Réunion d’information

la nouvelle organisation des compétences locales

dans le domaine de l’eau

Eau, assainissementEau, assainissement : : Quelles conséquences de la réforme territoriale Quelles conséquences de la réforme territoriale

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Quelles conséquences de la réforme territoriale Quelles conséquences de la réforme territoriale (lois (lois NOTReNOTRe et MAPTAM)et MAPTAM) ? ?

Quelles réorganisations des servicesQuelles réorganisations des services ??

Association des Maires et Présidents d’intercommunalité du Cantal

Réunion du 8 juin 2016 à Naucelles

Pauline Delaère-PapinConseillère technique

mission développement durable de l’AMF

Rappel des éléments de contexte

La caractéristique première de la gestion de l’eau en France est d’être fortement décentralisée.

- Principes d’une gestion de la ressource par bassins versants s’appuyant sur un découpage en bassins hydrographiques

- Comités de bassin, « petits parlements de l’eau »représentants des élus locaux

- Agences de l’eau = appui technique et financier

- moyens = redevances perçues auprèsdes usagers de la ressource.

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Directive cadre sur l’eau (2000) fixe les objectifs de bon état écologique de l’eau au niveau européen pour 2015-2021 et 2027

En 2009

41% des masses d’eau de surface en bon état écologique et 43% en bon état chimique

89% des masses d’eau souterraines en bon état écologique et 59% en bon état chimique

Objectif en France 2015-2027 : atteindre le bon état écologique des masses d’eau de surface.

64% des masses d’eau de surface évaluées en 2015 doivent atteindre le bon état écologique, 87,6 % en 2021 et 99,5% en 202795% des eaux souterraines doivent atteindre le bon état quantitatif et 60% le bon état chimique

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Quelques chiffres sur l’eau et l’assainissement

�� Près de 35 Près de 35 000 services d’eau et d’assainissement 000 services d’eau et d’assainissement en France portés par environ 24 000 collectivités, assurent des missions d'eau potable et/ou d'assainissement (ONEMA, 2012)

� 39% Eau Potable

� 49% Assainissement collectif + 12% Assainissement non collectif

D’où la volonté du législateur par la loi NOTRe de regrouper les services avec comme objectif de créer des économies d’échelle.

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objectif de créer des économies d’échelle.

� 9,5 milliards d’euros HT hors redevances et 12 milliards d’euros TTC facturés au total

� 3,9 milliards de m3 d’eau potable facturés

� 3,2 milliards de m3 d’eaux usées facturées

� 57 000 salariés (dont 32 000 au sein des entreprises de l’eau en France) - Emplois non délocalisables

Pour répondre aux objectifs fixés :

Les services d’eau et d’assainissement s’articulent autour de

quatre principes

� L’organisation de la politique de l’eau au sein de bassins hydrographiques

� L’affirmation du rôle clé du bloc local comme autorité

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� L’affirmation du rôle clé du bloc local comme autorité organisatrice

� La nécessaire mutualisation de l’organisation et le fonctionnement du service en transférant leurs compétences à un groupement de communes (communautés de communes, syndicats, etc.)

� Le libre choix du mode de gestion

Les missions des services :

Elargissement du spectre des missions des services d’eau et d’assainissement :

– En lien avec les objectifs de la Directive Cadre sur l’Eau, la nécessité pour lesopérateurs et les collectivités de s’impliquer dans le Grand Cycle de l’Eau :

� Gestion durable des ressources / Protection des Aires d’alimentation desCaptages

� Impacts en aval des rejets…

– De plus en plus d’interventions dans le domaine privé pour des activités decontrôles (puits, forages privés, réutilisation eaux de pluie, Assainissement NonCollectif)

Nouveaux défis environnementaux : ANC, boues d'épuration, pluvial…

Application des textes législatifs et réglementaires (loi sur l’eau de décembre 2006,Grenelle de l’environnement, rattrapage du retard dans l'application de la Directiveeuropéenne « eaux résiduaires urbaines », renforcement des exigences et des normes dequalité de l’eau potable (notamment directive plomb), etc.

