la volonté de faire le grand paysage acteur mÉtropole … · 2012. 6. 8. · 01.34.41.93.91 1...
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01.34.41.93.91
Fév. 2011 – mise à jour Fév. 2012
Le GRAND PAYSAGE,
ACTEUR de la MÉTROPOLE.
REPRÉSENTER et METTRE en SCÈNE
la Région Parisienne
Session commémorative 30ème anniversaire 1982-2012
Bertrand WARNIER
Architecte-Urbaniste
Pilote session 2012
RÉVÉLER la
NOUVELLE
GÉOGRAPHIE
MODELER
sous l’angle du
REGARD
NE PAS
GALVAUDER
la TOPOGRAPHIE
le « laisser faire »
la volonté de faire
Présentation du sujet
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GRANDES DIMENSIONS URBAINES
Envahissantes, décriées, les grandes agglomérations
ont-elles des ambitions en terme d’IMAGES et de PAYSAGES ?
- I - La VILLE doit S’ASSOCIER à la GÉOGRAPHIE Acceptons de faire abstraction de tout ce qui fait l’essentiel de la PLANIFICATION URBAINE :
plans directeurs, schémas d’aménagement, etc.
Éliminons : les chiffres, les statistiques, l’économie, le réglementaire, les valeurs foncières, les taxes
professionnelles… et le FONCTIONNEL, et décidons de ne faire qu’OBSERVER, que ‘REGARDER’.
Regarder pour comprendre pourquoi le paysage urbain, en général, est devenu synonyme de laideur et
que, le seul refuge, est la Ville ancienne et encore, plutôt « le Centre historique ».
LA CUVETTE PARISIENNE
VUE des ÉTAGES HAUTS de
BÂTIMENTS du PLATEAU de SACLAY
Les NOUVEAUX RAPPORTS VOLUMÉTRIQUES entre PÉRIPHÉRIE et CENTRE,
sont à inventer, à commencer par ceux du GRAND PAYSAGE : relations entre collines naturelles, buttes artificielles, hauteur des constructions, forêts,
espaces agricoles, terrasses, crêtes, ouvrages d’art, points belvédères et – au fond – les cours d’eau.
© croquis B.W.
2
PARIS MANTES
ORLY
ROISSY
MEAUX
photo
plan relief
de l’Île-de-
France
(InterAtlas)
Il y a des sites naturels qui ‘SONT les MONUMENTS’… …d’autres où il faut inventer.
a - Une RÉFLEXION qui ne se traduit pas par une CARTE PLATE
Les atouts de cette géographie doivent continuer à être une réalité métropolitaine.
3
b - Les NOUVEAUX SOCLES de RÉFÉRENCES
Les DÉVELOPPEMENTS MÉTROPOLITAINS se situent en POSITION DOMINANTE :
50 m au dessus du niveau moyen parisien (110 NGF au lieu de 59 NGF)
A PARIS, il y a eu au travers des projets successifs, la volonté de maintenir la qualité des
TRAITS essentiels du paysage :
* Les buttes ferment le paysage (et ce n’est pas le périphérique qui, lui, se situe au-delà du site
parisien). La conjonction de SITES NATURELS et de TOURS conduit à définir les SILHOUETTES.
* Les faibles hauteurs du relief ont été exploitées de telle sorte que les 25 mètres entre les parties
basses du méandre et le plateau, ont conduit à des réalisations aussi diverses que les quartiers
du Panthéon, de l’Étoile et du Trocadéro, mais aussi de la Défense.
cuvette de Paris
4
C’est probablement un
élément à exploiter pour
l’image de la Métropole,
même si cela reste au
niveau du symbole.
bords de Seine
à PARIS
Comme trois ‘grandes marches’,
il constitue l’ARMATURE du
PAYSAGE :
1. Lit des VALLÉES et COURS
D’EAU, aux cotes 25/30 m au
dessus du niveau de la mer.
Il y a une corrélation insolite
avec le TRIPLE ÉTAGEMENT des
AMÉNAGEMENTS des BORDS
de SEINE dans la TRAVERSÉE
de PARIS (les berges, les quais,
le front des immeubles).
1.
2.
3.
2. Larges terrasses des
PLATEAUX (niveau médian),
aux cotes 90/110 m, c’est-à-
dire 60 à 80 m au dessus des
cours d’eau.
3.
