le nouveau genevois, avril 2013

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Candidats au Grand Conseil P. 5 à 7 Candidats au Conseil d’Etat P. 8 à 11

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Page 1: Le Nouveau Genevois, avril 2013

AVRIL 2013ORGANE OFFICIEL DU PLR GENEVOIS

Candidats au Grand Conseil P. 5 à 7

Candidats au Conseil d’EtatP. 8 à 11

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PENDANT CE TEMPS-LÀ À GENÈVE...

Emmené par Vincent Subilia (Président du PLR – Ville de Genève, Conseiller municipal en Ville de Genève et nouveau Président de la Commission « Genève internationale » du PLR cantonal), les participants ont pu pleinement apprécier l’ampleur des travaux d’exten-sion, de densi cation et de rénovation e­ectués (et désor-mais en voie d’achèvement), et ce avant l’inauguration o�cielle prévue en juillet pro-chain.En présence du 1er citoyen du canton Gabriel Barrillier, la délégation du PLR s’est ainsi imprégnée de l’évolution his-torique du bâtiment, dont le développement re�ète celui qu’a connu le commerce inter-national. C’est ainsi que dépu-tés et conseillers municipaux ont notamment pu découvrir le spectaculaire atrium central, le jardin suspendu créé sur la nouvelle salle de conférence plénière et surtout le splen-dide édi ce érigé sur le précé-dent parking de l’institution ; obéissant à la norme Minergie la plus stricte, celui-ci privilé-gie la transparence, à l’image de celle qui préside au fonc-

tionnement du « gendarme du commerce international » (lequel s’est doté d’une im-primerie ultra-perfectionnée). Les visiteurs ont également eu accès à la nouvelle cafétéria

de l’OMC accessible au public, dans une volonté d’ouverture sur la Cité, de même qu’au jar-din de Suzhou, cadeau des au-torités chinoises (qui s’ajoute aux très nombreuses œuvres d’art dont recèle l’Institution, ancien siège du BIT).

Cette visite constitua par ail-leurs une immersion privilé-giée dans la réalité (en parti-culier foncière) de la « Genève internationale », occasion uni-que de rappeler son impor-

tance décisive pour Genève. Evoquant la nécessité de sen-sibiliser la société civile à l’im-portance de ladite « Genève in-ternationale » (non seulement en termes prosaïquement éco-nomiques, mais également et surtout sous l’angle de la

diversité culturelle qui fait la richesse de « la plus petite des grandes villes »), Vincent Subi-lia souligna le double mérite paradoxal du référendum ini-tiés par les opposants à l’ex-tension – pour des motivation essentiellement dogmatiques – et largement balayé par les urnes. Celui-ci permit en e­et au projet d’extension de béné- cier d’une très large légiti-mité populaire ; il contraignit également l’OMC à intensi er encore ses relations de proxi-mité (et ses e­orts de com-munication) avec les acteurs genevois, rapprochant ainsi la « Genève internationale » des communautés locales.Exprimant leurs plus vifs re-merciements à Victor do Prado pour cette visite passionnante, laquelle témoigne de la vitalité de la « Genève internationale », les membres du PLR furent en n ravis d’y apprendre que les fonctionnaires de l’OMC se sentaient à Genève « comme à la maison » ; une « maison » dont il importe de soigner les conditions-cadre et de conser-ver (et idéalement de dévelop-per) l’attractivité – ce à quoi s’engage le PLR.

SOUS LA CONDUITE EXPERTE DE VICTOR DO PRADO, DIRECTEUR AU SEIN

DE L’ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (OMC) ET DIPLOMATE DE HAUT RANG,

LE COMITÉ DE L’ASSOCIATION PLR DE LA VILLE DE GENÈVE, DE MÊME QUE LE GROUPE PLR

MUNICIPAL, A EU LE PRIVILÈGE DE PRENDRE PART À UNE VISITE EXCLUSIVE DU CENTRE

WILLIAM RAPPARD, SIÈGE DE L’OMC.

A la découverte du siège de l’OMC, le PLR témoigne de son profond attachement à la « Genève internationale »

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Prendre la mesure des enjeuxEn quelques semaines notre parti s’est doté de son premier Projet PLR pour Genève et a accordé son soutien pour les élections cantonales à François Longchamp, Isabel Rochat et Pierre Maudet, candidats pour le Conseil d’Etat, ainsi qu’à 82 candidats pour le Grand Conseil. Vous pouvez découvrir dans ce journal cette équipe motivée à susciter la con�ance chez le plus grand nombre d’électeurs et ainsi mener à la victoire notre parti. Nous devons tous prendre la responsabilité de convaincre le plus grand nombre d’électeurs à soutenir notre liste PLR a�n d’essentiellement promouvoir nos valeurs fondamentales : la liberté, la responsabilité, la solidarité et l’égalité des droits et des devoirs pour tous.

Les mesurettes populistes et idéologiques que l’on nous vente sont dépassées : place aux projets PLR mobilisateurs. Ils proposent de renforcer la qualité de vie, assurer la prospérité pour chacun

et la durabilité de notre développement. Le PLR est le parti du renouveau et du bon sens, il est le défenseur d’un Etat social fort qui n’oublie personne et dont les ressources sont �nancées par une économie solide et une �scalité captive qui attirent les contribuables.

Nous sommes tous les maçons de cette formidable construction qu’est la Genève que nous voulons pour nous et nos enfants. Je vous invite à prendre la juste mesure des enjeux électoraux de cet automne a�n de faire les bons choix. Cette campagne va nous permettre d’ensemencer un terrain favorable pour y faire pousser la victoire des valeurs que porte notre parti et élire le plus grand nombre de candidats PLR porteurs de projets modernes et �ables.

Merci aux candidats pour leur engagement et à tous les autres de les soutenir.

Bonne lecture !

