l’appertisé...l’une d’elles est liée à la qualité intrinsèque de l’emballage...
TRANSCRIPT
L’appertiséUn choix responsable d’un point de vue environnemental et sociétal
Nutrition
Transport
Stockage
Recyclage
Economie d’énergie
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ProductionAlimentaire
Traitementdes aliments
Emballage(Matériau &Production)
Transport Stockage Préparationdu repas
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Frais Réfrigéré Surgelé Conserve acier
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Consommation énergétique moyenne détailléeAliments frais (réfrigérés), surgelés et en appertisés
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Frais réfrigéré Congelé Conserve acier
Préparation du repasStockageTransportEmballage TransformationProduction alimentaire
Du lieu de production à l’assiette…Consommation énergétique totale
par système d’emballage – traitementM
J/kg
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Aliments réfrigérés Aliments congelés Conserves
Synthèse énergétiqueConsommation énergétique moyenne
Aliments frais (réfrigérés), surgelés et appertisésDu lieu de production à l’assiette…
Sou
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Sci
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MJ/
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+70% de consommationÉnergétique par
rapport à l’appertisé
Le recyclage des principaux matériaux d’emballage en Europe montre que les boîtes de conserve en emballage métallique ont des taux de recyclage élevés avec 66% pour l’acier (ce chiffre a doublé en 10 ans) avec 58% pour l’aluminium.
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Plastiques Briquescarton
Aluminium(boisson)
Verre Acier
Recyclage des principaux matériaux d’emballage en Europe
(Etudes 2006)
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L’appertiséUn choix responsable d’un point
de vue environnemental et sociétal
NutritionL’appertisé retient l’essentiel des vitamines et nutriments
TransportCompact, empilable, davantage
d’aliments dans un volume restreint,Minimum d’emballages de transport
utilisé
StockageA température ambiante (pas
de réfrigération)Indépendant des ruptures de
T° de la chaîne du froid
RecyclageL’emballage acier est l’emballage
alimentaire le plus recyclé
Economie d’énergieImportant dans le contexte actuel de
réduction des émissions de CO2
Dossier de presse
UPPIA – 44, rue d’Alesia – 75682 Paris CEDEX 14Contact : Marie-Luce GrimaultTél. : 01 53 91 44 78 – e-mail : [email protected]
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Emballages métalliques et environnement
COMMENT LA CONSERVE CONSERVE AU MIEUX LA PLANÈTE.
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5.
Les emballages métalliquesconservent la planèteUne vaste étude scientifique réalisée aux Pays-Bas vient de montrer que les emballages métalliques figuraientparmi les solutions d’emballage les plus éco-efficaces.
La conserve appertisée serait donc une championne du développement durable, ce dont, à la Collective de laconserve, nous n’avions jamais douté.
Réalisée pour l’association des producteurs européens d’acier pour emballage (APEAL) par TNO, un cabinetd’experts en analyse du cycle de vie, l’étude compare les différents systèmes d’emballages disponibles sur lemarché en évaluant leur durabilité du point de vue inédit du consommateur, et ce, à travers un cas réel.
Comment cette étude a-t-elle été réalisée ? Quelles sont ses conclusions précises ? Présentation de l’étude.
François Struyven, président de l’axe Contenants/Environnement de l’UPPIA, nous rappelle que l’étudevient confirmer des qualités intrinsèques des emballages métalliques, qui auraient toujours fait dudéveloppement durable sans le savoir.
Yvan Liziard, directeur Recyclage d’Eco-Emballages, nous précise que cette étude s’inscrit bien dans la démarched’Eco-Emballages, car elle est basée sur l’analyse du cycle de vie du produit.
Une des grandes qualités des emballages métalliques, c’est qu’ils sont faciles à extraire des déchetset recyclables à l’infini. Or, ils atteignent aujourd’hui des taux de recyclage record, et selon le SyndicatNational des Fabricants de Boites Métalliques, la France est en passe de combler son retard par rapportaux cadors européens.
Enfin, pour Guy Standaert, directeur d’EMPAC (European Metal Packaging), la toute nouvelle fédération européennedes producteurs d’emballages métalliques, l’avenir passe par un grand programme à l’échelle européenne quidevra prendre en compte la durabilité des produits dès leur conception.
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Preuves à l’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 à 5
Une étude qui s’inscrit dans la démarche d’éco-emballages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 à 7
Une étude qui révèle l’éco-efficacité de la conserve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 à 12
Création d’EMPAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 à 15
Les emballages métalliques dans la dynamique du recyclage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 à 18
La boîte. Solution d’avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 à 21
Le marché de l’Appertisé alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . 22 à 23
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� Preuves à l’appuiPar François Struyven, Président de l’axe Contenants/Environnement de l’UPPIA
Créée en 1953, l’Union interprofessionnelle pour la promotion des industries de la conserve appertisée(UPPIA) s’est longtemps attachée à vous prouver les avantages de la « boîte » au regard de la qualité deson contenu : les aliments. Nous pensons qu’il est temps aujourd’hui de vous prouver ses qualités propres,au regard des nouvelles préoccupations citoyennes fort justifiées que sont l’écologie et plus largement ledéveloppement durable.
