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  • 8/18/2019 LCF02 Complet

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    F   E   T   E    D  E   S    L  U   

    M   I   E   R   

    E   S   . L  Y   O  

    N   . F   R   

    P A R T E N A I R E S M É D I AP A R T E N A I R E S F O N D A T E U R S

       @    l  y

      o  n

    Lyon by Light ! Illuminations, créations, émotions

    Sommaire 

    Correspondants : Hong Kong

    Société 

    Mode 

    Culture 

    Médias 

    Gastronomie 

    Langue 

    Voyages 

     p.5 

     p.6 

     p.7 

     p.8 

     p.37 

     p.30 

     p.42 

     p.46 

     p.23

     p.34

     p.29 

     p.40 

     p.45 

     p.20 

     p.32 

     p.26 

     p.38 

    Cinéma : De rouille et dʼos de Jacques Audiard

    Publicités : Sélection de publicités françaises

    Cuisine : Le gratin dauphinois

    Liérature : La main de Guy de Maupassant

    Événements en France : Lumières

    Une Française en voyage : Feux rouges à lʼaméricaine

    Livre : Les poissons ne connaissent pas lʼadultère de Carl Aderhold

    Arts : De lʼArt sur la place publique

    Vidéo : Préparation de la vidéo :Marché paysan de Coustellet 

    Terroir : Les vignobles du Lyonnais

    Francophone : Allah nʼest pas obligé de Ahmadou Kourouma

    Expatrié : Ma cabane au Canada

    Événements internationaux : Ma cabane au Canada

     p.11 Beauté : Les tendances beauté de la saison

    Musique : La Grande Sophie

     p.19 

     p.16 

     p.15  p.12 

    Tourisme : Rendez-vous à Lyon

    Vivre en France : Travailler en France

    Sport : Les jeux paralympiques

    Société : Lʼagriculture française

    Produit régional : Un survivant à Lyon : le cardon

    Grammaire : Révision : le passé composé

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    5

    lcf - Cinéma

    Cinéma

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    Malgré un festival de Cannes 2012 sans sur-prise qui a décerné la Palme d’or au film Amourde Michael Haneke (en salle le 24 octobre),notre attention s’est portée sur le dernier film de

     Jacques Audiard, De rouille et d’os,  avec notam-ment Marion Cotillard à la distribution. Retoursur un film dur, qui laisse des traces.

    Ali (Mahias Schoe-

    naerts) est un homme

    perdu, sans domicile

    fixe et sans argent.Avec Sam, son fils

    qu’il connaît très

    peu, il habite chez sa sœur et il prend un emploi de

    videur3 dans une discothèque. Il rencontre Stéphanieà la sortie du club où il travaille et la raccompagne

    chez elle. L’histoire entre eux ne va pas plus loin.

    Arrive l’accident. Un spectacle au Marineland tourne

    mal, Stéphanie perd ses jambes. Clouée4  dans unfauteuil, elle ne sort plus et n’a plus aucune vie

    sociale, jusqu’au jour où elle décide d’appeler Ali.

    Elle va peu à peu rentrer dans son monde, sauvage

    et brut4. Des liens vont naître douloureusemententre ces deux êtres, au rythme des combats de « free

    fight » d’Ali. D’abord troublée, puis fascinée par cet

    univers violent, elle va se surprendre à exorciser6 sacolère et sa frustration à travers lui.

    Sur la forme, Audiard choisit une mise en scène

    épurée7, avec peu de dialogues, et joue sur le contraste des images, en enchaînant une scène de combat avec

    une scène très poétique où Stéphanie fait danser une

    orque.

    Un film servi par deux acteurs touchants8 et sincères, qui montre que la rage de vivre et l’espoir de

    ces deux écorchés vifs9  l’emportent sur lesépreuves de la vie.

     

    Un titre intriguant, une histoire originale. Stépha-nie (Marion Cotillard) est dresseuse d’orques1  auMarineland d’Antibes. Elle aime plaire aux hommes

    et vit sa vie comme elle l’entend2.

    De rouille et d’os de Jacques Audiard

     L E X I Q U E

    1. d resse use d ’o rq 

     ue : e l le e n t ra î ne d

    es o rq  ues à  f a i re de

    e xe rc ices da ns  u n  b

    ass i n

     2. co m me e l le  l ’e n

     te nd : à sa  f aço n, se

     lo n ses c ho i x

     3.  v ide u r :  pe rso n n

    e q  u i ass u re  la séc u

     r i té

     4. c lo uée :  i m mo b i

     l isée

    5.  b r u t : sa ns  fi ness

    e,  b r u ta l

    6. e xo rc ise r : a néa

     n t i r,  re je te r, é l i m i ne

     r

    7. é p u rée :  m i n i ma

     l is te, s i m p le

    8.  to uc ha n ts  :  é m

    o u va n ts, q  u i  co m m

     u n iq  ue n t  le u rs 

    é mo t io ns

     9. éco rc hés  v i fs  : 

    à q  u i o n a e n le vé  l

    a  pea u ; a u  se ns 

     fig u ré : d ’ u ne e x t rê

     me se ns i b i l i té 

    par

    Marion Munoz & Alex Flacoute

    © Roger Arpajou Why Not Productions

    © Roger Arpajou Why Not Productions

       ©   R  o  g  e  r   A  r  p  a   j  o  u   W   h  y   N  o   t   P  r  o   d  u  c   t   i  o  n  s

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    lcf - Livre

    Livre

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    Ça y est, l’automne est là ! Fini les vacances,bonjour le retour au travail et à l’école… Riende très réjouissant1  et vous avez une envied’évasion2 ?

    Voici le roman qu’il vous faut : joyeux et léger,vous aurez le sourire aux lèvres en le lisant etl’effet dure longtemps !

    par

    Noémi Gardet

     Julia vient d’avoir 40 ans, elle est caissière,mariée à un homme qu’elle a peur de ne plus

    aimer. Elle s’endort lentement dans sa maison de la

    banlieue parisienne. L’histoire commence lorsqu’elle

    rate son bus pour aller travailler : elle est en retard

    pour la première fois depuis des années. La veille,

    ses amies lui ont offert un cadeau extraordinaire qui

    a fait d’elle une nouvelle femme. Elle regarde son

    reflet3 dans une vitre, se sent pousser des ailes4 etenvoie tout balader5. La voilà qui décide de prendrele premier train qui passe en gare de Lyon6,destination : l’inconnu !

     

    Le hasard veut qu’elle soit placée à côté de Muriel,

    Aude, Nicolas, Colee et surtout…Vincent ! Le

    problème, c’est que Vincent est marié avec

    Muriel, et que Julia n’est pas une femme qui aime les

    histoires compliquées… Le trajet qui l’emmène

    vers une vie nouvelle se révèle beaucoup plus

    mouvementé que prévu, un vrai vent de folie va

    balayer ce banal7 Paris-Toulouse.Ce roman polyphonique8  est une vraie boufféed’oxygène9  qu’on lit d’une traite10. Chaque cha-pitre est l’occasion de décou-

    vrir le point de vue de l’un des

    personnages qui croise la

    route de notre héroïne etsa vision pleine d’humour.

    Le grain de folie de cee

     joyeuse aventure vous don-

    nera des envies d’imprévu,

    tenez-vous prêt à laisser le

    hasard entrer dans votre vie !

    Carl AderholdLes poissons ne connaissent pas l’adultère

    Les poissons ne connaissent pas l’adultère,

    Carl Aderhold, aux éditions Le livre de poce.

     L E X I Q U E

    1.  ré jo u issa n t : q  u

     i  f a i t  p la is i r, q  u i es t 

    ag réa b le

     2. e n v ie d ’é vas io n 

    : e n v ie de q  u i e r sa

      v ie q  uo t id ie n ne

     3.  re fle t :  i mage  re n

     vo yée  pa r  u ne  v i t re

    ,  u n  m i ro i r

     4.  se  se n t  po usse r  des  a i les  :  é p r

    o u ve  u ne  se nsa t io

     n 

    d ’é ne rg ie, d ’e n t ho u

    s ias me, de  l i be r té

    5. e n vo ie  to u t  ba la

    de r : déc ide de  to u

     t q  u i e r, de c ha nge

     r 

    de  v ie

    6. ga re de  L yo n  :

      no m de  la ga re de

      Pa r is q  u i  pe r me t d

     pa r t i r  ve rs  le s ud e

     t  le s ud-es t de  la  F ra

     nce

    7.  ba na l : o rd i na i re

    8.  po l y p ho n iq  ue  : 

    à  p l us ie u rs  vo i x  ; 

    da ns ce  ro ma n,  le 

     te x te es t éc r i t d u  p

    o i n t de  v ue de  p l u

    s ie u rs  pe rso n nages 

    d i ffé re n ts

     9.  bo u ffée  d ’o x ygè ne  :  se n

    sa t io n  de  l i be r té,  f 

    aço n  de 

    c ha nge r so n  é ta t 

    d ’es p r i t  po u r  q  ue lq 

     ue  c hose  de  t rès 

     pos i t i f 

    1 0. d ’ u ne  t ra i te : e

     n  u ne se u le  f o is 

    © yannick974

    lcf - Musique

    Musique

    Dans son nouvel album La place du fantôme , j’ai

    trouvé une sensibilité à fleur de peau6, desparoles sincères, sur un fond de musique pop très

    actuelle. L’atmosphère est très travaillée, les

    mélodies semblent floer dans l’air.

    Dans ses textes, elle nous parle comme une grande

    sœur, elle se confie à nous. Elle nous raconte ses

    histoires d’amour, les copains qui partent, ceux

    qui restent, les déceptions de la vie, le sentiment

    de vieillir trop vite, les rêves inachevés7.Ce petit bijou musical me touche profondément,

    notamment les morceaux Sucrer les fraises , et le

    magnifique Suzanne .

    A découvrir sans aendre !

    Informations et dates de concert sur son site :

    hp://www.lagrandesophie.com.f r

    Pourtant, elle a déjà 15 années de carrière4 derrière elle et avec 6 albums. Elle a également

    remporté de nombreux prix musicaux, comme le

    prestigieux prix Charles Cros en 2010. Elle a réussi

    à passer de l’ombre à la lumière5 depuis quelquesannées, avec de très belles chansons, même si

    quelques-unes restent encore peu connues.

    Qelques dates de sa tournée au Qébec :

    le 1 novembre 2012 à Jonquière - Café Téâtre Côté Cour

    le 2 novembre 2012 à Levis - Anglicane de Levis

    le 7 novembre 2012 à Montréal - L’Astral

    le 8 novembre 2012 à Waterloo - Maison de la Culture

    le 9 novembre 2012 à Gatineau - La Basoche

    par

    Alexis Caucigh

     

    Non, vous ne rêvez pas ! Le pape du rock punk américain reprend

    un titre de Joe Dassin, cet artiste franco-américain très célèbre en

    France dans les années 70.

