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DOSSIER DE PRESSE Exposition jusqu’au 31 décembre 2016 Le dessin d’abord ! Aux origines de l’exposition L’exposition est née de la rencontre avec trois artistes, Élisabeth Buffoli, Claude Cussinet et Jean-Loup Cornilleau, qui en assurent le commissariat en collaboration avec le Musée-Château Saint-Jean. Aujourd’hui, le dessin est de plus en plus apprécié, fait l’objet d’un regard attentif, considéré comme œuvre à part entière. Des traits qui mettent en lumière la société. Le dessin à dessein Le dessein est de brosser un tableau allant du dessin moderne au dessin contemporain, sans contrainte taxinomique et chronologique. La grande richesse du dessin se dévoile, qu’il soit graphite, encre ou aquarelle, moderne ou contemporain, bande-dessinée, illustration de presse, étude, botanique, paysage, architecture, portrait ou carnet, figuratif ou abstrait. De Florence Cestac, Tignous, Willem et Reiser côtoient Paul Klee, Raymond Masson à Claude Viallat, etc., le dialogue est ouvert… La perspective choisie est une invitation à confronter, affronter, associer, dissocier des œuvres et des artistes, qu’ils soient connus ou moins… Les commissaires d’exposition vous délivrent le fruit de leur choix, au fil d’une scénographie épurée. Une invitation pour le plaisir des yeux pour laisser vagabonder son esprit au fil des traits. Un petit journal de l’exposition est édité par le Musée-Château Saint-Jean. Fiche technique : 16 pages, quadrichromie, 15 œuvres reproduites. En vente à la boutique du musée, 2 €. Contacts Gwénaëlle HAMELIN Directrice du Musée-Château Saint-Jean Tél : 02 37 52 18 02 [email protected] Musée-Château Saint-Jean Place Émile Maquaire 28400 Nogent-le-Rotrou Tél : 02 37 52 18 02 www.ville-nogent-le-rotrou.fr N° 1 Le 6/10/2016

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DOSSIER DE PRESSE

Exposition jusqu’au 31 décembre 2016

Le dessin d’abord !

Aux origines de l’exposition L’exposition est née de la rencontre avec trois artistes, Élisabeth Buffoli, Claude Cussinet et Jean-Loup

Cornilleau, qui en assurent le commissariat en collaboration avec le Musée-Château Saint-Jean.

Aujourd’hui, le dessin est de plus en plus apprécié, fait l’objet d’un regard attentif, considéré comme

œuvre à part entière. Des traits qui mettent en lumière la société.

Le dessin à dessein Le dessein est de brosser un tableau allant du dessin moderne au dessin contemporain, sans contrainte

taxinomique et chronologique. La grande richesse du dessin se dévoile, qu’il soit graphite, encre ou

aquarelle, moderne ou contemporain, bande-dessinée, illustration de presse, étude, botanique, paysage,

architecture, portrait ou carnet, figuratif ou abstrait. De Florence Cestac, Tignous, Willem et Reiser

côtoient Paul Klee, Raymond Masson à Claude Viallat, etc., le dialogue est ouvert… La perspective

choisie est une invitation à confronter, affronter, associer, dissocier des œuvres et des artistes, qu’ils

soient connus ou moins…

Les commissaires d’exposition vous délivrent le fruit de leur choix, au fil d’une scénographie épurée.

Une invitation pour le plaisir des yeux pour laisser vagabonder son esprit au fil des traits.

Un petit journal de l’exposition est édité par le Musée-Château Saint-Jean.

Fiche technique : 16 pages, quadrichromie, 15 œuvres reproduites. En vente à la boutique du musée, 2 €.

Contacts

Gwénaëlle HAMELIN

Directrice du Musée-Château Saint-Jean

Tél : 02 37 52 18 02

[email protected]

Musée-Château Saint-Jean

Place Émile Maquaire 28400 Nogent-le-Rotrou

Tél : 02 37 52 18 02

www.ville-nogent-le-rotrou.fr

N° 1

Le 6/10/2016

Le dessin d’abord !

Ce dossier comprend

Le communiqué de presse

La présentation des artistes exposés

Les prêteurs

Une présentation du Musée-Château Saint-Jean de Nogent-le-Rotrou et

les renseignements pratiques pour venir visiter notre monument,

le musée et l’exposition temporaire

Le dessin d’abord !

Gilles Aillaud (1928-2005) Peintre et scénographe français. Il se met très tôt à peindre et dessiner. Après des études de philosophie, il

revient définitivement à la peinture en 1949. Son thème de prédilection est la représentation des animaux

au sein de l’espace zoologique.

Au cours des années 50, il peint des oiseaux et des paysages marins en utilisant le collage de matériaux

hétérogènes : plâtre, coton, grillage pour représenter un rapace ; film plastique et sable collé pour évoquer

la mer et le rivage, autant de sujets qui constituent l’essentiel de son iconographie. Pendant de longues

années Gilles Aillaud travaille dans un isolement complet.

Dans ses œuvres sur papier, il utilise les techniques de la lithographie et de l’aquarelle avec une grande

économie de moyens : crocodile suggéré par un trait noir assorti de rares indications d’ombres ou de

reliefs, lion et singes sont évoqués par quelques taches de couleur. À chaque fois, le blanc de réserve

occupe la quasi-totalité de la surface de la page.

En 1961, il rencontre Eduardo Arroyo avec qui il partage les mêmes conceptions artistiques et politiques.

En 1964 Gilles Aillaud entre au Comité du Salon de la jeune peinture et en devient le président un an plus

tard.

Gilles Aillaud réalise des œuvres collectives avec Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, telles que Une

passion dans le désert et Vivre et laisser mourir ou La fin tragique de Marcel Duchamp.

Son parcours est également marqué par le théâtre. Non seulement réalisateur de costumes et de décors, sa

contribution originale à partir de 1972 révèle une grande variété des approches graphiques dans les

affiches réalisées.

En 1988, il entreprend avec Franck Bordas l’impression en lithographie d’une encyclopédie de tous les

animaux (quatre tomes). 194 lithographies accompagnées de textes inédits d’écrivains et d’amis : Giorgio

Agamben, Jean-Christophe Bailly, Jean-Luc Parant, Jean-Louis Schefer et d’autres encore, ainsi que des

extraits de l’Histoire des animaux d’Aristote, y figurent.

EXPOSITIONS PERSONNELLES 1952 Galerie Niepce, Paris

1971 ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris

1980 ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris

1981 Maison de la Culture, Saint-Etienne

1984 Grenoble

Le dessin d’abord !

Tristan Bastit

Il se forme dans les années 60 au sein d’un groupe des peintres abstraits refusant de suivre l’enseignement

des beaux-arts de Paris mais devient membre du Collège de Pataphysique. Il suit l’enseignement du

peintre et graveur Henri Goetz dont il sera l’assistant plusieurs années.

De 1970 à 1976, il crée et anime l’atelier « Sauve qui peut », atelier de gravure en taille douce ouvert aux

artistes de tous horizons.

Il est membre depuis 1984 de l'Ouvroir de Peinture Potentielle - OUPEINPO - fondé par François le

Lionnais. Dans le cadre des travaux de l'Ouvroir, il élabore des contraintes formelles considérées comme

des stimulants de l'artiste et le recueil Du Potentiel dans l'Art publié en 2005 et de nombreuses

manifestations (Paris, Florence, Sophia Antipolis, Montréal…).

La spécificité de l'œuvre de Tristan Bastit est de lier un travail expérimental utilisant les techniques les

plus modernes comme l'infographie (En pirogue sur le fleuve pixel 1996 et Evanouissements de L V

Gogh, 1997, qui sont un équivalent plastique des 100 000 milliards de poèmes de Raymond Queneau) à

une réflexion sur la peinture « peinte » (exposition Du Peint peint à la Galerie n° 7 Keller à Paris en

1999) et ses divers aspects dont la transparence.

Tristan Bastit fonde en 1993 les éditions Du sel et Couëdic Réunis qui publient des ouvrages faisant une

large part à l'illustration (Toto à la rhétorique, 2001, Ubu Abuze, 2002).

EXPOSITIONS

1994 Série des « Commedia dell'Arte », Saga (Paris)

1997 « Peintures récentes », Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains

1999 « Du Peint peint », Galerie N° 7 Keller, Paris

2000 « Peinture à l'USINE», Douarnenez

2002 Galerie Usine, Paris

2003 Maison de la Fontaine, Brest

2005 « S'accommoder des reliques », Fond'action Boris Vian, Paris

2006 « Fortunes de mer », Fond'action Boris Vian, Paris

2007 « Idylle, fredaines, bluettes », Galerie l'Usine, Paris

2010 « Saler la soupe », Galerie l'Usine, Paris

2011 « Commedia Dell'arte », Gravelines

2013 « Tristan Bastit », Éditions de l'Usine, Paris

http://tristanbastit.fr/

Le dessin d’abord !

Michael Bastow

Peintre anglais, il dessine depuis son enfance. Il poursuit des études d’architecture à l’Université de

Melbourne en Australie, il y résida 22 ans. Michael Bastow s’établit en Angleterre en 1967 où il travaille

comme décorateur dans le cinéma. Il s’installe ensuite à Bruxelles en 1974 et se consacre désormais à la

peinture. Celles des femmes, surtout, nues le plus souvent. Il utilise majoritairement le pastel.

En 1982, Michael Bastow vient en France, d’abord à Paris, puis en Provence quelques années plus tard.

Au fil de ses pérégrinations européennes, il a tissé des liens solides avec des artistes et auteurs de tous

horizons.

Depuis 2001, dans la chapelle Saint-Alexis à Malaucène qu’il a acquise, au pied du mont Ventoux,

Michael Bastow travaille à de grands ensembles de dessins conçus comme des cycles de fresques en

évolution constante.

Épinglés sur les murs de son atelier, des pastels, des fusains et des dessins au crayon attendent : habité par

l’idée de la non-permanence, inhérente à la condition humaine, Michael Bastow laisse mûrir ses toiles.

Après un temps indéfini, il revient sur son œuvre, la nourrit et la transforme. Il découpe un visage ou un

torse, le colle sur un autre dessin. Ajoute aussi, depuis quelques années, des feuilles dorées, à la mode

byzantine, sur des dessins-fresques où les corps Renaissance se parent d’une aura sacrée.

Expositions personnelles en Angleterre, Argentine, France, Belgique, au Pérou, aux États-Unis et en

Australie. Depuis 1979, expositions régulière en France et en Belgique.

http://www.michael-bastow.com/chapelsaintalexis/Michael_Bastow.html

Le dessin d’abord !

Hans Bellmer (1902-1975) Peintre d’origine polonaise. Sur l’instance de son père, il travailla dans une usine d’acier et dans une mine

de charbon après avoir fini ses examens d’admission à l’université. Il réussit à créer et exposer en

Pologne en 1922-1923. Ces œuvres ont conduit à son arrestation.

Durant ses études d’ingénierie à l’école polytechnique de Berlin, Hans Bellmer rencontre John Heartfield,

Rudolf Schlichter et George Grosz. En 1924, Bellmer, abandonnant l’ingénierie, travaille en tant

qu’imprimeur de livres et comme illustrateur pour Malik Verlag (Éditions Malik).

Après son mariage en 1927, Hans Bellmer œuvre en tant qu’artiste commercial, assiste à des conférences

au Bahaus au début des années 30 et voyage en Italie et Tunisie. En 1933, il refuse de continuer de

travailler en signe de résistance contre le fascisme. Pour montrer sa répudiation du fascisme et propager

son esthétique, Hans Bellmer commence à construire une poupée en trois dimensions qu’il photographie

dans des poses érotiques. Quelques-uns de ces travaux sont publiés à ses frais en 1934, d’autres

apparaissent dans le journal surréaliste Le Minotaure, assurant à Bellmer un classement important parmi

les surréalistes de Paris.

En 1938, Hans Bellmer émigre à Paris et est interné avec Max Ernst au début de la Seconde Guerre

mondiale au camp « Les Mille », près d’Aix-en-Provence. Après avoir été libéré du camp, Bellmer

renonce à la nationalité allemande en 1941 et fuit à Castres.

Durant les années de guerre, il réalise des dessins, développe de plus en plus un style figuratif distinctif

après des essais initiaux dans l’abstraction. En 1943, une première exposition se déroule pour Hans

Bellmer à la « Librairie Trentin », à Toulouse. Elle est suivie par de nombreux salons internationaux du

groupe Surréaliste.

Dans les derniers travaux matures d’Hans Bellmer, l’érotisme est plus que jamais prononcé, en partie

parce que la mort est maintenant incluse à l’opposé de la luxure.

Hans Bellmer décéde en février 1975, léguant une œuvre marquée par l’obsession et comprenant des

objets, photographies, peintures, quelques gravures et peintures à l’huile dans lesquels la représentation

de l’obscénité exprime une rébellion contre la société, la rationalité conventuelle et le « Zeitgeist » (esprit

du temps) dans lequel a vécu l’artiste.

Co-fondateur du mouvement réaliste fantastique, Hans Bellmer a exercé une influence sur Paul

Wunderlich et Horst Jansen.

Le dessin d’abord !

Pierrette Bloch

Elle est l’une des artistes françaises les plus renommées de l’Abstraction d’après-guerre. Elle étudie avec

André Lhote et Henri Goetz de 1947 à 1948. Elle réalise sa première exposition à la Galerie Mai à Paris

en 1951.

Dans un premier temps, son attrait pour le jeu ombre-lumière et le relief se développe par la peinture à

l’huile de texture épaisse.

À partir de 1952, désireuse de manier d’autres supports, elle expérimente les collages. De très grandes

dimensions, ils se composent d’une variation de papiers Canson® et bristols déchirés, découpés puis enfin

fixés sur un isorel lui-même travaillé à l’encre noire.

Outre cette technique, elle travaille également l’encre de Chine sur papier depuis 1971, confrontant le noir

et le blanc à travers des traces, taches et giclures.

En 1973, l’artiste réalise la première grande maille de crin tout en continuant par ailleurs à exploiter les

encres avec des points sur papier. Ces deux grandes séries sont caractérisées par un mouvement répétitif,

comme tricoté et ininterrompu.

L’artiste se consacre à la sculpture de crin vers 1984, écriture retranscrite dans l’espace, ondulant et

prenant le pas sur les points qui laissent place à la ligne.

Dès 1993, Pierrette Bloch crée de longues bandes horizontales de papier : des « lignes de papier ». Ces

rouleaux à la largeur et à la longueur variable se composent de points et coups de pinceau se juxtaposant

de manière rythmique : l’un après l’autre, ils créent ce que Pierrette Bloch appelle un « lieu

d’incertitude » dans lequel, encore une fois, il faut accepter de se laisser dériver.

En 2005 elle est lauréate du prix Maratier attribué par la Fondation Pro-MAHJ.

Parmi les musées qui l’ont exposée :

- MoMA, New York

- Yokohama Museum of Art, Japon

- Stedelijk Museum, Amsterdam

- Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence

- Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme

- Centre Pompidou, Paris

- Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Ses œuvres ont été acquises tant par des collections privées que publiques.

Le dessin d’abord !

Blutch, Hincker Christian, dit Blutch,

Son nom d’artiste est celui de l’un des deux protagonistes de la BD des Tuniques bleues de Lambil et

Cauvin.

Après les Arts décoratifs de sa ville natale, il débute dans Fluide Glacial, et y fait ses armes avec Waldo's

Bar et Blotch. En parallèle, il multiplie les expériences narratives à l'Association et chez Cornélius. Avec

Péplum, Blutch s'essaie à l'adaptation très libre du Satiricon de Pétrone. Cet album marque un véritable

tournant dans le parcours de Blutch tant son style véritablement expressionniste colle au réalisme parfois

dérangeant de nos sociétés contemporaines.

Dans Vitesse moderne, il aborde sous une forme semi-onirique les fantasmes de ses semblables avec un

brin de cynisme. Son humour corrosif, travaillé à l'école des éditions Audie s'accorde parfaitement à celui

des duettistes Sfar/Trondheim, scénaristes de la série-fleuve Donjon.

Ses dessins ornent également les colonnes de Libération, du New Yorker et des Inrockuptibles. Ses

œuvres s'apparentent à des reportages pris sur le vif où des personnages d'un cocasse tragique s'engluent

dans le miroir de digressions fantaisistes et fantastiques.

En 2010, il est président du festival d’Angoulême.

Le dessin d’abord !

Cendrine Bonami-Redler, se décrit comme une « graphiste de l’espace » car elle aime guider le

parcours des gens, les métiers de la signalétique, les panneaux, les circulations dans les lieux et les espace

scénographiques.

Elle collabore avec des architectes, des paysagistes, des scénographes, des urbanistes. Après avoir

rencontré Jean Nouvel au début de sa vie professionnelle, elle devient graphiste au sein de ses équipes et

fait les rendus des concours, des photomontages. L’architecte Remy Butler l’a également marqué

puisqu’il lui a mis le pied à l’étrier.

Elle a participé à des projets de Jean Nouvel comme le Concours du Musée du Quai Branly (en 1999).

Elle décide un jour de se mettre à son compte avec une amie, et 15 jours plus tard, à peine installée,

François Confino l’appelle pour le graphisme de l’exposition Les ingénieurs du ciel à la Cité des

Sciences. Elles remportent le concours.

Elles décident de répondre à l’appel d’offre de la cité des sciences pour l’exposition Pétroles, nouveaux

défis. Elles ont remporté le budget, ainsi que le prix de l’Innovation et de la communication 2004 pour

cette exposition.

En 2013, elle participe au Rendez-vous du Carnet de Voyage à Clermont–Ferrand où pour la première

fois une grande exposition est consacrée à son travail. Elle remporte le prix du public avec 70% des votes.

Elle y présentait alors De baraque en baraque, un travail réalisé pendant l’hiver 2012 sur un campement

Roms à Montreuil. Cet ouvrage comporte plus de 60 dessins, d'une précision quasi photographique. Ils

sont complétés par des témoignages et courts textes riches en informations sur le quotidien et la vie des

habitants du campement.

Elle est professeur dans 3 écoles supérieures : CAMONDO (architecture d’intérieur-design), l’EnsaVT

(école d’architecture de la ville et des territoires à Marne la Vallée) et l’ENSNP (école nationale de la

nature et du paysage à Blois).Elle intervient aussi ponctuellement dans d’autres écoles (Polytechnique à

Lausanne, l’école d’architecture de Gênes, en Italie). Elle a également enseigné récemment à Bucarest au

sein d’une université.

Le dessin d’abord !

François Bouillon, artiste contemporain et collectionneur d’art premier, est né en 1944 à

Limoges. Il passe son enfance en Corrèze où il profite à l’âge de 13 ans de l’atelier que son grand-père,

peintre, a laissé à la famille.

En 1962, il se rend à Paris où il découvre, pour la première fois le Musée de l’Homme qui le passionne.

Ce musée présente à ses yeux « les productions les plus surprenantes que l’esprit humain ait conçues,

prend la forme d’un entrepôt exigu où toutes les « œuvres d’art » sont entassées ». François Bouillon ne

remarque pas alors l’aspect esthétique et sacral des objets exposés, mais retient plutôt leur caractère

fonctionnel. Plus que la forme, c’est donc la fonction qui l’a touché. Il est ainsi sensible aux formes

usuelles et ces œuvres sont pour lui de véritables chefs-d’œuvre par leur alliance entre la fonction et la

forme dans un souci esthétique.

Il commence par hasard sa collection d’art africain et océanien lorsqu’il se rend pour la première fois à

l’hôtel des ventes Drouot afin de voir un tableau de son grand-père qui passait en vente. Son premier

achat est un objet océanien ; il abandonne par la suite les arts océaniens pour se consacrer aux arts

africains. C’est à partir de ce moment-là qu’il achète ses premiers masques.

Plusieurs voyages : il part au Mexique en 1968. Puis de 1969 à 1974, il visite le sud algérien. Il entre en

contact avec la population, travaille sur place par des performances, des reportages photographiques... Il

enrichit aussi sa collection en pratiquant le troc, démarche au cœur des civilisations africaines, il échange

ses œuvres, ses dessins contre des œuvres africaines, et ne laisse pas ainsi l’argent interférer dans les

relations privilégiées qu’il entretient avec la population locale.

Composée souvent de sept éléments, chacune des séries de l’artiste naît d’une histoire, d’une fiction ou

d’un petit jeu rituel, aux allures de jeux de mots comme « inouï-inuit », et observe un code de règles

établies. Caractérisée par une grande économie de moyens, son œuvre dessinée se décline dans des

gammes de noirs et d’ocres et associe différents matériaux d’origine naturelle, tels que la terre, la pierre,

le feu ou organique, ainsi que les plumes et les os. Elle met en scène des formes simples, « archétypales »

c’est-à-dire des motifs que de nombreuses civilisations ont utilisés successivement et qui possèdent une

qualité de permanence, essentielle à ses yeux.

«Mon travail cherche à créer des équivalences entre gestes communs, cultures rurales, des émotions

physiques, des formes marquées par archétypes culturels.»

Le dessin d’abord !

Diana Brennan, d’origine australienne, est une designer textile particulièrement sensible aux jeux de

lumières, la luminosité avec laquelle elle a grandi restant une présence forte dans son quotidien.

Diana Brennan est diplômée de l'école des beaux-arts de Sydney. À Paris, elle enseigne la tapisserie à

l'école Supérieure d'Arts Appliquées Duperré.

Sa démarche qui reflète cette fascination est portée sur les effets naturels de la lumière sur les étoffes et

les structures et textures des textiles. Elle observe tout au long de ses créations, les savantes

métamorphoses, les tensions, les relâchements, les ondulations ou les étirements, grâce à la technique de

la maille et les mélanges de fils de cuivre émaillés. Elle a entrepris une série d’échantillons en maille qui

explorent les effets des jeux directionnels de la lumière et des éclairages en contre-jour sur les réseaux de

fils de nylon ou de métal. Des pièces de grands et petits formats sont nées grâce de ces recherches.

Diana Brenan façonne également des bijoux qui sont des parures célestes, ses créations ressemblent à des

constellations. En effet, ses œuvres d'une extrême finesse, prennent la forme de petits canevas diaphanes,

cousus de fils de nylon, de métal, de lurex, de matières rétro-réfléchissantes et de perles transparentes.

Elle a collaboré avec les designers StudioBrichetZiegler pour Designers Days, Pantin 2012 et Vanessa

Mitrani pour D’Days 2013, Pantin. Son travail a été exposé en France, Europe, New York et Australie

dans des musées et galeries.

ÉTUDES ARTISTIQUES

1968-1973 National Art School, Sydney - Australie.

1974-1975 Atelier tapisserie, Lycée Technique de Sèvres.

1975-1976 Atelier tapisserie, École Supérieure des Arts appliqués, Duperré, Paris.

1996 Licence Art Plastique, Paris 1, Pantheon-Sorbonne.

2001 CAPET, Ministère de l’Éducation Nationale, France.

ACTIVITÉS ARTISTIQUES

2000, 2001 Mission au Burkina-Faso, Ministre de l’Éducation Nationale, (DRIC).

2003 Animation d’un atelier de scénographie textile pour les étudiants en architecture,

École Américaine d’Art à Fontainebleau.

2006-07 Collaboration avec Vanessa Mitrani, designer

EXPOSITIONS PERSONNELLES

2005 Textiles, l’atelier de l’artiste, Pantin

« Focalise, les voies de l’optique », présentation d’échantillons mailles métalliques, musée d’Art

et d’Industrie, Saint Etienne.

2006 Textiles, l’atelier de l’artiste, Pantin

2007 10 ans, visite d’ateliers d’artistes, Angers France.

Carrousel du Louvre, la Salon du Patrimoine Culture, Paris.

Marianne Newman Gallery, Sydney, Australie

Galerie Ventilo, « Les Demoiselles de Trélazé » Robes à tire d’ailes. Paris

2007 Défilé de mode au Salon de Pantin, « ESPRITS » - quatre robes improbables.

2008 Installation « Robes de Lune » pour la Nuit des musées. Galliera, musée de la mode de la ville de

Paris.

Le dessin d’abord !

Elisabeth Buffoli

Elle partage aujourd’hui son temps et ses activités artistiques entre Paris et le Perche, où elle a choisi de

vivre depuis de nombreuses années.

Les mises en scènes fragiles en bronze que nous propose la sculptrice française Elisabeth Buffoli se

développent autour de trois thèmes principaux : les chiens et leurs maîtres, la danse et la nature. Des

personnages drôles et sympathiques, des situations comiques, des objets hybrides, entre végétaux et

mobiliers, trahissent un regard plein d’amour et d’humour que l’artiste porte sur le quotidien

Elisabeth Buffoli a fait de nombreuses expositions en France et à l'étranger. Ses œuvres ont été acquises

par le Fonds National d'Art Contemporain Lauréats de commandes publiques.

« Elisabeth Buffoli aime la vie et ses semblables. Elle s’en amuse, s’en attendrit en érigeant depuis la fin

des années 60 une comédie humaine dont les scènes narratives constituent autant de témoignages

personnels…

Leurs attitudes et leurs gestes décisifs s’inscrivent dans l’espace et dans un décor réduit à l’essentiel. Les

expressions saisies dans leur fragilité composant de petits portraits plein de saveur frôlant la caricature

sans en avoir la vulgarité. » Lydia Harambourg, extraits de La Gazette de Drouot exposition galerie

Vallois, Paris. Lydia Harambourg est historienne, critique et écrivain d’art.

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1969 Musée d’Art Moderne, ARC, Paris

1971 Musée Vivenel, Compiègne

1973 Espace Pierre Cardin, Paris

1974 Galerie Philippe Demay, Paris

1976 Musée Rodin, Paris

Galerie Schandar, Paris

Galerie Noire, Paris

1978 Galerie Remarque, Trans-en-Provence

1981 Centre culturel Mâcon

1982 Maison de la culture, Amiens

1984 « Territoires intérieurs », Paris

1985 Galerie Breteau, Paris

1988 Galerie Jacqueline Felman-Bastille, Paris

1989 Fiac- Saga, Galerie Jacqueline Felman,

Paris

2003 Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-

Rotrou

2005 International fine Art fair, Armory Show,

New-York

Galerie Georges de Bartha, Genève

2008 Hôtel de Ville de Tours

2009 J’y pense et puis…, Musée-Château

Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

2010 Château de Carrouges

2015 Musée-Château, Aigle (Suisse)

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1976 Musée des beaux-arts, Chartres

1978 Galerie Pierre Robin, Paris

1985 Institut Français, Cologne

1986 Galerie France, Lausanne

1987 Galerie Jacqueline Felman-Bastille, Paris

1989 Galerie Ville Kayser, Stuttgart

1990 Galerie Jacqueline Felman-Bastille, Paris

1992 Galerie Humus-Filambule, Lausanne

1996 Galerie Kunstkeller Bern, Berne

2000 Galerie Vallois, Paris

2009 Galerie Vallois, Paris

2015 Galerie Kunstkeller Bern, Berne

COMMANDES PUBLIQUES ET

RÉALISATIONS MONUMENTALES

Sculpture monumentale pour le port de Sète

Les vagues

Commande de la ville de Sète

Cabinet d’Architecture S’Pace, paris

Ensemble sculptural, Forum des Halles, paris

Les touristes

Commande de la ville de Paris, S.E.M.A.H.

Edition d’une suite de bronzes

Commande du Syndicat National des Ingénieurs

d’État, Paris

Le dessin d’abord !

Marie-Claude Bugeaud

Artiste vivant et travaillant à Malakoff.

Elle est une figure importante de la peinture abstraite en France. Son parcours se caractérise par une

constante recherche de la peinture pure. Avec une palette très personnelle faite de tons acides et toujours

vifs, l'artiste nous convoque au combat du fond et de la forme. Ses toiles imposantes s’inscrivent dans

l’espace qui les accueille de sorte que les tensions chromatiques vivantes dans la peinture se déploient

bien au-delà des limites du tableau.

Depuis 1970, Marie-Claude Bugeaud expose des œuvres essaimées de figures simples – carrés irréguliers,

fleurs entrelacées ou visages esquissés. Les travaux récents dans lesquels Marie-Claude Bugeaud utilise la

ligne, verticale le plus souvent, horizontale parfois, sont le fruit de cette recherche d'un équilibre précaire

entre deux mondes, celui de la couleur et celui de la ligne, entre deux pulsions, celle de recouvrir et celle

de tracer, entre deux tentations, celle de la beauté et celle de son dépassement. Elle ne parle pas de traits

mais de portée musicale pervertie pour les toiles horizontales et de figures pour les tableaux à traits

verticaux.

Expositions depuis 1990

Expositions personnelles (sélection)

1992 galerie Véronique Smagghe, Paris.

galerie Edouard Manet, Gennevilliers.

1993 FIAC, galerie Pierre Colt, Nice.

1999 galerie Corinne Caminade, Paris

2000 Maison des Arts de Malakoff.

2001 galerie de l'ESAD, Reims.

2004 Papiers découpés, papiers retrouvés,

Maison des arts d'Evreux, Maison des

arts de Bagneux.

2005 Les Judith, Abbatiale de Bernay, Eure.

l'art dans les chapelles, Saint Tugdual,

Quistinic.

2009 Hôtel des Arts, Toulon.

Galerie Vieille du Temple, Paris.