De par sa simplicité, la boîte de conservea énormément de qualités, mais nousn’en avons pas toujours consciencetellement elles sont évidentes.
• Elle préserve la santé des populationsen conservant en toute sécurité lesaliments pendant longtemps avec toutesleurs qualités nutritives.
• Elle nourrit à moindre coût, en facilitantle transport des aliments et en lesconservant à température ambiante, sansbesoin en énergie.
Mais sa grande vertu réside surtout dansle matériau qui la compose. Inventée ily a bientôt deux siècles (en 1810), laboîte en métal est devenue la principalesolution pour les aliments appertisés.Qu’il soit acier ou aluminium, ce matériauprésente un énorme avantage sur le planenvironnemental: il est recyclable à 100%sans jamais perdre de sa qualité. A telpoint que l’on peut très bien imaginer lejour où l’on n’aura quasiment plus besoinde prélever de matière première pourfournir les consommateurs.En attendant, le taux de recyclage desemballages métalliques atteint aujourd’hui
64,6 % en Europe, et il est en constanteprogression. Parallèlement, des effortsconstants sont faits pour réduire le poidsmoyen des boîtes (-25 % en 20 ans)tandis qu’elles sont de plus en pluspratiques à utiliser pour le consommateur,grâce notamment à la généralisation del’ouverture facile et à la progression del’ouverture pelable.
Certes, tous ces arguments ne prouventpas formellement l’intérêt de l’emballagemétallique par rapport aux autres solutionsd’emballage. Il manque les preuves deson efficacité globale.
C’est la raison pour laquelle la collectivede la conserve a déc idé de vouscommuniquer les résultats d’une étudefort intéressante réalisée en Hollande.Ce travail complexe a permis de comparerl’efficacité écologique de différents typesd’emballage pour la consommation d’unmême produit : 600 grammes de carottes.De la cu l ture du légume jusqu’àl’élimination de son emballage, toutesles étapes de la vie du produit ont étéanalysées selon les nouveaux critèresdu développement durable. L’étudeconfirme que la boîte de conserve figure
dans le peloton de tête des emballagesles plus éco-efficaces.
De telles études vont se multiplier dansles années à venir. Elles permettront demesurer avec précision les performancesdes emballages métalliques et d’indiquerles grands axes d’amélioration. Lafilière ne manquera pas de vous lescommuniquer. Plus généralement, nousaccompagnerons l’ industrie de laconserve appertisée sur le passionnantchemin du développement durable quiest au cœur des préoccupations de toutela profession.
A très bientôt.
EN GRAND HUMANISTE QU’IL ÉTAIT, NICOLAS APPERT INVENTA LA CONSERVE DANSLE BUT DE PRÉSERVER LA VIE DES MARINS ET DES SOLDATS EN LES SAUVANT DECARENCES MORTELLES. MAIS SAVAIT-IL AUSSI QUE SON INVENTION CONTRIBUERAITÀ PRÉSERVER LA PLANÈTE ?
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1. Une étude qui s’inscritdans la démarched’Eco-Emballages
Réduisons toujours plus les impacts de nos emballages sur l’environnement !L’objectif de prévention est très clair et il est désormais partagé par noustous, consommateurs, élus, associations, industriels.Reste à savoir quels chemins prendre pour y parvenir. C’est là queça se complique et les industriels en perdent souvent le nord. Faut-il tout axer sur la réduction du poids de l’emballage afin de mieuxle transporter ? Ou bien se préoccuper avant tout du matériau pourle rendre entièrement recyclable ?
A Eco-Emballages, on se garde bien dedistribuer bons et mauvais points à tel ou telmatériau ou tel ou tel emballage. Notre souciest plutôt de mettre en évidence les effetspositifs et négatifs pour l’environnementdes différents modes de consommation etainsi d’éclairer les différents acteurs dansleurs choix.
L’analyse du cycle de vie est aujourd’hui lemeilleur outil pour y parvenir. Selon ladéfinition, elle permet d’évaluer les impactspotentiels sur l’environnement (milieuxphysiques, ressources naturel les etêtres vivants) d’un système comprenantl’ensemble des activités associées à unproduit ou à un service, depuis l’extractiondes matières premières jusqu’à l’éliminationdes déchets. Une telle analyse peut êtrecouplée à une analyse économique pourdéfinir des analyses d’éco-efficacité.
Il faut dans ce cas recenser tous les coûts,y compris les coûts cachés comme ceux liésaux transports ou aux consommationsd’énergie après l’acte d’achat.
Ces études sont extrêmement complexeset sont à manier avec précaution. Leursconclusions pourront varier selon le territoire– les choix énergétiques sont différents d’unpays à l’autre - ou bien selon les catégoriesd’impact mises en avant : « quel est le plusimportant, l’effet de serre ou la pollutionde l’eau ? »
Toutefois elles présentent le grand avantagede confirmer certains choix dictés par le bonsens, ou inversement de faire tomber desidées reçues.