    A écouter sur Deezer : hp://www.deezer.com/fr/search/iggy%20pop%20apres

    Le coup de coeur d’Alexis :Iggy Pop - Et si tu n’existais pas .

    Artiste française incontournable1  de cette année2012, avec son titre Ne m’oublie pas , largement

    diffusé sur les ondes radio2, on pourrait penser que

    La Grande Sophie est une toute jeune artiste révélée3 

    il y a peu de temps.

    La Grande SophieLa place du fantôme

     L E X I Q U E

    1.  i nco n to u r na b le

     :  i né v i ta b le

     2.  les o ndes  rad io :

      la  rad io  F M

     3.  ré vé lée  :  q  u i  s

     ’es t  f a i t  co n na î t re, 

    q  u i  es t  de ve n ue 

    cé lè b re

     4. ca r r iè re :  p ro f es

    s io n,  mé t ie r

    5.  passe r de  l ’o m b

     re a  la  l u m iè re : d

    e ve n i r co n n u 

    6. se ns i b i l i té à

      fle u r de  pea u : se

     ns i b i l i té e x t rê me

    7.  rê ves  i nac he vé

    s  :  to u t  ce  q  u ’o n  n

     ’a  pas  p u  f a i re 

    da ns  la  v ie

    © Crédits Yann Orhan

    © Crédits Yann Orhan

    7

    http://soundcloud.com/lcf-magazine/livre-02-les-poissons-nehttp://soundcloud.com/lcf-magazine/musique-02-la-grande-sophie

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    5/26

    lcf - Arts

    Arts

    39

    Depuis plusieurs années, les œuvres d’art s’installent dans les lieux publics. Elles sont intégréesaux aménagements urbains. L’artiste invité prend place, se déplace et crée une place. Au-dessus eten-dessous du sol, les œuvres d’art sont là pour toujours. Pour le piéton ou l’automobiliste, elles invi-ent à une circulation originale dans la cité.

    populaires et culturelles. Avec cee œuvre nommée

    Déplacement / jaillissement : d’une fontaine, les autres ,

    le jeu de petits  jets d’eau6 sortant du sol de façonirrégulière, propose une promenade rythmée comme

    une chorégraphie 7. Elle peut être une scène pour unspectacle vivant, un endroit idéal pour s’amuser. A

    petits ou à grands pas, traverser cee place devient

    une aventure !

    Par ailleurs, au sous-sol, se trouve un parking réalisé

    par les architectes P. Favre et J.-M. Wilmoe associésà l’artiste américain M. Mullican et le designer Y. D.

    Pennor’s. On y découvre

    des copies d’objets datant

    de plusieurs siècles.

    En somme8, l’art contem-porain rend visible les

    mouvements de l’histoire

    de haut en bas.

    Avec la place des Terreaux, « l’art urbain» s’insèreudicieusement1  dans le quotidien des Lyonnais.lle a été structurée par l’architecte-urbaniste

    C. Drevet et l’artiste D. Buren en 1994. Scintillante2

    ar les jeux de lumières qui se reflètent sur l’eau,

    ee place dessine un lieu aux multiples activités. Sa

    urface plate quadrillée3 de marbre4 noir et blancffre une vision apaisante5 au milieu de ce décor deierre. De plus, cee place est très grande. C’est un

    oint de rendez-vous stratégique pour les Lyonnais,t aussi un espace pour organiser des manifestations 

    ici quelques exemples de lieux où D. Buren a réalisé des oeuvres :

    cour d’honneur du Palais Royal à Paris, le parvis du musée Fabre à Montpellier et la place des Terreaux à Lyon

     L E X I Q U E

    1.  j ud ic ie use me n t

     : a vec  i n te l l ige nce

     2. sc i n t i l la n te :  b r

     i l la n te

     3. q  uad r i l lée : à ca

     r rea u x

     4.  ma r b re :  t y pe d

    e  p ie r re

    5. a pa isa n te : q  u i a

     p po r te  le ca l me,  la s

    é ré n i té 

    6.  je ts d ’ea u : co lo n

     nes d ’ea u q  u i a n i m

    e n t  ha b i t ue l le me n t 

     u ne  f o n ta i ne

    7. c ho rég ra p h ie : d

    a nse

    8. e n so m me : e n  r

    és u mé

    par Daphné Broet

    © Leandro Neumann Ciuffo

       ©  w  e   b  m  a  s   t  e  r  n   i  c   7   9   1   8

    © Adria Jimenez© Schnu99i © Laurent Berthier

    http://soundcloud.com/lcf-magazine/art-02-de-lart-sur-la-place

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    Beauté

    Cette année, les collectionsautomne-hiver des créateurs

    parient sur des tons doré et

    kaki1 ou osent des couleursvives telles que le violet. Le

    teint se fait naturel et hâlépour ceux qui regrettent déjà

    l’été !

    11

    lcf - Beauté

    Les couleurs de l’automne

    Belle jusqu’au bout des ongles…

    Les BB crèmesnous font un

    teint parfait. 

    Avec la collection Amazone  chez Yves Saint-Lau-rent et la collection Golden Jungle  chez Dior, l’éclat

    des peaux bronzées est mis en valeur par des cou-

    leurs inspirées de la nature.

    Les paupières sont colorées de kaki associé à du

    beige, du doré, du brun et du cuivré. La matière est

    travaillée en dégradé2 pour créer l’effet smoky eyestoujours tendance. Les lèvres se parent de couleurs

    mates3 intenses pour un effet rétro4, comme le rou- ge G l’extrait  de Guerlain.

    Pour les audacieuses5, le rose, le violet et le pour-pre égayent6  l’automne. La collection Vivid shine  créée par Estée Lauder étonne par l’intensité de ses

    couleurs. Le gloss Pure Color Rebellious  violet se faitéclatant sur les lèvres. La palette7 d’ombres

    à paupières à cinq couleurs

    Violet underground   permet

    un fini coloré métallisé.

    Chez Lancôme, les cou-

    leurs de la palee de la

    collection Midnight roses

    sont plus tendres. Le

    teint est frais, totalement

    naturel ou réchauffé d’une note de rose.

    La nouveauté chez Givenchy : le gloss révélateur de

    la collection Acoustic colours  qui change de couleur

    en fonction du pH des lèvres.

    Les ongles peuvent être mats, laqués ou irisés. Lescréateurs rivalisent d’originalité pour séduire le plus

    grand nombre. Les teintes des vernis s’accordent au

    maquillage. Cet automne, Chanel propose trois nou-

    velles teintes : Vertigo 563, Suspicious 561 et Frenzy

    559 . Dior a choisi des teintes kaki et doré.

    Yves Saint-Laurent réinven-

    te le rouge intemporel12 qui va à toutes les mains et

    tous les styles.

    © Chanel

    © Chanel

    © Chanel

    © Estée Lauder

     L E X I Q U E

    1.  ka k i : co u le u r 

    e n t re  le  b r u n e t  le 

     ve r t  f o ncé  (so u ve n t

     

    co u le u r  m i l i ta i re )

     2. dég radé : d u  p l u

    s c la i r a u  p l us  f o ncé

     o u  le co n t ra i re 

     3.  ma tes : q  u i  ne s

    o n t  pas  b r i l la n tes 

     4.  ré t ro : da ns  u n 

    s t y le a nc ie n

    5. a udac ie uses : ce

     l les q  u i ose n t, q  u i  n

     ’o n t  pas  pe u r

    6. éga ye n t :  re nde n

     t  jo ye u x 

    7.  pa le t te : e nse m b

     le de co u le u rs asso r

     t ies

    8.  i no nde n t : e n va

     h isse n t, so n t d is po n

     i b les  pa r to u t

     9.  te x t u re :  ma t iè r

    e

    1 0.  h yd ra te :  no u r r

     i t  la  pea u 

    11. so p h is t iq  ué : 

    c h ic,  ra ffi né 

    1 2.  i n te m po re l : q 

     u i  n ’a  pas d ’âge 

    Ces crèmes «tout en

    un» apparues en 2009inondent8  le marché ets’adaptent à tous les types de peau. Plusieurs choix

    de texture : crème, gel ou poudre compacte. La

    marque Erborian qui est la créatrice du phénomène,

    propose la texture9 la plus légère : BB crème Light .La BB crème de Clinique protège du soleil (SPF 30),

    hydrate10 et unifie le teint pour un fini mat.Son : sa base protectrice quotidienne anti-âge.

    Chez UNE, la nouveauté est l’Intuitive Touch

    BB-Cream Foundation. Un fond de teint

    compact qui a les qualités d’une BB crème avec des

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    toutes les couleurs de peau.Ces crèmes permeent un

    maquillage rapide et naturel.

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    sophistiqué11,  Chanel pro-pose Lumière d‘artifices bei - ge  pour illuminer le teint et

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    © Chanel

  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    7/26

    lcf - Tourisme

    Pour visiter Lyon, une journée ne suffit pas, il y atant de choses à voir ! Vous pourrez utiliser le métro etautres transports en commun pour gagner du temps.D’abord, je vous présente l’immense place Bellecour.Lieu de rendez-vous, elle se situe sur la presqu’île qui

    se situe entre le Rhône et laSaône. Prenez le temps d’enfaire le tour, c’est magni-fique ! Vous pourrez fairevotre shopping rue de la Ré-publique, véritable artère4 commerciale.Le quartier de la Croix Rous-se est composé de grandsboulevards. Partez à la re-cherche du Gros Caillou :

    c’est un rocher qui vientd’un glacier des Alpes, tout

    à fait insolite ! Il a été déterré en 1982 lors de la réali-sation des travaux pour le funiculaire5.Enfin, prenez le temps de déambuler6 dans les ruespiétonnes et pavées7 du vieux Lyon. Dans ce quartiertrès vivant, vous verrez de jolies maisons, des com -merces, des restaurants. C’est ici que se trouvent lesmeilleurs “bouchons” (nom donné aux restaurants quiproposent la gastronomie locale, leur réputation dé-passe les frontières). Aention, ils sont très généreux,alors aendez d’avoir vraiment faim !Pour plus d’informations, je vous conseille le sitewww.vieux-lyon.net, vous pouvez y télécharger uneapplication en français ou en anglais.

    Particularité lyonnaise, il s’agit

    de passages entre les bâtiments,principalement dans le quartier Renaissance. Lesouvriers les traversaient pour livrer leurs tissusrapidement et à l’abri de la pluie. Ils ont été très utilespour se cacher ou fuir durant la guerre. Les traboules donnent sur des petites cours intérieures, elles per-

    meent de découvrir des trésors d’architecture cachés.Vous en trouverez la liste à l’Office du tourisme.

