la revue de presse de la semaine, du 11 au 17 mai 2015
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La revue de Presse KYLIA 1
LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 11 au 17 mai 2015
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Paris sera la référence de la ville intelligente co-construite Le 11/05/2015
La première maquette du Wikibuiding (Crédits : Host Architects) Jean-Pierre Gonguet
Plus de 600 équipes du monde entier ont déjà déposé un projet pour "Réinventer Paris". C’est au
cœur de la démarche que Jean-Louis Missika va présenter pour faire de Paris la référence mondiale
de la ville intelligente d’ici à 2020. Exemple de la méthode avec le Wikibuilding.
815 équipes du monde entier étaient en lice pour "Réinventer Paris". Plus de 600 avaient déjà déposé
ces derniers jours leur projet pour l'un des 23 sites proposés à la "réinvention" par la mairie de Paris.
Pour chaque site, 3 ou 5 projets vont être "short-listés" et, à la fin de l'année, un jury international
désignera les lauréats.
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La dynamique est impressionnante et il se dit même que Boris Johnson, le maire de Londres, pourrait,
pour une fois, copier Paris.
"Réinventer Paris" est aussi l'un des axes essentiels du plan stratégique "Paris intelligent et durable,
perspective 2020 et au-delà" que va présenter Jean-Louis Missika au Conseil de Paris d'ici à
quelques semaines.
Il va rassembler ce qui a déjà été lancé en matière de ville intelligente et, surtout, va définir le
fonctionnement de la co-construction de Paris pour en faire la référence mondiale de la ville
intelligente "en 2020 et au-delà". La ville intelligente, c'est de l'innovation, et Paris a déjà mis en place
un écosystème d'innovation performant ; il va être renforcé, la ville intelligente devrait en être boostée.
La "Parisian Touch", c'est l'ouverture au plus grand nombre
La philosophie ? La "Parisian Touch": Paris sera une ville "ouverte" qui "encourage la participation
citoyenne, l'ouverture des données, la co-construction des projets, le soutien à l'écosystème de
l'innovation et le croisement des réseaux".
Et c'est une démarche singulière : beaucoup de métropoles mondialisées s'en remettent trop au
numérique pour résoudre leurs problèmes d'urbanisation, de transports, de pollution ou de sécurité.
Anne Hidalgo a toujours pensé l'inverse : il faut ouvrir les données et les politiques au plus grand
nombre au lieu de les confier à un seul acteur.
Les acteurs de la ville, bâtiment, informatique, déchets, GAFA, etc., ont toujours eu un peu de mal à
comprendre pourquoi, à Paris, on ne leur donne pas les clés du camion pour la construire eux-
mêmes, cette ville intelligente de 2020.
Mais ils vont s'y faire. Pour la plupart, ils participeront aux groupes de travail et de discussion qui
seront lancés dans les prochains mois. Ils ont compris qu'Anne Hidalgo ne changerait pas d'avis et
qu'elle n'avait peut-être pas tout à fait tort. "Réinventer Paris" le montre. Par exemple, avec l'idée du
Wikibuilding. Nul ne sait s'il sera lauréat, mais il a déjà gagné : il est né de la rencontre d'architectes,
d'urbanistes, de promoteurs, de spécialistes de la mobilité et de quelques rêveurs numériques à
cause du concours "Réinventer Paris".
Il y a deux mois, La Tribune avait expliqué la philosophie du projet. Aujourd'hui, il tient vraiment
debout. Et, avant la fin de l'année, les démos auront fait le tour de l'Europe et seront même allées en
Chine.
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Concevoir des bâtiments comme des plates-formes numériques
L'Open Innovation est centrale dans le Wikibuilding. C'est un bâtiment qui est pensé comme une
plateforme pour que l'intelligence des professionnels de tous bords puisse fonctionner de manière
collaborative. C'est un type de bâtiment qui se construit avec l'agilité des startups, de manière
collégiale et itérative, avec une multiplicité de points de vue et de solutions.
