landscape architecture portfolio
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PORTFOLIOHéloïse ChaignePaysag i s te DPLG
2014
Image de couverture : photographie argentique, Pékin, juillet 2013. Photo H. Chaigne.
Héloïse ChaignePaysagiste DPLG / autoentrepreneur
[email protected]://heloisechaigne.tumblr.com
Titulaire du Permis B
L’action du projet de paysage est comme un engrenage, comme une chute de domino. On fait un premier geste - une poussée - et tout un ensemble
de répercussions se met en branle. Le paysage en SYSTÈME, c’est à la fois comprendre cette organisation à plus grande échelle, de connexion et de relations, de coïncidences et de conséquences,
mais c’est aussi la projeter, en mettant en réseau les lieux du projet, afin de créer non pas des projets isolés, mais un paysage
cohérent en terme d’économie, d’écologie, de géographie, enjeux qui semblent extrêmement d’actualité, dans un
monde contemporain où le réseau est omniprésent.
SOMMAIRE
Dans ce monde de plus en plus grand, où les villes se nomment « mégalopoles », « métropoles », « villes-monde », dézommer est une action fondamentale
du projet. Le point de vue géographique permet de découvrir des coexistences, des agencements, des relations, des ruptures, jusqu’à définir de nouveaux ensembles. Le projet de
paysage se pense alors comme une gestion dans le temps et dans l’espace. Au delà de l’aménagement d’un lieu, il est
question de proposer des structures paysagères unitaires, solides, des TERRITOIRES.1/ p.18-23 Solidarités territoriales, Stratégies Partagées Durables. pour INterland.
2/ p. 24-33 De la friche à la Sambre, comment repenser le projet du territoire ?3/ p. 34-37 Massy recomposé.
Les deux outils premiers du paysagiste sont l’expérience du paysage, et sa retranscription. Une description du site émerge comme la première manifestation de la subjectivité, témoignant d’un point de vue et d’une expression personnels. La création d’un texte et de son ÉDITION posent une question similaire à celle d’un projet de paysage : l’espace. Basée sur la marche, l’écriture et la photographie, cette pratique exploratoire se trouve à la
rencontre d’une réflexion sur le paysage et d’un travail de communication graphique.
L’HUMAIN est au centre du projet. Avant toute chose, le projet de paysage a pour objectif de proposer des espaces à vivre, à habiter, à s’approprier.
Une place, un jardin, une rue, un trottoir, autant de lieux publics qui doivent cependant offrir la possibilité d’une intimité. Le plaisir de l’usager est alors essentiel pour créer un lieu de chez-soi, un endroit confortable, habituel ou ponctuel, dont la fonction
première est d’offrir un mieux-vivre, par la détente, le jeu, le calme, l’harmonie, l’ambiance, le végétal...
1/ p.2-5 Once upon a crate, constructing diversity through spatial experience.2/ p. 6-9 Des docks à Pantin, un nouveau quartier en bordure de Paris.
1/ p.38-41 Chroniques des trottoirs, l’expérience de la marche à Los Angeles.2/ p.42-45 Carto+Graphisme, carte et atlas en design graphique, 1912-2012
3/ p. 46-53 Topographie des frontières.
1/ p.10-13 196 parks, park arrythmia.2/ p. 14-17 Au fil de l’eau, la biennale du Cher.
Humain2Vue du projet réalisé par l’IGS, Hambourg, juin 2013. Photo H. Chaigne.
3
Pour parler de la diversité culturelle, nous avons choisi de nous référer aux imaginaires des mythologies, des contes. Si chaque culture propose des histoires différentes, on y retrouve les mêmes émotions primordiales (peur, amour, découverte), représentées par les mêmes
espaces symboliques (seuil, porte, montagne, fleuve). Le jardin devient une expérience ludique et spatiale, où chacun peut trouver sa propre représentation de la diversité.
L’utilisation du crate, module de distribution du lait en Australie, permet de structurer des morphologies et topographies, mais aussi d’évoquer la dialectique de l’unique et du
multiple, à travers des jeux de hauteurs et de couleurs. Une gamme de couleurs est proposée à travers les crates et la palette végétale, réfléchie selon son évolution sur trois saisons.
Winning entry à la compétition IGS pour RMIT, MelbourneInternational Garden Show Hamburg Competition « Around the world in 80 gardens »
2010 Construit d’avril à octobre 2013, Hambourg.
Team : I. Laplanche + M. Prescott
Constr uct ing d iver s i ty through spac ia l exper ience
O N C E U P O N A C R AT E
Humain4
Section AA’ SUMMER 1:50
Section AA’ AUTUMN 1:50
Section AA’ SPRING 1:50
Plan Of Crate Colours At Ground Level 1:400 Plant Colours Plan SUMMER 1:400
Plant Colours Plan AUTUMN 1:400Plan Of Crate Colours At Highest Level 1:400
numbers of crates in a stack
1234567
Plant Colours Plan SPRING 1:400Plan Of Crate Heights 1:400
numbers of crates in a stack
1234567
Calendar Of Seasonal Variations And Planting Scheme
Convolvulus tricolor ‘Heavenly’
Ageratum houstonianum
Alcea rosea
Amaranthus caudatus ‘Love Lies Bleeding’
Clematis ‘Lasurtern’
Billardiera longiflora
Thunbergia alata ‘Black Eyed Susan’
Bomarea cavldasii
Clematis ‘Jackmanii’
Clematis ‘The President’
Cosmos bipinnatus
Acacia pravissima ‘Golden Carpet’
Iris
Dampiera diversifolia
Oxalis
Impatiens ‘Busy Lilies’
Iberis umbellata
Origanum ‘Kent Beauty’
Passiflora caerulea
Helianthus
Hibbertia diffusa
Papaver
Sedum
R. Veilchenblau ‘Blue Rambler’
Potentilla
R. Banksiae Lutea ‘Yellow Banksian’
Scaevola ‘Angela Ratcliffe’
Tropaeolum speriosum ‘Flame Creeper’
Lathyrus odoratus ‘Red Ensign’
AutumnSummerSpring
flowering not flowering
flower colours
foliage colours
climbing plants
ground covering plants
annualsGrowth habits of plantsPlants colours and flowering times
5
Technical Detail 1:20
Stake to secure crate to the ground
Plan view : single crate stack
Stake to secure crate to the ground Section view : single crate stack
Section view : single crate stack
Section view : buried crate
Sprawling plantFabric
soil container
Section view : two crate stack
Plastic cable tie for securing crate to crate
Climbing plant
Section view : two crate stack
Section view : two crate stack
Section view : three (+) crate stack
Section view : three (+) crate stack
Section view : three (+) crate stack
Wire for stabilising
Wire for stabilising
Cable tie securing wire to top crate
Cable tie securing wire to top crate
Steel eyelet fixed to central stake
Steel eyelet fixed to central stake
Chock for uneven areas of site to
level stack
Cable tie securing wire to top crate
Wire for stabilising
Wire for stabilising
Trailing plant
Steel eyelet fixed to central stake
Trailing plant
Bottom planted stack
Fabric soil container
Soil
Climbing plantMulch
33cm
33cm
Ground Plan 1:100
Spatial organisation plan 1:500Ground level crates
Section AA’
IGS COMPETITION HAMBURG 2010 Garden of Symbols of Cultural Diversity RMIT University, Melbourne Australia Héloïse CHAIGNE Irène LAPLANCHE Michaëla PRESCOTT
2
7
7
9
8
6 6
5
1
1
Montage SPRING
Montage SUMMER
Montage AUTUMN
Crates and plantings
LEGEND
Lake
Circulation paths
Garden beds
Ditch
Water channel
Meadow
Threshold
Existing Trees1
5
6
7
8
9
2
3
4
4
4
3
=Module Milk Crate
A
A
B
B
C
C
Double A0 de présentation du projet.
Humain6Collage de principe du projet sur photo du site, Pantin, Déc 2010. Photo H. Chaigne.
Référence aux Docks Dombasles du Havre, Harmonic+Masson
7
Le réaménagement de cette friche portuaire des quais se base sur un existant fort en caractère : la masse de l’ancienne Chambre de Commerce
posée sur une surface plate immense et texturée apparaît comme un rocher immobile. Après un workshop mettant en avant les détails de sol du site, de différentes époques, comme un palimpseste topographique,
l’ambiance portuaire et maritime très forte est renforcée et mise en valeur en deux temps : la conservation d’une large partie de quais et d’une partie
de la frange des anciens bâtiments en meulière et brique. Un nouveau quartier peut alors s’insérer comme une extension en longueur, laissant
visible les façades de briques en arrière-plan, et pemettant différentes tailles d’appartements ainsi que des jardins semi publics et privatifs.
Workshop 6 jours à l’ENSP suivi de l’atelier « Territoires » à l’ENSP Nov 2009 - Jan 2010
Quais du Canal de l’Ourcq, Pantin, 93 Encadrants : João NUNES, de l’agence Proap puis Valérie KAUFFMANN et Pascal DUTERTRE
Un nouveau quar t ier en bordure de Par i s
D E S D O C K S À PA N T I N
Humain8
Proposition du workshop : en s’inscrivant dans le palimpseste du lieu, ajouter une nouvelle strate par une nouvelle topographie minérale, faite de plis et de rebords, en écho aux pratiques marginales d’un site très urbain (roller, vélo, moto, skate).
À gauche maquette du projet, en cours de réalisation, à droite, maquette du projet, finie.
Photographies du site H. Chaigne : en haut ambiance maritime du canal, en bas détail des matériaux industriels sur place.
9
Plan de projet sur le principe de la greffe, de l’extension. Le nouveau bâti s’insère en longueur, dans la frange existante. L’alternance n’est pas régulière mais réfléchie par rapport aux façades
de la frange visible depuis le quai. Les bâtiments ne sont pas orientés tous dans le même sens et ne font pas tous la même taille pour garder une aération et éviter trop de rigidité, proposant ainsi différentes tailles d’appartements (40, 60, 80 ,100 m² ). Ils laissent la place
entre eux à des jardins de différentes tailles : une frange de jardins privés, et un espace type prairie semi-public. Chaque bâtiment est prolongé par un seuil en pavés qui fait écho au seuil du bâtiment de 1929 (lui-même prolongé). Celui-ci sera investi par des
commerces de proximité au rez-de-chaussée, des logements, des ateliers d’artistes. L’espace public derrière ce bâtiment est travaillé en espace vert : une insertion dans la frange avec un boisement (qui fait écho à la densité existante) puis une prairie sur dalle avec
des mouvements de terrains (pour retrouver le rythme de pleins et de vides de l‘espace bâti et récupérer les eaux pluviales).
nouveau bâti
jardins/prairieforêt
seuils en pavés
sol existant
Maquette finale du projet.
sol existant, traces
noues
Plan masse 1:220° N
Systèmes10Sélection de dessins des sites, déserts. H. Chaigne.
