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TH EATRE DU RIDEAU DE BRUXELLES
(Septième année)
C L A U D E E T I E N N E
présente
Le Cocu MagnifiqueCROMMELYIMCK
ENTREE AU REPERTOIRE
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A PROPOS DU « C O C U »S Le ch e f-d ’œuvre de Grommelynck fu t créé à Paris, le 18
décem bre 1920, su r le T héâtre de la Maison de l ’OEuvre. Il y a tren te ans déjà. L ’œuvre ne porte pas une ride. Elle est classique. Le grand Lugné Poe jouait Bruno, Régina Gamier, Stella, Jean Sarm ent, P étru s.
• A ujourd’hui, Mme Andréa Lam bert reprend le rôle de Stella qu ’elle joua au T héâtre H ebertot.
S Avez-vous rem arqué que des comédiens attachés à la troupe du Rideau de Bruxelles, et que vous voyez souvent dans des rôles très im portants, font, ce soir, de la figuration ? Quand on vous disait que le « Rideau » est une équipe !
• Nous vous signalons q u ’une étude rem arquable, due à notre ami André Berger, est parue aux Editions de la Sixaine. Vous pouvez vous p rocu rer ce livre au Centre de D ocum entation du Rideau de Bruxelles, L ecture Internationale, 43, rue Saint Jean. Il s ’agit de « A la rencontre de Fernand Grommelynck ».
N O T I C E S• Charles Bertin fu t joué pour la prem ière fois au Rideau de
Bruxelles. Ses Prétendants seron t joués en langue anglaise, le mois prochain, chez Sir B arry Jackson ( Birm ingham R epertory T h e a tre ) . Paul W illem s fu t joué pour la p re mière fois au Rideau de Bruxelles. Son Bon vin de Monsieur Nuche vient d ’en tre r en répétitions au « C herry Lane T heate r » de New York. José-A ndré Lacour fit .ses débuts d ’au teu r dram atique dans notre Maison, égalem ent. Raymond Rouleau a re tenu la nouvelle pièce de cet écrivain pour le T héâtre de l ’OEuvre. La Matrone d’Ephèse de Georges Sion fu t j-ouée en A ngleterre.
• Au cours de la saison prochaine, nous créerons, en langue française, Time of your life, de Saroyan.
• Armand Salacrou a term iné une nouvelle pièce, Dieu le savait.• Georges Sion parlera aux « Amis du Rideau de Bruxelles »
le 13 m ars. Su jet : « P laisir du T héâtre au 18e Siècle ».• La jeune troupe du Rideau créera, en -avril, Les Beaux Ges
tes de Jean Sigrid, qui s ’était signalé, la saison dernière, à l ’a ttention des am ateurs de théâtre , avec Bijoux de Famille.
• En avril égalem ent, en treron t au réperto ire de la Maison Les Cheavliers de la Table ronde de Cocteau. Mise en scène de Georges Mony. Décors de Emile Lanc.
• Comme l’an passé, nous établirons nos quartiers d ’été ou T héâtre de la Bourse.
• Vous serez heureux d ’apprendre que le succès de La Guerre de Troie n’aura pas lieu a dépassé nos prévisions les plus optim istes.
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« L E C O C U M A G N I F I Q U E »
C’est une bonne fortune, pour une pièce, q u ’un beau titre , Crommelynck est trop homme de th éâ tre et trop adm irable écrivain pour n ’avoir pas fait, à chaque pièce, quelque tro u vaille : Le Sculpteur de Masques, Le Marchand de Regrets, Les Amants puérils, Carine ou la Jeune Fille folle de son âme, Une Femme qu ’a le cœur trop petit, Chaud et Froid ou l’Idée de M. Dom. Qui dit m ieux ? On a envie de prononcer ces titres comme un poème, pour les évaluer des lèvres et de l ’oreille, puis de les regarder pour adm irer leu r volume.
