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2013
Michel Segond
La vie des abeilles solitaires
Sommaire
Pourquoi je m’intéresse aux abeilles solitaires
L’abeille dans l’arbre de vie
OBSERVER
Pour bien observer, mieux vaut les connaître un
peu; « Comment fonctionnent- elles ?»
« Comment vivent-elles »
Les protéger ! ; Comment faire chez soi ?
ET SI ! L’envie vous vient d’aller plus loin…….
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Présentation de l’exposé. Pour commencer sachez que je suis un naturaliste amateur et que je n’ai pas de prétentions scientifiques, pour la simple
raison que je n’en suis pas un.
Le but de l’exposé, intitulé « La vie des abeilles solitaires », est de partager mon regard avec ceux qui ont envie d’y consacrer
un peu de leur temps par une approche claire de la vie et des comportements des abeilles de nos jardins.
Après une courte introduction axée sur la disparition des abeilles et une présentation succincte de leur classification, mon
exposé se décline comme suit :
Description de l’abeille
Quels sont les fonctionnements utiles de connaître pour l’observation.
Comment se nourrissent-elles, le nourrissage des larves
Leur reproduction
Leur relation avec le monde végétal…..
Les différents modes de récolte, nidification…..selon la famille, le Genre
La motivation de protéger vous viendra dès vos premières observations. Chacun peut le faire à son échelle chez soi. Nous
verrons comment.
Ensuite si l’envie vous vient d’aller plus loin, l’identification et des observations plus pointues vous donneront beaucoup de
plaisir….mais aussi quelques difficultés, il faut le savoir.
J’espère susciter votre intérêt et vous convaincre de la nécessité de leur donner un petit coup de pouce aussi modeste soit-il.
Michel
Je me suis intéressé aux abeilles solitaires C’est en suivant dans la presse le combat des apiculteurs en France pour la survie de leurs colonies , En trois ans au début de notre millénaire, ceux-ci ont perdu 450.000 ruches, la production de miel est passée de 45.000 tonnes à 25.000 tonnes de miel. Les chiffres sont sans appel ! Et pourtant on en parlait peu à l’époque. Aujourd’hui le sujet envahit les médias. Mais qu’en est-il des causes ????????? Pas mal de controverses !! …..comme toujours. Personnellement je n’ai pas la compétence pour en juger et je me contente donc de ne citer que ce que j’ai pu lire dans diverses études.
Les néonicotinoïdes, classe d'insecticides, agissent sur le système nerveux central, et sont utilisés dans les cultures
pour lutter contre les insectes ravageurs
- Les parasites : certains parasites tels que les Varroas provenant d’Asie seraient des vecteurs de virus pathogènes.
- Les champignons parasites : certains attaquent l’intestin des abeilles, d’autres déforment les abeilles
La destruction et la modification de leur habitat, destruction des haies, talus et bosquets, sites de nidification
importants pour nos abeilles.
Diminution de sources de nourriture.
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On désigne l’individu par:
Le Genre (majuscule)
L’espèce (minuscule)
• Ordre des hyménoptères
• Sous-ordre des Apocrites « Taille de guêpe »
• Infra-ordre des Aculéates « Porte aiguillon «
• Super Famille des Apoïdea….les
abeilles
Divisée en deux groupes
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Pour comprendre ce que l’on observe on doit comprendre…. « Comment ça marche ?... »
Et pour commencer deux petits schémas descriptif des hyménoptères.
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Sans nous plonger dans un cours de biologie pour lequel je n’ai pas la compétence, je vous invite à vous
intéresser à quelques caractéristiques de nos abeilles qui vous seront utiles pour mieux comprendre ce
que vous observez
VOIR, SENTIR, GOUTER, SE NOURRIR, NOURRIR,
S’ORIENTER, LE CYCLE BIOLOGIQUE
Ocelles
Les yeux composés
Un œil composé est constitué de plusieurs milliers de cellules hexagonales, appelées ommatidies.
