le magg n ° 36 - mars 2016

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DOSSIER DOSSIER Nouvelles intercommunalités : un rendez-vous avec l’avenir ! LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE NEVERS n° 36 Mars 2016 OPAH : pour redynamiser les centres anciens Vers une réhabilitation de l’usine de traitement des eaux de Nevers

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Magazine d'informations de la Communauté d'agglomération de Nevers.

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Page 1: Le magg n ° 36 - Mars 2016

DOSSIER

DOSSIER

Nouvelles intercommunalités :

un rendez-vous avec l’avenir !

LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE NEVERS n° 36

Mars 2016

OPAH : pour

redynamiser

les centres

anciens

Vers une réhabilita

tion

de l’usine de traitement

des eaux de Nevers

Page 2: Le magg n ° 36 - Mars 2016

2 n° 36

Le magg + Le magg + ÉCONOMIE HABITAT

TERRITOIRES

5Nouvelles inter- communalités : un rendez-vous avec l’avenir !

6La future Agglomération de Nevers ?

7Questions à… Denis Thuriot

10Un plombier chauffagiste pour les entreprises

11SERTIP : leader français de la sérigraphie industrielle pour les entreprises

13« Les jardins de La Garenne » sortent de terre

9Vers une nouvelle élaboration du SCoT

8Questions à… Jacques Mercier, maire de Parigny-les-Vaux

SommaireL’édito du Président ........................................ 3

L’actu en brèves ............................................... 4

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Libre expression ............................................ 19

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ever

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14Vers une réhabilitation de l’usine de traitement des eaux de Nevers

15Et si la MCNA devenait… verte !

Info pratique

Composter chez soi, c’est facile !

ENVIRONNEMENT

HABITAT

12OPAH : pour redynamiser les centres anciens

Page 3: Le magg n ° 36 - Mars 2016

3www.agglo-nevers.fr - n° 36

ÉDITOLa Nièvre a rendez-vous avec son avenir

Le Préfet de la Nièvre arrêtera le Schéma Départemental de Coopération Intercommunale, c'est-à-dire la nouvelle carte des intercommunalités, fin mars. D’ici là, les élus désignés pour siéger au sein d’une commission spéciale auront amendé le projet proposé par l’État, en tenant compte - ou non - des avis émis par les intercommunalités et les communes.

Votre Magg consacre son dossier à cette nouvelle étape essentielle de l’intercommunalité pour bien comprendre ses enjeux. Je suis convaincu qu’une nouvelle organisation du territoire est indispensable pour nous adapter aux changements et ne pas subir un monde toujours en mouvement, mais y contribuer davantage.

Nous ne pouvons pas publiquement déplorer l’hémorragie démographique qui, depuis 2008, a fait « perdre » à la Nièvre plus de 5 000 habitants, nous ne pouvons pas publi-quement affirmer notre volonté de lutter contre le chômage qui progresse dans notre département et investir pour plus de développement économique et d’attractivité et, en coulisses, négliger le redécoupage des intercommunalités et regarder les choses par le petit bout de la lorgnette politicienne…Les choix politiques doivent répondre aux enjeux auxquels sont confrontés nos territoires.

L’extension du périmètre de l’Agglomération de Nevers, qui comprend la capitale dépar-tementale, et son renforcement sont donc incontournables et logiques dans une France désormais découpée en grandes régions chargées du développement économique. Ce choix conditionne l’avenir de notre département.Trois communes souhaitent rejoindre Nevers Agglomération : Parigny-les-Vaux (lisez l’interview de son Maire page 8), Tronsanges et Chaulgnes. D’autres intercommunalités ont refusé le projet du Préfet ou veulent se donner le temps de la réflexion. Je respecte leur choix.

J’ai conscience aussi qu’une agglomération plus grande puisse être perçue comme une concurrence par ceux qui restent enfermés dans des combats partisans d’arrière-garde dont nos concitoyens ne veulent plus. Mais, le statu quo et les postures « anti agglo » seraient lourds de conséquences : des territoires sans moyens suffisants pour bâtir leur avenir et des élus locaux dépourvus face aux attentes de nos concitoyens. Aucun choix politique ne peut s’abstraire des conditions de son époque…

J’espère que le bon sens qu’est celui de l’intérêt général l’emportera au final.

Écoutons les élus des communes, écoutons leurs habitants. Et, surtout, ne manquons pas notre rendez-vous avec l’avenir, le retard n’est jamais une fatalité.

Denis ThuriotPrésident de Nevers Agglomération

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17Transmettre la passion d’entreprendre

18Côlon Tour 2016

Des Frimousses du monde à Nevers

16Coursinelle et bornes d’informations : des services au plus près des usagers

ENSEIGNEMENT

SANTÉ

MOBILITÉS

Page 4: Le magg n ° 36 - Mars 2016

4 n° 36

La première Préfète de la nouvelle région Bourgogne Franche-Comté, Christiane

Barret, a pris officiellement ses fonctions tout début 2016. Après une année passée

au poste de Préfet en région Poitou-Charentes, elle succède en Bourgogne à Éric

Delzant. Elle s’est rendue dans la Nièvre le 15 janvier dernier pour s’imprégner du

territoire et rencontrer les élus locaux et les parlementaires. À Nevers, aux côtés

du Maire et Président de Nevers Agglomération, Denis Thuriot, elle a notamment

découvert l’Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports (ISAT) qu’elle a

elle-même qualifié d’outil exemplaire faisant le lien entre la formation, la recherche

et le développement économique.

Visite de la Préfète de Région

L’actuen brèves

Ville et agglo sur un même stand à la foire-expoLa ville de Nevers et Nevers Agglomération

renouvellent leur participation commune à

l’occasion de la prochaine foire-exposition

organisée dans la cité ducale par l’association

Nivexpo. Si le thème retenu reste encore « off »,

cet espace commun devrait attirer le plus grand

nombre, du plus jeune au plus âgé… Patience,

la foire-exposition ouvrira ses portes le 12

mars prochain pour une édition 2016 placée

sous le signe de « La féérie des automates ».

Entrée gratuite !

Look Cycle investit dans les rouesL’inventeur et leader mondial de la pédale automa-

tique route et leader européen du cadre carbone

haut de gamme, Look Cycle, entreprise basée à

Nevers, a annoncé fin janvier une prise de parti-

cipation majoritaire au sein de la PME française

spécialisée dans la conception et la fabrication

de roues carbone, Corima. Ce rapprochement

entre deux acteurs emblématiques du cyclisme

marque une nouvelle étape de leur développe-

ment. Tout en gardant leur indépendance, cette

alliance stratégique permettra aux deux entre-

prises très complémentaires de développer des

synergies fortes sur les plans industriel, com-

mercial et de Recherche & Développement.

Look Cycle proposera prochainement à son

réseau de détaillants de vendre des roues

conçues et fabriquées par Corima.

Ristorante del’Arte a ouvert ses portesL’inauguration de ce restaurant franchisé était l’évènement à ne pas rater le 12 janvier

dernier ! Pour les clients, il a fallu attendre encore deux jours pour découvrir ce nouveau

concept sur le territoire de l'agglomération de Nevers et plus particulièrement sur la

commune de Varennes-Vauzelles. 350 convives avaient fait le déplacement pour

découvrir la franchise de Hassan Daali. Denis Thuriot s'est félicité de cette ouverture

qui permet la création de 10 emplois locaux, majoritairement des jeunes avec peu

d’expérience. Ce 155e restaurant du nom sur le territoire national présente une

capacité d'accueil de 140 personnes, une carte identique aux autres restaurants de

la franchise mais un bâtiment dont le concept est totalement nouveau et qui a tout

naturellement été baptisé « Nevers ». Parmi les personnalités présentes, Isabelle

Bonnicel, Maire de Varennes-Vauzelles et 1re Vice-Présidente de Nevers Aggloméra-

tion et Jean-Pierre Rossignol, Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie

de la Nièvre.

