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L e non respect de l’obliga- tion d’informer et de consul- ter les comités d’entre- prise des filiales françaises de groupes étrangers participant à une opération transnationale de concentration expose leurs dirigeants à des poursuites pour délit d’entrave. La consultation doit impérativement intervenir avant la conclusion d’un accord définitif, et ce quelle que soit la forme de l’accord. Il a ainsi été jugé que la signature d’un accord de principe avant consultation du comité d’entre- prise de la société cible était illicite lorsque la mise en œuvre de l’opération ne dépendait plus que de l’obtention d’autori- sations administratives et non de la volonté des parties. Les deux seuls cas prévus par le Code du travail permettant une consultation a posteriori des sociétés concernées directement ou indirecte- ment par l’opération de concentration sont le dépôt d’une offre publique d’acquisition et la notification aux autorités de concurrence française ou européenne de l’opération envisagée. En revanche, rien n’est prévu pour les groupes étrangers cotés qui participent à des opérations transnationales englobant des entités françaises. Ceux-ci se trouvent donc confrontés à un dilemme : soit ils lancent la consultation des comités d’entreprise des entités françaises incluses dans l’accord avant d’informer le public et leurs propres autorités de concurrence afin de respecter le droit français, et ils violent alors les droits boursier et de la concurrence de leur propre pays, soit ils informent au préalable le public et notifient l’opération à leur autorité de concurrence, et ils violent le droit français. J’avais déjà dénoncé cette absurdité dans un article publié dans le journal Le Figaro du 26 octobre 2002 intitulé « La France autiste », coécrit avec un spécialiste reconnu de ces questions, Thierry Virol, aujourd’hui associé fondateur de la société Alixio, présidée par Raymond Soubie. Nous écrivions à l’époque que les sociétés étrangères cotées étaient « écartelées entre le droit boursier qui impose la publication sans délai de toute information suscep- tible d’influer sur le cours de leurs actions et le droit français du travail qui impose de consulter les salariés avant d’informer le public. » La nature ayant horreur du vide, la pratique a introduit dans les contrats de cession des conditions suspensives dans l’attente de l’avis du ou des comités d’entreprise sur l’opération « envisagée ». L’avis du comité d’entreprise étant seulement consultatif, les parties à l’opé- ration de cession pourront passer outre et réaliser l’opération. C’est notre façon de nous adapter à la mondialisation sans toucher à notre modèle social. Toujours sauver les apparences ! Cette semaine McDermott s’offre un département Droit public pour son premier anniversaire (p2) Afflelou ajuste ses lunettes sur le nez de Lion Capital : SJ Berwin, Scotto et Latham sur l’opération (p3) GDF Suez rachète la totalité d’International Power : trois cabinets sur le dossier (p4) Candidats au bâton- nat de Paris : à vos agences, prêts, partez ! (p5) Opérations transnationales et consultation du CE : les groupes étrangers confrontés à une tartufferie française Point de vue « L’ignorance coûte plus cher que l’information » John F. Kennedy Les sociétés étrangères cotées sont écartelées entre le droit boursier (…) et le droit français du travail 40 % C’est le quota de « per- sonnes du même sexe » que devra compter d’ici 2018 la haute fonction publique française, domi- née actuellement par la gente masculine. Source : D. 2012-601, 30 avr. 2012, JO 2 mai. La Lettre des juristes d’affaires 7 mai 2012 - N°1067 - Chaque lundi depuis 1990 - ISSN 1143-2594 Par Jean-Luc Soulier, avocat associé, Soulier AARPI

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Le non respect de l’obliga-tion d’informer et de consul-ter les comités d’entre-

prise des filiales françaises degroupes étrangers participant àune opération transnationale deconcentration expose leursdirigeants à des poursuites pourdélit d’entrave. La consultationdoit impérativement interveniravant la conclusion d’un accorddéfinitif, et ce quelle que soit laforme de l’accord. Il a ainsi étéjugé que la signature d’unaccord de principe avantconsultation du comité d’entre-prise de la société cible étaitillicite lorsque la mise en œuvre de l’opérationne dépendait plus que de l’obtention d’autori-sations administratives et non de la volontédes parties.

Les deux seuls casprévus par le Code dutravail permettant uneconsultation a posteriorides sociétés concernéesdirectement ou indirecte-ment par l’opération de concentration sont ledépôt d’une offre publique d’acquisition et lanotification aux autorités de concurrencefrançaise ou européenne de l’opérationenvisagée.

En revanche, rien n’est prévu pour lesgroupes étrangers cotés qui participent àdes opérations transnationales englobantdes entités françaises. Ceux-ci se trouventdonc confrontés à un dilemme : soit ils lancentla consultation des comités d’entreprise desentités françaises incluses dans l’accord avantd’informer le public et leurs propres autorités de

concurrence afin de respecterle droit français, et ils violentalors les droits boursier et de laconcurrence de leur proprepays, soit ils informent aupréalable le public et notifientl’opération à leur autorité deconcurrence, et ils violent ledroit français.