2010 Eric Linard galerie, La Garde Adhémar

2011 galeries Jean-Greset, Besançon

galerie AL/MA, Montpellier.

2013 galerie Djezeri Bonn-Linard, Paris

2015 Concrètes fictions, galerie Béa-Ba,

Marseille

Expositions collectives (sélection)

1990 Cinquante ans d'art contemporain, galerie

Noroît, Arras

1994 FIAC, galerie Pierre Colt, Paris.

1996 Saga, galerie Véronique Smagghe, Paris.

1999 Philia, Centre d'art Passerelle, Brest.

2001 La légèreté, la ligne, le trait, Centre d'art

Passerelle, Brest.

2004 Paysages intérieurs, inscape, de Paul

Louis Rossi, Bibliothèque de Nantes.

2008 Sextet, Musée des beaux-arts,

Lönnströmin, Rauma, Finlande.

2010 Salon du dessin, galerie Vieille du

Temple, Paris.

2012 Carte blanche à Pierre Buraglio, galerie

Olivier Nouvellet, Paris.

2014 Colour Abstr(Act), galerie Béa-Ba,

Marseille.

2016 Pourquoi pas ?, Galerie Olivier

Nouvellet, Paris

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Le dessin d’abord !

Pierre Buraglio

Né à Charenton en 1939, vit et travaille à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne.

Formé à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Roger Chastel, le peintre côtoie très tôt Bioulès

et Viallat. Membre du Salon de la jeune peinture dès 1961, il se passionne aussi pour l'assemblage et le

dessin. Il réalise trois ans plus tard ses premiers Recouvrements, composés de superpositions de papiers

collés. S'ensuivent les premiers Agrafages, lesquels confèrent à l'art de Pierre Buraglio tout son caractère

mécanique. Découpés en triangles irréguliers, des fragments de toiles peintes sont ensuite pliés, assemblés

en rectangles et montés sur châssis. Refusant le tableau de chevalet au profit d'une image constituée de

multiples strates, l'artiste alterne alors la vivacité des couleurs avec des teintes plus neutres, dans un

rythme saccadé.

Socialement engagé, il participe à la Salle rouge pour le Viêtnam au musée d'art Moderne, ainsi qu'à

l'atelier populaire des beaux-arts de Paris, durant les événements de mai 1968. L'année suivante, il

interrompt d'ailleurs ses activités de peintre pour se tourner exclusivement vers le militantisme politique.

Le plasticien revient bien vite à la création et s'empare, au cours des années 1970, d'objets obsolètes et de

détritus, tels des châssis de fenêtres ou des emballages de Gauloises. Il obtient la Légion d’Honneur le 10

avril 2012.

Héritier de Braque ou de Schwitters, son œuvre résolument moderne devait bouleverser la scène artistique

française des années 1960.

EXPOSITIONS (sélection)

1982 Galerie Expose Virginia Abriskie, New-York

1983 Économie du pain perdu, galeries Contemporaines du Musée National d’art Moderne

1985 Première exposition au Musée de Valence

1992 Gallery Itsutsuji, Tokyo, Japon

2000 Galerie Léa Gredt, Luxembourg

2006 Un pittore francese, Pavia. Italie

2008 Traces du Sacré, Musée National d’art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris.

2009 Foire Art Bruxelles, galerie Jean Fournier, Paris.

J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

2010 Pierre Buraglio d’après… autour… selon…, La Chapelle Saint-Louis des Gobelins, Paris

2011 Le papier à l’œuvre, Musée du Louvre, Paris

2012 Carte blanche à Pierre Buraglio, galerie Olivier Nouvellet, Paris.

2013 Le temps des collections, Musée des beaux-arts, Rouen

Decorum. Tapis et tapisseries d’artistes, MNAM, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

2014 Supports/surfaces is alive and well, La Cienega Boulevard Los Angeles, Californie

2015 94/66, musée d’art moderne de Collioure

http://www.pierreburaglio.com

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Le dessin d’abord !

Cabu (1938-2015), de son vrai nom Jean Cabut, est né en 1938 à Chalons-en-Champagne. Il

commence sa carrière professionnelle de dessinateur dès 14 ans pour L’Union de Reims.

En 1960, il entre à Hara Kiri. Deux ans plus tard, il travaille à Pilote sous la houlette de René Goscinny,

le temps d’une Potachologie Illustrée. Là apparaît celui qui devient son personnage fétiche, Le Grand

Duduche. Souvent liés à l'actualité politique, ses dessins se peuplent de figures pittoresques, mais pas

toujours sympathiques. Ainsi le personnage du Beauf, archétype d'un Français moyen raciste, militariste,

râleur et n'aimant pas les jeunes, se met à hanter ses planches (Mon beauf, 1976). Selon l'époque, le

personnage évolue (jusqu'à devenir le « nouveau beauf » dans les pages du Canard enchaîné) mais reste

une mise en garde constante contre la bêtise et l'intolérance. Autre personnage, créé dans Charlie Mensuel

en 1969, Catherine est une version féminine et délurée de Duduche (le Journal de Catherine, 1970).

Cabu fait ses premiers pas de reporter dessinateur dès 1969. Il devient alors l’un des piliers de Charlie

Hebdo dont il était le directeur artistique.

Entre bande-dessinée et dessin de presse, le style de Cabu se prête à la caricature, genre dans lequel il

excelle. Madame Pompidou, François Mitterrand (et son « beauf », Roger Hanin) ainsi que Jacques

Chirac sont parmi ses plus célèbres victimes. Si ses caricatures laissent parfois entrevoir une certaine

tendresse pour ses modèles, il est en revanche sans pitié dans ses charges contre le Front national et Jean-

Marie Le Pen (le Gros Blond avec une chemise noire, 1987 ; le Retour du gros blond, 1998).

Écologiste, antimilitariste, libertaire et démocrate, Cabu était aussi un travailleur acharné qui continuait

de travailler toutes les semaines pour Charlie Hebdo et le Canard Enchaîné.

Il s'est, de plus, essayé avec bonheur à un genre difficile, le journal de voyage, avec, entre autres, Cabu en

Amérique (1990) et Cabu au Japon (1993), recueils d'illustrations prises sur le vif. En 2006, l'Hôtel de

Ville de Paris lui a rendu hommage en lui consacrant l'exposition Cabu et Paris. Cabu a par ailleurs

participé à l’édition anniversaire 2010 du Petit Larousse en illustrant des mots de la langue française.

Il est assassiné le 7 janvier 2015 lors d'un attentat au magazine Charlie Hebdo.

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Le dessin d’abord !

Florence Cestac

Elle intègre en 1965 les beaux-arts de Rouen et en 1968 les Arts décoratifs de Paris. Elle dessine pour

Salut les copains, Lui, 20 ans, et rencontre Étienne Robial, avec qui elle ouvre en 1972 la première

librairie de bande dessinée parisienne et fonde en 1975 les éditions Futuropolis.

Parallèlement, elle crée le personnage de Harry Mickson, une sorte de haricot vêtu d'une salopette-short

d'où émergent quelques bras et jambes caoutchouteux, un gros nez et un béret directement vissé à la

cervelle. Ce rejeton illégitime de Mickey Mouse, qui se balade dans (À Suivre), Métal hurlant et Charlie,

est promu mascotte de Futuropolis et du Mickson B.D. Football-Club.

Elle reçoit en 1989 l'Alph'art de l'humour d'Angoulême pour Les Vieux Copains pleins de pépins, et crée

les aventures de Gérard Crétin dans Mikado.

Dans Le Journal de Mickey, elle transforme la rubrique jeux des Déblok en bande dessinée. En 1997, elle

récolte un deuxième Alph'art de l'humour pour Le Démon de midi, hilarante tragédie post-conjugale où

l'on voit un quadragénaire quitter son épouse usagée pour une plus fraîche. Ce chef-d'œuvre d'humour

vache, désarmant de franchise, est adapté au théâtre par Michèle Bernier et Marie Pascale Osterrieth, où il

connaît un énorme succès. Inondant la presse (Play-Boy, Cosmopolitan, L'Hebdo des juniors, Quo, etc.)

de ses dessins humoristiques, elle rapatrie la famille Déblok chez Dargaud en 1997.

En 2000, elle reçoit le Grand Prix de la ville d'Angoulême, ce qui fait d'elle la présidente d'Angoulême

2001. En 2002, elle publie La Vie d'artiste qui est en majorité une autobiographie et en 2004, Super catho

sur un scénario de René Pétillon (une enfance catho dans la Bretagne des années 50).

En 2005, alors que Le Démon de midi est porté à l'écran, elle lui donne une suite finement intitulée Le

Démon d'après midi. En 2007, elle publie La Véritable Histoire de Futuropolis, où elle narre la fabuleuse

aventure éditoriale et humaine de la première librairie de bande dessinée, ouverte en 1972, devenue

ensuite une maison d'édition hors normes.

En 2009, elle publie une biographie posthume avec Jean Teulé sur la vie de Charlie Schlingo (Je voudrais

me suicider mais j’ai pas le temps). L’année 2010 voit l’apparition du volume 4 de la série Les Ados, chez

Dargaud, qui se moque gentiment de l’âge ingrat. Dernièrement, Florence Cestac a travaillé avec Nadège

Beauvois Temple sur l’album On va te faire ta fête, maman !, toujours aux éditions Dargaud. Sorti en

avril 2011, ce recueil de 100 dessins a pour vocation de faire rire autour du thème de la grossesse et des

maladresses de l’entourage qui l’accompagnent.

Florence Cestac a également travaillé en 2011 à l’album qu’elle a réalisé avec Tonino Benacquista

(scénario) : Des Salopes et des Anges.

Son dernier album Filles des oiseaux (Dargaud) vient de paraître au mois de septembre 2016.

http://cestac.com/

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Le dessin d’abord !

Jeanne Champillou (1897-1978) Artiste orléanaise à la fois peintre, musicienne, graveur, céramiste et sculpteur.

Elle se consacre tout d’abord à la gravure jusqu’en 1947, tout en donnant des cours de piano. Ensuite, elle

s’adonne à la céramique et ouvre l’atelier du Clos de Joÿe avec Aimé Henry, un décorateur de théâtre, qui

sera son associé pendant huit ans.

À l’origine, son souhait est de renouer avec la tradition de l’imagerie populaire orléanaise. Elle

commence par modeler des objets usuels et décoratifs puis étend son activité à la réalisation de décors

d’architecture pour des bâtiments publics, des édifices religieux et des demeures privées.

Elle travaille essentiellement à Orléans et dans le Loiret, mais également dans les départements

limitrophes, en région parisienne, dans le Nord et à l’étranger.

Jeanne Champillou reçoit en 1977 la médaille d’argent de la ville d’Orléans des mains de René Thinat,

alors maire, en reconnaissance de l’ensemble de son œuvre.

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Le dessin d’abord !

Étienne Charry

Fondateur et directeur du label de musique fictif Catalogue, Étienne Charry est un artiste touche-à-tout,

musicien et plasticien, bricoleur de génie, il est le compositeur de nombreuses musiques de tous type : de

films, de spectacles, de spots publicitaires, de génériques télé.

Il fut dans les années 80 un des membres fondateurs du groupe Oui Oui. De 1985 à 1997, il fit des dessins

pour la presse, la publicité et le cinéma.

Dans les années 90, il poursuit une carrière solo et signe sur Tricatel, le label de Bertrand Burgalat.

Étienne Charry recherche perpétuellement « d’autres façons de faire » de la musique, de la produire, de la

diffuser, de l’écouter. Au MAC/VAL, il multiplie les expérimentations, organise des siestes musicales

(pour la Nuit européenne des musées 2008), des séances d’écoute performée (Salon Cerveau Diffusion le

17 février 2008).

En parallèle, Etienne Charry fait des « collages et bricolages ». Pour cela, il trie découpe, sélectionne,

puis colle des emballages cartonnés, contenant de nourriture industrielle qu’il a minutieusement conservé.

Il utilise cette matière première bon marché en la détournant de sa fonction et crée des suites sans fin de

mots imprononçables.

Expositions

2006 Trous d’eau, Galerie éof, Centre d'Art de Vénissieux, TNT Bordeaux. Festival Ososphère,

Strasbourg

2009 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

2010 É. Charry peintre du Dimanche (collages et Bricolages), Ménagerie de Verre

http://etiennecharry.com/index.php

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Le dessin d’abord !

William Chattaway

Originaire de Coventry dans le Royaume-Uni, il s’installe à Paris en 1950.

Il fait de nombreuses expositions personnelles et de groupe en France et à l’étranger.

Il est élu, le 21 juin 1995, correspondant de l'Académie des beaux-arts (section de Sculpture) et en 2004,

membre associé étranger de l'Académie des beaux-arts Sculpteur.

Ses œuvres sont empruntées au réel dont elles s'inspirent, vivement découpées comme à grands coups de

ciseaux. Chattaway, surnommé « le grand tailleur de formes rêches », n'arrondit pas les angles. Au

contraire, il les cultive avec brio. On ne peut s'empêcher de créer un lien entre son esthétique et celle des

sculptures cubistes. Il utilise le bronze mais aussi une résine qu'il peint, animant ainsi ses visages cubistes

d'une modernité plus proche du pop art. Son expression est à la fois décomplexée, unique, graphique.

FORMATION

1943-1945 Études à l'École des beaux-arts de Coventry.

1945-1948 Études à la Slade School de Londres.

COMMANDES PUBLIQUES

Église de Saint-Francis (Manchester)

Midland Bank Overseas Branch (Londres)

The Hutchinson Press (Londres)

George Rainbird Ltd (Londres)

Agence Foncière de la Région Parisienne

Crédit Coopératif (Nanterre)

Ministère de la Culture

COLLECTIONS PUBLIQUES

En France

Fond national d'Art contemporain

Centre national d'Art et de Culture Georges Pompidou

Musée d'Art moderne de la Ville de Paris

Musée de Beauvais

Musée de Mont-de-Marsan

Centre de la Recherche nucléaire de Saclay

Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne

À l’étranger

Contemporary Arts Society (Londres)

British Museum

Herbert Art Gallery and Museum (Coventry)

The Garman-Ryan Collection (Walsall, Angleterre)

Universités de Leeds et de Sussex

Hishhorn Museum, Smithsonian Institut (Washington DC)

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Le dessin d’abord !

Chaval (1915-1968), Yvan Le Louarn, dit Chaval.

Chaval étudie la peinture et le dessin à l’académie des beaux-arts de Bordeaux, puis aux beaux-arts de

Paris. Il s’initie également au cinéma et à la gravure.

De sa formation de graveur, il garde un trait épuré qui donne à ses dessins une grande qualité artistique.

Avec Bosc et Mose, il sera, en France, dans les années 1950, le précurseur d'un humour moderne, absurde

et décalé qui influencera toute une génération de dessinateurs.

À partir de 1946, il publie ses premiers dessins dans Paris-Match, le Figaro, le Rire, Sud-Ouest,

Punch…Il illustre de nombreux livres dont le dictionnaire des idées reçues de Flaubert, Gulliver de

Swift, L’école des dictateurs d’Erich Kästner… Ses albums de dessins publiés en France sont édités aussi

en Allemagne, Grande-Bretagne et États-Unis.

Également passionné de cinéma, il réalise plusieurs courts métrages, dont Conte médiocre et Les oiseaux

sont des cons.

La société constitue le terreau du dessinateur même s’il ne porte pas pour autant un discours de critique

sociale. La télévision, le cinéma et la photographie, la ville, l’automobile, l’avion, la musique, le sport,

certaines activités quotidiennes ou de loisir, le monde animal, offrent à Chaval autant d’occasions de

porter un jugement plutôt sombre sur le monde, très nettement mis à distance.

« Si mes dessins sont meilleurs que les autres, c'est qu'ils vont jusqu'au bout. Mais ils vont jusqu'au bout

parce que j'y vais moi-même, et que je me détruis aussi. »

Le dessinateur poussa la logique de sa démarche jusqu'à sa conséquence ultime : le suicide.

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Le dessin d’abord !

Mamadou Cissé

Originaire de Baghagha au Sénégal, Mamadou Cissé vit et travaille à Fresnes. Il est arrivé en France en

1978. Autodidacte, il a toujours pratiqué le dessin.

Il fut tour à tour boulanger, couturier, restaurateur de meubles et travaille aujourd'hui comme agent de

sécurité et gardien, la nuit, dans un vaste entrepôt de logistique à Fresnes (Val-de-Marne).

Depuis 2001, il a entrepris un cycle autour du thème de la ville. Sous son trait, naissent des ensembles

urbains, vus du « ciel », articulés autour d’axes de circulation dans de savants jeux de perspectives. La

ville est au centre de ses préoccupations et l’architecture une passion.

Ses dessins exécutés au moyen de stylos et de feutres sont les manifestes de villes rêvées. Il se dégage une

incroyable densité de ses environnements urbains et la couleur y tient une place de premier ordre. Il

construit ses villes à partir de différentes sources : livres, photographies et voyages. Le point de départ

d’un dessin peut être un bâtiment phare d’une ville autour duquel se déploient de nouvelles constructions

imaginaires dans un réseau articulé de manière géométrique. Chaque dessin est soutenu par une géométrie

complexe. Tracée à la règle et à l'équerre, il est rehaussé de roses, rouges ou bleus au plus haut de leur

éclat.

C'est en rencontrant le directeur de la maison d'art contemporain Chailloux de Fresnes, Marcel Lubac, que

Mamadou Cissé s'est fait remarquer.

Exposés pour la première fois en 2007 à la Maison Chailloux à Fresnes, les dessins de Mamadou Cissé

ont également été présentés en 2009 au salon du dessin contemporain.

« Au départ, je dessinais pour ne pas dormir, après avoir essayé la lecture et les mots croisés. C'est

devenu si présent que je ne peux plus m'en passer ».

« Je commence souvent chez moi par ce que j'appelle le « grillage », l'ébauche de la structure, puis je

m'amuse avec le relief, partant de monuments anciens qui symbolisent la ville et leur ajoutant des

immeubles modernes, des ponts, des axes routiers. Après j'habille à ma façon ».

Mamadou Cissé

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Le dessin d’abord !

Jean-Loup Cornilleau

Originaire de Nogent-le-Rotrou, Jean-Loup Cornilleau est un artiste plasticien français, vivant et

travaillant à Malakoff et ailleurs.

Le travail de l’artiste se nourrit de rencontres avec des matériaux au cours de ses flâneries. Il intervient

très peu sur ces petits riens récoltés. Il privilégie le regard sur le savoir-faire.

« Être à la périphérie est […] une façon pour moi d’être dedans, ce que j’appelle « les voluptés

d’alentour. »

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1970 Galerie Vallombreuse, Biarritz

1972 « Composition décomposition », Maison des Lettres, Paris

1973 Galeria Arte 27, Rome, Italie

1974 « Sécrétions secrètes », Galerie Horn, Luxembourg

1977 Galerie Entrepierre, Paris

Galleriet, Lund, Suède

1988 CREDAC, Ivry-sur-Seine

1989 Maison de la Culture, Amiens

« Histoire de l’AR », Maison de la Culture, Saint-Etienne

1992 « Sculptures », Musée du papier, Angoulême

1993 Galerie Le Carré, Lille

2000 Artiste résident : Grange House, The Gallery, Guernesey, Grande-Bretagne

2001 Galerie L n’est pas C, Bruxelles, Belgique

2004 « Autoportraits à la lettres », Bibliothèque Aragon, Choisy-le-Roi

2006 «Le dessin, suite », avec Gundrun Van Maltzan, Maison d’art contemporain Chaillioux et

bibliothèque de Fresnes

2008 « L’air de rien », Service culturel, Gentilly

2010 Espace d’art contemporain Camille Lambert, Juvisy-sur-Orge

2012 Galerie Olivier Nouvellet

2015 Murs, Murs, Centre d’art le Lait, Albi

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1981 Textiles, l’atelier de l’artiste, Pantine Biennale d’art, Medelli,Colombie

1984 « 5 artistes invités par l’Institut français de Düsseldorf », Manheim, Allemagne

« Eaumage », Centre culture, Cergy

1988 « La nature de l’art », Parc de la Villette, Paris

1989 « Littoral Art », Guernsey Museum, Grande-Bretagne

1993 Artiste résident: “La Napoule Art Foundation”, château de La Napoule

1997 « Au tableau », Maison d’art contemporain Chaillioux, Fresnes

1998 « Livres d’artistes, états d’esprits », Palais des arts, Toulouse

2001 Galerie L n’est pas C, Belgique

2004 Prochaine station cosmos”, le 19, Centre régional d’art contemporain, Montbéliard

2005 « Dessiner le monde, dessiner son monde », Galerie des Grands bains douches de la plaine,

Marseille

2008 « Kermananc’h », avec Henri Larrière, Galerie Weiller, Paris

2009 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

2014 #01 Cabane Georgina, /A-KεN/, Marseille

2016 Pourquoi pas ?, Galerie Olivier Nouvellet, Paris

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COMMANDES PUBLIQUES « Tryptique », L.E.P. Louis Blériot, Etampes

« Le jour des frites », Groupe scolaire, Guyancourt

Acquisitions

COLLECTIONS PUBLIQUES COLLECTION PRIVÉES

Bibliothèque nationale, Paris France, Allemagne, Italie, Angleterre,

Fonds départemental d’art contemporain Suisse, Luxembourg, Suède, Espagne,

de l’Essone Etats-Unis, Venezuela, Argentine,

Kasama Nichido Museum of Art, Kasama, Belgique

Japon

Ville de Choisy-le-Roi

Artothèque d’Angoulême

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Le dessin d’abord !

Crumb

Robert Crumb, est né à Philadelphie le 30 août 1943. La plus grande influence durant sa jeunesse était son

frère aîné Charles, qui aimait les Comics et avec qui il a co-écrit de nombreux Comics quand ils étaient

enfants.

Diplômé au lycée, Robert Crumb passe une année dépressive chez lui, la plupart du temps dessinant, et

parlant sans fin du sens de la vie avec son frère Charles. Il part finalement pour Cleveland en 1962 et

bientôt trouve du travail auprès de la Corporation Américaine (the American Greetings Corporation)

comme séparateur de couleur. Il est promu en une année au « Hi-Brow Department » et peint une centaine

de cartes au cours des années suivantes. Son travail comme illustrateur commercial a un effet sur son

travail futur. « Mon patron continuait de me dire que mes dessins étaient trop grotesques. Je me suis

entraîné à dessiner des petits caractères neutres et « mignons » qui ont influencé ma technique, et même

encore maintenant mon travail a « cette gentillesse à ce sujet ».

Robert voyage à New-York, Chicago et Detroit pendant cette période acide et crée beaucoup de ses futurs

caractères : Mr Natural, Mr. Snoid and Angelfood McSpade.

En janvier 1967, Crumb quitte soudainement Cleveland pour San Francisco et peint Zap #1 et Zap #0

Durant l’automne 1967, il les vend dans la rue et cela marque la naissance du Comics underground avec

Crumb. Il continue de dessiner et voyage à travers le reste de la décennie.

En 1970, la femme de Crumb donne la permission à Ralph Bakshi d’utiliser Fritz the Cat dans un long

métrage. Crumb, complètement insatisfait de ce projet, tue peu après Fritz the Cat, un personnage qu’il

avait crée durant son adolescence.

Pendant les premières années de la décennie, Crumb poursuit sa traversée du pays, toujours dessinant.

Mais en 1974, il déménage et s’installe à Madison, Californie. Il dessine une bande-dessinée Mr Natural

qui parut dans The Village Voice (journal) pendant une année.

En 1981, Crumb produit et édite un nouveau magazine de Comics appelé Weirdo incluant le travail

d’autres artistes. Au milieu des années quatre-vingt, Robert décide de laisser Peter Bagge reprendre le

travail en tant que rédacteur en chef de Weirdo pour qu'il puisse passer plus de temps à faire ses propres

bandes dessinées. Tout en contribuant à Weirdo, il a créé la série Hup 1-4 à la fin des années 1980 et

début des années 90.

À la fin des années 1980, Robert décide de quitter le pays et il échange certains de ses carnets de croquis

pour une nouvelle maison dans le sud de la France. L'ami de Crumb, Terry Zwigoff, filme Robert et sa

famille avant qu’ils déménagent et le documentaire résultant Crumb atteint un certain succès au box-

office en Amérique et dans certains pays d'Europe. Excepté pour une expédition occasionnelle pour Paris

ou l’Amérique, Crumb reste niché dans le sud de la France. Cela ne l’empêche pas de créer puisqu’il

publie en 2009 une Genèse illustrée, œuvre résultant de quatre années de travail. Un autre album est sorti

en 2011 intitulé Parle moi d’Amour, fruit d’une collaboration avec sa femme Aline, et qui s’apparente à

un journal intime illustré.

En 2012, une rétrospective lui est consacrée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

http://www.crumbproducts.com/

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Le dessin d’abord !

Joseph Csaky (1888, Budapest-1971) Sculpteur d'origine hongroise, il est naturalisé français en 1922. Il arrive à Paris en 1908, après s'être

formé à l'École supérieure des arts décoratifs de Budapest entre 1904 et 1906. Il s'installe à la Ruche où il

fréquente les artistes de l'école de Paris.

Attiré par le cubisme auquel il s'adonne dès 1911, il participe au Salon d'automne et au Salon des

indépendants jusqu'à la guerre.

Après la Première Guerre mondiale, durant laquelle il combat en tant que volontaire dans l'armée

française, son œuvre marque pendant quelques années une évolution vers l'abstraction. Ses compositions

sont alors des juxtapositions d'éléments géométriques proches des œuvres de Fernand Léger : sphères,

cônes, disques, etc.

Puis, Csaky abandonne cette veine abstraite pour d'autres recherches où réapparaît une forme de cubisme

assagi ; il réalise alors des reliefs et des figures évoquant les sculptures de Laurens.

Dès 1924, il travaille également pour le décorateur Marcel Coard, puis pour Jacques Doucet (insertion de

sculptures dans leurs mobiliers). Il retrouve ainsi son ami hongrois, Gustave Miklos, qui participait aussi

aux aménagements du couturier.

Une monographie lui est consacrée en 1930 et la France lui commande quelques sculptures

monumentales pour l’Exposition Internationale des Arts et Techniques de 1937, dont Art et Technique, La

Parfumerie et La Couture. En 1945, son style plus fluide et ses sculptures dansantes émerveillent. L’État

français lui adresse une nouvelle commande, deux immenses bas-reliefs, achevés en 1952, dans le cadre

de la construction d’une école à Amiens. A Budapest, une exposition personnelle lui fut consacrée en

1965 dans le Musée des beaux-arts.

Les jeunes femmes et les animaux qui constituent ses thèmes privilégiés témoignent d'une affinité

certaine avec les tendances décoratives des années trente.

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Le dessin d’abord !

Claude Cussinet

Artiste vivant dans le Perche.

« … Claude Cussinet se rit du temps et des idées reçues. Il reste en dehors des « ismes », des écoles, pour

assumer en solitaire son défi de peintre, où le présent se mêle au passé, se jouant de la banalité, de la

hiérarchie des goûts et des couleurs, où certains détails n’en sont presque plus et changent tout… »

Sylvia Colle-Lorant,

Chargée d’études au MNAM, Centre Georges Pompidou, Paris.

Extrait de préface, galerie Felman-Bastille, 1992.

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1970 Musée d’art Moderne, Arc, Paris

1974 Musée Boymans, Rotterdam

1975 Théâtre National, Bruxelles

1978 Ecole des beaux-arts de Tours

Galerie Remarque, Trans en Provence

1981 L’Art Vivant à Paris, Paris

1983 Schosun Art Gallery, Séoul

1985 Galerie Breteau, Paris

1986 « Les Figurations », Musée des beaux-arts de Carcassonne

Musée de Cagnes sur Mer, Musée d’Art Contemporain, Dunkerque

1988 Galerie Jacqueline Felman-Bastille, Paris

1990 Ecole des beaux-arts, Paris

1994 Galerie Martin-Staub, Genève

1998 Galerie Humus, Lausanne

2003 Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

2005 Galerie de l’Ancienne Poste, Calais

2009 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

2010 Galerie Linz, Paris

2011 Galerie Vallois, Paris (Art St Germain des Près avec E.Buffoli)

2014 Musée-Château, Aigle (Suisse)

Galerie Humus, Lausanne

Galerie Olivier Nouvellet, Paris

2015 Galerie Humus, Lausanne

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1976 Galerie Jacques Bosser, Paris

Musée des beaux-arts, Chartres

1985 Institut Français, Cologne

1986 Galerie France, Lausanne

1987 Galerie Jacqueline Felman Bastille, Paris

1991 Centre Culturel, Joigny

1992 Galerie Jacqueline Felman Bastille, Paris

1994 Galerie Martin Staub, Soral-Genève

1997 Collégiale Saint-Pierre, Orléans

1998 Galerie Gastaud et Caillard, Paris

2008 Hotel de Ville, Tours

2010 Château de Carrouges

ŒUVRES ACQUISES PAR L’ÉTAT

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Fonds National d’Art Contemporain, Paris

Musée des beaux-arts, Chartres

COMMANDES PUBLIQUES

Courbevoie-La Défense (EPAD)

Atelier d’architecture SOPHA, Paris-Zurich (en collaboration avec J.L. Mennesson)

Mur peint, Paris (Direction Aménagement Urbain)

Traces de réclames

Médiathèque Municipale, Rambouillet

Atelier d’Architecture Porchon-Bermond, Chartres

Mur peint, Paris (Direction Aménagement Urbain)

Du côté de Belleville

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Le dessin d’abord !