2 500 lycéens des classes de Première et Terminale générales, technologiques et

professionnelles du département ont arpenté les allées du salon de l’enseignement

supérieur, organisé au centre des expositions de Nevers le 21 janvier dernier. 340

collégiens étaient également invités. Une fréquentation qui prouve s’il en était besoin

le désir des jeunes du territoire à poursuivre des études supérieures et surtout à

prendre leur destin en main. Le succès de ce 3e rendez-vous, pour lequel 70 établis-

sements présentaient plus de 160 formations est très certainement à mettre au

crédit d’une organisation partenariale. Créé à l’initiative de la Direction des services

départementaux de l’Éducation nationale, ce salon bénéficie en effet de soutiens

financiers importants : Ville de Nevers, Agglomération de Nevers, Chambre de

Commerce et d’Industrie de la Nièvre et Conseil Départemental de la Nièvre.

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lain

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Enseignement supérieur : un 3e salon couronné de succès !

Page 5: Le magg n ° 36 - Mars 2016

5

Le magg +

La réforme territoriale voulue par le gouvernement sera achevée en 2016.Le premier volet concernait « la modernisation de l'action publique territoriale et l’affirmation des mé-tropoles ». Le second a débouché sur une nouvelle délimitation des régions. Le troisième et dernier volet instaure une nouvelle organisation territoriale de la République au travers de la loi « NOTRe » promulguée le 7 août 2015. L'objectif au 1er janvier 2017: que les intercommunalités correspondent aux bassins de vie réels des habitants et soient susceptibles de mieux répondre aux besoins et aux enjeux des territoires.

En octobre, le Préfet de la Nièvre a présenté un Schéma Départemental de Coopération Intercommunale qui

prévoit de passer de 28 intercommunalités (situation actuelle, agglomération comprise) à 10. Le Conseil Communautaire de Nevers Agglomération y est majoritairement favorable (vote du 12 décembre) « à titre d’étape préalable de périmètre a minima » et « sous réserve néanmoins que les instances concernées l’acceptent également ».

Quel pourrait-être le futur visage de l’agglomération ? Pourquoi doit-elle s’agrandir ?

Quelle est la position du Président de Nevers Agglomération et Maire de Nevers, Denis Thuriot ? Le Magg vous donne les clés pour mieux comprendre les enjeux de la nouvelle carte intercommunale.

Nouvelles intercommunalités : un rendez-vous avec l’avenir !

Page 6: Le magg n ° 36 - Mars 2016

6 n° 36

Nevers

Loire

Loire

Allier

Yonne

Yonne

Tannay

Corbigny

Lormes

Montsauche-les-Settons

Châtillon-en-Bazois

Moulins- Engilbert

Saint-Saulge

Prémery

Guérigny

La Charité-sur-Loire

Pouilly- sur-Loire

LuzyDecize

Balleray

Cercy-la-Tour

Dornes

La Machine

Imphy

Magny-Cours

St-Pierre-le-Moûtier

St-Benin-d’Azy

Château-Chinon

VarzyDonzy

St-Amand-en-Puisaye

Cosne-Cours-sur-Loire

Clamecy

Brinon-sur-Beuvron

Le projet proposé par le Préfet prévoit la fusion de Nevers Agglomération avec les communautés de communes Loire et Allier et Fil de Loire (10 communes au total). Les élus de Nevers Agglomération y sont majoritairement favorables mais les deux communautés de communes ont quant à elles émis un avis défavorable : Fil de Loire souhaite fusionner avec Entre Loire et Forêt et Sud Nivernais, Loire et Allier souhaite prendre le temps de la réflexion pour un éventuel rapprochement avec Nevers Agglomération à l’horizon 2018.

Selon le Président de Nevers Agglomération, Denis Thuriot, ce projet aurait pu se rapprocher notamment du périmètre du

SCoT du Grand Nevers* et être plus ambitieux en proposant la fusion avec les communautés de communes Des Bertranges à la Nièvre et Pays Charitois. Trois communes membres de ces dernières, Parigny-les-Vaux, Tronsanges et Chaulgnes ont d’ailleurs voté leur refus du schéma et demandé à rejoindre l’agglomération de Nevers.

Les avis des collectivités sur le schéma et leurs éventuels projets d’amendements ont été transmis pour avis aux membres de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) qui devront, avant fin mars, choisir ou non d’en tenir compte.

* Ce périmètre comprend les communautés de communes Loire et Allier, Fil de Loire, Des Bertranges à la Nièvre, Des Amognes, Le Bon Pays et l’Agglomération de Nevers.

Le magg +

La future Agglomération de Nevers ?

Nevers

Loire

Loire

Allier

Yonne

Yonne

Corbigny

Saint-Saulge

La Charité-sur-Loire

Luzy

Decize

St-Pierre-le-Moûtier

Château-Chinon

St-Amand-en-Puisaye

Cosne-Cours-sur-Loire

Clamecy

Situation actuelle dans la Nièvre28 intercommunalités

Projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale

Nevers Agglomération n’est pas une géante !En Bourgogne Franche-Comté, tous les départements ont une communauté d’agglomération composée d’au moins 20 communes, sauf la Nièvre…

Nevers Agglomération défend aujourd’hui l’idée que le regroupement de toutes les communes de son bassin de vie serait une force vitale pour la Nièvre.

Communautés d’agglomérationde Bourgogne Franche-Comté

Nombre de communes

Population

Le Grand Besançon 59 182 190

Beaune Côte et Sud 54 53 631

Le Grand Dole 42 54 023

Le Grand Chalon 39 109 590

Agglomération Belfortaine 33 97 615

Pays de Montbéliard Agglomération 29 120 111

Mâconnais - Val de Saône 26 63 993

Lons Agglomération 25 33 375

L’Auxerrois 21 65 246

Vesoul Agglo 20 33 842

Nevers Agglomération 12 68 000

10 intercommunalités

Page 7: Le magg n ° 36 - Mars 2016

7www.agglo-nevers.fr - n° 36

Le magg +

Denis Thuriot. ©

Nevers A

gglomération

Le magg : en quoi le redécoupage des intercommunalités est-il un enjeu ? Denis Thuriot : le département est confronté à une baisse sévère de population : entre 2008 et 2013, la Nièvre a perdu 5 000 habitants, Nevers, 2 500. Nous devons également accé-lérer le développement économique pour enrayer la progression du chômage qui touche près de 15 000 Nivernais. Tout est lié : le développement doit permettre de fixer la population, de donner aux jeunes des raisons de rester, de donner envie à de nouveaux habitants de s’installer et à de nouvelles entreprises de s’implanter. Nos territoires ont un besoin vital d’être attrac-tifs. Les intercommunalités nivernaises sont actuellement trop nombreuses et trop petites pour porter ou accompagner de grands projets structurants, on doit donc leur en donner les moyens en les renforçant.

Le magg : la loi « NOTRe » renforce le couple Région-intercommunalités : cela va-t-il dans le bon sens ?DT : c’est sans doute le sens de l’histoire, pour se moderniser et s’adapter à un monde économique qui n’est jamais figé. C’est en tout cas le sens de la loi que nous devons respecter : ce n’est plus le Département qui porte le développement économique mais les intercommunalités, en lien avec la Région. Elles vont monter en puissance et ont donc tout intérêt à se regrouper dans un objectif d’efficacité. Depuis 1992, l’intercommunalité a permis aux communes de mettre leurs moyens en commun pour développer des projets qu’elles n’auraient pu porter seules. Aujourd’hui, l’enjeu est le même : des intercommunalités renforcées doivent pouvoir répondre aux besoins dans un contexte de concurrence territoriale qui est, qu’on le déplore ou non, bien réel.