Tout s'y mélangera, de la startup à l'habitat, du Fab Lab à la conciergerie. C'est de l'architecture dans
un monde numérique, destinée à être en complète évolution, tout est en Open source. C'est malin,
c'est parisien et c'est surtout totalement et immédiatement exportable. Les porteurs du projet (l'agence
Host et la start-up UFO) ont été, selon Alain Renk -l'un des initiateurs-, "étonnés par la manière dont
les acteurs traditionnels du bâtiment, dans le cadre de Reinventer.paris, se sont mis à penser
différemment. En brisant les silos métiers, en demandant à chacun des acteurs de l'équipe de
conception de s'exprimer librement -tout le monde est architecte, acousticien ou ingénieur
agronome...-, les réunions de co-conception avec le promoteur et le développeur fabricant ont donné
lieu à de tels brainstormings que, dès la deuxième réunion, il a été impossible de faire des comptes-
rendus classiques sans perdre 80% des échanges".
"Que ferait un Uber du logement ?"
L'idée était de construire un démonstrateur à petite échelle de la ville contributive à venir. Pour faire
exister cette micro-ville contributive, les collaborations ont été lancées avec trois cercles de
personnes : d'abord les concepteurs et bureaux d'études, ensuite les partenaires industriels, startups,
académiques et associatifs et, enfin, la société civile.
Résultat : en moins de trois mois, un foisonnement d'innovations architecturales et économiques
surprenantes. Au milieu, une idée un peu iconoclaste :
"Et si Uber se lançait dans les logements ? Le problème le plus apparent aujourd'hui, continue Alain
Renk, est la pénurie de logements en France. Pourtant, un deuxième problème pourrait être pointé.
L'inadéquation de l'offre de logements figés vis-à-vis de vies en mouvement et évolutives. Que ferait
un Uber du logement ? Il réinventerait probablement des lieux mutables pluriels, facilement mutables,
qui faciliteraient nos vies, bref, le contraire de ce que nous prenons aujourd'hui pour la norme."
Source: La Tribune.fr
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Quand une université aide ses étudiants à trouver un logement sur Paris Le 11/05/2015
L’université Paris-Dauphine.
Crédits photo: Stéphane Lemouton/ABACA-29Abaca/Lemouton Stephane/ABACA-
Le service Dauphine Logement, lancé en 2012, met en relation des propriétaires avec des étudiants et
chercheurs dauphinois. Une initiative bienvenue tant la recherche d’un logement à Paris ressemble
parfois à un parcours du combattant pour les étudiants.
Se loger à Paris n’est pas toujours facile lorsqu’on est étudiant. Appartements trop chers, trop
excentrés, trop vétustes ; concurrence exacerbée entre étudiants en recherche d’un logement ;
problèmes de garanties, de frais d’agence, de CAF… Face à tous ces obstacles, les alternatives et
dispositifs d’aide au logement se multiplient, de la classique colocation à la sous-location en passant
par la colocation intergénérationnelle mais aussi par les chambres CROUS, les agences immobilières
spécialisées pour les jeunes ou encore les groupes Facebook où les étudiants s’envoient leurs bons
plans logement.
Pour la quatrième année consécutive, l’université Paris-Dauphine vient apporter sa pierre à l’édifice
via son dispositif Dauphine-Logement. L’idée est simple: mettre en relation d’un côté des propriétaires
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d’appartements adaptés aux étudiants et situés non loin de l’université, et de l’autre côté le millier
d’étudiants et chercheurs dauphinois qui recherchent chaque année un logement pour leur rentrée. Le
tout par le biais d’un site internet sécurisé et à la condition sine qua none de respecter une stricte
charte qualité (respect des bonnes pratiques locatives, surface minimale, loyers plafonds…).
600 propriétaires inscrits, 2500 étudiants touchés
Le Président de l’Université Paris-Dauphine Laurent Batsch s’est félicité de ce «succès rencontré par
le projet» lancé fin mai 2012: le site internet Dauphine-Logement compte désormais plus de 600
comptes de propriétaires et 2500 connexions de jeunes. «Le fait d’être passé par le site a clairement
contribué à créer ce climat de confiance, malheureusement rare lorsqu’on visite des logements»
raconte ainsi un étudiant de M2 sur l’espace témoignages de Dauphine-Logement. «Je n’ai eu à faire
qu’à des propriétaires très honnêtes, conscients qu’ils avaient à faire à des étudiants sérieux de
l’université» renchérit une étudiante en L3.