11
Proposer un projet pour les 196 parcs d’une commune : comment réfléchir en réseau en proposant des solutions adaptables à une grande quantité de
sites ? Pour choisir les sites à travailler, une classification de l’état des parcs et de la nécessité d’une intervention est élaborée. La question du système est
ainsi abordée tout d’abord par une sélection des parcs en péril. Chaque site est ensuite travaillé distinctement, en choisissant des moyens de mise en
oeuvre (matériaux, entretien) simples et systématiques pour l’ensemble des aménagements, et en limitant les interventions à une action essentielle.
Atelier à RMIT, développement du projet en stage à l’agence SAALA pour Frankston City2010
Frankston City, Melbourn Suburb, AustralieEncadrants : Catherine STUTTERHEIM et Charles ANDERSON
Team : K. Hir th + N. Lamb + I. Laplanche
Par k ar r ythmia
1 9 6 PA R K S
Systèmes12
0 20 50 100m
Park locations
Parks + recreation zones
Public use zones + utility zones
Conservation zones
Rural conservation zones
Business + commercial
Coastal sand dunes
Water inundation area
Roads + Highways
Rail systems
FRANKSTON PARKS
101
331
106
269
214
307
459
326
145
402
131
294
213
133
260
290
379
456
066
449
Classification : degré et type de menace sur les parcs choisis.
THREATENED open spaces which
future could be linked with dereliction and
absence of use
ENDANGERED open spaces which existence is at stake
Built over : spaces that are most likely to disappear in the context of urban development.Road construction : spaces that are going to be built over due to road construction.
Adjoining efficient spaces : parks that are under used because surrounded by “healthy” open spaces.Left overs : open spaces existing only becuse there was a remaning lot of green in need of a name.
Easements : open spaces that will remain partly devoided due to their primary function, but could become real quality spaces.Jungle : coastal parks filled with shrubby, bushy vegetation, lacking a specific program.
VULNERABLE open spaces lacking a «park soul», without
a real function
Carte des 20 parcs sélectionnés.
13
ALLAWAH
ST
AV
HIG
HW
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PH ILLIP
BAY
FIOCCHI
AV
MARY
PALM
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CT
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ST
ST
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FIN
CH ST
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KITS
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KOOKABURRA
ST
BALD
WYN
ST
ROSELLA
CT
CRICKLEWOOD
ALVINACT O
RW
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RODNEY
HOPE
ST
WYKEHAMCT
RD
ST
RD
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COLIN
AV
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CORLETTDONALDAV
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ST
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S
FAIRWAY
ST
BURROW
TOWER
ST
ST
ST
QU
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ST
R
JOYCEAV
Q
ST
ST
ST
ST
ST
131
Exemple d’un « easement » : parc 101, localisation dans le réseau, plan de projet et collages. Traitement du parc en rythmant la longueur par des modules pavés, permettant de délimiter des zones de végétation plus ou moins importante.
Parc 131, localisation dans le réseau, plan de projet et coupe. Traitement du parc en accentuant sa forme de creux, développement d’une zone humide, en lien avec l’influence côtière à proximité.
Systèmes14Carte de projet, les accroches séquencées à l’échelle de la vallée du Cher.
15
La vallée du Cher se ressent comme une lacune dans le paysage, peu visible, peu accessible, délaissée. La redynamisation d’un aussi grand territoire nous a semblé commencer ici, dans la spécificité et la beauté de l’eau et des paysages qu’elle dessine. L’eau, polymorphe, se lit sous différents
angles : économique, social, écologique, affectif, politique, symbolique, physique, paysager, agricole, esthétique, domestique. À travers la création
d’une structure de gestion associative de type biennale, mobilisant les compétences des acteurs locaux, nous proposons de dynamiser
ponctuellement et de transformer durablement les territoires de la vallée, en questionnant les rapports à l’eau. Des interventions temporaires
(activités, conférences, invitations d’artistes, installations, spectacles...)rendent attractive la vallée, en même temps que des
aménagements et transformations pérennes (cheminements, nivellement, constructions... ) la modifient sensiblement.
Atelier « Grand Rural » à l’ENSPSept 2010 - Jan 2011
Vallée de Chambonchard, 23 Encadrants : Gilles CLÉMENT, Miguel GEORGIEFF et Matthieu PICOT
Team : G. Giorgi + M. Guenser + M. Vigne
Au f i l de l ’eau . . .
L A B I E N N A L E D U C H E R
Systèmes16
APPORTS PÉRENNES
ACTIONS TEMPORAIRES
intervenantsrencontres
STRUCTUREPÉRENNE(cadre- organisation)
PROTEGER
POLLUTION
PROFITER = PROFITS/
AMENAGEMENvT ACCUEIL
REGARD(S)MENTALITÉS
entretien
POLITIQUES
ACCÉDER
ATTENTES
(RE)-CYCLE-(ABLE)
RESSOURCESMAÎTRISER
cheminements
art et culture
écologietechnique
loisirs
récréation
Au centre du réseau : la vallée du Cher. Autour, une constellations d’acteurs, d’actions et d’objectifs à
corréler, sur le thème de l’eau. Sa nature polymorphe invite différents regards et une multitude de possibilités
d’actions. En haut, schéma des interactions existantes et des nouvelles relations, en bas mobilisation des
compétences des différents acteurs existants.
Ci-dessous : frise chronologique, mise en place et anticipation du projet sur 6 ans.
TOURISME
ACCES
FAUNEFLORE
DDEA
SAFER
voiries motorisées
CULTUREEVENEMENTS
FORET
cheminements
ECOLOGIE
police de l’eauEPL
associations locales
DRAC
ONF
ONF
communescommunauté de communes
STRUCTURES D’ACCUEILCOMMUNICATION
chambre d’agriculture
AGRICULTURE
QUALITE DE L’EAU
CG
CG
CG
CG
producteurs locaux
Maison des jeunes et de la cultureHaut-Cher et Combraille d’aujourd’hui à demainComité des fêtes
Comité de développement touristique de la Vallée du Haut-CherAsso. de l’hébergement temporaire de Marcillat en Combraille
pôle développement service économie et tourisme
pôle environnement servive environnement
pôle développement service agriculture et développement rural
Installations d’un réseau de cheminements (type GR), et localisation des sites clés d’interventions.
17
La petite boucle autour du Cher et de la prairie.
La grande boucle de la vallée ouverte (La Valette, Chambonchard, Saint Pardoux).Un face à face visuel entre point
haut et point bas, propice à des interventions artistiques.
Le village de Chambonchard, point central de la Biennale et notamment
des infrastructures d’accueil. Poche d’espace ouvert pâturé et praticable, accueillant des activités.
Entrée de la vallée : une traversée-porte qui est la charnière entre 2 vallées et entre 3 chemins qui s’y rejoignent
Lien avec le chemin de randonnée de la vallée sauvage.
Ci-dessus : carte du zoom développé, lieu de passage entre une vallée sauvage encaissée et une poche verte ouverte en fond de vallée, et maquette du projet d’aménagement pérenne proposé : une plate-forme traversant le Cher reliant deux cheminements.
18 TerritoiresLa Loire bourguignonne, une identité à affirmer (détail). ©INterland
19
Agence INterland, assistance à maîtrise d’ouvrage aurpès de la DREAL Bourgogne Nov - Dec 2013
Côte-d’Or (21), Nièvre (58) et Yonne (89)Chefs de projet : Mathieu Delorme + Mathias Rouet
Dans le cadre des Ateliers des Territoires, démarche du ministère de l’Écologie et du Développement, la DREAL Bourgogne met en place des ateliers de réflexion. Trois sites
pilotes ont été proposés par la DREAL autour du thème « solidarités territoriales ». Région en manque de centralité, la Bourgogne doit répondre à des enjeux de mobilités, d’économie,
enjeux d’attraction mais aussi locaux, et ce en se recentrant sur une identité territoritale commune. Il s’agit, pour l’agence INterland de proposer par la rencontre et le débat entre
les acteurs du territoire, de nouveaux partenariats, des stratégies de développement et d’aménagements durales. Le Val de Loire sud nivernais, « territoire en mutation », devra mettre en avant son identité ligérienne, industrielle et paysagère, rejoignant d’un côté le Val de Loire Unesco, et de l’autre l’Eurovélo 6. L’Avallonnais « terre précieuse » pourra
s’appuyer sur ses richesses patrimoniales et paysagères, en développant une offre mobilité locale et touristique, par, entre autres, un réseau de bus mixte, le Trans’avalonnais.
Dijon et son « croissant fertile » posent eux la question d’un système de pôles économiques innovants.