Le magg : Nevers Agglomération doit donc évoluer pour jouer son rôle de « locomotive territoriale » ?DT : nous sommes en retard sur les autres territoires. Nevers Agglomération est actuellement la plus petite communauté d’agglomération de Bourgogne Franche-Comté en nombre

de communes. La Nièvre a besoin d’une agglomération forte, identifiée et identifiable, construite à partir de son bassin de vie réel, de son « territoire vécu » où vivent, travaillent, consom-ment ses habitants, qui s’étend bien au-delà de ses frontières actuelles. Le périmètre de Nevers Agglomération doit être calqué sur cette réalité pour conforter l’existant, accroître les atouts et pouvoir bâtir une « offre territoriale » attractive. Des bassins peuvent être proches mais sans relation entre eux, or nous devons construire une intercommunalité de projets, avec une cohérence porteuse de sens. Il s’agit d’entrer rapi-dement et de se positionner fortement dans le nouveau cadre régional, national et européen. Je n’ai pas envie qu’on dise aux jeunes qui cherchent un premier emploi ou une formation post-bac, ou bien aux demandeurs d’emplois : votre avenir n’est plus ici. Je ne veux pas que l’agglomération, et la Nièvre en général, fassent partie des territoires qui se sentent à l’écart. Nous devons travailler pour les générations futures, être mieux connus et reconnus.

Le magg : l’enjeu, c’est une agglomération forte et visible au sein de la Région ?DT : en effet, il ne s’agit pas de grossir pour grossir mais d’avoir assez de poids pour impulser un développement économique attendu par nos concitoyens, pour valoriser nos atouts auprès de la Région qui devra répartir les crédits entre les pôles urbains de taille moyenne : la nouvelle agglomération devra pouvoir se hisser au rang des territoires prioritaires. Elle aura besoin de se démarquer pour ne pas être en marge de la Région et être attractive. Il ne faut donc pas opposer la communauté d’agglo-mération, principal moteur de la croissance, aux communautés de communes qui garantissent un niveau d’équipement et de services satisfaisant aux espaces ruraux. La Nièvre a besoin des deux. Empêcher Nevers Agglomération d’évoluer nuirait à l’ensemble des communautés de communes nivernaises.

Questions à…

La Nièvre a besoin d’une agglomération forte

Denis Thuriot, Président de Nevers Agglomération.

«« Nous devons travailler pour

les générations futures »

Denis Thuriot

»

Page 8: Le magg n ° 36 - Mars 2016

8 n° 36

Le magg +

»

Le Conseil municipal de Parigny-les-Vaux a voté le rapprochement avec Nevers Agglomération alors que le projet de schéma de coopération intercom-munale propose une fusion « Des Bertranges à la Nièvre » (communauté à laquelle appartient Parigny) avec le « Pays Charitois ». Les explications de Jacques Mercier, Maire de Parigny-les-Vaux.

Le magg : pourquoi se tourner vers Nevers et non vers La Charité sur Loire ?Jacques Mercier : c’est une question de cohérence de bassin de vie. Pour les Parignois, la réalité quotidienne, le travail, les services publics, les lycées, les spectacles, le cinéma… c’est Nevers. Il y a une logique de proximité. C’est exactement la définition d’un bassin de vie, dans l’esprit de la loi NOTRe qui parle de « territoire vécu ». Nous pouvons profiter des infrastructures, des services, des commerces de l’agglomération sans nous rendre à La Charité à vingt cinq kilomètres. Le bassin de vie et le bassin économique peuvent être différents ailleurs mais, ici, les deux se fondent complètement. Il y a une unité de territoire.

Le magg : au-delà de la cohérence, il s’agit aussi d’un choix à la fois volontaire, libre et raisonné, dans l’intérêt de votre commune ?JM : bien sûr ! L’idée n’est pas apparue subitement : avec mes colistiers, nous sommes en réflexion depuis notre élection en 2014. Les compétences portées par Nevers Agglomération nous conviennent. Nous avons passé du temps à les étudier avec l’aide de ses services. La capacité de mutualisation de l’agglomération nous intéresse également ; chose que nous ne retrouvons pas au sein de notre communauté de communes actuelle. En matière d’assainissement par exemple, si nous

Adossée au Massif des Bertranges, au nord-ouest de Nevers, la commune de Parigny-les-Vaux avec son bourg et sa dizaine

de hameaux jouit d’un espace vallonné où alternent bocages, forêts et étangs. Au dernier recensement, en 2013, elle comptait

984 habitants (source INSEE) pour une surface de 31,7 km2. Elle appartient actuellement à la communauté de communes

des Bertranges à la Nièvre, aux côtés de ses voisines Guérigny, Saint-Aubin-les-Forges, Saint-Martin-d’Heuille et Urzy.

Le célèbre château de Bizy se trouve sur son territoire. Il tient ses origines de 1378. Après avoir subi les ravages des Anglais

pendant la guerre de Cent Ans, Pierre Berthier fit construire un château en 1490 qui malheureusement fut encore détruit,

cette fois par un incendie en 1702. L'actuel château a été bâti par Edouard Berthier en 1712. Jean-Jacques Rousseau y a

séjourné. Situé en pleine nature, en lisière de la forêt des Bertranges, c'est aujourd'hui une pension pour chiens et chats.

Le Coteau du Chaumois est l'un des ENS (Espace Naturel Sensible) du département de la Nièvre. Il est aménagé en sentier

de découverte : le sentier dit de « La Petite Cigale », d'une longueur d’1,2 km. Il traverse le coteau calcaire avec des bornes

pédagogiques et permet de découvrir les pelouses calcaires, les orchidées, les genévriers, les chardons mous, la vigne, la

géologie et plus généralement la flore et la faune.

intégrons l’agglomération qui porte cette compétence, nous pourrons réaliser des économies de personnel en réaffectant nos agents à d’autres tâches communales.

Le magg : vous aspirez également à une autre forme de gouvernance communautaire ?JM : l’esprit de communauté de Nevers Agglomération, le fait qu’on ne soit pas sur des a priori mais sur des projets sont effectivement intéressants. La Conférence des maires mise en place par Denis Thuriot est une bonne chose. Chaque maire a une voix : cette démocratie réelle nous convient bien.

Le magg : vous avez souhaité impliquer les Parignois dans la réflexion : c’était important pour vous ?JM : je m’étais engagé à faire des réunions publiques sur les sujets importants pour la commune. J’ai donc organisé une rencontre entre les Parignois et Denis Thuriot pour que chacun ait les informations et puisse poser des questions. La salle communale était pleine, preuve que la demande et l’intérêt étaient réels. Ce fut également l’occasion de tordre le cou aux idées reçues. Il a été démontré par exemple, chiffres à l'appui, qu'il y aurait une neutralité totale de l’intégration sur la fiscalité des ménages. Toutes les personnes que je rencontre sont satisfaites du choix : pas une lettre de contestation. Bien sûr, le fait de quitter « Des Bertranges à la Nièvre » peut avoir de lourdes conséquences financières pour Parigny, mais nous sommes prêts à les assumer si elles sont justes et justifiées.

« Il y a une logique de proximité et une unité de territoire »

Jacques Mercier

Questions à…Jacques Mercier, Maire de Parigny-les-Vaux.

«

Parigny-les-VauxCarte d’identité

Page 9: Le magg n ° 36 - Mars 2016

9www.agglo-nevers.fr - n° 36

Le SCoT définit les grandes orientations de l’aménagement et du développement du territoire pour une période d’environ 10 ans. Il définit aussi comment protéger les espaces naturels et agricoles dans le Plan Local d’Urbanisme des communes. Enfin, il évalue les conséquences du projet sur l’environnement et propose des mesures pour réduire ces impacts s’ils existent.