Dans son dispositif, Dauphine n’a par ailleurs pas oublié les étudiants particulièrement en difficulté
face au logement puisque chaque année, les élèves dauphinois se voient proposer une soixantaine
de logement à prix modéré grâce à des partenariats établis avec le CROUS de Versailles,
l’Association pour le Logement des Jeunes Travailleurs (ALJT) et l’Association Résidences pour
Étudiants et Jeunes (ARPEJ). Les étudiants internationaux sont également concernés. Autant de
coups de pouce qui permettent à Laurent Batsch de souhaiter une «très bonne expérience locative à
tous», étudiants et propriétaires, sans ironie aucune!
Source : Le Figaro.fr
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Cuba, un futur eldorado pour l’immobilier ? Le 11/05/2015
En visite officielle, François Hollande compte notamment sur le BTP pour signer des contrats. Quant
aux agences immobilières, balbutiantes, elles ne demandent qu’à se développer.
Placée sous le signe de la diplomatie économique, la visite de François Hollande à Cuba mise
notamment sur le secteur de l’immobilier et du bâtiment. Dans un pays où les infrastructures ont bien
besoin d’un coup de neuf, les grands groupes du BTP sont évidemment à l’affût pour décrocher de
gros contrats. Et les géants tricolores tels que Bouygues, Eiffage ou Vinci pourraient bien un jour
débarquer sur ce marché prometteur.
Mais au-delà de la construction neuve, Cuba regorge d’opportunités pour la création d’agences
immobilières. En effet, les Cubains sont généralement propriétaire de leur logement. Ceux qui l’étaient
avant la révolution le sont restés tandis que les autres, le sont devenus. Ils ont récupéré les logements
des exilés, ceux qui ont fui l’île après l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, qui ont été répartis par les
autorités. Des confiscations qui font cependant l’objet d’un contentieux entre Cuba et les États-Unis,
qui réclament qu’on les restitue ou qu’on dédommage les propriétaires.
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2300 propriétés répertoriées
Pendant plusieurs décennies, les ventes immobilières étaient interdites, seul le troc était toléré.
Résultat: un vaste système d’échange baptisé «permuta» s’était mis en place. Généralement, il
s’agissait d’échanger un bien en bon état contre une propriété plus vaste mais nécessitant des
travaux. Rien n’empêchait cependant le versement de dessous de table pour ajuster des transactions
trop déséquilibrées.
Depuis 2011, il est désormais possible aux Cubains de vendre et acheter des maisons et autres
immeubles. Mais l’organisation de ce marché se fait à petit pas. En février dernier, un reportage publié
sur le site de Radio Canada, identifiait deux agences immobilières ayant pignon sur rue à La Havane.
L’une d’entre elle, répertoriait 2300 propriétés et en aurait vendu 800 en moins d’un an. Quant à la
seconde, située dans le cœur historique de la capitale cubaine, elle semble se spécialiser dans les
logements pouvant être loués aux touristes.
Il reste donc bien de la place pour des réseaux immobiliers structurés qui pourraient se développer en
franchise sur l’île. Le reportage identifie cependant un problème majeur dans ce marché immobilier
naissant: les difficultés à se fournir en matériaux de construction neuf pour rénover des logements qui
en ont bien besoin. Peut-être que l’ouverture aux géants du BTP pourrait aussi faciliter la donne en
matière d’approvisionnement des particuliers.
Source : Le Figaro.fr
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Baisse des aides au logement : Sapin tempère ses propos Le 13/05/2015
Pour Michel Sapin, "la très grande majorité" des fonds consacrés par l'Etat au secteur est "indispensable, utile socialement, utile économiquement".
(Crédits : PHILIPPE WOJAZER)
Le ministre des Finances a tempéré ses annonces d'il y a deux jours où il avait annoncé des
économies conséquentes sur le budget alloué au logement. Il a notamment assuré aujourd'hui que les
allocations logement pour les étudiants ne seraient pas rabotées.
Le gouvernement n'a "pas l'intention de modifier les aides personnalisées au logement (APL) pour les
étudiants", a déclaré le ministre des Finances Michel Sapin, chiffrant à "quelques centaines de
millions" d'euros les économies à réaliser sur les 41 milliards de la politique du logement. Deux jours
après avoir promis des économies "conséquentes" sur le logement, Michel Sapin a tempéré son
discours sur RMC et BFM, jugeant que "la très grande majorité" des fonds consacrés par l'Etat au
secteur est "indispensable, utile socialement, utile économiquement".