Gestion patrimoniale des réseaux de distribution (décret du 27 janvier 2012 et l’arrêté du19 décembre 2013)

Information / protection des USAGERS notamment : gestion des fuites après compteur,interdiction des coupures d’eau, médiation de l’eau

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L’eau et l’assainissement dans les collectivités :

fondement juridique

Jusqu’à présent, le maire est compétent :

- en matière de distribution d’eau potable (article L. 2224-7 du code général des collectivités territoriales, CGCT )

- et d’assainissement des eaux usées (article L. 2224-8 du CGCT ).

L’élu local, se doit ainsi d’assurer la gestion et la continuité du service public et de le

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L’élu local, se doit ainsi d’assurer la gestion et la continuité du service public et de le règlementer.

À l’heure actuelle ces compétences pouvaient être transférées de manière volontaire.

BOULEVERSEMENT DE CETTE ORGANISATION en 2020 prévu par la loi NOTRE

Transfert obligatoire

Les services d’eau potable

En application de l’article L. 2224-7 du code général des collectivités territoriales (CGCT), constitueun service public d’eau potable « tout service assurant tout ou partie de la production par captage

ou pompage, de la protection du point de prélèvement, du traitement, du transport, du stockage

et de la distribution d'eau destinée à la consommation humaine ».

actions à mettre en œuvre

Compétence mission du service Planification / gestionSécurité et salubrité

publiquesInformation du public

- Afficher les données relatives à la qualité de l’eau distribuée

Eau potable

Assurer la production d’eau potable, ainsi que

son transport et son stockage

- Établir un Schéma de distribution d’eau

potable

- Rédiger un règlement du service

- Respecter les règles de

qualité de l’eau distribuée

(art. R. 212-2 CSP)

l’eau distribuée

- Établir un rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics (RPQS) de l’eau

potable

- Organiser les Commissions Consultatives des Services Publics Locaux, obligatoires dans

les CL de 10 000 hats, renforcent la participation des citoyens ou de leurs

représentants à la vie des services d'eau.

- obligation d’information en cas de

surconsommation liée à une fuite et au plafonnement de la facture (décret du 26

/09/ 2012)

- Médiation de l’eau obligatoire depuis 1er

janvier 2016

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Le service d’eau potable

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Eau du robinet : quelques chiffres clés

� 15 300 stations de traitement d’eaupotable en France

� 900 000 kms de réseaux d’eau potable

� Taux de conformité aux exigences sanitaires de l’eau potable distribuée : sanitaires de l’eau potable distribuée : 97%, tous modes de gestion confondus

� 81% des Français ont confiance dans l’eau du robinet

� 84% des Français satisfaits de leur service d’eau(Baromètre CI Eau/TNS Sofres)

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Prix de l’eau en France :

1€ par jour et par famille

Le service d’assainissement collectif

L’assainissement est une compétence obligatoire des communes définie par l’article L.2224-8 duCGCT. On distingue l’assainissement collectif de l’assainissement non collectifL’assainissement collectif implique « contrôle des raccordements au réseau public de collecte, lacollecte, le transport et l’épuration des eaux usées, ainsi que l’élimination des boues produites ».En outre, Le maire peut intervenir au titre de ses pouvoirs de police en matière de salubrité publique.

actions à mettre en œuvre

Sécurité et salubrité Compétence mission du service gestion / Planification

Sécurité et salubrité

publiquesInformation du public

Assainissement collectif

Collecte, transport et épuration des eaux usées,

ainsi qu’élimination des boues produites

Règlement de serviceZonage / Schéma

d’assainissement collectif

- Mise en conformité de certains ouvrages liés à

l’assainissement des eaux usées

- contrôle des

raccordements

(OBLIGATION DU

RACCORDEMENT des

usagers dans les 2 ans à

compter de la mise en

service du réseau)

