le congrès de la santé mobile m
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Le Congrès de La Santé Mobile MTRANSCRIPT
Le congrès de la santé mobile M-Health : Quel avenir pour la télésanté en France ?
Les 15 et 16 novembre se déroulent à Paris le congrès de la
santé mobile M-Health qui regroupe les principaux acteurs de ce
secteur en pleine expansion.
Quatre ans après leur lancement, les smartphones et tablettes
continuent de révolutionner les différents secteurs de l’industrie
en y introduisant de la mobilité. Le secteur de la santé ne fait
pas exception et on qualifie aujourd’hui de m-Health ou
télésanté les applications du domaine médicale s’appuyant sur
des devices mobiles.
Représentant aujourd’hui $ 560M dans le monde, la m-Health est appelée à connaître une
croissance très importante. Les revenus liés au secteur de la télémédecine sont ainsi estimés à
$ 6Mds en 2015.
Les applications de la m-Health : de nombreuses fonctionnalités déjà disponibles
Le terme m-Health regroupe aussi bien les applications grand public pratiques telles que
les applications mobiles prodiguant des conseils et du bien-être, que les applications dévolues
au monde de la médecine. Les dernières innovations font ainsi état de dispositifs destinés aux
patients afin de leur permettre de contrôler ou suivre leur état de santé par eux-mêmes et
d’applications destinées aux professionnels représentant un important gain de temps ou une
aide au diagnostic.
Parmi les applications destinées aux patients le marché propose aujourd’hui de nombreuses
applications mobiles qui combinées à des capteurs adaptables sur smartphone permettent
à un patient de contrôler ses constantes (glycémie, rythme cardiaque …) en autonomie. Sont
aussi disponibles de nombreux objets communicants (balance communicante…) capables de
transmettre des informations à un médecin.
Ces appareils de contrôle et de transmission d’informations aux professionnels de santé sont
une alternative aux déplacements et aux hospitalisations et représentent par conséquent, un
important gain de temps et d’argent.
Qualité et efficacité des soins de santé, suivi à distance et autonomie des personnes dans leur
lieu de vie, le marché du « m-Health » constitue une véritable opportunité de développement
au croisement des secteurs de la santé et des TIC.Le marché des professionnels de la santé a
lui aussi adopté l’utilisation des devices mobiles. Que ceux-ci leur donnent accès à des bases
de connaissances, qu’ils soient une aide au diagnostic ou qu’ils leur permettent de consulter à
tout moment un dossier patient, les devices mobiles représentent une amélioration des
conditions d’exercice de la médecine et un gain d’efficacité. Un médecin peut aujourd’hui
avoir accès, sur sa tablette tactile aux radiographies d’un patient, ou à une
reconstitution 3D de ses poumons en temps réel.
Le secteur de la m-Health regroupe à la fois, un large panel d’applications et de populations
adressées, et de nombreux acteurs issus de milieu très différents : institutions publiques,
recherche, laboratoires, acteurs médico-sociaux, entreprises de services informatiques,
mutuelles d’assurance, industriels et opérateurs Télécoms.
Le marché de la m Health français, ses acteurs et ses difficultés
Sont aujourd’hui présents sur le marché différents types d’acteurs : des opérateurs, des
équipementiers mobiles, des professionnels d’équipements médicaux, des start-up
innovantes…
Le vieillissement de la population, le besoin d’information du patient, la pénurie de médecins,
le traitement des maladies chroniques et l’existence de solutions techniques viables sont les
principaux facteurs alimentant l’essor du marché.
Lors du congrès m-Health, Stéphane Dubreuil, directeur associé Télécom & Média du
cabinet Sia Partners a animé la table ronde « le marché m-Health : un faisceau d’acteurs »
qui réunissait Pascal Nibeaudeau Directeur Business Development chez Orange Healthcare,
Laurent Fournier Directeur Business Development Europe chez Qualcomm, Paul Verdiel,
Président d’H2AD et Charles Duros Directeur de la communication chez Vidal.
Chacun des intervenants s’est fait le porte-parole de son secteur et des difficultés qui freinent
le développement de la télémédecine en France.
Ainsi Orange Healthcare a souligné l’importance des pouvoirs publics. Le lancement de
projets d’envergure régionale destinés à tester l’efficacité des call center médicaux ou des
plateformes centralisant les informations médicales est par exemple, ralenti faute de
validation des ARS (agence régionales de santé). Un autre frein important souligné par
Qualcomm et H2AD reste le cloisonnement de la règlementation française. Les
homologations « dispositif médical » des devices nécessitent ainsi la souscription
d’assurances spécifique qui augmente le cout de fabrication et qui seront répercutés sur le
patient. Autre point soulevé par les intervenants est l’étroitesse du marché français et le
blocage réglementaire qui obligent les acteurs à être internationaux.
Ces spécificités françaises expliquent en grande partie le retard pris par la m-Health en France
comparé à d’autres pays tels que l’Espagne, UK, les USA ou l’Israël.