J’avais déjà dénoncé cetteabsurdité dans un articlepublié dans le journal LeFigaro du 26 octobre 2002intitulé « La France autiste »,coécrit avec un spécialiste

reconnu de ces questions, Thierry Virol,aujourd’hui associé fondateur de la sociétéAlixio, présidée par Raymond Soubie. Nousécrivions à l’époque que les sociétés

étrangères cotées étaient« écartelées entre le droitboursier qui impose lapublication sans délai detoute information suscep-tible d’influer sur le coursde leurs actions et le droitfrançais du travail qui

impose de consulter les salariés avantd’informer le public. »

La nature ayant horreur du vide, la pratiquea introduit dans les contrats de cession desconditions suspensives dans l’attente de l’avisdu ou des comités d’entreprise sur l’opération« envisagée ». L’avis du comité d’entrepriseétant seulement consultatif, les parties à l’opé-ration de cession pourront passer outre etréaliser l’opération. C’est notre façon de nousadapter à la mondialisation sans toucher ànotre modèle social. Toujours sauver lesapparences !

Cette semaine

McDermott s’offre■un département Droitpublic pour son premieranniversaire (p2)

Afflelou ajuste■ses lunettes sur le nezde Lion Capital :SJ Berwin, Scotto et Lathamsur l’opération (p3)

GDF Suez rachète la■totalité d’InternationalPower : trois cabinetssur le dossier (p4)

Candidats au bâton-■nat de Paris : à vosagences, prêts, partez ! (p5)

Opérations transnationales et consultation du CE : lesgroupes étrangers confrontés à une tartufferie française

Point de vue

« L’ignorance coûte plus cher que l’information » John F. Kennedy

“Les sociétés étrangèrescotées sont écartelées entrele droit boursier (…) et le droit

français du travail

” 40 %C’est le quota de « per-sonnes du même sexe »que devra compter d’ici2018 la haute fonctionpublique française, domi-née actuellement par lagente masculine.

Source : D. 2012-601, 30 avr.2012, JO 2 mai.

La Lettredes juristes d’affaires7 mai 2012 - N°1067 - Chaque lundi depuis 1990 - ISSN 1143-2594

Par Jean-Luc Soulier, avocat associé, Soulier AARPI■

Contentieux / Arbitrage : Diego de Lammerville,associé chez CliffordDiego de Lammerville est coopté associé au sein du groupeContentieux et arbitrage de Clifford Chance. Agé de 37 ans, Diego de Lammerville a débutésa carrière au sein du cabinet de la place Ven-dôme en 2000. Il a d’abord exercé pendant troisans au sein du groupe Corporate / M&A avantde rejoindre le groupe Contentieux et Arbitrage.Il a été nommé counsel en 2009 (LJA 940). Ilintervient en contentieux en matière de droit des sociétés, de droitboursier, de droit de la distribution et de droit commercial. Sesprincipaux secteurs d’activité sont l’industrie, l’aéronautique, ladistribution et les biens de consommation.

Droit des affaires : création de Gate Avocats

Timothée Giard, Ju-lien Augais et PierreTreille, tous trois is -sus de cabinets inter-nationaux et ayanttous prêté serment en

2005, se lancent dans l’aventure entrepreneuriale en créant GateAvocats. Ce cabinet indépendant de droit des affaires a pourambition d’assister et de conseiller des clients français et interna-tionaux dans leurs projets entrepreneuriaux, de développement etde lobbying, en France et à l’étranger, et de défendre les intérêtsdes entreprises et de leurs dirigeants devant les tribunaux et lesautorités administratives indépendantes.Timothée Giard a exercé chez Cleary Gottlieb et Gibson Dunn,avant de rejoindre le groupe LVMH en qualité de chef de cabinetdu vice-président. Il intervient essentiellement en droits européenet français de la concurrence et de la consommation, tant enconseil qu’en contentieux. Julien Augais a, pour sa part, exercé pendant sept ans chezWillkie Farr & Gallagher et Davis Polk & Wardwell. Il intervientprincipalement dans des dossiers contentieux et précontentieux,ainsi qu’en conseil en restructuration d’entreprises. Il travaille pour

le compte de clients français et internationaux, notamment dans lesecteur bancaire et financier, le luxe et les médias. Enfin, Pierre Treille a précédemment exercé chez Paul Hastingset Shearman & Sterling. Sa pratique couvre les opérations dedroit boursier et de capital markets (aussi bien pour le compte desémetteurs que des banques garantes), de fusions-acquisitions,mais également tous les aspects de droit des sociétés et decorporate governance.