L’étude de TNO présentée dans ce dossiers’inscrit pleinement dans cette démarche.Bien que certains choix d’analyse demeurent
subjectifs, elle a le mérite de rappelercertaines vérités simples.
L’une d’elles est liée à la qualité intrinsèquede l’emballage métallique : son matériau,le métal, est simple, efficace et recyclableà l’infini. En conservant les aliments àtempérature ambiante en toute sécurité, ilfait l’économie de l’énergie nécessaire à lachaîne du froid. Et surtout il assure une finde vie beaucoup plus appréciable que toutautre emballage complexe pratiquementimpossible à recycler.
C’est ce qui fait que la boîte de conservedemeure une solution appréciée, aussibien par les consommateurs que par les«éco-concepteurs» des futurs emballages.
Par Yvan Liziard, directeur Recyclage
d’Eco-Emballages
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L’ÉTUDED’UN CAS RÉELDans la société moderne, la nourriture nousest offerte sous différentes formes et avecdes systèmes d’emballages variés. Cessolutions ont chacune des avantages pourle consommateur, mais aussi des impactsdifférents sur la société, aussi bien écono-miques qu’environnementaux.
Pour la première fois, on a pu comparerdifférents systèmes d’emballages enévaluant leur durabilité du point de vue duconsommateur. Cela signifie que les deuxgrands aspects – économique et environ-nemental – ont été analysés simultanément.Cela signifie aussi qu’on a comparédifférentes solutions répondant à un seulet même besoin concret de consommation :« fournir la quantité journalière recomman-dée de légumes pour un ménage moyenhollandais de trois personnes ».
Cette étude est donc riche d’enseignementsà plus d’un titre.
D’une part elle a le mérite de se pencher surun cas réel, représentatif de la réalité. D’autrepart, elle permet de mesurer un impact globalen tenant compte aussi bien des impactsliés à l’emballage que des impacts liés auproduit lui-même, et ce, à toutes les étapesde son cycle de vie : culture, conditionnement,distribution, préparation, cuisson, …
600 g de carottes préparées
Pour que l’étude soit la plus réalistepossible, il a fallu trouver un produit de
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grande consommation qui soit disponiblesous un maximum de formes de traitementet d’emballage ; d’où le choix des carottes.
La quantité a été fixée à 600 g, ce quicorrespond aux besoins quotidiens recom-mandés en légume pour trois personnes,selon les indications du Centre hollandaispour la nutrition.
Enfin, les Pays-Bas ont été choisis dans lebut de faciliter l’achat des produits àanalyser puisque la société d’expertise TNOest localisée dans ce pays.
7 combinaisons étudiées
Les principales combinaisons de traitementemballage disponibles aujourd’hui sur lemarché ont été étudiées :
• Carottes fraîches en botte en sachet polyéthylène ouvert
• Carottes fraîches épluchées en sachetpolyéthylène scellé et imprimé
• Carottes surgelées en sachet polyéthylène
• Carottes surgelées en emballage carton
• Carottes en boîte de conserve en acier
• Carottes conservées dans une poche sous vide
• Carottes conservées dans une brique en carton laminé
A noter que :
> Les carottes provenaient de cultures enchamp ouvert aux Pays-Bas et à l’étranger.
> Tous ces produits ont été achetés dans ungrand supermarché hollandais Albert Hein.
> L’étude tient compte de l’approvisionnementde carottes tout au long de l’année, etnotamment de l’impact environnemental descarottes importées en hors saison.
> Il est apparu que les systèmes d’emballagene contenaient pas tous uniquement descarottes. C’était notamment le cas pour lesproduits congelés ou les briques, venduesavec des petits pois.
Toutefois cela n’a pas eu de conséquencesnotables sur les résultats de l’étude.
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L’IMPACT ENVIRONNEMENTALIl a été mesuré à toutes les étapes du cycle devie du produit :
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2. L’étude qui révèlel’éco-efficacité dela conserve
Pour en savoir plus sur les performances de la conserve du point de vue économique etenvironnemental, l’Association des producteurs européens d’acier pour emballage (APEAL)a fait faire une étude scientifique très précise dont l’objet était de comparer l’éco-efficacitéde la boîte de conserve en acier avec les autres principaux systèmes d’emballages existants.Cette étude a été réalisée en 2004 aux Pays-Bas par TNO, un cabinet d’experts en analysedu cycle de vie.Elle révèle, à travers un cas réel, que la boîte de conserve est parmi les solutionsles plus éco-efficaces.
• agriculture
• traitement dans l’industrie agro-alimentaire
• emballage/conditionnement
• distribution
• consommation (conservation,préparation, cuisson.)
• traitement des déchets
• différentes phasesde transport
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Par exemple, pour le réchauffement global,le prix à payer pour réduire l’émission d’unkilo d’équivalent C02 et atteindre les objectifsdu protocole de Kyoto est évalué dans le casd’étude à 0,05 euro.
