le caillou vert n°9 reduced

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N°9 JUIN 2008 (suite en page 2...) Osons rêver d’un avenir durable Quiconque connaît le Caillou ne peut nier l’existence de ses richesses naturelles. Hier comme aujourd’hui, les réserves de nickel ont nourri et nourrissent encore son économie. En revanche, son exploitation a entraîné de graves dégradations de l’environnement calédonien par des pratiques destructrices, peu respectueuses des autres richesses naturelles telles que les forêts, les cours d’eau et le récif. Aujourd’hui, bien qu’il reste un chemin considérable à faire en matière de protection de l’environnement, la Nouvelle-Calédonie rattrape petit à petit son retard par rapport à d’autres pays développés. Le nombre croissant de personnes engagées pour sa protection ainsi que l’effort des collectivités pour promouvoir de nouvelles initiatives (telle que l’inscription du récif sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO) présagent le progrès vers une prise de conscience appropriée face aux enjeux de conservation de l’archipel. Grâce à cet éveil collectif de la responsabilité citoyenne vis à vis de son environnement, il n’est plus utopique d’imaginer que la Nouvelle-Calédonie tire la leçon de ses erreurs passées et qu’elle devienne un véritable modèle de développement durable pour la région du Pacifique. Osons rêver et agissons ensemble pour que cela devienne réalité. Coordinateur de rédaction : Nicolas Petit Rédaction et comité de relecture : Hélène Bucco, Ahab Downer, Sébastien Faninoz, Hubert Géraux, Nicolas Petit, Emmanuelle Royer. N° ISNN : 1769-4574 Imprimé sur du papier FSC. Un projet de création d’un réseau d’Aires Marines Protégées (AMPs) sur la côte Nord-Est de la Nouvelle- Calédonie a été initié en juin 2006, par la province Nord et le WWF dans le cadre du programme CRISP (Initiative Corail pour le Pacifique). Cette initiative fait suite à l’identification d’une sensibilité à l’environnement marin chez les tribus du bord de mer et à la volonté d’étendre l’étude sur la biodiversité terrestre exceptionnelle du Mont-Panié au domaine marin. Cette étude terrestre pilotée par Conservation International et la province Nord a été suivie en 2004 par un programme d’évaluation rapide de la biodiversité marine et d’une restitution faite avec le soutien du WWF. Ahab Downer Responsable du bureau WWF Nouvelle-Calédonie Trachinotus blochii / Sébastien FANINOZ

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N°9

JU

IN 2

008

(suite en page 2...)

Osons rêver d’un avenir durable

Quiconque connaît le Caillou ne peut nier l’existence de ses richesses naturelles. Hier comme aujourd’hui, les réserves de nickel ont nourri et nourrissent encore son économie. En revanche, son exploitation a entraîné de graves dégradations de l’environnement calédonien par des pratiques destructrices, peu respectueuses des autres richesses naturelles telles que les forêts, les cours d’eau et le récif.

Aujourd’hui, bien qu’il reste un chemin considérable à faire en matière de protection de l’environnement, la Nouvelle-Calédonie rattrape petit à petit son retard par rapport à d’autres pays développés. Le nombre croissant de personnes engagées pour sa protection ainsi que l’effort des collectivités pour promouvoir de nouvelles initiatives (telle que l’inscription du récif sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO) présagent le progrès vers une prise de conscience appropriée face aux enjeux de conservation de l’archipel.

Grâce à cet éveil collectif de la responsabilité citoyenne vis à vis de son environnement, il n’est plus utopique d’imaginer que la Nouvelle-Calédonie tire la leçon de ses erreurs passées et qu’elle devienne un véritable modèle de développement durable pour la région du Pacifique.

Osons rêver et agissons ensemble pour que cela devienne réalité.

Coordinateur de rédaction : Nicolas PetitRédaction et comité de relecture : Hélène Bucco, Ahab Downer, Sébastien Faninoz, Hubert Géraux, Nicolas Petit, Emmanuelle Royer.N° ISNN : 1769-4574Imprimé sur du papier FSC.

