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0 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
LE BAROMÈTRE DE
LA TRANSMISSION
DES ENTREPRISES AU MAROC
NOVEMBRE 2011
AVEC LE SOUTIEN DE
1 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Sommaire
CONTEXTE ET MISSION 03
I. VISION DU DIRIGEANT 10
Parcours du dirigeant 11
Motivations, freins et appréhensions par rapport à la transmission d’entreprise 16
Analyse du processus de transmission 24
Recours à l’assistance externe dans la démarche de transmission d’entreprise 43
II. VISION EXPERTS :
Benchmark Maroc & international 46
Axe 1 / 2 : Préparation de la transmission : Mise en relation cédant - repreneur 50-51
Axe 3 : Fiscalité de la transmission 52
Axe 4 : Financement de la reprise 53
Axe 5 / 6 : Négociation et Post-négociation 54-55
Axe 7 : Formation 56
Axe 8 : Aspect juridique 57
Axe 9 : Avantages pour l’acheteur 58
VISION EXPERTS LOCAUX 60
III. RECOMMANDATIONS: quelques pistes de réflexion 62
ANNEXES 71
2 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT CONTEXTE ET MISSION
• CONTEXTE
• FINALITÉS
• MISSIONS ET OBJECTIFS
• APPROCHE ET DÉMARCHE
Avec la participation de
3 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Contexte
• Stratégies sectorielles porteuses contribuant à la création de réelles opportunités
d’investissement
Emergence, Rawaj, Plan Maroc Vert, Pacte National pour l’émergence industrielle…
• Mécanismes d’accompagnement des entreprises performantes tant nationales qu’à l’export
-- Moussanada, Imtiaz, Inmaa, Intilak, Tatwir…
• Sociétés de capital investissement et de gestion de fonds à la recherche de placements --
Investissement en prises de participation, reprises des entreprises, capital transmission…
• Place qu’occupent les entreprises familiales dans le tissu économique.
• Pérenniser le cycle de vie de l’entreprise familiale en lui assurant une transition réussie.
• Investissement dans l’économie réelle d’une épargne boursière conséquente
D’où la nécessité d’une cartographie des
entreprises potentiellement transmissibles
4 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Finalités
• Apporter un éclairage sur la transmission des entreprises
• Susciter une réflexion pour la mise en place d’actions
en vue d’encourager et de faciliter le processus de transmission
des entreprises
‘‘Pour que l’entreprise d’une vie…
… Soit reprise pour le bénéfice des vies futures’’
5 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Mission et objectifs détaillés
Il s’agit d’une étude périodique menée auprès des cibles suivantes :
• les repreneurs et cédants d’entreprise
• les cédants potentiels
• les experts, professionnels du conseil en entreprise
Les objectifs de cette étude sont de plusieurs ordres :
• analyser le profil et le parcours des repreneurs et des cédants
• détailler la signalétique des entreprises cédées et à céder
• étudier l’option de reprise/cession à/par un membre de la famille
• recueillir les motivations pour la reprise / la cession
• déterminer les canaux et moyens utilisés pour trouver le cédant / repreneur
• identifier les acteurs privilégiés pour l’accompagnement dans cette démarche
• mettre en relief les critères de choix : entreprise à céder / repreneur
• analyser l’aspect juridique, fiscal, social et sociétal, financier et marketing
En déduire :
• les principales difficultés rencontrées
• les facteurs-clés de réussite de la reprise / transmission
ainsi que les programmes d’accompagnement adéquats
6 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Approche de l’étude de marché
Périmètre de l’étude
BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC
TRANSMISSION
Cession de propriété de l’entreprise
i.e pouvoir décisionnaire et/ou managérial
Cette cession peut être totale ou partielle
à travers une vente directe,
une succession familiale (donation)
ou à travers la bourse
Mise en place d’un Observatoire
Étude réalisée à périodicité constante
selon une méthodologie similaire
pour mesurer l’évolution des tendances
liées à une problématique donnée
Le périmètre de l’étude dépasse
le cadre des entreprises familiales
La population-mère concernée :
les PME marocaines.
Les repreneurs n’étant intéressés
que par des success-story, nous nous
intéresserons donc aux PME les plus
performantes sur la base du CA
(classement ESSOR/Inforisk)
Dans ce cadre, nous avons choisi
de cibler 102 entreprises
parmi les 1000 du classement ESSOR,
toutes des PME
dont au moins 43 entreprises familiales.
Parmi celles-ci, nous avons étudié
50 cas de transmissions avérées.
7 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Démarche globale L’étude comporte 2 volets
TYPE D’ÉTUDE Étude quantitative
CIBLE Dirigeants de PME
• Repreneurs d’entreprise
• Cédants d’entreprise
• Non Cédants : marché potentiel*
ÉCHANTILLON
ARRIVÉE 100 dirigeants interrogés
dont 43 entreprises familiales
• 16 repreneurs
• 29 cédants
• 57 cédants potentiels
Étude menée sur Casablanca / Rabat
SUPPORT DE
COLLECTE DE
L’INFORMATION
Questionnaire d’une cinquantaine de questions
+ signalétique répondant aux objectifs de
l’étude.
MODE DE
RECUEIL Interviews en face-à-face avec les dirigeants
sur le lieu de travail
PÉRIODE
D’ENQUÊTE Septembre – Octobre 2011
PARTAGE DE VISIONS ET
RECOMMANDATIONS
VISION DIRIGEANTS ÉTUDE NATIONALE
auprès des dirigeants d’entreprise 1 VISION EXPERTS
BENCHMARK INTERNATIONAL
Experts nationaux et étrangers 2 Benchmark a été réalisé entre …
Experts à l’international (15 en 2009 et 20 en 2011) : mise à contribution du réseau BDO International de 6 pays en 2009 : (France, Egypte, Pays Bas, Irlande, Turquie et Italie) et 7 pays en 2011 (France, Pays Bas, Turquie, Italie, Afrique du Sud, Belgique et Mexique)
7 experts nationaux : instances clés de l’économie marocaine : Ordre des Experts-Comptables, Ordre des Notaires, la CDG , la CGEM et le CJD
L’étude qualitative a porté sur 9 axes clés de la transmission d’entreprise :
(1) préparation de la transmission, (2) mise en relation cédant- repreneur,
(3) fiscalité de la transmission, (4) financement de la reprise,
(5-) négociation, (6)étapes qui suivent la négociation, (7) formation, 8-lois spécifiques
à la transmission d’entreprise et (9)avantages pour l’acheteur.
En 2009, un questionnaire ouvert avait été adressé dans un 1er temps aux pays sondés.
Sur la base des résultats de ce sondage, un 2ème questionnaire a été établi regroupant
les appréciations récurrentes ressortant des réponses des différents pays. Ce
questionnaire a été adressé dans un deuxième temps à ces derniers et les assertions y
figurant ont fait l’objet de notations de 1 à 5 par degré croissant d’importance. Dans le
cadre de la mise à jour du benchmark international en 2011, nous avons uniquement
adressé des questionnaires ouverts à 7 pays.
• Non Cédant ou Marché potentiel : PME n’étant pas en phase de cession ou de reprise
à qui il a été demandé de se placer dans une situation éventuelle de transmission
8 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
VISION DIRIGEANTS : Cible interrogée
Signalétique entreprise Profil dirigeant
65
13 6 4 4
moins de 30
30 à 50 50 à 75 75 à 100 plus de 100
NC
Chiffre d’affaires (en millions de DH)
38 42
27
actionnaire unique autres membres famille
autres nonmembres famille
structure du capital
32
18 14
10
27
5 ans et moins
6 - 10 ans 11 - 15 ans 16 - 20 ans Plus de 20 ans
Ancienneté : 15 ans
49
36
8 7
10 et moins 11 à 50 51 à 100 plus de 300
Effectifs : 48
11 11
20
15 19
24
aucun un deux trois 4 ou 5 plus de 5
Cadres : 5 en moyenne taux d'encadrement moyen : 25 %
9
5
10
76
autodidacte
secondaire
BAC
SUPÉRIEUR
Formation
93 7
Sexe
Masculin Féminin
8
25 24 27
18
30 ans et moins
31 - 40 ans 41 - 50 ans 51 - 60 ans plus de 60 ans
Âge : 48 ans
8
16
25
51
autres
gérant
administrateur
DG
Fonction
10
36
13
40
20% et moins 21% à 50% 51% à 99% actionnaire unique
Part détenue dans le capital
Activités
Industrie
11%
Autres services
50%
Commerce
33%
Primaire
6%
9 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Le questionnaire était adressé à 3 types de segments :
• Cas A : des cédants avérés ou en cours de transmission
• Cas B : des non cédants ou marché potentiel *
• Cas C : des repreneurs
Dans le présent document, les résultats sont présentés d’abord pour l’échantillon global et
ensuite pour chacun des segments interrogés. Notez que certaines questions sont spécifiques à l’un ou
l’autre des segments cités ci-dessus.
Nous avons également fait apparaître - dans une quatrième colonne - les réponses des
entreprises familiales interrogées.
Toutes les données contenues dans les tableaux sont mentionnées en pourcentage (%).
Présentation des résultats
CAS A CAS B CAS C
GLOBAL CÉDANT
avéré ou potentiel NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
N = 102 N = 29 N = 57 N = 16 N = 43
• Non Cédant ou Marché potentiel : PME n’étant pas en phase de cession ou de reprise à qui il a été demandé de se placer dans une situation éventuelle de transmission
Évolution
2009 >> 2011 La démarche qualitative empruntée pour cette étude, la nature et le type d’échantillon ne nous permettent pas d’effectuer une
extrapolation. Ainsi, les ‘‘pourcentages’’ fournis dans le présent document servent à illustrer une évolution des tendances des
données purement qualitatives.
10 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
VISION DIRIGEANTS
Freins, Motivations, Appréhensions et Difficultés
liés à la transmission d’entreprise
Avec la participation de
11 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT PARCOURS DU DIRIGEANT
• ANCIENNETÉ DE LA CRÉATION / REPRISE D’ENTREPRISE
• EXPÉRIENCE ANTÉRIEURE
• MOTIVATIONS POUR LA CRÉATION/REPRISE D’ENTREPRISE
12 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Parcours du dirigeant
49
63
48
70
56
26
25
27
21
25
25
12
25
9
19
ETP FAM.
REPRENEUR
NON CÉDANT
CÉDANT
GLOBAL
ANCIENNETÉ
10 ans et moins 11 - 20 ans Plus de 20 ans
Ancienneté de la création / reprise d’entreprise
>> Tab 1.1
• En moyenne, les dirigeants interrogés ont démarré leur activité
dans leur entreprise actuelle depuis 12 ans.
