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ÉTUDES & ENQUÊTES
L’ÉLECTRONIQUE, UNE INDUSTRIE PHARE ET DES COMPÉTENCES STRATÉGIQUES DISSÉMINÉES DANS L’ENSEMBLE DU TISSU ÉCONOMIQUE Comptant près de 8 500 salariés, le secteur de l’électronique est une activité
stratégique compte tenu de son effet levier sur l’ensemble de l’économie.
Sous l’effet conjugué du développement de l’intégration électronique et de
l’accélération du rythme des innovations, le niveau de compétences continuera
très certainement à être tiré vers le haut dans les métiers de l’électronique. La
poursuite de la pervasion de l’électronique dans de nouveaux secteurs conduira
à l’émergence de nouveaux besoins en compétences, où les savoir-faire
électroniques seront nécessaires.
Il apparaît également nécessaire d’ouvrir les formations initiales en
électronique sur leur environnement connexe, et de favoriser en
ce sens des profils de formation plus transversaux.
Dans ce contexte, la formation professionnelle continue
des demandeurs d’emploi, bien que peu visible pour
la plupart des PME du secteur électronique, revêt
une importance capitale en complément des
parcours de formation initiale.
édition décembre 2016
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 1
1. Synthèse .......................................................................................................................................... 3
2. L’électronique, mais de quoi parlons-nous ? ................................................................................... 6
2.1 Electricité, électronique, numérique… ..................................................................................... 6
2.2 De la filière aux métiers de l’électronique ................................................................................ 7
3. L’électronique, contexte, enjeux et perspectives ........................................................................... 11
3.1. La chaîne de valeur de l’industrie électronique ..................................................................... 11
3.2. Plusieurs marchés portent l’activité du secteur électronique ............................................... 13
3.3. Des perspectives de croissance illimitées ? .......................................................................... 18
4. L’électronique en Pays de la Loire ................................................................................................ 19
4.1. 300 établissements dans le secteur ...................................................................................... 19
4.3. Un tassement des effectifs, après une baisse ces quinze dernières années ....................... 23
5. Besoins en ressources humaines.................................................................................................. 25
5.1. Un profil plutôt masculin, relativement diplômé, et travaillant dans différents secteurs ........ 25
5.2. Des conditions d’emploi assez favorables ............................................................................ 31
5.3. Un marché du travail favorable à l’emploi ............................................................................. 33
5.4. Des projections d’emploi plus ou moins optimistes ............................................................... 39
6. Compétences d’aujourd’hui et de demain ..................................................................................... 44
6.1. L’ingénieur en électronique ................................................................................................... 45
6.2. Le dessinateur de cartes électroniques ................................................................................. 48
6.3. Le technicien en électronique ................................................................................................ 50
6.4. Le pilote de ligne de production électronique ........................................................................ 53
6.5. L’opérateur de production électronique ................................................................................. 55
6.6. Le technicien d’installation et de maintenance en électronique ........................................... 57
7. Offre de formation et parcours professionnels .............................................................................. 59
7.1. Plus de 7 000 formés dans 60 établissements ...................................................................... 59
7.2. Une insertion variable selon les formations ........................................................................... 68
7.3. D’autres formations dédiées à l’électronique en périphérie du territoire .............................. 72
7.4. Pistes de réflexion sur la relation emploi-formation ............................................................... 72
8. Annexes ......................................................................................................................................... 75
8.1. Cartographie des établissements de la région ...................................................................... 75
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 2
8.2. La répartition des actifs en emploi par âge et fonction .......................................................... 79
8.3. Les 20 premiers secteurs d’exercice des actifs en emploi exerçant un métier électronique 80
8.4. Liste des personnes rencontrées .......................................................................................... 86
8.5. Recensement de l’offre de formation en Pays de la Loire .................................................... 87
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 3
1. SYNTHÈSE
L’ÉLECTRONIQUE DANS LES PAYS DE LA LOIRE : UNE INDUSTRIE PHARE ET DES
COMPÉTENCES STRATÉGIQUES DISSÉMINÉES DANS L’ENSEMBLE DU TISSU ÉCONOMIQUE
L’électronique est une activité stratégique compte tenu de son effet levier sur l’ensemble de
l’économie. L’innovation est continue et rapide dans ce domaine, tirant les compétences vers le haut
et favorisant des interactions de plus en plus fortes avec d’autres métiers (industriels ou non). L’offre
de formation doit donc s’adapter à ces mutations rapides, notamment au fait que l’électronique se
combine dorénavant de plus en plus avec ses disciplines connexes, notamment la mécanique et
l’informatique.
Tout équipement numérique repose sur
l’électronique, puisqu‘il ne peut pas fonctionner
sans ses composants et sous-ensembles
électroniques. Comme le numérique,
l’électronique est donc partout autour de nous
dorénavant. Mais paradoxalement il semble
peu visible aux yeux de tous.
Un secteur d’activité regroupant
actuellement 8 500 salariés…
Composé aujourd’hui de 8 400 salariés, le
secteur électronique en comptait le double en
l’an 2000. Toutefois, les évolutions ont été très
disparates puisque la baisse des effectifs
salariés s’explique principalement par la
fermeture des établissements de certains
grands fabricants d’ordinateurs et de produits
électroniques grand public. À l’inverse, le
secteur de la fabrication de cartes
électroniques assemblées s’est stabilisé tout
au long des dernières années. Cette activité,
au cœur de la chaîne de production
électronique, est très présente dans les Pays
de la Loire et en fait la première région pour
cette activité.
… mais en réalité 19 000 personnes
exerçant une profession spécifique à
l’électronique
Parmi l’ensemble des actifs exerçant une
profession spécifique à l’électronique,
seulement un sur cinq travaille au sein d’une
entreprise relevant du secteur d’activité
électronique. Parmi les autres actifs, un tiers
travaille au sein d’entreprises industrielles
appartenant à d’autres secteurs
(principalement chez des fabricants
d’équipements électriques). Les autres
secteurs employeurs sont le BTP (10 %), les
services informatiques (8 %) ou encore
l’ingénierie (7 %), ces deux derniers secteurs
concernant essentiellement les ingénieurs en
électronique. Le recours à l’intérim est fréquent
parmi ces actifs, notamment pour les
professions liées à la production (10 % contre
2 % pour l’ensemble des actifs).
Le profil de ces actifs diffère sensiblement
selon les fonctions exercées : ingénierie et
conception, fabrication, installation et
maintenance. Néanmoins, cette population est
globalement plus jeune et surtout nettement
plus masculine que l’ensemble des actifs de la
région (à la seule exception des opérateurs de
production, qui sont plus souvent des
femmes). Le niveau de formation initiale, dans
l’ensemble assez proche de la structure de
l’ensemble de la population active, diffère
significativement entre fonctions. On note
aussi un effet générationnel en termes de
niveaux de formation acquis. Les niveaux de
formation étant nettement plus élevés pour les
moins de 30 ans que pour les plus de 30 ans,
qu’il s’agisse de postes d’opérateurs (niveau
IV) ou de techniciens de productions (niveau
III).
Des marchés porteurs à moyen/long terme,
mais des perspectives d’évolution de
l’emploi hétérogènes
L’électronique est un domaine au service des
autres secteurs industriels (défense,
automobile, systèmes de production
industrielle, aéronautique, médical, etc.), et
l’évolution des besoins découle donc de
dynamiques propres à ces secteurs. L’industrie
électronique a payé un lourd tribut à la crise
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 4
économique de 2008-2009, mais cette
dernière n’a pas remis en question le besoin
final en électronique et les perspectives de
croissance à long terme. On considère même
qu’en remettant en avant les besoins sociétaux
liés à l’environnement, la sécurité et la santé,
elle a augmenté ce potentiel de croissance
économique à long terme. Les perspectives
d’emploi qui en découlent peuvent parfois
suivre cette tendance et parfois s’en écarter.
Ainsi les ingénieurs devraient continuer à
profiter de la « pervasion » de l’électronique
(diffusion de l’électronique dans tous les
secteurs d’activité) et des projets de
développement liés à l’émergence des besoins
sociétaux (mobilité, internet des objets,
domotique, etc.). Les besoins en techniciens
devraient se stabiliser, notamment du fait de la
progression des exigences de qualité vis-à-vis
des systèmes électroniques. En revanche, la
population des opérateurs de production
devrait être affectée par la concurrence
internationale toujours forte mais aussi par les
gains de productivité significatifs dans le
domaine de l’électronique.
Une offre de formation professionnelle
initiale diversifiée
Dans le domaine électronique, il n’existe plus
de formations initiales de niveau V depuis la
réforme du bac pro en 2009. Bien que celles-ci
formaient autour de 300 personnes chaque
année jusqu’à la dernière session, leur
disparition n’a pas été relevée comme sensible
par les entreprises, les métiers afférents étant
accessibles sans diplôme ni expérience
professionnelle. Les principales compétences
recherchées dans ces métiers sont la dextérité
manuelle, la capacité de concentration et le
respect des consignes.
L’offre de formation professionnelle initiale
dans le domaine électronique repose sur un
ensemble de formations dédiées du niveau IV
au niveau I, réparties sur l’ensemble du
territoire régional. Dans ces différents niveaux,
plus de 7 000 élèves suivaient une formation
en lien avec l’électronique en 2015, dont près
de 2 300 en dernière année de cursus. Les
formations se polarisent sur le niveau IV (36%
des effectifs en dernière année) et le niveau I
(41%), très représentées du fait de la présence
de nombreuses formations dédiées,
notamment au sein d’écoles d’ingénieurs
spécialisées (ESEO, ESIEA, Polytech’Nantes).
Entre ces niveaux se situent deux formations
post-bac très recherchées par les entreprises :
le BTS systèmes numériques et le DUT génie
électrique et informatique industrielle, dont les
effectifs en formation se sont lentement érodés
au cours des vingt dernières années.
Concernant la formation professionnelle
continue des demandeurs d’emploi liée à
l’électronique, il semble qu’au-delà des
formations liées aux normes et à la sécurité,
les entreprises y fassent peu appel.
Parallèlement, il semble que les dispositifs de
certification de branche soient peu utilisés par
les employeurs.
Enjeux et évolution des métiers : certaines
compétences clés continuent de faire
défaut
Sous l’effet conjugué du développement de
l’intégration électronique et de l’accélération du
rythme des innovations, le niveau de
compétences continuera très certainement à
être tiré vers le haut dans les métiers de
l’électronique (et par conséquent les exigences
de formation).
La poursuite de la pervasion de l’électronique
dans de nouveaux secteurs (santé, habitat et
énergie, etc.) conduira à l’émergence de
nouveaux besoins en compétences. Les
savoir-faire électroniques seront nécessaires
dans ces nouvelles fonctions qui s’appuieront
sur des systèmes de mesure, de contrôle et de
régulation électronique plus évolués, faisant
intervenir de nouvelles briques technologiques
en développement.
Les savoir-faire à proprement parler
électroniques sont plus présents dans les
fonctions de conception et d’industrialisation /
test que dans celles de la production. Ces
savoir-faire sont proches du matériel
(hardware) par opposition aux métiers du
logiciel ou du système qui ne relèvent pas
directement des compétences électroniques.
D’un point de vue technique, un des besoins
identifiés qui semble le plus faire défaut porte
sur l’électronique analogique (en particulier
l’électronique de puissance). La bifurcation des
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 5
formations sur l’électronique numérique dans
le courant des années 1990 a concouru à
l’amplification du manque de personnels
compétents dans ce domaine.
Par ailleurs, le besoin de techniciens qualifiés
demeure et le recrutement peut poser
problème du fait de freins liés d’une part à
l’attractivité des métiers, et d’autre part au fait
que l’essentiel des diplômés de niveau III
poursuivent leurs études dans des cursus
d’ingénieurs.
Il apparaît également nécessaire d’ouvrir les
formations initiales en électronique sur leur
environnement connexe, et de favoriser en ce
sens des profils de formation plus transversaux
(tant dans les métiers de conception que de
production). Enfin, au-delà du renforcement
des connaissances de base en électronique,
les salariés du domaine devront de plus en
plus étendre leurs compétences à d’autres
spécialités : informatique, mécanique, optique,
automatisme…
Sur tous ces points, la formation
professionnelle continue des demandeurs
d’’emploi, bien qu’informelle pour la plupart des
PME du secteur électronique, revêt une
importance capitale en complément des
parcours de formation initiale.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 6
2. L’ÉLECTRONIQUE, MAIS DE QUOI PARLONS-NOUS ?
2.1 ELECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE, NUMÉRIQUE…
De la fée électricité au numérique
En préambule, rappelons que l’électronique fait référence à des applications industrielles de la
physique, notamment du point de vue de l’équipement dans les secteurs agricole et industriel. Cette
partie de la physique étudie et utilise les variations de grandeurs électriques (champs
électromagnétiques, charges électriques, courants et tensions électriques) pour capter, mettre en
forme, gérer les signaux électriques, transmettre et exploiter de l’information. En l’occurrence, l’objet
des composants électroniques1 est donc de véhiculer des informations.
Depuis le début du XXème
siècle et l’invention du tube électronique, et jusqu’à la fin des années 1950,
l’électronique désignait principalement la radioélectricité et la télégraphie sans fil ou téléphonie. Mais
avec l’invention du transistor en 1947, puis du circuit intégré, aussi appelé puce électronique, dix ans
plus tard, une accélération de l’innovation pour l’électronique se produit. La réduction voire la
miniaturisation de la taille des composants et l’avancée des technologies utilisées (traitement
analogique puis numérique du signal2, nouvelles techniques de fabrication…) ont accru ce
phénomène.
Aujourd’hui, l’électronique et le numérique sont partout et interviennent dans la vie quotidienne de
chacun, avec toujours plus d’objets intelligents. Les télécommunications ont longtemps représenté la
cible de ce secteur.
En France, l’industrie électronique s’est tournée vers le marché de l’électronique embarquée et les
secteurs de pointe à forte valeur ajoutée tels que l’aéronautique, la défense ou le médical, en
abandonnant les produits de masse tels que les téléviseurs et les téléphones.
Demain les marchés émergents que sont la santé, la sécurité et l’environnement permettront de
poursuivre son développement. Les nouveaux besoins sociétaux offrent des perspectives de
croissance considérables pour les acteurs de la filière (pour exemple, le véhicule électrique, la
télésanté, ou la sécurité aéroportuaire).
Définir le champ d’observation de l’électronique
La définition du périmètre de ce diagnostic constitue le point de départ de cette démarche d’analyse.
Pour le monde économique et ses acteurs professionnels tels que l’Union des Industries et Métiers de
la Métallurgie (UIMM), ce secteur est assimilé plus largement au secteur de l’électrique et de
l’électronique numérique, intervenant dans des domaines tels que l’énergie, les automatismes,
l’électricité, l’électronique, le numérique et les biens de consommation.
La chaîne de valeur de l’industrie électronique est portée par trois catégories d’acteurs : les
fournisseurs de composants actifs et passifs3 (en termes de conception, de fabrication et de
1 Un composant électronique est un élément destiné à être assemblé avec d'autres éléments, afin de réaliser une ou plusieurs
fonctions électroniques. Leur assemblage est préalablement défini par un schéma d'implantation et constitue un circuit électronique. 2 L’électronique analogique s’intéresse au traitement du signal analogique, c'est-à-dire évoluant de façon continue.
L’électronique numérique s’intéresse quant à elle au traitement du signal numérique, c'est-à-dire variant de façon discrète dans le temps. 3 Un composant actif est un composant électronique permettant d'augmenter la puissance d'un signal (tension, courant, ou les
deux). La puissance supplémentaire est récupérée au travers d'une alimentation. Par exemple, on y trouve les diodes, les transistors ou les circuits intégrés. Un composant passif est un composant électronique ne permettant pas d'augmenter la puissance d'un signal (tension, courant, ou les deux). Par exemple, on y trouve les résistances, les bobines ou les transformateurs.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 7
distribution), les fabricants de cartes électroniques, et les fournisseurs de matériaux, d’équipements
de production et d’appareils de mesure et test.
De plus, dans l’analyse de la filière industrielle, deux marchés sont distingués : le marché grand public
se caractérisant par des volumes importants de production (télévisions, téléphonie mobile,
ordinateurs, électroménager…), et le marché professionnel à destination des entreprises et des
institutionnels (systèmes embarqués pour les transports, réseaux et data center, smart building,
défense et sécurité, médical).
Dans les Pays de la Loire, les acteurs de la chaîne se répartissent entre donneurs d’ordre (ex : Thales
ou Sercel), grands composantiers ou équipementiers (ex : STMicroelectronics ou Lacroix Electronics),
entreprises de taille intermédiaire (ex : EOLANE, SELHA), PMI, et sous-traitants de production.
2.2 DE LA FILIÈRE AUX MÉTIERS DE L’ÉLECTRONIQUE
La statistique publique, bien qu’imparfaite, permet d’approcher ce champ mouvant, de le quantifier et
de le décrire.
Le périmètre d’étude retenu pour la réalisation de ce diagnostic au regard des nomenclatures de la
statistique publique sur les champs de l’emploi (PCS), du marché du travail (ROME) et de l’économie
(NAF), est présenté ci-dessous.
L’articulation avec les formations se fera ensuite naturellement une fois les professions (PCS) et les
métiers (ROME) identifiés.
Définir le périmètre économique de la filière
Compte tenu du phénomène de pervasion que connaît ce secteur, c’est à dire la pénétration
croissante et progressive de l’électronique dans différents secteurs d’activité, la définition du champ
d’observation est complexe, mais nécessaire à la réalisation de ce diagnostic.
Les entreprises de l’électronique se rassemblent principalement au sein de la Fédération des
industries électriques, électroniques et de communication, qui se décompose en fonction des métiers
qu’elles exercent. Elle regroupe entre autres les syndicats professionnels que sont le Syndicat
National des Entreprises de Sous-traitance Électronique (SNESE), l’Alliance des Composants et
Systèmes pour l’Industrie Électronique (ACSIEL) et le Syndicat Professionnel de la Distribution en
Électronique Industrielle (SPDEI).
Pour l’INSEE, le secteur d’activité de l’électronique est assimilé à la division 26 « Fabrication de
produits informatiques, électroniques et optiques » de la section C « Industrie Manufacturière »
(Nomenclature d’Activités Française).
Cette division comprend la fabrication d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques,
d'équipements de communication et de produits électroniques similaires, ainsi que la fabrication de
composants pour ces produits. Les processus de fabrication de cette division sont caractérisés par la
conception et l'utilisation de circuits intégrés et l'application des technologies de la miniaturisation.
Elle comprend également la fabrication de produits électroniques grand public, d'instruments de
mesure de contrôle et de navigation, d'équipements d'irradiation médicale, d'équipements
électromédicaux et électrothérapeutiques, d'équipements et d'instruments optiques, ainsi que la
fabrication de supports magnétiques et optiques.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 8
Suite aux échanges avec les partenaires de ce diagnostic en amont de sa réalisation, le périmètre
retenu sur le volet économique est le suivant :
Périmètre économique de l’électronique par activité
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
Notons que l’activité « Ingénierie, études techniques » (71.12B), à laquelle sont rattachées des
entreprises ligériennes telles qu’INES, DAO-BE ou ARTEMIS spécialisées dans l’ingénierie
électronique, a été considérée comme une activité périphérique tertiaire, et a été exclue du champ de
l’étude. Cependant les métiers exercés par ses salariés seront bien pris en considération dans l’étude
(en termes de PCS, ROME et formations), dont l’objet principal est l’analyse des métiers et des
compétences dans le périmètre économique ciblé mais aussi non ciblé.
Périmètre économique de l’électronique en Pays de la Loire : éléments de cadrage
Secteur d’activités Nombre
d’établissements Salariés
Effectifs Poids
Fabrication de cartes électroniques assemblées 36 3 263 39 %
Fabrication d'équipements de communication 16 1 652 20 %
Fabrication d'instrumentation scientifique et technique 20 923 11 %
Installation d'équipements électriques, de matériels électroniques et optiques ou d'autres matériels
44 694 8 %
Fabrication de composants électroniques 8 508 6 %
Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 10 483 6 %
Fabrication de machines et d'équipements de bureau (à l'exception des ordinateurs et équipements périphériques)
3 262 3 %
Horlogerie 3 200 2 %
Fabrication de produits électroniques grand public 10 181 2 %
Réparation de matériels électroniques et optiques 15 112 1 %
Fabrication d'équipements d'aide à la navigation 3 64 1 %
Fabrication d'équipements d'irradiation médicale, d'équipements électromédicaux et électrothérapeutiques
3 47 1 %
Fabrication de matériels optique et photographique 4 7 0 %
Total 175 8 396 100 %
Poids de l’électronique dans l’ensemble des secteurs 0,2 % 0,6 %
Source : Acoss, données 2015
Activités du cœur de métier
26.1 Fabrication de composants et cartes électroniques (26.11Z et 26.12Z)
26.20Z Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques
26.30Z Fabrication d'équipements de communication
26.40Z Fabrication de produits électroniques grand public
26.5 Fabrication d'instruments et d'appareils de mesure, d'essai et de
navigation ; horlogerie (26.51A et 26.51B et 26.52Z)
26.60Z Fabrication d'équipements d'irradiation médicale, d'équipements
électromédicaux et électrothérapeutiques
26.70Z Fabrication de matériels optique et photographique
26.80Z Fabrication de supports magnétiques et optiques
28.23Z Fabrication de machines et d'équipements de bureau (à l'exception
des ordinateurs et équipements périphériques)
33.13Z Réparation de matériels électroniques et optiques
33.20D Installation d'équipements électriques, de matériels électroniques et optiques ou d'autres matériels
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 9
Définir le périmètre des emplois de la filière
L’analyse de la situation du secteur électronique sur le volet emploi nécessite de définir une liste de
professions dans la nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles de l’INSEE
(PCS et PCS-ESE).
La PCS sert à la codification du recensement et des enquêtes que l’Insee réalise auprès des
ménages, et la PCS-ESE sert aux entreprises du secteur privé à codifier la profession de leurs
salariés dans les formulaires administratifs ou d'enquête statistique. Cette dernière est un affinement
de la PCS pour les emplois salariés d’entreprises.
La liste retenue par l’ensemble des partenaires de ce diagnostic est la suivante :
Emplois liés à la fabrication d’équipements électroniques
473c Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et
électronique
482a Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique, électronique
622a Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en production électrique ou
électronique
622b Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés
En PCS-ESE, cette rubrique est éclatée ainsi :
622c Monteurs câbleurs qualifiés en électricité (cette PCS-ESE représente 52 % des
emplois salariés de la PCS 622b4)
622d Câbleurs qualifiés en électronique (prototype, unité, petite série) (21 %)
622e Autres monteurs câbleurs en électronique (24 %)
622f Bobiniers qualifiés (3 %)
622g Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel électrique ou électronique
672a Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique
Emplois liés à l’installation et à la maintenance
486a Agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité, électromécanique et
électronique
En PCS-ESE, cette rubrique est éclatée ainsi :
486b Agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité et électronique (cette
PCS-ESE représente 62 % des emplois salariés de la PCS 486a5)
486c Agents de maîtrise en maintenance, installation en électromécanique (38 %)
Emplois liés à l’ingénierie, aux études et à la recherche
383a Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en électricité, électronique
383b Ingénieurs et cadres de fabrication en matériel électrique, électronique
473a Dessinateurs en électricité, électromécanique et électronique
473b Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication en électricité,
électromécanique et électronique
Définir le périmètre du marché du travail de la filière
De la même façon que pour les emplois, l’analyse de la situation du secteur électronique sur le
marché du travail nécessite de définir une liste de métiers dans le Répertoire Opérationnel des
Métiers et des Emplois (ROME) de Pôle emploi. Cette nomenclature sert à identifier aussi
précisément que possible chaque métier. Elle est utilisée par Pôle emploi et d'autres organismes
publics ou privés traitant du marché du travail pour définir et caractériser les offres et les demandes
4 Source : DADS au 31/12/2011
5 Source : DADS au 31/12/2011
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 10
d’emploi. La liste retenue, en cohérence avec les choix opérés précédemment sur les PCS, est la
suivante :
Métiers liés à la fabrication d’équipements électroniques
H2603 Conduite d'installation automatisée de production électrique, électronique et
microélectronique
H2604 Montage de produits électriques et électroniques
H2605 Montage et câblage électronique
H2501 Encadrement de production de matériel électrique et électronique
H1504 Intervention technique en contrôle essai qualité en électricité et électronique
Métiers liés à l’installation et à la maintenance
I1305 Installation et maintenance électronique
Métiers liés à l’ingénierie, aux études et à la recherche
H1209 Intervention technique en études et développement électronique
H1202 Conception et dessin de produits électriques et électroniques
H1206 Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
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3. L’ÉLECTRONIQUE, CONTEXTE, ENJEUX ET PERSPECTIVES6
Au regard d’autres secteurs industriels, l’électronique est une industrie jeune qui est née
progressivement après la seconde Guerre Mondiale. Une des particularités de cette industrie est sa
cyclicité : à l’échelle mondiale, sa production a par exemple connu à la fois des niveaux de croissance
de l’ordre de + 25 % par an (années 1970) et des ralentissements soudains (crise de 2001 liée à la
mauvaise estimation du potentiel de développement des marchés de masse qui avait engendré un
surinvestissement massif).
3.1. LA CHAÎNE DE VALEUR DE L’INDUSTRIE ÉLECTRONIQUE
Si une part massive de la production électronique s’est délocalisée en Asie tout au long des dernières
décennies, environ 1/5ème
des équipements électroniques sont toujours produits en Europe
aujourd’hui. Toutefois, l’Europe s’est spécialisée depuis le début des années 2000 sur les marchés de
l’électronique professionnelle (tournée vers les clients professionnels) au détriment des marchés de
masse. Ce constat est valable pour la France : à titre d’illustration, la France était en 1999 parmi les
trois principaux pays producteurs de téléphones mobiles dans le monde et n’en produit plus aucun
dorénavant.
Par rapport aux marchés de masse, les marchés de l’électronique professionnelle ont plusieurs
particularités :
Un moindre investissement productif7 ;
Une valeur ajoutée essentiellement liée à l’activité d’intégration ;
Une flexibilité industrielle nécessaire sur de petites et moyennes séries ;
Un poids important du service associé à la vente de l’équipement.
Au-delà du positionnement en termes de marché final, la chaîne de valeur de l’industrie électronique
peut être décomposée en première approche en trois grandes catégories d’acteurs qui se partagent
l’essentiel de la valeur ajoutée industrielle de la filière : les producteurs de composants électroniques,
les producteurs d’équipements électroniques (équipementiers) et leurs sous-traitants.
