latín arcaico (epigrafía). h (3)

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Latin arcaíco

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    ~F. MARCO SIMN - G. FONTANA ELBOJ214

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    ~'7lO !t1YjC vJo,j -LJ>vV! DI1.\0 TEXTES PIGRAPHIQUESLadinei : locatif, forme du therne a vocalisme e :

    Ladine + la dsinence i, cf. osq. tere ( in territo-rio .

    minium ; 2 une inscription plus rcerite en saturniensde 6 vers reparts sur 4 lignes, dont la prerniere et une.partie de la seconde recouvrent une inscripti?n. plusancienne, martele : au dessus de prognaius on distingueencore eso, sans doute eleso[r.

    Le caractre rcent de l'inscription mtriq ue apparaitimmdiarernenr iI la cornparaison de Cornelius avee laforme Cornelio du titulus ; elle doit tre postrieure al'an 200. La graphie est archasante, mais' non sans in-consquences.

    Les diphtongues sont nores : Gnaiuod, aidilis; virtu-t, quei " Taur~sia, Cisauna; Loucanam, abdoucit, maisLucius au lieu de "Loucios, fuit au lieu de *fueit, cf ,[uueit C. 1. L. t- 1297. Les eonsonnes ne sont pasredoubles : parisuma ; le d final est gard : Gnaivod; l'mfinal n'est pas inscrit : Taurasia, Cisauna, ol/me.; toure-fois on a Loucanani peut-tre paree que le mot suivan tcornmence par une voyelle.

    Mais d'autres traits sont modernes : le rtablissernentde s final: Cornelius Lucius Barbatus , prognatus, aidilis,du groupe -n s- : consol, censor, cf. l'inscription sui-vante.

    b. 1 Cornelius Lucius au lieu de Lucius Cornelius, a.cause du rythme.

    2 Gnaiuod Gnae prognatus filius cf. inscr. 1 5,ligne 7 prognaiuui Publio ; sens assez rare : prognatus chezles archaiques a plus souvent le sens de auus , abavus , cf.Ennius Trag. inc, 108 Ribb, Tantalo prognatus.Loue natu s ;mais toutefois Plaute Men. 1078 Moscho prognatumpatre .

    [ortis uir sapiensque : trad. du grec y.IX/,:n:;t'(:x6c;; allu-sion a 'ducation grecque des Scipions; I'loge ancienrait [ortis ac strenuus , ou bonus ac strenuus, Gel!. XVII~

    Paistano

    12. - C. 1. L. l' 17. Statere d'argent de Paestumentre 273 et 268.

    SCIPIONUM ELOGIA (NS 13-18)

    a) [L. Corneli]o Cn. f. Scipio

    L) Cornelius Lucius Scipio BarbatusGnaivod patre I prognatus, fortis vir sapiensque,Quoius forma virtut&l parisuma I fuit,Consol censor aidilis quei fuit apud vos,Taurasia Cisauna I Samnio cepitSubigit omne Loucanam opsidesque abdoucit.

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    13. - C. 1. L. r- 6, 7, Bcheler C. E. 7. Sarcophageen pperin ou pierre d'Albe, trouv au del de la porteCapen e prs de la voie Appienne, sur l'emplacement destornbeaux des Scipions, cf. Cic. Tusc. 1,7, 13 : an luegressus porta Capena, rU1Il Calatini, Scipionuni, Seruilio-rum, Metellorum sepulcra vides, mseros pulas' illos? ;maintenant dans la cour du muse du Vaticano C'est letombeau de L. Cornelius Scipion consul en 298, censeuren 290, pre du suivant; mais l'inscription en versn'est pas conternporaine de sa rnort, et parait mrne plusrcente que celle de son fils, qui suit.

    2 parties : 10 une prernire ligne titulus '. inco~ plte,dont les caracteres sont, non graves mais pernts au

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    RECUEIL DE TEXTES LATINS ARCHAlQUES TEXTES EPIGRAPHIQUES 151413. 3. L' expression a t adopte par la littrature das -e-sique; ef. Cicron pro Mur. 20, pro Mil. 96, Horaee Ep.II. 1, 50.

    3 quoius forma uirtutei parisuma fuit. quoius : forme degnitif issue de "quoi-os, et prononee quoiius ; parisuma :mrne forme de superlatif dans Plaute Cure. 506. Cetloge de la beaut, sentiment ,tout ~ fait tranger. auxvieux Romains, trnoigne d une mfluenee des idesgreeques, et de la date assez tardive de l'inseription.Seipio Barbatus est antrieur a l'influence de l'hell-nisme.

    4 Taurasia: ville du Samnium, cf. Tit:-Live XL~ 38,3; Cisauna : inconnue par ailleurs. Samnio : accusatif ouablatif?

    5 subigii, abdoucit : prsents surprenants, on atten-drait "subegit, "abdouxit, -omne Loucanam, scil. terram,

    Consol censor aidilis hic fuet a[pud vos J.Hec cepit Corsica Aleriaque urbeDedet Tempestatebus aide mereto[ d.]

    L. Cornelius Cn. f. Scipio

    Cornelius Lucius Scipio BarbatusGnaeo patre pTOgnatttS, [ortis vir sapiensque,Cuius forma uirtuti parissima [uit ; .Consul, censor, aedilis qui fui! apud vos.Taurasiam, Cisaunom Samnio cepit,Subigit oumem Lucaniam obsidesque abducit,

    14. - C. 1. L. l' 8,9, Beheler C. E. 6, pitaphe dufils du prcdent, qui fut consul en 259, eenseur en260, L'inscription se eompose aussi de deux parties :

    rO un titulus ancien, peint au miniurn, sur un frag-ment de sarcophage, trouv en 1780 au mrne endroitque le prcdent, maintenant au muse du Vatican; 2un carmen 'plus rcent en saturniens, grav sur ledevant d'un sarcophage dont la partie droite est brise,trouv en 1614, et conserv a I'entre de la bibliorhqueBarberini.

    b. R[omane, Mommsen , R[omani Grotefend, R[omaiRitscbl et Havet ioll, Livio XXIX 11, 6 qui vil' optimusRomae esset , XXIX, 14, 8 in teta ciuitate uirum bonorumoptimum me 2 viro lviroro=] suppleu . Grotefend, Ritscbl.3 filios: filiom Woljfiin 5 urbe [puenandod] Ritschl; [da-sid] Bucbeler 6 mereto[d Lotnmatrsch ; merero] d vorarn]Ritscbl, Buch. me reto [lu benter] Groteieud,

    Traduction :

    Phontique. a) Dans le titulus, noter o au lieu de 11 :Cornelio, cosol; e au lieu de i : aidiles ; le maintien de la \diphtongue ai, mrne mot; la rduction de -n- dans IH- :cosol eonsul cesor censor.