    Il existe plusieurs parcs dans la ville, je préère celuide la Tête d’Or. Véritable poumon8 urbain, les gensy vont en famille ou en amoureux, ils visitent le zoo,profitent de la beauté du site. Je vous recommandecee balade, elle est surprenante et reposante.

     Juillet, les Nuits Mozaïque

    23 septembre, Fête de la Gastronomie

    8 décembre, Fête des Lumières

    A voir absolument

    Les traboules

    Les parcs

    Agenda

    13

     L E X I Q U E

    1.  vo ies :  ro u tes

     2.  i n f ras t r uc t u res

      : e nse m b le des  vo

     ies de c i rc u la t io n 

    ( ro u te, c he m i n de  f 

    e r, … )

     3.  Jea n  Mo u l i n : c

    é lè b re  rés is ta n t de 

     la 2è me  G ue r re 

     mo nd ia le

     4. a r tè re :  ro u te  p r

     i nc i pa le

    5.  f u n ic u la i re  :  p

    e t i t  t ra i n  q  u i  f o nc

     t io n ne  pa r  u n 

    s ys tè me de câ b les  p

    o u r  mo n te r  u ne  pe n

     te  t rès  f o r te

    6. déa m b u le r : se 

     p ro me ne r

    7.  pa vées :  reco u ve

     r tes de  pe t i ts  b locs 

    de  p ie r re de  la 

     ta i l le de  b r iq  ues

    8.  po u mo n :  pa r t ie

     de  la  v i l le q  u i  pe r m

    e t  la «  res p i- 

     ra t io n »,  l ’aé ra t io n

     de  la  v i l le

       ©

       G  r  o  u  m  e

    © Émilie Aubert

    © L.Berthier

    © tristan deschamps

    lcf - Tourisme

    Tourisme

    Au premier siècle avant JC, Lyon s’appelait Lugdunum. Elle étaitla capitale des Gaules, située au carrefour des grandes voies1 romaines occidentales. Jusqu’au XVIème siècle, son commerce

    très important lui donne une place prestigieuse dans les domainesde la production de tissus précieux, de l’art et de la finance. Au

    cours du XXème siècle, le développement des infrastructures2 et des équipements culturels amène une dimension européenne.

    Pendant la Seconde guerre mondiale, Lyon était au coeur de la

    résistance française, organisée par le fameux Jean Moulin3.

    Lyonl’autre ville des lumières‘‘   ‘  ‘

    Grande ville d’une rare beauté, elle a conservé des traces de toute son histoire, c’est pour cela qu’el-le est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle produit de nombreux événements culturels,alliance de la tradition et de la modernité. Belle, dynamique et lumineuse, venez vous détendre dans

    la cité des frères Lumière, inventeurs du cinéma.

    par

    Mélanie Hernandez

    schamps

    errin

    Un peu d’histoire

    LYON

  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    8/26

    Sport

    par Khiem Tran-Dinh

    15

    lcf - Sport

    Tout d’abord, quelques éléments.Les Jeux Paralympiques de Londres 2012 ont compté20 « handisports » différents : équitation, judo,

    cyclisme, basket-ball, tennis de table… Certainesdisciplines n’existent que pour le handisport, commele boccia qui ressemble au  jeu de pétanque1  jouédans un fauteuil roulant2.4200 athlètes handicapés ont participé à ces Jeux.154 athlètes étaient français et étaient engagés dans16 sports différents. Les 45 médailles remportées

    (9 d’or, 18 d’argent et 19 de bronze) leur ont donnéla 16ème place des nations, ce qui est loin de leursobjectifs.

    Mais je voudrais airer votre aention sur un fait :

    dans votre pays, vous avez probablement beaucoup

    entendu parler des exploits des athlètes des JO. Maisavez-vous beaucoup entendu ou lu au sujet des Jeux

    Paralympiques ? Oui ? Non ? En tout cas, en France,la réponse est non. A votre avis, pourquoi ?

    Pour quelles raisons les médias ne relaient3-ilspas davantage les Jeux Paralympiques ?

    Plusieurs explications peuvent être avancées :

    La date ? Septembre est le moment de la rentrée4.L’année commence, chacun reprend sa routine5 après le temps des vacances. On n’a pas forcément

    le temps ou l’envie de regarder la télévision car ilfaut s’organiser.

    La programmation des médias ? Les nouveaux

    programmes de la rentrée à la télévision débutent.

    Il n’y a pas vraiment de place pour les émissions

    sur les Jeux Paralympiques. Les épreuves ont

    été retransmises6  sur des chaînes secondaires,comme par exemple, la cérémonie d’ouverture qui

    est passée sur France Ô, chaîne disposant d’unetrès petite audience. Et aucune émission n’a étédiffusée en direct, ce qui est pourtant essentiel

    pour le sport.

    La complexité des catégories ? Il n’y a effectivementque 20 sports mais un bien plus grand nombrede catégories : par exemple, pour le seul 100 m  masculin en athlétisme, on peut dénombrer7 catégories, selon le type de handicap (déficients7 visuels et non-voyants, maladies mentales, …).

    Le handicap lui-même ? Ce n’est pas forcément

    agréable de regarder des personnes qui, même si

    elles forcent l’admiration, n’ont plus de jambes ou

    sont aveugles. Cela nous ramène obligatoirement à

    notre « dure » condition d’humain.Bref ! L’hypocrisie8  ordinaire répète qu’il estanormal que les Jeux Paralympiques ne soient pasaussi bien présentés que les Jeux Olympiques. Pour-tant, c’est un fait que l’on peut difficilement nier !

    N’est-ce pas un peu dommage ?© Ed Clayton

       ©   M  a   t   t   C   h  u  r  c   h   i   l   l  -   ©   S   t  e  v  e   F  a   i  r

    © Danny Nicholson

    Les Jeux Olympiques de Londresse sont déroulés du 27 juillet au 12août 2012. Trois semaines plus tard,du 29 août au 9 septembre 2012, sesont tenus les Jeux Paralympiques.

     Je vous ai parlé des premiers dans notre numérode septembre. Aujourd’hui, je voudrais vous direquelques mots à propos des seconds.

     L E X I Q U E

    1.  pé ta nq  ue :  je u d

    e  bo u les  t y p iq  ue d u

     s ud de  la  F ra nce

     2.  fa u te u i l  ro u la n

     t : c ha ise  mo n tée s

     u r des  ro ues  po u r 

     les  pe rso n nes à  mo b

     i l i té  réd u i te

     3.  re la ie n t (  ve r be  r

    e la ye r ) : d i ff use n t,  r

    e t ra ns me e n t

     4.  la  re n t rée :  pé r

     iode de se p te m b re à

      laq  ue l le  l ’éco le 

     reco m me nce

    5.  ro u t i ne :  les  ha b

     i t udes

    6.  re t ra ns m ises :  p

     rog ra m mées, d i ff us

    ées 

    à  la  té lé v is io n

    7. dé fic ie n ts : q  u i 

     p rése n te n t  u n  ma nq 

     ue,  u n dé f a u t

    8.  h y poc r is ie : dé f a

     u t de ce l u i q  u i  ne d i

     t  pas  v ra i me n t 

    ce q  u ’ i l  pe nse

     

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    lcf - Société

    ociété

    par Florent Péronnet

    Historiquement, le développement de l’agriculturedite « moderne » se fait après la Seconde guerremondiale. En 1962, les 6 pays fondateurs de l’Union

    Européenne (la France, l’Allemagne, l’Italie, la Bel-

    gique, le Luxembourg et les Pays-Bas) lancent la

    Politique Agricole Commune (PAC). L’objectif est

    de garantir la paix en Europe

    et d’assurer l’indépendance ali-

    mentaire de sa population.

    Les producteurs sont donc

    encouragés à produire plus.

    Pour cela, l’Europe aide les agri-

    culteurs à s’équiper d’outils de

    production modernes : tracteurs,

    matériel de stockage, etc.

    Dès les années

    70, l’objectif de

    la PAC est rempli :

    l’Europe est autonome

    en ce qui concerne son

    alimentation. Mais à partir des années 80, l’Europe

    est déjà en situation de surproduction ; de plus, son

    modèle de production devient trop polluant pour

    l’environnement. Au cours des décennies3 suivantes,le nombre de pays adhérant à l’Union Européenne

    s’élargit jusqu’en 2007 où la Bulgarie et la Roumanierejoignent la PAC : 27 pays sont désormais4 concernéspar la politique agricole commune.

     

    Aujourd’hui, l’agriculture européenne est confrontée

    à une baisse du nombre d’agriculteurs ainsi que des

    surfaces agricoles.

    En superficie, la France métropolitaine représente

    55 millions d’hectares. Aujourd’hui, 28 millionsd’hectares sont occupés par des activités agricoles,

    soit plus de 50% du territoire français. Avec ses

    527 000 exploitations agricoles (mais en 1955, elle en

    comptait 2,3 millions), la France reste le premier pays

    producteur agricole européen. Cependant, elle perd

    actuellement en surface agricole l’équivalent d’un

    département français tous les 10 ans : c’est que l’on

    appelle l’ « artificialisation » des terres agricoles.

    Au final, la PAC a permis aux exploitations agricolesd’être très productives et de s’agrandir : depuis 2000,

    la taille moyenne des exploitations est passée de

    45 hectares à 55 hectares.

     

    L’Histoire nous montre que l’agriculturedoit sans cesse1  s’adapter pour nourrir lespopulations.La France est un pays agricole depuis des siècles.Son agriculture a dû se moderniser après laSeconde guerre mondiale pour répondre àl’urgence alimentaire. Aujourd’hui, elle doitencore évoluer pour répondre à ce défi : nourrir

    sainement2 sa population.

    © Richard Masoner

    illustration de Henri Bacher

       ©

       W   i   k   i  m  e   d   i  a   C  o  m  m  o  n  s

    lcf - événements

     L E X IQ U E

    1. sa ns cesse : sa ns a r rê t, co n t i n ue l le me n t

    2.  sa i ne me n t  :  d’ u ne  ma n

     iè re  q  u i  es t  bo n ne  po u r  la 

    sa n té

    3. déce n n ie :  pé r iode de 10 

    a ns

    4. déso r ma is : à  pa r t i r de ce

      mo me n t

    5.  pes t ic ides  :  p rod u i ts  c h

     i m iq  ues  q  u i  dé t r u ise n t  les 

     ma u va ises  he r bes 

    6. e ng ra is :  p rod u i t q  u i  f a vo r i

    se  la c ro issa nce des  p la n tes 

    7.  mo isso n :  réco l te des  b lés

     e t a u t res c u l t u res

    8.  ve nda nges :  réco l te des  ra

     is i ns

    9.   re loca l isa t io n  :   le   f a i

     t  de   ra p p roc he r   les  s i tes

     

    de  p rod uc t io n des zo nes de c

    o nso m ma t io n

      ( p rod u i re  loca le me n t )

    La France est aussi le premier consommateureuropéen de pesticides5, le troisième mondial. 

