le parisien journal de paris du vendredi 20 novembre 2015

(DR.)

Vendredi 20 novembre 2015 - N° 22146 - www.leparisien.fr 2,40 €

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Comment Abaaouds’est-il infiltréen Europe ?

Faut-il prendrelamenaced’attentatchimiqueau sérieux ?

Lesmusulmansde Francesemobilisent contre

le fanatisme

ASaint-Denis,les habitants sontencore sous le choc

XIe Fébrilité devant les écolesaprès les attentats (Cahier central)

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02 SPÉCIAL ATTENTATS Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015

EN L’ESPACE de quelques mois,Abdelhamid Abaaoud était devenuun personnage incontournable desservices de renseignement et desmagistrats antiterroristes. Une om-bre malfaisante qui apparaissait in-lassablement dans les dossiers terro-ristes instruits à Paris.

Comme l’a confirmé hier le minis-tre de l’Intérieur, Bernard Cazeneu-ve, outre les assauts san-glants de vendredi der-nier, la responsabilitéd’Abaaoud, à des degrésdivers, a pu être établiedans plusieurs attentatscommis ou déjoués sur lesol national depuis le dé-but de l’année.nLe dossier Ghlam. Le19 avril, Sid Ahmed Ghlam(ci-contre) est arrêté pres-que par hasard, la jambeen sang, sur un trottoir pa-

risien. Les policiers découvrent dansla voiture et dans l’appartement decet étudiant algérien de 23 ans unarsenal conséquent.

L’enquête permet d’établir que ce-lui qui faisait l’objet d’un signale-ment depuis la découverte de sesvelléités de départ en Syrie avaitpour projet de s’attaquer à une églisede Villejuif (Val-de-Marne). En mar-

ge de cette opération fi-nalement avortée, Auré-lie Châtelain, une mèrede famille de 32 ans, estassassinée par balles.Lors de ses déclarations,Sid Ahmed Ghlam, qui areçu des instructionstrès précises depuis laSyrie, n’évoque jamais lenom d’AbdelhamidAbaaoud.

Or les services spécia-lisés reçoivent très vite

un renseignement qui les met sur lapiste du jihadiste belge. De fait, se-lon nos informations, dès le 29 avril,le juge d’instruction délivre une sé-rie de requêtes le concernant. Pourl’heure, si Bernard Cazeneuve affir-me que la responsabilité d’Abaaoudest « établie » dans ce dossier, la na-ture exacte et le degré de cette impli-cation restent à déterminer.nLe jihadiste au faux passeportsuédois.Ce dossier, évoqué hier parBernard Cazeneuve, n’avait jusqu’icijamais été publicisé. Selon le minis-tre de l’Intérieur, un jihadiste fran-çais a été interpellé au mois de juilletdernier à Istanbul (Turquie) « alorsqu’il s’apprêtait à embarquer pourPrague (NDLR : République tchè-que) avec un faux passeport suédois,chargé de commettre un acte terro-riste », sans indiquer sa cible.

Or, là encore, le locataire de la Pla-ce Beauvau évoque un lien potentiel

avec Abaaoud. « Il s’agis-sait d’un projet solide àmener sur le sol natio-nal. Le mis en causeavait été mandaté pouragir, mais il a été arrêtéavant même de rejoindrela France », décrypte unesource proche des servi-ces de renseignement.nLe projet d’attentatcontre une salle despectacle. Le 11 août,les enquêteurs de la Di-rection générale de la sécurité inté-rieure interpellent Reda Hame, unParisien de retour de Syrie. Lors desa garde à vue, le jeune homme ra-conte notamment qu’il a été invité àcommettre un attentat en France,par exemple contre une salle despectacle. Ce fameux donneur d’or-dre n’est autre qu’Abou Omar, le sur-nom d’Abdelhamid Abaaoud.

nL’attaque du Tha-lys. Le 21 août, un Maro-cain de 25 ans puissam-ment armé prénomméAyoub el-Khazzani (ci-contre) s’apprête à com-mettre un carnage dansle Thalys assurant la liai-son Amsterdam-Paris.Plusieurs passagers hé-ros s’interposent. Les en-quêteurs soupçonnentun séjour en Syrie. Lenom d’Abaaoud est évo-

qué. « Les investigations […] se pour-suiventpour évaluer son éventuelleimplication », explique prudem-ment Bernard Cazeneuve. Néan-moins, selon une source proche dudossier, « un lien indirect est avéréentre Abaaoud et El-Khazzani ».« On n’est pas encore sûr et certainde son implication », nuance unesource judiciaire. T.B.

La première leçon àtirer de ce mauditvendredi 13, c’est

que, face à la menaceterroriste, l’Europe n’estpas vraiment à la hauteuret ne l’a jamais été.Qu’est-ce qui n’a pasfonctionné pour que destueurs connus, recherchéset en provenance de Syriepuissent se promenerd’un pays à l’autre,comme vous et moi, avantde massacrer desinnocents ? Bien sûr, lapolice a fait, et très bien,son boulot. Mais troptard : elle a seulementréagi, quand il nousfaudrait agir avec untemps d’avance pourneutraliser la menace etne jamais laisserl’initiative à l’adversaire.C’est à cette question qu’ilnous faudra réfléchirfroidement, sans hystériesécuritaire, mais sansangélisme. Sinon, il y aurad’autres 13 novembre.

JEAN-MARIE [email protected]

@jeanmariemontal

n L’ÉDITO

Reprendrel’initiative

L’ENNEMI PUBLIC numéro unn’est plus. La confirmation est tom-bée hier midi : AbdelhamidAbaaoud a bel et bien péri au coursde l’assaut colossal mené mercredià l’aube par les forces de policecontre un « appartement conspira-tif » de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Dans le fatras de gravats etde corps, les experts ont donc puidentifier à coup sûr le chef présu-mé des attentats de Paris grâce à unlambeau de chair. Ainsi s’achève,dans le chaos et le sang, l’existencede ce jihadiste belge de 28 ans, ca-dre de l’organisation Etat islami-que, qui avait dédié les dernières

années de sa vie à la violence terro-riste aveugle. Le ministre de l’Inté-rieur a révélé hier qu’il était lié àquatre attentats ou projets d’atten-tats depuis leprintemps.

L’heure n’estpourtant pas à lasatisfaction, nimême encore ausoulagement. Le Premier ministre,Manuel Valls, l’a indiqué hier soir :des groupes liés aux assauts sangui-naires de vendredi sont peut-êtreencore actifs. « Nous ne le savonspas encore. On peut l’imaginer »,a-t-il même confié sur France 2.

« La menace est toujours présenteet va être longue et permanente », aprévenu le chef du gouvernement.Les enquêteurs traquent donc sans

relâche les éven-tuels complicesencore présentssur notre sol. Lecauchemar danslequel sont plon-

gés les Français depuis vendredisoir n’est peut-être pas encore fini.

La mort d’Abdelhamid Abaaouden banlieue parisienne pose égale-ment de très nombreuses ques-tions. Et surtout des gênantes. Eneffet, comment comprendre que ce

jeune homme sous le coup d’unmandat d’arrêt international, donton a vu les images à la télévision entrain de traîner des cadavres à l’ar-rière d’un pick-up en Syrie, ait puse rendre en France pour coordon-ner ces attentats ? Comment a-t-ilpu aussi facilement se jouer desfrontières ? « A ce stade, nous ne lesavons pas », a concédé ManuelValls hier soir, ajoutant qu’il nedoutait pas que l’enquête permet-trait de répondre à ces questions.Dans toute l’Europe, pressée hierpar la France de réagir, on y comp-te bien.

TIMOTHÉE BOUTRY (AVEC ST.S.)

Abdelhamid Abaaoud, 28 ans, était l’un des terroristes les plus recherchés aumonde. (DR.)

Unennemiéliminé

TERRORISME.Abdelhamid Abaaoud a été formellement identifié hier. L’enquêtese poursuit et la polémique sur la présence en France de ce terroriste de Daech enfle.

Les suitesde l’enquête PAGE 4

Les réactions de laclasse politique PAGE 5

Lamenacechimique PAGE 6

Le port d’armedes policiers PAGE 7

A Saint-Denis,le jour d’après PAGE 8

Lamultiplicationdes actes racistesPAGE9

Lesmusulmanssortent de leur réservePAGES 10ET 11

Lire aussi

Au cœur de plusieurs projets terroristes

La traque sans relâched’éventuels complicessur le territoire français

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Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 SPÉCIAL ATTENTATS 03

mai 2014 laisse penser qu’Abaaoudavait déjà réussi à gagner l’Europedepuis son exil syrien début 2013.Selon nos informations, les investi-gations pilotées par la Belgique ontpermis de détecter un appel télé-phonique du cacique du groupeEtat islamique à Mehdi Nemmou-che, suspect de la tuerie, passé le16 janvier 2014 depuis un numérode portable belge. Un contact devingt-quatre minutes établi entreles deux jihadistes, qui ont pu faireconnaissance et se fréquenter enSyrie. Le contenu de l’échangecomme le contexte de ce coup de filsont inconnus. Quatre jours plustard, Abaaoud réapparaît en Alle-magne, où il embarque sur un voldepuis l’aéroport de Cologne-Bonnen direction d’Istanbul sans être in-terpellé faute d’indications en cesens, ont admis hier les autoritéslocales.

Comment un jihadiste visé parun mandat d’arrêt international etcondamné à vingt ans de prisonpar contumace a-t-il pu déjouer

surveillances etcontrôles ? « Il y atrois options, dé-crypte une sourceproche de l’en-quête. Soit il avoyagé sous sa vé-ritable identité

sans être jamais contrôlé, ce qui estdifficilement imaginable. Soit il aété contrôlé, mais il y a eu une dé-faillance du pays en question. Soit,enfin, il a voyagé sous une fausseidentité, ce qui est la thèse la plusprobable. » Le Premier ministre aévoqué hier un autre scénario, re-connaissant que certains auteursde l’attaque ont profité de la crisede réfugiés pour se glisser enFrance. Sans pour autant préciserni le nombre ni l’identité des assail-lants visés.

Plus stupéfiant encore : si l’on encroit Abaaoud, il serait parvenu àtromper les services de sécurité eu-ropéens une troisième fois. Le15 janvier 2015, la police belge dé-mantèle une cellule dormante àVerviers, pilotée par le jihadiste. Unmois plus tard, dans une interviewà la revue du groupe Etat islamique« Dabiq », il se vante d’avoir étéprésent dans son pays d’origine aumoment du coup de filet et d’enavoir réchappé : « Nous avons passédes mois à essayer de trouver unchemin vers Europe et, par la forced’Allah, nous avons réussi à gagnerla Belgique, fanfaronne-t-il. Monnom et ma photo étaient partout àla une et je suis parvenu à resterchez eux. […] Allah avait brouilléleur vision, et j’ai échappé à tousleurs services de renseignement. »Une réponse de pure propagandemais qui, à la lumière des attaquesde Paris et de l’assaut de Saint-De-nis, sonne comme un glaçant pré-sage. THIBAULT RAISSE

COMMENT l’un des terroristes lesplus recherchés du monde a-t-il pugagner la région parisienne sans ja-mais être inquiété ? Hier soir, leparcours emprunté par Abdelha-mid Abaaoud, le commanditaireprésumé des attaques sanglantesde vendredi, restait largement mé-connu. Cependant, la facilité aveclaquelle il semble avoir pu rallierson fief de Raqqa à la France etamasser un arsenal de guerre dansun appartement en plein centre-ville a de quoi effrayer. « On ignoreencore presque tout de son itinérai-re, et donc de la manière avec la-quelle il a pu entrer en Europe sansattirer l’attention », assurait hiersoir une source judiciaire.

Parmi les rares certitudes, les ser-vices de renseignement d’un paysextérieur à l’Union européenne ontsignalé lundi, soit après les atten-tats, aux autorités françaises le pas-sage récent d’Abaaoud en Grèce.Selon nos informations, c’est aumois de septembre que celui qui sefaisait appeler Abou Omar al-Sous-si aurait été pré-sent dans la pé-n i n s u l e . « C en ’ e s t p a s u ncontrôle, mais lerésultat du tra-vail de surveil-lance de ce servi-ce de renseignementétranger qui apermis de le savoir », précise unesource proche du dossier. Son si-gnalement en Grèce est d’autantplus troublant que l’un des kamika-zes du Stade de France est lui aussipassé par là, le 3 octobre, parmi unflot de 198 migrants avant de rallierl’Europe de l’Ouest.

Ce funeste séjour n’est peut-êtrepas isolé. L’enquête sur l’attaquedu Musée juif de Bruxelles en

é etdesquestions

D’incroyablesallers-retours

Visé par un mandatd’arrêt international,

il avait réussi malgré toutà prendre un vol entre

l’Allemagne et la Turquie

nDes jihadistes qui se glissentdans les brèches du dispositif

sécuritaire de l’Union européenne(UE). Une situation très inquiétante, àl’origine de la réunion convoquée enurgence par la France où vont seretrouver aujourd’hui à Bruxellesles ministres de l’Intérieur et dela Justice des 28. « Il est urgentque l’Europe se reprenne », asolennellement déclaré BernardCazeneuve hier. Le ministre del’Intérieur veut la mise en place demesures pour réparer les troisprincipales failles dans la sécurité del’espace Schengen, cette zone de26 pays de l’UE où chacun peutcirculer librement. « Si l’Europen’assume pas ses responsabilités,c’est tout le système Schengen quisera remis en cause », a menacé hiersoir le Premier ministre Manuel Valls.

Des frontièresporeusesAujourd’hui, il n’y a pas de contrôlesystématique des ressortissantseuropéens aux frontières extérieuresde l’Union européenne. Cela signifiequ’un citoyen de l’UE peut parexemple prendre un avion depuis laTurquie pour se rendre en Grèce,pénétrer ainsi au sein de l’espaceSchengen sans que son identité soitvérifiée s’il circule avec un passeporteuropéen.C’est la raison pour laquelle FrançoisHollande insiste sur la mise en placede contrôles « coordonnés etsystématiques » aux frontières del’espace Schengen, y compris pour lesressortissants de l’Union. Une mesureque Paris réclame déjà depuis plusd’un an et demi.

Le casse-têtedes réfugiésLorsqu’un migrant arrive aux portesde l’Union européenne, les pays quil’accueillent (dits de « premièreentrée ») ne sont pas tenus deprocéder à des vérificationssécuritaires. Ils doivent enregistrerl’identité et les empreintes digitalesdu migrant mais ne sont pas obligésde les comparer aux bases dedonnées européennes.Impossible donc de savoir si unepersonne est recherchée par tel ou telEtat membre. Frontex, l’agence quis’occupe des frontières extérieures del’Union, n’a ni le droit ni les moyens deprocéder à des vérifications sur desfichiers lorsque les migrants arrivent.La France réclame un dispositif devérification systématique.

Pas de traçabilité despassagers européensAujourd’hui, il n’existe pas de base dedonnées en temps réel qui compile lesréservations de vol et les informationssur les passagers qui ont embarquédans des avions européens. Dans cesconditions, la traçabilité des jihadistesqui rentrent dans l’Union estextrêmement complexe. Depuis 2014,Cazeneuve réclame avec insistancel’adoption d’un « PNR européen »,c’est-à-dire d’un fichier qui centraliseles données des passagers aériens, etque les services de renseignement des28 Etats membres puissent s’yconnecter. Cela rendrait impossible àtoute personne surveillée par lesservices de voyager depuis, vers ou ausein de l’UE sans que les polices ensoient informées. AVA DJAMSHIDI

L’Europe doit revoir sa sécurité

Verviers (Belgique), le 15 janvier. La police belge démantèle une cellule jihadiste dormante, pilotée par AbdelhamidAbaaoud.Unmois plus tard, il se vante d’avoir été présent dans son pays d’origine aumoment du coup de filet et d’en avoir réchappé. (AFP/B. Fahy.)

Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), hier. Abdelhamid Abaaoud est mort au cours de l’assaut mené dans cet immeuble mercredi.

(EPA/M

axPPP/ChristophePetitTesson.)


DE L’AVEU MÊME du Premierministre, Manuel Valls, la tentacu-laire enquête menée depuis les at-tentats kamikazes qui ont ensan-glanté Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), vendredi dernier, estloin d’être bouclée. Questionné, hiersoir au JT de France 2, sur la possi-ble présence d’autres terroristes surle sol français, Manuel Valls a re-connu : « Nous ne le savons pasencore. On peut l’imaginer. »Une crainte également avancée

par d’autres sources qui indiquentque « tous les suspects n’ont pas étéinterpellés ». « Mais on ne peut pasparler à ce stade d’un autre com-mando, tempère un proche de l’af-faire. Les investigations devront éta-blir précisément le nombre de terro-ristes ayant pris part aux attentatsde la semaine dernière. » C’est unedes priorités des enquêteurs de lasection antiterroriste (SAT) de la bri-gade criminelle de la police judiciai-re de Paris et de la sous-directionantiterroriste (Sdat) qui cherchent àremonter la piste de Salah Abde-slam, un des auteurs présumés destueries qui a quitté la France pour laBelgique la nuit suivant les attentatset dont le sort demeure incertain.Les policiers font également face

à la difficulté d’enquêter dans l’ap-partement de la rue du Corbillon— lieu de refuge de plusieurs sus-pects —, situé dans un immeubledu centre-ville de Saint-Denis, litté-ralement dévasté après l’interven-tion en force du Raid et de la BRIdans la nuit demardi àmercredi. Cequi reste de ce logement, théâtredes échanges de tirs d’une violenceinouïe entre les terroristes présu-més, armés de fusils d’assaut Ka-lachnikov, et les policiers des forcesd’intervention est exploré avec mi-nutie et précaution.« L’ensemble de l’immeuble, qui

était déjà très vétuste, a été ébranlépar l’explosion des grenades lancéespar les policiers et celle d’une cein-ture d’explosif portée par un des re-tranchés, poursuit la même source.Il a fallu étayer les murs pour éviterque tout ne s’écroule. Le planchers’est effondré et il y a 1 m d’épais-seur de gravats à déblayer. »Des fouilles, particulièrement ar-

dues, qui doivent permettre de re-trouver les restes du corps de l’hom-

me ou de la femme — un doutesubsiste — qui se serait fait volon-tairement exploser. Une tête, trèsdégradée, a déjà été retrouvée dansles décombres, ainsi que le corpsd’un homme, formellement identi-fié, hier, comme celui d’Abdelha-mid Abaaoud, le jihadiste belge pré-senté comme un des principauxcommanditaires des attentats.« Le corps d’un troisième terroris-

te pourrait être retrouvé dans cet

appartement, assez grand, révèle unenquêteur. Les armes qu’ils ont uti-lisées pour engager le combatcontre les poli-ciers n’ont pasencore été re-trouvées.Par ailleurs, les

auditions deshuit personnesinterpellées—dont plusieurs de na-tionalité égyptienne qui ne sont pas

forcément liées aux attentats — aucours de cette opération étaient tou-jours en cours hier soir.

Selon nos infor-mations, les en-quêteurs ont dé-terminé qu’Ab-d e l h a m i dAbaaoud s’étaitprésenté dans cet

immeuble mardi soir aux alentoursde 21 h 30, 22 heures. Le jihadiste,cadre du groupe Etat islamique (EI),était accompagné de deux hommeset d’une femme, selon plusieurssources, tandis que d’autres ontévoqué la présence d’« un troisièmehomme ». La géolocalisation du té-léphone portable de la femme ac-compagnant ces suspects a permisaux policiers d’identifier leur« planque ».«Une information recueillie lundi

assurait qu’Abdelhamid Abaaoudétait en contact téléphonique avecsa cousine, dont une partie de lafamille est domiciliée à Aulnay-sous-Bois (NDLR : Seine-Saint-De-nis), ajoute la même source. Sonportable a été placé sur écoute etgéolocalisé, ce qui a permis de dé-couvrir cet appartement. »Hier, le logement de la mère

d’Hasna Ait Boulahcen a été perqui-sitionné, afin de prélever du maté-riel ADN pour le comparer aux res-tes de la tête découverte dans lesdécombres de la planque des terro-ristes présumés.

STÉPHANE SELLAMI

Lacrainted’unautrecommando

Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), hier. Le travail de la police scientifique dans l’appartement pris d’assaut par le Raid et la BRIdans la nuit demardi à mercredi est ralenti par la fragilisation de l’immeuble et la présence de nombreux gravats. (LP/Olivier Arandel.)

« JE SUIS TRÈS CONTENTE. J’aiun fiancé, je vais me marier, il estmarocain. J’arrête mes bêtises. »C’est ce qu’Hasna Ait Boulahcen, savoisine, avait annoncé à Hassan, il ya quelques semaines, en le croisantdans l’escalier. « J’ai rigolé, raconte leretraité. Je lui ai dit : Mais tu n’aspas la mentalité des Marocains,comment tu vas faire pour vivreavec lui ? » Hassan ne rit plus.« C’était une fille qui communiquait,ouverte au dialogue. Ce n’est paspossible qu’elle se soit fait explo-ser… » L’homme parle au passéd’Hasna Ait Boulahcen, cette femmede 26 ans qui pourrait être la kamika-ze morte dans la déflagration d’uneceinture d’explosif dans la nuit demardi à mercredi, lors de l’assaut deSaint-Denis (Seine-Saint-Denis).AAulnay-sous-Bois, dans la cité de

laRose-des-Vents (dite des 3000), leshabitants ont rapidement reconnuson visage sur les réseaux sociaux.Certains sont allés présenter leurscondoléances à sa mère, en larmes,dans l’appartement familial, au qua-trième étage d’unebarre au cœur de lacité. Puis les gens duquartier ont assistéhier après-midi à laperquisition du loge-ment. Hasna habitait à cette adressepar intermittence. La famille avaitemménagé dans le quartier alorsqu’elle était encore toute petite. Lesparents se sont vite séparés. Les en-

fants ont été placés. Hasna avait5 ans lorsqu’elle a atterri en familled’accueil, loin d’Aulnay.Elle y est revenue à l’adolescence,

et c’est alors qu’elle agagné son surnom,« Chapeau de paille »,et sa réputation de« fille fofolle » et fra-gile, « qui fumait du

shit », capable de « danser toute seuledans la rue », « enmode rappeuse oucow-boy, avec ses santiags ». « Ellevivait à gauche, à droite. Les épreu-ves de la vie étaient passées par là »,

explique Khemissa, grande liane de24 ans, qui se présente comme l’unede ses plus proches amies.Dès l’âge de 5 ans, Hasna avait en

effet été placée en famille d’accueil,comme ses frères et sœur. Le père,un ancien de l’usine PSA, était partidans l’est de la France, à Creutzwald(Moselle). Il avait un studio à la « citéMaroc », où elle l’a rejoint quelquesannées. Là-bas, on se souvient d’une« grande fille souriante », affublée« d’un chapeau de cow-boy en cuir ».« Sympa avec les petits de la cité »,raconte un jeune garçon. « Toujours

fourrée avec un bonhomme », ajoutesa grand-mère.Hier soir, le quartier aaussi vu débarquer la police, venueperquisitionner le logement pater-nel. Il était vide. L’homme est rentréau Maroc « depuis plusieurs mois »,pensent les voisins.A Aulnay, on se rappelle aussi de

samétamorphose. C’était il y a un anenviron. « Elle a disparu pendant unbout de temps. Et après, elle portaitle jilbab », raconte Khemissa. Unjour, Hassan a croisé dans l’escalierune femme portant le voile intégral.« Je ne l’ai pas reconnue. Elle m’a

dit : C’est moi, tonton ! » Khemissa ala voix qui tremble : « Elle me disait :Je vais aller en Syrie, faire le jihad.Mais comme elle était un peu fofolle,je ne l’ai pas prise au sérieux. »

GWENAEL BOURDON ET CAROLE STERLÉ(AVEC G.T.)

Hasna, la radicalisationde«Chapeaudepaille »

Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), hier. Les forces de l’ordre ont perquisitionné l’appartement familial où vivait par intermittenceHasnaAit Boulahcen, celle qui pourrait êtrela kamikazemorte à Saint-Denis. Cette femmede 26 ans, surnommée«Chapeau de paille », s’était brutalement radicalisée il y a un an et portait depuis le jilbab. (LP/Olivier Arandel et DR.)

EN IMAGES leparisien.fr

A Saint-Denis,l’heure de la police scientifique

INTERACTIF leparisien.fr

La carte des perquisitions


Perquisition à Aulnay-sous-Bois

Abaaoud était arrivémardi soir dans

l’appartement pris d’assautpar le Raid et la BRI

Une « fille fofolle »et « fragile »

qui fumait du shit

VIDÉO leparisien.fr

Une amie d’enfanced’Hasna Ait Boulahcen sous le choc




« NOUS SOUTENONS l’unité natio-nale. Mais cela n’empêche pas de po-ser des questions… et d’exiger desréponses », brocarde le député lesRépublicains des Alpes-Maritimes,Eric Ciotti. Déjà fragilisée ces der-niers jours, l’union sacrée voulueaprès les attentats du 13 novembre aencore pris du plomb dans l’aile hier.Et cette fois-ci, après les questionssuscitées par la présence en Franced’Abdelhamid Abaaoud, la droite en-tend bien réclamer des comptes.

Pris de court par la réponse fermede François Hollande au plan mili-taire — bombardements sur Raqqa(Syrie) —, et institutionnel — réfor-me proposée au Congrès —, les sar-kozystes concentrent désormaisleurs attaques sur le gouvernementqu’ils accusent d’inaction au coursdes dix mois qui ont suivi les atta-

ques de janvier. Est-ce un hasard ?Ce sont deux ex-policiers, connuspour leur proximité avec Nicolas Sar-kozy, qui sont montés au feu hier.Avec des révélations troublantes.

« Il y a deux ans, les services sy-riens m’avaient proposé une liste desFrançais combattant en Syrie », a as-suré dans un entretien à « Valeursactuelles » Bernard Squarcini, ex-di-recteur des services secrets (rempla-cé en 2012 après le départ de Sarkozyde l’Elysée). Tout en expliquant avoirproposé à l’époque d’aider ses an-ciens collègues. « On m’a opposé unrefus pour des raisons idéologiques »,regrette-t-il, en imputant cette déci-sion au chef du gouvernement, Ma-nuel Valls.

Des accusations relayées aussi parl’ancien patron de la police, FrédéricPéchenard, aujourd’hui directeur gé-

néral des Républicains. « Depuis2012, on a perdu du temps », a-t-ilestimé sur France Inter. Mais alorsque les services de renseignementessuient des critiques pour ne pasavoir repéré le retour de jihadistesdangereux de Syrie,Péchenard prend leparti de ses anciensc o l l è g u e s p o u rmieux accuser lamajorité socialiste.« Je ne pense pasqu’on puisse parlerde faille de rensei-gnement, dit-il. Sifaille il y a, ce sont dans les décisionsdu gouvernement. »

« Faille », le mot est lâché. Et laquestion est soulevée pour une par-tie de la droite. « Les services de ren-seignement américains avaient ma-

nifestement alerté sur le fait qu’Ab-delhamid Abaaoud se préparait àcommettre des attentats en France.Et il a pu rentrer sans difficulté surnotre territoire pour commettre cestueries, regrette Ciotti. C’est un échec

majeur et nous de-vons savoir oùsont les failles. »

La gauche enprend pour songrade et le Frontnational aussi :« Je dénonce ledouble langage duFN, poursuit Ciot-

ti, qui a présidé la commission d’en-quête parlementaire sur la surveil-lance des filières et des individus ji-hadistes. Marion Maréchal-Le Pen avoté contre la loi Renseignement, auprétexte qu’elle la jugeait liberticide.

Et les eurodéputés frontistes ont votécontre le PNR (NDLR : le fichier surles passagers aériens). »

Autre question ô combien sensi-ble, celle des contrôles aux frontiè-res. « Schengen est mort. Il devienturgent de refonder ce traité », s’em-porte à son tour le député (LR) Guil-laume Larrivé. « Puisque les frontiè-res extérieures de l’Europe ne sontpas protégées, la question du réta-blissement de celles-ci à l’intérieurs’impose », poursuit-il, alors que Ni-colas Sarkozy réclame depuis 2012unnouveau Schengen. Ce que de-mande d’ailleurs également MarineLe Pen… « L’absence de frontièresnationales représente une folie cri-minelle », a encore dénoncé hier laprésidente du FN.

