la maison des arts thonon-évian
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La Grange au Lac continue de vibrer au rythme de Musique à La
Grange au Lac pour cette seconde saison de concerts, programmée
chaque année d'octobre à juin par l'Orchestre des Pays de Savoie
et La Maison des Arts Thonon-Évian, grâce au partenariat qui les
lie à l'Évian Resort.
Ainsi, les curieux ou les passionnés venus de France, de Suisse, de
pays plus lointains ou les habitants même du Chablais pourront
profiter de la merveilleuse qualité acoustique de La Grange au
Lac, dont l'un des pères fondateurs n'est autre que le célèbre
violoncelliste Mstislav Rostropovitch...
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SSSOMMAIREOMMAIREOMMAIRE
Partenaires de Musique à La Grange au Lac ........................................................................ 6
Notes d’intention des porteurs de projets ........................................................................... 7
Programmation Musique à la Grange au Lac 2013-2014 ...................................................... 8
Tarifs et billetteries : modalités .............................................................................................. 28
Rencontre avec les publics ...................................................................................................... 29
Musique à la Grange au Lac c’est aussi… des concerts jazz ........................................... 30
La Grange au Lac ....................................................................................................................... 32
La Maison des Arts Thonon-Évian ........................................................................................ 34
L’Évian Resort ........................................................................................................................... 35
L’Orchestre des Pays de Savoie ............................................................................................. 36
Nicolas Chalvin, directeur musical ........................................................................................ 38
Extraits de presse Musique à la Grange au Lac 2012/2013 ................................................. 39
Remerciements .......................................................................................................................... 40
Contacts ...................................................................................................................................... 41
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L’Orchestre des Pays de Savoie Institution phare des Pays de Savoie, l’Orchestre des Pays de Savoie est un orchestre permanent
membre du réseau national des orchestres en région. Cet orchestre donne chaque année près de 80
concerts majoritairement en Savoie et en Haute-Savoie mais aussi en France et à l’étranger. Fondé
en 1984, il est composé de 23 musiciens (19 cordes, 2 hautbois, 2 cors) et depuis 2009, Nicolas
Chalvin en assure la direction musicale. L’Orchestre des Pays de Savoie est soutenu par
l’Assemblée des Pays de Savoie, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône-
Alpes), la Région Rhône-Alpes et Amadeus, son club d’entreprises mécènes.
La Maison des Arts Thonon-Évian La Maison des Arts Thonon‐Évian est une association constituée en 1991 et soutenue par le
Ministère de la Culture, le Conseil Régional de Rhône‐Alpes, le Conseil Général de la Haute‐
Savoie, ainsi que par les communes de Thonon, d’Évian et, tout récemment, Publier. Scène
régionale et conventionnée par le Ministère de la Culture, elle a son siège et ses locaux
administratifs au Théâtre Maurice Novarina. La Maison des Arts propose chaque saison une
programmation riche et variée en théâtre, danse, musique, chanson, jazz, jeune public, etc. Plus
d’une soixantaine de spectacles, de rendez‐vous annuels sont ainsi présentés à Thonon, à Publier,
mais aussi à Évian, dans la salle de la Grange au Lac et au Théâtre du Casino, et dans l'ensemble de
la région du Chablais français. Elle développe ainsi depuis une dizaine d’années, avec le soutien
des Communautés de communes de ce territoire, l’action décentralisée des Chemins de Traverse.
L’Évian Resort Niché entre lac et montagnes, l’Évian Resort comprend deux hôtels de luxe, l’Hôtel Royal, un bijou
d’architecture, et l’Hôtel Ermitage, une demeure raffinée et élégante, chacun possédant son propre
Spa. Le parcours de golf 18 trous sur lequel se déroulera en septembre 2013 le premier Major
d'Europe Continentale, The Evian Championship, compétition de golf féminin internationale, fait
également partie de ce magnifique Resort, tout comme le Casino et les Thermes. Quant à « La
Grange au Lac », cet auditorium à l’acoustique parfaite, il accueille depuis de nombreuses années des
festivals de musique tous aussi renommés les uns que les autres. Un écrin de nature totalement
préservé, véritable source de plénitude et d’émotion…
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de Musique à La Grange au Lac…
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Nicolas Chalvin, directeur musical de l'Orchestre des Pays de Savoie Nombre de musiciens, d’artistes invités de renommée internationale, de partenaires institutionnels et
médiatiques ont salué l’opportunité et le succès de la première édition de Musique à la Grange au Lac, et c’est
avec une grande joie qu’il nous est permis de dévoiler la prochaine saison 2013/14, qui débutera en octobre
prochain et qui verra l’Orchestre des Pays de Savoie prolonger sa résidence à la Grange au Lac à Évian.
Loin des grandes métropoles musicales, la création et le développement d’une saison de musique classique en
Chablais, qui plus est dans une salle spécialement dédiée, relèvent moins d’une simple volonté d’affichage
que d’une véritable nécessité artistique et d’un pari ambitieux, car les enjeux sont multiples.
Il s’agit tout d’abord d’un projet d’irrigation culturelle, et de rendre évident et naturel l’accès à la salle de
concert au plus grand nombre, à travers notamment des actions de sensibilisation, pédagogiques, vis-à-vis
des collégiens, des élèves des écoles de musique et des « publics empêchés », actes de générosité qui sont la
philosophie-même de toute institution culturelle subventionnée, que ce soit l’Orchestre des Pays de Savoie
ou la Maison des Arts Thonon-Évian.
Soulignons par ailleurs les réalités économiques qui sous-tendent ce projet musical, et l’importance pour
l’Orchestre des Pays de Savoie, par le biais d’un partenariat public-privé avec l’Évian Resort, de participer à
la vitalité et au développement du secteur touristique à Évian et en Chablais.
Enfin, mentionnons notre souci constant de la plus haute exigence artistique, le bonheur pour l’Orchestre des
Pays de Savoie d’approfondir sa quête musicale dans un lieu où l’écrin acoustique le permet, et le soin tout
particulier que nous mettons à offrir une saison riche, variée, ambitieuse, capable d’attirer et de satisfaire les
mélomanes les plus exigeants, contribuant ainsi au rayonnement national et international des trois acteurs
engagés dans cette belle aventure.
Thierry Macia, directeur de la Maison des Arts Thonon-Évian La Maison des Arts est une scène régionale conventionnée par le Ministère de la Culture, soutenue par le
département de la Haute-Savoie et les communes de Thonon et d’Évian.
À Évian, la Maison des Arts développe depuis de nombreuses années une programmation de qualité qu’elle
présente en fonction des projets au Théâtre du Casino ou à la Grange au Lac.
Avec Musique à la Grange au Lac, la Maison des Arts entend désormais, avec ses partenaires, affirmer les
qualités du lieu en proposant aux mélomanes une saison de concerts de haute tenue. C’est en ce sens qu’elle
soutient le travail de l’Orchestre des Pays de Savoie en valorisant ses concerts au sein de sa programmation, et
l’accompagne dans les actions de médiation auprès des publics et acteurs pédagogiques sur le territoire. Elle
assure la billetterie, les relations publiques et la communication des actions sur le Chablais et prend en charge
l’accueil technique des manifestations. La Maison des Arts propose d’autres concerts d’artistes et d’ensembles
musicaux diversifiant ainsi l’offre artistique de la saison musicale à la Grange au Lac.
La Maison des Arts Thonon-Évian s’attache à faire rayonner au mieux la saison de concerts Musique à la
Grange au Lac, sur le bassin Lémanique et sur le territoire national, afin qu’elle puisse s’installer de manière
pérenne dans l’esprit de tous les mélomanes comme un rendez-vous incontournable de la saison musicale.
Yannick Le Hec, Directeur Général de l'Évian Resort Quoi de plus naturel que l'association entre l'Orchestre des Pays de Savoie, notre orchestre régional, et l'Évian
Resort, qui a un fort attachement à la musique de par son passé musical important ?
Il était évident pour nous que l'Orchestre des Pays de Savoie, orchestre "itinérant" trouve un port d'attache à
la Grange au Lac, cet auditorium à l'acoustique quasi parfaite... pour ne pas dire PARFAITE ! Offerte par
Antoine Riboud à son ami Mstislav Rostropovitch, qui fut, en son temps, Directeur des Rencontres Musicales
d'Évian, festival à la renommée internationale et rebaptisé "Escales Musicales" depuis 12 ans.
Ensemble et dans une belle harmonie, l’Évian Resort, la Maison des Arts Thonon-Évian et l’Orchestre des
Pays de Savoie permettent de pérenniser la vocation première de la Grange au Lac... la Musique.
Notes d’intention des porteurs de projets...
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Sandrine Piau, soprano
Marie-Nicole Lemieux, contralto
Riccardo Minasi, 1er violon et direction
Ensemble Il Pomo d’Oro
DATE DE CONCERT
Samedi 12 octobre 2013—20h
Durée : 1h30 + entracte
Programme
Georg Friedrich HAENDEL (1685 - 1759)
Ouverture orchestrale
Joshua
Duo Our Limpid streams
L’Allegro il Penseroso ed il Moderato
Récit First and chief on golden wing
Air Sweet bird
Judas Macchabeus
Duo From this dread scene
Hercules
Air Where shall I fly
Il trionfo del tempo
Air Tu del ciel ministro eletto
Solomon
Duo Welcome as the dawn of day
———— entracte ————
Alexander Balus
Air Fury with red sparkling eye
Bleshazzar
Duo Great victor at your feet I bow
Pièce orchestrale
Theodora
Duo To thee, thou glorious son of Worth
Theodora
Air As with rosy steps the morn
Joseph and his Brethren
Air Prophetic raptures swell my breast
Theodora
Duo Streams of pleasure ever flowing
CCCONCERTONCERTONCERT D’D’D’OOOUVERTUREUVERTUREUVERTURE
Sandrine Piau, MarieSandrine Piau, MarieSandrine Piau, Marie---Nicole Lemieux, Il Pomo d’OroNicole Lemieux, Il Pomo d’OroNicole Lemieux, Il Pomo d’Oro
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L’œuvre du compositeur allemand Georg Friedrich Haendel naturalisé britannique, est une maestria de la
musique baroque européenne. Son langage, qui fit de lui un maître incontesté de l’oratorio en anglais et de
l’opéra italien, exprime grandeur et lyrisme. Virtuose hors pair à l’orgue et au clavecin, il a réalisé plusieurs
œuvres dont la force et la passion résonnent toujours aujourd’hui.
Si c'est à la harpe que Sandrine Piau fait ses premiers pas musicaux, c’est sa
rencontre avec le chef d’orchestre William Christie qui la conduit au chant et
lui permet de participer aux productions fondatrices du mouvement baroque
en France. Spécialiste de Haendel, elle n'hésite pourtant pas à aborder des
rôles de la période classique tels que Pamina dans La Flûte enchantée de
Mozart, ou encore Titania dans Le Songe d'une nuit d'été de Britten. Outre
quelques rares incursions dans l'opéra du 19e siècle avec les œuvres de Verdi
et d’Offenbach, elle se consacre également à un registre plus tardif
comprenant essentiellement les mélodies et lieder de Debussy ;
l'enregistrement qu'elle lui consacre en 2002 est couronné du prix Ravel.
Reconnue aujourd'hui pour la pureté de sa voix, Sandrine Piau continue d'élargir son répertoire et d'incarner
des héroïnes toujours différentes. Elle a été nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres en 2006 et a été
sacrée Artiste lyrique de l’année par les Victoires de la musique classique 2009.
En 2000, la contralto Marie-Nicole Lemieux devient la première canadienne à
remporter le Prix de la Reine Fabiola (1er Prix) ainsi que le Prix Spécial du Lied au
Concours Musical International Reine Élisabeth de Belgique. Ce prix prestigieux la
fait connaître du milieu international et lui permet de se produire tant en récital qu'à
l'opéra et en concert avec les plus grands orchestres. Son disque en solo, Ne me refuse
pas, paru à l'automne 2010, a reçu des critiques dithyrambiques et a mérité le Grand
Prix international du Disque et du DVD de l'Académie Charles Cros, dans la catégorie
« Soliste lyrique ». Un de ses derniers enregistrements, Streams of Pleasure, en duo avec
la soprano Karina Gauvin et Il Complesso Barocco a également remporté un vif succès
à l'échelle internationale. Son dernier disque, des airs d'opéras, enregistré avec les
Violons du Roy, confirme le talent et les qualités indéniables de cette artiste
incontournable de la scène lyrique actuelle. Marie-Nicole Lemieux a reçu au
printemps 2011 un Doctorat Honoris Causa de l'Université du Québec à Chicoutimi et en mars 2012, elle a été
nommée Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par
l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Fondé en 2012, l’orchestre Il Pomo d’Oro accorde une forte priorité à l’opéra, mais se consacre également à
l’exécution instrumentale en diverses formations. Les musiciens de ce groupe comptent parmi les meilleurs au
monde dans le domaine de l’interprétation sur instruments d’époque. Ils constituent un ensemble d’une
qualité exceptionnelle, alliant connaissances stylistiques, très haute compétence technique et enthousiasme
artistique. Plus de vingt concerts ont été joués en Europe au cours de la saison 2012 - 2013, y compris dans des
salles telles que le Musicverein à Vienne et la Salle Gaveau à Paris. Leur premier CD a été enregistré pour le
prestigieux Vivaldi Edition, projet de Naïve. Quatre autres enregistrements ont été réalisés en 2012 et sortiront
avant la fin 2013.