En multipliant la valeur de chaque catégoried’impact par son prix implicite, on obtient lecoût implicite de chaque impact.
En additionnant le tout, on obtient le coûtimplicite de l’impact environnemental global.
Cette méthode est aujourd’hui considéréecomme l’une des plus objectives pourévaluer l’impact environnemental global.
L’analyse de la contribution de chaquecatégorie d’impact montre que l’impact surle réchauffement global est responsablede 60 % de l’impact global. L’impact sur latoxicité humaine atteint lui 35 %.
L’étude montre que les 600 grammes decarottes en boîte de conserve présentent uncoût implicite pour l’environnement de0,06 euro, légèrement en dessous de lamoyenne (0,063).
� Autrement dit les carottes en boîte deconserve affichent une performance environ-nementale légèrement au-dessus de lamoyenne de l’ensemble des combinaisonstraitement/emballage.
L’IMPACTÉCONOMIQUEIl correspond à ce que le consommateur doitdépenser pour avoir sa portion de carottesprête à consommer dans son assiette.
Ce coût inclut donc le prix de vente du produitauquel s’ajoutent les coûts des transportsentre le magasin et le domicile, le stockage,la préparation, la cuisson, le traitement desdéchets.Le coût du produit lui-même était celuiannoncé au supermarché.Les autres coûts ont été calculés à partir deprix moyens liés à l’utilisation des véhicules,à la consommation d’électricité et de gaz, àl’eau potable et aux coûts moyens en vigueuraux Pays-Bas pour le traitement des déchets(à noter que tous ces coûts sont en fin decompte très minimes par rapport au prixde vente du produit).
Comparatif des coûts entre les différentescombinaisons traitement/emballage
•••
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L’étude qui révèlel’éco-efficacité de la conserve
Six catégories d’impact ont été étudiées(choisies en fonction de leur importancedans l’agenda politique) :
• L’impact sur le réchauffement global (ou changement climatique) (GWP)
• L’impact sur la création photochimique d’ozone (POCP)
• L’impact sur l’écotoxicité terrestre (TETP)
• L’impact sur l’écotoxicité de l’eau (FAETP)
• L’impact sur la toxicité humaine (HTP)
• L’impact sur la diminution de la couche d’ozone (ODP)
Impact environnemental des carottes enboîte de conserve
L’étude montre que la culture des légumeset le transport sont deux contributeursimportants de l’impact environnemental –ceci vaut pour l’ensemble des combinaisonstraitement/emballage. L’étape d’emballagea généralement un impact relativementfaible.
� En ce qui concerne les carottes en boîte deconserve, l’étape emballage a cependant unimpact qui n’est pas négligeable sur leréchauffement global. Il est toutefois limitépar l’effet bénéfique du recyclage de l’acier :celui-ci permet en effet de réduire cet impactde près de 25 %.
� En ce qui concerne les carottes fraîches,c’est le transport, en particulier celui duconsommateur, qui est le principalcontributeur de l’impact environnemental.
� En ce qui concerne les carottessurgelées, ce sont au contraire les étapesde distribution, de vente au détail et de
consommation qui contribuent pourbeaucoup à l’impact environnemental. Ceciest dû principalement à la consommationd’énergie nécessaire à la conservation àbasse température.
� Enfin, en ce qui concerne les carottes enpoche et en brique, le traitement des déchetsest un contributeur relativement important.
Comparatif de l’impact environnementalde chaque combinaison traitement/emballage (par catégorie d’impact)
L’étude montre que les carottes en boîte deconserve ont un impact environnementallégèrement meilleur que la moyenne pourtoutes les catégories d’impact.
Les carottes surgelées (en sachet ouemballage carton) sont les produits les moinsperformants dans la plupart des catégories.
Comparatif de l’impact environnementalglobal de chaque combinaison traitement/emballage
Les unités de mesure sont différentes selonles catégories d’impact. Par exemple, l’impactsur le changement climatique est mesuréen kilo d’équivalent C02 tandis que la toxicitéhumaine et l’écotoxicité sont mesurées enkilo d’équivalent dichlorobenzène 1,4.
Aussi, pour obtenir un impact environ-nemental global, il a fallu définir une unitécommune à tous ces équivalents. Pour celaon a utilisé la méthode des « shadow prices»ou « prix implicite ».Le « shadow price » – ou « prix implicite » – estle prix qu’il serait nécessaire de payer pourréduire l’impact à un niveau communémentacceptable avec l’aide des meilleurestechniques disponibles.
2.
Système Coût implicite(« Shadow price »)
Fraîche en botte 0.042
Fraîche épluchée 0.034
Surgelé en sachet 0.087
Surgelé en carton 0.096
Conserve en acier 0.060
Poche sous vide 0.048
Brique en carton laminé 0.072
Moyenne 0.063
Système Coût
Fraîche en botte 0.85
Fraîche épluchée 2.02
Surgelé en sachet 0.69
Surgelé en carton 1.43
Conserve en acier 0.99
Poche sous vide 2.45
Brique en carton laminé 2.38
Moyenne 1.54
Les carottes fraîches en botte, les carottessurgelées dans un sac et les carottes enconserve n’ont pas une différence de coûtsignificative.
