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Formation du lundi 4 février 2008 - 1 - Frédéric Bailly - Géraldine Rénier
Le BTS dans la réforme LMD
La réforme LMD
Le BTS et la réforme LMD
Le système européen de transfert et d'accumulation de crédits
Le supplément au diplôme
Le supplément EUROPASS
Les crédits ECTS et comment procéder à leur allocation
Exemple livret ETCS BTS AD Toulouse
Pour info : les accords de BOLOGNE
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La réforme LMD
La réforme dite du "LMD" (Licence - Master - Doctorat) restructure l'ensemble des diplômes universitaires afin de rendre compatibles les cursus de l'enseignement supérieur en Europe et de favoriser la mobilité des étudiants. 40 pays européens ont décidé d'harmoniser leurs diplômes entre 2002 et 2010.
Un découpage des études en 3 étapes Chaque niveau d'étude ou grade est atteint par l'acquisition de crédits européens ECTS ( European Credit Transfer System, 30 crédits ECTS par semestre) et non plus par la validation d'années d'études. Le grade de Licence (bac+3) est validé par l'obtention de 180 crédits. Le grade de Master (bac+5) est validé par 120 crédits ECTS après la licence. Remplaçant la maîtrise et le troisième cycle (DEA et DESS), ce dernier peut se décliner selon deux orientations, l'une professionnelle, l'autre recherche, avec des possibilités de passerelle de l'une à l'autre. Le grade de Doctorat (bac+8) est accessible après un Master.
La semestrialisation
Le semestre comme unité. Chaque semestre est affecté de 30 crédits.
Les formations universitaires sont désormais organisées en semestres. L'année universitaire en France se décompose en deux semestres qui se répartissent ainsi :
• premier semestre : de début octobre à fin janvier • second semestre : de début février à fin mai
Les périodes d'examen se situent à la fin de chaque semestre. Au mois de septembre, la session de rattrapage a lieu en général entre la 2e et la 3e semaine du mois.
Chaque enseignement du semestre reçoit un nombre de crédits proportionnel au temps que l'étudiant doit y consacrer et qui inclut le travail personnel. Dans le cadre de leur contrat pédagogique, les étudiants peuvent acquérir des crédits dans des établissements d'enseignement supérieur à l'étranger. Les crédits sont également transférables d'un parcours à l'autre (sous réserve d'acceptation de l'équipe pédagogique). Le parcours universitaire organisé en crédits est ainsi moins rigide, plus personnalisé qu'auparavant et permet aux étudiants de découvrir d'autres disciplines avec le seul impératif de conserver un cursus cohérent.
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Le BTS et la réforme LMD
BTS, DUT et DEUST : bac +2 : 120 crédits ECTS cumulés
Les BTS (Brevet de Technicien Supérieur), DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) et DEUST (Diplôme d'Études Universitaires Scientifiques et Techniques) existent toujours avec la réforme LMD. Ces diplômes professionnalisants s’obtiennent en deux ans et équivalent à un niveau licence 2, c’est-à-dire à la deuxième année de la licence. Cependant, une année d’études supplémentaire est nécessaire pour valider le diplôme licence 3, premier grade reconnu officiellement dans le système LMD.
Les étudiants ayant obtenu leur B.T.S., D.U.T. ou D.E.U.S.T. ou ayant validé les quatre premiers semestres de la nouvelle licence peuvent demander à entrer en licence professionnelle. Cette dernière continue à se préparer en deux semestres.
Ces diplômes bac + 2 sont toujours reconnus dans le système français, malgré l’application de la réforme LMD.
Le schéma de l’enseignement supérieur en France
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Le système européen de transfert et d'accumulation de crédits
Désormais, on parle de crédits et non plus d'années pour identifier les niveaux. Les crédits représentent un volume d’heures, de cours, de travaux dirigés (TD), de travaux pratiques (TP), de travail personnel. Ils peuvent aussi valider un stage, une expérience associative, un séjour à l’étranger. La validation des acquis de l’étudiant (contrôle continu, examens...) dans une matière s’accompagne de l’attribution de crédits (30 crédits par semestre). Ces crédits constituent une reconnaissance internationale, ils sont : - transférables en France et en Europe ; - capitalisables, donc définitivement acquis, quelle que soit la durée du parcours.
Le système européen de transfert et d’accumulation de crédits est un système de points développé par l'Union européenne qui a pour but de faciliter la lecture et la comparaison des programmes d'études des différents pays européens. Le sigle ECTS, abréviation du terme anglais European Credits Transfer System, est le terme le plus couramment employé pour des raisons pratiques.
Il fait partie du Processus de Bologne et en France a été pris en compte dans la réforme LMD.
L'ECTS a été créé en 1988 par l'Union européenne. Depuis 1999 - il est un des principaux outils du Processus de Bologne.