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Les deux solistes invités par l’Orchestre des Pays de Savoie dans ce programme de concertos sont de
remarquables virtuoses, récemment couronnés des Victoires de la Musique Classique. À peine trentenaires, le
pianiste Bertrand Chamayou et le trompettiste Romain Leleu sont internationalement réputés. Le 1er Concerto
de Dimitri Chostakovitch les réunit – une association instrumentale inhabituelle osée par le compositeur russe,
excellent pianiste, qui créa son concerto à Leningrad en 1933. Dans le climat joyeux et animé de cette œuvre
enlevée, l’humour (plus grotesque que grinçant) du Chostakovitch de 27 ans porte l’empreinte des années
20 et flirte avec le passé en citant brièvement Haydn et Beethoven.
Parmi les richesses du répertoire de la trompette figure le Concerto en mi bémol majeur de Johann Baptist Georg
Neruda qu’interprétera Romain Leleu. Le style de cette œuvre élégante s’inscrit pleinement dans la première
moitié du XVIIIe siècle (Neruda naquit en Moravie et fit la meilleure part de sa carrière au service du Grand
Électeur de Dresde), la grâce et l’éclat rivalisant avec la virtuosité de l’interprète.
Les Sérénades, autrefois destinées au plein air et à la petite Harmonie, conservent leur qualité de divertissement
agréable, saisonnier, estival… Ainsi l’illustreront plaisamment la Sérénade opus 20 de Sir Edward Elgar - en
trois mouvements à caractère pastoral sans doute inspirés par des pièces entendues dans son Worcester natal –
et la délicieuse Sérénade opus 22 d’Antonín Dvořák, dont les cinq mouvements déploient une grande richesse
mélodique, parfois mélancolique, tendre ou dansante, et toujours gracieuse.
Romain LELEU, trompette
Bertrand CHAMAYOU, piano
Nicolas CHALVIN, direction
Orchestre des Pays de Savoie
DATE DE CONCERT
Samedi 23 novembre 2013—20h Avant-concert donné par le Jeune orchestre à cordes du Chablais à 18h30
Durée : 1h15 + entracte
Plateau : 24 cordes + 2 solistes (trompette, piano) + chef
Edward ELGAR (1857-1934)
Sérénade pour cordes en mi mineur, opus 20 (1892)
Dimitri CHOSTAKOVITCH (1906-1975)
Concerto pour piano, trompette et orchestre en
ut mineur, opus 35 (1933)
———— entracte ————
Johann Baptist Georg NERUDA (1707-1780)
Concerto pour trompette et orchestre en mib majeur (1750)
Antonín DVOŘÁK (1841-1904)
Sérénade en mi majeur, opus 22 (1876)
RRREFLETSEFLETSEFLETS SSSLAVESLAVESLAVES
© Caroline Doutre
© Richard Dumas
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BBBERTRANDERTRANDERTRAND CCCHAMAYOU, PIANOHAMAYOU, PIANOHAMAYOU, PIANO
Bertrand Chamayou fait partie des artistes désormais incontournables de la scène
musicale. Doté d'un très vaste répertoire, impliqué dans la création contemporaine
et oscillant d'un style à l'autre avec une facilité déconcertante, il impose aujourd'hui
une assurance et une imagination saisissantes, ainsi qu'une remarquable cohérence
dans son propos artistique.
En 2011, Bertrand Chamayou célèbre le bicentenaire de Liszt en enregistrant et
jouant sur de nombreuses scènes dans le monde entier le cycle des Années de
Pèlerinage. Parmi ces scènes, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris, l’Auditorium
de la Cité Interdite à Pékin, le Musikfest de Brême, le Festival Piano aux Jacobins,
l’Opéra de Bordeaux, la MC2 de Grenoble, l’Abbaye de l’Epau, le Louisiana
Museum à Humlebaek au Danemark, il se produit par ailleurs au Festival de Lucerne, et reviendra Salle Pleyel
avec l’Orchestre de Paris dirigé par Pierre Boulez. Il fait également ses débuts à New York, au Lincoln Center
dans le cadre du Mostly Mozart Festival. En 2012, il fait une tournée avec l’Orchestre de la SWR de Stuttgart
dirigé par Stéphane Denève, joue avec l’Orchestre National de Lyon et Neville Marriner, avec l’Orchestre
National de Belgique et Thierry Fischer au Bozar de Bruxelles ou encore avec le Rotterdam Philharmonic et
Jérémie Rhorer au Doelen.
En 2011, Bertrand Chamayou reçoit une Victoire de la Musique classique comme Soliste Instrumental de
l’Année. Il avait déjà reçu en 2006 une Victoire, dans la catégorie « Révélation », couronnant un parcours déjà
très prometteur. Il a été invité à se produire sur des grandes scènes internationales comme la Salle Pleyel, le
Théâtre des Champs-Elysées, la Herkulessaal de Munich, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Palais des Beaux
-Arts de Bruxelles, le Wigmore Hall, l’Auditori de Barcelone, le conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le
Forbidden City Concert Hall de Pékin… ainsi que dans des festivals comme le festival Gergiev de Rotterdam,
le Festival de Davos, le Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, la Schubertiade de Schwartzenberg, le Festival
de Schwetzingen, le French May Festival de Hong-Kong…
Bertrand Chamayou joue sous la direction de chefs comme Pierre Boulez, Andris Nelsons, Yutaka Sado,
Semyon Bychkov, Michel Plasson, Stéphane Denève, Ludovic Morlot, Jérémie Rohrer, Tugan Sokhiev,
Lawrence Foster, Evelino Pido, Thierry Fischer, Neville Marriner, Christian Arming aux côtés de plusieurs
orchestres de renom tels que l’Orchestre de Paris, le London Philharmonic Orchestra, le Rotterdam
Philharmonic Orchestra, le WDR Sinfonie Orchester de Cologne, la Deutsche Kammer Philharmonie de
Brême, le SWR Sinfonie Orchester de Stuttgart le Hessischer Rundfunk Orchester de Francfort, le Deutsche
Radio Philharmonie de Saarebrück, l’Orchestre National de France, l’Orchestre National de Belgique,
l’Orchestre National du Capitole, l’Orchestre Philharmonique de Liège, la Tapiola Sinfonietta, la Hong Kong
Sinfonietta, l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, le Royal Scottish National Orchestra…
La musique contemporaine occupe une part importante de son activité et il a travaillé avec des légendes
vivantes de la création comme Henri Dutilleux ou György Kurtag. Il a été invité dans le cadre du festival
"Présences", à donner les concertos de Thomas Adès et de Esa-Pekka Salonen. Son activité de chambriste est de
même essentielle, et il se produit régulièrement avec ses amis Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin
Kashimoto, Augustin Dumay, Antoine Tamestit, Gautier Capuçon, Nicolas Baldeyrou, Alexeï Ogrintchouk,
David Guerrier, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, les quatuors Ebène, Belcea, Ysaÿe…
Natif de Toulouse, Bertrand Chamayou a été remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste Jean-François
Heisser dont il a suivi par la suite l’enseignement au conservatoire de Paris. Dans le même temps, il a travaillé
assidûment aux côtés de l’illustre Maria Curcio à Londres, et a reçu les conseils éclairés d’un grand nombre de
maîtres, dont ceux de Murray Perahia.
Bertrand Chamayou a par ailleurs à son actif des réalisations ambitieuses comme le cycle des 20 regards sur
l'Enfant-Jésus à l'occasion du centenaire du compositeur ou les 12 études d'exécution transcendante de Liszt,
données maintes fois en concert, et dont résulte un "live" salué unanimement par la critique (Sony Classical). Il
a signé en 2008 un récital Mendelssohn (Naïve) couronné de très nombreuses récompenses. Au printemps
2010, Bertrand Chamayou a présenté un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish
National Orchestra dirigé par Stéphane Denève. Ce disque a reçu plusieurs récompenses dont l’Editor’s
Choice de Gramophone.
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RRROMAIN OMAIN OMAIN LLLELEU, TROMPETTEELEU, TROMPETTEELEU, TROMPETTE
Après avoir étudié avec Éric Aubier, il intègre à 15 ans le CNSM de Paris et reçoit en 2003 un 1er Prix de
trompette mention très bien suivi par un Prix de musique de chambre mention très bien à l'unanimité. Durant
son cursus, Reinhold Friedrich le remarque et l'invite dans sa classe à la Hochschule für Musik de Karlsruhe
en Allemagne. Lauréat du Concours International « Festival Musical d'Automne de Jeunes Interprètes » et Prix
spécial d'interprétation du Concours International « Lieksa Brass Week » en Finlande en 1999, il remporte en
2005 le 3ème Prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon et est nommé « Révélation
Classique » de l'Adami. En 2009, Romain Leleu remporte les Victoires de la Musique Classique dans la
catégorie « révélation soliste instrumental ».
Digne héritier de la grande école française de trompette, Romain Leleu se produit lors d'importants festivals et
sur de grandes scènes telles que le Festival de la Roque d'Anthéron, le Festival Radio-France de Montpellier, la
Folle Journée de Nantes, la Folle Journée du Japon, le Festival International de Colmar, le Festival de Sully sur
Loire, le Festival de Saint-Denis, le Festival d'Auvers-sur-Oise, le Festival de Prades, le Festival de Pâques de
Deauville, l'Auditorium du Musée d'Orsay, les Flâneries Musicales de Reims, Salle Gaveau…
Il se produit également en soliste avec l'Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre National de Lille, l'Orchestre
National de Lorraine, l'Orchestre de Bretagne, l'Orchestre Régional de Cannes, l'Orchestre Philharmonique de
l'Opéra de Marseille, le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn, le Baltic Chamber Orchestra tant en
France qu'à l'étranger : Suisse, Belgique, Espagne, Portugal, Turquie, Roumanie (Atheneum de Bucarest),
Algérie, Israël, Egypte, Suède, Cuba, Japon…
Intéressé par la musique de notre époque, Romain a notamment collaboré avec Karol Beffa (créations de
Subway, Nuit Etoilée et Buenos Aires), Philippe Hersant (création de Folk tunes), David Lampel (création de la
Sonate pour trompette et piano), Martin Matalon…
Il fonde en 2000 le Feeling Brass Quintet, quintette de cuivres chaleureusement salué par le public en France et
à l'étranger. Cet ensemble est choisi par Cultures France pour bénéficier du programme « Déclic » en
partenariat avec Radio France et Mécénat Musical Société Générale.
Chambriste passionné, Romain Leleu aime partager la scène en compagnie de Xavier Philips, Thierry Escaich,
Jean-Marc Philips-Varjabédian, Emmanuel Strosser, Alice Sara Ott, Olivier Vernet…
Romain Leleu est «Yamaha Performing Artist », lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire et lauréat
de la Fondation Meyer. Il est régulièrement invité par les radios et télévisions telles que France Musique (« Un
mardi idéal », « Cordes sensibles », « La cour des grands », « Sur tous les tons »), France Inter (« Carrefours de
Lodéon », « Le Fou du Roi »), Radio Classique, Radio Suisse Romande (Espace 2), Radio Romania Muzical,
France 2 (Journal Télévisé), France 3, Direct 8…
Sa discographie comprend des enregistrements parus sous les labels Aparté (Harmonia Mundi), Indésens
(Codaex) et Sony. En 2010/11/12, Romain Leleu se produit notamment en soliste en tournée avec l’Orchestre National de Lille et
Jean-Claude Casadesus, avec l'Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, l'Orchestre d'Auvergne, ainsi
qu'en Belgique, Estonie, Corée pour le Seoul Spring Festival et Suède.