EDITOPAR ALAIN-DOMINIQUE MAURIS

PRÉSIDENT DU PLR GENÈVE

Rédaction : Le Nouveau Genevois est l’organe o�ciel du PLR. Les Libéraux-Radicaux Genève. Les articles ne re�ètent toutefois pas nécessairement l’opinion du parti. 13, boulevard Emile-Jaques-Dalcroze 1205 Genève [email protected] Tél : 022 310 37 11

Abonnement : Abonnement (1 an) : Fr. 60.– Abonnement de soutien : Fr. 200.– Paraît 10 fois par an CCP : 01-47300-5

Editeur responsable : PLR Genève

Directrice de la publication : Sophie Cre�eld, secrétaire générale sophie.cre�[email protected]

Marketing & publicité : Publi Annonces SA Chemin de la Charpente 3 1219 Le Lignon [email protected]

Mise en page et production : Atar Roto Presse SA Genève

SOMMAIREp. 4-7 Candidats au Grand ConseilLettre ouverte aux députés

Liste des candidats en quelques chi�res !

Des candidates de qualité au Grand Conseil

En marge de la campagne

p. 8-11 Candidats au Conseil d’EtatMini Biographies

Une politique de l’emploi responsable et réaliste

Rétablir la con�ance dans le marché du logement

Lutte contre la criminalité : le travail commence à payer !

p. 12-13 BudgetBudget 2013 : garder le cap pour trouver une issue

Le PLR Carouge se bat contre la hausse des impôts

p. 14-15 Place �nancièreLettre à Madame la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf

L’AGENDA18 avrilConférence-débat sur la sécurité avec Pierre MAUDET et Guillaume BARAZZONE19 avril, 17h30-19h30Stand raclette de l’Entente à la place Graveson à Thônex6 maiConférence pour tous les candidats au Grand Conseil « Comment aborder la campagne, les médias et suivre une ligne politique claire ? » présentée par Martine Brunschwig Graf23 maiAssemblée générale

5 juinEvénement public organisé par Veyrier et les associations PLR de Genève sud, Plan les Ouates, Perly Certoux compris à la salle communale de Troinex dès 18h3012 juinEvénement public organisé par les associations PLR Satigny-Dardagny-Meyrin20 juinStand marché de Cologny de 15h à 19h 20 juinADD prise de position pour les votations de septembre

23 juinBrunch public organisé par les associations PLR de Arve et Lac à Presinge chez Patricia Läser17 aoûtUniversité d’été2 septembreConférence organisée par les Genevois, Isabel Rochat « les femmes entrepreneur », Uni-Mail3 septembreSoirée mobilisation / coaching candidats cantonales 201311 septembreSoirée campagne électorale avec revue

26 septembreADD pour prise de position des votations de novembre7 octobreAssemblée des délégués pour désignation des candidats au Conseil d’Etat 2e tour12 octobreAssemblée des délégués suisses à Genève15 octobreSoirée de l’Entente pour le 2e tour des élections

PENDANT CE TEMPS-LÀ À GENÈVE...

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CANDIDATS AU GRAND CONSEIL

Chers députés et  ers représentants du PLR, Considérez cette lettre comme un hommage singulier à chacun d’entre vous.Je salue par la présente votre persévérance, votre enthousiasme et votre investissement dans le projet sociétal auquel aspire le parti libéral-radical genevois.

Tenaces, motivés, et dynamiques, vous êtes les  ers représentants de nos idées et les fer-vents défenseurs de nos convictions.

Ce simple « merci », porteur de reconnais-sance, souligne votre travail et engagement quotidien. Il permet ainsi de vous honorer en vous mettant sur le devant de la scène ; vous, travailleurs de l’ombre parfois, mais sans qui rien ne serait possible.

Je n’insisterai jamais assez sur l’importance d’un partenariat, d’une réelle cohésion entre la Présidence, le Comité Directeur et la dépu-tation. Ce n’est qu’ensemble qu’il sera pos-sible d’avancer et de faire passer nos idées. Notre union fait notre force et vous en êtes les acteurs principaux au  l des semaines.

Merci.

Je vous prie de recevoir, chers députés, l’ex-pression de ma profonde gratitude.

Lettre ouverte à nos députés PLR

PAR ALAIN-DOMINIQUE MAURIS

PRÉSIDENT

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CANDIDATS AU GRAND CONSEIL

La liste des candidats au Grand Conseil est à l’image du PLR ; mosaïque formée de personna-lités diverses et des quatre coins du Canton.La liste c’est 82 candidats ; 20 femmes et 62 hommes représentant 29 communes genevoises.

Elle est également déterminée par 46 professions di­érentes avec une tranche d’âge comprise entre 21 et 70 ans !Autant de diversité que d’engagement pour porter et défendre les valeurs PLR : Liberté, Solidarité, Responsabilité et Egalité des droits et devoirs.

La liste des candidats au Grand Conseil

1. BARRILLIER Gabriel2. CONNE Pierre3. CUENDET Edouard4. DE CANDOLLE Beatriz5. DUCRET Michel6. FONTANET Nathalie7. GAUTIER Renaud8. HILTPOLD Serge9. HOHL Frédéric10. MEYLAN Alain11. ROMAIN Jean12. RONGET Pierre13. SAUDAN Patrick14. SCHNEUWLY Nathalie15. SELLEGER Charles16. SLATKINE Ivan17. WEISS Pierre18. ZAUGG Daniel19. ZWEIFEL Yvan20. AUMEUNIER Christophe21. BARBEY Alexis22. BARDE Antoine23. BENE Jacques24. MARTIN Loïc25. MAZOUER Denis26. MOGET Benoît27. MONTANT Bénédicte28. MORAND Pierre-André29. MOUSSA Ashraf30. NAVILLE Laurent31. NIEDERHAUSER François32. OPPLIGER Danielle33. ORSINI Antoine34. RIGHELE Mirko35. RIGOTTI Helena36. RIZZELLO Ivano37. ROY Céline38. SAVIDAN Thomas39. SCHALLER Vincent40. SCHNEEBELI Roland-Daniel41. SMAGA Olivier