Le projet défini dans le nouveau SCoT est très proche de celui qui avait été approuvé en 2014. L’ensemble des docu-ments qui composent le Schéma de Cohérence Territoriale sont disponibles sur le site internet du Syndicat Mixte du SCoT du Grand Nevers (www.scotgrandnevers.fr), dans leur version la plus récente. Certains n’ont pas encore été mis à jour. Les annonces concernant la mise en ligne des documents actualisés sont faites sur le blog du SCoT du Grand Nevers (www.blog-scotgrandnevers.fr). Vous pouvez aussi vous abonner au flux RSS du blog afin d’être informé des nouveaux messages dans votre boîte mail ou vous abonner au compte Twitter du syndicat mixte sur lequel sont relayées ces annonces (www.twitter.com/scot grandnevers).

Le projet de SCoT sera soumis à l’avis des élus en avril prochain. D’ici là, une réunion publique à laquelle sera associée la popu-lation aura lieu dans les locaux de Nevers Agglomération jeudi 10 mars prochain à 18h. L’annonce de cette réunion sera faite sur les canaux de diffusion mentionnés précédemment et dans la presse locale.

Enfin, vous pouvez vous exprimer à propos de ce projet en écrivant à l’adresse suivante : [email protected]

En comptant sur votre participation !

Vers une nouvelle élaboration du SCoTEntre 2010 et 2014, les élus du Grand Nevers ont élaboré un Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) en vue de définir ensemble un pro-jet de territoire à long terme. Suite à l’annulation de la délibération approuvant le SCoT, les élus ont décidé de relancer son élaboration afin d’acter, à nouveau, leurs ambitions pour notre territoire.

Les Rencontres Nationales des SCoTLe Syndicat mixte du SCoT du Grand Nevers organise avec la Fédération Nationale des SCoT, les 11e Rencontres Nationales des SCoT, les jeudi 9 et vendredi 10 juin 2016, à la Maison de la Culture de Nevers Agglomération (MCNA).

Cette manifestation annuelle réunit, pendant 2 jours de congrès, 450 à 500 congressistes (élus, techniciens des structures de SCoT ou de collectivités, services de l’État, acteurs de l’aménagement du territoire, les Pays, les agglomérations, les agences d’urbanisme, etc.).

Ces rencontres sont un moment de travail, d’échanges de savoir-faire, et d’expertise afin de partager les expériences et de mutualiser les bonnes pratiques. Elles sont aussi l’occasion de valoriser les savoir-faire et les richesses du territoire d’accueil.

Les deux journées sont organisées autour de séances plénières, ponctuées de tables rondes dont les thèmes sont en cours de définition.

Leur organisation implique de nombreux acteurs du territoire : l’Agglomération de Nevers accueillera les pré-rencontres qui sont traditionnellement organisées la veille des RNS, mais apporte aussi son soutien en termes de communication ou de logistique à cette manifestation.

TERRITOIRES

Page 10: Le magg n ° 36 - Mars 2016

10 n° 36

Si les architectes et entreprises du BTP de la Nièvre, mais également de Bourges, Vierzon, Orléans… connaissent Généol, c’est que les mar-chés publics et privés auxquels l’entreprise répond la conduisent à travailler sur de gros chantiers dans le département et pas seulement. Parmi les plus importants, on peut citer l’extension du centre hospitalier de Gien, la reconstruction d’un EPHAD à Chateaumeillant, ou, plus proche de Nevers, la construction du centre des archives historiques de la Nièvre. Les prestations de l’entreprise vont de la plomberie, au sanitaire, en passant par le chauffage ou la climatisation. Sa particularité ? C’est l’actuel Président, Loïc Panse, qui l’a décidée : intégrer le bureau d’études plutôt que d’externaliser la conception des plans comme c’était le cas lorsqu’il a repris l’entreprise.

Des études techniques internalisées Au départ, Généol était une société familiale créé en 1973 et installée sur le parc d’activités de Saint-Eloi. C’est en 2004 que Loïc Panse est arrivé pour créer la SAS Généol qui a déménagé à Varennes-Vauzelles en

2009. Dès 2005, le bureau d’études a été intégré. Il regroupe aujourd’hui 5 techniciens qui travaillent sur la réalisation des plans. Le chiffrage, lui, est réalisé à Nantes, par le bureau d’études de la filiale Alcia Génie Climatique créée en 2007. En emménageant rue Edouard Branly, Loïc Panse a souhaité que l’entreprise devienne propriétaire et a misé sur un emplace-ment également plus proche de l’autoroute, atout indéniable pour une activité exercée dans les départements limitrophes.

Aujourd’hui le site est équipé d’un atelier de préfabrication et d’un atelier électrique. Deux autres spécificités que l’en-trepreneur a souhaité développer pour améliorer les délais d’exécution et offrir une prestation complète aux clients.

Le magg : comment le lien avec Nevers Agglomération s’est-il créé ? Caroline Tounsi : c’est le cabinet Modaal qui m’a contactée en 2015 pour une étude sur nos besoins de mutualisation de services avec les autres entreprises. Rapidement la problématique des ressources humaines s’est dégagée : beaucoup de nos techniciens du bureau d’étude viennent de loin car nous n’avons pas sur le territoire de formation en génie thermique. Après 3 ans, ils partent, une fois qu’ils se sont fait leur expérience.

Le magg : quelles réponses avez-vous trouvé à cette problématique ? CT : le service développement économique de Nevers Agglo-mération a été moteur pour organiser des rencontres avec les entreprises et réfléchir à des solutions. Nous avons eu l’idée de

créer un temps de rencontre régulier, des soirées pour que les jeunes actifs du territoire puissent échanger et se sentir moins seuls, avec à la clé, on l’espère, des salariés qui restent dans l’entreprise.

Le magg : Nevers Agglomération s’attache à créer une dynamique au sein des parcs d’activités, qu’en pensez-vous ?CT : grâce à l’intervention de l’agglomération, les réunions perdurent. Il se passe quelque chose, on échange des bonnes pratiques, des conseils et des expériences entre entreprises. L’animation effectuée par le service développement économique permet de fixer des fils conducteurs. C’est positif !

Un plombier chauffagiste pour les entreprisesGénéol est une entreprise d’une quarantaine de salariés installée à Varennes-Vauzelles. Son domaine d’activité : le génie climatique. Peu connue du grand public, elle est en revanche présente dans de nombreux chantiers de BTP : elle effectue l’installation de chauffage, ventilation, plomberie, désenfumage pour des entreprises publiques et privées.

Le bureau d’étude intégré, un vrai choix stratégique. © Nevers Agglomération

«

»

Questions à…Caroline Tounsi, Responsable gestion (comptabilité, ressources humaines)

ÉCONOMIE

Page 11: Le magg n ° 36 - Mars 2016

11www.agglo-nevers.fr - n° 36

Découverte d’une entreprise qui figure parmi les leaders français dans son domaine, qui affiche 7 millions de chiffre d’affaires annuel et a créé 12 postes en CDI sur les 2 dernières années ; une entreprise installée dans la Nièvre, à Varennes-Vauzelles, et qui fête ses 40 ans d’existence : SERTIP.

Avec plus de 70 salariés dans 4 bâtiments sur une surface d’usine de 3 000 m2, SERTIP œuvre en B2B* dans la sérigraphie industrielle et l’usinage à plat. Parmi ses clients, de grands noms de l’industrie aéronautique, de l’armement, de l’électronique tels que Thalès et SAGEM. Guillaume Cocquet en a pris les rênes depuis 2 ans. Ingénieur et docteur en chimie, il a découvert la sérigraphie avec SERTIP. Désormais connaisseur, il explique que « c’est une technique d’impression ancienne, créée par les Chinois pendant la dynastie Song (960-1279) et déployée indus-triellement en Europe après la Seconde Guerre ». Elle permet

d’imprimer par le moyen d’écrans (équivalant à des grands pochoirs) toutes sortes de matériaux plastiques ou métal-liques, avec une qualité d’encrage remarquable.