Les producteurs de composants
Les produits fabriqués par les producteurs de composants électroniques peuvent être segmentés en
trois grands marchés :
Les semi-conducteurs (également appelés circuits intégrés), qui sont la principale famille de
produits, dans laquelle se concentre l’intelligence des systèmes électroniques. C’est grâce
aux semi-conducteurs que les équipements électroniques ont pu enrichir leurs fonctionnalités
tout en maintenant voire en réduisant leurs couts8.
Les composants d’interconnexion, qui servent à interconnecter et faire transiter les signaux
électriques entre les différents composants (circuits imprimés, connecteurs, etc.)
les composants passifs, qui permettent d’agir sur le signal électrique lui-même pour en
modifier les caractéristiques (condensateurs, composants magnétiques, résistances, etc.).
6 Synthèse tirée des études sur la filière et les métiers de l’électronique réalisées par l’Observatoire de la Métallurgie.
7 C’est principalement le poids de l’investissement productif nécessaire (intensité capitalistique) dans les marchés de
l’électronique de masse qui a pénalisé les entreprises françaises et européennes par rapport à leurs concurrents asiatiques notamment. 8 Cela découle notamment de la Loi de Moore, du nom du cofondateur de la société Intel, qui a prédit dès 1965 le doublement
du nombre de transistors pouvant être intégrés dans une même surface de circuit intégré tous les ans. L’industrie du semi-conducteur a suivi cette loi empirique depuis, grâce à des efforts massifs de R&D, dont découle la miniaturisation des composants. À titre d’illustration, un micro-processeur intégrait dans les années 1970 plusieurs milliers de transistors, plusieurs milliards aujourd’hui.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 12
L’activité de production de composants électroniques a fortement souffert en France, et a fortiori dans
les Pays de la Loire, au cours des dernières décennies. Seuls quelques établissements demeurent
aujourd’hui dans la région, en Sarthe : STMicroelectronics, Carrier Kheops Bac (TE Connectivity),
Souriau. Seules les régions Auvergne-Rhône-Alpes, PACA et Ile-de-France ont conservé une activité
conséquente dans ce domaine.
Une fois les composants produits, ils doivent être assemblés et interconnectés sur une carte
électronique, qui va elle-même être assemblée avec d’autres cartes et/ou mise en boîtier pour réaliser
un équipement. Ces opérations industrielles sont réalisées par les deux catégories d’acteurs
suivantes.
Les équipementiers
Les équipementiers sont les industriels qui détiennent la marque des produits finaux. En plus de la
production, ils réalisent d’autres tâches comme le développement des produits et leur
commercialisation. Il s’agit par exemple dans la région Pays de la Loire d’établissements comme
Thales, Sercel, Johnson Control, Visteon, Valeo, Atlantic, Bodet, Neopost, etc.
Pour une part significative de leur activité, les équipementiers des Pays de la Loire, de même qu’au
niveau national et européen, sont positionnés sur les marchés de l’électronique embarquée9 et des
applications industrielles comme les équipements basse tension, la variation de vitesse ou les
automatismes.
Dans d’autres secteurs plus orientés vers les marchés de masse, les équipementiers présents en
France se sont séparés de leurs sites de production et ont recentré leurs activités en France sur des
fonctions de design et d’intégration. C’est en particulier le cas pour les équipementiers des secteurs
télécoms, informatique et audio-vidéo.
Les sous-traitants de production
Les sous-traitants de production sont principalement des acteurs spécialisés dans le report de
composants sur les cartes. On parle notamment de « composants montés en surface » (CMS)10
. Ces
sous-traitants sont susceptibles de réaliser le développement des équipements dans certains
secteurs.
Cette activité de la chaîne de valeur de l’industrie électronique est la plus représentée dans les Pays
de la Loire, ce qui en fait d’ailleurs la première des treize régions françaises dans ce domaine, avec
par exemple les établissements suivants : Eolane, Lacroix Electronics, Tronico, Selha, Cofidur EMS,
Anjou Électronique, Cimel, Elekto Industrie, Seico, etc.
Autour de cette activité phare, d’autres entreprises proposent des compétences spécifiques à
l’électronique : il s’agit notamment de bureaux d’études dédiés (par exemple INES) ou de sous-
traitants spécialisés dans la conception et le routage de cartes électroniques (par exemple ARTEMIS,
CAO Concept).
Il faut noter que, de manière générale, il n’y a pas de concurrence frontale entre les grands sous-
traitants de production internationaux et les sous-traitants locaux.
9 Utilisée dans les environnements contraints, en particulier dans le domaine des transports (automobile, aéronautique, naval,
ferroviaire, etc.). 10
En anglais « Surface Mounted Device » (SMH).
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 13
3.2. PLUSIEURS MARCHÉS PORTENT L’ACTIVITÉ
DU SECTEUR ÉLECTRONIQUE
Défense
Derrière les États-Unis, l’Europe est la deuxième zone de production de systèmes électroniques de
défense, et concentre un tiers de la production mondiale. Ce volume d’activité couvre un éventail de
technologies très large lié à :
des activités R&D de pointe sur des secteurs stratégiques (radars actifs, furtivité, guidage,
écoutes, cryptage, vision de nuit, contrôle/commande, etc.) ;
la gestion de l’obsolescence de certains équipements électroniques d’anciennes générations
(en raison des durées de vie des programmes) qui nécessite de maintenir certains savoir-faire
et technologies sur de très longues périodes.
La maîtrise des technologies électroniques demeure un enjeu stratégique à moyen et long terme dans
le domaine de la défense pour assurer le maintien des équipements en condition opérationnelle et
optimiser les capacités des forces armées en améliorant les performances et les fonctionnalités des
équipements embarqués ou au sol (surveillance et détection, systèmes d’armes, cryptage, vision et
guidage, systèmes de communication et de commandement, etc.). Par ailleurs l’évolution du contexte
géostratégique (conflits, menace terroriste) sont porteurs pour les technologies électroniques puisque
les équipements militaires doivent être communicants et intégrer de plus en plus de capacités de
calcul et de détection pour remplir ce type de missions.
En France, les lois successives de programmation militaire demeurent favorables aux dépenses
d’investissement et devrait conduire à une croissance similaire à celle des années récentes.
Par ailleurs, les acteurs de la défense se tournent de plus en plus vers le marché de la sécurité de
manière à étendre leur portefeuille clients à d’autres secteurs et ainsi réduire leur exposition aux seuls
cycles du marché militaire. On assiste ainsi à une diversification de l’électronique de défense, faisant
de plus en plus appel à des technologies d’origine civile de manière à répondre aux contraintes de
coûts plus sévères dans le domaine de la sécurité que dans le domaine de la défense. Cette évolution
générale des acteurs de la défense a des répercutions dans la chaîne de valeur et favorise le recours
à la sous-traitance de production, voire de développement électronique, habituée à manipuler ce type
de technologie. C’est notamment le cas pour les marchés suivants : l’identification et le suivi des biens
et des personnes, la sécurité aéroportuaire, la protection des infrastructures critiques (eau, électricité,
gaz, pétrole, etc.), les communications sécurisées, la protection NRBC (Nucléaire, Radiologique,
Bactériologique et Chimique).
Automobile (véhicules légers et industriels)
L’électronique a pénétré l’automobile depuis les années 1980 pour progressivement couvrir tous les
domaines du véhicule : moteur, châssis, habitacle. Elle représente dorénavant de 25 % à 30 % de la
valeur ajoutée d’un véhicule moderne, et contribue directement à 90 % des innovations dans le
véhicule.
Les grandes spécificités de l’industrie automobile résident dans les volumes de production qu’elle
génère par rapport aux autres secteurs d’application de l’électronique professionnelle ainsi que les
contraintes sévères portant sur les équipements électroniques.
Les équipementiers ont ainsi progressivement pris la main sur les développements électroniques par
rapport aux constructeurs qui sont restés positionnés sur leur métier d’origine d’architecte/systémier
du véhicule. Leur mainmise est importante sur l’électronique embarquée.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 14
Le développement des véhicules hybrides et électriques va jouer un rôle capital dans le
développement de ce marché. Les principaux enjeux industriels porteront sur la batterie, l’électronique
de puissance et de contrôle associée ainsi que le moteur électrique lui-même. Le savoir-faire
électronique sera ainsi au cœur de la valeur ajoutée du véhicule électrique. Cela va conduire les
constructeurs et les équipementiers à redéfinir leur rôle au sein de la chaîne de valeur, en particulier
concernant l’ensemble du bloc moteur/propulsion. Ce domaine est historiquement contrôlé par les
constructeurs qui pourraient voir leur situation fragilisée au sein de la filière si le développement des
motorisations électriques était contrôlé à l’avenir par les équipementiers électroniques qui disposent
du socle de compétences idoine. Par ailleurs, de nouveaux entrants pénètrent le marché en
provenance d’autres industries (comme par exemple Bolloré ou Dassault en France) et profitent de
cette rupture technologique pour proposer des solutions innovantes de stockage et de contrôle de
l’énergie.
Systèmes de production industrielle
L’électronique a pénétré les usines à partir des années 1980 avec l’apparition des machines-outils à
commande numérique et des automates programmables. Les équipements ont par la suite été mis en
réseau au sein de l’usine et la plupart des produits industriels sont dorénavant dotés de fonctionnalités
de communication, entre eux ou avec des outils de supervision.
En parallèle de ces évolutions, l’électronique a également permis d’améliorer la commande des
moteurs électriques qui sont massivement utilisés dans l’industrie (compresseurs, ventilateurs et
pompes) en permettant le contrôle de leur vitesse (vitesse variable). On peut ainsi distinguer deux
types d’électronique dans le domaine du contrôle et des systèmes industriels :
l’électronique de puissance (plutôt du domaine de l’électrotechnique) pour la commande des
moteurs ;
l’électronique embarquée classique, de plus en plus numérique, apportant les capacités de
calcul et de communication aux machines.
Aujourd’hui, la production européenne de dispositifs électroniques pour ce marché représente environ
la moitié de la production mondiale. L’Allemagne en particulier dispose d’un leadership très important
dans ce secteur et contribuant fortement à sa position de premier exportateur mondial. Dans ce
marché, les clients des équipementiers électroniques sont les fabricants de machines, les grandes
ingénieries qui réalisent les installations (raffinerie, agro-alimentaire, etc.) ou encore les installateurs
électriques.
Secteur du contrôle et des systèmes industriels
À long terme, le secteur du contrôle et des systèmes industriels offre des perspectives
porteuses pour l’électronique :
La quantité d’électronique embarquée dans les systèmes industriels croit de manière
significative et certains fabricants de machine ont intégré des activités de conception et de
production de cartes électroniques en interne, en particulier pour la production de circuits
sensibles. La sous-traitance de la production des équipements électroniques dans le secteur
du contrôle et des systèmes industriels est néanmoins plus développée que dans les autres
marchés, celui-ci étant plus global et moins dispersé.
Les grands donneurs d’ordre se positionnent dans un marché mondial structuré, d’une part
par le parc d’usines existantes qu’il faut maintenir/moderniser, et d’autre part par les nouveaux
projets d’investissement qui suivent le rythme de la mondialisation et du progrès industriel. La
maintenance des équipements et des machines revêt dans ce secteur un caractère
stratégique et ce sont les fabricants des machines qui en ont la charge soit en direct, soit par
l’intermédiaire de prestataires spécialisés. Les machines et les équipements électroniques
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 15
qu’elles embarquent peuvent atteindre des durées de vie très longues (fréquemment une
trentaine d’années) et leur maintenance représente donc un vrai challenge.
L’électronique est un élément central des solutions qui devront être développées pour
répondre d’une part à l’évolution des contraintes réglementaires et d’autre part aux
nécessaires gains de productivité/flexibilité de l’outil industriel dans son ensemble dans le cas
de l’évolution vers l’« usine du futur » (fabrication additive, maintenance préventive, etc.).
Aéronautique et spatial
Tout comme dans l’automobile, le contenu électronique est amené à progresser dans l’aéronautique
pour répondre aux nouvelles contraintes en matière de sécurité, de confort, de consommation par
passager et de maintenance des systèmes. En revanche, ce secteur fait face à d’autres contraintes
industrielles spécifiques : environnements sévères, longue durée de vie des programmes, petites
séries et dimensionnement de la filière. En effet, au secteur automobile ou l’équipementier prédomine,
la production électronique se trouve répartie entre de nombreux intervenants, de l’avionneur jusqu’au
sous-traitant de production électronique spécialisé.
Dans l’aéronautique, les avionneurs et les équipementiers disposent en interne de capacités de
spécification, de développement voire même de production électronique bien que ce ne soit pas
directement leur cœur de métier. Cette maîtrise de l’électronique est nécessaire en raison des
environnements d’intégration sévères (température, vibration, etc.) et des contraintes d’optimisation
importantes (poids, fiabilité, durée de vie, etc.) dans le secteur. Néanmoins, ces contraintes
spécifiques au secteur évoquées plus haut favorisent l’émergence de sous-traitants spécialisés (tels
que Tronico et Selha dans les Pays de la Loire).
Les perspectives du marché aéronautique et spatial sont parmi les plus dynamiques de
l’industrie électronique. La production d’Airbus en France continue de croître et les carnets de
commande permettent de conserver un degré de visibilité très important en comparaison d’autres
marchés plus perméables à la conjoncture économique mondiale.
Médical
Bien qu’en croissance régulière, la part de l’électronique dans l’ensemble des technologies médicales
est encore relativement faible. La pénétration de l’électronique dans les équipements médicaux est en
effet un phénomène relativement récent, l’électronique étant jusqu’à peu essentiellement cantonnée
aux dispositifs d’imagerie médicale.
Dans une certaine mesure le secteur médical relève d’une logique de marché voisine de celle du
secteur de la défense avec des exigences de qualité très strictes sur les produits, des procédures de
certification lourdes, des durées de vie longues et des tailles de série relativement faibles. La
conjugaison de ces facteurs contraignants conduit à un degré de régulation important du marché par
les acteurs publics. Mais contrairement au secteur de la défense, les clients sont cependant beaucoup
plus dispersés dans le secteur médical (les hôpitaux sont les premiers clients) avec des logiques
d’approvisionnement propres contribuant à une grande fragmentation du marché au détriment des
acteurs industriels. Parmi l’ensemble des débouchés de l’électronique, le secteur du médical est
certainement celui offrant les perspectives les plus importantes sur le long terme pour les
fournisseurs en raison des phénomènes structurels (vieillissement de la population, désertification
médicale, croissance des dépenses de santé dans le PIB, etc.) et de l’amélioration de la productivité
et de la qualité des soins. La croissance de l’électronique dans le secteur de la santé prendra de
nombreuses formes dans la décennie à venir :
Les progrès réalisés par l’électronique en matière de miniaturisation et d’intégration
permettront aux dispositifs existants d’améliorer leur performance ou d’élargir leurs fonctions
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 16
thérapeutiques : robotisation de blocs chirurgicaux, prothèses robotisées, nouvelles
générations d’implants, etc.
Les systèmes de contrôle et de diagnostic du patient se démocratiseront et sortiront de la
sphère hospitalière pour intégrer d’autres environnements comme les cabinets médicaux ou
les véhicules d’intervention (par exemple : imagerie médicale portative). Ces systèmes
devront être communicants et dotés d’interfaces plus intelligentes permettant le cas échéant
leur manipulation par des personnels non spécialistes.
L’interconnexion entre l’environnement hospitalier et le monde extérieur constituera la base du
développement de la télésanté qui permettra à terme la consultation, l’expertise ou la
surveillance des patients à distance. Les systèmes d’information et de gestion sur lesquels
reposeront ces organisations seront stratégiques et devront présenter un très haut niveau de
sécurité « électronique ».
Production et distribution d’électricité (dont renouvelables)
L’électronique contribue à la production d’électricité de différentes manières :
indirectement lorsque l’électronique est utilisée dans le contrôle des alternateurs permettant
de générer l’énergie électrique grâce à un actionnement mécanique, lui-même généré par une
autre source d’énergie (nucléaire, fossile - gaz, charbon - ou renouvelable - éolienne, solaire
thermique, hydraulique -) ;
directement lorsque les dispositifs électroniques permettent de générer directement l’énergie
électrique comme par exemple dans le cadre des panneaux photovoltaïques (conversion
directe de l’énergie solaire).
L’électronique contribue également à la distribution de l’électricité en concourant à la protection et aux
performances des alimentations et réseaux. L’Europe et la France en particulier disposent d’une forte
expertise dans ce secteur d’application qui demeure très local en raison des spécificités propres à
chaque pays, tant au niveau technique que dans l’organisation du marché. Dans le domaine des
alimentations et des réseaux électriques, l’électronique est principalement utilisée pour apporter une
protection de l’utilisateur en cas de court-circuit, de surtension, de coupure électrique, etc.
L’électronique permet aussi d’adjoindre aux alimentations et réseaux électriques des capacités de
traitement du signal électrique (filtrage, modulation) qui permettent de simplifier les interfaces entre le
réseau et les dispositifs qui s’y connectent.
Les fonctions de protection croissantes liées aux alimentations et réseaux électriques sont par ailleurs
porteuses pour l’électronique puisqu’elles poussent à intégrer au sein des alimentations et des
réseaux des capacités de monitoring (surveillance via des capteurs), des capacités de
communication, des fonctions de stockage de données et d’énergie.
Qui plus est, la libéralisation du marché de l’énergie, en dissociant les activités de production, de
transport, de distribution et de commercialisation entraîne de nouvelles contraintes de régulation et de
contrôle des réseaux de distribution, nécessitant le recours à plus d’électronique. Les solutions
électroniques requises sont en outre spécifiques en raison des normes en vigueur dans le domaine
électrique et des contraintes de puissance particulièrement importantes dans le secteur qui impose le
recours à des technologies dédiées.
Bâtiment
Dans le secteur du bâtiment, c’est le secteur tertiaire (locaux commerciaux, bureaux, etc.) qui tire la
demande et qui représente l’essentiel des débouchés pour l’électronique. La pénétration de
l’électronique y est toutefois assez lente car l’effet du parc installé est déterminant. Aujourd’hui les
dispositifs électroniques ne concernent encore que la gestion de fonctions simples telles que le
chauffage, la climatisation et la ventilation, l’éclairage et le pilotage des ascenseurs, les fonctions de
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 17
sécurité comme le contrôle d’accès, la vidéosurveillance ou les alarmes incendies. Au sein de ce
marché, on parlera de domotique dès lors que les systèmes électroniques seront déployés dans
l’habitat individuel, apportant un degré d’automatisation plus important de certaines fonctions
(commandes de volets roulants, gestion de l’éclairage et de la température, etc.).
La croissance du marché de l’électronique pour le bâtiment, qui est local en raison de l’existence de
normes nationales, est relativement stable car liée aux cycles d’évolution de la construction neuve et
de l’entretien-amélioration du parc.
La dispersion de la demande donne une place particulièrement importante aux installateurs qui vont
proposer, installer et maintenir les systèmes fournis par les équipementiers. Ces derniers conservent
généralement les fonctions de développement électronique localement, en particulier en raison des
normes, mais la production des équipements électroniques a plutôt tendance à être localisée dans
des zones à bas coûts de main d’œuvre.
À moyen/long terme, le bâtiment intelligent aura un rôle clé à jouer en raison de son poids dans la
consommation énergétique globale, et l’électronique sera au cœur de ces évolutions pour mesurer,
réguler et contrôler la consommation et la production énergétique du bâtiment (par exemple :
compteurs intelligents). On peut ajouter à cela l’essor du maintien à domicile des patients ou des
personnes âgées qui nécessitera également un recours accru aux technologies électroniques dans
l’habitat.
Ferroviaire
Le développement de l’électronique dans le domaine ferroviaire est historiquement lié à :
la traction électrique à bord des matériels roulants (électronique de puissance) ;
au développement du confort et de la sécurité à bord nécessitant le recours à des dispositifs
électroniques pour le marché dit des auxiliaires (calculateurs et cartes électroniques pour les
portes, la climatisation, etc.) ;
la signalisation et l’information dans le domaine des infrastructures (systèmes d’affichage,
relais et systèmes de communication, etc.).
Le secteur du transport ferroviaire est totalement globalisé avec quelques acteurs majeurs en mesure
de développer des solutions de transport ferroviaire complètes (Siemens, Bombardier, Alstom,
Mitsubishi). Ces derniers conçoivent et fabriquent leurs propres équipements dont une partie de
l’électronique associée, en particulier pour certaines fonctions critiques comme l’électronique de
puissance associée à la traction électrique des rames, qui est une composante clé du savoir-faire des
équipementiers ferroviaires (rares sont les fournisseurs de systèmes électroniques maitrisant ces
niveaux de puissance). Le reste de l’électronique, jugée moins critique, est plus facilement confiée à la
sous-traitance bien que certaines activités de développement et de production demeurent intégrées.
Le secteur ferroviaire a été ces dernières années un domaine très porteur avec une croissance des
ventes mondiales d’équipements à deux chiffres en raison de deux facteurs principalement :
la croissance du besoin en infrastructure de transport des pays émergents ;
le renouvellement ou l’installation de nouvelles infrastructures de transports publics dans les
pays industrialisés (tramways, liaisons régionales).
Ce constat devrait perdurer à moyen/long terme et faire de l’industrie ferroviaire, marché de niche
actuellement pour l’électronique, un des secteurs les plus porteurs pour les entreprises de la filière
électronique en France. D’un point de vue technologique, certaines améliorations progressives en
matière de puissance, de vitesse, de fiabilité ou encore de pilotage automatique des rames seront
introduites. Elles reposeront sur une capacité d’intégration supérieure de l’électronique dans
l’environnement ferroviaire et une miniaturisation progressive des éléments de puissance. Plus
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 18
généralement, l’électronique pénétrera de nombreuses catégories d’équipement dans le domaine de
la sécurité (freins, portes, vidéo-surveillance, alarmes, etc.), de la traction (gestion et le stockage de
l’énergie) ou encore des voitures (gestion adaptative de la consommation des auxiliaires, de
l’éclairage, services à bord, etc.), ce qui nécessitera pour les équipementiers des compétences de
plus en plus pointues en électronique.
3.3. DES PERSPECTIVES DE CROISSANCE ILLIMITÉES ?
Comme le reste de l’économie et notamment les activités industrielles, l’industrie électronique
mondiale a connu une forte récession en 2009, la seconde de la décennie après celle de 2001. Mais
contrairement à cette dernière (bulle des télécoms), les causes de la crise de 2009 ont été extérieures
à l’électronique, et cela n’a pas remis en question le besoin final d’électronique et les perspectives de
croissance à long terme. On considère même qu’en remettant en avant les besoins sociétaux liés à
l’environnement, la sécurité et la santé, la crise de 2009 a augmenté ce potentiel de croissance à long
terme.
Au-delà des perspectives globalement favorables sur les marchés qui portent actuellement l’activité
électronique, les prochaines années devraient voir l’émergence d’une nouvelle période de
développement pour l’électronique, stimulée par l’émergence des besoins sociétaux dans le domaine
des transports (véhicule autonomes, véhicules électriques), de l’environnement, de la sécurité
(sécurité aéroportuaire, etc.) ou encore de la santé (télésanté).
Les tendances qui vont bouleverser la filière sont nombreuses et, pour certaines, n’en sont qu’au tout
début :
L’essor de la mobilité, duquel découle un besoin en connectivité permanente, en tout lieu et à
tout moment, quel que soit le support.
L’Internet des objets : dans le prolongement de la mobilité, les réseaux télécoms vont de plus
en plus transporter des données permettant aux objets de communiquer. La maison
connectée, les usines, les réseaux électriques intelligents, les bâtiments ou villes intelligentes,
autant de lieux où des milliards d’objets seront connectés. Leur émergence à la fois sur les
marchés professionnels et grand public ouvre des perspectives au développement du
numérique, de la miniaturisation des composants électroniques et de la multiplication des
nouveaux produits.
La domotique : au sein du grand ensemble de ce qui est appelé l’Internet des objets, le
secteur particulier de la domotique est anticipé comme ayant un fort potentiel de
développement répondant à plusieurs besoins : une vie domestique adaptée à « l’accélération
du temps », la connexion des fonctions courantes du domicile faisant gagner du temps, une
connectivité couplée aux possibilités de gains d’énergie, et enfin la plus grande diversification
du canal des loisirs.
Le cloud computing : le cloud constitue une autre tendance de fond déjà amorcée il y a
plusieurs années. L’essor de celui-ci conduit à repenser les questions de stockage des
données, de sécurité, de souveraineté et bien d’autres encore. Le phénomène n’en est qu’à
ses débuts et a permis de faire émerger de nouveaux acteurs dans le monde numérique.
Ces tendances vont stimuler la demande de produits électroniques en lien avec les marchés
professionnels. Tout comme la production électronique française, celle des Pays de la Loire se
concentre essentiellement sur ces marchés. De ce fait, les perspectives de croissance en termes
d’activité sont favorablement orientées pour la région.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 19
4. L’ÉLECTRONIQUE EN PAYS DE LA LOIRE
4.1. 300 ÉTABLISSEMENTS DANS LE SECTEUR
Au 1er
janvier 2014, l’INSEE comptabilisait 308 établissements en Pays de la Loire dans l’électronique,
dont 185 avec au moins un salarié. La part des établissements sans salarié est plus faible que dans le
reste de l’économie régionale (40 % contre 64 %).
Ce secteur se caractérise notamment par une proportion plus importante de petites et moyennes
entreprises, comptant entre 10 et 250 salariés (26 % contre 7 % en moyenne dans la région).
Un maillage d’établissements sur tout le territoire
Ce secteur est présent sur l’ensemble des territoires de la région mais avec des spécialisations selon
le secteur d’activité des établissements (cf. en annexe 1 la cartographie des établissements de la
région).
Principaux établissements selon leur activité principale dans les Pays de la Loire
(au moins 50 salariés, au 31/12/2015)
Source : Acoss, CRCI Pays de la Loire, Adefim Pays de la Loire, effectifs salariés au 31/12/2015
La fabrication de cartes électroniques est plus particulièrement présente dans trois départements que
sont la Mayenne, le Maine et Loire et la Loire-Atlantique, et notamment dans les zones d’emploi de
Laval, Segré, Angers, Saumur, Cholet et Nantes.
Les fabricants de composants électroniques sont localisés dans la zone d’emploi du Mans.
La fabrication d’ordinateurs et de produits électroniques grand public se situe principalement dans les
zones d’emploi d’Angers et de La Flèche.