    La graphie cosol, cesor reproduit la prononciationcourante ; I'n ne se prononcair pas, et la voyelle prc-dente tait allonge. Le tmoignage des inscriptions estconfirm par ceux de Quintilien 1, 7, 29 et de VeliusLongus G. L. VII, 79 K. qui crit de Cicron : libenterdicebat '[oresia, Megalesia, bottesia', La preuve inverse esttournie par les doubles graphies [ormosus et fO/'1II0IlSllS,

    -a) L. Cornelio L. f. Scipio I aidiles cosol cesarb)Hclnc oino ploirume cosentiont R[ oma]

    Duonoro optumo fuise viro,Luciom Scipione. Filios Barbati

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    TEXTES EPIGRAPHIQUES 1716 RECUEIL DE TEXTES LATINS ARCHAi'QUES

    adopta pour son nom la graphie Bellius. On a dansNaevius cit par Festus 482 L.

    Simul duona eorum portant ad navis

    duonoro OPtll11l0 bonrurn optumum : imitationd'une tournure greeque ef. Sophocle Oed. R. 334xaxwv y.XLcr-;S etc., et Plaute uiiseroruni miserruuius , Men.817. - viro; gnitif pluriel en -om des thrnes en -o/e-,conserve dan s triuinuirum, suiruni, ete.

    3 Barbati : sans dipthongue, la dsinenee du gnitif est-[ et non * ei, ef. gaul. Segomari, irl.lIlaqi (( du fils ,

    4 Consol censor aidilis: ordre rgulier modifi, metricausa.

    [uet : l'e peut reprsenter soit l'e de la dsinence seco n-daire -ed, soit -ei "[ueit ef. ploirume, soit enfin -1, ef.ligne suivante bec ( hie ?), 1: 6 Teuipestatebus Ternpes-tatibus .

    5 Hec : noter l'hsitation entre hic 1. 4 et hec iei. Cor-sica A leriaque urbe : accusatifs san s -nt final. Sur les faitshistoriques, voir Tite-Live Perioeha XVII, et Florus 1,18, 15 sqq.

    6 Dedet Tempestatebus : cf. Ovide Fast. VI, 193 :

    Te quoque, Tempestas , meritani delubra [atemurCtim paene est Corsis obruta classis aquis,

    Traduction :L. Cornelius L. J. Scipio aedilis consul censuro

    HUI/e unuui piurimi consentiuut RotnaeBonortun optunum [uisse uiroruniLucium Scipionem, Filius Barbati (ou L. Seipioneni,

    rfi1iullt Barbati).

    tbsaurus er tbensaurus , toties et totiens, erc, Enfin desformes romanes comme l'italien teso; le fr. tic rernontenta le(ll)mIH, 1(n)sllla.

    b) La graphie est archaisante, et plus constante queJans l'pitaphe predente : toutefois il y :1 quelques.uconsquences : cosentiont mais c011501, censor; oino maisLucioui, avec -m final, et rductio de la diphrongue ;filios, avee -s : mais peut-tre s'agit-il iei d'une formerajeunie par le graveur dont le modele portait *filio,c.-a-d. "filiom , accusatif qu'il a interprr comme unnorninarif. Si *filio(lII) tait la vraie lecon, I'inseriptionse eomposerait de deux parties symtriques de trois verschacune , et offrant ehaeune un sens cornplet.

    b. 1 Honc oino ete. Cf. I'loge du consul A. AtiliusCalatinus, eonsul en 258 et 254 dans Cieron De fin. II,35,116, Cato mai. XVII, 61: unicum pluriiuae consen=tiun! gentes populi priniariuui [uisse uirum, - oino ploi-Fume: opposition assez rare: gnralernent 1//111/11omnes,

    Honc de "hoin + ce > bonce attest C. l. L. l' 366 >halle> hunc , eomme c'f'.~~> '/.I1IC1l5. - oino nurn ) ef. oenigeuos , tniigenitos P. F. 211 L., oinuorsei niversi S. C. des Baeeh. n 126. - ploirume plrimi de"plois-o-inoi, eomme pls de "plois, ef. ploeres plrs dans Cieron de Leg. III, 3, 6; une forme a voealismediffrent, et ay:1nt mainreriu s intervoealique est dansFestus 223 L. plisima plrima , - cosentiont : -017test la dsinenee aneienne pr imaire, issue de "

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    III

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    o18 RECUEIL DE TEXTES LATINS ARCHAIQUES

    Consul censor aedilis hic [uit apud vos.Hic cepit Canica m Aleriamque urbem,Dedil Tenipestatibus aedem merito,

    TEXTES EPIGRAPHIQUES 19

    1 Quei qUI , cf. plus haut n 2. -apce(m) insgne(11l)- gesistei gessist )), la diphtongue finale ei note sim-plement i; cf. Ernout Morphol. 303 B.

    2 essent : ici la consonn~ et redouble, cf. au contrairev. t gesistei, v. 5 superases'.

    3 hemos: ancien thrne en -s; driv bones-tus.4 sei : proprement ancienne forme de locatif masco

    neut. du pronom "so-, dont il y a quelques traces enlatin; en osque c'est la forme rninine qui s' est rpandue :s v a. - utier, la forme ancienne serait "oitier, cf. oitileC. 1. L. l' 586. La diphtongue est rduite - tongalicuiset : allitration ; cf. vers 5 [acile [acteis.

    5 Facile forsitan .6 ingremiu in gremium .7 Publi Corneli : vocatifs a joindre a Scipio.

    Quei apice insigne Dial[is fl)aminis gesistei, IMors perfe[ cit] tua ut essent omnia 1 brevia,Bonos fa~a virtusque, I gloria atque ingenium.Quibus sei 1 in longa licu[iJset tibe utier vita, 1

    5 Facile facteis superases gloriam 1 maiorum.Quare lubens te ingremiu, 1 Scipio, recipii~tTerra, Publi, 1 prognatum Public, Corneli.