Un projet de création d’un réseau d’Aires Marines Protégées (AMPs) sur la côte Nord-Est de la Nouvelle-Calédonie a été initié en juin 2006, par la province Nord et le WWF dans le cadre du programme CRISP (Initiative Corail pour le Pacifique). Cette initiative fait suite à l’identification d’une sensibilité à l’environnement marin chez les tribus du bord de mer et à la volonté d’étendre l’étude sur la biodiversité terrestre exceptionnelle du Mont-Panié au domaine marin. Cette étude terrestre pilotée par Conservation International et la province Nord a été suivie en 2004 par un programme d’évaluation rapide de la biodiversité marine et d’une restitution faite avec le soutien du WWF.

Ahab DownerResponsable du bureau

WWF Nouvelle-Calédonie

Trachinotus blochii / Sébastien FANINOZ

La population locale est la pierre angulaire de ce projet de conservation de la biodiversité marine et de gestion durable des ressources.

Une AMP est un projet de développement local dans lequel la population (coutumiers, pêcheurs, associations, acteurs touristiques, usagers…) décide avec les institutions, les ONG et l’appui technique des experts, de gérer durablement les ressources marines et de conserver les habitats et les espèces menacées sur une zone délimitée avec des règles construites ensemble et des moyens de surveillance adaptés et efficaces.Une AMP n’est pas une interdiction de pêche… Ce n’est pas non plus un morceau de lagon que l’on place sous cloche…

Sentier dans la mangrove de Pouebo / Sébastien FANINOZ

Le récif barrière / Sébastien FANINOZ

Qu’est-ce qu’une AMP ?

Plongeur / Sébastien FANINOZ

Quels sont ses objectifs ?

Naissance d’une AMP

Projets de valorisation des AMPs

D’ici la fin de l’année 2008, la première Aire Marine Protégée de la côte Nord-Est devrait être créée sur le site pilote de Pouebo qui réunit les Tribus de Yambé et de Diahoué.L’originalité de ce projet repose sur l’implication de la population locale

dans le processus de création de l’AMP et de sa gestion. Au-delà de la valorisation du patrimoine naturel, c’est le patrimoine culturel kanak qui est aussi mis en exergue au travers d’actions spécifiques comme la collecte des noms kanaks attribués aux récifs.

Des projets d’éducation à l’environnement et au développement durable - suivi de la ponte du corail, cartographie des sites de pontes des tortues et identification des différentes espèces marines - ont été initiés par le WWF et la province Nord, en

collaboration avec l’IFRECOR, l’IRD et le Club de plongée de Hienghène.Des projets écotouristiques - sentier dans la mangrove sur la commune de Pouebo, sentier sous-marin et sentier botanique sur la commune de Hienghène - sont également en cours.

La province Nord et le WWF souhaitent développer un réseau d’Aires Marines Protégées, ef f icaces et pérennes pour :

Maintenir la biodiversité exceptionnelle de la zone ;

Intégrer la population locale dans le processus de création et de suivi des AMPs afin de favoriser la compréhension locale, le respect des règles et

réglementations de ces AMPs ; Favoriser des activités respectueuses de l’environnement comme le développement de randonnées palmées guidées sur le récif.

Ces trois raisons justif ient la mise en place de ce projet sur la côte Nord-Est. Cette mesure est moins curative que préventive car les récifs coralliens de la côte Nord-Est sont en excellente santé.

S.F.

En novembre dernier, le WWF a participéactivement à l’enquête publique et a remis un avis critique et constructif. Or, lors de la mise à disposition des rapports de l’enquête publique (rapports des commissaires enquêteurs et mémoires en réponse de Goro-Nickel), nous avons constaté que :

1. notre avis est partiellement gommé ou transformé dans les rapports des commissaires enquêteurs.2. Goro-Nickel n’a répondu précisément à nos interrogations d’ordre technique et stratégique qu’après la mediatisation de notre mécontentement.