    En 2007, le gouvernement français a initié un

    grand mouvement politique pour tenter d’orienter

    l’agriculture vers une production plus respectueuse

    de la santé et de l’environnement : le « Grenelle

    de l’environnement » est lancé. Ce plan prévoit

    notamment de diviser par deux l’utilisation des

    pesticides et d’augmenter à 20% la part de la surface

    agricole en agriculture biologique d’ici 2020.

    L’agriculture biologique est une agriculture qui

    n’utilise pas de produits ni d’engrais6 chimiques.

    L’agriculture a toujours eu un impact sur le mode

    de vie des Français. Par exemple, les « grandes

    vacances » (juillet et août) sont liées à l’agriculture :

    historiquement, enFrance, les enfants

    consacraient leurs

    mois de juillet et

    d’août à la moisson7 et aux vendanges8.Ils ne pouvaient donc

    pas aller à l’école,

    ce qui explique le

    calendrier scolaire français. On peut donc penser

    qu’un développement important de l’agriculture

    biologique va à nouveau modifier le mode de vie

    des Français : par exemple, on pourrait imaginer

    une relocalisation9 de l’activité humaine avec uneagriculture au cœur des villes.

    17

    Les iffres autour de l’agriculture

    527.000 exploitations agricoles

    1.000.000 travailleurs (exploitants et salariés)

    Taille moyenne des exploitations : 55 hectares

    Chefs d’exploitation :

    - 90 % ont plus de 40 ans

    - 27% sont des femmes

       ©

       T .   M .   O .   F .

    Mais la société attend une nouvelle orienta-tion pour son agriculture : une alimentation demeilleure qualité et moins polluante, une agri-culture locale et créatrice d’emplois pour son

    territoire.

    http://soundcloud.com/lcf-magazine/soci-t-02-lagriculture-fran

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    lcf - Vivre en France

    Vivre en France

    par Émilie Orzalesi

    Travailler dans un pays qui n’est pas le sien peut être un moment difficile. Il faut s’intégrer à unenouvelle équipe et s’adapter à des méthodes et manières différentes. Pas facile de s’y retrouver !Voici quelques éléments qui caractérisent1 les Français au travail :

    Comparés à d’autres, les Français travaillent assezpeu car ils ont en moyenne 5 semaines de congés2 payés et 11 jours fériés3 par an. En plus, ils ne tra-vaillent que 35 heures par semaine et partent à laretraite à 62 ans. Pourtant, d’après l’OCDE, l a Fran-ce fait partie des 10 premiers pays les plus efficaces

    par heure. Alors aention, moins d’heures de tra-vail ne signifie pas moins de travail !

    Comme je vous le di-sais dans le numéroprécédent, les Fran-çais accordent beau-coup d’importanceaux repas. Hors dequestion de sauterle déjeuner ! Les em-ployés prennent souvent 1h le midi, et parfois plus,pour aller profiter d’un vrai repas. Sans oublier les

    pauses café ou cigarees tout au long de la journée. 

    Pour ce qui est du4  contact avec les collègues,cela dépend beaucoup de l’entreprise où l’ontravaille. Il est fréquent que les personnes de mêmeniveau hiérarchique se tutoient5  entre eux etvouvoient5  les niveaux supérieurs. Le plus sou-vent, les gens serrent la main à leurssupérieurs pour les saluer, mais pasà leurs collègues. Aention, ils ne les

    embrassent pas non plus, un simple« Bonjour ! » suffit.

    Les sujets de conversation ne manquent pas avec

    les collègues : le temps, les loisirs, l’actualité (livreou cinéma), la politique… Une des particularitésdes Français est qu’ils aiment se plaindre6, spécia-lement de leur travail : la charge de travail, leurssupérieurs, les avantages sociaux (congés, retraite,protection maladie, …). Pourtant, le système françaisest bien plus avantageux que d’autres mais se plain-dre peut être un moyen

    de communiquer avecses collègues, plus qu’unréel avis.Aention, se plaindre

    est mal vu quand onvient d’arriver !

    Qe ce soit au travail ou à l’extérieur, il y a une

    chose dont les Français ne parlent pas : leurrémunération7. En effet, on ne dit pas facilementcombien on est payé.Enfin, en société, beaucoup de Français s’identifient par l’entreprise pour laquelle ils travaillent, plusque par leur profession : par exemple, « Je travailleà la mairie »

     L E X I Q U E

    1. ca rac té r ise n t : d

    éc r i ve n t

     2. co ngés :  jo u rs  d

    e  vaca nces

     3.  jo u rs  fé r iés :  jo

     u rs o ù  pe rso n ne  ne 

     t ra va i l le ( Noë l, 

     f ê te  na t io na le, … )

     4.  Po u r ce q  u i es t 

    d u : e n ce q  u i co nc

    e r ne  le , 

    q  ua n t a u

    5. se  t u to ie/ se  vo u

     vo ie : o n se d i t « 

     t u », 

    o n se d i t «  vo us »

    6. se  p la i nd re :  râ

     le r, d i re q  ue  l ’o n  n ’

    es t  pas co n te n t

    7.  ré m u né ra t io n :

     sa la i re

    © Think London

    © Phil Whitehouse

    © buddawiggi

    © Harvey Marketing Company

    © U.S. Army Corps of Engineers Los Angeles District

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    lcf - Médias

    Médias

    par Rémi Orzalesi

    En France, on ne peut parler de « pub » (= publicité) sans avoir une pensée pourChristian Blachas, un célèbre journaliste français. Il a été, entre autres, présentateur etroducteur de l’émission de télévision Culture Pub. Dès 1986, cee émission a été la

    remière en France à parler de publicité et de

    tratégie de communication. Sur un ton souvent

    humoristique ou parfois plus éducatif, Blanchas

    su donner les clés à toute une génération pour analyser et mieux comprendre un monde

    ù la publicité est toujours plus présente. Christian Blachas est décédé en février 2012,

    mais les créatifs continuent à rivaliser de talent2 dans cee discipline souvent mal aiméet pourtant incontournable3. Voici quelques exemples de publicités bien françaises.

    oici un langage véritablement universel.

    On croit tous comprendre ce que disent

    nos chères têtes blondes4  dans unegrimace5  ou un sourire. Mais avons-nousvraiment raison ? Qe pensent-ils réellement ?

    Dans cee publicité pour la marque Guigoz

    qui se vante6 de comprendre les bébés, on voit

    une scène familiale : le père baigne son bébé et joue avec un canard en pla stique. Pour amuser

    l’enfant, le père dit : « Pilou pilou ». Mais loind’7être idiot, le bébé répond sans que le pèrepuisse comprendre « Non, c’est un canard ».

    Et oui, il est difficile d’expliquer ce besoin des

    adultes de parler bêtement8 aux enfants. Ceepublicité montre ainsi des situations comiques

    où l’on réalise que l’on ferait autrement si on

    comprenait les bébés.

    La publicité en France

    1

    Guigoz - Parlons bébé Publicis Conseil

     L E X IQ U E

    1.  réc la mes : a nc ie n  te r me

      po u r  p u b l ic i té

    2.  r i va l ise r de  ta le n t : ê t re

     e n co m pé t i t io n, e n 

    co nc u r re nce

    3.  i nco n to u r na b le :  i né v i ta b

     le, q  ue  l’o n  vo i t  pa r to u t

    4.  c hè res   tê tes   b lo nde

    s  :  e x p ress io n   po u r  d i re

     

    « e n f a n ts »

    5. g r i mace :  t ra ns f o r ma t io

     n co m iq  ue d u  v isage

    6. se  va n te : se g lo r i fie de, 

    se  f é l ic i te  l u i- mê me de

    7.  lo i n de :  a u co n t ra i re de

    8.  bê te me n t : s t u p ide me n t

    , d’ u ne  ma n iè re  id io te

    9. sos ie :  pe rso n ne q  u i  resse

     m b le  v ra i me n t  bea uco u p 

    à  u ne a u t re

    10.  r id ic u l isa i t : do n na i t  l’a

     i r s t u p ide

    11. q  u i p roq  uo,  ma le n te nd

     u  :  i nco m p ré he ns io n, 

    s i t ua t io n q  u i  p rê te à co n f  us

     io n

    12. cocasses : d rô les e t  u n 

     pe u gê na n tes

    V

    http://www.culturepub.fr/videos/guigoz-parlons-bebe

    lcf - Médias

    21

    ans cee publicité de 2012, un homme

    explique comment il faisait pour ne

    pas manquer ses programmes télévisés

    préférés, avant d’avoir « Canalsat » et son

    enregistreur numérique.

    Sa solution : un sosie9  ! Il envoyait un sosie

    participer à des soirées pour faire croire qu’il y

    était présent alors qu’il restait chez lui pour

    regarder des films à la télévision. Intelligent, 

    non ? Pas vraiment, car le sosie avait un

    comportement inapproprié et le ridiculisait10.

    Une partie de l’humour de cee publicité réside

    dans la répétition de la série, car ce même

    personnage se retrouve dans d’autres publicités

    avec d’autres solutions toujours plus folles.

    ee publicité est un peu plus ancienne

    (2006) mais elle reste une référence

    en terme d’humour autour d’un

    quiproquo11. En effet, Canal+, une chaîne

    télévisée française qui propose des films récents,

    met en scène des personnages qui parlent d’un

    film vu le jour précédent.

    Le film en question est La marche de l’empereur .

    Ceux d’entre vous qui connaissent le film savent

    que l’« empereur » est le nom d’une espèce de

    pingouin. Mais pour l’autre personnage, comme

    pour ceux qui n’ont pas vu le film, « l’empereur » 

    fait référence à Napoléon 1er, empereur des

    Français. Dans cee situation de malentendu11,

    chacun poursuit son idée. Celui qui a 

    vu le film raconte comment « l’empereur »

    se déplace sur le ventre, et l’autre s’imagine

    Napoléon glissant dans la neige. Plusieurs

    situations cocasses12 s’ensuivent.