Établir un RPQS de l’assainissement

Organiser les Commissions

Consultatives des Services Publics

Locaux, obligatoires depuis 2003 dans les communes de plus de 10 000 habitants, renforcent la participation des citoyens ou de leurs représentants à la vie des

services

Médiation de l’eau obligatoire depuis 1er janvier 2016

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Le service d’assainissement collectif

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L’assainissement des eaux usées :

quelques chiffres clés

� 19 750 stations d’épuration en France

� Volume d’eaux usées facturées en 2012 : 3,2 milliards de m3� Volume d’eaux usées facturées en 2012 : 3,2 milliards de m3

� Enjeu environnemental : la dépollution des eaux usées contribue à la préservation du milieu naturel

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L’assainissement des eaux usées :

quelques chiffres clés - ANC

� 5 millions de logements ,

� 12 millions d’habitants

équipés d’installations d’ANC

Le Service Public d’Assainissement Non

Collectif (SPANC)

Le SPANC est un service public local chargé de :- Conseiller et accompagner les particuliers dans la mise en place de leur installation d’assainissement non collectif ;- Contrôler les installations d’assainissement

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- Contrôler les installations d’assainissement non collectif.Comme pour l’assainissement collectif, ce service public fait l’objet d’une redevance qui en assure ainsi l’équilibre financier.

Missions : Le contrôle des installations = compétence obligatoire des SPANC.

vérification des risques pour la santé et l’environnement autres missions facultatives = réalisation d’installations nouvelles, réhabilitation

d’installations existantes, leur entretien ainsi que le traitement de leurs matières de vidanges.

Chiffres clés 2015

166 1 200

6006 600

197

Eau potableUnités de gestion : 146 communes + (19 Syndicats + 1 CA =109 communes)

points de prélèvements d’eau dans le milieu naturel.

Unités de distribution indépendantes (UDI).

km de canalisations de transfert et de distribution.

Assainissement collectifUnités de gestion : 168 communes + (2 Syndicats + 1 CA = 29 communes).197

33060

15

12-153,55

230-300

Unités de gestion : 168 communes + (2 Syndicats + 1 CA = 29 communes).(+ 57 communes sans AC)

stations d’épuration des eaux usées.

% de la population départementale en zone d’assainissement collectif.

Assainissement non collectifServices publics d’assainissement non collectif (13 CC + 1 CA + 1 SM).

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millions de m3 d’eau facturés.

€ /m3 : prix moyen AEP + AC en 2012 toutes taxes et redevances comprises

équivalents temps plein salariés affectés aux services AEP et/ou AC.

1/ Organisation Eau potable

Unités de gestion AEPUnités de gestion AEP

dans le Cantaldans le Cantal

MAGE MAGE –– 06/201606/2016--19 Syndicats AEP19 Syndicats AEP

(dont 1 SI production(dont 1 SI production

uniquement) uniquement)

--1 communauté d’agglo1 communauté d’agglo

--146 communes isolées146 communes isolées

Gestion intercommunaleGestion intercommunale

Gestion communaleGestion communale

--146 communes isolées146 communes isolées

2 / Organisation Assainissement collectifUnités de gestion Assainissement collectif Unités de gestion Assainissement collectif

dans le Cantaldans le Cantal

MAGE MAGE –– 06/201606/2016Gestion intercommunaleGestion intercommunale

--2 Syndicats 2 Syndicats

d’Assainissementd’Assainissement

--1 communauté d’agglo1 communauté d’agglo

--168 communes isolées168 communes isolées

-- 57 communes sans57 communes sans-- 57 communes sans57 communes sans

service assainissement service assainissement

3/ Services publics d’assainissement non collectifSP Assainissement non collectif SP Assainissement non collectif

dans le Cantaldans le Cantal

MAGE MAGE –– 06/201606/2016

--15 SPANC en activité :15 SPANC en activité :

--13 Communautés de 13 Communautés de

CommunesCommunes

-- 1 Communauté d’agglo1 Communauté d’agglo-- 1 Communauté d’agglo1 Communauté d’agglo