Fiscalité : Laurent Chevallier lance AsterAvocatsSurfant sur la tendance des créations decabinets spécialisés, Laurent Chevalier fondeAster Avocats, cabinet de niche dédié à la fisca-lité nationale et internationale des dirigeants etdes cadres dirigeants. Objectif de la structure :aider les entreprises à élaborer leur stratégie derémunération internationale, et gérer leursexpatriés et impatriés.Agé de 44 ans, Laurent Chevalier a débuté chez Pricewater-houseCoopers en 1991, en qualité de consultant, avant derejoindre le département Human Capital d’Ernst & Young Sociétéd’Avocats en 1995, en tant que directeur associé.

Social : Sabine Ravanel, associée, rejoint Virgile

Virgile Avocats accueille une septième associée en la per-sonne de Sabine Ravanel. Cette dernière est accompagnéede sa collaboratrice, Fanny Servant-Gambier.

Agée de 41 ans, Sabine Ravanel a débuté sacarrière en 2001 chez Landwell, avant derejoindre Taylor Wessing en 2003 puis NixonPeabody en 2008. Sa pratique couvre le droitdu travail et le droit de la sécurité sociale. Elleintervient notamment dans les restructurations,

les transferts de salariés et les licenciements collectifs. ChezVirgile Avocats, elle rejoint Gaëlle Lionel-Marie, avec qui elleavait travaillé chez Landwell, pour y développer conjointementle département Droit social. ■

Pour fêter sa première année d’exis-tence, le bureau parisien de McDermottWill & Emery se dote d’un nouveaudépartement Droit public et accueilleSabine Naugès en qualité d’associée pourle diriger. Avocate aux barreaux de Pariset New York, docteur en Droit public,Sabine Naugès a débuté sa carrièrecomme juriste chez France Telecom en2002, avant de rejoindre Kramer LevinNaftalis & Frankel trois ans plus tard, puis

Weil Gotshal & Mangesfin 2007. Elle est notam-ment intervenue auxcôtés de l’Agence desparticipations de l’Etatdans le dossier du chan-gement de statut de la

Poste (LJA 963). « La raison principale demon arrivée est l’importance de l’activitéRegulatory chez McDermott, explique-t-elle. Le droit public n’est pas ici une

fonction support. C’est une véritablepratique, et ce, au niveau mondial ».Créé en avril 2011, le bureau parisien deMcDermott compte désormais 7 associés.Après avoir essuyé le revers du départd’Hervé Bidaud, l’un des quatre associésfondateurs, en mars dernier, le bureau pro-met, selon son managing partner JacquesBuhart, « l’arrivée de nouvelles équipes enprovenance de prestigieux cabinets inter-nationaux dans les jours à venir ». ■

McDermott s’offre un département Droit publicpour son premier anniversaire

En mouvement

LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES - N° 1067 - 7 MAI 2012 - PAGE 2

LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES - N° 1067 - 7 MAI 2012 - PAGE 3

En affaires

Freshfields et Mayer Brown sur l’opérationde titrisation publique de GMAC GMAC Banque et GMAC Bank GmbH, filiales française etallemande du groupe leader en matière de services finan-ciers pour le secteur automobile Ally Financial Inc, annon-cent avoir procédé le 26 avril dernier au lancement d’une opé-ration de titrisation publique, dite "Dealer Floorplan", portant surdes créances issues d’ouvertures de crédit à des concession-naires automobiles situés en France et en Allemagne, repré-sentant principalement les marques Chevrolet et Opel. D’unedurée initiale de quatre ans, l’opération porte sur un finance-ment global d’environ 800 millions d’euros et intervient via lefonds commun de titrisation EMOT 2012-1, qui a, à ce titre,émis des class A notes pour un montant de 450 millionsd’euros, cotées à la bourse du Luxembourg et notées AAA parStandard & Poor’s et Aaa par Moody’s.Freshfields Bruckhaus Deringer conseillait GMAC avec, àParis, Hervé Touraine, associé, Olivier Bernard, counsel, etLaure Seror.Mayer Brown assistait, pour sa part, l’arrangeur, à savoirDeutsche Bank, ainsi que les managers (Deutsche Bank,Société Générale et The Royal Bank of Scotland) avec, à Paris,François-Régis Gonon, associé, et Wye-Peygn Morter.

Shearman & Sterling sur l’augmentationde capital de GO SportLe distributeur tricolore d’articles de sport GO Sportannonce le lancement d’une augmentation de capital ennuméraire avec maintien du droit préférentiel de souscrip-tion (DPS) pour un montant brut de 30,2 millions d’euros.Garantie par son actionnaire de référence et holding decontrôle, le groupe Rallye, qui détient près de 73 % du capital.