NEOPOST INDUSTRIE(SATAS)
Le Lude - 270 salariésSERCEL
Carquefou - 550 salariés
THALES COMMUNICATIONS & SECURITY SA
Laval - 210 salariés
THALES COMMUNICATIONS & SECURITY SA
Cholet - 1040 salariés
RADIO FREQUENCY SYSTEMS
France (RFS)
Trignac - 115 salariés
SDEL CONTROLE COMMANDE
Saint-Aignan-Grandlieu - 220 salariés
TRONICO
Saint-Philibert-de-Bouaine
410 salariés
ANJOU ELECTRONIQUE
Longué-Jumelles - 120 salariés
SELVA
Vallet - 120 salariés
EOLANE COMBREE
Combrée - 430 salariés
SOCIETE ELECTRONIQUE HAUT ANJOU ( SELHA)
Renazé - 460 salariés
CARRIER KHEOPS BAC (TE CONNECTIVITY)
Allonnes - 280 salariés
Cartes électroniques assemblées
Équipements de communication
Installation d'équipements électriques, électroniques et optiques
Instrumentation scientifique et technique
Ordinateurs et produits électroniques grand public
Autres produits électroniques
Composants électroniques
FAURE HERMAN
La Ferté-Bernard - 75 salariés
TDO ATLANTIQUE
Mouilleron-le-Captif - 65 salariés
FDI MATELEC
Les Landes Genusson - 70 salariés
COGELEC
Mortagne-sur-Sèvre - 70 salariés
T.M.E. (TECHNIQUE MONTAGE ELECTRONIQUE)
Gorron - 55 salariés
ELEKTO INDUSTRIE
Andouillé - 80 salariés
SEICO
Malville - 90 salariés
ARELIS
Chacé - 65 salariés
ATLANTEC
Malville - 60 salariés
LACROIX ELECTRONICS
Saint-Pierre-Montlimart - 450 salariés
EVOLIS (EVOLIS CARD PRINTER)
Beaucouzé - 155 salariésCASTEL
Saumur - 50 salariés
EOLANE ANGERS
Angers - 200 salariés
COFIDUR EMS
Laval– 280 salariés
ATLANTEC
Angers - 60 salariés
BULL SAS
Angers - 230 salariés
BODET SA
Trémentines - 310 salariés
STMICROELECTRONICS
Le Mans – 40 salariés
Le Mans - 230 salariés
HARMAN INTERNATIONAL
Château-du-Loir - 185 salariés
CIMEL
Voutré - 100 salariés
(équipements de bureau, d'aide à la navigation, électromédicaux, etc.)
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 20
La fabrication d’instrumentation scientifique et technique est plus particulièrement présente dans les
zones d’emploi de Nantes et Cholet.
Les établissements fabricant des équipements de communication sont présents dans la zone de
Cholet, Saint-Nazaire et Saumur.
Enfin, la fabrication d’autres produits électroniques est plus particulièrement présente dans la zone
d’emploi de La Flèche (en raison de l’implantation de NEOPOST INDUSTRIE - machines et
équipements de bureau).
75 % des effectifs dans des établissements de plus de 100 salariés
Trois salariés sur quatre travaillant dans un établissement de la filière électronique en région Pays de
la Loire, exercent dans un établissement de plus de 100 salariés. En comparaison, c’est seulement
quatre salariés sur dix qui travaille dans un établissement de plus de 100 salariés dans l’ensemble de
l’économie ligérienne.
Les établissements de 500 salariés et plus représentent 1 % de la filière, mais 24 % de ses effectifs
salariés.
Répartition des établissements et des salariés par taille d’établissement
Tranche d’effectifs de l’établissement Répartition des établissements
Électronique
Répartition des effectifs salariés
Électronique
Répartition des effectifs salariés Tous secteurs
Moins de 20 salariés 69 % 7 % 30 %
20 à 49 salariés 14 % 9 % 17 %
50 à 99 salariés 6 % 9 % 14 %
100 à 499 salariés 9 % 50 % 26 %
500 salariés et plus 1 % 24 % 13 %
Total 100 % 100 % 100 %
Source : Insee, CLAP 2013
Au sein du secteur de l’électronique, la taille des entreprises varie en fonction de l’activité principale
de ces dernières.
Ainsi, les fabricants d’équipements de communication sont concentrés sur de très grandes entreprises
(notamment THALES COMMUNICATIONS & SECURITY SA), quand les fabricants de composants
électroniques, les assembleurs de cartes électroniques et les fabricants d’ordinateurs ou de produits
grand public concentrent leurs effectifs salariés dans des entreprises de taille moyenne. Ces quatre
activités peuvent également compter sur un tissu économique d’une cinquantaine de petites
entreprises de moins de 20 salariés chacune (dont plus de 80 % de moins de 10 salariés).
L’instrumentation scientifique et technique se compose pour la moitié de ses effectifs d’un
établissement de plus de 500 salariés, d’un établissement de plus de 100 salariés et moins de
500 salariés11
, et d’une vingtaine de petites entreprises.
Enfin, les établissements de l’installation d’équipements électriques, électroniques et optiques, se
caractérisent par de petites entreprises. Une quarantaine d’établissements parmi cinquante comptent
moins de 10 salariés.
11
Respectivement SERCEL et BODET
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 21
Répartition des salariés, par taille d’établissements, pour chaque secteur de l’électronique
(en effectifs salariés)
Source : Insee, CLAP 201312
Les établissements présentés ci-après représentent à eux seuls la moitié des effectifs du secteur
électronique et se concentrent sur quelques activités : les équipements de communication, les cartes
et les composants électroniques, l’instrumentation scientifique et les machines de bureau.
Principaux établissements employeurs
Activité principale Raison sociale Effectifs Zone d’emploi /
département
Équipements de communication THALES COMM. & SECURITY SA 1 040
210 Cholet / 49 Laval / 53
Instrumentation scientifique et technique SERCEL 550 Nantes / 44
Cartes électroniques TRONICO 410 Nantes / 85
Cartes électroniques LACROIX ELECTRONICS 450 Cholet / 49
Cartes électroniques SELHA 460 Segré / 53
Cartes électroniques EOLANE COMBREE 430 Segré / 49
Cartes électroniques COFIDUR EMS 280 Laval / 53
Composants électroniques CARRIER KHEOPS BAC 280 Le Mans / 53
Machines et équipements de bureau NEOPOST INDUSTRIE 270 La Flèche / 72
Source : Insee, SIRENE 2015, Acoss, CRCI Pays de la Loire, Adefim Pays de la Loire, données 2014
Retenons par ailleurs que 43 % des établissements emploient 72 % des salariés.
12
S’agissant de données 2013, 48 % des effectifs salariés des établissements liés l’installation d’équipements électriques, électroniques et optiques travaillaient dans des établissements de 500 salariés ou plus, en l’occurrence, ALCATEL LUCENT INTERNATIONAL qui a fermé en octobre 2015.
7%
20%
11%
8%
16%
3%
3%
6%
9%
31%
7%
14%
13%
5%
5%
10%
9%
11%
5%
12%
13%
7%
50%
49%
82%
13%
18%
16%
79%
76%
24%
53%
48%
64%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Total Électronique
Autres produits électroniques
Ordinateurs et produits électroniques grand public
Instrumentation scientifique et technique
Installation d'équipements électriques, électroniques et optiques
Équipements de communication
Cartes électroniques assemblées
Composants électroniques
Moins de 20 salariés 20 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 à 499 salariés 500 salariés et plus
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 22
59 % des salariés concentrés dans deux activités principales
En 2015, parmi les établissements du secteur électronique telle que défini dans ce diagnostic,
39 % des salariés occupent un emploi dans une entreprise de fabrication de cartes électroniques,
20 % dans une entreprise fabricant des équipements de communication et 13 % dans une entreprise
fabricant de l'instrumentation scientifique et technique.
Répartition des effectifs salariés par secteurs d’activité employeurs
Source : Acoss, données 2015
Toutefois, cette répartition régionale diffère dans chacune des zones d’emploi du territoire. Les
salariés des fabricants de cartes électroniques assemblées occupent une place prépondérante dans
les zones de Segré, Laval et Saumur, ainsi que ceux des fabricants de composants électroniques
dans la zone de Le Mans. Les deux principales zones d’emploi, Cholet et Nantes, se distinguent par la
répartition sectorielle de leurs emplois : la première se caractérise par un poids significatif des salariés
des fabricants d’équipements de communication (Thales), la seconde par une plus forte dispersion
des activités.
Effectifs salariés par zone d’emploi et répartition par secteurs d’activité
Source : Acoss, données 2015
39%
20%
13%
8%
8%
6% 6% Cartes électroniques assemblées
Équipements de communication
Instrumentation scientifique et technique
Installation d'équipements électriques, électroniques et optiques
Ordinateurs et produits électroniques grand public
Composants électroniques
Autres produits électroniques
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 23
4.3. UN TASSEMENT DES EFFECTIFS, APRÈS UNE BAISSE CES QUINZE
DERNIÈRES ANNÉES
Si elle s’est stabilisée au cours des dernières années, la baisse des effectifs salariés du secteur
électronique a été particulièrement importante depuis le début des années 2000. Composé
aujourd’hui de 8 400 salariés, le secteur avait compté jusqu’à 16 000 salariés en 2000.
Cette baisse a été nettement plus importante dans la région qu’au niveau national (- 47 % entre 2000
et 2015 contre - 34 % en France). L’écart s’est notamment creusé lors des années 2003-2004 et
2008-2009.
Évolution des effectifs salariés
de l’électronique en Pays de la Loire, base 100 en 1997
Évolution des effectifs salariés
de l’électronique en Pays de la Loire par département
Source : Pôle emploi et Acoss, effectifs au 31/12 de l’année n
Si l’on considère chacune des activités qui composent le secteur électronique, les évolutions ont été
disparates. La baisse des effectifs salariés des fabricants d’ordinateurs et de produits électroniques
grand public (liée à la fermeture de certains grands établissements) explique principalement la baisse
dans l’ensemble du secteur électronique régional. Les effectifs des fabricants de composants
électroniques ont également décru, mais ils occupaient un poids nettement moindre dans la région. A
l’inverse, le secteur de la fabrication de cartes électroniques assemblées s’est stabilisé tout au long
des dernières années, et occupe aujourd’hui un rôle central.
Évolution des effectifs salariés de l’électronique, par secteur, en Pays de la Loire
Source : Acoss, effectifs au 31/12 de l’année n
40
50
60
70
80
90
100
110
120
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
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20
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20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
20
13
20
14
20
15
France entière
Pays de la Loire
Source : ORCI d'après ACOSS
Évolution des effectifs salariés du "coeur de métier"du champ électronique (base 100=1997)
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
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03
20
04
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05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
20
13
20
14
20
15
Loire-Atlantique
Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Source : ORCI d'après Pôle Emploi et ACOSS
Évolution des effectifs salariés du "coeur de métier" du champ électronique dans les départements Pays de la Loire
Effectifs au 31/12
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
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04
20
05
20
06
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20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
20
13
20
14
20
15
Composants électroniques Cartes électroniques assemblées
Équipements de communication Instal.équip.électriques, électron.et optiques
Instrumentation scientifique et technique Ordinateurs et produits électroniques grand public
Autres produits électroniques*
Évolution des effectifs salariés du "coeur de métier" du champ électronique par secteur dans les Pays de la Loire
Effectifs au 31/12
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
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97
19
98
19
99
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00
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01
20
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09
20
10
20
11
20
12
20
13
20
14
20
15
Composants électroniques Cartes électroniques assemblées
Équipements de communication Instal.équip.électriques, électron.et optiques
Instrumentation scientifique et technique Ordinateurs et produits électroniques grand public
Autres produits électroniques*
Évolution des effectifs salariés du "coeur de métier" du champ électronique par secteur dans les Pays de la Loire
Effectifs au 31/12
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
20
13
20
14
20
15
Composants électroniques Cartes électroniques assemblées
Équipements de communication Instal.équip.électriques, électron.et optiques
Instrumentation scientifique et technique Ordinateurs et produits électroniques grand public
Autres produits électroniques*
Évolution des effectifs salariés du "coeur de métier" du champ électronique par secteur dans les Pays de la Loire
Effectifs au 31/12
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 24
Compte tenu de la répartition territoriale de chacun de ces secteurs d’activité, l’évolution des effectifs
salariés diffère dans chaque département :
La Sarthe est le département ayant le plus souffert de la baisse de l’activité des fabricants
d’ordinateurs et de produits électroniques grand public, ce qui a occasionné une destruction
importante des emplois dans l’ensemble du secteur électronique (1 100 salariés en 2015
contre 5 350 en 2000).
Le Maine-et-Loire, qui concentre encore la plus grande part des emplois aujourd’hui
(3 500 salariés), après avoir connu une baisse importante au milieu des années 2000, connait
une stabilité des effectifs depuis 2009.
La Mayenne a connu une baisse des effectifs salariés relative du même ordre de grandeur
que dans le Maine-et-Loire entre 2000 et 2015 (- 42 %).
Contrairement aux trois départements précédents, la Loire-Atlantique n’a pas subi la baisse
des années 2000, et ses effectifs salariés ont même cru tout au long de cette période. En
revanche, elle a été fortement impactée en 2014 et 2015 par la fermeture progressive du site
d’Alcatel-Lucent (600 salariés).
Au contraire des autres départements ligériens, la Vendée connaît une croissance discontinue
de ses effectifs depuis 15 ans. Celle-ci s’explique principalement par le développement de
Tronico (400 salariés sur les 770 salariés de l’ensemble du secteur électronique dans le
département).
Aujourd’hui, les perspectives de développement identifiées sur certains marchés peuvent être
favorables aux différents territoires ligériens en matière de croissance d’emploi, en tenant compte de
leurs atouts et de leurs spécificités en termes de savoir-faire.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 25
5. BESOINS EN RESSOURCES HUMAINES
5.1. UN PROFIL PLUTÔT MASCULIN, RELATIVEMENT DIPLÔMÉ, ET
TRAVAILLANT DANS DIFFÉRENTS SECTEURS
19 000 actifs
19 000 actifs13
résidant en Pays de la Loire, exercent une profession spécifique à l’électronique, soit
1,3 % des actifs en emploi de la région. 38 % des actifs sont sur des postes d’ouvriers, 38 % sur des
postes de techniciens ou d’agents de maîtrise, et 24 % sur des postes d’ingénieurs.
Les actifs exercent principalement deux grandes fonctions : la fabrication de produits ou
d’équipements électroniques, et l’ingénierie en électronique.
Répartition des actifs en emploi par PCS et âge moyen
Profession (PCS) Effectif % Age moyen
Fabrication d’équipements électroniques 8 842 46 % 39,5
473c Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et électronique
1 014 5 % 38,3
482a Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique, électronique
487 3 % 41,0
622a Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en production électrique ou électronique
70 0 % 39,2
622b Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés14
3 366 18 % 41,2
622g Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel électrique ou électronique
138 1 % 43,8
672a Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique 3 767 20 % 37,9
Installation et maintenance 1 217 6 % 43,3
486a Agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité, électromécanique et électronique
15
1 217 6 % 43,3
Ingénierie, études et recherche 9 151 48 % 38,4
383a Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en électricité, électronique
2 372 12 % 39,3
383b Ingénieurs et cadres de fabrication en matériel électrique, électronique 2 206 11 % 39,5
473a Dessinateurs en électricité, électromécanique et électronique 788 4 % 37,4
473b Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et électronique
3 785 20 % 37,5
Total 19 211 100 % 39,2
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de résidence, 2012
13
Par actif en emploi, il faut comprendre les personnes qui déclarent, lors du recensement de la population, soit exercer une
profession (salariée ou non), soit aider une personne dans son travail (même sans rémunération), soit être apprenti ou stagiaire rémunéré, soit être chômeur tout en exerçant une activité réduite, soit être étudiant ou retraité mais occupant un emploi. Parallèlement, les effectifs salariés sont issus des Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations (BRC), remplis par les employeurs dans le cadre de la déclaration des cotisations sociales aux Urssaf. Chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail. Par salarié, il faut entendre une personne qui travaille, aux termes d'un contrat, pour une autre unité institutionnelle résidente en échange d'un salaire ou d'une rétribution équivalente. 14
Cette PCS, est éclatée en quatre PCS détaillées (PCS-ESE). Les câbleurs qualifiés en électronique et les autres monteurs câbleurs en électronique représentent 43 % de l’effectif total (les 57 % restants sont des monteurs câbleurs qualifiés en électricité et des bobiniers qualifiés). 15
Cette PCS, est éclatée en deux PCS détaillées (PCS-ESE) : les agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité
et électronique (62 %) et les agents de maîtrise en maintenance, installation en électromécanique (38 %).
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 26
Des actifs plus jeunes que la moyenne régionale
Les actifs exerçant une profession spécifique à l’électronique sont un peu plus jeunes que les actifs en
emploi dans le reste de l’économie ligérienne puisqu’en moyenne ils sont âgés de 39,2 ans (contre
40,5 ans pour l’ensemble des actifs en Pays de la Loire). Plus précisément, 22 % des actifs d’un
métier de l’électronique sont âgés de moins de 30 ans, 57 % ont entre 30 et 50 ans et 21 % ont
50 ans ou plus.
Par profession16
et comparativement aux actifs de tous les métiers de l’électronique, les actifs dans
l’installation et la maintenance sont plus âgés puisque 34 % ont 50 ans ou plus et seuls 12 % ont
moins de 30 ans. De même, les contrôleurs ou ouvriers qualifiés en test et essai comptent 36 % de
50 ans ou plus, et 9 % de moins de 30 ans, ce qui peut être expliqué par le besoin d’expérience que
nécessite ce type de poste.
A contrario, les techniciens et dessinateurs en ingénierie ou recherche et développement sont plus
jeunes : respectivement 30 % et 28 % sont âgés de moins de 30 ans.
Enfin, 26 % des ouvriers non qualifiés dans la fabrication ont moins de 30 ans (contre 22 % en
moyenne parmi l’ensemble des métiers spécifiques à l’électronique).
Pyramide des âges des actifs en emploi – base 100
Base 100 pour les hommes et les femmes âgés de 41 ans
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de résidence, 2012
Beaucoup d’hommes
78 % des actifs qui exercent une profession de l’électronique sont des hommes (contre 52 % parmi
toutes les professions de la région).
La part des femmes est assez faible : 9 % dans l’ingénierie et les études, 8 % pour les techniciens de
fabrication et 2 % dans l’installation et la maintenance en électronique.
16
Cf. annexe 2 : répartition des actifs en emploi, par fonction détaillée et tranche d’âge.
120 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 100 120
18 ans
21 ans
24 ans
27 ans
30 ans
33 ans
36 ans
39 ans
42 ans
45 ans
48 ans
51 ans
54 ans
57 ans
60 ans
63 ans
66 ans
69 ans
Femmes Femmes tous secteurs Hommes Hommes tous secteurs
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 27
Seuls les contrôleurs et ouvriers qualifiés en test et essai affichent une part élevée de femmes (69 %),
probablement du fait de la dextérité et de la minutie requises pour ces postes.
Trois actifs sur quatre exercent un métier de l’électronique dans les territoires de
Nantes, Angers, Le Mans ou Cholet
La répartition régionale par fonction des actifs exerçant un métier de l’électronique est en cohérence
avec les établissements présents dans les territoires et les activités qu’ils occupent.
Ainsi, les techniciens et opérateurs de la fabrication d’équipements électroniques sont plus présents
proportionnellement dans les zones d’emploi du sud de la Sarthe, dans la zone d’emploi de Saumur,
dans celle de Segré, celle de Laval et celle de Fontenay le Comte. A contrario, les zones d’emploi de
Mayenne et Nantes se caractérisent par une plus forte proportion de techniciens d’études, contrôle et
essai, de dessinateurs et d’ingénieurs.
Répartition des actifs en emploi exerçant un métier de l’électronique,
par fonction et zone d’emploi
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de travail, 2012
Un niveau de formation proche de la moyenne régionale
40 % des actifs exerçant un métier de l’électronique ont un diplôme de niveau III ou plus contre
33 % des actifs toutes professions confondues dans la région Pays de la Loire.
La part des actifs ayant un diplôme de niveau IV est identique à la population active de la région soit
21 %, et seuls 12 % des actifs exerçant une profession spécifique à l’électronique n’ont pas de
diplôme (contre 17 % toute professions confondues).
Le niveau de formation diffère significativement entre les fonctions. Ainsi, 67 % des actifs sur un poste
d’ingénieur ou de cadre ont un diplôme de niveau I ou II. 40 % des actifs occupant un poste de
technicien d’études ou d’ingénierie ou de dessinateur ont un diplôme de niveau III et 50 % un diplôme
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 28
de niveau IV ou V. En installation et en maintenance, où il s’agit d’agents de maîtrise, près de 40 %
des actifs ont un diplôme de niveau V, 26 % ont un diplôme de niveau IV et 25 % ont un diplôme de
niveau III.
Enfin, sur les postes en fabrication d’équipements électroniques, les techniciens et agents de maîtrise
se répartissent sensiblement comme dans l’ingénierie (près d’un actif sur deux possède au moins un
diplôme de niveau III, et près d’un actif sur deux possède un diplôme de niveau IV ou V). Quant aux
ouvriers, 25 % n’ont aucun diplôme et 45 % ont un diplôme de niveau V.
Répartition des actifs en emploi par fonction détaillée et niveau de formation
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de résidence, 2012
17%
12%
4%
2%
4%
24%
8%
30%
28%
23%
4%
39%
45%
22%
21%
21%
27%
7%
26%
22%
26%
18%
21%
40%
20%
25%
6%
34%
15%
19%
6%
67%
7%
1%
10%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Population active toutes professions
Ensemble des professions spécifiques à l'électronique
Ingénierie, études : Techniciens et dessinateurs
Ingénierie, études : Ingénieurs et cadres
Installation et maintenance
Fabrication d'équipements électroniques : Ouvriers
Fabrication d'équipements électroniques : Techniciens et agents de maîtrise
Aucun diplôme
Diplôme de niveau V
Diplôme de niveau IV
Diplôme de niveau III
Diplôme de niveau II et I
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 29
Zoom sur les moins de 30 ans
Zoom sur les 30 ans et plus
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de résidence, 2012
En comparant le niveau de formation des actifs de moins de 30 ans avec celui des plus de 30 ans, on
constate une élévation de ce niveau. Pour exemple, 81 % des ingénieurs ou cadres des études,
recherche ou fabrication, de moins de 30 ans ont un diplôme de niveau I ou II, tandis qu’ils ne sont
que 63 % parmi les plus de 30 ans. Ce constat est identique pour chacune des professions de
l’électronique.
Une multitude de secteurs d’activité
Seuls 21 % des actifs en emploi travaillent dans une entreprise relevant de la filière électronique et
plus particulièrement dans la fabrication de cartes électroniques assemblées.
La fabrication d’équipements de communication, qui est le lieu d’exercice de 15 % des actifs,
représente même dans le cœur d’activités un actif sur trois (34 %) exerçant un métier d’ingénierie,
d’études et de recherche.
En dehors du cœur d’activités de l’électronique, la fabrication d’équipements électriques, le secteur de
la construction et notamment les travaux d’installation ou bien encore les services informatiques et
notamment le conseil en systèmes et logiciels informatiques, sont des lieux de travail pour les actifs
exerçant une profession électronique.
Le recours à l’intérim représente également une part signifiante des actifs, et notamment pour les
professions liées à la fabrication d’équipements électroniques (10 % contre 6 % dans l’ensemble des
métiers électroniques et contre 2 % dans l’ensemble des métiers de la région) est plus important que
dans d’autres secteurs économiques.
Enfin, les actifs exerçant une profession liée à l’ingénierie, les études et la recherche sont
proportionnellement plus nombreux dans les sociétés de conseil en informatique et les entreprises
d’ingénierie, d’études techniques ou d’essais techniques (tels que les bureaux de conception).
Cette relative transversalité des métiers électroniques dans l’ensemble de l’économie ligérienne (cf.
en annexe 3 les vingt premiers secteurs d’activité de chaque profession spécifique à l’électronique)
peut être perçue comme un atout pour sa population active, et faciliter sa mobilité entre secteurs
d’activité. Mais elle pourrait être également le reflet de mobilités contraintes.
6%
9%
5%
15%
8%
9%
30%
6%
27%
28%
5%
36%
39%
20%
29%
51%
13%
43%
21%
51%
22%
12%
81%
10%
1%
18%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Ensemble des professions "électronique"
Ingénierie, études : Techn. et dessinateurs
Ingénierie, études : Ingénieurs et cadres
Installation et maintenance
Fabrication : Ouvriers
Fabrication : Techn. et agents de maîtrise
13%
5%
4%
23%
9%
31%
29%
5%
43%
51%
27%
19%
27%
8%
25%
20%
27%
19%
35%
21%
22%
4%
30%
18%
4%
63%
6%
1%
7%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Ensemble des professions "électronique"
Ingénierie, études : Techn. et dessinateurs
Ingénierie, études : Ingénieurs et cadres
Installation et maintenance
Fabrication : Ouvriers
Fabrication : Techn. et agents de maîtrise
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 30
Répartition des actifs en emploi par fonction et secteur d’activités de l’employeur
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de résidence, 2012
1%
21%
13%
4%
32%
15%
11%
3%
20%
15%
21%
21%
45%
19%
8%
10%
13%
8%
6%
1%
8%
13%
4%
3%
6%
7%
4%
1%
11%
3%
5%
8%
3%
1%
65%
13%
15%
32%
8%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Population active toutes professions
Ensemble des professions spécifiques à l'électronique
Ingénierie, études et recherche
Installation et maintenance
Fabrication d'équipements électroniques
Secteur de l'électronique Fabrication d'équipements électriques
Autres secteurs industriels BTP
Activités informatiques et services d'information Services administr. et soutien (agences de travail temporaire)
Ingénierie, études techniques, analyses, essais et inspections techn. Autres secteurs d'activités
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 31
5.2. DES CONDITIONS D’EMPLOI ASSEZ FAVORABLES
Des actifs salariés en CDI et à temps complet
Moins d’1 % des actifs en emploi exerçant une profession électronique n’est pas salarié en région
Pays de la Loire (tandis que 11 % des actifs toutes professions confondues, n’est pas salarié
-indépendants, employeurs ou aides familiaux).
Les conditions d’emploi de ces actifs majoritairement salariés sont assez favorables, comparé à la
moyenne :
- 88 % occupent un emploi à durée indéterminée, contre 75 % dans l’ensemble de la population
active en région,
- 95 % occupent un emploi à temps complet, contre 81 % en moyenne dans la région toutes
professions confondues.
Conditions d’emploi des actifs
Condition d’emploi
Actifs professions de l’électronique
Population active toutes professions
confondues Effectif Poids
Emplois sans limite de durée, CDI, titulaire de la
fonction publique
16 816 88 % 75 %
Placés par une agence d’intérim 1 089 6 % 2 %
Autres emplois à durée limitée, CDD, contrat court,
vacataire...