• Les dirigeants d’entreprises familiales ont démarré leur activité
depuis 13 ans en moyenne : 51 % des entreprises familiales
déclarent plus de 10 ans contre 44 % pour l’ensemble de
l’échantillon.
• En 2009, l’âge moyen de l’entreprise était quasiment identique
à celui de 2011 : 13 ans (vs 12 ans en 2011)
55 56
27 25
18 19
2009 2011
13 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
20 15
33 44
47 41
2009 2011
Aucune gestion etp salariat
Expérience antérieure à la création / reprise d’entreprise
• Si dans l’ensemble, seuls 16% (1 dirigeant sur 6) a lancé son
entreprise actuelle directement après les études, les repreneurs
(31% d’entre eux) sont 2 fois plus nombreux à s’être lancé sans
expérience antérieure.
• Ainsi, 84 % des dirigeants interrogés avaient une activité antérieure
à la création/reprise de leur activité actuelle :
- 43 % en tant que salarié dans le même secteur (53%)
ou dans un autre (47%)
- 46 % dans le cadre d’une autre affaire qu’ils possédaient dans le
même secteur (72%) ou dans une autre activité (28%)
- 5 % des dirigeants interrogés ont cumulé des expériences
antérieures dans le salariat et dans l’entreprenariat
• Les cédants ainsi que les repreneurs ont moins l’expérience du
salariat que la moyenne des dirigeants : à peine 20 % à 30 % d’entre
eux ont été salariés contre 43% pour l’ensemble.
>> Tab 1.2 / 1.3
14
31
11
15
15
47
50
34
59
44
39
19
55
26
41
ETP FAM.
REPRENEUR
NON CÉDANT
CÉDANT
GLOBAL
EXPÉRIENCE ANTÉRIEURE
aucune gestion d'etp salariat
• PAR RAPPORT À 2009
- l’expérience entrepreneuriale antérieure est plus marquée :
+ 11 points
- au détriment de l’expérience salariale : - 6 points
Parcours du dirigeant
14 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Parcours du dirigeant
8
8
9
24
30
éviter prob de reprise
manque opp de reprise
avantages fiscaux / opp de crédit
opportunités
autonomie
Motivations pour la création / reprise
exploiter une opportunités
absence d'opportunités
secteur d'activité spécifique-
particulier
l'occasion ne s'est pas présentée
besoin d'autonomie : avoir sa propre etp
commencer petit / maîtriser toutes les étapes de son
développement
Motivations pour la création / reprise d’entreprise
>> Tab 1.4
• Pour 30 % (3 dirigeants sur 10), la création ou la reprise d’une
entreprise est surtout un besoin d’autonomie, la volonté de
créer seul son affaire.
• Le ¼ des dirigeants interrogés s’est lancé dans l’entreprise pour
profiter d’une opportunité.
21
30
14 12
8
30
24
9 8 8
Autonomie Opportunités Avantages fiscaux / opp
crédit
Manque opp de reprise
Eviter prob de reprise
Absence de moyens
Tradition familiale
2009 2011
15 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Parcours du dirigeant
Sur 2009 et 2011, Opportunité et besoin d’autonomie semblent constituer les deux
principales clés ouvrant la porte du monde de l’entreprise.
L’entrepreneur interviewé a créé son entreprise depuis une douzaine d’années.
Près de 8 sur 10 ont une expérience antérieure : pour moitié d’entre eux, d’ordre
entrepreneuriale.
16 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
TRANSMISSIONS D’ENTREPRISE : MOTIVATIONS, FREINS ET APPRÉHENSIONS
• POSITION PAR RAPPORT À LA TRANSMISSION
• DÉCISION DE TRANSMISSION :
fondements, motivations et appréhensions
• OPTION DE REPRISE D’UNE ENTREPRISE FAMILIALE
• OFFRE ANTÉRIEURE DE RACHAT DE L’ENTREPRISE
Avec la participation de
17 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Transmission d’entreprise : motivations, freins et appréhensions
a fait l'objet d'une
reprise 16%
cession encours ou
avérée 30%
T.E non envisagée
54%
entreprise familiale et transmission
Position par rapport à la transmission d’entreprise >> Tab 2.1
Parmi les dirigeants d’entreprises familiales,
- 54 % (1 sur 2) n’a jamais songé à céder/transmettre leur entreprise
et ne pensent pas le faire à moyen terme.
- 30 % (3 sur 10) ont déjà réfléchi ou sont en train de céder leur
entreprise
- 16 % ont repris / racheté leur entreprise à un tiers ou à un membre
de la famille.
15 16
24 30
61 54
2009 2011
A fait l'objet d'une reprise Cession encours ou avérée T.E non envisagée
L e m a r c h é
a c t u e l d e l a
T r a n s m i s s i o n
r e p r é s e n t e
4 6 % d e s e t p
f a m i l i a l e s
• PAR RAPPORT À 2009
À terme, les dirigeants semblent plus enclins à réfléchir à une
transmission de leur entreprise : on note une baisse de 7 points des
réfractaires au concept de transmission.
18 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Transmission d’entreprise : motivations, freins et appréhensions
62
62
29
31
14
13
30
17
71
44
8
7
12
ETP FAM.
CÉDANT
ETP FAM.
REPRENEUR
FONDEMENTS DE LA DÉCISION
un choix réfléchi hasard - opportunité nécessité à titre personnel nécessité pour la survie de l'etp
Décision de la transmission : fondements, motivations, appréhensions >> Tab 2.2 / 2.3
Dans le processus de transmission d’entreprise, le fondement de la
décision diffère selon le segment étudié :
• Chez le cédant, sa décision est rarement le fruit d’un hasard ou d’une
opportunité (14%). Elle est plus souvent (62%) motivée par un choix réfléchi
et la cession sous la pression de la nécessité pour la survie de l’entreprise
(1/4 des cédants voire 40 % pour les entreprises familiales).
• Chez le repreneur, il s’agit plutôt d’une nécessite : 6 fois sur 10. Une
nécessité d’ordre personnelle ou familiales le plus souvent (8 fois sur 10).
Ce qui suppose -chez ces repreneurs - que la transmission ne soit pas
toujours (bien) préparée.
75 62
82
62
3 17
30 8 14 9 14
7 9 8
2009 2011 2009 2011
Cédant ETP FAM
28 31 33 29
39 44
56 71
33 13
11 12
2009 2011 2009 2011
Repreneur ETP FAM
• PAR RAPPORT À 2009
- Même si le choix réfléchi continue à être la motivation
essentielle de la transmission chez les cédants, elle a
perdu 13 pts par rapport à 2009
- chez les repreneurs, la reprise par nécessité a fait un
bond de 27 points par rapport à 2009
19 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
8
20
24
23
62
10
15
15
28
55
autres
transaction financière
raisons liées à l'entreprise
raisons liées au secteur d'activité
raisons personnelles
MOTIVATIONS DE LA CESSION
- Plus de la moitié (55% ; voire 62% chez les entreprises familiales) des
dirigeants invoquent des raisons personnelles (départ à la retraite, raisons
de santé, absence de relève)
- 28 % mettent en avant la morosité de leur secteur et/ou la volonté de
changer de secteur
- 15 % voient la transmission comme une manière de booster l’entreprise
ou de la sauver de difficultés
- Enfin 15 % d’entre eux voient la cession d’entreprise comme une simple
opportunité financière.
global Etp familiale
Les raisons incitant les dirigeants d’entreprise à vouloir céder ou transmettre leur entreprise sont de 4 ordres :
>> Tab 2.4
52 44 44
36
8
55
28
15 15 10
Raisons personnelles
Raisons liées au secteur d'activité
Raisons liées à l'entreprise
transaction financière
Associé Autres
2009 2011
Transmission d’entreprise : motivations, freins et appréhensions
• PAR RAPPORT À 2009
Les raisons personnelles sont de loin les principales raisons incitant
les dirigeants à transmettre : ils sont 2 à 4 fois plus nombreux à
évoquer de raisons personnelles plutôt que des raisons liées au
secteur d’activité ou à l’entreprise.
En 2009, ces 3 types de raison étaient citées quasiment
avec la même fréquence.
20 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
• PAR RAPPORT À 2009
La fierté (3ème position) cède la place à la sérénité (1ère position)
quant aux sentiments qui habitent les dirigeants d’entreprise au
moment de transmettre leur entité.
Par ailleurs, on notera moins de crainte et d’appréhensions et un peu
plus d’impatience.
fierté
sérénité
satisfaction
soulagement crainte
tristesse
impatience
CÉDANT NON CÉDANT ETP FAM.
Appréhensions et sentiments face à la transmission
>> Tab 2.5
• Le premier sentiment qui habite / habiterait les cédants au moment de céder
leur entreprise est la Sérénité (52% [ + 11/ 09 ]).
• Suivent ensuite les sentiments de Satisfaction (30% [-13 / 09]) et de Fierté
(28% [-20 / 09] ).
• Enfin, il est à noter que les cédants avérés ou potentiels sont beaucoup moins
nombreux à ressentir de la tristesse à la perspective de céder leur entreprise :
10 % contre 17 % pour la moyenne.
De même, la crainte et les appréhensions sont plus marquées chez les
repreneurs et les cédants potentiels.
43 43 48
23
15
22
3
52
30 28
17 17
8 8
sérénité satisfaction fierté soulagement tristesse crainte impatience
2009 2011
Transmission d’entreprise : motivations, freins et appréhensions
21 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
NON, je n'y ai jamais pensé
82%
Option de reprise d’une entreprise familiale
• 6 dirigeants sur 10
avaient des chefs d’entreprise
dans leur famille lors du lancement
de leur affaire (moitié moins chez
les repreneurs)
• A p e i n e 8 % d e s d i r i g e a n t s
o n t d é j à r e p r i s u n e a f f a i r e
a p p a r t e n a n t à u n e m e m b r e
d e l a f a m i l l e e t 1 d i r i g e a n t
s u r 1 0 a d é j à e s s a y é d e l e
f a i r e .
>> Tab 2.6 à 2.9
L’entreprenariat, l’hérédité ‘‘gêne’’
• Les freins à ce genre de transmission intra-familiale réside
dans la volonté du dirigeant de démarrer sa propre activité
(29%) ou parce que l’activité ne lui convenait pas (29%).
• Près du ¼ évoquent également un désaccord et l’absence
d’opportunités réelles à ce niveau.
29 29 27
12
3
volonté de créer sa propre activité
désintérêt pour l'activité absence d'opportunité / désaccord
plus compliqué qu'en créer une nouvelle
autres
OPTION DE REPRISE INTRA-FAMILIALE Raisons de l'échec
• PAR RAPPORT À 2009
En 2009, les dirigeants d’entreprise sont moitié moins nombreux à
avoir eu des chefs d’entreprises dans leur entourage au démarrage
de leur activité.