Dado (1933-2010) Peintre yougoslave originaire du Monténégro.

Ayant manifesté très tôt un talent de dessinateur, Dado obtient une bourse du gouvernement yougoslave

lui permettant de suivre les cours de l'Académie des beaux-arts de sa ville natale Cetinje (1947-1952),

puis de l'École des beaux-arts de Belgrade (1952-1956). En 1956, il vient à Paris, où il travaille en tant

qu’ouvrier lithographe avant d'être découvert par Jean Dubuffet, puis par le marchand Daniel Cordier, qui

organise sa première exposition personnelle en 1958 à Paris.

Achevant et reprenant dix fois une même toile, Dado crée un univers obsessionnel, que l'on a pu

rapprocher de celui de Jérôme Bosch. « Tout ce qui compose le monde de Dado », écrit Georges Limbour,

« les bébés précoces, les vieillards prématurés et les pierres, tout se fendille. S'il y a des murs ou des

monuments, ils s'effritent, tombent en ruines. »

Par la suite, le rose et le bleu pâle (ses couleurs de prédilection) deviennent plus vaporeux, élargissent

l'espace de la toile, plus étreignante encore, et renforcent par leur douceur la décomposition triomphante

qu'elle illustre avec ostentation : l'Architecte (1959, Paris, MNAM), Lettre à Mme de Sévigné (1969,

Paris, coll. gal. A. F. Petit, Hôtel Adams Westhampton, Chicago, The Art Institute).

Au cours de séries de voyages, Dado séjourne en Bretagne, en Corse, au centre de l'Afrique, chez les

Pygmées en 1974 ainsi qu'à New York, où il effectue de brefs séjours.

Il est représenté au MNAM par une série d'œuvres (donation Cordier).

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1958 Dado, Peintures ”, Galerie Daniel Cordier, Paris.

1960 Dado, Galerie Daniel Cordier, Francfort.

1967 Dado, Galerie André-François Petit, Paris.

1970 Dado, Rétrospective ”, Centre National d’Art Contemporain, Paris.

1974, 1975 Aberbach Fine Art, New York.

1978 Dado, Aberbach Fine Art, FIAC, Grand Palais, Paris.

1981 Dado, quinze ans de peinture 1958-1972, Galerie A.F. Petit, Paris.

1982 Dado, Mala Galerija, Ljubljana, Slovénie.

1983 Collages et œuvres sur papier ”, Galerie La Hune, Paris.

1987 Dado, Galleria Forni, Bologne.

1997 Exposition dédiée à Robespierre, Musée d’Arras.

1999, 2000 Galerie Rachlin-Lemarié-Beaubourg.

2004 Peintures et dessins de 1955 à 1964 de la collection Daniel Cordier, Galerie Chave,

Vence.

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1956 Salon de Rijeka, Croatie.

1960 Antagonismes, Musée des arts décoratifs, Paris.

1965 European Drawings, Solomon R. Guggenheim Museum, New York.

1967 Le visage de l’homme dans l’art contemporain ”, Musée d’Art et d’Histoire, Genève.

1972 Douze ans d’art contemporain, Grand Palais, Paris.

1989 Donation Daniel Cordier, Centre Pompidou, Paris.

1990 Mediale, Galerie Moderne, Valjevo, Yougoslavie.

1997 Made in France : 1947-1997. Cinquante ans de création en France ”, Centre Pompidou.

2003 Dessins de mine, dessins de plume, dessins de poils, galerie Chave Vence

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Le dessin d’abord !

Olivier Debré (1920-1999) Artiste peintre, il fut membre de l'Institut.

Olivier Debré commence très tôt son apprentissage et sa pratique du dessin, de la peinture et de la

sculpture, influencé par son grand-père, le peintre Edouard Debat-Ponsan. D'abord étudiant en

architecture à Paris, à l'École des beaux-arts (atelier de Charles Lemaresquier) et en Histoire, il fut, à

partir de 1939, élève de Le Corbusier.

En 1941, il expose à la galerie de Georges Aubry où il fait la connaissance de Picasso. Les nombreuses

visites qu'il effectue à l'atelier du maître espagnol influencent son travail. Il cherche alors à susciter

l'émotion à travers ses toiles sans utiliser la représentation.

À la Libération, il rencontre des peintres avant-gardistes tels que Serge Poliakoff, de Stael, Soulages.

En 1949, Olivier Debré participe à sa première exposition personnelle à la galerie Bing.

En 1967, il est choisi pour représenter la France à l'Exposition Universelle.

De 1980 à 1985, il enseigne à l'Ecole Supérieure des beaux-arts de Paris. Il a également été sculpteur et

illustrateur, entre autres des livres de Michel Déon, Francis Ponge, Edmond Jabès et Julien Gracq. Il a

publié quelques essais artistiques, notamment pour donner sa vision de l'évolution des formes et proposer

une nouvelle architecture adaptée à la ville contemporaine. En 1995, une rétrospective de son travail est

organisée à la galerie nationale du Jeu de Paume. Cette exposition est itinérante (Europe et Amérique du

Sud).

Abstraite et solidement construite dans les années 1940-1950, sa peinture a évolué à partir des années

1960 vers une spatialité qui renvoie à la liberté de la nature.

Dès 1944, il intègre le « signe » comme élément fondateur de sa peinture et comme moyen essentiel pour

faire transparaître l'émotion et la pensée. Son intervention sur l'espace pictural exalte la couleur, il est un

grand coloriste. Dans les années 1950-55, se retrouvent dans les dessins à l’encre les grands « signes

personnages ». Vers 1960, son œuvre prend un tournant certainement suite à ses rencontres aux États-

Unis avec les maîtres de l’expressionnisme abstrait (Kline, Rothko, Olitski). Il peint à nouveau des

paysages. Olivier Debré a parfois peint de très grandes toiles (en faisant glisser une sorte de pinceau-balai

sur la toile au sol). Il a dessiné également un timbre-poste, des vitraux, peint plusieurs rideaux de scène

pour la Comédie-Française, pour l'Opéra de Hong Kong et le nouvel Opéra de Shanghai en Chine, ainsi

que les fresques murales du Théâtre des Abbesses à Paris.

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Le dessin d’abord !

Jean Degottex (1918, Paris-1988, Ibid) Il est considéré comme un artiste majeur de l’abstraction de la seconde moitié du XXe siècle, notamment

pour avoir participé au mouvement de l'abstraction lyrique. Son œuvre se fonde sur la philosophie zen et

la calligraphie chinoise pour aboutir à l'effacement du sujet créateur.

Autodidacte, Jean Degottex commence à peindre durant son service militaire en Algérie et en Tunisie en

1939. Son style se rapproche alors d’une forme de fauvisme épuré. Après la Seconde Guerre mondiale, il

fait la connaissance de peintres abstraits lyriques, tels que Jean Bazaine et Alfred Manessier, et s’engage

dans un travail créatif non-figuratif. En 1951, il reçoit le prix Kandinsky.

En 1954, sur une proposition du poète et critique d’art Charles Estienne, Jean Degottex s’installe avec

René Duvillier et Serge Poliakoff à Portsall, sur la côte nord du Finistère. Durant tout l’été, il réalise des

centaines de paysages maritimes (série des Vagues). Il utilise l’encre de Chine ou l’aquarelle, qui exigent

spontanéité et rapidité d’exécution.

En février 1955, Jean Degottex expose à la galerie surréaliste de L'Étoile scellée où il rencontre André

Breton qui préface une exposition avec Charles Estienne. André Breton lui fait découvrir la pensée Zen et

la calligraphie extrême-orientale, notamment la calligraphie chinoise et le sumi-e japonais. Cette

découverte marque un tournant primordial dans la recherche artistique de Jean Degottex, qui détruit

pratiquement toutes ses œuvres antérieures. Les nouvelles créations de l’artiste sont influencées par

l’écriture automatique surréaliste et par les principes essentiels de la philosophie zen : le vide et le souffle

vital. Sa technique consiste en une première phase de profonde méditation, au cours de laquelle il

applique des couleurs sombres sur le fond de la toile. L'état méditatif permet de préparer le geste créatif,

qui se manifeste avec fulgurance. Jean Degottex marque alors la peinture encore fraiche d’un geste ample,

minimum, rapide et définitif.

En 1981, il reçoit le Grand Prix National de Peinture. Sa méditation s’oriente progressivement sur le

support et la matérialité de l’œuvre. Ainsi ses « papiers » (le mot dessin est exclu de son vocabulaire)

peuvent montrer leur grain et leur texture interne, magnifiée par déchirure, scarification, surcollage puis

arrachage. Le pinceau n’a plus droit de cité. Son œuvre reste celle d’un extrême minimalisme où jamais la

rigueur ne prend le pas sur une extrême sensibilité.

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Le dessin d’abord !

Dubout (1905-1976) Après des études à Nîmes jusqu’en 1920 et à l’École des beaux-arts de Montpellier de 1923 à 1924,

Albert Dubout s’installe à Paris. Fasciné par la foule, il prend des croquis dans les grands magasins et

dans les transports. Ce sont ces dessins qui le feront découvrir. Le 15 juin 1924, il publie son premier

dessin dans Pêle-Mêle et ce sera le début d’une longue collaboration de cinquante ans avec une

quarantaine de journaux et magazines : Ric et Rac , Le Journal Amusant , Le Rire , Fantasio , Gringoire ,

Candide , Marianne , La Bataille et Ici Paris.

En 1929, il rencontre Philippe Soupault, directeur littéraire des Éditions Kra, qui lui suggère d’illustrer

des livres. C’est donc chez Éditions Kra que paraissent ses quatre premiers ouvrages illustrés comme Les

Embarras de Paris de Boileau et Le Barbier de Séville de Beaumarchais. En 1931, il réalise le numéro

spécial du Rire sur l’exposition Coloniale, consécration de son talent de dessinateur humoristique.

En 1936, il s’intéresse à un nouveau genre : l’affiche de cinéma. En effet, l’artiste illustre la première

affiche de César que Marcel Pagnol venait de porter à l’écran. C’est le début d’une longue amitié liant les

deux hommes. En 1948, Marcel Pagnol lui confie donc l’illustration de la première Trilogie Marius,

Fanny, César. C’est un énorme succès. En 1965, Frédérique Dard lui demande d’illustrer Les aventures

du Commissaire San Antonio.

En 1953, le président Vincent Auriol lui remet la Légion d’Honneur.

De 1950 à 1954, il s’ouvre à un autre genre : le film d’animation avec Anatole va Camper, La Tour de

Nesle et au cinéma avec La rue sans Loi et Anatole Chéri.

Quatre ans après sa mort, le Centre Georges Pompidou lui rend hommage avec l’exposition Dubout et la

vie quotidienne. Un autre hommage lui est rendu en 1992 lorsque le 14 juillet, la ville de Palavas-les-Flots

(Hérault) inaugure le Musée Albert Dubout dans la Redoute de Ballestras.

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Le dessin d’abord !

Thomas Dussaix

Artiste, il enseigne également aux beaux-arts.

Thomas Dussaix est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts du Mans en 2010. Son travail ainsi que

ses recherches plastiques actuelles mettent en avant deux techniques : infographie et dessin. Relevant à

certains égards du domaine de la science-fiction, l’artiste tire son inspiration de films, lectures et jeux

vidéo.

Le dessin n'a pourtant pas été sa première « orientation artistique ». C'est en fin de cursus que cette

discipline a pris une part importante dans son travail. Auparavant, il avait essayé différentes techniques et

supports.

En 2011, il obtient le 1er Prix du dessin Pierre David-Weill décerné par l'Académie des beaux-arts de

Paris. « Dans le dessin, j'ai trouvé tout ce qui m’intéresse » explique-t-il. Ses œuvres sont le résultat d’un

travail clair-obscur en négatif, il aime que le papier donne de la matière à ses volumes, « par grattage et

peluchage ». Il travaille avec la pierre noire (pierre issue des mines), estompeur, brosse à dent en ferraille,

crayon de pierre noire, chiffon, bombe de peinture (noire de préférence).

Thomas Dussaix a installé son atelier, comme six autres artistes plasticiens, à L'Armoire à gaze au Mans.

PARCOURS

2008 – DNAP (diplôme national supérieur d'arts plastiques) - ESBA Le Mans

2010 –DNSEP - (diplôme national supérieur d'expressions plastiques) - ESBA Le Mans

EXPOSITIONS COLLECTIVES

août 2009 « A4 » - Galerie de la Sirène - Le Mans

octobre 2010 « Dernière Démarque » - ESBA Le Mans

mai 2013 Cité des arts, Le Mans

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Le dessin d’abord !

Lucien Elia

Il vit aux Champeaux depuis douze ans. L'artiste est graphiste de métier, formé au sein d’écoles

parisiennes (La Grande Chaumière et l'École des Métiers d'art). Lucien Elia a débuté sa carrière au sein de

prestigieuses sociétés comme Hermès avant de s'orienter vers la publicité où il a collaboré pour des

agences de publicité (Séguéla et Publicis entre autres). Il a notamment dessiné la célèbre « Mamie

Nova ».

C’est au moment de la retraite qu’il s’est lancé dans un art qui le passionne depuis toujours. Sa peinture

est d’une telle finesse que beaucoup pensent qu’il utilise le pastel, la gouache ou l’aquarelle. Se décrivant

comme « un rat de musée », il travaille uniquement à l'huile, sur du papier Canson® ou du papier kraft.

Lucien Elia est également auteur et a publié cinq romans : quatre sont parus chez Flammarion et le 5e,

D'Eau et de sang chez Albin Michel, a obtenu le grand prix de la société des gens de lettres en 2000.

Il a exposé ses peintures en 2014 dans l’église de sa commune de résidence sous le nom de Divins Jardins

au mois d’août, à La Galerie à Mortagne-au-Perche, au Quai-Dock à Lisieux.

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Le dessin d’abord !

Max Ernst (1891-1976) C’est un peintre et sculpteur allemand, artiste majeur des mouvements Dada et surréaliste. Tandis qu’il

étudie la psychologie et l’histoire de l’art à Bonn, le peintre et graveur franco-allemand commence à

peindre et à s’essayer à des modes de création expressionnistes, cubistes et futuristes.

Il expose pour la première fois en 1912 avec les Expressionnistes rhénans et est représenté en 1913 au

Premier Salon d’automne allemand, à Berlin. En 1916, au cours d’une permission, il fait la connaissance

des dadaïstes berlinois. Trois ans plus tard, il fonde avec Jean Arp un groupe dada à Cologne.

Il s’installe à Paris en 1922 et y rejoint les surréalistes. Il transpose l’« écriture automatique » de ces

derniers en collages, frottages, grattages et sculptures, prenant pour point de départ des objets trouvés. Ses

cosmogonies visionnaires se rattachent à la tradition de Grünewald et de Bosch.

Très vite, il expose à Paris, Berlin et New York, dont l'importante exposition Fantastic art, Dada and

Surrealism du Moma en 1936. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'exile aux États-Unis aux côtés de

peintres avant-gardistes tels Duchamp et Chagall et exercera une grande influence sur les peintres

américains. Ce sont les biennales de Venise en 1954 qui lui vaudront, en remportant le grand prix, la

reconnaissance publique.

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Le dessin d’abord !

Bernadette Février,

Depuis de nombreuses années, elle balance entre études littéraires et recherches plastiques, les unes se

nourrissant naturellement des autres en un mouvement régulier, continu, obsédant.

Des expositions tant collectives que personnelles l’ont menée de la Bretagne à Besançon, beaucoup en

Italie, notamment à la Villa Médicis de Rome ainsi qu’au Palazzo Correr de Venise, au Québec, à

Barcelone ou à Bruxelles. En France, elle travaille avec de nombreux poètes dont elle illustre les textes

pour des livres d’art à tirages limités (collections Ecbolade, Muro Torto, Rencontres, Carte Blanche, Le

Livre pauvre…). Elle a collaboré à la Revue Parlée de B. Gautier au Centre Pompidou et travaille

également auprès de musiciens.

Jaillissement fébrile, élan contenu, tour à tour léger ou grave, le dessin de Bernadette Février se joue de

fantaisie ou de sagesse… Sa délicatesse lutte avec sa force, son énergie avec la plénitude de

l’accomplissement formel du monde rêvé, du monde ainsi recréé.

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1976 Galerie Stevenson Palluel, Paris

1977-78 “Féminie77”, Palais de

l’UNESCO, Paris

1980 Exposition Muro Torto, Villa

Médicis, Rome

1982 Exposition à l’Université du

Mirail, Toulouse

1984 Galerie Bernard Jordan, Paris

1984 Exposition organisée à Namuir et

Bruxelles par le Théatre-Poème de Bruxelles

1989 Exposition dans le cadre du

Festival de Montmartre

Exposition “Réparation de

poésie”, Québec

1995 Exposition à La Chapelle

Gauthier

1999 Exposition à Barcelone avec le

sculpteur G.Descossy

2015 Exposition à l'Institut Français de

Mainz, "Ein Kaleidoskop zeitgenössischer

Kunst", Allemagne

2015 Exposition collective "Jacqueline

Risset e le arti », Fondazione Camillo Caetani,

Rome

2016 Exposition collective"Body

Body",La Plaque Tournante, Berlin

2016 Exposition"Itinéraires Croisés"(

Baudry Boutibonnes Fevrier) Galerie Olivier

Nouvellet

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1984 Exposition à la MJC du MEE 77350

1986 Exposition à la MJC du MEE 77350

1990 Exposition au Salon, Paris

2001 Exposition au Casino Venier, Venise, "Le

Voyage de Marco Polo:12 Visions hallucinées"

2002 Exposition à Instituto Romeno di cultura

e ricerca umanistica, Palazzo Correr, Venise,

2012 Présentation d’un travail autour de

l’oeuvre poétique de J.P.Verheggen au Théâtre

Poème Bruxelles

2014 Exposition "Pour une image dissipée",

Galerie Olivier Nouvellet, Paris

COMMANDES PUBLIQUES

1982 Peinture murale de 4m/2m50, rue de la

Gaité, Paris 14e, dans le cadre du Mécenat

Industriel (Régie RENAULT) pour “ART

PROSPECT”

1983 Peintures pour le “EL TRETZE VENTS”

- éd. du MUSEE de CERET (Coffret collectif à

tirage limité) Autres participants : Degottex,

Hajdu, Tapies, Badin,O.Debré, Viallat, A.Saura,

Boutibonnes, B.Noël, C. Minière,

M.Pleynet, J. Risset, D. Roche etc.

Acquis par le FRAC Basse Normandie

1986 Illustration d’un livret d’opéra”

BROUHAHA,ETERNEL BROUHAHA” de Ch.

Prigent (commande de l’Université de

VILLETANEUSE)

1987 Décor pour le “Journal d’un Fou” de

Gogol -Théatre Pourpre-Maison des

Associations LJ Lantien- Le MEE 77350

2002 12 dessins noir et blanc, extrait d'un

ensemble intitulé "Le Sommeil du Doge ou la

Mémoire de l'eau". Préface d'Emmanuel

Tugny(,coll.Rapport d'étape). VENISE

Œuvres présentes dans de nombreuses collections privées.

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Le dessin d’abord !

Floc’h, né en 1953, Jean-Claude Floch, dit Floc’h, est un artiste majeur d'illustration et de bande

dessinée. Il est l'un des principaux tenants de la ligne claire aux côtés d'Yves Chaland, Ted Benoit, Joost

Swarte.

Après un bref passage à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, il se consacre à

l'illustration de presse et d'édition. Il publie en 1977 son premier album de bande dessinée Le rendez-vous

de Sevenoaks en collaboration avec François Rivière. Suivront dans cette série intitulée Albany &

Sturgess trois autres livres : Le Dossier Harding (1979), À la recherche de Sir Malcolm (1985) et Olivia

Sturgess 1914-2004 (2005), ainsi qu'une fantaisie Meurtre en miniature en 1994 et un livre Les

Chroniques d'Oliver Alban (2006).

Le tandem réalise aussi la série Blitz comprenant Blitz (1981), Underground (1996) et Black-out (2009)

qui sortent en intégrale en 2011.

Parallèlement, Floc'h réalise une autre bande dessinée avec Jean-Luc Fromental Jamais deux sans trois

(1991) et est l'auteur de livres illustrés Life (1985), High Life (avec Fromental, 1986), Ma vie (1985), Ma

vie 2 (1997), Je me souviens (1987), Un homme dans la foule (1985), Exposition (1998), Journal d'un

New Yorkais (Avec Michel Jourde,1994), Une vie de rêve (2007), Male Britannia (2009), London

Euphoria (2010), Regency Utopia (2010) et Une vie exemplaire (2011).

Illustrateur bien plus que dessinateur/auteur de bande dessinée, Floc'h met aussi bien son talent au service

du cinéma (affiches et génériques pour Alain Resnais, Woody Allen, Mike Leigh…) que de la publicité et

de l'illustration pour la presse (The New Yorker, Le Monde, Monsieur, Lire, World of Interiors …). Le

meilleur de ce travail est recueilli dans Un homme dans la foule (1985), Floc'h illustrateur (2000) et

Floc'h illustrateur 2 (2005).

En 2012, il publie un graphic novel Villa Mauresque, une biographie de l'écrivain Somerset Maugham,

avec François Rivière et participe à un documentaire sur la vie d'un des speakers de la France libre à la

BBC Little Big Bauer.

Son graphisme épuré, les environnements distingués et cultivés dans lesquels évoluent des personnages

au charme et à l'élégance toute britannique confèrent à son œuvre un style reconnaissable entre tous.

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Le dessin d’abord !

Astrid de la Forest

Peintre et graveur, née en 1962. Après ses études à l’ESAG, elle collabore aux décors de théâtre de

Richard Peduzzi et comme portraitiste d’assises pour Antenne2.

Elle se consacre depuis 1995 à la peinture et à la gravure. Elle travaille dans les ateliers Lacourière-

Frélaud, René Tazé, et Raymond Meyer à Pully en Suisse. Astrid de la Fôrest utilise plusieurs techniques

de gravure : eau-forte, aquatinte, pointe-sèche et carborundum. Elle les pratique seules ou associées, en

épreuve unique (monotype) ou en tirage limité. Ses sujets sont essentiellement pris sur le motif, paysages,

montagnes et arbres sans négliger quelques incursions dans le monde animal.

Astrid de La Forest aime voyager et s’immerger totalement dans ces nouveaux environnements, elle a

ainsi effectué de nombreuses résidences d’artistes au Maroc, en Tasmanie et récemment dans le Donegal

en Irlande.

Elle expose en Suisse, en Angleterre et à Paris, à la galerie La Forest-Divonne et Documents15.

Elle est enseignante en arts plastiques à l’ENSA de Paris-Belleville.

Elle a été élue à l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France en juin 2016 en Section gravure, au

fauteuil de Louis-René Berge.

EXPOSITIONS COLLECTIVES

1991-93-95-97

-2004-06 Galerie Vieille du Temple, Paris

2005 Biennale de l’estampe du musée de St

Maur (2ème prix)

« L’original multiple, un parcours de

l’estampe contemporaine »

Mois de l’estampe à la Bibliothèque

Nationale

2007 Stuttgart, Galerie Prodromus, Allemagne

2009 Estampes contemporaines par René Tazé,

Tétouan, (Maroc)

Musée Jenisch, Vevey, (CH) « l’Atelier

de Raymond Meyer »

2011 Galerie Insula, Paris

Salon de l’Estampe, Galerie Antonine

Catzéflis, Paris

2013 Galerie Vieille du Temple « Gravures »,

Paris

Salon International de l’estampe et du

dessin, Grand Palais, Paris

Salon des peintres-graveurs Paris

2014 Salon International de l’estampe et du

dessin, Grand Palais, Paris

2015 Musée des beaux-arts de Rouen « le

temps des collections IV – le regard

d’Agnes Jaoui »

Galerie Documents 15, Paris,

« Empreintes animales »

Galerie La Forest Divonne, Paris

(Inauguration)

2016 « Passion partagée » Exposition

inaugurale de la Galerie La Forest

Divonne, Bruxelles

EXPOSITIONS PERSONNELLES

2006 Galerie Ty-Mad , Douarnenez

Atelier Lacourière et Frelaut, Paris,

2009 Quest Gallery, Bath, GB

Galerie Vieille du Temple, Paris

2010 Galerie Insula, Ile d’Yeu.

Galerie Arts et Lettres, Vevey, CH

2011 Petleys Gallery, Londres, GB

Galerie Antonine Catzéflis, Paris

2012 Galerie Documents 15, Paris

Galerie Numaga, Colombier, CH

2013 Galerie Vieille du Temple, Paris

Quest Gallery, Bath (GB)

2014 Galerie Arts et Lettres, Vevey, CH

2016 Galerie Documents 15, Paris

COLLECTIONS PUBLIQUES

Ministère des Affaires Étrangères, Ambassade de

France à Tokyo, Artothèque d’Évreux, BnF

http://astriddelaforest.fr/

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Le dessin d’abord !

Gérard Garouste

Né en 1946 à Paris. Vit et travaille entre Paris et la Normandie.

Peintre et sculpteur, il est obsédé par les origines de notre culture, l’héritage des maîtres anciens et les

mythes. Son histoire propre est à la base de son travail de « démontage des images et des mots », de sa

préoccupation pour les questions de l’origine, du temps et de la transmission.

Ses toiles, faites d’associations d’idées, sont tour à tour inquiétantes et joyeuses, peuplées d’animaux

parfois fantastiques et de différents personnages. Ses sources mêlent la Bible, la culture populaire et les

grands textes de Cervantès à Rabelais.

« Il ne faut pas se délecter dans le bon goût de l’artiste se peignant lui-même, ce qui est la définition du

modernisme. A la veille du siècle il faut revenir sur la notion du sujet de l’œuvre.»

Gérard Garouste

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Le dessin d’abord !

Jeanne Gatard,

Peintre et écrivain, a fait de nombreuses expositions de dessins et peintures en France, Italie, Japon dans

des Centres Culturels et galeries à Paris et en province.

Jeanne Gatard crée à petits pas, trait à trait. Elle dessine souvent les portraits des auteurs et des artistes

qu’elle aime : Bonnard, Matisse, Bacon, Valéry, Pessoa, Michaux, Beckett, Jouve, Giacometti entre

autres. Pour elle, le dessin c’est la répétition, la patience.

Elle a également écrit La grande sieste, La grande guigue, Ténu tendu et participé à diverses revues

comme Artitudes, L’évidence, Fusée.

« Tout portrait est imaginaire. Tout portrait est une légende ».

Jeanne Gatard

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Le dessin d’abord !

Gilgian Gelzer

Né en 1951 à Berne en Suisse, a fait ses études aux beaux-arts de Paris et à l’Université de Paris I, Institut

d’art et d’archéologie. Il a enseigné à l’École supérieure d’arts et média de Caen (1987-2010) et aux

beaux-arts de Paris depuis 2010. Il a été avec Bernard Moninot à l’initiative de la Biennale du dessin des

beaux-arts de Paris dont ils ont organisé la première édition au printemps 2014.

Gilgian Gelzer mène une pratique dans les champs du dessin, de la peinture et de la photographie, en

jouant des qualités matérielles, spatiales et temporelles propres à ces divers langages et des relations qui

se trament dans leur juxtaposition.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1985 Kaserne, Bâle, Suisse

1994 Maison d'art contemporain de Chaillioux, Fresnes

1996 La Galerie, ERBA, Nantes

1998 MK Galerie, Rotterdam, Pays-Bas

1999 Galerie Bernard Jordan, Paris

2001 Twist of Fate, Artothèque de Caen

Reservoir, XX Multiple Galerie, Rotterdam, Pays-Bas

2003 Villa Formose, ESAC, Pau

2006 Face Time, Ludwig Museum, Deutschherrenhaus, Koblenz, Allemagne

2007 TWONE, Le Ring, Artothèque de Nantes

2009 Bilder, Zeichnungen, Fotos, Galerie Bernard Jordan, Zürich, Suisse

2010 5 à 7 tableaux, Moments artistiques, Paris

2013 Editer la peinture II, Galerie Martainville - ESADHAR, Rouen

2015 Walk the line, Born Gallery, Berlin

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1981 LIS'81, Biennale internationale du dessin, Lisbonne, Portugal

1988 7 + 7, Schloss Faber-Castell, Stein, Allemagne

1994 Crayon, Plume, Fusain, galerie Darthea Speyer, Paris

1999 Beau, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand

2000 Artissima, galerie Bernard Jordan, Turin, Italie

2002 Carbonnet, Cognée, Gelzer, Piffaretti, Forum d'art contemporain, Sierre

2003 Photos d'artistes, Carré Saint-Vincent, Orléans

2004 Kunst Messe Linz, galerie Bernard Jordan, Linz, Autriche

2008 L'Art dans les chapelles, Chapelle Sainte-Tréphine, Pontivy

2009 Off the Wall, Lennon Weinberg Gallery, New York, États-Unis

2011 Acquisitions récentes - Cabinet d'art graphique - d'Antonin Artaud à Tatiana Trouvé, Musée

national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris

2014 Choices, Palais des beaux-arts, Paris

2015 Intentions graphiques, Musée des beaux-arts d'Angers

2016 À quoi tient la beauté des étreintes, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand

http://www.gilgiangelzer.com/

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Le dessin d’abord !