« Nouveau phénomène de la trompette, ce jeune
musicien de 27 ans simple et généreux, offre à chaque
apparition une sonorité et une musicalité
impressionnantes, une délicatesse et une douceur
d'approche de son instrument. Il y a une sorte d'agilité
et d'espièglerie dans le jeu de Romain Leleu qui ne laisse
personne indifférent ». Musicaglotz
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Fondé en 1993, le Quatuor Jerusalem a commencé sa formation à Jérusalem sous la direction du violoniste Avi
Abramovitch. De 1999 à 2001, le quatuor est soutenu par la BBC (BBC New Generation Artists) et en 2003, il
bénéficie du premier Borletti-Buitoni Trust Award. Le Jerusalem Quartet est invité dans les plus grandes salles
de concert du monde y compris aux États-Unis, où il est de plus en plus présent. Il se produit en concert avec
Alexander Melnikov, Lawrence Power ou Sharon Kam. Enregistrée chez Harmonia Mundi, la discographie du
quatuor a été distinguée par de nombreux prix internationaux. Son interprétation de La Jeune Fille et la Mort de
Schubert a été distinguée par un Diapason d’or en 2008 et un ECHO Klassik en 2009. Son dernier
enregistrement paru, consacré aux Quintette et Quatuor avec piano de Schumann a été distingué par le BBC
Music Magazine, Scherzo et Télérama. Et c’est Dmitri Chostakovitch, dont ils interprèteront l’intégrale de la
musique pour quatuor à cordes qui sera à l’honneur de 2013 à 2015 aux États-Unis et en France.
« Inutile d’essayer d’isoler tel ou tel interprète, les Jerusalem font à l’évidence partie de ces très grands
quatuors chez lesquels l’excellence de chacun fusionne en un tout. Ce mariage toujours délicat de
personnalités musicales fortes qui permet d’entendre toutes les subtilités de l’écriture musicale ».
Carlos Tinoco – Classiqueinfo.com
« Passion, précision, chaleur et homogénéité sont les caractéristiques de cet excellent quatuor israélien ».
Le Times
Le Quatuor Jerusalem remercie chaleureusement Daniel Barenboim pour le prêt généreux à Kyril Zlotnikov du
violoncelle « Sergio Perresson » ayant appartenu à Jacqueline du Pré.
Alexander PAVLOVSKY, premier violon
Sergei BRESLER, second violon
Ori KAM, alto
Kyril ZLOTNIKOV, violoncelle
Durée : 1h35 + entracte
Plateau : 4 musiciens (2 violons, 1 alto et 1 violoncelle)
Johannes BRAHMS (1833-1897) Quatuor n° 2 opus 51
Dmitri CHOSTAKOVITCH (1906-1975) Quatuor n° 7 opus 108
———— entracte ————
Dmitri CHOSTAKOVITCH (1906-1975) Quatuor n° 11 opus 122
Johannes BRAHMS (1833-1897) Quatuor n° 3 opus 67
QQQUATUOR UATUOR UATUOR JJJERUSALEMERUSALEMERUSALEM
DATE DE CONCERT
Vendredi 13 décembre 2013—20h
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Cette première collaboration entre l'Orchestre des Pays de Savoie et la Haute École de Musique Genève offre
l’opportunité, avec la complicité du violoniste Tedi Papavrami, d'un concert symphonique d'envergure qui
sera donné à la fois en Suisse et sur le territoire français.
Au programme, deux œuvres entre romantisme et modernité. La première esquisse du Concerto pour violon de
Prokofiev naît à partir d'une mélodie imaginée en 1915 pour Nina Mescherskaya mais également de
l'inspiration que lui procure l'écoute des Mythes de Szymanowski. Le concerto devra attendre 1923 pour être
créé à Paris lors d’un concert mémorable où Stravinsky dirigera pour la première fois en public (son octuor).
L'œuvre très aboutie et difficile est composée de façon inhabituelle de deux mouvements lents qui encadrent
un scherzo rapide. Ce traitement novateur mais néoromantique a dérouté le public parisien plus habitué au
scandale contemporain des ballets russes. C’est le violoniste d’origine albanaise Tedi Papavrami qui
interprètera cette œuvre expressive devenue progressivement l’un des piliers du répertoire pour violon.
Toujours en ré mais dans une tonalité mineure, la 7e Symphonie est une des pages les plus abouties d’Antonín
Dvořák, la plus romantique mais sans doute la plus complexe. Œuvre de maturité aux accents parfois
tragiques, elle reflète la situation du nationalisme tchèque à son époque. Pour la première fois, Dvořák pense
ainsi disposer de la liberté que lui confère une commande privée à Londres qu’il dirigera lui-même à Saint
James Hall. Cependant, ce nationalisme fulgurant ne sera pas vu d’un très bon œil de la part de tous ; son
éditeur refusera notamment l’orthographe tchèque du prénom Antonín, préférant l'allemand bien pensant, à
l'image de la tutelle qui couvre le pays natal du compositeur. Un 1er mouvement, dont le compositeur dira qu'il
« ne comporte pas une note de trop » reflète aussi l'admiration de Dvořák pour la 3e Symphonie de Brahms
tandis que le quatrième est un hommage direct au génie du peuple tchèque et à sa capacité à trouver son
propre chemin de liberté. Ce va-et-vient entre romantisme et modernité était sans doute le prétexte idéal pour
interroger la génération des compositeurs de demain. L'effectif symphonique, au service de la classe de
composition de la HEM sera l'occasion d'une création qui ouvrira le concert.
Tedi PAPAVRAMI, violon
Haute École de Musique de Genève
Nicolas CHALVIN, direction
Orchestre des Pays de Savoie
Durée : 1h15 + entracte
Plateau : 71 musiciens (50 cordes, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes,
3 trombones, 1 tuba, timbales, percussions, harpe) + soliste + chef
Composition d’un étudiant de la classe de Michael Jarrell
Création (2014)
Sergeï PROKOFIEV (1891-1953)
Concerto pour violon n°1 en ré majeur (1923)
———— entracte ————
Antonín DVOŘÁK (1841-1904)
Symphonie n°7 en ré mineur, opus 70 (1885)
AAAUUU---DELÀ DES DELÀ DES DELÀ DES FFFRONTIÈRESRONTIÈRESRONTIÈRES
Entre romantisme et modernité
DATE DE CONCERT
Samedi 25 janvier 2014—20h
© Davolo Steiner © Ghislain Mirat
Programme soutenu par le Comité Régional Franco-Genevois.
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TTTEDIEDIEDI PPPAPAVRAMI, VIOLONAPAVRAMI, VIOLONAPAVRAMI, VIOLON
Arrivé tout jeune en France, Tedi Papavrami découvrait un pays et une culture
qui lui étaient totalement étrangers. Sa curiosité naturelle et son besoin
d'apprivoiser la langue française pour pouvoir faire de ce pays le sien, une
grande solitude aussi au départ, le poussèrent à dévorer les livres, toujours en
Français : Stendhal, Proust, Flaubert, Dostoïevski, Tchekhov, Kafka…
Car c'est entre autres ce qui singularise cet interprète rare dans le monde musical : une curiosité qui en
dépasse les frontières, alliée à des exigences intellectuelles et artistiques qui lui permettent de franchir la
distance entre son domaine d'origine et d'autres horizons. C'est donc tout naturellement qu'en 2000, - après la
disparition du traducteur albanais Jusuf Vrioni, qui assumait jusqu'alors cette tâche – il reprendra le flambeau
de la traduction de l'œuvre d'Ismail Kadaré, qu'il avait connu enfant, en Albanie. Cette échappée dans le monde
littéraire devient aussi pour lui un moyen "d'exister professionnellement pour la première fois en dehors du
violon ".
Ce violon qui depuis toujours a fait partie de sa vie lui est transmis dès l’âge de 5 ans par son père, brillant
professeur, ayant développé au fil d’une longue expérience pédagogique, l’art d’enseigner cet instrument à de
jeunes enfants. Les progrès de Tedi sont rapides, trois ans plus tard il est capable de jouer les Airs bohémiens de
Sarasate en public, en compagnie de l'Orchestre Philharmonique de Tirana. À onze ans, il exécutera sur scène
le Premier Concerto de Paganini avec la redoutable cadence d’Emile Sauret.
Nous sommes en 1982. L'Albanie est un pays volontairement coupé du monde, dans lequel, par un
extraordinaire hasard, le flûtiste Alain Marion, de passage pour un concert, remarque le jeune virtuose et le
fait inviter à Paris en qualité de boursier du gouvernement français. Il y devient l'élève de Pierre Amoyal au
Conservatoire National Supérieur de Paris. Des apparitions dans des émissions de télévision populaires de
cette époque, telle « Le Grand Echiquier », ponctueront cette période ainsi que des apparitions en concert.
À la fin de son parcours d’étudiant à l’âge de 15 ans, c’est seul que Tedi poursuivra son développement
musical et instrumental. Peu avant, avec ses parents, il fuit le régime communiste en vigueur en Albanie pour
s’installer avec eux en France. Des sanctions très lourdes s’exerceront en représailles sur le reste de la famille
demeurée en Albanie, et ce jusqu’à la chute du régime communiste en 1991.
Tedi et ses parents quittent Paris, afin de ne pas se trouver à portée des fonctionnaires de l’ambassade
d’Albanie à leur recherche et s’installent à proximité de Bordeaux, où l’aide d’amis proches leur permettra de
s’établir. À la faveur de plusieurs prix, Tedi entame alors une carrière de soliste et de musicien de chambre. En
2003, remarqué sur un plateau de télévision par l’actrice Jeanne Moreau, il campe un Danceny violoniste, aux
côtés de Catherine Deneuve, Ruppert Everett et Nastassja Kinski, dans une adaptation des Liaisons dangereuses
de la réalisatrice Josée Dayan. Il vit désormais à Genève en Suisse, où il occupe un poste de professeur de
violon au conservatoire de la ville depuis septembre 2008.
Le quotidien de Tedi se partage entre le violon, la musique de chambre (il est membre du quatuor Schumann,
formation avec piano), la traduction, le sport, la transmission de son savoir musical, et la transcription pour le
violon seul d’œuvres originellement conçues pour le clavecin ou l’orgue (publiés aux éditions Ries & Erler
Berlin). Voici ce qu’il répondait lors d’une interview effectuée en 2010 à une question relative à son parcours :
« Finalement ce qui m’a parfois désabusé dans ma jeunesse, à savoir une relative indifférence du monde
musical pour l’enfant prodige ou la nouveauté que je n’étais plus, ainsi que le fait d’habiter un pays (la France)
qui fut rarement un tremplin de grandes carrières internationales, ont été salutaires pour mon développement
technique et musical. J’ai eu le temps et la solitude nécessaires pour refaire plusieurs fois tout le cheminement
technique de mon instrument, en l’adaptant à mes aspirations musicales et ma personnalité par le biais de
métamorphoses profondes, que j’ai pu construire sur plusieurs périodes de 5-10 années. Ainsi, au cours d’une
même existence, j’ai paradoxalement pu vivre, quasiment en parallèle, une précocité importante et une
maturation extrêmement lente, quasi besogneuse, qui m’aura permis de prendre conscience de ce que le temps
seul permet d’accomplir ».
© D
avo
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Edward Benjamin BRITTEN (1913 -1976)
Cantata Misericordium, opus 69 (1963)
Francis POULENC (1899-1963)
Litanies à la Vierge noire (1936)
———— entracte ————
Gabriel FAURÉ (1845-1924)
Cantique de Jean Racine, opus 11 (1864)
Gabriel FAURÉ (1845-1924)
Requiem, version pour orchestre de chambre de
Jean-Michel Nectoux, opus 48 (1893)
Bernard TÉTU, direction
Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Orchestre des Pays de Savoie
DATE DE CONCERT
Samedi 29 mars 2014—20h
Durée : 1h10 + entracte
Plateau : 16 chanteurs + 28 musiciens (21 cordes, 2 cors, 2 trompettes, piano/ orgue, harpe, timbales) + chef
MMMUSIQUE USIQUE USIQUE SSSACRÉE DU ACRÉE DU ACRÉE DU XXXXXXE E E SIÈCLESIÈCLESIÈCLE
Britten, Poulenc, Fauré
Après le succès d'Orphée lors de la saison 2011/12, on retrouve pour une nouvelle collaboration Bernard Tétu
et ses chœurs, cette fois-ci autour du répertoire sacré et seul programme avec chœur proposé sur la saison.
La compassion a inspiré les œuvres du programme qui réunit Benjamin Britten, Francis Poulenc et Gabriel
Fauré. Chacun d’eux a développé un langage original, reconnaissable et accessible. À peine achevé son War
Requiem, Britten compose en 1963 cette Cantata Misericordium destinée au centenaire de la Croix-Rouge
(Ansermet en dirigera la création à Genève avec Pears et Fischer-Diskau en solistes). Le choix de la langue
latine pour la parabole du « Bon Samaritain » n’a rien du hasard mais relève d’une volonté œcuménique
délibérée, tout comme l’accent mis sur la charité fraternelle du Samaritain plutôt que sur les violences subies
par le voyageur. Comme d’autres cantates de Britten, c’est un véritable petit opéra sacré : il s’achève dans
l’espérance en la paix qu’apporte un geste fraternel.