    15. - C. I. L t- 10, Bcheler C. E. 8. Partie ant-rieure d'un sarcophage en pierre d' Albe, trouv vers1780, maintenant au Vatican, et sur laquelle esr gravel'pitaphe du fils de l'Africanus maior, petit-fils du con-sul de l'an 218, pere adoptif de Scipion milien, quifut augure en 180 (Tite-Live XL, 42), adopta le fils dePaul-mile (id. XLIV, 44) et mourut sans doute vers170 avant J.-e. Voir sur le personnage Cicron Cat.Mai. XI, 35 ; De off. T, 33, 121; Brut. XIX, 77

    Le premier vers de l'inscriptian est une addition pas-trieure; il est d'un caractere plus petit que les autres,et lui seul forme un saturnien sur une seule ligne. 11clebre la fonction de flamen Dialis d'abord omise,parce que l'habitude antrieure tait de ne clbrer quel'dilit, le consulat et la censure. L'inscription primi-tive se composait done, comme les prcdentes, de sixverso La graphie est archasante, mais les formesrcentes sont beaucoup plus nombreuses que les an-ciennes '.

    l. Cette i!pitaphe et les trois qui suivent, bien que postrieuresaux deux prcdentes, leur ont r jointes, paree qu'elles formentavee elles un erisemble diffieilement separable.

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    20 RECUEIL DE TEXTES LATlNS ARCHAi'QUES

    b) 1 Magna(m) sapientia(m) - 2 qu01ll: fausse graphiearchaisante ; la prposition n'a jamais commenc parune labio-vlaire, cf. osq. com, ombr. COI1l, etc. et n 126.

    saxsuni: cf. exstrad du S. C. des Bacch, n 126 ; habi-tude ancienne de noter le phonrne x par une doublelettre XS, qui s'esr surtout rpandue uu temps du poteet grammairien Accius dont l'inscription est conternpo-rame.

    3 Quoiei CUl contarnination de quoi datif du thrne"quo-, et de "quei datif du therne "qui-, Constructionernbarrasse ; il faut enrendre : cui non hemos(scil. hones-tas morum) defecit h01lore(17I)(scil. fecit ut non adipisce-retur honorem).

    4- uirtutei : sans doure locatif sous le rapport de lavertu n , - 3 loceis mandatus : loceis locis inferns resritution incertaine ; pour mandare, cf. Cicron CatoIV, r o : Lentulu, aeternfs tenebris mandare.

    6 Ne quairatis honore quei minus sil mandatus : Nequaeratis honorem qu non sit mandatus - honore :accusatif ; quei : ablatif du therne "qui-, employ pourq/lll, it la suite d'une confusion assez frquente. -r minus :sens ngarif comme dans quominus . - aliquem mandarebonore : expression rare et bizarre, conrarnination sansdou te. de mactare aiiquem bonore, Cicron Rep. 1, 69 etbonoremalicttilllandare.CicronVerr.IV. 37, 8r.

    L. Corneli L. f. P. [n.] I Scipio quaist. 1 tr. mil. annos Ignatus XXXIlI I mortuos. pater I regem Antioco subegit.16. - C. I. L. l' r 2. Fragment de sarcophage en

    tuf, trouv au XVlIe' siecle, maintenant au muse duVatican, qui porte I' pitaphe de L. Scipio, questeur en167 (Tite-Live XLV, 44), mort vers 160.

    TEXTES EPIGRAPHIQUES

    1 Corneli : abrviarion frquente des noms en -ius , cf.S. e. des Bacc. Claudi, Va leri ,Minuci. - fn.] nepos.2 quais/(or) - 3 tr(ibumts) mil(itum) - '4 annos gnatusXXXIII: innovation; la rnention de l'ge n'est pas faitedans les inscriptions prcdentes.

    6 Antioco : pas d'aspiration, ni d'm final; o n'est pasdevenu U.

    a) Cn. Cornelius en. f. Scipio Hispanus I pro aid. curo q.tr , mil. II, X vir sl. iudik. I X vir sacro fac.

    ,b) Virtutes generis mieis moribus accumulavi,Progenie m genui, facta patris petiei.

    Maiorum optenui laudem, ut sibei me esse creatumLaetentur : stirpem nobilitavit honor.

    1S.-e. I.L. l' 15, Bcheler C. E.958. Trois tablesen pierre d'Albe, numrotes, trouves en I782, donrla prerniere est perdue, les deux autres sont au muse duVaticano pitaphe de M.Cornelius Scipio Hispanus,praetor peregrinus en 1) 9.a) 2 pr(aitor) aid(ilis) ctlr( ulis) q(uaistor) tr(ibunus)

    mi/(itUln) bis, Xvir sl(itibus) iudill( andis] XviI' sacr(is)fa'C(iundis) .

    Noter le maintien de l'orthographearchaque sans laformule sI. iudik.

    b) Inscription compose de 2 distiques lgiaques.mieis rnis, mes monosyllabique. - 2 petiei j'ai

    cherch galer , - 3 sibei scand vv, malgr la diph-tengue finale. -4 honor, 1's final a t rernplac par rd' aprs les cas obliques : honor-un, etc.

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    76 RECEIL DE TEXTES LATINS ARCHAi'QUES

    131. C. 1. L. r- 638 X 6950. Milliaire .place parP. Popillius Laenas, consul en 132 ay. J.-c., j ForumPopilii en Lucanie, et trouve prs de Polla dans le valdi Diana.

    La confusion entre ei et est constante; l'inscriptiondistingue soigneusernent les accusatifs en -es des t hemosconsonantiques: hoiuines 1. I2 des accusatifs en --1S (-eis)des thrnes en -i : ponteis omneis 1. 2 aedis 1. I 5. Lesconsonnes ne sont pas redoubles : tabelarios 1. 3, suma surnma 1. 8 redidei reddid 1. I I. La voyellelongue est une fois nore par une letrre double, commel'enseigne le pore Accius : paastores 1. I4, mais arato-ribus. L'aspiration grecque n'est pas note Regio, Regiu1IIl. I et 8.

    . 3 poseivei posnn , parfait rgulier de PJIIO, composde "po-sino.

    8 stuna en tout - aj d. n 58.9 eidem dem .I I conquaeisiuei : le grou pe aei note une prononcia-

    tion intermdiaire entre ai et ae, cf. Caelcilius C. 1. L.r- 633, V 2-+9I.

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    TEXTES. Er[GRAPHIQUES 77

    132. C. I. L. t- 1529, X, 5807. Inscription enI'honneur de L. Berilienus Varus, ddie par les habi-tants d'Aletrium, entre 130 et 90 avant J.-C.

    l. r o adou mer.: adqu , Monunsen .Les archasmes du titulus ont dj t examins dans

    les inscriptions prcdentes ; ,\ Vaarus, seedes, cf, plias-tors n" 13 I . 'i

    L'i est frquernment not p;u e : calecandaui, solcdas,tncreta .