739 4 % 8 %
En contrat d’apprentissage 404 2 % 2 %
Non salarié : Indépendants, employeurs ou aides
familiaux
94 0 % 11 %
Emplois-jeunes, CES, contrat de qualification 38 0 % 1 %
Stagiaires rémunérés en entreprise 30 0 % 0 %
Total 19 211 100 % 100 %
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de résidence, 2012
Plus de changements de professions que de secteurs d’activité
Les actifs exerçant un métier spécifique à l’électronique change plus fréquemment de profession que
de secteur d’activités.
Ainsi, 95 % des actifs de l’électronique sont restés dans le même secteur d’activités entre 2011 et
2012, contre 92 % des actifs toutes professions confondues. Et parallèlement, 78 % des actifs de
l’électronique ont conservé la même profession entre 2011 et 2012, quand 79 % des actifs toutes
professions confondues.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 32
Mobilités sectorielle des actifs
Mobilités professionnelle des actifs
Source : Insee, DADS, 2012
Les changements de professions sont nombreux (25 %) pour les actifs exerçant un métier lié à la
fabrication d’équipements électroniques ou à l’installation et à la maintenance en électronique.
Au sein de ces deux fonctions, la mobilité est particulièrement notable sur certaines professions :
ainsi, six opérateurs qualifiés en production électronique sur dix, et quatre ouvriers non qualifiés en
production électronique sur dix, ont changé de métier entre 2011 et 2012.
97% 95% 94%
2% 5% 5% 1% 1%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Ingénierie, études et recherche
Installation et maintenance
Fabrication d'équipements électroniques
Activité A38 en N-1 identique
Activité A38 en N-1 différente
Activité en A38 absente en N-1
87% 76% 74%
13% 24% 25%
1% 1%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Ingénierie, études et recherche
Installation et maintenance
Fabrication d'équipements électroniques
PCS en N-1 identique
PCS en N-1 différente
PCS absente en N-1
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 33
5.3. UN MARCHÉ DU TRAVAIL FAVORABLE À L’EMPLOI
Un volume d’offres d’emploi en hausse depuis deux ans
En 2015, 1 130 offres d’emploi17
concernant des métiers spécifiques à l’électronique ont été déposées
par des entreprises, soit 7 % de plus qu’en 2014 (le marché ayant déjà connu une croissance de
8 % du nombre d’offres par rapport à 2013). En comparaison, le nombre d’offres d’emploi sur
l’ensemble des métiers recherchés en 2015 n’a cru que de 4 % en Pays de la Loire.
Bien que Pôle emploi ne soit pas le seul canal de diffusion des offres d’emploi, ces premiers éléments
permettent tout de même d’extraire des tendances sur ce marché du travail.
Les conditions d’emploi proposées par les entreprises sont globalement plus favorables que le reste
du marché du travail. Ainsi d’une part, près de 100 % des offres déposées pour un métier dit de
l’électronique, portaient sur des temps plein quand 74 % seulement des offres de la région le sont.
D’autre part, le recours aux contrats à durée indéterminée est proche de la moyenne et les contrats à
durée déterminée sont plus fréquemment de longue durée (15 % contre 4 %). Enfin, les offres de
missions d’intérim sont plus fréquemment de plus d’un mois pour les métiers de l’électronique que
pour l’ensemble des métiers (29 % contre 14 %).
Répartition des offres d’emploi par type de contrat
Source : Pôle emploi, 2015
Hors intérim, 77 % des offres d’emploi enregistrées pour des métiers de l’électronique portent sur de
l’emploi durable puisqu’ils concernent des contrats de plus de 6 mois, contre 55 % sur l’ensemble des
offres enregistrées en Pays de la Loire.
Si l’on s’attarde plus précisément sur le métier recherché par les employeurs, il s’avère que les offres
proposant plus particulièrement des CDI ou des CDD de longue durée concernent des postes de
management, d’ingénierie ou d’encadrement. Les offres liées à l’intervention technique, à la conduite
de lignes automatisées ou bien encore à la conception de produits se répartissent entre CDI, CDD de
plus de 6 mois et missions d’intérim de plus d’un mois. Les offres de monteurs se distinguent des
autres offres en électronique par un grand volume de CDD de plus d’un an tandis que les offres de
câbleurs se caractérisent par un grand nombre de missions d’intérim de plus d’un mois.
17
Pour information, les offres d’emploi de l’électronique représentent moins de 1 % des offres déposées en Pays de la Loire.
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
CDI
CDD de 13 mois et plus
CDD de 7 à 12 mois
CDD de 4 à 6 mois
CDD de 1 à 3 mois
Mission intérimaire de 1 mois et plus
CDD < 1 mois
Mission intérimaire < 1 mois Métiers de l'électronique
Tous métiers
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 34
Répartition des offres d’emploi par type de contrat, pour chaque métier de l’électronique
Note de lecture : Les offres d’emploi pour des postes d’installation et de maintenance électronique représentent 17 % des offres d’emploi enregistrées parmi celles en lien avec les métiers de l’électronique.
Source : Pôle emploi, 2015
Une durée d’inscription au chômage globalement en baisse dans l’électronique
En 2015, Pôle emploi enregistrait 2 255 demandeurs d’emploi de catégorie18
A, B ou C pour les
métiers de l’électronique. Après une hausse de 16 % de 2013 à 2014, ce volume s’est stabilisé
(+ 1 point). Comparativement sur l’ensemble des métiers, la croissance du nombre de demandeurs
d’emploi était de 15 % de 2013 à 2014 et de 4 % de 2014 à 2015.
Notons que 60 % des demandeurs d’emploi en 2015 étaient inscrits en catégorie A (contre 57 % pour
les demandeurs d’emploi sur l’ensemble des métiers).
Sur un marché du travail plutôt porteur, la durée d’inscription des demandeurs d’emploi tend à baisser.
Ainsi, la part des demandeurs d’emploi de longue durée (soit plus d’un an) a cru de 9 % entre
décembre 2014 et décembre 2015 dans la région19
, alors qu’elle a chuté de 6 % pour l’électronique
sur la même période.
Ce constat peut différer selon le domaine de métier, avec une part des demandeurs d’emploi de
longue durée réduite pour les personnes à la recherche d’un emploi en lien avec la conduite de ligne
automatisée (- 15 %), l’intervention technique (- 13 %), le montage (- 8 %), l’installation et la
maintenance (- 5 %), ou le câblage en électronique (- 4 %), et en progression dans le management et
l’ingénierie des études, de la recherche et du développement industriel (+ 11 %).
18
Les demandeurs d'emploi sont inscrits à Pôle emploi selon plusieurs catégories : - Catégorie A : personne sans emploi, tenue d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un
emploi quel que soit le type de contrat (CDI, CDD, à temps plein, à temps partiel, temporaire ou saisonnier) - Catégorie B : personne ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois, tenue d'accomplir des
actes positifs de recherche d'emploi - Catégorie C : personne ayant exercé une activité réduite de plus de 78 heures par mois, tenue d'accomplir des actes
positifs de recherche d'emploi 19
Source : Pôle emploi Pays de la Loire, chiffres clés - situation au 31/12/2015, février 2016
17%
18%
6%
11%
1%
11%
11%
8%
17%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Conception et dessin de produits électriq. et électro.
Management et ingénierie études, recherche et développ. industriel
Intervention technique en études et développ. électro.
Intervention technique en contrôle essai qualité en électric. et électro.
Encadrement de production de matériel électriq. et électro.
Conduite d'installation automatisée de production électriq., électro. et microélectro.
Montage de produits électriq. et électro.
Montage et câblage électronique
Installation et maintenance électronique
CDI CDD de 13 mois et plus CDD de 7 à 12 mois CDD de 4 à 6 mois CDD de 1 à 3 mois Intérim de 1 mois et plus CDD < 1 mois Intérim < 1 mois Poids des offres electro
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 35
Répartition des demandeurs d’emploi en fin de mois selon l’ancienneté de l’inscription
Source : Pôle emploi, Demandeurs d’emploi en fin de mois catégories ABC, 2015
Les demandeurs d’emploi en électronique ont un profil proche de la moyenne. Au 31 décembre 2015,
21 % des demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A, B ou C avaient plus de 50 ans, et 22 %
concernant l’ensemble des métiers. De même, la part des demandeurs d’emploi de moins de 26 ans
en électronique est relativement comparable à celle de l’ensemble des métiers (19 % contre 21 %).
Enfin, les femmes à la recherche d’un emploi en électronique sont quant à elles plus nombreuses que
les femmes actives en emploi de l’électronique. Ainsi, elles représentent 42 % des demandeurs
d’emploi, tandis qu’elles ne représentent que 22 % des actifs. Le positionnement des femmes sur des
postes moins performants en termes de replacement pourrait expliquer ce constat.
Profil des demandeurs d’emploi en fin de mois en électronique
Source : Pôle emploi, Demandeurs d’emploi en fin de mois catégories ABC, 2015
Les motifs d’inscription sur les listes de Pôle emploi20
sont en premier lieu liés à une fin de contrat
(36 % des demandes en électronique, contre 42 % dans l’ensemble des demandes). Puis vient la fin
de mission d’intérim (16 %), la reprise d’activité (16 %) et la recherche d’un 1er
emploi (14 %). Le
licenciement est moins souvent évoqué dans l’électronique que pour l’ensemble des demandes
d’emploi (7 % des cas contre 12 %).
20
Hors « autre cas »
22%
31% 30%
18% 20%
34% 31%
15%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Nombre de DEFM depuis moins de 3 mois
Nombre de DEFM depuis plus de 3 mois et moins de
12 mois
Nombre de DEFM depuis plus de 12 mois et moins
de 36 mois
Nombre de DEFM depuis plus de 36 mois
Métiers de l'électronique
Tous métiers
42%
58% 53%
47%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Femmes Hommes
Métiers de l'électronique Tous métiers
19%
60%
21% 21%
57%
22%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
DEFM de moins de 26 ans
DEFM de 26 à 49 ans
DEFM de plus de 50 ans
Métiers de l'électronique Tous métiers
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 36
Un marché du travail favorable aux employeurs, mais qui n’exclut pas des difficultés de
recrutement sur certains postes
En 2015, en Pays de la Loire, 1 130 offres d’emploi et 2 365 demandes d’emploi ont été enregistrées
sur des métiers de l’électronique, soit en moyenne, deux demandes pour une offre. Le contexte est
globalement favorable aux employeurs, mais n’exclut pas certaines difficultés de recrutement,
notamment pour la conception et le dessin de produits électriques et électroniques (2,4 offres pour
1 demande).
A l’inverse, pour le management et l’ingénierie d’études, recherche et développement industriel (une
demande sur deux), pour une offre proposée par les employeurs, on recense 5,5 demandes.
Offres, demandes d’emploi, et tension au recrutement sur le marché du travail
Par métier, en 2015
Lecture : 94 offres et 156 demandes (axe de gauche) ont été enregistrées dans le montage et le câblage en électronique, soit 0,6 offre pour 1 demande (axe de droite).
Tension = nombre d’offres proposées par les employeurs / nombre de demandes d'emploi enregistrées Source : Pôle emploi, par code ROME, 2015
Parallèlement, selon l’enquête 2016 de Pôle emploi sur les besoins de main d’œuvre21
, 50 % des
projets de recrutement sur le métier « dessinateur en électricité et en électronique » sont jugés
difficiles, notamment dans les zones de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire.
D’autres métiers sont également jugés difficiles à recruter par les employeurs comme :
- Les ouvriers qualifiés de la maintenance en électricité et en électronique (230 projets de
recrutement dont 79 % jugés difficiles, et 98 % de postes permanents),
- Les techniciens en électricité et en électronique (140 projets de recrutement dont 54 % jugés
difficiles, et 92 % de postes permanents),
- Les ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique (200 projets de recrutement dont 38 %
jugés difficiles, et 96 % de postes permanents),
21
L’enquête BMO de Pôle emploi mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir. L’enquête 2016 a été réalisée entre septembre et décembre 2015 dans les 13 régions métropolitaines et 5 départements d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte). Le champ de cette quinzième vague est d’une part les établissements relevant du secteur privé et, d’autre part, les établissements de 0 salarié ayant émis au moins une déclaration d’embauche au cours de la période récente, les établissements du secteur agricole, les établissements du secteur public relevant des collectivités territoriales (communes, régions…), les établissements publics administratifs (syndicats intercommunaux, hôpitaux, écoles…), les officiers publics ou ministériels (notaires…). L’enquête ne comprend donc ni les administrations de l’État (ministères…), ni certaines entreprises publiques (Banque de France…).
2,4
0,2
0,7
0,6 0,5 0,6 0,5 0,6
0,8
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
0
200
400
600
800
1 000
1 200
Conception et dessin de produits
électriques et électroniques
Management et ingénierie études,
recherche et développement
industriel
Intervention technique en
études et développement
électronique
Intervention technique en contrôle essai
qualité en électricité et électronique
Encadrement de production de
matériel électrique et électronique
Conduite d'installation
automatisée de production électrique,
électronique et microélectronique
Montage de produits électriques
et électroniques
Montage et câblage électronique
Installation et maintenance électronique
Offres Demandes Tension
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 37
- Les ingénieurs et cadres d'étude, R&D, en industrie (500 projets de recrutement dont 38 %
jugés difficiles, 97 % de postes permanents et 60 % en Loire-Atlantique).
En comparaison, les projets de recrutement sur l’ensemble des métiers ligériens sont jugés difficiles
dans 32 % des cas et 45 % des postes sont en emploi saisonnier.
Difficultés de recrutement par métier, en 2015
Lecture : Les ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique représentent 16 % des projets de recrutement en électronique, et 38 % de ces projets sont jugés difficiles.
L’axe horizontal coupe l’axe vertical à 32 %, soit la part des projets de recrutement jugés difficiles dans l’ensemble des métiers en Pays de la Loire.
Source : Pôle emploi, par FAP, 2015
Ingén. et cadres d'étude, R&D (industrie)
OQ de la maintenance en électricité et en
électronique
OQ de l'électricité et de l'électronique
ONQ de l'électricité et de l'électronique
Techniciens en électricité et en électronique
Dessinateurs en électricité et en
électronique
Agents de maîtrise et assimilés en fabrication de
matériel élec., électron.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45%
% de projets jugés difficiles à recruter
% des projets de recrutement en électronique
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 38
Les intentions de recrutement progressent dans l’électronique
Au terme de l’année 2015, près de 1 200 déclarations préalables à l’embauche22
ont été exprimées
par les entreprises du secteur de l’électronique en Pays de la Loire, soit une augmentation de 13 %
par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, les DPAE de l’ensemble des secteurs
ligériens progressait de seulement 5 %.
La progression dans ce secteur est portée par la croissance du nombre de DPAE chez les fabricants
d’équipements de communication, dont le volume d’intentions d’embauche croit de 36 % de 2014 à
2015, et représente plus d’une DPAE dans l’électronique sur cinq en 2015.
En 2015 comme en 2014, cinq intentions d’embauche sur dix concernent des CDD longs (plus d’un
mois), et quatre intentions sur dix concernent des CDI. En comparaison, 72 % des DPAE de
l’ensemble des secteurs concernent des CDD de moins d’un mois. Ces proportions s’inversent dans le
secteur des fabricants d’équipements de communication.
Des perspectives nationales d’emploi à long terme en demi-teinte
D’après le dernier exercice de prospective nationale des métiers et des compétences publié par
France Stratégie et la Dares23
, entre 115 000 et 212 000 postes seraient créés chaque année en
moyenne jusqu’à l’horizon 2022.
Selon les différents scénarios envisagés, le secteur de l’électronique (et de l’électricité) ne ferait pas
partie des secteurs bénéficiant d’une évolution positive de l’emploi. Son volume d’emploi devrait
s’éroder, mais à un rythme moindre que ces dernières années. Les postes les plus affectés seraient
ceux des ouvriers peu ou pas qualifiés, très vulnérables à la concurrence internationale, et exerçant
dans les activités de fabrication d’équipements ou de composants électriques et électroniques. A
l’inverse, les techniciens seraient plus protégés par des secteurs d’activité plus diversifiés.
Selon le scénario central, relativement prudent et envisageant une sortie de crise progressive
contrainte par l’ajustement des finances publiques, 54 000 postes seraient à pourvoir sur la période
2012-2020, soit 60 000 départs à la retraite et une réduction de 6 000 emplois. En outre, il apparaîtrait
que, dans un contexte favorable à l’innovation et aux avancées technologiques (scénario cible), les
effectifs des activités de fabrication d’équipements ou de composants électriques et électroniques
résisteraient mieux à la concurrence internationale et pourraient progresser notamment sur les postes
de techniciens.
Au niveau régional, les projections d’emploi qui suivent semblent aller dans le même sens.
22
Source : Acoss-Urssaf Le champ des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) porte sur l’ensemble des activités concurrentielles (hors intérim et entreprises affiliées à la MSA) et le secteur public pour ce qui concerne les non fonctionnaires. La DPAE est une formalité obligatoire liée à l’embauche qui doit être effectuée par l’employeur et adressée à l’Urssaf dont il relève, quelles que soient la durée et la nature du contrat de travail. 23
Pour plus de détails, lire le rapport coréalisé par France Stratégie et la Dares, « Les métiers en 2022 : prospective par domaine professionnel » (Synthèse Stat’, n° 11), Avril 2015.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 39
5.4. DES PROJECTIONS D’EMPLOI PLUS OU MOINS OPTIMISTES
Le CARIFOREF a mis au point un modèle de projections d’emplois constituant un support d’aide à la
réflexion et à la prise de décision. Ce dernier, basé sur un calcul simplifié, a pour objectif d’identifier
les futurs besoins de recrutement d’un secteur d’activité, en s’appuyant à la fois sur les différentes
tendances économiques, chacune caractéristique d’une temporalité significative, ainsi que sur les flux
de renouvellement de la main d’œuvre en activité.
Ce travail permet de réaliser des projections, favorables ou défavorables, qui s’appuient sur les
évolutions observées dans les périodes récentes en considérant que, toutes choses égales par
ailleurs, les tendances observées se poursuivent.
La première étape a été la définition de trois périodes caractéristiques, identiques pour tous les
secteurs d’activité, desquelles sont déduits des taux de croissance annuel moyen.
Puis ces évolutions ont été reportées sur la période 2015-2020.
Retenons en premier lieu que les effectifs salariés dans le secteur de l’électronique ne suivent pas les
mêmes évolutions que l’ensemble des secteurs de l’économie :
• Le scénario médian correspond à une évolution similaire à celle de la période 2003-2007, soit
un taux de croissance annuel moyen24
de l’emploi salarié pour le secteur de l’électronique de
- 3,7 % (contre + 1,7 % pour l’ensemble des secteurs d’activité de l’économie).
• Le scénario bas correspond à une évolution similaire à celle de la période 2007-2009, soit un
taux de croissance annuel moyen de l’emploi salarié pour le secteur de l’électronique de
- 7,0 % (contre + 1,5 % pour l’ensemble des secteurs d’activité de l’économie).
• Le scénario haut correspond à une évolution similaire à celle de la période 2009-2014, soit un
taux de croissance annuel moyen de l’emploi salarié pour le secteur de l’électronique de
- 1,1 % (contre + 1,5 % pour l’ensemble des secteurs d’activité de l’économie).
Les projections d’emploi présentées ci-après correspondent aux projections d’emploi dans les
entreprises appartenant au secteur de l’électronique (cf. Périmètre sur le volet économique). Pour
autant, comme précité dans l’étude, seuls 21 % des emplois dits de l’électronique s’exercent au sein
du secteur électronique. La majorité des emplois de ce champ devraient donc être créés dans d’autres
secteurs d’activité.
Quel que soit le scénario, une érosion plus ou moins marquée
Quel que soit l’hypothèse retenue en termes de projections d’emploi, l’érosion de l’emploi se
poursuivrait, de manière plus ou moins dégradée.
Dans les cinq années à venir, les créations nettes d’emploi ne seraient pas au rendez-vous pour le
secteur de l’électronique, puisque la filière pourrait connaître entre une perte de 550 emplois (scénario
haut construit sur la tendance 2009-2014) et 3 100 emplois (scénario bas construit sur la tendance
2007-2009).
24
Le taux de croissance annuel moyen exprime l’évolution moyenne sur une période donnée. Il fournit une moyenne des évolutions annuelles, sans tenir compte des variations internes de la période étudiée.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 40
Projection des effectifs salariés dans le secteur de l’électronique à l’horizon 2020
Source : Estimation CARIFOREF Pays de la Loire, à partir de données Urssaf-Acoss 2000-2014
Évolution des effectifs salariés du secteur de l’électronique de 2014 à 2020
Secteur d’activités Scénario
bas Scénario médian
Scénario haut
Secteur électronique -35,4% -20,3% -6,3%
Ensemble des secteurs de l’économie -6,5% 12,7 % 3,2%
Source : Estimation CARIFOREF Pays de la Loire, à partir de données Urssaf-Acoss 2000-2014
De faibles besoins de recrutement d’ici 2020 dans le secteur de l’électronique
Il est possible d’approcher les besoins en recrutement à l’horizon 2020, à partir de l’estimation des
créations nettes d’emploi et des flux de départs à la retraite au même horizon dans les entreprises du
secteur de l’électronique.
Deux hypothèses sur l’âge de départ à la retraite sont retenues : 62 ans et 67 ans.
Il apparaît qu’au-delà du manque de création d’emploi probable s’ajouterait un non remplacement des
départs en retraite.
Dès lors, en écartant le scénario bas peu vraisemblable, la projection pour les cinq années à venir,
devrait se situer entre la suppression de 1 500 postes (scénario médian de baisse d’emploi) et la
création de 800 postes (scénario haut d’enrayement de la perte d’emploi).
Selon le niveau de qualification des postes visés, la tendance pourrait varier. Ainsi, les postes
d’ouvriers peu qualifiés pourraient continuer à décroître en raison de la poursuite de l’automatisation
des productions et du non renouvellement de certains départs à la retraite. Pour les postes de
techniciens ou d’ingénieurs, la tendance pourrait être orientée à la hausse.
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
18 000
Scénario median
Scénario bas
Scénario haut
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 41
Besoins de recrutement dans l’électronique à l’horizon 2020
Source : Estimation CARIFOREF Pays de la Loire, à partir de données Urssaf-Acoss 2000-2014
En complément et pour nuancer ces tendances, il est à rappeler que les métiers de l’électronique
s’exercent et se créent dans de nombreux secteurs d’activité, dont un certain nombre en dehors des
activités spécifiques à l’électronique.
Une transversalité d’exercice propice à l’emploi
Selon le modèle de projection d’emploi par métier du CARIFOREF, les créations nettes d’emploi
estimées à l’horizon 2020, devraient varier entre :
• Une perte de 3 000 emplois si le taux de croissance annuel moyen calculé sur la période
2007-2009 était retenu,
• Une création de 1 100 emplois si le taux de croissance annuel moyen calculé sur la période
2003-2007 était retenu,
• Une création de 800 emplois si le taux de croissance annuel moyen calculé sur la période
2009-2014 était retenu.
En termes de besoins de recrutement, en tenant compte des éléments précités et des flux de départs
à la retraite à l’horizon 2020, l’estimation du nombre de postes à pourvoir se situerait entre – 2 400 et
+ 3 200 postes, voire selon le scénario le plus probable (scénario central), entre 1 200 et 2 900 postes
(150 à 350 postes par an).
-2 846
-1 516
-285
-1 764
-433
798
-4 000 -3 000 -2 000 -1 000 0 1 000
Scénario bas
Scénario median
Scénario haut
Depart en retraite à 62 ans Depart en retraite à 67 ans
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 42
Besoins de recrutement et évolution des effectifs salariés par profession à l’horizon 2020
Profession (PCS)
TCAM 2003-2007 Départ retraite 62 ans Départ retraite 67 ans
Effectif estimé
Évolution 2020-2014
Effectif estimé
Évolution 2020-2014
383A Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et
développement en électricité, électronique
195 -2% -7 -2%
383B Ingénieurs et cadres de fabrication en matériel
électrique, électronique
998 35% 812 35%
473A Dessinateurs en électricité, électromécanique et
électronique
141 10% 86 10%
473B Techniciens de recherche-développement et des
méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et
électronique
708 10% 420 10%
473C Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en
électricité, électromécanique et électronique
119 3% 40 3%
482A Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique,
électronique
94 6% 40 6%
486A Agents de maîtrise en maintenance, installation en
électricité, électromécanique et électronique
221 2% 67 2%
622A Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en
production électrique ou électronique
12 7% 5 7%
622B Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés 388 -2% 21 -2%
622G Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel
électrique ou électronique
20 -7% -1 -7%
672A Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique 355 -1% 42 -1%
Ensemble des professions de l’électronique 3 250 6% 1 526 6%
Profession (PCS)
TCAM 2007-2009 Départ retraite 62 ans Départ retraite 67 ans
Effectif estimé
Évolution 2020-2014
Effectif estimé
Évolution 2020-2014
383A Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et
développement en électricité, électronique
-145 -17% -347 -17%
383B Ingénieurs et cadres de fabrication en matériel
électrique, électronique
505 13% 319 13%
473A Dessinateurs en électricité, électromécanique et
électronique
-30 -12% -85 -12%
473B Techniciens de recherche-développement et des
méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et
électronique
-63 -11% -351 -11%
473C Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en
électricité, électromécanique et électronique
-88 -18% -166 -18%
482A Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique,
électronique
11 -11% -43 -11%
486A Agents de maîtrise en maintenance, installation en
électricité, électromécanique et électronique
126 -6% -28 -6%
622A Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en
production électrique ou électronique
-5 -17% -12 -17%
622B Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés -371 -25% -739 -25%
622G Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel
électrique ou électronique
-14 -32% -35 -32%
672A Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique -601 -26% -914 -26%
Ensemble des professions de l’électronique -675 -15% -2 399 -15%
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 43
Profession (PCS)
TCAM 2009-2014
Départ retraite 62 ans Départ retraite 67 ans Effectif estimé
Évolution 2020-2014
Effectif estimé
Évolution 2020-2014
383A Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et
développement en électricité, électronique
251 0% 49 0%
383B Ingénieurs et cadres de fabrication en matériel
électrique, électronique
864 29% 679 29%
473A Dessinateurs en électricité, électromécanique et
électronique
87 3% 33 3%
473B Techniciens de recherche-développement et des
méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et
électronique
403 1% 115 1%
473C Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en
électricité, électromécanique et électronique
129 4% 50 4%
482A Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique,
électronique
104 9% 50 9%
486A Agents de maîtrise en maintenance, installation en
électricité, électromécanique et électronique
205 1% 51 1%
622A Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en
production électrique ou électronique
11 6% 4 6%
622B Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés 460 0% 93 0%
622G Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel
électrique ou électronique
29 -1% 8 -1%
672A Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique 374 0% 61 0%
Ensemble des professions de l’électronique 2 917 4% 1 193 4%
Source : Estimation CARIFOREF Pays de la Loire
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 44
6. COMPÉTENCES D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN
L’articulation entre les besoins des entreprises spécifiques et non spécifiques et l’appareil de
formation aux métiers de l’électronique est un élément essentiel d’ajustement des compétences
d’aujourd’hui et de demain.