S O L I D A R I T É S T E R R I TO R I A L E S
Stratégies Par tagées Durables
20 Territoires
Le Croissant fertile : en haut, carte des paysages, au centre carte des mobilités, en bas carte des complémentarités des pôles innovants. ©INterland
21
AVALLON
ZONE INDUSTRIELLE
D 606
D 9
44
LES CHAUMOTTTES
LES CHAUMES
D 606DEVIATION
A6
BIERRY
MAGNY
D 606
D 50
D 64
6
ZONE ARTISANALE
ZONE COMMERCIALE
ZONE COMMERCIALE
LE COUSIN
LA MORLANDE
CHAMPIEN
AERODROME
TOUILLON
ZONE LOGISTIQUE
ETAULE
SAUVIGNY-LE-BOIS
LES TERRASSES VIVRIÈRES
LA HALLE
PRIEURÉ SAINT JEAN
AGRICULTURE EXPÉRIMENTALE
JARDINS FAMILIAUX ET PÉDAGOGIQUES
LÉGUMES DE PLEIN CHAMPS
SERRES MARAÎCHÈRES
BOIS DE ST-JEAN
BOIS DE LA TROQUETTE
BOIS DE LA PLAUSSE
BOIS CHOPARD
BOIS DIEU
BOIS DE CERCE
BOIS D’AMOUR
BOIS DE CHASSIGNY
BOIS DES QUATRE COUPES
QUARTIER GARE
ÉGLISE ST LAZARE
MUSÉE DE L’AVALLONNAIS
FERME-AUBERGE LES CHATELAINES
BOIS DE VAVREIL
BOIS DES CROTS
BOIS DE LA REVENUE
CHÂTEAU DE MONTJALIN
MONTJALIN
SERRES MARAÎCHÈRES
SERRES MARAÎCHÈRES
LÉGUMES DE PLEIN CHAMPS
LÉGUMES DE PLEIN CHAMPS
AGROFORESTERIE
ARRET TRANSAVALLONAIS
ARRET TRANSAVALLONAIS
PARKING RELAIS / COVOITURAGE
ARRET TRANSAVALLONAIS
ARRET TRANSAVALLONAIS
SIEGE DE SCHIVER
PARKING RELAIS / COVOITURAGE
PARKING RELAIS / COVOITURAGE
A6
M
ARRET TRANSAVALLONAIS
N500 mZoom sur la commune d’Avallon : mise en place d’une ceinture vivrière, d’un réseau de circulation
douce, requalification du quartier gare, mise en valeur des lieux patrimoniaux. ©INterland
Avallonnais : à gauche, carte des entités paysagères et pôles , à droite carte tourisme et patrimoine. ©INterland
22 Territoires
23Avallonnais : carte projet « se déplacer » et « découvrir et respirer » . ©INterland
Sport
SE DEPLACER
RESPIRER ET DECOUVRIR
LE TRANS’AVALLONNAISDe Montbard à Clamecy
LA GRANDE TRAVERSEEL’Avallonnais de village en village
LE PANIER VERTUn réseau de producteurs mis en valeur à l’échelle du Pays
LES NOUVEAUX SERVICES ITINERANTSLe retour de la tournée des villages
LES PETITES INITIATIVESDu local et du social
L’OFFICE AVALLONAISUne structure unique, des lieux d’accueil
LES LIGNES INTER-PAYS Des lignes complémentaires vers Auxerre, Tonnerre, la Côte d’Or et la Nièvre
LES BOUCLES DECOUVERTEA la rencontre des terroirs de l’Avallonnais
LE RESEAU COVOITURAGEPour les navetteurs comme les touristes
LES CEINTURES JARDINEESLe retour des circuits courts autour des villes
AVALLON A VELO Pour les familles et les sportifs
L’HEBERGEMENT NATUREUne offre en hébergement court séjour inno-vante aux portes du Morvan
MCulture Histoire et patrimoine
Le grand chemin Avallonnais
Points de vente en coeur de bourg
Productions à la ferme
Frange urbaine vivrière
- la boucle du canal- la boucle du Morvan Vezelien- la boucle du Morvan Avallonnais- la boucle Avallon Nord- la boucle de Serein- la boucle d’Epoisses
Offre complémentaire TERDesserte régulière par un transport collectif mixte actifs-résidents-tou-ristesPole intermodal
Offre complémentaire busdépartementaux
Des services ( médicaux, adminis-tratifs) et des commercants itiné-rants sur le sud du territoire
24 TerritoiresCollage illustrant les singularités paysagères du Val de Sambre. Photo T. Orssaud.
25
Atelier Pédagogique Régional / Par tenariat entre l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre et l’ENSP 2011 - 2012
Maubeuge Val de Sambre, 59 Encadrant : Thierry LAVERNETeam : F. Marrot + T. Orssaud
Ancienne vallée industrielle florissante, le territoire de l’Agglomération de Maubeuge Val de Sambre a fait face à un bouleversement économique sans précédent dans les années
1970. Le déclin de l’industrie a laissé la population dans la précarité, les friches ferroviaires et industrielles parsemant le territoire. L’Agglomération Maubeuge Val de Sambre a
souhaité une étude quant à la valorisation de leurs paysages, leviers d’un développement local et d’une amélioration du cadre de vie. L’étude s’est déroulée en trois phases :
1/ une étude de paysage cernant les enjeux actuels du territoire, à travers un bilan des singularités historiques, patrimoniales et géographiques,2/ un travail de prospectives à grande échelle afin de proposer une
cohérence globale, une vision de l’ensemble des délaissés, 3/ des orientations et clés d’appropriations localisées sur les différents sites
délaissés, pour dégager leurs potentiels et vocations à petite échelle.
D E L A F R I C H E À L A S A M B R E
Comment repenser le projet de terr itoire ?
26 Territoires
0 1 3km
Ville
Légende
Industrie
Pôle gare (emprise)
Sambre et crues
Voie ferrée
Frontière
Le manque de planification urbaine a concouru à une urbanisation massive et diffuse tout le long de la vallée. De gauche à droite : paysage agricole, carte de Cassini XVIIe siècle / essor industriel, IGN 1930 / urbanisation tentaculaire, IGN 2010.
La campagne aux portes de la ville, une géographie difficile à lire. Photo F. Marrot, T. Orssaud et H. Chaigne.
Le territoire de la vallée se définit par la superposition d’une géographie naturelle (la Sambre) et d’une géographie humaine (la voie ferrée). Les zones de crues sont à la Sambre ce que les gares sont à la voie ferrée. Cet espace vient se
dilater dans les plaines d’Aulnoye-Aymeries et d’Assevent alors qu’il se réduit et se confine dans les milieux urbanisés.
N
27
Pôle gare (emprise)
Sambre et crues
2011. ENSP
N
Le territoire de la vallée, entre Sambre et voie ferrée.
La Sambre entre parenthèses : dans son développement, la ville s’est détournée de sa rivière, amenant à une perte de lisibilité de sa géographie. De gauche à droite : première implantation de la ville parallèle à la Sambre / insertion de l’industrie entre la Sambre et la ville, à la fois le long du canal et des voies ferrées / développement de la ville tentaculaire dos à la Sambre, mordant sur la campagne.
Sambre et zones inondables
Légende
Friches industrielles à étudier
Friches industrielles existantes
Pôles gares (emprise ferroviaire)
Bâtiments industriels
Un grand atout de l’agglomération est la multitude de sites disponibles, de friches industrielles qui peuvent être porteurs de projet de développement de l’espace public, d’une reconquête de la géographie
et aussi un espoir d’apaiser les inégalités sociales et spatiales entre plateau et vallée.
28 TerritoiresProspectives à grande échelle / 6 principes pour dessiner l’ossature.
PNRAGGLO
bénévoles
paysagistes,
LABORATOIRE / ATELIER
ADARTH
associations
ADUS
architectes, urbanistes,
artistes...
écologues
idées
proj
ets
actio
ns su
r le
terri
toire
1.EMPLOYER LES GRAND MOYENS
- Invention et création, à long terme, d’une structure porteuse à l’échelle de l’agglomération.
- Associer, coordonner tous les acteurs du territoire.
- Un laboratoire de recherche, d’expérimentation et de projet.
2. INVENTER DES FUTURS
T+50 AGIR!
T+10
ATTENDRE
T+0
ATTENDRE
- Envisager le projet de territoire sur une large échelle de temps.
- Certains sites ont été sur-consommés et ont besoin de temps : mise en réserve pour dépolluer et re-naturer.
- Cette gestion à grande échelle permet d’anticiper les besoins des générations futures.
3. DONNER DE L’AIR
- Repenser la planification urbaine afin de rendre visible la vallée (co-visibilité de plateau à plateau).
- Passer d’une urbanisation agglomérée et diffuse à une urbanisation dense et archipellaire.
- Créer des respirations transversales à la Sambre permettant de rythmer la vallée par des espaces non urbanisés (agricoles, forestiers...)
4. FAIRE COLONNE VERTÉBRALE
- Le projet de colonne vertébrale prend sa source dans de multiples sites isolés. Mis en réseau, ils permettront à terme de créer une trame, dont le nerf est la Sambre.
- Cette colonne vertébrale se déploie par ramification sur tout le territoire.
- Cette trame soutiendra le paysage autant dans des formes urbaines qu’agricoles, autant à l’échelle humaine qu’à l’échelle de la vallée.
5. FAIRE VILLE PAR LA NATURE
6. METTRE EN RÉSEAU
Logique écosystème Logique urbaine
- Repenser l’idée de ville et l’idée de nature pour re-dessiner de nouveaux rapports, plus fertiles (entre richesse biologique et richesse sociale).
- Rendre la ville vivante et organique par la diversité urbaine.
- S’inspirer des logiques écosystèmiques en les associant à des formes et des usages urbains.
- Liaisons physiques et/ou virtuelles des différents sites de projet.
- Permettre la connexion interne (inter-sites) et externe (transfrontalière) au territoire.
- Connecter culturellement (événements) et économiquement (développement des circuits courts...).
29
Pôle Gare Jeumont
MAUBEUGE
Pôle Gare Aulnoye-Aymeries
AULNOYE-AYMERIES
MAUBEUGEJEUMONT
Reconquérir la géographie
De la ville agglomérée
Pour redonner une ossature
Porteurs d’une cohérence globale
Des projets isolés
à la ville archipellaire
30 Territoires
31
Réemployer des bâtiments industriels dans des équipements public, culturels, de l’activité économique
Légende
Reconquérir le territoire de la vallée (et des vallons ex : la Solre) entre cours d’eau et voie ferrée
Boisements
Routes
Voies ferrées et pôles-gares
la Sambre
Appuyer l'ossature sur la topographie, les cours d'eau des vallons
Appuyer l’ossature sur des lisières forestières, le long de corridors écologiques et à travers bois
Le Val de Sambre dessiné par une nouvelle ossature : schéma directeur paysager.