L’opération a pour objectif de financer un plan d’investisse-ments de 15 millions d’euros qui permettra de poursuivre lastratégie de redynamisation commerciale des deux enseignesGO Sport et Courir, et de renforcer la structure financière de lasociété afin d’assurer le respect des ratios bancaires au31 décembre 2012. L’offre est ouverte au public en Franceuniquement, du 26 avril au 9 mai 2012 inclus, et le règlement-livraison ainsi que la cotation des actions nouvelles sur lemarché réglementé de NYSE Euronext à Paris sont prévus le21 mai prochain. Shearman & Sterling intervient comme deal counsel sur cetteopération avec Bertrand Sénéchal, associé, Séverine de LaCourtie et Arthur Ravignon.

Trois cabinets sur la levée de fondsde Starting DotStarting Dot, société fondée par Godefroy Jordan etGuillaume Buffet, pionniers de l’Internet français, annonceavoir réalisé une levée de fonds d’un montant de 1,5 millionsd’euros et noué dans la foulée un partenariat stratégique avecl’opérateur autrichien Eresnet. Objectif : obtenir de l’Internetcorporation for assigned names and numbers (ICANN) cinqlicences sur de nouvelles extensions de noms de domaineinternet en vue d’en gérer l’exploitation commerciale. Cettepremière levée de fonds, réalisée auprès d’Alven Capital, de123 Venture et d’un groupe d’entrepreneurs français etallemands, valorise Starting Dot à quatre millions euros.Scemla Loizon Veverka & de Fontmichel conseillait Starting Dotet ses dirigeants avec François Bourrier-Soifer, associé, auxcôtés d’Arsene Taxand qui assistait Starting Dot sur les aspectsfiscaux avec Laurent Partouche, associé, et CharlottePerreau.Dorda Brugger Jordis accompagnait, pour sa part, Eresnet. ■

Un britannique s’apprête à chausserles lunettes Afflelou. Le fonds d’investis-sement Bridgepoint, actionnaire majori-taire du lunettier, vient en effet d’accorderune exclusivité en vue de la cession dutroisième groupe français d’optique aufonds d’investissement Lion Capital, dansle cadre d’une offre d’achat valorisant legroupe à près de 800 millions d’euros.Exit, donc, son concurrent Bain Capital.Lion Capital devrait racheter les partsdu fonds d’investissement Bridgepoint(57,05 %), celles du fonds Apax(20,14 %), aux côtés de la holdingfamiliale du fondateur Alain Afflelou qui endétient, pour sa part, 21,97 %.

Alain Afflelou, qui avait déclaré en févrierdernier vouloir monter à 35 % du capitaldu groupe et associer les cadres diri-geants, gardera finalement une participa-tion inchangée.SJ Berwin représente Lion Capital avecMaxence Bloch et Thomas Maitrejean,associés, Augustin Fleytoux etCharlotte Cloix en corporate, OlivierVermeulen, associé, Jessica Derocqueet Stéphanie Segal en financement,Marc Lévy, associé, Natasha Tardif etDelphine Cohen- Hadjian en concur-rence et droit commercial, VincentLassalle, associé, et Pierre Chatelain enimmobilier, et avec Fanny Combourieu,

associée, et Gwenaël Kropfinger enfiscal.Scotto & Associés conseille le manage-ment du groupe avec Nicolas Menard-Durand, associé, et Adrien Badelon,assistés de Tristan Audouard en fiscal,tandis que Jean-Didier Lange assisteAlain Affelou.Enfin, Latham & Watkins accompagneBridgepoint avec Olivier du Mottayet Thomas Margenet-Baudry, associés,et Lionel Cazajus en corporate, OliviaRauch-Ravisé, associée, pour les as -pects fiscaux, et avec Michel Houdayer,counsel, et Marie-Emeline Cherion enfinancement. ■

Afflelou ajuste ses lunettes sur le nez de Lion Capital : SJ Berwin,Scotto et Latham sur l’opération

LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES - N° 1067 - 7 MAI 2012 - PAGE 4

Ginestié et Linklaters sur l’émissionobligataire des Galeries Lafayette

Le groupe Galeries Lafayette annonce avoir réalisé unemprunt obligataire à sept ans, pour un montant total de500 millions d’euros. Réalisée auprès d’investisseurs institu-tionnels, cette émission dotée d’un coupon à 4,75 %, est,d’après le chef de file HSBC, la première en euros d’unesociété française non notée depuis presque un an. Objectif :financer l’activité du groupe Galeries Lafayette, notamment sesprojets continus de développement. Outre HSBC, les arran-geurs de l’opération étaient CA-CIB et SG-CIB.Ginestié Magellan Paley-Vincent conseillait les GaleriesLafayette avec Anne Dabezies, associée, et Julie VernCesano-Gouffrant.Linklaters représentait, pour sa part, les banques avec CenziGargaro, associé, Jeremy Grant, Charles Tissier et LauraMullarkey.