    Canalsat - Sosie BETC Euro RSCG

    Canal+ - La marche de l’empereur BETC Euro RSCG

    C

    D

    http://www.culturepub.fr/videos/canal-la-marche-de-l-empereur

    http://www.culturepub.fr/videos/canalsat-le-sosie

  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    12/26

    lcf - Médias

    Médias

    par Alice Goy-Billaud

    Les différentes activités qui suivent vous serviront à

    comprendre la vidéo «Marché paysan de Coustellet – France »du vendredi 31 août 2012, disponible sur TV5 monde +.

    Vous pouvez aussi prendre le temps d’assimiler ces nouvellesconnaissances et décider de regarder la vidéo plus tard…

    http://www.tv5mondeplus.com/video/31-08-2012/marche-paysan-de-coustellet-france-329221

    a. Des gens qui travaillent la terre = des potiers

    b. Des gens qui vivent sur la terre = des terriens

    c. Des gens qui cultivent la terre = des paysans

    1. Faire son marché2. Aller au marché - faire le marché3. Aller en cours4. Faire les courses – Aller en courses5. Faire la course6. Faire du shopping

    a. Acheter des produits alimentairesb. Etre en compétitionc. Acheter des fruits et des légumes au marchéd. Choisir ce que l’on veute. Aller en classe pour étudierf. Acheter des vêtements

    Qe veut dire « des gens de la terre » ?

    Connaissez-vous la différence entre tous ces termes ? Associez-les à leur définition :

    Tous les marchés du monde

    23

    1

    2

    ou sur :

    Accéder à la vidéo :

     E n  pa r te na r ia t  a vec

      T V5  Mo nde 

     vo t re   magaz i ne   vo

     us   p ro pose 

    ce t te   no u ve l le  c h r

    o n iq  ue,  q  u i 

     vo us a ide ra à  m ie u x

     co m p re nd re 

     u ne  v idéo a va n t de  la

      rega rde r s u r 

     w w w. t v5 mo nde p l us.

    co m

    © Joris Fa

       ©

       F  r   é   d   é  r   i  q  u  e   V  o   i  s   i  n  -   D  e  m  e  r  y

    © Frédéric Bisson

    http://www.tv5mondeplus.com/video/31-08-2012/marche-paysan-de-coustellet-france-329221http://www.tv5mondeplus.com/video/31-08-2012/marche-paysan-de-coustellet-france-329221http://www.tv5mondeplus.com/video/31-08-2012/marche-paysan-de-coustellet-france-329221

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    lcf - Médias

    dit-on « figure », « visage » ou « bouille » ?

    a. Couper un arbre

    b. Manger

    c. Faire un travail difficile

    1. des asperges  2. des clémentines 3. des pêches  4. des melons  5. du raisin

    1. Etre mi-figue mi-raisin2. Avoir la pêche3. Araper le melon

    - Parler de la météo

    - Parler de tout et de rien

    - Ne pas parler et regarder le ciel

    a. Devenir prétentieuxb. Etre en forme, avoir de l’énergiec. Etre partagé entre 2 positions

    Pour parler de la tête de quelqu’un,

    Qe veut dire « Casser la croûte » ?

    Récolter (cueillir) des fruits et des légumes, oui, mais pas à n’importequelle saison. Savez-vous quelle est la meilleure saison en Francepour récolter les produits suivants ?

    Savez-vous ce que signifient les expressions suivantes ?

    Qe veut dire selon vous « Parler de la pluie et du beau temps » ?

    3

    4

    5

    6

    7

    Voilà, vous êtes prêt à regarder la vidéo !

    Réponses : 1 - c. Les paysans font donc de la vente directe, c’est-à-dire que ce sont des producteurs et des acheteurs

    sans intermédiaires.

    2 - 1.d, 2.c, 3.e, 4.a, 5.b, 6.f 

    3 - Les 3.

    « Bouille » est un mot du registre familier.

    Ex. : il a une b ouille sympathique.

    « Visage » est un mot plus anatomique.

    Ex. : elle a un visage fin et agréable.

    « Figure » a plusieurs sens :

    - Le visage. Ex. : n’oublie pas de te laver la figure  !

    - La personnalité de quelqu’un.

    Ex. : Maxime est une figure connue du marché. 

    4 - Casser la croûte veut dire manger. L’expression vient

    de « la croûte » du pain (la partie la plus dure qui entoure

    le pain, que l’on casse pour partager un repas). Le « casse-

    croûte » est donc un mot qui désigne un repas simple quel’on emporte sur le lieu de travail ou en randonnée par

    exemple.

    Dans ce marché, « casser la croûte » avec les copains est

    un rituel, une habitude conviviale.

    5 - Asperges (de mars à mai)

    Clémentines (de novembre à février)

    Melons (de juin à septembre)

    Pêches (de juillet à septembre)

    Raisin (de septembre à novembre)

    6 - 1.c, 2.b, 3.a

    7 - C’est une expression très employée pour dire qu’on

    parle de petits sujets sans importance.

    © Julien Haler

    © Frédérique Voisin-Demery© TV5

    © Karen

    © Jean-Louis Zimmermann

    © Frédéric Bisson

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    cf - Liérature

    Littérature

    Cette nouvelle est écrite à la première personne du singulier(je). Le narrateur est juge d’instruction1  dans une petite villeet raconte des faits qu’il a lui-même vécus. Il décrit ici la maison deSir Rowel, un nouvel habitant de la région.Allez lire vous-même la nouvelle jusqu’au bout pour savoir ce qui est arrivé à

    ce lord anglais. Terrifiant !

    L’extrait

     LA MAIN 

     La main a paru dans le journal  Le Gaulois du 23 décembre 1883 puis dans  Les contes du jour

    et de la nuit  en 1885.

    Son salon était tendu de noir, de soie noire brodée d’or. […]

    Mais, au milieu du plus large panneau2, une chose étrange me tira l’œil3. Sur un carré

    de velours rouge, un objet noir se détachait. Je m’approchai : c’était une main, une

    main d’homme. Non pas une main de squelette, blanche et propre, mais une main noire

    desséchée, avec les ongles jaunes, les muscles à nu4 et des traces de sang ancien, de

    sang pareil à une crasse5, sur les os coupés net, comme d’un coup de hache6, vers le

    milieu de l’avant-bras.Autour du poignet, une énorme chaîne de fer, rivée7, soudée7 à ce membre malpropre,

    l’attachait au mur par un anneau8 assez fort pour tenir un éléphant en laisse9. […]

    Je touchai ce débris10  humain qui avait dû appartenir à un colosse. Les doigts,

    démesurément longs, étaient attachés par des tendons11  énormes que retenaient des

    lanières12 de peau par places. Cette main était affreuse à voir, écorchée13 ainsi, elle

    faisait penser naturellement à quelque vengeance de sauvage. […]

    Je remarquai cependant que trois revolvers chargés étaient posés sur les meubles, comme

    si cet homme eut vécu dans la crainte constante d’une attaque.

    Je revins plusieurs fois chez lui. Puis je n’y allai plus. On s’était  accoutumé14  à sa

    présence ; il était devenu indifférent à tous.

     L E X IQ U E

    lcf - Liérature

    27

    1.  j uge d’ins tr uc tion :  magis tra t 

    c hargé d’enq  uê ter s ur 

     les a ff aires cri mine lles

    2. pannea u :  m ur

    3. me  tira  l’œi l : a ira  mon regard

    4. à n u : i m média te men t  visib les, sa

    ns  la  pea u

    5. crasse : sa le té

    6.  hac he : o u ti l très co u pan t

    7. ri vée, so udée : asse m b lée, a ac h

    ée

    8. annea u : cerc le q  ui ser t à a ac he

    r q  ue lq  ue c hose

    9.  laisse :  lien, corde  po ur  tenir a a

    c hé  un ani ma l

    10. dé bris :  pièce, morcea u cassé,  b

    risé

    11.  tendons :  par ties d u cor ps  h u m

    ain q  ui re lien t les 

     m usc les e t  les os

    12. lanières : morcea u x  longs e t é t

    roi ts

    13. écorc hée : sans  la  pea u

    14. acco u t umé : ha bi t ué

    15. no u ve l les : ro mans co ur ts

    Biographie

    Guy de Maupassant est né le 5 août 1850 en Seine-maritime et est mort le 6 juillet 1893 à Paris de la syphilis,

    maladie qu’il avait arapée dans sa jeunesse.

    C’était un écrivain déjà très renommé de son vivant. Il était ami entre autres avec Gustave Flaubert,

    Alexandre Dumas fils et Emile Zola, autres grands auteurs du XIXème siècle. Mais sa maladie l’a souvent

    poussé à rechercher l’isolement et la solitude.

    Maupassant a écrit sous de nombreuses formes : des romans comme Une vie  (1883), Bel-ami  (1885), Pierre et

    Jean (1887) mais aussi des recueils de nouvelles15 : Contes de la Bécasse  (1883), Contes du jour et de la nuit

    (1885). Il a également écrit dans les journaux Le Gaulois  et Gil Blas  toutes les semaines : au total, environ

    un millier de chroniques, nouvelles15  et contes, parfois sous forme de récits à suivre. Il a également écrit

    plusieurs pièces de théâtre comme Histoire du vieux temps  (1879) et Musote(1891) ainsi que de la poésie : Des vers  (1880).

    Son style se caractérise par un très grand réalisme dans les descriptions

    et le choix de thèmes en rapport avec la vie quotidienne. Le registre

    dramatique est aussi une constante : un certain pessimisme marque

    ses écrits, développant souvent les thèmes de la folie, de la mort.Parallèlement, de nombreux ouvrages abordent le fantastique

    comme Le horla  (1887), que l’on trouve souvent publié avec d’autres

    contes fantastiques.

    Littérature

    De très nombreuses adaptations pour le cinéma et la télévision ont été réalisées.  

    La liste complète sur les sites :http://www.maupassantiana.fr/ et http://maupassant.free.fr/cadre.php?page=oeuvre

    Vous pouvez également écouter les œuvres de Maupassant en version audio (gratuit) :

    http://www.guydemaupassant.fr/maupassant.htm

       C  o   l   l  e  c   t   i  o  n   C   h  e  z   M  a  u  p  a  s  s  a  n   t  -   d   i  r  e  c   t   i  o  n   J  a  c  q  u  e  s   S  a  n   t  a  m  a  r   i  a  e   t   G   é  r  a  r   d   J  o  u  r   d   ’   h  u   i

      -   D   i   ff  u  s   i  o  n   F  r  a  n  c  e   2

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    lcf - Francophonie

    Francophonie

    Ahmadou Kourouma est unécrivain malinké né en Côte

    d’Ivoire d’où il dut s’exiler à

    plusieurs reprises. Il étudia et

    vécut notamment à Lyon, où

    il mourut en 2003. Son œuvre

    liéraire comporte toujours

    une dimension politique et

    satirique9  forte. Plusieurs deses livres ont été primés (Les

    soleils des indépendances  1968;

    En aendant le vote des bêtes

    sauvages , 1994 Prix du Livre

    Inter; Allah n’est pas obligé ,

    2000 Prix Renaudot et Prix

    Goncourt des lycéens…).