Les métiers de l’électronique sont divers et font appel à des compétences électroniques présentes
principalement dans la sphère du hardware (les matériels), par opposition au software (les logiciels)
qui n’intègre pas directement les compétences électroniques ciblées ici.
Pour les métiers les moins qualifiés, les entreprises recherchent en premier lieu un savoir-être de la
personne ou une capacité à s’insérer dans l’entreprise. Les compétences techniques peuvent faire
l’objet par la suite d’une formation interne par des tuteurs.
Pour les emplois plus qualifiés, les employeurs font appel à l’offre de formation proposée en région et
parfois même au-delà.
Afin d’apporter un éclairage sur les métiers et les compétences de l’électronique et de faciliter
l’adaptation de l’offre régionale de formation associée, le CARIFOREF et l’ORCI ont construit des
fiches métiers-compétences, en collaboration avec un groupe de professionnels du secteur et
s’appuyant également sur les travaux existants (Pôle emploi, ONISEP,…).
Cartographie des métiers de l’électronique
Source : CARIFOREF des Pays de la Loire
Installation et
maintenance
6 - Technicien d’installation
et de maintenance
en électronique
2 - Dessinateur
de produits
électroniques
1 - Ingénieur
en électronique
4 - Pilote de ligne
de production
électronique
5 - Opérateur de
production
électronique
3 - Technicien
en électronique
Production
Ingénierie,
études et
recherche
Commerce
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 45
6.1. L’INGÉNIEUR EN ÉLECTRONIQUE
L’ingénieur en électronique exerce au sein d'entreprises industrielles (de tous les secteurs d’activité
industriels), de bureaux d'études et d'ingénierie, d'organismes de Recherche & Développement en
relation avec différents services et intervenants (production, méthodes, qualité, marketing,
commercial, clients, fournisseurs, prestataires de services).
Activités principales :
Concevoir et finaliser de nouveaux produits électroniques et/ou faire évoluer ceux déjà
existants,
Élaborer et faire évoluer les dossiers techniques de définition du projet,
Réaliser des tests et essais, analyser les résultats et déterminer les mises au point du produit,
du procédé,
Assurer la disponibilité et la pérennité technique des équipements et systèmes en exploitation,
Proposer et concevoir des solutions de production compétitives (performances, coûts, volume,
consommation) en insérant des technologies innovantes,
Superviser et coordonner un projet, une équipe, un service ou un département,
Apporter une assistance technique aux différents services, aux clients.
Appellations métiers les plus courantes et correspondance avec les différentes nomenclatures
existantes
ROME PCS
Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en électricité, électronique
Ingénieurs et cadres de fabrication en matériel électrique, électronique
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
Compétences de base
Techniques Transverses
Ingénierie de définition et d’architecture produit hardware et logicielle
Modélisation et développement de logiciels embarqués
Maîtrise de langages de programmation informatique
Connaissances en électricité/électrotechnique
Connaissances en mécanique
Connaissances en automatismes
Connaissances en architecture des logiciels
Traitement du signal
Maîtrise de l’environnement : thermique, compatibilité électromagnétique (CEM), résistance des matériaux
Veille technologique
Esprit d’analyse
Conduite de projet
Pilotage de cotraitance et sous-traitances
Autonomie
Pratique de l’anglais
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 46
Identification des besoins en emploi et en compétences (profils attendus aujourd’hui et
demain) :
Ce sont dans les activités de conception qu’on retrouve l’essentiel des contingents d’ingénieurs
électroniciens dans les entreprises. Dans la conception d’un système complexe faisant intervenir de
l’électronique, les savoir-faire sont la conception matérielle/hardware (architecture matérielle et
conception du schéma électronique, simulation de haut niveau), la conception carte (implémentation
du schéma électronique sur la carte), le placement, routage des composants, la simulation physique
et enfin la conception logicielle.
La plupart des produits électroniques sont dorénavant plus intelligents et communicants. Ils doivent
donc prendre en compte un environnement d’utilisation et des interfaces de plus en plus riches tant
sur le plan matériel que logiciel. L’électronique est par ailleurs de plus en plus utilisée dans des
systèmes embarqués avec des contraintes d’environnement sévère (électronique haute température,
environnement vibratoire, agression chimique, etc.) devant être prises en compte dès les premières
phases de conception de manière à assurer la fiabilité du système. Pour appréhender cette
complexité et ce degré d’intégration, la conception système impose un recours accru à la modélisation
et à la simulation ainsi que l’ouverture sur des champs de compétences transverses (mécanique,
électrotechnique). Les ingénieurs électroniciens et automaticiens sont particulièrement utilisés dans le
développement des modèles nécessaires à la simulation des systèmes complexes fortement intégrés.
D’après les entreprises interrogées, ces postes nécessitent généralement une grande expérience et il
est difficile d’appréhender ces savoir-faire dans le cadre de la formation initiale.
La dichotomie entre électronique numérique et analogique a conduit à la spécialisation progressive
des profils de concepteurs électroniciens entre d’une part les « numériciens » rompus à la conception
fonctionnelle et aux simulations de haut niveau, et d’autre part les « analogiciens » dont le rapport à la
technologie et aux processus physiques mis en œuvre demeure beaucoup plus fort. Si l’électronique
numérique constitue dorénavant l’épine dorsale de la majorité des équipements électroniques,
l’électronique analogique reste néanmoins au cœur des systèmes utilisés dans certains secteurs clés
comme l’automobile, les systèmes de production industriels, l’aéronautique ou encore la production
énergétique. Les compétences en conception analogique, moins standardisée et reposant sur des
profils ayant plus d’expérience, demeurent très demandées et les profils correspondants sont en
pénurie (notamment ceux liés à l’électronique de puissance et à l’électromagnétisme) suite à la
bifurcation des formations sur l’électronique numérique dans le courant des années 1990.
D’un autre côté, le développement de l’électronique numérique entraîne une progression
exponentielle de la quantité de logiciel dans les équipements électroniques. La conception du logiciel
ne relève pas à proprement parler d’une compétence électronique, mais plutôt d’une compétence
d’informaticien ou d’automaticien selon le type d’application visé en raison d’un fort degré
d’abstraction par rapport au matériel (logiciels applicatifs). Néanmoins, certains logiciels sont plus
proches du matériel et ont pour fonction d’effectuer les passerelles entre les deux mondes (logiciels
firmware). Les concepteurs de firmware auront une place de plus en plus centrale à l’avenir car ils
maîtriseront les optimisations entre le Hard et le Soft.
Enfin, toujours d’un point de vue technique, il est aussi à noter que l’émergence des objets connectés
va entrainer celle de besoin en compétences dans le domaine des radiofréquences.
Au-delà de l’aspect purement technique, le management de projet devient donc une compétence clé
de l’ingénieur en électronique qui intervient de plus en plus rapidement dans les parcours
professionnels quand bien même le background au niveau du process et de l’intégration n’a pas eu le
temps de se constituer. À ce titre, il est intéressant de noter les cursus proposés dans la région offrant
une double compétence ingénieur - manager/marketing : ISTIA/IAE, Polytech’Nantes/IAE Nantes,
ESEO/ESSCA, ESEO/AUDENCIA.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 47
Identification des formations associées et adaptation de l’offre :
Liste des formations en Pays de la Loire :
- Niveau I
Diplôme d’ingénieur de l’École Centrale de Nantes option systèmes embarqués et
réseaux électriques
Diplôme d’ingénieur des Mines Nantes
Diplôme d’ingénieur de l’ENSIM spécialité informatique
Diplôme d’ingénieur de l’ENSIM spécialité vibrations, acoustique, capteurs
Diplôme d’ingénieur de Polytech’Nantes spécialité électronique et technologies
numériques
Diplôme d’ingénieur de l'ESEO
(y compris spécialité informatique industrielle en partenariat avec l'ITII)
Diplôme d’ingénieur de l'ESTACA (site de Laval)
Diplôme d’ingénieur de l’ESIEA
Master robotique et informatique appliquée (ARIA), spécialité temps réel, conduite et
supervision (TRCS)
Master électronique, gestion de l'énergie (EGE), spécialité conception, mise en œuvre
et qualité de composants électroniques et optoélectroniques (CEO)
Master électronique, gestion de l'énergie (EGE), spécialité systèmes électroniques et
génie électrique (SEGE)
Master physique, spécialité photonique, signal, imagerie (PSI)
- Niveau Doctorat
Thèses CIFRE au sein d’établissements investissant en Recherche & Développement
Mobilité et parcours professionnels :
Provenances possibles
•Technicien en électronique
•Dessinateur en produits industriels
Ingénieur en électronique
Evolutions envisageables
•Responsable de bureau d'études
•Directeur de site de production
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 48
6.2. LE DESSINATEUR DE CARTES ÉLECTRONIQUES
Le dessinateur de cartes électroniques établit les plans et schémas des produits et des cartes
électroniques à concevoir. Il matérialise physiquement les idées à partir de cahiers des charges
spécifiant les fonctionnalités techniques des produits.
Il est à noter que dans les Pays de la Loire, ce métier est généralement externalisé par les fabricants
de cartes électroniques, vers des bureaux d’études dédiés. En dehors de ces derniers, les fonctions
du dessinateur de cartes électroniques sont plus souvent intégrées au sein de celles du technicien en
électronique. Ce technicien peut alors être accompagné d’un ingénieur lui préconisant les
recommandations appropriées pour le routage.
Activités principales :
Identifier la demande en considérant les contraintes environnementales du produit,
Calculer et définir les puissances et contraintes physiques de composants, sous-ensembles et
ensembles,
Étudier et concevoir les circuits imprimés, sous-ensembles et ensembles à l’aide de logiciels
de CAO électronique,
Réaliser et faire évoluer les schémas et routages,
Étudier les évolutions des composants et produits,
Apporter un appui technique aux services de l’entreprise ou aux clients.
Appellations métiers les plus courantes et correspondance avec les différentes nomenclatures
existantes
ROME PCS
Conception et dessin de produits électriques et électroniques
Dessinateurs en électricité, électromécanique et électronique
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
Compétences de base
Techniques Transverses
Maîtrise de logiciels de CAO25
, CFAO26
Plages d’accueil des composants
Techniques de soudure et procédés de câblage
Process et moyens de fabrication
Connaissances en électronique
Esprit d’analyse
Conduite de projet
Rigueur et organisation
Respect des normes qualité
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
Identification des besoins en emploi et en compétences (profils attendus aujourd’hui et
demain) :
Ce métier requiert des personnes qualifiées en électronique (avec ou sans expérience
professionnelle), de niveau technicien. Sur ce point, certains recruteurs font le constat que les jeunes
25
La conception assistée par ordinateur comprend l'ensemble des logiciels et des techniques de modélisation géométrique permettant de concevoir, de tester virtuellement – à l'aide d'un ordinateur et des techniques de simulation numérique – et de réaliser des produits manufacturés et les outils pour les fabriquer. 26
La conception et fabrication assistées par ordinateur constitue l’ensemble de la chaîne permettant, à partir des données résultant de la CAO, d’automatiser les différentes phases de la fabrication d’un objet manufacturé.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 49
formés ne sont pas opérationnels rapidement et ne seraient formés qu’aux rudiments de
l’électronique, la part de l’informatique et de l’architecture réseau prenant le dessus sur cette discipline
dans les enseignements.
En termes de compétences, il n’y a pas d’évolution particulière constatée sur ces postes. Ce ne sont
pas tant les compétences qui se transforment mais plutôt les technologies qui évoluent, en lien avec la
miniaturisation et l’intégration.
La connaissance des process de fabrication en entreprise est essentielle à ce métier, d’après les
recruteurs. En raison des spécificités de chaque usine, l’adaptabilité est un atout pour les personnes
exerçant ce métier.
Enfin, les entreprises déclarent rencontrer des difficultés de recrutement sur ces emplois, faute de
candidats correspondants au profil recherché. De plus, les petites entreprises ont des difficultés à
rivaliser face aux conditions d’embauche offertes par les grandes entreprises sur ce même type de
poste.
Identification des formations associées et adaptation de l’offre :
En termes de formation, le DUT GEII est la formation phare permettant d’accéder au poste de
dessinateur de cartes électroniques. Les entreprises ont également recours à d’autres formations de
niveau III ou II.
Qualitativement, l’offre proposée semble aux dires de certains employeurs, s’appauvrir en termes de
connaissance en électronique. Quantitativement, il apparaît, toujours aux dires des entreprises, qu’en
raison notamment d’une poursuite d’études de plus en plus fréquente en écoles d’ingénieurs, les
effectifs sortants de formation ne répondent pas suffisamment aux besoins du tissu économique.
Liste des formations en Pays de la Loire :
- Niveau III
BTS systèmes numériques
DUT génie électrique et informatique industrielle (GEII)
- Niveau II
Licence électronique, énergie électrique, automatique
Licence pro systèmes électroniques et informatiques communicants (SEICOM)
Mobilité et parcours professionnels :
Provenances possibles
•Technicien en électronique
•Pilote de ligne
Dessinateur de cartes
électroniques
Evolutions envisageables
• Ingénieur en électronique
•Responsable de bureau d'études
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 50
6.3. LE TECHNICIEN EN ÉLECTRONIQUE
Le technicien en électronique est susceptible d’intervenir au cours de la production (encadrement), en
amont (ingénierie, études et recherche) ou en aval (tests et essais).
En amont, il réalise des études et des essais dans le cadre du développement et de
l’évolution de composants, de sous-ensembles ou d’ensembles électriques
En aval, il procède au contrôle ou aux essais de produits électroniques dans le cadre de la
production
Activités principales :
Configurer et paramétrer un équipement ou un système électronique,
Développer et maintenir les moyens de tests des équipements électroniques,
Sélectionner le matériel de contrôle ou d'essais et vérifier sa conformité,
Vérifier par simulation, tests, essais, calculs, les fonctionnalités et les caractéristiques du
système électronique,
Analyser les mesures, diagnostiquer les causes de dysfonctionnement,
Élaborer ou faire évoluer les schémas, les plans à partir des fonctionnalités et caractéristiques
du système électronique,
Établir et faire évoluer les nomenclatures des schémas et plans,
Élaborer et faire évoluer la partie programmée d'un système électronique,
Contrôler la conformité de réalisations de fournisseurs, sous-traitants, prestataires,
Apporter un appui technique aux services de l'entreprise ou aux clients,
Coordonner l’activité d’une équipe.
Appellations métiers les plus courantes et correspondance avec les différentes nomenclatures existantes
ROME PCS
Intervention technique en études et développement électronique
Intervention technique en contrôle essai qualité en électricité et électronique
Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et électronique
Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et électronique
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
Compétences de base
Techniques Transverses
Connaissance de l’architecture matérielle et logicielle des systèmes électroniques
Langages de programmation des systèmes d’instrumentation
Utilisation de logiciels de CAO, CFAO
Connaissances en automatismes
Maîtrise des moyens de tests bancs de test in situ et fonctionnels
Bases en métrologie
Analyses statistiques
Maîtrise des normes qualité-fiabilité (IPC)
Connaissances en électronique
Pratique de l’anglais (technique)
Maîtrise des outils bureautiques
Rigueur et précision
Autonomie
Adaptabilité aux évolutions technologiques
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 51
Identification des besoins en emploi et en compétences (profils attendus aujourd’hui et
demain) :
Au niveau de la production, les techniciens électroniciens sont essentiellement regroupés dans deux
spécialités, la supervision de la production et les tests de 2ème niveau intégrant une part
d’interprétation et d’analyse (à l’inverse des tests sur la ligne effectués par les opérateurs). Parmi les
fonctions hors ligne, la gestion de la supply chain (préparateurs, contrôle qualité sur les entrants, etc.)
peut également faire intervenir des compétences électroniques. Celles-ci ne sont pas nécessaires
mais appréciées car elles permettent une meilleure interface avec les autres fonctions de l’entreprise
en cas de besoins. L’association d’un premier niveau de formation en électronique avec une formation
en productique peut ainsi donner des résultats très efficaces en entreprise.
Le technicien en électronique peut intervenir en qualité d’assistant chef de projet (sous la
responsabilité d’un ingénieur) dans la conception et la fabrication de systèmes électroniques (design
& fabrication de cartes), le développement et la mise au point de techniques et procédés
d’assemblage et de fabrication de cartes électroniques, le contrôle des process et des produits,
l’inspection et la réparation de cartes. Il est, entre autres, capable d’occuper des postes de technicien
process, fabrication, méthode process, méthode industrialisation ou chargé d’affaire process.
La progression des exigences de qualité vis-à-vis des systèmes électroniques est une constante à
travers les filières utilisatrices, en particulier celles représentées en France dans les marchés
professionnels. Ces exigences rendent les fonctions d’industrialisation et de test de plus en plus
critiques pour assurer la qualité finale des équipements et les niveaux de performances requis, et on
constate une prédominance des profils de techniciens supérieurs dans ces fonctions en raison de leur
proximité avec l’environnement et les process de production.
Les entretiens menés ont permis de déterminer sur la partie contrôle et test, une expertise avérée en
électronique était nécessaire, et qu’un bagage uniquement en électrotechnique ne suffisait pas.
Certains industriels évoquent le fait que les fonctions de test, et plus généralement la mesure des
signaux électroniques, sont mal prises en compte dans les formations initiales en électronique. Par
manque de profils de techniciens supérieurs disponibles, certains domaines ont recours à des profils
d’ingénieurs pour faire du suivi et de l’interprétation de tests sur cahier des charges alors qu’ils ne sont
ni formés, ni adaptés à ce type de postes.
À l’avenir, les techniciens en électronique devraient de plus en plus mettre à profit leurs compétences
au service des autres fonctions de l’entreprise, notamment celles liées au marketing achat : suivi de la
relation fournisseur (techniciens expérimentés pour la compréhension et la gestion des problèmes de
qualité chez les fournisseurs, gestion de certaines contraintes spécifiques comme l’obsolescence des
cartes et des composants (généralement des profils de techniciens supérieurs en interaction avec les
bureaux d’études).
Identification des formations associées et adaptation de l’offre :
Lors des entretiens, certaines entreprises ont indiqué que les compétences acquises en formation leur
semblaient insuffisantes. D’après elles, les techniciens sortant de formation n’ont plus la connaissance
des composants, des phénomènes physiques, et les formés sont « de moins en moins électroniciens,
ils sont de plus en plus sur le réseau et l’informatique. Les compétences nécessaires sont
l’électronique pure, comme on l’apprenait il y a 10 ans. À l’arrivée les entreprises doivent finir de
former les jeunes et cela est gênant. »
Concernant le distinguo BTS/DUT, les entreprises font état d’un manque de connaissance (bases
théoriques) dans les domaines de la mécanique et en informatique à la sortie du BTS par rapport au
DUT GEII. Mais comme pour le dessinateur de cartes électroniques, les profils de techniciens
spécialisés jeunes diplômés sont rares car la plupart des jeunes formés de bac+2 (niveau III)
poursuivent des études d’ingénieur une fois leur diplôme obtenu.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 52
Liste des formations en Pays de la Loire :
- Niveau III
BTS systèmes numériques
DUT génie électrique et informatique industrielle (GEII)
- Niveau II
Licence électronique, énergie électrique, automatique
Licence pro systèmes électroniques et informatiques communicants (SEICOM)
[Licence pro production automatisée des systèmes électroniques (PASTEL)]
- Autres formations
CQPM Technicien(ne) tests, essais et dépannages en électronique
CQPM Technicien(ne) d’essais en électronique de communication
CQPM Technicien(ne) en électronique embarquée
CQPM Technicien(ne) d’études en mécatronique
Mobilité et parcours professionnels :
Provenances possibles
•Pilote de ligne
•Opérateur de production électronique
Technicien en électronique
Evolutions envisageables
•Acheteur
• Ingénieur en électronique
•Responsable de bureau d'études
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 53
6.4. LE PILOTE DE LIGNE DE PRODUCTION ÉLECTRONIQUE
Le pilote de ligne de production électronique surveille et régule une ligne de production de produits
électroniques, c'est-à-dire une ou plusieurs machines automatisées de fabrication (ligne CMS27
,
vague, vernissage, intégration).
Activités principales :
Contrôler l'état de fonctionnement des installations et des équipements de production et veiller
au respect des standards de sécurité,
Sélectionner ou vérifier les programmes de fabrication, selon les caractéristiques du produit
(cartes, puces, circuits imprimés, ...),
Qualifier la ou les machines par sélection de programmes ou vérifier le réglage des
paramètres de production,
Vérifier l'intégrité ou la conformité des lots de pièces avant assemblage ou traitement,
Alimenter les machines en lots ou composants et surveiller leur passage aux différentes
phases de production,
Dégager les lots aux sorties des machines et contrôler leur conformité,
Détecter les dysfonctionnements relatifs aux produits ou aux outils de production, et informer
les services maintenance ou qualité, dans une logique de prévention et d’amélioration
continue.
Appellations métiers les plus courantes et correspondance avec les différentes
nomenclatures existantes
ROME PCS
Conduite d'installation automatisée de production électrique, électronique et microélectronique
Encadrement de production de matériel électrique et électronique
Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et électronique
Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en production électrique ou électronique
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
Compétences de base
Techniques Transverses
Utilisation de logiciels de GPAO28
Maîtrise du langage de programmation des machines
Utilisation de pupitre de commande informatisé
Maîtrise de la maintenance de 1er
niveau des moyens de production
Lecture de plan de dossier
Maîtrise des normes qualité-fiabilité (IPC)
Process de fabrication
Notions en électronique
Rigueur et minutie
Esprit d’équipe et communication
Capacité à respecter des cadences
Être réactif pour identifier les anomalies lors du process de production et les solutionner
Adaptabilité aux évolutions des équipements de production
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
27
Le composant monté en surface est une technique de fabrication de cartes électroniques et par extension un type de composants utilisé par l’industrie électronique, consistant à braser les composants d’une carte à sa surface. 28
La gestion de la production assistée par ordinateur est un programme de gestion de production permettant de gérer l'ensemble des activités, liées à la production, d'une entreprise industrielle.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 54
Identification des besoins en emploi et en compétences (profils attendus aujourd’hui et
demain) :
En pilotage de ligne de production électronique, les entreprises recherchent des personnes détenant
le diplôme attendu, ou sans diplôme mais avec l’objectif de les former en interne via du tutorat. Ce
dernier mode de recrutement s’avère assez fréquemment utilisé dans la région.
En termes de compétences, le renforcement de l’automatisation des lignes de production tend à
requérir des personnes plus qualifiées (de niveau III) ou expérimentées, aguerries aux process de
fabrication, mais surtout a des impacts sur les volumes à recruter. Ainsi, l’intervention manuelle se
réduisant, les besoins de pilotes de ligne croissent, au détriment des opérateurs de production
électronique.
Enfin, certaines entreprises déclarent rencontrer des difficultés de recrutement sur ces emplois, faute
d’un volume suffisant de formés. La concurrence d’autres industries sur certains territoires, comme en
Mayenne par exemple, explique pour partie ces difficultés. L’isolement de certains sites de production
est également une piste d’explication.
Identification des formations associées et adaptation de l’offre :
Aujourd’hui, les employeurs demandent aux candidats de détenir un bac pro à dominante industrielle,
idéalement le bac pro systèmes électroniques numériques, notamment en raison de l’automatisation
des équipements.
Avec un diplôme de niveau plus élevé du secteur industriel, les postulants pourront faire valoir leur
niveau d’études afin d’évoluer plus facilement dans l’entreprise vers des postes de responsables
d’atelier.
Par ailleurs, une part non négligeable d’opérateurs évolue vers ce métier en acquérant de nouvelles
compétences, par l’intermédiaire de formation interne à l’entreprise.
Certaines entreprises constatent que des formations en électronique sont parfois éloignées du monde
professionnel, et qu’un renforcement des connaissances sur les actuels outils de travail (ligne CMS)
serait un réel bénéfice.
Liste des formations en Pays de la Loire :
- Niveau IV
Bac pro systèmes électroniques numériques
Bac pro pilote de ligne de production
- Niveau III
BTS systèmes numériques
- Autre formation
CQPM pilote de systèmes de production automatisée
CQPM technicien de production industrielle
Titre professionnel Conducteur(trice) d'installation et de Machines Automatisées
Mobilité et parcours professionnels :
Provenances possibles
Opérateur de production électronique
Conducteur de ligne de production
Pilote de ligne de
production électronique
Évolutions envisageables
Technicien de tests et de validation
Responsable d'atelier
Dessinateur de cartes électroniques
Conducteur de ligne de production
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 55
6.5. L’OPÉRATEUR DE PRODUCTION ÉLECTRONIQUE
L’opérateur de production électronique réalise manuellement ou au moyen de machines de production
l’insertion, la pose, le soudage et le câblage de composants électroniques sur des supports dédiés
(cartes électroniques, circuits imprimés, etc.). Il effectue les contrôles de conformité des produits en
cours ou en fin de production à l’aide d’instruments techniques (bancs d’essai, etc.). Il peut procéder à
l’assemblage de tout ou partie du matériel dans lequel s’insère le sous-ensemble.
Activités principales :
Alimenter en matières ou produits le poste de travail ou en vérifier l'approvisionnement,
Repérer et positionner les composants électroniques dans l'ordre d'assemblage,
Adapter les composants aux caractéristiques du support,
Assembler les éléments du produit électronique (composants, câblage, etc.),
Intégrer et connecter les sous-ensembles dans les boîtiers ou châssis,
Contrôler la conformité du produit aux différentes étapes de fabrication,
Conditionner les produits.
Appellations métiers les plus courantes et correspondance avec les différentes nomenclatures
existantes
ROME PCS
Montage de produits électriques et électroniques
Montage et câblage électronique
Câbleurs qualifiés en électronique
Monteurs câbleurs en électronique
Contrôleurs qualifiés de matériel électrique ou électronique
Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
Compétences de base
Techniques Transverses
Lecture de plan, de schéma électronique
Lecture de documents techniques
Utilisation d’outillages manuels
Utilisation d’appareils de mesure
Insertion des composants
Techniques de collage
Techniques de soudage
Brasage
Câblage filaire
Sertissage
Wrapping
Utilisation d’une binoculaire
Éléments de base en électronique
Capacité de concentration
Rigueur et précision
Habileté / Dextérité manuelle
Bonne vue
Respect des cadences
Règles de sécurité
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 56
Identification des besoins en emploi et en compétences (profils attendus aujourd’hui et
demain) :
Les compétences des opérateurs de production en électronique ne relèvent pas directement des
savoir-faire d’un électronicien, mais comportent des spécificités liées au secteur de l’électronique :
identification des matériaux utilisés, la mouillabilité et la réalisation des soudures, etc. Néanmoins, les
opérations de soudure manuelles sont de moins en moins pratiquées en raison de l’automatisation du
report des composants et de la plus grande flexibilité des machines qui peuvent être employées sur
des séries de production plus petites que par le passé.