Pas de modifications des APL pour les étudiants
Toutefois, les 41 milliards d'euros dépensés chaque année en soutien au logement et à l'immobilier,
dont 17,4 milliards d'euros sous forme d'aides au logement (APL, ALF et ALS), "c'est plus que le
budget de l'Education nationale, plus que celui de la Défense", a-t-il fait valoir. "Mon rôle c'est de dire
à la ministre du Logement (...) sur ces 41 milliards, est-ce qu'il n'y a pas quelques centaines de
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millions d'économies à faire?", a poursuivi le ministre. Interrogé sur une éventuelle fin du rattachement
au foyer fiscal de leurs parents, d'enfants étudiants percevant l'Aide personnalisée au logement (APL),
évoquée dans la presse, Michel Sapin a déclaré: "La réponse est non". "Nous n'avons pas l'intention
de modifier les APL pour les étudiants", a-t-il affirmé, ajoutant: "Pour beaucoup d'étudiants, pour
beaucoup de familles, cette APL est fondamentale".
Quelques situations anormales
"Dans des familles modestes, il est légitime, évidemment, qu'il y ait de l'APL", a poursuivi le ministre,
tout en promettant "d'analyser" les situations individuelles. "Sur les millions de gens qui bénéficient de
l'APL et qui continueront de bénéficier de l'APL, il y en a bien quelques-uns dont les situations sont
anormales". "Il y a aujourd'hui des gens qui peuvent toucher de l'APL alors qu'ils ont de l'argent en
banque", a affirmé Michel Sapin. 6,5 millions de ménages ont bénéficié de l'APL en 2013. "Le travail
est en cours" au ministère du Logement, pour dégager des économies, et un groupe parlementaire
présidé par le député PS François Pupponi, qui planche sur les APL depuis le mois de février, "a des
propositions à faire" dans les prochains jours, a-t-il conclu.
Source : La Tribune.fr
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Immobilier : les banques engorgées par les
nombreuses demandes de crédit Le 15/05/2015
Immobilier : les banques engorgées par les nombreuses demandes de crédit
Les retards s'accumulent pour obtenir un crédit immobilier. Le délai de réponse de Crédit
Logement est passé de 48 heures à plus d'une semaine.
Embouteillage à tous les étages. Sous l'effet d'une demande de nouveaux crédits et de renégociations
particulièrement soutenues au premier trimestre, toute la chaîne du financement immobilier tourne au
ralenti. Les acquéreurs ont parfois du mal à respecter le délai de 45 jours - à compter du jour de la
signature de la promesse de vente - pour présenter leur offre de prêt. « Face à cet engorgement, il est
arrivé de devoir proroger le délai de deux à trois semaines », indique une étude de notaire parisienne
qui pointe notamment « les services juridiques des banques qui ne parviennent pas à suivre ».
L'allongement des délais de traitement est particulièrement tangible chez Crédit Logement. Pièce
maîtresse du financement immobilier des particuliers, cet organisme garantit 30 % de l'ensemble des
prêts immobiliers distribués en France. Depuis le début de l'année, sa production s'est accrue à un
rythme spectaculaire : de janvier à avril, il a garanti 250.000 opérations pour un total de 42 milliards
d'euros de crédit. Cela représente l'équivalent de 60 % de son activité de 2014. « C'est la première
fois que nous connaissons une telle situation, indique Catherine Lanvario, directrice de la
communication de Crédit Logement. Habituellement nous sommes en mesure de donner notre
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réponse à la banque en 48 heures. Actuellement, la demande est telle qu'il nous faut une semaine
complète pour répondre, voire jusqu'à une dizaine de jours dans certains cas. » Pour faire face,
l'organisme a dû notamment renforcer ses effectifs intérimaires.
« Calmer la machine »
Chez les courtiers et les banquiers, cet afflux de demandes se fait aussi sentir. Les Caisses d'Epargne
ont ainsi vu leur production de crédit à l'habitat bondir de 30 % au premier trimestre sur un an. Dans le
même temps, les délais d'obtention du crédit - d'environ 60 jours depuis les premières simulations
jusqu'à la fin du délai de réflexion de l'emprunteur - se sont allongés d'une semaine en moyenne.