OLIVIER BEAUMONT ET ÉRIC PELLETIER@olivierbeaumont

La droite dénonce des « failles »

LE PRÉSIDENT de la Républiquen’a pas cillé. A en croire son procheentourage, lorsqu’il a appris hier ma-tin la confirmation de la mort d’Ab-delhamid Abaaoud, François Hol-lande n’a exprimé « aucune réjouis-sance particulière ». Si la mortdu cerveau présumé des attentatsdu vendredi 13 novembre vient met-tre un point final au parcours du ter-roriste le plus recherché du mo-ment, elle soulève nombre d’interro-gations.

Il a fallu un peu de temps depuisl’assaut du Raid à Saint-Denis (Sei-ne-Saint-Denis), dans la nuit de mar-di à mercredi, pour apporter la nou-velle à Hollande. Sur place, près desgravats, les enquêteurs ont retrouvé« plusieurs doigts ». L’un comporteles empreintes du jihadiste finale-ment identifié grâce au concours desservices belges. En moins de cinq

jours, Abaaoud a donc été retrouvéet abattu. Un succès. « C’est unemarque du professionnalisme aveclequel la situation est gérée », souli-gne un conseiller élyséen.

En première ligne, Bernard Caze-neuve (Intérieur), prévenu par Mi-reille Ballestrazzi, lapatronne de la poli-ce judiciaire, félici-te les enquêteurs. Al’Assemblée natio-nale, le Premier mi-n i s t r e , M a n u e lValls, reçoit les ap-plaudissements des députés. « Maispas la peine d’en faire trop », souli-gne l’entourage de François Hollan-de. Les victimes des attentats devendredi n’ont pas été enterrées et leprésident tient à garder la maîtrisemontrée ces derniers jours. UnConseil de défense a été convoqué à

l’Elysée hier après-midi. Le prési-dent y a décidé notamment « l’in-tensification des opérations militai-res » contre Daech en Syrie et enIrak, le porte-avions « Charles-de-Gaulle » étant attendu sur zone entout début de semaine prochaine. Le

message est clair :« L a m o r td’Abaaoud, mainte-nant, c’est fait, maisce n’est pas la fin ducombat », confieson entourage.

D’autant que lamort du terroriste agit aussi commeun révélateur de certaines failles. Ausommet de l’Etat, les questions sontvite mises sur la table : « CommentAbaaoud a-t-il pu arriver en France ?Comment a-t-il pu traverser l’Euro-pe sans jamais être repéré ? » Toutesles options sont travaillées mais

l’une a pris le dessus au ministère del’Intérieur : Abaaoud aurait pu voya-ger sous une identité d’emprunt,vraie ou fausse. Les regards sonttournés vers l’Europe, la surveillan-ce de ses frontières et son systèmede renseignement. « Il faut agir viteet fort », clame Bernard Cazeneuvequi rencontre aujourd’hui à Bruxel-les les autres ministres de l’Intérieureuropéens. Car le danger est là.

« La menace est toujours présente,la traque se poursuit », a affirmé hiersoir sur France 2 Manuel Valls qui, lematin même devant les députés,avait par ailleurs franchi un cran. LePremier ministre a pointé le « risqued’armes chimiques, bactériologi-ques ». Quitte à être trop anxiogène ?« Les Français ont surtout besoind’être rassurés », confie une membredu gouvernement. Hier matin, la se-crétaire d’Etat au Commerce Marti-

ne Pinville était présente à Parisdans les grands magasins pour dire« à nos concitoyens qu’ils peuvent sedéplacer, aller travailler, consommeret vivre normalement ». Sur Fran-ce 2, Valls reconnaît d’ailleursn’avoir « pas d’indice » d’une attaqueimminente. Même si, selon le« Washington Post », les renseigne-ments américain et irakien affir-ment que Daech mène un program-me actif d’armes chimiques. « Je neveux pas faire peur aux Français »,tempère Valls, mais « ils doivent êtreparticulièrement vigilants ». Et enclair, ne surtout pas baisser la garde.

ÉRIC HACQUEMAND@erichacquemand

Hollande ne fanfaronne pasHôtel des Invalides et Palais-Bourbon (Paris VIIe), hier. François Hollande, le Premier ministre, Manuel Valls, et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, sont restésmesurés après l’annonce de la mortd’Abdelhamid Abaaoud, l’organisateur présumé des attentats du vendredi 13 novembre. Les trois hommes savent que la présence de cet éminent membre de Daech sur le sol français soulève nombre de questions.


Valls annonce à l’Assembléela mort d’Abaaoud

« Puisque les frontièresextérieures de l’Europene sont pas protégées,

la question durétablissement de celles-cià l’intérieur s’impose »

Guillaume Larrivé, député les Républicains

«La mort d’Abaaoud,maintenant, c’est fait,mais ce n’est pas la fin

du combat»Un membre de l’entourage de Hollande

(AFP/PhilippeWojazer.)

(AFP/M

ichelEuler.)

(IP3Press/M

axPPP/ChristopheMorin.)

Le Parisien



soin—depouvoir isoler très précisé-ment le secteur touché sans inter-rompre tout le réseau », ajoute-t-elle.« Les contrôles sont faits de façoncontinue actuellement », précise-t-on par ailleurs à l’Hôtel de Ville.En cas de contamination, la pro-

cédure consisterait à isoler le secteurtouché et à n’approvisionner que laliste d’abonnés prioritaires d’Eau deParis : hôpitaux, centres de secours…« Nous produisons chaque jour unmillion demètress cubes d’eau pota-ble, et la consommation quotidien-ne est de 478 000 m3. Nous avonsdonc toujours un jour de consom-mation d’avance », précise CéliaBlauel. «Mais de toute façon, les ins-tallations parisiennes sont extrême-ment sûres », assure la responsable.

MARIE-ANNE GAIRAUD

fonctionne avec cinq lieux différentsd’approvisionnement. A l’approchede laCOP21, la vigilance a enplus étérenforcée sur le réseau de distribu-tion par l’addition de chlore. « L’eauest toujours unpeu chlorée par soucid’hygiène, mais là, la dose injectée a

été augmentée »,indique Cél iaBlauel. Le chloreest un marqueur.Ajouté à la sortie

de l’usine de production, il permet-tra de vérifier à la sortie du réseau dedistribution qu’il n’y a pas d’anoma-lie. « Lorsque le niveau de chlorebaisse, c’est qu’il y a contaminationbactériologique », précise la prési-dente d’Eau de Paris. Le niveau dechlore est contrôlé tout au long duréseau. « Cela nous permet — si be-

Défense, sont en lien permanentavec la cellule terrorisme de la pré-fecture de police », indique-t-onchez Eau de Paris.Six sites d’importance vitale im-

plantés dans la capitale (des lieux destockage notamment) sont étroite-ment surveillés. Ilssont clôturés et pro-tégés. Mais en plus,des capteurs instal-lés tout autour si-gnalent la moindre intrusion. « Cescapteurs sont relayés au centre decontrôle, et, en cas d’alerte, uneéquipe de police est envoyée immé-diatement sur place », indique CéliaBlauel, adjointe à la mairie de Pariset présidente d’Eau de Paris.Pour limiter tout risque de conta-

mination, le réseau Eau de Paris

L’EAU DU ROBINET des Parisiensserait-elle une cible potentielle encas d’attaque chimique ou bactério-logique ? En tout cas, la menace estprise très au sérieux chez Eau de Pa-ris, la société publique qui coordon-ne pour la Ville de Paris la produc-tion, le stockage et la distributiond’eau potable auprès des 3 millionsd’usagers de la capitale. Selon nosinformations, Eau de Paris a aug-menté le niveau de protection enpassant d’alerte attentat à état d’ur-gence depuis samedi.Désormais, l’accès des sites de

l’entreprise est limité au strict néces-saire. Seul le personnel de service estautorisé à rentrer sur les lieux et àcontrôler systématiquement. « Noshuit responsables sécurité, seuls àêtre accrédités par le ministère de la

LONGTEMPS RÉSERVÉ à l’ar-mée, un antidote est désormais à ladisposition des hôpitaux pour parerun risque d’attaque chimique. De-puis le 15 novembre, un arrêté duministère de la Santé publié au« Journal officiel » autorise l’utilisa-tion en grande quantité du sulfated’atropine, un produit connu pourlutter contre certaines intoxicationsdues à des gaz mortels, comme letabun ou le sarin. C’est même, à cejour, le seul antidote efficace.Le texte autorise ainsi le service

des armées à approvisionner lesservices médicaux d’urgence, unemesure de précaution en cas d’atta-que chimique. « Le risque d’atten-tats terroristes et le risque d’exposi-tion aux neurotoxiques constituent

des menaces sanitaires graves quiappellent des mesures d’urgence »,est-il écrit dans ce texte. Celui-ci aété rédigé avant les attentats et aété pensé en prévision de la COP21,jure le ministère de la Santé. L’arrê-té crée ainsi une dérogation pourque l’atropine in-jectable en grandconditionnement(40 mg/20 ml),produite par laseule pharmaciecentrale des armées, puisse êtredistribuée aux Samu s’ils doiventêtre appelés à soigner des person-nes exposées.L’Agence nationale de sécurité

du médicament et des produits desanté (ANSM) a déjà autorisé la pro-

duction et la mise sur le marché dece produit mais la COP21 débutantfin novembre, les délais sont tropcourts pour permettre à l’industriepharmaceutique de mettre l’anti-dote à disposition des services desanté. Or, des réserves en atropine,

il en existe dansl’armée. Ellesfont partie dustock stratégiquede produits desanté de l’Etat,

mises en place dans le cadre duplan Piratox (un volet spécialisé duplan Vigipirate).Cette crainte de la pénurie appa-

raît ainsi dans le texte de l’arrêté :« Considérant que, malgré l’obten-tion d’une autorisation de mise sur

lemarché français délivréepar l’Agence nationale desécurité du médicamentet des produits de santépour le sulfate d’atropine40mg/20ml, les contrain-tes de fabrication etd’étiquetage ne permet-tent pas sa mise à dis-position dans des délaiscompatibles avec l’orga-nisation de la COP21. »C’est désormais chose

faite. En cas d’attaque,ces gaz neurotoxiquesagissent sur une molécu-le : l’acétylcholine, quijoue un rôle essentiel, no-tamment dans l’activitémusculaire. Ces gaz entraî-

nent une accumulation d’acétyl-choline dans le cerveau, qui en-traîne très vite la paralysie del’ensemble des muscles du corps,et donc la mort par asphyxie.L’atropine permet de contrercette accumulation dans lesystème nerveux, d’où sonrôle d’antidote. A faibledose, certains de ses usagesthérapeutiques sont bienconnus. Elle est ainsi utili-sée en cas de ralentisse-ment dangereux du ryth-me cardiaque afin d’accé-lérer sa fréquence, contrele malaise vagal ou mêmele mal des transports.

CHRISTINE MATEUS

Gazneurotoxiques :unantidoteàdispositiondeshôpitaux

AParis,l’eausoustrèshautesurveillance

Paris (XIVe). Le réservoir de Montsouris est l’un des cinq sites qui alimentent Paris en eau potable. Les stockages, comme tous les autres lieux de productionet de distribution de la société publique Eau de Paris, sont passés au niveau de protection état d’urgence depuis samedi. (AFP/Patrick Kovarik.)

Lamenacechimiquepriseausérieuxn

Les armes chimiques etbiologiques peuvent-elles

être utilisées par Daech enFrance ? Le Premier ministre,Manuel Valls, a évoqué cettehypothèse dans son discours, hierdevant l’Assemblée nationale, surla prolongation de l’étatd’urgence : « Il ne fautaujourd’hui rien exclure. Je le disbien sûr avec toutes lesprécautions qui s’imposent, maisnous savons et nous l’avons àl’esprit. Il peut y avoir aussi lerisque d’armes chimiques oubactériologiques. »Pour autant, « il n’y a pasd’informations nouvelles, juste unconstat réaliste », explique-t-ondans son entourage. Certainsspécialistes du terrorismeestiment que Daech a pu mettrela main sur des stocks d’armeschimiques de l’armée régulièred’Assad. Mais ils affirment aussique ces armes bactériologiquesou chimiques sont très difficiles àtransporter et à utiliser.La France n’a pas été la cibled’attaques terroristes aux armeschimiques ces dernières années.Fin 2001, après le11 septembre 2001, une vagued’enveloppes contenant de lapoudre blanche censée être del’anthrax (une substance trèstoxique) avait semé la psychosependant plusieurs jours. Le seulprojet sérieux d’attentat aupoison en France a été déjoué en2002. En décembre, une cellule deneuf islamistes appartenant àune mystérieuse filièretchétchène a été démantelée enSeine-Saint-Denis, à La Courneuveet à Romainville. Un produit trèsdangereux, la ricine, avait étédécouvert lors d’une perquisition.Au Japon, en 1995, la secte Aumavait tué 15 personnes etintoxiqué 6 500 voyageurs dansle métro de Tokyo avec du gazsarin.

M.P. ET S.R.

Cinq sites pour limiterles risques

Une réserve d’atropinedéjà constituée dans

le cadre du plan Vigipirate


Etat d’urgence :ce que ça change pour vous

(DR.)




MichèleGozlan52 ans, chargée de comEnghien-les-Bains (95)

« Oui, car ils doivent pouvoirintervenir en cas deproblème, où qu’ils setrouvent. Je ne suis pas pro-armes à feu, mais c’est unemesure qui devientnécessaire compte tenu del’état d’urgence. Il fautnéanmoins encadrer ledispositif et faire en sorteque seuls les policiers lesplus aguerris bénéficient decette mesure et que celaprenne fin lorsque l’étatd’urgence ne sera plus envigueur. »

Prince Biyakoudi31 ans, assureurParis (XVIIIe)

« Oui. C’est une mesurequi va rassurer les citoyens.De toute façon, dansce genre de métier,on est, qu’on le veuilleou non, toujours en service.En revanche, il faudrachoisir avec discernementles services qui seronthabilités à porter leur armeen permanence. Après l’étatd’urgence, il faudray mettre fin, car ilne faut pas que les policierssoient toujourssous pression. »

SamanthaDutartre40 ans, professeur de yogaBussy-Saint-Georges (77)

« Je pense que oui, mêmesi je n’aurais pas été d’accordil y a quelques semaines.Mais il faudra que cene soit pas obligatoireet que chaque policier aitle droit de refuser s’ilne souhaite pas s’armeren permanence. Et il faudraaussi suivre ces agents,les former plus que leurscollègues et les suivrepsychologiquement, carj’imagine que ça ne doit pasêtre facile d’être armé24 heures sur 24. »

Estelle Valentin35 ans, caissièreParis (XVIIIe)

« Non. La France n’est pasun pays où l’on doit avoirplus d’armes en circulation.Plus il y aura d’armes dansles rues, et plus il y aurade risques. Je ne suis pascertaine que cela permetted’empêcher des attentats nide neutraliser des terroristesen action, car ils semblenttrès déterminés. Et lespoliciers sont soumis à unetelle pression qu’on ne peutpas prendre le risque d’unebavure, d’un accident voired’un suicide. »

ThéoDecaux18 ans, étudiantEvreux (27)

« Pas vraiment. Je pensequ’il faut s’en tenir auxrègles actuelles. Ça pourraitêtre une bonne idée pourceux qui ont de l’expérience,qui sont bien entraînés etcapables de prendre laresponsabilité d’être armésjour et nuit. Mais, dans lapratique, ce sont des êtreshumains comme nous tous.Ils sont soumis au stress, àla peur, et ils sont eux aussicapables de commettre deserreurs, ce qui pourrait êtretrès grave s’ils sont armés. »

n VOIX EXPRESS Propos recueillis parMAXIME FIESCHI

Faut-il que lespoliciers soientarmésenpermanence ?

(LP/Jean-NicholasGuillo.)

« PORT DE L’ARME individuellepar les policiers actifs hors servicedans le contexte de l’état d’urgence. »La note officielle a été diffusée il y adeux jours par le directeur général dela police nationale (DGPN), Jean-Marc Falcone, à l’ensemble de sestroupes. Elle autorise chaque policierhabilité, sur la base du volontariat, àcirculer avec son SIG-Saueur SP2022,un pistolet de calibre 9 mm para.Ce qui était uniquement possible

lors des trajets domicile-travail desfonctionnaires, et dans leur ressortterritorial de compétence, le devientsans limitation géographique et detemps — hormis lors des congés an-nuels — et à la condition du respectde règles que l’instruction détaille(lire encadré). « Un collègue qui visi-te sa famille trois jours àMarseille ouqui va faire ses courses le week-end

dans un centre commercial pourradonc porter son arme », cite pourexemple Nicolas Comte, secrétairegénéral du SGP-FO.Tous corps confondus (gardiens de

la paix, officiers, commissaires), lessyndicats de police saluent une me-sure qu’ils avaient appelée de leursvœux dès janvier, après les attentatsde « CharlieHebdo »—oùdeux fonc-tionnaires avaient été abattus par lesfrères Kouachi. « Nous avons alorspris conscience que les policiers ap-pelés sur des interventions du quoti-dien risquaient de se retrouver lespremiers face à des terroristes équi-pés d’armes de guerre », dit Jean-Marc Taltavull, secrétaire général ad-joint du Syndicat des commissairesde la police nationale (SNCP). Leurplaidoyer s’était poursuivi après l’at-taque avortée du Thalys Bruxelles-

Paris en août, dans le cadre des dé-bats sur la sécurisation des trans-ports. « Cela multiplie le nombre po-tentiel d’intervenants, c’est unemesure de bons sens ! » souligne Pa-trice Ribeiro, de Synergie Officiers. Lefait que plusieurs policiers en civilprésents sur les lieux des derniers at-tentats* figurentparmi les victimes— un gardien a étéabattu sur l’une desterrasses, un com-missaire en postedans l’Eure griève-ment blessé au Bataclan—a renforcécette conviction. « On a tous penséque le collègue tué alors qu’il buvaitun verre dans Paris aurait au moinspu riposter s’il avait eu son arme »,note Jean-Marc Bailleul, du Syndicatdes cadres de la sécurité intérieure

(SCSI). Jean-Marc Taltavull (SNCP)regrette que la réflexion engagéeaprès les attentats de « Charlie » surles nouveaux équipements (gilets pa-re-balles, armes) et sur le cadre juridi-que de la légitime défense n’ait pasabouti plus vite. Mais il se dit satisfaitd’une « grosse avancée ». « On a pris

la mesure, au-delàde l’imaginable, dela menace terroris-te. Assouplir lesconditions de portde l’arme de servi-ce, sans militariser

la police, était un minimum. » Lacontradiction avec le plan de préven-tion des suicides dans la police sem-ble balayée. « On ne peut laisser unpolicier être le témoin impuissantd’un massacre », insiste-t-il.Les volontaires à ce port d’arme

élargi seront nombreux, pressententles responsables des syndicats. Uncommissaire en poste en banlieue sesouvient d’un soir où, arrivé directe-ment après une interventionpourunconcert de Stromae qu’il n’entendaitpas rater, il s’était fait bloquer par lesvigiles à l’entrée avec son arme…Une patrouille, venue vérifier qui ilétait, avait accepté de la lui conserverle temps du show !Qu’un policier se rende à un

concert avec une arme paraîtra-t-ildemain incongru ? « Porter une armeest encombrant et cela implique uneforte responsabilité», souligne Jean-Luc Taltavull, convaincu que la plu-part des policiers sont prêts à cet ef-fort et à cette contrainte.

PASCALE ÉGRÉ

* L’un d’eux témoigne aujour-d’hui dans « le Parisien Magazine »

Lespoliciersarmés,partoutet tout le tempsLa note diffusée par le directeur général de la police nationale, jeudi, permet aux policiers de porter leur arme en dehors de leurs heures de service. Lamesure durera le temps que restera en vigueur l’état d’urgence. (LP/Olivier Corsan.)

Autorisationexceptionnelle

nLa note d’instruction sur leport d’arme permanent des

policiers diffusée le 18 novembre parle DGPN rappelle qu’il s’agit d’unrégime dérogatoiretemporaire lié aucontexte de l’état d’urgence etprévu pour sa durée. « La nécessitéd’un usage toujours conforme » aucadre légal de la légitime défenseest soulignée. Trois règless’imposent. Les policiers doiventêtre porteurs de leur brassard police(beaucoup n’en possédant pas, unecommande a d’ores et déjà étépassée, indique le syndicat SGP-FO).Ils doivent avoir accompli au moinsun tir depuis le début de l’année ou,sinon, « un tir de reprise doit êtreorganisé » — le rythmed’entraînement des fonctionnaireshabilités est de trois séances de tirspar an. Enfin, les policiers doiventdéclarer la conservation de leurarme « pour garantir une gestionrigoureuse des armureries ». Elèves,adjoints de sécurité et réservistesen sont exclus. Le port du gilet pare-balles est très recommandé. P.É.

Les responsablessyndicaux persuadésque les volontairesseront nombreux

Le Parisien





LA VIEILLE DAME, cabas à lamain, agrippe deux inconnues à l’en-trée de la rue du Corbillon, à Saint-Denis. « J’habite derrière l’immeubleoù il y a eu l’assaut. Vous savez, j’aicru qu’on allait mourir », dit-elle enprenant le bras de l’une d’elles.Avant de lancer en partant : « Allez,courage », contente d’avoir puconfier pendant une minute son dé-sarroi. Hier, Saint-Denis s’est réveilléencore sous le chocde l’assaut contreles terroristes. La vie animée et cos-mopolite a du mal à reprendre soncours. Ce matin, deux écoles serontencore fermées et lesmagasins, com-me hier, ne connaîtront pas la foulehabituelle.« Cela m’a fait vraiment flipper,

avoue Raouf, 30 ans, venu discuteravec des amis rue de la République,le grand axe commerçant de la villesur lequel donne la funeste rue duCorbillon. Ces terroristes, ce sont desfous ! Si ça se trouve, ils vont revenirà Saint-Denis pour se venger et toutfaire sauter ! »

« Il faut bien sortirfaire ses courses »Quelques centaines de mètres plusloin, un petit garçon de 11 ans parleau téléphone avec son instituteur.Ce dernier lui indique l’existenced’une cellule d’aide psychologiquedans un collège du centre-ville ou-verte à tous les élèves, y compris lesplus jeunes. L’écolier, scolarisé àl’école Jules-Guesde fermée hier,raccroche. Il a besoin d’aide, il a be-soin de parler. « Je me demandepourquoi ils ont tué des gens ? » in-terroge-t-il à propos des terroristes. Ilévoque aussi « la kamikaze qui s’estfait exploser ». Sans finalementmontrer trop d’émotion. Il est peut-être difficile pour ces jeunes d’expri-mer leur désarroi.Plus loin, unemaman, qui vit juste

à côté de l’immeuble ciblé, reconnaîtêtre « traumatisée » : « Ce matin, mafille a été au collège mais elle m’a ditqu’ils n’avaient pas réussi à travail-ler. Ils n’ont parlé que de ça. » Etd’ajouter : « Il y avait de nombreuxélèves et des profs absents. » Pour lapremière fois depuis l’assaut, elle aosé « sortir » de chez elle, « pour faireles courses ». Son fils de 10 ans l’aaccompagnée. « Son école est ferméejusqu’à lundi. Alors, il est venu avecmoi. Il faut bien manger… »

«Mes clientesm’ont envoyéplein demessages »Chez Carrefour, l’hypermarché ducentre-ville, les clients sont revenusetse pliaient hier avec bonne volontéaux multiples filtres des vigiles, pré-sents à chaque entrée. Ouverture dessacs etmêmevérificationdes bouteil-lesd’eau…Rienn’est laissé auhasard.

La patronne du petit salon AuroraCoiffure, situé au 6, rue du Corbillon,a rouvert ses portes. « Mercredi, jesuis restée chez moi mais, ce matin,je suis venue travailler. Il faut bienpayer les factures. Et puis il y a mesclientes. C’est un peu ma secondefamille. D’ailleurs, elles m’ont en-voyé plein demessages, le téléphonen’arrête pas de sonner. J’espère justeque tout ça va pas les faire fuir. C’estdéjà dur… »

« On sent queles événementspèsent sur le moraldes gens »Les allées du centre commercial Ba-silique, près du métro, sont restéestrès clairsemées hier. Le parfumeurMarionnaud, où se pressent souventles habitantes, était en plein après-midi étrangement vide.Les rabatteurs de nombreux sa-

lons de beauté africains abordent,

comme à leur habitude, les passan-tes. « Une petite coupe de cheveux,unemanucure ? » La grandemajoritédes commerces a levé le rideau (endehors de la petite zone encore bou-clée autour de l’immeuble de la ruedu Corbillon). Même si le cœur n’yest plus trop. «On sent que les événe-ments pèsent sur le moral des gens.On a rouvert dès aujourd’hui, mais ily a vraiment peu de monde, avoueChristine, gérante du restaurant-ta-bac le Khédive, au pied de la basili-que. Heureusement qu’il y a les jour-nalistes ! On en a servi une vingtainece midi. »

« J’ai peur d’être ici »Sur le parvis de la mairie, point deralliement des Dionysiens, raressont les passants à braver la pluie.L’atmosphère est pesante. Juchéesur son vélo, Aïssata, factrice, effec-tue sa tournée au pas de course rueFontaine, à 50 m du lieu de l’assaut.« Je fais vite, j’ai peur d’être ici : j’enai les jambes qui tremblent », confiela jeune femme.Mercredimatin, ellea découvert l’attaque en cours dansles médias et a dû rester au dépôt,tout comme l’un de ses collègues.« Aujourd’hui, j’ai hésité à faire va-loir mon droit de retrait, précise cedernier. Je me dis que j’ai pu croiserdes terroristes en distribuant lecourrier… »

JEAN-GABRIEL BONTINCK,CLAIRE GUÉDON

ET NATHALIE PERRIER

ASaint-Denis, le jourd’après

Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), hier. Au lendemain de l’assaut mené par le Raid contre Abdelhamid Abaaoud et ses complices, la rue du Corbillon, où se trouvel’immeuble qui abritait les terroristes, peine à retrouver sa sérénité. (LP/Nathalie Perrier.)


Mort d’Abdelhamid Abaaoud :le soulagement des habitants

nPlus d’une quarantaine de personnes se sont rendues en une seulematinée à la cellule médicopsychologique mise en place au centre de

santé de la rue du Cygne, à Saint-Denis. Accueillies par la Croix-Rouge, ellessont prises en charge par une équipe spécialisée du Samu 93. Le dispositifdevrait rester en place jusqu’à dimanche soir. « Ce jeudi matin, il y avait unpeu d’attente avec l’afflux d’habitants, mais aussi de certains employésmunicipaux », précise-t-on. Mais beaucoup de gens hésitent à franchir laporte, estime la Croix-Rouge, qui a mis en place hier en début de soirée unemaraude dans les rues du centre-ville, autour du lieu de l’assaut, pour aller àla rencontre et à l’écoute des résidants. C.G.

Unemaraude «psychologique»à la rencontre des habitants

ÉPROUVÉ, les traits tirés, Moha-med* est sorti fumer une cigarettesur le parking d’un gymnase du cen-tre-ville de Saint-Denis. On entenddes voix d’adultes et d’enfants, tan-dis que des volontaires de la Croix-Rouge apportent une malle rempliede jouets. C’est ici qu’environ 70 ha-bitants dorment sur des lits de campdepuis mercredi soir. Ce sont les res-capés du bloc d’immeubles où l’as-saut a été donné, rue du Corbillon,accompagnéspar une cellulepsychologique.Mohamed a

besoin de parler.« Nous avonsvécu un cauchemar avec ma femmeet mes trois enfants de 6, 13 et14 ans », résume-t-il. Reclus dansleur deux-pièces, au 2e étage, ilsétaient aux premières loges, subis-sant le tonnerre d’explosions et le dé-luge de tirs qui venait du bâtimenten face de chez eux, juste de l’autrecôté de la cour. « Nous étions accrou-pis. Nous avions mal au ventre telle-ment nous avions peur. Les enfantspleuraient. J’ai appelé trois fois la po-lice pour que l’on puisse s’échapper,mais ils nous ont dit de ne pas bou-ger. » Mohamed s’interrompt. Le ré-cit reste douloureux. « Les enfantssont traumatisés, reprend ce papa.

Le plus petit a joué aujourd’hui,maisil m’a dit qu’il ne voulait pas retour-ner à lamaison. Les deuxplus grandsne veulent pas non plus. » A la vio-lence de l’assaut s’est ajouté le chocde leur évacuation de l’immeuble.« Les policiers sont montés et ontcassé les portes des appartements.J’ai hurlé :Mes enfants, mes enfants,pour avertir les policiers de leur pré-sence. Ils sont entrés, fusils laser à lamain. Ils nous ont demandé d’enle-

ver nos vestes, d’ou-vrir la bouche pourvoir si nous avionsquelque chose, puisils ont fouillé rapide-ment le logement.