BUTTES
et
COLLINES
culminant
à 180/200
m.
c - Le TRIPLE ĖTAGEMENT du RELIEF
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d - Les LIGNES DIRECTRICES
Les collines (généralement boisées) et les buttes (coiffées - le plus souvent - de bourgs ou villages ) alignées
sont, à l’évidence, des éléments de composition naturelle. Ces jalonnements - soulignés par de grands
tracés - ont été exploités au cours de l’histoire. Aujourd’hui, cela touche plusieurs secteurs
d’aménagement : la Seine aval avec l’exploitation du front de Marly qui pénètre jusqu’aux portes de Paris, le
plateau de Saclay, le ‘devenir’ de la Plaine de Montesson, l’AXE tangentiel Nord (donc, la Plaine de France).
Les cours d’eau
Les lignes de force
Crêtes –buttes et collines
Entité topographique
indépendante le long des cours d’eau
Points dominants
Glacis de la Plaine de France
Corridor « vallées »
Grand plateau de Brie
Chaussée Jules César
Champs-Elysées
Jardins de Versailles
SINGULARITĖS du
GRAND PAYSAGE de
PARIS-MĖTROPOLE
1*
2* 3*
La carte tectonique du centre du Bassin de Paris
avec les alternances des synclinaux et anticlinaux
est le témoignage de l’ORIENTATION SUD-EST NORD-OUEST
dont le Bassin de Paris est tributaire.
REDONNER une LISIBILITĖ
aux caractéristiques des TERRITOIRES NATURELS
1* 2* 3*
carte TECTONIQUE
« REVISITER » l’ARMATURE PAYSAGĖRE de la MĖTROPOLE
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a - L’ABSENCE de VISION GLOBALE
Dans le lointain, l’HORIZON de la CUVETTE de
PARIS est limité par les COTEAUX et les BUTTES.
L’histoire montre que la qualité des traits essentiels du paysage de PARIS et de ses environs est le fait, non du hasard,
mais d’une volonté constamment affirmée au travers des multitudes de projets successifs qui l’ont organisé.
Aujourd’hui, le grand paysage n’est que l’accumulation, la juxtaposition « d’opérations » ponctuelles,
d’aménagements urbains indépendantes les uns des autres.
Ces décisions individuelles se sont substituées à une VISION GLOBALE. Ce constat affligeant s’explique :
- 1°) Parce qu’il n’y a pas de CADRE institutionnel.
- 2°) Parce que le « grand paysage » n’a pas un caractère dominant (ni mer, ni montagne).
- 3°) Parce que la délicatesse des lignes géographiques n’apparait dans aucun document de
planification.
- 4°) Parce que les discours de ceux qui sont censés savoir sont inexistants dans ce domaine.
Par ailleurs, il y a URGENCE.
Les hauteurs normales des bâtiments, aujourd’hui, avoisinent les 20 niveaux (les fameux 50 mètres), ce qui est
quasiment la hauteur des dénivelés naturels de la Région Île-de-France.
L’accumulation d’opérations immobilières justifiées par ailleurs et de bonnes qualités architecturales, reviendrait
néanmoins à ruiner l’harmonie des rapports entre buttes, collines, plateaux et coteaux et à effacer les reliefs,
aujourd’hui, simples TERRAINS ‘SUPPORTS’ de la Ville. La redécouverte des cours d’eau est un premier pas vers
cet appel à prendre de la hauteur et avoir une VISION GLOBALE.
- II - LES QUESTIONNEMENTS SUR LE GRAND PAYSAGE
XIXème siècle XXème siècle
7
mont Valérien
mont Valérien
c - La ville a CHANGÉ de DIMENSION
PARIS est au fond de sa cuvette et l’organisation
polycentrique s’est faite sur la base des grandes
composantes du paysage – les AXES TANGENTIELS –.
Ils ont été le SUPPORT du DÉVELOPPEMENT – pour
PARTIES seulement – car les grandes INFRASTRUTURES
ont continué à CONVERGER vers PARIS.
‘L’œil qui pense’
Paul KLEE
la VILLE du
XXIème siècle
Et il a UN SENS
CULTUREL
si l’on admet
qu’il peut :
SORTIR de la
RIGIDITÉ,
ABANDONNER
son ASPECT
UNIQUE.
la VILLE
traditionnelle
b - La ville a CHANGÉ de FORMES
PARIS intra-muros n’est pas la Métropole.