L’ÉCO-EFFICACITÉ :AU CROISEMENTDES IMPACTS ÉCONOMIQUE ETENVIRONNEMENTAL
L’éco-efficacité est représentée ici par undiagramme qui tient compte à la fois del’impact économique et de l’impactenvironnemental. Les produits les plus éco-efficaces sont donc ceux qui présentent aussibien un impact économique qu’un impactenvironnemental faible (ceux situés en hautà droite sur le diagramme).
L’éco-efficacité des produits hollandaisL’étude montre que les carottes en boîte deconserve, les carottes fraîches épluchées ainsique les carottes surgelées en sachet, ont uneéco-efficacité comparable, légèrement au-dessus de la moyenne.
Les carottes fraîches en botte ont la meilleureéco-efficacité.
Les produits les moins performants sont lescarottes surgelées en emballage carton, lescarottes vendues en poche sous vide et lescarottes en brique.L’étude montre une assez grande disparité
de coûts entre les différents produits.
Les carottes en brique et les carottes enpoche sous vide* ont clairement le coût leplus élevé.
*Les carottes vendues en poche n’étaient pasdisponibles au supermarché.Mais on suppose ici que leur prix est égal à celuides carottes vendues en brique.
Les carottes en boite de conserve coûtentsensiblement moins cher que la moyenne.
Eco-Efficiency Food Packaging
Systems : shadow prices
3. Création d’EMPACPour répondre ensemble aux défis européensdu développement durable
12
L’étude qui révèlel’éco-efficacité de la conserve
UN RÉSULTAT SENSIBLEMENT DIFFÉRENT EN INCLUANT LES CAROTTES IMPORTÉES
Une analyse a été également faite en incluantl’importation de carottes. Cette situation, quipermet au consommateur de pouvoir acheterdes carottes tout au long de l’année, estencore plus proche de la réalité du marché.
Dans l’étude, on a supposé que 20 % desproduits frais provenaient de France,7,5 % d’Italie et 7,5 % d’Espagne.
En ce qui concerne les carottes surgelées eten conserve, elles proviennent de l’étrangerdans une moindre mesure puisque cesproduits peuvent être stockés sur une période
Les carottes fraîches en botte voient ainsileur impact environnemental doubler.Plus généralement, chacun des produits voitson impact environnemental augmenter. Enmême temps, leurs différences relativesdiminuent. Ils sont donc moins étalés surl’axe environnemental.Dans ce cas de figure, les carottes en boîte deconserve sont le meilleur produit en termed’éco-efficacité.
plus longue. On a supposé que 10 % desproduits surgelés et en conserve provenaientde l’étranger.
L’importation de carottes de l’étranger a pourconséquence d’augmenter très sensiblementl’impact environnemental du fait des besoinsaccrus en transport.
2.
En conclusion :
Les carottes en boîte, les carottes fraîches en botte,ainsi que les carottes surgelées vendues en sachetprésentent une éco-efficacité au-dessus de la moyenne.Dans une situation réelle de marché, où les consom-mateurs sont confrontés à un large choix en toutesaison, la boîte de conserve se distingue comme l’undes systèmes d’emballages les plus performants. Elleoffre aux consommateurs un bon produit, auquel ilspeuvent se fier en toute confiance, et offre en mêmetemps à la société une solution optimale en terme dedurabilité.
13
Par Guy Standaert, Directeur général
d’Empac, European Metal
Packaging
Depuis le 28 décembre 2005, l’industrie européenne de l’emballage métalliquea désormais la possibilité de s’exprimer auprès des Institutions Européennes.A l’initiative des fabricants d’emballages métalliques (Crown Europe, le groupeImpress, les sociétés HUBER et MASSILLY) et du SEFEL (Secrétariat Européendes Fabricants d’Emballages Métalliques Légers), l’European MetalPackaging (EMPAC) vient d’être créé pour défendre les intérêtsde cette filière en montrant notamment qu’elle répond bien auxnouveaux impératifs de développement durable ;l’APEAL (Association des producteurs européens d’acier pour emballages) est également membre d’EMPAC au même titre que les membres fondateurs : les Associations Nationales qui composaient le SEFEL deviennent membres d’EMPAC
APEAL : Association des producteurs européens d’acier pour emballage89, avenue Louise B 1050 BruxellesContacts : Philippe Wolper, Jean-Pierre Tavernewww.apeal.org
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Eco-Efficiency FoodPackaging Systems :
shadow prices
15
Pour y répondre, l’industrie de l’emballagemétallique se doit de développer une nouvellevision qui considère la filière comme unsystème intégré. Un système où la durabilitédes différents services pourra être mesuréede manière plus complète et globale.