    2 in/era infr , sans syncope de e intrieur, cf.plus superaque parens C. I. L. 1', 122I, VI, 9499.

    3 senat senatus l), gnitif, avec omission des final.6, 7 eitur ludunt : norer l'quivalence de l'impersou-

    nel et de la 3' pers. du pl. -ludllllt et non "loidoiu, enCacede coirauit .

    8 calecandain calcandam , cf. gr. z:),;, et calicatlscalce po/itis dans Fesrus 5 I L.

    IO-[ I adqu. arduom. ad arcern, vers la hauteur .I I Censoriuo : cognornen honorifique q~i lui a t

    donn a cause de sa double censure; cf. Plutarque Co-riolan 1 : i'.:t~.1\.'i'J:)~r'i';, 0'1 el; a;ZO;:r.;2 'n):r,~'~'I 6 (p()-1.1.:2(,)'1 of:).~;;Valre MaximeIV, 1, 3 : Marcius RutilusCensorinus . iteruni enini censor creatus ...

    '!!};SCRIPT[ON EN. L'HONNEUR DE L. BETlLIE:\US V ARUS.

    L. Betilienus L. f. Vaarus I haec qua e infera scripta !sont de senatu sententia 1 facienda coiravit : semitas 1

    5 in oppido omnis, porticum qua 1 in arcem eitur, cam-pum ubei 1 ludunt, horologium, macelum, I basilicam

    calecandam, seedes, I ):acum halinear um , Iacum . ad10 1 [p :ortam aquam in opidum adqu. 1 arduom pedes

    CCCX J" fornicesq. 1 Iecit, fistulas soledas fecit. 1 ob hasceres censorem fecere bis! senatus filio stipendia me-

    15 reta ! ese iousit , populusque statuam 1 donavit Censo-rino.

    PITAPIIE DE CLAUDIA.

    Hospes quod deico pauUum est : asta ac pellege.Heic est sepulcrum hau pulcrum pulcrai feminae.Nomen parentes nominarunt Claudiam .Suom mareitum corde deilexit souo.

    5 Gnatos duos creavit. horunc alterumIn terra Iinquit, alium sub terra locat .Sermone lepido, tum autem incessu commodo.Domum servavit,lanam ecit.dixi.ahei.

  • 78 RECUEIL DE TEXTES LATINS ARCHAIQUES

    I11'

    1;,

    r,1

    133. e. 1. L.I' I211, VI 15346, Bcheler C. E. 52.pitaphe du temps des Gracques (133-122 ay. J.-e.)trouve a Rome, perdue depuis le XVIe siecle. Snairesiambiques.

    1 pellige Iucundus .1 bospes tranger ,2 sepulcrian bau pulcruni pulcrai : jeu de mots et anti-

    thse, avec allusion a l'tymologie populaire de sepul-crum qu'on dcomposait en se, prfixe marquant l'loi-gnement,l'absence, et pulcrum beau , malgr la dif-frence de quantit des deux se-o - pulcrai, dissyllabe.L'aspiration dans pulcber n'a t note qu' }~artir del'poque de Cicron.

    3 nomen ... nominarunt : figura etymologica, cornmeseruituteni seruire, erc.

    4 SUOIll ... salto : noter l'ineonsquenee de la graphie(cf. pulcrai et jellli1lLJe).

    5-6 alterum ... alnun : as ymtrie sans exernple ; aliuuipeut tre pOUl viter qltrum,

    7 commodus dcent et gracieux .8 domum seruauit , lauam jecit : loges traditionnels

    devenus vite des clichs n .

    -,

    "' 1:1\ iI,1!~

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    111.,1I~.Ij;"111..

    i["\1:)

    EPITAPHE DU MIME PHOTOGENE

    Protogenes Cloul[i] I suavei heicei situst I mmusPlouruma que! fecit populo soueis ! gaudia nuges

    134. e. LL. I' 186r,IX,443, Bcheler Ci E. 361.Epitaphe du 111ime Prorogne, trouve prs d' Arniter-)1UI11. Carmen Enniaua aetate non multo posterius >l,

  • 11;'1'-----.,1 ti'

    III!

    1:

    1'I

    1

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    1,

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    I!Il,le'i"

    11

    I':l''11LI1'1I11'i

    1\\1

    1111

    Au

    5958 RECUEIL DE TEXTES LATINS ARCHAi'QUES TEXTES ~PIGRAPHlQUESplus les cons o n nes doubles son t nores a peu pres rgu-lireme n r, sauf dan s poscdisent, iousit . Cese le premiertexte ou le redon blement des consonnes se renconrresur Hinnad cf. I1I25 D'apres Festus 374 L., c'estEnnius (239-169) qui aura it le premier introduit cetusage : nulla iunc geniinabatur liitera in. scribendo : qualllcousuetudinem Ennius mutauisse jertur,ltlpote GraecusGraeco more usus. Du reste l' usage du don ble signe neprvalut pas [Out de suire, et jusqu' l'poque desGraeques, 011 trouve des consonries doubles nctes parune seule lerrre. '

    Hastensiuru : habirants de Hasta Regia, un peu au nordde Gades,

    iousit : cf. n? 9 T. poplus : forme syucope. qu' onrerrouve a Nrni, cf n" 27, et en ombrien: poplom, Popa-lus'reprseme un ancien "po-pel-os devenu *popolas>po-pulus .

    Traduction :L(IICill5) Aenulius L(uci) (iHus) imperator decreuit ut,

    qu! Hastensium seroi in turri Lascutana babitareni, liberiessent . Agrum oppidulllqu(e), quod ea tempestate possedis-seni , iteni possidere habereque iussit , dUJ1I populus senat usqueRouumus uellet . Act(a) in castrisa(nte) d(iem)XJI k(aLen-das) Febr(uarias). .