Il en est un pourtan t qui a failli desservir l ’au teu r parce qu’il prenait une couleur particulière et faisait à une pièce un sort triom phal et dénaturé : Le Cocu Magnifique. On y a vu le mélange de la v igueur m oliéresque et de la trucu lence lia mande, un grand rire insolent, une rabelaisienne provocation.
Pauvre Bruno, pauvre Stella, conduits par un titre à un .succès exceptionnel, et ignorés dans le m om ent q u ’on les fête . Ils ressem blent à des voyageurs qu ’on prend pour d ’au tres à l ’arrivée du bateau et qu ’on acclame sans entendre leu rs déné gâtions. E st-il un mari trom pé qui donne sa femme à to u t le village, est-elle une gourgandine qui fait bien rire ? E st-il un Sganarelle opulent, com plaisant et grotesque, et elle une coquette qui am use le monde aux dépens du bonhomm e ? Point. Au départ, il y a deux jeunes époux éperdus et tendres. Ils n ’ont pas épuisé le plaisir de se dire q u ’ils s ’adorent et leur bonheur de miel a la grâce balbutiante des propos de poètes ou des poèmes d ’enfants. La pureté illumine leu r dem eure, et l ’on a l ’im pression que le péché se cognerait aux parois invisibles de La félicité.
Puis un jour, de cette félicité même su rg ira le m alheur. Bruno a voulu q u ’on admire Stella, et le regard de P é tru s , q u ’il a provoqué, lui a soudain déplu. .La jalousie envahit la maison, l ’air, la lum ière et les pensées. Justifiée par quoi ? P ar rien. Bruno avait la confiance des anges et Stella, la lim pidité des sources. Le m onstre est là, nourri de lui-m êm e, absurde et implacable comme un oracle antique et tou t de suite agrippé au bonheur q u ’il n ’abandonnera que m ort.
(Voir suite page 9 ).
LE COCU MAGNIFIQUEFarce en 3 actes de FERNAND CROMMELYNCK
D I S T R I B U T I O NB runo ...............................E stru g o ............................Le B ouvier.....................P é tru s ..............................Le B ourgm estre ..........Le C om te......................Celui d ’O ostkerke......Le m ari de F lorence.
Les homm es du village.
Stella.............La nourrice.G'ornélie........F lorence.......
Les fem mes du village.
MM. CLAUDE ETIENNE MAURICE VANEAU HENRI BILLEN WERNER DEGAN GEORGES MONY ANDRE BERGER
i JACQUES DANOIS GILBERT VARIN MARCEL ROMANE FRANZ MORIAU ARNAUD DE BATZ JEAN-LOUIS COLMAN
Mmes ANDREA LAMBERT IRENE VERNAL DENYSE BERGER DENYSE FERIEZ LOUISE MONY NICOLE DE NOBELE SUZANNE WAUTERS SUZANNE RIVIERE
DECOR DE M. MORISS DE VUYSTC hef-m achiniste : J. Severyns C hef-électricien : M. Graindorge
REGIE DE M. JEAN DARRIEN
ROBES DE Mlle CLAIRE LIMBOSCHréalisées par Mme Tiberghien
Les cheveux de Mme ANDREA LAMBERT sont tra ités par la MAISON OREAL
MISE EN SCENE DE M. WERNER DEGAN
I
Reprise de deux grandes pièces de
S A L A C R O U
( Irrévocables dernières)
Les 18, 19 ET 22 MARS, à 20 h. 15
L'Inconnue d'ArrasMise en scène et décor d’ANDRE BERGER
Les 23, 26 ET 30 MARS, à 20 h. 15
Matinée le 26, à 15 heures
Histoire de RireMise en scène de CLAUDE ETIENNE
Décor de JEAN DARRIEN
AVEC
T O U S L E S C R E A T E U R S
— Location ouverte —
« L E C O C U M A G N I F I Q U E »
(SUITE DE LA PAGE 5)
Le thèm e est étrange. C’est pourquoi certains critiques et beaucoup de specta teu rs ont cru y voir un cas pathologique. Or, il s ’agit de pureté et de paroxysm e poétique. Bruno n ’est pas te rrassé par une maladie qui croissait sournoisem ent en lui. Il cède d ’un coup, comme à une frac tu re qui le m utile. Le mal le tient, car il est une proie jeune et non préparée. Si désarm é, si pur, Bruno sera l ’incarnation même de la jalousie. Il ne sait pas comm ent lu tte r contre cette dé tresse et chaque effort qui devrait le libérer accroît son in fortune. La délivrance ne viendra jam ais.