Gibson Dunn et Herbert Smith sur la rupture ducontrat d’approvisionnement de Poweo et ENI Le 24 avril dernier, le juge-commissaire du tribunal decommerce de Valenciennes a décidé de résilier le contratd’approvisionnement à long terme qui unissait la centraleélectrique Poweo de Pont-sur-Sambre, dans le Nord, au géantitalien de l’énergie ENI. Pour rappel, l’usine de production,désormais propriété de l’électricien autrichien Verbund, avaitété placée le 12 mars dernier sous procédure de sauvegardeau motif qu’elle perdait environ un million d’euros par semaine.En raison de la flambée des prix du brut depuis plusieurs mois,le coût du gaz fourni avec ce type de contrat était en effetdevenu près de 40 % supérieur à celui des prix du marché dugaz. Le tribunal de commerce de Valenciennes a finalementestimé que la seule solution était de résilier le contrat de fourni-ture de gaz avec effet immédiat. Gibson Dunn conseillait Poweo avec Jean-Philippe Robé,associé, et Audrey Paul.

Herbert Smith assistait, pour sa part, ENI avec BrunoBasuyaux et Clément Dupoirier, associés.

Quatre cabinets sur la reprise de Nerimpar CM-CIC LBO PartnersNerim, fournisseur d’accès à Internet, hébergeur et opéra-teur télécom à destination des PME/TPE, vient d’être reprisen MBO par la société de gestion CM-CIC LBO Partners, quidétient désormais 58 % du capital. Montant de l’opération :40 millions d’euros.Granrut Avocats conseillait Nerim, son management et lesactionnaires cédants avec Emmanuel Sordet et FrançoisLe Roquais, associés, et Guillaume Rémy en corporate, etavec Nicolas Duboille, associé, en fiscal. PDGB assistait, pour sa part, CM-CIC LBO avec ThibautCaharel, associé, et Thomas Delannoy en corporate, et avecThierry Jestin, associé, et Clémence de Lisleroy en fiscal.De son côté, JeantetAssociés représentait les banques senior(Crédit Lyonnais, Banque Palatine, BNP Paribas, Banque Neu-flize OBC) avec Alexandre Tron, associé, Olivier Borenstejnet Maëliss Bourbon, et SJ Berwin accompagnait Capzanineavec Olivier Vermeulen, associé, Jessica Derocque etStéphanie Segal en financement, et avec Jérôme Jouhan-neaud, associé, et William Robert en corporate.

Staub, Salans et BCG2V sur le MBI de LTMet d’Industries & FinancesLTM, négociant en quincaillerie du bâtiment de Rennes,annonce avoir signé un MBI avec la société de capitalinvestissement Industries & Finances, signant ainsi la sortiede ses quatre actionnaires historiques.Industries & Finances était accompagné par Staub & Associésavec Igor Doumenc, associé, et Marine Roussannes en corpo-rate, ainsi que par Beylouni Carbasse Gueny Valot & Vernet(BCG2V) avec Jean-Marc Valot pour les aspects fiscaux.Salans représentait les cédants avec Pierre Jouglard etEmmanuel Scialom, associés, et Karine Violeau. ■

Le groupe d’énergie français GDF Sueza annoncé avoir obtenu l’accord ducomité indépendant d’InternationalPower (IP) pour le rachat des 30 % qu’ilne détient pas encore dans le producteurd’électricité britannique. L’offre de rachat,à 418 pence par action en numéraire,représente une prime de 7 % par rapportà sa précédente proposition de 390 pencerejetée début avril par InternationalPower, et valorise le britannique à environ

22,8 milliards de livres, soit 27 milliardsd’euros. En cas de vote favorable desactionnaires minoritaires, GDF Suezdétiendra 100 % d’International Power.GDF Suez est représenté par Weil,Gotshal & Manges avec, à Paris, ClaudeSerra et Agathe Soilleux, associés, ainsique par Linklaters, qui assiste égalementla filiale Electrabel, avec à Paris MarcLoy, associé, Thomas Meli, AncaSarbovan, Gauthier Verdon et Stan

Andreassen en corporate, KathrynMerryfield, associée, et Lauren Hanleyen droit bancaire, Pierre Zelenko, asso-cié, Bastien Thomas et Laura Bellverten concurrence, Paul Lignières, associé,en droit public, Séverin Robillard,associé, et Thomas Le Vert en marchésde capitaux, et avec Jérôme Cordier,counsel, en droit social.De son côté, Clifford Chance Londresaccompagne International Power. ■

GDF Suez rachète la totalité d’International Power :trois cabinets sur le dossier

En affaires

LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES - N° 1067 - 7 MAI 2012 - PAGE 5

Candidats au bâtonnat de Paris :à vos agences, prêts, partez !

L’œil sur

Le recours à des agences de communication pour la campagne au bâtonnat n’appa-raît plus comme un luxe inavouable, loin de là. Avec l’explosion des blogs et desréseaux sociaux, s’adjoindre l’aide d’experts de l’image est même devenu unequasi nécessité. Démonstration.