SERTIP, c’est également une autre activité, complémentaire à la sérigraphie, intégrée dès les années 90 : l’usinage à plat, « un réel atout aujourd’hui pour faire la différence » puisque SERTIP peut fabriquer, grâce à un bureau d’étude et aux différents métiers, des produits sur-mesure, sans avoir recours à la sous-traitance. Le dirigeant reconnaît également sans hé-siter le savoir-faire du personnel dont il souligne « de belles et grandes valeurs de travail ».

Beaucoup de professionnels utilisent au quotidien des pièces signées SERTIP : des commandes (claviers) pour nacelles dans le BTP aux panneaux de réglages de fours pour la restaura-tion collective en passant par des dispositifs implantés dans les avions de chasse… c’est en fait ce que l’on appelle « les interfaces homme-machine ». Plus simplement, des étiquettes et plaques signalétiques sont également fabriquées, la sérigra-phie permettant une identification et un marquage durables. L’entreprise produit des petites ou moyennes séries, pour 750 clients, la plupart en France. Le marché de la sérigraphie industrielle étant en mutation, le dirigeant a fait le pari du développement et de l’investissement. Entre 2014 et 2015, la surface de production a été augmentée de 50 %, ce qui a notamment permis l’achat de nouvelles machines et l’embauche d’opérateurs supplémentaires, la création d’un espace dédié à la gravure chimique et l'intégration d’une cabine de pein-ture. En toile de fond de cette évolution : une démarche RSE* concrétisée par exemple, pour son volet environnemental, par l’installation d’une station d’épuration qui permet de traiter 2 à 3 m3 par jour et surtout de réutiliser la ressource eau.

À la question sur l’avenir de SERTIP, Guillaume Cocquet laisse peu de doutes quant à son développement : prospection en Allemagne, croissance externe… l’entreprise semble avoir de beaux jours devant elle mais il reste réaliste : « pour maintenir l’industrie en France il faut augmenter l’effort en R&D* pour favoriser l’innovation technique, gagner en productivité et en qualité ».

leader français de la sérigraphie industrielle

ÉCONOMIE

SERTIP est installée à Varennes Vauzelles depuis 1979. © SERTIP

Le magg : quels échanges avez-vous eu avec Nevers Agglomération ?

GC : Lorsque nous avons décidé d’agrandir l’entreprise, un impératif s’est imposé : il fallait étendre le parking pour accueillir les employés mais également pour que les camions qui nous

livrent puissent manœuvrer. J’ai pris contact avec le service développement économique et j’ai fait l’acquisition d’une parcelle qui appartenait à l’agglomération.

SERTIP fabrique tout type de claviers. © SERTIP

R&D : Recherche et Développement

B2B : Business to Business = commerces entre entreprises

RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises

Lexique *

«»

Questions à…Guillaume Cocquet, dirigeant de SERTIP

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12 n° 36

Des conseils gratuits et des aides financières, voilà ce que l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) propose aux propriétaires de logements situés en centre-ville de Nevers et dans le quartier de la Fonderie à Fourchambault. Un local a même été ouvert pour accueillir les intéressés.

L’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat de Renouvellement Urbain (OPAH-RU) est organisée en partenariat avec l’Agence Nationale de l’Habitat (ANaH) et vise à soutenir et rendre possible des travaux lourds de rénovation des logements privés anciens, dans une logique de requalification des centres-villes. Elle comporte deux volets principaux tels qu’un service gratuit d’assistance complète aux propriétaires, investisseurs et porteurs de projet : visite de logement, aide à la définition des travaux, recherche d’aides, montage de plan de financement… Mais aussi et sur-tout des aides financières très avantageuses grâce au cumul possible des aides de l’ANaH et de l’agglomération. Au total, ce ne sont pas moins de 6 millions d’Euros qui sont prévus sur la totalité de l’opération !

Dans la cité ducale, c’est le secteur du centre-historique qui est concerné, à Fourchambault, le quartier de la Fonderie. Un périmètre très précis a été retenu suite à une étude préalable (cf carte). Celle-ci a en effet prouvé qu’il concentrait des situations lourdes de dégradation des logements. Officiellement mise en place depuis novembre dernier, l’OPAH, attendue depuis longtemps, s’étendra sur cinq années. Un délai qui devrait permettre à bon nombre de propriétaires de réfléchir à leur projet et de lancer les travaux. Pour Nevers Agglomération, l’objectif attendu est de réhabiliter au minimum une trentaine de logements par an.

Denis Thuriot, Président de Nevers Agglomération, a officiellement inau-guré un local en centre-ville neversois le 28 janvier dernier. Cet espace, situé 13 avenue Pierre Bérégovoy, devrait faciliter l’accueil des porteurs de projets et leur permettre d’être reçus dans les meilleures conditions possibles par des spécialistes issus du groupement des sociétés Nièvre

Et désormais dans les mêmes

locaux, pour toutes vos questions

spécifiques d’énergie : contactez l’Agence

Locale de l’Energie (ALE), 13 avenue Pierre

Bérégovoy à NEVERS

•Sivousêtesunparticulier:

Espace INFO ENERGIE au 03 86 38 22 20

•Pourlesautrespublics:03 86 38 22 21

Budget prévisionnel de l’opération (5 ans) Aides aux travaux et ingénierie-service.

¬ ANaH - État 2 750 000 €¬ Nevers Agglomération 2 330 000 €¬ Conseil Départemental de la Nièvre 600 000 €¬ Ville de Nevers 500 000 €¬ Ville de Fourchambault 100 000 €

L’OPAH en quelques chiffres

HABITAT

OPAH : pour redynamiser les centres anciens

6 280 000 €

Aménagement et CDHU (Conseil Développement Habitat Urbanisme) de la Nièvre. Il est ouvert les lundis après-midi et mercredis matins. Si vous êtes intéressés pour en savoir plus, un seul numéro de téléphone : le 03 86 36 01 51.

Pour Fourchambault, une permanence est organisée en mairie tous les 15 jours le vendredi après-midi.

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13www.agglo-nevers.fr - n° 36

C’est l’un des projets phares de Nièvre Habitat ces dernières années, soutenu par Nevers Agglomération dans le cadre de son Programme Local de l’Habitat (PLH) : transformer tout un quartier de l’une des plus importantes communes de l’agglomération, à savoir Fourchambault. Débuté en 2013, le chantier de La Garenne a d’abord consisté à déconstruire 40 appartements - ce qui a nécessité le relogement de 18 fa-milles. La deuxième phase, en cours actuellement, concerne la reconstruction sur site de 34 logements, du T2 au T4, avec terrasse, jardin ou garage. Des maisons en duplex de presque 90 m2 pourront même accueillir des familles nombreuses ! Quasi un rêve pour des habitants qui jusqu’alors occupaient des logements plus tout à fait aux goûts et aux usages actuels.

Un projet de renouvellement urbainLe chantier, baptisé « Les jardins de La Garenne », va connaître dans sa troisième phase une « résidentialisation » c’est-à-dire la réalisation d’un espace de loisirs et de détente englobant une aire de jeux, un bosquet, une venelle semi-piétonne reliant le cœur du quartier au centre-ville de Fourchambault. Une douzaine de potagers urbains seront même créés. Au-delà de l’environnement même du site qui va complètement trans-former le quartier, les locataires bénéficieront de logements aux nouvelles normes leur permettant de réaliser de véritables économies sur leurs charges de chauffage : on estime la consom-mation maximale future inférieure à 65 kWh/m2/an alors que la moyenne actuelle d’un logement français est de 210.

Vue des « jardins de la Garenne » une fois les travaux terminés. © dessin de l’architecte Guillaume Ramillien

Cette éco

-cité jardin entre

dans le cadre d

u projet de

renouvellement urbain de la

Garenne et du PLH de

Nevers A

gglomération. © Neve

rs Agglomération

On imagine alors que toutes les conditions sont réunies pour faire des Jardins de la Garenne un nouveau lieu de vie bien intégré au territoire de la commune de Fourchambault, où les habitants devraient trouver pavillons et résidences en corré-lation avec leurs attentes !