42. SOMMER Monika43. TABOADA Francisco44. TANNER Stéphane45. UEHLINGER Pascal46. VINCENT Cédric47. VUILLOD Georges48. WAVRE Rolin49. WICKY Raymond50. ZULIAN Sebastian51. ZWAHLEN Guy52. AELLEN Cyril53. ALDER Murat54. BENNAÏM Gary55. BIRCHLER Norberto56. BLANCH Pascal57. BÖHLER Elizabeth58. BOUVIER Christine59. BRON Gilles-Olivier60. BUFFET Natacha61. BURRI Rémy62. CHANTON Géraldine63. COLQUHOUN Christian64. DE MONTMOLLIN Simone65. DE SENARCLENS Alexandre66. DEKANY Andreas67. DUBUIS Sophie68. DUCHÊNE Pierre69. FAVRE Michel70. FUCHS Béatrice71. GENECAND Benoît72. HALPERIN Lionel73. HANCOCK Marie-Hélène74. HARDYN Nathalie75. JAY DELATTRE Sylvie76. KIRAL Muhittin77. KOUANGO Alban78. KREKIC Eva79. LAPAIRE Carole80. LECHEVALLIER Damien81. LOCHER Jean82. MALEK-ASGHAR Patrick

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CANDIDATS AU GRAND CONSEIL

Des candidates de qualité au Grand Conseil

C’est trop peu, diront certaines ou c’est déjà beaucoup diront d’autres. Tout est relatif, sur-tout lorsqu’on a une liste four-nie comme celle du PLR avec 82 candidats. Nous pouvons nous réjouir d’un parti qui attire au-tant de personnes de qualité. Il serait dommage de devoir s’en priver à cause de quotas, même si parfois certaines d’entre nous seraient tentées de céder à la tentation devant tant de di�-cultés à être élues. Une des raisons pour les-quelles les femmes sont moins élues, c’est qu’elles n’ont pas assez de réseau. Il est déjà di�cile de concilier vie de famille et vie professionnelle, alors lorsqu’il s’agit en plus de se constituer un réseau, vous imaginez bien que nous fai-sons l’impasse. Entre rentrer à la maison pour manger en famille et coucher les enfants, et l’apéro dans un hôtel orga-nisé par telle association, suivi d’une conférence : il n’y a pas photo. Alors on zappe !L’association des Genevoises PLR essaie de pallier à ces dif-

 cultés et met en relation des femmes et aussi des hommes. Tout au long de l’année, nous avons proposé du mentorat, a n d’encourager certaines d’entre nous à se présenter. Notre association présente à satisfaction 3 membres de son comité, dont Helena Rigotti, vice-présidente et Norberto Birchler, ainsi que 11 membres des Genevoises PLR. En politique une autre di�cul-té pour les femmes réside dans les horaires des commissions qui tombent vraiment dans les plus mauvais horaires pour les enfants. Cette législature, 2 dé-putées ont eu des bébés. Elles renoncent pour leur travail et être des mamans plus pré-sentes. A gauche les femmes commencent plus jeunes en politique ; à droite, elles ont tendance à privilégier leur carrière professionnelle avant de réaliser qu’il faut faire des choix. Cette campagne, il convien-dra de mettre en avant nos femmes pour qu’elles soient élues et, pendant la législa-

ture, de les soutenir pour des projets qui les concernent plus particulièrement, comme le manque de crèches, l’encou-ragement au temps partiel, les horaires �exibles, le télétra-vail…

Gageons qu’en octobre, nous parviendrons à dépasser les 25% d’élues. Il en va de l’image de notre parti. Vive Genève, vive le PLR et vivent les Genevoises !

PAR NATHALIE SCHNEUWLY

PRÉSIDENTE DES GENEVOISES PLR ET DÉPUTÉE

LES CANDIDATES ET CANDIDATS SONT ENFIN CONNUS. 20 FEMMES SE PRÉSENTENT,

CE QUI REPRÉSENTE ENVIRON 25 % DE LA LISTE.

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CANDIDATS AU GRAND CONSEIL

En marge de la campagne

Quel rôle peuvent tenir les députés dans la vie politique des communes ? Quelle est l’articulation entre le travail du Grand Conseil et celui des conseils municipaux ? Vaste sujet.La première des choses à réa-liser – croyez-en l’ancienne maire que je suis – c’est qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Le rôle d’un Conseil municipal, respecti-vement de son maire, est de défendre les intérêts de sa commune en sachant que, s’il ne le fait pas, personne ne le fera à sa place. Si la députa-tion peut être sollicitée sur

un sujet ou un autre, il y a peu de chance qu’elle détecte un problème et s’en saisisse elle-même. La deuxième chose à réali-ser – et là, c’est la députée qui vous le dit – c’est que, sauf s’ils ont été maires ou conseil-lers municipaux, les députés connaissent mal le fonctionne-ment des communes. Ils y sont néanmoins attentifs. Dès lors, si un sujet communal sen-sible remonte jusqu’au Grand Conseil, il est indispensable que les autorités communales demandent à être entendues par la commission qui le traite. Dans cette optique, les com-

munes doivent être au fait de ce qui se passe au Grand Conseil et attentives aux infor-mations contenues sur le site de celui-ci.

Il y a une troisième chose à réa-liser. Comme on ne fait pas de politique communale pour dé-fendre ses intérêts personnels, on ne devient pas un bon dé-puté en gardant sa commune pour tout horizon. Les intérêts qu’un député doit avoir en tête sont ceux du canton, même s’il reste attaché à son coin de terre. Une commune ne peut donc pas compter sur le seul et inconditionnel soutien du député du cru pour faire le tra-vail. Il faut qu’elle parvienne à sensibiliser les autres et en premier lieu, la députation de son parti. Il existe au PLR plu-sieurs lieux d’échange, assem-blées, Assises, université d’été, mais surtout une excellente plateforme qui réunit réguliè-rement les magistrats commu-naux et cantonaux ainsi que les députés, le GECC. Et il est surtout possible, pour une commune, de solliciter

tout spécialement l’attention des députés. Lors de la pré-cédente législature, Isabel Rochat, alors maire de Thô-nex, avait invité la députation libérale dans sa commune a n de présenter le projet des Communaux d’Ambilly, projet avec lequel elle était en désac-cord. Nous étions nombreux à entendre son point de vue en direct. Pour conclure, même s’ils sou­rent d’emplois du temps particulièrement chargés, les députés se montrent géné-ralement très attentifs aux soucis des communes qui les sollicitent, di­érents ob-jets parlementaires déposés ces dernières années en té-moignent. Et cette campagne électorale pour l’élection du Grand Conseil pourrait don-ner quelques occasions sup-plémentaires de resserrer ces liens. Il n’y a rien de plus sym-pathique, après tout, qu’une manifestation communale pour parler politique. Pensez-y et invitez nos candi-dats à venir faire la fête !