    Les Soleils des indépendances

    (Seuil, 1968)

    Monnè, outrages et défis

    (Seuil, 1990)

    En attendant le vote des bêtes 

    sauvages

    (Seuil, 1994)

    Allah n’est pas obligé 

    (Seuil, 2000)

    Quand on refuse on dit non

    (Seuil, 2004)

    L’histoire

    Bibliographie

    Biographie

    Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone.Années 90. Dans ce roman, les dictateurssont appelés par leur nom, les horreurs

    commises aussi. Birahima, un orphelin

    de dix ans, cherche à retrouver sa tante

    au milieu des guerres ethniques qui

    ravagent1  l’Afrique de l’ouest. Enfant

    des rues comme des centaines d’autres,

    il s’engage dans des groupes armés pour

    pouvoir survivre. Il devient enfant-soldat.

    Armé de sa « kalach tralala» et de quatre dictionnaires, il décrit

    crûment2  les tueries, les malhonnêtetés, les pillages3  et l’instru-

    mentalisation4  auxquels se livrent5  tous ceux qui parviennent à

    avoir un peu de pouvoir.

    Un récit brutal, dur, drôle souvent aussi, tour à tour cynique6  et

    ingénu7  pour mieux dire l’indicible8, dans une langue française

    enrichie par ceux qui, en Afrique, la parlent, l’ écrivent, la font sonner

    autrement.

    «… avec en plume ma façon incorrecte et inso-lente de parler. (Ce n’est pas en plume qu’il fautdire mais en prime. Il faut expliquer en primeaux nègres noirs africains indigènes qui ne com-prennent rien à rien. D’après Larousse, en primesignifie ce qu’on dit en plus, en rab.) (…) Main-

    tenant, après m’être présenté, je vais vraiment,vraiment conter ma vie de merde de damné. »

     L E X I Q U E

    1.  ra vage n t : dé t r u

     ise n t, a b î me n t

     2. c r û me n t : sa ns 

     mé nage me n t, sa ns 

    dé to u r

     3.  p i l lages :  vo ls, a t

    aq  ues, ca m b r io lage

    s

     4.  i ns t r u me n ta l isa t

     io n :  ma n i p u la t io n 

    des  pe rso n nes 

    5. se  l i v re n t ( à ) :  f o

     n t

    6. c y n iq  ue : a vec  m

    oq  ue r ie e t  méc ha nc

    e té

    7.  i ngé n u :  na ï f ,  i n n

    oce n t

    8.  i nd ic i b le : q  ue  l ’

    o n  ne  pe u t  pas e x p r

     i me r

     9. sa t i r iq  ue : q  u i d

    éc r i t g ross iè re me n t

    , q  u i ca r ica t u re 

    © Kipp Jones

    par Claire Billiet

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    lcf - Grammaire

    Grammaire

     Le   passé  co m pos

    é  se   fo r me 

    a vec  l ’a u x i l ia i re ê

     t re o u a vo i r 

    a u  p rése n t de  l ’ i nd

     ica t i f +   le 

     pa r t ic i pe  passé.

    Les 6 verbes en gras peu-

    vent aussi être utilisés

    avec avoir s’ils ont un

    Complément d’Objet Di-

    rect (COD)

    Exemple :

    Je suis descendu mais

    J’ai descendu l’escalier 

    Il y a quelques cas parti-

    culiers. Nous vous propo-

    serons ultérieurement une

    fiche sur ce sujet.

    1er GROUPE 2ème GROUPE 3ème GROUPE

    - é - i - é / - i / - u /t / rt /is / it

    Parler : parlé

    Entrer : entré

    Ranger : rangé

    Aller : allé

    Arriver Partir

    Entrer SortirPasser  Rester

    Monter  Descendre

    Aller Venir

    Naître Mourir

     Tomber Retourner

    +

    les verbes pronominaux

    (se lever, se promener, …)

    Ex : Je suis arrivé

    Elle est restée

    Ils se sont levés

    … les autres…

    Ex : J’ai fait 

    Tu as donné

    Ils ont fini

    Finir : fini

    Rougir : rougi

    Atterrir : atterri

    Fleurir : fleuri

    Naître : né / être : été

    Partir : parti / dormir : dormi

    Lire : lu / savoir : su / pouvoir : pu

    Faire : fait

    Découvrir : découvert / mourir : mort

    Mettre : mis / prendre : pris

    Ecrire : écrit

    Le participe passé

    L’accord du participe passé

    Attention

    Attention

     E N  R É S U M É

    Le passé composé se forme avec

    l’auxiliaire être ou avoir au présent de l’indicatif + le participe passé

    les verbes avec être les verbes avec avoir

      Avec avoir, il s’accorde avec le COD s’il est placé avant ; il ne s’accorde pas s’il est

    placé après le COD ou s’il n’y a pas de COD.

      Le chat a mang é  la souris. (la souris = le COD est placé après le participe passé)

      Le chat l’a mang ée . (l’ = le COD est placé avant le participe passé, mis pour la souris)

      Le chat a mang é . (pas de COD)

      Avec être, il s’accorde avec le sujet.

      Elle est tomb ée .

      Nous sommes arriv és .

    31

    lcf - Grammaire

    Grammaire

    a. Louis Lumière (mourir) ………………………. en 1948 à Bandol.

    b. Nous (ne pas pouvoir) ……………………….………………………. arriver à l’heure ce matin.

    c. Je (prendre) ………………………. un gâteau au chocolat pour le dessert.

    d. Ils (recevoir) ………………………. le paquet que tu leur (envoyer) ……………………….

    e. Elle (vivre) ………………………. à Hong-Kong jusqu’en 2008.

    a. Elles ont reconnu cee personne. ……………………….b. Nous n’avons pas cru ce qu’il disait. ……………………….

    c. Je me suis plaint du manque de confort. ……………………….

    d. La France a élu un nouveau président de la république. ……………………….

    e. Léonard de Vinci a peint la célèbre Joconde. ……………………….

    f. Ce film lui a beaucoup plu. ……………………….

    g. Hier, il a plu à Paris mais il a fait beau à Lyon. ……………………….

    a. Les fleurs qu’elles ont cueilli………. sont des tulipes

    b. Ils ont menti………. à leurs parents.

    c. Les cahiers que j’ai sorti…… de mon tiroir sont ceux d’anglais.

    d. Cee voiture, je l’ai conduit………. sans difficulté.

    e. Nous avons vu………. des lions au zoo.

    2. Complétez avec le passé composé du verbe entre parenthèses : (difficulté 1)

    3. Retrouvez l’infinitif des verbes soulignés : (difficulté 2)

    4. Accordez (ou n’accordez pas) le participe passé : (difficulté 2)

    Exercice 1

    Exercice 3

    Exercice 4Exercice 2

    SOLUTIONS

    a. Il est parti à Paris.

    b. Elles ne se sont pas arrêtées au fe u rouge.

    c. Tu as nagé puis tu es allé te sécher.

    d. Avez -vous déjà lu un livre de Maupassant ?

    a. Elles ont reconnu cee personne. reconnaître 

    b. Nous n’avons pas cru ce qu’il disait. croire 

    c. Je me suis plaint du manque de confort. se plaindre 

    d. La France a élu un nouveau président de la république. élire 

    e. Léonard de Vinci a peint la célèbre Joconde.  peindre  

    f. Ce film lui a beaucoup plu.  plaire g. Hier, il a plu à Paris mais il a fait beau à Lyon.  pleuvoir 

    a. Les fleurs qu’elles ont cueillies sont des tulipes

    b. Ils ont menti à leurs parents.

    c. Les cahiers que j’ai sortis de mon tiroir sont ceux d’anglais.

    d. Délicieuses, ces crêpes ! C’est toi qui les as faites ?

    e. Cee voiture, je l’ai conduite sansdifficulté.

    a. Louis Lumière est mort en 1948 à B andol.

    b. Nous n’avons pas pu arriver à l’heure ce matin.

    c. J’ai pris un gâteau au chocolat pour le dessert.

    d. Ils ont reçu le paquet que tu leur (envoyer) as envoyé.

    e. Elle a vécu à Hong-Kong jusqu’en 2008.

    EXERCICES

    a. Il ………………………. parti à Paris.

    b. Elles ne se ………………………. pas arrêtées au feu rouge.

    c. Tu ………………………. nagé puis tu ………………………. allé te sécher.

    d. ………………………. -vous déjà lu un livre de Maupassant ?

    1. Complétez avec l’auxiliaire être ou avoir (difficulté 1)

    Le passé composé s’utilise pour exprimer :

      une action passée ponctuelle et terminée :

    Hier, il est allé à la piscine 

      une série d’actions successives :

    Je me suis levée, j’ai pris mon petit-déjeuner, je me suis habillée 

  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    17/26

    Cuisine

    1- Préchauffez1 le four à 180℃ (thermostat 6).

    2- Lavez et épluchez2 les pommes de terre.

    3- Coupez-les en rondelles3 de 3 mm environ.

    4- Faites chauffer le lait et la crème fraîche.

    5- Ajoutez la muscade, le sel, le poivre et la goussed’ail.

    6- Meez les pommes de terre dans le lait et

    laissez cuire une dizaine de minutes.

    7- Versez le mélange dans un moule à gratin (depréférence en terre cuite) beurré.

    8- Coupez le beurre en morceaux et déposez-les

    sur les pommes de terre.

    9- Enfournez4  à mi-hauteur et laissez cuirependant 45 minutes.

    Avec l’automne, le froid arrive sur la France.Nous avons envie de vous présenter une recee

    traditionnelle du sud-est : le gratin dauphinois.  

    Un plat chaud et familial !

    Le gratin dauphinois vient du «Dauphiné», ancien

    nom des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côtes-d’Azur. Il est connu en Amérique du Nord sous

    le nom de « gratin style potatoes » ou « pommes de

    terres au gratin » (Canada francophone).

    Le gratin dauphinois est un excellent

    accompagnement pour une viande. Il peut aussi

    servir de plat principal si vous le servez avec une

    salade.