NO 250 1000
32 Territoires
R O U S I E S
L A F A Ï E N C E R I E
D É B O R D D E S O L R E
L A P L A C E D E L ’ E A U E N V I L L E
FA I R E C O L O N N E V E R T É B R A L E
R E S S O U R C E S
- Position proche de l’axe central, presque sur l’embranchement du corridor fluvial de la Solre avec la Sambre
- Vocation stratégique pour un rôle environnemental
DE LA FRICHE À LA SAMBRE,COMMENT REPENSER LE PROJET DE TERRITOIRE ?Agglomération Maubeuge Val de SambreEcole Nationale Supérieure de Paysage Versailles-MarseilleEtudiants : Héloïse Chaigne, Florent Marrot, Thomas OrssaudEncadrant : Thierry LaverneAvril 2012
- Position urbaine, ville périphérique
- Relation avec d’autres projets (Pôle gare de Maubeuge, Trieux à Ferrière-la-Grande, Gare SNCF, Glacerie à Rousies )
- Passage à proximité de la randonnée cyclable et de la liaison inter-quartier
Maubeuge
Rousies : 4303 habitants (Source : INSEE - Recensement de la population 2009 - Limites territoriales au 1er janvier 2011 - Population totale)
SURFACE : 1 hectare
RISQUES :Pollution : non connue, soupçonnée (activité de faïencerie)Inondabilité : site inondable dans sa totalité
FONCIER :Site encore en activité, utilisé en partie pour du parking de véhicules
M O R P H O L O G I E
P R É C O N I S AT I O N S
surface boisée
prairies
surface bâtie en friche
P O I N T S F O R T S / / P O I N T S FA I B L E S / / E N J E U X- Emplacement stratégique sur le cours de la Solre, avant sa confluence avec la Sambre
- Ambiance forestière, une frange naturelle entre la campagne et la ville
- Site bordé par les réseaux hydrauliques, viaires, et ferroviaires
- Site inondable dans sa totalité
- Fermeture du site sur lui même par rapport à la ville, intérieur du lieu méconnu et inaccessible - Forte pollution soupçonnée due à l’ancienne activité
- Manque d’accès à la Solre
Ancienne faïencerieDurant l’essor industriel du 19ème siècle, la méthode utilisée pour échapper aux inondations était de surélever les terrains grâce à des remblais, diminuant ainsi le champ d’expansion naturelle des crues. Cette pratique n’a pas échappé au lit de la Solre.La mise en place du Schéma d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SAGE) de la Sambre vise à limiter l’exposition des personnes et des biens au risque d’inondation, notamment en interdisant les constructions nouvelles dans les zones les plus exposées, et en préservant les champs d’expansion des crues.
Rousies
diagramme d’estimation sensible
AMBIANCE FORESTIÈRE, CALFEUTRÉE, À L’ÉCART DE LA VILLE
SENSATION D’ISOLEMENT, DE COUPURE DU SITE AVEC LE RESTE DE LA VILLE, D’INACCESSIBILITÉ.
Vue sur la Solre, cachée derrière un cordon boisé, en contrebas de la voie ferrée. Rousies. ENSP. 2012
en eau
La zone d’expansion de crue est un espace naturel ou aménagé où se répandent les eaux lors du débordement du cours d’eau dans son lit majeur. Les zones d’expansion des crues sont des «annexes humides actives» qui adoucissent l’effet d’étiage et de crue. Elles jouent un rôle majeur dans la prévention des inondations en réduisant les débits à l’aval et en allongeant la durée des écoulements.
Ces zones ont aussi leur importance dans la structuration du paysage et l’équilibre des écosystèmes.
La zone d’expansion de crue est un espace naturel ou aménagé où se répandent les eaux lors du débordement du cours d’eau dans son lit majeur.
Le stockage momentané des eaux écrête la crue en étalant sa durée d’écoulement. Ce stockage participe au fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres.
Vue sur la façade arrière du bâtiment, et de la Solre en contrebas. Rousies. ENSP. 2012
Vue sur la façade du bâtiment donnant sur la voie ferrée. Rousies. ENSP. 2012Vue sur la voie ferrée. Rousies. ENSP. 2012
Vue depuis la promenade inter-quartier . Rousies. ENSP. 2012
Vue sur la Solre. Rousies. ENSP. 2012Vue sur la voie ferrée. Rousies. ENSP. 2012
Vue sur la promenade liaison inter-quartier. Rousies. ENSP. 2012
- remettre le site à plat et niveler le sol dans le but de créer un bassin de rétention
- Ouvrir cet espace sur la ville, créer une poche de verdure. Rendre la rivière aux habitants par l’accès visuel.
-anticiper les risques de crues . le site de la faïencerie pourrai participer au renversement partiel du déséquilibre de vulnérabilité en milieu urbain.
- créer une zone d’expansion des crues sous forme d’une annexe humide, adoucissant l’effet d’étiage et de crue.
- mettre le nouveau site naturel en lien avec l’espace Chico-Mendès, le «bois d’arrêt» au sud et les liaisons douces par leur vocation commune écologique
-redonner un usage au site, en fonction des saisons (potentiellement ouvert au public (pédagogique, loisir, ...) ou à usage pastoral, pendant la période d’étiage).
SIMULATION DU PROJET PAR TEMPS SEC ET LORS DE CRUES
LA SOLRE BOISÉE, AUX PORTES DE LA VILLE, MAIS PEU ACCESSIBLE
VESTIGES, VISION BOUCHÉE
RENCONTRE ENTRE NATURE ET VILLE
espace Chico Mendèsliaison douce inter-quartier
voie ferréesite de la faïencerie
la Solre
SYSTÈME D’UNE RIVIÈRE SANS ANNEXE
SYSTÈME D’UNE RIVIÈRE AVEC ANNEXE
SUR LE SITE
0 50 m N
N
- Vocation environnementale, enjeux hydrauliques, zone potentielle d’expansion des crues
- Insertion du site dans la ville, en lien avec le centre et les abords forestiers
- Site potentiel pour une pratique de la pêche
N
N
N
Site d’étude désigné
Site désigné
Espace «vert»
Corridor naturel (T.V.B.)
Friche recensée
Zone de crue (Aléas, crue centennale)
Boucle de randonnée cyclable reliée à la VéloroutePoint de vue paysager
Confluence hydrologique
Pôle urbain attractif
légende
légende
périmètre ENSP
zones de crues, aléa faible du PPRI 2008
zone d’étude ENSP
habitations et jardins privatifsD136 / Rue Clémenceau
0 10 20 30 40 50m
0 10 20 30 40 50m 0 10 20 30 40 50m
A A’
A’A
0 100m
Exemple d’une des 9 fiches méthodologiques de projet, destinées aux élus. 9 sites pilotes ont fait l’objet de préconisations, l’enjeu étant basculer entre les échelles, les replaçant dans le projet territorial, mettant en avant un rôle spécifique.
33
R O U S I E S
L A F A Ï E N C E R I E
D É B O R D D E S O L R E
L A P L A C E D E L ’ E A U E N V I L L E
FA I R E C O L O N N E V E R T É B R A L E
R E S S O U R C E S
- Position proche de l’axe central, presque sur l’embranchement du corridor fluvial de la Solre avec la Sambre
- Vocation stratégique pour un rôle environnemental
DE LA FRICHE À LA SAMBRE,COMMENT REPENSER LE PROJET DE TERRITOIRE ?Agglomération Maubeuge Val de SambreEcole Nationale Supérieure de Paysage Versailles-MarseilleEtudiants : Héloïse Chaigne, Florent Marrot, Thomas OrssaudEncadrant : Thierry LaverneAvril 2012
- Position urbaine, ville périphérique
- Relation avec d’autres projets (Pôle gare de Maubeuge, Trieux à Ferrière-la-Grande, Gare SNCF, Glacerie à Rousies )
- Passage à proximité de la randonnée cyclable et de la liaison inter-quartier
Maubeuge
Rousies : 4303 habitants (Source : INSEE - Recensement de la population 2009 - Limites territoriales au 1er janvier 2011 - Population totale)
SURFACE : 1 hectare
RISQUES :Pollution : non connue, soupçonnée (activité de faïencerie)Inondabilité : site inondable dans sa totalité
FONCIER :Site encore en activité, utilisé en partie pour du parking de véhicules
M O R P H O L O G I E
P R É C O N I S AT I O N S
surface boisée
prairies
surface bâtie en friche
P O I N T S F O R T S / / P O I N T S FA I B L E S / / E N J E U X- Emplacement stratégique sur le cours de la Solre, avant sa confluence avec la Sambre
- Ambiance forestière, une frange naturelle entre la campagne et la ville
- Site bordé par les réseaux hydrauliques, viaires, et ferroviaires
- Site inondable dans sa totalité
- Fermeture du site sur lui même par rapport à la ville, intérieur du lieu méconnu et inaccessible - Forte pollution soupçonnée due à l’ancienne activité
- Manque d’accès à la Solre
Ancienne faïencerieDurant l’essor industriel du 19ème siècle, la méthode utilisée pour échapper aux inondations était de surélever les terrains grâce à des remblais, diminuant ainsi le champ d’expansion naturelle des crues. Cette pratique n’a pas échappé au lit de la Solre.La mise en place du Schéma d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SAGE) de la Sambre vise à limiter l’exposition des personnes et des biens au risque d’inondation, notamment en interdisant les constructions nouvelles dans les zones les plus exposées, et en préservant les champs d’expansion des crues.
Rousies
diagramme d’estimation sensible
AMBIANCE FORESTIÈRE, CALFEUTRÉE, À L’ÉCART DE LA VILLE
SENSATION D’ISOLEMENT, DE COUPURE DU SITE AVEC LE RESTE DE LA VILLE, D’INACCESSIBILITÉ.
Vue sur la Solre, cachée derrière un cordon boisé, en contrebas de la voie ferrée. Rousies. ENSP. 2012
en eau
La zone d’expansion de crue est un espace naturel ou aménagé où se répandent les eaux lors du débordement du cours d’eau dans son lit majeur. Les zones d’expansion des crues sont des «annexes humides actives» qui adoucissent l’effet d’étiage et de crue. Elles jouent un rôle majeur dans la prévention des inondations en réduisant les débits à l’aval et en allongeant la durée des écoulements.
Ces zones ont aussi leur importance dans la structuration du paysage et l’équilibre des écosystèmes.
La zone d’expansion de crue est un espace naturel ou aménagé où se répandent les eaux lors du débordement du cours d’eau dans son lit majeur.