PAR CHRISTIANE FAVRE

A L’ORÉE DE CETTE CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR L’ÉLECTION DU GRAND CONSEIL,

OÙ NOS CANDIDATS VONT SILLONNER LES COMMUNES GENEVOISES, IL N’EST PAS

ININTÉRESSANT D’ABORDER LES QUESTIONS QUE POSENT RÉGULIÈREMENT

LES CONSEILLERS MUNICIPAUX LORSQU’ILS SONT EUX-MÊMES FRAÎCHEMENT ÉLUS.

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CANDIDATS AU CONSEIL D’ETAT

Economiste de formation, elle obtient en 1981 une licence en sciences politiques à l’Institut des Hautes Etudes internatio-nales. Elle travaille par la suite dans le négoce au sein d’entre-prises multinationales.Conseillère municipale à Thô-nex de 1995 à 2003.Conseillère administrative à Thônex depuis 2003.

Maire à trois reprises.Elle accède en 2007 à la vice-présidence du Parti libéral, quand Michel Halpérin en prend la présidence.En novembre 2009, Isabel Ro-chat est élue au Conseil d’Etat en tant que chargée du Dépar-tement de la Sécurité, de la Police et de l’Environnement, qu’elle cèdera à Pierre Maudet

pour prendre en charge le Dé-partement de la Solidarité et de l’emploi en juin 2012. Femme active et de poigne, Isabel Ro-chat est également membre de la Commission fédérale contre le racisme jusqu’en 2015.

Mini Biographies de nos 3 candidats au Conseil d’EtatNOS TROIS CANDIDATS AU CONSEIL D’ETAT ONT ÉTÉ ACCLAMÉS LORS NOTRE ASSEMBLÉE

DES DÉLÉGUÉS. RETOUR SUR CES TROIS PERSONNALITÉS DIFFÉRENTES MAIS NÉANMOINS

COMPLÉMENTAIRES.

François Longchamp

Isabel Rochat

Depuis juillet dernier, François Longchamp, juriste de forma-tion, a succédé à Mark Muller au département de l’urba-nisme en tant que conseiller d’Etat, où il se bat désormais pour tenir la promesse faite le 26 octobre 2003 : construire à Genève les logements dont nos enfants ont besoin.

Depuis son élection en 2005, il a réformé l’ensemble de la législation en matière de chômage et d’aide sociale en la réorientant vers l’action, « l’emploi plutôt que la rente ». Résultat : depuis l’an dernier, pour la première fois de l’après-guerre, le taux de chômage à Genève est au niveau de celui du canton de Vaud. Il a donné

l’impulsion des grands chan-tiers qui permettent à l’aéro-port de servir aujourd’hui près de 14 millions de passagers. Il a fait fusionner 3 fondations chargées de gérer Palexpo en une société anonyme, qui peut aujourd’hui investir sans être en permanence soumis aux aléas des référendums, et sans coûter un centime à l’Etat.

Pierre Maudet

Le 17 juin 2012, près de 40% des Genevoises et des Gene-vois ont accordé leur con ance à Pierre Maudet en l’élisant au Conseil d’Etat.Juriste de formation, il s’at-taque à cette nouvelle tâche avec courage et sincérité, en restant proche de la popula-

tion, comme lors des cinq der-nières années au sein de l’Exé-cutif de la Ville de Genève, en tant que conseiller administra-tif puis en tant que maire.En reprenant les rênes du Département de la sécurité, il souhaite rétablir les conditions propices à la sécurité dans le

Canton, en étroite collabora-tion avec le procureur général Olivier Jornot, a n d’améliorer la qualité de vie de la popula-tion et d’apporter une réponse concrète à la grogne et au mé-contentement qui monte au sein de cette dernière.

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CANDIDATS AU CONSEIL D’ETAT

Une politique de l’emploi responsable et réaliste

La Suisse romande en parti-culier a connu une très forte dynamique ces dix dernières années. L’extraordinaire dé-veloppement de l’arc léma-nique est aussi attesté par les chi­res de la croissance qui font de notre région le leader de la Suisse, au côté de Bâle. En tant que ministre en charge de l’emploi, je me réjouis de ces résultats et me dois de pré-server les facteurs qui contri-buent à ce succès.

La libre circulation, source de croissanceJ’aimerais en relever deux. D’abord, l’ouverture de notre marché du travail grâce à la libre circulation des per-sonnes. L’immigration permet en e­et de répondre au simple fait que le nombre de Suisses actifs ne permet pas de couvrir le nombre d’emplois o­erts. Elle permet aussi de compen-ser le vieillissement croissant

de la population active. Il est bon de s’en souvenir à l’heure où le Conseil fédéral doit déci-der s’il reconduit une limita-tion du nombre de permis à l’égard de certains pays euro-péens. L’immigration ne fait que répondre aux besoins de nos entreprises. Elle n’a pas conduit à une éviction des travailleurs suisses ni à une pression généralisée sur les salaires. Au contraire. Je ne tombe pour autant pas dans l’angélisme et m’engage à ren-forcer le dispositif de mesures d’accompagnement pour lut-ter contre la concurrence dé-loyale et une éventuelle sous-enchère salariale. Mais je veux surtout croire à la responsabi-lité des employeurs.