Ceci est d’autant plus regrettable que le WWF a accepté de se mettre autour de la table avec Goro-Nickel à plusieurs reprises au cours de l’année 2007 (4/07, 1/09, 30/10). Le WWF a donc soumis à nouveau le 11 mars 2008 l’intégralité de son avis enrichi de quelques compléments, et a demandé à Goro-Nickel une réponse adéquate pour chacun des points de faiblesse identifiés.

Il s’agit notamment de :Non recadrage de leur politique environnementale via les 25 recommandations de l’expert international H.LéthierInnocuité de la mine sur la Plaine des Lacs pas encore conf irméeProblématique des corridors écologiques très insuff isamment traitéeAbsence de plan de lutte « incendies »Faiblesse du plan de lutte « espèces envahissantes »Grande faiblesse de la gestion du risque de pluies acidesPas de protocole d’accord signé entre Prony Énergie & Goro-Nickel (juste une lettre d’intention…)Faiblesse des engagements pour la biodiversité d’eau douceEtc.

Vous pouvez retrouver l’intégralité et le détail de notre avis, aussi bien que les réponses de Goro-Nickel sur http://www.wwf.fr/s_informer/nos_missions/outre_mer

H.G. § A.D.

L’usine de Goro / Nicolas PETIT

Enquêtes publiques : le WWF joue le jeu, pourquoi pas Goro-Nickel ?

Mi-novembre 2007, le WWF et ses partenaires ont organisé l’atelier « Vision et Stratégie ». Accueillie à l’IRD, cette rencontre participative consistait en un atelier conclusif de l’analyse écorégionale (AER) du milieu marin de la Nouvelle-Calédonie. La méthode AER vise à réunir tous les acteurs et parties prenantes pour assurer l’évolution d’une vision et d’une stratégie commune des activités de conservation et de gestion des ressources naturelles à l’échelle de l’écorégion marine de la Nouvelle-Calédonie, comprenant toute la zone économique exclusive (ZEE) du territoire jusqu’à la mangrove. En 2005, lors du premier atelier de l’AER, un réseau de Zones de Conservation Prioritaires (ZCPs) d’intérêt majeur pour la conservation de la biodiversité et des ressources marines, a été identifié de façon collégiale par un grand nombre de chercheurs et d’experts. L’objectif est qu’il permette de sauvegarder 90% de la diversité biologique et des ressources marines de l’écorégion. Ensuite, des études supplémentaires ont permis d’identifier les pressions et

menaces anthropiques et naturelles majeures qui pèsent sur ce réseau.

Ces informations ont été partagées avec plus de 150 acteurs présents (chercheurs, techniciens, administrateurs, associations, entreprises, différents métiers liés à la mer et à l’utilisation des ressources marines, etc.) pour guider trois jours de débats et d’échanges. Le fruit de cette collaboration est la co-validation d’une série de recommandations et orientations vis-à-vis des activités de conservation

et de gestion durable du milieu marin, comme la gouvernance, la sensibilisation, la réglementation, le suivi et la r e c h e r c h e s c i e n t i f i q u e .

L ’ e n s e m b l e des rendus de l’AER sera mis

en forme et présenté aux décideurs et différentes collectivités, afin de faciliter la mise en place du réseau de ZCP et d’une stratégie harmonisée et adaptée à l’échelle de l’écorégion et du territoire.

A.D.

À la recherche d’une vision et d’une stratégie pour protéger l’univers marin de Nouvelle-Calédonie

Baleines à bosses - © WWF Canon / C. HOLLOWAY

Pêcheur© WWF Canon / Roger LE GUEN

Photo de groupe AER / Sophie MOUNIER

Le WWF équipe ses bénévoles en bio pour les plantations

Nicolas PETIT

« Eurobio 0-6-12-5 » (50kg) : engrais de fond toutes cultures

« Biofert » (50 kg) : engraisorganique complet toutes cultures

« Organor » (40 kg) : amendement organique (fumier végétal déshydraté)

« Combo » : engrais foliaire de poissons et algues ; répulsif pour les ravageurs et engrais très complet (à 1%) (au litre, en 5 ou 10 L)

« Bioneem » : biostimulant et insecticide généraliste (1 L)

« Bio 2001 » : insecticide, acaricide(1 L)

« Bicarbonate de soude » (au kg) : fongicide toutes maladies, préventif et curatif

« Bicoxy » (500 gr) (oxychlorure de cuivre) : fongicide curatif

H.B.