On est sortis de chez nous en laissanttout, y compris nos papiers. J’étaisen tongs ! »Sabrina, qui logeait dans l’immeu-

ble de l’assaut, revient au gymnaseavec un grand sac de bonbons.« C’est la boulangerie qui les a offertspour les enfants », explique-t-elledans un sourire. Quand on prend deses nouvelles, « ça va », répond-ellesimplement. Ici, tout le monde estéprouvé, jusqu’aux équipesde secou-ristes de la Croix-Rouge, qui avaientdéjà dû prendre en charge vendrediles blessés des attentats du Stade deFrance. C.G.* Le prénom a été changé.

«Lesenfantssont traumatisés »Unpèrehébergé avec sa famille dansungymnase

«On est sortis de cheznous en laissant tout.J’étais en tongs !»


Le Parisien*


UNE SEMAINE après les attentatsde Paris et du Stade de France, latension entre les communautés quelaissaient craindre ces actes com-mence à se manifester.Hier, l’Observatoire national

contre l’islamophobie du Conseilfrançais du culte musulman (CFCM)a recensé vingt-quatre actes antimu-sulmans, dont deux agressions defemmes voilées. Ces chiffres, unique-ment basés sur les plaintes et mainscourantes déposées auprès des servi-ces de police ou de gendarmerie etcomptabilisées par le ministère del’Intérieur, se répartissent en six ty-pes de violences (dégradations demosquées, violences physiques…) et18 menaces (lettres haineuses, insul-tes…), a précisé le président de cetobservatoire, Abdallah Zekri.« Nous n’en sommes heureuse-

ment pas au stade de janvier (où unecinquantaine d’actes antimusul-mans avaient été déplorés dans lescinq jours qui avaient suivi l’attentatcontre Charlie Hebdo), mais nousvoyons que la situation évolue », aestimé ce responsable, par ailleurssecrétaire général du CFCM.

Lieux de culte taguéset femmes agresséesParmi les six actions enregistrées fi-gurent des dégradations de lieux deculte par des inscriptions haineusesà Créteil (Val-de-Marne), Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques)et Pontarlier (Doubs), mais aussil’agression de deux femmes portantun foulard islamique, l’une à Mar-seille et l’autre à Toulouse, selon Ab-dallah Zekri. « Leur état n’inspireheureusement pas d’inquiétude, el-les ont pu retourner chez elles aprèsavoir reçu les premiers soins », a-t-ilprécisé, tout en relayant un senti-ment de peur qui s’installe chez« beaucoup de parents qui deman-dent instamment à leurs filles d’enle-ver leur voile pour rester anonymesdans la foule ».« Nous, musulmans, sommes en-

tièrement dans la communauté na-tionale, nous souffrons au même ti-tre que chacun de nos concitoyensdepuis vendredi », a souligné le res-ponsable du CFCM.A Marseille toujours, la police re-

cherchait hier les agresseurs d’un en-seignant juif blessé au couteau mer-credi soir. Vers 20 heures, Tsion Syl-vain Saadoun a été pris à partie partrois hommes à scooter qui lui ontdemandé s’il était juif avant de lemettre à terre et de le lacérer decoups de couteau. Selon la victime,ils ont montré une photo de Moha-medMerah et un tee-shirt de Daech.

I.G.

Lesactes racistessemultiplient

Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), samedi. L’association desmusulmans de la commune a vu ses locaux taguésau lendemain des attentats parisiens. (PhotoPQR/«Sud Ouest»/Julien Melis)

Condamnéspour apologiedu terrorismen

Comme après les attentats dejanvier, la justice se montre

implacable avec ceux qui fontl’apologie des tueries. C’était le cashier d’un Orléanais de 28 ans,condamné à quatre mois de prisonferme après avoir exhibé dans letramway un couteau de chasse etun pistolet 9 mm qui s’est révéléfactice en criant : « Vous serezresponsables quand on égorgera etqu’on se fera sauter devant lecommissariat. » Un homme quis’est félicité des attentats lors d’uncontrôle routier dans les Yvelineslundi soir a écopé d’un an ferme hierà Versailles. A Evry (Essonne), unecollégienne de 13 ans a étéinterpellée à la demande del’établissement après des proposinsultants et menaçants. Elle feral’objet d’un « rappel solennel » duparquet. Hier, le tribunal de Melun(Seine-et-Marne) a condamné unhabitant de Savigny-le-Temple à unan ferme pour avoir dit aux policierslors d’une garde à vue « cesattentats […] c’est bien fait pourvotre gueule ». I.G.


Agressions : Hollande appelleà une réaction impitoyable




tions sociales, de tous les échecs,maisl’incarnation de valeurs d’espérance.Le drame des attentats nécessite untraitement sécuritaire, un traitementsocial, mais aussi un traitement reli-

gieux, avec, entre au-tres, la formation desimams.Si la solution

passe, en partie, par l’engagementdes musulmans,quel rôle doit jouer la société ?C’est un devoir de rappeler que lesmusulmans sont partie prenante denotre histoire. Il incombe à nos res-ponsables politiques de le répéter. Ilfaut mettre en valeur cette plurali-té. Il est très difficile d’établir un pro-fil type du terroriste, mais on a toutdemême souvent repéré chez lui unefrustrationpar rapport aumanquedereconnaissance.

Propos recueillis par V.MD.

de l’islam de France n’ont pasréussi à se mettre d’accordsur un texte unique à lire lorsde la prière de ce vendredi…Passé le stade de la réprobation, cha-que organisation,chaque fédérationveut garder son précarré. Ce n’est pasdemain la veille que tout le mondeparlera d’une seule voix. Il n’empê-che, il y aundécloisonnement qui està l’œuvre.Les autorités religieusesont-elles revu leur discoursces derniers mois ?Certaines reconnaissentqu’ellesn’ontpeut-être pas été assez attentives auxjeunes générations, qu’elles étaientun peu déconnectées. On entend unnouveau discours pour rappeler quel’engagement dans l’islamne doit pasêtre le réceptacle de toutes les frustra-

de l’ampleur du massa-cre. La société a été tou-chée intégralement. Cer-tains musulmans esti-ment qu’ils n’ont pas à sejustifier, mais d’autres, aucontraire, en expriment lebesoin, et ils veulent ledire haut et fort.Où avez-vous perçucette mobilisation ?

On la voit sur les réseaux sociaux,dans les réactions dans la rue. On dé-couvre de nouveaux visages, désor-mais différentes voix s’expriment.Certains sites de prédicateurs assezconservateurs, tenants d’un islam ri-goriste, se sont également empressésde prendre la parole pour dénoncerles actes terroristes. Il y avait peut-être làunevolontéde sedédouaner. Iln’empêche, il y a eu un électrochoc.Les différentes composantes

PROFESSEUR de sciencespolitiques à l’Institut d’étu-des politiques (IEP) d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Franck Frégosi estun spécialiste de la gouver-nance de l’islam en France.Comment la communautémusulmane a-t-elle réagiface aux attentats ?FRANCK FRÉGOSI. Pourune fois, les institutions et la basesemblent être au diapason. Il y a unecoïncidencede réaction.Après la tue-rie à « Charlie Hebdo », j’avais perçuun décalage énorme entre l’indigna-tion généralisée des institutions mu-sulmanes, qui ont lancé des prièrespour la République, et la base qui nese retrouvait pas forcément dans leslogan « Je suis Charlie ». Cette fois,l’engagement des musulmans estsans commune mesure compte tenu

« Il yaeuunélectrochoc»FranckFrégosi,politologue spécialistede l’islam

« Désormais, différentesvoix s’expriment »

BEAUCOUP VIVENT ÇA commeune « double peine ». A l’image decette France blessée, la quasi-totalitédes 5 millions de musulmans del’Hexagone, pratiquants ou non, ontété touchés au cœur par les attaquesde vendredi soir.Mais parce que cettebarbarie a été perpétrée « au nomd’Allah le tout miséricordieux », ladouleur de ces fidèles modérés quiincarnent un islam de paix et de tolé-rance a pris encore plus d’ampleur.Aujourd’hui, lors de la prière du

vendredi, vers 12 h 30 (celle qui est laplus suivie de la semaine), des dizai-nes de milliersd’entre eux vont serecueillir pour leurpays, leur patrie, laFrance. Dans leurprêche, les imams,eux, feront part deleur rejet total du terrorismeet de leurattachement indéfectible aux valeursde la République. Le Conseil françaisdu culte musulman (CFCM) a ainsiinvité les dignitaires religieux des2 500 mosquées et salles de prière del’Hexagone à lire un « texte solennel »commun. Un vœu pieux. Car l’islamde France étant trop divisé pour par-ler d’une seule et même voix, certai-nesorganisations, à l’instarde l’Union

des mosquées de France (UMF), ontd’ores et déjà programmé de faireécho de leurs propres mots. Sur lefond, la tonalité du message devraitêtre la même. Et en phase avec « labase », cette majorité d’ordinaire si-lencieuse qui semble sortie de sa ré-serve pour dénoncer sans équivoquela haine des kamikazes jihadistes.« C’est une première, il y a là un

consensus dans la condamnation. Jen’ai pas trouvé de voix discordantes.On est à un tournant dans le rapportdes musulmans à la nation, c’est lechoix de la République contre la sau-

vagerie », analysel’islamologue Ab-derrahimHafidi.Pourtant, cer-

tains exprimentune gêne, un ma-laise. Malaise de-

vant ces enfants de la Francedevenussoldats de Dieu qui ont sali leur reli-gion. Malaise aussi face à une partiede la sociétéqui les regardede travers,jusqu’à tomber dans l’islamophobie.Si certains en ont « marre » de devoirse justifier commes’ils étaient la sour-ce du problème, d’autres, à l’inverse,ont décidé de monter au créneau,convaincus que la solution passe aus-si par leur engagement. Les voix sont

plus nombreuses que jamais à de-manderouvertementqu’on lesdébar-rasse des prêcheurs de violence touten sachant que la radicalisation, denos jours, s’effectue le plus souventpar la Toile.Les experts évaluent àunecentaine

le nombre de lieux de culte sous l’em-prise de radicaux. Leministre de l’In-térieur, Bernard Cazeneuve, a annon-cé dès dimanche avoir « engagé desdémarches » pour dissoudre ces« mosquées dans lesquelles des ac-teurs profèrent la haine ».

VINCENT MONGAILLARD

Lesmusulmans, cette fois,Le Conseil français du cultemusulman et d’autres organisations religieuses appellent à une prière solennellecemidi dans les quelque 2 500mosquées. Pour les victimes, contre le terrorisme, pour la République.

LESPRINCIPALESCOMPOSANTESDEL’ISLAMDEFRANCE

LES FONDAMENTALISTESLes tablighs : ces prédicateurs de l’islamsont représentés en France par l’associationFoi et Pratique.

(LP/D.Goldsztejn,O.Lejeune,M.deMartignac

;DR.)

LP/Infographie.

RMFRassemblement desmusulmans de FranceProche desMarocainsPrésident : AnouarKbibech

UOIFUnion des organisationsislamiques de FranceProche des Egyptienset des FrèresmusulmansPrésident : Amar Lasfar

CCMTFComité de coordination desmusulmans turcs de FranceProche des TurcsPrésident : AhmetOgras

FNGMPFédération de la GrandeMosquée deParisProche des AlgériensPrésident : Dalil Boubakeur

Les salaistes : ils promettent un retour à l’islamdes origines et nourrissent, en partie, les rangs desjihadistes. Leur nombre est estimé à environ 15 000.

nLe rassemblement prévu aujourd’hui devant la Grande Mosquée de Parispour dire non au terrorisme après les attentats du vendredi

13 novembre a été annulé car « les conditions de sécurité indispensables »ne sont pas réunies, a annoncé l’institution musulmane hier, après avoirconsulté la préfecture de police de Paris. Comme au lendemain des attentatsde janvier, Dalil Boubakeur, le recteur de cette mosquée, lieu de cultesymbole de l’islam en France, avait invité « tous les citoyens de confessionmusulmane et leurs amis à venir exprimer, à l’issue de la prière, leur profondattachement à Paris, à sa diversité et aux valeurs de la République ».

Pas de rassemblementdevant la GrandeMosquée

(DR.)

« C’est une première,il y a là un consensus dans

la condamnation »L’islamologue Abderrahim Hafidi

Paris (Xe), le 15 novembre.Devant le bar le Carillonmitraillé par les assassins,unmusulman tient des pancartes sur lesquelles il est écrit en anglais : « Le terrorismen’est pas l’islam»et « L’islamest commecette fleur. Le terrorisme n’a pas de religion ».

(MaxPPP/DPA/M

arieusBecker.)

nSi, dans les minutes qui ont suiviles attaques terroristes, des

messages de soutien et d’entraide(notamment avec le mot-dièse « porteouverte ») ont afflué sur les réseauxsociaux, des propos haineux ontégalement submergé la Toile. Ceconstat, ce sont les modérateurs, enparticulier de sites de presse en ligne etde moteurs de recherche, qui l’ontdressé. Avec le déferlement de vidéos àla gloire du jihad et de recrutement deDaech, mais aussi des appels à interdirel’islam en France comme les motsassassins « mort aux musulmans ». Encontre-attaque, des twittos ont lancé lehashtag « nonalislamophobie ».« #Nonalislamophobie pour que monélève préférée n’ait plus à venir me voiren larmes parce qu’elle se sentdévisagée et isolée », a par exempleécrit une utilisatrice active de Twitter.

V.MD

Des proposhaineux sur le Net


A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

En partant des chif fres déjà inscrits, re m plissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne, et chaque carré de 3 x 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9.

1 2 3 4 5 6 7

jeux proposés par

Mo

tsC

ro

Isés

su

Do

ku

Mo

tsF

léCH

és

Avec les sept cases numérotées, reconstituez le mot répondant à la déinition : réponddutacautac.

MoyEn

Le mot à trouver est : minuter.

Horizontalement : 1. Capacité de l’imagination. 2. Pré-nom de rois. Alliage. 3.Soignée. 4.Ville d’Italie. Cela évite un bla-bla inutile. 5.Établit solidement. Tel le dindon de la farce. 6.Boit du petit lait. Raccourci pour un grand réseau. 7.Bugle à leurs jaunes. Désagréable à supporter. 8.Incorrect. Sur la tête à Toto... 9.À l’abri du besoin. Intense émotion. 10.Conduite à la Chambre. Rives d’un leuve.

Verticalement:A.Bague gravée. B.De quoi diriger. Mois des poissons. C.Pas très bien vu, en somme. D.Asperge. Appel peu discret. E.Ceux de ta famille (les). Il est content quand il a le son. F.Plus écru. G.À trop la faire, on la raccourcit. Il fait répéter un numéro. Il passe à Turin. H.Qui ne s’apprend pas. Accepter le marché. I.L’ensemble de la collectivité. Ravaude des effets. J.Bourreaux.

V S Z m H QD e S i D e r A t A u

t A L e n t u e u S et O t e m t r i t O n

u n i e i n D u eP O r C S e C t e L

i n e P t i e F i Le S e e D D O r e

e e t C e t e r AF L A n e u r S m i C

L t r e S S e e iP e S O i A r t r

r u r A L e t S A rQ i S i L u r e r u

e G e r i e r O i S

8 3 6 7 5

6 5 2 9 1 7

3 5 2

7 1 5 9 2

2 8 6 4

5 7 9 6 4

2 4 6

1 2 7 8 4 3

6 8 1 3 5

1 4 2 9

4 8 3

7 9 1 4 8 6

3 4 6 8

1 5 3 9 7

2 1 3 8

9 3 8 5 7 1

5 9 6

4 7 9 2

S t u D i e u S e SO r n e r S A n Am A S C A r A D e Sn i r i G e r SA r B i t r e V em A r e O S C A rB A r t S A nu r i H e S i t eL A S S O O D e te P e i r e S S A

9 4

5 8 3 1

7 9 5 2

2 5 7 1

4 9 1 8 2

6 2 7 8

4 2 6 9

5 8 7 3

1 6

Le Parisien


sortentde leur réserve

MOHAMMED AZIZI, aumônierrégional des hôpitaux d’Ile-de-France pour le culte musulman,est, depuis le début de la semaine,au chevet des blessés dans les at-tentats. « Les patients en souffran-ce me sollicitent pour que je lesaccompagne sur le plan spirituel.J’apportemon réconfort », décrit ceFranco-Marocain âgé de 62 ans à ladouce voix de vieux sage. Il a im-médiatement répondu à l’appel duConseil national de l’aumôneriemusulmane hospitalière (Cnamh)demandant aux « frères et sœursaumôniers de soutenir les victimeset leurs familles ».Lundi, à l’hôpital Saint-Antoine à

Paris (XIIe), il s’est ainsi retrouvédans la chambre d’unmédecinma-rocain touché de plusieurs balles àl’abdomen et aux jambes le soir desfusillades. « J’ai fait des invocations

pour qu’il guérisse, on a aussi priépour que la République reste soli-de, pour que l’on garde la tête hau-te », confie Mohammed. Face à lui,allongé sur le lit, un rescapé trau-matisé. « Il est victime de la peinela plus dure, de la double peine. Carce crime ignominieux a été commispar les siens. Il a été visé par desbarbares qui se réclament del’islam. Le terrorisme frappe aveu-glément, il ne fait pas de différence,en fait, il n’a pas de religion », mar-tèle-t-il. L’aumônier a égalementrencontré une famille tunisiennequi a perdu l’un de ses membresdans les attaques terroristes. « Ilsm’ont demandé mon avis sur lespréparatifs des obsèques », précise-t-il. Pour lui, cette mission-là est laplus difficile de sa carrière.« Je ressens une grande peine. Je

n’ai pas fermé l’œil dans la nuit de

vendredi à samedi. C’est la stupeur.Comment des jeunes Français peu-vent-ils s’en prendre aux valeurs dela République, à son patrimoineculturel ? C’est aussi la honte devoir des gens de notre propre famil-le tuer les autres. J’ai des larmesqui s’empressent de couler. Lesmots ne peuventtraduire ma dou-leur », témoigne-t-il, ému.Mohammed ,

qu i e s t a u s s iimam itinérantdans plusieurs mosquées de la ca-pitale, est « en colère contre les prê-cheurs de haine » qui sévissentdans l’Hexagone. « Il faut nettoyerles mosquées de tous les imams au-toproclamés venus duMaghreb quiont reçu une formation tradition-nelle rigoureuse et qui ne connais-

sent rien du quotidien et du vécudesmusulmans de France ainsi quedes lois de la République. Nos res-ponsables religieux doivent se pen-cher sur cette question primordialequi conduit à la radicalisation ; ilfaut tout repenser, tout revoir », ré-pète l’ancienmaître de conférences

à la faculté dedroit d’Oujda, auMaroc. Il suggèreque soit enseignéedans les mos-quées, en plus destex tes sac rés ,

« une éducation comportementaleet civique » qui explique « com-ment se comporter vis-à-vis de sesvoisins, des autres confessions… ».Cette figure musulmane du dialo-gue interreligieux a observé que,depuis les attaques contre « CharlieHebdo » et l’Hyper Cacher en jan-

vier dernier, « des imams quiétaient virulents dans leur prêchedu vendredi ont changé de métho-de ». « Mais il y en a toujours quiinterdisent aux jeunes d’écouter dela musique occidentale ou de por-ter un jean », s’inquiète-t-il.Le sexagénaire, en action dans

les hôpitaux depuis cinq ans, veutrester optimiste. « Nous devons de-meurer confiants pour que le bienreprenne le dessus. Soyez-en sûrs,ces assassins ne gagneront jamais.Ils n’arriveront jamais à faire age-nouiller les Français », assène cetambassadeur du « bien vivre-en-semble », « fervent défenseur de lalaïcité ». Dans l’immédiat, il sou-haite réunir tous les aumôniersmusulmans des hôpitaux d’Ile-de-France pour un recueillement nonloin du Bataclan.

VINCENT MONGAILLARD

« Il fautnettoyer lesmosquées, tout revoir, tout repenser »MohammedAzizi,aumôniermusulmanauchevetdesblessés

Paris, mercredi. «Nous devons demeurer confiants pour que le bien reprenne le dessus. Soyez-en sûrs, ces assassins ne gagneront jamais. Ils n’arriveront jamais à faire agenouiller les Français », assèneMohammed Azizi.

VENDREDI SOIR, au moment desattentats, Latifa Ibn Ziaten, 55 ans, setrouvait auMaroc, près de Tanger, làoù repose son fils Imad, premièrevictime, en 2012, du jihadiste Moha-med Merah. La douleur s’est ravivéeencore davantage quand elle a apprisque l’unde ses amis, un restaurateur,faisait partie des morts du Bataclan.Hier, celle qui, à travers son asso-

ciation, Imad Ibn Ziaten pour la jeu-nesse et la paix, parcourt les cités etles prisons afin de lutter contre laradicalisation, a reçu le prix pour laprévention des conflits décerné parla Fondation Chirac. Sous l’œil deFrançois Hollande, elle a lancé unappel solennel : « Je compte survous, Monsieur le président, aidez-moi pour que je continue mon com-bat, sinon je perds mon courage ! »

L’affaire de tout le mondePour elle, le rempart contre la haineest entre les mains des « familles detoute la société, et pas seulementmusulmanes ». « Là, on parle de ci-toyens français, de tout lemonde. Les

parents doivent montrer à leurs en-fants leurs valeurs, leur identité,maisaussi leur apprendre à connaître leurreligion, le pays où ils sont nés…Mal-

heureusement, certains n’ont pas cesvaleurs. Forcément, ils ne peuventpas les transmettre, c’est pour çaqu’on a besoin de créer cette écoledes parents », nous confie-t-elle.Celle qui est musulmane et fière

de l’être veut des imamsà la hauteur.« Ceux qui ne sont pas formés n’ontrien à faire dans lesmosquées »,mar-tèle-t-elle. Aux jeunes déjà radicali-sés, elle tend la main, persuadésqu’ils ne sont pas irrécupérables.« On doit toujours avoir une deuxiè-me chance. C’est à nous de donnerl’espoir », estime-t-elle. Elle suggèreégalement de ne pas édifier des ghet-tos dans les prisons.Face à Daech, « cette secte qui es-

saie denous séparer », elle invite tousles Français à être plus unis que ja-mais. Elle craint les amalgames.« J’en appelle àMonsieur etMadameTout-le-Monde, qu’ils n’aient paspeur d’aller vers l’autre. Je sais quece n’est pas facile, mais il ne faut pasbaisser les bras. Je dis également auxjeunesmusulmans :Restez dignes ! »

V.MD.

«Créonsuneécoledesparents »Latifa IbnZiaten,dont le fils a été lapremière victimedeMerah

Paris, hier. « C’est à nous de donnerl’espoir », estime Latifa Ibn Ziaten,qui recevait le prix pour la préventiondes conflits de la Fondation Chirac.

nPour l’universitaire franco-algérien Fewzi Benhabid, qui a dû

fuir son Algérie natale en 1994 parcequ’il était menacé de mort par le Frontislamique du salut (FIS), c’est un peucomme si le cauchemarrecommençait. « J’aurais aimé quetous les musulmans descendent dansla rue par milliers le lendemain desattentats en criant : Ce n’est pasnotre islam. Mais, s’ils ne l’ont pas fait,c’est parce qu’ils ont peur et, s’ils ontpeur, c’est parce que l’islam estaujourd’hui kidnappé par l’islamisme »,assène cet ex-enseignant en physique,qui raconte de façon saisissante lamétamorphose de Saint-Denis, la villeoù il a trouvé refuge il y a vingt ans.« Je suis triste, dit-il. J’ai mal quand jeremarque tous ces voiles autour demoi, partout, où que mon regard seporte, et quand j’entends unecommerçante expliquer qu’elle vientd’en vendre un à une petite fille de4 ans. Ça me chavire d’être accueillidans les magasins par un bonjour monfrère au lieu d’un bonjour monsieur. Je

sursaute quand des amis de Sétif oud’Alger me font remarquer qu’aumarché de Bab el-Oued, au moins, là-bas, les amoureux peuvent se tenirpar la main. »

LaïcitéComment enrayer ça ? Pour lui, lasolution ne peut venir que d’en haut.« Le gouvernement et les élus locauxdoivent avoir une boussole claire,estime-t-il. Cessons les entorses à lalaïcité, la laïcité doit s’imposer à tousde la même façon, quelle que soit lareligion. Rétablissons des règles clairespour le port du voile ! Il n’est pasnormal aussi que des mairies aientpris l’habitude de cesser des réunionsle vendredi pour faciliter le culte. Iln’est pas normal que des profsn’enseignent plus Rousseau, Voltaireni la Shoah… Nous devons tous êtrenourris des mêmes valeurs. »Pourtant, il étouffe un sanglot,pessimiste. « Hélas ! je crains… n’est-ce pas trop tard ? »

ALINE GÉRARD

«N’est-cepas trop tard ? »FewziBenhabib,universitaire

« C’est aussi la hontede voir des gens

de notre propre familletuer les autres »

(LP/O

livierArandel.)

(AFP/Jacques

Brinnon.)


12 POLITIQUE Le Parisien


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Surface : 4 357 m²Dossier sur simple demande à l’Etude MANDIN : [email protected]

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68

LES TRACTS ont retrou-vé le chemin des boîtesaux lettres. Les candidats,celui des estrades. Et lesdéputés ont voté la pro-longation de l’état d’ur-gence. Hier, la campagnepour les élections régio-nales a repris (douce-ment) son cours dans uncontexte inédit et peupropice à la bataille élec-torale. Non que l’état d’urgencebouleverse l’organisation logistiquedes équipes de campagne (lire en-cadré ci-dessous). En matière desécurité, chacun fait comme il veut.« Pour nos deux gros meetings àAmiens et Lille, nous aurons proba-blement recours à une société desécurité privée », indique GéraldDarmanin, directeur de campagnede Xavier Bertrand dans la granderégion Nord-Pas-de-Calais - Picar-die. Christian Estrosi, chef de fileLR en Paca, prévient pour sa partles préfets lorsqu’il se déplace. LeParti communiste, lui, augmenteson personnel de sécurité à l’entréede ses réunions publiques.

L’équipe de Florian Philippot,elle, a « demandé un renfort de po-lice » pour la réunion avec MarineLe Pen à Hayange (Moselle), mer-credi prochain. Le PS prévoit sim-plement de réduire la voilure. « Lesgros meetings demandent des for-

ces de l’ordre et elles ontautre chose à faire », balaieChristophe Borgel, le Mon-sieur Elections du parti.Conséquence, ManuelValls ne s’exprimera pasdevant 1 600 personnes àPoitiers mercredi prochain.Dans la Vienne, les troupessocialistes devront secontenter d’une réunionpublique de 450 person-

nes, avec le chef de file régional,Alain Rousset.

Plus que le dispositif, c’est le tonde la campagne qui change radica-lement. Les socialistes n’ont d’ail-leurs toujours pas repris la leur.« Dans la plupart des régions, onattend l’hommage officiel », fait sa-voir Borgel. En Midi-Pyrénées, Ca-role Delga reprendra ainsi lundi, àCarcassonne (Aude), avec un mee-ting républicain rassemblant lesmaires PS de la région, en écharpetricolore. Alain Rousset, repartihier, fait figure d’exception. « Si onattend les quinze derniers jours, onn’y arrivera pas », justifie son en-tourage. Mais, comme beaucoup auPS, il axe ses prises de parole sur lesrécents événements et l’action me-née par le gouvernement.

Au Front de gauche, comme chezEELV, on renoue aussi le dialogueautour de ces questions. « On ne vapas faire le traditionnel : Votez

pour moi ! explique David Cor-mand, chargé des élections au seind’EELV. Déjà que les gens ne sesentaient pas très concernés par lesthématiques régionales… Là, ilsn’ont pas envie de parler de ça. »

LR et le FN de nouveausur le terrain dans l’Est« On ne peut pas faire campagnecomme il y a dix jours », confirme-t-on chez Estrosi, qui était hier soirà Grasse (Alpes-Maritimes), où uneminute de silence a été observée.Dans une région où le Front natio-nal emmené par Marion Maréchal-Le Pen a le vent en poupe, pasquestion cependant d’abandonnerle terrain sécuritaire… Dans le Sud-

Ouest, Virginie Calmels ne metplus de musique d’entrée dans sesmeetings. « Les campagnes, ça atoujours un côté un peu festif, maislà, non… », souffle sa directrice decampagne. Pour Xavier Bertrand, lacampagne reprendra ce week-end.Son souci ? « Les professions de foiont été rédigées avant les attentats.Elles vont forcément paraître unpeu décalées », redoute Gérald Dar-manin. Il réfléchit à imprimer unnouveau tract lié à l’actualité. Unesolution déjà adoptée au PS, auFront de gauche et à EELV.