Un marché du travail �exibleL’autre facteur, c’est la �exibi-lité de notre marché du travail. Certains d’entre vous auront peut-être entendu François

Bayrou faire l’apologie de notre loi sur le travail. Que le com-pliment vienne de France ne manque pas de piquant. Il rap-pelle toutefois les bienfaits de la responsabilité individuelle et de l’incitation sur la sur-régle-mentation et la coercition. C’est d’ailleurs aussi grâce à cette �exibilité que le taux de chô-mage en Suisse reste incompa-rablement bas par rapport à nos voisins européens.A Genève le marché du travail se trouve, il est vrai, dans une situation moins favorable que dans les autres cantons. Pas en termes de création d’emploi mais à cause d’un chômage plus élevé qu’ailleurs, notam-ment en terme de chômage de longue durée. Des réformes législatives et une profonde réorganisation de l’o�ce can-tonal de l’emploi ont permis de combler en partie ce retard. Ainsi, nous avons atteint en été 2012 à Genève le taux de

chômage le plus bas de ces dix dernières années.

Orientation placementPourtant je n’entends pas en rester là. Ma responsabilité est de développer une politique résolument orientée placement déclinée sur trois axes : –Res-ponsabilité des employeurs pour lesquels nous redoublons d’e­orts pour les inciter à se tourner en premier lieu vers les demandeurs d’emploi. – Responsabilité des collabora-teurs de mon o�ce – dont je tiens ici à souligner le profond engagement – pour fournir les bonnes mesures de forma-tion ou de réinsertion au bon moment. – Responsabilité des demandeurs d’emploi, pour qu’ils se considèrent comme de véritables partenaires de leur conseiller en personnel et comme les premiers acteurs de leur réinsertion. J’entends aussi mener une poli-tique de lutte contre le chômage structurel, pour ceux pour qui les e­orts de réinsertion ne paient pas, car leur formation ou leur expérience ne corres-pond plus aux besoins des en-treprises. Il ne su�t en e­et pas qu’il y ait de l’emploi. Encore faut-il une adéquation entre les places vacantes et les de-mandeurs d’emploi. Il s’agit ici notamment de développer des programmes de validation des acquis. Nous le faisons en par-tenariat avec les employeurs. Qui a dit que les entreprises n’étaient pas responsables ?Pour que Genève rejoigne la moyenne suisse en termes de chômage, nous avons encore beaucoup d’e­orts à fournir et de combats à mener. Mais je suis convaincue que seule la valorisation de la responsabili-té individuelle nous permettra d’atteindre ce but.

PAR ISABEL ROCHAT

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RAIN

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RGE

4,116 MILLIONS. C’EST LE NOMBRE D’EMPLOIS EN SUISSE. UN NOMBRE QUI N’A CESSÉ

DE PROGRESSER. EN SEULEMENT 5 ANS, DE 2006 À 2011, PRÈS DE 300’000 EMPLOIS

ONT ÉTÉ CRÉÉS DANS NOTRE PAYS.

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Les Genevois ont perdu con ance dans leur marché du logement. Les loyers pour les nouveaux baux ont explo-sé, l’accession à la propriété semble réservée à quelques privilégiés, les appartements se sous-louent en cascade, les locataires exploitant parfois la précarité de leurs sous-loca-taires, etc.Ces pratiques sont alimentées par la pénurie de logements dont sou­re notre canton. Et elles contribuent à l’aggraver : les citoyens perdant con ance dans un marché qui paraît miné par les abus, ils  nissent par s’opposer systématiquement à tout nouveau projet ambi-tieux. Les magistrats commu-naux aussi, voyant les nou-veaux logements construits dans leur commune échapper totalement à leurs besoins, se dé ent et se cabrent.A la tête du département de l’urbanisme depuis environ 9 mois, le conseiller d’Etat François Longchamp a choisi de s’attaquer à cette crise de con ance. Nous vous propo-

sons ici un bref résumé de son action dans ce domaine. Accord avec la commune

de Veyrier : Le projet des Grands Esserts, qui prévoit au  nal la construction de 1200 logements, a été dé-bloqué grâce à un dialogue constructif avec le maire de Veyrier Thomas Barth. Le projet se fera en deux étapes, a n d’assurer que les infrastructures (notam-ment routières) soient suf- santes et de permettre à la commune de maîtriser son développement. Cette der-nière construira elle-même une partie des logements, ce qui lui permettra d’accorder la priorité aux Veyrites et à leurs enfants pour y habiter.

Grand parc public au PAV : Sur le projet Praille-Aca-cias-Vernets (PAV), François Longchamp a d’abord calmé le jeu en rappelant que la conversion d’un tel espace prendrait des décennies, car le PAV est aujourd’hui densément occupé. Mais surtout, il a estimé légitime

le souhait d’y aménager un grand parc de 7 ha. « Si nous voulons que 11’000 per-sonnes y vivent, et 11’000 autres y travaillent, il faut nous assurer que cette zone soit agréable et donne de l’espace », explique-t-il.

Vernets : L’actuelle caserne des Vernets sera sans doute le premier site qui verra le PAV muter. François Longchamp a immédiatement indiqué que cette zone sera prioritai-rement destinée au logement (1’500). Et le Conseil d’Etat,  n avril, s’est engagé à  nan-cer le déménagement de la caserne, ce qui permettra de parvenir à réaliser un projet avant la  n de la décennie.

Plan directeur : L’avant-projet de plan directeur était mal parti : l’immense majorité des communes s’y opposaient. Pour rétablir la con ance, François Long-champ les a toutes rencon-trées pour intégrer leurs pré-occupations dans la version  nale présentée au Grand Conseil. Ce consensus est

indispensable : en e­et, le plan directeur indique où et comment le canton pro-pose de répondre aux be-soins d’aménagement d’ici à 2030. Faire un plan direc-teur contre les communes, c’est assurer l’échec de tous les projets pour 20 ans.

Accession à la propriété : En zone de développement, où en général il s’agit de rem-placer des villas par des im-meubles, le prix de vente du terrain est plafonné (1000 F/m2) a n de permettre la construction de logements à prix abordable. Le proprié-taire initial se voit ainsi limi-té dans son droit de la pro-priété. Cette restriction n’est admissible que si elle sert un but d’utilité publique, no-tamment l’accession à la pro-priété du logement. L’Etat ayant constaté que, ces der-nières années, la plupart des PPE mis sur le marché (à des prix contrôlés par l’Etat)  nissaient en location plutôt qu’en propriété, servant des  ns de thésaurisation ou de spéculation, un projet de loi vient d’être déposé visant à éviter les abus.