Les logements à la location• Type2: › 6 logements intermédiaires de 56,4 m2 avec terrasse privative de 19 à 26 m2

› 4 maisons en duplex de 51,4 m2 avec jardin privatif de 100 m2 environ

• Type3: › 10 logements intermédiaires de 70,6 à 73,7 m2

- 8 logements en rez-de-chaussée avec jardin privatif de 105 à 240 m2

- 2 logements en duplex avec terrasse privative de 19 m2

› 8 maisons en duplex de 72,3 m2 avec garage et jardin de 195 à 230 m2

• Type4: › 6 maisons en duplex de 87,1 m2 avec garage et jardin de 280 à 290 m2

Requalifier un quartier, en l’occurrence La Garenne à Fourchambault, en proposant aux habitants des logements à taille humaine, telle est l’ambition que s’est fixée Nièvre Habitat.

« Les jardins de La Garenne » sortent de terre

HABITAT

Coût total : 5 491 173 € dont :

¬ Nièvre Habitat Fonds propres 1 098 235 € Prêts (CDC, Logehab) 3 414 074 €

¬ Ville de Fourchambault 374 000 €

¬ Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté 300 000 €

¬ Nevers Agglomération 187 000 €

¬ État 64 506 €

¬ Conseil Départemental de la Nièvre 53 358 €

L’opération en quelques chiffres

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14 n° 36

Élus et techniciens de Nevers Agglomération ont récemment visité l’usine de traitement des eaux « Le peuplier seul » située au sud-est de la ville de Nevers. L’équipement alimente en effet trois communes importantes de l’agglomération que sont Nevers, Varennes-Vauzelles et Marzy. Mise en service en 1983, l’usine doit aujourd’hui être réhabilitée pour mieux sécuriser la distribution de l’eau sur le territoire.

ENVIRONNEMENT

Nevers, Varennes-Vauzelles et Marzy sont donc alimentées à partir du seul et même site de captage de Sermoise-sur-Loire, dont l’usine de traitement est située à Nevers. Les autres com-munes de l’agglomération sont alimentées par cinq puits de captage répartis sur le territoire. Le champ captant est implanté en rive gauche de la Loire, sur la commune de Sermoise-sur-Loire dans les plaines et formations alluviales de la Loire.

L’usine de Nevers a été mise en service en 1983. Elle a une capacité de 1 200 m3/h. Son débit de production oscille entre 8 600 m3/j et 15 300 m3/j, bien en-deçà de sa capacité nomi-nale située autour de 25 000 m3/j. Aujourd’hui, compte-tenu des besoins et afin d’améliorer son fonctionnement, sa capacité se limite à 600 m³/h, avec un fonctionnement compris entre 14 à 20 h/j.

L’eau prélevée est faiblement minéralisée (très peu calcaire), de bonne qualité microbiologique et physicochimique, mais présente des teneurs élevées en fer et manganèse en périodes de crues, qui génèrent également l’augmentation de la teneur en matière organique, à l’origine de phénomènes d’eau trouble. L’usine doit donc être adaptée pour traiter la turbidité, la matière organique et fiabilisée pour le traitement du fer et du manganèse, la mise à l’équilibre, la désinfection et le traitement des pesticides éventuels.

En 2003 et en 2008 les crues de Loire ont eu pour conséquence la distribution d'une eau qui ne répondait plus aux critères de potabilité pendant plusieurs jours.

Les ajustements mis en œuvre par l’exploitant afin d’optimiser le fonctionnement du système ne suffisent pas à maîtriser le problème de turbidité et les concentrations élevées en fer et en manganèse, notamment en période de crues. La mise à niveau de la filière de traitement est donc une priorité absolue pour les élus de l’agglomération de Nevers, afin de sécuriser la distribution de l’eau sur son territoire.

Cette usine est la seule unité de production de l’agglomération qui permettrait de suppléer en eau potable l’ensemble des communes du territoire, en cas de défaillance des autres points de captage. Sa sécurisation est donc une nécessité absolue.

La nouvelle filière devra répondre aux objectifs suivants :•letraitementdelaturbiditéetdelamatièreorganique, quelle que soit la situation de la Loire,

•letraitementdufer,

•letraitementdumanganèse,

•lamiseenéquilibrecalcocarbonique,

•ladésinfection,

La nouvelle filière devra par ailleurs être en capacité de répondre aux possibles évolutions règlementaires connues (pesticides, résidus médicamenteux…).

L’usine, vue du ciel. © Pascal François - Nevers Agglomération

Vers une réhabilitation de l’usine de traitement des eaux de Nevers

La visite de l’usine de traitement de Nevers a permis aux élus et techniciens de mieux appréhender la problématique de sa réhabilitation. © Nevers Agglomération

Un chiffre à retenir :Pour l’alimentation en eau potable de Nevers, Varennes Vauzelles et Marzy, le volume prélevé en 2014 représentait4 003 212 m3, pour 20 039 abonnés.

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15www.agglo-nevers.fr - n° 36

Lauréate courant 2015 d’un appel à projet lancé par le Ministère de l’écologie, de l’énergie et du développement durable intitulé « Territoires à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV), Nevers Agglomération a été retenue pour le projet de rénovation « basse consommation » de la Maison de la Culture de Nevers Agglomération. La première phase porte sur l’étan-chéification du toit et bénéficie d’une subvention de 500 000 € (voir le magg n°33). Les travaux débuteront en septembre 2016 et devraient durer 2 mois 1/2.

Pour aller plus loin, les élus communautaires ont déposé début janvier un dossier TEPCV pour une deuxième tranche de travaux qui porte entre autres sur l’isolation des murs extérieurs (une façade végétale est envisagée), l’installation d’une chaufferie à énergie renouvelable ou la mise en place de panneaux solaires thermiques… Récemment, Denis Thuriot et Fabrice Berger ont rencontré Ségolène Royal pour défendre cette 2e phase,

Si vous n’avez toujours pas profité de la mise à disposition de composteurs, c’est encore possible ! Dans le cadre du Programme Local de Prévention des Déchets, les élus communautaires ont fait le choix de participer financièrement à hauteur de 60 % à l’achat de composteurs et d’encourager la pratique en proposant une formation gratuite.

Florent, maître composteur, assure des permanences à l'Hôtel communautaire pour informer et délivrer les composteurs, les bio-seaux et le mélangeur les lundis après-midi, mercredis après-midi et vendredis matin.

Du 1er au 10 avril, Nevers Agglomération organisera différents évènements à l’occasion de la semaine du compostage. Retrouvez prochainement le programme surwww.agglo-nevers.fr

Pour connaître les dates de ramassage des déchets chez vous, trois solutions :

• Le calendrier de collecte distribué dans toutes les boîtes aux lettres en début d’année, si vous ne l’avez pas reçu, vous pouvez le demander dans votre mairie.

•Téléchargerl’appliNeversAggloTRI

•Contactezlenumérovert

avec la perspective, si le résultat est positif, d’une subvention de 75 % des dépenses soit 1,2 millions €. Cette opération d’envergure répond à plusieurs objectifs : faire de la MCNA un bâtiment public exemplaire avec 41 % d’économie d’énergie à terme. Elle s’inscrit également dans un projet plus vaste : le réaménagement du quartier (du boulevard De Coubertin à la place Mossé). Les travaux de cette tranche s’étaleraient jusqu’en 2017. Rendez-vous prochainement pour connaître la réponse de l’État.

Et si la MCNA devenait… verte !

Composter chez soi, c’est facile !

ENVIRONNEMENT

Ségolène Royal entourée de Denis Thuriot, Président de Nevers Agglomération et de Fabrice Berger, vice-président en charge du Plan Climat énergie Territorial. © Ministère de l'écologie de l'environnement, de l’énergie et du développement durable

Info pratique

Nous avons constaté des erreurs, indépendantes de notre volonté lors de la distribution : si vous recevez un calendrier qui ne correspond pas à celui de votre commune, contactez-nous. Un nouveau sera distribué prochainement.

