le journal octobre 2010
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Le journal octobre 2010TRANSCRIPT
Le Journal
L’Edito :
La France traverse une période difficile, frappée par la crise les français subissent tous les
jours les mauvaises décisions de la droite. Une droite qui se laisse aller dans l’extrême
comme nous avons pu le voir durant cet été avec la stigmatisation des gens du voyage.
Parce que la France est dans une période difficile nous, jeunes socialistes, devons porter les
valeurs qui font défaut à notre pays. La fraternité, la solidarité doivent être au cœur de
notre nation. Léon Bourgeois théorisa à la fin du 19ème siècle. Le solidarisme comme la
« responsabilité mutuelle qui s'établit entre deux ou plusieurs personnes » ou encore un
« lien fraternel qui oblige tous les êtres humains les uns envers les autres, nous faisant un
devoir d'assister ceux de nos semblables qui sont dans l'infortune ».
Wasil
N°2 Octobre 2010
Département, Région solidaire de la Jeunesse
« Le Département soutient les jeunes ! »
La Seine‐Maritime développe d’autres initiatives pour la population jeune du département :
‐Aide pour la mobilité internationale des jeunes pour le projet à dominante humanitaire
‐Vous avez une association agréée « Education populaire » le département peut vous apporter une
aide aux structures.
‐âgés au moins de 17 ans et au plus de 25 ans, vous souhaitez vous lancer dans l’animation ? Une
aide financière de 200 euros pour la formation générale du BAFA peut vous être accordée
‐pour les 16/17 ans désirant suivre l’apprentissage anticipé de la conduite une aide variable peut
être envisagée en fonction des ressources de la famille et du nombre d’enfants à charge.
Plus d’informations sur : http://www.seinemaritime.net/fr/
La région Haute‐Normandie au plus prés des Jeunes
Envie d’écouter un concert ? De voir une pièce de théâtre ? De s’offrir un cinéma entre amis ?
La carte région est bien connue des élèves de première et terminale, elle est remise pour la première fois
aux élèves qui entrent en seconde ou en 1ère année de centre de formation des apprentis (CFA). Elle
facilite les sorties loisirs et culturelles des jeunes haut‐normands.Autres services mis en place par la région,
la bourse pour les études sanitaires et sociales, le Pass région transport‐études permet aux étudiants,
lycéens et apprentis de bénéficier d’une réduction sur le cout de leurs transports dans la région. Enfin,
« Région langue » et « Région sans frontières » permet aux étudiants des échanges avec d’autres pays.
Wasil Plus d’informations sur : http://www.hautenormandie.fr/
Notre département a mis en place une véritable politique de solidarité pour aider
les jeunes dans leur vie quotidienne. Avec tout d’abord une aide apportée pour
ceux impliqués dans la vie associative. Une envie de monter un projet sportif,
artistique, culturel ou citoyen le département peut vous aider. Les jeunes
seinomarins désirant organiser un échange de jeunes en dehors du cadre scolaire
entre la France et d’autres pays pourront bénéficier de subvention.
La région engage près de 500 millions d’euros chaque année pour la formation
professionnelle, l’apprentissage et l’enseignement. De nombreux dispositif sont mis en
place pour venir en aide aux jeunes qu’ils soient lycéens, étudiants ou demandeurs
d’emplois.
L’association la Maison de la Culture du Havre
Josépha : Quels sont les buts de l’association la Maison de la culture du
Havre ?
Eric Charnay : Depuis 2009, l’association n’a plus son rôle de gestion et de
programmation du Volcan, désormais géré par un établissement public de
coopération culturelle, mais elle reste impliquée dans la vie culturelle havraise,
fidèle à sa vocation d’origine en 1961. Aujourd’hui, l’association a pour but de
représenter les publics du Volcan et des autres lieux culturels de la ville, de
susciter des débats et des échanges sur les politiques culturelles (et former
ainsi le citoyen‐spectateur) et de proposer des rencontres et des actions avec
les acteurs culturels locaux. L’association est ouverte au public du Volcan et à
tous les citoyens du Havre et de son agglomération. Elle compte actuellement
près de 200 adhérents.
J : Vous organisez dès octobre 2010 la saison HAITI, en quoi consiste t‐elle ?