En 2011, les dirigeants interrogés étaient un peu plus nombreux à
avoir repris / essayé de reprendre une entreprise familiale.
OUI, reprise avérée
dans le passé
OUI, tentative
avortée 10 %
8 %
6
8
7
10
87
82
A20
09
A20
11
OUI, reprise ''passé'' OUI, mais avortée NON, ''jamais pensé''
22 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
30% ont déjà été approchés pour le rachat de leur etp
Approche antérieure pour une offre de rachat de l’entreprise
l e s c é d a n t s e t l e s e n t r e p r i s e s
f a m i l i a l e s n ’ é t a i e n t p a s p r ê t s à v e n d r e
l e u r e n t r e p r i s e
Raisons du non aboutissement
36
20
40
18
26
56
Conditions de l'offre pas intéressantes
Préserver le cedre familial de l'etp
Pas prêt à vendre mon etp
7
3
10
24
59
4
8
8
27
31
42
Etp étrangère / multinationale
Fonds d'investissement
Ami / proches / famille
Institutionnel financier
Concurrent
Opérateurs d'autres secteurs
30%
48% 43%
GLOBAL cédants etp fam
• 42 % ont été approchés par des opérateurs appartenant à d’autres secteurs.
• 1/3 de ces offres de rachat proviennent d’entreprises concurrentes voulant entamer une expansion
• 3 fois sur 10, il s’agissait d’institutions financières.
2011 2009
• PAR RAPPORT À 2009
En 2009, les opérateurs d’autres secteurs
étaient plus nombreux à approcher les
cédants potentiels : 6 sur 10 contre 4 sur
10 en 2011
Par contre, la convoitise des entreprises
concurrentes s’est affûtée en 2011 : 1/3
des offres de rachat vs ¼ en 2009 • PAR RAPPORT À 2009
En 2011, 1 dirigeant sur 5 concerné par cette offre de rachat
n’était pas satisfait des conditions de l’offre, ils étaient 2 fois plus
nombreux dans ce cas en 2009.
47
39
41
40
53
61
59
60
ETP FAM.
NON CÉDANT
CÉDANT
GLOBAL
ÉVALUATION DE LA VALEUR DE L'ETP
Oui, plus ou moins
Non, pas du tout
Estimation de la valeur de l’entreprise
• Comme en 2009, 40% des dirigeants interrogés ont une idée de la
valeur de leur entreprise : plus chez les entreprises familiales (1 sur 2)
• la quasi-totalité des dirigeants se sont faits leur propre idée de la
valeur de leur entreprise à travers une évaluation personnelle.
23 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Motivations, freins et appréhensions
par rapport à la transmission d’entreprise
L’entreprise familiale semble plus ‘‘intégrer’’ le concept de transmission dans ses options
stratégiques : 46 % des dirigeants y sont ouverts contre 39 % en 2009.
La transmission est de plus en plus question de ‘’nécessité’’ pour le repreneur de manière
générale et les cédants d’entreprise familiale.
Les dirigeants décident de céder avant tout pour des raisons d’ordre personnel.
La transmission intra-familiale semble être problématique : volonté d’indépendance,
incompatibilité de secteur d’activité,…
Les offres de rachat n’aboutissent pas pour des raisons affectives (attachement à l’entreprise) et
objectives (méconnaissance / mauvaise estimation de la valeur de l’entreprise).
24 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
ANALYSE DU PROCESSUS DE
TRANSMISSION D’ENTREPRISE
• MODE DE TRANSMISSION ENVISAGÉ ET/OU AVÉRÉ
• PRÉPARATION À LA TRANSMISSION
• IMPLICATION POST-TRANSMISSION DU DIRIGEANT
• CRAINTES ET DIFFICULTÉS DU PROCESSUS DE TRANSMISSION
Avec la participation de
25 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
67
60
52
57
33
40
48
43
ETP FAM.
NON CÉDANT
CÉDANT
GLOBAL
MODE DE TRANSMISSION
succession familiale vente à un tiers
Mode de transmission envisagé et/ou avéré
CAS DU CÉDANT POTENTIEL OU AVÉRÉ >> Tab 3.1
• Aujourd’hui, 6 dirigeants sur 10 (57%) optent ou opteraient pour
la transmission familiale de leur entreprise.
• La vente à un tiers (personne physique ou morale) est plutôt
privilégiée par les cédants potentiels ou avérés : en effet – et
comme en 2009 - , près de la moitié d’entre eux (48%) envisage
de vendre leur entreprise à l’extérieur du cadre familial.
66 57
34 43
2009 2011
Succession familiale Vente à un tiers
• PAR RAPPORT À 2009
Ils sont un peu moins nombreux à privilégier la transmission familiale
sur la vente à un tiers : 57 % vs 66 %.
26 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
• Parmi les cas de reprises étudiés, 81 % a été effectuée auprès de
membres de la famille.
- Le choix de l’entreprise à reprendre a été surtout motivé par la
connaissance des dirigeants de cette entreprise (67 %)
- 1/3 des repreneurs évoquent également la notoriété et l’image de
l’entreprise .
- 1/3 reprennent l’entreprise où ils avaient été salariés.
67
33 33
connaissance dirigeants image et notoriété Etp ancien salarié de l'etp
RAISONS DU CHOIX DE CETTE ETP
CAS DU REPRENEUR
>> Tab 3.12 / 3.13
44
33
67
33 33
connaissance dirigeants
Image et notoriété etp Ancien salarié de l'etp
2009 2011
• PAR RAPPORT À 2009
Les reprises au sein de la famille sont plus nombreuses en 2011 :
81 % vs 50% surtout pour des raisons liées à la connaissance des
dirigeants (+23 pts / 2009).
Mode de transmission envisagé et/ou avéré
27 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
• Près des ¾ des dirigeants cédants potentiels ou avérés ayant opté pour
la succession familiale justifient leur choix par leur volonté d’assurer
l’avenir de leur progéniture .
• La moitié d’entre eux évoquent le maintien d’une tradition familiale
• Enfin, 4 dirigeants sur 10 semblent avoir du mal à couper le cordon et
optent pour la succession familiale afin de continuer à y garder une
certaine influence.
75
47
37
24
93 53 47 33 68 44 33 21 79 38 25 33
avenir progéniture tradition familiale garder contact avec etp
développer les activités
SUCCESSION FAMILIALE - Pourquoi ?
GLOBAL CÉDANT NON CÉDANT ETP FAM.
Mode de transmission envisagé et/ou avéré
OPTION SUCCESSION FAMILIALE
>> Tab 3.2 à 3.9
81
48
26 31
75
47 37
24
Avenir progéniture Tradition familiale Garder contact avec etp
Développer les activités
2009 2011
• PAR RAPPORT À 2009
En 2011, près de 4 dirigeants sur 10 optent pour la transmission
familiale pour garder un lien avec l’entreprise cédée ils étaient à
peine ¼ dans ce cas en 2009.
28 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
0
10
20
30
40
50
60
70 créatif et inventif
ambitieux
rigoureux et méthodique
visionnaire
passionné et fonceur respectueux des traditions
autoritaire
obéissant et discipliné
obstiné et têtu
OPTION SUCCESSION FAMILIALE
Qualités d’un bon successeur familial
• Les qualités du successeur idéal s’articulent autour de 3
axes :
1- la motivation : l’ambition (59%), passion et le
caractère fonceur (35%) sont des éléments clés de
la panoplie du parfait successeur familial
2- la créativité, de l’inventivité (41%) et des dons de
visionnaire (47%).
3- Rigueur et méthode (65%) restent essentiels pour
assurer la réussite du successeur.
52 56
45
60
37
10 10 10
3
65 59
47
41 35
18 14
6 6
rigoureux et méthodique
ambitieux visionnaire créatif et inventif
passionné et fonceur
respectueux des traditions
autoritaire obéissant et discipliné
obstiné et têtu
2009 2011
Mode de transmission envisagé et/ou avéré
29 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
• 60 % des dirigeants optant pour la succession familiale ont déjà un
successeur désigné (87% chez les cédants potentiels ou avérés)
• Son profil : son fils âgé de 25 ans de formation supérieur .
on notera que 46% des successeurs désignés n’ont pas encore 21
et 30 ans.
• Plus d’1 fois sur 2 (55%), le successeur travaille déjà dans
l’entreprise.
Successeur désigné
58
47
87
59
ETP FAM.
NON CÉDANT
CÉDANT
GLOBAL
SUCCESSEUR DÉSIGNÉ
OPTION SUCCESSION FAMILIALE
34%
59%
2009 2011
Mode de transmission envisagé et/ou avéré
• PAR RAPPORT À 2009
En 2011, les dirigeants interrogés sont 2 fois plus nombreux à avoir
déjà un successeur désigné.
30 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Les dirigeants optant pour la vente à un repreneur tiers justifient leur décision
du fait de :
• l’absence de successeur / successeur motivé ou capables ( 57%) :
l’absence de motivation chez les successeurs est le plus cité : 1/3 chez les
entreprises familiales contre 22% en moyenne.
• la seconde raison de vendre à un tiers étant la volonté de couper tout
lien avec l’entreprise et profiter des plaisir de la vie
• Les perspectives économiques moroses constituent la troisième raison
du choix de la vente à un tiers (
• des raisons intra-familiales (1 sur 10) : conflits internes, mettre sa famille
à l’abri du besoin ou répartir équitablement son héritage entre ses
descendants.
>> Tab 3.10 / 3.11
25
8
33
50
4
9
30
56
21
36
21
57
11
19
27
57
raisons familiales
perspectives éco moroses
couper tout lien avec l'etp
absence de relève, motivée ou compétente
Vente à un tiers - Pourquoi ?
GLOBAL CÉDANT NON CÉDANT ETP FAM.
OPTION DE VENTE À UN REPRENEUR TIERS
Raisons du choix de l’option de vente à tiers
50
38
22
9
57
11
27
19
Absence de relève, motivée ou compétente
Raisons familiales
Couper tout lien avec l'etp
Perspectives éco moroses
2009 2011
Mode de transmission envisagé et/ou avéré
• PAR RAPPORT À 2009
En 2011, on note une forte baisse des raisons familiales dans le
choix de l’option de vente à un tiers : 1 sur 10 vs 4 sur 10 en 2009.
Par ailleurs, on constate une hausse de 10 pts pour les raisons liées
aux perspectives économiques moroses.
31 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
• ¾ des dirigeants [2/3 en 2009] insistent sur la nécessité pour un
repreneur d’être issu du même secteur d’activité : surtout chez les
non cédants.