Dans l’Est, après avoir observéune période de deuil, le candidatLR, Philippe Richert, continuecomme avant. Hier, c’était tractage,

inauguration d’un salon et ren-contre avec des viticulteurs. « Fautquand même se rendre compte queles élections sont dans quinzejours ! C’est très court ! » plaide-t-il.D’autant que son rival, le frontisteFlorian Philippot, est lui aussi denouveau sur le terrain. Aujour-d’hui, il visitera une exploitation vi-ticole dans le Haut-Rhin.

Le numéro 2 du FN a en revan-che annulé le tour des marchés deNoël, prévu ce week-end. Explica-tion de son équipe : « Cela a un côtéfestif, c’est un peu tôt. »

OLIVIER BEAUMONTET PAULINE THÉVENIAUD@olivierbeaumont

@Pauline_Th

Carole Delga (à gauche) reprendra sa campagne lundi, à Carcassonne (Aude), avec unmeeting rassemblant les maires PS dela région. Florian Philippot (FN, en haut) est lui aussi de nouveau sur le terrain. Dans le Sud-Ouest, Virginie Calmels (LR) a bannila musique de sesmeetings. (Yann Castanier/hanslucas.com./PhotoPQR/«le Républicain lorrain»/Pierre Heckler/Sipa/Ugo Amez.)

Lacampagne

enétat

d’urgenceRÉGIONALES.Hier, six jours aprèsl’horreur des attentatsdeParis, la campagnedes régionales a repris. De façonprogressiveet avecune tonalité biendifférente.

« TOUT ÇA, c’est du pain bénit pourLe Pen. Et nous, on fait comment ? »s’interroge un permanent au siègedu parti les Républicains. Ces der-niers jours, devant ses proches, Nico-las Sarkozy s’est lui-même inquiétédes conséquences politiques des at-tentats sur les élections régionales.

Un indicateur ne trompe pas : lestandard du parti, qui, depuis leweek-end dernier, est inondé d’ap-pels inquiets de militants. « Noschances étaient très compromisesdans le Nord-Pas-de-Calais - Picar-die. Mais alors, là, c’est cuit pour Xa-vier Bertrand. Marine Le Pen n’a plus

qu’à se pencher pour recueillir lesvoix », juge, pessimiste, un membredu bureau politique.

En réponse, dès la reprise de sesdéplacements de campagne, l’ancienchef de l’Etat devrait axer ses dis-cours sur l’un des problèmes majeursà ses yeux : la crise des migrants.Nicolas Sarkozy sera mercredi pro-chain à Strasbourg. « Il considèrequ’on n’a pas encore apporté les ré-ponses à cette crise. Il y a une ré-flexion globale à avoir sur tout cela »,indique son entourage. Suffisantpour contenir la progression duFront national ? O.B.

Sarkozy redouteune poussée du FN

La mairie de Paris a décidé, avecl’accord des plus hautes autorités del’Etat, de maintenir le sommet desmaires du monde pour le climat,prévu le 4 décembre, au moment dela COP21. Cet événement, coprésidépar Anne Hidalgo et MichaelBloomberg, ancien maire de New Yorket aujourd’hui envoyé spécial de l’ONU

pour les villes et le climat, réuniraplusieurs centaines de participants.Parmi ceux qui ont déjà confirmé leurparticipation, les maires de Londres,Berlin, Bruxelles, Montréal, Dakar, Riode Janeiro, Mexico, Madrid, Stockholmet encore Johannesburg, qui veulentainsi manifester leur solidarité avecParis après les attentats.

n COULOIR

Le sommet climat desmaires aura bien lieu

J-16

nLa règle, c’est qu’il n’y a… pasvraiment de règle. En matière

de sécurité, les candidats n’ontdans les faits pour guide que leurbon sens et leur évaluation durisque. La mise en place de l’étatd’urgence n’interdit pas lesdistributions de tracts, réunionspubliques ou les déplacements decampagne.« L’état d’urgence, concrètement,juridiquement, ça ne change pasgrand-chose pour nous. Surtout enprovince », confie David Cormand,chargé des élections chez EELV.Même son de cloche au sein desautres états-majors.Dans plusieurs régions, les équipesde campagne indiquent par ailleursne pas avoir reçu de consignes despréfets ou des autorités. Pas dedispositif particulier, donc, exceptédes renforts de sécurité ponctuelspour certains événements. « On neva pas rentrer dans un Etatpolicier », évacue Philippe Richert(LR, Est), quand l’équipe d’AlainRousset (PS, Aquitaine), balaie : « Iln’y a pas non plus de paranoïa. Onne se sent pas la future cible. »

P.TH.

Pas de consignessur la sécurité

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Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 SOCIÉTÉ 13

bien pu attendre que mon client re-vienne de vacances pour procéder àl’ouverture des coffres, en mettantdes scellés partout. Nous sommes endroit de demander des réparations. »L’avocat récuse l’existence de comp-tes à l’étranger. L’enquête, démarréeen juin, est partie d’un signalementde la cellule antiblanchiment deBer-cy (Tracfin) à propos d’un comptebancaire caché à Genève, dontl’ayant droit serait l’assistant person-nel de Jean-Marie Le Pen. Un comp-te abondé à hauteur de 2,2 M€, dont1,7 M€ sous forme de lingots et depièces d’or…Lundi dernier, c’est donc en pré-

sence du vieux chef que les policiersont ouvert les coffres qui n’avaientpu l’être début novembre. Ils sontrepartis avec des documents, et sur-tout des lingots, des louis d’or etquelques liquidités. D’où vient cettepetite fortune ? « Ce n’est pas à moi,mais à mon épouse, jure Le Pen.Nous sommesmariés sous le régimede la séparation de biens. C’est sonpetit magot à elle, le petit trésor deJany, qu’elle a pu sauver après l’in-cendie de notre maison à Rueil. Onveut me nuire. Il n’y a pas assez depoliciers pour traquer les terroristes,mais assez pour perquisitionnerchez Le Pen! » OLIVIER BEAUMONT

@olivierbeaumont

cadre de cette enquête portant no-tamment sur des faits présumés deblanchiment de fraude fiscale. Uncoffre avait fini par céder. « Il leur afallu six heures avec une meuleusepour l’ouvrir, en saccageant tout au-tour ! s’exclame-t-il. « C’est un abusde pouvoir judiciaire, dénonce sonavocat, Me Joachim. Ils auraient très

ne de Punta Cana : « Huit policiersm’attendaient à Montretout pourune perquisition, après la premièredéjà faite enmon absence il y a deuxsemaines », enrage-t-il.Début novembre, les policiers ont

en effet tenté de forcer plusieurs cof-fres-forts de la demeure pour tenterd’obtenir des informations dans le

rie Le Pen rumine encore et tou-jours. « 2015, c’est l’annus horribilis :l’incendie de ma maison à Rueil-Malmaison, l’exclusion du Front,mes soucis de santé… et cette pseu-do-enquête sur des comptes àl’étranger », vocifère-t-il. Une enquê-te qui s’est encore rappelée à lui lun-di dernier, alors qu’il revenait à pei-

« GOUVERNER c’est prévoir. Celafait des années que je dis que noussommes en guerre. Et là, ils n’ontpas prévu ce qui était prévisible »,tacle d’entrée de jeu Jean-MarieLe Pen. Tout juste revenu de ses va-cances en République dominicaine,le fondateur du FN — exclu de sonparti depuis le 20 août — attaquebille en tête après les terribles atten-tats du vendredi 13. « Depuis Jac-ques Chirac, on a systématiquementbaissé les effectifs des forces de l’or-dre. Ou bien c’est de la complicité,ou bien c’est de l’incompétence, quidevrait provoquer la démission desgens qui ont fait cela », enfonce lepatriarche de 87 ans.

Ses meilleures flèchessont pour sa filleSes meilleurs flèches, il les réserve àsa fille, avec qui il est toujours enrupture. Elle est coupable à ses yeuxde ne pas être assez offensive. « Ma-rine Le Pen sait que la vérité diaboli-se. Et comme elle veut se dédiaboli-ser et entrer dans le système, eh bienelle assouplit son discours. C’est uneerreur. La radicalisation de la situa-tion exigerait au contraire une radi-calisation de la critique », charge-t-il.Assis dans son fauteuil Louis XV

au premier étage de ses bureaux deMontretout (Saint-Cloud), Jean-Ma-

Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), mercredi. Jean-Marie Le Penmontre le coffre-fort que les policiers ont forcé à la meuleuseen son absence. Ils sont revenus lundi dernier ouvrir les autres. (LP/Olivier Beaumont.)

LePenréclame les lingotsdeJanyAFFAIRES. Le fondateur du FN s’indigne que, lors d’une perquisition en son absence, les policiers quienquêtent sur un supposé compte à l’étranger aient forcé un coffre et emporté le « trésor » de son épouse.


14 ÉCONOMIE Le Parisien


LE SÉNAT va se pencher à sontour sur « la taxe tampon ». Lessénatrices écologiste CorinneBouchoux et socialiste MaryvonneBlondin ont chacune déposé hierun amendement au projet debudget 2015 proposant de réduire à5,5 % contre 20% le taux de TVAappliqué aux protectionshygiéniques féminines. Unedemande qui avait été rejetée àl’Assemblée nationale, au granddam de nombreuses associationsféministes. Dans son amendement,la sénatrice socialiste souligne quel’application actuelle du taux de20% « constitue une injustice, enparticulier pour les femmes lesplus précaires ». A l’Assemblée, lesecrétaire d’Etat au Budget,Christian Eckert, avait mis enavant qu’un taux de 20% étaitappliqué aux mousses à raser pourhommes… tandis que la secrétaired’Etat chargée des Droits desfemmes, Pascale Boistard,appuyait cette demanded’associations féministes.

Leretourde la

« taxe tampon»

nUNEMARCHE VIRTUELLESUR FACEBOOK, c’est cequ’envisagent de lancer les ONGpour la COP21, la conférence sur leclimat. A la suite des attentats, lamarche prévue le 29 novembre àParis est en effet interdite. Il fautdonc trouver d’autres moyensd’expression. Les associationsenvisagent aussi de créer des signesà arborer pendant la COP21.

nDU SAUMONGÉNÉTIQUEMENTMODIFIÉ vabientôt atterrir dans les assiettes desménages américains. Hier, lesautorités sanitaires ont en effetautorisé pour la première fois laconsommation d’un poissontransgénique, sorte de nouveausaumon de l’Atlantique auquel on ainjecté un gène de saumon chinookdu Pacifique afin qu’il grossisse deuxfois plus vite. Il atteint en effet sataille adulte au bout de seizemois,au lieu des trente habituels.

Enbref

en tournée à travers Paris en 2 CVavec cinquante vignerons. Cette an-née, pas de goût de banane, de fraiseou de tabac : la profession prometautant de saveurs qu’il existe d’ex-ploitations. Unemanière de tordre lecou à un argument marketing quiavait fini par décrédibiliser la bois-son, alors qu’il se vend aujourd’huideux fois moins de beaujolais nou-veau qu’il y a dix ans. « On veut luiredonner une âme, rappeler quec’est un vin de vignerons, associé auterroir », explique Jean Bourjade.

ÉMILIE TORGEMEN

n’a pas hésité à traverser tout Parispour célébrer le beaujolais nouveauici : « C’est une fête incontournableet une bonne occasion de retrouverles copains, même si je préfère lesvins plus mûrs. »Pourtant, selon le patron, le cru est

exceptionnel, c’est promis juré.Comme chaqueannée, non ? « Pasdu tout, 2015 estcomparable aumillésime de 1947ou de 2009, assureJean Bourjade, dé-légué général d’In-

ter Beaujolais, l’association des pro-ducteurs. Parce qu’on a eu un prin-temps humide puis un ensoleille-ment historique en juillet dans leRhône, qui a été le département leplus chaud de France. » Il était hier

verre de quincy à la main. Mais ellen’aurait raté la soirée pour rien aumonde. L’arrivée du beaujolais nou-veau le troisième jeudi de novembreest un rendez-vous festif, synonymede convivialité et de partage. « Dupetit noir lematin à la coupe à l’apé-ro, j’ai toujours fréquenté les bars,précise cette Pari-sienne jusqu’aubout des ongles. Jene vais surtout pasm’arrêter et don-ner raison aux ter-roristes qui se sontattaqués à notremode de vie. » Accoudé au zinc,Jean-Michel renchérit : « On estquand même mieux ici que chacunchez soi à regarder des nouvelles an-xiogènes, non ? » Franck, ou Pépito,comme on l’appelle au Nord-Sud,

DE LA PAILLE AU SOL, des des-sins approximatifs d’Obélix au mur,des bouteilles et des petits ballons àportéedemain sur le comptoir.Hier,au bistrot le Nord-Sud à Paris(XVIIIe), on fêtait le beaujolais nou-veau… malgré tout. « Bien sûr, lesattentats de la semaine dernièrenous ont tous atteints, mais il fautcontinuer à faire la fête. Le beaujo-lais, c’est notre tradition ! » soutientle patron, Michel Gineston, chemiseà carreaux et teint rouge brique. Par-ce que, dans son troquet, « il faitchaud », et qu’on célèbre le beaujo-lais depuis « le petit déjeuner auxtripoux » dans ce vrai bar aveyron-nais de la capitale.Les habitués ne sont pas tous des

fans de ce vin très jeune « franche-ment pas terrible », avoueMarie, élé-gante restauratrice de tableaux, un

Paris (XVIIIe), hier. Au bistrot le Nord-Sud, comme chaque troisième jeudi de novembre, on a fêté l’arrivée du beaujolais nouveau. (LP/Olivier Lejeune.)

Lebeaujolaismalgré toutBISTROTS.On ne change pas nos habitudes :malgré les attentats de vendredi,on a célébré hier l’arrivée du beaujolais nouveau au comptoir des bars parisiens.


On a goûté le beaujolais nouveau


Au Japon, un spa au… beaujolais

BOURSE Séance du jeudi 19 novembre 2015

CAC404915,10 points +0,17%

4850

4900

4950

5000

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4750

4700

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4600

Jeu 12 Ven 13 Lun 16 Mar 17 Mer 18 Jeu 19

Dans lemonde

NewYorkDowJones17742,77 points

+0,03%

Londres Footsie6329,93 points

+0,81%

FrancfortDax11085,44 points

+1,14%

TokyoNikkei19859,81 points

+1,07%

CHANGESLibellé dern.€ préc.€

Etats-Unis USD

OROnce Lingot 1kg Napoléon

1080,90 $

PÉTROLELebarildebrent (163,66 l)

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Libellé dern. %Var. %an Libellé dern. %Var. %an Libellé dern. %Var. %an

Accor 40,44 +1,25 +8,30Adocia 74,45 -1,32 +54,30ADP 109,60 +1,43 +9,32Air France - KLM 6,65 +2,84 -16,53Air Liquide 114,95 +0,39 +11,76Airbus Group 65,87 +0,13 +59,29Alcatel-Lucent 3,73 +0,13 +25,72Alstom 29,15 -0,46 +8,50Alten 47,40 +0,42 +34,08Altran Technologies 11,18 +0,81 +44,69Aperam 33,59 +1,40 +36,62ArcelorMittal 4,94 +2,44 -45,62Arkema 66,14 +1,77 +20,10Atos 76,46 +0,88 +15,32AXA 24,74 -0,66 +28,82Bic 150,15 +0,10 +36,68BioMérieux 106,65 -0,79 +24,38BNPParibas 56,47 +0,49 +14,63Bollore 4,29 -2,21 +13,68Bouygues 35,60 -0,09 +18,76Bureau Veritas 19,41 +0,38 +6,00Cap Gemini 84,37 +1,38 +41,84Carrefour 29,23 -0,98 +15,51Casino Guichard 55,03 +3,85 -28,02CGG 3,18 -1,02 -36,22CNPAssurances 13,10 +1,90 -11,03Coface 8,89 +0,94 -19,03Credit Agricole 11,52 +1,45 +7,01Danone 64,45 +1,09 +18,36Dassault Systèmes 74,25 +0,73 +46,91DBVTechnologies 66,06 -1,81 +50,20Edenred 18,47 +5,66 -19,56EDF 15,07 +0,33 -33,99Eifage 57,55 +0,94 +36,63Elior 17,49 +1,77 +42,19Elis 14,73 +1,02 +19,29Engie 16,58 +0,82 -14,66Essilor Intl. 120,70 -0,65 +30,23Euler Hermes Group 83,50 -0,06 -2,49Eurazeo 63,01 +0,33 +13,65

Euroins Scientif. 316,50 +0,27 +49,25Euronext 45,59 +2,37 +70,12Eutelsat Comm. 29,35 +0,41 +9,53Faurecia 35,74 -1,65 +15,62Foncière Régions 83,68 +1,16 +10,89Gecina 114,55 +0,66 +10,67Gemalto 57,80 -1,21 -14,91Genit 37,99 -2,35 +0,82Groupe Eurotunnel 12,19 -0,69 +13,87GTT 42,85 -0,40 -12,37Havas 7,96 +0,25 +17,80Hermes Intern. 332,15 -0,79 +12,67Icade 65,82 +1,23 -0,87Iliad 214,00 +0,47 +7,70Imerys 63,97 +1,86 +4,85Ingenico 108,25 -0,18 +24,02Innate Pharma 14,00 +0,07 +77,21Ipsen 59,97 +0,10 +39,46Ipsos 19,32 -1,32 -18,53JC Decaux SA 35,86 +0,05 +25,53Kering (Ex PPR) 166,95 -0,47 +4,67Klepierre 42,56 +1,37 +19,10Korian-Medica 32,92 -8,28 +9,02L'Oreal 167,50 -0,26 +20,24LafargeHolcim 50,92 -0,21 -18,12Lagardere S.C.A. 28,01 +0,53 +29,67Legrand 53,45 +0,20 +23,15LVMH 162,40 -0,73 +22,79M6-Metropole TV 17,70 +0,08 +13,64Maurel Et Prom 3,16 +0,92 -59,27Mercialys 19,93 +2,20 +8,11Michelin 94,68 +1,33 +25,78Montupet 71,31 +0,01 +7,31Natixis 5,76 +1,37 +5,08Neopost 24,22 +0,35 -48,62Nexans 34,90 -0,14 +37,37Nexity 40,21 +0,51 +28,10Numericable-SFR 41,44 +1,93 +1,21Orange 16,84 +0,06 +18,97Orpea 72,54 -0,52 +39,82

Pernod Ricard 107,85 +0,32 +16,89Peugeot 16,07 -0,21 +57,24Plastic Omnium 26,32 -0,19 +16,36Publicis Groupe SA 58,63 +1,17 -1,69Rémy Cointreau 66,89 +1,38 +20,82Renault 92,57 +0,59 +52,93Rexel 13,07 +1,35 -12,02Rubis 73,82 -0,70 +58,94Safran 66,87 -1,03 +30,47Sat 26,57 -0,67 +5,64Saint Gobain 40,91 +1,47 +16,10Sanoi 82,42 -0,79 +8,93Sartorius Sted Bio 337,10 -0,85 +108,99Schneider Electric 58,35 +1,05 -1,71Scor Reg 36,72 +0,94 +45,74Seb 92,91 +0,67 +50,90SES Global FDR 27,23 +0,68 -8,36Societe Generale 44,79 +0,99 +27,99Sodexo 88,20 +9,85 +8,52Solocal 7,54 +1,61 -56,81Solvay 103,65 +0,48 -7,78Sopra Steria Group 108,50 +2,55 +70,86Stmicroelectronics 6,66 +0,36 +7,42Suez Environnement 17,97 +1,95 +24,45Technicolor 6,95 +1,40 +55,67Technip 49,76 +0,12 +0,69Teleperformance 75,90 +0,53 +34,50TF1 11,85 +1,32 -6,84Thales 68,57 -0,66 +52,39Total 46,60 -0,12 +9,59Ubisot Entert 26,51 +0,01 +74,81Unibail-Rodamco 251,30 +1,49 +18,06Valeo 144,00 -0,03 +38,99Vallourec 9,47 +0,60 -58,39Veolia Environ. 22,27 +1,69 +50,89Vicat 57,15 +1,45 -4,11Vinci 62,06 +0,50 +36,36Vivendi 20,26 +0,42 +1,33Wendel Invest. 109,90 +0,68 +18,24Zodiac Aerospace 24,95 -1,75 -10,60

LESVALEURSÀSUIVRESodexo (+9,85%à 88,20 €)

L’action du numéro 2mondial des presta-tions de restauration et de services desti-nées aux entreprises signe la meilleureperformancede l’indiceSBF120,grâceàdebons résultats annuels. L’exercice iscaldécalé 2014-2015, clos le 31 août, se soldepar un résultat net part du groupe de700 millions d’euros, en hausse de+42,86%.Le chifred’afaires aprogresséde +9,99%, à 19,815milliards d’euros.

Soitec (-2,53%à0,77 €)

Soitec a réalisé unchifred'afaires conso-lidé de 110,9 millions d'euros au premiersemestre 2015-2016, en hausse de+56,6%par rapport aux six premiersmoisde l'exercice précédent (+30% à taux dechanges constants).

Vallourec (+0,60%à 9,466 €)

Vallourec a présenté jeudi un plan d'ei-cience énergétique à horizon 2020, uneinitiative que le groupe considère commeune partie intégrante de sa démarche enmatière de RSE.

190,20€32000,00€

0,9307 0,9390

44,06 $ -0,34%

LADETTEC’est la dette aujour-

d’hui, soit 97,60%du PIB.2105,40Md€

0491270116

Cette année, pas de goûtde banane, de fraise

ou de tabac, mais autantde saveurs qu’il existe

d’exploitations


Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 ÉCONOMIE 15

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LE DÉFI EST NOUVEAU. « Noussavons que la sécurité privée est ci-blée par les organisations terroristespour être infiltrée. » Tout est dit del’enjeu qui attend les sociétés de sé-curité privées dans cette phrase for-mulée hier par Michel Mathieu, pré-sident de Securitas France. Une me-nace non démontrée, mais qui pèsesur les nombreuses entreprises desurveillance en mal de personnel et

extrêmement sollicitées depuis lesattentats de vendredi. Mobilisationqui ne va pas faiblir avec l’état d’ur-gence prolongé, la COP21, les fêtes defin d’année, l’Euro 2016…

Les besoins sont évalués à« 100 000 agents dans l’année quivient » par Jean-Pierre Tripet, prési-dent du Syndicat national des entre-prises de sécurité, le Snes, qui fédère230 sociétés. Or, précise ce spécialis-

te en sécurité, « il faut au moins troismois, dont 147 heures de formation,pour certifier un agent de sécurité ».Comment alors gérer les énormes be-soins en personnels qualifiés en évi-tant les infiltrations ? C’est là un vraichallenge car, explique Olivier Féray,le patron de Proségur (5 000 agents) :« Nous manquons déjà de 20 000 à30 000 agents qualifiés en France. »

Le sujet est si sensible, urgent etcomplexe qu’il a été évoqué hier ma-tin lors du conseil d’administrationdu Cnaps (Conseil national des acti-vités privées de sécurité). Créé il y atrois ans, cet organisme qui dépenddu ministère de l’Intérieur a notam-ment la mission de délivrer les certi-ficats de qualification professionnel-le (CQP) aux futurs agents.

Le privé actifpour la sécurité publiqueParmi les problèmes soulevés par laprofession figure la fouille au corps,interdite aux agents de sécurité, ainsique le port d’arme, autorisé souscondition par un décret de 2013 maispeu répandu. « Armer un agent, c’estbien. Mais comment va-t-il utiliserson arme », s’interroge Olivier Féray.qui insiste sur la nécessité de « ne pasembaucher dans l’urgence ».

D’autres sujets fragilisent les socié-tés de sécurité à l’égard des réseauxterroristes. Comme la carte profes-sionnelle, qui n’est pas sécurisée. Au-cun contrôle obligatoire n’est par ail-leurs prévu pendant les cinq ans devalidité de cette carte afin de vérifierla fiabilité de l’agent. Dans le contex-te des attentats, le Cnaps a retenuhier plusieurs mesures, mais sansrapport avec la sécurisation des em-bauches. Dans les propositions sou-mises au ministre de l’Intérieur figu-re le nouveau métier d’« agent desurveillance renforcée, pouvant êtrearmé comme les transporteurs defonds » pour les « zones à risque par-ticulier », l’utilisation de chiens dé-tecteurs d’explosif… Enfin, le Cnapsa décidé de créer un groupe de liai-son permettant l’échange d’informa-tions avec les autorités… comme unemise à contribution du privé à la sé-curité publique. DANIEL ROSENWEG

Paris, hier. Les besoins en agents de sécurité vont croissantmais, insisteOlivier Féray,le patron deProségur, il ne faut pas « embaucher dans l’urgence». (LP/Olivier Lejeune.)

Vigilanceavant

derecruterdesvigilesSÉCURITÉ.Lessociétésspécialisées, sollicitéesdetoutepart,doiventembaucher.Avec lacrainted’être infiltréespardesterroristes.

Limoges (Haute-Vienne)

De notre correspondant

NICOLAS, 17 ANS, a poussé hieraprès-midi les portes du centre derecrutement de l’armée de terre deLimoges (Haute-Vienne). Parce qu’ila été « choqué par les attentats deParis », cet étudiant en première an-née de médecine a décidé de fran-chir le pas pour intégrer la réservemilitaire. « J’étais devant ma télé àregarder les informations. C’est làque je me suis dit : tu dois faire quel-que chose », résume le jeune hommepour qui les paroles de « la Marseil-laise », « Aux armes citoyens, formezvos bataillons » n’ont jamais eu au-tant de sens.

« Ce n’est pas le défilé, mais quandmême, note le major Patrick D. Habi-tuellement, cinq à six personnes

viennent se renseigner chaque jour.Là, en quatre jours, on en a vu débar-quer vingt de plus. Et on ne parle pasdes mails et des coups de téléphone.Nous avons constaté une hausse de25 à 30 % des demandes de rensei-gnements. »

15 000 postes à pourvoirDepuis les événements tragiques devendredi dernier, des milliers de vo-lontaires ont effectué la même dé-marche partout en France. « Nousavons enregistré chaque jour entre1 500 et 1 700 candidatures sur toutle territoire, alors qu’habituellementon tourne autour de 500 », reconnaîtune capitaine de la sous-direction durecrutement. Cette année, l’arméeouvre 15 000 postes, et elle en propo-sera autant en 2016. Au final, en2015, entre 150 000 et 160 000 per-

sonnes vont se porter candidats. An-dré, 33 ans, employé chez l’équipe-mentier électrique Legrand, n’a plusl’âge pour faire carrière mais il peutencore devenir réserviste, un « de-voir citoyen », dit-il. « Après les atten-tats, j’ai décidé qu’il fallait agir. Nousne sommes peut-être pas des guer-riers surentraînés, mais nous pou-vons chacun aider à notre manière. »

Depuis samedi, des profils atypi-ques se présentent dans les centresde recrutement. Telle cette personnede 55 ans qui, « dès 8 heures du ma-tin, se trouvait devant les portes pournous demander en quoi elle pouvaitêtre utile », témoigne, étonné, le ma-jor Patrick D. « En fait, nous n’avionsjamais connu un tel afflux. Il fautdire que nous n’avions jamais subinon plus une telle attaque. »

FRANCK LAGIER

ARMÉE. Les centres de recrutement connaissent une hausse des candidatures

«Auxarmescitoyens»…Beaucoupdisentoui

Limoges (Haute-Vienne), hier.Nicolas (à droite) est venu au centre de recrutementde l’armée de terre pour intégrer la réservemilitaire en réponse aux attentats.

AU PRINTEMPS et aux GaleriesLafayette, la fréquentationa baissé respectivementde 30 % et de 50 % depuisla vague d’attentats du13 novembre à Paris et en Seine-Saint-Denis. Les deux grandsmagasins emblématiquesde la capitale ont mis en placedes mesures de contrôle àl’entrée, principalementl’ouverture des sacs des clients.« On ne peut pas mettre desportiques à tout endroit et jepense que ce sont des mesuresde sécurité et de vigilanceadaptées à chacun des sites quisont nécessaires »,a estimé hier Michel Cadot,le préfet de police en visite surplace. Le dispositif de sécuritéà l’approche des fêtes autour desgrands magasins, habituellementdurci, va être encore accru.« Nous avons à dire à chacunde nos concitoyens qu’ilspeuvent se déplacer, allertravailler, ils peuventconsommer et vivrenormalement », a insisté hierMartine Pinville, la secrétaired’Etat à la Consommation.