Le stockage momentané des eaux écrête la crue en étalant sa durée d’écoulement. Ce stockage participe au fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres.
Vue sur la façade arrière du bâtiment, et de la Solre en contrebas. Rousies. ENSP. 2012
Vue sur la façade du bâtiment donnant sur la voie ferrée. Rousies. ENSP. 2012Vue sur la voie ferrée. Rousies. ENSP. 2012
Vue depuis la promenade inter-quartier . Rousies. ENSP. 2012
Vue sur la Solre. Rousies. ENSP. 2012Vue sur la voie ferrée. Rousies. ENSP. 2012
Vue sur la promenade liaison inter-quartier. Rousies. ENSP. 2012
- remettre le site à plat et niveler le sol dans le but de créer un bassin de rétention
- Ouvrir cet espace sur la ville, créer une poche de verdure. Rendre la rivière aux habitants par l’accès visuel.
-anticiper les risques de crues . le site de la faïencerie pourrai participer au renversement partiel du déséquilibre de vulnérabilité en milieu urbain.
- créer une zone d’expansion des crues sous forme d’une annexe humide, adoucissant l’effet d’étiage et de crue.
- mettre le nouveau site naturel en lien avec l’espace Chico-Mendès, le «bois d’arrêt» au sud et les liaisons douces par leur vocation commune écologique
-redonner un usage au site, en fonction des saisons (potentiellement ouvert au public (pédagogique, loisir, ...) ou à usage pastoral, pendant la période d’étiage).
SIMULATION DU PROJET PAR TEMPS SEC ET LORS DE CRUES
LA SOLRE BOISÉE, AUX PORTES DE LA VILLE, MAIS PEU ACCESSIBLE
VESTIGES, VISION BOUCHÉE
RENCONTRE ENTRE NATURE ET VILLE
espace Chico Mendèsliaison douce inter-quartier
voie ferréesite de la faïencerie
la Solre
SYSTÈME D’UNE RIVIÈRE SANS ANNEXE
SYSTÈME D’UNE RIVIÈRE AVEC ANNEXE
SUR LE SITE
0 50 m N
N
- Vocation environnementale, enjeux hydrauliques, zone potentielle d’expansion des crues
- Insertion du site dans la ville, en lien avec le centre et les abords forestiers
- Site potentiel pour une pratique de la pêche
N
N
N
Site d’étude désigné
Site désigné
Espace «vert»
Corridor naturel (T.V.B.)
Friche recensée
Zone de crue (Aléas, crue centennale)
Boucle de randonnée cyclable reliée à la VéloroutePoint de vue paysager
Confluence hydrologique
Pôle urbain attractif
légende
légende
périmètre ENSP
zones de crues, aléa faible du PPRI 2008
zone d’étude ENSP
habitations et jardins privatifsD136 / Rue Clémenceau
0 10 20 30 40 50m
0 10 20 30 40 50m 0 10 20 30 40 50m
A A’
A’A
0 100m
Exemple d’une des 9 fiches méthodologiques de projet, destinées aux élus. 9 sites pilotes ont fait l’objet de préconisations, l’enjeu étant basculer entre les échelles, les replaçant dans le projet territorial, mettant en avant un rôle spécifique.
34 TerritoiresDynamique en diagonale, en rupture avec la logique géographique.
35
M A S S Y R E C O M P O S É
Le plateau de Saclay est aujourd’hui illisible, brouillé par la rencontre de 2 logiques urbaines : un urbanisme de vallée et un urbanisme d’infrastructure.
S’y ajoute la diagonale du réseau ferré et des lignes à haute-tension. Au centre de cet amalgame étouffant, on trouve Massy-Palaiseau, qui n’avait pas fonction de nœud, et dont la gare devient un centre nerveux. En limite de deuxième couronne, en fond de vallée, enfermée à 80 par des plateaux
qui culminent à 150, Massy devrait marquer une nouvelle entrée dans Paris. À partir d’une série d’esquisses tricolores visant à abstraire le territoire, le projet est pensé comme une composition. Le travail consiste à prendre le parti brutal de recomposer ce nœud, comme un collage pour rééquilibrer les pleins et vides, sans supprimer de Z.A. ou Z.I., mais en repensant leur
positionnement. La ville est ainsi contenue par 2 grands axes passants, soutenue par un réseau de parc, et laisse la part belle aux terres agricoles à l’est.
Atelier « Grand Urbain » à l’ENSP Mars - Juin 2011
Du plateau de Saclay, 91, à Orly, 94 Encadrants : Caroline BIGOT, Alice BRAUNS, Charles DARD, Gilles VEXLARD
36 Territoires
0 1 2 4m
Périphérique
A86
A10
N20
N7
Autoroute du Soleil
TGV
RER
N
Massy-Palaiseau
Massy-Palaiseau apparaît comme un nœud d’infrastructure, en deuxième couronne de Paris, une porte au coeur d’un enchevêtrement difficilement démêlable. À gauche, relation Paris-Massy à granche échelle.
À droite en haut, implantation urbaine et infrastructures routières en 2010. À droite en bas, détail de la relation Z.I. /Z.A. et habitat.
Compositions pour un nouveau Massy. Ci-dessus esquisse choisie, à gauche série
N
O 100 200 400m
N
N
0 15 30m1:3000°
0 1 2 4m
d’esquisses abstraites et constructivistes pour repenser les rythmes et mixités possibles. Trois couleurs sont utilisées pour représenter l’habitat (blanc), l’industrie (gris ou jaune) et les espaces ouverts (noir), comme trois composants à équilibrer.
37
Contenue par 3 axes passants, la ville s’installe dans les poches laissées vides par l’agriculture : un jeu d’agencement entre quartiers et Z.A. Des bandes boisées s’insèrent entre les différents types de bâti pour lier, séparer, découper, surprendre.
Ces bandes sont piétonnes et fonctionnent comme des traversées de la ville. Elles sont éclairées la nuit. Ce sont de véritables espaces publics urbains, en milieu de ville, mais intégralement végétal : la forêt dans la ville. L’organisation intérieure est basée
sur l’envahissement des terres par la ville et par un redécoupage des zones d’activité pour décongestionner la zone. En haut zoom esquisse choisie avec plan de nivellement, en bas coupes nocturnes mettant en évidence les détails de l’éclairage.
NO 50 100 200m
Édition38Détail série les trottoirs de Los Angeles, photographies numériques. Photo H. Chaigne.
39
Interrogation sur la pratique contemporaine de la marche, à la fois comme performance artistique et outil d’analyse, de discussion
et de communication sur la fabrication de la ville, par des lectures et l’expérience pratique de marches à Los Angeles.
Une édition A4 et une série de cartes-guides dressent un portrait subjectif de la ville. La collecte des trottoirs de Los Angeles évoque la perception de la marche pour les habitants, portant à travers eux une image de l’espace
public, de la conception de la ville au sens plus large. Ces fragments de sols révèlent un visage de la ville. L’outil de la photographie est associé à celui de l’écriture, retranscrivant différemment le mouvement du corps,
la progression, les rythmes et les achoppements de la voix et de l’oeil.
L’expérience de la marche à Los Angeles
Mémoire de Master ENSP2010
Los Angeles Encadrants : Marcelline DELBECQ et Olivier MARTY
1 édition format A4 Paysage, 79 pages + 3 car tes pliables format 180 x 3210 mm
C H R O N I Q U E S D E S T R OT TO I R S
Édition40
En haut éditions de 3 cartes guides, à gauche sur la couverture : descriptif de la marche, à droite exemplaire plié et déplié, les photographies étant agrémentées de cours commentaires directionnels. La carte n’est
plus seulement un moyen de se repérer, mais aussi un indice d’un trajet déjà effectué.En bas édition livret A4 paysage, 80 pages, reprenant textes et photographies. Deux types d’écriture sont proposés : d’une part celle de la conférence, de la présentation, matérialisées dans le texte d’introduction
par des didascalies ; d’autre part celle de la description, travaillée à partir des notes de voyages.
41
Les 23 et 24 décembre, Sunset Bd.
On part de Chinatown pour aller jusqu’à la mer. On traverse la fin du quartier, on croise des gens qui ne vont que dans l’autre sens. On sens la limite, la présence du réseau routier. Peu à peu quelque chose se délite, se décompose, s’enfriche. Jusqu’à l’autoroute. On traverse un fois dans un sens, on longe ce morceau de ver, ce flux continu, et puis on se rend compte que pour atteindre Sunset il faut le retraverser.
Ici les maisons sont plus basses, à deux étages, entourées de végétations luxuriantes, c’est varié, tout est varié, c’est du coup très exotique et très banal à la fois.La route est très large et du coup les trottoirs aussi, on a bien la place de marcher. Sols de bric et de broc, graphiques involontaires, une esthétique de la trace, de la cicatrice. Ils sont tous pareils ces sols, ces trottoirs, mais en fait tous différents avec leurs marques, leurs peintures, leurs matériaux.
Je m’en suis pas trop rendu compte mais on a bien avancé, ça fait pas mal de temps qu’on marche maintenant et l’ambiance a un peu changé, il y a plus de vie ici, plus de voiture déjà, et plus de gens, nettement plus de gens. Il y a bien plus de couleurs, de panneaux, d’affiches, de pub qu’avant, sur le côté il y a des affiches pour les expos des musées. Du bleu, du vert, du jaune, du turquoise, du orange, c’est bariolé.Hollywood West, pleine de couleur.
Extrait du livret : marche 2, description à partir des notes de voyage et photographies. Volonté de retranscription du souffle de la marche, avec ses hésitations, ses trébuchements, ses exaltations, ses absences.
Édition42« Making Europe High Speed », LUST, utilisé comme illustration de couverture.
43
Historiographie du Design Graphique - Université Paris 8Oct - Jan 2012
Encadrant : Catherine DE SMET1 édition format 160 x 240 mm, 56 pages
Comment le sujet de la carte a-t-il évolué dans le design graphique ? L’objet graphique carte a-t-il été perçu différemment ? Afin de s’interroger
sur l’histoire du design graphique, il s’est agit ici de s’intéresser plus précisément à un sujet et à son traitement, à travers la revue des années
1920-1930 Arts et Métiers Graphiques, et la revue contemporaine The Eye. Cet essai tentait de montrer les nuances, différences et constantes du sujet à travers son traitement dans les revues de design graphique. Il en ressort
que, si le traitement en lui même est similaire, l’évolution concerne plutôt l’objet carte, témoin de l’avènement du design graphique au dépens de la
géographie qu’un désintérêt pour le sujet. L’objet a été pensé en référence aux magazines étudiés : son format deux fois plus petit qu’un 24x32, la rédaction en colonne ainsi que l’organisation selon des axes cardinaux.