Afin de répondre à la demande dans les délais impartis, « nous nous fixons des priorités de traitement
en fonction des dates de signature chez les notaires , souligne Romy Lecoq-Champeau, directrice
adjointe du marché des particuliers des Caisses d'Epargne. De plus, les renégociations de crédit
[lorsqu'un client des Caisses d'Epargne souhaite réaménager un crédit existant, NDLR] sont
centralisées au sein d'une structure commune dédiée. »
Ce regain d'activité trouve une double explication. La baisse continue des taux d'emprunt alimente
mois après mois le vivier d'emprunteurs qui ont intérêt à se faire racheter leur crédit initial. Par ailleurs,
le marché des acquisitions - toujours loin de ses records d'avant-crise - a retrouvé de la vigueur. Cette
situation peut-elle s'installer dans la durée pour l'ensemble des banques ? « Elles pourraient
théoriquement calmer la machine en remontant leurs taux de crédit, commente Sandrine Allonier,
chez VousFinancer.com. D'ores et déjà une première banque à commencé à remonter ses taux de
0,1 %. » Toutefois, malgré ces inconvénients, cette ruée sur les crédits est avant tout un ballon
d'oxygène bienvenu pour l'activité des banques et le marché immobilier.
Source : Les Echos.fr
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Immobilier : à New York, on choisit ses voisins Le 17/05/2015
Certains immeubles de la ville sont devenus des clubs très privés et les aspirants propriétaires sont tenus de montrer patte blanche.
C’est une spécificité de la ville. Certains immeubles, ceux qu’on appelle les «co-ops», sont des clubs
très privés. Pour devenir propriétaire, il ne suffit pas d’avoir les moyens de payer le prix (élevé)
demandé, il faut aussi montrer patte blanche. Garanties financières, profil de l’occupant sont passés
au crible. Un entretien avec parfois audition des enfants et «rencontre» avec l’animal domestique est
prévu. Et ceux à côté de qui le «board» n’a pas envie d’habiter sont rejetés sans états d’âme. Mariah
Carey, Madonna, comme avant elles Barbra Streisand, l’ont par exemple appris à leurs dépens. «La
sélection est parfois devenue si stricte que certains des habitants actuels ne seraient plus recrutés
aujourd’hui», expliquent des brokers de Corcoran.
Prix astronomiques
Mais rester entre soi a un prix. Les contraintes sont telles que les prix des copropriétés classiques (les
«condos») sont aujourd’hui 30 % plus élevés que ceux des co-ops. Même si les plus belles adresses
face à Central Park ou sur la Ve Avenue restent des co-ops, ces clubs fermés ne représentent plus
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que 70 % des habitations contre 85 % il y a dix ans. Manhattan est en train de se réinventer à toute
vitesse. Une douzaine de tours de logements de luxe, plus élevées les unes que les autres, sont en
construction ou en projet. À des prix astronomiques.
Dans celle qu’a dessinée Jean Nouvel (53 W. 53rd St.), dont la commercialisation débute cette
semaine, il faut plus de 15 millions de dollars pour s’offrir le penthouse, et le «premier» prix démarre à
3 millions. Dans une autre tour face à Central Park (220 Central Park South), ce sera plus cher
encore. «Entre 15 et 150 millions de dollars pour le penthouse», explique Charlie Attias chez
Corcoran. Soit 3 milliards de dollars à vendre au total. Et ces offres calibrées pour des investisseurs
internationaux sont des condos, pragmatisme américain oblige.
Source : Le Figaro.fr
La revue de Presse KYLIA 14
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Tromperie et cession de fonds de commerce ne
font pas bon ménage ! Le 11/05/2015
Tromperie et cession de fonds de commerce ne font pas bon ménage !
Dissimuler la fermeture temporaire du fonds de commerce et la perte de clientèle subséquente
sont caractéristiques d’une tromperie de la part du vendeur entraînant l’annulation de la
cession du fonds.
La vente d’un fonds de commerce nécessite, pour le vendeur, de respecter un certain nombre de
conditions pour que celle-ci ne soit pas entachée d’irrégularités. L’une de ces conditions, propre à
toute vente, étant que le consentement de l’acheteur ne doit pas être vicié. En effet, si ce dernier a été
trompé par le vendeur, il peut demander l’annulation de la cession.