Récompenser les anciens propriétaires : A l’inverse, pour encourager les anciens propriétaires à céder leur terrain, François Long-champ a adopté dès  n 2012 une nouvelle pratique administrative permettant de dédommager équitable-ment l’ancien propriétaire.

Le Conseil d’Etat a publié le 20 février une brochure don-nant les principaux axes de la politique d’aménagement qu’il entend déployer au cours des prochaines années. Cette brochure, richement illustrée, peut être commandée gratui-tement sur www.ge.ch/plandi-recteur2030.

Rétablir la con�ance dans le marché du logement

CANDIDATS AU CONSEIL D’ETAT

APRÈS 9 MOIS AU DÉPARTEMENT DE L’URBANISME, FRANÇOIS LONGCHAMP IMPRIME

SA MARQUE.PAR JULIEN MARQUIS

ASSISTANT PARLEMENTAIRE

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Lutte contre la criminalité : le travail commence à payer !

Plus que réjouissantes, ces nouvelles démontrent que la politique en matière de sécu-rité et de lutte contre la crimi-nalité, menée de façon volon-taire et ferme par le conseiller d’Etat Pierre Maudet et le pro-cureur général Olivier Jornot, commence clairement à por-ter ses fruits.En allant plus dans le détail, force est de constater que même si les atteintes à l’inté-grité sexuelle augmentent de 7%, la plupart des autres sont à la baisse avec notamment -8% en ce qui concerne les violences domestiques et -5% quant à la violence juvénile.Rappelons que le 29 août der-nier, Pierre Maudet et Olivier Jornot signaient une conven-tion de lutte contre la crimina-lité, dé nissant par la même 8 grands axes et 2 priorités immédiates à savoir la lutte contre les violences de tout type, ainsi que celle contre les cambriolages. Dans ces deux domaines, les résultats sont

actuellement plus qu’encou-rageants, avec -7% de cas d’at-teintes à la vie et à l’intégrité corporelle et -9% d’infractions contre le patrimoine.Une couverture de terrain plus dense de la part de la police cantonale, la création en avril 2012, par Isabel Rochat, de la brigade anticriminalité (BAC) et le changement d’approche de la part du Ministère public à l’égard des multirécidivistes ont drastiquement permis le constat de résultats tangibles lors du deuxième semestre 2012.Une image forte est alors émise par les autorités gene-voises ; celle d’une ville de Genève qui n’est désormais plus le lieu où crimes et délits peuvent être perpétrés dans une impunité relative.Pierre Maudet l’a souligné : le travail ne fait que commencer et rien n’est acquis. La mise en œuvre durable du dispo-sitif cantonal en matière de sécurité prendra du temps et

demandera un travail sur le long terme de façon soute-nue, requérant des moyens  nanciers.

Autant d’e­orts auxquels le PLR entend apporter son sou-tien pour un canton de Ge-nève plus sûr.

PAR SOPHIE CREFFIELD

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DU PLR GENÈVE

CANDIDATS AU CONSEIL D’ETAT

EN 2012, LE NOMBRE D’INFRACTIONS AU CODE PÉNAL A BAISSÉ DE 9% DANS LE CANTON

DE GENÈVE, ALORS QU’EN PARALLÈLE, CE MÊME NOMBRE AUGMENTAIT DE 9% AU SEIN

DU RESTE DE LA CONFÉDÉRATION. C’EST AINSI QUE LA VILLE DE GENÈVE CÈDE

SON PREMIER RANG NATIONAL EN TERME DE FRÉQUENCE D’INFRACTIONS.

UN CONSEIL IMMOBILIER GLOBAL

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Page 12: Le Nouveau Genevois, avril 2013

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Budget 2013 : garder le cap pour trouver une issue

BUDGET

PAR IVAN SLATKINE

Mars : des espoirs douchésOn a pu lire sous la plume du conseiller d’Etat Beer que c’était soutenu par tous les partis gouvernementaux que le projet de budget avait été présenté au plenum. Un étrange sens des réalités, puisque le candidat, chef de groupe et député socialiste Ro-ger Deneys, a priori membre d’un parti gouvernemental comme M. Beer – le même en l’occurrence –, se fendait d’un rapport de minorité. D’emblée,

le PS a donc fait vaciller ce qui aurait pu constituer un com-promis raisonnable, à moins de 100 millions de dé cit contre 270 l’automne dernier. Et quand on sait que les Verts serrent le poing pour éviter de laisser éclater au grand jour les divisions... C’en était fait, à ce stade déjà, d’espoirs pourtant légitimes.Seconde surprise : le dépôt, puis la demande de discussion immédiate (sans le passage ordinaire par la case « commis-

sion ») et de traitement en ur-gence d’une proposition socia-liste de suspension du bouclier  scal. Là aussi, une précision s’impose. Le même projet, mot pour mot, a été refusé le 15 septembre 2012 par 60 voix contre 27. Revenir à la charge six mois après, pour quoi faire si ce n’est doucher à l’eau froide les espoirs liés à l’adop-tion d’un budget ? Forcément, le MCG, sourire en coin, a sau-té sur l’occasion d’appuyer sur le bouton vert avec la gauche.

« Assumer ses responsabilités » ?On connaît la suite : augmen-ter des impôts déjà trop éle-vés (jusqu’à 72%) ? Impossible pour le PLR. Et comme l’adop-tion d’un budget plus ou moins consensuel n’était de toute façon plus possible compte tenu du rapport de minorité socialiste, la dernière option restait celle d’un budget équi-libré, qui ferait du même coup tomber l’exigence particulière des 51 voix pour son adoption.Le PS a joué avec le feu. Si l’on ne se fait guère d’illusions quant à l’attitude d’un grou-puscule d’opposition « anti-système », rentré récemment au Grand Conseil, tel que le MCG, l’on demeure en droit d’attendre un certain sens de l’intérêt supérieur de l’Etat de la part d’un parti gouverne-mental qui revendique même un second siège l’automne prochain.Le troisième débat aura lieu  n avril. La  n de la discus-sion sur la suspension du bou-clier  scal aussi. D’ici là, nous faisons le maximum, Charles Selleger et moi-même, pour trouver par la négociation une solution acceptable a n qu’un budget gouvernemental puisse être accepté. Il en va du bon fonctionnement de l’Etat, ni plus, ni moins.