Car tographie et Atlas en design graphique, 1920-2012
C A R TO + G R A P H I S M E
Édition44
Historiogaphie du design graphique - Catherine De SmetJanvier 2013
Héloïse Chaigne
Illustration de couverture« Marking Europe High Speed » - Lust
SOMMAIRE
00 Introduction 001 Présentation des revues
01 Place de la carte dans AMG et Eye : comment le design graphique supplanta la géographie 011 AMG - conservatisme ou éclectisme ? 012 Eye - tourné vers le futur 013 Comparaison
02 L’exemple d’un article en relation avec une édition 021 AMG, publicité engagée 0211 Seine, chef-lieu Paris, l’atlas engagé de l’explorateur local 022 Eye, planète de papier : le désir inassouvi 0221 The Atlas of the conflict, l’atlas dont vous êtes le héros 03 Conclusion
04 Bibliographie
0204
102028
30344248
54
56
52 L’exemple d’un article en relation avec une édition
Si ce code graphique semble simple, la lecture ne l'est pas forcément. Car les couleurs, aplats ou motifs, restent abs-traits, et les cartes sont souvent extraites d'un contexte géographique, sans fond de plan général. Tous ces documents ne donnent pas leur conclusion au premier coup d'œil. Il faut comprendre les diffé-rents types de documents, les associer en en lisant plusieurs à la fois pour opé-rer soi-même les comparaisons et tirer des conclusions. Mais il s'agit du choix de l'auteur, qui face à une situation très politisée, exprime sa position de ne pas prendre parti. Les documents présen-tés sont des constats, des descriptions, « using factual data » à interpréter. C'est un ouvrage complexe, de 480 pages qui tente de cartographier une situation géopolitique et pas seulement géographique. Exhaustif, il tente de cartographier une histoire en train de se faire. Il me semble que cet atlas est bien un atlas de territoire et non de terrain : très peu d'informations nous sont en effet données sur le terrain en lui-même (relief, hydrographie, végétation, circu-lations, etc.). Elles montrent plutôt une organisation, une gestion humaine du territoire. Objet pensé pour sa manipulation, au sens de prise en main mais aussi de sens de lecture, cet atlas invite à une complexité de la pensée. Il se rapproche de l'acception de l'atlas comme recueil. A la limite entre le dictionnaire, l'encyclo-pédie et le guide, il ne se donne pas au premier venu. Superposition d’informations
The Atlas of the ConflictLes données sont rassemblées en diagrammes, melant histoire, stastiques, géographies, pour créer une infographie complexe et complète. Photographies Héloïse Chaigne, Bibliotèque de la cité de l’architecture.
Détails graphiquesThe Atlas of the Conflict
La simplification de motifs ne rend pas la carte simple à lire, mais séduit. Photographies Héloïse Chaigne, Bibliotèque de la cité de l’architecture.
Eye 53Eye 53
Ci-dessus, extraits du sommaire et pages 52-53.
45
Ci-dessus, livret imprimé, extraits des pages 12-13 et 20-21
Édition46Série façades en marche, photographies argentiques, Berlin. Photo H. Chaigne.
47
TO P O G R A P H I E D E S F R O N T I È R E S
Ce travail de fin d’étude avait pour sujet les frontières. L’objectif était de s’intéresser au terme « frontière » en travaillant tant géographiquement que théoriquement. Le préalable à cette recherche a consisté en plusieurs explorations de lieux caractéristiques de frontières spatiales, construites
par l’homme, de notre monde contemporain. Jérusalem tout d’abord, puis la Corée et enfin Berlin, sont à mon sens trois lieux représentatifs des
différentes formes de frontières qui existent (murs, no man’s land, trous, traces…), et de leur dramaturgie. Une attention plus précise à Berlin m’a amené à reposer la question de la frontière, en arpentant la ville d’Est en Ouest, cherchant la rupture. C’est au cours de ces marches que s’est construite
ma vision de la ville. À force de photographies, récits, cartographies simultanées, se sont dessinées d’autres frontières, comme celle entre périphérie et centre.
L’aboutissement de ce travail a trouvé sa forme dans une série d’éditions : 6 A5 témoignant des 3 voyages, et 1 A4 retraçant l’exposition du diplôme.
Travail Personnel de Fin d’Étude - ENSP2011-2012
Jérusalem - Berlin - CoréeEncadrant : Esther SALMONA
1 édition format A4 portrait, 152 pages 3 éditions format A5, photographies, 10 pages + 3 éditions format A5, textes, épaisseur variable
Édition48
liaisons téléphoniques coupées entre Berlin-Ouest et Berlin-Est
construction du mur israëlo-palestinien 700 km béton, barrières électroniques, barbelés
TPFE
chute du Mur
visite de Jérusalem / Béthléhemvisite de la Corée du Sud, à la frontière avec la Corée du Nord
exposition «Frontières, images de vie entre les lignes» à Lyon, Michel Foucher
unification de Berlin avec les villes, communes et domaines voisins pour la constitution du «Grand Berlin»
décision des Alliés de partager l’Allemagne en zones d’occupation séparation
administrative entre secteurs occidentaux et secteur soviétique
construction du Mur de Berlin 1ère génération
armistice de Panmunjeon DMZ 241 km sur 4 km 2-3 m barbelés, grillage
«Ich bin ein Berliner»
accès à Berlin-Est interdit pour les Berlinois de l’ouest
23/05 : création de la RFA 07/10 : création de la RDA
prise de position des troupes américaines et britanniques dans les secteurs de Berlin
changement de mentalité en Allemagne, début de la commémoration du Mur
première Antifada en Israël-Palestine
création du GISTI en France(Groupe d’Information et de Soutien des Travailleurs Immigrés)
crise économique et mesure de limitation du flux migratoire en France
«immigration choisie»
premiers accords Schengenouverture des frontières intra-européennes
création de «Reporters sans frontière»
Peacelines à Belfast 15km 6-8m grillage et béton
mur Etats-Unis/Mexique 1200 km grillage, tôle ondulée, barbelés
enclaves espagnoles au Maroc 12 km et 8 km 6 m grillage, barbelés
visite de Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées à Jerusalem, interprétée comme une provocation
seconde Antifada
barrière éléctrifiée au Cachemire, de l’Inde au Pakistan 550 km grillage électrifié, barbelés
armistice entre Israël et les pays arabes voisins ((Lybie, Syrie, Transjordanie, Egypte) et dessin de la «Ligne Verte»
création de l’État d’Israël
«Berm» du Sahara Occidental 2000 km remblais de sable, champs de mines, barbelés
Conférence de Yalta
séparation de la Corée en deux, le long du 38° parallèle
guerre de Corée
NikiJens
création de Médecin sans frontière
élections présidentielles FN / RPR montée du FN en France
début d’internet sous la forme que l’on connaît aujourd’hui, «web»
«La Ville Passante», David Mangin, grand prix d’Urbanisme«urbanisme de produits VS urbanisme de tracés»
chroniques des trottoirs, l’expérience de la marche à Los AngelesMicheline
« plus de 26000 kilomètres de nouvelles frontières internationales ont été ins-tituées, 24 000 autres ont fait l’objet d’accords de délimitation, et si les pro-grammes annoncés de murs, clôtures et barrières métalliques ou électroniques étaient menés à terme ils s’étireraient sur plus de 18 000 km. » Michel Foucher, l’obsession des frontières, Perrin, 2007
création de Frontex, L’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne
BERLIN
2004199019711920 1974 1976 197819671942 1950 1973 199519941969 19851970 1972 19881952 200019831945 1949 1963 2006 20111961 200219481944 1953 20121989 1991 20102008 2013
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liaisons téléphoniques coupées entre Berlin-Ouest et Berlin-Est
construction du mur israëlo-palestinien 700 km béton, barrières électroniques, barbelés
TPFE
chute du Mur
visite de Jérusalem / Béthléhemvisite de la Corée du Sud, à la frontière avec la Corée du Nord
exposition «Frontières, images de vie entre les lignes» à Lyon, Michel Foucher
unification de Berlin avec les villes, communes et domaines voisins pour la constitution du «Grand Berlin»
décision des Alliés de partager l’Allemagne en zones d’occupation séparation
administrative entre secteurs occidentaux et secteur soviétique
construction du Mur de Berlin 1ère génération
armistice de Panmunjeon DMZ 241 km sur 4 km 2-3 m barbelés, grillage
«Ich bin ein Berliner»
accès à Berlin-Est interdit pour les Berlinois de l’ouest
23/05 : création de la RFA 07/10 : création de la RDA
prise de position des troupes américaines et britanniques dans les secteurs de Berlin
changement de mentalité en Allemagne, début de la commémoration du Mur
première Antifada en Israël-Palestine
création du GISTI en France(Groupe d’Information et de Soutien des Travailleurs Immigrés)
crise économique et mesure de limitation du flux migratoire en France
«immigration choisie»
premiers accords Schengenouverture des frontières intra-européennes
création de «Reporters sans frontière»
Peacelines à Belfast 15km 6-8m grillage et béton
mur Etats-Unis/Mexique 1200 km grillage, tôle ondulée, barbelés
enclaves espagnoles au Maroc 12 km et 8 km 6 m grillage, barbelés
visite de Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées à Jerusalem, interprétée comme une provocation
seconde Antifada
barrière éléctrifiée au Cachemire, de l’Inde au Pakistan 550 km grillage électrifié, barbelés
armistice entre Israël et les pays arabes voisins ((Lybie, Syrie, Transjordanie, Egypte) et dessin de la «Ligne Verte»
création de l’État d’Israël
«Berm» du Sahara Occidental 2000 km remblais de sable, champs de mines, barbelés
Conférence de Yalta
séparation de la Corée en deux, le long du 38° parallèle
guerre de Corée
NikiJens
création de Médecin sans frontière
élections présidentielles FN / RPR montée du FN en France
début d’internet sous la forme que l’on connaît aujourd’hui, «web»
«La Ville Passante», David Mangin, grand prix d’Urbanisme«urbanisme de produits VS urbanisme de tracés»
chroniques des trottoirs, l’expérience de la marche à Los AngelesMicheline
« plus de 26000 kilomètres de nouvelles frontières internationales ont été ins-tituées, 24 000 autres ont fait l’objet d’accords de délimitation, et si les pro-grammes annoncés de murs, clôtures et barrières métalliques ou électroniques étaient menés à terme ils s’étireraient sur plus de 18 000 km. » Michel Foucher, l’obsession des frontières, Perrin, 2007
création de Frontex, L’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne
BERLIN
2004199019711920 1974 1976 197819671942 1950 1973 199519941969 19851970 1972 19881952 200019831945 1949 1963 2006 20111961 200219481944 1953 20121989 1991 20102008 2013
En haut, extraits des 6 livrets A5 ( de gauche à droite livrets Jérusalem, Berlin, Corée, Corée ) proposant par la description et la photographie des visions d’une même frontière, pour reposer la question de l’ambivalence des frontières, en terme non seulement politique, mais aussi géographique, paysager, constructif . Extraits des livrets
« face à face », sélection de 10 photographies pleine page. À droite ; extraits des retranscriptions de voyage.En bas, frise chronologique à grande échelle, mêlant Histoire et histoires, reprenant les trois
différentes expériences, montrant les enchaînements. et superpositions.