    .De Bacanalibus quei foideratei 1 esent., ita exdeicen-dum cenauer e :

    "N eiquis eorum Bacanal habuise velet. sei ques 1 esent,quei sibei deicerent necesus ese Bacanal uaher e , eeis utei

    5 ad pr. urb anum 1 Romam venirent, deque eeis rebus, ubeieor um ver[b Ja audita esent, utei senatus 1 nos ter decer-ner et., durn ne minus aen at orLlhus e adesent [q uom ajares cosoleretur. 1 Bacas vir nequis ad ie se vel et ceivisRomanus neve nominus Latini neve socium 1 quisquarn ,nisei pr. urbanum adiesent, isque [dJe senatuos seut.en-tia d , dum ne 1 minus senatorbus e adesent quom ea rescosoleretur, iousisent. ce[ n lsuere. 11

    Sacerdos ne quis vir eset. magister neque vir nequemulier quisquam ese t , 1 neve pecuniam qui squ arn eorumconmine[ m h]abuise ve(!]et, neve magistratum, 1 neve promaqistrn tu] d] neqne vir um [neque mul] ierem quisquamfecise velet, 1 neve post hac inter sed conioura[ se nev Jecomvovise neve conspondise, 1 neve compromesise velet,

    15 neve quisquam fidem inter sed dedise velet. 11 sacra inoquoltod ne quisquarn e cise velet , nev e in poplicod nevein 1 preivatcd neve exstrad ur hern sacra quisquarn fecisevelet, nisei 1 pr. urhanum adieset, isque de senatuos sen-tentiad. dum ne minus 1 senatoribus e adesent quom eares cosoleretur, iousisent. cen suer e . 1

    iD

    Homines plous V oinvorsei virei atque mulieres sacra ne20 quisquam 1 Iecise velet, neve inter ibei virei plous duo-

    .bus, mulier ibus plous tribus 1 arfuise velent , nisei de'pr . urhani senatuosque sententiad, utei supr ad 1 scrip-tum est.

    Haice utei in coventionid exdeicatis ne minus trinum 1noundinum, senatuosque sententiam utei scieutes esetis,eorum 1 sententia ita fuit : sei ques esent, quei arvor-

    25 sum ead fecisent quam supr ad 1 scr iptum est, ees remcaputalem faciendam censuere; atque utei 1 hoce in taho-lam ahenam iuceideretis , ita senatus aiquom censuit , 1uteique eam figiar ioubeatis , ubei facilumed gno scier ,.,

    LETTRE DES CONSULS AUX HADITANTS DE L'AGER TEU-

    RA~US NOTIFIANT LE SENATUS-CONSULTE RELATIF AUX

    BACCHANALES'11111! I1/;r jH1/11'IIJ1111l i1

    /

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  • 86

    1~87

    en Hispania) y,sin su existencia, nuestro conocimiento del mundo roma-no se vera muy fuertemente mermado: dedicatorias funerarias, votivas,religiosas y polticas, conmemoraciones de las munificencias de los per-sonajes de relieve general o local, biografas oficiales, lemas electorales,etc., han posibilitado estudios de gran trascendencia en todos los planos.

    Nuestra zona no es, todava, un rea que destaque por la cantidad desus inscripciones pero, en cambio, s destaca (y francamente) por sucalidad: esto es, por la rarez-a de alguno de los ejemplares que son, prcti-camente, nicos en cuanto a que iluminan sobre fenmenos exclusiva-mente conocidos, para todo el orbe romano, a causa de alguna de estasinscripciones. Dejando a un lado la muy nutrida coleccin de inscrip-ciones ibricas y celtibricas y slo a ttulo de ejemplo, sealamos aqucuatro casos representativos, utilizables en una clase de latn de B.U.P.:

    tiempo residente en la Pennsula. Con menciones concretas a los Piri-neos, Zaragoza o Calatayud antiguas, etc., estn las cartas XXVII (87-89), de Ausonio, y X (231 ss.), del futuro San Paulino.

    Noticias puramente histricas de cronistas posteriores, pero que-segn se decida o no hacer alguna incursin al latn de esos tiempos,hasta el siglo VII- se refieren a los siglos Ill a V hay en Gregorio deTours, Hidacio e Isidoro, sobre todo (aunque no nicamente). Las refe-rencias se vern ubt supra dixi, pg. 142.

    Para el apoyo concreto al comentario histrico (omito, naturalmente,todo lo que no sea especfico para esta ponencia, que no trata de ensearcmo se comenta un documento histrico o historiogrfico) hay que refe-rirse a obras de los ltimos ocho O diez aos tales como LosAragoneses(istmo, Madrid, 1977, E. FERNANDEZ, dir.); Gran Enciclopedia Arago-nesa (Unali, Zaragoza, ss. vv. Hay ms de trescientas entradas para elmundo antiguo, sin contar la arqueologa. Vanse los ndices del vol.XIII); Aragn en su historia (C.A.l., Zaragoza, 1983, A. CANELLAS,dir.); Historia de los Pueblos de spaa. Los territorios antiguos de laCorona de Aragn (Argos Vergara, Barcelona, 1984, el cap. de Anti-gedad, de G. FATAS) e Historia de Aragn (Guara, Zaragoza, en curso,A. BELTRAN, dir., vals. I-II, ya aparecidos en 1986). Referencias msespecializadas hay en el Atlas de Prehistoria y Arqueologia Aragonesa (A.BELTRAN, dir., Institucin Fernando el Catlico, Zaragoza, 1980) y enlas Cartas Arqueolgicas de Ternel (p. ATR[AN et alii.) y Huesca (A.DOMINGUEZ et alii.), editadas, respectivamente, en 1980 y 1984, por elMinisterio de CulLura.

    a) E: Bronce de Contrebia (tabula Contrebiensis o iudicium Contre-biense).

    De Botorrita, Zaragoza. En el Museo de Zaragoza.

    1. Senatus Contrebielnlsis quei tum aderunt iudices sunto. Sei par[retaglrum quem Salluienses

    2. [ab Sosinestjanelisjemer unt nvifaciend! aquaive ducendae causa %de re agitur Sosinestanos

    3. [iure suo Sallluiensibus vendidisse inviteis Allavonensibus; tum seiita [plarret eei iudices iudicent

    4. eum agrum qua de re agitur Sosinestanos Salluiensibus iure SUDvendidisse; sei Mn pa.r [e] t iudicent

    5. iurle] suo non vendidiisse]6. Eidem quei supra scriptei [sunt} iudices sunto. Sei Sosinestana

    ceivitas ess'", tum, qua Salluiensis7. novissume publice epala" unt qua de re agitur, sei [ijntra eos palos

    Salluiensis rivom per agrum8. publicum Sosinestanorum iure suofacere licere{te] aut sei per agrum

    Preivaium Sosinestanorum9. qua rivom fier oporteret rivom iure suo Salluieln]sibus facere liceret

    dum quanti is alger] aestumorls]

    3. LAS FUENTES EPIGRAFICAS

    Su inters es absolutamente excepcional por dos motivos distintos:el primero, intrnseco, es el de que las cultura_s clsicas fueron, en frasefeliz de L. ROBERT, civilizaciones epigrficas. La epigrafa (inscripcionessobre material duradero, bsicamente) es algo omnipresente en la vidaromana y abarca, de hecho, todos los campos de la vida pblica y privada.La masa de epgrafes latinos clsicos es de centenas de millar (de decenas,

  • f)1I.',iI

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    1II/I?I\.