Les Litanies à la Vierge Noire que Poulenc écrivit en 1936 dans l’élan filial de sa conversion au catholicisme à
Rocamadour, psalmodient l’invocation confiante de la faiblesse humaine, dans une douceur quasi extatique
qui n’est pas sans parenté avec le très consolateur Requiem de Fauré (rapprochement paradoxal avec une
œuvre que Poulenc détestait). Composé en plusieurs étapes entre 1888 et 1893 sur les textes latins de l’Office
des Défunts, le Requiem a connu plusieurs effectifs instrumentaux, de l’orgue seul au grand
orchestre. L’Orchestre des Pays de Savoie et les Solistes de Lyon-Bernard Tétu en donneront la version pour
orchestre de chambre de Jean-Michel Nectoux, spécialiste de Fauré, qui a établi la version d’origine de
référence de cet opus 48.
© J.L. Fortin
Avec le soutien de la région Rhône-Alpes, dans le cadre de l’Appel à Projets Spectacle Vivant.
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CCCHŒURS ET HŒURS ET HŒURS ET SSSOLISTESOLISTESOLISTES
DE DE DE LLLYONYONYON---BBBERNARDERNARDERNARD TTTÉTUÉTUÉTU
Depuis plus de trente ans, les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu irriguent le monde musical en Rhône-
Alpes, en France et dans le monde avec une cinquantaine de concerts par an. Leur parcours, indissociable de
la personnalité de leur directeur musical Bernard Tétu, est également marqué par des rencontres avec de
nombreux chefs invités.
La structure revêt plusieurs formes et peut se produire en ensemble de solistes, en chœur de chambre ou en
grand chœur symphonique (en collaboration avec le Chœur d’oratorio de Lyon et sous la direction de
Catherine Molmerret). Cette configuration variable, alliée à la curiosité musicale de Bernard Tétu, permet
d’aborder : des œuvres rares de musique française des XIXe et XXe siècles, les grandes pages romantiques, des
programmes alliant créations et musiques du répertoire, ainsi que des spectacles musicaux.
Partenaires vocaux privilégiés de l’Orchestre national de Lyon, les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu
collaborent avec de nombreuses institutions culturelles lyonnaises et rhônalpines, rayonnent dans les grands
festivals et les salles de renom. Chaque saison, ils sont entendus par plus de 25 000 mélomanes, sans compter
les captations audiovisuelles et leurs enregistrements discographiques (Universal, EMI, Harmonia Mundi…).
Bernard Tétu et son ensemble ont reçu le prix de l’Institut de France décerné par l’académie des Beaux-Arts.
Les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu sont subventionnés par le Ministère de la Culture et de la
Communication, la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et la Ville de Lyon, et sont membres de la
Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés (FEVIS).
© Ghislain Mirat
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RRRÉCITALÉCITALÉCITAL
NNNATALIEATALIEATALIE DDDESSAY & ESSAY & ESSAY & PPPHILIPPE HILIPPE HILIPPE CCCASSARDASSARDASSARD
DATE DE CONCERT
Samedi 10 mai 2014—20h
Clara SCHUMANN (1819-1896) 4 Lieder
Liebst du um Schönheit (Rückert)
Geheimes Flustern hier und dort (Rollet)
Sie liebten sich beide (Heine)
Er ist gekommen in Sturm und Regen (Rückert)
Johannes BRAHMS (1833-1897) 3 Lieder
Geheimnis, opus 71 (Candidus)
Meine Lieder, opus 106 (Frey)
Lerchengesang, opus 70 (Candidus)
Hans PFITZNER (1869-1949) Alte Weisen, opus 33 (1923) Mir glanzen die Augen
Ich furcht'nit Gespenster
Du milchjunger Knabe
Wandl'ich in dem Morgentau
Singt mein Schatz wie ein Fink
Röschen biss den Apfel an
Tretet ein, hoher Krieger
Wie glânzt der helle Mond
Richard STRAUSS (1864-1949) Ich Schwebe (Henckell)
Sausle, Liebe Myrthe (Brentano)
Wasserrose (Dahn)
———— entracte ————
Francis POULENC (1899-1963) Les Fiançailles pour rire (Louise de Vilmorin)
La Dame d'André
Dans l'herbe
Il vole
Mon cadavre est doux comme un gant
Violon
Fleurs
Henri DUPARC (1848-1933) L'Invitation au voyage (Baudelaire)
Emmanuel CHABRIER (1841-1894) Chanson pour Jeanne (Catulle Mendès)
Ernest CHAUSSON (1855-1899) Le Colibri (Leconte de Lisle)
Claude DEBUSSY (1862-1918) Apparition (Mallarmé)
Coquetterie Posthume (Gautier)
Regrets (Bourget)
Romance d'Ariel (Bourget)
Durée : 1h45 + entracte
Plateau : 2 solistes (piano et soprano)
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Natalie DESSAY, soprano
Philippe CASSARD, piano
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Grande soirée en compagnie de la soprano Natalie Dessay et de son complice Philippe Cassard, au piano.
Dans cette formule voix et piano, Natalie Dessay renoue avec une forme plus intime qu’elle avait effleurée au
tout début de sa carrière. Les deux artistes partagent sur scène une complicité dont témoigne leur récent
enregistrement dédié à Claude Debussy.
Cantatrice à la personnalité riche et affirmée, Natalie Dessay est une vedette de tout premier plan de la scène
musicale internationale. Grâce à son charisme, à son élégance et à ses excellentes interprétations, et passant
avec aisance des rôles légers à un registre tragique, ses prestations enchantent tous les publics, des néophytes
aux connaisseurs.
« Natalie Dessay, immense cantatrice-actrice, deux mots accolés et indissociables tant cette femme ne se
contente pas de sa virtuosité vocale pour la scène ». Rébecca Manzoni – France Inter
Philippe Cassard est à la fois un soliste international, un chambriste, un homme de radio et l’auteur de
plusieurs essais sur la musique et le cinéma. Artiste protéiforme, ce pianiste s’adapte avec aisance à chacun de
ses projets. Cette année, il devient le directeur artistique du Festival de l’Abbaye de Fontdoce, festival partagé
entre classique et jazz, qu’il inaugurera en compagnie de Natalie Dessay pour un duo autour des œuvres de
Debussy et d’une création de Rodolphe Bruneau-Boulmier réalisée spécialement pour ce concert. « Sans fracas, sans effets de manches ni déclarations tonitruantes, c’est en douceur que Philippe Cassard
s’impose comme l’un des pianistes majeurs de ce début de siècle, à l’élégance rare et au bon goût exquis.
Raffiné mais profond, délicat mais pensé, son art illumine les morceaux qu’il choisit d’interpréter ». Fnac.Com
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Née en 1965 à Lyon, Natalie grandit à Bordeaux. Après s'être rêvée danseuse étoile, elle entame parallèlement des
études d'allemand, de théâtre et de chant, catégorie soprano léger. Elle progresse à pas de géant, fait en une année ce
que les autres font en cinq et quitte le conservatoire avec un premier prix. Elle a 20 ans. Après un bref séjour au sein
des chœurs du Théâtre du Capitole de Toulouse, elle retrouve Bordeaux et une certitude : elle sera soliste. En 1989, la
France lance le Concours des Voix nouvelles. Natalie obtient le deuxième prix, l'Opéra de Paris l'invite à intégrer son
école. En 1992, sur la scène de l'opéra Bastille, elle interprète pour la première fois Olympia dans Les Contes
d'Hoffmann de Jacques Offenbach, dans une mise en scène de Roman Polanski. L'année suivante, elle est accueillie au
Staatsoper de Vienne : elle y venait pour un rôle, on lui propose d'intégrer, pendant un an, une troupe prestigieuse. En
1993, à l'occasion de l'ouverture de l'Opéra de Lyon, Natalie chante à nouveau Olympia, mis en scène par Louis Erlo.
Jusqu'en 2001, elle interprètera ce "véritable numéro de music-hall" dans huit productions différentes. En 1994, Natalie
signe son premier contrat d'exclusivité avec EMI Classics. Cette année-là, elle est prête pour interpréter la Reine de la
Nuit d'une première Flûte Enchantée, dirigée par William Christie et mise en scène par Robert Carsen. L'année
suivante, elle prête sa voix à Lakmé, la délicieuse prêtresse de l'opéra-comique de Léo Delibes avant de pousser la
porte de l'impressionnante Scala de Milan pour y jouer à nouveau Olympia, ravissante poupée capricieuse mise en
scène par Alfredo Arias. En 1996, Natalie interprète à Genève Ophélie dans le Hamlet d'Ambroise Thomas, au sein
d'une distribution exemplaire, dans une mise en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser. Cette année-là, elle retrouve
Vienne, invitée pour interpréter Aminta dans Die Schweigsame Frau (La Femme silencieuse) de Richard Strauss.
Saluée à nouveau par la critique, elle s'envole pour New York chanter Fiakermilli dans Arabella de Richard Strauss au
Metropolitan Opera qui l'accueille pour la première fois.
A travers le monde, le public aime cette chanteuse atypique, la retrouve à travers ses disques tandis que les
professionnels la récompensent (elle aligne cinq Victoires de la musique). Au fil des années, Natalie élargit
sensiblement son répertoire, s'éloigne des rôles "légers" pour se rapprocher d'héroïnes plus tragiques. Citons Lucie de
Lammermoor de Donizetti, puis elle enchaîne en reprenant La Somnambule de Bellini, elle reprend Hamlet
d'Ambroise Thomas, réinventant Ophélie avec une émotion absolue à Covent Garden, notamment. Début 2007, elle
aborde un nouveau rôle : Marie dans la Fille du Régiment de Donizetti qu’elle chante à Londres et Vienne dans une
mise en scène hilarante de Laurent Pelly aux côtés de Juan Diego Flórez. Elle retrouve ensuite à Barcelone Rolando
Villazon dans une Manon mise en scène par David McVicar, qui fera l’objet d’un DVD pour Virgin Classics. La même
année, elle ouvre la saison du Metropolitan Opera de New-York avec une Lucia di Lammermoor diffusée sur écran
géant devant le Lincoln Center et sur Times Square. En 2008 elle retrouve le Metropolitan Opera pour la reprise de
Lucia et de la Fille du Régiment. Celle-ci sera diffusée « live » en haute diffusion dans des centaines de salle de cinéma
de par le monde. A l’automne 2008 elle reprend Manon à l’opera de Chicago où elle reçoit un accueil triomphal aux
côtés de Jonas Kaufmann dans la production de David McVicar. En janvier 2009 elle chante sa première Mélisande au
Theater an der Wien de Vienne dans une mise en scène de Laurent Pelly (parution DVD en novembre 2009) et durant
l’été elle interprète sa toute première Traviata à l’Opera de Santa Fe et créée l’évènement ! A l’automne 2009 elle
reprend - pour le plus grand bonheur d’un public impatient de la retrouver - le chemin de l’Opera de Paris et
interprète sa première Musette (La Bohème), suivie d’une nouvelle Somnambule (2010) qu’elle reprendra à Vienne.
En janvier 2011 elle aborde, toujours à l’Opera de Paris sa première Cléopâtre dans Giulio Cesare de Haendel sous la
direction d’Emmanuelle Haim dans une mise en scène de Laurent Pelly. A l’été 2011 elle est au Festival d’Aix en
Provence pour une nouvelle production de La Traviata.
Au printemps 2012 elle effectue une tournée de récitals de mélodies de Debussy avec le pianiste Philippe Cassard,
créant quatre mélodies inédites du compositeur. A l’automne, elle reprend à l’Opera de Paris la désopilante
production de la Fille du Régiment de Laurent Pelly.
Natalie Dessay a reçu en mars 2008 le prestigieux Laurence Olivier Award (dédié au théâtre) à Londres, pour son
interprétation remarquable du rôle de la Fille du Régiment au Covent Garden de Londres en février 2007.
NNNATALIEATALIEATALIE DDDESSAY, SOPRANOESSAY, SOPRANOESSAY, SOPRANO
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Considéré par ses pairs, la critique et le public comme un des musiciens les plus attachant et complet de sa
génération, Philippe Cassard a été formé par Dominique Merlet et Geneviève Joy-Dutilleux au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris.
Il y a obtenu en 1982 les premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre. Il approfondit ses connaissances
pendant deux ans à la Hochschule für Musik de Vienne et reçoit ensuite les conseils du légendaire Nikita
Magaloff. Finaliste du Concours Clara Haskil en 1985, il remporte en 1988 le Premier Prix du Concours
International de Piano de Dublin.