En France où il devint illustre, Cromm elynck a p eu t-ê tre réussi su r un m alentendu. La sim plicité de ses thèm es est si déconcertante q u ’on a cherché des arrière-p lans. Et comme le style crom m elynckien est tou t d ’abondance et de complexité lyrique, le style a trom pé su r les thèm es. Il faudrait pouvoir é tudier cette langue éblouissante et satu rée d ’im ages ( l ’au teu r procède par images plus que par développem ent log ique). Les mots paraissent portés à une intensité expressive q u ’on ne soupçonnait pas. Le dram aturge avait comm encé d ’écrire dans l’influence m aeterlinckien. Puis ce qu ’il v avait en lui de robuste et de violent avait échauffé son am our du verbe. Ainsi est-il arrivé à une luxuriance folle et à une trucu lence q u ’on p o u rra it prendre pour de l ’obscénité. Bien sûr, le texte « va fo rt »> quelquefois. Mais c ’est une violence de poète p lu tô t q u ’une canaillerie de mauvais drôle. Un extrêm e de l ’homm e qui n ’altère pas - l ’homme.
Gréé en 1920 au T héâtre de l ’OEuvre, Le Cocu Magnifique a fait le to u r du monde. Les plus grands comédiens ont aimé le jouer. On ne savait pas, cependant, quel p restig ieux théâ tre allait le suivre. C’est un signe. Il ne n.ous arrive pas souvent de voir un écrivain belge en trer, à tren te -c inq ans, dans la gloire universelle.
GEORGES SION (Journal « L es Beaux-A rts »)
• Nous disposons encore de quelques program m es de la m illième du Rideau. V-ous pouvez vous p rocu rer cette luxueuse brochure en v irant la somme de 20 frs au c.c.p. 7217.32 lu Rideau de Bruxelles.
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LE LUNDI 27 MARS, à 20 h. 15
G A L A
D E L A P R E S S E E T R A N G E R E
La Compagnie Parisienne de
R A Y M O N D H E R M A N T I E R
DANS
A chacun selonsa faim
de JEAN MOGIN
La pièce soluée avec enthousiasme par la critique parisienne
unanime et qui fait les beaux soirs, actuellement,
du Vieux-Colombier
I
THEATRE DU RIDEAU DE BRUXELLESSeptième année D irecteur : Claude Etienne
PALAIS DES BEAUX-ARTS
ECOLE D ’A R T T H E A T R A LD irecteurs : MM. Claude Etienne et XVerner Degan
ART DRAMATIQUEP rofesseurs : MM. XVerner Degan et Claude Etienne
MISE - EN - SCENEProfesseur : M. André Berger
ESCRIMEM. F rère, m aître d’arm es à l ’Ecole Militaire
HISTOIRE DU THEATREP ro fesseu r : M. R obert van Nuffel
. (p ro fesseu r à l’Unviersité de Gand)
MAQUILLAGEM. Georges Mony
Les élèves de l ’Ecole d ’Art T héâtral form ent la troupe du THEATRE D’ESSAI DU RIDEAU DE BRUXELLES
CONCOURS DE FIN D’ANNEEdevant des personnalités du monde du théâtre ,
des lettres, de la presse
POUR TOUS RENSEIGNEMENTS : Uniquem ent par écrit :Administration du Rideau de Bruxelles - Palais des Beaux-Arts.
23. rue Ravcnstein. Bruxelles
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