    88

    A89

    10. esset,qua rivos duceretur, Salluienses p equniam solverent, tum; sei .ira [plarrel, eei iudices iudicenj

    11. Salluiensibus rivom iure SUDfacere licer] e]; Sei nonparret iudicentiure SUDfacere non licere.

    12. Sei iudicarent Snlluiensibus rivom facere licere, tum quosmagistratus Contrebiensis quinque

    13. exsenatu* SUDdederit eorum arbitratu pro agro previato qlula rivosducetur Salluienses

    14. publice pequiniam solvonto, Iudicium addeixit Cj. Flaccusimperator.

    15. Senrent[ia]m deixerunt: quod iudicium nostrum est qua de re agitursecundum Salluienses iudicamus. QuomeGres

    16. iud[ic]atas [t mag]is[t)' a tus Contrebienses heisce fuerunt LubbusUrdinocum Letondonis f. praetor; Lesso Sirtscum

    17. Lubbi f. [malgistr atui; Babbus Bolgondiscum Ablonis f.magistratus; Segilus Annicum Lubi]. magistratus;

    18. [- -Iatui- - - -lulovicum Uxe'fllif. magistratus; Ablo TindilicumLubbi f. magistratus. Cassuam Sallui] ensium]

    19. defefl[d]i( - -lassius [-]eihar f Salluiensis, Caussam Allavonensiumdefendit Turibas Teitabas f,

    20. [A tlavot" en]s[is]. Actum [Cjontrebiae Balaiscae eidibus Maieis, L.Cornelio en. Octavio consulib=]s].

    contra la voluntad dejos alavonenses [de Alaun, Alagn]. En tal caso, sias resulta probado, sentencien estos jueces que el terreno -de cuyo asun-to se litiga- lo vendieron los sosinestanos a los saluienses con plenoderecho; si resulta probado que no, sentencien que no lo vendieron conpleno derecho.

    Sean jueces los mismos suprascritos. Si fuera de aplicacin el dere-cho ciudadano a Sosinesta [se trata de unafictio iuris , a la que recurra elDerecho romano cuando se litigaba con una localidad cuyo derecho estabaabolido por conquista, etc., lo que parece era el caso de Sosinestjl, en-tonces, en el lugar en que, muy recientemente, los saluienses, de modooficial, colocaron estacas -asunto sobre el que versa esta causa-,[juzguen] si podan los saluienses con pleno derecho hacer la canalizacina travs de un terreno pblico de los sosinestanos, por el interior de esosmojones. O si los saluienses podan, con pleno derecho, hacer la canaliza-cin a travs de un terreno privado de los sosinestanos, por el cual tendraque discurrir la canalizacin, a condicin de que [en tal caso] pagarandinero en la cuanta en que fuera tasado el terreno por el que discurrira lacanalizacin. En tal caso y si as resulta probado, sentencien estos juecesque los saluienses pueden hacer la canalizacin con pleno derecho. Si noresulta probado, sentencien que no pueden hacerla con pleno derecho.

    Si sentenciaran que los saluienses podan hacer la canalizacin, quelos saluienses paguen entonces corporativamente por el campo privado atravs del cual discurrir la canalizacin, de acuerdo con el arbitraje decinco [miembros] que la magistratura contrebiense designe [a tal fin] desu Senado.

    Sancion aprobatoriamente este procedimiento judicial Cayo Vale-rio Flacco, Hijo de Cayo, general en jefe [era el procnsul de la ProvinciaHispania Citerior], "

    Manifestaron los jueces esta opinin: Puesto que poseemos la facul-tad de juzgar, fallamos, en el asunto de que se litiga, a favor de los sa-luienses.

    Cuando este asunto fue juzgado, stos fueron los magistrados con-trebienses: Lubbo, de los Urdinos, hijo de Letondo, pretor [de Contrebia).Lesso, de los Sirisos, hijo de Lubbo, magistrado. [Siguen los demsjueces]. La causa de los saluienses la defendi ... asio, hijo de ... eihar,

    + exsenatu (sic).

    Nota, Se han puesto entre rl las letras desaparecidas y en escritura elevada las delectura difcil. El nexo se indica con"""" y con [- -) las letras que se supone hubooriginalmente.

    La t.raduccin que hemos propuesto para este epgrafe es as:Sean jueces quienes del Senado Contrebiense se hallaren presentes.

    Si resulta probado que el terreno que los saluienses [de Salduie, Zaragozaactual] compraron a los sosinestanos [no identificados] para construir unacanalizacin o hacer una trada de aguas -de cuyo asunto se litiga-, lovendieron los sosinestanos con pleno derecho a los saluienses, [aun]

  • r .,

    II

    1. Cn. Pompeius Sex.f. imperator virtutis caussa2. equites Hispanos ceives Romanos fecit in castreis apud Asculum

    a. d. XN k. Dec.3. ex lege lulia. In consiliofuerunt;4. L. Gellius L. F. Tro., Cn. Octavius Q. f. [ laguna), ... ius C. f

    Ani. L. Lunius L. f Ga/., Q. Mnuci,5. M. [. Ter., p. Attius P. [, Ouf, , M. Maiolei. M. f [s eg u ian

    unos cincuenta nombres, perdidos)6. Cn. Corne/i. CIl. f Pa/., C. Rabeiri C. f Ca/., M. Fabi. MJ.

    f. . .], Cn. Pompei. Sexo f. Clu., Q. Hirtulei L.f. Ser., L. Opeimi.Q. f Hor., L. Instei L. t. fal., -'. sergi. L. f Tro., M. Otacili. M.f Poi., L. Otacili L. f Pup.

    7. Turma Salluitana8. Sanibelser Adingibas ],9. Ilurtibas Bilustibas].

    10. Estopeles Ordennas],11. Torsinno Austinco f12. Bagarensis: I Cacususin Chadar f13. . .. cllice n ses:14. . ..Sosimilus f15. . .. irsecel f16.... elgaun ].

    390

    saluiense. La causa de los alavonenses la defendi Turibas, .hijo deTeitabas, alavonense.

    Actuado en Contrebia Balaisca [sic], en los Idus de mayo, siendocnsules Lucio Comelio [Cinna. Se trata del famoso Cinna.] y CneoOctavio. [Esto es, el 15 de mayo del 87 a. de C}

    91

    b) El Bronce de Ascoli

    17. . .. iespaiser.].