Chaque ommatidie comprend une lentille qui reçoit la lumière d’un cône pigmenté qui la concentre et la focalise. Enfin,
des cellules rétiniennes perçoivent la lumière.
Des groupes de facettes sont spécialisés dans :
La perception de la lumière polarisée
La reconnaissance des formes : surtout les formes massives aux contours nets ; les formes linéaires prêtent à
confusion
Quelle est l’utilité des ocelles ?
. Chaque ocelle contient une couche de cellules photo sensibles, qui peuvent
donner des impulsions transmises aux fibres nerveuses et dans le cas de
l’abeille, une lentille concentre la lumière sur cette couche de cellules.
Les ocelles distinguent la lumière et l’obscur et rendent ainsi l’animal capable de
situer l’emplacement et le mouvement d’un objet. Ils ne donnent aucune
image, mais permettent à l’insecte volant de stabiliser sa ligne de vol par
rapport à l’horizon. On peut dire que le corps en vol est bien stabilisé quand
les deux ocelles supérieurs sont bien éclairés et que l’ocelle inférieur qui est
dirigé sur l’horizon absorbe moins de lumière.
Chaque ommatidie ne saisit qu’un point lumineux de l’image entière. Le
rassemblement de tous ces points de lumière construit une photo
granuleuse, en canevas, comme la trame des journaux ou des magazines.
On ne sait pas exactement comment le cerveau de l’abeille interprète ces
images, car le cerveau de l’abeille possède cent fois moins de connections
visuelles que le nôtre, mais cette économie est indispensable compte tenu
de la petite taille de l’insecte.
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Les facettes sont indépendantes les unes des autres. Entre 2 ommatidies, il y a un angle
de 1°. Au bilan, le champ visuel de l’abeille est proche des 360° Chaque ommatidie agit
un peu comme un œil indépendant qui capte l’information lumineuse qui lui fait face.
Néanmoins, c’est au niveau du cerveau qu’une image en mosaïque est reconstituée. La
vue en mosaïque est particulièrement efficace à la perception du mouvement. Toutefois,
la netteté de l’image ainsi reconstituée est de 1/100 par rapport à l’homme.
L’abeille perçoit les couleurs, mais de manière décalée par rapport à l’homme. En effet, l’abeille perçoit les couleurs allant de
l’ultra-violet (300 nm) à l’orange (650 nm), tandis que l’homme perçoit du violet (400 nm) au rouge (700nm).
L’abeille ne perçoit donc pas le rouge.
La fréquence de rafraîchissement de l’image est de 100Hertz (20 Hertz chez l’homme). Celle-ci est particulièrement adaptée
à la perception d’objets volants (les autres abeilles) et le défilement du paysage.
Enfin, elles utilisent leur vue pour localiser la nourriture. Il faut savoir que les fleurs possèdent également des zones de
« couleur » ultra-violette. Ces zones constituent des guides en direction du nectar. Étant donné que la perception visuelle de
l’abeille diffère légèrement de celle de l’homme, le vert lui apparaît grisâtre, ce qui fait ressortir d’autant mieux la fleur. Elles
sont également capables de distinguer des formes fermées (cercle, triangle, carré), des formes ouvertes, des angles ouverts
par rapport à des angles fermés.
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Les antennes
Karl von Frisch (1886-1982) a démontré que l’odorat de l’abeille
passe par ses antennes. En effet, on peut entraîner des abeilles à
rejoindre des soucoupes présentant des odeurs de fleurs naturelles ou
d’huiles essentielles. Mais elle perd cette faculté si on enlève ses
antennes.
On estime que l’abeille dispose, à peu près, de la même faculté
olfactive que l’homme. Néanmoins, elle perçoit l’odeur des fleurs et
autres odeurs biologiquement importantes entre 10 et 100 fois mieux
que l’homme.