-- 1 Syndicat mixte1 Syndicat mixte

Le financement des services publics d’eau Le financement des services publics d’eau

et d’assainissementet d’assainissement

Les services publics d’eau potable et les services publics d’assainissement sont des servicespublics industriels et commerciaux (SPIC) dont le financement est assuré par les redevancesperçues auprès des usagers pour le service rendu (Articles L. 2224-11 et L. 2224-12-3 du CGCT)

Toute subvention est interdite au profit des SPIC (article L. 2224-1 et suivants et articleL. 2224-12-3 du CGCT). SAUF pour les services des communes de moins de 3 000 habitants etdes EPCI dont aucune commune membre n’a plus de 3 000 habitants.

Attention ! Disparition de cette exception avec la loi NOTRe qui incite à la rationalisation.

� Les redevances� Les redevances

� Redevance d’eau

Toute fourniture d’eau potable fait l’objet d’une facturation, à l’exception des consommationsd’eau des bouches et poteaux d’incendie placés sur le domaine public (Article L. 2224-12-1 duCGCT).Le montant de la redevance est fixé par le conseil municipal ou l’organe délibérant de l’EPCIcompétent. La redevance comprend une part proportionnelle et peut comprendre une part fixe(Article L. 2224-12-4 du CGCT)

� Redevance d’assainissement collectif (Article R. 2224-19-2 et suivants du CGCT)

� Redevance d’assainissement non collectif (Article R. 2224-19-5 du CGCT)

Attention ! Interdiction des coupures18

Une activité de coûts fixes

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Conséquence de la loi Notre sur le prix de l’eau

- Le prix de l’eau pourrait-il être différent sur le territoire intercommunal ?

L’objectif final de la coopération intercommunale est à la base d’instaurer une mutualisation des services et donc d’harmoniser le prix de l’eau pour répondre à l’obligation de traitement des usagers devant le service public. Cependant, il est bien possible mais avec précaution de faire varier le prix de l’eau d’une commune à l’autre, dès lors que la différence de traitement instituée ainsi entre les usagers du service est objectivement justifiée par les coûts d'exploitation du service, dans la mesure où s'agit d'une dérogation au principe de l'égalité de traitement des usagers.

La jurisprudence admet par exception des dérogations au principe d'égalité de traitement, La jurisprudence admet par exception des dérogations au principe d'égalité de traitement, notamment lorsqu'il existe entre les usagers des différences de situation appréciables ou que l'intérêt général (en rapport avec l'exploitation du service en cause) impose cette mesure. A titre d'exemple, il est possible d'instaurer une différence de tarification pour les usagers d'une partie du territoire lorsque cette différence est justifiée par le coût d'extension du réseau d'eau potable (CE, 16 juillet 1996, Association Narbonne Libertés, n°130363 et 130450).

Dans le cas du transfert de compétence à l’intercommunalité, la possibilité de mettre en place des différenciations tarifaires entre les usagers peut apparaître opportune dans un premier temps d’autant plus qu’il existe une multiplicité des conditions initiales d’exécution des services, et donc une absence d’harmonisation des prix du service sur le territoire de l’intercommunalité.

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Actuellement, il n’existe pas d’obligation générale de collecte ou de traitement des eaux pluviales sauf pour les communautés urbaines. Si elles choisissent de les collecter, les communes – ou les EPCI compétents en matière d’assainissement – peuvent le faire soit dans le cadre d’un réseau unitaire pour les traiter avec les eaux usées (attention toutefois à la variation de charge dans les ouvrages d’assainissement), soit dans le cadre d’un réseau séparatif.

la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (art. L. 2333-97 à L. 233-101 du CGCT) a donné la possibilité aux communes ou leur établissement public de créer un

« EAU PLUVIALE »

233-101 du CGCT) a donné la possibilité aux communes ou leur établissement public de créer un service public administratif de gestion des eaux pluviales urbaines. (budget général de la collectivité, ce service était assortie d’une taxe qui a été supprimé en loi de finances)

Eaux pluviales et Loi Notre : « QUID d’une compétence eau pluviale »

Le terme « eaux usées » ne figurant plus dans la loi , il convient de s’interroger sur le champ de la compétence qui se verrait élargi par nature par l’assainissement des eaux pluviales.