Par CHLOE ENKAOUA

Si le premier tour des élections n’a lieuqu’à la fin de l’année, les candidats auconseil de l’Ordre de Paris, eux, sont

déjà dans les starting-blocks. Objectif : êtrevisible. Sur la toile, dans la presse, mieux etavant l’adversaire. Et si tous les moyenssont bons, un l’est davantage que lesautres : s’offrir l’aide et l’expérience d’uneagence de communication, spécialisée dansle conseil aux avocats ou non. Exit l’époqueoù avouer la présence derrière soi de cespetites mains de l’ombre relevait d’unétalage de richesse malvenu. Le monde aévolué, et les avocats avec.

Visibilité, crédibilité, légitimité

La mission de ces agences ? Conseiller etmettre en place pour les candidats les outilsde communication qui leur permettront des’exprimer et d’échanger avec le corpsélectoral pendant toute la période decampagne : organisation des shootings pho-tos mais aussi présence sur la toile via lesblogs, Facebook, Twitter... « Avec le tempset l’avènement des réseaux sociaux, lesoutils à la disposition des candidats se sontprofondément complexifiés et professionna-lisés. Notre rôle est d’assurer le développe-ment de ces outils et leur utilisation optimaleafin que les candidats soient clairementidentifiés », explique Charlotte Vier, fonda-trice de l’agence Avocom et chargée il y aquatre ans de la communication de JeanCastelain, dont la campagne avait débouchésur une victoire. Cette fois-ci, main dans lamain avec l’agence Ogilvy, elle assure lacommunication du tandem Pierre-OlivierSur / Laurent Martinet. Un choix stratégiquequi n’est pas un hasard vu son expérience...« La recette tient en trois mots : visibilité,crédibilité, légitimité », assure-t-elle. « Ilnous a paru intéressant de croiser lesexpertises entre une agence qui connaîtparfaitement les avocats et une autre quiapporte un regard nouveau sur cette élec-tion », ajoute de son côté Pierre-Olivier Sur.Premier objectif : transformer et moderniser

le blog actuel du candidat, PoScriptum.fr,afin qu’il devienne le site de campagne.« Nous souhaitons y faire entrer en réso-nance les problématiques qui relèventpurement de notre profession avec desdébats et enjeux de société », commenteLaurent Martinet. Le ticket formé par Jean-Bernard Thomas etCaroline Toby, lui, mise sur un site toutneuf : Thomastoby2012.com, qui contiententre autres des témoignages, et même laliste des soutiens. Si le site Internet a étéréalisé par l’agence Azerty Communication– créée par le neveu du candidat –, le toutest orchestré par une agence dédiée auxmétiers du conseil que connaît bien Jean-Bernard Thomas, associé chez Sarrau-ThomasCouderc : Enderby. « Avant, onpouvait communiquer ses idées en organi-sant deux ou trois cocktails. Mais le barreaude Paris a évolué et les 25 000 avocats quile composent ont de nouvelles attentes.Delphine Jouenne, que je connais delongue date, me conseille sur les vecteursde communication les plus adaptés pourdiffuser notre projet. Les médias ou encoreles réseaux sociaux sont des leviersincontournables qu’il faut bien connaître »,analyse le candidat.

Orchestrer la vision des candidats

Convaincus que la meilleure façon de sedémarquer est de « s’affranchir d’un regardpurement communautaire », Frédéric Sicardet Sabine du Granrut ont, quant à eux, choisid’être assistés, notamment pour la créationde leur site Sicardgranrut-bâtonnat.com, parl’agence de conseil en marketing éditorialSugar Pepper & Salt. A leur actif, des tra-vaux pour Orange ou encore Yahoo. Maisjamais encore pour des avocats. « SugarPepper & Salt avait une parfaite connais-sance de l’outil Internet et des réseauxsociaux, et leur charte graphique nous aséduits, raconte Sandrine Burbure, encharge de l’interface avec l’agence. Ils nousaident notamment à réaliser des vidéos

pour être plus visibles, et assurent avecnous le suivi du site. Nous échangeonsavec eux sur la stratégie de lancement etles différentes étapes de la campagne. »Des vidéos de campagne qui, entre candi-dats, se tirent déjà la bourre sur divers sitesdont YouTube. Si, dans la leur, FrédéricSicard et Sabine de Granrut jouent la cartede la sobriété en expliquant leur candidatureassis derrière un bureau, Pierre-Olivier Suret Laurent Martinet, eux, ont décidé dereprendre à leur compte les slogans descandidats à la présidentielle 2012… le touten déambulant dans le métro parisien. Unsecond degré qui devrait laisser perplexescertains de leurs confrères, et qui auraitmême fait hésiter les candidats sur la diffu-sion du film. Quoi qu’il en soit, pas question de tout misersur les outils : « Il faut s’appuyer sur lesidées pour bien orchestrer la vision du can-didat, souligne Delphine Jouenne, associéegérante d’Enderby. Même si nous sommesconstamment en contact avec l’équipe decampagne, nous ne sommes pas là pourremplacer le travail de fond et analyser lesproblématiques, complète Charlotte Vier.La communication n’est pas la stratégie. Cesont les candidats qui font le programme. »Ce qui n’empêche pas ces experts encommunication, qui connaissent sur le boutdes doigts la bible d’Internet et des médias,d’être partie prenante de l’éventuel succèsdes prétendants au bâtonnat… comme entémoigne Pierre-Olivier Sur, à qui l’on areproché lors de la campagne 2010 d’enavoir trop fait, notamment suite à la photo dténors du barreau parue dans Paris Match.L’objectif désormais ? En faire moins, maismieux. « Il ne s’agit pas pour le moment defaire campagne tambour battant, mais decerner la personnalité des candidats pourmieux répondre à leurs attentes et à cellesde leur électorat. La réalité des avocats deParis, candidats comme électeurs, estavant tout leur travail quotidien auprès deleurs clients, pas d’être en campagne enpermanence », conclut Charlotte Vier. ■