Toutefois, les clients ne sontpas les seuls inquiets. Ladirection des Galeries Lafayettea ainsi mis en place une cellulepsychologique destinée àses salariés.

Grandsmagasins:

fréquentation

enchutelibre

(LP/Franck

Lagier.)


Montpellier (Hérault)

De notre correspondant

QU’EST DEVENUMichaël Ricaud ?Cet homme de 40 ans, sans emploi,père de trois enfants, a disparu dansdes conditions étranges depuis plusd’un mois. La mère de sa dernièrefille, dont il est séparé, et ses amiss’inquiètent chaque jourunpeuplus.« Ce silence, cela ne lui ressemblepas. C’est quelqu’un de sociable etgentil. Il avait des contacts quoti-diens avec ses amis, on ne comprendpas », explique Michel, un de ses co-pains qui a manifesté mardi à Béda-rieux pour tenter d’obtenir des té-moignages.Son domicile de Graissessac, an-

cienne petite ville minière à quinzekilomètres de Bédarieux (Hérault),au premier étage d’un immeuble dela rue Gambetta, reste vide. C’est de-vant cette porte qu’un ami l’a laisséen milieu de soirée le 15 octobre.

Menaces et traces de sangDepuis ? Plus rien. Sauf les bruitsd’une dispute. « J’ai entendu distinc-tement des éclats de voix. C’est unepersonne qui l’insultait, très énervé.Lui ne répondait pas. A un moment,j’ai entendu comme le bruit d’unebouteille qu’on casse. Les morceauxont été ramassés. Et je n’ai plus rienentendu », raconte un voisin. Com-

me si les deux personnes avaientquitté l’appartement en pleine nuit.Quelques jours plus tard, ses amisont découvert dans l’appartement,dont la porte n’était pas verrouillée,des traces de sang. « Je suis très in-quiète. Mic n’avait aucune raison dedisparaître. Ce soir-là, je devais lerappeler. Or, il n’a pas répondu. Sonportable était coupé. Cela ne lui res-semble pas. Quand il sait que je doislui parler, il laisse son téléphone al-lumé », ajouteVanessa, lamère d’Eli-ne, 5 ans et demi, le troisième enfantde Mic.« Il avait un rendez-vous le lende-

main avec unmédecin à Béziers et ildevait nous rejoindre à Aurillac lelundi suivant. Mais il n’est jamais ar-rivé », poursuit la jeune femme.« C’est incompréhensible. Je l’avaiseu le soir même. Tout semblait allerbien », ajoute Sophie, sa compagneactuelle. Sauf que Mic avait reçu desmenaces par téléphone quelquesheures avant l’énigmatique soirée du15 octobre à Graissessac. Les gendar-mes se sont déplacés, les spécialistesde l’identification judiciaire ont pas-sé l’appartement au peigne fin, maisils n’ont jusqu’ici livré aucune infor-mation sur cette troublante affaire.Le parquet de Béziers a ouvert uneinformation judiciaire pour dispari-tion inquiétante.

CLAUDE MASSONNET

ENQUÊTE

L’étrange disparitiond’un père de famille

CE SONT DES FACTEURS hu-mains qui ont conduit à l’une desplus grandes catastrophes ferroviai-res de la SNCF de ces vingt-cinq dernières années. Hier matin,Guillaume Pepy, le PDG de la com-pagnie ferroviaire, a annoncé que ledéraillement du TGV d’essai qui afait 11 morts et une quarantaine deblessés, samedi, à Eckwersheim(Bas-Rhin), était dû à un freinagetardif. Concrètement, le train s’estengagé dans la courbe qui relie lanouvelle voie grande vitesse à la li-gne classique à une vitesse de265 km/h, au lieu de 176 km/h. Soitun excès de vitesse de près de90 km/h. « Ce freinage tardif auraitdû être exercé au moins 1 km plustôt », a reconnuGuillaume Pepy.Selon les don-

nées enregis-trées par l’Atess(Acquisit ion,traitement des événements de sécu-rité en statique), le nom donné auxboîtes noires dans un train, le TGVadéraillé à la vitesse de 243 km/h.Pourquoi un tel excès de vitesse ?Dans son rapport, la direction desaudits de sécurité de la SNCF, char-gée par la compagnie ferroviaire defaire la lumière sur ce drame, esti-me que les freins étaient en parfaitétat de marche. Selon elle, ni larame TGV, ni l’infrastructure de la

voie, ni la gestion de la circulationne sont responsables de l’accident.Aucune anomalie n’a été constatéesur ces différents paramètres.Reste la responsabilité du

conducteur. Avec vingt-sept ansd’ancienneté dans la profession,dont près de sept ans commeconducteur de TGV, il appartientdepuis 2014 à l’Entité d’appui auservice traction (EAST) en chargenotamment des essais. Il était ac-compagné, dans le poste de condui-te, d’un second conducteur au pedi-gree sensiblement équivalent, d’uncadre responsable de la sécurité dela circulation des trains, mais aussid’un quatrième agent en charge,lui, de renseigner sur les caractéris-

tiques de la voie.Plus étonnant,

en revanche, laprésence de troisautres personnesdans cette cabi-

ne de pilotage, ainsi que celle dequatre enfants, installés, eux, nonpas dans le poste de conduite, maisdans une autre partie du TGV. « Ilva falloir éclaircir tout ça », a recon-nu la direction de la SNCF. Selon lesenquêteurs, cette présence a pu per-turber la conduite, le « positionne-ment des présents en cabine ne per-mettant pas une vue optimale »,écrivent-ils, tout en pointant dudoigt l’ambiance sonore. Enfin, ils

constatent certaines incohérencesdans les témoignages et les déclara-tions recueillis des agents du servi-ce de conduite. La SNCF a décidéd’engager des procédures discipli-naires. « Au vu de la gravité excep-tionnelle et du bilan humain trèslourd, des suspensions conservatoi-res vont être décidées, après audi-tion des intéressés et de leur chaînemanagériale », justifie le PDG.Deux autres enquêtes sont tou-

jours en cours : une judiciaire me-née par le parquet de Strasbourg etune du Bureau d’enquêtes sur lesaccidents de transport terrestre(BEA-TT).

VINCENT VÉRIER

Le TGV a freinétrop tardACCIDENT. Selon la SNCF, la vitesse esten cause dans le déraillement de la ramed’essai qui a fait 11 morts samedi en Alsace.

nLes essais réalisés par la SNCFsur ses nouvelles voies sont-ils

suffisamment encadrés ? Si les TGVen circulation au quotidien disposenttous d’un système qui rendimpossibles les excès de vitesse, cen’est pas le cas de ceux qui roulent surles nouveaux tronçons testés. Pourpermettre aux rames d’atteindre lesvitesses supérieures aux vitessescommerciales, soit 365 km/h au lieude 320 km/h en pointe et 176 km/h aulieu de 160 km/h, dans une courbe,

« les automatismes de sécurité sonten partie désactivés », a rappeléGuillaume Pepy. D’où la présence deplusieurs conducteurs dans le poste deconduite. « Peut-être qu’à l’avenir ilfaudra non pas débrancher lesautomatismes, mais les paramétrer à365 km/h et 176 km/h », analyseCyrille Vainsonneau de la Fggac-CFDT,syndicat de conducteur de trains. Hier,le PDG a annoncé le gel des essaisgrande vitesse, le temps de tirer tousles enseignements. V.V.

Des tests remis en cause

5km

Ligne à grande vitesse

Pont Lign

eclas

sique

Kilomètre398,77

Kilomètre403,81

360 km/h 330 km/h

356 km/h 329 km/h 330 km/h 243 km/hVitessesduTGVaccidenté

Vitessesmaximalesautorisées sur la ligne

zonededécélération

Kilomètre404

ACCIDENT

176 km/h

243 km/h/hKilomètre

404ACACCIDENTNT

265 km/h

Vers Paris

VersStras

bourg

LP/Infog

raphie-C.Têc

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(Reu

ters/V

.Kes

sler.)

Canal

Incohérences dansles témoignages des agents

du service de conduite

16 FAITS DIVERS Le Parisien



Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 FAITS DIVERS 17

PhotoSylvieLancrenon

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LES DEUX PILOTES impliquésdans l’affaire « Air cocaïne » ont vus’envoler hier leurs espoirs de re-trouver la liberté sur-le-champ. Lesjuges ont décidé de les garder enprison pour pouvoir continuer l’en-quête ouverte àMarseille sur ce vas-te trafic international de drogue.Rentrés fin octobre en France aprèsune rocambolesque fuite de Répu-blique dominicaine, Bruno Odos etPascal Fauret espéraient que la courd’appel d’Aix-en-Provence (Bou-ches-du-Rhône) les place souscontrôle judiciaire.Cependant, les magistrats ont

confirmé la décision, prise débutnovembre après leur évasion et leurarrivée en France, d’un placementen détention provisoire. Ils restentainsi à disposition des juges d’ins-truction qui veulent notammentconfronter les deux pilotes aux au-tres acteurs de ce dossier. Dans sonarrêt, la chambre de l’instruction dela cour d’appel souligne le risque deconcertation frauduleuse, la néces-sité de nouvelles auditions et le faitque certaines personnes soupçon-nées dans ce dossier n’ont pas enco-re été interpellées.

La cour a également mis en avantl’existence d’un important réseaude soutien, leur ayant permis de fuirla République dominicaine et « sus-

ceptible d’être à nouveaumobilisé »pour échapper à la justice française.D’autant que les deux pilotes n’ontpas déclaré d’adresses personnelles

à leur retour en France, élisant do-micile chez leur avocat.Bruno Odos et Pascal Fauret

avaient été arrêtés en mars 2013 enRépublique dominicaine aux com-mandes d’un avion mis en locationpar la société SNTHS, chargé de va-lises contenant 680 kg de cocaïne.Ils avaient été condamnés àvingt ans de prison par la justicedominicaine.

Des textos troublantsAnciens militaires reconvertis dansl’aviation d’affaires, les pilotes onttoujours clamé leur innocence. Lespilotes doivent notamment s’expli-quer sur des SMS énigmatiques quipeuvent laisser penser qu’ils avaientconscience de transporter de la dro-gue et sur d’éventuelles commis-sions proposées par les organisa-teurs de trois vols transatlantiqueslitigieux.Pascal Fauret et Bruno Odos ont

tous deux été mis en examen, demême que huit autres personnes,notamment pour détention et trans-port et importation de produits stu-péfiants en bande organisée.

I.G.

Pour justifier le maintien en détention provisoire de Pascal Fauret et Bruno Odos,la cour d’appel d’Aix-en-Provence a estimé que le réseau de soutien des deux pilotesétait « susceptible d’être à nouveaumobilisé » pour fuir la justice française.

Les pilotes d’« Air cocaïne »restent en prisonDROGUE. Pascal Fauret et BrunoOdos, rentrés fin octobre après leur condamnationen République dominicaine, vont être confrontés à d’autres acteurs de cette affaire.

UN ADOLESCENT de 13 ans et sonpère de 57 ans ont été mis enexamen par un juge d’instructionmercredi soir, après la mort lundid’un collégien de 11 ans et demiblessé par balle à l’abdomen, dansun car scolaire à Hégenheim (Haut-Rhin). Le procureur a évoqué lathèse d’un tragique accident. Lemagistrat a retenu les chefsd’homicide involontaire pourl’adolescent et de complicitéd’homicide involontaire pour lepère, un collectionneur chez qui lesgendarmes ont retrouvé 168 armes et200 kg de munitions. L’adolescentavait dérobé à son père un 9mmautomatique quinze jours avant ledrame. Dans le car, il a « chargé etrechargé » l’arme pour faire unedémonstration à son voisin. « Aforce de la manipuler, le coup estparti », a déclaré le procureur. Et uneballe a atteint un jeune, assis del’autre côté du couloir du car.

La mort par balledu collégien seraitun accident

nL’ARMÉE BRITANNIQUE estintervenuemercredi au large desMalouines (au large de l’Argentine)pour évacuer les 347 passagers etmembres d’équipage du « Boréal »,un navire de croisière battantpavillon français sur lequel s’étaitdéclaré un incendie dans uncompartiment de la salle desmachines. La croisière a été annuléeet les voyageurs rapatriés.

Enbref

(AFP/Erika

Santelices.)


20 SPORTSLe Parisien


LES FAN-ZONES, ces espaces dé-diés aux supporteurs lors du pro-chain Euro 2016 (10 juin-10 juillet),pourraient-elles ne pas voir le jour ?Hier, le Conseil national des activi-tés privées de sécurité (Cnaps),chargé de l’agrément, du contrôleet du conseil des professions de sé-curité privées, a porté un sérieuxcoup de canif à l’existence de ceslieux où les supporteurs sont cen-sés se retrouver pour faire la fête etregarder les rencontres sur grandécran dans les 10 villes hôtes de lacompétition*.« En vue de la préparation de

l’Euro 2016 et afin de renforcer lesconditions de sécurisation desstades, et de ne pas disperser lesressources disponibles, le collègedu Cnaps recommande ferme-ment la suppression des fan-zo-

nes, dès lors qu’elles ne pour-raient pas être prises en chargedirectement par les organisateursavec leurs moyens propres », ex-plique un communiqué publiéhier soir par cet organisme.En clair, à la suite des actes terro-

ristes commis le 13 novembre à Pa-ris et à Saint-Denis, les entreprisesde sécurité privées souhaitent queleurs vigiles soientmobilisés sur lesstades. Elles renvoient la responsa-bilité de la sécurisation des autreslieux accueillant des supporteursaux 10 villes hôtes de la compéti-tion. On ne peut pas exclure que leCnaps, qui a d’autres revendica-tions, exerce là un moyen de pres-sion sur son ministère de tutelle,celui de l’Intérieur.Mais il est difficile aujourd’hui

d’imaginer que chacune des villes

puisse sécuriser les fan-zones avecleurs seules polices municipales.D’autant qu’elles n’en possèdentpas toutes.

Les instructions ministériellessont pourtant claires et stipulentque la protection de ces espaces dé-diés incombe aux « polices munici-pales et aux sociétés de sécuritéprivées », qui joueront un « rôlemajeur ».Hier, le bruit a couru que l’UEFA,

en concertation avec le gouverne-ment français, avait décidé de sup-primer purement et simplement lesfan-zones. Une rumeur immédiate-

ment démentie par Euro 2016 SAS,la société organisatrice de l’événe-ment en France. « UEFA Euro 2016dément catégoriquement toute dé-cision relative aux fan-zones dansles villes hôtes lors du tournoi quise déroulera du 10 juin au 10 juillet2016, souligne un communiqué. Cesujet fera l’objet, le moment venu,d’une évaluation et d’une concerta-tion entre les villes hôtes, l’Etat etUEFA Euro 2016. »Une réunion sur l’avenir des fan-

zones doit en effet se dérouler endébut de semaine prochaine, enprésence duministre de l’Intérieur,Bernard Cazeneuve. La question deleur annulation sera sur la table,d’autant que, comme le Cnaps, cer-tains maires (voir ci-dessous) com-mencent à émettre des réticences.D’autres, en revanche, à Paris ou à

Bordeaux, semblent prêts à conti-nuer l’aventure.Mais l’UEFA et l’Etat pourraient

finalement se mettre d’accord surla mise en place de fan-zones op-tionnelles. « C’est l’hypothèse privi-légiée, explique un proche du dos-sier. Ce sera alors à la ville, enconcertation avec l’Etat, de déciderou non s’il faut organiser une fan-zone. » Cela nécessiterait alors pourl’UEFA de modifier son cahier descharges. A ce jour, ces zones sonttoujours prévues dans le contrat si-gné entre l’UEFA et les 10 villeshôtes.

FRÉDÉRIC GOUAILLARDET SANDRINE LEFÈVRE

* Les 10 villes hôtes sont Paris,Saint-Denis, Lens, Lille, Lyon,Saint-Etienne, Bordeaux,Toulouse, Marseille et Nice.

Paris, le 4 juillet 2014. Un écran géant avait été installé place de l’Hôtel-de-Ville, notamment pour suivre les matchs des Bleus pendant le Mondial brésilien. Six mois avant l’Euro et après les attentats,la mise en place de fan-zones dans les dix villes hôtes reste en suspens. (LP/Yann Foreix.)

Les fan-zonesendangerFOOTBALL. Euro 2016. Les attentats font planer unemenace sur ces lieux de rassemblementpour supporteurs, trop compliqués à sécuriser pour des villes auxmoyens limités.

LE MAIRE LR DE TOULOUSE,

Jean-Luc Moudenc, est réticent àl’installation d’une fan-zone dans saville. L’édile considère qu’il n’est pasenmesure d’assurer la sécurité de celieu dédié aux supporteurs.Les villes sont-elles en mesured’assurer seules la sécuritédes fan-zones ?JEAN-LUC MOUDENC. C’est unevraie question qui se pose demaniè-re très aiguë depuis vendredi der-nier, mais qui, en réalité, se posaitdéjà avant. A Toulouse, cela fait plu-sieurs mois que nous sommes endiscussions avec la préfecture pourvoir à quel endroit nous allons ins-

taller la fan-zone. On avait identifiéla place du Capitole mais finale-ment la préfecture nous a dit non àcause de la sécurisation. On avaitsélectionné un autre site et nousétions en train de discuter des pro-blèmes liés à la sécurité. Autrementdit, il y avait déjà un problème desécurité difficile à traiter avant lesattentats du 13 novembre.A titre personnel,quelle est votre position ?

Moi, je penche pour ne pas installerde fan-zonemais je ne prends pas dedécision tant qu’il n’y aura pas uneposition commune entre les dix vil-les de l’Euro 2016. J’en ai parlé avecAlain Juppé, président des sites d’ac-cueil, hier (NDLR : avant-hier), etnous allons nous réunir très prochai-nement avec les autres villes afind’évoquer cette question.Votre police municipale n’est pasen mesure d’assurer seulela sécurité d’une fan-zone ?Cela ne correspond pas auxmissionshabituelles de la police municipaleni aux moyens dont nous disposons.En outre, la configuration du lieu est

très particulière car il s’agit d’un es-pace ouvert.Mais je ne connais pas laposition de l’Etat depuis le 13 no-vembre. A-t-il l’intention d’investirdes moyens sur les fan-zones mêmesi je sais qu’il n’est pas censé le faire ?Avez-vous déjà lancédes appels d’offres ?Il y a eu une première consultation ily a quelques mois mais qui n’a riendonné. Les professionnels de l’évé-nementiel nous ont fait savoir qu’ilssouhaitaient que, au préalable, la sé-curisation de la zone soit assurée parla mairie. Vous voyez le jeu dans le-quel nous sommes rendus.

Propos recueillis par F.G.

«Jepenchepournepasen installer »Jean-LucMoudenc,mairedeToulouse

Jean-Luc Moudenc. (LP/ Olivier Corsan.)

Une réunion prévuela semaine prochaine

au ministère de l’Intérieur

« Ce ne sont pasles missions habituellesde la police municipale »


Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 SPORTS 21

contacté par les trois maîtres chan-teurs présumés. Ces propos, ex-traits d’une conversation télépho-nique révélée dans la presse, sem-blent conformes à l’échange verbaldu 5 octobre entre les deux interna-tionaux au centre national de Clai-refontaine, lors d’un rassemble-ment des Bleus.

L’attaquant du Real Madrid etdes Bleus aurait raconté à son amiKarim Zenati :« Je lui (à Val-buena) dis : Si tuveux que la vi-déo, elle soit dé-truite, mon ami, il vient te voir àLyon, tu vois directement aveclui. » Benzema expliquait encoreavoir affirmé à Valbuena : « La vi-déo, je l’ai vue », puis garantissait :« tu vois tout ». Ce qui pourraitprouver le rôle actif de Benzemadans cette affaire.

D’autres éléments pourraientaussi peser dans le dossier ouverten juin après une plainte contre Xdéposée par Valbuena, à qui sesmaîtres chanteurs auraient récla-mé d’entrée plusieurs millionsd’euros. Selon nos informations, leMadrilène aurait contacté le Lyon-nais dès que son nom a été associé

à l’affaire fin octobre. Il lui auraitdemandé de le disculper publique-ment, comme Valbuena l’a fait, viason compte Facebook, pour DjibrilCissé, placé en garde en vue maisaussitôt libéré.

Alain Jacubowicz, l’avocat deBenzema, prétend le contraireaprès avoir assuré au journal« L’Équipe » : « Mathieu Valbuena atéléphoné à Karim Benzema pour

lui dire : Je suistrès embêté queton nom apparais-se dans ce dossierparce que t’as rien

à voir là-dedans. » Qui dit vrai ?L’enquête va en tout cas prendreun tournant décisif aujourd’huiavec l’audition de Valbuena quipartira dans la foulée pour Nice oùjoue ce soir l’OL.

« On a fait ce qu’il fallait en ter-mes d’organisation, a indiqué sonentraîneur Hubert Fournier sur lesite du club. On verra s’il joue. Je necache pas que ce n’est pas la meil-leure façon de préparer un matchde L 1, mais je suis assez optimiste.On a déjà vu sa capacité à assumerdans des moments difficiles. »

GILLES TOURNOUX

TOUT SE JOUE aujourd’hui. Queva déclarer, dès 10 heures ce matin,

Mathieu Valbuena à la juge d’ins-truction Nathalie Boutard sur

l’affaire de chantage à lasex-tape tournée avec safemme et dont il est victi-me ? Dédouanera-t-il autribunal de Versailles(Yvelines) Karim Benze-ma mis en examen

pour « complicité detentative de chanta-ge » et « participa-

tion à une associa-tion de malfai-teurs » ? Ou laisse-

ra-t-i l plutôt àpenser que son

partenaire en équi-p e d e France a joué un rôled’intermédiaire ?

L’audition du milieu de l’Olym-pique lyonnais, arrivé sans pro-tection particulière à Paris hiersoir, devrait accréditer, selon nosinformations, cette dernière thè-se. Malgré des pressions indirec-

tes qu’il aurait reçues pour atté-nuer sa version, Valbuena s’ap-prêterait à confirmer les proposque Benzema aurait tenus à sonami d’enfance Karim Zenati,

AFFAIREDE LASEX-TAPE. L’international sera auditionné aujourd’hui

Valbuenan’épargnerapasKarimBenzema

Mathieu Valbuena s’apprêteraità confirmer à la juge d’instructionles propos que Benzema auraittenus à son ami d’enfance KarimZenati. (AFP.)

Plusieurs millions d’eurosréclamés à Valbuena

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22 SPORTSLe Parisien


sation du match de Ligue des cham-pions de mardi face à La Gantoise.« Chaque joueur a vécu les événe-ments à sa manière, relate l’entraî-neur lyonnais, Hubert Fournier.L’important, c’est de se retrouver au-tour d’un projet commun et de pren-dre conscience que la vie est belle. »

L’attaquant niçois Hatem BenArfa et le défenseur lyonnais Chris-tophe Jallet, présents au Stade deFrance, seront sans doute particuliè-rement touchés au moment de « laMarseillaise » et de la minute de si-lence qui replaceront le match dansson lourd contexte. Ensuite, il seratemps de passer au football. Ce seraun grand écart, aussi, pour MathieuValbuena, s’il se libère à temps deson audition chez le juge (voir parailleurs).

Côté terrain, les enjeux sont réels.Lyon aborde une semaine où il ten-tera de confirmer sa très belle victoi-re dans le derby (3-0), de conserversa deuxième place en championnatet d’amorcer un exploit en Ligue deschampions. Nice peut monter sur lepodium s’il confirme le redresse-ment opéré à Marseille (0-1) aprèstrois matchs sans victoire. Par ail-leurs, les deux équipes sont volon-tiers joueuses et spectaculaires, cequi comptera peut-être aussi un peuplus ce soir qu’il y a quinze jours.

YVES LEROY

(AVEC F.S.)

DeBonneville - Orlandini

20HLARQUÉ FOOTJean-Michel LarquéJean-Louis TourreRoland CourbisJano Rességuié

18HLUIS ATTAQUELuis FernandezGilbert Brisbois Frank LeboeufÉric Di MecoJérome Rothen

22HAFTER FOOTDaniel RioloFlorent Gautreau

18H-MINUIT : RMC 100% FOOT

LA PROCHAINE JOURNÉE (15e). Vendredi 27 novembre, 20 h 30 : Lyon - Montpellier.Samedi 28 novembre, 17 heures : PSG - Troyes. 20 heures : Nantes - Bastia, Angers -Lille, Toulouse - Nice, Reims - Rennes, GFC Ajaccio - Lorient.Dimanche 29 novembre, 14 heures : Saint-Etienne - Guingamp.17 heures : Bordeaux - Caen. 21 heures : Marseille - Monaco.

Ce soir, 20 h 30(Canal + Sport et BeIN Sport 1)Nice - LyonDemain, 17 heures (Canal +)Lorient - PSG20 heures (BeIN Sport 1)Guingamp - ToulouseTroyes - LilleBastia - GFC AjaccioMonaco - NantesMontpellier - ReimsDimanche, 14 heures (BeIN 1)Caen - Angers17 heures (BeIN Sport 1)Rennes - Bordeaux21 heures (Canal +)Saint-Etienne - MarseilleLE CLASSEMENT DES BUTEURS. 9 buts :Ibrahimovic (PSG), Moukandjo (Lorient).8 buts : Batshuayi (Marseille). 7 buts :Cavani (PSG), Ben Arfa (Nice).

CLASSEMENT

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.

1. PSG 35 13 11 2 0 31 6 252. Lyon 25 13 7 4 2 19 7 123. Caen 24 13 8 0 5 14 14 04. Angers 22 13 6 4 3 12 9 35. Saint-Etienne 22 13 7 1 5 17 17 06. Nice 21 13 6 3 4 27 17 107. Lorient 20 13 5 5 3 22 18 48. Rennes 20 13 5 5 3 17 14 39. Monaco 20 13 5 5 3 17 18 -110. Nantes 19 13 6 1 6 12 14 -211. Bordeaux 17 13 4 5 4 17 19 -212. Guingamp 16 13 4 4 5 13 17 -413. Marseille 15 13 4 3 6 18 14 414. Reims 15 13 4 3 6 12 14 -215. SC Bastia 14 13 4 2 7 14 19 -516. Lille 13 13 2 7 4 7 8 -117. Montpellier 12 13 3 3 7 11 16 -518. GFC Ajaccio 12 13 3 3 7 11 17 -619. Toulouse 9 13 1 6 6 12 26 -1420. Troyes 4 13 0 4 9 6 25 -19

Nice (Alpes-Maritimes)

LA RENCONTRE de haut de ta-bleau entre Nice et Lyon aurait dûattirer ce soir 25 000 spectateurs àl’Allianz Riviera. La réalité sera toutautre. Moins de 15 000 fans sontattendus. Du côté de la promenadedes Anglais, nombreux sont ceuxqui regarderont finalement cematch à la maison, en famille, àl’image de Jean-Michel, un abonnéde la Populaire Sud. « Au départ,j’avais prévu de m’y rendre, admet-il. Sauf que ma femme m’a finale-ment convaincu de rester à ses cô-tés. Elle était trop inquiète. Ducoup, avec le groupe d’amis aveclequel je me rends à l’Allianz habi-tuellement, on a décidé de regarderle match au chaud devant la télé. »

Pascal, lui, a longtemps hésité.Agé d’une quarantaine d’années,

ce supporteur de Nice, abonné entribune Ray, a dû rassurer ses en-fants, inquiets en début de semai-ne à l’idée de se rendre au stade.

« On a finalement décidé d’y al-ler », nous a-t-ilassuré hier ma-tin. Habituelle-ment, les petitsNiçois se fontune joie de serendre à l’AllianzRiviera, d’où ilscontemplent le vol de l’aigle justeavant l’entrée des deux équipes surla pelouse. « Sauf que, pour cematch, je préfère y aller sans mespetits, concède Rémi. Ils patiente-ront jusqu’à la venue de Paris etd’Ibrahimovic (NDLR : samedi5 décembre). »

De leur côté, les Ultras de la Po-pulaire ont lancé un appel à tous

les Niçois, les invitant à se rendredans l’enceinte vêtus de noir. Ilsrappellent également de proscriretoute utilisation d’engins pyrotech-niques, ce qui pourrait engendrer

des mouvementsde panique. « Suiteaux événementstragiques survenusà Paris et pour ho-norer dignement lamémoire de nosdisparus, la Popu-

laire Sud demande à l’ensemble deses membres d’avoir une attitudeirréprochable », peut-on lire dansleur communiqué.