. Les divers récepteurs qui les composent ne sont pas qu'olfactifs
mais concernent aussi le toucher, le goût, la température, l'humidité
et le taux de gaz carbonique (Esslen et Kaissling, 1976)
En plus de sa faculté à percevoir les odeurs, l’abeille dispose aussi
d’un sens olfactif topo chimique, c.-à-d. qu’elle peut percevoir d’où
provient une odeur en comparant les perceptions de chaque antenne.
Certaines sensilles perçoivent la concentration en dioxyde de carbone
(CO2). Elle peut capter des différences de 1% dans la concentration.
Ceci est important eu sein de la ruche car une trop forte concentration
en CO2 déclenche l’activité de ventilation à l’intérieur de la ruche
Certaines participent au goût
Les organes de Johnston, situés dans le pédicelle de l’antenne, captent tous
les changements de la position des antennes. Ceci comprend l’évaluation
de la courbure de l’antenne.
Les antennes permettent également la perception du taux d’humidité, avec
des variations de 5%
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Pièces buccales.
Glosse : selon Dessart, 1994, terme désignant la langue. Selon Winston, 1993, il s’agit d’un tube (maxille et labium) autour de la langue et donc synonyme de proboscis. Quoi qu’il en soit, ce qui nous intéresse c’est que cet organe suceur aspire le nectar et l’eau. La récolte s’effectue grâce aux poils recouvrant la langue. Le pollen broyé peut-être intégré par ce même organe. Chez certaines abeilles solitaires, le glosse est aussi utile pour étendre et lisser le revêtement interne des cellules.
Les récepteurs du goût : sont situés sur les tarses, dans la bouche et
sur les antennes.
A l’extrémité des pattes, le tarse est capable d’évaluer la qualité et la
concentration de certaines molécules lourdes.
Certaines sensilles des antennes participent au sens du goût. En effet, si on
les touche avec une solution sucrée, les pièces buccales réagissent.
Mandibules
Récolte et broyage des anthères pour la récolte du pollen. Mastication de matériaux. Construction du nid.
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La nourriture.
Le pollen :
Est la source principale de protéines, de minéraux, de graisse et de plusieurs autres substances.
Chez l’abeille sociale il est nécessaire au bon développement des glandes pendant les 10 premiers jours de vie.
Ensuite, il n'est plus indispensable.
le pollen, digestible uniquement après transformation sous forme de pain de pollen, les protéines.
Qu’en est-il chez les abeilles solitaires ? Au stade actuel de mes observations et de mes lectures je n’ai pas de
réponse. Affaire à suivre.
Le miellat (excréments de pucerons)
Le nectar :
Apporte les glucides, donc l'énergie.
L’eau
Alimentation des larves. (L)
Gelée nourricière.(bouillie larvaire) (G), élaborée à partir
du nectar récolté dans les fleurs ou du miellat (excréments
de pucerons)
Pollen (pain de pollen) (P). récolté sur les fleurs, sous
forme de pain de pollen, permettant sa digestion.
On constate que la larve ne pouvant se mouvoir est
contrainte de se nourrir en premier lieu de la bouillie
larvaire et ensuite du pain de pollen.
Le nectar récolté est stocké dans le jabot, l’abeille se nourrit par la
« VALVE PROVENTRICULAIRE »
G L
P
Cellule d’Osmie
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Le sens de l’orientation
Bien que je n’aie jamais trouvé d’étude à ce sujet, il est raisonnable de penser que les abeilles solitaires disposent des mêmes
outils pour s’orienter que les abeilles sociales.
Elles disposent de plusieurs outils de navigation afin de se repérer dans leur environnement. Ces outils sont utilisés dans un
certain ordre. En effet, si le 1er outil n’est pas utile ou utilisable, elle emploie le 2
ème, etc.
Le 1er outil est l’orientation par rapport au soleil. Les abeilles effectuent des corrections par rapport à la course du soleil, de
telle sorte qu’elles retrouvent toujours la source de nourriture, même si plusieurs heures ou même une nuit se sont écoulées.