Didier Georges

Baigne dans le milieu artistique depuis sa plus tendre enfance : son père enseignait le dessin et

l’aquarelle. Celui-ci lui a transmis sa passion pour la peinture et, plus généralement, pour tous les modes

d’expressions artistiques mais également le plaisir de transmettre à son tour. En effet, installé à Oingt

dans le Beaujolais, Didier Georges donne des cours d’aquarelle et propose des stages dans son atelier et

galerie. Cette dernière nommée « Un jour ou l’autre » a ouvert ses portes en 2014 et l’artiste y expose,

entre autres, ses œuvres.

L’aquarelle de Didier Georges fait la part belle aux personnages dans une richesse de couleurs

émouvante. Les paysages et les blancs savamment distillés sont présents mais bien souvent pour appuyer

une scène de la vie des personnages de l’aquarelliste. Les aquarelles dégagent une grande lumière et un

réalisme doux qui plonge immédiatement l’observateur dans l’univers des souvenirs.

Depuis 2002, il entreprend, quand il le peut, avec sa compagne plusieurs voyages à l’étranger en vélo :

Nepal, Canada ou Bolivie.

"Un rien m'émerveille, je suis gourmand de découvertes, de vie et de bonheur. L'aquarelle m'offre le

moyen de partager tout ce qui m'émeut, mes joies comme mes peines. Chacune de mes aquarelles est une

invitation, un échange d'âme à âme. »

http://www.didiergeorgesaquarelliste.fr/

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Le dessin d’abord !

Gravleur, de son vrai nom Thierry Alonso, est né à Paris en 1966. Il vit et travaille depuis 1995 en

Eure-et-Loir.

En 1983, il quitte ses études et travaille comme assistant avec son père le peintre Angel Alonso. De 1983-

1986, il œuvre à la gravure sur cuivre avec le peintre et graveur Enrique Zañartu.

En 1986, il crée avec son frère Jean-Jacques Alonso Lalaurencie éditeur. Il fait également des recherches

sur la typographie, l’imprimerie et le livre. Il participe aussi à la réalisation d’une dizaine de livres

bibliophiliques et collabore avec des écrivaines et poètes, dont Cioran.

En 1987, il met au point la technique dite « bougeotte de plomb » et commence à peindre.

EXPOSITIONS

1993 Quimperlé.

1995 Galerie Façade de Serge Panijel, Paris (première exposition personnelle)

1997 Et maintenant qui va nous étonner, Connoisseur's Gallery, Paris, avec laquelle il collabore

dorénavant.

1999 Connoisseur's Gallery, Paris.

2003 Bis repetita, Connoisseur's Gallery, Paris

2005 Connoisseur's Gallery, Paris.

2006 Trigg Ison Gallery de Los Angeles.

2008 Connoisseur's Gallery, Paris.

2011 Représentation par la Trigg Ison Gallery de Los Angeles.

Nevermore, Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou.

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Le dessin d’abord !

Alexandre Hollan

Né à Budapest en 1933, vit en France depuis 1956. A suivi à Paris l’enseignement des écoles des beaux-

arts et des arts décoratifs.

Il partage son temps entre les garrigues du Languedoc et ses ateliers de Paris et Ivry.

Arrivé à Paris en 1956 suite aux événements en Hongrie, il a développé en France une carrière de peintre

et dessinateur qui a élu deux motifs inlassablement repris : celui de l’arbre et de ce qu’il nomme « Vies

silencieuses », des aquarelles de natures mortes où la profondeur de la couleur joue un rôle essentiel.

Qu’il peigne les unes ou les autres, l’artiste a toujours recours au motif, c’est-à-dire qu’il travaille avec

l’objet réel devant les yeux, à une distance d’ailleurs relativement proche. En cela, il s’intègre également

à une tradition, notamment celle de l’atelier en plein air inauguré en France dans la seconde moitié du

XIXe siècle. De même, les techniques utilisées sont traditionnelles : fusains, lavis ou acryliques.

Néanmoins, le résultat de son travail oscille quant à lui entre la figure (présence du motif, saisi de

l’intérieur) et la forme (travail plus abstrait, extérieur).

Depuis plus de 30 ans, il observe et peint les arbres de l'Hérault. À travers le motif de l'arbre, c'est notre

regard sur toutes choses qu'il questionne : «ne pas trop regarder, pour mieux voir l'essentiel...». L'arbre,

traité tantôt grâce à un dessin sûr et rapide tantôt par la lenteur et les effacements, devient le sujet

principal de son œuvre. Il passe tous ses étés depuis 1984 près de Gignac (Hérault) à approfondir ses

recherches auprès de quelques arbres élus auxquels il donne un nom (Le Petit Poussin, Le Glorieux, Le

Foudroyé...). Aux prises avec ces quelques arbres d'une manière quasi fusionnelle, le peintre se confronte

aussi à lui-même, au dessin et tente de mêler son énergie à celle des arbres.

«Le monde autre qu'humain, le monde de la nature est habité par l'inconnu. Certains arbres sont des

portes.»

PRINCIPALES EXPOSITIONS (sélection)

2001 Salon d'Art, Bruxelles ; Galerie Andersen, Zürich; Musée Jenisch, Vevey,

2003 Musée de Szentendre ; Institut Français de Budapest; Pinacothèque de Budapest;

2004 Galerie A.M. Andersen, Zürich

2006 Musée d'Art Contemporain de Joliette, Canada « Un seul arbre »

2007 Médiathèque du Carré d'Art, Nîmes ;

2010 Salon du dessin, Galerie Vieille du Temple, Paris

2011 Musée Morandi, Bologne

2012 Musée Fabre, Montpellier

2013 Château de Chambord

2016 Galerie Marie Hélène de la Forest Divonne, Paris

Oeuvres dans les collections publiques Centre National d’Art et Culture Georges

Pompidou, Paris

Bibliothèque Nationale de France, Paris

Musée Villa dei Cedri, Bellinzona

Museum der Modernen Kunst, Sprengel

Museum, Hanovre

Leopold Hoesch Museum, Düren

Kunsthaus, Zürich

Musée Jenisch, Vevey

Musée des beaux-arts, Budapest

Fondation J. & S. Planque, Lausanne

Pinacothèque, Musée de Kiscell, Budapest

Fond d’Art Contemporain, Genève

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Le dessin d’abord !

Gottfried Honegger

Débutesa carrière comme graphiste à Zurich. Lors d’un séjour à Paris en 1939, il compose ses premiers

paysages et quelques portraits de style cubiste. La Seconde Guerre mondiale interrompt cet élan et, de

retour en Suisse, Honegger ne reprendra une activité artistique qu’en 1949.

Proche des artistes concrets zurichois, il commence à peindre au début des années 1950 des compositions

qui mêlent références à la nature et géométrie. Dès 1958, lors d’un séjour à New York, il rencontre des

artistes du mouvement de l’Expressionnisme abstrait. Il choisit de se consacrer exclusivement à son

travail artistique.

Honegger présente en 1960, à la galerie Martha Jackson de New York, des œuvres préfigurant les

Tableaux-reliefs : des monochromes rouges dont la surface est animée par des éléments géométriques

répétitifs de faible épaisseur, recouverts de peinture acrylique. La même année, Gottfried Honegger

s’installe à Paris et entre en relation avec Aurélie Nemours, Sonia Delaunay et Michel Seuphor, historien

et critique de l’art abstrait.

Fasciné par le livre du biologiste Jacques Monod, Le Hasard et la nécessité, Honegger est, dès 1970, l’un

des premiers artistes en France à avoir recours à l’informatique pour une série de dessins programmés par

un ordinateur. L’idée de programmation inspire aussi la conception des Tableaux-reliefs, dont les formats

deviennent monumentaux. La distribution des couleurs et des formes, modules après modules, est

également confiée au hasard par le biais de jeux de dés. Échappant à toute monotonie malgré son aspect

sériel, cette production permet à l’artiste une grande variété d’approches.

Dans les années 1980 apparaissent des diptyques, des triptyques ou des peintures dont les châssis

découpés en deux parties font jouer au mur d’exposition un rôle structurant par l’effet d’un subtil

décalage.

Depuis les années 1990, les Tableaux-reliefs – émancipés du plan du tableau – se confrontent à l’espace

sous la forme de reliefs ou de sculptures de métal peint. Les Pliages, qui ajourent des cylindres blancs

dont les découpes se développent dans l’espace, constituent le point d’orgue d’un artiste au parcours à la

fois sensible et radical.

L’artiste et son épouse Sybil Albers comptent parmi les grands donateurs des collections publiques

françaises en matière d’art moderne et contemporain. Leur collection – plus de cinq-cent-cinquante

œuvres offertes à l’État –, regroupant des artistes des avant-gardes et de l’art abstrait, trouve place depuis

1990 dans l’Espace de l’Art Concret, installé à Mouans-Sartoux dans les Alpes-Maritimes.

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Le dessin d’abord !

Jean-Olivier Hucleux (1923-2012), Né en 1923 à Chauny (Aisne), dessinateur et peintre.

Travaillant d’abord dans l'entreprise familiale de 1945 à 1965, il s'établit ensuite comme brocanteur aux

puces de Clignancourt à Paris. Suite à une expérience de retoucheur-photo entre 1940 et 1945 et l'exercice

de différents métiers, Jean-Olivier Hucleux se remet à l'art en 1968.

Encouragé par des artistes tels que Jean-Pierre Raynaud, il peint de nouveau. Il représente alors en

peinture à l'huile des séries de Cimetières (1971-1974) d'une grande précision, qui sont exposés en 1972

lors de la Documenta de Kassel. Il entre à partir de ce moment dans de grandes collections publiques et

privées en France mais aussi à l'étranger.

À partir de 1974, il commence une série de portraits grandeur nature d'anonymes, d'écrivains et d'artistes :

une représentation de sœurs jumelles, des portraits de sa famille, Jean-Pierre Raynaud, Jean Le Gac,

Roman Opalka, Erik Dietman, César, Arman, Andy Warhol, Alberto Giacometti... Il reçoit notamment

des commandes pour réaliser des portraits des présidents Georges Pompidou (1984) et François

Mitterrand (1985), du cuisinier Paul Bocuse (1980), du directeur du Musée national d'Art moderne Pontus

Hulten et du collectionneur Peter Ludwig.

Dès 1975, il participe à des expositions comme European Painting in the 70' au Los Angeles County

Museum ou Copie conforme (1979) au Centre Georges-Pompidou à Paris, à côté des artistes

hyperréalistes Chuck Close et John De Andrea.

À partir des années 1980, il réalise sur papier à la mine de plomb des dessins grandeur nature à partir de

photographies d'artistes célèbres, tels que Pablo Picasso, Samuel Beckett, Antonin Artaud (1986), Marcel

Duchamp, Francis Bacon, Joseph Beuys (1987), Yves Klein (1988), Piet Mondrian (1990).

Au début des années 1990, il entame une nouvelle expérience plastique en créant des « dessins de

déprogrammation » réalisés intuitivement. Il tente ainsi de laisser affleurer des associations d'éléments

écrits, chiffrés, figuratifs, géométriques, sans idées préconçues. Au dos de toiles de deux mètres de côté, il

réalise alors des Squares à l'encre de chine, puis prolonge son expérience via des programmes

informatiques.

Son œuvre a donné lieu à des rétrospectives au musée d'art contemporain de Lyon (1999), au musée des

beaux-arts de Dole dans le Jura (2009) ainsi qu'à un film documentaire, Jean Olivier Hucleux, du travail

à l'œuvre (2011).

« La déprogrammation, c'est oublier tout ce que l'on a pu apprendre, d'une manière ou d'une autre. »

«Peindre est un acte métaphysique, donne à saisir, à transmuer. L'immatérialité de la présence est sens,

souffle et temps.»

EXPOSITIONS 1992 Manifeste, Centre Georges Pompidou (présentation du portrait de Piet Mondrian qui est

entré depuis lors dans les collections du musée), Paris

1993 National Portrait Gallery

1996 Maison européenne de la Photographie

1996 Double Vie - Double Vue, Fondation Cartier, Paris

1999-2000 Musée d’Art contemporain, Lyon (rétrospective)

2015 Murs Murs, Centre d’art le Lait, Albi

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Le dessin d’abord !

Jacques Ignazi

Né en 1945, est diplômé de l’Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs). Il vit et travaille à

Paris.

Parallèlement à sa carrière d’architecte d’intérieur et d’illustrateur, il ne cesse de mener des recherches

personnelles qui le conduisent du réel vers l’abstraction. L’artiste travaille par séries. Il choisit un thème

et ne s’en dessaisit plus, le démultiplie en autant de dessins, de peintures, qui lui sont nécessaires pour

retrouver la primauté de la sensation brute.

L’artiste a travaillé dans l’atelier du célèbre décorateur Jansen, puis chez Albert Pinto. Il a exposé au

Village Voice, à Paris, à la galerie Philippe Fregnac ainsi qu’à la Manufacture des Œillets.

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Le dessin d’abord !

Tanguy Kan

Né en 1969, est un peintre d’origine sino-française.

Il travaille sur des formats de toute taille et ses supports sont la toile ou le bois sur « châssis » et parfois le

verre.

Après de nombreux essais de techniques de peinture, il s’est particulièrement intéressé à celle de la cire

saponifiée, pour son mat incomparable et ses reflets nacrés en satiné.

Tanguy Kan peint également à l’huile suivant l’ancienne technique inventée par les frères Van Eyck.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1998 La Flèche d’Or, Paris

1999 Le S.E.L Espace galerie à Sèvres

2000 Galerie Génivie, Paris

2001 Galerie l’œil du 8, Paris

2003 Galerie Christine Colas, Paris

Centre culturel, Brignoles

2004 Galerie Corot, Ville d’Avray

2008 Galerie du Manoir, Pontgirard

2009 Cercle des Arts, Cotignac

Galerie Libre-Cours, Saint-Cyr-la-Rosière

2010 Galerie L’endroit, Paris

Galerie du Grenier à Sel, Bellême

2011 Galerie du Manoir de Pontgirard, Monceaux-au-Perche

GMAC, Paris

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1992 Festival d’illustrations, Paris

1994 Courant d’Art, Amiens

1995 Courant d’Art, Amiens

1996 Courant d’Art, Amiens

1997 Courant d’Art, Sèvres

1998 Centre Dunois à Paris

Salon des Arts de Rueil-Malmaison

http://www.tanguykan.com/

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Le dessin d’abord !

Bernadette Kelly

Née en 1933 au Biousquet d’Orb, dans l’Hérault, elle effectue ses études à l’École des Arts Décoratifs

dans l’atelier de Marcel Gromaire de 1952 à 1956.

Après avoir enseigné les beaux-arts au Cours Préparatoire Yves Hersent, Bernadette Kelly décide, dès

1965, de se consacrer entièrement à son travail de peinture et de gravure.

Présentée à partir des années soixante-dix à Paris au Bateau Lavoir, elle y succède à Bresdin, Redon,

Ensor, André Breton. Bernadette Kelly y côtoie Paul Delvaux qui aime beaucoup et l’œuvre, et l’artiste.

De grands critiques s’intéressent à sa personnalité : Jean Leymarie, Matthieu Galey, Jean Clair.

L’artiste parle d’heures, d’instants, de moments, d’aubes, de jours brûlants, de soirées douces, de nuits.

La beauté, le quotidien, l’amitié, le désir, toute cette vie restituée d’une main très sûre, ce grand métier,

cette magie, assez insolite en notre époque ont retenu entre autres amateurs des personnages aussi rares

que François Mitterrand qui offrit une grande toile de Bernadette Kelly à la reine des Pays-Bas à la

collection si fameuse.

http://bernadette-kelly.com/

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Le dessin d’abord !

Joël Kermarrec

Né en 1939 à Ostende, vit et travaille à Paris. Il a été enseignant de 1968 à 1975 à l’Université de

Vincennes Paris VIII, de 1975 à 1987 à l’École des beaux-arts de Marseille Luminy et de 1987 à 2007 à

l’École Nationale Supérieure des beaux-arts de Paris.

La peinture de Joël Kermarrec explore notre inconscient et utilise tous les moyens possibles. Le plan du

tableau ne suffisant pas, le peintre ne manque pas d’y joindre des objets qui établissent une relation

étroite, frontale avec le tableau.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1957-1958 Dessins, Galerie Création, Roubaix

1964 Accrochage-gouaches et dessins blancs, Galerie Jean-François Petit, Paris

1970 Galerie René Withofs, Bruxelles, Belgique

1973 1970-1973 Peintures, Objets, Dessins, A.R.C. 2, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

1978 Ostende et le pantographe, Musée de peinture et de sculpture, Grenoble

1987 Peintures et dessins, Raies et anges, Galerie de France, Paris

1989 Objets, Dessins, Peintures, Musée Picasso, Antibes

1994 Peintures et dessins, peintures Jézabel et dessins convenus, Galerie Maeght, Barcelone

1997 Peintures, objets, ardoises et photographies, 1989-1996, Le 19, Château des ducs de

Wurtemberg, Montbéliard

2003 La chasse aux Mèlode, Doelme & Oldmee (Snark-Krans), dessins de 1992 à 1995,

Chapelle du Carmel, Châlon sur Saône

2004 Méditations, Abbaye du Mont St Michel, Création des 7 chemins de Joël par l’ensemble

2e2M, musique composée par Laurent Martin

2008 Ardoises, petits papiers &…, Musée des beaux-arts, Nancy

2013 Hypnos, Epiméthée, L’Ange: Joël Kermarrec, Galerie des Modernes, Paris

2015 Joël Kermarrec, Galerie Papillon, Paris

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1966 Impact, Musée d’art moderne de Céret

1969 Collection Marc Moyens, Corcoran Gallery, Washington, USA

Distances, ARC, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

1972 Amsterdam-Dusseldorf-Paris, Guggenheim, New-York, USA

Douze ans d’art contemporain en France, Grand Palais, Paris

1977 Trois Villes-Trois Collections, MNAM, Centre Georges Pompidou, Paris, Musée des

beaux-arts Grenoble, Musée Cantini, Marseille

1981 Dessins de la Fondation Maeght, Liège, New-York, Montréal

1982 Dessin français contemporain, Galerie de la SEITA, Design Center, New-York, USA

1990 Donation Cordier, MNAM, Centre Georges Pompidou, Paris

1993 Fondation Whanki, Séoul, Corée

2005 A visages découverts, MASP, Musée Beurnier, Montbéliard

2009 Autour d’un siècle d’art en France, 1860 -1960: Les Réalismes, MASP, Sao Paulo,

MARG, Porto Alegre, Brésil

2010 See you in Shanghai, ESBAM Shanghai

2011 50 artistes - une collection, Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence

2016 198920072016, Galerie Papillon, Paris

COLLECTIONS PUBLIQUES (sélection)

Antibes, Musée Picasso.

Bordeaux, Musée d’Art Moderne et Contemporain.

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Bruxelles, Fondation roi Baudoin.

Liège , Musée d’Art Moderne de la Ville de Liège.

Marseille, Musée d’Art Contemporain.

Paris - Bibliothèque Nationale de France.

Paris - Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou.

Paris - FNAC Centre national des arts plastiques - Ministère de la Culture et de la Communication.

Saint Paul de Vence - Collection Fondation Maeght.

Séoul (Corée) - Fondation Whanki.

Strasbourg - Musée d’art moderne et contemporain.

Zurich (Suisse) - Consulat de France à Zurich

http://joelkermarrec.com/

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Le dessin d’abord !

Paul Klee (1879-1940) est né le 18 décembre 1879 à Münchenbuchsee, près de Berne. Dès 1880, Paul Klee acquiert ses

premières notions de dessin et de coloriage auprès de sa grand-mère. Durant ses études secondaires, il

remplit de caricatures livres et cahiers, recopie les couvertures des revues et des calendriers et dessine

d’après nature. Avant même la fin de ses études, il résout d’entreprendre une carrière artistique. Après son

baccalauréat, il s’installe à Munich où il se forme à l’école privée de dessin de Heinrich Knirr et, à partir

de l’automne 1900 à l’académie de Franz von Stuck, et ce jusqu’en 1901. Il entreprend avec le sculpteur

bernois Hermann Haller un voyage d’études de six mois en Italie. Il passe par Gênes et Livourne pour

gagner Rome et c’est à ce moment-là qu’il traverse une profonde crise artistique. En 1905, il fait un

voyage de deux semaines à Paris.

En juillet 1910 se déroule sa première exposition personnelle de Klee, avec 56 œuvres. Elle s’ouvre au

Kunstmuseum de Berne, pour être reprise au Kunsthaus de Zurich, puis à la Kunsthandlung zum Hohen

Haus de Winterthour et à la Kunsthalle de Bâle.

En février 1911, Paul Klee commence à relever tous ses travaux dans un catalogue manuscrit. Désormais,

et jusque peu avant sa mort, il tient minutieusement le livre de sa production artistique. En automne de la

même année, il fait la connaissance de Wassily et se familiarise avec les buts du Blauer Reiter (Cavalier

bleu).

En 1912, Paul Klee est invité par Franz Marc et Wassily Kandinsky à participer à la deuxième exposition

du Blauer Reiter à la librairie de Hans Goltz à Munich. Il y est représenté avec 17 œuvres. Il expose en

1914 avec Marc Chagall dans la galerie berlinoise de Herwarth Walden, Der Sturm. En octobre il montre

ses récentes aquarelles tunisiennes dans le cadre de la Nouvelle Sécession munichoise, dont il est l’un des

membres fondateurs.

Mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, il reprend réellement son activité en 1919 lorsqu’il loue un

atelier au petit château Suresnes, dans la Werneckstrasse à Munich. Pendant la République bavaroise des

Conseils, il adhère au Conseil des artistes plasticiens de Munich et au Comité d’action des artistes

révolutionnaires. Le 1er octobre, Paul Klee signe un contrat de représentation avec Hans Goltz,

propriétaire de la galerie Neue Kunst-Hans Goltz de Munich. Celui-ci organise en mai et juin 1920 une

rétrospective de l’artiste comportant 362 œuvres. Le 29 octobre, Paul Klee est nommé par Walter Gropius

au Bauhaus de Weimar. La même année, Leopold Zahn et Hans von Wedderkopp publient les premières

monographies consacrées à l’artiste. En 1921, Paul Klee commence son enseignement au Bauhaus, avec

un « cours de composition ». Il donne aussi un cours de forme à l’atelier de reliure qu’il dirige. Puis, en

1922, il remplace Johannes Itten à la direction artistique de l’atelier d’orfèvrerie, poste qu’il échange à

l’automne avec Oskar Schlemmer contre l’atelier de peinture sur verre.

Du 7 janvier au 7 février 1924, Klee est exposé pour la première fois aux États-Unis à la Société

Anonyme à New-York. Le 31 mars de la même année, à l’initiative d’Emmy (Galka) Scheyer, est créé le

groupe d’artistes Blaue Vier (Quatre bleus), qui expose principalement aux États-Unis. Outre Paul Klee,

en font partie Lyonel Feininger, Wassily Kandinsky et Alexej Jawlensky

Du 21 octobre au 11 novembre 1925, Paul Klee expose pour la première fois en France, à la galerie

parisienne Vavin-Raspail. En novembre, certains de ses tableaux figurent également dans la première

exposition des Surréalistes à la galerie Pierre, à Paris. En 1927, Paul Klee enseigne au Bauhaus, à l’atelier

libre de peinture, ou classe libre de peinture. À partir d’octobre, il donne un cours de théorie des formes à

l’atelier de tissage.

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En 1929, Le Museum of Modern Art de New York ainsi que la National galerie et la galerie Alfred

Flechtheim de Berlin organisent de grandes expositions à l’occasion des cinquante ans de l’artiste. Deux

ans plus tard, l’artiste prend son poste de professeur à l’Académie de Düsseldorf.

La montée au pouvoir des nazis remet de nombreuses choses en cause pour Paul Klee comme la

fermeture du Bahaus et le licenciement de son emploi de professeur à l’Académie de Düsseldorf. En

1933, il émigre pour la Suisse. Au milieu des années 1930, il est touché par plusieurs maladies qui

diminuent fortement sa production artistique et rendent son travail plus difficile.

Le 19 juillet 1937 s’ouvre à Munich l’exposition Entartete Kunst (Art dégénéré), qui est présentée sous

une forme réduite et itinérante, jusqu’en 1941, dans douze autres villes allemandes et « autrichiennes ».

Dix-sept œuvres de Paul Klee figurent dans l’exposition de Munich. Les nazis saisiront par la suite 102

œuvres de l’artiste appartenant à des collections publiques et les vendront pour la plupart à l’étranger. Le

27 novembre 1937, il reçoit la visite de Pablo Picasso. Avec 264 œuvres pour 1937, Paul Klee a

pratiquement retrouvé sa productivité des années précédant sa maladie.

À partir de 1938, le galeriste J.-B. Neumann et les deux marchands d’art émigrés d’Allemagne Karl

Nierendorf et Curt Valentin organiseront désormais régulièrement des expositions Paul Klee à New York

et dans différentes autres villes des États-Unis.

En juin 1940, son état de santé s’aggrave brutalement et il s’éteint le 29 juin à la Clinica Sant’Agnese de

Locarno-Muralto.

« L'art ne reproduit pas le visible ; il rend visible ».

« La couleur et moi, nous ne faisons qu'un. »

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Le dessin d’abord !

Mattt Kontur, Mathieu de la Fouchardière, dit Mattt Kontur

Né le 27 septembre 1965 en France, est l'un des fondateurs de la maison d'édition L'Association.

Il fait ses débuts en 1984 dans les fanzines et magazines Le Lynx à tifs, Viper, Psikopat, Nerf. En 1985, il

édite Ruga Zébo Violent dans la collection « Patte de mouche », puis Glofluné Triblonto en 1990.

L’Association publie alors un grand nombre de ses livres tels qu’Ivan Morve ou Les Contures. Par

ailleurs, Chacal Puant (aujourd'hui United Dead Artists) a publié quatre numéros de son comix Le

Jambon Blindé. Il publia épisodiquement quelques pages dans Ferraille, Jade ou Fluide glacial.

Il est à l'origine de la collection « comix » de L'Association, Mimolette. Il est l'auteur de la série de comix

autobiographiques Auto-psy d'un mort vivant. Il trouve son inspiration graphique dans les travaux de

Marc Caro, Moebius, Jean Solé, Francis Masse, Gustave Doré... Ses dessins peuvent rappeler les travaux

de Robert Crumb.

En 1996 il fonde son groupe de rock dénommé Courge, one-man-group dont il assure seul les

enregistrements et les compositions, puis il est rejoint par des musiciens.

À partir de 1999, il illustre des articles de la revue Passerelle Eco dédiés à l'écologie au quotidien. Cette

nouvelle inspiration aboutit à la publication en 2005 de la bande dessinée Galopu sauve la Terre, où

apparaît Galopu, héros des précédents comix underground.

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Le dessin d’abord !

Krochka

Née à Paris en 1939, Nadiège Bonifas Maltzeff, dit Krochka.

Peintre qui vit et travaille à Paris et dans l’Hérault.

Sa pratique fait alterner des peintures silencieuses et patientes et des dessins plus « bavards », qu’elle

réserve à sa correspondance graphique avec des écrivains, des poètes ainsi qu’à ses nombreux livres

d’artistes.

EXPOSITIONS PERSONNELLES

1991 Maison des Arts, Aniane

1994 Galerie La Sérane, Gignac

1995 Chapelle Saint Julien de Montredon, Salinelles

1996 Librairie L’Atelier, Paris

Club de la Presse, Montpellier

1997 C.I.A.L.L, Lodève

2001 Alexandre Hollan, Gignac

Jean Paul Falcucci, Alfortville

2003 Librairie Ombres Blanches, Toulouse

2005 Librairie Ombres Blanches, Toulouse

2006 Editions Laurence Mauguin, Paris

2009 Kunstkabinett, Bonn (Allemagne)

2010 Galerie Gimpel &Müller, Paris (avec Denise Lioté)

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1970 Corconne

1972 Alès

1992 Salon d’Epinay sur Orge

1993 à 2001 Galerie Wimmer, Montpellier

1997 Château de Barjac, Barjac

1999 Galerie H D Nick, Aubais

Espace Molière, Agde

Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris

2002 Salon d’Automne, Paris

2003 Galerie Saint Côme, Montpellier

2004-2009 Salon des Réalités Nouvelles, Paris

2005 Foire d’Art Contemporain de Strasbourg

2007-2009 Galerie H D Nick, Aubais

2008/2009 Galerie Gimpel &Müller, Paris

2009 Galerie Gimpel &Müller, Londres

Galerie Olivier Nouvellet, Paris

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Le dessin d’abord !

Michel Lablais

Né en 1925 à Paris. Peintre, graveur et dessinateur. Après des études aux Arts Appliqués de Paris, il

entreprend de nombreux voyages en Asie et dans le Pacifique Sud.