    La recee du gratin dauphinois possède de

    nombreuses variantes5. Par exemple, si vousajoutez du fromage (gruyère ou emmental) entre

    les pommes de terre, vous obtenez un gratinsavoyard6.

    par Clarisse Maratchia

     L E X I Q U E

    1.  p réc ha u ffe z : a l l

     u mez  le  f o u r à  l ’a va

     nce 

     2. é p l uc he z : e n le ve

    z  la  pea u 

     3.  ro nde l les :  t ra nc h

    es de  f o r me  ro nde 

     4. e n fo u r ne z :  me 

    ez da ns  le  f o u r 

    5.  va r ia n tes :  ve rs io

     ns 

    6. sa vo ya rd : de  Sa

     vo ie ( rég io n des A l

     pes ) 

    Pour donner un

    bon goût à votre 

    gratin : froez

    votre plat avecune gousse d’ailcoupée en deux.

    lcf - Cuisine

     de pommes de terre

    de beurre doux

    de lait

    1 pincee de noix de muscade rapee

    de creme fraiche epaisse

     gousse d’ail

    sel et poivre

    Kg 

     30 cl 

    70 cl 

    100 g 

     I 

    L’astuce du chef  

    Optimisez votre visiblitéauprès d'un public international 

    Lu dans 139 pays 8000 consultations  numériques 

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  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    18/26

    lcf - Terroir

    Terroir

    par Nathalie Mailhac

    Après une année complète de travail au vignoble, la

    fin de l’été et le début de l’automne correspondent

    au moment de la récolte des raisins arrivés à bonne

    maturité. Les vendanges désignent ce momentrès particulier. Dans le passé, cee pratique

    rès « physique » ne se réalisait qu’à la main.

    Aujourd’hui, deux méthodes existent : manuellement

    ou en utilisant une machine à vendanger. Le travail

    manuel favorise la sélection des grappes1, utile

    pour la production de vins particuliers (Sauternes,

    Beaujolais primeur, …), mais aussi un travail

    dans des coteaux inaccessibles par la machine. 

    En revanche, l’usage de la machine à vendangerpermet de gagner du temps et de récolter de manière

    économique. Les raisins doivent être versés dans des

    contenants de taille limitée pour éviter qu’ils ne soient

    écrasés et libèrent leur jus trop vite. Les vignes sont

    écoltées minutieusement, plante après plante, rangée

    après rangée ! Aussi, le travail des « coupeurs » et

    des « porteurs » (personnel en charge de la récolte)

    est assez précis et fatigant. Un porteur qui collecte

    e raisin de 3 à 4 coupeurs transporte ainsi jusqu’à

    4000 kg de raisins par jour !

    A cee peine2, il faut ajouter

    e mauvais temps qui peut

    ntervenir à cee période de

    ’année.

    Traditionnellement un repas et une fête étaient

    organisés par les vignerons pour remercier l’effort

    des hommes et des femmes qui avaient participé à

    la récolte. En effet, les vendanges restent un moment

    de convivialité, particulièrement dans les petits

    domaines viticoles. Ce moment de fête est encore

    célébré de nos jours dans la plupart des vignobles

    français. La population des villes et des villages s’y

    associe très souvent, et de nombreuses manifestations

    artistiques comme des

    concerts se développent,

    comme par exemple lors

    de la très célèbre fête des

    vendanges de Montmartre

    en plein cœur de Paris ! A

    Banyuls-en-Roussillon, une

    fête nocturne autour d’un

    barbecue géant se tient3

    sur la plage face à la mer

    Méditerranée !

    Le temps des vendanges

    Vient ensuite la « Fête desvendanges » !

     L E X IQ U E

    1. g ra p pes : g ro u pe me n t de

     g ra i ns de  ra is i ns

    2.  pe i ne :  t ra va i l d i ffic i l

    e

    3. se  t ie n t : a  l ie u, se  passe

    4.  mass i f : e nse m b le de  mo

     n tag nes

    © Cyril LG

    lcf - Terroir

    35

    A seulement 20 minutes de Lyon, s’étend le vignoble

    des Coteaux du Lyonnais. A l’extrême sud de la

    grande et célèbre région Bourgogne / Beaujolais, se

    trouve le plus lyonnais des vins depuis l’Antiquité.

    On retrouve 3 principaux cépages : le « Gamay »

    pour la production des vins rouges, et le célèbre

    « Chardonay », accompagné de « l’Aligoté », pour

    la production des

    vins blancs.

    Ce vignoble très

    typique se trouve

    en partie situé sur les Monts d’Or, petit

    massif 4 montagneux situé au nord-ouest de Lyon.

    Connu pour ses nombreuses sources d’eau, ses reliefsdoux assurent un terroir privilégié pour la culture

    de la vigne. Les vins produits sont typiques et très

    aromatiques.

    Le bouchon est un restaurant lyonnais typique où

    l’on mange des spécialités de la région, comme par

    exemple, le « tablier de sapeur », les « quenelles », ou

    encore la « cervelle de canut » qui est un fromage. Le

    tout est généralement arrosé d’un verre de vin de la

    région. Cité par de nombreux auteurs français, ce lieu

    traditionnel se doit d’être simple et convivial. Un des

    plus typiques est « Chez Hugon, créé en 1937. Toute

    une histoire lyonnaise, celle d’Arlee Hugon. Avec

    son mari, ils deviennent restaurateurs et reprennent

    en 1985 non pas un restaurant mais un bouchon. Et

    quel bouchon ! Une institution, une vraie cuisine de

    « mère » lyonnaise qui sait laisser mijoter un plat,

    travailler une sauce pendant des heures, utiliser les

    restes pour ne rien gaspiller et démarrer sa journée à

    6h45 pour faire des cuissons au four.

    Liens internet :hp://www.bouchonlyonnais.fr/

    http://www.petitfute.com/adresse/etablissement/

    id/427471/chez-hugon-restaurants-cuisine-regionale-bou-chon-lyonnais-lyon

    A lire :Aimer la cuisine des bouchons  de Lyon d’Emmanuel Ferra,

    aux Editions Ouest France, 2006.

    L’AOC Coteaux du Lyonnais  

    Mon coup de cœur gourmand : « Chez Hugon », typiquebouchon Lyonnais

    Lorsqu’on se promène dans le vignoble, notre regard

    est airé par de toutes petites cabanes aux formes

    parfaitement géométriques, soit rondes, soit carrées.

    Certaines de ces constructions ont plusieurs centaines

    d’années ! Les dernières ont été construites au début

    du 20ème siècle. Traditionnellement, on retrouve

    ce genre de petites cabanes dans de nombreux

    vignobles français. Leur explication est double : elles

    permeaient de regrouper les pierres de la parcelle

    de vigne en un seul endroit, et en même temps de

    construire un abri pour le vigneron. Dans les Coteaux

    du Lyonnais, on les appelle « cabornes », mot issu dudialecte local.

    Les « cabornes », souvenir dutemps passé

  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    19/26

    lcf - Le produit régional

    Le produit régional

    Cette haute plante, vivace1  et feuillue, est cultivéeprincipalement pour ses côtes2. Sa récolte démarre

    dès le mois d’août et se poursuit jusqu’en octobre avec

    régularité.

     L E X I Q U E

    1.  v i vace :  rés is ta n

     te

     2. cô tes : g rosse  t i

    ge ce n t ra le d u ca rd

    o n,  bo rdée des 2 

    cô tés  pa r  la  f e u i l le 

     3.  pa la is  les  p l us  fi

     ns :  les go û ts  les  p l u

    s dé l ica ts 

     4. c ha r n u : q  u i a  be

    a uco u p de c ha i r, q  u

     i  n ’es t  pas sec

    5.  to m bé e n dés ué

     t ude : q  u i  n ’es t  p l u

    s à  la  mode

    6.  t iges :  pa r t ies c

    e n t ra les de  la  p la n t

    e q  u i  po r te n t  les 

     f e u i l les 

    7.  hé pa t iq  ues : e n 

     ra p po r t a vec  le  f o ie

    8. d ig ne de :  pa r f a

     i t  po u r, ada p té à

     9.  b le u  v io lacé : d

     ’ u ne co u le u r  b le u  p r

    oc he d u  v io le t 

    1 0. e n so m me : e n

      rés u mé

    37

    Le cardon (ou «chardon d’Espagne») est un légume :c’est un lointain cousin de l’artichaut. Bien qu’originaire

    des bords de la Méditerranée, il s’est parfaitement déve-

    loppé sur les bords du Rhône dès le XVIème siècle.

    Ce légume d’automne fait le bonheur des palais3  les

    plus fins grâce à son goût un peu amer et délicat. Très

    présent dans la gastronomie lyonnaise, le cardon se

    cuisine de mille et une façons. Il se consomme cuit.

    Parce qu’il est charnu4, il peut être préparé en plat

    unique. En omelee ou en soupe, en gratin ou en sauce,

    cet «artichaut sauvage» accompagne également les

    viandes et les poissons. Les plus aventureux inventent

    des recees pour les desserts et réalisent des «Tartesaux cœurs de cardons».

    et ses feuilles sont utilisées comme un médicament

    contre les problèmes hépatiques7. Un peu de ce jus

    chaque jour permet de conserver une solide santé,

    digne de8 nos ancêtres !

    Par ailleurs, ce «chardon

    sauvage» est une plante qui

    produit des fleurs piquantes,

    bleu violacé9, ce qui la rend

    très décorative. En somme10,

    tout est beau et bon dans le

    cardon !

    Depuis longtemps tombé

    en désuétude5, il appar-

    tient à cee catégorie de

    légumes dits «anciens»

    qui se redécouvrent dans

    toute la France. Il se dégus-

    te dans les restaurants des

    plus grands chefs autant

    que dans les bistrots lyon-

    nais. Il était privilégié,

    autrefois, pour les menus

    de fête ; aujourd’hui, plus

    particulièrement pour le

    Réveillon de Noël.

    Le cardon est l’ami des

    médecins et de nos grands-

    mères car ses tiges6 

    par Daphné Broet

       ©   W   i   k   i  m  e   d   i  a   C  o  m  m  o  n  s

    © Wikimedia Commons

  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    20/26

    lcf - événements

    Événements

    39

    par Sophie Trintignac

    Musée Lumière. hp://www.institut-lumiere.org/

    Musée Miniature et Cinéma. hp://www.mimlyon.com/

    Fête des Lumières , Lyon du 6 au 9 décembre 2012. hp://www.fetedeslumieres.lyon.fr/Gauguin Van Gogh, Peintres de la Couleur , Carrières de lumières aux Baux-de-Provence, jusqu’au 6 janvier 2013.hp://www.gauguin-vangogh.com/ hp://www.chateauversailles-spectacles.fr/

    Chaque année depuis quatre ans, le Festival Lumière est 

    ’occasion de fêter le cinéma à

    Lyon. Le 20 octobre dernier, 

    ’est le cinéaste anglais Ken

    Loach qui a reçu le 4e Prix

    Lumière. Si vous avez manqué

    e festival dédié à l’histoire

    du cinéma, sachez cependant

    que l’Institut Lumière propose toute l’année des

    étrospectives1, séances et événements.Deux musées lyonnais se consacrent au 7ème art.