Les opérateurs de production sont susceptibles d’effectuer des tests de 1er
niveau (de type
GO/NOGO) pour vérifier la conformité de l’assemblage électronique, ce qui, le cas échéant, requiert
de leur part d’être en mesure de lire un schéma électronique et d’utiliser les outils adaptés.
Les principales capacités recherchées sont la dextérité manuelle, la capacité de concentration et le
respect des consignes orales et écrites. Les différents entretiens réalisés autour de ce métier ont
aussi permis de relever l’importance de la polycompétence de la part des opérateurs, qui doivent
pouvoir s’adapter afin de réaliser plusieurs tâches au sein de la partie « manuelle » du process de
production.
À noter que ce métier a beaucoup recours à des recrutements d’intérimaires.
Identification des formations associées et adaptation de l’offre :
Ce métier est accessible sans diplôme ni expérience professionnelle. L’entreprise s’assure en interne
de la formation des nouveaux entrants (il faut par exemple 2 à 3 mois pour former un(e)
opérateur(trice) sur binoculaire). Ces formations sont généralement l’occasion de transmettre à ces
derniers des connaissances techniques de base, un vocabulaire, permettant à l’opérateur de pouvoir
communiquer plus facilement avec les autres services (méthodes, maintenance, etc.).
Certaines formations techniques spécifiques peuvent être réalisées via des organismes de formation
extérieurs, comme par exemple celles sur les normes qualité IPC (IPC A610, etc.).
Liste des formations en Pays de la Loire :
- Niveau IV
Aucune formation spécifique
- Autre formation
CQPM Monteur assembleur en équipements électroniques
CQPM Monteur-câbleur en prototypes circuits imprimés et filaires
CQPM Monteur(se)-câbleur(se) en prototypes filaires électroniques
Mobilité et parcours professionnels :
Provenances possibles
•Pas de prérequis
Opérateur de production
électronique
Evolutions envisageables
•Pilote de ligne de production électronique
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 57
6.6. LE TECHNICIEN D’INSTALLATION ET DE MAINTENANCE
EN ÉLECTRONIQUE
Le technicien d’installation et de maintenance en électronique intervient sur des équipements
industriels contenant des composants électroniques. Il localise l’origine de la panne ou de la
défaillance, procède au remplacement d’un composant ou d’une carte électronique, modifie le
programme informatique intégré à une puce, puis remet en service les équipements. Il assure
l’entretien régulier de ces équipements.
Activités principales :
• Définir et planifier une procédure d’intervention sur l’équipement dans le respect des
contraintes des dossiers techniques et des besoins clients,
• Sélectionner les matériels et l'outillage appropriés à l'intervention,
• Installer et connecter les éléments de l'équipement électronique,
• Configurer l’installation et effectuer sa mise en service,
• Accompagner / former les utilisateurs dans la prise en main de l’équipement,
• Détecter les dysfonctionnements de l'équipement électronique et localiser la panne,
• Identifier les composants défectueux et les remplacer,
• Entretenir régulièrement l’équipement électronique dans un souci de maintenance préventive,
• Assurer une assistance technique à distance, conseiller.
Appellations métiers les plus courantes et correspondance avec les différentes nomenclatures
existantes
ROME PCS
Installation et maintenance électronique Agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité, électromécanique et électronique
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
Compétences de base
Techniques Transverses
Utilisation d’appareils de mesure
Utilisation de logiciels de GMAO29
Maîtrise du langage de programmation informatique des machines
Montage de composants électroniques et raccordement
Exploitation de notices techniques
Connaissances en électronique, électrotechnique et mécanique générale
Rigueur et précision
Sens de la pédagogie
Efficacité
Autonomie
Adaptabilité aux évolutions des technologies
Règles de sécurité
Respect des procédures
Source : CARIFOREF Pays de la Loire
29
La gestion de maintenance assistée par ordinateur est une méthode de gestion assistée d’un logiciel visant à accompagner les services de maintenance d’une entreprise dans leurs missions (planification, enregistrement, contrôle de tous les types de travaux de maintenance).
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 58
Identification des besoins en emploi et en compétences (profils attendus aujourd’hui et
demain) :
En installation et en maintenance électronique, la polyvalence est de plus en plus appréciée par les
entreprises : une double compétence en électronique est un véritable atout pour ces techniciens
(électronique grand public et électronique professionnel par exemple).
La combinaison dans ce métier des deux grandes compétences, que sont l’installation, c’est à dire la
mise en place d’un équipement électronique, et la maintenance, c’est à dire l’intervention pour
changer un composant et le redémarrage du système, requiert un niveau supérieur de qualification, à
minima de niveau IV. Cependant, dans les faits, les entreprises cherchent souvent à recruter des
personnes de niveau III, ayant des connaissances en électronique mais également en électricité ou en
électrotechnique.
Il est à noter qu’aujourd’hui, ces techniciens rencontrent des difficultés à concevoir les systèmes,
notamment en raison de la domotique et des systèmes de pré-câblage demandant de la configuration,
ce qui complexifie la conception de l’installation. Le recours en amont à des cabinets d’études peut
résoudre ces difficultés. Les installations préfabriquées sont également une des solutions à cette
problématique.
Les entreprises remontent aujourd’hui des difficultés de recrutement dans la maintenance, faute d’un
volume suffisant de personnes formées sur le marché du travail.
Identification des formations associées et adaptation de l’offre :
Ce métier est accessible avec un diplôme de niveau IV, complété idéalement d’une expérience
professionnelle, ou de niveau III.
Liste des formations en Pays de la Loire :
- Niveau IV
Bac pro systèmes électroniques numériques
Titre professionnel RNCP électronicien(ne) de contrôle et de maintenance
- Niveau III
BTS systèmes numériques
DUT génie électrique et informatique industrielle (GEII)
- Autre formation
CQPM technicien(ne) tests, essais et dépannages en électronique
Mobilité et parcours professionnels :
Provenances possibles
•Technicien en installation d'équipements industriels
Technicien d’installation et
de maintenance
en électronique
Evolutions envisageables
•Responsable de la maintenance
•Technicien de tests et de validation en électronique
•Technicien support technique
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 59
7. OFFRE DE FORMATION ET PARCOURS PROFESSIONNELS
7.1. PLUS DE 7 000 FORMÉS DANS 60 ÉTABLISSEMENTS
A la rentrée 2015, 7 110 élèves, dont 2 287 en dernière année de cursus, suivaient une formation en
lien avec les métiers de l’électronique, dans l’un des 60 établissements de la région.
Il est à noter que certains diplômes d’ingénieurs sont généralistes et peuvent donc mener tant vers
des métiers de l’électronique que vers d’autres disciplines technologiques.
Les effectifs en dernière année de formation se concentrent sur le niveau IV (36 %) et le niveau I
(41 %).
Répartition des effectifs en dernière année de formation, par type de diplôme
Source : Rectorat, Conseil régional, Pôle emploi, enquêtes CARIFOREF, 2015
Les formations comptant le plus grand nombre d’élèves en dernière année sont :
- Le bac techno, série sciences et technologies de l'industrie et du développement durable
(STI2D), avec une de ses quatre spécialités (systèmes d'information et numérique) :
502 élèves soit 22 % des effectifs en dernière année de cursus,
- Le bac pro systèmes électroniques numériques30
, avec ses six spécialités : 319 élèves soit
14 % ;
- Le diplôme d’ingénieur de l’ESEO : 238 élèves soit 10 %.
La formation initiale est la première voie pour l’enseignement de cette discipline qu’est l’électronique.
30
Le bac pro SEN est scindé en trois 3 bacs pro systèmes numériques (SN) à la rentrée 2016 : - Option A Sûreté et sécurité des infrastructures, de l'habitat et du tertiaire (SSIHT), - Option B Audiovisuels, réseau et équipement domestiques (ARED), - Option C Réseaux informatiques et systèmes communicants (RISC).
La première session aura lieu en juin 2019.
14%
22%
9%
12% 1%
1%
2%
39%
Bac pro
Bac techno
BTS
DUT
Licence pro
Licence
Master
Diplôme d'ingénieur
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 60
Effectifs totaux et effectifs en dernière année de formation, par niveau et diplôme,
en 2015, en Pays de la Loire
Diplôme Effectif total en
formation
Effectif en dernière année de formation
Part de l’appren-tissage
Part de la formation continue
Niv
eau
IV
Bac pro systèmes électroniques numériques (6 spécialités)
(audiovisuel multimédia, audiovisuel professionnel,
électrodomestique, électronique industrielle embarquée,
télécommunications et réseaux, sécurité alarme)
1 062 319 3 %
Bac techno série sciences et technologies de l'industrie et du
développement durable (STI2D)
- spé. systèmes d'information et numérique
996 502
Total niveau IV 2 058 821 2 %
Niv
eau
III
BTS systèmes numériques option A informatique et réseaux 291 127
BTS systèmes numériques option B électronique et
communication 184 78 3 % 1 %
DUT génie électrique et informatique industrielle 388 173 3 %
DUT mesures physiques 241 101 5 %
Total niveau III 1 104 479 3 % 0 %
Niv
eau
II
Licence domaine sciences, technologies, santé mention
électronique, énergie électrique, automatique (EEEA) 29 29
Licence pro automatique et informatique industrielle spé.
systèmes électroniques et informatiques communicants
(SEICOM)
25 25 56 %
Total niveau II 54 54 26 %
Niv
eau
I
Master sciences, technologies, santé mention automatique,
robotique et informatique appliquée (ARIA) spé. temps réel,
conduite et supervision (TRCS)
8 8
Master sciences, technologies, santé mention électronique,
gestion de l'énergie (EGE) spé. conception, mise en œuvre
et qualité de composants électroniques et optoélectroniques
(CEO)
14 14
Master sciences, technologies, santé mention électronique,
gestion de l'énergie (EGE) spé. systèmes électroniques et
génie électrique (SEGE)
25 25
Master sciences, technologies, santé mention physique spé.
photonique, signal, imagerie (PSI) 5 5
Diplôme d’ingénieur de l’ECN31
option systèmes
embarqués et réseaux électriques 27 13
Diplôme d’ingénieur des Mines Nantes 539 180
Diplôme d’ingénieur de l’ENSIM32
spé. informatique 81 32
Diplôme d’ingénieur de l’ENSIM spé. vibrations,
acoustique, capteurs 158 46 20 %
Diplôme d’ingénieur de Polytech’Nantes33
spé.
électronique et technologies numériques 201 61
Diplôme d’ingénieur de l'ESEO34
(y compris spé.
informatique industrielle en partenariat avec l'ITII) 1 198 238 3 %
Diplôme d’ingénieur de l'ESTACA35
(site de Laval) 552 74
Diplôme d’ingénieur de l’ESIEA36
271 57
31
École centrale de Nantes 32
École nationale supérieure d'ingénieurs du Mans de l'université du Mans 33
École polytechnique de l'université de Nantes 34
École supérieure d'électronique de l'Ouest 35
École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile 36
École supérieure d'informatique, électronique, automatique
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 61
Diplôme d’ingénieur de l'ICAM37
550 104 13 %
Diplôme d’ingénieur de l'ISTIA38
spé. génie des
systèmes industriels 226 76
Diplôme d’ingénieur du CNAM39
, spé. mécatronique <5 100 %
Diplôme d’ingénieur du CNAM, spé. systèmes
électriques / smart grids (partenariat avec l’ATEE) 32 100 %
Diplôme d’ingénieur du CNAM, spé. systèmes
électroniques 6 100 %
Total niveau I 3 894 933 3 % 2 %
Total tous niveaux 7 110 2 287 3 % 1 %
Source : Rectorat, Conseil régional, Pôle emploi, enquêtes CARIFOREF, 2015
Avec 3 %, la part de l’apprentissage est faible, excepté pour certaines formations : la licence pro
systèmes électroniques et informatiques communicants SEICOM (56 %), le diplôme d’ingénieur de
l’ENSIM spécialité vibrations, acoustique, capteurs (20 %), et le diplôme d’ingénieur du CNAM
spécialité systèmes électriques / smart grids du centre de La Roche sur Yon (100 %).
Enfin, le diplôme d’ingénieur de l’ICAM compte 13 % de ses effectifs totaux en formation continue.
Évolution des effectifs (scolaires et apprentis) en dernière année de formation par diplôme dans les Pays de la Loire
Source : ORCI, d’après CEREQ (Base Reflet)
Au sein de l’Académie de Nantes, on observe une relative tendance baissière depuis le milieu des
années 1990 des flux d’élèves sur la plupart des diplômes de niveaux IV à III historiquement dédiés à
l’électronique, hormis le bac pro systèmes électroniques numériques, mis en place plus récemment
(2005).
Au niveau territorial, la Loire-Atlantique rassemble 47 % des effectifs en dernière année de formation
dans le champ de l’électronique (38 % des actifs en emploi dans l’électronique), avec une forte
concentration autour de Nantes et son agglomération, ainsi que Saint Nazaire.
37
Institut catholique d'arts et métiers 38
Institut des sciences et techniques de l'ingénieur d'Angers de l'université d'Angers 39
Conservatoire national des arts et métiers
0
100
200
300
400
500
600
700
19
95
/96
19
96
/97
19
97
/98
19
98
/99
19
99
/00
20
00
/01
20
01
/02
20
02
/03
20
03
/04
20
04
/05
20
05
/06
20
06
/07
20
07
/08
20
08
/09
20
09
/10
20
10
/11
20
11
/12
20
12
/13
20
13
/14
20
14
/15
20
15
/16
BEP Systèmes électroniques* Bac Pro SEN
Bac Techno STI - Electronique BTS SN*
DUT GEII*
Évolution des effectifs scolaires et apprentis en dernière année
de formation par diplôme dans les Pays de la Loire
Effectifs
Source : ORCI d'après Céreq (Base Reflet)
RéformeBEP / Bac pro
RéformeBac STI
* et diplômes antérieurs correspondants
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 62
Répartition des effectifs formés, par niveau de qualification, selon le lieu de formation
Lecture : Nantes compte 830 effectifs formés, dont 46 % de niveau I, 7 % de niveau II, 24 % de niveau III et 23 % de niveau IV. Carquefou compte 104 effectifs formés, tous de niveau I.
Source : Rectorat, Conseil régional, Pôle emploi, enquêtes CARIFOREF, effectifs en dernière année de formation, 2015
24 % des effectifs sont formés dans des établissements du Maine-et-Loire (29 % des actifs en emploi
dans l’électronique), qui tout comme en Vendée, sont assez dispersés territorialement.
Enfin, la Mayenne et la Sarthe, qui représentent respectivement 7 % et 17 % des actifs en emploi,
rassemblent 9 % et 11 % des effectifs en dernière année de formation.
Les chefs-lieux de départements (hors Vendée), regroupent les effectifs en formation de niveaux
supérieurs.
Cartographie des établissements de formation en Pays de la Loire
Source : Rectorat, Conseil régional, 2015
Totalrégional
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 63
Les parcours de formation
Au niveau IV, les formations bac pro SEN et bac techno STI2D (option SIN) proposent deux
cheminements différents, l’un avec une insertion rapide dans la vie active, et l’autre visant une
poursuite d’études, principalement, vers des filières courtes (BTS et DUT).
Le bac pro SEN, proposé dans quatorze établissements en Pays de la Loire, forme les élèves à
devenir des techniciens capables d’intervenir sur les équipements et les installations exploités et
organisés sous forme de systèmes interconnectés, communicants et convergents, de technologie
numérique, des secteurs grands publics, professionnels et industriels. Ces techniciens interviennent
sur le réseau d’énergie dans la limite de leurs compétences et participent au service client en
complémentarité des services commerciaux.
Le bac techno STI2D et une de ses spécialités (26 établissements en région) s'adresse aux élèves
s'intéressant à l'ingénierie industrielle, à l'innovation technologique et à la préservation de
l'environnement. En spécialité systèmes d'information et numérique, les élèves apprennent à trouver
des solutions pour assurer le traitement, le transport et la gestion de l'information (son, images,
données). Ils étudient les systèmes, les télécommunications et les réseaux informatiques. Ils sont
amenés à développer des systèmes virtuels.
Pour information, dans l’Académie de Nantes à la rentrée 201540
, 43 % des élèves du BTS SN provenaient d’un bac techno (dont 72 % de STI2D SIN), 28 % provenaient d’un bac pro (dont 77 % du bac pro SEN) et 14 % d’un bac général.
40
Source : Rectorat
Vie active
BTS SN2 options
DUT GEII
Bac Techno STI2DSpécialité SIN
Bac Pro SEN(rentrée 2016 SN)
Licence EEEALicence pro
SEICOM
Masters EGE, ARIA, PSI
Niveau IV
Niveau III
Niveau II
Niveau I
DUT Mesures physiques
Diplômes d’ingénieur*
* Ingénieur ISTIA, ESEO, ESIEA, ESTACA, ENSIM, Polytech’Nantes, ICAM, ECN, CNAM
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 64
Au niveau III, l’offre de formation se structure autour du BTS SN et des DUT GEII et mesures
physiques.
Le BTS SN (quinze établissements en région), qui a remplacé les BTS systèmes électroniques (SE) et
informatique et réseaux pour l'industrie et les services (IRIS), propose deux options :
- Électronique et communications (EC) : composante voisine de la commande rapprochée, de
l’usage des composants complexes, de la pré-industrialisation des dispositifs électroniques,
de leur maintenance, et de la mobilisation des moyens de télécommunication dans les
couches de bas niveau.
- Informatique et réseaux (IR) : composante plus proche des réseaux et de leur sécurité, des
systèmes embarqués, du cloud computing et de la programmation des systèmes.
Le DUT GEII (deux établissements en région) forme des techniciens supérieurs (via la conception
assistée par ordinateur, des techniques et des appareils de mesure), capables de concevoir des
systèmes d'acquisition et de traitement de données ou des systèmes de détection et de transmission
de signaux, côté matériel et côté logiciel. En automatismes, ces techniciens sont capables de
modéliser, définir l'architecture et mettre en œuvre des solutions de transmission de données entre
systèmes.
Le DUT mesures physiques (deux établissements en région) forme des techniciens supérieurs aux
techniques de mesure et de traitement du signal et des données, sur un large spectre de
connaissances dans les domaines de la physique, de la chimie, des matériaux, de l’électronique et de
l’informatique, ainsi qu’à des compétences centrées sur l’instrumentation (tests, essais, recherche et
développement...), le contrôle industriel et la métrologie.
Au niveau II, les formations visent en premier lieu un accès rapide au marché du travail.
La licence électronique, énergie électrique et automatique vise à acquérir les compétences
nécessaires pour comprendre le fonctionnement, concevoir et réaliser les principaux circuits
électroniques analogiques et numériques, et utiliser les techniques courantes dans les domaines de
l'électronique, l'électrotechnique et l'automatique.
La licence professionnelle SEICOM forme des professionnels à la conception, au développement, à la
mise en fabrication et à l'installation d'ensembles électroniques et informatiques communicants. Ils
mettent en œuvre des solutions pour les communications sans fils, les systèmes embarqués, les
engins mobiles. Ces compétences couvrent à la fois les aspects matériels (circuits, cartes, systèmes)
et les aspects logiciels (systèmes d'exploitation, applicatifs, interfaces).
Au niveau I, il existe un certain nombre de formations de type masters, écoles d’ingénieurs, dans le
champ de l’électronique.
Enfin, pour les salariés de l’électronique et les demandeurs d’emploi, il existe en Pays de la Loire des
formations professionnelles continues permettant l’acquisition de nouvelles compétences et le
perfectionnement des connaissances, nécessaires à l’adaptation et à l’évolution des salariés en poste
ou à l’insertion dans le secteur de l’électronique pour les demandeurs d’emploi.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 65
Un faible recours aux contrats de professionnalisation
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié, et
permettant d’acquérir une qualification professionnelle (reconnue par l’État et/ou la branche
professionnelle), ou de compléter une formation initiale par une qualification complémentaire en vue
d’accéder à un poste déterminé dans l’entreprise. Il s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, aux
demandeurs d’emploi âgés de 26 ans ou plus, ou aux bénéficiaires de certaines allocations ou
contrats. Il prend la forme d’un contrat en alternance, et associe formation pratique en situation de
travail et formation théorique dans un organisme de formation ou dans l’entreprise elle-même si elle
est dotée d’un service de formation interne.
En 201441
, près d’une trentaine de contrats de professionnalisation ont été signés pour des formations
liées à l’électronique, ce qui ne représente qu’une très faible part de l’ensemble des contrats de
professionnalisation signés en Pays de la Loire cette année-là.
Parmi ceux-ci, 48 % ont duré entre six et sept mois, 44 % ont duré un an et 7 % près de deux ans.
L’âge moyen des bénéficiaires de contrats de professionnalisation en électronique était de 24 ans, et
78 % avaient moins de 26 ans (tout comme pour l’ensemble des secteurs). Probablement en lien avec
la certification associée et le poste visé in fine, 77 % étaient des femmes (contre 48 % pour l’ensemble
des contrats de professionnalisation, quel que soit le champ d’application). Avant leur entrée en
contrat en professionnalisation, 37 % des bénéficiaires étaient encore en formation initiale (contre
13 % pour l’ensemble des contrats de professionnalisation 2014), 30 % étaient à la recherche d’un
emploi (contre 31 %) et 22 % étaient salariés (contre 15 %).
Lors de la contractualisation, plus d’un bénéficiaire sur deux était salarié d’une entreprise située en
Loire-Atlantique, et un sur trois en Vendée. Parallèlement, le secteur de l’intérim représente 48 % des
entreprises d’accueil de ces contrats et le secteur de l’électronique tel que retenu dans ce diagnostic
en représente 19 %.
Parmi les formations qualifiantes visées, 48 % visaient l’obtention d’une certification enregistrée au
RNCP (hors CQP), et 48 % une qualification reconnue dans les classifications d’une convention
collective nationale (opérateur de fabrication de cartes électroniques et opérateur de câblage de
cartes électroniques).
Pour les formations visant la certification (RNCP ou CQP), 43 % visaient un diplôme ou un titre de
niveau I, 29 % un diplôme ou un titre de niveau II, et 21 % un diplôme ou un titre de niveau III (contre
respectivement 10 %, 23 % et 19 % pour l’ensemble des contrats de professionnalisation toutes
formations confondues).
Des CQPM peu utilisés par les professionnels
Afin de répondre aux besoins de professionnalisation des entreprises de la filière électronique
confrontées à un manque de main d’œuvre qualifiée, les employeurs peuvent avoir recours aux
certificats de qualification professionnelle42
de la branche de la Métallurgie.
L’UIMM propose aujourd’hui une dizaine de CQPM en lien avec l’électronique, mais seule la moitié est
active et peu sont utilisés par les entreprises.
41
Source : Dares, Direccte, 2014 42
Le CQP est créé et délivré par une branche professionnelle, donc reconnu par la convention collective ou l'accord de branche auquel il se rattache, et permet aux salariés d'acquérir une qualification opérationnelle reconnue. Les CQP sont reconnus dans les seules entreprises de la branche concernée. Seuls les CQP homologués inscrits au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) dérogent cependant à cette règle, les titulaires pouvant en tirer parti auprès d'entreprises de branches différentes. L’objectif du CQP est de reconnaître des savoir-faire correspondant aux métiers des entreprises et aux évolutions de ces métiers.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 66
CQPM de l’électronique et nombre de personnes formés en 2014 en Pays de la Loire
Certificat de qualification professionnelle Effectifs
Monteur(se)-câbleur(se) en prototypes filaires électroniques -
Monteur assembleur en équipements électroniques 30
Monteur-câbleur en prototypes circuits imprimés et filaires 8
Technicien d'essais en électronique de communication -
Agent de dépannage de cartes électroniques -
Technicien(ne) tests, essais et dépannages en électronique -
Technicien(ne) en électronique embarquée -
Développeur logiciel temps réel pour systèmes intégrés et/ou embarqués -
Technicien d’études en mécatronique -
Technicien(ne) développeur intégrateur en électronique -
Assistant en ingénierie microélectronique et microsystèmes -
Technicien diagnostic en électronique numérique industrielle -
Pilote de systèmes de production automatisée
Source : UIMM (chambres syndicales territoriales)
Pour répondre au mieux aux besoins des entreprises, une nouvelle cartographie de ces CQPM a été
proposée par les partenaires sociaux. Elle propose d’en fusionner certains, voire d’en créer d’autres,
comme « technicien en électronique de puissance » et « technicien communication sans fil et
hyperfréquences ».
Les huit nouveaux CQPM qui en émaneraient couvriraient toujours l’ensemble de la chaîne de valeur,
de la conception à la maintenance et à l’installation, en passant par la fabrication et la production, et
par l’essai, le test et la qualité. Les disciplines couvertes seraient le filaire, le circuit imprimé43
, la
communication et les hyperfréquences44
, l’électronique de puissance45
, le temps réel46
, la
mécatronique47
.
43
Un circuit imprimé (ou PCB, de l'anglais printed circuit board) est un support, très souvent une plaque, permettant de maintenir et de relier électriquement un ensemble de composants électroniques entre eux, dans le but de réaliser un circuit électronique complexe. On le désigne aussi par le terme de carte électronique. 44
Les hyperfréquences sont des ondes électromagnétiques à très haute fréquence (de 300MHz à 300GHz), générées par les émetteurs tv et radio, les stations relais de téléphonie mobile, les téléphones portables, les téléphones sans fil, la wifi, les micro-ondes... 45
L’électronique de puissance porte sur les dispositifs permettant de convertir la forme de l’énergie électrique. L'électronique de puissance alimente en énergie les fonctions d'un système « électronique », quel qu'il soit. C’est un domaine en mutation perpétuelle et inscrit au cœur de l’enjeu sociétal sur la transition énergétique comme celui de la société numérique. 46
Un système temps réel est une application ou plus généralement un système pour lequel le respect des contraintes temporelles dans l'exécution des traitements est aussi important que le résultat de ces traitements. Ces systèmes sont utilisés pour contrôler des processus physiques en suivant leur évolution au rythme de leur déroulement. 47
La mécatronique est un domaine d’ingénierie au croisement de la mécanique, de l'électronique, de l'automatisme et de l'informatique en temps réel. Elle donne la possibilité de concevoir des systèmes automatiques puissants et de permettre le contrôle de systèmes complexes.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 67
Une attractivité variable selon les formations
Les formations en lien avec les métiers de l’électronique sont globalement attractives auprès des
élèves des établissements publics. Cependant, il existe des disparités entre les formations. Ainsi, le
bac pro systèmes électroniques numériques enregistre 2,4 vœux pour 1 place disponible, tandis que
les deux options du BTS systèmes numériques n’enregistrent qu’un vœu pour une place.