Depuis 1956, il expose régulièrement dans de nombreuses galeries en France, aux États-Unis, en Belgique

et en Allemagne. Il a participé à des expositions de groupes au Museum of Modern Art, de New York

(The Art of Assemblage) en 1964 ; au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris (les Boîtes), en 1976 ; au

Centre Georges Pompidou à Paris (Donation Daniel Cordier).

Michel Lablais a par ailleurs illustré des textes de Rimbaud, de Bernard Noël et d'Andrée Chédid. Il joue

avec les mots autant qu’avec ses pinceaux et l’aquarelle. Il dessine les expressions imagées et souvent

mystérieuses fleurissant dans la langue française. Il les illustre dans un jeu apparemment littéral jusqu’à

frôler la simplicité. Mais derrière ces images toute en humour et séduction, se cache une ironie cultivée.

Ces presque riens puisent alors une vraie philosophie des choses au fil des mots et de leur histoire.

Michel Lablais est un peintre singulier, son atelier est à l’écart des écoles et des manifestes. Son œuvre

s’inspire du sommeil et décrit le silence.

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Le dessin d’abord !

Henri Larrière

Né le 1er juin à Erquy dans les Côtes d’Armor, vit et travaille dans différents lieux : Montlhéry (Essonne),

à la Roche Jaune dans les Côtes d’Armor et à New York. Tous ces endroits l’inspirent différemment pour

ses créations.

En effet, ses sculptures prennent en compte l’entière géographie du lieu qu’elles évoquent. De petites

traversées en petites traversées, dans la plénitude du bois et l’acuité linéaire du métal, le sculpteur breton

construit une œuvre aux accents très personnels.

Ses pièces, exactement contrôlées, donnent l’impression d’une grande simplicité.

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1982 Sculptures, Sainte-Geneviève-des-Bois.

1984 Eaumage, Centre Culturel de la Villedieu.

1985 Salon de Mai, Paris.

1986 Galerie Feeling, Paris.

1989 Plane into Form, Qne World Trade Center, New York.

1998 Après un coup de blanc I (avec J.L. Cornilleau), Atelier HL Montlhéry.

1999 Sculpter la lumière. Le vitrail contemporain en Bretagne, Château de Kerjean (Finistère).

2000 Après un coup de blanc III (avec J.L. Cornilleau), Atelier HL Montlhéry.

2001 Après un coup de blanc IV, Atelier HL Montlhéry.

2004 Mensch Galerie, Hambourg (Allemagne), Exposition Internationale.

2004 Art dans les Chapelles, Pontivy, Invité d’honneur.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1983 Musée de Brest.

1986 Baruch College Gallery, New York.

1990 Centre d’Art Contemporain de Besançon.

1991 Galerie des beaux-arts, Ecole Régionale des beaux-arts, Nantes.

1993 Galerie Claude Samuel, Paris.

1994 Foire de Bâle.

1997 Galerie du Dourven, Locquémeau, Côtes d’Armor.

2000 Espace d’Art Contemporain Camille Lambert, Juvisy, Essonne.

2003 Galerie Batut d’Haussy, Paris.

2004 Galerie Batut d’Haussy, Paris.

RÉALISATIONS COLLECTIONS PUBLIQUES

Sculpture en bois (chêne, Iroko), à Charleville- Musée de Brest.

Mézières (Ardennes). Ville de Paris.

Suite de sculptures en bois (azobé) à Etioiles, Fonds National d ‘Art Contemporain.

Essonne. College of Staten Island, New York.

Sculpture en bois (azobé) à Rennes (11e-et- Musée de Vannes.

Vilaine). Ville de Rennes.

Sculpture en bois (doussié) à Melun-Sénart

(Seine et Marne).

Suite de sculptures en bois (azobé) à

Plestin-les-Grèves (Côtes d’Armor).

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Le dessin d’abord !

Le Corbusier (1887-1965), Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier

Autodidacte et artiste complet, il a exercé de nombreuse activités : architecte et urbaniste, créateur de

meubles et de tapisseries (designer), peintre, sculpteur, poète, etc. De nationalité suisse, il a été naturalisé

français en 1930. Grand voyageur, il a travaillé dans 12 pays et a participé à la réalisation de 78 édifices

et à plus de 400 projets.

En 1900, il entame une formation de graveur-ciseleur à l'École d'Art de La Chaux-de-Fonds. Son

professeur de dessin, Charles L'Eplattenier, le dirige vers l'architecture en 1904 et le pousse à réaliser sa

première villa à l'âge de dix-sept ans. Il apprend la technique du béton auprès de l'architecte Auguste

Perret à Paris alors qu’il voyage en Europe. Installé à Paris depuis 1917, il participe à la création de

l'Esprit nouveau, revue d'art et d'architecture dans laquelle il prend le pseudonyme du Corbusier.

Avec Amédée Ozenfant, il fonde en 1920 le Purisme, courant artistique héritier du cubisme. Le Corbusier

ouvre un atelier d'architecture à Paris et lance une ligne de meubles. Il puise ses inspirations dans les

nombreux voyages qu'il a effectués durant sa jeunesse (Europe, Afrique du Nord, Balkans).

Par la suite, il se fait connaître par des ouvrages décrivant ses techniques et sa vision de son art (Vers une

architecture, 1923 ; Urbanisme, 1924). Il met en œuvre ses théories dans plusieurs chantiers, alliant

toujours l'esthétique à la fonctionnalité.

Représentant du mouvement moderne, il y introduit de nouvelles idées comme le fonctionnalisme, le

purisme et le lien entre nature et architecture. Pour Le Corbusier, une architecture moderne se définit en

cinq points : les pilotis, la fenêtre-bandeau, le plan libre, la façade libre et le toit-terrasse. Principes qu’il

appliquera dans ses réalisations.

Dès 1928, Le Corbusier prend part aux Congrès internationaux d'architecture moderne qui réunissent les

principaux architectes et urbanistes du courant moderniste. Dans la Charte d'Athènes, il présente ses

conceptions de l'architecture liée à la vie sociale et quotidienne urbaine.

Au lendemain de la guerre, il propose ses « Unités d'habitation » et réalise la Cité radieuse de Marseille.

Grand théoricien, il poursuit ses publications avec le Modulor (1950), présentation de l'architecture

moderne. L'année suivante, il se rend en Indes pour réaliser de nombreux établissement de Chandigarh (le

Capitole, le palais de justice, le Secrétariat et le Palais des Assemblées).

Ses principales œuvres architecturales :

-La Villa Savoye, construite à Poissy en 1928

-Les cinq Unités d'Habitation de Marseille, Firminy, Rézé, Briey-en-Forêt et Berlin, construites après la

Seconde Guerre mondiale

-La Chapelle Notre-Dame de Haut, construite à Ronchamp en 1950.

Il est également célèbre, comme designer, avec sa gamme de meuble LC (Le Corbusier) qu'il a créé en

1928 avec Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand :

-LC4 - Chaise longue

-LC2 - Fauteuil grand confort, petit modèle

En juillet 2016, l'Unesco classe l'œuvre architecturale de Le Corbusier au patrimoine mondial pour sa

contribution « exceptionnelle au Mouvement Moderne ».

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Le dessin d’abord !

Élisabeth Legeay

Artiste autodidacte qui a toujours voulu peindre : elle a commencé vers l’âge de 18 ans mais elle

concrétise réellement son rêve bien plus tard. Elle réside dans le Perche depuis 60 ans.

Depuis 15 ans maintenant, elle travaille tous les jours en s’installant en pleine nature et dans sa voiture

durant l’hiver.

Ses œuvres sont le reflet de toutes les saisons changeantes du Perche mais aussi de certains paysages de

Bretagne. En couleur ou en noir et blanc, soulignées de teintes aquarellées ou de traits de pastel, les

œuvres de l’artiste ne laissent pas les visiteurs insensibles. Derrière les dessins parfois abstraits se cache

une immense poésie.

« Ma vision de la nature est très personnelle. J’aime autant le trait que la couleur et je m’échappe de

plus en plus du cliché de la photo ou de la carte postale ».

« Je peins, je dessine, par besoin de m'exprimer.... c'est mon chemin. »

« C'est essentiellement un travail « sur nature » et aussi un travail au quotidien! C'est un

véritable engagement; rien n'exige une plus grande fidélité. Sans concentration, silence et solitude, il ne

peut y avoir de « peinture »! »

EXPOSITIONS

1985 Atelier du Puits de L'Orme, Paris

1992 Chapelle Saint-Vincent-de-Paul, La Rochelle

1993 Chapelle Saint-Jacques, Vendôme

1997 Chapelle Saint-Lyphard, La Ferté Bernard

2000 Atelier Clouet, Paris

2002 Chapelle Saint-Vincent-de-Paul, La Rochelle

2004 Chapelle Saint-Lyphard, La Ferté Bernard

2007 Atelier de l’artiste, Saint Jean des Echelles

2009 Le Comptoir du Perche, Bellême

2012 Chapelle Saint-Lyphard, La Ferté Bernard

2013 Le Tertre, Serigny Bellême

2014 Le Grenier à Sel, Bellême

2015 Le Grenier à Sel Bellême

2016 Galerie Artemise, Rémalard

http://www.elisabethlegeay.com/

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Le dessin d’abord !

Yves Lévêque

Né le 2 janvier 1937 à Boulogne-Billancourt, il quitte Paris en 1967 pour s’installer à la campagne,

d’abord dans les Yvelines, puis en Beauce et enfin dans le Thimerais.

L'artiste est un total autodidacte. Il a appris très tôt les codes de la peinture classique mais a toujours

utilisé ses sensations pour le guider.

La campagne lui sert de modèle et de vivier d’inspiration. Il passe de nombreuses heures dehors,

contemplant les arbres, les champs, les insectes mais ne peint pas en plein air. Il ne le fait qu’une fois de

retour dans son atelier alors imprégné des couleurs, bruits et parfums.

En raison de son fort attachement à la terre, il a été fait en 2002, Chevalier du Mérite Agricole.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1969 Galerie du Dragon, Paris

1975 Galerie Daniel Gervis, Paris

1976 Galerie Cour Saint Pierre, Genève, Suisse

1977 Galerie Henriette Gomes, Paris

1978 Musée de Chartres

1986 Musée de Chartres

1992 Galerie Jacques Bailly, Paris

1995 Galerie Lambert-Roulant, paris

1999-2000 Galerie Nicolas Deman, 12 rue Jacques Callot, Paris

2000 Plaine Terre, Musée du COMPA, Chartres

2002 Chauffaison, Musée de l’Ancien Evéché, Evreux

2006 Terres Neuves, Galerie Guillaume, Paris

2008 À Fleur de Terre, Musée du COMPA, Chartres

Terreveuses, L’Escale, Levallois-Perret

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection) COLLECTIONS PUBLIQUES

Biennale de Paris Musée Cantini, Marseille

Salon de mai Musée national d’Art moderne, Paris

Foire de Bâle, Suisse Musée de Chartres

Musée d’Ostende, Belgique Nouvelle bibliothèque de France

FIAC

Galerie Louis Carré

Musée des Arts décoratifs, Paris

MEDIAS

1979-1980 Film T.V. Antenne 2 par Michel Lancelot, 30mn, « Fenêtre sur… » de Sylvie Genevoix

1982 « Radioscopie » d’Yves Lévêque par Jacques Chancel, France-Inter, Radio-France

2000 Yves Lévêque : « Peintre et chemineau », film de 20mn par Bruno Badiche

Préfaces et écrits de Michel Tournier, Gilles Deleuze, François et Noëlle Châtelet, Germain Viatte.

Ouvrage consacré à l’œuvre d’Yves Lévêque : À Fleur de Terre, éditions Gourcuff-Gradenigo, 2007

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Le dessin d’abord !

Frédérique Loutz

Née en 1974 à Sarreguemines, vit et travaille en France. D'origine lorraine, Frédérique Loutz grandit entre

deux cultures : française et germanique. Le dessin est né de la nécessité de créer un pont entre les deux.

Le dessin est sa technique de prédilection. S'inspirant des objets qui l'entourent, glanés dans les brocantes

ou confectionnés par elle-même, puisant dans l'imaginaire populaire, comme celui des contes, elle fait

apparaître un univers peuplé de personnages étranges, mi-hommes, mi-animaux, à la limite du

fantastique.

Les dessins sont rehaussés à l'aquarelle, par des couleurs volontairement disharmonieuses. Elle travaille la

couleur par superposition, jouant de la transparence et de la fluidité du médium jusqu'aux coulures.

En 2006, elle séjourne à Rome, en résidence à la villa Médicis. Ne souhaitant pas rivaliser avec les

couleurs de la ville, elle passe alors au noir et blanc, au travail de l'ombre et de la lumière. Elle prend ses

distances avec l'aquarelle, utilise la plume et l'encre tout en conservant le support papier. Cette même

année, l'artiste transpose le trait d'encre sur la surface de la pierre lithographique. D'autres sujets

apparaissent tels que les figures mythologiques ou les vanités. Les pliages au cœur de l'estampe se

réfèrent aux cocottes en papier qui se plient et se déplient dans les cours de récréation.

Son œuvre se lit à double sens. Frédérique Loutz joue de la dualité dans les formes : opacité des blancs,

couleurs détonantes, petits et grands formats jusque dans les titres.

FORMATION

1992-1996 Le Quai, École d’art et de design de Haute-Alsace Mulhouse, obtention du DNAP

1996-1997 École Nationale supérieure des beaux-arts de Paris, atelier de Joël Kermarrec

1997-1998 Licence d’arts plastiques Paris VIII

1998-1999 Formation au CAPES, IUFM de Saint-Denis

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

2000 Bitcherland, Galerie du Haut-Pavé, Paris

2002 Juste, pour voir – Dessin(s), Galerie des Études, ENAD, Musée départemental de la Tapisserie,

Aubusson

2005 Aquarelle, Galerie Claudine Papillon, Paris

2008 Gallery Frissiras, Athènes

2010 Loutz’s works im Kunstfreunde loft, Berlin

2013 CoupOles, salle Dieudonné, Château de Chambord

2014 Work in Glass, R+1, Galerie Claudine Papillon, Paris

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1995 Dess(e)ins d’artistes, Galerie Les Cahiers de l’Atelier, Toulouse

1996 Freie Hoc für Grafik-Design & Bildende Kunst, Freiburg, Allemagne

1999 École des beaux-arts de Rouen

2004 Le corps, son image, ses représentations Maison d’art contemporain Chaillioux, Fresnes

2007 Il était une fois WALT DISNEY. Aux sources de l’art des studios Disney, Musée des beaux-arts,

Montréal

2009 La force de l’art 02, Triennale, Grand Palais, Paris

2011 Tous cannibales, ME Collectors Room, Berlin

Selina Baumann, Frédérique Loutz, Sandra Vasquez de la Horra, Katz Contemporary, Zürich

2012 Contemporary, Carrousel du Louvre, Paris

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2013 Hic Sunt Leones, Cutlog, New-York

2014 Foire de Bâle, avec la Galerie Inlassable

2015 Foire de Genève, avec la Galerie Papillon

« Je me nourris de mythologies et de contes, car il n’y a pas de psychologie, seulement des actes. Dans

mon travail, je crois, il n’y a ni tragique, ni humour, ni drame, ni absurde mais une inversion des mondes

sans espoirs, ni salvation. Je mélange les répertoires pour en préciser les adresses. Les jeux de sens, de

son deviennent une gymnastique de l’esprit qui muscle une gestuelle physique. »

Frédérique Loutz

http://www.frederique-loutz.com/

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Le dessin d’abord !

Marcel Lubac

Principalement connu pour son rôle d’initiateur et directeur artistique de la Maison d’art contemporaine

Chaillioux (MACC), Marcel Lubac est aussi artiste bien qu’il ait horreur qu’on l’indique. Cette première

activité prenant le pas sur la deuxième, il a peu montré son travail mais a toujours poursuivi une pratique

loin des regards.

Il expose ses dessins, principalement des autoportraits, des objets et sculptures, ainsi que des reliefs qui

sont des sortes d’objets non identifiés entre peintures, sculptures et meubles. Cependant, son art tend plus

vers la peinture et la sculpture. Il puise son inspiration dans la vie de tous les jours et dans les petites

histoires domestiques.

EXPOSITIONS

2012 La Fermeture éclair, Caen

Galerie Marie Helene de la Forest Divonne,

2014 Galerie Olivier Nouvellet, Paris

2015 Murs Murs, Centre d’art le Lait, Albi

2016 Impressionnistes 2016, Espace d’art FL, Chambord

Pourquoi pas ?, Galerie Olivier Nouvellet, Paris

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Le dessin d’abord !

Gudrun von Maltzan

Née à Schloss Grubenhagen (Allemagne), elle suit ses études à Berlin et à l’Académie des beaux-arts de

Munich.

Elle vit et travaille en France depuis 1973. Elle a été enseignante au Quai, École Supérieure d’Art de

Mulhouse de 1991 à 2006.

Elle partage son activité artistique entre la scénographie - en particulier dans le domaine du théâtre

musical avec Georges Aperghis - et une création plastique qui noue une relation entre dessin, peinture et

photo.

PRINCIPALES EXPOSITIONS (sélection)

1977 Travaux sur Papier, Centre Culturel Villeparisis, France

1979 Galerie Gugu Ernesto, Cologne, Allemagne

1980 Galerie Krinzinger,Innsbruck (workshop), Autriche

1981 Biennale Internationale de Dessins, Lisbonne, Portugal

1984 Hommage à Pierre Loti, Musée Bonnat, Bayonne, France

1985 Des Intrus dans la photographie, exposition itinérante Musée d'Annecy, France

1986 Constructions et Fictions, AFAA, exposition itinérante, Biennale de Venise, Italie

1987 Comic Iconoclasm, exposition itinérante, ICA, Londres, Angleterre

1988 Finlands fotografiska museum à Helsinki, exposition itinérante, Finlande

1990 Artifices, art l'ordinateur, Saint-Denis, France

1993 Institut Français,Freiburg, Allemagne

1994 Institut Goethe Galerie Condé, Paris

2001 Le 19, Centre Régional d'Art Contemporain, Montbéliard, Musée Baron Martin Gray, France

2006 Le dessin (avec Jean-Loup Cornilleau), Maison d'Art Contemporain Chaillioux Fresnes, France

2007 Travail artistique « in situ » en Chine, Laos, 3 mois

Résidence d'artiste "The Cill Rialaig Project", Irland

2010 Le Sel, Yuge Bonjour de France(Galerie Satellite) Yuge, Japon

2012 Résidence d'artiste Gullkistan, Laugarvatn, Island

2014 Grand Palais Salon International de l'Estampe et du Dessin, Galerie Documents 15, Paris

2015 Intervention Conférence Memory and Method à la Jindal Global University Delhi, Inde

Travail artistique « in situ » au Rajasthan, Inde

PRINCIPALES SCENOGRAPHIES

1978 Dans la Jungle des Villes de Bertolt Brecht, François Dupeyron, Théâtre Chaillot Gemier,

Paris

1986 Tour de Babel-détails de Georges Aperghis, Atem Bagnolet, France

1987 L'ange de l'information d'Alberto Moravia, Jacques Baillon, Petit Odéon, Paris

1990 Concertino chorégraphie de Catherine Diverrès, Théâtre de la Ville, Paris

1991 Ordinaire et Disgracié de Claude Mollet, Hervé Pierre, Théâtre Vidy-Lausanne, Suisse

1994 Canti guerrieri et amorosi de Monteverdi, Beatrice Jacobs, l'Opéra du Rhin

1995 Alsace Afrique de Michel Deutsch et Zadi Zaourou, Michèle Foucher, Théâtre Maillon,

Strasbourg

1999 Zwielicht de Georges Aperghis, Marstall Bayerisches Staatsschauspiel Munich, Allemagne

La ultima puerta de Claudio Monteverdi et Gérard Garcin, Annie Tasset, Théâtre de Vienne,

France

COLLECTIONS PUBLIQUES

- Musée National d'Art Moderne du Centre Pompidou

- Fonds National d'Art Contemporain

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- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

- Bibliothèque Nationale de Paris

- Cabinet des Estampes et de la Photographie de Paris

- Fondation Camille, Paris

- Artothèque/P.A.R.C. de Nantes

- Musée des beaux-arts de Chartres

- F.R.A.C. des pays de Loire

- Artothèque de Mulhouse

- Artothèque du Limousin - A.T.C.R.L.

- Artothèque de la ville de Strasbourg

PRIX

1999 Prix de la Ville de Mulhouse et du Conseil général du Haut-Rhin

1989 1er Prix du Festival de vidéo de Département du Val-de-Marne

http://www.gudrunvonmaltzan.com/fr/accueil

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Le dessin d’abord !

Raymond Mason (1922-2010) Artiste majeur de la sculpture réaliste contemporaine, né à Birmingham en 1922.

Après des études au Royal College of Art et à la Slade School de Londres, Raymond Mason puise dans la

réalité les sources de son inspiration.

Il a vécu et travaillé à Paris depuis 1946. Il fait de cette ville le théâtre de son art. L'artiste affirme parfois

que le jardin du Luxembourg est le plus beau du monde et l'un de ses grands plaisirs est d'observer les

mouvements de foule et de croquer sur le vif les rues et monuments de Paris. Raymond Mason qui peint

toujours d'après nature répugne aux retouches d'atelier qui trahissent la vérité de l'instant qui capte

l'émotion.

Il a représenté, esquissé ou dessiné à l'encre de Chine, la capitale sous toutes ses facettes : le jardin des

Tuileries, Notre-Dame de Paris, le Boul'Mich, la place Saint-Sulpice, le Panthéo,. Il a notamment

représenté la fermeture des Halles de Paris en 1969 avec sa sculpture Le départ des fruits et légumes du

cœur de Paris, le 28 février 1969.

EXPOSITIONS (sélection)

1954 Dessins et sculptures, beaux-arts Gallery, Londres

1960 Sculptures, Haut – reliefs, dessins, Galerie Janine Hao, Paris

1968 Pierre Matisse Gallery, New York

1969 Le départ des fruits et légumes du cœur de Paris, Galerie Claude Bernard, Paris

1974 Le Luberon, St Marks Place, East Village. N.Y.C., Pierre Matisse Gallery, New York

1982-1983 Sculptures polychromes, bronzes et dessins – 1952 – 1982 Arts Council of Great Britain,

Serpentine Gallery, London

1985 Sculptures polychromes et bronzes – 1952 – 1985, Marlborough Gallery, New York

Raymond Mason, Rétrospective, M.N.A.M, Centre Georges Pompidou, Paris

1989 Raymond Mason, Sculptures et dessins – Birmingham Museum and Art Gallery,

Manchester City Gallery, City art center of Edinburgh Marlborough Gallery, F.I.A.C; Paris

1995 Raymond Mason – Sculptures, Rupertinum Museum, Salzburg

2000 Raymond Mason, Rétrospective, Musée Maillol, Paris

2004 Raymond Mason, dessins, Galerie Jacques Elbaz, Paris

2007 Raymond Mason, Rétrospective, Maison de la truffe et du vin, Ménerbes

2009 Raymond Mason, Ménerbes en Luberon, Galerie Jacques Elbaz, Paris

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Le dessin d’abord !

Lorenzo Mattotti

Né le 24 janvier 1954 à Brescia (Italie), étudie l'architecture à Venise avant de s'orienter vers le

graphisme. Après ses études, il a décidé de se consacrer à la bande dessinée.

En 1977, il intègre le collectif d'artistes « Valvoline » qui vise à renouveler l'esthétique et la linguistique

de la bande dessinée.

Publiés dans les plus importantes revues graphiques, ses livres sont traduits dans le monde entier. De

Incidents à Le signor Spartaco, en passant par Feux, et tant d'autres jusqu'à Le bruit du Givre, le travail de

Lorenzo Mattotti a évolué avec une forte et constante cohérence, mais toujours avec l’éclectisme de celui

qui a le courage d'innover. Pour les enfants, il a illustré et publié Pinocchio de Collodi, Le pavillon sur les

dunes de Stevenson, et Eugenio qui a été récompensé en 1993 par le Grand Prix de Bratislava.

Lorenzo Mattotti a aussi travaillé dans le domaine de la mode réinterprétant pour la revue Vanity les

modèles des plus grands couturiers. Il a réalisé des campagnes publicitaires et dessiné des couvertures de

revues telles que The New Yorker, Le Monde, Suddeutsche Zeitung.

En 1995, le Palazzo delle Esposizioni de Rome et le Frans Hals Museum de Haarlem lui ont dédié une

rétrospective. Il a réalisé nombre d'affiches emblématiques : Cannes 2000, Lire en Fête et de multiples

campagnes pour la Mairie de Paris.

En 2004 il a travaillé sur le film Eros de Wong Kar-Wai - Soderbergh et Antonioni, en créant les liens

entre les trois épisodes.

Depuis 1977, une quarantaine d'expositions lui ont été consacrées dans des galeries privées.

http://www.mattotti.com/

Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]

Le dessin d’abord !

Ysabel Mavit

Née en 1958 à Saint-Malo, vit et travaille dans le Perche depuis 2004.

Après une formation à l'École Supérieure d'Arts Graphiques Met de Penninghen et à l'Académie de Port

Royal à Paris (1974 à 1978), Ysabel Mavit participe depuis 1982 à de nombreux salons d'art

contemporain en France et à l'étranger : Artistes Français, Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Comparaison

au Grand Palais-Paris, Biennale de Cachan, Salon de Fresnes, Salon Île-de-France, Salon de Clamart,

Salon d’Étampes, Salon de Bouffémont Cergy, Salon de printemps Verrières-le-Buisson, MAC 2000 en

1988, 1990, 1991, 1995, 1997, 2000 à Paris.

Depuis 1994, elle est présentée sur les foires internationales : Saga à Paris, Art Multiple à Düsseldorf,

START à Strasbourg, Kunsmarkt à Dresde, Art Fair à Stockholm, Buchmess à Francfort, Edition of Art à

Innsbruck, Kunst Koln à Cologne.

L’œuvre d’Ysabel Mavit est représentée dans les collections publiques et privées en France, Suisse,

Allemagne, Suède et en Autriche.

EXPOSITIONS PERSONNELLES

1985 MJC de Sceaux

1987 Le Colombier à Verrières-le-Buisson

1988 Le Lavoir à Verrières-le-Buisson

1990 Le Cloître des Billettes Artmalgam, Paris

1991 Espace Valentin, Épernay

1992 Galerie Plexus, Bordeaux

1993 Galerie Magda Danysz, Paris

1993, 95, 97, 99, 2001 Galerie Art Sélection, Zurich

1996 Gakerie Hélios, Honfleur

1998 Maison Robert Schuman, Scy-Chazelles

L’art dans tous ses états, Limay

Galerie Astarté, Paris

1999 Galerie Tobias Loeffel, Bâle

1999/2002 Viaduc des Arts, Paris

2000-2001 Galerie Astarté, Paris

2004 Galerie Art Sélection, Zurich

2005 à 2013 Le Presbytère à Préaux-du-Perche (Orne)

2006 Galerie Michèle Guérin La Cour Normande, Limetz-Villez

2007 Galerie Artémise, Rémalard (Orne)

2009 Galerie Saphir à Chevreuse (Yvelines)

2012 La Galerie chez Mireille Durand, Mortagne-au-Perche (Orne)

2014 Galerie Artémise, Rémalard (Orne)

2016 Espace culturel Les Tanneries à La Ferrière sur Risle (Eure)

EXPOSITIONS COLLECTIVES

1988 MAC 2000 (centre Michel Lebrun) Leblanc

1991 Galerie 17, Clermont-Ferrand

Galerie Christine Weinman, Paris

1995 Cloître de Billettes Artmalgam, Paris

Invitée d’honneur au Salon de L’Hay-les-Roses

1999 Mairie de Courbevoie Groupe des 9, Itinéraires à Levallois

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2000 Invitée d’honneur au Salon de Fresne

2001 Jeune peinture et Jeune sculpture, Courbevoie

2002 Galerie Michèle Guérin Limetz-Villez France

Ladies only, Art Sélection, Zürich

Archi Festi Maison de Champagne Esterlin à Épernay

2003 Invitée d’honneur Salon de Printemps à Verrières-le-Buisson

2007 Galerie Michèle Guérin

Art Cheval, Saumur

2010 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

2011 Le grenier à sel, Bellême

Un peintre et 13 sculpteurs Galerie Michèle Guérin, Limetz Villez

2012 20 ans de peinture, Centre d’art contemporain Hospice Saint-Charles, Rosny-sur-Seine

2013 Galerie le Point Rouge à Grimaud

Biennale de Conches

Maison des arts, Conches (4 peintres - 4 sculpteurs)

2016 Fukushima 11/3/11 à l’atelier du sculpteur Marc Vellay, Mortagne-au-Perche

ACQUISITIONS

1996 Fondation COLAS

2001 Commande d’État, collège Eugène Delacroix, Draveil

EDITION :

Patrick Bard, Ysabel Mavit, paysages de l’âme…, 2016.

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Le dessin d’abord !

Jean-Louis Mennesson

Né en 1942 à Paris. Graphiste, peintre et décorateur. Il vit à Gouvix, en Basse-Normandie où il est co-

propriétaire du château d’Outrelaise.

Il a étudié les arts graphiques aux Arts décoratifs de Paris de 1960 à 1964 puis dans les ateliers d’A.M.