C’est la position du soleil sur ou sous l’horizon qui est utilisée. En effet, cette position sert également de base lors du
butinage de nuit par nuit chaude.
Par temps couvert, les abeilles évaluent la position du soleil par la lumière U.V. qu’il émet. Ceci n’est possible que si la
couche de nuages n’est pas trop épaisse.
Autrement, elles peuvent également se baser sur la lumière polarisée émise par le soleil. Il suffit pour cela qu’un petit coin de
ciel bleu soit visible.
Si le repérage par rapport au soleil n’est pas possible, les abeilles peuvent retrouver leur chemin sur base de repères : une
rangée d’arbres, le tracé d’une route …
Elles utilisent également le champ magnétique terrestre. Ceci a été mis en évidence par plusieurs expériences
Le cycle biologique
Les premiers à sortir sont les mâles issus d’œufs haploïdes non fécondés, c’est la parthénogenèse.
Après, 2 à 3 semaines plus tard, les femelles sortent et sont rapidement fécondée.
Celles-ci selon les espèces cherchent ou creusent un « nid » pour alimenter et pondre un œuf par cellule.
La larve ne sachant pas se mouvoir, elle commence sa nutrition par la gelé et ensuite le pain de pollen
la larve forme un cocon, puis une nymphe, la nymphe devient chrysalide jusqu'à l'éclosion l’année suivant.
Certaines espèces éclosent l’année même.
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Les relations avec le monde végétal
Récolte du pollen La récolte du pollen n’est pas aléatoire, Les abeilles manifestent des préférences
Le pollen lui-même peut inciter les abeilles à le choisir, indépendamment de la facilité de récolte
Ni l’âge, ni la couleur, ni l’humidité ou la teneur en protéines ne semblent influencer ce choix
L’attractivité d’un pollen est due à son odeur
Transport du pollen Les abeilles solitaires n’humidifient pas le pollen récolté et le répartissent sur une plus grande surface de leur
corps.Le pollen se détache donc plus facilement.
140 millions
42
43
Langue courte
Langue longue
44
49
51
12
Source « des abeilles » éd GULF SREAM
Apoïdea
Base antenne: une suture
Nervure basale
Peu coudée
Langue courte
Colletidae
G Colletes
Langue bifide
Brosse tibia
Melittidae
Brosse tibia
Langue allongée
3 cellules cubitales
Apidae domestique
Yeux velus
Yeux glabres
Tibias 2 éperons
Anthophoridae
non Eucera
Brosse tibia
Apidae Bombus
2 cellules cubitales
Megachilidae
Brosse ventrale
Antophoridae
Eucera
Brosse tibia
Nervure basale
Fort coudée
Halictidae
Brosse tibia
Langue courte
Base antenne: deux sutures
Andrenidae
Brosse tibia
Colletidae
G Hylaeus
Langue plate
Pas de brosse
13 Nous avons vu au cours de l’exposé la diversité des abeilles et de leurs mœurs et encore le temps m’a manqué pour tout décrire. Disons qu’il s’agissait d’une « mise en bouche » ; car le domaine est vaste, leurs tailles et l’aspect présentent des différences plus ou moins importantes d’une espèce à l’autre. Certaines espèces ne dépassent pas 4 mm de long (Halictidés), d’autres atteignent 2,5 cm (le xylocope ou abeille charpentière). Certaines présentent un corps dépourvu de poils, d’autres sont revêtues d’une pilosité plus ou moins dense. Innombrables sont les types de constructions que les abeilles solitaires édifient pour protéger leur progéniture. Certaines recherchent une cavité appropriée dans une tige de plante, dans le bois, dans un vieux mur, etc. D’autres creusent un nid dans le sol, avec de petites loges sur les côtés qui forment autant de chambres (ou cellules) individuelles pour le couvain. On trouve également des abeilles maçonnes qui utilisent un mortier fait de terre ou de sable et de salive, tandis que d’autres découpent des feuilles pour tapisser l’intérieur de leurs cellules et bien d’autres techniques… Vous trouverez pas mal de renseignements sur la toile, mais en ordre dispersé. Pour ma part j’ai débuté avec:
Annie Jacob-Remacle
« Abeilles sauvages et pollinisation »
« Abeilles et guêpes de nos jardins »
Le meilleur ouvrage de vulgarisation que je connaisse (se trouve sur mon site)
H. Bellmann « delachaux et niestlé »
« Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe »
.et
A . Pouvreau « delachaux et niestlé »
« Insectes pollinisateurs »
Deux très bons ouvrages pour débuter vos observations sur le terrain
Jean-Henri Fabre « Robert Laffont »
« Souvenirs entomologiques »
Le père de l’éthologie des insectes, de plus cet ouvrage est très bien écrit, un bon livre à lire au coin du feu.