E.C. : Notre saison Haïtienne est une idée née d’une réaction émotionnelle. Dans la mesure où l’association ne
pouvait pas aider dans l’urgence et immédiatement le pays, nous avons choisi de valoriser la richesse de la culture
haïtienne pour montrer qu’elle est autre qu’une terre de malheurs. En effet, c’est aussi une terre de culture et
d’émancipation. Durant cette saison, des concerts, des conférences, des contes et des expositions seront proposés
au public de l’agglomération havraise dans divers lieux de la ville (université, Les yeux d’Elsa, La Galerne, le Volcan, le
Sirius, la Maison de l’armateur, le Musée Malraux). La majorité des actions seront gratuites et dureront jusqu’en
2011.
J. : Quel avenir culturel envisagez‐vous pour Le Havre ?
E.C. : En termes d’événements culturels, on peut avoir l’impression que tout va pour le mieux au Havre. L’agenda est
occupé par deux types d’acteurs : les grandes institutions ayant des moyens de communication et de promotion
variés et les bénévoles et passionnés qui occupent le terrain pour un coût moindre. Grâce à eux, le calendrier
culturel est chargé. Entre les 2, la plupart des acteurs professionnels de taille moyenne se débattent dans les
difficultés financières et la partie intermédiaire de création et de médiation risque d’être sacrifiée et les Havrais ne
s’en rendront pas compte. La ville du Havre annonce qu’elle va investir des millions d’euros pour la culture et son
développement au Havre. Mais en réalité, il ne s’agit que de projets d’équipements : les modalités ne sont pas
encore bouclées et surtout les budgets de fonctionnement ne sont pas assurés. La Municipalité est en place depuis
quinze ans et son action n’offre pas de solution de remplacement et de continuité directe pour les lieux qui ont
fermé (l’Eden) ou devront fermer (cabaret Electric, Volcan, CEM) pour d’indispensables travaux de rénovation. Tant
que la Municipalité considérera la culture comme un patrimoine personnel et un divertissement alors qu’elle est
d’abord un outil d’émancipation et de relations aux autres, la culture au Havre n’aura pas la place qu’elle mérite
vraiment.
Josepha (Informations pratiques : www.asso‐maisondelaculture.fr)
Eric Charnay, vice‐président de la
Maison de la culture du Havre, est
un fervent défenseur de la culture
investi dans de nombreuses
associations de renom (Du grain à
démoudre, Festival du livre de
jeunesse, les amis du Studio,
Actions pour Promouvoir le
Français des Affaires). Il nous
accorde une interview afin de
nous parler de l’association.
Un avenir sans école ?
Pré fleuri, Erik Satie, Marie Laurencin, Anatole France, Pauline Kergomard, Jean Macé, Videcoq,
Bayard… Ces noms vous évoquent peut‐être quelque chose. Des personnages célèbres ou l’école que vous
fréquentiez étant petit ?
Sur décision du Maire du Havre, toutes ces écoles maternelles et primaires ont fermé ou vivent aujourd’hui
leur dernière année. Ces décisions ont toujours été prises sans aucun argumentaire démographique ou
pédagogique et sans aucune concertation avec les parents et le corps enseignant. Pourtant, toutes les
analyses et études de l’Education nationale le montrent : dans une petite structure, il y a moins de
violence, moins de bruit, moins d’anonymat, il est plus facile de déceler les problèmes scolaires et
familiaux et plus aisé pour les enseignants de faire du travail personnalisé. Cela relève du bon sens et les
raisons de ces fermetures sont donc ailleurs. Le Maire du Havre, en tant que meilleur élève de la politique
du Président de la République, applique à la lettre sa stratégie libérale. Le gouvernement veut supprimer
des postes d’enseignants : une fermeture offre la possibilité de supprimer au moins 2 postes. Il faut réduire
le nombre de fonctionnaires : c’est l’occasion de supprimer des postes de personnels de service et de ne
pas embaucher. La seule logique financière a donc motivé les choix de la municipalité UMP.
Pour les jeunes socialistes, d’autres choix doivent s’imposer : revenir par exemple sur la construction de la
« tour Nouvel » qui coutera des millions d’euros aux contribuables havrais afin de pérenniser un système
éducatif havrais de qualité et de proximité. Une ville n’a pas d’avenir sans école.
Matthieu
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