Cassandre, Pierre Faucheux et Raymond Mason (il l’a notamment aidé pour la mise en couleur de sa

sculpture représentant la fermeture des Halles de Paris en 1969).

Jean-Louis Mennesson est graphiste en freelance depuis janvier 1960. Il a enseigné à l’Académie

Charpentier (prépa et école d’Arts à Paris) de 1980 à 1989 en tant que professeur en arts graphiques

(typographie, illustration, croquis).

Il travaille principalement selon le principe du collage. Ces collages sont un exercice pictural de

réutilisation et de remise en circuit et en ordre de tous les débris épars, conservés et accumulés au fil des

années dans son atelier de graphiste. « Tout y passe », tout ce qui peut être collé ou agrafé au gré des

hasards, de l’inspiration du moment.

Il a exposé ses différents collages en 2011 à la Galerie Philippe Sinceux à Paris.

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Le dessin d’abord !

Véra Molnár

Née à Budapest en 1924. Elle est considérée comme un précurseur de l'art numérique et de l'art

algorithmique.

Véra Molnár a reçu une formation académique à l’école des beaux-arts de Budapest, aux côtés de

François Molnar, son futur mari, Judit Reigl, Marta Pan et Simon Hantaï.

Une fois diplômée, Véra Molnár s’installe à Paris en 1947 pour y développer une œuvre expérimentale et

fortement engagée. L’artiste développe, à partir de la fin des années 1950, une intense réflexion théorique

sur les moyens de la création et les mécanismes de la vision. Sa pratique, qui s’inscrit dans la lignée de

Mondrian, Malevitch ou encore des concrets zurichois, trouve de nombreuses correspondances dans les

mathématiques, qu’elle utilise pour introduire une certaine quantité de hasard – un soupçon de désordre ?

- dans l’agencement des formes de ses tableaux.

Véra Molnár prend part à tous les débats qui ont précédé la constitution du GRAV (Groupe de recherches

d’art visuel), comprenant notamment Julio Le Parc, François Morellet (avec lequel elle reste très liée) ou

encore Horacio Garcia Rossi.

Cependant, l’artiste se tient à distance de ces nouvelles mouvances artistiques pour développer une

peinture « systématique » et établir les fondements de ce que Serge Lemoine appelle le « minimalisme à

française ». À partir de 1968, elle devient l’une des pionnières de l’utilisation de l’ordinateur dans la

création artistique, un outil qui, selon ses termes, lui permet de « se libérer d’un héritage classique

sclérosé » tout en conservant la pleine maîtrise de ses compositions.

Véra Molnár peut être présentée comme un peintre géométrique : les éléments de base de son travail sont

parmi les plus simples, les plus élémentaires : la ligne, le carré, le blanc, le noir, parfois des gris, des

rouges, des bleus… À l’exploration de ces formes, elle a consacré des dizaines d’années. Elle poursuit

aujourd’hui.

« L’œuvre picturale est avant tout sensible, elle s’adresse à l’œil. C’est pour l’œil humain que je veux

faire des images. L’art de la peinture commence sur la rétine, d’abord celle du peintre, ensuite celle du

spectateur…. L’art doit être humain, c’est-à-dire conforme à la nature humaine ».

Véra Molnár

EXPOSITIONS (sélection)

1976 premières expositions personnelles, Galerie de l’École Polytechnique, Londres

1995 Galerie Oniris (avec Morellet + Knifer), Paris

1999 Première grande exposition monographique, Credac, Ivry-sur-Seine

2002 One-Man-Show à la FIAC Paris, stand Oniris

2004 Exposition retrospective, Wilhem-Hack-Museum, Ludwigshafen (Allemagne)

2006 Kunsthalle de Brême (Allemagne)

2007 Musée des beaux-arts, Rouen

2008 Musée Vasarely, Budapest

Depuis 2007 Art Paris au Grand-Palais, stand Oniris

2012 Une rétrospective (1942-2012), Musée de Rouen

2013 Museum der Wahrnehmung, Gratz (Autriche)

2015 Museum Konstruktiv, Fondation Louis Moret, Zurich (Suisse)

2016 Exposition personnelle, galerie Oniris, Paris

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COLLECTIONS PUBLIQUES (sélection)

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Musée National d’Art Moderne (Centre Pompidou)

Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux

Musée d’Art et d’Histoire, Cholet

Musée de la peinture, Grenoble

Musée des beaux-arts, Rennes

Musée des beaux-arts, Rouen

Musée des beaux-arts, Brest

Fond National d’Art Contemporain, La Défense

Bibliothèque Nationale, Paris

Université Paris-La Sorbonne, Paris

De nombreux Fond Régionaux d’Art Contemporain et de nombreuses collections à l’étranger

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Le dessin d’abord !

Vinça Monadé

Artiste qui vit et travaille en région parisienne. Elle a étudié aux beaux-arts de Paris.

L’ensemble de son travail se concentre sur le trait, la ligne et le motif. Elle a d’abord abordé des thèmes

figuratifs, l’arbre, la feuille, les traitant comme des signes et des calligraphies. Par recherche de

simplification, le motif abstrait est apparu ensuite, mais son travail se définit plutôt comme un dialogue

entre abstraction et figuration, un va-et-vient constant entre deux mondes, l’un enrichissant l’autre et

inversement.

Par sa légèreté, sa blancheur, son intemporalité, le papier est pour elle le meilleur véhicule sur lequel elle

dessine, grave, colle ou sérigraphie. Souvent, elle mélange les techniques.

« J'aime le trait, « au naturel » ou abstrait. De la nature ou hors nature, l'expression du trait est plurielle.

Si le dessin et sa ligne tremblante voire hésitante furent la source première, le goût pour le trait évolue,

se métamorphose, se raidit jusqu'à ce que la ligne se brise. Le temps faisant son œuvre, le trait si présent

jusqu'alors tend progressivement à disparaître au profit du motif, de la surface et la couleur. »

EXPOSITIONS PERSONNELLEs

1988 Galerie Sabala, Paris

1990 Galerie Les Peintres du Marais, Paris

1998 Galerie La Caserne, Paris

2000 Métiers d'art San-Roch, Céret

Ateliers portes ouvertes de la Maison des Artistes, Charenton-le-Pont

2002 Galerie Orpiment, Paris

2007 Château de la Forêt, Livry Gargan

2009 L'Atelier, Paris

2012 Passage du Bureau, Paris

Réalisation d'une fresque pour la Mairie du XIe, Paris

Exposition Le Préau, Paris

EXPOSITIONS COLLECTIVES

1993 École Art School, Paris

1998 Novembre à Vitry

1999 Salon de Montrouge

2000 Ateliers portes ouvertes de la Maison des Artistes, Charenton-le-Pont

2001 Association Florence, Espace Commines, Paris

2001-2003 Galerie Lorizon, Paris

2005 Exposition aux Feuillantines, Bruxelles

Galerie l'École Buissonnière, Paris

Maison Régionale des Arts de la Table, Arnay-le-Duc

2009 Galerie l'École Buissonnière, Paris

2010 Chapelle de la Noue, Meaux

2006-2011 Collaboration avec la galerie Baltazar, Bruxelles

2013 Les Bains Douches, Arnay le Duc

2015 Lignes, Musée Bossuet, Meaux

2016 Exposition Estampes, Christophe Boïcos, galerie Oberkampf, Paris

http://www.vinca-monade.com/

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Le dessin d’abord !

Bernard Moninot

Né le 15 mai 1949 à Le Fay (Saône-et-Loire), le dessinateur, vit et travaille à Le Pré-Saint-Gervais et à

Château-Chalon.

Depuis les années 1970, il pratique le dessin et la gravure. Il enseigne aujourd’hui à l’École nationale

supérieure des beaux-arts de Paris.

L’atelier de l’artiste est à Château-Chalon où il culmine à 500 mètres d’altitude, lui offrant ainsi un vaste

panorama sur la nature et le ciel. Comme une performance dessinée, comme un travail d’écriture, l’artiste

observe les nuages et dans un mouvement de gauche à droite, il traduit sur le papier le mouvement des

nuages qui s’étirent au gré du vent.

Entamée en août 1999, au moment de la grande éclipse (c’est-à-dire à un moment de quasi

évanouissement du vent) la Mémoire du vent se décompose en stations qui correspondent à des lieux

différents : le Mexique ou la Suisse, le Maroc, l’Inde et l’Iran. Mémoire du vent est composée de dessins

miniatures, tracés par le vent sur un support enduit de noir de fumée :

« J’avais fabriqué un appareil capteur très simple qui reçoit dans des boîtes de Pétri d’un diamètre de

dix centimètres préalablement obscurcies par du noir de fumée, le tracé que compose, au gré du vent, la

pointe aigue de tels ou tels végétaux : herbes, feuilles, fleurs, épines… Pendant un bref instant, si

l’orientation est favorable, quelque chose a lieu et se dessine alors… »

« C’est la pratique du dessin qui caractérise mon travail, depuis les années 1980, je me suis peu à peu

éloigné des notions traditionnelles de traces ou d’empreintes déposées par un geste sur le papier, pour

recourir à d’autres médiums inédits. Cela m’a amené à prendre en compte les phénomènes naturels,

ondes sonores, résonances, ombres, lumières […] ».

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1971 Maison de la culture, Amiens

1974 Musée d'Art et d'Industrie, Saint-Étienne

1980 Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

1983 Galerie Karl Flinker, Paris

1991 Galerie Montenay, Paris

1998 Fruitmarket Gallery, Edinburgh, Écosse

Kjarvalstadir Art Museum, Reykjavik,

Islande

2001 National Gallery of Modern Art, Delhi,

Inde

Museo del Vidrio, Monterey, Mexique

2002 Galerie de l'École des beaux-arts,

Montpellier

2006 Artparis 06, galerie Baudoin Lebon,

Grand Palais, Paris

2009 Galerie Catherine Putman, Paris

2011 Silent-listen, galerie Andata-Ritorno,

Genève, Suisse

2014 Bernard Moninot, Dessin(s), Cabinet des

dessins Jean Bonna, Écolé des beaux-arts

de Paris

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1971 7e Biennale de Paris

1978 Seven Artists, Nancy Hoffman Gallery,

New York, USA

1979 Biennale de Sidney, Australie

1981 Fransk Konst, 37 Aktuella Konstnärer,

Liljevachs Konsthall, Stockholm, Suède

1989 Art en France : un siècle d’inventions,

Musée Pouchkine, Moscou et Musée de

l’Ermitage, Leningrad

1991 Triennale de New Delhi, Lalit Kala

Academy, New Delhi, Inde

1994 Dessiner une collection d'art

contemporain, Frac Picardie, Musée du

Luxembourg, Paris

2000 Ombres, Galerie Andata/Ritorno,

Genève, Suisse

2005 Les Visiteurs, esprit du lieu, collection du

FNAC, château du Roi René, Tarascon

2007 Invention et Transgression : le Dessin au

XXe siècle, choix de la collection du

cabinet d’art graphique du Centre

Pompidou, Musée des beaux-arts,

Besançon

http://www.bernardmoninot.com/

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Le dessin d’abord !

Roger Montandon (1918-2005) Peintre d'origine neuchâteloise, né à Saint-Imier le 7 mai 1918.

Après des études de Lettres à Genève, il est nommé dans les années 1930 rédacteur en chef de La vie

ouvrière. Il devient ensuite secrétaire de rédaction de Labyrinthe, prestigieuse revue d’art et de lettres

d’Albert Skira (1944-1946). C’est lors de cette période qu’il devient ami du peintre et sculpteur Alberto

Giacometti.

Dès 1946, il s’installe à Paris même si, de 1951 à 1956, il travaille à l’OMS à Genève pour

subsister. Devenu peintre à l’âge de 40 ans pour survivre à un épisode dépressif, il fait sa

première exposition à Lausanne en 1958.

Pendant plusieurs années, il est le compagnon et metteur en scène de l’artiste Zouc, elle aussi native de

Saint-Imier. Roger Montandon est également l’auteur des affiches de ses premiers spectacles.

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Le dessin d’abord !

Daniel Nadaud

Né à Paris le 6 décembre 1942. À son entrée au collège, il hésite entre un avenir d’explorateur ou

d’artiste. Il choisit finalement la peinture sous l’influence conjuguée d’Auguste Renoir et Max Ernst, l’un

et l’autre rencontrés lors de ses lectures. Il tente donc d’étudier dans ce domaine et fréquente avec

déception deux institutions parisiennes spécialisées, en principe, dans l’approche des matières artistiques.

À 32 ans, il montre pour la première fois des gouaches chez Lucien Durand à Paris et cette galerie

l’expose à sept reprises en 14 ans. Il débute par une suite de paysages de banlieues additionnés de

cageots, sujets, qui du jouet aux déchets domestiques et écoliers, finissent par se clorent sur des toiles

circulaires envahies par des fruits pourrissants.

En 1982-83, la peinture, la sienne, lui semble suspect, il décide d'y échapper, de briser le châssis, de

peindre sur d'autres horizons, puis de ne plus peindre. Il construit alors dans l'espace avec les matériaux

de ses cueillettes, issues de la rue, des puces et des champs, une suite d'objets, absurdement titrés qui

parodient des instants perdus ou dissimulent des souvenirs intimes.

Il illustre son premier livre en 1985, puis d’autres suivent sous diverses formes. Parallèlement, il pratique

la lithographie dans son atelier afin de concevoir et réaliser à sa guise, de minces ouvrages dont le tirage

est infime (entre 11 et 27 exemplaires).

Le monde agricole omniprésent, l’Histoire bien réelle, plus des fragments d’enfance, constituent la

colonne vertébrale de ses projets. Ensemble qu’il nomme « La Gricole » avec la complicité de Pierre

Giquel.

En 2000, au parc de la Courneuve, il suspend 150 clarines aux mailles d’un filet de pêche, celles-ci

tintinnabulant sous la pression du vent. Daniel Nadaud construit la première ébauche d’un instrument

rustique, qu’il modifie à chaque occasion et enrichit depuis, de fines cloches en porcelaine blanche

(celles-ci se réalisent en collaboration avec le Centre de Recherche sur les Arts du Feu et de la Terre à

Limoges).

Ses sources d'inspiration s’avèrent éclectiques : outillage, littérature, histoires militaires, agriculture dont

il couvre des carnets d'un trait noir et nerveux, à peine rehaussé de couleur. Ceux- là, il ne les expose pas,

ce sont des coffres-forts qui recèlent une matière à venir. La meilleure façon d'approcher ses jeux de

construction serait de partir du principe de la carte blanche en se l'appliquant à soi-même pour mieux se

laisser approcher par ses sculptures, ses gouaches, ses environnements ou ses petits ouvrages délicats,

véhicules d'un univers parfois furieux.

http://www.danielnadaud.com/

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Le dessin d’abord !

Aurélie Nemours (1910-2005) Née en 1910 à Paris, elle débute son activité de peintre en exposant pour la première fois à Paris en 1944

après un long apprentissage de vingt années. En effet à 19 ans, elle s’inscrit à l’École du Louvre, où ses

études d’histoire de l’Art l’amènent à travailler sur l’antiquité égyptienne, l’art roman, la peinture

espagnole et l’art moderne. Après s’être confrontée à toutes ces connaissances théoriques, elle décide de

passer à la pratique et s’inscrit dans plusieurs ateliers de 1937 à 1949 : ceux de Paul Colin, André Lhote et

Fernand Léger.

Aurélie Nemours trouve sa propre voie et opte alors sans réserve pour l’art concret. C’est le langage de

l’abstraction géométrique qui va imposer ses valeurs. Elle élabore alors son propre système pictural

qu’elle développera d’une façon logique tout au long de son œuvre sans jamais s’éloigner des principes

fondamentaux.

En 1953, Aurélie Nemours a trouvé son vocabulaire plastique caractérisé par la réduction consciente d’un

petit nombre d’éléments picturaux : l’horizontale, la verticale, l’angle droit, la ligne, ainsi que les formes

simples du rectangle et du carré. À partir de 1965, le carré devient le format prédominant de ses tableaux

car elle y voit la forme par excellence qui permet l’abolition la plus poussée de tous les contraires,

l’équilibre des masses et des valeurs du haut et du bas, de la gauche et de la droite.

Sa première exposition personnelle se déroule en 1953 à la prestigieuse galerie Colette Allendy, qui

présente pendant ces mêmes années des artistes tels que Jean Gorin, François Morellet et Yves Klein.

Aurélie Nemours est très soutenue par des artistes tels que Herbin qui l’a remarquée dès ses débuts, Hans

Arp qui lui offre son amitié, Marcelle Cahn, son aînée qu’elle admire, Jean Gorin qui l’épaule de son

expérience, et Gottfried Honegger qui n’a de cesse de la faire reconnaître pour ce qu’elle est : l’un des

plus grands peintres de sa génération. Elle est également soutenue par Michel Seuphor, Serge Lemoine,

Emmanuel Guigon entre autres, de fervents adeptes de son œuvre, avec qui elle entretient une relation très

suivie.

En 2004, elle a encore eu l’immense joie de se voir accorder par le Centre Georges Pompidou une

rétrospective de son œuvre. Elle fait le sujet également de nombreuses rétrospectives dans plusieurs

musées.

Aurélie Nemours a également publié de nombreux ouvrages de poésie.

DISTINCTIONS

1988 Prix Camille Graeser, Zürich.

1990 Commandeur de l'Ordre National des Arts et des Lettres.

1994 Grand Prix National de Peinture.

1996 Grande Médaille de la Ville de Grenoble.

1998 Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d'honneur.

1999 Grand Prix des Arts Plastiques de la Ville de Paris.

2003 Associée à l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des beaux-arts de Belgique

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1984 Musée Tavet-Delacour, Pontoise

1989 Stiftung fur konkrete Kunst, Reutlingen

1990 Fondation nationale des arts graphiques, Paris

1994 Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen

1996 « Histoires de Blanc et Noir - Hommage à Nemours », musée de Grenoble

1997 Museum and Art Gallery, French May, Hong-Kong

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1998 Notre-Dame de Salagon (vitraux)

1999 « Percussif », Musée des beaux-arts, Rennes

2001 Bibliothèque Nationale de France, Paris

2002 Musée d’art moderne et contemporain, Strasbourg

2004 Centre George Pompidou, Rétrospective, Paris

2009 Galerie La Ligne, « Werke im Dialog » avec Gottfried Honegger, Zürich

2014 Galerie La Ligne, Sonia Delaunay et Aurélie Nemours, Zürich

COLLECTIONS PUBLIQUES ET PRIVEES (sélection)

Centre Pompidou, Musée d'Art moderne de la Ville de Paris.

Fonds national d’art contemporain, Paris

Musée d’art moderne de la ville de Paris

Musée d’art contemporain, Strasbourg

Musée d'Art et d'Histoire, Cholet

Musée des beaux-arts, Nantes

Musée de Ciudad Cuauhtemoc, Mexico

Musée de Würsburg, Würsburg

Stiftung für konkrete Kunst, Zürich

Victoria and Albert Muséum, Londres.

Dallas Muséum of Fine Arts, Dallas (Texas)

Louisiana Muséum, Humlebaek

Cleveland Museum of Art, Cleveland, Ohio

Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid

Musée de Prague, Prague

Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis

Mobilier national, manufacture des Gobelins, Paris

Bibliothèque Nationale de France, Paris

Conservatoire National Supérieur de Musique, Cité de la Villette, Paris

IVAM, Valence (Espagne)

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Le dessin d’abord !

Yoko Ono

Artiste issue d’une famille aristocratique japonaise, elle a beaucoup voyagé durant son enfance. Après des

études dans différents domaines tels que la philosophie, la composition et poésie contemporaine, elle se

fait connaître en tant qu’artiste à partir de 1959. Elle est l’une des premières artistes créateur de consignes

à partir de 1961 avec sa composition Œuvre qui s’enflamme.

Au début des années 1960, elle organise des événements et des concerts dans le milieu artistique new-

yorkais. Durant toute cette décennie, elle continue d’apparaître sur scène lors de concerts ou de pièces.

Elle est également exposée et fait notamment la connaissance de John Lennon lors de l’une de ses

expositions à la galerie Indica à Londres. Après son mariage avec ce dernier, c’est à deux aussi qu’ils

produisent et réalisent des films, albums et pièces. Malgré la mort de son compagnon, elle poursuit

l’activité artistique entreprise à deux.

Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées comme celle cinématographique à l’American Federation

of Arts de New-York dans les années 1970, YES Yoko Ono à la Japan Society de New-York en 2000 ou

encore HALF-A-WIND SHOW au Musée Guggheim Bilbao en 2013.

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Le dessin d’abord !

Izabella Ortiz

Artiste à la fois australienne par sa mère et franco-colombienne par son père, cette triple origine lui

permet de vivre dans des pays différents durant son enfance : deux ans en Alaska, autant en Australie. De

ces voyages, l’artiste en a retenu les mythes, contes et légendes. Cela est perceptible dans ses œuvres.

Ses dessins, qu’ils soient en noir et blanc ou en couleurs, proposent au regard un entrelacs de multiples

courbes qui se superposent tout en sinuant, de ronds qui traversent les toiles telles des bulles d'oxygène,

de points qui se suivent... Des personnages de forme souvent ectoplasmique se glissent de-ci de-là.

L'expression picturale de l'artiste fait immanquablement penser à la peinture aborigène métissée

d'Amérindien, surtout dans l'emploi des couleurs.

http://www.artmajeur.com/fr/artist/izop

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Le dessin d’abord !

Frédérique Petit,

Née à Paris en 1949, une artiste textile et musicienne.

De 1962 à 1971, elle a suivi des études de piano et d’orgue. Mais c’est en en 1970 qu’elle découvre une

pratique qui devient son art : la tapisserie. Cette attirance pour les fils lui vient de son enfance lorsqu’elle

observait sa grand-mère travailler le tissu.

De 1971 à 2012, l’artiste développe une technique personnelle jusqu’aux années 2000 : la tapisserie

miniature. Puis expérimente et développe de nouvelles techniques et de nouveaux médiums et conçoit des

œuvres de plus grand format et en volume. C’est en 1972 que l’artiste fait ses premières expérimentations

et découvre le travail de l’artiste Sheila Hicks. Elle fait alors un apprentissage d’une année dans son

atelier.

De 1983 à 2008, Frédérique Petit est décoratrice, intermittente du spectacle pour le théâtre, le cinéma, la

publicité. Elle fait de nombreuses interventions comme décoratrice costumes à l'Opéra de Paris. En

parallèle, elle poursuit ses explorations plastiques autour de la tapisserie.

De 1988 à 2012, elle continue sa carrière de musicienne en participant comme pianiste à divers

enregistrements et est également professeur de piano en école de musique.

De 2008 à 2010, l’artiste fait deux séjours en Chine à Suzhou d’aide à la recherche (bourse du CNAP) :

elle y fait un apprentissage de points broderie au fil de soie.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1982 Centre Culturel Franco-Italien, Turin, Italie

1983 Galerie Filothèque D.M.C., Paris

1993 Galerie Hansma, Paris

2001 La Laverie - Centre d'art contemporain, La Ferté Bernard

2005 Musée Marsil, Montréal

2007 Intérieur Périn, Paris

2008 Musée du Textile, Cholet

2009 Chapelle Saint Lyphard, La Ferté Bernard

2012 Galerie Espace Réduit, Paris

2015 Maison du parc régional du Perche, Manoir de Courboyer

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1979 Vivante tapisserie Française, Grand Palais, Paris

1980 Troisième Biennale Internationale de la Miniature Textile, Szombathély, Hongrie

1983 Première Biennale Internationale des Créations Textiles, Abbaye d'Ouville

1986 Musée des Arts Décoratifs, Oslo,Bergen, Norvège

Sixième Biennale Internationale de la Miniature Textile

1988 Art textile contemporain, Tokyo

1995 Huitième triennale internationale de tapisserie, Lodz, Pologne

1996 Première Biennale du Lin, Haute Normandie

1997 Zoom sur la Miniature, Musée de la Civilisation, Québec

2001 Galerie Giovagnoni, Rome

2003 Métissages, Internationale Symposim, Graz, Autriche

2004 L'autre métissages, La Paz, Bolivie

2007 Aux frontières du vêtement, Musée des Tissus et des Arts Décoratifs de Lyon

2009 J'y pense et puis…, Château de Nogent le Rotrou

Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]

2012 Sacré Blanc, Musée de la tapisserie, Angers

2015 Salon "Collect" - Saatchi Gallery, Londres

COLLECTIONS PUBLIQUES

1980 Fond National d’Art Contemporain

1984 Fond National D’Art Contemporain

Présidence de la République

1996 Centre Culturel « Expression », Sainte Hyacinthe, Québec

2008 Musée du Textile de Cholet

BOURSES

1990 Aide à la création, Ministère de la culture

2008 Aide à la recherche, Ministère de la culture

http://frederiquepetit.com/

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Le dessin d’abord !

Françoise Pétrovitch

Née en 1964 à Chambéry, vit et travaille à Cachan, à la périphérie de Paris. Elle enseigne à l’École

Estienne, dénomination courante de l’École supérieure des arts et industries graphiques (ESAIG) de Paris.

Cette structure forme de jeunes créateurs dans les secteurs des métiers de l’imprimerie, du design de

communication et de l’art du livre.

Parmi les nombreux matériaux et techniques auxquels Françoise Pétrovitch a recours – céramique, verre,

lavis, peinture, édition ou plus récemment la vidéo – le dessin tient une place particulière.

Les œuvres de Françoise Pétrovitch parlent des menues choses – pourtant déterminantes – de la vie :

expérience du travail, de l’école, des vacances, le passage de l’enfance à l’adolescence, puis à l’âge

adulte, au statut de femme, puis de mère, etc.

Derrière l’apparente simplicité du trait et la séduction des couleurs, les images ambivalentes invitent à

écrire ou à projeter notre propre histoire. L’artiste – jamais explicite tant dans son travail que dans ses

propos – suggère, insinue pour laisser place à un imaginaire propre à chacun, comme une invitation : la

possibilité d’inventer, d’interpréter, de s’approprier son œuvre. À la fois acidulée et acide, rassurante et

inquiétante l’œuvre de Françoise Pétrovitch est marquée par une constante : elle cultive l’incertain, au

même titre que les contradictions et les faux-semblants, dans son rapport à la jeunesse et à la féminité.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1997 Le Temps perdu ne se rattrape jamais, Galerie Polaris, Paris

1999 Broderies, The Living Art Museum, Reykjavick, Islande

2000 La belle et la jolie, avec Julie Ganzin, Artothèque, Caen

2003 Côté réservé à la correspondance, Palais de l’Île, Annecy

2004 Françoise Pétrovitch, Galleria Sogospatty, Rome

2006 Se laisser pousser les animaux, tranquille, Maison des arts, Malakoff

2008 Galerie Teo, Tokyo

Musée d’Art Moderne, Saint-Étienne

2009 Forget me not, Jardin de l’Hôtel Salomon de Rothschild, Paris

2010 Erröten, Galerie Jordan Seydoux, Berlin

2012 French Institute Alliance Française, New York, USA

2013 Laurentin Gallery, Bruxelles

2015 Se fier aux apparences, LAAC de Dunkerque, Dunkerque

2016 S’absenter, Fonds Régional d’Art Contemporain, Marseille

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

2001 Peinture (Figure) Peinture, Metropolitan Museum, commissaire : Philippe Piguet pour l’AFAA,

Manille, Philippine

2002 Peinture (Figure) Peinture, Cattle Depot Artist Village, Hong Kong

2004 Paperworks, Galerie Kramer, Cologne, Allemagne

2007 Place des Arts - Manufacture Nationale de Sèvres, Forum Grimaldi, Monaco

2008 Galerie im traklhaus, Salzbourg, Autriche

Cris et chuchotements, Centre de la Gravure et de l’image imprimée, La Louvière

2009 Un monde sans mesure, MAC, Sao Paulo, Brésil

2010 Dessins, acte 2, Musée, La Roche-sur-Yon

2011 Le Bestiaire national de Sèvres, Centre des monuments nationaux / Château de Rambouillet

2012 Tefaf, galerie Antoine Laurentin, Maastricht

De Paso en la Tierra, Séville, Madrid

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2013 Égarements, Château d’Avignon, Avignon

2014 Tefaf, galerie Antoine Laurentin, Maastricht

COLLECTIONS PUBLIQUES Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, Paris

Fonds National d’Art Contemporain, Paris

Musée d’art moderne de Saint-Etienne

Bibliothèque Nationale, Paris

Fonds municipal de la Ville de Paris, Paris

Musée-Château, Annecy

Artothèques : Annecy, Chambéry, Nantes, Angers, Caen, La Roche-sur-Yon, Vitré, Auxerre…

Bibliothèque Centre Georges Pompidou, Paris

Collection Daniel et Florence Guerlain

Fondation Colas

Leepa rattner muséum, Tarpon Springs (USA)

COMMANDES

2005 Réalisation d’une affiche en collaboration avec Hervé Plumet pour l’opéra de Paris (ballet Sylvia)

2006 Estampe avec la Maison d’Art Contemporain de Chailloux et le CAPAS de Fresnes

2007 Cabinet du Loup, Musée de la Chasse et de la Nature, Paris

2008 Musée Georges de la Tour, réalisation de 3 poupées en verre en collaboration avec le CIAV de

Meisenthal

2009 Dessin mural, œuvre éphémère pour l’exposition Ingres et les modernes, Musée Ingres,

Montauban

Musée des beaux-arts de Chambéry, portrait à partir de la collection du musée (Portrait de la

fille de Jules Desay)

2010 Affiche du festival de poésie, Parme, Italie

2011 Affiche et livret de Rusalka (Dvorak), Martin Kusej, Opera de Munich

http://francoisepetrovitch.com/

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Le dessin d’abord !