COMME CHACUN LE SAIT, LE PARLEMENT A DISCUTÉ LE (SECOND) PROJET DE BUDGET 2013 LORS DE

SA SESSION DES 14 ET 15 MARS DERNIERS. EN PREMIER ET DEUXIÈME DÉBATS SEULEMENT. IL N’A EN

REVANCHE PAS ENTAMÉ LE TROISIÈME DÉBAT, DÉCISIF : LE CONSEIL D’ETAT N’EN A PAS FAIT LA

DEMANDE. REVENONS BRIÈVEMENT SUR LES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS ET SUR LA POSTURE DU PLR DANS

CE DÉBAT FLEUVE DONT NOUS SOUHAITONS TOUS QU’IL TROUVE UNE ISSUE FAVORABLE CE MOIS-CI.

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BUDGET

La nouvelle association dis-pose d’un comité jeune et dy-namique, puisque en sus des élus municipaux, il se compose de membres issus des jeunes libéraux-radicaux qui l’ont re-joint avec enthousiasme et une grande motivation. Lors des dernières élections communales, les partis libéral et radical ont obtenu respective-ment 3 et 5 sièges, ce qui porte à 8 le nombre d’élus PLR siégeant actuellement au Conseil muni-cipal (31 élus en tout).Ce Conseil municipal est à majorité de gauche depuis de nombreuses années. Le Conseil administratif est quant à lui composé exclusivement d’élus de l’Alternative, et ce depuis les dernières élections de 2011.Les élus PLR sont donc dans une situation d’opposition et ne baissent pas les bras, bien que le combat soit souvent perdu d’avance. A l’heure ac-tuelle, quelle que soit la pro-position contenue dans une motion, elle est systématique-ment rejetée, pour autant en-core qu’elle soit prise en consi-dération, du seul fait qu’elle provient de nos rangs !Notre association ne s’est tou-tefois pas laissée faire après le vote du budget 2013, lequel prévoyait une hausse d’impôts (+2 centimes additionnels), puisque nous avons lancé un référendum aux côtés du PDC, de l’UDC et du MCG.Le nombre de signatures néces-saire a été obtenu en un temps record et, le référendum ayant abouti, les carougeois se pro-nonceront le 9 juin prochain.Si l’augmentation proposée peut paraître, à première vue, raisonnable, puisque notre centime passerait de 39 à 41,

il n’en demeure pas moins que cette hausse est totalement injusti ée et inadmissible.Le Conseil administratif s’est en réalité estimé contraint d’aug-menter les impôts pour faire face à la baisse des recettes  s-cales et assumer les dépenses inconsidérées de ces dernières années auxquelles nous nous sommes toujours opposés, mais en vain.En 10 ans, les dépenses com-munales ont augmenté de près de 70%, passant de 61 millions à plus de 100 millions. La po-pulation, quant à elle, n’a aug-menté que de 11,2% en 10 ans…En 10 ans, la commune a enga-gé près de 100 employés sup-plémentaires, pour arriver à 287 employés en 2013.Ces dernières années, malgré un Conseil administratif à ma-jorité de droite, l’Alternative a systématiquement amendé

les budgets pour augmenter les subventions ou engager du personnel, entre autres. Nous estimons que la hausse proposée n’est pas acceptable car elle est le résultat d’une politique imprévoyante, in-cohérente, imprudente ou inconsciente, que nous avons tenté de contrer ces dernières années. Plutôt que de res-ter raisonnable, la gauche a pro té à l’époque d’une nou-velle manne de recettes pour dépenser au maximum, avec le résultat que l’on connaît au-jourd’hui. Nous le regrettons, et ne pouvons, dans ces condi-tions, accepter sans broncher cette hausse des impôts. Nous craignons aussi que le Conseil administratif n’envi-sage une nouvelle hausse de 2 ou 3 centimes l’année pro-chaine. C’est pourquoi il faut mettre le holà sans attendre.

Nous estimons que des éco-nomies peuvent être trouvées tout en maintenant une excel-lente qualité de vie et sans diminutions des prestations. Nous pourrons toujours conti-nuer à subventionner notre club de foot, notre musique municipale, nos théâtres ou nos crèches. Nous pourrons encore nettoyer nos routes, �eurir nos places, éclairer nos rues, lever les ordures ou en-core mettre à la disposition de la population une piscine, une patinoire et béné cier d’une police de proximité e�cace, comme nous l’avons toujours fait par le passé. Ces prestations ont toujours été o­ertes à la population et elles ne passent pas néces-sairement par une hausse d’impôt. Nous appelons donc les Carougeois à voter NON le 9 juin 2013.

Le PLR Carouge se bat contre la hausse des impôts

PAR ANNE HILTPOLD

PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION

LIBÉRALE-RADICALE DE CAROUGE

LES ASSOCIATIONS LIBÉRALE ET RADICALE CAROUGEOISES ONT DÉCIDÉ

DE FUSIONNER LE 18 JUIN 2012 ET ONT CRÉÉ, LE MÊME JOUR, L’ASSOCIATION

LIBÉRALE-RADICALE DE CAROUGE.

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PLACE FINANCIÈRE

Genève, le 27 mars 2013

Madame la conseillère fédérale,

Le PLR-Genève, en tant que premier parti du canton, se préoccupe tout particulièrement des conditions-cadre liées à l’activité bancaire et  nancière. En e­et, ce secteur d’activité procure près de 35’000 emplois, génère environ 20% du PIB et assure près de 25% des recettes  scales du canton et des communes.

Par conséquent, le PLR-Genève est légitimé à exprimer son point de vue dans la procédure de consultation liée au rapport intitulé « Loi sur les services  nanciers (LSFin) : éléments principaux d’une réglementation possible ».