Cela passe par la mise en place d’un grandprogramme qui permet notamment auxdéveloppeurs d’emballages d’obtenir desinformations sur la durabilité de chaqueproduit et matériau, à l’image de ce qui sefait aux États-Unis avec la SubstainablePackaging Coalition (Coalition pour unemballage durable).
Plus généralement, l’idée est de développeren interne un outil d’évaluation qui puisseaider les industriels de l’emballagemétallique à atteindre les objectifs dedéveloppement durable réclamés par lasociété tout entière.
C’est la mission que souhaitepoursuivre l’EMPAC, avec sesmembres.
EMPAC149/24 avenue LouiseB 1050 Bruxellescontact : Guy [email protected]
14
Création d’EMPAC
Le développement durable est aujourd’huiau cœur de l ’agenda européen. LaFinlande, qui v ient de prendre laprésidence de l’Union, a annoncé qu’elleen fera sa grande priorité.
Selon la définition communément admise,le développement durable est « le dévelop-pement qui répond aux besoins du présentsans compromettre la capacité desgénérations futures de répondre aux leurs ».
Ce qui implique notamment qu’on nemette pas en danger les systèmes naturelsqui nous font vivre : l’atmosphère, l’eau,les sols et les êtres vivants dans leurdiversité.
Le secteur de l’emballage est tout naturel-lement concerné.Et la Directive 75/442/EEC qui oriente leslégislations sur les déchets fera l’objet detoutes les attentions.Au même titre que les gouvernements desétats membres, les industries, les ONG et lesconsommateurs sont invités par laCommission à réfléchir ensemble auxmoyens à mettre en œuvre pour réduireencore plus les déchets et les rendreinoffensifs pour l’environnement.
A partir de 2007, chaque état-membre severra dans l’obligation de présenter un plande prévention.
EMBALLAGE=
EMBALLAGE DURABLE
Dans ce débat, l’emballage métallique ade sérieux atouts à faire valoir.
Pour le prouver, permettez-moi d’abordde comparer deux matières d’emballagedifférentes : le carton et le métal.
� Le carton provient des arbres. Les arbressont renouvelables, donc le carton est uneforme d’emballage renouvelable. Certes.Mais ce qu’on oublie souvent de dire, c’estque la fibre papier se dégrade pendant lerecyclage. Donc, le carton n’est pas unematière durable.
� Le Métal est un minerai qu’il fautextraire de la terre. Ce n’est donc pas uneforme d’emballage renouvelable. Certes.Mais ce qu’on oublie souvent de dire, c’estqu’il est indestructible. Il peut être recyclé àl’infini sans perdre ses propriétés. Le métalest donc une matière durable.
Le monde politique reconnaît les « ressourcesrenouvelables ». Nous pensons qu’il estessentiel qu’il reconnaisse de plus en plusle concept des « matières renouvelables »et reconnaisse par la même occasion l’éco-efficacité de notre industrie.
ÉGALITÉ DE TRAITEMENTSENTRE RECYCLAGEET RÉUTILISATION
Les fabricants d’emballages métalliquesapprouvent totalement les orientations de laréglementation européenne visant à réduirel’impact global des déchets sur l’environnement;cet objectif ne peut être atteint qu’au travers dechoix souples pour les opérations de valorisationqui impliquent une hiérarchie flexibled’élimination des déchets imposant que chaquematière ou produit puisse bénéficier de laméthode de valorisation la plus efficace; cecisuppose notamment qu’il y ait égalité detraitement entre recyclage et réutilisation.
ET DEMAIN ?
Dans les années 90, la législationeuropéenne insistait sur le caractèreréutilisable des emballages. Depuis 2000,des efforts ont été faits pour limiter aumaximum les impacts sur l’environnement,notamment en responsabilisant lesproducteurs.
Aujourd’hui, le monde prend de plus en plusconscience que les ressources de la planètesont limitées et que le réchauffementclimatique est une réelle menace.
Il faut s’attendre à ce que la législationeuropéenne évolue encore afin d’encouragerun développement encore plus responsablede tous les acteurs de l’économie.
3.
L’industrie européenne de l’emballage métallique, c’est :
20 ans d’effortspour l’environnement
Pendant 20 ans, l’industrie européenne de l’emballagemétallique a connu la croissance. Cette croissances’est faite en utilisant :
� 5 % de métal en moins ;� 40 % de matière première en moins ;� 50 % de moins de CO2 émis dans l’atmosphère ;� 60 % de moins d’énergie utilisée.
�
60 000 emplois
15 milliards d’euros de chiffres d’affaires
70 milliards de boîtes de conserve produites chaque année
MÉTALLIQUE
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RECYCLAGE FACILE
Contrairement à beaucoup de matériauxd’emballage complexes, le métal desboîtes de conserve présente l’immenseavantage d’être «mono-matériau». Ainsi,il peut facilement être extrait du flux desdéchets ménagers, aussi bien dans lescentres de tri que dans les usinesd’incinération ou de compostage.