Parce qu’il faut mettre des actes derrière les mots « développement durable », voici une liste de produits « bio » disponibles sur le Caillou, soit à la chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie pour les titulaires de la carte, soit chez « Eriaxis » (Tél. 43.66.53) ou « Équilibres » (Tél. 35.19.51).

Parce qu’en é m e t t a n t annue l l ement presque 13 tonnes de CO2 (gaz à effet de serre ou « GES » en excès dans l’atmosphère et participant au réchauffement

c l i m a t i q u e ) , contre 8 tonnes

pour un européen, un calédonien dans ses activités privées et domestiques, se doit d’adopter la « mode conso futée », sans pour autant sacrifier sa liberté !

En clair, voici quelques conseils :

j’opte pour un chauffe-eau solaire = 100% des besoins en eau chaude sanitaire

j’éteins les appareils électriques en veille = jusqu’à 70 % de leur consommation totale économisée

j’achète des appareils classe A et des lampes basse consommation : un classe A = consomme trois

fois moins qu’un classe C

je ventile naturellement mon habitation car les climatiseurs contiennent des GES 1300 fois plus puissant que le CO2 et sont très énergivores

j’achète les produits fabriqués localement et ainsi je ne participe pas aux émissions de GES dues au

transport des produits importés

j’arrête d’être fainéant : 1 km en Twingo = 150 g de CO2 dans l’atmosphère ; 1 km à pied = de beaux mollets… Et j’économise jusqu’à 40% de carburant en roulant souplement…

je plante un arbre avec le WWF, car ce petit être vivant retiendra aussi l’eau de pluie, abritera les roussettes et donnera des fruits… !

H.B.

Chauffe-eau solaire / Nicolas PETIT

Ampoule économique

Nicolas PETIT

Les récifs coralliens sont des bioconstructions remarquables. Ces cathédrales « calcaire », visibles depuis l’espace, sont l’œuvre de minuscules animaux, les polypes. Une fois par an,

quelques jours après la pleine lune, et toujours la nuit, un évènement extraordinaire se produit : la ponte du corail. Durant de long mois, les gonades ont mûri à l’intérieur des polypes avec l’augmentation de la température de l’eau. À maturité, les gamètes seront lâchés. Un spectacle extraordinaire se produit alors : des millions de petites billes roses orangées remontent lentement vers la surface, mues par leur densité plus faible que l’eau de mer. Les œufs fécondés se divisent ensuite pour donner naissance à une larve planula qui se fixera sur un substrat dur et commencera sa métamorphose. Un polype pionnier est né. Ce dernier se divisera alors pour engendrer une nouvelle colonie. Mais ça c’est une autre histoire… S.F.

Acropora prêt à lâcher ses œufs / Sébastien FANINOZ

Henri Blaffart, un véritable champion de la nature néo-calédonienne, est mort tragiquement par noyade le 21 mars 2008 lors de la traversée d’un affluent de la rivière Hienghène engorgé par de fortes pluies. Ce biologiste et technicien

forestier d’exception, d’origine belge, s’était installé à la

tribu de Tiendanite en 2001 en tant

que coordinateur d’un ambitieux projet de conservation, sous l’égide de l’ONG Conservation International

(CI). Bien que courte, sa vie

de 43 ans a été particulièrement

riche, remplie de convictions et

de passions qu’il a su instinctivement partager avec tous ceux qui ont eu le bonheur de le rencontrer ou de travailler avec lui.