En ville, la perspective de voir leGym sur le podium, en cas de vic-toire contre Lyon, n’a jamais sem-blé si peu emballante. Depuis ven-dredi soir, le football n’est plus aucœur des discussions. F.S.

L’Allianz Riviera va sonner creux

BEIN 1, 20 H 30LA LIGUE 1 reprend ce soir, pastout à fait comme on l’avait laissée ily a quinze jours. Il y aura plus desécurité et sans doute plus d’émo-tion aussi. Ce sont Nice et Lyon quis’y collent, une semaine jour pourjour après les attentats commis de-vant le Stade de France et au cœurde Paris.

« On ne porte pas d’étendard, onreprend le cours des choses, c’esttout », veut croire l’entraîneur niçois,Claude Puel. Pourtant, rien ne seravraiment normal autour du match.L’Allianz Riviera sonnera particuliè-r e m e n t c r e u x . S e u l e m e n t15 000 sièges devraient être occupés.10 000 de moins que l’affluence ha-bituelle d’un tel rendez-vous, du faitd’une angoisse palpable chez lesfans rencontrés hier dans la cité azu-réenne (lire ci-dessous).

Les mesures de sécurité seronthors norme pour un simple matchde championnat, surtout en l’absen-ce de supporteurs visiteurs. Jean-Pierre Rivère, le président des Ai-glons, énumère : « Il y aura un maxi-mum de contrôles. Les palpations,les ouvertures des sacs seront réali-sées à l’extérieur du stade. On ins-pectera les véhicules. Les vérifica-tions seront intensives et précises.On va faire en sorte que rien ne pas-se entre les mailles du filet. Cela vanécessiter un peu de temps. Il faudraque les spectateurs arrivent enavance. »

Les joueurs seront également bienencadrés. L’OL effectue l’aller-retourdans la journée, au départ de l’aéro-port d’affaires de Bron, ce qui facilitesa protection. Ce déplacement susci-te moins de préoccupations au seindes services de sécurité que l’organi-

FOOTBALL. Ligue 1.Nice - Lyon

Encoreunmatchparticulier

Allianz Riviera (Nice), le 1er novembre. L’émotion sera forcément forte ce soir pour le Niçois Hatem Ben Arfa, présent au Stadede France avec les Bleus lors des attentats de vendredi dernier. (AFP/Bertrand Langlois.)

NiceLyonCe soir, 20 h 30, à l’Allianz Riviera.Arbitre : M. Bastien.Nice : Hassen - Genevois, Baysse,Le Marchand, Pied - N. Mendy(cap.) - Seri, Koziello - Ben Arfa -Germain, A. Mendy. Entr. : Puel.Lyon : Lopes - Rafael, Gonalons(cap.), Yanga-Mbiwa, Morel - Ferri,Tolisso, Darder - Valbuena -Beauvue, Lacazette. Entr. : Fournier.

«Pour ce match,je préfère y allersans mes petits»Rémi, supporteur niçois

«Prendre conscienceque la vie est belle»

Hubert Fournier, entraîneur de l’OL

La 14e journée


Le Parisien


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joueurs, comme Angel Di Maria cettesaison. Blanc, qui a fêté ses 50 anshier, aime le PSG et ses objectifs éle-vés, comme le gain de la Ligue deschampions, un rêve commun avecson patron, le président Nasser Al-Khelaïfi. Celui-ci suit en direct leséchanges entre son bras droit et sonentraîneur.

Le nouveau contrat ne serapas lié à un objectif sportifUne nouvelle phase s’ouvre désor-mais. Il s’agit de la phase de négo-ciation classique entre deux partiesdéjà d’accord sur l’objet principal— une prolongation. Au cours desprochains jours, chacun va formulerses propositions, puis amender ouvalider celles de l’autre. A priori, Lé-tang et Bernes n’ont pas fixé de nou-veau rendez-vous dans les pro-chains jours. Cela ne devrait pas em-pêcher les deux signataires de tom-ber d’accord avant la fin de l’année.

Sauf retournement de situation,Blanc doit parapher un nouvel en-gagement avec le PSG qui le lierajusqu’en 2018. Ce nouveau contratn’est conditionné à aucun objectifsportif. Si Paris avance à la mêmecadence, le 4e titre de champion deFrance du PSG de l’ère Qatar seraen poche. Ce serait le 6e de l’histoire

du club. La grande affaire du PSGreste la Ligue des champions, maisla visibilité demeure encore flouedans cette compétition tant que laplace de groupe de l’équipe n’estpas connue ni ses prochains adver-saires en 2016 lors des tours à élimi-nation directe.

DOMINIQUE SÉVÉRAC

LES NÉGOCIATIONS avancentbien entre le PSG et Laurent Blancau sujet d’une prolongation decontrat. Le bail de l’entraîneur pari-sien, aux commandes de l’équipedepuis l’été 2013, s’achève en théo-rie en juin. Depuis la mi-octobre, leclub de la capitale a décidé de pas-ser à la vitesse supérieure (nos édi-tions du 11 novembre). Pour plu-sieurs raisons. Parce qu’il estconvaincu par le travail de son en-traîneur ; qu’il n’est pas sûr de trou-ver mieux l’été prochain et qu’il neveut pas revivre la gestion du casCarlo Ancelotti, qui avait filé auReal Madrid alors que le PSG n’avaitpas de recours sous la main avantde se tourner vers… Laurent Blanc.

Olivier Létang, le directeur sportifparisien, et Jean-Pierre Bernes,l’agent de Blanc, ont donc ouvert lesdiscussions. Une nouvelle réunionentre les deux hommes s’est tenuemi-novembre à Paris. Elle a duré en-viron trois heures et s’est dérouléedans un excellent climat, comme lapremière. Cette fois-ci, les deuxhommes sont entrés dans le vif dusujet. Le PSG propose deux ans decontrat supplémentaires au cham-pion du monde, ravi de son job dansla capitale, heureux de compter cha-que année de nouveaux et grands

FOOTBALL.PSG. Les dirigeants parisiens ont proposé deux années supplémentaires à leur entraîneur

Blancprolongélemoisprochain ?

Santiago Bernabeu (Madrid), le 2 novembre. Laurent Blanc est d’ores et déjàpartant pour poursuivre son expérience à la tête de l’équipe parisienne. Lesnégociations portent désormais sur les aspects secondaires de l’accord.

Létang rassuren

Un début de thérapie par laparole. C’est ce qu’Olivier Létang,

directeur sportif du PSG, a entreprisau camp des Loges hier dans l’intimitédu vestiaire. Il a attendu que tous lesinternationaux, mobilisés dans leurssélections jusque dans la nuit de mardià mercredi, soient de retour pour tenirun discours sur les événements quiont frappé Paris et Saint-Denis. Le tonétait grave mais volontiers rassurantet mobilisateur, surtout à l’égard deSirigu et Pastore, qui avaient un lienpersonnel avec deux des victimes duBataclan. Il a insisté sur le fait que lePSG devait, au-delà des objectifssportifs, représenter du mieux possiblela ville de Paris et les Parisiens. Uneintervention de quelques minutes trèsappréciée par les joueurs qui peuvent,à leur demande, bénéficier de servicesde sécurité fournis par le club, ycompris à leur domicile. Dans lecourant du week-end, le présidentNasser Al-Khelaïfi s’était déjàmanifesté en contactant chaquemembre de l’effectif pour demanderdes nouvelles. R.F.

Hier. Travail physique et technique. Toros.Aujourd’hui. Entraînement à huis clos au camp des Loges puis départpour Lorient. Pastore a trottiné.Infirmerie. Verratti (cheville).Suspendu. David Luiz pour Malmö - PSG, le 25 novembre.Rendez-vous. Lorient - PSG, 14e journée de Ligue 1, demain à 17 heures(Canal +).

nMÉMO PSG

(LP/M

atthieudeMartignac.)


24 SPORTS Le Parisien


LEDIVORCE entre Citroën et Sébastien Loeba été signifié hier. Froidement. Après quinzeans de vie commune, la marque automobiles’est simplement fendue d’un communiquéinformatif précisant qu’à partir de 2016, lenonuple champion du monde des rallyes neferait plus partie de ses plans.

Le pilote en a pris ombrage et a réagi trèsvite sur son compte Twitter : « J’ai été surprislorsque j’ai appris que je necontinuerais pas à défendreles couleurs de Citroën Racingen 2016 », explique Loeb, quiaurait dû effectuer sa troisième saison d’affi-lée en Championnat du monde des voituresde tourisme (WTCC), dans une C-Elysée.« Nous avons construit ce challenge en WTCCensemble, avec pour objectif personnel de dé-crocher le titre pilote sous trois ans, a-t-ilpoursuivi. Je suis déçu que l’aventure s’arrêteaprès deux années alors que j’avais la volontéd’aller décrocher le titre et que j’avais montréma compétitivité. » A 41 ans, Sébastien Loeb,vainqueur de 78 rallyes dans une Citroën en-tre 2002 et 2013, ne pointera pas au chômage

pour autant, car il a été enrôlé par Peugeot,l’autre marque du groupe PSA, pour partici-per au Rallye-raid Dakar en janvier, dans une2008 DKR, avec son fidèle copilote monégas-que Daniel Elena, puis d’autres rallyes-raids courant 2016. A l’origine, Loebdevait revenir chez Citroën après leDakar, pour tenter de battre l’Ar-gentin Pechito Lopez qui vient

d’enchaîner deuxtitres mondiauxen WTCC, dansune C-Elysée iden-

tique à celle de Loeb.L’Alsacien a gagné quatre fois en

2015 et pointe au 2e rang du WTCCavant les deux dernières courses, pré-vues dans huit jours au Qatar, sur lecircuit de Losail. D’où son étonnement.Dans le même temps, le constructeur au-tomobile a annoncé ne pas prendre partau Championnat du monde des rallyes(WRC) pour la saison 2016… afin de reveniren 2017 avec une nouvelle voiture. Sans Sé-bastien Loeb. O. F.

AUTO.Leconstructeuraannoncéqu’il seséparaitdupilote français

CitroënvireLoeb

HANDBALL. Division 1 : Créteil - Cesson-Rennes 29-26.TENNIS. Masters de Londres : Federer(Sui/n°3) b. Nishikori (Jap/n°8) 7-5, 4-6,6-4; Djokovic (Ser/n°1) b. Berdych (Rtc/n°6) 6-4, 7-5.

LES RÉSULTATS

LA FRANCE a été placée soussurveillance par l’Agence mondia-le antidopage (AMA). La raison ?le retard pris dans la transcrip-tion du nouveau code mondialantidopage, entré en vigueur le1er janvier dernier. L’ordonnance,

dans laquelle figure notam-ment la possibilité

d’effectuer descontrôles de nuit,est passée auConseil des minis-

tres le 30 septem-bre. Son inscription

dans la loi françaisepasse encore par desdécrets d’application etune ratification par leParlement, ce qui n’estplus qu’une question desemaines. L’AMA laisse

toutefois à la France jus-qu’au 18 mars 2016 pour se

mettre en conformité. D’autrespays, comme la Belgique oul’Espagne, se trouvent dans lamême situation. S.L.

Lutte antidopage

LaFrancese faittaper sur lesdoigts

NATATIONnJÉRÉMY STRAVIUS a remportéhier, à Angers, le 400 m desChampionnats de France petit bassin.Un peu plus tôt, l’Amiénois de 27 anss’était imposé dans le 200 m 4 nages.Mehdy Metella a décroché le titre surle 100 m papillon. Florent Manaudoua remporté le 50 m en 21’’20.

FOOTBALLnHAFIZ MAMADOV, l’actionnaireprincipal de Lens, était absent hier dela réception des travaux organisée encatimini après la rénovation du stadede Bollaert de Lens en vue de l’Euro2016.

LES DÉPLACEMENTS dessupporteurs adverses interdits dans lecadre de la prochaine journée deLigue 1 sont étendus aux rencontresdu 7e tour de la Coupe de Francedemain et dimanche. Cette décision aété prise pour éviter de mobiliser lesforces de l’ordre contraintes de faireface à la menace terroriste.

RUGBYnRACING 92 - TOULOUSE sedisputera finalement samedi28 novembre à 14 h 45 au stade Yves-du-Manoir de Colombes. Le matchphare de la 9e journée du Top 14,initialement prévu au Stade deFrance, a été délocalisé à la demandedu ministère de l’Intérieur.

Enbref

Enrôlé par Peugeotpour participer au Dakar

Après quinze ansde vie commune,Citroën se séparede Sébastien Loeb,le nonuple championdumonde des rallyes.(Citroen.)

CHAÎNE HEURE

TENNISMasters de LondresNATATIONChampionnats de Franceen petit bassinFOOTBALLNational,Luçon - Strasbourg

Ligue 1,Nice - Lyon

15 h21 h

17 h 45

20 h

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Myriam, 8 ans, fait tourner uneballe entre ses doigts. « Ici, au club,j’oublie tout ce qui s’est passé, pro-met-elle sous le regard de sa ma-man, Najia. Mais quand je vais sor-tir, je vais repenser à tout ça. Monpapa était au Stade de France ven-dredi, j’ai eu peur pour lui. » Was-sim, 13 ans, et Mehdi, 12 ans, tra-

vaillent leur coup droit avec virtuo-sité. Mais de sombres images sontencore dans leur mémoire. « Les129 morts de vendredi, les5 000 cartouches tirées hier (mer-credi) et les images à la télé desrues qu’on connaît bien… c’est cho-quant, soupire Wassim. Alors çafait du bien de se changer les idées

avec les copains du club. » « Je voisle Stade de France de ma fenêtre etj’ai entendu les explosions des ka-mikazes. On n’avait jamais vu notreville comme ça, c’est triste, se re-mémore Mehdi. Au club, je retrou-ve l’amour du sport, mes partenai-res et un autre état d’esprit. Et onsait qu’on pourra aller disputer les

championnats départementaux sa-medi. »Au Racing Club de Saint-Denis,

club de football exclusivement fé-minin qui compte 257 licenciées,l’émotion est encore bien présente.« Les filles reviendront peut-être àreculons aux entraînements, re-doute Eric Akoun, coach de l’équi-pe fanion, promue cette saison enDivision 2, qui s’entraînait vendre-di près du Stade de France lors desattentats. Mais il faut se retrouverdans la sérénité. On n’a pas pu s’en-traîner cette semaine et les têtessont encore ailleurs. Nous espéronsque la Fédération acceptera de re-porter notre déplacement de di-manche à Lillers (Pas-de-Calais). »Pour Vesna, secrétaire du club et

maman de trois filles dont deux (13et 11 ans) portent le maillot du club,les dernières heures ont été diffici-les. « Nous vivons tout près de larue où les terroristes étaient retran-chés. On est restées cloîtrées toutela journée, mais nous sommes sor-ties vers 18 heures pour changerd’air. Mes filles ont maintenanthâte de retourner au stade pour re-voir leurs copines. Il faut continuerde vivre et oublier tout ça. »

THIERRY RAYNAL

LES PETITES BALLES blanchesrebondissent avec vigueur et desrires fusent. A la Raquette de Saint-Denis, salle d’entraînement du clubde tennis de table, les jeunes licen-ciés se sont retrouvés hier autourdes vingt-cinq tables bleues parfai-tement alignées. Un jour après l’as-saut donné par les forces de l’ordrecontre une cellule de Daech retran-chée dans un appartement situé enplein cœur de la ville, la vie re-prend peu à peu son cours normaldans la commune de Seine-Saint-Denis. Celle-ci a rouvert les portesd’une partie de ses équipementssportifs comme au stade Delaune,où la fouille des sacs est de rigueur.

Assises dans les petits gradins dela Raquette, deux mères de familleapprécient de voir leurs enfantsavec le sourire. « On a eu peur,lance en chœur Najia et Amelle,dont le domicile est tout proche del’immeuble encerclé et attaquémercredi par les policiers. Nos en-fants ont été réveillés en pleine nuitet n’ont pas compris. On nous di-sait que le cerveau de ces terroris-tes était reparti en Syrie, mais ilétait près de chez nous… Ça faitfroid dans le dos. »

ATTENTATS. Les clubs sportifs de la ville rouvraient hier après l’assaut demercredi

ASaint-Denis, le sportpermetd’oublier

Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), hier. Les enfants licenciés de la Raquette de Saint-Denis se sont entraînés dans la perspectivedes championnats départementaux qui auront lieu demain. (LP/Icon Sport/Nolwenn Le Gouic.)

«Ça fait du bien dese changer les idéesavecles copains du club»

Wassim, 13 ans, pongiste

Saint-Denis le lendemainde l’assaut PAGE8

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26 SPORTS Ile-de-FranceLe Parisien


été attaqué vendredi dernier. Et ona vu dans cette incroyable cérémo-nie précédant le match Angleterre -France que le sport pouvait donnerla force à tout le monde d’avancer.Moi qui ai grandi en voyant le dra-peau accaparé par les extrémistesde droite, j’étais fier de voir tout lemonde se réunir autour de cet em-blème.Alors, si on peut, à notremodeste niveau, participer un peuà l’unité… » STÉPHANE BIANCHICRÉTEIL - NANCY, ce soir (20 heures),stade Dominique-Duvauchelle.Arbitre : M. Perreau Niel.Créteil-Lusitanos : Kerboriou - Mahon deMonaghan, Di Bartolomeo, Hérelle, Ilunga -Loriot - Lafon, Mollet, Lesage (cap.), Bour-geois - Sackho. Rempl. : Merville, Esor, Dias,Montaroup, Andriatsima. Entr. : Froger.

Equipe, lieu des attentats. Mais,contrairement à d’autres, nous, ona le foot pour sortir un peu de toutça. » Et pour apporter, aussi, un peude réconfort au public. « On a unvrai rôle à jouer auprès des gens qui

prendront le ris-que de sortir dechez eux pour ve-nir nous voir, as-sure d’ailleurs

Marvin Esor. On se doit de leurchanger les idées en leur offrant unspectacle de qualité. » Car HeritaIlunga en est persuadé : « Le sportn’est pas si dérisoire que cela dansces moments-là. La vie, la joie,l’amusement, toutes ces qualitésdu mode de vie à la française dontle football fait partie, c’est ça qui a

SI LA PRÉFECTURE, le ministèreet la Ligue se sont interrogés sur lebien-fondé de maintenir cette15e journée de L 2, cela n’a vraisem-blablement pas été le cas desjoueurs de Créteil avant leur matchface à Nancy, ce soirà Duvauchelle. Com-me l’explique ThierryFroger : « Alors queles images télé, né-cessaires pour comprendre, vousbouffent, l’entraînement et le jeusont, eux, un vrai bonheur tant ilspermettent d’entrer dans une sortede bulle protectrice. » « Commetout le monde, je suis triste, expli-que Aurélien Montaroup, dont lademi-sœur réside rue de Charonne,à deux pas du restaurant la Belle

FOOTBALL. Ligue 2. Créteil - Nancy

A Créteil, l’union fait la force FOOTBALLnBRÉTIGNY (DSR) - AJACCIO(L 2),match comptant pour le7e tour de la Coupe de France, sedisputera demain (14 heures) austade Auguste-Delaune. Lesdirigeants essonniens, quisouhaitaient jouer dimanche, ontcédé devant la LFP qui areprogrammé dèsmardi Red Star -Ajaccio en L 2.

HANDBALLnCRÉTEIL (4 e) s’est imposé (29-26),hier soir à domicile, contre Cesson-Rennes (6 e) lors de la 10e journée.

PATINAGEARTISTIQUEnFLORENT AMODIO (Cergy),25 ans, a annoncé hier qu’ilstopperait sa carrière à l’issue desChampionnats d’Europe deBratislava fin janvier.

Enbref

LE TON EST CALME et la voix po-sée. Mais l’émotion toujours percep-tible. Quelques jours après les atten-tats qui ont touché Paris, Pascal La-loux (54 ans), propriétaire du Bata-clan entre 1980 et 2015, restemeurtri.Le soir du drame, il était en Guade-loupe avec son club de football del’UJA Maccabi Paris (CFA 2), engagéen Coupe de France. Il a alors vécu« impuissant » la fusillade de la salleparisienne. Rentré mardi à Paris, ilest passé plusieurs fois par le Bata-clan depuis. Le dirigeant accepte au-jourd’hui de se confier et saisit l’oc-casion pour procéder à quelques mi-ses au point.Comment allez-vousaprès les attentats quiont touché Paris ?PASCAL LALOUX. Çava mieux. J’ai été au Ba-taclan me recueillir. J’aivu pas mal de gens, dont l’un desportiers venu récupérer des affaires.On s’est serrés dans les bras, toutsimplement. Les mots ne veulentplus rien dire à ce moment-là. J’aiaussi croisé un habitué des lieux quiest tombé en larmes dans mes bras.Ça a été unmoment très fort. Et puisrevenir au Bataclan m’a permis de

mettre des images sur l’horreur quel’on m’avait racontée. Je n’étais plusà 8 000 km à subir l’information.Que représente le Bataclanpour vous ?Cette salle et ce boulevard Voltaire,c’est trente-cinq ans de ma vie. Monpère l’a achetée en 1976 et je l’ai re-joint en 1980. Elle a ensuite été miseen gérance en 2001 et je l’ai revendueen septembre dernier. Pendant tou-tes ces années, c’est là où j’ai passémes nuits. On lui a donné une âme,une identité. Les soirées Guetta, laLigue d’impro, les humoristes, lesconcerts, j’ai tellement de souve-nirs… Tout ça fait partie de moi.

Comment avez-vousvécu ce vendredinoir ?C’était un sentimentétrange. En fait, com-me j’étais loin, ça me

paraissait assez irréel. Et, en mêmetemps, j’étais en contact direct au té-léphone avec des gens à l’intérieur.J’ai vécu l’horreur par personne in-terposée. Et je peux vous le dire, si lesportiers et ceux qui travaillaient là-bas n’avaient pas fait preuve d’au-tant de présence d’esprit, il y auraiteu beaucoup plus demorts… Ce sont

des héros. Moi, je n’étais pas là, je nesuis rien.Connaissez-vous des victimes ?De proche, j’en connais une. Elles’appelait Nathalie et elle s’occupaitsouvent de la lumière. Elle a prisdeux balles dans le dos.La nuit qui a suivi a été longue…Je n’ai pas dormi. J’ai reçu un coupde fil toutes les 10 secondes et j’aitenu à répondre à tous pour rassurertout le monde. J’ai été très touché.J’ai eu beaucoup d’appels d’entraî-neurs du foot francilien, du mondedu spectacle. Et puis des amis depar-tout, d’Algérie, des Etats-Unis…Maisce qui est important, c’est de penseraux gens qui sont morts, aux gensqui souffrent encore à l’hôpital. La-loux, on s’en fout…Le lendemain, vos joueursdisputaient un match de Coupe deFrance en Guadeloupe (NDLR :remporté 2-1 à l’Etoile Morne-à-l’Eau). Avez-vous pensé à rentrer ?Non. Et pour une raison simple, onne pouvait rien faire. Si on m’avaitdit que de revenir aurait pu changerquelque chose, je serais rentré àpied ! On a donc tenu à faire cematch. Mais tous les joueurs étaienttrès touchés et les deux buts n’ont

pas été fêtés. Les joueurs ont justepointé leurs doigts au ciel pour lesvictimes. Ensuite, jusqu’au départ, jesuis resté à l’hôtel. Je regardais lesinfos, j’essayais de lire, je répondaisau téléphone. Ces deux jours de reculm’ont permis de revenir un peu plusapaisé.Vous êtes de confession juive et leBataclan a organisé des soirées degala pro-israéliennes.Certains articlesont évoqué desmenacesrégulières sur lasalle. Est-cefondé ?Que ce soit clair :une fois par an, on organisait unesoirée à vocation humanitaire pouraider des gens dans la misère. On l’afait pour Israël, mais aussi pour l’Ar-ménie, le Yémen ou le Darfour. On areçu des menaces, mais commebeaucoup de salles. C’était simple-ment des mails… (Ferme.) Je ne voispas pourquoi l’attentat d’aujourd’huiaurait lemoindre rapport avec ça.Ona été visés parce que le Bataclan ac-cueillait du monde, point. Commeles terrasses du coin.

Il y a quelques mois, vous aviezévoqué dans ces colonnes le désirde partir vivre en Israël.Ce qui s’est passé peut-il influersur ce choix ?C’est quelque chose que je veux fairedepuis longtemps. Je voulais partirlà-bas pour la qualité de vie, commeà un moment j’ai pensé m’installeren Espagne. Mais aucun événement,

le plus grave qu’ilsoit, ne pourra mefaire aller plus oumoins vite. J’ai luque l’on avait ven-du la salle pour par-tir en Israël. C’estcomp lè t ementfaux. Aujourd’hui,

je suis en France, car je suis né enFrance. J’en suis fier et je ne comptepas baisser la tête, je n’ai pas peur.Comment voyez-vous l’avenir ?Les morts, on ne les ressuscitera pas.Il faut avancer. Il faut leur montrerqu’ils ne gagneront jamais.Je souhai-te que le Bataclan rouvre très vite etque tous les artistes et tous les gensviennent. Et honorent les victimesen faisant la fête. Ce serait donnerune belle leçon de vie à ces pourris.

Propos recueillis par BAPTISTE THARREAU

Témoignage.De retour enmétropole, le dirigeant de club et ancien patron duBataclan s’est recueilli sur le lieu des attentats

« Revenir au Bataclan m’a permisde mettre des images sur l’horreur »PascalLaloux,président de l’UJA Maccabi Paris Football

Boulevard Voltaire (Paris XIe), mercredi. Depuis son retour de Guadeloupe, Pascal Laloux est venu se recueillir plusieurs fois devant le Bataclan. (LP/Icon Sport/Nolwenn Le Gouic.)

Ce soir, 20 heures(multiplex BeIN Sports 2)CRÉTEIL - NancyTours - Evian TGDijon - ClermontDemain, 14 heures (BeIN Sports 1)Metz - AuxerreLundi, 20 h 30 (Eurosport 2)Le Havre - BrestMardi, 20 heuresSochaux - LavalValenciennes - NîmesRED STAR - AC AjaccioBourg-en-Bresse - PARIS FCLens - NiortLE CLASSEMENT : 1. Metz, 27 pts ; 2.Nancy, 26 ; 3. Dijon, 26 ; 4. Le Havre, 23 ;5. RED STAR, 22 ; 6. Clermont, 21 ; 7.Evian TG, 20 ; 8. Bourg, 20 ; 9. Brest, 19 ;10. CRÉTEIL, 19 ; 11. Lens, 18 ; 12. Auxerre,18 ; 13. Laval, 17 ; 14. Tours, 16 ; 15.Valenciennes, 16 ; 16. Niort, 14 ; 17.Sochaux, 14 ; 18. PARIS FC, 13 ; 19. ACAjaccio, 11 ; 20. Nîmes, 4.

La 15e journée

« Cette salle, c’esttrente-cinq ansde ma vie »

« Je souhaite que leBataclan rouvre très vite,que les gens viennent.Et honorent les victimesen faisant la fête »

Apporter un peude réconfort au public


28 SPORT HIPPIQUE Le ParisienVendredi 20 novembre 2015

L’ARGUS

1. Trebol, 259 ; 2. Anna Mix, 262 ; 3. Vi-king de Val, 256 ; 4. Tornado Bello, 241 ;5. Soléa Rivellière, 239 ; 6. Olmo Holz,247 ; 7. Village Mystic, 253 ; 8. Aladind’Ecajeul, 262 ; 9.UnMec d’Héripré, 267 ;10. Voltigeur de Myrt, 265 ; 11. Akim duCap Vert, 258 ; 12. Texas Charm, 267 ;13. Up and Quick, 270 ; 14. Timoko, 268.

Son classement interprété :10. Voltigeur de Myrt - 2. Anna Mix -9. Un Mec d’Héripré - 14. Timoko -8. Aladin d’Ecajeul - 11. Akim du CapVert - 13. Up and Quick - 1. Trebol.