L’acier est très facilement séparable desautres déchets grâce à ses propriétésmagnétiques. L’extraction se fait auto-matiquement par aimantation, d’une manièretrès économique, ce qui n’est pas forcémentle cas des autres matériaux d’emballage.
Les emballages en aluminium sontégalement facilement triés par le procédédes « courants de Foucault », dont le principerepose sur le caractère a-magnétique del’aluminium. Notons que le recyclage del’aluminium est une composante de longuedate de l’industrie du fait de la valeur élevéede cette matière première.
L’acier et l’aluminium sont deux matériauxrecyclables à l’infini.
Les métaux récupérés sont directementréutilisés par l’industrie métallurgique.
Environ 55 % de la production mondialed’acier est réalisée à partir de ferrailles, dontfont partie les déchets d’emballages en acierqui ne se limitent évidemment pas auxdéchets ménagers. Aujourd’hui, lesemballages en acier contiennent jusqu’à25 % d’acier issu du recyclage, et ce chiffreest en augmentation constante.
UN POURCENTAGEDE RECYCLAGE ENAUGMENTATIONCONSTANTE
Le dernier rapport officiel remis parl’ADEME en décembre 2006 et concernantles emballages tous matériaux en Francedonne pour les emballages métalliquesun taux de recyclage de 53 % en 2004.
Sur un gisement total d’emballagesmétalliques de 711 000 tonnes, 377 000tonnes ont été directement recyclées.
Le taux de recyclage atteint 54,5 % pour lesemballages en acier et 34,9 % pour lesemballages aluminium (Source ADEME).
En Europe, selon l’APEAL (associationdes producteurs européens d’aciers pouremballage), l’Union Européenne des15 a enregistré un taux de recyclagedes emballages métalliques de 64,6% en2005, ce qui représente 2,3 millions detonnes recyclées (90 % d’acier et 10 %d’aluminium).
Le taux de recyclage atteint 84 % auxPays-Bas, 86 % en Allemagne et même92 % en Belgique. Ce taux élevé s’expliquedu fait que ces pays ont une cultureécologique nettement plus ancienne quela France.
Par exemple, la mise en décharge y estdevenue pratiquement inexistante contrai-rement à chez nous où elle reste loin d’êtrenégligeable.
Toutefois en France, ce taux a progresséde près de 10 % en 2 ans et devraitcontinuer à progresser très sensiblementdans les années à venir.
Pour les raisons suivantes :
� Partout en France de gros efforts sontfaits pour arrêter la mise en décharge.
� Le nombre de communes prises encharge par Eco-Emballages continued’augmenter et de nouvelles infrastructuresde récupération sont mises en place,contribuant directement à l’augmentationdes tonnages recyclés.
� Il existe une marge de progrès consé-quente pour le recyclage des emballagesindustriels et commerciaux.
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4. Les emballages métalliques dans la dynamique du recyclage
Le métal des emballages est facile à extraire des déchets et il est recyclable à l’infini.En 2004, les données officielles publiées par l’ADEME indiquent que 53 % des emballages métalliques ont été recyclés en France.
5. La boîte. Solution d’avenir
Comment sera le packaging de demain ? En attendant la réponse, forceest de constater qu’il en existe un qui répond déjà à la plupart de nos attentes.A l’heure du débat sur le développement durable, les emballages sont trèssouvent pointés du doigt comme des objets envahissants et polluants unefois leur mission accomplie. De par sa nature, la boîte semble relever cedéfi haut la main. Mais ses qualités ne s’arrêtent pas là, bien au contraire.
1918
Les emballages métalliquesdans la dynamique du recyclage
LES BIENFAITS DURECYCLAGE POURL’ENVIRONNEMENT
� 700 tonnes d’acier sont recyclées dansle monde à chaque minute. Quand on saitque chaque tonne d’acier primaire produiteprovoque l’émission de 1,6 tonne de CO2, onconçoit toute l’importance du recyclage desemballages métalliques.
� Au cours des 10 dernières années, onpeut estimer qu’environ 3 millions de tonnesde métal ont été recyclés en France, évitantainsi quelques 8 millions de tonnes d’émis-sions de CO2 (l’équivalent des émissionsde CO2 de 4 millions de voitures, considérantque chaque voiture parcourt environ10 000 km chaque année).
� Recycler 1 tonne de boîtes de conserveen acier permet d’économiser :
• 2 tonnes de matières premières non renouvelables (minerai de fer et coke)
• 4 mois de consommation d’eau d’un habitant
• 1 année de consommation d’énergie d’un habitant
� En recyclant l’aluminium, on ne mobiliseque 5 % de l’énergie initiale qui a éténécessaire pour transformer la bauxite enaluminium.
De même, on fait l’économie de 94 %d’émissions de CO2.
4.
RECYCLAGE DES MATERIAUXD’EMBALLAGE EN EUROPE DE L’OUEST
Source Producteurs dematières premières - 2004
A noter, une dynamique qui s’accélère avec les derniers taux enregistrés en Europe :
� pour l’acier 66 % en 2005 et pour l’aluminium 52 % en 2005.