• La moitié des dirigeants (49%) mettent en avant les conditions
financières.
• 80% des dirigeants (surtout chez les entreprises familiales)
pensent à la pérennité et au développement des activités de leur
entreprise après cession et souhaitent un repreneur ayant une
vision stratégique claire (41%) ou qui s’engagent à conserver le
personnel en place (38%). [ 2/3 étaient dans ce cas en 2009 ].
• A peine 14% émettent des exigences quand à la taille ou à
l’origine du repreneur : entreprise à forte notoriété ou grand
groupe, entreprise marocaine ou entreprise étrangère, [ 43% en
2009 ].
Qualités du repreneur idéal
-5
5
15
25
35
45
55
65
75 même secteur d'activité
conditions financières
stratégie de devlpt notoriété / groupe connu
conserver le personnel
OPTION DE VENTE À UN REPRENEUR TIERS
66
53
44
22 25
73
49 41 38
14
même secteur d'activité
conditions financières
stratégie de devlpt
conserver le personnel
notoriété / groupe connu
2009 2011
Mode de transmission envisagé et/ou avéré
• PAR RAPPORT À 2009
La nécessité de faire partie du même secteur d’activité semble avoir
une importance accrue auprès des dirigeants : ¾ en 2011 vs 2/3 en
2009.
On remarquera une fibre sociale plus marquée : 2 fois plus de
dirigeants insistant sur la nécessité de conserver le personnel.
32 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Préparation à la transmission / reprise de l’entreprise
64
67
69
68
35
33
31
32
ETP FAM.
NON …
CÉDANT
GLOBAL
JUGEMENT DU NIVEAU DE PRÉPARATION À LA TRANSMISSION
CAS DU CÉDANT POTENTIEL OU AVÉRÉ Niveau de préparation de l’entreprise
• Globalement, les dirigeants cédants avérés ou potentiels jugent le niveau de préparation satisfaisant pour la transmission de leur
entreprise : 68% d’entre eux le jugent bon ou très bon. [70% en 2009].
• C’est au niveau de la gestion du personnel que les dirigeants semblent être le moins préparés : 34 % ne sont pas satisfaits de
leur niveau de préparation pour ce volet [37% en 2009].
31
34
32
31
69
66
68
69
SITUATION FINANCIERE ET COMPTABLE
GESTION DU PERSONNEL
GESTION COMMERCIALE
GESTION ADMINISTRATIVE
non satisfait satisfait
• En général, les cédants jugent
mieux leur gestion administrative
par rapport aux non cédants :
76 % contre 69% en moyenne.
70 68
30 32
2009 2011
73 69 71 68 63 66 73 69
27 31 29 32 37 34 27 31
2009 2011 2009 2011 2009 2011 2009 2011
Gestion administrative Gestion commerciale Gestion du pesonnel Situation financière et comptable
• PAR RAPPORT À 2009
La satisfaction par rapport au niveau de
préparation de l’entrepris a légèrement baissé :
68% vs 70%.
Excepté la gestion du personnel où l’on note
une légère amélioration du niveau de
satisfaction..
33 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Préparation à la transmission / reprise de l’entreprise
En 2011, les repreneurs ont une vision
sectorielle plus marquée.
55
64
entreprise secteur d'activité
Satisfaction du repreneur par rapport au niveau de d'information sur...
CAS DU REPRENEUR
Niveau de préparation de l’entreprise
56
44
55
64
Entrerpise Secteur d'activité
2009
2011
La moitié des dirigeants se déclarent satisfaits de leur niveau de
connaissance de l’entreprise rachetée et 6 sur 10 semblent maîtriser le
secteur d’activité de l’entreprise acquise.
34 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
9
18
19
cédant
repreneur
Non cédant
Changements opérés dans l’entreprise
À peine 13% des entreprises [ 1/3 en 2009 ] ont effectué ou
envisageraient d’effectuer des changements dans l’entreprise en
prévision d’une transmission
- Ces changements concernent d’abord et avant tout une
réorganisation / restructuration avec des procédures de
gestion plus rigoureuse en terme de GRH, finances ….
[ 69% en 2011 (et 100% des entreprises familiales) vs 45 %
en 2009 ]
- L’assainissement des comptes semble être la seconde
préoccupation (15% vs 16% en 2009)
- Il faut signaler que 15% évoquent le recrutement d’une
personne dédiée à l’accompagnement contre 6 % en 2009.
Préparation à la transmission / reprise de l’entreprise
69
80
60 66
100
15 20 20
8
33
23 20
66
40
GLOBAL CÉDANT NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
réorganisation / recrutement assainissement comptes
investissement autres
• A peine 1/4 des ‘‘repreneurs’’ avaient entrepris une
démarche spécifique ou une formation en vue de se
préparer à cette reprise.
CAS DU REPRENEUR
45
16 10
32
69
15
8
23
Réorganisation / recrutement
Assainissement comptes
Investissement Autres
2009
2011
35 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
51
52
58
57
55
54
26
26
20
20
23
15
23
22
22
23
22
32
PERSONNEL
PROCHES COLLABORATEURS
PRINCIPAUX FOURNISSEURS
PRINCIPAUX CLIENTS
BANQUIER
VOTRE FAMILLE
IMPLICATION DE L'ENTOURAGE
forte à très forte moyenne faible
CAS DU CÉDANT POTENTIEL OU AVÉRÉ
Implication de l’entourage et des partenaires
dans la démarche de transmission
Dans le cadre d’une transmission avérée ou éventuelle, les
dirigeants interrogés déclarent avoir ou vouloir impliquer plus ou
moins fortement les principaux fournisseurs (58%) ou clients (57%).
C’est surtout chez les cédants (66%) que les principaux fournisseurs
seraient le plus impliqués.
59 54 52 55 45
57 44
58
37 52
29
51
14 15
12
23
16
20
21
20
34
26
33
26
28 32 36 22
39 23
35 22
29 22
38 23
2009 2011 2009 2011 2009 2011 2009 2011 2009 2011 2009 2011
Votre famille Banquier clients Fournisseurs collaborateurs Personnel
Forte à très forte Moyenne Faible
Préparation à la transmission / reprise de l’entreprise
• PAR RAPPORT À 2009
De manière générale, les dirigeants impliquent plus leur entourage en
2011 par rapport à 2009 :
Plus de la moitié des dirigeants songent à impliquer l’ensemble de
tous les partenaires de l’entreprise (internes ou externes).
36 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Mode de recherche du repreneur / cédant
2
2
5
20
48
67
cabinets conseils
banque
expert comptable
annonce sur site internet dédié
amis / proches
relations professionnelles
MODE DE RECHERCHE REPRENEUR / CÉDANT
Question pose uniquement à ceux
qui envisagent une transmission
hors de la famille - N = 401
• Les relations professionnelles (7/10) et les amis/proches (1 sur 2)
restent le moyen privilégié utilisé par le repreneur pour trouver une
entreprise.
• 1 sur 5 évoque l’utilisation de situes internet dédiés.
• À peine, 7% ont eu recours à des prestataires externes : experts
comptables (5%), cabinets conseils (2%),
• On notera la faible implication des autres types d’intervenants :
pige presse, ANPME, avocat / notaires, banques, chambres de
commerce …
59
39
0 7
2
17
67
48
20
5 2 2
Relations professionnelles
Amis / proches Annonce sur site internet dédié
expert comptable Banque Cabinets de conseils
2009 2011
• PAR RAPPORT À 2009
Le recours ou intention de recours aux cabinets conseil a
fortement chuté (-15 pts).
Par contre 20 % de ceux qui envisagent une transmission hors de la
famille pourraient recourir à es sites internet dédiés.
37 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
23
23
29
31
37
consulting
voyages
création ou reprise d'etp
s'investir dans leur passion
se consacrer à sa famille
ACTIVITÉS POST-CESSION
Implication post-transmission du dirigeant
Activités du
dirigeant après
la transmission
50
56
49
47
50
100
44
51
53
ETP FAM.
REPRENEUR
NON CÉDANT
CÉDANT
GLOBAL
IMPLICATION POST-TRANSMISSION
OUI
NON
• La plupart des dirigeants interrogés souhaitent se consacrer à leurs proches, famille (37%),
ou s’investir dans leur passion (31%)
• 3 dirigeants sur 10 souhaitent créer ou reprendre une autre entreprise.
• Près d’1/4 des dirigeants souhaitent faire du consulting pour transmettre leur expérience.
• Plus de la moitié des dirigeants ont coupé (ou ont l’intention de le faire) tout contact avec
l’entreprise qu’ils ont cédée.
• En 2009, 6 dirigeants sur 10 voulaient continuer à conserver un lien avec l’entreprise cédée.
• Ils interviennent surtout en tant que conseiller à la direction (56% et 71% des cédants) ou
membre / président du conseil d’administration (38% et 44% des entreprises familiales).
61 47
39 53
2009 2011
OUI NON 51
38
32
26
20 19
37
31 29
23 23
se consacrer à
la famille
s'investir dans leur passion
création ou reprise d'etp
voyages consulting Autres
2009
2011
• PAR RAPPORT À 2009
Les dirigeants s’orienteraient vers les mêmes
activités à l’issue de la transmission : famille,
passion, création ou reprise,…
Plus de la moitié ne souhaitent pas continuer à
s’impliquer dans la gestion de l’entreprise
Transmise contre 39 % en 2009.
38 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Craintes et difficultés du processus de transmission
44
14
39
52
39
56
86
61
48
61
ETP FAM.
REPRENEUR
NON CÉDANT
CÉDANT
GLOBAL
APPRÉCIATION DU NIVEAU DE DIFFICULTÉ DU PROCESS
processus difficile processus facile
65
39
35
61
2009 2011
Processus difficile Processus facile
Globalement, les repreneurs jugent le processus de transmission
plus aisé : 61 % pensent que la reprise a été plutôt fluide
Ce sont les cédants qui sont les plus nombreux à trouver le
processus compliqué : 52 % d’opinions pessimistes.
Pour ce qui est des entreprises familiales, 4 dirigeants sur 10 jugent
le processus compliqué.
Perception du niveau de difficulté du processus
• PAR RAPPORT À 2009
De manière générale, les dirigeants appréhendent un peu moins le
processus de transmission par rapport à 2009 :
61 % des dirigeants trouvent le processus plus fluide et aisé
vs 35 % en 2009.
39 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
• Les relations cédants-acquéreurs constituent le principal obstacle dans
le processus de transmission, suivi en cela des problèmes d’ordre
familiaux.
• Viennent ensuite – avec un peu moins d’acuité – les difficultés internes
à l’entreprise et les problèmes avec partenaires en amont ou en aval.