Malgré une technologie mature et l’existence avérée d’un besoin, le marché de la m-
Health en France peine à se développer pleinement. Face au vieillissement de la population, à
la forte évolution des maladies chroniques et à l’augmentation du coût des soins de la sécurité
sociale, le développement des services m-santé apporte aujourd’hui des réponses concrètes
aux attentes des patients, des pouvoirs publics et des professionnels de la santé. Les
possibilités sont multiples, de l’hospitalisation à la maison au suivi de maladies chroniques, la
m-Health est appelée à se développer à travers le monde avec un écosystème d’acteurs
multiples permettant à terme de fournir à domicile des services améliorant la qualité et
l’efficacité des soins et le suivi à distance et autonomie des personnes dans leur lieu de vie
Sia Partners
Novembre 2011
http://telecom.sia-partners.com/2011/11/le-congres-de-la-sante-mobile/
Présentation des conférences "Les vêtements intelligents"
Le projet BANET (Jean Marc Laheurte, professeur des universités)
Les réseaux sans fils sur la personne (Wireless Body Area Networks (BAN)) font déjà l’objet d’un acronyme connu qui regroupe des scénarios dans lesquels plusieurs capteurs et actuateurs sont disposés sur ou à proximité du corps humain pour mesurer par exemple différents paramètres physiologiques en différents endroits du corps et remonter ces mesures par voie radio vers une unité déportée laquelle va les traiter, les renvoyer, prendre des décisions, alerter, les enregistrer, etc.Les applications utilisant les BAN couvrent de nombreux domaines allant du médical au sport en passant par les loisirs, ce qui rend particulièrement difficile la définition d’une interface air et d’une pile protocolaire commune et normalisée. Cela est toutefois l’objectif du groupe
d’étude créé récemment au sein du comité de standardisation IEEE 802.15. Le cas des implants, plus inhabituel et spécifique au domaine médical, doit aussi être traité dans l’élaboration d’une architecture pour les BAN.Puisque l’on peut s’attendre à voir la place et la quantité d’objets et de réseaux BAN sans fils grandir dans notre société et les besoins associés en termes de qualité de service devenir plus rigoureux (robustesse, garantie du lien, etc), les problèmes de coexistence entre BAN vont devenir critiques.De plus, la ressource radio se fait rare. Les récentes difficultés rencontrées dans la régulation des systèmes UWB et l’intérêt croissant pour les radios opportunistes prouvent que tout nouveau système doit utiliser efficacement le spectre. Ce principe doit aussi s’appliquer aux réseaux sans fils sur (BAN) et près de la personne (PAN) qui vont vers des marchés en plein essor.
http://www.hyper-rf.com/Innovations/projet-Banet/conferenceProjetBanet%283%29.html
http://www.swisslife-digital.fr/media/2013/12/Confe%CC%81rence-Swisslife-m-sante.pdf
swiss life.pdf
Définition de la m-santé
Quelle définition de la m-santé ?
mHealth ("mHealth" pour Mobile Health), voire m-santé en français.
Plus concrètement il s’agit de tous les services touchant de près ou de loin à la santé disponibles en permanence via un appareil mobile connecté à un réseau ; les plus répandus auprès du grand public étant les smartphones ou plus récemment encore les tablettes informatiques.En d’autres termes, on peut dire également que la m-santé est l’e-santé accessible avec un téléphone mobile ou un tablette.
La Fondation des Nations Unies a même organisé la définition de la mHealth avec les six catégories d’applications dans le domaine de la santé mobile :
1. Éducation et sensibilisation
2. Téléassistance
3. Diagnostic et traitement de soutien
4. Communication et formation pour les professionnels de santé
5. La maladie et le suivi d’une épidémie
6. La surveillance et la collecte de données à distance
Au sein de ces applications, on retrouve diverses typologies de services et outils proposés tels que :
Guides thérapeutiques. Calculatrices et scores médicaux. Analyses de courbes. Cotations des actes médicaux. Aides aux premiers secours, gestes d’urgence. Fiches pratiques. Géolocalisation. Applications de bien-être (ma grossesse, iSommeil…). Applications de prévention (Kisovki, Zerotracas, Besoin d’aide…). Mise en relation avec un panel d’experts. Mise en relation avec une communauté de patient (ex : PatientsLikeMe). Scanner un produit ou un médicament (permettant notamment le suivi de son traitement
mais également s’assurer de la traçabilité. Sproxil permet par exemple de savoir si un médicament est faux par l’envoi d’un simple SMS).
Ar Training - réalité augmentée pour des massages cardiaques
En terme d’innovation majeure, on peut citer la réalité augmentée, qui selon les spécialistes du secteur, sera un des atouts majeurs dans le développement de la m-santé.Par exemple, l’application « Ar training » qui permet de faire des massages cardiaques. Dans un premier temps, on visualise le malade à l’aide de la caméra de son iPhone, puis l’application vous indique à quel endroit il faut se placer et comment procéder aux bons gestes.
http://lemondedelaesante.wordpress.com/2011/11/04/definition-de-la-m-sante/