Bilto 2 10 9 11 6 4 1 Paris-Turf Live 10 11 12 2 9 4 6

Tiercé Magazine 10 11 2 1 6 9 7 Week-end 10 2 1 11 9 3 5

Europe 1 (J. Covès) 2 10 9 11 8 1 4 Le Favori 2 10 9 11 8 4 6

Ouest-France (Gimcrack) 2 11 10 6 8 1 4 Spécial Dernière 2 9 10 11 8 6 4

Agence TIP 10 2 11 9 1 8 14 Le Dauphiné libéré 10 2 9 8 11 5 4

Tropiques FM (A. Yrius) 10 11 8 9 2 13 7 Stato Turf Magazine 2 9 10 11 1 13 8

Geny.com (la synthèse) 2 10 11 9 8 1 6 Paris Courses 10 11 2 1 8 9 6

La Gazette 10 2 8 11 4 9 6 RTL (B. Glass) 10 11 8 9 2 4 6

Radio Balances (G. Covès) 10 9 1 11 2 8 4 Paris Turf.com 10 2 11 9 8 1 13

LES PRIORITÉS

LE S PRONOST IC S DE LA PRES SE

18 fois : Anna Mix (2), Voltigeur de Myrt (10), Akimdu Cap Vert (11) ; 17 fois : Un Mec d’Héripré (9) ;14 fois : Aladin d’Ecajeul (8) ; 11 fois : Trebol (1) ;10 fois : Tornado Bello (4), Olmo Holz (6) ; 3 fois :

Up and Quick (13) ; 2 fois : Soléa Rivellière (5),Village Mystic (7) ; 1 fois : Viking de Val (3), TexasCharm (12), Timoko (14).

Quintéplus - Quartéplus - Tiercé - 2sur4 - Couplé - Trio - Coupléordre

RÉUNION1 - 4eCOURSE - PrixdeBretagneAttelé - UETMasters Series - Groupe II - International - 120000€ - 2 700m - Grandepiste - Départvers 15h8

N° CHEVAUX S.R. ÂGE DIST. DRIVERS ENTRAÎNEURS PROPRIÉTAIRES GAINS ORIGINES TEMPS RECORDS COTES

1 TREBOL - Q Mb. 8 2700 A. Laurent G.-A. Pou Pou O. Crespi Perez 497 112 Hot Blues - Sally Can Wait VI - 2.100 - 1'11"6 17/1

2 ANNA MIX - Q Fb. 5 2700 P. Vercruysse F. Leblanc F. Leblanc 594 800 Ludo de Castelle - Irès VI - 2.700 - 1'12"5 3/1

3 VIKING DE VAL - A Mb. 6 2700 E. Lambertz E. Lambertz E. Lambertz 610 490 Baccarat du Pont - La Forge de Val VI - 2.175 - 1'11"5 42/1

4 TORNADO BELLO - Q Mb. 8 2700 P. Levesque M. Lenders R. Boucret 633 230 Jag de Bellouet - Enfilade VI - 2.100 - 1'11"9 23/1

5 SOLÉA RIVELLIÈRE - Q Fn.p. 9 2700 P. Daugeard P. Daugeard J.-C. Lucas 761 031 Calife des Noues - Héloa Rivellière PR - 1.609 - 1'10"5 20/1

6 OLMO HOLZ - Q Mb. 7 2700 C. Martens V. Martens F. Delmote 787 406 Uronometro - Veuve du Kras VI - 2.100 - 1'10"8 16/1

7 VILLAGE MYSTIC Mb. 6 2700 D. Bonne L. Baudron Ecurie Louis Baudron 810 820 Love You - Netchka d'Orgères VI - 2.200 - 1'11"1 36/1

8 ALADIN D'ECAJEUL - Q Mal. 5 2700 E. Raffin S. Guarato P. Dewulf 950 140 Quaker Jet - Nancy d'Ecajeul PR - 1.609 - 1'09"8 8/1

9 UN MEC D'HÉRIPRÉ Mb. 7 2700 F. Nivard F. Souloy Ecurie d'Héripré 1 022 480 Orlando Vici - I Love You Darling VI - 2.100 - 1'10"3 9/1

10 VOLTIGEUR DE MYRT - Q Mn.p. 6 2700 G. Gelormini R. Donati Ecurie Donati 1 115 083 Opus Viervil - Myrtille des Bois PR - 1.609 - 1'10"1 4/1

11 AKIM DU CAP VERT - Q Mal.br. 5 2700 F. Anne F. Anne Ecurie Franck Anne 1 129 030 First de Retz - Prima du Cap Vert VI - 2.100 - 1'10"5 10/1

12 TEXAS CHARM Mb.f. 8 2700 J. Dubois Ph. Moulin Ecurie Victoria Dreams 1 234 530 Cygnus d'Odyssée - Kamela Charm VI - 2.100 - 1'09"9 27/1

13 UP AND QUICK Mb. 7 2700 J.-M. Bazire F. Leblanc Ecurie Quick Star 1 921 060 Buvetier d'Aunou - Fichtre PR - 1.609 - 1'09"7 18/1

14 TIMOKO Mb. 8 2700 R. Westerink R. Westerink R. Westerink 3 474 493 Imoko - Kiss Me Coulonces PR - 1.609 - 1'09"5 12/1

Pour 4 à 9 ans inclus, hongres exclus. Q : déferré des quatre pieds. A : déferré des antérieurs. P : déferré des postérieurs.

RÉSULTAT S ET RAPPORT S EN D IRECT SUR LE 0. 8 9 2 .6 8 3 .6 7 5 (EPA - 0,60 €/min)

LE PRIX DE BRETAGNE, première épreuvepréparatoire au Prix d’Amérique, va permettrede faire un état des lieux des forces en présence,mais ce genre d’épreuves constitue égalementun casse-tête pour les parieurs. Il faudra jonglerentre les chevaux de classe, mais qui feront leurrentrée, et ceux qui vont défendre chèrementleurs chances, mais qui possèdent un peumoinsde qualité. Optons pour une valeur montanteavec ANNA MIX. La pensionnaire de FranckLeblanc a réalisé de grandes performances du-rant sa carrière et arrive sur cette épreuve avecune condition physique certaine. Elle devra éga-lement profiter des épreuves préparatoires pourmarquer des points afin d’obtenir son billet pourle Prix d’Amérique, car, aux gains, elle risqued’être éliminée. La jument avait refusé de pren-dre le départ dans le Critérium des 5 Ans, étantdéclarée non partante, mais son entraîneur pen-se avoir résolu le problème. Dans ce cas, elle esten mesure de s’imposer.nVOLTIGEURDEMYRT est déjà prêt. Autreconcurrent déjà avancé dans sa préparation,VOLTIGEUR DE MYRT sera l’opposition directeà notre favorite. Il reste sur deux succès consé-cutifs, avec la manière, pour ses deux courses derentrée. Le deuxième du dernier Prix d’Améri-que n’aura pas à courir après les points, contrai-rement à ANNA MIX, mais il compte bien mar-quer les esprits d’entrée de jeu.nALADIN D’ECAJEUL à reprendre. Auteurd’une excellente rentrée à Wolvega, le 18 octo-bre, ALADIN D’ECAJEUL n’a pas franchementrépété en dernier lieu, le 12 novembre à Vincen-nes. Désormais, avec lui, on sait qu’il faut atten-dre la ligne droite pour qu’il puisse placer saredoutable pointe de vitesse. Tout sera unequestion de parcours.nDes champions à court de préparation.Pour compléter notre sélection, il faut se creuserla tête. UNMECD’HÉRIPRÉ vient de laisser une

belle impression pour sa rentrée, le 3 novembreà Vincennes, mais l’opposition était bien plusfaible. Il ne faut pas l’exclure pour les places,même s’il semble encore un peu court pour lavictoire. TIMOKO revient d’un voyage aux Etats-Unis, où il a encore été héroïque. Il gardera sesfers et sera associé à son entraîneur, mais il esttellement surprenant qu’il peut accrocher uneplace, car c’est un modèle de courage. AKIM DUCAP VERT a terminé deuxième de cette épreuvel’an passé, et il ne cesse de repousser ses limites.Bien que déferré des quatre pieds, il fera une

petite rentrée et cette course n’est pas un objec-tif en soi. Alors, on peut tenter la surprise avecTREBOL, redoutable trotteur espagnol, capablede venir brouiller les cartes, s’il bénéficie d’unbon parcours, à l’image d’OLMO HOLZ, qui n’aplus à faire ses preuves. Et que doit-on faired’UPANDQUICK ? « Il n’est pas prêt », a indiquéFranck Leblanc, sonmentor. Bien sûr, son objec-tif sera de le monter en condition en vue du Prixd’Amérique, mais il serait imprudent d’écartertotalement un cheval d’une telle classe.

KÉVIN ROMAIN

Vincennes, le 22 février. ANNAMIX va réaliser la meilleure performance de sa carrière en se classant deuxième duGrand Prix de Paris, remporté par UP AND QUICK. (Scoopdyga.com.)

AnnaMixcourtaprès lespointsSAMEDI À VINCENNES. Pour se qualifier pour le Prix d’Amérique, ANNAMIXa besoin de points. Le Prix de Bretagne lui donne l’occasion d’ouvrir son compteur.

SÉBASTIEN GUARATO s’estconstruit une solide réputation cesdernières années. Il gère l’évolutionde ses pensionnaires depuis leurplus jeune âge. Avec une soixantai-ne de chevaux prêts à courir, il asous sa responsabilité la plupartdes meilleurs éléments de chaquegénération. BOLD EAGLE, BILLIEDEMONTFORT, CHE JENILOU ensont les exemples. Dans ce quinté,il présentera un autre élément degrande classe, ALADIN D’ECA-JEUL. « Le cheval n’a pas déméritédernièrement, mais il a dû attaquertrop tôt et ce n’est pas le cheval àeffectuer le kilomètre à fond. Il fautle préserver au maximum et si, cet-te fois-ci, il peut être ramené sur unplateau, je ne serai pas surpris qu’illutte pour la victoire. »

K.R. ET J.S.SON CHOIX : 10 - 8 - 2 - 11 - 14 - 13 -1 - 4.

n L’ENTRAÎNEUR À SUIVRE

Sébastien Guarato

Le Gentleman sur les pistes2 ANNA MIX10 VOLTIGEUR DE MYRT8 ALADIN D’ECAJEUL13 UP AND QUICK14 TIMOKO9 UN MEC D’HÉRIPRÉ1 TREBOL4 TORNADO BELLO

Les préférés de S. Flourent2 ANNA MIX8 ALADIN D’ECAJEUL6 OLMO HOLZ10 VOLTIGEUR DE MYRT9 UN MEC D’HÉRIPRÉ4 TORNADO BELLO1 TREBOL14 TIMOKO

L’opinion de G. Maarek10 VOLTIGEUR DE MYRT2 ANNA MIX9 UN MEC D’HÉRIPRÉ11 AKIM DU CAP VERT6 OLMO HOLZ8 ALADIN D’ECAJEUL14 TIMOKO1 TREBOL

Le papier de L. Stieven2 ANNA MIX10 VOLTIGEUR DE MYRT11 AKIM DU CAP VERT8 ALADIN D’ECAJEUL14 TIMOKO1 TREBOL9 UN MEC D’HÉRIPRÉ7 VILLAGE MYSTIC

Le ticket de J. Sellier10 VOLTIGEUR DE MYRT8 ALADIN D’ECAJEUL2 ANNA MIX11 AKIM DU CAP VERT1 TREBOL9 UN MEC D’HÉRIPRÉ14 TIMOKO5 SOLÉA RIVELLIÈRE

Les confidences de K. Romain10 VOLTIGEUR DE MYRT2 ANNA MIX11 AKIM DU CAP VERT8 ALADIN D’ECAJEUL14 TIMOKO13 UP AND QUICK9 UN MEC D’HÉRIPRÉ6 OLMO HOLZ

Leur synthèse2 ANNA MIX10 VOLTIGEUR DE MYRT8 ALADIN D’ECAJEUL9 UN MEC D’HÉRIPRÉ14 TIMOKO11 AKIM DU CAP VERT1 TREBOL6 OLMO HOLZ

Nombre de chevaux cités : 12.

nNOS PRONOSTICS


/h/htre

404

AC

Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 SPORT HIPPIQUE 29

1TREBOL 2 700A. Laurent7a 5a 1a 7a 3a 4a

Ce trotteur espagnol passe un réel test faceaux meilleurs trotteurs d’âge. Déjà lauréat deGroupes I à l’étranger, il mérite d’être surveil-lé avec attention. Mieux vaut s’en méfier.Vincennes, 9 novembre 2015. Prix du Languedoc.Bon terrain. Attelé. 95000 €. 2700m. 1. Moving On2700. 2. El Mago Pellini 2700. 3. Shadow d’Odyssée2700. 4. Prince Di Poggio 2700. 5. Quick Fix 2700.6. Reine Hélène 2700. 7. TREBOL 2700 1’14"4(G.-A. Pou Pou 21/4). 10 part.Vincennes, 28 octobre 2015. Prix des Cévennes.Bon terrain. Attelé. 110000 €. 2700m. 1. Ustinof duVivier 2700. 2. Trophée de Jaba 2700. 3. El MagoPellini 2700. 4. Tornado Bello 2700. 5. TREBOL2700 1’13"2 (G.-A. Pou Pou 27/1). 6. Olmo Holz2700. 12 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCE

Kouvola, 27 juin 2015. Kymi Grand Prix. Bon terrain.Attelé. 150000 €. 2100m. 1. TREBOL - Q 21001’11"8 (G.-A. Pou Pou 92/10). 2. Oasis Bi 2100.3. Maven 2100. 4. Seabiscuit 2100. 5. Timoko 2100.6. Stormysky 2100. 8 part.

S. Meunier G. Gelormini E. Raffin F. Anne P.-Y. Verva A. Lindqvist S. Peltier B. Marie F. Blandin J.-P. Marmion4 680 points 4 315 points 6 565 points 5 070 points 5 085 points 5 240 points 6 175 points 4 790 points 4 860 points 4 815 points

8 ALADIN D’ECAJEUL 10 VOLTIGEUR DE MYRT 10 VOLTIGEUR DE MYRT 2 ANNA MIX 7 VILLAGE MYSTIC 10 VOLTIGEUR DE MYRT 10 VOLTIGEUR DE MYRT 10 VOLTIGEUR DE MYRT 10 VOLTIGEUR DE MYRT 10 VOLTIGEUR DE MYRT10 VOLTIGEUR DE MYRT 2 ANNA MIX 11 AKIM DU CAP VERT 10 VOLTIGEUR DE MYRT 11 AKIM DU CAP VERT 8 ALADIN D’ECAJEUL 2 ANNA MIX 9 UN MEC D’HÉRIPRÉ 2 ANNA MIX 2 ANNA MIX2 ANNA MIX 11 AKIM DU CAP VERT 2 ANNA MIX 11 AKIM DU CAP VERT 2 ANNA MIX 2 ANNA MIX 11 AKIM DU CAP VERT 8 ALADIN D’ECAJEUL 11 AKIM DU CAP VERT 11 AKIM DU CAP VERT14 TIMOKO 8 ALADIN D’ECAJEUL 8 ALADIN D’ECAJEUL 8 ALADIN D’ECAJEUL 6 OLMO HOLZ 6 OLMO HOLZ 12 TEXAS CHARM 4 TORNADO BELLO 9 UN MEC D’HÉRIPRÉ 9 UN MEC D’HÉRIPRÉ9 UN MEC D’HÉRIPRÉ 4 TORNADO BELLO 1 TREBOL 9 UN MEC D’HÉRIPRÉ 9 UN MEC D’HÉRIPRÉ 11 AKIM DU CAP VERT 1 TREBOL 6 OLMO HOLZ 8 ALADIN D’ECAJEUL 8 ALADIN D’ECAJEUL5 SOLÉA RIVELLIÈRE 1 TREBOL 9 UN MEC D’HÉRIPRÉ 1 TREBOL 1 TREBOL 9 UN MEC D’HÉRIPRÉ 7 VILLAGE MYSTIC 2 ANNA MIX 12 TEXAS CHARM 1 TREBOL6 OLMO HOLZ 13 UP AND QUICK 4 TORNADO BELLO 6 OLMO HOLZ 4 TORNADO BELLO 13 UP AND QUICK 6 OLMO HOLZ 12 TEXAS CHARM 14 TIMOKO 13 UP AND QUICK11 AKIM DU CAP VERT 9 UN MEC D’HÉRIPRÉ 6 OLMO HOLZ 4 TORNADO BELLO 8 ALADIN D’ECAJEUL 14 TIMOKO 8 ALADIN D’ECAJEUL 11 AKIM DU CAP VERT 7 VILLAGE MYSTIC 12 TEXAS CHARM

LE CLASSEMENT11 AKIM DU CAP VERT ............................... 10 fois 1 TREBOL ....................................................... 6 fois 13 UP AND QUICK .............................................3 fois ABANDONNÉ :9 UN MEC D’HÉRIPRÉ ................................. 9 fois 4 TORNADO BELLO ......................................... 5 fois 14 TIMOKO ....................................................... 3 fois 3 VIKING DE VAL

2 ANNA MIX ............................................... 10 fois 10 VOLTIGEUR DE MYRT .............................. 9 fois 12 TEXAS CHARM ............................................ 4 fois 5 SOLÉA RIVELLIÈRE ....................................... 1 fois8 ALADIN D’ECAJEUL ................................. 10 fois 6 OLMO HOLZ .............................................. 7 fois 7 VILLAGE MYSTIC ......................................... 3 fois

LA SÉLECT ION DES DR IVERS LE CHO IX DES ENTRA ÎNEURS

2ANNA MIX 2 700P. Vercruysse1a 5a 6a 0a 2a 1a

C’est une jument dotée d’un très gros mo-teur, mais elle a également montré son ca-ractère en refusant de se rendre au départ.Si elle est bien disposée, elle peut s’imposer.Notre favorite.Laval, 1er novembre 2015. Grand Prix André de laVaissière. Bon terrain. Attelé. 60000 €. 2875m.1. ANNA MIX - Q 2900 1’13"4 (F. Nivard 2/1).2. Falcon Haleryd 2875. 3. Succès de Vaux 2875.4. Tabriz du Gîte 2900. 5. Vignia la Ravelle 2875.6. Ultimate du Rib 2900. 17 part.Rambouillet, 4 octobre 2015. Prix S.L.T.P.. Bonterrain. Attelé. 22000 €. 2800m. 1. Artiste de Jou-des 2850. 2. Akido 2850. 3. Aya de Vandel 2825.4. Austine de Vauvert 2825. 5. ANNA MIX 2850(L. Guinoiseau 9/2). 6. Américaine 2850. 18 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 22 février 2015. Grand Prix de Paris.Bon terrain. Attelé. 400000 €. 4150m. 1. Up andQuick 4150. 2. ANNA MIX - Q 4150 1’13"7 (F.Nivard 6/1). 3. Texas Charm 4150. 4. Tiégo d’Etang4150. 5. Une Fille d’Amour 4150. 6. Valko Jenilat4150. 13 part.

3VIKING DE VAL 2 700E. Lambertz16a 5a 6a 2a 8a 9a

Il n’a pas été revu en piste depuis le mois dejuin mais cet excellent trotteur est capabled’en surprendre plus d’un. Face à quelquesadversaires dans son cas, il peut accrocherune place.Laval, 3 juin 2015. Prix Ernest Jouanne. Bon terrain.Attelé. 90000 €. 2850m. 1. Val Royal 2850. 2. Vincide l’Abbaye 2875. 3. Speedy Horse 2850. 4. TriskellPacha 2875. 5. Uvevering du Gîte 2850. 6. Aliénor deGodrel 2850. 16. VIKING DE VAL 2900 (E. Lam-bertz 15/1). 18 part.Vincennes, 22 mai 2015. Prix du Crépuscule. Bonterrain. Attelé. 90000 €. 2100m. 1. Scarlet Turgot2100. 1. Ustinof du Vivier 2100. 3. Trebol 2100.4. Tornado Bello 2100. 5. VIKING DE VAL - A2100 1’12" (E. Lambertz 14/1). 6. Beckman 2100.13 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 30 août 2014. Critérium des 5 Ans. Bonterrain. Attelé. 240000 €. 3000m. 1. Vabellino3000. 2. Vulcain de Vandel 3000. 3. VIKING DEVAL - A 3000 1’13" (E. Lambertz 8/1). 4. Very NiceMarceaux 3000. 5. Victoire 3000. 6. Voltigeur deMyrt 3000. 14 part.

4TORNADO BELLO 2 700P. Levesque12a 4a 5a 3a 2a 9a

Il évolue juste en dessous des meilleurs et aété préparé pour cette course. Avec unecourse rythmée, il peut espérer s’emparerd’une belle allocation. Outsider valable.Nantes, 4 novembre 2015. Grand National du Trot« Paris-Turf ». Bon terrain. Attelé. 90000 €.3000m. 1. Un Diamant d’Amour 3000. 2. Topaze Jef3000. 3. Unice de Guez 3000. 4. Ricimer 3025. 5.Val Royal 3025. 6. Ursa Major 3000. 12. TORNADOBELLO 3050 (P.-C. Jean 70/1). 14 part.Vincennes, 28 octobre 2015. Prix des Cévennes.Bon terrain. Attelé. 110000 €. 2700m. 1. Ustinof duVivier 2700. 2. Trophée de Jaba 2700. 3. El MagoPellini 2700. 4. TORNADO BELLO - Q 2700 1’13"2(P. Levesque 10/1). 5. Trebol 2700. 6. Olmo Holz2700. 12 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 10 janvier 2015. Prix du Forez. Bonterrain. Attelé. 110000 €. 2700m. 1. TORNADOBELLO - Q 2700 1’12"8 (P. Levesque 12/1).2. Scarlet Turgot 2700. 3. Triskell Pacha 2700.4. Ugo de Nieul 2700. 5. Sthiéric 2700. 6. Tornadedu Digeon 2700. 16 part.

5SOLÉA RIVELLIÈRE 2 700P. Daugeard3Dista 3a 1a 3a 3a 6a

Elle donne toujours le meilleur d’elle-mêmeen piste. Capable de suivre tous les trains,elle fait partie de ses outsiders séduisantspour pimenter les rapports. Pourquoi pas ?Wolvega, 6 novembre 2015. Faber Prix des Géants.Bon terrain. Attelé. 70000 €. 2100m. 1. Voltigeur deMyrt 2100. 2. Robert Bi 2100. 3. Zorro Photo 2100.4. Tano Bork 2100. 5. Rod Stewart 2100. 6. Roxanade Barbray 2100. 3e dist.. SOLÉA RIVELLIÈRE - Q2100 (P. Daugeard 9/1). 11 part.Mons, 23 octobre 2015. Grand Prix de la Toussaint.Bon terrain. Attelé. 120000 €. 2300m. 1. Uppercutde Manche 2300. 2. Sierra Leone 2300. 3. SOLÉARIVELLIÈRE - Q 2300 1’12"8 (P. Daugeard 8/1).4. Ricimer 2300. 5. Paladin Bleu 2300. 6. RollerQuick 2300. 16 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEGelsenkirchen, 11 octobre 2015. Grand Prix deGelsenkirchen. Bon terrain. Attelé. 50000 €.2600m. 1. SOLÉA RIVELLIÈRE - Q 2600 1’13"2(P. Daugeard 33/10). 2. Roller Quick 2600. 3. SierraLeone 2600. 4. Ricimer 2600. 5. Roxana de Barbray2600. 6. Sthiéric 2600. 15 part.

6OLMO HOLZ 2 700C. Martens6a 1a 0a Da 2a 4a

Il a toujours été tenu en haute estime parson entourage. Même s’il n’est pas du niveaude certains de ses adversaires, il défendrachèrement ses chances et peut viser uneplace.Vincennes, 28 octobre 2015. Prix des Cévennes.Bon terrain. Attelé. 110000 €. 2700m. 1. Ustinof duVivier 2700. 2. Trophée de Jaba 2700. 3. El MagoPellini 2700. 4. Tornado Bello 2700. 5. Trebol 2700.6. OLMO HOLZ - P 2700 1’13"2 (C. Martens 14/1).12 part.Mons, 13 oct. 2015. Prix Journal Eurotierce. Bon terrain.Attelé. 8400 €. 2850m. 1. OLMO HOLZ 2850 1’16"5(C. Martens 12/10). 2. Out of Nowhere 2850. 3. Une deBannes 2850. 4. Quenzo du Plach 2850. 5. Amigo TenDoorn 2850. 6. Nantucket 2850. 9 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCECagnes-sur-Mer, 8 janvier 2015. Prix de la Côted’Azur. Bon terrain. Attelé. 150000 €. 2925m.1. OLMO HOLZ - Q 2950 1’13"3 (C. Martens24/1). 2. Slow du Beauvoisin 2925. 3. Turbo Jet2950. 4. Roller Quick 2950. 5. Rézeen Cayennais2925. 6. Global Manhattan 2950. 17 part.

7VILLAGE MYSTIC 2 700D. Bonne0a 3a 0a (14) 5a 5a 3a

Ce lauréat du Prix de Sélection 2013 a long-temps été écarté des pistes et n’a pas mon-tré grand-chose depuis son retour en piste. Ily a d’autre priorité.

Argentan, 8 novembre 2015. Prix Paul Buquet. Bonterrain. Attelé. 40000 €. 2875m. 1. Ultimate du Rib2900. 2. Un de Mai 2875. 3. Tiburce de Brion 2875.4. Taormina d’Em 2900. 5. Ufana Nonantaise 2875.6. Västerbo Fantast 2875. np. VILLAGE MYSTIC2925 (C. Beurel 69/1). 18 part.Laval, 25 octobre 2015. Prix des Sociétaires. Bonterrain. Attelé. 25000 €. 2875m. 1. Rafi Renardière2875. 2. Sirocco Jibace 2875. 3. VILLAGE MYSTIC2875 1’16"3 (C. Beurel). 4. Texas Charm 2875.5. Vision Intense 2875. 6. Talicia Bella 2875. 16 part.


Vincennes, 2 mars 2013. Prix de Sélection. Bonterrain. Attelé. 240000 €. 2750m. 1. VILLAGEMYSTIC 2700 1’14"9 (L. Baudron 54/10). 2. Vani-ka du Ruel 2700. 3. Vive Daidou 2700. 4. VeryPleasant 2700. 11 part.

8ALADIN D’ECAJEUL 2 700E. Raffin5Dista 1a 2a 3a 9a 1a

Sur une pointe de vitesse, il est difficilementprenable, mais cela implique qu’il faut lepréserver au maximum. Tout sera une ques-tion de parcours avec lui.Vincennes, 12 novembre 2015. Prix Marcel Laurent.Bon terrain. Attelé. 120000 €. 2100m. 1. Ave Avis2100. 2. Backfire 2100. 3. Red Rose America 2100.4. Specialess 2100. 5. Africaine 2100. 6. Al CaponeJet 2100. 5e dist.. ALADIN D’ECAJEUL - Q 2100(E. Raffin 6/4). 13 part.Wolvega, 18 octobre 2015. Faber Audiovisuals EliteTrophy. Bon terrain. Attelé. 13200 €. 2100m.1. ALADIN D’ECAJEUL - P 2100 1’13" (E. Raffin2/10). 2. Zenyatta 2100. 3. Your Love Lois 2100.4. Ouch 2100. 5. Crizzly Bear 2100. 7 part.


Vincennes, 1er mars 2014. Prix de Sélection. Bonterrain. Attelé. 240000 €. 2200m. 1. ALADIND’ECAJEUL - Q 2175 1’11"3 (E. Raffin 57/10).2. Uhlan du Val 2200. 3. Aldo des Champs 2175.4. Village Mystic 2200. 5. Univers de Pan 2200.6. Voltigeur de Myrt 2200. 14 part.

9UN MEC D’HÉRIPRÉ 2 700F. Nivard1a (14) 10a 9a 1a 1a 1Dista

Après un an d’absence, il vient de s’imposerpour sa rentrée à Vincennes, le 3 novembre,face à une opposition plus faible. Cette cour-se aura valeur de test pour lui.Vincennes, 3 novembre 2015. Prix Médusa. Bonterrain. Attelé. 46000 €. 3525m. 1. UN MEC D’HÉ-RIPRÉ 3550 1’16"5 (Y. Lorin 11/10). 2. Ramsès desCharmes 3550. 3. Sirocco Jibace 3550. 4. Tantale leFol 3525. 5. Ut Vinière 3525. 6. Sonia des Bordes3525. 16 part.Vincennes, 6 décembre 2014. Prix du Bourbonnais.Bon terrain. Attelé. 120000 €. 2850m. 1. TexasCharm 2850. 2. Uhlan du Val 2850. 3. Solvato 2850.4. Kadett C.D. 2850. 5. Viking de Val 2850. 6. UneFille d’Amour 2850. 10. UN MEC D’HÉRIPRÉ 28501’15"3 (P. Levesque 35/4). 15 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 23 décembre 2012. Critérium Conti-nental. Bon terrain. Attelé. 240000 €. 2100m. 1. UNMEC D’HÉRIPRÉ - Q 2100 1’10"3 (M. Abrivard14/10). 2. Uhlan du Val 2100. 3. Up and Quick 2100.4. Un Amour d’Haufor 2100. 5. Uniclove 2100.6. Olona Ok 2100. 18 part.