La création de l'ECTS découle d'une volonté d'instaurer une Europe des connaissances. Dans ce cadre ont été créés les programmes Socrates et Erasmus - programmes d'échanges. L'ECTS a été mis en place en 1989 dans le cadre du programme Erasmus. Il facilitait alors la reconnaissance académique des périodes d'études réalisées à l'étranger.
Fonctionnement
Un an d'études est représenté par 60 crédits, soit entre 1 500 et 1 800 heures de travail. Un crédit correspond donc à un volume de travail d'environ 25 à 30 heures (volume de travail que l'étudiant est supposé fournir). Bien sûr, les crédits ne sont accordés qu'aux étudiants réussissant leurs examens.
Trois documents sont associés au système ECTS :
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Un catalogue de cours expliquant les diplômes proposés par l'établissement, les possibilités de logement, les modalités d'évaluation etc., afin que l'étudiant ait connaissance du fonctionnement général de l'établissement en question ;
Le contrat d'études comprenant la liste des cours à suivre avec les crédits ECTS correspondant à chaque enseignement. En cas de transfert de crédits, le contrat d’études doit être accepté par l’étudiant et les deux établissements concernés avant le départ de l’étudiant ;
Le relevé de notes.
Pour bénéficier de ce système, l'étudiant doit être de la nationalité d'un des pays concernés par l'ECTS, c'est-à-dire de l'Union Européenne ou de l'AELE, ou doit être reconnu comme ayant un statut de réfugié ou de résident permanent.
Ce système de points n'est pas soumis à une accréditation ; par conséquent, toute institution d'enseignement supérieur peut attribuer des crédits sans contrôle de la qualité de l'enseignement. L'ECTS est donc avant tout un système de mesure quantitative, cependant limité par la règle « 1 an = 60 crédits », et non qualitative.
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Le supplément au diplôme
Le supplément au diplôme est un outil développé dans le cadre du processus de Bologne et est destiné à faciliter la compréhension des études accomplies. Il ne contient pas de jugement de valeur. Il est délivré par les établissements nationaux selon un modèle élaboré conjointement par un groupe de travail réunissant la Commission européenne, le Conseil de l'Europe et l'UNESCO.
Le supplément au diplôme se compose de huit parties informations sur le titulaire,
• informations sur le diplôme, • informations sur le niveau de qualification, • informations sur le contenu et les résultats obtenus, • informations sur la fonction de la qualification, • informations complémentaires, • certification du supplément, • informations sur le système national d’enseignement supérieur.
En janvier 2005, le Supplément au Diplôme a été rattaché au dispositif Europass, "cadre communautaire unique pour la transparence des qualifications et des compétences" en Europe.
Europass se compose de cinq documents; deux d'entre-eux (le Curriculum Vitae et le Passeport de langues) sont disponibles en libre accès sur le site Europass; trois autres documents (l'Europass Mobilité, le Supplément descriptif du certificat, le Supplément au diplôme ) complétés et délivrés par les organisations compétentes.
Le Supplément au diplôme Europass
Selon la directive 2241/2004/CE du 15 décembre 2004, « le Supplément au diplôme Europass est délivré aux diplômés de l'enseignement supérieur afin de permettre à des tiers (en particulier dans un autre pays) de comprendre plus facilement ce que le diplôme signifie du point de vue des connaissances et compétences acquises. À cette fin, le SD décrit la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études accomplies avec succès par la personne titulaire du diplôme original auquel le SD est annexé. Il s'agit donc d'un document personnel concernant son titulaire spécifique
Le Supplément descriptif au certificat Europass
Le Supplément descriptif du certificat Europass est délivré aux détenteurs d’un certificat d’enseignement ou de formation professionnelle. Il complète l’information qui figure sur le certificat officiel, et facilite sa compréhension, particulièrement par les employeurs ou les organisations situées dans un pays étranger. L’information figurant sur le Supplément descriptif du certificat Europass est fournie par les organismes certificateurs. »
Le Supplément descriptif au certificat Europass est établi par les autorités délivrant le certificat original d’enseignement ou de formation professionnelle, afin de garantir la sincérité du document original.