Grâce à ses efforts infatigables, Henri et ses proches collaborateurs ont créé l’association Dayu Biik qui regroupe et unit 16 tribus mélanésiennes de la région de Hienghène dans la volonté partagée de valoriser et sauvegarder leur riche patrimoine culturel et naturel. Cette démarche participative a permis la réfection des nombreux refuges sur les flancs du Mont Panié, a donné naissance à de nouveaux sentiers pédagogiques et bientôt, avec l’appui du WWF et de la province Nord, à de nouvelles et vastes aires marines protégées au large des communes de Hienghène et de Pouebo.

Bien qu’il ne soit plus parmi nous, Henri Blaffart ne nous quittera jamais – il restera à nos côtés dans les projets de conservation qu’il a initiés, au cœur de cette magnifique nature qu’il a tant aimée et à travers le souvenir des nombreux moments de bonheur partagés avec lui. Nous ne lui disons donc pas adieu, mais plutôt au revoir et à très bientôt sur le terrain. A.D.

Les récifs coralliens à la fête cette année

Dans le Caillou Vert n°8, nous vous présentions 2 nouveaux outils éducatifs, le poster « La forêt sèche de Nouvelle-Calédonie » et le livret d’animation pédagogique « Découverte de la forêt sèche au parc zoologique et forestier ». Grâce à la collaboration du Centre de Documentation Pédagogique de Nouvelle-Calédonie, ces 2 outils ont été envoyés en avril à tous les établissements scolaires du territoire en complément de la superbe exposition de Yann Arthus-Bertrand « la Biodiversité, tout est vivant, tout est lié ». Ils sont également en accès libre sur les sites du CDP ( HYPERLINK «http://www.cdp.nc» www.cdp.nc ), du Programme Forêt sèche et du WWF. H.G.

Le 2 mars, le WWF a réuni ses bénévoles pour une opération de plantation sur les berges de la Dumbéa. Les objectifs étaient multiples : bien entendu mettre en terre les kaoris offerts par une adhérente du bureau, tout en formant les bénévoles sur les principes fondamentaux pour garantir une plantation réussie. Hubert Géraux a également souligné que l’importance de végétaliser les berges de la rivière était essentielle pour protéger efficacement la Dumbéa, première ressource en eau du Grand Nouméa, et réservoir d’une biodiversité considérable. H.B.

Échanger et partager nos expériences en matière de création d’Aires Marines Protégées (AMPS) avec les populations du Pacifique Sud dont le contexte est similaire et les problématiques proches est à l’origine de cette mission. Le choix de Fidji s’est imposé du fait de son expérience intéressante en matière de gestion participative des AMP. Accompagnée par Sébastien Faninoz, une délégation de quatre coutumiers et de deux techniciens s’est donc déplacé à Fidji où ils ont été chaleureusement accueillis. Ils ont eu l’opportunité de visiter (de découvrir) six sites (intérêts des sites) et de partager leurs expériences. La visite d’une délégation fidjienne est d’ores et déjà programmée pour le mois de novembre 2008. A.D.

Opération Biodiversité : pour tous les scolaires du Caillou !

Plantation kaoris à Dumbéa

Échange d’expériences avec les gestionaires d’AMPs fidjiens

Les bénévoles méritent une baignade / Hubert GÉRAUX

Opération Biodiversité / photo Y. JACQUIER

La délégation Néo-Calédonienne à Fidji / Nathalie BAILLON

Ce sont aux abords des fabuleux récifs d’Entrecasteaux et de Beautemps-Beaupré que se sont concentrés fin 2007 les efforts du WWF pour les tortues marines. Il s’agissait d’une part de soutenir le recensement des populations initié par le Gouvernement et d’autre part, d’approfondir la connaissance des populations venant pondre en Nouvelle-Calédonie, par des prélèvements génétiques. Ces récifs, du fait de leur isolement, sont moins soumis aux pressions humaines et par conséquent, peuvent livrer des informations intéressantes sur les tortues marines gravement menacées à travers le monde. H.B.