Invité dès lors par les principaux orchestres européens (London Philharmonic, City of Birmingham Symphony
Orchestra, BBC Philharmonic, Orchestres National de France et Philharmonique de Radio France, Capitole de
Toulouse, Philharmonie de Budapest, Orchestre de la Radio Danoise etc), il joue sous la direction de Sir
Neville Marriner, Marek Janowski, Charles Dutoit, Pascal Tortelier, Armin Jordan, Vladimir Fedosseijev...
Philippe Cassard présente, à partir de 1993, le cycle intégral de l’oeuvre pour piano de Debussy en une
journée et 4 concerts : après le Festival de Besançon et le Wigmore Hall de Londres, il a joué ce cycle à Paris,
Marseille, Lisbonne, Dublin, Singapour, Sydney, Tokyo et Vancouver, rencontrant à chaque fois un immense
succès. Rééditée en 2012 au disque chez Decca, cette intégrale a obtenu le Grand Prix de l’Académie du Disque
en 1994.
Son goût de la musique de chambre et sa passion pour le chant lui permettent de jouer avec des artistes tels
Christa Ludwig, Stéphanie d'Oustrac, Wolfgang Holzmair, Donna Brown, Michel Portal, David Grimal, les
quatuors Ebène, Modigliani, les comédiens Philippe Torreton, Roland Bertin, Judith Magre, Micheline Dax.
Au sein d’une discographie riche de 25 titres, on retiendra ses enregistrements consacrés à Schubert salués
dans le monde entier (Sonate D960, Impromptus, Moments Musicaux), un récital Schumann (Editor’s Choice
de Gramophone), un programme Debussy/Webern/Britten avec le violoncelliste Matt Haimovitz (Deutsche
Grammophon), les opus 116 à 119 de Brahms (FFFF de Télérama, “Choc” de Classica). En 2012 paraissent un
programme Debussy à 4 mains et 2 pianos avec François Chaplin (Decca) et un récital de Mélodies de Debussy
dont 4 inédites avec la soprano Natalie Dessay (Virgin Classic).
Philippe Cassard a publié un essai sur Schubert (Actes Sud), un livre d'entretiens sur le cinéma et la musique
"Deux temps trois mouvements" (Capricci), il a fondé les Estivales de Gerberoy (1997-2003) et a été directeur
artistique des Nuits Romantiques du Lac du Bourget (1999-2008). Invité au jury de grands concours
internationaux, "Visiting Tutor" au Royal Northern College of Music de Manchester, Philippe Cassard a
présenté, depuis 2005, plus de 300 émissions de “Notes du Traducteur” sur France Musique, Prix SCAM de la
“meilleure oeuvre sonore 2007”. Un coffret de 6 CD consacré à 8 émissions sur Schubert, paru en novembre
2011, a obtenu le Grand Prix de l'Académie Charles Cros.
PPPHILIPPEHILIPPEHILIPPE CCCASSARD, PIANOASSARD, PIANOASSARD, PIANO
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Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Symphonie n°33 en si b majeur,
Allegro assai (1er mouvement), K319 (1779)
Concerto pour piano n°17 en sol majeur, K453 (1784)
———— entracte ————
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Symphonie n°33 en si b majeur,
Andante moderato (2ème mouvement), K319 .
A Berenice... Sol nascente, K70 (1767-69)
Sophie Karthäuser
Symphonie n°33 en si b majeur,
Menuetto trio (3ème mouvement), K319
Nehmt meinen Dank, K383
Sophie Karthäuser
Symphonie n°33 en si b majeur,
Allegro assai (4ème mouvement), K319
Air de concert Ch’io mi scordi di te, K505 (1786)
Sophie Karthäuser et Cédric Tiberghien
Une soirée lyrique avec Nicolas Chalvin et
l’Orchestre des Pays de Savoie fait entrer dans le
jardin mozartien, y cueillir un bouquet d’airs de
concerts portés par la voix aérienne de la soprano
belge Sophie Karthaüser, écouter la vivante jeunesse
de Mozart dans son 17e Concerto pour piano sous les
doigts de Cédric Tiberghien - s’émouvoir de la
poésie grave et tendre de l’Andante, partager
l’allégresse du Finale. Comme une couronne de
fleurs tressées, les œuvres s’entrelacent, chaque
mouvement de la 33e Symphonie ponctuant les étapes
de cette soirée d’exception avec deux solistes dont la
rapide célébrité n’altère ni la fraîcheur ni
l’engagement. Cédric Tiberghien a 50 concertos à
son répertoire sans cesser d’être un chambriste
enthousiaste. Après son interprétation du 17e
Concerto, il accompagnera Sophie Karthäuser dans
Ch’io mi scordi di te, que Mozart composa pour le
concert d’adieu de Nancy Storage (la première
interprète de Suzanna dans les Nozze di Figaro).
L’opéra est le véritable fil d’Ariane de cette soirée et
ne se limite pas aux airs inclus dans le programme.
Dans la 33e Symphonie composée par Mozart en
juillet 1779 - la deuxième depuis son retour du
malheureux voyage à Mannheim et Paris où meurt
sa mère - il ajouta un mouvement (Menuet Trio) en
1782, et plusieurs passages du Finale qui annoncent
les opéras en devenir. On y entend aussi la « leçon
de Mannheim », les acquis dont témoigne la maîtrise
de Mozart plaçant la 33e Symphonie parmi les «
grandes » œuvres ultimes.
Sophie KARTHÄUSER, soprano
Cédric TIBERGHIEN, piano
Nicolas CHALVIN, direction
Orchestre des Pays de Savoie
DATE DE CONCERT
Samedi 24 mai 2014—20h
Durée : 1h20 + entracte
Plateau : 28 musiciens (19 cordes, 1 flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors ) + 2 solistes (pianiste, sopra-
no) + chef
CCCANTABILEANTABILEANTABILE
Récital lyrique Mozart
© Éric Manas © Alvaro Yanez
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SSSOPHIEOPHIEOPHIE KKKARTHÄUSER, SOPRANOARTHÄUSER, SOPRANOARTHÄUSER, SOPRANO
Sophie Karthäuser est née à Malmedy. Grâce à une bourse du British Council et de la Fondation Belge de la
Vocation, elle parfait sa formation avec Noëlle Barker à la Guildhall School of Music and Drama de Londres.
Elle a été invitée à se produire avec des ensembles prestigieux tels que l’Academy of Ancient Music, Les Arts
Florissants, La Petite Bande, Les Folies Françoises, l’Akademie für Alte Musik, le Freiburger Barockorchester,
le Gewandhaus Leipzig, Le Cercle de l’Harmonie... sous la direction musicale de Riccardo Chailly, William
Christie, Thomas Hengelbrock, René Jacobs, John Eliot Gardiner, Louis Langrée, Marc Minkowski, Christophe
Rousset, Kurt Masur, Marcello Viotti, Kent Nagano et Christian Zacharias.
Sophie Karthäuser a interprété de nombreux rôles mozartiens, dont Tamiri (Il Re pastore) au Théâtre des
Champs-Élysées à Paris, Serpetta (La Finta Giardiniera) au Konzerthaus de Berlin, sa première Susanna (Le
Nozze di Figaro) à l’Opéra de Lyon et Ilia (Idomeneo) au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra National du
Rhin. À la Monnaie, elle a notamment chanté Eco / Euridice / La Musica (L’Orfeo, Monteverdi), Zerlina (Don
Giovanni, Mozart), Eritea (Eliogabalo, Cavalli), Hanako (Hanjo, Hosokawa), ainsi que Pamina (Die Zauberflöte,
Mozart), Calisto / Eternità (La Calisto, Cavalli), Ilia (Idomeneo) et Angelica (Orlando).
En 2003, elle a remporté le Prix du Public au prestigieux concours de mélodie du Wigmore Hall de Londres.
Elle se produit régulièrement en récital et collabore avec les pianistes Graham Johnson, Eugene Asti, David
Lively et Cédric Tiberghien. Elle a notamment chanté les Spanisches Liederbuch (Wolf) avec Stephan Loges à
l’Opéra national du Rhin et se produit en récital au Théâtre Royal de La Monnaie, à Montréal, à la
Philharmonie de Berlin, au Wigmore Hall, à Bozar (Bruxelles), au Carnegie Hall et à l’Opéra de Paris.
Sa discographie comprend un enregistrement solo d’airs de Grétry (Diapason découverte), l’intégrale des
mélodies de Mozart, des airs de Mozart avec Kazushi Ono et l’Orchestre symphonique de la Monnaie (FFFF
Télérama, Prix Gabriel Dussurget de l’Académie du disque) et Faramondo de Händel (Grand Prix de
l’Académie Charles Cros). Elle enregistre également le rôle-titre de La Finta Giardiniera de Mozart avec René
Jacobs et « Green » un récital de mélodies françaises avec le pianiste Cédric Tiberghien.
Ses projets la mèneront à Vienne pour Idomeneo et Faramondo, à Bruxelles pour Tamerlano, en tournée avec
René Jacobs pour Le Nozze di Figaro et Orlando ainsi qu'avec Jérémie Rhorer pour Fidelio. Elle a de très
nombreux récitals et concerts programmés notamment à Bozar, au Wigmore Hall, au Festival de Saint-Denis,
à Gaveau avec des chefs tels qu'Andreas Spering, Christian Arming, René Jacobs, Louis Langrée et Philippe
Herreweghe.
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La carrière internationale de Cédric Tiberghien s'épanouit sur cinq continents, le voyant apparaître sur les
scènes les plus prestigieuses du monde, y compris le Carnegie Hall à New York, le Kennedy Center à
Washington, le Musikverein de Vienne, la Salle Pleyel et le Théatre des Champs-Elysées à Paris, le Royal
Albert Hall, Wigmore Hall et Barbican Hall à Londres, la Philharmoie et la Konzerthaus à Berlin, le
Concertgebouw d’Amsterdam, le Mozarteum de Salzbourg, l’Opera de Sydney, ainsi que le Bunka Kaikan et
l’Asahi Hall à Tokyo.
Suite au récent succès de ses débuts avec le Boston Symphony Orchestra (Eschenbach), il s’est vu
immédiatement réinvité par le Boston Symphony pour la saison 13 / 14. Au cours des prochaines saisons, il
apparaîtra également avec le Rotterdam Philharmonic (Nézet-Séguin), le City of Birmingham Symphony
(Gardner), le Seattle Symphony (Morlot), le Cincinnati Symphony (Langrée), le NHK Symphony, le Hong
Kong Sinfonietta, l’Orchestre Symphonique de Sao Paulo (Marin Alsop), le Brussels Philharmonic (Otaka),
ainsi qu’avec l’Orchestre National d’Ile de France (Mazzola) pour un cycle complet des concertos de
Beethoven et le Seoul Philharmonic pour la création d’un nouveau concerto par Tristan Murail.
Le Wigmore Hall de Londres l’a engagé à donner des récitals dans sa prestigieuse Master Series pour les trois
saisons à venir. Il apparaitra également en récital à Beijing (National Center for the Performing Arts), Rome
(Accademia Filarmonica), Londres (Queen Elizabeth Hall), Bruxelles (Festival Classissimo), Melbourne
(Melbourne Recital Center), ainsi que dans des festivals d’été à travers l’Europe.
Avec plus de 60 concertos à son répertoire, Cédric Tiberghien est apparu avec un palmarès impressionnant
d’orchestres internationaux et français, y compris le Boston Symphony, le National Symphony de
Washington, la Philharmonie Tchèque, le BBC Symphony, BBC Philharmonic, Sydney Symphony,
Melbourne Symphony, Budapest Festival Orchestra, Hamburger Philharmoniker, Israel Philharmonic, Tokyo
Philharmonic, Tonhalle de Zurich, Orchestre de Paris, Orchestre National de France et Orchestre
Philharmonique de Radio-France. Les chefs avec lesquels il a collaboré comprennent Christoph Eschenbach,
Louis Langrée, Jiri Belohlavek, Simone Young, Mstislav Rostropovitch, Myung-Whun Chung, Kurt Masur,
Ivan Fischer, Ingo Metzmacher, Leif Segerstam, et Jerzy Semkov, parmi beaucoup d’autres.
Cédric Tiberghien entretient également une passion pour la musique de chambre, comptant parmi ses
partenaires réguliers la violoniste Alina Ibragimova, la soprano Sophie Karthäuser et le violoncelliste Pieter
Wispelwey. Son enthousiasme pour ce genre est illustré par les enregistrements qu’il a réalisés dans ce
domaine – tout dernièrement un récital de mélodies françaises avec Sophie Karthäuser (Cyprès), ainsi que
trois disques avec Alina Ibragimova : œuvres de Ravel et Lekeu (Hyperion), Szymanowski (Hyperion) et un
cycle des sonates de Beethoven (Wigmore Live).