Édition50
Extrait p 1 et 2 du livret Corée.
51
Extraits du livret Berlin.
le 30 avril
départ : Ouest Osloer Str / 11 amarrivée : Est Bernauer Str / 15.30 pmlongueur : 13,6 kmdurée : 4h30
Départ à l’arrêt de métro Osloer Strasse, tu marches un peu et décides de prendre le tram. Tu ne l’as jamais pris avant, mais c’est la première chose que tu remarques : il se place au centre de la rue, encadré par une rangée d’arbres de part et d’autre. Tu pensais uniquement marcher, mais tu as un rendez-vous à 16h, et voyant un quartier comme d’habitude, tu te dis que tu ne perdras rien à prendre le tram. Tu t’arrêtes seulement deux arrêts plus loin, au niveau du pont de Bornholmer Strasse, qui est un point important : un arrêt de S-Bahn qui va vers le nord, un des moment où le réseau du train fait un entonnoir vers le nord. Le pont traverse le réseau, mais est aussi un point de passage entre est et ouest. Il a été un des premiers passages ouverts lors de la chute du mur. Tu crois qu’il marquait aussi un check-point. Tu le traverses et prends des photos de cette emprise du train, encore une fois, et décides cette fois d’aller voir de part et d’autre du pont, puisqu’il n’y a qu’une voie de voiture à traverser. En fait, à cause des rails du tram, tu décides de passer sous le pont où il y a une promenade nord-sud qui longe les voies ferrées. Tu y trouves deux joueurs de saxophone, qui jouent
13
Édition52
Les traces de la frontière à Berlin se lisent surtout dans les murs aveugles qui restent comme témoins du no man’s land. De la ligne à l’épaisseur,
les traces sont marquées par les bords, le no man’s land disparaissant peu à peu sous les nouveaux projets immobiliers. Mais en prenant le train qui fait le tour de Berlin, l’ouverture en creux dans la ville marque
une nouvelle limite : celle créée par une rupture géographique et par l’ouverture sur l’horizon. En haut, extrait de la série de photographies argentiques : les façades aveugles, octobre 2011.
en bas, extrait de la série numérique depuis le train, pendant le trajet du ring, vers l’intérieur de berlin et l’extérieur. Réalisation de deux stop-motion
53
6
FRONTIÈRES
topographie desFRONTIÈRES
Image de couverture extraite de la scène de fin du film «The Pilgrim», de Charlie Chaplin, 1923.
« D’où vient cette fascination pour les paysages de la désolation, pour les lieux de la destruction, pour la ruine, cette obsession de la frontière, qui mène sur ce parcours en dents-de-scie, obligeant à contourner les îlots, à s’engouffrer dans des rues tronquées, à se heurter sans cesse aux barricades à la recherche de la limite ? D’où vient cette curiosité qui nous pousse à gravir les hauteurs pour per-cevoir l’entre-deux, pour voir l’autre côté, cette envie de pénétrer dans l’espace interdit? Comment décrire l’émotion de découvrir les friches du Mur dans l’hiver berlinois ? » « Nicosie, la ville déchirée, entre mémoire et oubli », GRICHTING Anna [in]« Hostilité », Faces, Genève, n°56, 2004
I N T R O D U C T I O N
7
FRONTIÈRES
topographie desFRONTIÈRES
FRONTIÈRES
paradoxe
voyage
urbanisme de guerre
BERLIN
discours de l’ouverture
surface texturée
objet architectural
motifs
infranchissable
contexte géo-politique
Asie
Moyen-OrientEurope en ruines
JÉRUSALEM BETHLÉEM
CORÉE
immigration, migration
la marche
l’expérience qui donne existence
gouvernance militaireengagement politique
«non-lieux» ?
danger présumétourisme
logique de la fermetureextension urbaine
inscription
mur
fantasme
liberté
conflit / contraste
homogénéité ? devenir lisse
autres formes de frontières
ruine Histoire / histoirestraces
terrain // territoirechez soi // chez l’autredépaysement
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FRONTIÈRES
topographie desFRONTIÈRES
E F F a c E m E N T
m É m O R I a L
c O N S E R V a T I O N
R E P R É S E N T a T I O N S
T R a c E S - F R I c H E S
E X T E N S I O N - R É P E R c U S S I O N - a c c R O c H E
Aménagement, sculpture ou plaque commémorant le mur, la chute du mur ou les victimes. Il ne conserve rien du mur, il ne représente pas le mur, il s’inspire du mur et recrée un espace différent.
Où l’on trouve des formes du mur ou de son épaisseur (l’espace du no man’s land) telle qu’elles étaient ; rare.
Aménagement représentant le mur, cherchant à recréer tout ou partie de ce qu’il était, mais sans être authentique.
Restes de l’épaisseur du no man’s land (sans trace du mur lui-même), pas forcément voués à perdurer.
Restes de l’épaisseur du mur, dont on s’est servi pour aménager la ville : utilisation des espaces vacants pour installer des parcs, mais aussi utilisation du lieu et de son pouvoir d’attraction pour installer des musées, etc. en rapport avec le mur.
Sans doute l’action la plus fréquente, qui est pourtant visible grâce à la matérialisation du mur par la double rangée de pavé, laissant apparaître des discontinuités
C L A S S I F I C A T I O N
La mémoire de la séparation est en fait la mémoire du mur. Il n'existe pas tellement de mémoire dans la transversalité de Berlin : comment vivait-on de chaque côté, comment traversait-on ?Plus grand chose n'existe de la forme d'île de Berlin-Ouest. Plus grand chose n'existe du passage.On ne perçoit d'ailleurs que rarement l'épaisseur du no man 's land.La commémoration devient la commémoration d'un objet architectural et se fait de 3 manières : - Une manière que certains comparent à de la «prostitution», un aspect très émotionnel, qui joue sur l'anecdote, les petites histoires, et qui sont des lieux comme checkpoint charlie ou l'East Side Gallery.- Une manière scientifique, muséographique, qui tente de conserver, d'avoir un point de vue objectif et d’être pédagogique, et qui relève d’une certaine forme d’institution.- Une manière de la trace, de la ligne de pavé qui se fond dans le sol.
43
FRONTIÈRES
topographie desFRONTIÈRES
Maeur Park
Bernaeur Strasse
ACCROCHEArchives et Centre pour les visiteurs
EXTENSION -RÉPERCUSSION
REPRÉSENTATION / REPRODUCTION / CONSERVATION
frichesTRACES
friches
TRACES
parcTRACES
frichesTRACES
MÉMORIAL
East Side GalleryREPRÉSENTATION
ACCROCHESTopographie des terreursCheck Point Charlie
RÉPERCUSSION / TRACES
parc
frichesTRACES
bibliothèque du ParlementMÉMORIAL / CONSERVATION
CONSERVATIONtour
RÉPERCUSSION / TRACESparc
Berlin, carte de la marche le long du Mur, 22 km
parc
N
FRONTIÈRES
topographie desFRONTIÈRES
90
Une des marches à Berlin, coupe 1 / 6 .
Tu as choisi de partir derrière le Ring, et de le traverser, pour en mesurer l’épaisseur. Tu n’es pas déçue. Tu n’as pas compté le nombre des voies, tu pourras le faire depuis les photos, mais il creuse une faille importante dans la ville. Il crée d’ailleurs un peu de topographie dans cette ville plate, car les ponts selon leur portée doivent se courber, te faisant ainsi faire un petit effort, et puis il génère un point de vue, une grande perspective. Tu vois quelqu’un le regard perdu rester 10 minutes (peut-être plus?) à regarder au lointain. Dans cette ville, sinon, tu as l’impression d’être toujours dans un petit quartier. La ville a beau être im-mense, et variée, tu ne l’appré-hendes jamais dans sa globalité, même un peu. Elle reste toujours à l’échelle humaine. Ces trous, ces plongées, amènent enfin le regard loin, et font prendre conscience du contraste de taille, d’échelle, de soi à la ville. Eh oui, Berlin est énorme, et toi tout petite.
En avançant tu croises un bâtiment plus bas que les autres, avec une place et des arbres têtards, le Berlin Oper, et au loin la Technische Universität, et ces bâtiments annoncent pour toi l’entrée dans Berlin.
Après un petit crochet au nord, tu arrives sur la Karl Marx Allee, marquée à son entrée par deux bâtiments surmontés de tours à petits dômes, verts. Tu n’as pas vraiment compris ce changement, ce passage, pourtant elle est par là ta limite Est-Ouest, mais tu ne l’as pas vue, tu as plutôt eu l’impression d’un entremêlement, d’une pelote ou d’un lacet qui résiste et dont tu as vite voulu t’extirper.