Attractivité des formations liées aux métiers de l’électronique
Capacités et vœux exprimés, dans les établissements publics
Nombre de places
Nombre de vœux
Nombre de vœux / nombre de places
Bac pro Systèmes électroniques numériques 177 427 2,4
BTS Systèmes numériques option A informatique et réseaux 151 147 1,0
BTS Systèmes numériques option B électronique et
communication
93 82 0,9
Diplômes filière électronique 421 656 1,6
Tous diplômes confondus 16 706 25 167 1,5
Source : SAIO (Service académique d'information et d'orientation), 2014
Ces éléments chiffrés sont confortés par les dires de certains professionnels, recueillis lors des
entretiens effectués dans le cadre de ce diagnostic. Selon eux, parmi tous les baccalauréats relevant
de la mécanique, de l’électricité ou de l’électronique, le bac pro SEN a le taux d’attractivité le plus
élevé, aussi bien en Pays de la Loire que dans tout le territoire national, compte tenu notamment de la
représentation qu’ont les élèves du numérique.
Un taux de réussite élevé
Le taux de réussite aux examens liés aux formations de l’électronique présente un résultat légèrement
supérieur à celui constaté pour l’ensemble des diplômes en Pays de la Loire (89 % contre 87 %). Plus
spécifiquement, le taux de réussite varie selon le niveau de formation atteint, et tout comme pour
l’ensemble des diplômes, plus le niveau de formation est bas, plus le taux est élevé.
Réussite aux examens des formations liées aux métiers de l’électronique
Source : Rectorat, 2015
81%
81%
88%
91%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Tous diplômes
Diplômes de l'électronique
Diplômes de niveau IV
Diplômes de niveau III
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 68
7.2. UNE INSERTION VARIABLE SELON LES FORMATIONS
Une situation fonction de la formation et de la voie suivie
Sept mois après être sortis d’une formation initiale par la voie scolaire en électronique (bac pro SEN
ou BTS SN), 22 % des élèves poursuivent leurs études, 39 % sont en emploi (y compris contrat de
professionnalisation, CAE, CDD,...) et 33 % sont sans emploi et à la recherche d’un emploi.
Selon la formation suivie, de fortes divergences apparaissent.
Un élève sur trois, sortant du bac pro systèmes électroniques numériques, est en emploi sept mois
après sa sortie, autant sont à la recherche d’un emploi, et un sortant sur quatre poursuit ses études.
En effet, bien que ce bac pro vise en premier lieu une insertion rapide dans la vie active, il permet
également à ses élèves de poursuivre, notamment en BTS SN (cf. Le schéma des parcours de
formation).
Enfin, un élève sur deux, sortant du BTS systèmes numériques, est en emploi, sept mois après être
sorti de formation initiale, quand un sur quatre est à la recherche d’un emploi.
Situation des sortants de formation initiale par voie scolaire
Source : Rectorat, enquête IVA, 2013, 2014, 2015, situation au 01/02 de l’année de l’enquête (7 mois après la sortie) N.B. : Dans ce champ, aucune donnée n’est disponible sur l’insertion des sortants de DUT GEII
Par la voie de l’apprentissage, 51 % des élèves sortants d’une formation initiale en électronique (bac
pro SEN ou DUT GEII) poursuivent leurs études (lycée, université, CNED, contrat d’apprentissage en
CFA…), 32 % sont en emploi et 14 % sont sans emploi et à la recherche d’un emploi.
Plus particulièrement pour le bac pro systèmes électroniques numériques, le taux d’emploi par la voie
de l’apprentissage est supérieur de trois points au taux d’emploi par la voie scolaire, mais c’est pour la
poursuite d’études que l’écart est le plus important. En effet, 24 % des sortants de la voie scolaire
poursuivent leurs études quand 54 % des sortants de la voie de l’apprentissage poursuivent leurs
études (dont deux sortants sur trois dans le cadre d’un contrat d’apprentissage). Il faut toutefois rester
prudent sur cette analyse, au regard des effectifs sortants48
de cette formation.
48
486 sortants de la voie scolaire contre 22 sortants de l’apprentissage, entre 2013 et 2015, ont répondu à l’enquête.
Apprenti 8%
Elève, étudiant
13%
En emploi 39%
En stage de
formation 3%
Sans emploi et à
la recherche
d'un emploi 33%
Sans emploi et vous n'en
recherchez pas 4%
11%
13%
14%
34% 56%
3%
1%
35% 26%
4% 3%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Bac Pro Systèmes électroniques numériques
BTS Systèmes numériques
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 69
Situation des sortants de formation initiale par voie de l’apprentissage
Source : Rectorat, enquête IPA, 2013, 2014, 2015, situation au 01/02 de l’année de l’enquête (7 mois après la sortie) N.B. : Dans ce champ, aucune donnée n’est disponible sur l’insertion des sortants de BTS SN
De nombreux secteurs où exercer
Parmi les sortants en emploi du BTS systèmes numériques par la voie scolaire, 41 % travaillent sept
mois plus tard dans une entreprise de l’industrie mécanique, électricité et métallurgie.
Les sortants en emploi du bac pro systèmes électroniques numériques par la voie scolaire travaillent
dans une multitude de secteurs, dont 24 % dans une entreprise du secteur industriel. La question est
posée d’un recrutement à plus haut niveau dans l'industrie.
Sortants de formation initiale par voie scolaire, en emploi : quel secteur d’activités ?
Source : Rectorat, enquête IPA, 2013, 2014, 2015, situation au 01/02 de l’année de l’enquête (7 mois après la sortie) N.B. : Dans ce champ, aucune donnée n’est disponible sur l’insertion des sortants de DUT GEII
Apprenti 33%
Elève, étudiant
18%
En emploi 32%
Sans emploi et à
la recherche
d'un emploi 14%
Sans emploi et vous n'en
recherchez pas 2%
33% 33%
21% 16%
37%
30%
9%
17%
3%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Bac Pro Systèmes électroniques numériques
DUT GEII
10%
6%
11%
6%
12% 10%
2%
15%
29%
Bac Pro Systèmes électroniques numériques
11%
41%
6%
0 0
14%
28%
BTS Systèmes numériques
Bâtiment Industrie mécanique, électricité, métallurgie Industrie agro-alimentaire
Autres industries Hôtellerie, restauration Immobilier, commerce
Réparation automobile Services aux entreprises ou particuliers Autres secteurs
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 70
Par la voie de l’apprentissage, les anciens élèves en situation d’emploi sept mois après leur sortie de
DUT génie électrique et informatique industrielle ou de bac pro systèmes électroniques numériques,
travaillent également dans de multiples secteurs, comme l’illustre le graphique ci-dessous.
Sortants de formation initiale par apprentissage, en emploi : quel secteur d’activités ?
Source : Rectorat, enquête IPA, 2013, 2014, 2015, situation au 01/02 de l’année de l’enquête (7 mois après la fin de la classe) N.B. : Dans ce champ, aucune donnée n’est disponible sur l’insertion des sortants de BTS SN
Bien que les anciens élèves n’exercent pas majoritairement dans l’industrie, ils occupent très
fréquemment un emploi en lien avec leur formation, et ceci de façon plus nette encore lorsqu’ils
sortent de l’apprentissage :
• BTS SN par la voie scolaire : 35 % des sortants occupent une fonction liée à l’installation, au
réglage, à la réparation, ou à la maintenance, 34 % une fonction liée à la production, la
fabrication, le chantier, ou l’exploitation et 9 % une fonction liée à l’informatique, aux études ou
aux méthodes,
• Bac pro SEN par la voie scolaire : 19 % des sortants occupent une fonction liée à
l’installation, au réglage, à la réparation, ou à la maintenance, 17 % une fonction liée à la
production, la fabrication, le chantier, ou l’exploitation et 17 % une fonction liée à
l’informatique, aux études ou aux méthodes,
• DUT GEII par la voie de l’apprentissage : 45 % des sortants occupent une fonction liée à
l’installation, au réglage, à la réparation, ou à la maintenance et 22 % une fonction liée à la
production, la fabrication, le chantier,
• Bac pro SEN par la voie de l’apprentissage : 46 % des sortants occupent une fonction liée
à l’installation, au réglage, à la réparation, ou à la maintenance et 31 % une fonction liée à la
production, la fabrication, le chantier, ou l’exploitation.
Globalement, tous diplômes confondus, les conditions de travail (part des CDI, temps plein,...)
apparaissent plus favorables lorsque l’emploi fait suite à une formation en apprentissage. Le constat
est identique pour les élèves sortants du bac pro systèmes électroniques numériques.
L’intérim occupe une place importante parmi les sortants du BTS systèmes numériques (voie scolaire)
ou du DUT génie électrique et informatique industrielle (apprentissage).
40%
30%
30%
Bac Pro Systèmes électroniques numériques
11%
11%
33% 11%
11%
11%
11%
DUT GEII
Agriculture Bâtiment Industrie mécanique, électricité, métallurgie
Autres industries (bois, textile, chimie, hors IAA...) Enseignement, santé Immobilier, commerce
Services aux particuliers
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 71
Enfin, parmi les anciens apprentis, 69 % de ceux sortants du bac pro systèmes électroniques
numériques et 45 % de ceux sortants du DUT génie électrique et informatique industrielle, avaient
déjà travaillé dans l’entreprise où ils occupent un emploi sept mois après leur sortie de formation.
Sortants de formation initiale en situation d’emploi : quelles conditions de travail ?
Part CDI
Part CDD 6 mois +
Part Contrat pro
Part Intérim
Part Plein temps
Tous diplômes, voie scolaire 28 % 19 % 11 % 16 % 78 %
Bac pro SEN, voie scolaire 31 % 19 % 16 % 18 % 76 %
BTS SN, voie scolaire 24 % 25 % 0 % 44 % 97 %
Tous diplômes, apprentissage 49 % 16 % 8 % 11 % 90 %
Bac pro SEN, apprentissage 46 % 0 % 0 % 31 % 100 %
DUT GEII, apprentissage 11 % 11 % 0 % 11 % 89 %
Source : Rectorat, enquête IPA, 2013, 2014, 2015, situation au 01/02 de l’année de l’enquête (7 mois après la fin de la classe)
Ingénieurs : une insertion professionnelle aisée
D’après les enquêtes menées par les différentes écoles d’ingénieurs, l’insertion professionnelle des
diplômés sur le marché du travail a lieu rapidement après la sortie de formation pour une large
majorité des étudiants.
Ainsi, 87 % des ingénieurs diplômés de l’ESEO occupent un emploi deux mois après leur diplôme, et
94 % six mois après49
. De plus 86 % des ingénieurs en poste l’était en contrat à durée indéterminée.
De la même façon, 90 % des ingénieurs sortants de l’ESTACA occupaient un emploi deux mois après
la remise de leur diplôme50
.
Les étudiants ingénieurs diplômés du Parcours Automatique et génie informatique de l’ISTIA sont
94 % en emploi six mois après la fin de leurs études, dont 79 % en contrat à durée indéterminée51
.
Notons que 57 % de ces embauches se sont faites sans période de recherche d’emploi.
96 % des jeunes diplômés de la promotion 2014 de l’ESIEA ont trouvé un emploi en CDI au plus tard
deux mois après leur sortie de l’école, et 100 % au plus tard six mois après.
Enfin, les ingénieurs de Polytech’Nantes sont 93 % à avoir été embauchés six mois après l’obtention
de leur diplôme et 72 % à avoir trouvé un emploi en moins de deux mois52
.
49
Source : enquête réalisée par l’ESEO avant la remise des diplômes en 2014, et enquête réalisée par la Conférence des Grandes Écoles début 2014 sur les deux dernières promotions diplômées 2012 et 2013 Taux net d’emploi = nombre d’ingénieurs en emploi / (nombre d’ingénieurs en emploi + ceux recherchant un emploi) 50
Source : enquête réalisée par la Conférence des Grandes Écoles 2014 51
Source : enquête ISTIA - Université d’Angers, diplômés interrogés de septembre à décembre 2011-2012-2013-2014 52
Source : enquête sur l'insertion professionnelle des ingénieurs de Polytech’Nantes réalisée en février 2012 (six mois après l'obtention du diplôme) auprès des 263 diplômés de la promotion 2011
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 72
7.3. D’AUTRES FORMATIONS DÉDIÉES À L’ÉLECTRONIQUE
EN PÉRIPHÉRIE DU TERRITOIRE
Au-delà des formations régionales identifiées dans le cadre de cette étude, les départements
limitrophes offrent aussi des possibilités de se former aux compétences de l’électronique :
- Le BTS Systèmes Numériques (option B électronique et communication) est proposé dans
des lycées de Vannes, Rennes, Vitré, Granville, Caen, Tours, Poitiers.
- Le DUT GEII est proposé dans les IUT de Rennes, Poitiers et Tours.
- La licence professionnelle Mécatronique et Robotique parcours production automatisée des
systèmes électroniques (PASTEL), qui se propose de former des techniciens possédant une
spécialité de base centrée sur l’électronique et la mécanique, aux métiers de
l’industrialisation, du bureau des méthodes et des procédés dans l’industrie de l’assemblage
électronique. LA formation, mise en œuvre par le campus ESPRIT de Redon et l’IUT de
Rennes, se déroule en alternance en entreprise.
- Le diplôme d’ingénieur de l’ENSTA Bretagne (Brest) spécialité Mécanique et Électronique (en
partenariat avec l’ITII Bretagne).
- Le diplôme d’ingénieur de l’ISEN Bretagne (Brest) spécialité Électronique et Informatique
Industrielle.
- Le Master professionnel Électronique et Télécommunications spécialité Conception et
Technologiques des Systèmes (CTS) de l’Université de Rennes 1 en partenariat avec
Supélec Rennes.
7.4. PISTES DE RÉFLEXION SUR LA RELATION EMPLOI-FORMATION
Dans le domaine de l’électronique, les enjeux en termes d’emploi-formation diffèrent significativement
en fonction du niveau de formation et des métiers visés.
Pour les métiers les moins qualifiés (niveau V et infra V), les opérateurs sur les lignes de
production, ceux-ci n’ont généralement pas besoin d’une qualification particulière. Les profils recrutés
proviennent alors de n’importe quelle industrie, voire même d’autres secteurs d’activité (coiffure, etc.).
Ainsi, même si cela peut être un atout pour un candidat, les entreprises n’exigent à ce niveau aucune
compétence spécifique en électronique. De fait, pour former les opérateurs à leurs process de
production, les entreprises s’appuient essentiellement sur la formation professionnelle continue, le
plus souvent assurée en interne par les entreprises elles-mêmes (au sein d’« écoles »,
d’« académies », etc.) et rarement sur des organismes de formation extérieurs. La formation
professionnelle continue demeure importante, notamment sur la conduite de ligne, où elle offre un réel
savoir-faire par l’acquisition des connaissances techniques de base, d’un vocabulaire et de process
de communication interservices (méthodes, maintenance…).
Pour les métiers de techniciens (niveau IV), l’impact du numérique rend la frontière entre les
formations de niveau IV de l’électronique et de l’électrotechnique de plus en plus ténue. À moyen
terme, un rapprochement pourrait s’opérer entre les bacs pro SN et MELEC et d’ici moins de 10 ans,
l’Éducation Nationale pourrait ne proposer qu’un seul diplôme de technicien de l’électricité. En effet,
jusqu’à présent, l’électronicien est plus tourné vers l’application finale et la mise à disposition du
produit (électroménager, domotique, raccordement au réseau informatique) tandis que l’électricien
intervient plutôt sur des installations d’énergie. Mais les « gestes » convergent de plus en plus,
notamment sur le fait d’intervenir dans des environnements intégrants toutes ces dimensions. Ce qui
est recherché aujourd’hui et encore plus demain, c’est une personne qualifiée, ayant des
compétences en génie électrique, en préparation, en installation, en raccordement, en mise en
service, en maintenance, en respectant des procédures élaborées par des techniciens supérieurs ou
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 73
des ingénieurs. L’évolution en cours est donc que l’électronicien devienne aussi électricien, et que
l’électricien devienne aussi électronicien.
Parallèlement, en termes de poursuite d’études, la lisibilité n’est pas évidente pour un électronicien de
niveau IV. Contrairement au Bac Pro MELEC, où le métier est bien identifié, il manquerait au bac pro
SN une identité métier53
. La frontière avec l’informatique de gestion est notamment très perméable, et
certains titulaires du bac pro SN poursuivent en BTS Services Informatiques aux Organisations.
Pour les métiers de techniciens supérieurs (niveau III), la frontière est plus marquée entre les BTS
électronique (SN) et électrotechnique. Toutefois, comme pour le bac pro, la tendance semble être au
rapprochement, ce qui induirait que les compétences en conception électronique se retrouvent
uniquement au niveau ingénieur.
Enfin, pour les métiers d’ingénieurs (niveau I), la compétence électronique est liée aux
compétences en informatique. Le champ de l’informatique industrielle fait d’ailleurs le lien entre ces
deux mondes, ce qui pose parfois problème. Concernant les besoins dans ce domaine, la
« dispersion » des ingénieurs dans l’ensemble des secteurs économiques fait qu’on mesure mal la
diversité des besoins en ingénieurs électroniques, qui peuvent faire l’objet de spécialisations propres
à chacun de ces secteurs (médical, environnement, etc.). D’un point de vue technique, deux constats
majeurs sont établis :
Le développement de la mécatronique induit de nouveaux besoins en compétences
transverses dans certains secteurs (en particulier l’automobile, l’aéronautique ou les systèmes
de production industriels). Son développement entraîne de nouvelles organisations au niveau
des cycles de conception faisant intervenir différents profils d’expertises. Il sera dès lors
nécessaire pour l’électronicien de disposer de compétences complémentaires dans des
domaines connexes (mécanique, électrotechnique, etc.).
Les compétences nécessaires dans le domaine de l’électronique de puissance nécessitent
encore la maîtrise de l’électronique analogique. La bifurcation des formations sur
l’électronique numérique dans le courant des années 1990 a concouru à l’amplification du
manque de personnels compétents dans ce domaine, qui joue un rôle clé dans nombre de
secteurs allant des transports aux futurs réseaux électriques intelligents ou à la domotique.
Cette carence semble se poursuivre aujourd’hui au niveau régional.
De manière générale, compte tenu de l’étendue et de la complexité croissante du champ des
compétences dans le domaine électronique, les professionnels sont aujourd’hui contraints d’accepter
l’idée qu’on ne peut plus avoir une connaissance exhaustive du domaine. Historiquement,
l’électronicien avait une base de connaissance large sur les composants, les phénomènes physiques,
etc. Mais de plus en plus, ceci échappe à tous, excepté au niveau ingénieur (en théorie). À l’heure
actuelle, la question n’est plus celle de la connaissance, mais bien celle des compétences. Celles-ci
évoluant très rapidement, l’enjeu est celui de l’adaptation de l’appareil de formation, qui quant à lui,
progresse à un rythme plus contraint.
Au-delà de ces constats, les différents échanges menés lors de la réalisation de cette étude ont laissé
apparaître le besoin de définir et de renforcer un « socle de compétences » en électronique, faisant
parfois défaut chez les opérateurs les plus récemment formés en électronique (que cela soit au niveau
conception/développement ou au niveau de la production). Cette carence semble découler de deux
faits : d’une part que les diplômes du champ de l’électronique ne contiennent quasiment plus
d’enseignements des technologies de fabrication de composants et de cartes électroniques, et d’autre
53
À ce titre, il est possible que cette identité métier soit améliorée par la rénovation du bac pro SEN en SN à la rentrée 2016.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 74
part à la multitude des connaissances et savoirs liés au fort développement de ce secteur (dont
découle une sorte d’« émiettement » des connaissances).
Dans ce sens, une réflexion est menée par le cluster WE Network54
qui réunit un groupe de travail
composé de responsables RH des principaux établissements de l’industrie électronique régionale. En
complément, ce groupe de travail sera mobilisé à partir de début 2017, afin d’identifier les formations
organisées aujourd’hui en interne par les entreprises et susceptibles d’être mutualisées.
La plastronique, brique de l’industrie du futur
Nouvelle activité à mi-chemin entre la plasturgie et l’électronique, la plastronique a pour but d’apporter
de l’intelligence aux pièces plastiques. Son principe est de se débarrasser des cartes électroniques
pour intégrer directement leurs fonctions à l’intérieur des pièces plastiques, dans l’objectif de les
« fonctionnaliser ».
La synthèse d’une « Matinée Plastronique » organisée par la Fédération de la Plasturgie et des
Composites le 29 avril 2016 relevait que « transversale, la plastronique permet ainsi le foisonnement
de nouvelles activités. Elle se développe déjà dans les différents marchés comme l’aéronautique, la
santé, l’automobile, et demain dans l’emballage et la construction. Les grands groupes comme
Schneider et Thales ont désormais intégré la dimension plastronique dans leurs plans stratégiques. »
Cette synthèse évoquait aussi l’idée que « le leadership français en matière de plastronique ne pourra
se faire qu’en y intégrant des formations de qualité et ici encore tous les espoirs sont permis ».
Cela est d’ores et déjà nécessaire car par rapport à l’Allemagne, le retard de la France en la matière
est estimé à cinq ans environ.
54
Implanté à Angers, WE Network (West Electronic & Applications Network) fédère 167 adhérents (entreprises, établissements d’enseignement, laboratoires de recherche, clusters, établissements financiers et partenaires institutionnels). Ce cluster conseille et oriente les entreprises qui souhaitent innover en apportant de l’intelligence à leurs produits ou à leurs procédés de production. WE Network promeut le développement de la filière électronique du Grand Ouest et pilote WISE, la stratégie collective sur les systèmes intelligents initiée en Pays de la Loire entre acteurs de la Recherche, de la Formation et de l’Industrie.
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 75
8. ANNEXES
8.1. CARTOGRAPHIE DES ÉTABLISSEMENTS DE LA RÉGION
Effectifs salariés par commune et principaux établissements, au 31/12/2015
(au moins 20 salariés)
Composants électroniques
Cartes électroniques assemblées
CARRIER KHEOPS BAC (TE CONNECTIVITY)
Allonnes - 215 salariés
STMICROELECTRONICS
Le Mans - 230 salariés
Le Mans - 40 salariés
T.M.E. (TECHNIQUE MONTAGE ELECTRONIQUE)
Gorron - 55 salariés
ELEKTO INDUSTRIE
Andouillé - 90 salariés
NGV ELECTRONIQUE
Cholet - 20 salariés
SEICO
Malville - 90 salariés
SDEL CONTROLE COMMANDE
Saint-Aignan-Grandlieu - 240 salariés
TRONICO
Saint-Philibert-de-Bouaine
400 salariés
LACROIX ELECTRONICS
Saint-Pierre-Montlimart - 510 salariés
ARELIS
Chacé - 55 salariés
ANJOU ELECTRONIQUE
Longué-Jumelles - 120 salariés
EOLANE ANGERS
Angers - 180 salariés
STE NOUVELLE D'EQUIPEMENT ELECTRONIQUE (SNEES)
Sablé-sur-Sarthe - 35 salariés
CIMEL
Voutré - 110 salariés
COFIDUR EMS
Laval - 255 salariés
EMKA ELECTRONIQUE
Noyant-la-Gravoyère - 40 salariés
SELVA
Vallet - 110 salariés
EOLANE COMBREE
Combrée - 430 salariés
SOCIETE ELECTRONIQUE HAUT ANJOU ( SELHA)
Renazé - 400 salariés
ETUDES ET REALISATIONS ELECTRONIQUES
Longué-Jumelles - 35 salariés
ATLANTEC
Malville - 60 salariés
LES CABLAGES DE L’OUEST
Cossé-le-Vivien - 25 salariés
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Équipements de télécommunication
Installation d'équipements électriques, électroniques et optiques
ECOGENER
Saumur - 30 salariés
CROSSWAY TECHNOLOGIES
Saint-Barthélemy-d'Anjou - 20 salariés
THALES COMMUNICATIONS & SECURITY SA
Cholet - 1180 salariés
BOLLORE PROTECTION
Treillières - 25 salariés
RADIO FREQUENCY
SYSTEMS FRANCE (RFS)
Trignac - 105 salariés
FDI MATELEC
Les Landes-Genusson
75 salariés
COGELEC
Mortagne sur Sèvre
100 salariés
CASTEL
Saumur - 50 salariés
THALES COMMUNICATIONS & SECURITY SA
Laval - 215 salariés
SHIPELEC
Saint-Nazaire - 35 salariés
TDO ATLANTIQUE
Mouilleron-le-Captif - 70 salariés
CTV
Dompierre-sur-Yon - 25 salariés
IDEM 85
Les Essarts - 30 salariés
CTV
Vertou - 35 salariés
FASTNET RESEAUX & TELECOM
La Chapelle-sur-Erdre - 40 salariés
TOUTE L ELECTRONIQUE
DE LA MAISON (TELEM)
Nantes - 40 salariés
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 77
Instrumentation scientifique et technique
Ordinateurs et produits électroniques grand public
SERCEL
Carquefou - 600 salariés
STRAMATEL
Le Cellier - 35 salariés
GAROS
Bouguenais - 20 salariés
BODET SA
Trémentines - 190 salariés
ALLA FRANCE
Chemillé-Melay - 35 salariés
SARL HYDROVIDEO
Durtal - 35 salariés
FAURE HERMAN
La Ferté-Bernard - 70 salariés
SREM TECHNOLOGIES
La Flèche - 40 salariés
APPLICATIONS ACOUSTIQUES
DE COMPOSITES (AAC)
La Chartre-sur-le-Loir - 30 salariés
HARMAN INTERNATIONAL
Château-du-Loir - 110 salariés
BULL SAS
Angers - 230 salariés
EVOLIS (EVOLIS CARD PRINTER)
Beaucouzé - 185 salariés
OEM TERMINALS ET SMART OBJECTS
Fontenay le Comte - 35 salariés
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 78
Autres produits électroniques (équipements de bureau, d'aide à la navigation,
électromédicaux, etc.)