« Son autorité, l’équilibre royal de son jeu, sa maîtrise du temps
musical, des rapports de masse, des registres du clavier, du jeu de
pédales, de la dynamique, des phrasés, l’attention qu’il porte au
moindre détail sans jamais perdre le fil d’un discours qu’il projette
avec une conviction sans faille sont d’un jeune maître. »
Le Monde, 2012
© É
ric
Ma
nas
25
Jean-Sébastien BACH (1710-1784) Sonate n° 3 pour viole de gambe et clavecin en sol
mineur, BWV 1029
Johannes BRAHMS (1833-1897) Sonate n° 2 pour violoncelle et piano en fa majeur,
opus 99
———— entracte ————
Anton WEBERN (1883-1945) Trois Petites Pièces pour violoncelle et piano, opus 11
Johannes BRAHMS (1833-1897) Sonate pour violoncelle et piano nº 1 en mi mineur,
opus 38
Pour cette soirée, les deux complices vous invitent à partager leurs trésors. En effet, au fil des années, le
pianiste Alexandre Tharaud et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras ont amassé des richesses musicales qu’ils
ont apprivoisées ensemble pour en donner des lectures uniques. Artiste atypique épris de liberté, Alexandre
Tharaud aime sortir des sentiers battus et laisser sa trace là où on ne l’attend pas... Après avoir incarné son
propre rôle dans le film Amour de Michael Haneke, Palme d’or du Festival de Cannes 2012, il a dernièrement
ressuscité l’univers du célèbre cabaret le « Bœuf sur le toit », creuset de l’influence du jazz en France dans les
Années Folles. Elu "instrumentiste de l'année" aux victoires de la Musique classique en 2008, Jean-Guihen
Queyras a atteint le haut rang des violoncellistes de la scène classique internationale. Le musicien fait preuve
d'une réelle curiosité musicale l'amenant à explorer un répertoire varié, y compris dans le domaine de la
création contemporaine. Loué notamment pour la finesse et la pureté de sa sonorité et sa technique solide,
Jean-Guihen Queyras enchante son auditoire à chaque fois qu'il saisit son archet.
Le duo de choc n’en est pas à son coup d’essai. Les deux hommes se connaissent, s’apprécient et mêlent les
sonorités de leurs instruments depuis longtemps. Alexandre Tharaud, pianiste, féru de musique de chambre,
n’hésite pas à bousculer certains clichés d’interprétation en affirmant que l’on peut très bien jouer Bach ou
Rameau sur un piano moderne. Jean-Guihen Queyras, violoncelliste issu de l’écurie Boulez, est un interprète
rompu à toutes les modernités en musique. Il n’en délaisse pas pour autant l’exploration de tous les types de
répertoires de Bach à la musique contemporaine. (...). Alain Koenig – Le Petit Bulletin
Alexandre Tharaud a obtenu le titre de Soliste instrumental de l’année 2012 aux Victoires de la Musique.
Alexandre THARAUD, piano
Jean Guihen QUEYRAS, violoncelle
DATE DE CONCERT
Samedi 7 juin 2014—20h
Durée : 1h10 + entracte
Plateau : 2 solistes (piano et violoncelle)
AAALEXANDRE LEXANDRE LEXANDRE TTTHARAUD HARAUD HARAUD
& & & JJJEAN EAN EAN GGGUIHEN UIHEN UIHEN QQQUEYRASUEYRASUEYRAS
© Marco Borggreve
Jean Guihen Qeyras
26
AAALEXANDRELEXANDRELEXANDRE TTTHARAUD, PIANOHARAUD, PIANOHARAUD, PIANO
Le succès du plus récent enregistrement d’Alexandre Tharaud, paru chez Virgin
Classics, ne se dément pas : Le Bœuf sur Le Toit retrace avec panache et nostalgie le
monde musical parisien des Années Folles. Une tournée de concerts avec un spectacle
mis en scène par Nicolas Vial a accompagné la sortie du CD et a permis de
redécouvrir une époque pleine de surprises et de découvertes. Avant cela, Alexandre
avait renoué avec le monde baroque pour deux enregistrements; d’abord, les sonates
de Scarlatti, immense succès critique et commercial, et les concertos pour clavier de
Bach joués avec un de ses ensembles fétiches, basé au Québec, Les Violons du Roy, avec qui il a effectué une
tournée européenne remarquée en novembre 2011.
Ces disques font suite aux Nouvelles Suites de Rameau, à l’intégrale Ravel (Grand Prix de l’Académie Charles
Cros, Diapason d’Or de l’Année, CHOC du Monde de la Musique, Recommandé de Classica, 10 de
Répertoire, Pick of the Month BBC Music Magazine, Stern des Monats Fono Forum, Meilleur disque de
l’Année de Standaard), aux Concertos Italiens de Bach (l’un des évènements de l’année 2005), aux pièces de
Couperin, au coffret Satie (Diapason d’Or de l’Année 2008), et à trois disques consacrés à Chopin (Intégrale
des Valses, Vingt-Quatre Préludes et Journal Intime), tous parus chez harmonia mundi à l’exception du
Journal Intime.
Alexandre Tharaud se produit en récital dans le monde entier : Teatro Colón de Buenos Aires, Théâtre des
Champs-Elysées, Philharmonie de Cologne, Philharmonie d’Essen, South Bank et Wigmore Hall de Londres,
Concertgebouw d’Amsterdam, Kennedy Center de Washington, Casino de Bern, Cité de la Musique de Paris,
Philharmonie de Cracovie, Hoam Art Hall de Séoul, Hyogo Performing Arts Center, Oji Hall et Suntory Hall
de Tokyo. Il est également accueilli par les plus grands festivals, des BBC PROMS à La Roque d’Anthéron, et
du Festival du Schleswig-Holstein aux Nuits de décembre de Moscou.
Alexandre est le soliste des grands orchestres français (Orchestre National de France, Orchestre
Philharmonique de Radio-France, Orchestre National de Lille, Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine,
Ensemble Orchestral de Paris, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre Philharmonique de Nice,
Orchestre National de Lyon) et étrangers (Orchestre du Bolschoi, Orchestre de Chambre de Münich, Sinfonia
Varsovia, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken,
Netherlands Chamber Orchestra, Orquestra Sinfonica do Estado de Sao Paulo, Orchestre National
Symphonique Estonien, Orchestre Symphonique National de Taïwan, Orchestre Symphonique de Singapore,
Orchestre Philharmonique du Japon, Orchestre Philharmonique de Malaisie) sous la direction de Lionel
Bringuier, Bernard Labadie, Rafael Frühbeck de Burgos, Georges Prêtre, Marc Minkowski, Stéphane Denève
ou encore Claus Peter-Flor.
Alexandre Tharaud est ‘Artiste Résident’ de la Maison de la Culture de Grenoble (MC2) jusqu’à la fin de la
saison. Il a également assuré la direction artistique du festival Amadeus en Suisse en 2011.
Dédicataire de nombreuses œuvres, il crée le cycle Outre-Mémoire de Thierry Pécou ainsi que son concerto
L’Oiseau Innumérable et donnera en première mondiale, dans le cadre du Festival d’Automne, le concerto de
Gérard Pesson avec la Tonhalle de Zürich et le RSO Frankfurt en décembre 2012. Après les Hommages à
Rameau, faisant alterner les mouvements de la Suite en La du compositeur baroque avec les hommages de
compositeurs vivants et Hommage à Couperin, Alexandre prépare un PianoSong sur le même principe, mais
s’inspirant de la musique populaire qu’il aime tant.
© Marco Borggreve
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JJJEAN EAN EAN GGGUIHEN UIHEN UIHEN QQQUEYRAS, VIOLONCELLEUEYRAS, VIOLONCELLEUEYRAS, VIOLONCELLE
Jean-Guihen Queyras se distingue par un éclectisme musical qui lui est cher.
Longtemps soliste de l’Ensemble Intercontemporain où son travail avec Pierre
Boulez l’influence profondément (celui-ci le choisira d’ailleurs pour recevoir le
Glenn Gould Protégé Prize à Toronto en novembre 2002), Jean-Guihen s’est
depuis épanoui dans un répertoire qu’atteste sa discographie variée et
ambitieuse.
Son interprétation des suites pour violoncelle seul de BACH chez harmonia mundi couronne une série
d’enregistrements magistraux tels que le CD "Arpeggione" avec le pianiste Alexandre Tharaud qui a obtenu
les meilleures récompenses de la presse, et le magnifique concerto de Dvořák avec le Philharmonia de Prague
sous la direction de Jiří Bělohlávek. Il a ajouté un petit joyau de musique française (Debussy – Poulenc) dont
il interprète les sonates assorties de pièces diverses avec au piano Alexandre Tharaud (Diapason d’Or de
l’année 2008).
Le répertoire joué par Jean-Guihen est à la mesure de sa curiosité musicale : concertos d’Ivan Fedele, de
Gilbert Amy, de Bruno Mantovani et de Philippe Schoeller. Ses récitals solos offrent un écho contemporain
au répertoire plus ancien. Jean-Guihen est invité par les orchestres du monde entier.
Passionné de musique de chambre, il fonde avec Tabea Zimmermann, Antje Weithaas, et Daniel Sepec le
quatuor à cordes Arcanto. Les séries de concerts pour lesquelles il est l’invité d’exception à la Philharmonie
d’Utrecht, au Concertgebouw d’Amsterdam, et enfin au Bijloke de Gand en Belgique lui permettent de réunir
un grand nombre de ses partenaires dont Emmanuel Pahud, Isabelle Faust, Alexander Melnikov, Alexandre
Tharaud et, dans un autre registre, les frères Chemirani, maîtres du zarb reconnus avec qui il improvise sur
des thèmes de musique orientale.
Son premier enregistrement solo consacré aux suites pour violoncelle seul de Britten chez harmonia mundi
lui a valu les éloges de la presse britannique qui le cite depuis en référence. Il est suivi d’un magnifique
récital "Magyar" composé d’une sélection d’œuvres de Kurtag, Veress et Kodály qui a obtenu un Diapason
d’Or. Sa discographie comprend également le concerto pour violoncelle de Ligeti et Messagesquisse de Pierre
Boulez (Deutsche Grammophon) et Tout un Monde Lointain… d’Henri Dutilleux réalisé avec l’Orchestre de
Bordeaux-Aquitaine pour Arte Nova.
Jean-Guihen est Professeur à la Musikhochschule de Freiburg-en-Brisgau et co-directeur artistique des
Rencontres Musicales de Haute-Provence qui ont lieu chaque année au mois de juillet à Forcalquier. Depuis
novembre 2005, Jean-Guihen Queyras joue un violoncelle de Gioffredo Cappa de 1696.
Jean Guihen Qeyras
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BBBILLETTERIE ET ILLETTERIE ET ILLETTERIE ET RRRÉÉÉSERVATIONSSERVATIONSSERVATIONS
29
Au-delà d’un projet de saison artistique, Musique à la Grange au Lac est appréhendé par l’Orchestre des Pays de
Savoie, comme un projet de développement des publics en lien avec le rayonnement que permet la forte
programmation artistique des concerts. Écho ou laboratoire sur son territoire de la rencontre de l’orchestre avec
ses publics, la nouvelle saison de Musique à la Grange au Lac fera l’objet d’un large éventail d’actions fidèles aux
différents domaines d’intervention de l’orchestre, mené en étroite collaboration avec la Maison des Arts de
Thonon-Évian et l’Évian Resort.
Le premier concert de l’Orchestre des Pays de Savoie à Évian est organisé pendant la période d’Orchestres en
Fête !, manifestation nationale qui vise à décloisonner l’art de l’orchestre et se déroulera du 15 au 24 novembre
2013. C’est à cette occasion qu’aboutira pour la première fois à La Grange au Lac, le projet de parrainage d’un
orchestre composé de jeunes musiciens des écoles de musique du Chablais (stage puis avant-concert le 23
novembre). Une œuvre du compositeur Cyrille Lehn sera créée spécialement pour ce programme.
De la même façon, l’orchestre tient à associer le cycle Musique à la Grange au Lac à une étude sur les nouveaux
publics des concerts symphoniques que l’orchestre organise, en lien avec 11 autres orchestres nationaux et
l’Association Française des Orchestres, autour de certains concerts de sa saison 2013 / 14. L’enquête interrogera
ainsi certains concerts de la série (résultats prévus pour début 2015).