Deux modèles de composteurs (330 l et 650 l) sont proposés avec une prise en charge financière de Nevers Agglomération.

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16 n° 36

MOBILITÉS

Pour répondre au plus près aux attentes de ses usagers, le réseau Taneo n’hésite pas à sans cesse faire évoluer ses services. C’est le cas depuis ce début d’année notamment avec la Coursinelle et la mise en place de bornes d’informations voyageurs.

Fin 2015, à l’occasion des travaux réalisés rue du 14 juillet à Nevers, le circuit de la coursinelle a dû être raccourci, ce qui a permis d’augmenter la fréquence de passage de la navette (toutes les 15 minutes au lieu de 20 initialement) sans surcoût pour Nevers Agglomération.

Depuis le 15 février, son tracé a évolué pour, cette fois, le rapprocher du réseau « classique » des lignes de bus. En effet, l’arrêt situé initialement rue St-Martin est repositionné avenue Bérégovoy devant la future nouvelle agence commerciale Taneo. À cette occasion, l’arrêt prend le nom « Carnot » pour marquer le lien avec les autres arrêts dédiés au réseau de bus. L’accès à l’hyper-centre, interdit aux bus standards, est donc facilité par un circuit de coursinelle plus accessible depuis le réseau classique.

Si son itinéraire évolue, son fonctionnement reste inchangé : il est toujours possible de monter et/ou de descendre à n’importe quel endroit de son parcours sur simple demande. Il vous suffit de faire signe au conducteur qui s’arrêtera dès que les condi-tions de sécurité seront réunies, bien entendu !

Des BIV déployéesDes Bornes d’Informations Voyageurs (BIV) viennent quant à elles d’être déployées sur le territoire de Nevers Agglomération près de certains arrêts. Au nombre de neuf pour l’instant, elles ont pour but de diffuser des informations pratiques, notam-

ment le numéro de la ligne, sa direction et le temps d’attente à l’arrêt, en temps réel, avant l’arrivée du bus. Un service qui complète l’application mobile « businfo Nevers » lancée il y a plusieurs mois. De nouvelles bornes complèteront ce pre-mier déploiement sur l’année 2016. Au total, une vingtaine de BIV maillera ainsi le territoire pour un budget d’investissement de près de 200 000 €. Précision importante : les personnes souffrant de handicap visuel peuvent actionner un bouton leur permettant d’entendre l’information diffusée sur ces bornes.

Enfin, dans certains lieux très fréquentés tels que le centre hospitalier, l’agence Taneo…, une déclinaison de ces bornes devrait être installée (sous forme d’écran TFT) pour relayer cette information « trafic » destinée aux voyageurs.

Coursinelle et bornes d’informations :

des services au plus près des usagers

Les BIV indiquent aux voyageurs le temps d’attente avant l’arrivée du bus - en temps réel. © Nevers Agglomération

Où trouver les nouvelles bornes ?¬ Nevers : arrêts « Chemin de Fer », « Résistance » (2), « Banlay », « Carnot » (2),

¬ Varennes-Vauzelles : arrêt « Mairie »

¬ Fourchambault : arrêt « Gambetta »

¬ Coulanges-lès-Nevers : arrêt « Jean-Jaurès »

© Ta

neo

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17www.agglo-nevers.fr - n° 36

ENSEIGNEMENT

Depuis la rentrée de septembre, 14 élèves du lycée général et technologique du Centre scolaire Notre-Dame travaillent sur un projet un peu particulier : un think tank sur le sens et l’entreprise. Un vaste sujet qui s’est précisé et concrétisé au fil des mois en ren-contrant des acteurs locaux du monde de l’entreprise.

À première vue, le sujet est presque philosophique. Ce n’est pas surprenant, le think tank étant un espace de réflexion, un « laboratoire d’idées » explique Isabel Gaudin, coordinatrice de projets pour le centre scolaire. La démarche est entière-ment construite par ce groupe d’élèves, volontaires, créé à la rentrée afin de monter le projet pendant l’année. Ils ont tout d’abord rencontré des étudiants de Sciences politiques pour en savoir plus sur le think tank, même si la culture du débat est déjà particulièrement présente au lycée. Puis, avec les professeurs d’économie et d’histoire géographie, ils se sont réunis deux fois par semaine pour travailler sur le sujet, orga-nisant des rencontres avec des acteurs locaux. Une façon pour ces élèves de la filière générale de mettre un pied dans le monde de l’entreprenariat.

Le point d’orgue du projet : le 1er février, les lycéens ont accueilli les acteurs du monde économique ainsi que les élèves

de Terminale, 1re, BTS et leurs professeurs pour une table ronde, sorte de conclusion de plusieurs mois de réflexion. Aidés par les terminales STMG qui ont conçu l’invitation, géré les relations avec la presse et monté un film de présentation, le groupe d’élèves a organisé un après-midi autour du thème « le sens dans l’entreprise de demain ou la passion d’entreprendre ». Pour Isabel Gaudin, c’est bel et bien la passion des entrepreneurs qui a marqué les jeunes. Une énergie qui a donné au CSND l’idée de créer un club des partenaires pour encourager les relations entre les entreprises, les élèves et les maîtres de stage. Une nouvelle solution pour mettre en relation les candidats et les recruteurs. Autre retombée : la création d’une junior entreprise avec l’idée de créer une puce de géolocalisation, soutenue par les Ministères de l’Economie et de l’Éducation Nationale.

Transmettre la passion d’entreprendre

+ d’informations sur les dispositifs d’accompagnement à la création d’activités ou sur L’INKUBService Développement Economique 03 86 61 81 33

Le think tank « le sens dans l’entreprise » en vidéo c’est ici

Ces initiatives intéressent et rejoignent les préoccupations des élus de Nevers Agglomération qui, dans leur stratégie de développement économique et d’enseignement supérieur, souhaitent encourager et soutenir l’entreprenariat étudiant et la création d’activités. Pour aider les jeunes à créer leur entreprise et plus largement pour fluidifier le parcours des porteurs de projet, Nevers Agglomération mène - avec ses partenaires : la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Nièvre, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, la Boutique de Gestion, la couveuse POTENTIEL - une réflexion autour des solutions à leur proposer. Déjà des dispositifs d’accompagne-ment sont accessibles, d’autres sont en cours de définition. Des solutions d’hébergements sur-mesure sont envisagées afin d’offrir à tous, des espaces adaptés à la maturité de

son projet. La première concerne le tertiaire et le numérique : L’INKUB, situé dans l’ancienne caserne Pittié, lieu de création digitale et de partage, offrira dès cette année des espaces de coworking et une pépinière. Les activités industrielles quant à elles, devraient être hébergées sur l’ancien site d’Euro Auto Hose, qui est au cœur de la réflexion d’un projet de reconversion à proximité de l’ISAT.

Photo de gauche : Jean-Pierre Rossignol, président de la CCI de la Nièvre, Denis Thuriot, président de Nevers Agglomération, Régis Dumange, président de Textilot et Estelle Decoster, entreprise Mygale, ont animé les débats. @ Ville de Nevers

Photo de droite : la présentation du 1er février 2016 a rencontré un vif succès. @ Ville de Nevers

Isabel Gaudin, coordinatrice de projets pour le Centre

Scolaire Notre Dame @ Nevers Agglomération

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18 n° 36

Avec 42 000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal représente, par sa fréquence, le troisième cancer chez l'homme et le deuxième chez la femme. Il tue, chaque année, plus de 18 000 personnes. Pour sensibiliser les personnes âgées de 50 à 74 ans à l’importance du nouveau test de dépistage, la Ligue contre le cancer repart sur les routes de France avec son Côlon Tour ®.