    D’un côté, le musée Lumière permet de découvrir

    ’histoire de cee famille exceptionnelle et explique

    es fabuleuses inventions des frères Lumières, comme

    e Cinématographe, les Autochromes ou les Films Lu-

    mière. D’un autre côté, le musée Miniature2  et ci-néma (unique en France) permet de découvrir l’art

    des effets spéciaux3

     dans le cinéma et la magie dea miniature.

    En France, à l’entrée de l’automne, la lumino-ité faiblit et les couleurs changent. Grâce à la

    magie du cinéma, découvrons d’autres moyenspour rester dans la lumière…

    Il est égalementintéressant de se

    rendre au musée

    Gadagne qui retrace

    l’histoire de Lyon.On peut y appren-

    dre par exemple que

    1852 est une année-clé pour la ville de Lyon, année qui a donné naissance à une fête très célèbre

     

    : la

    Fête des Lumières. Depuis, chaque 8 décembre,

    les Lyonnais éclairent leurs fenêtres pour remer-

    cier la Vierge Marie qui protégea la ville de la

    peste4 et des invasions. Les espaces et bâtimentspublics sont merveilleusement illuminés par des

    architectes-lumières et des spectacles ont lieu

    dans toute la ville pendant 4 nuits. La ville devient 

    alors féérique et magique.

    Si vous êtes depassage en France et

    toujours autour de la

    lumière et de la cou-

    leur, je vous invite à

    vous rendre dans le

    sud de la France, auBaux de Provence. Gauguin, Van Gogh, peintres

    de la couleur  est une exposition riche en couleurs

    et située dans un cadre insolite5, les carrières desBaux-de-Provence.

    Certes6, l’été est terminé mais cet automne

    garde de si belles couleurs !

     L E X I Q U E

    1.  ré t ros pec t i ve :

      v ue d ’e nse m b le,  ré

    s u mé

     2.  m i n ia t u re :  pe t

     i t  modè le

     3.  e ffe ts s péc ia u x 

    :  tec h n iq  ues  de  l ’ i m

    age  e t  d u  so n 

     po u r do n ne r  l ’ i l l us io

     n de q  ue lq  ue c hose

     de  rée l

     4.  pes te :  ma lad ie

      mo r te l le  q  u i  a  ca

     usé  des  m i l l ie rs 

    de  mo r ts da ns  l ’ H is t

    o i re de  F ra nce

    5.  i nso l i te :  i na e

     nd u

    6. ce r tes :  b ie n s û r

    ,  i l es t  v ra i, e n e ffe t

    © Jakez

  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    21/26

    Portrait d’expatrié

    par Laurent Permingeat

    Première idée : en Europe. Mais il yla barrière de la langue ! Il y a bien

    uelques pays francophones, mais troprès et trop ressemblants à mon goût.n pense ensuite au soleil et aux Antilles, mais là,est encore la France et les emplois y sont rares.ce moment-là, on regarde Google Map. Après le

    Maghreb, arrive assez vite le Canada et en particulierQébec. En effet, l’aventure et la découverte, c’est

    en, mais avec un minimum de repères en commun,est mieux ! Et c’est bien connu : les Qébécois sont

    os « cousins d’Amérique ».

    fais donc un premier séjour de prospection avec desmis, en plein hiver. Puis je commence les démarchesour faire une demande de résidence. Un an et demius tard, aerrissage dans la première tempête de

    eige de l’année, il y a 40 cm de neige et me voilàevant l’aéroport avec ma valise de 30 kg. L’aventureommence !

    C’est la période de Noël, Montréal rayonne1  avecses décorations. C’est le temps de l’insouciance2, jem’installe chez des amis arrivés depuis l’été. Les gensrencontrés sont très agréables, polis et amicaux. Lavie est paisible et il n’est pas rare qu’on vous parle

     juste pour le plaisir ou pour vous proposer de l’argenten échange d’une cigaree !  Qand arrive le temps de

    chercher du travail et unlogement, quelques appelssuffisent pour décrocher un

    premier entretien dans mondomaine. Je commence trois

     jours plus tard. Suite à laconsultation3 de quelquesannonces sur internet,

     je trouve rapidement unappartement sans caution4 et sans état des lieux5.

     Jusque là, tout va bien, la vie passe tranquillement.Aaahhh… le Canada, les grands espaces, les lacs, laforêt boréale, les chiens de traîneaux, la cabane en

    bois rond… Mais assez vite, vient la période de ladésillusion6.

    Un caribou

    Mon nom est Laurent et je suisriginaire du sud de la France. Voilà

    ois ans que je vis et travaille à

    Montréal. Si comme moi, la découverte,

    changement, les nouveaux horizons

    ous ont déjà fait rêver, vous avez

    ûrement réfléchi à l’idée d’aller voir ailleurs.Mais où ?

     L E X IQ U E

    1.  ra yo n ne :  b r i l le, sc i n t i l le

    2.  i nso uc ia nce : a bse nce d’ i

     nq  u ié t ude e t de so uc i

    3. co ns u l ta t io n :  v is i te c he

    z  le  médec i n

    4. ca u t io n : a rge n t q  ue  l’o n 

    do n ne co m me ga ra n t ie e n 

    e n t ra n t da ns  u n  loge me n t 

    5.  é ta t des  l ie u x  :  v is i te 

    d u  loge me n t  po u r  f a i re  la 

     l is te des é lé me n ts é ve n t ue l

     le me n t a b î més a u  mo- 

     me n t de  l’ i ns ta l la t io n

    6. dés i l l us io n :  pe r te des  i

     l l us io ns,  re to u r à  la d i ffi- 

    c i le  réa l i té

    7. a ng i ne :  ma lad ie de  la g

    o rge

    8.  pa rco u rs d u co m ba t ta n

     t : c he m i n d i ffic i le

    9.  bo u le ve rsées :  p ro f o ndé

     me n t  mod i fiées 

    10.  ba r re r :  f e r me r à c lé

    11. e m bo u te i l lée  :  b loq  ué

    e,  bo uc hée à ca use des 

     vo i t u res

    12. dé pa ysé :  pe rd u

    13.  fo rê t  bo réa le  :  é te nd

     ue  d’a r b res  s i t uée  t rès 

    a u   No rd

    14.  i n u i ts :  pe u p le o r ig i na

     i re d u  no rd d u Ca nada 

    15. ce rc le  po la i re : ce rc le 

    d u  Pô le  No rd

    « Au début, c’est la phase d’émerveillement, 

    un sentiment d’avoir réalisé mon rêve »

    lcf - Portrait d’expatrié

    41

    Tout cela existe mais il faut aussi une voiture et de

    l’argent. Ici, les prix sont indiqués sans les taxes,

    alors au moment de payer, ils font un bond de 15

    à 30%.

    Premier hiver, première angine7  ! Je me rends

    compte du parcours du combattant8  qu’il faut

    réaliser pour voir un médecin, des heures d’aente

     juste pour du Paracétamol.

    Bref, mes références françaises sont bouleversées9,

    on ne trouve pas les mêmes choses dans les

    magasins, les gens mangent à 18h00 et beaucoup de

    commerces ferment à cee heure-là !

     Je m’aperçois vite que les mentalités sont assez

    différentes : c’est l’Amérique mais… en français !

    Vient ensuite le temps de l’adaptation et de

    l’intégration. Eh oui, j’utilise des expressions

    québécoises, même avec ma famille : je vais

    magasiner le samedi après-midi (faire les magasins).

    La société de consommation m’a rarapé : j’ai

    un gros frigo américain et une soif de nouveaux

    produits nourrie par la publicité toujours présente.

    Mais je vis plus décontracté. Ici, il n’y a pas de

    volets et nul besoin de barrer10 les portes en tout

    temps. Je peux envisager la possibilité d’acheter un

    logement. Je peux même imaginer de retourner aux

    études, car ici, on peut facilement changer d’emploi

    pour trouver mieux. En d’autres mots, de nouveaux

    horizons s’ouvrent à moi.

    En conclusion, ce n’est pas

    tout à fait le rêve que j’avaisimaginé : Montréal est une

    métropole de quelques millions

    d’habitants, embouteillée11,

    parfois polluée, avec une cri-

    minalité comme ailleurs. Au

    niveau du travail, les congés

    ne sont que de deux ou trois

    semaines par an. On est quand

    même loin de l’image insou-

    ciante et paisible de la cabane

    au Canada !

    Et pourtant, dans l’esprit, on n’en est pas si loin !

    On a un sentiment de liberté, on se voit urbain

    mais proche de la nature. A moins d’une heure de

    Montréal, on peut être totalement dépaysé12 car le

    Qébec est une terre de contrastes : par exemple,

    à 700 km au sud de Montréal, il y a New York,

    tandis que pour la même distance vers le nord, on

    se retrouve dans la forêt boréale13 où vivent les

    Inuits14 et les caribous, sur un territoire immense.

    Vers l’ouest, ce sont les Grands Lacs et le reste du

    territoire canadien sur plus de 5000 km; à l’est,on trouve le golfe du St-Laurent avec ses baleines

    et quelquefois des icebergs provenant du cercle

    polaire15.

    C’est donc pour moi un point central pour vivre

    mon aventure et ma vie de Français au Canada.

     Je peux dire aujourd’hui que je suis fier et heureux

    d’avoir tenté ma chance.

    Alors, à qui le tour ?

    lcf - Portrait d’expatrié

    © Bénédicte Jourdier 

    http://soundcloud.com/lcf-magazine/portrait-dexpatri-02-ma-cabane

  • 8/18/2019 LCF02 Complet

    22/26

    lcf - Correspondants

    39

    Je m'appelle Helen et je suis

    originaire de Hong-Kong. J'ai

    toujours été passionnée par lefrançais. C'est une langue vraiment

    difficile mais elle peut être belle et

    attirante. Au début, j'avais pour

    but de faire des phrases simples

    pour commander des plats au

    restaurant pendant mes voyages

    en France. Mais au fur et à mesure1, j'ai plongé dans la culture et elle m'a fait

    tourner une page de ma vie. Depuis des années que j'apprends cette langue, j'ai

    rencontré des gens avec qui j'ai des centres d'intérêts communs. J'ai fait des

    voyages en France, j'ai appris à apprécier la musique et le cinéma. Ce qui m'est

    arrivé de meilleur, c'est que j'y ai rencontré quelques-unes de mes meilleures amies.

    L'une d'elles était mon professeur de français. Grâce à elle qui est érudite2, je

    profite de découvrir la culture française, la littérature, l'Histoire. Ce qui m'intéresse,

    c'est la composition des phrases qui peuven