Sophie Philippe

Son travail consiste en la recherche de l’Énergie et du Beau. Pour exprimer ces deux éléments, elle utilise

la figure, l’objet, l’organique, l’inorganique, la machine, la géométrie.

Les sources de Sophie Philippe sont l’art préhistorique, l’Égypte ancienne, la Grèce archaïque, la Perse,

les Assyriens, l’art des Steppes, le Monde Roman, l’art Occidental, la Chine, jusqu’aux artistes

contemporains.

FORMATION

1978-1980 divers ateliers de dessin et peinture

1980-1984 études de peinture, sculpture, fresque et mosaïque à l’École nationale Supérieure des

beaux-arts de Paris (E.N.S.B.A)

1983-1985 études de minéralogie à l’Institut de Géologie Albert de Lapparent (I.G.A.L.), Paris

1993-1998 maîtrise d’histoire ancienne et langues anciennes (Grec, Hittite, Akkadien), Paris IV

Sorbonne/E.P.H.E

2004-2005 initiation au sanskrit, Paris IV Sorbonne/E.P.H.E.

2009-2010 initiation à l’arabe classique, I.N.A.L.C.O., Paris

2012-2013 études de gemmologie, F.G.A. de Londres, Bourg-la-Reine

2014-2016 égyptien hiéroglyphique, École du Louvre, Paris

2015-2016 héraldique, École du Louvre, Paris

EXPOSITIONS COLLECTIVES ET SALONS

1985 peintures, galerie Spiess, Paris

1986 peintures, Salon de la Jeune Peinture, Paris

1987 sculpture, Salon de la Sculpture Contemporaine, Collioure

2000 peintures et sculpture, Paris, Mairie du IIIe

2001-2002 estampes, galerie Pierre-Michel D., Paris

2004 dessins, galerie Victor Sfez, Paris

peintures, galerie Pierre-Michel D., Paris

2005-2006 sculptures, galerie Victor Sfez, Paris

2011 peintures Circuit d’art Actuel, Grisy-les-plâtres

2013 estampes Circuit d’Art Actuel, Grisy-les-plâtres

estampes, Jardins de Montagny, Montagny

EXPOSITIONS PERSONNELLES

1987 peintures, Portes ouvertes des Ateliers de Belleville, Paris

1988 peintures, galerie Spiess, Paris

1990 peintures, galerie Victor Sfez, Paris

2007 peintures, galerie Victor Sfez, Paris

2009-2010 dessins et peintures, galerie Victor Sfez, Paris

2014 estampes, Rencontre Michel Butor et Michel Julliard, Villefontaine

2014 estampes, Portes ouvertes des Ateliers du XIVe arrondissement, Paris

2015 estampes, Le Temps du Regard, organisée par le Ministère de la Culture, hôpital Paul

Brousse, Villejuif

2015 estampe, Une œuvre, un artiste, une semaine, Le Hublot d'Ivry, Ivry-sur-Seine

ÉCRITS

1978-1979 collaboration avec P.H.Don à l’écriture du recueil de poèmes Franche Blancheur

1980-1983 sept autres textes : théoriques, de fiction, philosophiques

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2006-2009 poèmes

2010-2013 calembours & autres procédés littéraires

PUBLICATIONS

2011 trois dessins publiés dans la revue Passage d’Encres N° 42/mars.

2012 sept poèmes extraits du recueil de poésie Franche Blancheur, publiés dans Pas, n°5 de la Revue de

poésie contemporaine aux éditions Laurence Mauguin.

2013 livre d’artiste réalisé avec Thierry Lambert (Art singulier).

livre d’artiste réalisé avec Daniel Lewers (poète et créateur du Livre Pauvre).

2014 livre d’artiste réalisé avec Michel Butor.

http://sophiephilippe.com/

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Le dessin d’abord !

Guillaume Pinard

Né en 1971, à Nantes. Après une formation à l’École des beaux-arts de Rennes, il travaille à Marseille

aux ateliers Tohu Bohu, puis son parcours passe par l’Allemagne et l’Italie. Il vit et travaille à Toulouse.

Guillaume Pinard est un artiste dont la pratique repose essentiellement sur le dessin. La diversité de son

œuvre le conduit à utiliser toutes sortes de techniques et supports : dessin sur papier, dessin mural,

peinture à l’huile, animation vidéo, sculpture, installations et textes.

Son imaginaire nous emmène dans un répertoire de visions oniriques, de fictions, de contes et de

fantasmagories ludiques ou hyperréalistes. Les scènes et les personnages qu’il représente sont le plus

souvent drôles, ironiques et quelquefois graves.

Il compose aussi avec d’autres sources issues de l’histoire de l’art ou des médias. Des reproductions

représentant des corps fragmentés ou mutilés, dont les histoires ont été peu à peu oubliées, prennent place

et sont agencées à des formes issues du répertoire de l’artiste ou à des objets trouvés. Les frises de la

colonne Trajan côtoient ainsi un buste de sanglier sculpté et des extraits de vidéo trouvés sur Internet…

En archéologue du présent, l’artiste quête les survivances du passé.

«  Ainsi, très tôt, ai-je commencé à considérer les œuvres d’art comme des portes et je peux affirmer que

c’est à leurs seuils que je cherche encore à me tenir.  »

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1999 Le soma de con-con, RLBQ, Marseille

2001 Iconoscope, Montpellier

2002 Con-con : Generiques, Oberwelt,

Stuttgart, Allemagne

2003 La griffe et l'ongle, château de Tarascon

2005 Expresso, team gallery, New York

2006 Provisional end, Galerie Vera Gliem,

Cologne

2008 Galerie du bellay, Rouen

2009 Galerie Layr Wuestenhagen garage,

Vienne

Vladimir, Iconoscope, Montpellier

2010 Tomate, Galerie Anne Barrault, Paris

2011 Service public, Centre d’Art

Contemporain de Pau

2013 Vandale,festival international d'art de

Toulouse (Printemps de Septembre), parcours

associé

2014 Royal Iris, Galerie Anne Barrault

2015 Du Fennec au Sahara, Chapelle du

Genêteil, Château-Gonthier

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1996 Inter-Faces, Galerie du cloitre, Erba de

Rennes

1999 Folies, jardin public de Fougères

2002 Fondazione Sandretto, Guarene, Italie

2003 Lick the Window, Buy-sellf, Atlanta

College of Art Gallery, Atlanta, États-Unis

2004 L'autre metissage, Musée ethnographique

de la Paz, Bolivie

Galerie Corentin Hamel, Paris

2006 Grandes vacances, Galerie Anne

Barrault, Paris

2007 Conversations, Galerie faf, Helsinki,

Finlande

2008 out of office, Institut d'art contemporain,

Bruxelles

The unfair fair, Rome

2009 Suspect Reason, ArtLexis Gallery, New

York

2012 Restons courtois, Galerie Anne Barrault,

Paris

2013 Bonjour Monsieur Matisse, Musée d'Art

Moderne et d'Art Contemporain, Nice

2015 Intentions graphiques, Musée des beaux-

arts d’Angers

2016 Les chutes du Niagara, Phakt, Rennes.

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Le dessin d’abord !

Jean-Pierre Pincemin (1944-2005) Mécanicien de formation, l’artiste est un autodidacte. Il s’échappait de ses cours afin d’aller au Louvre.

C’est par la sculpture qu’il débute à la fin des années 1960, encouragé par le galeriste Jean Fournier. À 23

ans, Jean-Pierre Pincemin abandonne définitivement le métier de tourneur pour se consacrer à la peinture,

à la gravure et à la sculpture.

La décennie suivante, il se consacre essentiellement à la peinture, notamment avec les membres du

mouvement Supports/Surfaces, aux côtés de Claude Viallat. Il expose avec ce groupe à plusieurs reprises.

Jean-Pierre Pincemin poursuit une réflexion sur la couleur et l’organisation de la surface colorée en

damiers et bandes. De 1971 à 1974, il créé en particulier des toiles fabriquées à partir de carrés collés, ou

réalise des « toiles libres » en imprimant sur la surface des objets trempés dans la peinture.

À partir de 1974, il exécute des Palissades ou Portails. Ces grandes toiles géométriques se composent de

bandes horizontales et verticales qui rappellent un ensemble de planches ajustées.

Dans les années 1980, il retourne à la sculpture, avec des assemblages de morceaux de bois peints, le plus

souvent fixés par des fils de fer. Au milieu de cette décennie, il poursuit ses recherches sur les harmonies

et les contrastes chromatiques et se tourne vers la figuration avec des formes identifiables, notamment des

figures primitives, animales ou végétales (cycle L’Année de l’Inde, 1986).

Par la suite, il puise son inspiration dans les fables médiévales, l’iconographie chrétienne ou les estampes

japonaises. En 1988, Jean-Pierre Pincemin découvre l’aquatinte au sucre. Cette technique lui offre une

grande souplesse d’exécution ainsi qu’une plus grande liberté. Ses créations sur le thème de l’arbre et de

la feuille en témoignent.

« La grande affaire en peinture est d’aimer la peinture, de ne pas savoir comment peindre,

d’inventer des moyens de peindre et assez vite, de pouvoir [s’]identifier à la peinture occidentale ».

Il voulait « prendre des formes du XXe siècle, la géométrisation, ou même l’abstraction, et les dire

dans un langage qui serait pratiquement celui du XVIe siècle ».

Jean-Pierre Pincemin

EXPOSITIONS (sélection)

1970 Maison de la Culture, Orléans

1977 Galerie del Milione, Milan, Italie

1979 Galerie de France, Paris

1983 Institut Culturel Français, Vienne, Autriche

1986 Jean-Pierre Pincemin : l'année de l’Inde, Centre Pompidou, Paris

1992 Galerie Bonnier, Geneva, Switzerland

1996 Denise Cadé Gallery New York, New York

1998 Les années supports-surfaces dans les collections du Centre Georges-Pompidou, Paris

Rétrospectives, Musée des beaux-arts, Chambéry

1999 Tableaux : la peinture n'est pas un genre, Musée des Jacobins, Morlaix

Toiles libres de la période Support-Surface, 1969-1973, Municipal Museum Pusan, Corée

Musée de Liège

2001 Musée Roger-Quillot, Clermont Ferrand

2004 L’arbre de la connaissance, Galerie Jacques Elbaz, Paris

2007 Estampes, 1997-2005, Artothèque, Châtellerault

2008 Hommage à Jean-Pierre Pincemin : sculptures, peintures, gravures rehaussées, 1967-2004,

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Musée de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun

2010 Jean-Pierre Pincemin, expositions, La Piscine-musée d'art et d'industrie André Diligent, Roubaix

2012 Musée éphémère, Château, La-Roche-Guyon

2013 Jean-Pierre Pincemin - Peintures - Gravures, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier

COLLECTIONS PUBLIQUES

Fond National d’Art Contemporain, La Défense

Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Musée d’Art Moderne, Saint-Étienne

Musée d’Art Moderne et Contemporain, Strasbourg

Musée des beaux-arts, Caen

En 1995, il figure La création du monde sur un plafond de 200 m2 à l’hospice du Balloir, Liège.

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Le dessin d’abord !

Reiser (1941-1983) Né à Réhon (Meurthe-et-Moselle), Jean-Marc Reiser, dit Reiser fait paraître ses premiers dessins

humoristiques en 1958. Il participe dès l’année suivante au lancement d’Hara-kiri, étendant naturellement

sa collaboration aux autres publications des éditions du Square : Charlie hebdo, Charlie mensuel, BD,

sans oublier le magazine écologiste La Gueule ouverte.

À la fin des années soixante, il intègre l’équipe de Pilote, d’abord comme scénariste puis comme

dessinateur. Reiser travaille aussi ponctuellement pour la presse d’information (Le Monde, Le Nouvel

Observateur…).

Associé à Coluche, il conçoit pour L’Écho des savanes la série des Sales blagues, qui sera reprise après sa

mort par Vuillemin. Albin Michel publie depuis 1994 une collection anthologique intitulée Les Années

Reiser.

Ses dessins d'actualité ont été publiés sous forme d'albums à de multiples reprises. Reiser figure parmi les

précurseurs du genre quotidien. Il a fait rire, avec ses bandes dessinées, de situations et thèmes de la vie

de tous les jours. Jean-Marc Reiser a beaucoup choqué en son temps pour la crudité de ses propos et son

humour.

Reiser fut l'un des premiers à aller aussi loin dans le griffonnage et le minimalisme. Gros Dégueulasse est

l'album qui résume le mieux sa carrière ; un humour piquant, incisif, non dénué d'une certaine profondeur

et d'un véritable sens de la réflexion.

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Le dessin d’abord !

Béatrice Saalburg Professeur de graphisme à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris jusqu’en 2003. Elle

s’est spécialisée par la suite dans la peinture végétale en retraçant son parcours avec des études en

botanique avant de suivre des stages de peinture dans cette spécialité à Londres. Son diplôme obtenu, elle

créé un atelier sur ce thème.

Béatrice Saalburg travaille au château de Maison-Maugis. Dans son jardin potager classé elle invite les

personnes à découvrir son atelier de peinture et d’illustrations botaniques. Avec son expérience, son goût

pour les jardins et de la pédagogie, elle propose aujourd’hui un enseignement progressif de la peinture

botanique. À travers cet apprentissage, elle cherche à diffuser et faire rayonner l’enseignement de la

peinture botanique. Elle souhaite ouvrir son atelier à d’autres disciplines en relation avec le jardin et les

arts appliqués.

« Regarder la nature, comprendre la plante, mettre en valeur sa beauté et sa singularité grâce à la

technique de l’aquarelle et du dessin... tels sont les enjeux de mon enseignement ».

Béatrice Sallburg

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Le dessin d’abord !

Jean-Louis Sauvat Né en 1947, est sculpteur et travaille à Illiers-Combray (Eure-et-Loir).

Il est issu d’une longue lignée d’artistes, avec un arrière-grand-père peintre et critique d’art qui eut dans

son cercle de relations Lautrec, Ingres, Seurat, Bourdelle, un oncle sculpteur et une mère peintre.

Il s’inscrit dès 16 ans à l’École des Métiers d’Art puis à l’École des beaux-arts pour suivre les cours du

sculpteur Robert Couturier. À la suite de ses études, il intègre l’École Nationale Supérieure des beaux-arts

en tant que plus jeune professeur chez Jenkins en architecture. Il enseigne également le dessin et la

sculpture à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d’Arts à Paris et à l’Académie du

spectacle équestre de Versailles.

Ce cavalier a illustré des ouvrages équestres dont le livre Propos sur des croquis équestres réalisé avec

son ami et cavalier Nuno Oliveira. Ses dessins figurent également dans un ouvrage de Dominique Barbier

et un autre pour le Commandant A. de Padirac.

Des dessins à la mine de plomb ou au fusain, des créations avec des matières aussi variées que le carton,

la résine, le plâtre ou le bronze, Jean-Louis Sauvat est toujours dans une perpétuelle recherche

d’expressions, de matières et de volumes notamment avec ses « sculptures-puzzles » dans lesquelles

alternent le vide avec des plans découpés.

Il a réalisé de nombreuses sculptures monumentales pour diverses institutions. Il a collaboré avec

Bartabas pour son spectacle « Triptik » ainsi qu’à la réhabilitation des grandes écuries de Versailles en

réalisant de grandes fresques.

EXPOSITIONS PERSONNELLES EXPOSITIONS COLLECTIVES

Agence architecture « L Coulon » Paris Salon jeune sculpture Paris

Musée d’Etampes Salon de Mai

Dieburg, Allemagne Salon Comparaison

Galerie Arcapéa, Paris Symposium international de sculpture,

Galerie Fauré Le Page, Paris Vaudreuil

Galerie l’Orme, Paris Musée national histoires naturelles, Paris

Galerie Saint-Dizier Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

Galerie Lazoukine, Deauville Conservatoire de l’Agriculture le COMPA, Chartres

Mairie du IXe, Marseille

Mairie du IXe, Paris

Palais du Roi de Rome, Rambouillet

Helsinki, Finlande

Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

COMMANDES PUBLIQUES

Nombreux 1%, Chauny, La Ferté Muillion, Dourdan, Arcueil, paris

24 fontaines, Contrexéville

11 sculptures résines « théâtre équestre Zingaro »

Sculptures en bois, conservatoire de l’agriculture, Chartres

Fresques grandes écuries, Académie du spectacle équestre, Versailles

En projet, monument en acier corten, Borodino, Moscou

Monument à la mémoire de Nuno Oliveira à Lisbonne

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Le dessin d’abord !

Laurent Selmès

Né en 1970, vit et travaille à Montrouge et Montreuil.

Diplômé de l’École des beaux-arts de Versailles en peinture et gravure en 1992.

L’artiste se réalise dans une création non figurative. Il a travaillé pendant de nombreuses années avec des

matériaux aussi divers que le métal, l’ardoise ou le bois brûlé. Laurent Selmès œuvre désormais sur un

support plus souple qu’est la toile libre. Sa base est constituée de pigments de poudre d’ardoises et de

teintures naturelles comme le thé. Il termine toujours la toile par une couture des bords à la main ; il

considère que cette action achève le tableau.

Laurent Selmès compare ses tableaux à des cartes géographiques à travers lesquelles il faut trouver son

chemin.

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Le dessin d’abord !

Sempé (Jean-Jacques) Né le 17 août 1932 à Bordeaux. Bien que n'ayant jamais fréquenté la moindre école artistique, Sempé est

devenu l'un des plus célèbres dessinateurs de la planète.

À 17 ans, il roule à bicyclette pour un courtier en vins puis quitte Bordeaux. Il s’engage très jeune dans

l’armée, et vivote difficilement à Paris en plaçant, avec difficultés, des dessins dans les journaux. Il

commence par quelques dessins humoristiques publiés vers l'âge de 21 ans, à partir duquel il travaille

comme illustrateur pour divers périodiques, dont Paris-Match, Punch et L'Express.

Dans les années cinquante, Sempé met en scène un personnage récurrent, Nicolas, dans les bandes

dessinées qu'il livre au journal Le Moustique. René Goscinny lui suggère de consacrer une série à part

entière à ce personnage. Le Petit Nicolas, publié dans Le Moustique à partir de 1954, devient le réceptacle

de nombreux souvenirs d'enfance de Sempé. Les scénarios sont signés par un certain Agostini,

pseudonyme sous lequel se cache en réalité René Goscinny. À partir de 1960, Le Petit Nicolas est

accueilli par la revue Pilote, sous la forme de romans écrits par Goscinny et illustrés par Sempé. En 1962,

les Editions Denoël publient son premier album de dessins humoristiques.

Depuis il travaille pour des journaux et réalise depuis 1979 régulièrement des couvertures pour The New

Yorker. Il dessine aussi régulièrement pour L'Express, Télérama, et expose ses dessins et ses aquarelles à

Munich, New York, Londres ou Salzburg, où il rencontre toujours un très vif succès.

Il a publié aux Éditions Denoël 26 albums de dessins humoristiques. Le petit Nicolas ainsi que ses albums

sont traduits dans le monde entier.

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Le dessin d’abord !

Éric Snell Artiste britannique bien connu sur les scènes allemandes, américaines et canadiennes mais moins en

France où il a peu été présenté en exposition personnelle.

Il entretient une relation essentielle aux objets tout en s’inscrivant dans une problématique abstraite. En

effet, l’élément moteur de son œuvre est la place centrale qu’occupe l'énergie tant naturelle qu'artificielle

(champs magnétique, électricité, feu, lumière). L'importance de l'énergie pour Éric Snell se tient à sa

capacité à transformer et métamorphoser les choses, à configurer les formes, à circonscrire un dessin. Elle

est en quelque sorte le lieu et l'outil d'un passage de l'objet au plan, de la lumière à l'ombre, de l'invisible

au visible.

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Le dessin d’abord !

Sam Szafran

Né le 19 novembre 1934 à Paris de parents juifs polonais. Après la mort de son père au début de la

Seconde Guerre mondiale, il est caché dans le Loiret. Maltraité, il trouve refuge chez des républicains

espagnols dans le Lot. En 1944, la Croix-Rouge l’envoie en Suisse où il apprend le dessin et Jean

Widmer, le futur graphiste, le remarque. Finalement en 1947, il embarque pour l’Australie avec sa mère

et sa sœur.

Sam Szafran rentre en France en 1951. Il s'inscrit aux cours du soir de dessin de la Ville de Paris et gagne

sa vie comme traducteur-interprète à l'American Express. Il s'inscrit à l'atelier de la Grande Chaumière et

suit les cours de Henri Goetz. Sam Szafran débouche sur l'abstraction lyrique, ses premiers tableaux sont

influencés par Nicolas de Staël et Jean-Paul Riopelle. Il fréquente divers groupes, dont les Fantasophes

autour de Simone Collinet. Mais, il s'y ennuie très rapidement.

En 1957, il rencontre le sculpteur Jacques Delahaye. L'amitié avec les sculpteurs joue un grand rôle dans

la définition de l'art de Sam Szafran : d'abord avec Roseline Granet qui lui achète ses premières oeuvres,

puis avec Alberto et Diego Giacometti. Les texturologies de Dubuffet, de Hantaï, de Réquichot captent

aussi son attention. En 1958, il quitte l'abstraction pour la figuration. En 1960, Sam Szafran reçoit une

boite de pastels qui entraînera son abandon de la peinture à l'huile et une technique oubliée renaît.

Il participe à la revue La Délirante fondée par le poète libanais Fouad-El-Etr. Le premier numéro paraît

en juillet 1967. Sa collaborationà la revue se poursuit jusqu’en 1983.

Il adhère un temps au groupe « Panique » fondé par Arrabal, Roland Topor et Jodorowsky. Il se lie

d'amitié avec Henri Cartier-Bresson, à qui il donne des cours de dessin. En 1974, Szafran s'installe à

Malakoff, dans une ancienne fonderie, où il vit et travaille désormais.

La Fondation Gianadda lui consacre sa première rétrospective en 2000, exposition reprise par la

Fondation Maeght.

Sam Szafran est un artiste dont les expositions sont rares. Certains le définissent tel un misanthrope,

perpétuant la pratique d’un art oublié, le pastel. Par son obsession de la qualité, il produit peu. La

végétation foisonnante des serres, la structure hélicoïdale des escaliers peuplent ses œuvres. « L’œuvre

singulière de Szafran ne se répète pas », défend Jean Clair dans une monographie aux éditions Skira.

« Elle reprend, elle insiste, elle revient, elle cherche, dans une durée concrète et toujours changeante,

vivante et menacée, à saisir ce « peu de temps à l’état pur » qui lui assurera une survie. »

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1965 Dessins, Galerie Kerchache, Paris

1970 Fusains, 1967-70, Galerie Claude Bernard, Paris

1972 Pastels, 1970-72, Galerie Claude Bernard, Paris

1974 Pastels, Galerie Artel, Genève, Suisse

1980 Pastels, Galerie Claude Bernard, Paris

1986 Pastels et fusains, Centre d'Art, Flaine (Haute-Savoie)

1987 Watercolors, Claude Bernard Gallery, New York, États-Unis

1988 Dessins, pastels et aquarelles, Caja Iberia, Saragosse (Espagne)

1992 Aquarelles, Galerie Vallois, Paris

1999 Szafran, Fondation Pierre Gianadda, Martigny (Suisse)

2000-2001 Sam Szafran. L'atelier dans l’atelier, Musée de la Vie romantique, Paris.

2006 Le Pavillon Szafran, Fondation Pierre Gianadda, Martigny.

Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]

2008 Sam Szafran, Galerie Hopkins-Custot, Pavillon des arts et du design, jardin des Tuileries,

Paris

2011 Sam Szafran - Dessins, pastels et aquarelles, Max Ernst Museum, Brühl.

Sam Szafran : Pastels from the Triton Foundation, Joods Historisch Museum / Jewish

Historical Museum, Amsterdam

2014 Sam Szafran, Galerie Claude Bernard, Paris

2016 Présentation exceptionnelle d'une oeuvre de Sam Szafran, Galerie Claude Bernard

EXPOSITIONS COLLECTIVES

1957 Salon des Indépendants, Paris.

1958 Carnegie Institute, Pittsbugh, États-Unis.

1959 Salon des Réalités Nouvelles, Paris.

1963 Peintres et sculpteurs, Galerie Max Kaganovitch, Paris.

1967 Portraits, Galerie Claude Bernard, Paris.

1974 New Image in Painting, Biennale Internationale, Tokyo.

1976 L'atelier : technique de la peinture, Musée du Louvre, Paris.

1978 Chemins de la création : Dessins de peintres, dessins de sculpteurs, Château d'Ancy-le-Franc.

1979 Ateliers d'aujourd'hui, Centre Georges Pompidou, Paris.

1982 Biennale de Venise, Pavillon international.

1984 Ouverture, Claude Bernard Gallery, New York.

Sur invitation, Musée des Arts décoratifs, Paris.

1989 FIAC, Grand Palais, Galerie Claude Bernard, Paris.

Art en France. Un siècle d'inventions, Musée Pouchkine, Moscou, et Musée de l'Ermitage,

Leningrad (présentée par l’Association française d'action artistique).

Twentieth-Century Modern Masters : The Jacques and Natasha Gelman Collection, The

Metropolitan Museum of Art, New York.

1991 Works on Paper, Claude Bernard Gallery, New York.

1994 De Matisse à Picasso, collection Jacques et Natasha Gelman, Fondation Pierre Gianadda,

Martigny.

1997 Made in France 1947-1997 - 50 ans de création en France, Musée national d'art moderne,

Centre Georges-Pompidou, Paris.

2000 La Délirante, Bibliothèque historique de la Ville de Paris

2005 Henri Cartier-Bresson, La collection de Sam, Lilette et Sébastien Szafran, Fondation Pierre

Gianadda, Martigny.

2008-2009 Le Mystère et l'éclat, pastels du Musée d'Orsay, Musée d'Orsay, Paris.

2010-2011 De Renoir à Sam Szafran. Parcours d'un collectionneur, Fondation Gianadda, Martigny.

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Le dessin d’abord !

Hervé Télémaque Né à Port-au-Prince, le 5 novembre 1937 et en 1957, il quitte Haïti pour New York et s’inscrit à l’Art

Student’s League où il étudie avec Julian Levi, jusqu’en 1960. Mais c’est dans les préceptes du Pop’Art

qu’il trouve véritablement sa voie bien particulière. Dès 1959, la peinture Sirène marque son originalité.

Il vient en France en 1961 et s’installe à Paris. Il y fréquente les Surréalistes, sans adhérer formellement

au groupe. Hervé Télémaque entend composer son propre vocabulaire plastique. Dans ses tableaux se

retrouvent des objets usuels : cannes blanches, chaussures de tennis, tentes de camping. Il participe à

l’aventure de la «Figuration narrative», celle d’artistes comme Klasen, Monory, Rancillac, Fahlström, que

le critique Gérald Gassiot-Talabot réunit en 1964 dans une exposition intitulée «Mythologies

quotidiennes».

Après une longue période où il pratique exclusivement le collage et l’assemblage, l’artiste est revenu au

cours des années 80 à la peinture et au dessin. À partir des années 90, Télémaque continue ses recherches

au travers des dessins au fusain et d’étonnants bas-reliefs où la scie-sauteuse remplace le crayon. Il

mélange également du marc de café aux pigments de couleurs pour donner à celles-ci une lourdeur

sensuelle.

En 2000, Hervé Télémaque reprend une activité qu’il n’avait plus pratiquée depuis de longues années,

l’illustration de livre avec deux séries de gravures et de lithographies pour deux ouvrages de Serge

Fauchereau.