• Les problèmes administratifs qui étaient citées en 2009 par 6 dirigeants
sur 10 ne sont évoqués aujourd’hui que par 4 dirigeants sur 10.
11
41
41
43
47
57
60
difficultés à estimer la valeur de l'etp
assistance et info
pb familiaux
pb administratifs
pb avec partenaires
pb intra-entreprise
relation cédant-repreneur
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES Identification des difficultés rencontrées / appréhendées
Craintes et difficultés du processus de transmission
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
63
90
94
121
133
difficultés à estimer la valeur de l'etp
des problèmes avec les partenaires
des difficultés internes à mon entreprise
des problèmes familiaux
des difficultés avec le repreneur / cédant
INDICE DE PRIORITÉ
Base 100 = niveau de priorité moyen
53
42 38
62
46
38 38
60 57
47 43 41 41
11
relation cédant -
repreneur
pb intra - entreprise
pb avec partenaires
pb administratifs
pb familiaux assistance et info
difficultés à estimer la
valeur de l'etp
2009 2011
40 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Identification des difficultés rencontrées / appréhendées
• Les non cédants et les entreprises familiales
sont ceux qui laissent apparaître le plus
d’appréhensions (2 craintes par sondé). Ils
appréhendent surtout les relations cédant -
acquéreur, les lourdeurs administratives et les
problèmes avec les partenaires en amont /
aval.
• Les cédants potentiels ou avérés semblent
plus concernés par les problèmes familiaux et
la difficulté à estimer la valeur de l’entreprise.
• Les repreneurs appréhendent avant tout les
problèmes internes à l’entreprise.
38
58
40
CÉDANT NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
lourdeurs administratives et juridiques
52
40 25
53
CÉDANT NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
problèmes familiaux
45
77
25
70
CÉDANT NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
relations cédant-repreneur
38
65 63 65
CÉDANT NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
problèmes intra-entreprise
45 46
19
50
CÉDANT NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
assistance et information
31
60
31
53
CÉDANT NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
problèmes avec partenaires
60
53 43
57
41
47 41
62
42
46
38
38
moyenne 2011
moyenne 2009
14 12 10
CÉDANT NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM.
estimation valeur entreprise
38
11
• PAR RAPPORT À 2009
Les dirigeants d’entreprise semblent moins
appréhender les lourdeurs administratives
(43% vs 62%) et la difficulté d’estimation de la
valeur de l’entreprise (11% vs 38%)
41 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Craintes et difficultés du processus de transmission
Identification des difficultés rencontrées / appréhendées (3/3) DÉTAILS
Tab 3.38
A -2011 A - 2009
GLOBAL CÉDANT
avéré ou potentiel NON CÉDANT REPRENEUR ETP FAM. GLOBAL
des difficultés avec le repreneur / cédant 60 45 77 25 70 53
à trouver le repreneur tiers / l'etp à acheter
qui corresponde parfaitement à mes critères 17 17 19 6 25 23
à argumenter / convaincre le repreneur tiers / le cédant sur l'intérêt de
reprise 12 3 18 6 8 5
dans la négociation avec le repreneur tiers / cédant tiers 20 17 25 6 23 7
à former mon successeur / repreneur 12 7 16 6 15 17
des difficultés internes à mon entreprise 57 38 65 63 65 42
d'ordre juridique et légales 13 7 18 6 10 11
d'ordre comptables et fiscales 19 14 21 19 23 11
avec le personnel et / ou cadres 19 14 18 31 23 18
avec mes autres associés 7 3 9 6 10 3
des problèmes avec les partenaires en amont ou en aval 47 31 60 31 53 38
divers créanciers 9 3 12 6 10 11
banque 9 3 12 6 10 6
fournisseurs 13 7 18 6 13 10
clients 17 17 18 13 20 13
des lourdeurs administratives et juridiques 43 38 58 40 62
nombre et complexité des formulaires à remplir 20 17 26 15 29
lenteur des procédures administratives 24 21 32 25 33
assistance externe et information 41 45 46 19 50 38
un manque d'information sur les procédures de transmission 16 21 14 13 20 15
pas de bon interlocuteur pour vous renseigner, informer, conseiller 11 7 16 18 13
pas de partenaire de confiance pour vous accompagner 15 17 16 6 13 10
des problèmes d'ordre personnel / familiaux 41 52 40 25 53 46
difficultés à convaincre le successeur désigné sur l'intérêt de reprise 16 17 16 13 15 12
difficultés pour choisir parmi des condidats au sein de la famille 11 14 12 15 19
difficultés à arbitrer disputes / ambitions des candidats au sein de la
famille 6 10 4 6 5 6
des réticences au sein de la famille contre le projet de transmission 9 10 9 6 18 10
des difficultés à estimer la valeur de l'entreprise 11 14 12 0 10 38
Total 169 149 194 113 198 279
2011 2009
42 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Analyse du processus
de transmission d’entreprise La vente à un tiers commence à faire son chemin dans l’esprit du dirigeant d’entreprise même si la
transmission familiale continue à être prépondérante.
La succession familiale est privilégiée pour assurer l’avenir de la progéniture et
sauvegarder une tradition familiale. 6 fois sur 10, le successeur est déjà désigné et travaille
au sein de l’entreprise.
La vente à un tiers est le plus souvent une alternative à un manque de relève motivée ou
compétente. Mais elle est aussi – 1 fois sur 4 – une volonté de couper tout lien avec l’entreprise.
Les dirigeants sont en majorité (6 fois sur 10) satisfaits de leur niveau de préparation à la
transmission. Les repreneurs estimant mieux connaître le secteur d’activité que
l’entreprise cible.
Les dirigeants sont plus enclins à impliquer les partenaires internes et externes de l’entreprise
dans le processus mais semblent moins ‘‘accrochés’’ à l’entreprise (refus d’implication post-
cession (+14)
Globalement, le processus de transmission engendre moins d’appréhensions chez le dirigeant.
Une plus grande part le jugent plus aisé : notamment pour ce qui est des lourdeurs administratives
et juridiques.
43 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
RECOURS À L’ASSISTANCE EXTERNE DANS LA DÉMARCHE DE TRANSMISSION
Avec la participation de
44 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Recours à l’assistance externe dans la démarche de transmission
47
31
35
40
35
14
13
11
21
14
10
6
12
13
12
21
32
28
10
24
5
7
4
3
18
7
16
11
ETP FAM.
REPRENEUR
NON CÉDANT
CÉDANT
GLOBAL
Prestataire privilégié
à votre expert-comptable à des cabinets conseil avocat / notaire
proches / amis banquier autres
Prestataire privilégié pour l’accompagnement dans la démarche de transmission
Plus du 1 / 3 des dirigeants interrogés (35%) privilégient leur expert-
comptable comme partenaire idoine dans l’accompagnement d’un
processus de transmission : plus pour les entreprises familiales
(47%) et moins pour les repreneurs (31%).
Les amis, proches et autres relations professionnelles sont sollicités
par 1 /4 des dirigeant s: surtout les repreneurs (32%).
Les cabinets conseil sont préférés par les cédants
(21% contre 14 % en moyenne).
Les partenaires juridiques (avocats, notaires) viennent
en 4ème position : en effet, 12 % des dirigeants y ont recours
46
4 6
23
11 8
35
4 8
14 12 11
à votre expert-comptable
à votre banquier à des proches / amis
à des cabinets conseil
à votre avocat autres
2009 2011
• PAR RAPPORT À 2009
En 2009, 46 % plébiscitaient les experts comptables
contre 35 % en 2011.
On constate également une baisse au niveau des cabinets conseil :
14 % au lieu de 35 %.
45 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Recours à l’assistance externe dans la démarche de transmission
Jugement des prestataires par rapport à certaines critères
Comme en 2009, selon les dirigeants interrogés, Experts comptables et cabinets conseils sont les 2 principaux partenaires pour
l’accompagnement de la transmission d’entreprise tant au niveau du rapport qualité / prix des conseils prestés qu’en terme de confidentialité.
17
31
13
33
25
64
11
14
37
2
27
14
3
25
49
6
3
2
5
5
1
4
55
16
36
12
35
13
9
6
7
2
5
3
recherche d'un repreneur
orientation sur démarches
potentiel dévlpt / marché
situation légale
organisation etp / personnel
situation financière / commerciale
partenaires privilégiés pour certaines prestations
expert-comptable cabinet conseil avocat-notaire
banquier fonds d'inv. aucun ne sait pas
Prestataire privilégié par rapport à certaines prestations
• L’expert comptable est jugé plus compétent pour l’évaluation de la
situation financière et comptable de l’entreprise (64%).
• Les cabinets conseils semblent être plus approchés pour
l’évaluation du potentiel de développement et du marché (37%),
l’organisation de l’entreprise et de son personnel (27%)
• Les avocats et notaires .pour l’évaluation de la situation légale de
l’entreprise (49%) et les informations sur les démarches à accomplir
(25%).
Aucun prestataire n’est référencé dans l’esprit des dirigeants pour ce
qui est de la recherche d’un repreneur / cédant (7 dirigeants sur 10).
46 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
VISION DIRIGEANTS
LEARNINGS 2011 ENTREPRISE
À
TRANSMETTRE
…
47 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
>> les entreprises familiales semblent plus enclin à réfléchir à la transmission d’entreprise : 46 % contre 39 % en 2009
>> le recours à la vente à un tiers plutôt que la succession familiale semble faire son chemin dans l’esprit des
dirigeants : en 2011, 4 dirigeants sur 10 l’ont évoqué contre 3 sur 10 en 2009
>> les entreprises sont moins nombreuses à avoir opérer des changements en vue d’une transmission (1 sur 10 contre 3 sur 10 en 2009).
De même, les repreneurs déclarant mieux connaître le secteur d’activité de l’entreprise acquise.
>> les dirigeants semblent vouloir impliquer davantage leur entourage (partenaires internes et externes) dans le
processus. Une évolution marquée surtout pour ce qui est des proches collaborateurs et du personnel.
>> De même, les dirigeants semblent moins intéressés à s’impliquer dans le management de leur entreprise après cession
(un peu de la moitié veulent continuer à garder un œil sur l’entreprise en 2011, ils étaient 6 sur 10 dans ce cas en 2009)
>> Les dirigeants sont généralement plus optimistes par rapport au processus de transmission :
61 % la jugent facile contre à peine la moitié en 2009
Les relations cédant-acquéreur et les problèmes familiaux constituant les principales difficultés / appréhensions
en 2011. L’année dernière, ce sont les problèmes administratifs étaient invoqués avec plus de récurrence.
>> Le recours aux prestataires externes est moins accentué cette année. Les amis et les proches restant le principal
soutien externe auxquels les dirigeants ont recours dans la transmission.