    18. Ilerdenses [vanse los nombres latinos de los hijos.frente a losindlgenas de sus padres):

    19. C.Otacilius Suisetarten ].20. Cn. Cornelius Nesillef.21. P. Fabius Enasagin f.22. Begensis:23. Turtumelis Atanscer.].24. S egie nses:25. Sosinaden Sosinasae ],26. Sosimilus Sosinasae f.27. Urgidar Luspanar f28. Gurtarno Biurno f29. Elandus Enneges f30. Agirnes Bennabels ].31. Nalbeaden Agerdo ],

    32. Amlnes Arbiscar].33. Umargibas Luspangibas f.34. Ennegenses:35. Beies Umarbeles],36. Turinnus Adimels f37. Ordumeles Burdo f38. Libe nses:39. Bastugitas Adimeis ],40. Umarillun Tarbantu],41. Suconsenses;42. Belennes Albennes ].43. Atullo Tautindals f.44. Illuersensis:45. Balciadin Balcibilf46. CII. Pompeius Sexof imperator47. virtutis caussa turman48. Salluitanam donavit in49. castreis apud Asculum50. cornuculo el patella, torque,

    (piceno, Italia. En el Museo Capitolino de Roma. Se transcribe contodas las letras Que faltan ya suplidas, sin notacin especial. Aado sig-nos de puntuacin. Lo transcribo de Dessau, I.L.S .. 8888).

    ;1

    ~II

    11

    ;1~~

  • NDICE DE MATERIAS

    370 Apndice: Textos latinos arcalcos

    faciendi ergo, sicuti dixi, macte hisce suovitaurilibus lactentbus inmo-.landis esto: Mars pater, eiusdem re ergo macte hisce suovltaurilbusIactentbus esto!

    .:55. Fragmentos de las leges regiae.

    (j) Pellex aram Iunonis ne tangito. Si tagt, Iunonifeminam caedito.

    (i) (a) Si. hominem fulmen Iovis occst, ne supra genua tollito.(b ) Homo si fulmine occisus est, ei usta nulla fieri oportet,

    (i) Si quits) hominem liberum dolo sciens morti duit, paricidas esto.(v) Si qusquam aliuta faxit, ipsos Iovi sacer esto.(v) Si parentem puer verbert ast oIJe plorassit parencs, puer dvs

    tum sacer esto.

    56. Fragmentos de las XII Tablas. E 114 ss.

    (i) 1. Si in us vocat, ito, Ni t, antestamino: igttur em capito. 2. Si calv-tur pedemve strut, manum endo iacito. 3. Si morbus aevitasve vtun;escit, [qui in ius vocabit l iumentum dato: si nolet, arceram ne sternto,

    (ii) Adsiduo vndex adsiduos esto; proletario [iam civi] qus volet vndexesto.

    (iii) Rem ubi pacunt orato. 2. Ni pacunt, in comitio aut in foro antemeridiem caussam coiciunto, cum perorante ambo praesentes. 3, Postmeridiem praesenti litem addicito. 4. Si ambo' praesentes, sol -occasus ,suprema ternpestas esto.

    v) Morbus sonticus... aut status dies cum hoste... quid horum fuit n-tium iudci arbitrove reove, eo dies diffensus esto.

    (v) Cui testimonium defuerit, is tertiis diebus ob portum obvagulatum tq.(vi) Aeris confessi rebusque ure iudicatis triginta dies ust sunto,

    2. Post deinde manus iniectio esto. In ius ducto, 3. Ni iudicatum facitaut quis endo eo in iure vindicit, secum ducito. Vincito aut nervo aut .compedibus. XV pondo ne minore aut si volet maiore vncto, 4. Si volet,suo vvto. Ni SUD vvt, [qui eum vinctum habebit,] libras farri. ergtdies dato. Si volet, plus dato.

    (vii) Tertiis nundinis parts secanto. si plus minusve secuerunt, seesto.

    (v) Adversus hostem aeterna auctoritas esto.(ix) Si pater fiJium ter venumdavt (?) filius a patre liber esto.(x) uti legassit super pecunia tutelave suae re, ita us esto.(xi) si intestato mortur, cu heres nec escit, adgnatus proximus

    habeto. si adgnatus nec esct, gentiles familiam habento,(xii) vas muniunto: ni sam delapidassint, qua volet, iumenta agito.(xii) qu malum carmen ncantasst. occentassit.(xv) si membrum rupst, ni cum eo pacit, talio esto.

    si niuriam alteri faxsit, viginti quinque aeris poenae sunto.(xv) si nox furtum faxsit, si m occisit, ure caesusesto.(xv) si adorat rurto quod nec manifestum erit, duplone damnum(xvi) patronus si clienti fraudem fecerit, sacer esto.(xviii) qui se sierit testarer libripensve fuerit, ni testimonium fariatur, inpro-

    bus intestabilisque esto.(xix) si telum manu fugit magis quam iecit, ~aries subcltury.(xx) neve aurum addito. at cu auro dentes iuncti escunt, ast im .cum [llo

    sepeliet uretve, se fraude esto.(xxi) si servus furtum faxit noxiamve noxit,

    :a~.temas en, 242. ablativo, 299 ss.;=. absoluto, 302:w causa, 301

    se "'.:- comparativo, 298;- circunstancia concomitante, 299;-:. cualidad, 299

    ,-~ expresiones distributivas, 302,_,' :::)nstrumental, 299~'p nstrumentat-socatvo, 298\;~ - locativo 301~~'.-:- modo, 300

    - precio, 2994 ~ procedencia u origen, 297" - propio, 297f' ~ referencia, 300.. -:- separacn, 297~.. -;;:- ttempo, 301"'.~;f-,*l,tivos de origen (adnomnales) ,'~U 297: abreviacin ymbca, 214, 222~soluto, valor del positivo en la'. comparacin de adjetivos, 253,ll~tractos, 238~bstractos, nombres, 237abstractos verbales, 2387"'en -ti- y -tu-, 240acento, 212 ss.- expiratorio, 213-ointensidad, 213

    ~.;,. musical, 213.- secundario, 214acentuacin, 159. acrnco, presente, 304activa, 262

    ,~ctivos y deponentes, verbos, 155. "acusatvo, 285"+- doble, 288'-.,.,. exclamativo, 289,~ extensin, 287

    )L(

    - externo, 286- figura etimolgica, 287- con innttvo, 316- interno, 287, 288- local, 285- predicativo, 288- relacin, 287, 288- del todo y de la parte, 288acusatvos exclamatvos, 83adicin, 87adjetivos de lugar, 239adnomnales, dativos, 176adverbios, 288agentes en -u. 238Agustn, san, 203aliteracin, 94, 99, 111, 113, 114, 116,