L’équipe de

Titulaire d’un DEA de droit de la propriété intellectuelle(Strasbourg III-1985), Benoit Barme a d’abord travaillé pour legroupe Phillips, en tant que spécialiste en droit de la propriétéintellectuelle. En 1987, il rejoint Nomen et crée son servicejuridique nommé Legi-Mark (marque déposée / design / droitd’auteur...). En 1991, il intègre le groupe Danone (alors BSN)au sein du service Marques et modèles / droit de la propriétéintellectuelle.En 2005, il devient le directeur juridique de Danone Benelux. Benoit Barme est directeur juridique de Blédina depuis 2008.« J’apprécie particulièrement le fait de constituer une équipejuridique (animation, recrutement et formation). Je trouvepassionnant de développer de nouvelles activités auprès denouveaux clients et d'établir ainsi un vrai lien de confiancemutuel. »Une expérience professionnelle marquante ? « Au cours dema carrière, j’ai notamment travaillé sur le droit de la propriétéintellectuelle en Asie. En Chine, nous avons mis en place unevraie politique de lutte contre la contrefaçon. »

Ses conseils« Nous faisons rarement appel aux avocats, pour des raisonsde mode de fonctionnement et de budget, explique BenoitBarme. Nous travaillons épisodiquement avec certains cabi-nets pour ce qui concerne le droit de l’environnement, le droitdes sociétés, de la consommation et de la concurrence, etdes contentieux commerciaux ».

FOCUS BENOIT BARME,Directeur juridique de Blédina

BLeDInABlédina est le numéro un français de l’alimentation infan-tile. Blédina, qui appartient au pôle Baby Food du groupeDanone étend son domaine d’activité sur trois types deproduits (laits, céréales et plats préparés), et représenteun peu moins de 50 % de part de marché en France. Blé-dina emploie environ 1 500 salariés.

La direction juridiqueLa direction juridique assure l’ensemble du support juri-dique (à l’exclusion du droit fiscal) pour les deux centresde profits que sont Blédina (fabrication et commercialisa-tion en France métropolitaine) et DBNAO (Danone BabyNutrition Africa & Overseas). Cette seconde entité, crééeen 2010, s’occupe de la commercialisation des produitsen Afrique et dans les DOM-TOM. La direction juridique,constituée de deux juristes et du directeur juridique, traiteprincipalement des contrats, des contentieux, desnouveaux projets et de la validation des documents decommunication. Elle s’occupe aussi des formations juri-diques pour l’ensemble des métiers des centres de profits. « Chacune de nos deux juristes est “contact privilégié”auprès de certaines directions de Blédina et DBNAO,explique Benoit Barme, directeur juridique de Blédina.Nous cherchons à disposer d’une vision globale del’activité de l’entreprise et de ses besoins. Nous sommessupport pour toutes les directions de l’entreprise, pourdélivrer un conseil, mais aussi participer à la décision età la gestion d’éventuel risque résiduel. Par ailleurs, le faitde travailler au sein d’un grand groupe nous fait évoluerdans un milieu multiculturel très enrichissant ».

Bledina et Dbna&o

Perrine GROSGOJATJuriste

Direction financière de Blédina

Benoit BARMEDirecteur juridique

LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES - N° 1067 - 7 MAI 2012 - PAGE 6

Murielle BRESSANUTTIJuriste

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LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES - N° 1067 - 7 MAI 2012 - PAGE 7

Justice impartiale ?Par Laurence Garnerie, Rédactrice en chef

Le Conseil supérieur de la Magistrature a, semble-t-il, beaucoup à attendre des

élections présidentielles. Exigence d’un avis conforme pour les nominations des

magistrats du parquet (Nicolas Sarkozy et François Hollande), modification de la

composition de l’institution pour qu’elle compte une majorité de magistrats et remise

en cause du pouvoir de proposition de l’exécutif concernant les procureurs (Fran-

çois Hollande) : durant la campagne, et plus particulièrement à l’occasion du débat

télévisé du 2 mai, les deux candidats finalistes ont proposé plusieurs réformes de

poids pour renforcer l’indépendance du CSM. Et ce, afin d’en finir avec les soup-

çons de partialité qui pèsent sur le Ministère public. A l’heure où nous bouclons, nul

ne sait qui sortira vainqueur des urnes. Quoi qu’il en soit, après cette démonstration

publique des dysfonctionnements de la magistrature, il sera difficile pour le futur

Président, une fois au pouvoir, de ne pas joindre les actes aux paroles. A moins de

jeter un discrédit sur l’ensemble des nominations à venir.