Cette hypothèse semble confirmée par notamment le Conseil d’Etat qui a considéré en 2013 que la prise de la compétence « eau et assainissement » par une communauté urbaine, incluait la gestion des eaux pluviales.

Le ministère de l’écologie étudie actuellement cette question.

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Pouvoir de police

�� POUVOIRS DE POLICEPOUVOIRS DE POLICE

� POUVOIR DE POLICE JUDICIAIRE constatation des infractions et pollutions (pouvoir de policegénéral du Maire)

–– == mesures nécessaires au maintien de la sécurité et de la salubrité publiques sur le territoirede la commune

� POUVOIR DE POLICE SPECIALE - au titre du code de la sante publique (articles l. 1311-1 et l.1311-2)1311-2)

–– == possibilité d’édicter des règlements spécifiques en matière d’assainissement qui complètentla règlementation nationale en fonction des enjeux locaux par arrêté au titre des pouvoirs depolice. (règlement de service / Dérogation à l’obligation de raccordement /autorisationd’effluents non domestique dans le réseau).

Si l’EPCI à fiscalité propre a la compétence, assainissement, l'ensemble des attributions afférentes fait l'objet d'un transfert automatique de ce dernier pouvoir de police.

Le maire peut s’opposer à ce transfert

Il notifier son opposition au président de l’EPCI dans les 6 mois qui suivent l’élection de ce dernier ou dans les 6 mois qui suivent le transfert de la compétence

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Contexte de l’obligation de transfert

Réforme territoriale en 3 volets:

� loi du 27 janvier 2014 « MAPTAM » relative aux métropoles (14 métropoles au 1er janvier 2016) ;

� loi du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions (13 régions métropolitaines au 1er

janvier 2016);

� loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République « NOTRe ».� loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République « NOTRe ».

Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) a pour objectifs :

• le rattachement des communes isolées,

• la suppression des discontinuités territoriales et enclaves,

• la rationalisation des périmètres intercommunaux: extension des périmètres descommunautés et réduction du nombre des syndicats

Les SDCI devraient conduire à une réduction du nombre des syndicats et transfert des compétencessyndicales aux communautés ou à des syndicats mixtes dont le périmètre est plus large.

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Nouvelles compétences relatives à l’eau et

l’assainissement des CC et des CA

1er janvier 2017 (pour les EPCI issus de fusion)

1er janvier

2018

1er janvier

2020

Compétencesobligatoires

o Gestion des milieux aquatiques et

o Eauo Assainissement

collectif et non

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aquatiques et prévention des inondations

collectif et non collectif

Compétences optionnelles

o Eau o Assainissement

collectif et non collectif

o Eau o Assainisseme

nt collectif et non collectif

La compétence assainissement n’est plus sécable

Nota: S’agissant la compétence assainissement, les communautés de communesn’exerçant qu’une partie de la compétence (ANC ou AC) devront mettre leurs statuts enconformité dès 2018 (procédure de modification statutaire article L. 5211-17 CGCT) - art.68 loi NOTRe – et prendre en compétence obligatoire l’ensemble de la compétenceassainissement dès le premier janvier 2017 –

Si pour des raisons diverses ce délai apparaît trop court pour organiser la prise decompétence dans son ensemble au 1er janvier 2017 une solution est éventuellementenvisageable :envisageable :Il convient de définir la compétence « ANC » comme « facultative » ou « supplémentaire »au 1er janvier 2017.

Cela nécessite une modification statutaire (délibération du conseil communautaire etadoption à la majorité qualifié des communes).

ATTENTION TOUTEFOIS à garder le nombre de compétences optionnelles fixé par la loi.

ATTENTION également à prendre en compte dans ce choix les conséquence sur la DGFbonifiée

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Nouveaux transferts de compétences aux

communautés: conséquences sur les syndicats

La refonte de la carte des communautés peut, dans certains cas, impliquer une évolution dupérimètre et/ou des compétences des syndicats.