Ensuite progressez par vos observations personnelles et partagez les avec d’autres passionnés.
Pour vérifier vos observations, vous trouverez des photos de référence sur la toile, mais attention les erreurs sont nombreuses.
Aussi choisissez des sites fiables comme par exemple ceux-ci-dessous., il y en a d’autres biens sûr.
http://www.atlashymenoptera.net/default.asp
http://www.yvanbarbier.com/galerie/
http://nature-au-jardin.be/blog2/blog/author/jean-marc-michalowski/
Pour partager, rejoignez le cercle « les amis des abeilles solitaires »
http://fr.groups.yahoo.com/group/hattorfiana/
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Pour se dans un biotope, (votre jardin par exemple) et s’y développer, une espèce doit y trouver :
Des sources de nourriture convenables en qualité, en quantité et dans le temps
Des sites de nidification adéquats
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Et si ! l’envie vous vient d’aller plus loin….
Faites-vous aider
Participez à des recensements et observations sur le terrain
Faites des stages
Ensuite si vous le pouvez transmettez ce que vous avez appris
• Prélever des insectes pour les identifier et les étudier fait débat
• Collectionner pour collectionner n’a pour moi aucun sens.
• Seules l’identification et l’étude justifient un prélèvement
• Ne prélevez dans la nature que la quantité de spécimens qui est nécessaire et interdisez-vous de mettre en péril le maintien des espèces prélevées.Respectez la législation (réserve naturelle, Natura 2000 …)
• Ne négligez pas l’observation sur le terrain,identifier sans connaître son éthologie est sans intérêt.
• Assurez-vous que votre collection ne soit pas perdue après vous.
• Etiquetez correctement vos insectes.
L’étude des abeilles est passionnante.
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Vous trouverezLa clé
d’identification sur mon site
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Evitez les pesticides, inutile d’attirer nos protégées si c’est pour les éliminer ensuite.
Les quantités de matières actives
appliquées en agriculture ont diminué
de 18 % pour les herbicides et de 35 %
pour les insecticides au cours de la
période 1995-2003.
Alors ! Nous les particuliers ?
Pourquoi ne pas bannir totalement
l’emploi de pesticides dans nos jardins.
34,2% de gagné, si les communes s’y
mettent aussi !!!
Des solutions alternatives existent.
Par exemple :
18 Les insectes pollinisateurs sont responsables
D’ 1/3 de notre alimentation.
De 20% de la valeur de la production des cultures entomophiles.
Les abeilles en font 85%
Pour la pollinisation de la luzerne, les
Megachile rotundata ont un rendement de
85 % et l’abeille sociale 65 %
Au Etats Unis cette abeille solitaire est élevée pour les besoins de l’agriculture
M’ont permis de monter cet exposé : Les ouvrages déjà cités et
Culture de la luzerne
65% / 85%
A bientôt j’espère
Segond Michel
22 rue Marcel Fikenne
4860 PepinsterTf: 087 46 09 41
GSM: 0477 349 176
Courriel: [email protected]
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Toutes les infos sur mon site: « coup d’œil sur la nature »http://michelsegond.e-monsite.com/
http://fr.groups.yahoo.com/group/hattorfiana/