Et aussi

Billet

HIStoIreDe FAntôMe

Des objets qui tombent, des lampesqui clignotent, des bruits de passuspects et des portes qui cla-quent… Voici quelques-uns desphénomènes étranges auxquelsMichèle Callan et Josué Chinchilla,fraîchement installés dans leurnouvelle maison du New Jersey, sedisent avoir été témoins au sein deleur domicile. Résultat : ils attaquentleur propriétaire en justice pour…« location de maison hantée ». Cedernier nie en bloc, et a lui aussiengagé une procédure en justice.Les locataires ont aujourd’huid’autres raisons de frissonnerd’effroi…

priorités et des principaux chantiers initiéspar la chambre sociale de la Cour decassation. Sous la présidence de :Alain Lacabarats, Président de la chambresociale de la Cour de cassationAvec les interventions de :Hervé Gosselin, Conseiller à la chambresociale de la Cour de cassation ;Yasmine Tarasewicz, Avocat associé,Proskauer ;Isabelle Taraud, Avocat du barreau deVal-de-Marne.Date : Lundi 4 juin 2012 / 9h00 – 12h00Lieu : Renaissance Paris Le Parc Troca-déro Hôtel, 55-57 avenue Raymond Poin-caré, Paris 16e

Tarifs : Abonnés LJA ou Semaine socialeLamy : 490 HT ; Non abonnés : 560 HT ;Dossier de documentation : 310 HT Contact : 0 825 08 08 00,[email protected]

Initiative

Concours d’arbitrage internatio-nal de Paris 2012L’Ecole de Droit de Sciences Po, en parte-nariat avec Clifford Chance, Lamy / WoltersKluwer, Total et la Chambre de CommerceInternational, organise la 7e édition duConcours d’Arbitrage international de Paris.Le cas se déroule cette année dans lesecteur du “sport business”. A la fin dumois, quatre équipes ayant passé le capdes trois premières sélections s’affronteronten finale devant un tribunal arbitral simulé,présidé par Gérard Pluyette, Conseillerdoyen de la 1re Chambre civile à la Cour decassation. Date de l’audience publique (entrée libre) :Jeudi 31 mai 2012, dès 13h30Lieu : Amphithéâtre Leroy-Beaulieu deSciences-Po, 27 rue Saint-Guillaume,Paris 7e.

A lireFiche pratiqueComment prendre une bonne décision ?Une fiche pratique proposée par AnneGirard pour Seenagohttp://actualitesdudroit.lamy.fr

ConférenceLes Matinées-débats de la LJAJURISPRUDENCE SOCIALE 2011 / 2012Rapport 2011 de la Cour de cassation La synthèse des principaux arrêts Les grandes tendances jurisprudentiellesA l’occasion de la publication du rapport2011 de la Cour de cassation, cette Mati-née-débats, organisée par La Lettre desJuristes d’Affaires, en partenariat avec laSemaine sociale Lamy, sera une occasionprivilégiée d’analyser et de débattre desderniers apports de la jurisprudence, des

CETTE SEMAINE ...

LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES • Service client : 0 825 08 08 00• Publiée par Wolters Kluwer France SAS au capital de 300 000 000 euros • Siège social : 1, rue Eugène et Armand Peugeot - 92856 Rueil-Malmaison cedex • RCS Nanterre : 480 081 306 • Associé unique : Holding Wolters Kluwer France • Directeur de la publication,Président directeur général de Wolters Kluwer France : Michael Koch • Rédactrice en chef : Laurence Garnerie ([email protected] ; 01 76 73 31 82) • Journalistes : Chloé Enkoua•Responsable graphique : Raphaël Perrot • Maquette : Carole Rebillat • Directeur de clientèle : Jean-Pierre Lemaire (01 76 73 37 98) • Chef de publi-cité : Alexandra Dessailly (01 76 73 37 27)• Commission paritaire: 0915 | 87011 • Dépôt légal : à parution • Imprimé par BRI - 61/79 rue Saint-André - ZI des Vignes - 93000 Bobigny • Toutereproduction, même partielle, est interdite. • Ce numéro est accompagné d’un encart publicitaire.•

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LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES - N° 1067 - 7 MAI 2012 - PAGE 8