En 2015, le Centre Pompidou organise une rétrospective de l’œuvre son œuvre avec soixante-quinze

peintures, dessins, collages, objets et assemblages. Cette exposition est également reprise par le musée

Cantini de Marseille.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

1964 Galerie Mathias Fels, Paris

1966 II Punto, Turin

1969 Gallery Brusberg, Hanovre

1972 Gallery Marc, Washington

1976 « Passage », Musée d’Art moderne de la ville de Paris, ARC 2, première rétrospective

1982 Galerie Adrien Maeght,Fiac Grand-Palais

1986 Biennale, La Havane

1990 Galerie Jacqueline Moussion, Paris

1994 Fusain et marc de café - Deuil : le dessin, l’objet, galerie Louis Carré & Cie, Paris

1995 Œuvres d’après nature, Fondation Électricité de France, Paris

1996 Fiac’96, double exposition aux stands de la galerie Louis Carré & Cie et Marwan Hoss

1997 Rétrospective, Johannesbourg, Electrical Workshop

2001 Trottoirs d'Afrique, galerie Louis Carré & Cie, Paris

2009 Combine painting 1965-1969, galerie Louis Carré & Cie, Paris

2011 La Canopée / The brown paper bag, galerie Louis Carré & Cie, Paris

2013 Passage et autres (1970-1980), galerie Louis Carré & Cie, Paris

2016 Hervé Télémaque, Fondation Clément, Martinique

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

1961 Peintres haïtiens, Saint-James Church Gallery, New-York

1962 Yale University, New Haven

1963 Galerie Henriette Legendre, Paris

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1964 Documenta, Kassel

Mythologies quotidiennes, Musée d’Art moderne de la ville de Paris

1965 Nouveau réalisme, pop, etc., Palais des beaux-arts, Bruxelles

Biennale (2e prix), San Marin

1966 Bandes dessinée et figuration narrative, musée des Arts décoratifs, Paris

1968 Exposition surréaliste, Prague

1969 Biennale de Paris, Musée Galliéra, Paris

1972 La Création artistique en France 1960-1972, Grand Palais, Paris

1974 New Image in painting, Biennale internationale, Tokyo

1976 Art contemporain IV, Musée national d’Art moderne/Centre Georges Pompidou

1978 L’Estampe aujourd’hui, 1973-78, Bibliothèque nationale, Paris

1980 Le Clavecin, Centre Georges Pompidou, Paris

1984 Le Labyrinthe dans l’art contemporain, Fondation Gulbenkian, Paris/Lisbonne

1986 « Foire internationale de l’Estampe », La Conciergerie,Paris

1988 Et pendant ce temps-là en France, Musée national d’Art moderne/Centre Georges Pompidou, Paris

1991 Mythologies quotidiennes, galerie Thierry Salvador, Paris

1994 Œuvres sur papiers, galerie Louis Carré & Cie, Paris

COMMANDES PUBLIQUES

Paris, Hôpital Pitié-Salpétrière, Pavillon de l’Enfant et de l’Adolescent, « Maman », 1985.

Paris-la Villette, cité des Sciences et de l’Industrie, « Vallée de l’Omo », 1986 (en 1993 sera remplacée

par « Écluse », réalisée en 1992)

Paris, gare d’Orsay, « Hé, ne dites pas ; tout l’or du monde ! », 1986

Communauté urbaine de Lille, « Paupière d’idole », 1990

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Le dessin d’abord !

Tignous (1957-2015) De son vrai nom Bernard Verlhac, est un dessinateur et humoriste né en 1957 à Paris. Son pseudonyme

est issu de son enfance. Il lui avait été attribué par sa grand-mère occitane, tignous signifiant « petite

teigne ».

Après plusieurs années de formation dans une école de dessin, Tignous commença à placer des dessins à

Antirouille, puis à L'Idiot international de Jean Edern Hallier. Il est ensuite de l'aventure de La Grosse

Bertha, un hebdomadaire satirique et antimilitariste crée en 1991, où apparaissent les noms de François

Rollin, Philippe Val, Willem, Pessin et d'anciens d'Hara Kiri tels que Cabu, Wolinski, Siné et Gébé.

Parallèlement, il publie chaque semaine dans L'Evénement du jeudi, l'hebdomadaire lancé en 1984 par

Jean-François Kahn, des dessins d'une belle virulence, où la bêtise télévisuelle, les rodomontades des

militaires, les forfanteries des hommes politiques, les gens d'Église, se faisaient « tailler de jolies

croupières ».

En se frottant ainsi à l'actualité, Tignous n'est plus seulement un illustrateur et devient un journaliste, dont

le dessin est le mode d'expression. En 1992, lorsque Philippe Val, appuyé par l'ancienne équipe (Cabu,

Cavanna, Wolinski) décide de relancer Charlie Hebdo, Tignous le suit et devient le pilier d'une nouvelle

aventure, où l'impertinence et le rire sont les seules lignes de conduite.

Tignous a publié régulièrement dans Charlie Hebdo, Marianne, Fluide Glacial, l’Echo des Savanes, etc.

Il est l’une des victimes de l’attentat qui a frappé la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.

« Il y a deux choses que je sais bien faire : l'amitié et le dessin. »

Tignous

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Le dessin d’abord !

Topor (1938-1997) Dessinateur, écrivain, artiste aux talents multiples, a été publié dans la presse en France et à l’étranger :

Bizarre, Hara-Kiri, Elle, Le New York Times, Le Canard enchaîné, Libération, Le Monde, le Frankfurter

Allgemeine Zeitung,...

Topor a illustré les œuvres de plus de cent écrivains parmi lesquels Boris Vian, Marcel Aymé, Félix

Fénéon, Tolstoï, Georges Sand, Pierre Benoît… Il a créé les décors et costumes de plusieurs pièces de

théâtre et opéras pour Ligeti, Penderecki, Savary et tant d’autres. Il est l’auteur de scénarios de films, de

pièces de théâtre, de chansons, de contes, de romans, des nouvelles.

Il a été acteur dans les films de William Klein, de Raoul Ruiz, de Volker Schlöndorff. Il a conçu plusieurs

films d’animation dont La Planète Sauvage. Il a également participé à de nombreuses créations

radiophoniques et télévisuelles. Il est notamment l’auteur de l’émission pour enfants Téléchat et co-auteur

des émissions Merci Bernard et Palace.

Créateur du mouvement Panique avec Fernando Arrabal, Jacques Sternberg et Alejandro Jodorowsky,

Topor a été lié à plusieurs mouvements et « familles » d’artistes, dont Cobra, l’International

Situationniste et Fluxus.

Ses dessins et peintures ont été exposés à de nombreuses reprises et sont rentrés dans plusieurs collections

privées et institutionnelles parmi lesquelles : Le Centre Pompidou, Les musées de Strasbourg, le Stedelijk

Museum, le musée des beaux-arts de Varsovie, le Stadtmuseum de Münich et d’autres en Italie, Suisse,

Belgique, Suède, États-Unis…

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Le dessin d’abord !

Amélie Tribout

Scénographe de théâtre

FORMATION:

1990-92 École Supérieur d’Arts, Techniques et Environnements Publicitaires Prépa aux écoles

d’arts. Paris

1992-96 École Supérieur des Arts et Techniques Architecture intérieure, éphémère, scénographie et

décors de cinéma. Paris

1999 GRETA des Arts Appliqués « Le Costume Grotesque » Bagnolet

2003 CFPTS « La peinture de décoration appliquée aux décors de spectacles », Bagnolet

Après une formation à l’École Supérieure des Arts et Techniques (E.S.A.T), elle rencontre la scénographe

Patricia Rabourdin qu’elle assiste sur des spectacles mis en scène par François Bourcier, Philippe Adrien,

ou Marjorie Nakache.

Amélie Tribout a travaillé ensuite comme scénographe et/ou accessoiriste pour différents metteurs en

scène et sur plusieurs spectacles dont les plus récents :

- Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mis en scène par Jean-Paul Tribout en 2014, 2015 et

2016

- Monsieur chasse ! de Georges Feydeau mis en scène par Jean-Paul Tribout en 2013 et 2014

- Le Vicaire de Rolf Hochhuth, adapté et mis en scène par Jean-Paul Tribout en 2011

- Opening Night, adapté de Michel Carnoy, mis en scène Jean-Paul Bazziconi en 2010

- Nekrassov de Jean-Paul Sartre, mis en scène par Jean-Paul Tribout en 2009

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Le dessin d’abord !

Tomi Ungerer

Né à Strasbourg en 1931, a grandi dans une famille d’horloger.

Lorsque son père décède en 1935, la famille déménage à Colmar. Dans les années qui suivent, Tomi

Ungerer commence à dessiner. De 1946 à 1948, Tomi Ungerer est éclaireur et relate dans ses Carnets les

nombreux voyages qu'il fait à vélo à travers la France. De 1950 à 1951, suite à des échecs scolaires, il

décide de partir en stop pour le Cap-Nord; en Laponie, il traverse les lignes russes. Ses dessins de

l'époque sont influencés par le courant existentialiste.

En octobre 1953, il entre à l'École Municipale des Arts Décoratifs de Strasbourg. Il commence à cette

époque à s'intéresser aux États-Unis en faisant la connaissance d'étudiants Fullbright et en fréquentant le

Centre Culturel Américain à Strasbourg. Il se passionne pour la littérature américaine, la musique de jazz

et les cartoonists du New Yorker.

En 1956, après avoir voyagé dans divers pays d'Europe, il débarque à New York. Il réalise sa première

campagne publicitaire pour les machines Burroughs. Un an plus tard, il s'installe définitivement à New

York. Son premier livre pour enfants, The Mellops go flying paraît et obtient le célèbre prix du "Spring

Book Festival". Tomi est cartoonist pour les revues Esquire, Life, Holiday, Harper's Bazaar, The New

York Times.

En 1967, il s’engage contre la ségrégation raciale et la guerre du Vietnam dans une virulente série

d’affiches. A Montréal ; il fonde avec deux amis, François Dallegret et Gordon Sheppard, une compagnie

de films de cinéma et de télévision, Wild Oats.

En 1974 paraît Allumette, œuvre appartenant au domaine de la littérature pour jeunesse. L’année suivante,

il fait une importante donation de son œuvre et de sa collection de jouets aux Musées de Strasbourg qui

lui consacrent une exposition rétrospective et il illustre un recueil de chansons populaires allemandes, Das

Grosse Liederbuch, son plus grand succès en librairie (Diogenes Verlag). En 1976, il s’installe en Irlande.

En 1981, une exposition organisée au Musée des Arts Décoratifs de Paris par François Mathey couronne

25 ans de carrière. En 1987, il est chargé de mission par Jack Lang pour les échanges culturels franco-

allemands et fait partie de la Commission Interministérielle franco-allemande. L’année suivante, il

dessine les plans d'un monument érigé pour le Bimillénaire de Strasbourg, l'Aqueduc de Janus, dans

lequel il veut exprimer la culture double de la ville.

En 1990, il est à l’initiative de la création d’une association à Strasbourg pour favoriser les échanges

culturels franco-allemands : la Kulturbank.

Lors de ses 60 ans, le premier tome de ses souvenirs, A la guerre comme à la guerre, est publié. En 1999,

il publie Otto, un livre pour enfants sur la question du nazisme et sur la guerre. Deux ans plus tard, ses

œuvres sont exposées pour la première fois à Tokyo.

À l'occasion de son 70e anniversaire l’exposition Tomi Ungerer et New York est présentée au Musée d'art

moderne et contemporain de Strasbourg. Durant l’automne 2007 ouvre à Strasbourg le Musée Tomi

Ungerer - Centre international de l'Illustration à Strasbourg. Sa création est réalisée grâce aux donations

de l’artiste.

DISTINCTIONS ET PRIX:

1957 prix du « Spring Book Festival » pour The Mellops go flying

1959 médaille d'or de la Society of Illustrators

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1981 désigné cartoonist mondial de l'année au Salon International de la Caricature de Montréal

1983 prix Burckhart de la Fondation Goethe à Bâle

1984 insignes de Commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres

1990 Légion d'Honneur

1993 ordre du Deutscher Bundesverdienstkreuz pour son action dans le domaine des relations franco-

allemandes

1995 Grand Prix National des Arts Graphiques décerné par le Ministère de la Culture français.

1998 Prix Hans Christian Andersen (le Nobel du livre pour la jeunesse) pour l'ensemble de son œuvre

dans ce domaine

1999 Prix Européen de la Culture

2004 nommé Docteur honoris causa à l'Université de Karlsruhe

2014 nommé Commandeur de l’ordre du Mérite national

« Plus je dessine, mieux je m'oublie »

Et le musée ? Quel effet cela lui fait-il d'avoir, depuis 2007, « son » musée, de son vivant ?

« Pendant longtemps », dit-il, « je n'osais pas y mettre les pieds. Et puis, les années passant, il m'a libéré.

Rajeuni même. Grâce au musée, j'ai tiré un trait sur une partie de ma vie. Je suis passé à autre chose. »

« Aujourd'hui, j'écris, je sculpte, je fais des collages, de grands collages, ça va me coûter cher en

cadres... Je travaille sur une série intitulée « En attendant Godot », ce qui signifie, bien sûr : « En

attendant la mort ». »

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Le dessin d’abord !

Tony Valentine

Né en 1939 à Édimbourg en Écosse, est un peintre et sculpteur qui vit et travaille à Maintenon en Eure-et-

Loir. Il a été élève à l'École des beaux-arts de Glasgow et d'Édimbourg de 1958 à 1963.

EXPOSITIONS PERSONNELLES 1966 The English Speaking Union, Édimbourg

1970 Artiste en résidence, Gardner Centre, Université de Sussex

The Demarco Gallery, Édimbourg

1974 Galerie de l'Abbaye, Paris

1978 Galerie du Haut-Pavé, Paris

1980 Musée de Chartres

1985-1986 Galerie du Haut-Pavé, Paris

1988 Galerie d'art contemporain, M.-M. Cariou, Paris

1990 Galerie d'art contemporain, M.-M. Cariou, Paris

1991 Institut français d'Ecosse, Édimbourg

1993 Utopias et Copias, Césario Rachador, Chartres

1996 Centre d'art contemporain, Serge Perkowsky, Rouen

2000 Galerie Messine, Thomas Le Guillou, Paris

2005 Galerie Mireille Batut d'Haussy Paris

2008 Le Chantier, M. Cariou, Vichy

2009 Daphné Behm William, Chartres

2010 La Maison des Singuliers, 138 Bd Haussman, Paris 8

2013 O.C.D.E. M.-M. Cariou, Paris 2013

EXPOSITIONS COLLECTIVES 1964 “Two Man Show” avec Norman Bell, Festival d'Édimbourg

1966 Traverse Theatre Gallery, Richard Demarco, Édimbourg

« Scottish Artists », The Demarco Gallery, Édimbourg

1967 « Edinburgh Open 100 », Richard Demarco, Hume Tower

1968 Mc Clellan Gallery, Glasgow

1978 « Salon Comparaisons », Grand Palais, Paris

Biennale de Brest

Exposants de la Galerie du Haut-Pavé, à la Fondation des arts graphiques et plastiques, Paris

1988 Dessins du XIXe au XXe siècle, Galerie Alphonse Marré, Chartres

1992 « Signes de Croix » Galerie Messine, Thomas Le Guillou, Paris

« Points de lumière », M.-M. Cariou, Galerie du Faubourg, Faubourg Saint-Honoré, Paris

1995 S.A.G.A. avec l'Atelier d'Anatole, Paris

1997 Art Contemporain, M.-M.Cariou, Paris

2001 Atelier d'Anatole (sculptures, dessins), Chartres, avec Alain Péanne (gravures)

2003 Eglise St. Pierre (sculptures), Touques (Calvados) avec Jean-Marie Lewigue peintures)

2008 Archives Départementales, Chartres

GSART , 13 Rue Vernier, Paris

2009 J’y pense et puis…, Musée Château St Jean, Nogent le Rotrou

Dessins d’aujourd’hui « homme-terre-ciel », Musée Rignault, Saint-Cirq-Lapopie

COLLECTIONS Hôtel de Ville, Vesoul

Musée des musiques populaires, Montluçon

Thomas Le Guillou, Paris

EXPOSITIONS PERMANENTES M.-M. Cariou, 51 rue du Faubourg Saint-Denis,

Paris Xe

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Le dessin d’abord !

Anthony Verot

Né en 1970 à Saint-Denis, il vit aujourd’hui à Lyon.

Il a débuté ses études en 1988 par une préparation aux concours des écoles d'arts. En 1989, il est admis à

l'École Nationale Supérieure d'Arts de Cergy où il prépare un Diplôme National d'Arts Plastiques qu'il

obtient en 1992. Il est récipiendaire, en 1994, du diplôme National Supérieur d'Expressions Plastiques.

Avant de se consacrer entièrement à son activité d'artiste-peintre, Anthony Vérot a été professeur de

peinture pendant plusieurs années.

Les peintures et dessins d'Anthony Vérot sont de manière quasi exclusive des portraits. L'artiste fait

d'abord poser devant son objectif son entourage intime ou plus lointain. Ce sont ces images qui vont

ensuite être représentées en peinture. Ce passage ne saurait être indifférent, il agit comme un révélateur.

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)

2004 Maison d’art contemporain Chaillioux, Fresnes.

2007 Fabrice Lauterjung, FRAC Auvergne, Clermont Ferrand

Galerie Bernard Ceysson, Saint-Étienne.

2008 Galerie Le Lutrin, Lyon

2009 Vog, Espace municipal d’art contemporain, Fontaine (Grenoble)

Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg.

2010 «les unes et les autres» Le 19, Centre régional d’art contemporain, Montbéliard.

Galerie BC Beaubourg (Bernard Ceysson), Paris

2011 Avant que ne se fixe, l'Art dans les chapelles, Guern

Galerie Vieille du Temple, Paris

Galerie Le Lutrin, Lyon

2013 Galerie Le Lutrin, Lyon

2014 Conversation pièce, Galerie Françoise Besson, Lyon

2015 Galerie Béa-Ba, Marseille

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)

2006 Figures du monde, Le 19, Centre régional d’art contemporain, Montbéliard.

2009 Bagarre générale, Galerie Bernard Ceysson, Saint-Étienne.

2010 20 ans de la MACC, une proposition de Pierre Wat, Maison d’art contemporain Chaillioux,

Fresnes.

Diana Quinby/ Anthony Vérot, Maison d’art contemporain Chaillioux,

Fresnes.Dessins, Galerie Bernard Jordan, Zurich.

2011 Dessin, Galerie Bernard Jordan, Zurich

2012 «Affinités électives» carte Blanche Pierre Wat, Galerie Vieille du temple

2015 alter ego,avec Patrick Dekeyser,MACC Fresnes

Retour sur l’abîme, Le 19, Montbéliard/Musée de Belfort

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Le dessin d’abord !

Claude Viallat

Né en 1936 à Nîmes où il vit et travaille.

Il a étudié à l'École des beaux-arts de Montpellier de 1955 à 1959, puis à l'École des beaux-arts de Paris

en 1962-63, dans l'atelier de Raymond Legueult.

En 1966, Claude Viallat adopte un procédé à base d'empreintes qui l'inscrit dans une critique radicale de

l'abstraction lyrique et géométrique (dans la technique dite All-over). Une forme neutre, ni naturelle ni

géométrique, est répétée sur une toile libre, sans châssis, déterminant la composition de l'œuvre. En 1969,

il est membre fondateur du groupe Supports/Surfaces.

Outre le succès grandissant de ses expositions tant en France (au Centre Pompidou en 1982) qu'à

l'étranger (Biennale de Venise en 1988), il se consacre à son travail d'enseignant dans des écoles d'art :

Nice, Limoges, Marseille, Nîmes (où il a été directeur de longues années), l'École Nationale Supérieure

des beaux-arts de Paris. Désormais à la retraite, il poursuit ses recherches exploratoires.

Des références multiples se trouvent revendiquées par l'artiste : Matisse et Picasso mais aussi Simon

Hantaï et les américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis et Kenneth Noland.

« … ce qui compte, c’est la manière dont les couleurs jouent avec les couleurs qui sont en dessous,

comment d’une manière intuitive et non voulue, non prévue, j’arrive à organiser une surface en densité,

en intensité. «

Claude Viallat

EXPOSITIONS PERSONNELLES

1968 Musée d’Art Moderne, Céret

1982 Musée National d´Art Moderne (G. Pompidou)

1983 Kunsthalle Düsseldorf, Allemagne, Paris

1989 Musée d’art moderne, Céret

1991 Musée National d´Art Moderne (G. Pompidou)

1993 Musée National d´Art Moderne (G. Pompidou)

1996 École National Sup. des beaux-arts, Paris

2002 L’art dans les Chapelles, Morbihan

2005 Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis

2009 Musée des beaux-arts, Brest

2011 Dezeuze – Seytour – Viallat, Pont du Gard

2012 Musée d’Arts Moderne et d’Arts Contemporain, Nice

2013 Centre d’art contemporain de la Matmut, Saint-Pierre-de-Varengeville

2014 Musée Fabre, Montpelier

2015 Musée des beaux-arts de Nantes

2016 Galerie Oniris, Rennes

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2004 La main qui dessinait toute seule, Galerie Magda Danysz, Paris

Contemporanea, Gênes, Italie

2005 La passion du nouveau, Musée d’art moderne, Saint-Étienne

2006 Peintures/Paintings, Martin-Gropius-Bau, Berlin

2007 Le Moment Supports/Surfaces, Galerie Bernard Ceysson-Saint- Étienne, Saint- Étienne

2008 RUPTURES ET HÉRITAGES (les années 70), Musée d’art moderne, Bruxelles

Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]

2009 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

2010 Claude Viallat - David Wolle, Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg

2012 Supports/Surfaces, Galerie Bernard Ceysson, ArtParis, Grand Palais, Paris

Estate 2012, Galleria Plurima, Udine, Italie

2014 Supports/Surfaces is alive and well, Cherry & Martin Gallery, Los-Angeles

COLLECTIONS PUBLIQUES (sélection)

Musée National d´Art Moderne (G. Pompidou), Paris

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis

Musée d’Art et d’Industrie, Saint Étienne

Carré d’Art Musée d’Art Contemporain, Nîmes

Musée Favre, Montpellier

FRAC Midi-Pyrénées,

FRAC Languedoc-Roussillon

Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]

Le dessin d’abord !

Vuillemin (Philippe) Débute professionnellement en 1977 avec quelques courtes histoires dans L’Écho des Savanes, Hara-Kiri

et Charlie Mensuel. D’emblée, il bouleverse les conventions de la bande dessinée. Son dessin nerveux et

violent le classe parmi les dignes héritiers de Jean-Marc Reiser. Vuillemin frappe vite et fort, sans

concession.

Ses premiers récits sont repris dans les albums Saine Ardeur et Sueurs d’hommes (Éditions du Fromage

en 1980 et 1981), Frisson de Bonheur (Éditions Albin Michel en 1983). Ces deux derniers titres ont été

réédités dans Le Meilleur de moi-même aux Éditions Albin Michel en 1988.

En 1984, Vuillemin s’associe avec Jackie Berroyer le temps du féroce Raoul Teigneux contre les Druzes

(prépublication dans la Semaine de Charlie et dans L’Écho des Savanes). Pour ce dernier magazine, il

reprend en compagnie de Jean-Marie Gourio, puis sur ses propres textes, la série des Sales blagues créée

par Reiser et Coluche (Editions Albin Michel à partir de 1987).

Toujours en compagnie de Jean-Marie Gourio, il conçoit Hitler = SS pour Hara-Kiri (1986). L’album,

qui traite des camps d’extermination nazis, fut jugé raciste et tendancieux et subit la colère de la justice,

alors que les deux auteurs ne voulaient que réaliser un pamphlet contre la monstrueuse bêtise humaine

(réédition en 1990 par Magic-Strip).

Parallèlement, Vuillemin multiplie ses collaborations et travaille pour de nombreux magazines tels que

l’Hebdo (1984), Zoulou (avec la Révolte des esclaves en 1984), Grand Café (1985), Zéro (1986). Sur des

textes du Professeur Choron, il dessine Les Versets sataniques de l’Évangile (sous le label « le Professeur

Choron » en 1989), ainsi que quelques fascicules traitant de sexologie (Éditions Magic-Strip et

Himalaya).

En 1993, il participe à la renaissance du nouveau Hara-Kiri.

Philippe Vuillemin joue également de la musique (au sein du groupe Dennis Twist) et fait l’acteur (dans

831 - Voyage incertain de J-L Lignerat et dans Mystère Alexina de René Ferret).

Il a été Grand Prix d’Angoulême en 1996.

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Le dessin d’abord !

Willem

De son vrai nom Bernhard Willem Holtrop, est né le 2 avril 1941 aux Pays-Bas.

Très jeune il se passionne pour les images, dévorant notamment Life Magazine dont les photographies de

Berlin, Jérusalem, New-York ou Moscou se révèlent pour lui d’une « importance énigmatique ».

En 1962, de passage à Paris, il découvre le journal Siné Massacre et son ton très anti ordre établi. C’est

également l’année où il entre aux beaux-arts. Il en sort en 1967.

Autoproclamé dessinateur/journaliste, il crée son journal God, Nederland & Oranje dont le premier

numéro est saisi pour avoir publié un dessin de la reine Juliana en prostituée…

En 1968, il publie à Amsterdam son premier livre, dépose ses dessins à Hara Kiri mensuel et en août,

s’installe à Paris. Il intègre le journal l’année suivante au côté de Reiser, Cabu, Wolinski, Cavanna et

Gébé.

En 1976, Willem devient rédacteur en chef de l’éphémère (5 numéros) revue Surprise qui publie

notamment les premiers travaux des activistes graphiques de Bazooka Production.

En 1986, il entre au journal Libération avec lequel il collabore toujours aujourd’hui.

Willem a publié un ensemble de plus de 70 ouvrages et son travail, présenté dans de nombreuses

expositions collectives, a donné lieu à une quinzaine d’expositions personnelles dont l’une des plus

récentes s’est tenue en 2006 au Centre Pompidou à l’initiative de sa Bibliothèque publique d’information.

Expositions récentes (sélection)

Collectives

1998 Deadlines, Institut Néerlandais,

Paris

2000 Sous presse, 12 artistes / 120

dessins de presse contemporains, Art’s

Factory, Paris

2001 Engagez-vous ! - Art’s Factory,

dans le cadre du Mois de l’Estampe, Paris

2003 Blood, Sweat & Tears>scène

graphique érotique, Art’s Factory, Paris

2004 Pas un jour sans une ligne, Galerie

Loevenbruck, Paris

2004 Un hiver au Musée de l’Érotisme,

Musée de l’Érotisme, Paris

2009 J’y pense et puis…, Musée-Château

Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou

Personnelles :

1999 Le Cabinet du Dr. Holtrop,

Librairie/Galerie Mouvement, Paris

2001 Regards sur la presse, Ecole

Supérieure d’Arts, Lorient

2001 Tout est politique, La criée, Centre

d’Art Contemporain, Rennes

2003 Regarder le monde, Ecole des

beaux-arts, Nîmes

2003 Assez rigolé, Galerie Item, Paris

2003 Tout Willem, Mussée du Dessin et

de l’Estampe Originale, Gravelines

2006 Willem, Centre Pompidou, Paris

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Le dessin d’abord !

Les prêteurs

Le musée des beaux-arts, Chartres

Centre Culturel La Laverie, La Ferté-Bernard

Les Cahiers de l’Atelier, Éditeur, Lille

Association Piacé-le-Radieux, Bézard-Le Corbusier, Piacé

Atelier de dessin botanique, Maison-Maugis

Les étudiants et enseignants :

École des arts appliqués, Paris

École Camondo, Paris

Académie Charpentier, Paris

École nationale supérieure de la nature et du paysage, Blois

ESAG Penninghen, Paris

École des beaux-arts, Bruxelles

Les galeries :

MG Autographes, Bellême

Anne Barrault, Paris

Art Factory, Paris

Document 15, Paris

Huberty & Breyne, Paris

La Conserverie, Bellême

Martel, Paris

Olivier Nouvellet, Paris

Pascaline Mulliez, Paris

Sémiose, Paris

Vallois, Paris

Éditions L’œil pour l’œil

MMXI, antiquités, encadrement, Bellême

Collections particulières

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Le dessin d’abord !

Le musée municipal de Nogent-le-Rotrou

Dominant la vallée de l’Huisne, un ancien fort du Xe siècle fait place au XIe

siècle au puissant donjon rectangulaire bordé d’un profond fossé d’où s’élève

une enceinte circulaire, renforcée par sept tours rondes dont deux gardent

l’entrée. Le château est investi lors de la guerre de Cent Ans et en 1428 le

donjon est incendié par l’Anglais Salisbury. Relevé de ses ruines à la

Renaissance, le châtelet et un logement de deux étages, donnant sur une tourelle

d’escalier appuyée au donjon, sont reconstruits. Érigé en duché-pairie, le

château revient en 1624 à Sully qui y fait construire un petit logis de style Louis XIII. Transformé en

prison durant la Révolution puis voué à l’abandon, le château est sauvé en 1843.

Il abrite depuis 1959 un musée qui permet de découvrir cette architecture et l’histoire sociale, économique

et artistique de la région au XIXe siècle (peintures de Louis Moullin, sculptures de Camille Gaté). Le

deuxième étage abrite le musée sur la vie du Perche au XIXe siècle, ainsi que des œuvres de Clara Filleul,

élève de Monvoisin.

Les collections permanentes ont trait à l’histoire du château (documents, gravures), à l’histoire

économique (étamines, tanneries, chapelleries), à la vie rurale (agriculture, vie quotidienne, mobilier) et

industrielle du Perche (céramique, verrerie, bois, fer). Un espace est dédié au cheval percheron. Dans

l’une des deux tours sont exposés des objets reconstituant un intérieur du Perche.

Le premier étage est réservé à des expositions temporaires de caractère artistique, historique et

ethnographique.

Renseignements pratiques Musée-Château Saint-Jean

Rue du Château

28400 Nogent-le-Rotrou

02 37 52 18 02

www.ville-nogent-le-rotrou.fr

www.facebook.com/MuseeChateauStJean

Tarifs :

Adultes : 3,35 €

Enfants : 1,70 €

Gratuité chaque 1er dimanche du mois

Ouvert tous les jours sauf le mardi

de 10h à 12h et de 14h à 18h

À partir du 2 novembre de 10h à 12h et de 14h à 17h

Fermé les 1er /01 ; 1er/05 ; 1er/11 et 25/12