NEOPOST INDUSTRIE(SATAS)
Le Lude - 260 salariés
CONTROLE INSTRUMENTATION ET
DIAGNOSTIC ELECTRONIQUE SA (CIDELEC)
Saint-Gemmes-sur-Loire - 35 salariés
A+MÉTROLOGIE
Saint-Herblain - 40 salariés
TRIMBLE NANTES
Saint-Herblain - 55 salariés
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 79
8.2. LA RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR ÂGE ET FONCTION
Répartition des actifs en emploi par fonction détaillée et tranche d’âge
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de résidence, 2012
10%
12%
5%
6%
11%
10%
23%
32%
31%
18%
24%
27%
27%
26%
32%
26%
29%
29%
27%
22%
23%
37%
26%
27%
13%
7%
9%
13%
10%
7%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Population active toutes professions
Ingénierie, études : Techniciens et dessinateurs
Ingénierie, études : Ingénieurs
Installation et maintenance
Fabrication d'équip. électro. : Ouvriers
Fabrication d'équip. électro. : Techniciens et agents de maîtrise
Moins de 25 ans
25 à 34 ans
35 à 44 ans
45 à 54 ans
55 ans et plus
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 80
8.3. LES 20 PREMIERS SECTEURS D’EXERCICE DES ACTIFS EN EMPLOI
EXERÇANT UN MÉTIER ÉLECTRONIQUE
Fonction Fabrication d’équipements électroniques
PCS 473c Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et électronique
Secteur d’activités Effectif %
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 181 26%
2630Z Fabrication d'équipements de communication 49 7%
6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques 47 7%
2751Z Fabrication d'appareils électroménagers 40 6%
2740Z Fabrication d'appareils d'éclairage électrique 40 6%
7820Z Activités des agences de travail temporaire 38 6%
2711Z Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques 34 5%
3513Z Distribution d'électricité 34 5%
3320C Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de
contrôle des processus industriels
29 4%
2712Z Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique 28 4%
4321A Travaux d'installation électrique dans tous locaux 27 4%
2790Z Fabrication d'autres matériels électriques 24 3%
4329B Autres travaux d'installation n.c.a. 20 3%
2620Z Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 20 3%
2651B Fabrication d'instrumentation scientifique et technique 15 2%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 14 2%
7120B Analyses, essais et inspections techniques 13 2%
9420Z Activités des syndicats de salariés 13 2%
6110Z Télécommunications filaires 13 2%
8559A Formation continue d'adultes 12 2%
20 premiers secteurs d’activité 692 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 68 %
PCS 482a Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique, électronique
Secteur d’activités Effectif %
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 79 21%
2712Z Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique 32 8%
6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques 30 8%
2740Z Fabrication d'appareils d'éclairage électrique 25 7%
2751Z Fabrication d'appareils électroménagers 24 6%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 23 6%
3320C Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de
contrôle des processus industriels
22 6%
2611Z Fabrication de composants électroniques 20 5%
6209Z Autres activités informatiques 16 4%
6202B Tierce maintenance de systèmes et d'applications informatiques 15 4%
5829C Édition de logiciels applicatifs 14 4%
3513Z Distribution d'électricité 12 3%
6311Z Traitement de données, hébergement et activités connexes 11 3%
1072Z Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation 10 3%
9511Z Réparation d'ordinateurs et d'équipements périphériques 9 3%
2711Z Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques 8 2%
8422Z Défense 7 2%
3512Z Transport d'électricité 7 2%
3314Z Réparation d'équipements électriques 6 2%
7820Z Activités des agences de travail temporaire 6 2%
20 premiers secteurs d’activité 373 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 77 %
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 81
PCS 622a Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en production électrique ou électronique
Secteur d’activités Effectif %
7820Z Activités des agences de travail temporaire 11 16%
7010Z Activités des sièges sociaux 11 15%
2640Z Fabrication de produits électroniques grand public 8 11%
7112B Ingénierie, études techniques 8 11%
2790Z Fabrication d'autres matériels électriques 7 10%
1721A Fabrication de carton ondulé < 5 -
2932Z Fabrication d'autres équipements automobiles < 5 -
2550B Découpage, emboutissage < 5 -
2830Z Fabrication de machines agricoles et forestières < 5 -
6512Z Autres assurances < 5 -
4531Z Commerce de gros d'équipements automobiles < 5 -
2229A Fabrication de pièces techniques à base de matières plastiques < 5 -
12 premiers secteurs d’activité 70 100%
Poids des 12 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 100 %
PCS 622b Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés
Secteur d’activités Effectif %
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 638 24%
7820Z Activités des agences de travail temporaire 311 12%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 197 8%
2711Z Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques 187 7%
2712Z Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique 165 6%
2740Z Fabrication d'appareils d'éclairage électrique 160 6%
4321A Travaux d'installation électrique dans tous locaux 133 5%
2630Z Fabrication d'équipements de communication 105 4%
2931Z Fabrication d'équipements électriques et électroniques automobiles 85 3%
3513Z Distribution d'électricité 85 3%
2640Z Fabrication de produits électroniques grand public 79 3%
2611Z Fabrication de composants électroniques 74 3%
3314Z Réparation d'équipements électriques 60 2%
3320C Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de
contrôle des processus industriels
55 2%
2790Z Fabrication d'autres matériels électriques 52 2%
3030Z Construction aéronautique et spatiale 51 2%
2620Z Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 49 2%
2511Z Fabrication de structures métalliques et de parties de structures 47 2%
3320D Installation d'équipements électriques, de matériels électroniques et optiques ou
d'autres matériels
45 2%
2651B Fabrication d'instrumentation scientifique et technique 34 1%
20 premiers secteurs d’activité 2 613 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 78 %
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 82
PCS 622g Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel électrique ou électronique
Secteur d’activités Effectif %
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 59 42%
7820Z Activités des agences de travail temporaire 12 8%
2711Z Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques 11 8%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 9 7%
1051C Fabrication de fromage 8 6%
2751Z Fabrication d'appareils électroménagers 8 6%
3030Z Construction aéronautique et spatiale 5 3%
8220Z Activités de centres d'appels < 5 -
1814Z Reliure et activités connexes < 5 -
2611Z Fabrication de composants électroniques < 5 -
3320C Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de
contrôle des processus industriels
< 5 -
4669B Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements
industriels divers
< 5 -
2640Z Fabrication de produits électroniques grand public < 5 -
2712Z Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique < 5 -
6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques < 5 -
15 premiers secteurs d’activité 138 100%
Poids des 15 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 100 %
PCS 672a Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique
Secteur d’activités Effectif %
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 947 33%
7820Z Activités des agences de travail temporaire 512 18%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 230 8%
2740Z Fabrication d'appareils d'éclairage électrique 158 5%
4222Z Construction de réseaux électriques et de télécommunications 151 5%
2711Z Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques 124 4%
2640Z Fabrication de produits électroniques grand public 114 4%
2931Z Fabrication d'équipements électriques et électroniques automobiles 97 3%
2712Z Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique 86 3%
4321A Travaux d'installation électrique dans tous locaux 79 3%
8810C Aide par le travail 70 2%
2611Z Fabrication de composants électroniques 57 2%
3314Z Réparation d'équipements électriques 45 2%
2630Z Fabrication d'équipements de communication 43 1%
2732Z Fabrication d'autres fils et câbles électroniques ou électriques 42 1%
3320C Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de
contrôle des processus industriels
41 1%
2823Z Fabrication de machines et d'équipements de bureau (à l'exception des
ordinateurs et équipements périphériques)
33 1%
2790Z Fabrication d'autres matériels électriques 30 1%
3030Z Construction aéronautique et spatiale 27 1%
2620Z Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 25 1%
20 premiers secteurs d’activité 2 911 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 77 %
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 83
Fonction Installation et maintenance
PCS 486a Agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité, électromécanique et électronique
Secteur d’activités Effectif %
3513Z Distribution d'électricité 87 14%
8411Z Administration publique générale 58 9%
4321A Travaux d'installation électrique dans tous locaux 57 9%
4910Z Transport ferroviaire interurbain de voyageurs 51 8%
4511Z Commerce de voitures et de véhicules automobiles légers 38 6%
3511Z Production d'électricité 35 6%
3600Z Captage, traitement et distribution d'eau 30 5%
4520A Entretien et réparation de véhicules automobiles légers 27 4%
2893Z Fabrication de machines pour l'industrie agro-alimentaire 26 4%
3320B Installation de machines et équipements mécaniques 25 4%
6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques 23 4%
3512Z Transport d'électricité 23 4%
3523Z Commerce de combustibles gazeux par conduites 21 3%
3320D Installation d'équipements électriques, de matériels électroniques et optiques ou
d'autres matériels
21 3%
6110Z Télécommunications filaires 18 3%
5222Z Services auxiliaires des transports par eau 18 3%
3530Z Production et distribution de vapeur et d'air conditionné 17 3%
3522Z Distribution de combustibles gazeux par conduites 16 3%
2822Z Fabrication de matériel de levage et de manutention 16 3%
2540Z Fabrication d'armes et de munitions 12 2%
20 premiers secteurs d’activité 620 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 51 %
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 84
Fonction Ingénierie, études et recherche
PCS 383a Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en électricité, électronique
Secteur d’activités Effectif %
2630Z Fabrication d'équipements de communication 225 13%
3320D Installation d'équipements électriques, de matériels électroniques et optiques ou
d'autres matériels
133 7%
7120B Analyses, essais et inspections techniques 118 7%
2740Z Fabrication d'appareils d'éclairage électrique 115 6%
4321A Travaux d'installation électrique dans tous locaux 106 6%
7112B Ingénierie, études techniques 102 6%
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 100 6%
3512Z Transport d'électricité 94 5%
2611Z Fabrication de composants électroniques 94 5%
3513Z Distribution d'électricité 80 5%
2751Z Fabrication d'appareils électroménagers 74 4%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 72 4%
3511Z Production d'électricité 69 4%
2711Z Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques 67 4%
4322B Travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation 65 4%
2712Z Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique 62 3%
2651B Fabrication d'instrumentation scientifique et technique 59 3%
2790Z Fabrication d'autres matériels électriques 54 3%
3320C Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de
contrôle des processus industriels
53 3%
9420Z Activités des syndicats de salariés 41 2%
20 premiers secteurs d’activité 1 783 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 75 %
PCS 383b Ingénieurs et cadres de fabrication en matériel électrique, électronique
Secteur d’activités Effectif %
6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques 713 45%
5829C Édition de logiciels applicatifs 133 8%
6202B Tierce maintenance de systèmes et d'applications informatiques 91 6%
6201Z Programmation informatique 82 5%
2630Z Fabrication d'équipements de communication 75 5%
6203Z Gestion d'installations informatiques 67 4%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 55 3%
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 39 2%
2751Z Fabrication d'appareils électroménagers 38 2%
6311Z Traitement de données, hébergement et activités connexes 38 2%
6419Z Autres intermédiations monétaires 36 2%
6512Z Autres assurances 36 2%
7022Z Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 33 2%
8299Z Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 31 2%
6209Z Autres activités informatiques 24 1%
7112B Ingénierie, études techniques 23 1%
4329B Autres travaux d'installation n.c.a. 23 1%
4669B Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements
industriels divers
21 1%
6420Z Activités des sociétés holding 21 1%
2829A Fabrication d'équipements d'emballage, de conditionnement et de pesage 21 1%
20 premiers secteurs d’activité 1 598 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 72 %
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 85
PCS 473a Dessinateurs en électricité, électromécanique et électronique
Secteur d’activités Effectif %
7112B Ingénierie, études techniques 196 27%
4321A Travaux d'installation électrique dans tous locaux 120 16%
3320C Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de
contrôle des processus industriels
63 9%
2829A Fabrication d'équipements d'emballage, de conditionnement et de pesage 46 6%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 46 6%
7820Z Activités des agences de travail temporaire 41 6%
2630Z Fabrication d'équipements de communication 33 5%
7111Z Activités d'architecture 26 4%
4329B Autres travaux d'installation n.c.a. 22 3%
4222Z Construction de réseaux électriques et de télécommunications 19 3%
2751Z Fabrication d'appareils électroménagers 18 2%
2711Z Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques 16 2%
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 15 2%
6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques 13 2%
2740Z Fabrication d'appareils d'éclairage électrique 11 2%
2790Z Fabrication d'autres matériels électriques 9 1%
8411Z Administration publique générale 8 1%
6420Z Activités des sociétés holding 8 1%
2712Z Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique 8 1%
6190Z Autres activités de télécommunication 7 1%
20 premiers secteurs d’activité 788 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 92 %
PCS 473b Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et électronique
Secteur d’activités Effectif %
4321A Travaux d'installation électrique dans tous locaux 393 19%
7820Z Activités des agences de travail temporaire 189 9%
4322B Travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation 161 8%
2612Z Fabrication de cartes électroniques assemblées 153 7%
7112B Ingénierie, études techniques 127 6%
6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques 125 6%
3320B Installation de machines et équipements mécaniques 116 6%
4329B Autres travaux d'installation n.c.a. 96 5%
2630Z Fabrication d'équipements de communication 81 4%
2751Z Fabrication d'appareils électroménagers 76 4%
2712Z Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique 73 4%
3312Z Réparation de machines et équipements mécaniques 62 3%
2733Z Fabrication de matériel d'installation électrique 61 3%
2822Z Fabrication de matériel de levage et de manutention 58 3%
7120B Analyses, essais et inspections techniques 56 3%
3320C Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de
contrôle des processus industriels
54 3%
2711Z Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques 50 2%
4669B Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements
industriels divers
48 2%
2893Z Fabrication de machines pour l'industrie agro-alimentaire 47 2%
3513Z Distribution d'électricité 38 2%
20 premiers secteurs d’activité 2 066 100%
Poids des 20 premiers secteurs dans l’ensemble des secteurs 55 %
Source : Insee, Recensement de la population au lieu de résidence, 2012
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 86
8.4. LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES
Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes interviewées pour leur contribution à ce travail.
M. BOSSARD, SEICO
M. CASTELLIER, ELEKTO INDUSTRIE
M. CHESNEAU, ARTEMIS
M. DELAUNAY, Mme GATEL et M. THARSIS, COFIDUR EMS
Mme DEVARRIEUX, ADEFIM
Mme DUMÉRIN et M. LAHAYE, ECA EN
M. GOURDON, IUT DE NANTES
M. JEANNEAU, UIMM
Mme JOBARD, TRONICO
M. LEBERT, M. LEDOUX, M. HERNANDEZ et M. RAVARD, THALES COMMUNICATIONS &
SECURITY
Mme LEFRANC et M. FARINES, ATLANTIC INDUSTRIE
M. PLAINCHAULT, WE NETWORK
M. POIROT, M. SARIN, M. MARTIN, M. HERIAU et M. AMRAN, LACROIX ELECTRONICS
M. RADIGOIS et M. SAVARY, EDUCATION NATIONALE
Mme REGNARD, EOLANE
M. VERON et M. DANIEL, VISTEON ELECTRONICS - GECOE
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 87
8.5. RECENSEMENT DE L’OFFRE DE FORMATION EN PAYS DE LA LOIRE
Diplôme Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
Les Bac pro retenus
Dernière session en 2018 (fin de validité le 31/08/2016)
Bac pro systèmes électroniques numériques (SEN) spécialité audiovisuel multimédia
Lycée François Arago (Nantes)
Lycée de l'Hyrôme (Chemillé) Lycée Saint Aubin-La Salle (Verrières en Anjou)
Lycée d'Estournelles de Constant (La Flèche)
Lycée Sainte-Marie du Port (Les Sables d'Olonne)
Bac pro systèmes électroniques numériques (SEN) spécialité audiovisuel professionnel
Lycée Saint-Gabriel (Saint-Laurent-sur-Sèvre)
Bac pro systèmes électroniques numériques (SEN) spécialité électrodomestique
Lycée François Arago (Nantes)
Lycée Chevrollier (Angers) Lycée d'Estournelles de Constant (La Flèche)
CFA Saint François d'Assise (La Roche/Yon)
Bac pro systèmes électroniques numériques (SEN) spécialité électronique industrielle embarquée
Lycée St Félix-La Salle (Nantes)
Lycée de l'Hyrôme (Chemillé) Lycée Immaculée Conception (Laval)
CFP / UFA St Charles-Ste Croix (Le Mans) Lycée Gabriel Touchard - Washington (Le Mans)
CFA Saint François d'Assise (La Roche/Yon) Lycée Jean Monnet (Les Herbiers) Lycée Sainte-Marie du Port (Les Sables d'Olonne) Lycée Saint-Gabriel (Saint-Laurent-sur-Sèvre)
Bac pro systèmes électroniques numériques (SEN) spécialité sécurité alarme
Lycée François Arago (Nantes) GRETA 44 (Nantes)
Lycée Saint Aubin-La Salle (Verrières en Anjou) GRETA Anjou (Angers)
Bac pro systèmes électroniques numériques (SEN) spécialité télécommunications et réseaux
Lycée St Félix-La Salle (Nantes)
Lycée Chevrollier (Angers) Lycée Immaculée Conception (Laval)
CFP / UFA St Charles-Ste Croix (Le Mans) Lycée Gabriel Touchard - Washington (Le Mans)
Lycée Jean Monnet (Les Herbiers) Lycée Sainte-Marie du Port (Les Sables d'Olonne)
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 88
Diplôme Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
Les Bac pro retenus
Première session en 2019 (rentrée 2016)
Bac pro systèmes numériques (SN) option A sûreté et sécurité des infrastructures, de l’habitat et du tertiaire (SSIHT)
Lycée François Arago (Nantes)
Lycée Saint Aubin-La Salle (Verrières en Anjou)
Bac pro systèmes numériques (SN) option B audiovisuels, réseau et équipement domestiques (ARED)
Lycée François Arago (Nantes)
Lycée Chevrollier (Angers) Lycée de l'Hyrôme (Chemillé) Lycée Saint Aubin-La Salle (Verrières en Anjou)
Lycée d'Estournelles de Constant (La Flèche)
CFA Saint François d'Assise (La Roche/Yon) Lycée Sainte-Marie du Port (Les Sables d'Olonne) Lycée Saint-Gabriel (Saint-Laurent-sur-Sèvre)
Bac pro systèmes numériques (SN) option C réseaux informatiques et systèmes communicants (RISC)
Lycée St Félix-La Salle (Nantes)
Lycée Chevrollier (Angers) Lycée de l'Hyrôme (Chemillé)
Lycée Immaculée Conception (Laval)
Lycée Gabriel Touchard - Washington (Le Mans) CFP / UFA St Charles-Ste Croix (Le Mans)
CFA Saint François d'Assise (La Roche/Yon) Lycée Jean Monnet (Les Herbiers) Lycée Sainte-Marie du Port (Les Sables d'Olonne) Lycée Saint-Gabriel (Saint-Laurent-sur-Sèvre)
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 89
Diplôme Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
Les Bac techno retenus
Bac techno STI2D sciences et technologies de l'industrie et du développement durable spécialité systèmes d'information et numérique
Lycées Livet, la Colinière, Monge-la Chauvinière, St Félix-La Salle (Nantes), Césaire (Clisson), la Joliverie (St Seb.), Perrin (Rezé), Briand (St Nazaire), Appert (Orvault)
Lycées Chevrollier (Angers), de l'Hyrôme (Chemillé), Carnot-Bertin (Saumur), Saint Aubin-La Salle (Verrières en Anjou)
Lycées Immaculée Conception, Réaumur (Laval)
Lycées Gabriel Touchard - Washington, Le Mans Sud (Le Mans), d'Estournelles de Constant (La Flèche), Elizé (Sablé), St Joseph La Salle (Pruillé le Chétif)
Lycées Saint François d'Assise, de Lattre de Tassigny (La Roche/Yon), Rabelais (Fontenay-le-Comte), Saint-Gabriel (Saint-Laurent-sur-Sèvre), de Vinci (Montaigu)
Les BTS retenus
BTS systèmes numériques option A informatique et réseaux
Lycée St Félix-La Salle (Nantes) Lycée Nicolas Appert (Orvault) GRETA 44 (Livet-Nantes)
Lycée de l'Hyrôme (Chemillé) Lycée Saint Aubin-La Salle (Verrières en Anjou)
Lycée Immaculée Conception (Laval)
Lycée Gabriel Touchard - Washington (Le Mans)
Lycée Saint-Gabriel (Saint-Laurent-sur-Sèvre) Lycée Jean de Lattre-de-Tassigny (La Roche/Yon)
BTS systèmes numériques option B électronique et communication
Lycée Livet (Nantes) GRETA 44 (Livet-Nantes)
Lycée Chevrollier (Angers) Lycée Saint Aubin-La Salle (Verrières en Anjou) GRETA de l'Anjou (Angers)
CFA des villes de la Mayenne (Laval) Lycée Réaumur (Laval) GRETA du Maine (Laval)
Lycée Saint-Gabriel (Saint-Laurent-sur-Sèvre) Lycée Jean de Lattre-de-Tassigny (La Roche/Yon)
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 90
Diplôme Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
Les DUT retenus
DUT GEII génie électrique et informatique industrielle
IUT Nantes (Univ Nantes)
IUT Angers (Univ Angers)
DUT Mesures physiques IUT Saint Nazaire (Univ Nantes)
IUT du Mans (Univ Maine)
Les Licences retenues
Licence domaine sciences, technologies, santé mention électronique, énergie électrique, automatique
Univ Nantes
Les Licences pro retenues
Licence pro mention automatique et informatique industrielle spécialité systèmes électroniques et informatiques communicants (SEICOM)
IUT Nantes (Univ Nantes)
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 91
Diplôme Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
Les Diplômes d'ingénieur retenus
Diplôme d'ingénieur ISTIA, spécialité génie des systèmes industriels, option Automatique et génie informatique
ISTIA (Univ Angers)
Diplôme d'ingénieur de l'école nationale supérieure des mines de Nantes, option Automatique et informatique industrielle
École des Mines Nantes
Diplôme d'ingénieur ESEO / ITII Pays de la Loire, spécialité informatique industrielle / technologies numériques et systèmes embarqués
ESEO Angers
Diplôme d'ingénieur ESEO ESEO Angers
Diplôme d'ingénieur de l'école supérieure d'informatique, électronique, automatique
ESIEA Campus de Laval
Diplôme d'ingénieur de l'école supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile
ESTACA Laval
Diplôme d'ingénieur ENSIM spécialité informatique, option Architecture des Systèmes Temps Réel et Embarqués (ASTRE)
ENSIM (Univ Maine)
Diplôme d'ingénieur ENSIM spécialité vibrations, acoustique et capteurs, option Systèmes et Procédés pour la Mesure et l'Instrumentation (SPMI)
ENSIM (Univ Maine)
Diplôme d'ingénieur de l'école polytechnique de l'université de Nantes spécialité électronique et technologies numériques
Univ Nantes / Polytech’Nantes
Diplôme d'ingénieur de l'École Centrale de Nantes option Systèmes embarqués et réseaux électriques
Centrale Nantes
Diplôme d'ingénieur de l'institut catholique d'arts et métiers ICAM Nantes
Diplôme d'ingénieur spécialité mécatronique CNAM Nantes CNAM Saint Nazaire
CNAM Angers CNAM Cholet
CNAM Laval CNAM Le Mans CNAM La Roche/Yon
Diplôme d'ingénieur spécialité systèmes électroniques CNAM Nantes CNAM Saint Nazaire
CNAM Angers CNAM Cholet
CNAM Laval CNAM Le Mans CNAM La Roche/Yon
Diplôme d'ingénieur spécialité systèmes électriques / smart grids
CNAM La Roche/Yon
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 92
Diplôme Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
Les Master retenus
Master 1 domaine sciences, technologies, santé mention automatique - robotique - informatique appliquée (ARIA), électronique - gestion de l'énergie (EGE) Parcours Automatique, Robotique et Informatique appliquée
Univ Nantes
Master 1 domaine sciences, technologies, santé mention automatique - robotique - informatique appliquée (ARIA), électronique - gestion de l'énergie (EGE) Parcours Électronique, Gestion de l'Énergie et Automatique
Univ Nantes
Master 2 domaine sciences, technologies, santé mention électronique, gestion de l'énergie (EGE) spécialité conception, mise en œuvre et qualité de composants électroniques et optoélectroniques
Univ Nantes
Master 2 domaine sciences, technologies, santé mention électronique, gestion de l'énergie (EGE) spécialité systèmes électroniques et génie électrique
Univ Nantes
Master 2 domaine sciences, technologies, santé mention électronique, gestion de l'énergie (EGE) spécialité electronic systems and electrical engineering
Univ Nantes
Master 2 domaine sciences, technologies, santé mention automatique, robotique et informatique appliquée (ARIA) spécialité temps réel, conduite et supervision (TRCS)
Centrale Nantes
Master 2 domaine sciences, technologies, santé mention physique spécialité Photonique, Signal et Imagerie (PSI)
Univ Angers
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 93
Diplôme Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
Les Titres pro retenus
Titre professionnel Agent(e) de montage et de câblage en électronique
Centres AFPA et centres agréés par le Ministère chargé de l'emploi (DIRECCTE)
Titre professionnel Électronicien(ne) de contrôle et de maintenance Centres AFPA et centres agréés par le Ministère chargé de l'emploi (DIRECCTE)
Titre professionnel Monteur(se) câbleur(se) intégrateur(trice) en production électronique
Centres AFPA et centres agréés par le Ministère chargé de l'emploi (DIRECCTE)
Titre professionnel Électronicien de test et développement Centres AFPA et centres agréés par le Ministère chargé de l'emploi (DIRECCTE)
Les CQP retenus
CQPM monteur(se)-câbleur(se) en prototypes filaires électroniques UIMM
CQPM monteur assembleur en équipements électroniques UIMM
CQPM Monteur-câbleur en prototypes circuits imprimés et filaires UIMM
CQPM Technicien d'essais en électronique de communication UIMM
CQPM Agent de dépannage de cartes électroniques UIMM
CQPM technicien(ne) tests, essais et dépannages en électronique UIMM
CQPM Technicien(ne) en électronique embarquée UIMM
CQPM Développeur logiciel temps réel pour systèmes intégrés et/ou embarqués
UIMM
CQPM Technicien d’études en mécatronique UIMM
CQPM technicien(ne) développeur intégrateur en électronique UIMM
CQPM Assistant en ingénierie microélectronique et microsystèmes UIMM
CQPM Technicien diagnostic en électronique numérique industrielle UIMM
CQPM Pilote de systèmes de production automatisée UIMM
À venir, deux nouveaux CQPM : Technicien en électronique de puissance Technicien communication sans fil et hyperfréquences
UIMM
CARIFOREF Pays de la Loire / ORCI - L’électronique en Pays de la Loire - Décembre 2016 94
CARIFOREF des Pays de la Loire
2 rue de la Loire 44200 Nantes 02 40 20 21 31
www.orientation-paysdelaloire.fr
ORCI Pays de la Loire
10 chemin du Vigneau BP 40082 - 44814 Saint-Herblain
02 51 72 91 91
www.orci-pdl.fr