    118, 124, 128aliteratvos, pares, 128alternancias (ablaut) , 235- declinacin, 247- grados, 267Ammiano MarceJino, .206anacoluto, 87anfora, 99, 113anafrico, pronombre, 83, 328anafrico, tema, 256anttesis, 111, 137aorsto, 265, 272- tema, 266apdoss irreal es, 332Appendix Probi, 158, 161, 166atnui, alternando con tui, 286Apuleyo, 149arcasmos, 105, 116, 118, 127arcastas, 146asnco, estilo, 121asiansmo, 149, 202asimilacin, 231asndeton, 99asonancia, 111

  • LibroXVIJJ

    el segundo. 10 Afsignifica palabrasguir) y de ELTTElVmiento, nuestros aciones y a los relat

    birse -deca- insequenda, no insecenda, porque insequens significa, mientras que, segn la tradicin, inseque viene a ser lomismo que perge dicere (contina hablando) y que insequere (pro-sigue), y as lo escribi Ennio en los siguientes versos": 'Prosigue(inseque), Musa, las hazaas que cada general de los romanos lle-v personalmente a cabo en la guerra contra el rey Filipo?'.

    4 El otro, ms erudito, mantena, por su parte, que no haba na-da enrnendable, sino que estaba escrito con absoluta correccin yque haba que creer a Velio Long046, hombre entendido, quien enun comentario que hizo sobre El uso de trminos antiguos escribique en Ennio haba que leer insece, no inseque; y que por eso losantiguos llamaron. insectiones a lo que nosotros llamamos narra-tienes; y que, asimismo, el verso de Los Meneemos, de Plaut047,"Esto no me parece otra cosa que un sueo (nihilo minus esse vide-tur seetius quam somnia)", lo interpret Varrn as: "Esto debe sercontado como si fuera un sueo". As discutan entre ellos.

    5 Yo opino que Catn escribi insecenda y Ennio insece, am-bos sin u. En efecto, en la biblioteca de Parras" me top con un li-bro de Livio Andrnico de reconocida antigedad, titulado'08CJCJELa (Odisea), en cuyo verso primero figuraba esta palabrasin la letra u: ''Hblame (insece), Camena, del varn ingenioso",imitado de aquel verso de Hornero" "Hblame, Musa, del varnfecundo en recursos". 6 Yo concedo a ese libro una antigedad yfiabilidad grandes. En efecto, lo del verso de Plauto sectius quamsomnia no tiene sentido alguno con otro significado. 7 Pero, aun-que los antiguos dijeron inseee, no inseque, porque era, creo, unapalabra ms suave y dulce, ambas formas, no obstante, parecensignificar lo mismo. 8 En efecto, sequo y sequor y, a su vez, sectay sectio se diferencian por el uso del habla; pero, si uno se fija conatencin, el origen y naturaleza de ambas palabras es uno solo.

    9 Asimismo, los eruditos e intrpretes de trminos griegos opi-nan que las expresiones "Hblame, Musa, del varn fecundo en re-cursos" (av8pa f.1.OLEVVETTE, MouCJa)50 y "Decidrne ahora, Musas"(ECJTTETEvuv f.1.OL,MOUCJaL)51 se traducen por el latino inseque; puesdicen que la 1/ geminada del primer verso se ha convertido en O' en

    x. Se equivocartomar el pulso de la

    1A mediados,dar Heredes sitasia", muy abundeca en cama aquejta. 3 Desde Atenay algunos otros dtado en la localidmolestias que yome aumentaba yconversacin dij"t mismo -le diTI)S- cpAE~S-54", e

    vena".5 Las person:

    se dieron cuentsdicho 'vena' en'un mdico, y mtos. Entonces T,"Estamos segur.y a qu se llamaimpulso y slo:las arterias, gramanifiesto el crme da la impreno ha sido por ja otros decir eq

    45 Ennio, Anales 326 Vahlen.46 Velio Longo, gramtico contemporneo de Aula Gelio.47 Plauto, Los Meneemos 1047.48 La biblioteca de Patras gozaba de gran renombre. Patras era una ciudad aquea,

    en tierras corintias, junto al golfo de Lepanto, tambin denominado golfo de Patras.49 Homero, Od. 1,1.50 Homero, Od. 1,l.51 Homero, 11. 2,484.

    ". J

    52 Se trata de Hlisia, cerca de Aten

    5) Calvisio Taude verse en el nd1,9,8.

    54 En griego er55 Cf. M.P. Dl

    cratique. Anatoini.

    224

  • Libro X/Ill

    iens significaiene a ser losequere (pro-S~5: 'Prosigueromanos lle-ipo''',: no haba na-correccin y

    lido, quien eniguos escribire por eso losnamos narra-l. de Plauto ", ,nus esse vide-'Esto debe serellos..o insece, am-op con un li-.dad, tituladoa esta palabra)n ingenioso",.isa, del varnl antigedad y, sectius quarnl. 7 Pero, aun-era, creo, unatante, parecena su vez, sectauno se fija con:uno solo.)s griegos opi-fecundo en re-ahora, Musas") inseque; puesvertido en O" en

    el segundo, 10 Afirman, adems, que el mismo trmino E1Tll, quesignifica palabras o versos, procede precisamente de E1TECJ8m (se-guir) y de EL1TELV (decir). 11 Atenindose a este mismo procedi-miento, nuestros autores antiguos llamaron insectiones a las narra-ciones y a los relatos,

    X. Se equivocan quienes opinan (fue para detectar la fiebre hay quetomar el pulso de los venas, no de las arterias.

    . ., una ciudad -aquea,, golfo de Patras,

    1 A mediados del verano me haba retirado a una villa del sena-dor Herodes sita en un paraje de la campia tica llamado Cefi-sia", muy abundante en agua, arbolado y bosques, 2 Estando all,ca en cama aquejado de diarrea acompaada de una fiebre muy al-ta. 3 Desde Atenas vinieron a visitarme el filsofo Calvisio Taur053

    y algunos otros discpulos suyos. El mdico, que haba sido contra-tado en la localidad y que me asista, empez a contarle a Tauro lasmolestias que yo padeca y con qu regularidad y a qu intervalosme aumentaba y me disminua la fiebre. 4 Como en el curso de laconversacin dijera que mi cuerpo ya estaba bastante recuperado,"t mismo -le dijo a Tauro- puedes comprobarlo, Eav itj;l] Q1JTOUTilS'