Décalage du système de goutte-à-goutte sans contrôle effectué et passage des jeunes plants à la débroussailleuse ont eu raison d’une partie des 250 plants de forêt sèche que nous avions planté fin 2005 sur le lotissement Savannah. Refusant l’échec, nous avons donc lancé en interne dès 2006 la production de 120 plants destinés à réparer les dégâts, auxquels viennent se rajouter 30 plants offerts par le Programme Forêt sèche (Merci Christian !) et le samedi 19 avril, les habitants du lotissement et les bénévoles WWF se sont donnés la main pour mettre ces arbres en terre. Monsieur le maire de Païta, M. Harold Martin, également partenaire du programme forêt sèche en tant que président du gouvernement, est même venu planter son arbre et soutenir ce projet citoyen ! L’opération s’est déroulé dans la convivialité avec les habitants du lotissement pour se clôturer par un barbecue... Et promesse a été faite par le lotissement de «chouchouter» ces jeunes plants ! H.G.

Missions Tortues 2007

Le lotissement Savannah relève les manches pour sa forêt sèche

Mesure d’une tortue / Nicolas PETIT

Le chantier avant, pendant et après / Moby DICK

Russie : Projet d’oléoduc stoppé par le WWF

Traingle de Corail : Les efforts engagés

Le WWF Royaume-Uni a remporté une victoire face à Sakhalin Energie, un groupement de compagnies pétrolières dont la Compagnie Shell est à la tête, concernant la construction d’un oléoduc de 800 km sur l’île de Sakhalin et ralliant l’extrême est de la Russie. Ce projet menaçait les 120 baleines grises de l’Ouest, en danger critique d’extinction, qui fréquentent cette zone. C’était aussi, sans compter les conséquences sociales et environnementales liées à l’installation, mais aussi de l’inexistence de techniques efficaces de nettoyage en cas de fuite durant la période des glaces.

Le WWF, Conservation International et The Nature Conservancy vont travailler avec les six gouvernements du Triangle de Corail, Indonésie, Malaisie, Papouasie Nouvelle Guinée, les Philippines, les Iles Salomon et le Timor Oriental, dans le cadre d’un nouveau partenariat visant à réaliser ensemble des actions de protection. Le rôle du WWF et des différents partenaires sera de mettre en place les stratégies de conservation des aires marines protégées, de soutenir la gestion des industries de pêche, la protection des espèces menacées et d’anticiper les adaptations aux changements climatiques. Ce Triangle de Corail représente 5,7 millions de Km2 dont dépendent directement 120 millions de personnes pour leur alimentation ou leur revenu.

N.P.

P O U R E N S A V O I R P L U S : http://assets.panda.org

P O U R E N S A V O I R P L U S : http://www.panda.org

© WWF-Canon / Martin HARVEY

Gorilla beringei beringei

Baleine grise

Corail

© WWF-Canon

G. YBARRA

© WWF-Canon

C. HOLLOWAY

Congo : 10 millions d’arbres plantés sur les terres des gorilles

Le WWF a lancé en 1987, un vaste projet de plantation d’arbres destiné à réduire la pénurie de bois de chauffe des communautés locales, autour du Parc National du Virunga. Ce projet est essentiel afin d’enrailler la production illégale de charbon de bois qui menace directement l’habitat du gorille de montagne et d’autres espèces menacées, ainsi que les retombées économiques issues du Parc. Face à ce succès, le WWF et l’Union Européenne lancent un nouveau projet forestier, destiné a aider des particuliers et les populations locales à planter 2 000 hectares supplémentaires dans le nord Kivu.

P O U R E N S A V O I R P L U S : http://assets.panda.org

« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. » Antoine de Saint-Exupéry

Si vous voulez que les générations futures puissent découvrir les splendeurs de cette terre, si vous voulez leur laisser un monde où les trésors de la biodiversité sont préservés, alors aidez-nous à maintenir l’équilibre entre l’homme et la nature, en Nouvelle-Calédonie et partout ailleurs.

Soutenez l’action du WWF

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