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Les crédits ECTS et comment procéder à leur allocation
Afin de permettre aux établissements d’éducation supérieure d’exprimer dans des termes simples le poids qu’ils accordent à leurs diverses unités d’enseignement, composantes de leurs diplômes, les crédits sont alloués sur une échelle de 60 crédits pour le travail d’une année scolaire. C’est-à-dire que 60 crédits au niveau de la licence équivalent à une année scolaire de deux semestres, dont chacun comporte évidemment 30 crédits1. Une année scolaire de deux semestres comporte environ 38/40 semaines. Même si un établissement impose du travail supplémentaire à ses étudiants, travail qui leur fait subir une année scolaire plus longue que la norme, le nombre de crédits annuels reste le même. Ces 60 crédits restent, donc, un nombre fixe quel que soit le programme de chaque offre de formation. Un crédit ECTS équivaut à un soixantième de la charge de travail d’un étudiant diplômant pendant une année scolaire dans l’éducation supérieure. De ce fait, il est essentiel, en première étape de cette discussion, de souligner que, quelle que soit la méthodologie appliquée à l’allocation des crédits ECTS, cette allocation doit être effectuée selon la charge de travail de l’étudiant. LA CHARGE DE TRAVAIL DE L’ETUDIANT : Afin de calculer les crédits à allouer aux composantes d’un programme, il est nécessaire de passer par deux étapes. D’abord, on doit calculer la charge de travail de l’étudiant diplômant pour chacune des unités d’enseignement. Ensuite, on doit attribuer les crédits en fonction de la charge de travail de chaque unité d’enseignement RELATIVE AUX AUTRES unités d’enseignement du même semestre ou de la même année scolaire. En effet, les experts en matière des systèmes de crédits capitalisables et transférables, qui utilisent la charge du travail de l’étudiant comme base du calcul des crédits, ont identifié trois méthodes pour déterminer la façon de procéder à l’allocation des crédits. Elles sont les suivantes:
1. La méthode dite “ impositionelle, ” ou “ top-down ”, par référence aux composantes d’offres de formation très structurées.
2. La méthode dite “ compositionnelle ”, ou “ bottom-up, ” par référence à la charge
horaire totale de l’étudiant pour chacune des unités d’enseignement, offertes par un établissement
3. La méthode dite “ compositionnelle ”, ou “ bottom-up ”, par référence aux
compétences à acquérir par l’étudiant dans chacune des unités d’enseignement offertes par un établissement
LAQUELLE DES TROIS METHODES EST LA MEILLEURE ? L’allocation des crédits ne constitue pas, et ne constituera jamais, une science exacte. Les crédits, de quelque manière qu’on essaie de les définir, resteront toujours en quelque sorte notionnels. Cependant, la marge d’erreur risque assurément d’être minimisée si on utilise les trois méthodes à la fois. Donc et pour en finir avec notre problème de savoir laquelle des trois méthodes est la meilleure, on peut donner une réponse définitive à notre question. La meilleure méthode est constituée par la combinaison des trois méthodes à la fois.
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Déclaration commune des ministres européens de
l'éducation - 19 juin 1999 - Bologne
29 pays signataires : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark,
l'Estonie, l 'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, l'Islande,
l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la
Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie,
la Slovénie, la Suède, la Suisse.
La construction européenne, grâce aux réalisations extraordinaires de ces dernières années,
devient une réalité de plus en plus concrète et pertinente pour l’Union et ses citoyens. Les
perspectives d’élargissement, ainsi que les liens de plus en plus étroits qui se tissent avec
d’autres pays européens, enrichissent encore cette réalité de dimensions nouvelles. En même
temps, nous assistons à une prise de conscience grandissante, dans l’opinion publique comme
dans les milieux politiques et universitaires, de la nécessité de construire une Europe plus
complète et plus ambitieuse, s’appuyant notamment sur le renforcement de ses dimensions
intellectuelles, culturelles, sociales, scientifiques et technologiques.
Il est aujourd’hui largement reconnu qu’une Europe des Connaissances est un facteur
irremplaçable du développement social et humain, qu’elle est indispensable pour consolider et
enrichir la citoyenneté européenne, pour donner aux citoyens les compétences nécessaires
pour répondre aux défis du nouveau millénaire, et pour renforcer le sens des valeurs partagées
et de leur appartenance à un espace social et culturel commun.
L’importance primordiale de l’éducation et de la coopération dans l’enseignement pour
développer et renforcer la stabilité, la paix et la démocratie des sociétés est universellement
reconnue, et d’autant plus aujourd’hui au vu de la situation en Europe du sud-est.
La Déclaration de la Sorbonne du 25 mai 1998, qui s’inspirait de ces mêmes considérations,
mettait en exergue le rôle clé des universités dans le développement des dimensions
culturelles européennes. Elle insistait sur la nécessité de créer un espace européen de
l’enseignement supérieur, comme moyen privilégié pour encourager la mobilité des citoyens,
favoriser leur intégration sur le marché du travail européen et promouvoir le développement
global de notre continent.
Plusieurs pays européens ont accepté l’invitation qui leur a été faite de s’engager à réaliser les
objectifs énoncés dans la déclaration, en la signant ou en exprimant leur accord de principe.
Les orientations de plusieurs réformes de l’enseignement supérieur entreprises depuis lors en
Europe témoignent de la volonté d’agir de nombreux gouvernements.