L’enseignement spécialisé et les pratiques amateurs ne constituent pas les seuls volets de l’action de l’orchestre
envers les publics. L’enseignement supérieur, les établissements scolaires et les publics qui ont davantage de
difficultés à se rendre dans les salles de concerts sont aussi traditionnellement des partenaires privilégiés de
l’action culturelle de l’Orchestre des Pays de Savoie.
Au niveau de l’enseignement supérieur, le concert « Au-delà des frontières » est l’occasion d’un partenariat
avec la Haute École de Musique (HEM) de Genève. Le concert sera enregistré par le département son de la HEM
et mettra ainsi en valeur une œuvre d’un jeune compositeur issu du cursus de composition de la classe de
Michael Jarell.
Des actions sont également menées dans le cadre du dispositif « Élèves au
concert ». Soutenu par l’Assemblée des Pays de Savoie et à destination de
collégiens du Chablais, des séances scolaires leur sont notamment dédiées
(date à déterminée). Une classe de lycée travaillera par ailleurs, sur un projet
Musique et architecture en lien avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et
de l’Environnement (CAUE 74) de la Haute-Savoie, dans le cadre du « Club
culture » mené avec la Région Rhône Alpes, et étudiera notamment le
bâtiment de La Grange au Lac construit par Patrick Bouchain.
Certaines répétitions sont aussi l’occasion d’accueillir des publics empêchés,
dans le prolongement des actions menées sur la saison 2012 / 13 notamment
avec la MGEN de Saint Jean d’Aulps et d’Évian.
Enfin, d’autres actions se mettront en place durant la saison comme des
répétitions ouvertes, des rencontres privilégiés avec les artistes et pour
certaines, à destination du grand public en lien avec les partenaires de la
saison (émissions, séjours…).
MMMUSIQUEUSIQUEUSIQUE À LA À LA À LA GGGRANGE AU RANGE AU RANGE AU LLLACACAC
Rencontre avec les publics
30
LA LA LA GGGRANGE AU RANGE AU RANGE AU LLLAC C’EST AUSSIAC C’EST AUSSIAC C’EST AUSSI………
Des concerts jazz
JJJOSHUA OSHUA OSHUA RRREDMAN EDMAN EDMAN QQQUARTETUARTETUARTET
Walking Shadows
Joshua REDMAN, saxophone
Reuben ROGERS, contrebasse
Aaron GOLDBERG, piano Gregory HUTCHINSON, batterie
Samedi 19 octobre 2013 à 20h - Durée : 1h30
__________________________________________________________________________________________________
MMMADELEINE ADELEINE ADELEINE PPPEYROUXEYROUXEYROUX
The Blue Room
Madeleine PEYROUX, voix et guitare
Jon HERINGTON, guitare
Jim BEARD, piano
Barak MORI, contrebasse
Darren BECKETT, batterie
Sylvia d’AVANZO premier violon
Julie GEHAN RODRIGUEZ, second violon
Christophe BRIQUET, alto
Héloïse LUZZATI, violoncelle
Vendredi 8 novembre 2013 à 20h - Durée : 1h30
__________________________________________________________________________________________________
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SSSYLVAIN YLVAIN YLVAIN LLLUC ET UC ET UC ET SSSTEFANO TEFANO TEFANO DDDI I I BBBATTISTA ATTISTA ATTISTA QQQUARTETUARTETUARTET
Stefano DI BATTISTA, saxophone
Sylvain LUC, guitare
Daniel SORRENTINO, basse
Pierre-François DUFOUR, batterie
Vendredi 12 avril 2014 à 20h - Durée : 1h30
___________________________________________________________________________________________________
BBBRAD RAD RAD MMMEHLDAU EHLDAU EHLDAU TTTRIORIORIO
Where do you start
Brad MELDHAU, piano Larry GRENADIER, contrebasse Jeff BALLARD, batterie
Vendredi 28 février 2014 à 20h - Durée : 1h30
__________________________________________________________________________________________________
MMMANUANUANU KKKATCHÉATCHÉATCHÉ
Tore BRUNBORG, saxophone
Luca AQUINO, trompette
Jim WATSON, piano & orgue Hammond B3
Manu KATCHÉ, batterie
Samedi 8 Février 2014 à 20h - Durée : 1h30
__________________________________________________________________________________________________
Ces concerts ne s’incluent pas dans l’offre d’abonnement Musique à la Grange au Lac.
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Né de l'amitié entre Antoine Riboud, le président de BSN (qui deviendra Danone), et le célèbre
violoncelliste Mstislav Rostropovitch en 1993, cet auditorium est dessiné par l’architecte Patrick
Bouchain. Réalisé entièrement en bois, il comprend 1 200 places et une scène de 260 mètres carrés,
entourée d'une haie de bouleaux séchés. Au plafond, une gigantesque feuille en aluminium imaginée
par Albert Yaying Xu offre à cette salle l’une des meilleures acoustiques pour la musique classique et
baroque de la Région Rhône-Alpes ainsi qu’un lieu repéré pour ce répertoire tant en France que dans
le monde.
La Grange au Lac, située dans le parc planté de mélèzes des Hôtels Royal et Ermitage, ouvrit ses
portes en mai 1993. Cet espace, qui peut accueillir près de 1 200 spectateurs et 200 musiciens, a été
imaginé par l'architecte Patrick BOUCHAIN du Cabinet Bouchain/Baos Paris et est entièrement
construit en pin et cèdre rouge. C'est un volume simple de 22 m de largeur par 47 m de longueur et
de 15 m de haut, auquel se raccrochent les escaliers, les galeries et les loges qui le complètent. Un
ensemble de 14 fermes identiques détermine le système constructif de la charpente.
Le spectateur accède directement au parterre et aux galeries par des escaliers couverts répartis le long
de la façade. Le dispositif scénique fixe, d'une surface de 260 m², fait face à un vaste parterre en
gradins de 800 places ; les galeries et les balcons, pouvant recevoir 400 spectateurs, surplombent la
salle.
Au plafond, une gigantesque feuille en aluminium s'intégrant merveilleusement au décor assure la
bonne diffusion du son et une acoustique parfaite maîtrisée par Monsieur Yaying Xu. Un seul luxe :
six lustres en cristal de Murano et de Bohème éclairent la scène, et en souvenir des forêts de la
lointaine Russie 120 bouleaux coupés entourent la scène.
Les essences utilisées pour la construction sont le pin (pour l'intérieur) et le cèdre rouge « red
cedar » (pour l'extérieur). Ce dernier présente la caractéristique d'être imputrescible grâce à une
oxydation de surface qui l'autoprotège à la fois contre les intempéries, les moisissures, les UV et les
insectes. Cette oxydation donne au bois une teinte grise, que l'on peut observer sur les toitures des
entrées qui sont les plus exposées.
Un préau pouvant accueillir une billetterie, des vestiaires, a été construit dans le prolongement des
escaliers couverts.
LLLAAA GGGRANGE AU RANGE AU RANGE AU LLLACACAC : : :
Entre "Datcha Russe" et "Grange Savoyarde"...
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« Petit et humble de l'extérieur, le bâtiment se
transforme en cathédrale dès qu'on y pénètre,
où l'odeur du bois omniprésent ajoute à la
richesse et à la magie de l'intérieur. »
Cette phrase résume bien l'adéquation entre
l'image que les concepteurs voulaient donner
à leur bâtiment et le sentiment qu’il dégage
effectivement.
La Grange au Lac est conçue comme un lieu
de contemplation où l'audition de la musique
se fait dans un cadre simple et naturel.
© Ghislain Mirat
34
LLLAAA MMMAISONAISONAISON DESDESDES AAARTSRTSRTS TTTHONONHONONHONON---ÉÉÉVIANVIANVIAN
La Maison des Arts Thonon‐Evian est une association qui s’est constituée en 1991. Soutenue par le Ministère de
la Culture, le Conseil Régional de Rhône Alpes, le Conseil Général de la Haute‐Savoie, les communes de
Thonon et d’Évian, ainsi que les Communautés de communes qui la soutiennent dans l’action décentralisée des
Chemins de Traverse. Scène régionale et conventionnée par le Ministère de la Culture, elle a son siège et ses
locaux administratifs au Théâtre Maurice Novarina à Thonon. Architecte de renom, Maurice Novarina construit
ce bâtiment en 1961, sur un site remarquable en belvédère surplombant le lac Léman, pour devenir en 1966 la
sixième Maison de la Culture ouverte alors par le Ministre de la Culture André Malraux.
La Maison des Arts propose chaque saison une programmation riche et variée en théâtre, danse, musique,
chanson, jazz, jeune public, etc. Plus d’une soixantaine de spectacles, de rendez‐vous annuels sont ainsi
présentés à Thonon, à Publier mais aussi à Évian, dans la salle de la Grange au Lac et au Théâtre du Casino, et
dans la région du Chablais français.
D’autres événements, organisés par la Maison des Arts, viennent ici rythmer la saison culturelle :
Ø Chanson et musique du monde avec les festivals Les Courants d’airs (en février) et Montjoux Festival (en
juillet) ;
Ø Théâtre et chanson avec Les Chemins de Traverse (un programme de spectacles présenté en décentralisation
dans les villages du Haut et du Bas Chablais, de septembre à mai) ;
Ø Photographie avec les trois expositions de la Galerie de l’Etrave (située au sous‐sol du Théâtre Novarina)
dédiée aux artistes contemporains et internationaux de renom.
Le succès est au rendez‐vous avec plus de 2 400 abonnés, 50 000 spectateurs et visiteurs chaque saison.
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L’ÉL’ÉL’ÉVIAN VIAN VIAN RRRESORTESORTESORT
L’Évian Resort, considéré comme l’un des plus beau Resort à la française, permet de profiter de tout, sans
contrainte et dans des conditions optimales : séjour d’exception au Royal ou à l’Ermitage, golf ou spa dans la
journée et un grand concert en soirée dans le cadre sylvestre de la Grange au Lac.
Il comprend notamment :
L’HÔTEL ROYAL***** : Une parenthèse d'exception
À l’Hôtel Royal, les nuits sont plus belles que nulle part ailleurs. Dans ce haut lieu de l'élégance française,
l'esprit du rare domine. Ultime refuge de sérénité, le Royal se révèle une merveilleuse chance de renouer enfin
avec soi‐même. L’Hôtel Royal fermera ses portes pour rénovation d'Octobre 2013 à Juillet 2014.
L’HÔTEL ERMITAGE**** : Une maison d’amis
Totalement rénové en 2010, l’Hôtel Ermitage possède l’âme d’une maison… Simplicité, raffinement, élégance
sont les maîtres‐mots de cette belle demeure où chacun savoure le privilège de se sentir aussi libre et détendu
que chez lui, tout en bénéficiant d’un service attentif et personnalisé.
LE SPA EVIAN SOURCE : Un lieu de ressourcement
Apprendre à connaître son capital énergie, savoir le préserver, en prendre soin et le relancer c'est le projet que
propose le Spa Evian Source.
L’ÉVIAN RESORT GOLF CLUB : Un golf de championnat mythique
Totalement rénové, le golf d'Evian accueillera du 12 au 15 septembre 2013 The Evian Championship, premier
Majeur de golf d'Europe Continentale.
L’ACADÉMIE DE GOLF : Un centre d’entraînement inédit
Concept d’entraînement unique avec 8 modules techniques avec toutes les contraintes d’un parcours de golf et
4 trous en situation réelle. Pour l’initiation des débutants ou la progression des golfeurs confirmés !
LA GASTRONOMIE : Un voyage de saveurs
Les restaurants de l’Évian Resort, tous différents, offrent aux gourmets une invitation au voyage.
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L’OL’OL’ORCHESTRE DES RCHESTRE DES RCHESTRE DES PPPAYS DE AYS DE AYS DE SSSAVOIEAVOIEAVOIE
L’Orchestre des Pays de Savoie a été créé en 1984 à
l’initiative de l’Entente régionale de Savoie
(collaboration des départements de la Savoie et de la
Haute-Savoie), devenue Assemblée des Pays de
Savoie, avec la Région Rhône-Alpes et le Ministère
de la Culture. Il est aujourd’hui l’un des 21 membres
du réseau national des orchestres en région.
Cet orchestre itinérant parcourt majoritairement les
départements de Savoie et de Haute-Savoie dans
trois lieux principaux de résidence à Annecy,
Chambéry et Thonon-Évian. Il se produit aussi en
région Rhône-Alpes ainsi qu’en France et à
l’étranger.