On a changé de dimensions.
‘mensurations’
© IAURP, 1975
Le CUBE s’est emparé d’elle.
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d - La métropole se CHERCHE de NOUVELLES STRUCTURES
Le nouveau ‘FILET’ de la Ville est constitué de percées, de grandes allées, de
chemins - ce qui montre que la campagne est devenue Parc - et que les fils
continus ainsi tressés donnent une nouvelle apparence dans les cartes de la Ville
traditionnelle.
Fond : DRIEA
PARIS
le parc
naturel urbain
dessin de
Nicolas de
STAËL
OSSATURE
PAYSAGÈRE Région Île-de-France
Sud-Ouest
Préfiguration de
l’image
identitaire de
Paris-Saclay
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une première réalisation de GRAND PAYSAGE URBAIN :
l’AXE MAJEUR de CERGY-PONTOISE
* s’INTÉRESSER au VISIBLE
à une échelle peu commune : longues distances,
panoramas lointains, signes et repères…
* savoir ce qu’il convient de faire
* et ‘vouloir’ le faire
Les ATELIERS s’attaquent au ‘QUOI FAIRE’ ?
© cliché EPA C.-P.
Redonner à la VILLE une existence autre que celle de la ‘Ville Patrimoniale’.
Les problèmes à traiter ne peuvent pas être indépendants d’autres AMBITIONS :
* la perméabilité du tissu urbain * le remodelage de la trame urbaine
* la multifonctionnalité des infrastructures * la politique des hauteurs
A ce titre, les TRACÉS, les OUVRAGES d’ART, les ÉPANNELAGES, les PANORAMAS…
ne peuvent être dissociés de la GÉOGRAPHIE et des ESPACES NATURELS.
- III - UN NOUVEAU REGARD SUR LE LAID ET SUR LE BEAU
a - OÙ sont les TRAITS ESSENTIELS du PAYSAGE AUJOURD’HUI ?
COMMENT en EXPLOITER les ATOUTS ?
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b - MOTIVATIONS des ATELIERS
Il s’agit d’un SUJET d’ACTUALITÉ.
Il s’agit d’un THÈME DIFFICILE (donc à notre portée).
* La MISE en FORME de l’ESPACE est de l’ordre du sensible et de l’affectif et il convient de la
TRAITER comme tel.
* Les PRÉOCCUPATIONS ESTHÉTIQUES ne peuvent pas être considérées comme de simples
« enjolivures » et des divertissements d’Artistes. Elles ont, directement, par ricochet, des
RÉSONNANCES SOCIALES.
C’est une ÉCHELLE INHABITUELLE (donc elle nous convient).
* Celle de l’agglomération tout entière.
* Celle où les sites géographiques ne sont pas des éléments ‘juxtaposés’.
* Celle où l’on embrasse des panoramas ‘d’un seul regard’.
* Ou bien celle que l’on traverse sur des dizaines de kilomètres.
Il faut comprendre par la que l’on se trouve ‘en dehors’ des échelles qui restent essentielles : celles de la rue, du
quartier.
C’est le BON MOMENT.
* Celui où les MUTATIONS PROFONDES sont nécessaires : périls de toutes natures, dégradation
de la biosphère, un monde en déséquilibre, etc. On peut donc imaginer que ces mutations
concernent aussi l’HUMANISATION DES MÉGAPOLES.
* Celui aussi ou l’on sent un ‘bouillonnement créatif’ tout azimut (dans nos domaines, les
déplacements, les énergies, l’économie sociale, la nourriture…) et, en l’occurrence, peut-être, la
RÉSURGENCE de la SENSIBILITÉ PUBLIQUE.
LES RÉSULTATS DE CETTE SESSION POURRAIENT SE CROISER AVEC UNE PLANIFICATION ORDINAIRE ET
RAISONNÉE, DE MANIÈRE A VOIR OÙ SONT LES POINTS DE CONVERGENCES ET LES ÉCARTS.
C’est l’occasion de RECHERCHER des PARTENAIRES qui accordent de la valeur à ce qui ne se mesure pas
seulement en NOMBRE, en POIDS, en TEMPS ou en ARGENT, mais en d’autres termes… inexprimables (avant la
fin de la Session !).