Les établissements d’enseignement supérieur en Europe ont, pour leur part, relevé le défi en
jouant un rôle clé dans la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur,
suivant aussi les principes fondamentaux énoncés en 1988 dans la Magna Charta
Universitatum. Ce point est d’une importance capitale, puisque l’indépendance et l’autonomie
des universités sont garantes des capacités des systèmes d’enseignement supérieur et de
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recherche de s’adapter en permanence à l’évolution des besoins, aux attentes de la société et
aux progrès des connaissances scientifiques.
Les orientations ont été définies dans la bonne direction avec des objectifs significatifs. La
réalisation d’une plus grande compatibilité et comparabilité entre les différents systèmes
d’enseignement supérieur exige néanmoins une dynamique soutenue pour être pleinement
accomplie. Nous devons soutenir cette dynamique à travers la promotion de mesures
concrètes permettant d’accomplir des progrès tangibles. La réunion du 18 juin a rassemblé des
experts et des universitaires de tous nos pays, et nous a apporté des idées très utiles sur les
initiatives à prendre.
Nous devons en particulier rechercher une meilleure compétitivité du système européen
d’enseignement supérieur. Partout, la vitalité et l’efficacité des civilisations se mesurent à
l’aune de leur rayonnement culturel vers les autres pays. Nous devons faire en sorte que le
système européen d’enseignement supérieur exerce dans le monde entier un attrait à la
hauteur de ses extraordinaires traditions culturelles et scientifiques.
En affirmant notre adhésion aux principes généraux de la Déclaration de la Sorbonne, nous
nous engageons à coordonner nos politiques pour atteindre, à court terme et en tout cas avant
la fin de la première décennie du nouveau millénaire, les objectifs suivants, qui sont pour nous
d’intérêt primordial pour la création de l’espace européen de l’enseignement supérieur et la
promotion de ce système européen à l’échelon mondial :
- Adoption d’un système de diplômes facilement lisibles et comparables, entre autres par le
biais du " Supplément au diplôme ", afin de favoriser l’intégration des citoyens européens sur
le marché du travail et d’améliorer la compétitivité du système d’enseignement supérieur
européen à l’échelon mondial ;
- Adoption d’un système qui se fonde essentiellement sur deux cursus, avant et après la
licence. L’accès au deuxième cursus nécessitera d’avoir achevé le premier cursus, d’une durée
minimale de trois ans. Les diplômes délivrés au terme du premier cursus correspondront à un
niveau de qualification approprié pour l’insertion sur le marché du travail européen. Le
second cursus devrait conduire au mastaire et / ou au doctorat comme dans beaucoup de pays
européens.
- Mise en place d’un système de crédits – comme celui du système ECTS – comme moyen
approprié pour promouvoir la mobilité des étudiants le plus largement possible. Les crédits
pourraient également être acquis en dehors du système de l’enseignement supérieur, y
compris par l’éducation tout au long de la vie, dans la mesure où ceux-ci sont reconnus par les
établissements d’enseignement supérieur concernés.
- Promotion de la mobilité en surmontant les obstacles à la libre circulation, en portant une
attention particulière à :
. pour les étudiants, l’accès aux études, aux possibilités de formation et aux services qui leur
sont liés,
. pour les enseignants, les chercheurs et les personnels administratifs, la reconnaissance et la
valorisation des périodes de recherche, d’enseignement et de formation dans un contexte
européen, sans préjudice pour leurs droits statutaires.
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- Promotion de la coopération européenne en matière d’évaluation de la qualité, dans la
perspective de l’élaboration de critères et de méthodologies comparables.
- Promotion de la nécessaire dimension européenne dans l’enseignement supérieur,
notamment en ce qui concerne l’élaboration de programmes d’études, la coopération entre
établissements, les programmes de mobilité et les programmes intégrés d’étude, de formation
et de recherche.
Par cette déclaration, nous nous engageons à réaliser ces objectifs - dans le cadre de nos
compétences institutionnelles et en respectant pleinement la diversité des cultures, des
langues, des systèmes éducatifs nationaux et l’autonomie des universités – afin de consolider
l’espace européen de l’enseignement supérieur. A cette fin, nous poursuivrons dans la voie de
la coopération inter gouvernementale, ainsi que dans celle des organisations non
gouvernementales européennes compétentes dans le domaine de l’enseignement supérieur.
Nous comptons à nouveau sur la réponse prompte et positive des établissements
d’enseignement supérieur et sur leur contribution active au succès de nos efforts.
Convaincus que la création réussie d’un espace européen de l’enseignement supérieur
nécessite des efforts permanents de soutien, de suivi et d’adaptation pour répondre à des
besoins en évolution constante, nous avons décidé de nous réunir à nouveau d’ici deux ans
afin d’évaluer les progrès accomplis et les nouvelles mesures à mettre en place.
© Ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie - Archives 1997 -
1999 . 12-10-99.