Nouveau : le test immunologique Le test immunologique, désormais disponible, vise à déceler la présence de traces de sang humain dans les selles. Ce nouveau test, simple, rapide et efficace, est à faire chez soi. Moins contraignant, il permet de détecter 2 à 2,5 fois plus de cancers et 3 à 4 fois plus d'adénomes avancés que le test précédent (dit Hemoccult).

Pour la cinquième année consécutive, la Ligue contre le cancer organise un « Côlon Tour® », en partenariat avec la fondation ARCAD (Aide et recherche en cancérologie digestive) et la SFED (Société française d'endoscopie digestive), dans les villes et les villages de France.

Grâce à quatre structures gonflables d’une longueur de 12 m représentant l’intérieur du côlon, la Ligue et ses partenaires proposent une information ludique et pédagogique pour mieux appréhender les techniques de dépistage, la maladie et les traitements.

Claudette est une enseignante à la retraite et de sa vie active, elle garde son engagement auprès des enfants. Chaque année depuis 2007, elle organise l’exposition des « Frimousses du monde » pour le compte de l’UNICEF. Explications.

L’évènement est unique en France, et c’est elle, Claudette qui a proposé de développer le concept dans la Nièvre. Si le dispositif « Frimousses » existe dans le monde entier, c’est-à-dire la vente de poupées en tissu fabriquées par des bénévoles pour le prix unique de 20 € permettant la vaccination complète d’un enfant (tétanos, rougeole, diphtérie, tuberculose, coqueluche, poliomyélite et administration de vitamine A pour lutter contre la cécité), l’exposition fait exception. Organisée chaque année sur 3 jours dans des communes différentes, la 10e édition aura lieu cette année à Nevers. L’organisatrice, qui avoue sans hésiter bousculer ses

copines couturières pour que tout soit prêt dans les temps, espère expo-ser plus de 120 frimousses habillées de tenues du monde. Une centaine de pe-tites mains confectionnent les poupées et leurs habits, d’autres dessinent leurs visages… Les créateurspeuvent laisser libre cours à leur imagination, seul le patron est défini. Pour sa part, elle rapporte les tissus de ses voyages à l’étranger et se laisse parfois aller à détourner le modèle de base. Pour découvrir ces petits personnages, et participer à la vaccination des enfants, RDV du 2 au 5 mars (10h-18h) salle des Eduens à Nevers.

Des objectifs ambitieux •Rendreaccessiblel’informationsurledéveloppementd’un cancer colorectal.

•Expliquerconcrètementlenouveautestimmunologiquede dépistage du cancer colorectal.

• Informersurlacoloscopieetsonrôle.

• Sensibilisersurlestraitementsetleschancesdeguérison.

•Changerl’imagedudépistageetleverlestabous.

SANTÉ

Côlon Tour 2016 : rendez-vous les 29 et 30 mars 2016 à Nevers sur la place de la Résistance

Le « Côlon Tour » près de chez vousRendez-vous à Nevers, place de la Résistance, les 29 et 30 Mars et retrouvez de nombreuses animations.

Retrouvez toutes les étapes 2016 du Côlon Tour sur : http://www.ligue-cancer.net

Des Frimousses du monde à Nevers Claudette Pommery devant ses créations.

© Nevers Agglomération

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19www.agglo-nevers.fr - n° 36

¬ Directeur de la publication : Denis Thuriot

¬ Co-directeur de la publication : Jean-Pierre Devillechaise

¬ Rédactrice en chef : Caroline Gaffet

¬ Rédaction : Caroline Gaffet - Aurélie Jargeaix - Didier Henry

¬ Conception graphique : Renaud Scapin - 85, rue Camille Barrère 58400 La Charité-sur-Loire - Tél. : 03 86 69 41 41

¬ Impression : Inore Groupe Impression. Tirage à 39 000 exemplaires. Magazine imprimé sur papier couché certifié PEFCTM N° ISSN : 2267-4829 - Dépôt légal à la publication

Communauté d’agglomération de Nevers 124, route de Marzy - CS 90041 58027 Nevers cedex Tél. : 03 86 61 81 60 Fax : 03 86 61 81 99Email : [email protected] Site : www.agglo-nevers.fr Facebook : www.facebook.com/NeversAgglomeration

Horaires d’ouverturedu lundi au jeudi, de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h30 le vendredi jusqu’à 17h.

Information collecte et sacs jaunes

Le débat d'orientation budgétaire, discuté en Conseil commu-nautaire le 13 février 2016, révèle la double ambition des élus du groupe majoritaire, à savoir la recherche de la sobriété dans les dépenses de fonctionnement et la poursuite d'une véritable ambition en matière d'investissement, sans recourir à l'augmen-tation de la fiscalité. Malgré un contexte très difficile pour les collectivités, il s'agit là d'un engagement politique fort pour notre territoire et ses habitants.

À travers ce budget résolument orienté en direction de l'investissement, le développement économique et entrepreneurial, malgré la baisse drastique de la Dotation

Après la mise en place, en dehors de toute consultation de la population, des « métropoles » et des grandes régions, la « réforme territoriale » se poursuit par une refonte complète, et au pas de charge, de l’intercommunalité.

Les élus communistes, depuis les plus petites communes jusqu’au Parlement, n’ont cessé de combattre la fameuse « Loi NOTRe » qui constitue un pas supplémentaire vers la mise à mort de nos communes (des fusions de communes sont même engagées dans la Nièvre), de nos départements et de notre démocratie locale.

C’est en application de cette loi que le Préfet de la Nièvre a élaboré un « Schéma Départemental de Coopération Intercommunale », prônant des regroupements tous azimuts des communautés de communes du département, et concernant également l’Agglomération.

Tant au Conseil d’Agglo que dans les conseils municipaux (qui ont été plusieurs à s’exprimer majoritairement contre le schéma préfectoral), de nombreuses voix se sont élevées pour s’in-quiéter de la précipitation avec laquelle il est demandé aux élus de valider (pour le 31 mars) un projet mené sans concertation, dans les bureaux de la Préfecture, et qui ne comporte aucune

Globale de Fonctionnement (– 763 000 € pour 2016 !), il s'agit de donner du sens et du dynamisme à l'action publique et donner un avenir à la Nièvre en fixant un cap : soutenir la création d'emplois, faire de Nevers Agglomération la capitale du numérique, se tourner enfin vers l'enseignement supérieur, marqueur de l'attractivité et de la compétitivité territoriales et maintenir l'exigence en matière de cohésion sociale, santé et culture. Investir dans les grands enjeux d'avenir, c'est investir pour les générations futures, alors, soyez sûrs que nous ne lâcherons rien !

Amandine Boujlilat - Nevers à venir

simulation de ce qu’il implique techniquement, démocratique-ment et financièrement pour les habitants.

C’est pourquoi nous avons fait une proposition au Conseil d’Agglo du 12 décembre : celle d’utiliser les trois mois (qui nous restaient alors avant le 31 mars) pour faire les choses « sérieusement », en élaborant, en 3 phases, un schéma intercommunal réfléchi collectivement, par les élus eux-mêmes, comportant une étude de toutes ses incidences, et validé par une consultation de la population.

Cette proposition a malheureusement été rejetée par le Président de l’Agglomération, avant tout soucieux « d’augmenter le périmètre » en dehors de toute réflexion sérieuse sur le projet d’Agglo.

Nous le regrettons : c’est tout simplement la démocratie qui est en cause. Notre proposition constitue la seule solution crédible et raisonnable, pour traiter un sujet aussi essentiel pour l’avenir de notre territoire et des services rendus aux habitants, et pour empêcher cette recentralisation autoritaire, par l’État, des décisions prises en matière de coopération intercommunale.

Les élus communistes, Olivier Sicot (Varennes-Vauzelles), François Diot (Nevers)

LIBRE EXPRESSION

Redécoupage intercommunal : un nouveau naufrage démocratique

Investir : une réponse aux grands enjeux d’avenir

Page 20: Le magg n ° 36 - Mars 2016