� SNFBM : 79 rue Martre 92110 ClichyContact : Georges Rouyer – www.snfbm.fr
Par Fabrice PeltierPrésident de P’Référence
Dynamiseur de Marques
20 21
La boîte de conserve en métal, un emballage banalisé aux qualités méconnues
LA BOÎTE.SOLUTION D’AVENIR
La boîte. Solution d’avenir est le deuxièmeouvrage de la collection « IDPACK » quinous révèle de manière abordable,didactique et visuelle les aspects les plussurprenants de l’univers du packaging.
Ce livre de 108 pages, imaginé et écritpar Fabrice Peltier en collaboration avecRachelle Lemoine et Eric Delon est unemine d’informations singulières etapprofondies.Sa lecture vous permettra à coup sûrde changer votre vision sur la boîte deconserve en métal.
Vous découvrirez comment cette doyennede l’emballage, bientôt deux foiscentenaire, a su s’adapter à son époquepour demeurer un objet de modernitétourné vers le futur.
Toutes les études menées ces dix dernièresannées, sur la préférence des consommateursen matière de packagings, placent la boîtede conserve métal en bas de la liste. Lesemballages en papier et carton arriventlargement en tête, suivis par ceux en verreet en plastique. Si il convient de toujoursprendre de la distance avec les sondages,force est de constater que les boîtes deconserve en acier et en aluminium nesemblent pas déclencher les passions. Nousavons d’ailleurs pu vérifier ce manque d’intérêtde prime abord des consommateurs, lorsdes études que nous avons réalisées pourconcevoir notre livre intitulé « La boîte.Solution d’avenir». Si tous lui reconnaissentvolontiers des aspects fonctionnels évidents :« c’est un emballage sûr et fiable… », ils luireprochent néanmoins d ’êt re unconditionnement industriel désuet : « la boîteest froide et lourde… ».
Les consommateurs ne jugent pas la boîtede conserve à sa juste va leur car,paradoxalement, ils connaissent très malcet emballage qui fait pourtant partieintégrante de leur vie quotidienne. Enapprofondissant le sujet avec les participantsdes tables rondes que nous avons organiséesà Paris et en province, nous nous sommesrendus compte que ceux-ci ne soupçonnaientabsolument pas les atouts de la boîtemétallique. Pire, sur bien des points, tels quele procédé de l’appertisation et le recyclagedes boîtes usagées par exemple, ils avaientdes conceptions totalement erronées. Ladécouverte des qualités propres à la boîteen métal lors de nos réunions de groupe anon seulement intéressé les participants,mais de plus, elle leur a permis de modifierradicalement leur opinion sur cet emballageexemplaire sur bien des points.
Garante du passé, la boîte réussit le tour deforce d’apparaître également comme unobjet de modernité, tourné vers le futur. Auregard des valeurs en vogue aujourd’huidans notre société, la boîte réussit haut lamain son examen de passage : nourrituresaine et équilibrée, défense du goût, excellentrapport qualité-prix, partage des ressources,préservation de l’environnement…
La boîte de conserve entre tête haute dansle XXIe siècle !
«La boîte. Solution d’avenir» nous racontela boîte de conserve en métal : comment ellea été conçue il y a bientôt deux siècles,comment elle a évolué pour devenir ce qu’elleest de nos jours… Au fil des pages del’ouvrage, le lecteur découvre d’un autre œilla boîte de conserve. Il comprend commentun emballage « valeur sûre » qui a fait sespreuves, demeure une solution d’avenir…
Fabrice PeltierPrésident de P’Référence
Dynamiseur de Marques
5.
La boîte. Solution d’avenirCollection « IDPACK » aux éditions PYRAMIDFormat 17 x 17,5 cmDéjà paru : L’eau, source d’innovations
Une consommation à potentiel
� Chiffre d’affaires : 4,1 milliards d’eurosPlats cuisinés : + 1,9 %Conserves à base de fruits : + 3,0 %Spécialités : + 3,0 %
� Consommation : 2,9 millions de tonnesLégère progression des plats cuisinés et poissonset augmentation des spécialités de foie gras
� Effectif permanent : 35 000 salariés
Une position européennepleine d’avenir :
• 1er rang en légumes et plats cuisinés
• 3e rang en fruits et poissons.
La conserveun secteur toujours porteur
L’évolution de laconsommation au coursdes dernières années est due principalement :
La structure du marchéen chiffre d’affaires
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• A l’innovation permanente en termesde recettes, conditionnements etformats.
• Aux progrès réalisés sur un plantechnologique par tous les participantsde la filière.
• Aux actions de promotion et decommunication réalisées de façonconstante.
Source FIAC 2005
EVOLUTION DU MARCHE DE LA CONSERVEAPPERTISE ENTRE 1995 ET 2005
CA en milliards d’eurosConsommation apparente en milliers de tonnes