Les experts comptables étant le partenaire privilégié.
PRINCIPAUX LEARNINGS 2011
48 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
VISION EXPERTS
Benchmark experts nationaux et internationaux
sur la problématique de la transmission d’entreprises
49 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Remarques globales liées à la mise à jour du Benchmark
Les réponses reçues de BDO France et BDO Italie indiquent une absence de
changements du cadre légal et incitatif de la transmission d’entreprises dans ces pays
respectifs et ce par rapport au Baromètre 2009.
La partie mise à jour correspond donc à l’exploitation des réponses spontanées des
nouveaux pays sondés (Mexique, Afrique du Sud et Belgique) ainsi que
l’approfondissement des réponses initiales de la part de BDO Hollande et Turquie.
50 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Préparation de la transmission AXE 1
Points bloquants
Bonnes pratiques
Les informations financières et économiques fournies
par la cible manquent de transparence et d’intelligibilité
en Turquie.
En Afrique du Sud, la cible prépare une note
d’information, les modalités de cession sont arrêtées
(cession d’actifs ou de parts), il est prévu une clause
d’earn-out (règlement du prix fractionné pour protéger
l’acquéreur).
Le processus de transmission est préparé plusieurs
années en avance (Belgique ).
Au Mexique, la cible doit fournir toutes les informations
nécessaires à la revue en data room et le coût lié à la
due diligence être conforme au budget prévu. Aux Pays
Bas, les documents types ainsi que l’outil d’évaluation
doivent être standardisés et constamment mis à jour
(Mise à jour 2011)
La longueur et la complexité du processus sont deux
facteurs importants qui peuvent être sous-estimés par
les parties impliquées dans la transmission notamment
en France, Egypte et Irlande ainsi que l’identification du
bon acheteur qui est jugée très importante par 50% des
pays.
Les études financières et de marché préalables à la
transmission sont des étapes très importantes pour
tous les pays sondés.
La signature des accords de confidentialité entre les
deux parties de la transaction représente un enjeu
important pour la majorité des pays à l’exception de la
France pour laquelle cette problématique revêt une
moindre importance.
Axes d’amélioration
La Communication pédagogique sur les points
méthodologiques du processus de transmission
d’entreprise ainsi que la mise en place de moyens
d’encouragement sont préconisés par la majorité des
pays.
51 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
AXE 2
Points bloquants
Bonnes pratiques
Développer des bases de données directement à partir
du registre national de commerce (Afrique du Sud)
permettant notamment l’accès à l’historique des états
financiers.
(Mise à jour 2011)
Mise en relation cédant – repreneur
L’identification du bon repreneur pour l’entreprise peut
être difficile notamment en Irlande et en France.
La transmission d’entreprise est considérée toujours
peu développée en Egypte et en France en particulier.
L’accompagnement par des experts et consultants
externes est préconisé par la majorité des pays sondés.
La visite de l’entreprise par l’acheteur et les échanges
entre les deux parties sont jugés très importants en
Egypte et au Pays Bas.
Axes d’amélioration
Des mesures de sensibilisations et d’information
auprès des entrepreneurs sont souhaités par 50% des
pays sondés ainsi que l’amélioration des plates formes
de rencontre sur internet entre cédants et repreneur.
L’identification du bon repreneur pour l’entreprise
peut être difficile notamment en Afrique du Sud car il
n’existe pas de base de données centralisée
d’acquéreurs et de repreneurs au niveau du registre de
commerce.
La recherche de la mise en relation entre cédant-
repreneur se fait toujours trop tard.
Contact direct entre acquéreurs et cédants via des
intermédiaires financiers (Afrique du Sud) notamment
des fonds d’investissement (Mexique)
Utilisation (en Belgique) des sites spécialisés de mise en
relation cédant-acquéreur, des sites des consultants en
fusions et acquisitions, bases de données, presse
financière, networking et benchmarking…
52 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
AXE 3
Points bloquants
Bonnes pratiques
Les acquéreurs sont responsables des passifs existants
et latents de la société cédée. (Turquie) et exigent de la
part du cédant de signer une clause de garantie de
passif sur la période non prescrite.
.
Revoir la structure du résultat fiscal des cinq derniers
exercices (au Mexique) afin de ne pas transférer de
passifs fiscaux provenant des exercices antérieurs.
Les plus values réalisées dans un transfert d’actions ne
sont pas taxables pour le vendeur (Belgique)
L’équipe Corporate Finance doit coordonner avec les
spécialistes en fiscalité (en Afrique du Sud) afin
d’augmenter leurs compétences.
(Mise à jour 2011)
Fiscalité de la transmission
La fiscalité de la transmission d’entreprise est jugée
complexe pour le non initié.
Les enjeux liés à l’optimisation fiscale comprennent
plusieurs facettes difficiles à appréhender par les
deux parties .
Il existe des mesures fiscales favorables dans la
majorité des pays sondés notamment en matière d’impôt
sur les plus values pour le cédant et d’impôt sur
les successions à l’instar de l’Egypte et la France.
Axes d’amélioration
La communication sur les avantages fiscaux comme mesures incitatives est préconisée par tous les
pays sondés.
L’accompagnement par des experts est jugé très
important dans l’objectif d’optimiser l’imposition ainsi que
la réalisation de diagnostics fiscaux.
53 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
AXE 4
La crise financière mondiale a réduit les opportunités
de financement.
Les banques sont les principaux bailleurs de fonds
notamment à travers les LBO ainsi que les associations et
consortiums dans une moindre mesure
Le conseil par des experts et consultants spécialisés
est également jugé important dans le choix des possibilités
de financement et auprès des petits entrepreneurs.
Points bloquants
Bonnes pratiques
Réévaluer les actifs pour améliorer la capacité
d’endettement (Afrique du Sud).
Etendre les possibilités de recevoir des garanties
directement des autorités (Belgique).
(Mise à jour 2011)
Financement de la reprise
Axes d’amélioration
Pour les Pays-Bas et l’Italie, il est très important de
fournir un financement rapide aux entrepreneurs visant
une prise de participation ou l’acquisition de sociétés
étrangères afin d’encourager la transmission
d’entreprises.
Promouvoir les services d’assistance et
d’accompagnement des repreneurs ou cédants auprès
des petits entrepreneurs est un volet important pour la
majorité des pays sondés
Quatre établissements de crédit disposent du monopole en
Afrique du Sud et requièrent des garanties élevées.
Les établissements financiers sont devenus très prudents
aux Pays Bas en particulier pendant ces derniers mois.
Le contexte de crise et le resserrement du crédit au
Belgique.
Les emprunts à long terme sont avantageux en Turquie
tandis que les dettes mezzanine sont très employées en
Afrique du Sud (financement hybride fonds propres et
dettes).
Les banques mexicaines exigent un plan de financement
prévisionnel.
En Belgique le financement de la cession dépend du mode
de règlement, de la capacité financière de la cible et des
garanties qui doivent être communiquées.
54 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
AXE 5
Points bloquants
Bonnes pratiques
La formation aux techniques de négociations est perçue
comme un axe d’amélioration en Afrique du Sud.
(Mise à jour 2011)
Négociation
La phase d’accord sur l’évaluation et de fixation du
prix peut être une source de difficultés et peut ralentir
le processus de négociation. L’Italie et l’Egypte jugent
que la phase de négociation n’est pas suffisamment
préparée.
La préparation de la négociation et l’étude financière
préalable sont jugés importantes notamment pour la France et
le Pays Bas ainsi que l’accompagnement des parties par
des professionnels.
La signature d’un accord de confidentialité est un élément
très important du processus pour l’Egypte, les Pays-Bas
Axes d’amélioration
Le conseil par des professionnels pendant la phase
de négociation est préconisé par la majorité des pays sondés.
La confrontation de plusieurs offres d’achats constitue
un point critique pour le cédant.
Les chefs d’entreprise ne comprennent pas les méthodes
d’évaluation (Afrique du Sud). Le prix doit être lié aux
résultats de l’évaluation et aux états financiers audités et
prendre en considération les ajustements résultant de
l’audit (Mexique) ce qui n’est pas toujours aisé à faire
comprendre à l’acquéreur malgré la formalisation d’un
compromis de vente.
Les négociations ne doivent pas durer longtemps, ceci
impacte négativement la valeur de l’entreprise (Belgique).
Avoir recours à des évaluations menées par des cabinets
indépendants. (Afrique du Sud et Turquie).
L’acquéreur doit signer une lettre d’intention préalablement
au compromis de vente (Mexique).
Les consultants et l’équipe financière sont en front line avec
le client aux Pays Bas.
55 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
AXE 6
Points bloquants
Bonnes pratiques
Une compréhension approfondie des contraintes
réglementaires est nécessaire et ce pour tous les
intervenants impliqués dans la transaction (Afrique du
Sud).
(Mise à jour 2011)
Étapes qui suivent la Négociation
Une insuffisance en conseil en matière juridique ressort
dans la majorité des pays sondés ainsi qu’un manque
d’expérience en la matière chez les experts et
consultants.
L’intervention d’experts juridiques est préconisée
afin de maitriser tous les aspects juridiques relatifs à la
finalisation de la transaction.
Axes d’amélioration
La sensibilisation des parties aux impacts juridiques de la transaction est un point significatif notamment pour l’Italie et
l’Egypte.
Un brief préalable des avocats est nécessaire en Afrique du
Sud. En Turquie, les équipes juridiques, financières, fiscales
et techniques interviennent. Il est difficile de synchroniser
les travaux relevant de profils et d’approches différents.
L’intervention exclusive des avocats dans cette phase
constitue une spécificité en Afrique du Sud. Ils doivent
intervenir le plus en amont possible lors de cette étape.
Importance de la communication de la cession aux salariés
et aux parties prenantes. Les premiers 100 jours post-
cession constituent une période critique pour la
détermination de l’aboutissement de la transaction
(Belgique).
56 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
AXE 7
Points bloquants
Bonnes pratiques
La formation des ressources humaines des
entreprises impactées par la transmission est
importante notamment pour l’Italie ainsi que
l’accompagnement des parties par des conseillers en
gestion du changement
(Mise à jour 2011)
Formation
Une insuffisance en matière de préparation au
changement des salariés ressort en particulier en France
et en Egypte.
La formation est jugée lacunaire ainsi que les moyens
mis en place à cet effet, en outre le manque d’expérience
en matière de transmission d’entreprise est un frein à la
formation d’experts pour la France et le Pays Bas.
Accompagnement des parties dans la phase post-
cession est important pour 70% des pays sondés.
La formation des consultants sur tous les aspects de
la transmission d’entreprises est également importante.