Remarques d’ordre généralLe PLR-Genève n’est pas opposé à l’adoption d’une Loi sur les services  nanciers dans la mesure où elle peut contribuer à renforcer la compétitivité de la place  nancière suisse en comparaison internationale.

En revanche, notre parti est opposé à toute législation qui comporterait une forme de « Swiss  nish » ou irait plus loin que des standards internationaux reconnus.

Par conséquent, nous soutenons le principe de l’adoption d’une législation qui soit compatible avec les principes prévus dans la législation européenne MiFID, en vue notamment de permettre à l’avenir un accès au marché pour les intermédiaires  nanciers suisses. Toutefois, la reprise de ces règles en droit national doit, cas échéant, se faire de manière �exible et proportionnelle pour ne pas péjorer la situation des di­érents acteurs concernés.

Réponses à certaines questionsParmi les 17 questions incluses dans le rapport soumis à consultation, le PLR-Genève en a choisi un certain nombre en fonction des priorités de ses membres.

Question 3 : le droit suisse doit-il reprendre à l’identique la réglementation de l’UE applicable à la segmentation des clients ou faut-il adopter une réglementation di�érent ? La preuve d’un certain patrimoine librement disponible ou de quali�cations professionnelles appropriées, voire d’une combinaison de ces deux éléments est-elle par exemple déterminante ?

Le PLR-Genève souligne que la �exibilité dans la gestion participe au succès de la place  nancière suisse. Par conséquent, a n de pouvoir conserver cet atout primordial, la notion d’« opting out » permettant à un client privé de se libérer de la protection renforcée prévue par la loi revêt une grande importance. Dans ce contexte, la future Loi sur les services  nanciers devra en tous cas retenir l’importance d’un certain patrimoine librement disponible comme critère pour un tel « opting out ».

Question 4 : parmi les deux solutions de réglementation proposées pour les gestionnaires de fortune, laquelle préférez-vous ? Quels sont les motifs déterminants ? Avez-vous d’autres solutions à suggérer ? Le PLR-Genève tient à relever que les gestionnaires de fortune indépendants constituent un maillon important de la place  nancière genevoise et suisse. Par conséquent, l’adoption d’une législation sur les services  nanciers ne devra pas exercer d’e­et structurel sur cette profession et l’écarter du marché. Ainsi, cas échéant, toute réglementation prudentielle devra être proportionnée et tenir compte de la spéci cité de cette activité, en vertu du principe « one size does not  t all ».

Question 12 : estimez-vous nécessaire la preuve d’une formation et d’un perfectionnement portant sur les règles de conduite et les compétences techniques ?Le PLR-Genève est sensible à la question de la formation professionnelle et continue. Il s’étonne donc que le rapport soumis à consultation ne tienne pas du tout compte de la formation déjà prodiguée aujourd’hui de manière e�cace par les intermédiaires  nanciers. Par conséquent, il est nécessaire d’intégrer dans le projet les programmes de formation déjà existants, que cela soit en interne dans les établissements ou encore dans des centres de formation reconnus.

Question 13 : faut-il créer un registre public des conseillers de clientèle ?Compte tenu du débat nourri qui a eu lieu au sujet de la transmission de noms de collaborateurs aux Etats-Unis, le PLR-Genève se montre réticent en ce qui concerne la création d’un registre public des conseillers à la clientèle. En tout cas, des mesures e�caces relatives à la protection de la sphère privée des employés devront être prises de manière sérieuse.

PAR ALAIN-DOMINIQUE MAURIS

PRÉSIDENT

LOI SUR LES SERVICES FINANCIERS (LSFIN) :

ÉLÉMENTS PRINCIPAUX D’UNE RÉGLEMENTATION POSSIBLE

Lettre à Madame la conseillère fédérale

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PLACE FINANCIÈRE

Eveline Widmer-Schlumpf

L E N O U V E A U G E N E V O I S | M A R S 2 0 1 3 | 1 5

Question 14 : que pensez-vous de l’idée de renverser le fardeau de la preuve ?Pour le PLR-Genève, les propositions du projet touchant la procédure sont les plus problématiques et devront par conséquent être profondément revues. Leur compatibilité avec la Constitution fédérale devra être sérieusement étudiée, dans la mesure où elles pourraient conduire à l’instauration d’une forme de Tribunal d’exception, contraire aux principes fondamentaux qui règlent la procédure en Suisse. Rien ne justi e de soustraire les a­aires liées aux services  nanciers à la compétence des Tribunaux civils ordinaires. Rien ne justi e non plus de ne soumettre qu’une seule branche économique à des règles particulières.Le renversement du fardeau de la preuve compte parmi ces propositions hautement contestables.

Question 15 : à laquelle des deux solutions de réglementation proposées pour l’extension du système de médiation donnez-vous votre préférence ? Pour quelles raisons principales ? Avez-vous d’autres solutions à suggérer ?Notre parti est favorable au maintien des compétences de médiation exercées avec diligence par l’Ombudsman des banques suisses depuis des années. Il ne faut pas modi er ce système qui a démontré son e�cacité. En tout état, il est fondamentalement erroné de vouloir mélanger les compétences de médiation et de décision.Le PLR-Genève exprime également son opposition fondamentale aux règles relatives à l’avance non remboursable de l’ensemble des frais judiciaires par le prestataire de services  nanciers, quelle que soit l’issue du procès.

Une telle mesure provoquera une in�ation incontrôlable du nombre de litiges et à un engorgement des tribunaux. Elle nuira gravement à l’attractivité de la place  nancière suisse, dans la mesure où les intermédiaires  nanciers ne pourront pas assumer un tel risque  nancier.

********

Nous vous remercions par avance de bien vouloir prendre en considération les remarques qui précèdent et vous prions d’agréer, Madame la conseillère fédérale, à l’expression de notre très haute considération.

Pour le PLR-GenèveLe Président

Page 16: Le Nouveau Genevois, avril 2013

1 6 | L E N O U V E A U G E N E V O I S | AV R I L 2 0 1 3

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