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La tromperie s’apparente à un dol, c’est-à-dire que les manœuvres pratiquées par le vendeur sont
telles qu’il est évident que, sans elles, l’acheteur n’aurait pas contracté la vente.
Précision: le dol se caractérise par des manœuvres frauduleuses utilisées par le vendeur en vue
d’amener l’acheteur à s’engager (il s’agit d’un mensonge concernant l’un des éléments essentiels du
contrat) ou par le silence gardé volontairement sur un fait que l’acheteur aurait intérêt à connaître. On
parle alors de réticence dolosive (exemple : dissimulation d’importants défauts).
Cette situation a trouvé matière à s’appliquer dans une affaire opposant l’acquéreur et le vendeur d’un
fonds de commerce. Le premier reprochait au second d’avoir délibérément caché le chiffre d’affaires
réel dégagé par l’activité, de ne pas avoir mentionné dans l’acte qu’il n’était pas personnellement
l’exploitant du fonds de commerce et que ce fonds n’avait pas été exploité pendant plus de 4 mois.
Ainsi, les juges ont annulé la vente au motif que la dissimulation de la fermeture temporaire du fonds
ayant entraîné une perte de clientèle était constitutive d’une réticence dolosive. Pour eux, l’intention
du vendeur de tromper l’acheteur en lui dissimulant des informations afin de l’amener à conclure la
vente du fonds ne faisait aucun de doute.
Source : Les Echos.fr
La revue de Presse KYLIA 16
Acquisition du fonds de commerce Le 14/05/2015 Le conseil municipal s'est réuni lundi soir, sous la présidence du maire, Annie le Gall. Le fonds de
commerce du Jaudy, le contrat de territoire pour la voirie 2015 et le logement communal ont été parmi
les points traités lors de cette séance.
Commerce du Jaudy. Le fonds de commerce a été cédé à la commune par la Communauté des
communes du pays de Bégard pour la somme de 1.500 €, ce qui représente le prix de la licence IV.
Cette vente a été acceptée lors du conseil communautaire du 8 avril par 23 voix pour, deux contre et
deux abstentions.
Contrat de territoire pour la voirie 2015. Le programme de voirie communale 2015 est établi de la
façon suivante : une tranche ferme VC9 Roudougouin Creiz, la VC1 Traou Lan et la VC de traverse
VC21, soit un coût HT de 33.931 €. Les tranches conditionnelles concernent le parking de la cantine,
l'entrée du parking du salon de coiffure et le parking de l'école. Le coût de cette tranche optionnelle
s'élève à 12.640 €, soit un global de 46.571 € qui pourrait bénéficier de 13.971,30 €, dans le cadre du
contrat de territoire. Le conseil a pris une délibération pour lancer la demande de subvention et
pourrait alors réaliser l'ensemble des tranches fermes et conditionnelles suivant le résultat de
l'ouverture des plis.
Logement communal. Le logement communal étant libre, le conseil devait prendre position pour sa
future destination : soit il était à nouveau proposé à la location, soit la commune le garde pour l'école.
C'est cette dernière solution qui a été retenue. Après quelques menus travaux, l'école pourra ainsi en
disposer pour alléger ses classes, prendre le goûter, avoir du rangement supplémentaire et pratiquer
les ateliers lors des Tap (Temps d'activités périscolaires).
Éparage. L'entreprise Christophe Geffroy, de Tréglamus, a été retenue pour les 24 km d'éparage pour
un montant TTC de 4.608 €. Deux passages sont prévus : un en mai pour les accotements et virages,
le second passage en juillet pour les accotements et les talus. « L'entreprise est déjà intervenue sur la
commune et le travail était bien fait », ont commenté les élus, ce qui a conforté leur choix.
Démission. Le maire Annie Le Gall a annoncé, en fin de conseil, la démission du conseiller municipal
Erwan Merrer. Et a lu sa lettre en invoquant, entre autres, des raisons personnelles. Cette démission
fait suite à celle de Jean-Yves Hébert, peu de temps après son élection. Un début de mandat quelque
peu compliqué avec quelques tiraillements comme le dernier boycott de la minorité lors de la séance
du budget. Affaire à suivre.
Source : letelegramme.fr
La revue de Presse KYLIA 17
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