Tu avances sur la Bismark Strasse, que tu as déjà vue, dont tu connais certains bâtiments, qui ont plus de panache. Et juste après, tu aperçois Tiergarten, et sa colonne. Tiergarten marque quelque chose. L’arrivée de ce côté est plaisante et étonnante, encadrée de végétation, une belle végétation, dense, mousseuse, et surtout cet alignement d’arbres, qui restera longtemps, et qui donne l’impression au cycliste, et au piéton, d’être à l’aise. La rue est plus serrée, 2 voies peut-être. Tu avances, comme hier à pied, jusqu’à la Brandenburgen Tor, qui devrait marquer une entrée justement, mais que tu dépasses vivement. Assaillie de touristes comme elle est, on n’y voit rien. A partir de là, tu vois la tour d’Alexanderplatz constamment. La suite de ton trajet t’étonne et fait hésiter : la cathédrale à ta gauche, un bâtiment moderne bleu non identifié à ta droite, un clocher sous la tour, la Spree d’un coup à ta droite, et un parc, et l’arrivée du tram à ta gauche, que tu longes jusqu’à Alexanderplatz.
En fait, tu penses plusieurs fois « tiens, la porte est là ». [ ]départ : OUEST / Heer str sation S-bahn / 11.00 am arrivée : EST / Biesdorf statiOn S-bahn / 15. 00 am longueur : 21 kmdurée : 4 h
MUR
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FRONTIÈRES
topographie desFRONTIÈRES
Tu as choisi de partir derrière le Ring, et de le traverser, pour en mesurer l’épaisseur. Tu n’es pas déçue. Tu n’as pas compté le nombre des voies, tu pourras le faire depuis les photos, mais il creuse une faille importante dans la ville. Il crée d’ailleurs un peu de topographie dans cette ville plate, car les ponts selon leur portée doivent se courber, te faisant ainsi faire un petit effort, et puis il génère un point de vue, une grande perspective. Tu vois quelqu’un le regard perdu rester 10 minutes (peut-être plus?) à regarder au lointain. Dans cette ville, sinon, tu as l’impression d’être toujours dans un petit quartier. La ville a beau être im-mense, et variée, tu ne l’appré-hendes jamais dans sa globalité, même un peu. Elle reste toujours à l’échelle humaine. Ces trous, ces plongées, amènent enfin le regard loin, et font prendre conscience du contraste de taille, d’échelle, de soi à la ville. Eh oui, Berlin est énorme, et toi tout petite.
En avançant tu croises un bâtiment plus bas que les autres, avec une place et des arbres têtards, le Berlin Oper, et au loin la Technische Universität, et ces bâtiments annoncent pour toi l’entrée dans Berlin.
Après un petit crochet au nord, tu arrives sur la Karl Marx Allee, marquée à son entrée par deux bâtiments surmontés de tours à petits dômes, verts. Tu n’as pas vraiment compris ce changement, ce passage, pourtant elle est par là ta limite Est-Ouest, mais tu ne l’as pas vue, tu as plutôt eu l’impression d’un entremêlement, d’une pelote ou d’un lacet qui résiste et dont tu as vite voulu t’extirper.
Tu avances sur la Bismark Strasse, que tu as déjà vue, dont tu connais certains bâtiments, qui ont plus de panache. Et juste après, tu aperçois Tiergarten, et sa colonne. Tiergarten marque quelque chose. L’arrivée de ce côté est plaisante et étonnante, encadrée de végétation, une belle végétation, dense, mousseuse, et surtout cet alignement d’arbres, qui restera longtemps, et qui donne l’impression au cycliste, et au piéton, d’être à l’aise. La rue est plus serrée, 2 voies peut-être. Tu avances, comme hier à pied, jusqu’à la Brandenburgen Tor, qui devrait marquer une entrée justement, mais que tu dépasses vivement. Assaillie de touristes comme elle est, on n’y voit rien. A partir de là, tu vois la tour d’Alexanderplatz constamment. La suite de ton trajet t’étonne et fait hésiter : la cathédrale à ta gauche, un bâtiment moderne bleu non identifié à ta droite, un clocher sous la tour, la Spree d’un coup à ta droite, et un parc, et l’arrivée du tram à ta gauche, que tu longes jusqu’à Alexanderplatz.
En fait, tu penses plusieurs fois « tiens, la porte est là ». [ ]départ : OUEST / Heer str sation S-bahn / 11.00 am arrivée : EST / Biesdorf statiOn S-bahn / 15. 00 am longueur : 21 kmdurée : 4 h
MUR
Ci-dessus, extraits du livret A4 : p. 6-7 « Sommaire », démarche prospective et introduction p. 42-43 Sur les traces du Mur à Berlin, analyse des ruines, pour distinguer les formes de mémoire matérielles et immatérielles
p. 90-91 coupe 1 représentant une des 6 marches à Berlin.
Compétences
Études Lire, analyser et interpréter un site par la cartographie et le relevé de terrain / Comprendre les enjeux des territoires à différentes échelles (place publique, grand territoire) et à différents niveaux (social, géographique, politique, humain, etc.) / Proposer une vision sensible et originale d’un espace.
ProjetProposer des pistes et des directions d’aménagement, des scénarii / Prendre parti et affirmer des intentions précises / Traverser les échelles spatiales et temporelles.
Écrit - Aisance rédactionnelleArgumenter et défendre une position / Choisir des termes forts spécifiques / Rédiger un analyse critique précise et sa bibliographieMaîtrise des logiciels de traitement de texte / Maîtrise de l’orthographe.
Design Graphique - ReprésentationReprésenter le projet par coupes, photomontages, plans de projet et maquettes / Exprimer des idées et des informations lisiblement par diagrammes / Éditer et structurer un projetMaîtrise des logiciels inDesign, Illustrator, Photoshop, Autocad.
Oral - langue et présentationStructurer un discours, présenter clairement et rapidement un projet.Écouter, sensibiliser, établir et entretenir des relations avec des interlocuteurs variés, groupes ou individuelsAnglais C1, Italien A2, Allemand et Hébreu A1.
Histoire des Arts, Urbanisme, Esthétique, Arts plastiques, Design, Environnement, ArchitectureMettre en relation ces différents domaines d’intérêt afin d’enrichir un sujet et un propos.Rester informé des nouvelles technologies et de l’actualité touchant à ces domaines.
Paysage
Communication
Transdiciplinarité
C . V.
2009
2010
2010
2010 (Nov)
2012
2011
2012 (Nov)
Conception et réalisation de promenades pour l’association Les Promenades Urbaines (75 / Fr)Gabier volontaire sur la frégate l’Hermione, Rochefort (17 / Fr).CAUE 75 / Ateliers pédagogiques hebdomadaires « Lire la ville » et « À la découverte de mon quartier » en écoles élémentairesAgence INterland, 75012 / Assistante chef de projet. Assistance à maitrise d’ouvrage auprès de la DREAL Bourgogne pour la définition de stratégies partagées de développement et d’aménagement durable dans le cadre du projet national des ateliers des territoires.La grande ville en 24h Chrono / participation et enregistrement du trajet pour AP5
Agglomération Maubeuge Val de Sambre (59), ENSP (78) (partenariat dans le cadre des APR - Ateliers Pédagogiques Régionaux)Étude de paysage, travail de prospectives à l’échelle de l’agglomération, orientations et clés d’appropriations de différents sites délaissés en coeur de ville.
2013-2014
Expériences
2013
2011-2012
2013 (juin)
GRETA 75 / Formation Autocad 2014 / 120h / Initiation + Perfectionnement (3D).MAIRIE DE PARIS / cours municipaux semestriel Illustrator et Allemand.
Université Paris 8, Saint-Denis (93) / Master Arts Plastiques spécialité Ésthétique et Histoire des Arts Plastiques Contemporains obtenu avec mention Très Bien« Les échelle de l’habiter, du trottoir à la mégalopole » « Cartographie et atlas en design graphique, 1920-2012 »
École Nationale Supérieure de Paysage Versailles-Marseille (ENSP), Versailles (78).Obtention du diplôme de Paysagiste DPLG, mention Honorable. TPFE (Travail personnel de Fin d’étude) «Topographie des frontières »
RMIT University, Melbourne, (Au) Échange international : 2ème semestre.« Acclimatise. How and when do we design in relation to climatic change ? »Songline : 10 jours de marche avec une tribu aborigène
Lycée La Martinière Diderot, Lyon (69) / CPGE ENS Cachan option Design.Admission à l’ENSP Versailles, classée 6ème. Admissible à l’ENS Cachan - option Design.
Lycée Eugène Livet, Nantes, France / Obention du Baccalauréat STI Arts Appliqués mention Bien.
Formation
2014
2012-2013
2008-20122012
2010
2008
2006
Concours et Expositions
2013 Lausannejardin 2014 (Ch) avec B. Laguet, designer.Sélectionnée pour l’étape 1 du concours.
2012 : 60 x l’horizon, Galerie Glassbox, Paris (75).Exposition des diplômes de la promotion 2012 de l’École Nationale Supérieure de Paysage Versailles-Marseille.
International Garden Show 80 gardens, IBA Hambourg 2013 (De)Projet lauréat du concours, construit d’avril à octobre 2013.
2009
2010
2010
2010 (Nov)
2012
2011
2012 (Nov)
Potager du Roi (78) / emploi comme guide-conférencière
Bibliothèque nationale de France (75) / Magasinage et accueil
Séminaire forêt avec l’ENGREF (École Nationale du Génie Rural des Eaux et des Forêts) à Nancy (54). 3 jours d’arpentage sur site et 2 jours de chantier forestier (rénovation de parcelle forestière).
Agence de Paysage SAALA, Melbourne, (Au).Stage de 4 mois, responsabilité de 2 projets et réponse au concours 2030 Seachange.
Jardin des Plantes de Nantes (44) / Stage personnel : graineterie, et site d’expérimentations botaniques. SNCF en partenariat avec l’ENSP - Atelier 3 « conduire le vivant » / projet insitu et chantierRéhabilitation d’une ancienne voie ferrée en promenade. Association «Les amis du Transformateur», Redon (44) / StageApprentissage de techniques traditionnelles : plessage, clayonnage, mise en andain, travaux forestiers divers, aménagement du potager.