Axes d’amélioration
La formation des ressources humaines des
entreprises impactées par la transmission est importante
notamment pour l’Egypte et l’Italie ainsi que l’accompagnement
des parties par des conseillers en gestion du
changement.
La disponibilité de cursus de formation adaptés en Afrique
du Sud constitue une difficulté. (Afrique du Sud). outre , le
consultant doit disposer en plus d’excellentes qualités
interpersonnelles (empathie, écoute et négotiation)
(Belgique).
Le rapport d’audit de due diligence ne liste pas tous les
risques liés à la transaction et ne satisfait pas le donneur
d’ordre (acquéreur ou cédant).
Les consultants doivent être formés de manière spécifique
(il ne s’agit pas d’un audit standard des états financiers)
(Mexique).
La formation aux aspects fiscaux des consultants
constitue un plus (Mexique).
Une formation pratique très structurée est d’usage en
Afrique du Sud.
Organisation en Belgique des ateliers sur la transmission
d’entreprises familiales.
57 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Aspect juridique
AXE 8
Italie
Réglementations relatives aux autorités
Antitrust
« En Italie, autres que mentionnés ci-dessus des
lois fiscales spécifiques (parfois temporaires), la
réglementation antitrust doivent être dûment
prises en compte. En ZPS (vente achat), il est
fréquent de trouver des clauses suspensives sur
la question de l'autorisation par l'autorité
antitrust. »
Afrique du Sud
Code de commerce et droits des
minoritaires
Loi relative aux obligations des
sociétés cotées
Loi sur les monopoles au-delà de
certains seuils (autorités de
concurrence)
Turquie / Mexique
Code de commerce et des
impôts. Droit de la Concurrence,
boursier, bancaire et de l’Energie
peuvent également être
applicables en fonction des cas.
Mexique (codes spécifiques
régissant le secteur des
télécommunications).
(Mise à jour 2011)
France
Loi n°2005-882 du 2 août 2005 en faveur des petites et
moyennes entreprises
Loi de modernisation de l’économie du 4 août 2009 :
-Abattement de 300 000 euros sur la valeur taxable aux droits de
mutation
-Droit d’enregistrement proportionnel de 3 %, plafonné à 5 000 euros
Dispositions Loi de finances 2009
• Exonération de l’impôt de plus-value de cession et départ en retraite
(sous conditions)
• Exonération de l’impôt de plus-value de cession des "sleeping
partners" (sous conditions)
• Déductibilité des intérêts des prêts contractés pour l’acquisition de
parts ou actions de société (sous conditions)
Programme Transmission d’entreprises lancé par
Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de
l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises (octobre 2008) :
• Baisse des droits sur les mutations à titre onéreux pour les fonds de
commerce et les parts de SARL
• Exonération des transmissions à un salarié ou à un membre de la
famille
58 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
AXE 9
Avantages financiers
En Turquie, exonérations des plus values sur cessions
d’actions pour le cédant.
En Afrique du Sud, montage pour minimiser le coût fiscal de
la reprise.
Aux Pays Bas, la transmission est avantageux pour
l’acquéreur (asset deal) en cas de cession d’actifs et pour le
cédant en de cas de cession de parts ou d’actions (share
deal)
(Mise à jour 2011)
Avantages pour l’acheteur
Avantages juridiques et sociaux
Les avantages financiers pour l’acheteur ne sont pas
suffisamment développés dans les différents pays
sondés notamment en matière de financement de micro-
projets et des TPE.
En Italie, Irlande et au Pays-Bas, la transmission en
« asset deal » (acquisition des éléments de l’actif)
s’avère fiscalement plus avantageuse pour l’acquéreur
Avantages fiscaux
Les salariés peuvent acquérir les parts cédées (Afrique du
Sud). Toutes les garanties, contrats et droits sont maintenus en
cas de cession d’actions (share deal) en Turquie
L’acquéreur reprend le personnel qualifié ,difficile à trouver sur
le marché des compétences par ailleurs (Belgique).
59 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Autres observations:
Le cédant bénéficie de quelques avantages en Belgique:
Un avantage juridique :
La transmission permet d’éviter la procédure de liquidation judiciaire et la retenue à la source sur les boni de
liquidation.
Un avantage social :
La loi belge « Cao 32 bis » permet de s’assurer du maintien des droits et obligations des salariés dans le
cadre de la reprise.
Un avantage fiscal :
En cas de cession d’action, la plus value est exonérée pour le cédant.
60 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Vision des Experts Locaux
Il n’existe pas de véritable marché de la transmission des entreprises au Maroc :
la transmission est plus subie (fatalité de la transmission familiale via l’héritage)
qu’un choix véritable.
Conséquence : les transmissions sont souvent mal ou pas du tout préparées.
Points bloquants
Constats
• Les chefs d’entreprise ne conçoivent pas le départ à la retraite pour profiter du 3ème tiers temps de leur vie. Outre
le côté affectif qui les lie à leur ‘‘bébé’’, ils ne veulent pas entendre parler de transmission également par crainte
de la perte du pouvoir patriarcal et familial. Ils ne veulent pas dépendre financièrement de leur descendance.
Enfin, c’est également une question de ‘‘statut social’’ : être chef d’entreprise étant mieux considéré que ‘‘retiré
des affaires’’.
• De même, ils n’ont pas conscience de la responsabilité sociale / sociétale, du devoir de partager les fruits de
l’entreprise et donc du devoir d’assurer la pérennité de l’entité qu’ils dirigent pour le bien de l’écosystème
‘‘personnel – fournisseurs – clients’’.
• L’absence d’enjeux fiscal lié à la transmission fait que les chefs d’entreprise ne ressentent pas l’importance
d’apurer la situation de l’entreprise pour les besoins d’une transmission familiale.
• Des comptes non transparents et une personnalisation à outrance du management sont également des points
pénalisant la transmission des entreprises. Le véhicule de l’entreprise ne peut être conduit que par une seule
personne qui détient les ‘‘codes sources génétiques’’ à même de faire avancer l’entreprise même pour les tâches
les plus prosaïques.
• Cette non transparence des comptes fait que l’entreprise ne peut être mise ‘‘en vitrine’’ sur le marché de la
transmission : les acquéreurs potentiels ne pouvant accéder à une data-room tronquée.
• L’un des obstacles à la réussite des transmissions est le recours par les chefs d’entreprise à des ‘’conseillers de
l’ombre’’ pour l’évaluation de la valeur de l’entreprise : des intermédiaires pas toujours bien formés et informés des
bonnes pratiques de la transmission
61 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Vision des Experts Locaux
• Dépersonnalisation de la gestion et du management de l’entreprise. Passer progressivement de la gestion
‘’intuitu-personae’’ à l’institutionnalisation, à la mise en place de règles de bonne gouvernance.
• Et ce à travers la délégation de gestion à des managers et la conduite d’audit de gestion annuels comme
instrument de suivi et d’information. Des audits qui ne doivent plus être perçus comme un outil coercitif mais
plutôt comme un instrument de bonne gouvernance pour l’amélioration continue de la gestion de l’entreprise.
Bonnes pratiques
Axes d’amélioration
• Mettre en place des cursus de formation en externe d’ ‘‘Accompagnement à la transmission’’ à destination
des experts comptables, des avocats, notaires ou divers autres consultants d’entreprises.
• Former et recruter des experts de la conduite du changement en interne. Des profils en mesure de cerner le
volet humain / psychologique lié au changement de management.
• Communiquer plus autour de la transmission d’entreprise afin de banaliser l’opération aux yeux des
opérateurs concernés (cédants et acquéreurs). Une communication destinée à argumenter sur les bienfaits
de la transmission pour :
Le cédant à titre personnel / La famille du cédant / Les partenaires en interne (cadre, personnel
et leurs familles) / Les partenaires externes : clients, fournisseurs, ….
Cette communication doit se faire à travers des ‘’testimoniaux’’, la présentation du témoignage de cas
réels
• Mise en place par les banques de mécanismes financiers idoines pour financer la reprise d’entreprises. Des
initiatives plus audacieuses de la part des établissements bancaires pour accompagner le processus,
notamment dans la garantie de la garantie (garantie de passif / caution…)
• Normaliser les méthodes d’évaluation des entreprises. Les pouvoirs publics devraient édicter des normes
sectorielles pouvant servir aux chefs d’entreprises comme points de repères ou de références pour estimer
la valeur de leur entreprise.
62 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
RECOMMANDATIONS
Facteurs clés de succès :
Quelques pistes de réflexion
63 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Suivi des recommandations/Nouvelles recommandations
Action réalisée
Action non réalisée
Action Faits Recommandations Parties
Responsables Statut
Formation
Insuffisance de la formation
des repreneurs-cédants
- Séminaires sur la transmission
d’entreprises ciblant les futurs repreneurs
et cédants
Organismes et
associations
entrepreneuriales
(OEC, CGEM,
CJD…)
- Séminaires afin de former des consultants
sur la problématique de la transmission
d’entreprises
- Séminaires à l’attention des futurs
repreneurs faisant partie du comité de
famille d’une PME
Cabinets de
formation
- Certification professionnelle des
consultants sur la transmission
d’entreprises
Ministère de
l’Education
Nationale, OEC,
OFPPT
ACTIONS DE REINGENEERING
Recommandations (1/8)
64 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Action Faits Recommandations Parties
Responsables Statut
Formation
Insuffisance de la formation
des consultants et experts
- Création de cursus de formation adaptés à
la problématique de la transmission
d’entreprise.
OEC
OFPPT
Ministère de
l’Education
Nationale
- Formation de consultants en transmission
d’entreprise en insistant sur les techniques
de négociation et sur le développement
des qualités interpersonnelles requises
pour réussir ce type d’opérations
(empathie, écoute et négociation).
Cabinets de
formation
OFPPT
ACTIONS DE REINGENEERING
Recommandations (2/8) Action réalisée
Action non réalisée
65 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Recommandations (3/8)
ACTIONS DE REINGENEERING
Actions Faits Recommandations Parties
Responsables Statut
Diffusion de
l’information
Difficulté d’obtention
d’informations
quantitatives et
qualitatives sur le
marché de la
transmission
d’entreprise
- Création de banques de données
informatisées et bourse d’échanges cédants-
repreneurs à travers un site internet.
- Organisation des rencontres nationales
(assises) et régionales sur le thème précis de
la transmission.
- Création des guides d’information détaillant
l’offre en matière de transmission
d’entreprises et les mesures
d’encouragement.
OEC
CGEM
GPBM
ANPME
- Standardisation des documents types liés au
processus (en particulier la phase de
préparation) et les outils d’évaluation
- Renforcement de la prise de conscience des
chefs d’entreprise relative aux méthodes
d’évaluation.