Principe de la représentation substitution : la commune transfère à la communauté descompétences au préalable transférées à des syndicats de communes ou de syndicats mixtes.La communauté devient membre du syndicat en lieu et place des communes.

Compétences « eau » et « assainissement » : encadrement du méc anisme dereprésentation -substitution :représentation -substitution :

Il n’est possible que si le syndicat regroupe des communes appartenant à 3 communautés aumoins à la date du transfert de la compétence à la communauté.Lorsqu’un syndicat ne regroupe pas des communes appartenant à 3 communautés au moins, letransfert de la compétence « eau » ou « assainissement » à la communauté vaut retrait descommunes membres du syndicat (art. L.5214-21 CGCT)Après avis de la CDCI, le préfet pourra autoriser la communauté à se retirer du syndicat au 1er

janvier de l’année qui suit la date du transfert de la compétence.

Nota: ces dispositions, qui ne concernent que les transferts de compétence en matière d’ « eau »et d’« assainissement », visent à inciter au regroupement de syndicats dans ces deux domaines.

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Coexistence des périmètres entre syndicats et

communautés

Le mécanisme de représentation substitution permet à des communes de transférer à des EPCI à fiscalitépropre des compétences dont elles s’étaient déjà dessaisies au profit de syndicats de communes ou desyndicats mixtes sans avoir au préalable à retirer ces compétences aux syndicats concernés.La communauté devient membre du syndicat en lieu et place des communes.

communauté syndicat

La communauté est substituée au syndicat pour l’ensemble des compétences exercées.Dissolution de plein droit du syndicat (art. L.5214-21 CGCT)

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communauté

syndicat

communauté

syndicat

communauté

syndicat

La communauté est substituée de plein droit, pour les compétences qu’elle exerce, ausyndicat. Le syndicat demeure s’il exerce des compétences que la communautén’exerce pas (art. L.5214-21 CGCT)

La communauté est substituée aux communes qui en sont membres lorsque celles-cisont regroupées avec des communes extérieures à la communauté.La création d’une CA vaut retrait des communes du syndicat pour les compétencesobligatoires et optionnelles exercées par la CA.

Autres conséquences de l’évolution des périmètres

et des nouveaux transferts de compétences

Sur les modes de gestion:

Possibilité d’avoir des modes de gestion différenciés sur un même territoire communautaire:contrats; régie; syndicat par exemple.

En revanche, la nécessité, à terme, d’harmoniser les tarifs pourrait impliquer également uneharmonisation des modes de gestion sur le territoire de la communauté.

Sur les contrats en cours:

Principe de la continuité des contrats en cours : la communauté se substitue à la communecomme cocontractant jusqu’au terme du contrat.

Sur les agents:

Les agents suivent la compétence .

- transfert de la compétence de la commune à l’EPCI : transfert ou mise à disposition de pleindroit (art. L.5211-4-1 du CGCT) ;

- reprise de la compétence d’un syndicat par la communauté: les agents relèvent de lacommunauté dans les conditions de statut et d’emploi qui sont les siennes

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Projet de réorganisation des EPCI à fiscalité propre

17 -> 6 territoires

Restructuration des services AEP

3 situations3 situations

pour lespour les

syndicatssyndicats

existantsexistants

Merci de votre attention

Pour plus d’information voir les deux notes de l’AMF

Transfert des compétences ''eau et assainissement'' aux EPCI à fiscalité propre

31

Transfert des compétences ''eau et assainissement'' aux EPCI à fiscalité proprehttp://www.amf.asso.fr/document/index.asp?DOC_N_ID=14577&TYPE_ACTU=#sthash.dSwGDIV6.dpuf

Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations : contenu de la compétence et rôle de l’AMF http://www.amf.asso.fr/document/index.asp?DOC_N_ID=14597&TYPE_ACTU=#sthash.ZAMnULOx.dpuf