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PILOTAGE et ORGANISATION
PILOTAGE
Une structure légère
Pilotage Bertrand Warnier, architecte et urbaniste et Jean-Noël Capart, paysagiste et urbaniste.
Assistante-pilote Caroline Motta, architecte, doctorante en aménagement et urbanisme.
Directeur des Ateliers Nicolas Détrie.
Un Groupe de travail « institutionnel » (environ 20 personnes) rassemblant des membres de l’Atelier international du
Grand Paris (AIGP), l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, les
Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), le Conseil régional d’Île-de-France, les Conseils
généraux de Seine-et-Marne, du Val d’Oise, des Yvelines, la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France
(DRAC), la Direction régionale et interdépartementale de l’agriculture et de la forêt en Île-de-France (DRIAF), la
Direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement Île-de-France (DRIEA-IF),
l’Etablissement public d’aménagement (EPA) Plaine de France, l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région
d’Île-de-France (IAU-ÎdF), la Mairie de Paris et Paris Métropole.
Suivi mensuel par le Comité d’orientation scientifique (COS) des Ateliers.
PARTENARIATS
SCIENTIFIQUE
Relations privilégiées avec plusieurs métropoles et universités étrangères (Berkeley, Catalunya, Le Cap…).
Organisation d’un séminaire productif (12, 13, 14 décembre 2011) rassemblant des partenaires institutionnels et
universitaires, des représentants des 9 métropoles partenaires, des membres des Ateliers et des intervenants
extérieurs, et d’un colloque international (1er octobre 2012).
PARRAINAGE
Constitution d’un Comité de parrainage composé de « figures » intellectuelles indépendantes (artistes, journalistes,
écrivains, urbanistes, architectes, paysagistes…) françaises et étrangères : Richard Bender, Augustin Berque, Pierre
Calame, Jean Dellus, Lisa-Babette Dietrich, Dani Karavan, Tadashi Kawamata, Peter Knapp, Edgard Morin, Fréderic
Schwartz, Saskia Sassen, Thomas Sieverts.
FINANCIERS
Partenaires structurels des Ateliers : Agence foncière et technique de la région Île-de-France (AFTRP), collectivités
membres de Paris Métropole.
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ÉLÉMENTS de CALENDRIER
2010 DÉMARRAGE
Constitution de l’équipe de pilotage – Partage des rôles – Méthode.
Contacts avec les Institutions - Désignation d’un interlocuteur référent.
Envoi d’une première note aux universités partenaires.
Contributions cartographiques : APUR, DRIEA-IF, Institut géographique national (IGN), IAU-ÎdF…
2011 DÉVELOPPEMENT
Collecte de données bibliographiques et iconographiques (cartes, photos, maquettes, vidéos…).
Mise en relation avec les réseaux du Paysage.
Constitution du Comité de parrainage.
Contacts et suivis avec les universités désignées.
Partenariat avec 9 métropoles de référence : Amsterdam, Bangalore, Bogotá, Buenos Aires, Montréal, Prague,
Région Toscane (Florence-Pise), San Francisco, São Paulo.
Réunions du Groupe de travail : 14 janvier, 08 avril, 24 juin 2011 ; 12 mars, 14 juin 2012.
2012 ATELIER
Contacts avec les instituts de formation de toutes disciplines liées aux travaux de conception, de créativité (design,
photo, audiovisuel, etc.) et avec les futurs participants pour les préparer à un travail à cette échelle.
Janvier : élaboration du document post-séminaire productif.
Février: appel à candidatures .
Mise en ligne du blog de l’atelier Cergy 2012 : http://metropolitanlandscape.wordpress.com/
Avril- Mai : dépôt des dossiers de candidature.
Mai : sélection des participants .
Elaboration du dossier d’analyse : compilation de visuels (représentations graphiques des paysages métropolitains).
25 août - 28 septembre : 30ème Atelier international de maîtrise d’œuvre urbaine à Cergy-Pontoise.
28 septembre: jury international ou « débat post-session ».
29-30 septembre : week-end 30ème anniversaire des Ateliers (courtes interventions, musique, fête…).
1er octobre : colloque international ou « controverse métropolitaine ».
Vers une Charte du paysage métropolitain parisien.
Publication du cahier de session.
Contact : [email protected]
Les Ateliers internationaux de maîtrise d’œuvre urbaine * Le Verger/rue de la gare /BP 9007/95020 Cergy-Pontoise/France
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