OEC
CGEM
Action réalisée
Action non réalisée
66 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Recommandations (4/8)
Actions Faits Recommandations Parties
Responsables Statut
Diffusion de
l’information
Difficulté
d’obtention
d’informations
quantitatives et
qualitatives sur le
marché de la
transmission
d’entreprise
Lancement d’un programme global de
sensibilisation notamment sur les aspects
suivants:
- La nécessité de préparer des années à
l’avance la transmission ainsi que d’anticiper
au maximum la rencontre repreneur /
cédant.
- Sensibilisation à l’idée que les premiers 100
jours post-négociation constituent une
période critique pour préserver la valeur de
la société ainsi qu’une période pendant
laquelle la communication doit être faite de
manière transparente notamment aux
salariés.
Organismes et
associations
entrepreneuri
ales (OEC,
CGEM, CJD…)
ANPME
CGEM
Action réalisée
Action non réalisée
67 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Recommandations (5/8)
Actions Faits Recommandations Parties
Responsables Statut
Financement
Possibilités de
financement des
opérations de
transmission
d’entreprises limitées
- Possibilité d’augmentation de la capacité
d’endettement offerte par les
Etablissements de crédit du fait d’actifs
réévalués.
- Etendre les possibilités de recevoir des
garanties directement auprès de l’Etat
dans le cadre des opérations de
transmission.
- Faire appel aux capital investisseurs pour
le financement de la reprise
Comité de
crédit des
banques
GPBM
CCG
Le coût du
financement rachat
d’une entreprise par
un acquéreur est
prohibitif
- Le taux de financement doit être assimilé
au taux d’un crédit d’investissement et
non à celui d’un crédit personnel.
- Mécanisme de garantie de
l’investissement sous-jacent par la CCG.
GPBM, CCG
ACTIONS DE REINGENEERING
Action réalisée
Action non réalisé
68 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
ACTIONS DE REINGENEERING
Recommandations(6/8) Action réalisée
Action non réalisée
Action Faits Recommandations Parties
Responsables Statut
Appui et
accompagnement
des PME
- Passif latent
- Informer l’acquéreur de l’importance
de la rédaction de la clause de
garantie de passif.
- Clause d’earn-out (règlement du prix
fractionné pour protéger l’acquéreur)
- Mettre en place des mécanismes
d’assurance adressés à la CCG.
Cabinets
conseil
Transfert de savoir
Risques :
• fragilité et forte dépendance vis-à-vis de quelques personnes
• transfert de know-how non maîtrisé correctement
- Faire émerger '‘une valeur
immatérielle'' de l'entreprise pour
mieux la valoriser
Experts
comptables
ANPME
- Besoins de soutien au
profit des PME
- Mise en place d'un manuel de
procédures opérationnel formalisé
par l’ANPME et de dispositifs d’appui
aux PME dans le domaine de la
transmission
- Création d’ateliers sur la thématique
de la transmission d’entreprises
familiales.
ANPME
Organismes et
associations
entrepreneuriales
OEC
69 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Actions Faits Recommandations Parties
Responsables Statut
Cadre juridique
(Dahir, décret d’application)
Absence de textes de loi régissant la transmission d’entreprises
- Disposer d’un texte global (social, fiscal et
juridique) dédié à la transmission
d’entreprise qui s’inscrit dans le cadre de la
modernisation du cadre législatif et la
simplification des procédures relatives à la
transmission, reprenant les points de
synthèse du rapport
- Création d’un dispositif permettant de
maintenir les droits et obligations des
salariés dans le cadre d’une reprise.
Ministère des
Finances
OEC
Ministère de
l’emploi et de la
formation
professionnelle
CNEA
Fiscalité
Absence d’avantages fiscaux encourageant la transaction liée à la transmission
- Opter pour que les charges d’intérêts sur le
financement de la reprise soient
déductibles de l’impôt sur le revenu de
l’acquéreur (personne physique)
DGI
ACTIONS DE REINGENEERING
Recommandations(7/8) Action réalisée
Action non réalisée
70 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Actions Faits Recommandations Parties
Responsables Statut
Fiscalité
Absence d’avantages fiscaux encourageant la transaction liée à la transmission
- Octroi d’un dégrèvement fiscal sur les transactions
de transmission d’entreprises à hauteur de 10 % du
montant de la transaction.
- Reconduction jusqu’au 31/12/2012 de
l’exonération fiscale sur l’IS en cas d’introduction
en bourse par cession (exonération de 25 % de l’IS)
DGI
- Renforcement des compétences en fiscalité de
l’équipe Corporate Finance et coordination avec
les spécialistes fiscaux. La formation aux aspects
fiscaux des consultants constitue un plus.
- Exonération des plus values sur cessions d’actions
ou de parts pour le cédant sous certaines
conditions à définir.
Organismes et associations
entrepreneuriales Cabinet de formation.
Ministère des
Finances
OEC
ACTIONS DE REINGENEERING
Recommandations(8/8) Action réalisée
Action non réalisée
71 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
ANNEXES
• CONTRIBUTION DES PARTENAIRES AU PROJET
NB : LES SUPPORTS DE COLLECTE DE L’INFORMATION
(QUESTIONNAIRES ET GUIDES D’ENTRETIEN) SONT DISPONIBLES DANS LE VOLUME 1.
72 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Partenaires de cette édition
• Base de données de
entreprises issues du top
1000 ESSOR/Inforisk
Latifa ECHIHABI
10, rue Ghandi – Rabat
Tél : +212.537.70.84.60
Fax : +212.537.70.76.95
Email : [email protected]
Zakaria FAHIM
Kamal BOUREZGUI
10, rue de la Liberte
20 000 - Casablanca
Tél : +212 22 54 87 54
Fax: +212 22 31 37 01
Emaill: [email protected]
Karim Benjelloun
Directeur général Viveris Istithmar
Téléphone : + 212 5 37 57 76 02
Khalid AYOUCH
43, Bd d’Anfa
20.000 – Casablanca
Tél : +212.522.27.64.10
Fax : +212.522.27.64.16
Email : [email protected]
73 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Index des tableaux (VOLUME 1)
Parcours
du dirigeant
Analyse du processus
de transmission d'entreprise
Recours aux
prestataires
externes
Population sondée
(dirigeants - etp)
Tab page Tab page Tab page Tab page Tab page
1. 0 11 3. 1 24 3. 21 33 4. 1 45 0. 1 8
1. 1 12 3. 2 25 3. 22 34 4. 2 46 0. 2 8
1. 2 12 3. 3 25 3. 23 34 4. 3 47 0. 3 8
1. 3 13 3. 4 26 3. 24 35 4. 4 47 0. 4 8
3. 5 26 3. 25 35 4. 5 47
3. 6 26 3. 26 36 4. 6 47
Motivations Freins
Appréhensions face
à la transmission
3. 7 26 3. 27 37 4. 7 47 Tab page
3. 8 26 3. 28 37 4. 8 47 6. 1 54
3. 9 26 3. 29 37 4. 9 48 6. 2 54
3. 10 27 3. 30 37 4. 10 49 6. 3 54
3. 11 28 3. 31 37 4. 11 49 6. 4 54
Tab page 3. 12 29 3. 32 37 4. 12 49 6. 5 54
2. 1 15 3. 13 29 3. 33 38 6. 6 54
2. 2 16 3. 14 30 3. 34 39 6. 7 54
2. 3 16 3. 15 31 3. 35 39
Facteurs clés
de succès
6. 8 55
2. 4 17 3. 16 32 3. 36 40 6. 9 55
2. 5 18 3. 17 32 3. 37 41 6. 10 55
2. 6 19 3. 18 32 3. 38 42 6. 11 55
2. 7 19 3. 19 32 3. 39 43 6. 12 55
2. 8 20 3. 20 33 Tab page 6. 13 55
2. 9 20 5. 1 51 6. 14 55
2. 10 21 5. 2 52 6. 15 55
2. 11 21 6. 16 55
2. 12 21 6. 17 55
2. 13 21 6. 18 55
2. 14 22
2. 15 22
74 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Experts internationaux (Première édition en 2009)
Managing Partner
Michel Léger
E-mail :
Nathan ZELANY
Responsable marketing et
communication
Tél : 33 1 58 36 04 30
FRANCE
ILP TAHA Khaled :
Partner : Mohamed Abdel
Salam
Tél : 20 3 4278791
EGYPTE
ILP : Peter Carroll
Jennifer MURPHY
Siobhan Reynolds
Tél : 353 1 4700 000
IRLANDE
Studio Sala
Partner : Federico SALA
E-mail :
Tel : +00 39 02 76 01 81 18
ITALIE
ILP : Omur Gunel
tr
National firm : BDO Denet
Tax manager : Mehmet
Yildrim
Tel : 90 212 275 9690 /
+90 212 274 7706
TURQUIE
Phone: 31 (0)30 284 9800
E-mail:
Partner in charge of family
business
Jan DUITMAN
PAYS BAS
75 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Experts internationaux (mise à jour du benchmark en 2011)
Managing Partner
Michel Léger
E-mail :
Nathan ZELANY
Responsable marketing et
communication
Tél : 33 1 58 36 04 30
FRANCE
Studio Sala
Partner : Federico SALA
E-mail :
Tel : +00 39 02 76 01 81 18
ITALIE
ILP : Omur Gunel
tr
National firm : BDO Denet
Tax manager : Mehmet
Yildrim
Tel : 90 212 275 9690 /
+90 212 274 7706
TURQUIE
Phone: 31 (0)30 284 9800
E-mail:
Partner in charge of family
business
Jan DUITMAN
PAYS BAS
Managing Partner
Patrik Van Cauter
E-mail :
Partner : Johan
Vandenbroeck
Tél : 32 2 778 01 00
BELGIQUE
ILP John Spencer:
Partner : Nick Lazanakis
Tél : 27 11 728 7240
AFRIQUE
DU SUD
ILP : Gabriel Llamas
om
Partner : Sergio Quezada
sergioquezada@bdomexico.
com
Tél : 52 55 8503 4299
MEXICO
CITY
76 BAROMÈTRE DE LA TRANSMISSION DES ENTREPRISES AU MAROC • Novembre 2011
PARTENARIAT
Experts locaux
M. Mohamed Hdid, Président du conseil national de l’OEC du Maroc
M. Aziz El KHATTABI, Vice président de l’OEC du Maroc
M. Issam EL MAGUIRI, Président du Conseil Régional Sud de l’OEC du Maroc
M. Amine Fayçal BENJELLOUN, Chambre des Notaires du Maroc
M. Hassan LAAZIRI, Past Président de l’AMIC
M. Mounir FERRAME, Directeur Délégué de la CGEM
M. Hassan Charaf, Président national du Centre des Jeunes Dirigeants