Ses directeurs musicaux successifs, Patrice
Fontanarosa, Tibor Varga, Mark Foster, Graziella
Contratto et, depuis 2009, Nicolas Chalvin, le
conduisent à donner des concerts dans des lieux
prestigieux. Il se produit notamment à
l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, à la Cité de la
Musique à Paris, au Théâtre Impérial de Compiègne,
au Victoria Hall de Genève, à la Kapella de Saint-
Petersbourg, à la salle Rachmaninov et la Grande
salle du Conservatoire de Moscou, à la Philharmonie
de Nijni-Novgorod et au Théâtre Mohammed V à
Rabat. Il donne également des concerts dans d’autres
théâtres et scènes nationales, dont certains n’hésitent
pas à s’engager comme coproducteurs. Il collabore
avec des festivals tels que La Chaise-Dieu, Saoû
chante Mozart, le Festival Berlioz de la Côte-Saint-
André, les Arts Jaillissants, Ambronay, Itinéraire
BIS…
Composé de 23 musiciens permanents (19 cordes, 2
hautbois et 2 cors), l’orchestre se présente souvent
avec un effectif plus important afin d’élargir son
répertoire. Ainsi, il sollicite des collaborations
artistiques avec des formations régionales telles que
les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu ou
l’Orchestre de Chambre de Genève.
Si l’une des priorités de l’orchestre est de donner des
concerts de haute qualité, la proximité avec son
public est un objectif tout aussi important.
D’ailleurs, sa politique très dynamique de
sensibilisation à la musique le place au premier plan
dans ce domaine. Conscient du rôle structurant qu’il
peut jouer sur son territoire d’implantation,
l’orchestre accomplit de nombreuses actions en
partenariat avec des salles de concert, des écoles, des
hôpitaux ou des centres de détention. Il valorise
ainsi la musique classique auprès des scolaires, des
étudiants, de jeunes musiciens et part à la rencontre
de personnes ne pouvant se déplacer.
L’orchestre est à l’origine de plusieurs créations
mondiales et se confronte régulièrement à d’autres
domaines comme celui de la danse contemporaine
(compagnies Abou Lagraa, Joseph Aka), du jazz
(Richard Galliano, Emmanuel Bex trio), du conte
(Valérie de la Rochefoucauld) ou du film
d’animation. En 2012, il commande à plusieurs
compositeurs des œuvres pour accompagner des
films d’animation en première partie du ciné-concert
Pierre et le loup.
Soutenu par son club de mécènes Amadeus et par de
nombreux partenaires culturels, l’orchestre mène
des projets variés de tournées, de sensibilisation à la
musique classique, d’enregistrements radiodiffusés,
télévisuels et discographiques, de création et de
programmation lyrique.
À la demande de Nicolas Chalvin, des chefs tels
qu’Arie van Beek, Paul Watkins, Patrick Cohën-
Akenine, Christoph Poppen, Sigiswald Kuijken sont
invités pour travailler le répertoire classique et
moderne. Depuis la saison 2011/2012, l’orchestre a
choisi de travailler certains programmes sur archets
classiques.
Le projet de l’orchestre ne serait pas complet sans la
complicité de solistes nationaux ou internationaux
sur une ou plusieurs tournées de concerts. Ont été
notamment invités : François-René Duchâble, Anne
Gastinel, Renaud et Gautier Capuçon, Emmanuelle
Bertrand, Philippe Berrod, Ophélie Gaillard, Claire-
Marie Le Guay, Cédric Tiberghien, Pascal Amoyel,
Laurent Korcia, Nemanja Radulovic, Steven
Osborne, Henning Kraggerud, István Várdai, Jean-
Paul Fouchécourt, Alexandre Tharaud, Bertrand
Chamayou, ainsi que Patricia Petibon, Magali Léger,
Marie Devellereau, Elisabeth Bailey ou Karine
Deshayes pour des collaborations lyriques.
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DERNIÈRES PARUTIONS
Open Gate, feat Bela Bartók—Emmanuel Bex, trio
Œuvres d’Emmanuel Bex pour trio et orchestre, direction Nicolas Chalvin,
Plus Loin – distribution Harmonia Mundi
Sorti en octobre 2011
Aucassin et Nicolette (opéra de Paul Le Flem)
Solistes de Lyon – Bernard Tétu, direction Nicolas Chalvin,
Timpani – distribution Naïve
Sorti en octobre 2011
AUTRES PARUTIONS DISCOGRAPHIQUES :
Oxymoron (œuvres de Britten, Pärt, Liszt, Agobet, Rota), soprano Marie Devellereau, direction Graziella
Contratto – OPS – 2007
Musiques à la Cour de Savoie, violon Guy Comentale, direction Reinhard Goebel – Calliope – 2000
Dialogues (œuvres de Turina, Rota, Fauré, Mozart), direction Mark Foster – OPS – 1998
Le Miroir de Jésus, André Caplet, maîtrise de Radio-France, mezzo-soprano Brigitte Desnoues, chef de Chœur
Denis Dupays, direction Mark Foster – Naxos – 1997
Couleurs insolites (œuvres de Corelli, Elgar, Holst, Pärt, Vaughan Williams, Zinsstag), direction Mark Foster -
OPS – 1997
Fête de la Zarzuela, direction Mark Foster – OPS – 1996
L’œuvre pour orchestre à cordes, André Jolivet, direction Mark Foster – Timpani – 1994
Discographie de l’Orchestre des Pays de Savoie
© Ghislain Mirat
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NNNICOLASICOLASICOLAS CCCHALVIN, HALVIN, HALVIN,
Directeur musical de l’Orchestre des Pays de Savoie
Actuel directeur musical
de l’Orchestre des Pays de
Savoie, Nicolas Chalvin a
mené une brillante carrière
d’instrumentiste, avant de
se consacrer pleinement à
la direction d’orchestre.
Après des études musicales
au Conservatoire National
Supérieur de Musique et de
Danse de Lyon, il est
successivement Hautbois
Solo à l’Orchestre national de Lyon et à l’Orchestre
Philharmonique du Luxembourg.
Remarqué dès ses débuts de chef par Franz Welser-
Möst et Armin Jordan, dont il fut l’assistant,
Nicolas Chalvin est très tôt engagé à l’Opéra de
Lausanne, pour Véronique de Messager ainsi que les
nouvelles productions de Niobé et Médée de Pascal
Dusapin et à l’Opernhaus de Zürich pour le ballet
La Belle Vie puis l’année suivante Daphnis et Chloé de
Ravel, dans des chorégraphies de Heinz Spoerli.
Dès lors, il se produit dans de nombreuses maisons
d’opéra, dirigeant des ouvrages qui témoignent
d’un grand répertoire :
Don Pasquale de Donizetti, Orphée de Gluck, Reigen
de Boesmans, La Vie Parisienne d’Offenbach, Carmen
de Bizet à l’Opéra de Lausanne, Le Nez de
Chostakovitch, The Rake’s Progress de Stravinsky à
Nantes-Angers Opéra, Maria-Stuarda, l’Elisir
d’Amore, L’Italiana in Alger de Rossini, Le Songe
d’une Nuit d’été de Britten, Eugène Onéguine de
Tchaïkovski, Carmen de Bizet et Traviata de Verdi
au Théâtre de Caen, Véronique de Messager à Nancy
et Rouen, Dolorès de Jolivet et Rita de Donizetti à
Rennes, Cosi fan Tutte de Mozart au Grand Théâtre
de Genève, Les Troyens de Berlioz au Tiroler
Landestheater d’Innsbruck.
Parallèlement, on retrouve Nicolas Chalvin à la tête
de prestigieux orchestres dans un répertoire qui
s’étend des premiers classique aux œuvres les plus
récentes. Il est invité notamment par l’Orchestre de
Chambre de Lausanne, l’Orchestre Philharmonique
de Strasbourg, l’Orchestre National de Lyon,
l’Orchestre Philharmonique de Radio-France,
l’Ensemble de Basse-Normandie, l’Orchestre
Symphonique du Rhin Mulhouse, l’Orchestre
d’Auvergne, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre de
Cannes, l’Orchestre de l’Opéra de Nancy et de
Lorraine, l’Orchestre Philharmonique du
Luxembourg, l’Orchestre Philharmonique de
Wurtemberg.
Son enregistrement de l’opéra Sophie Arnould de
Gabriel Pierné (Orchestre Philharmonique du
Luxembourg, label Timpani) a été salué par la
critique et nominé aux BBC Awards 2008.
« Nous avons eu la confirmation du talent de Nicolas Chalvin, l’une des valeurs montantes dans le panorama
des chefs français » Richard Martet, Opéra Magazine – avril 2011
Discographie :
Aucassin et Nicolette (opéra de Paul Le Flem), avec l’Orchestre des Pays de Savoie et les Solistes de Lyon–Bernard Tétu,
chez Timpani (sorti en oct. 2011).
Saint-Saëns avec l’Orchestre de Bretagne, chez Timpani.
Sophie Arnould de Pierné chez Timpani avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, chez Timpani.
© Ghislain Mirat
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EEEXTRAITS DE XTRAITS DE XTRAITS DE PPPRESSE RESSE RESSE
Musique à La Grange au Lac—Saison 2012-2013
« À la tête de l'Orchestre des Pays de Savoie depuis 2009, le chef [Nicolas Chalvin] insuffle une
dimension internationale à cet ensemble de chambre ancré dans le territoire.(.) ».
Retour sur Musique à La Grange au Lac 2012 / 2013, TGV Magazine, Vanessa Gardet, avril 2013
« Venu des villes avoisinantes du Chablais et aussi de la Suisse riveraine, le public a chaleureusement
accueilli le dernier des quatre concerts qui jalonnaient cette première résidence de l'Orchestre des
Pays de Savoie à la Grange au Lac. Sans doute le début d'une longue et fructueuse collaboration. (.) »
Retour sur le concert Carte blanche à Sigiswald Kuijken, Le Monde, Marie-Aude Roux, 16 avril
2013
« [...] [Nicolas Chalvin] dirige l'Orchestre des Pays de Savoie (OPS), ensemble itinérant de vingt-trois
musiciens qui s'offrirait bien un port d'attache. Pourquoi pas la Grange et sa carapace d'aluminium
dont l'acoustique offre « une richesse harmonique et un respect des dynamiques, suggère Nicolas
Chalvin. Les musiciens s'entendent, du premier rang des violons jusqu'aux bois ». Naît alors un
partenariat avec la Maison des Arts de Thonon-Évian, qui programme une première saison de
« Musique à la Grange au Lac ». Sept concerts, dont quatre avec l'OPS qui a invité, mi-décembre, le
violoniste savoyard Renaud Capuçon. Salle comble. De quoi encourager l'Évian Resort ».
Retour sur Musique à La Grange au Lac, La Croix, Bénévent Tosseri, 10 janvier 2013
« Nicolas Chalvin intègre les solistes au discours instrumental, n'oubliant pas que c'est à l'orchestre
d'abord qu'il appartient d'évoquer. Lui aussi se fait chantre, et peintre par la façon dont il utilise la
couleur orchestrale pour donner à ressentir, tel un impressionniste, les différents paysages sonores.
Cet ancien assistant d'Armin Jordan offre ainsi la convaincante démonstration du niveau de qualité
auquel est parvenu l'Orchestre des Pays de Savoie en trois années d'une direction que l'on sent mieux
qu'attentive : bienveillante. »
Retour sur Hommage à Benjamin Britten, Forumopera.com, Christophe Rizoud, 15 janvier 2013
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Nous remercions également pour leur participation à cette conférence de presse :
Les Plaisirs du vins de Chambéry, www.plaisirsduvin.com
Evian et Badoit, filiale du groupe Danone
RRREMERCIEMENTSEMERCIEMENTSEMERCIEMENTS
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Contact médias Musique à La Grange au Lac 2013 / 2014 Sylvie Valleix
T. +33 (0)1 42 61 03 78
P. +33 (0)6 11 86 45 32
L’Orchestre des Pays de Savoie
17 rue Lac Saint-André
BP 268
F - 73375 Le Bourget-du-Lac
T. +33 (0)4 79 33 42 71
F. : +33 (0)4 79 33 43 00
www.orchestrepayssavoie.com
Contact presse : Séverine Fraysse
T. +33 (0)4 79 33 84 81 - [email protected]
Maison des Arts Thonon-Évian
4 bis avenue d'Évian
F - 74200 Thonon-les-Bains
T. +33 (0)4 50 71 04 41
F. +33 (0)4 50 71 41 71
www.mal-thonon.org
Contact presse : Alain Saillet
T. +33 (0)4 50 71 40 23 – [email protected]
Évian Resort
Rive Sud du Lac de Genève
BP 8
F - 74501 Évian-les-Bains Cédex
T. +33 (0)4 50 26 50 50
F. +33 (0)4 50 74 65 62
www.evianresort.com
Contact presse : Karine Zégrir
T. +33(0)6 62 61 31 40 ou +33 (0)4 50 26 96 88 – [email protected]
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