10VOLTIGEUR DE MYRT 2 700G. Gelormini1a 1a 1a 6a 3a 3a

Il ne cesse de confirmer sa deuxième placedans le dernier Prix d’Amérique et sera trèsattendu tout au long de l’hiver. Déjà en bon-ne condition, il peut s’imposer.Wolvega, 6 novembre 2015. Faber Prix des Géants.Bon terrain. Attelé. 70000 €. 2100m. 1. VOLTI-GEUR DE MYRT - Q 2100 1’12"8 (G. Gelormini7/10). 2. Robert Bi 2100. 3. Zorro Photo 2100.4. Tano Bork 2100. 5. Rod Stewart 2100. 6. Roxanade Barbray 2100. 11 part.Laval, 30 septembre 2015. Grand Prix Anjou Maine.Bon terrain. Attelé. 100000 €. 2875m. 1. VOLTI-GEUR DE MYRT - Q 2900 1’13"2 (G. Gelormini33/10). 2. Roxane Griff 2900. 3. Nefertite Del Rio2875. 4. Nahar 2900. 5. Up the Green 2875. 6. Roi duLupin 2900. 12 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 21 juin 2015. Prix René Ballière. Bonterrain. Attelé. 200000 €. 2100m. 1. VOLTIGEURDE MYRT - Q 2100 1’10"3 (G. Gelormini 56/10).2. Akim du Cap Vert 2100. 3. Vinci de l’Abbaye2100. 4. Olmo Holz 2100. 5. Pace Del Rio 2100.6. Africaine 2100. 11 part.

11AKIM DU CAP VERT 2 700F. Anne3a 2a 2a 3a 2a 1a

Il fait partie des meilleurs éléments de sagénération et avait terminé deuxième de cet-te course l’an passé. Pour cette petite ren-trée, il peut finir dans le quinté.Vincennes, 5 septembre 2015. Prix d’Eté. Bonterrain. Attelé. 200000 €. 2700m. 1. Lionel 2700.2. Ustinof du Vivier 2700. 3. AKIM DU CAP VERT- Q 2700 1’12"4 (F. Anne 7/2). 4. Roxane Griff2700. 5. Romanesque 2700. 6. Moses Rob 2700.15 part.Vincennes, 29 août 2015. Critérium des 5 Ans. Bonterrain. Attelé. 240000 €. 3000m. 1. Ave Avis 3000.2. AKIM DU CAP VERT - Q 3000 1’13" (F. Anne7/4). 3. Africaine 3000. 4. Athéna de Vandel 3000.5. Anette du Mirel 3000. 6. Adélia de Mélodie 3000.12 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 3 mai 2014. Critérium des 4 Ans. Bonterrain. Attelé. 240000 €. 2850m. 1. AKIM DU CAPVERT - Q 2850 1’11"8 (F. Anne 16/1). 2. Aladind’Ecajeul 2850. 3. Athos des Elfes 2850. 4. AxelleDark 2850. 5. Africaine 2850. 6. Atlessima 2850.17 part.

12TEXAS CHARM 2 700J. Dubois0a 4a 0a 3a 2a 8a

C’est un véritable casse-tête. En qualité, ilserait capable de faire exploser en vol tousses adversaires, mais son degré de forme estdifficile à cerner. Il doit rassurer.Argentan, 8 novembre 2015. Prix Paul Buquet. Bonterrain. Attelé. 40000 €. 2875m. 1. Ultimate du Rib2900. 2. Un de Mai 2875. 3. Tiburce de Brion 2875.4. Taormina d’Em 2900. 5. Ufana Nonantaise 2875.6. Västerbo Fantast 2875. np. TEXAS CHARM2925 (J-Ph. Dubois 39/1). 18 part.Laval, 25 octobre 2015. Prix des Sociétaires. Bonterrain. Attelé. 25000 €. 2875m. 1. Rafi Renardière2875. 2. Sirocco Jibace 2875. 3. Village Mystic 2875.4. TEXAS CHARM 2875 1’16"4 (J-Ph. Dubois).5. Vision Intense 2875. 6. Talicia Bella 2875. 16 part.


Vincennes, 15 juin 2013. Prix René Ballière. Bonterrain. Attelé. 200000 €. 2100m. 1. TEXASCHARM - P 2100 1’09"9 (J. Dubois 9/10). 2. Ti-moko 2100. 3. The Best Madrik 2100. 4. Roxane Griff2100. 5. Rolling d’Héripré 2100. 6. Main Wise As2100. 10 part.

13UP AND QUICK 2 700J.-M. Bazire1a Da 1a 4a (14) 2a 0a

C’est le lauréat du Prix d’Amérique. Pourcette rentrée, toutes les jumelles seront bra-quées sur lui, mais il risque de ne pas encoreêtre prêt. Notre coup de folie.Vincennes, 22 février 2015. Grand Prix de Paris.Bon terrain. Attelé. 400000 €. 4150m. 1. UP ANDQUICK - Q 4150 1’13"5 (J.-M. Bazire 7/10). 2. AnnaMix 4150. 3. Texas Charm 4150. 4. Tiégo d’Etang4150. 5. Une Fille d’Amour 4150. 6. Valko Jenilat4150. 13 part.Vincennes, 8 février 2015. Grand Prix de France.Bon terrain. Attelé. 400000 €. 2100m. 1. Timoko2100. 2. Texas Charm 2100. 3. Linda Di Casei 2100.4. Tiégo d’Etang 2100. 5. Maven 2100. 6. Solvato2100. dai. UP AND QUICK - Q 2100 (J.-M. Bazire8/10). 13 part.

SA MEILLEURE PERFORMANCEVincennes, 25 janvier 2015. Prix d’Amérique-Opo-do. Bon terrain. Attelé. 1000000 €. 2700m. 1. UPAND QUICK - Q 2700 1’12"2 (J.-M. Bazire 14/10).2. Voltigeur de Myrt 2700. 3. Timoko 2700. 4. Uhlandu Val 2700. 5. Aladin d’Ecajeul 2700. 6. RoxaneGriff 2700. 18 part.

14TIMOKO 2 700R. Westerink2a 5a 8a 4a 8a 3a

C’est un incroyable champion. Il s’adapte àtous les tracés et il n’y a rien à lui reprocher.Cela dit, il fera son retour en France après unvoyage aux Etats-Unis peut-être éprouvant.

Yonkers-New York, 10 octobre 2015. The Interna-tional Trot. Bon terrain. Attelé. 1000000 €. 2011m.1. Papagayo E. 2011. 2. TIMOKO - Q 2011 1’12"7 (B.Goop 2/1). 3. Creatine 2011. 4. Oasis Bi 2011.5. B.B.S.Sugarlight 2011. 6. Bee A Magician 2011.10 part.Kouvola, 27 juin 2015. Kymi Grand Prix. Bon terrain.Attelé. 150000 €. 2100m. 1. Trebol 2100. 2. Oasis Bi2100. 3. Maven 2100. 4. Seabiscuit 2100. 5. TIMO-KO - P 2100 1’12"4 (P. Vercruysse égal.). 6. Stor-mysky 2100. 8 part.


Solvalla, 25 mai 2014. Elitloppet Finale. Bon terrain.Attelé. 4900000 €. 1609m. 1. TIMOKO - Q 16091’09"5 (B. Goop 19/10). 2. Panne de Moteur 1609.3. Delicious U.S. 1609. 4. Pascia’Lest 1609. 5. Revend’Amour 1609. 6. Maven 1609. 8 part.

nANNA MIX. F. Leblanc :« La jument a bien travaillé etelle approche de son meilleurniveau. Lors de ses dernièressorties, elle n’a pas évolué à Vin-cennes, et cela lui a fait du bien.Il lui arrive de ne pas se rendreau départ, mais je pense quecela ne devrait pas se reprodui-re. Cette course constitue unpremier objectif, car elle doitprendre des points pour se qua-lifier pour le Prix d’Amérique. »nTORNADO BELLO. T. Le-vesque : « Il faut surtout unecourse avec du train. Commeplusieurs concurrents ne sontpas encore prêts, on craint unecourse un peu tactique, même siANNA MIX devrait prendre letrain à son compte. Il est barrépour la victoire, mais une placeest dans ses cordes. »n SOLÉA RIVELLIÈRE .P. Daugeard : « La jument ajoué de malchance en dernierlieu, mais sa performance n’estpas à remettre en cause. Elle estrestée en bonne forme. Elle estsimple, pratique et suit tous lestrains. Elle peut finir dans lequinté. »nVOLTIGEUR DE MYRT.G. Gelormini : « Contraire-ment à certains de ses adversai-res, il est en bonne condition.C’est une très belle course pourlui et on ne va pas se priver del’emporter. ANNA MIX et AKIMDU CAP VERT seront à surveil-ler. »n AKIM DU CAP VERT.F. Anne : « Le cheval effectueraune rentrée, mais plusieurs deses adversaires seront dans lemême cas que lui. Il est bien autravail et ne devrait pas être ridi-cule, à condition de bénéficierd’un bon parcours. Il s’était clas-sé deuxième l’an passé de cettemême épreuve et je signe toutde suite pour le même classe-ment. »nUP AND QUICK. F. Le-blanc : « Son objectif est, évi-demment, le Prix d’Amérique etil ne faut pas brûler les étapes.Cette course servira surtout à leremettre dans le rythme. Il n’estpas encore prêt à réaliser unegrande performance. »

Propos recueillis par K.R.

n BRUITS DE SABOTS

DERNIERS TUYAUX

ANNA MIX : sur la montante.

VOLTIGEUR DE MYRT : une base.DES OUTSIDERS

TIMOKO : pour une place.

AKIM DU CAP VERT : bon finisseur.DERNIÈRE MINUTE

ALADIN D’ECAJEUL : à reprendre.

UN MEC D’HÉRIPRÉ : doué.LE COUP DE FOLIE

13 UP AND QUICKnFAVORIS BATTUS À LEUR DERNIÈRE SORTIE

6/4 Aladin d’Ecajeul

7/2 Akim du Cap Vert - 2/1 Timoko

nNUMÉROS EN FORME : 4 - 5 - 3 - 14 - 1

nNUMÉROS À L’ÉCART : 9 - 10 - 11 - 6 - 2

nENTRAÎNEURS EN FORME

F. Leblanc - S. Guarato

nDRIVERS EN FORME

D. Bonne - F. Nivard

nENTRAÎNEURS À L’ÉCART

P. Moulin - M. Lenders

nDRIVERS À L’ÉCART

E. Lambertz - P. DaugeardARRIVÉE DU 15 NOVEMBRE 2014

1er : TIÉGO D’ETANG - M 7 - 2 700

2e : AKIM DU CAP VERT - M 4 - 2 700

3e : ROXANE GRIFF - F 9 - 2 700

4e : TIMOKO - M 7 - 2 700

5e : VILLAGE MYSTIC - M 5 - 2 700

n À SAVOIR

ChristopheMartens. (Scoopdyga.com.)

Franck Nivard. (Scoopdyga.com.)


30 SPORT HIPPIQUE Le Parisien


7 Prix Rival Concept..18 h 40Monté - Course F25 000 € - 2 700 m

TRIO - COUPLÉS - COUPLÉ O. - 2SUR4

1 VÉRO DES OBEAUX - Q F6 2700 X. Bonnefoux2 UNALA F7 2700 L. Darlay3 VERBALISÉE - Q F6 2700 D. Thomain4 TALISMANO PLESSIS H8 2700 T. Fontaeus5 VERY SNOB - Q H6 2700 M. Houal6 UCAYALI JOLIE F7 2700 J. Lehericey7 THÉTIS DU GOUTIER F8 2700 L. Donati8 UN AS DU CHERISAY - Q H7 2700 F. Prioul9 UBLACK DE KAT - Q H7 2700 A.-P. Grimault10 UNITED QUICK - Q H7 2700 M. Bacsich11 UN ROI MAGE - Q H7 2725 N. Pacha12 UP TO THE TOP H7 2725 O. Touvais13 TAGUARO DE VIETTE H8 2725 A. Collette14 VILHENA VRO F6 2725 M. Le Bourhis15 TITIF H8 2725 C. Delbecq16 VOYOU DE NUIT H6 2725 A. Lhérété

G. Maarek : 3 - 8 - 11 - 15 - 5 - 16 - 2J. Sellier : 3 - 16 - 5 - 8 - 10 - 11 - 15K. Romain : 8 - 5 - 3 - 16 - 15 - 10 - 14

6Prix d’Aix-les-Bains.. 16 h 25Hand. div. - 1re épr. - Cse E - 4 ans et +19000 € - 1800 m


1 KATHINKA F5 63,5 10 R.-C. Montenegro2 LEXCEED M4 59,5 8 L. Delozier3 MARALINKA F5 58 12 I. Magnin4 NEXT TEMPTATION H4 57 7 M. Lerner5 GREYMLINS H7 54 14 Y. Bonnefoy6 KARIVRE M4 55,5 6 A. Coutier7 GEONPI H4 55 9 Ron. Thomas8 GRITTY ONE F4 52,5 11 P. Bazire9 ENVERSE - A M7 51,5 2 L. Gutierrez10 THE MIRAGE M4 54 1 F. Lefebvre11 ETOILE DE MER NON PARTANTE12 CASTLEBAY - A F4 53,5 3 E. Hardouin13 TATORT H7 53 15 M. Berto14 IRISH TOFFEE NON PARTANT15 ALMATY H4 51 4 R. Fradet

G. Maarek : 3 - 4 - 2 - 7 - 1 - 5 - 6 - 15J. Sellier : 2 - 10 - 4 - 13 - 1 - 5 - 8 - 6K. Romain : 3 - 5 - 2 - 7 - 6 - 8 - 1 - 15

1 Prix Tanerko....11 heuresRéservé FEE - Mâles - Course B34 000 € - 2 000 m - 2 ans

TRIO ORDRE - COUPLÉ ORDRE

1 LOVE MOON - A M2 57 7 A. Fouassier2 DAKARUS FRITZ M2 57 6 T. Thulliez3 PUR ARGENT M2 55,5 4 T. Bachelot4 INCITATOR M2 55,5 1 Alexis Badel5 CHANDUCOQ M2 55,5 5 T. Messina6 FRIDAY NIGHT LIGHT M2 55,5 3 A. Crastus7 SIRINSKA M2 54 2 F. Veron

G. Maarek : 4 - 3 - 6J. Sellier : 2 - 3 - 4K. Romain : 4 - 3 - 6

2Prix Douve...........11 h 35Rés. FEE - Pr. FEE - Fem. - Cse F - 2 ans25 000 € - 1 600 m


1 CRYSTAL TIMES - A F2 57 13 P.-C. Boudot2 DALMATIE F2 57 6 F. Veron3 DEL CAPRICIO F2 57 1 T. Messina4 BERAYMI F2 57 7 M. Barzalona5 I’LL BE BACK F2 57 5 Alexis Badel6 GOLD STREET F2 57 3 U. Rispoli7 THE JULIET ROSE F2 57 9 T. Thulliez8 LOANNE F2 57 4 T. Jarnet9 LILA MAHYANA F2 57 2 V. Seguy10 BACK TO BRÉSIL F2 57 12 T. Bachelot11 ZYZANYA F2 57 10 A. Hamelin12 TRÈS MAGNIFIQUE F2 57 11 T. Piccone13 FRESH STRIKE F2 57 8 M. Guyon

G. Maarek : 4 - 2 - 7 - 8 - 13 - 1J. Sellier : 4 - 1 - 7 - 8 - 10 - 2K. Romain : 4 - 13 - 8 - 2 - 7 - 1

3Prix Urgence.........12 h 5Réservé FEE - Femelles - Course B34 000 € - 2 000 m - 2 ans


1 PRAIRIE PEARL F2 57 2 F. Veron2 NAOUSA F2 57 3 V. Seguy3 CLASSE VENDÔME F2 57 5 T. Thulliez4 TWINKLY - A F2 57 6 A. Fouassier5 LOUP BOUTIN F2 55,5 7 T. Messina6 OLALA F2 55,5 1 A. Hamelin7 NIMPHEAS F2 51,5 4 Z. Pfeil


4Prix Antivari .......12 h 35Pr. FEE - Rés. FEE - Mâles - Cse F - 2 ans25 000 € - 1 600 m


1 FLAG FEN M2 58 5 T. Thulliez2 SAYED M2 58 14 Alexis Badel3 MUTARAKEM M2 58 3 A. Lemaitre4 JACK FROST M2 58 2 T. Bachelot5 SAMURAI M2 58 9 P.-C. Boudot6 ISACC M2 58 8 F. Veron7 BEIJING M2 58 12 M. Barzalona8 GALLARATE M2 58 7 A. Crastus9 VILARO M2 58 13 M. Guyon10 FIRST CONDE M2 58 6 A. Hamelin11 VENGEFUL M2 58 4 U. Rispoli12 NICE TO SEE YOU M2 58 10 S. Maillot13 SUN OF PARADISE M2 58 11 C. Demuro14 FALCAO NEGRO M2 58 1 I. Mendizabal


5Prix Sourbier ........ 13 h 5Course D - 3 ans29 000 € - 1 600 m

TRIO - COUPLÉS - TRIO O. - COUPLÉ O.

1 PADISHA HANSHAIM F3 57,5 7 T. Thulliez2 SVOUL H3 57 3 T. Piccone3 PEKAS H3 57 9 U. Rispoli4 ECHO MAKER M3 57 6 Alexis Badel5 ROMANTIC PUR M3 57 8 M. Barzalona6 MAGNETICJIM M3 56 2 M. Guyon7 DÉFINITION F3 55,5 5 T. Jarnet8 ZALUNA F3 55,5 4 A. Hamelin9 ANCHISE F3 55,5 1 P.-C. Boudot

G. Maarek : 7 - 2 - 4 - 9J. Sellier : 6 - 9 - 4 - 2K. Romain : 1 - 4 - 6 - 5

6Prix Denisy.........13 h 35Listed - 3 ans et plus52 000 € - 3 100 m

TRIO - COUP. - TRIO O. - COUP. O. - CLASSIC T.

1 SORIANO H4 58 1 T. Jarnet2 L’AS DU NINIAN H8 58 9 D. Breux3 SETTLER’S SON M4 58 2 S. Maillot4 WINDY KING NON PARTANT5 GALE FORCE F4 56,5 8 P.-C. Boudot6 THE TWISLER H3 56 5 D. Brock7 TIBÉRIAN M3 54,5 7 A. Fouassier8 SYLVANES F3 53 6 Alexis Badel9 PARADISE F3 53 4 U. Rispoli

G. Maarek : 7 - 5 - 1 - 9J. Sellier : 5 - 7 - 1 - 9K. Romain : 1 - 7 - 3 - 8

7 Prix Belle de Nuit....14 h 5Listed - Fem. - 3 ans et + - 2 500 m52 000 €

TRIO - COUP. - COUP. O. - 2SUR4 - CLASSIC T.

1 ALLEGRIA F4 59 4 C. Demuro2 VARIATION F4 59 8 U. Rispoli3 NIBBLING F4 59 13 F.-X. Bertras4 SPOKEN TO ME F4 59 5 A. Hamelin5 CÉLÈBRE F4 59 11 F. Blondel6 EDDA - O F4 59 3 T. Piccone7 CONTRIBUTION F3 56 2 M. Guyon8 ROYANA - A F3 56 7 Alexis Badel9 DARAMAKFI F3 56 9 A. Lemaitre10 AL REEM F3 56 1 I. Mendizabal11 TWITCH - A F3 56 10 T. Jarnet12 SASSELLA F3 56 12 M. Barzalona13 ALLEZ Y F3 56 14 P.-C. Boudot14 SAGAMI - O F3 56 6 A. Crastus


8Prix Fairy Legend..14 h 35Jeunes jockeys et jockeys - 3 ans25 000 € - 1 600 m - Cse F


1 MANGOUNI H3 58 12 J. Da Silva2 BIG SPENDER - O H3 58 7 M. Tavares D. S.3 LILU MARMALADE F3 56,5 2 F. Masse4 GALLICE F3 56,5 10 F. Spanu5 COMÉDIA ERIA F3 56,5 9 N. Desoutter6 CHESNUT HILL F3 56,5 1 J. Moisan7 LIBERTÉ MON AMOUR F3 56,5 5 F. Champagne8 PICKAWAY F3 56,5 4 F. Panicucci9 AYOUPENDY F3 56,5 13 A. Caramanolis10 NAYFAH F3 55 11 J. Marcialis11 WIN TIME F3 55 6 Y. Barille12 LITTLE DÉSIRÉE F3 55 8 J. Tastayre13 VALLÉE DES ROSES F3 55 3 A. Bouvier


9 Prix de Choisy..... 15 h 5Hand. de cat. - Jeun. jockeys et appr.19 000 € - 1 600 m - Cse E


1 SANDOSIDE M4 58,5 1 J. Moisan2 VILLANUEVA F4 61 5 F. Garnier3 SKIPÉRIA - A F4 58,5 4 G. Le Devehat4 APPIANO H4 59 3 J. Smith5 LYS DES AIGLES F4 55 9 J. Monteiro6 BUBBLE BROOK F4 56 11 M. Pelletan7 ZHAYREM F4 55 7 E. Etienne8 ROMANNE F4 55,5 2 L. Boisseau9 ALMERIA F4 56 10 T. Speicher10 BÉRENDARIA - A F4 51,5 6 A. Moreau11 CASTAGNOU H4 51 8 Z. Pfeil


A: œillères australiennes.O: œillères normales.

GALOPnL’ENTRAÎNEURJONATHANPEASEMET FIN À SA CARRIÈRE.Il a conclu en beauté hier à Fontainebleau en remportant unecourse principale avec SIYOUSHAKE. Les points culminant desa carrière ont été notamment obtenus grâce à SPINNINGWORLD, lauréat de la Breeders’ Cup Mile, et surtout BAGO,vainqueur de l’édition 2004 du Prix de l’Arc de Triomphe.

1 Prix Cormoran Bois..15 h 45Monté - Appr. et lads-jockeys - Cse E23 000 € - 2 700 m


1 VALCO DE KERBIGUET H6 2700 E. Van Petten2 VELCANE - A F6 2700 L. Donati3 VELOURS LÉMAN (E1) H6 2700 E. Le Beller4 ANITA DE NOYELLES - P F5 2700 B. Joseph5 ASTRID D’ALBA F5 2700 H. Guérot6 VALMONT DES CHAMPS H6 2700 T. Barassin7 VOLCAN DU DOM. - Q (E1) H6 2700 M. Houal8 VISION F6 2700 D. Besse9 VORCO DU VIF H6 2700 C. Planchais10 VIRGINIATIE - Q F6 2700 A.-P. Grimault11 VITESSE DU SURF - Q F6 2700 M. Colleville12 VIC ROYAL - Q H6 2725 J. Guerra13 VIKUZO H6 2725 C. Lefebvre14 VOLVIC SAINT JUVIN H6 2725 F. Letonturier15 AS DE KARA H5 2725 C. Rochefort16 VERUSCHENKA - Q F6 2725 A. Collette17 VÉNUS DU LOIR - Q F6 2725 C. Godefroy18 VICTORY COGLAIS - P F6 2725 F. Prioul19 VOL EN LIVE H6 2725 G. Gervais20 VALINO DES PLAIN. - Q H6 2725 M. Krouchi


2Prix Vans MTM...16 h 10Attelé - Mâles - Course F - Groupe A21 000 € - 2 700 m


1 BINGO DIGEO H4 2700 L.-A. Martin2 BAJOCIEN (E1) H4 2700 D. Thomain3 BOUBA SNOB - Q H4 2700 C. Boisnard4 BOSS DES CITÉS - P (E1) H4 2700 A. Le Courtois5 BON PARCOURS H4 2700 A. Ternisien6 BELLINO TÉGÉ H4 2700 J. Neveux7 BRUNY MEL PASS H4 2700 C. Mottier8 BOXEUR DES BAUX - Q H4 2700 D. Héon9 BIFINI DE FEUGÈRES H4 2700 S. Pillon10 BIG JEAN - A H4 2700 F. Lebrun11 BIWO DU METZ H4 2725 P.-L. Rousseau12 BELLAGIO FEAT H4 2725 C. Vasii13 BAGO DU PLESSIS M4 2725 J.-L.-C. Dersoir14 BICOLORE DU RIB H4 2725 A. Collette15 BLOOMER H4 2725 S. Houyvet


3Prix Vans MTM..16 h 40Attelé - Mâles - Course F - Groupe B21 000 € - 2 700 m


1 BELEM DE CAPONET - Q H4 2700 C. Heot2 BANDITO H4 2700 M. France3 BOY DE LA RIVE - P H4 2700 D. Thomain4 BRACO DES MOISSONS H4 2700 C. Boisnard5 BLACK SNOB H4 2700 F. Furet6 BERNOS D’OLIVERIE - P H4 2700 J. Hérard7 BOUNTY HUNTER - P H4 2700 S. Ernault8 BRETON DE LA NOÉ - A H4 2700 A.-A. Barassin9 BODEREC - Q M4 2700 F. Lecanu10 BOUBA THORIS - Q M4 2700 S. Baude11 BOBBY MORAINVILLE H4 2725 D. De Jés. Reis12 BISTROT H4 2725 T. Devouassoux13 BALOU DU PAOU H4 2725 Y.-J. Le Bezvoet14 BEST DES JACQUETS H4 2725 Z. Duplouy


4Prix Ec. Cses Hipp....17 h 10Attelé - Mâles - Course E22 000 € - 2 700 m


1 ATATURK DU Y. - P (E1) H5 2700 A.-P. Grimault2 ATRIUM GÉDÉ - Q M5 2700 D. Thomain3 ARKANTOS GWEN - P H5 2700 Q. Machet4 AMERICAN LOVE - P H5 2700 S. Hardy5 ANAIKO KERODA H5 2700 F.-G. Héon6 ARISTO DU MOUL. - P (E1) H5 2700 C. Boisnard7 ART DU DONJON - A H5 2700 S. Ernault8 ARVORIG BRETON H5 2700 H. Gilles9 A VENDREDI MIDI - Q H5 2700 Gérald Blandin10 ARUM DU PUITS H5 2725 Y.-J. Le Bezvoet11 ACCRO AU ROCK H5 2725 G. Beaufils12 ATTILA DU RIB H5 2725 J.-L.-C. Dersoir13 ASTER DES CAILLONS (E2) H5 2725 S. Houyvet14 ASTOR DE ROZOY - P M5 2725 C. Duvaldestin15 ANDY DE TOUCHYVON H5 2725 G. Simon16 AMERICAN JOSCO H5 2725 E. Joseph17 ACHILLE D’UDON (E2) H5 2725 C. Vasii18 AMOUR ORAGEUX H5 2725 A. Muidebled


5Prix Scauto Renault..17 h 40Attelé - Course F - 2 700 m25 000 €


1 VIVA YAD F6 2700 D. Thomain2 AGI DE CRENNES (E1) H5 2700 J.-P. Maillard3 VALSE D’IRER F6 2700 C. Desmontils4 AUDACE REYOR - A F5 2700 J.-L.-C. Dersoir5 VÉSUVIA GALA F6 2700 C. Franjoux6 AMÉNOPHIS DU LILAS H5 2700 A. Le Courtois7 VOLCAN JOLI H6 2700 G. Hernot8 VOLT D’ORY - Q H6 2700 S. Hardy9 UTOPIE DU PONCHET F7 2700 Q. Lepennetier10 UZZAO DE BLARY A H7 2725 C. Boisnard11 TANIA DU DERBY F8 2725 X. Barrois12 UNO PONT VAUTIER H7 2725 G. Berthault13 UTÉLO DE CARENTONE H7 2725 G. Maillard14 VICTORIA DU VIADUC F6 2725 D. B. Ernault15 VERSO DE CRENNES (E1) H6 2725 E. Szirmay16 VISO VÉDAQUAIS - P H6 2725 C. Chenu17 VISA DE JUIGNÉ - P H6 2725 J.-E. Thuet18 ALEX THE WINNER M5 2725 S. Baude


6Prix Sea FM.........18 h 10Attelé - Course E19 000 € - 2 700 m


1 COSMOS M3 2700 E. Ruault2 COCKTAIL D’AUVRECY H3 2700 J.-L.-C. Dersoir3 CHÉRIF D’ONOT H3 2700 F. Lecanu4 CABRILLE MONTAVAL F3 2700 V. Seguin5 CHOUPINETTE DÉGÉ F3 2700 P.-F. Grave6 CAID DE CAPONET H3 2700 S. Baude7 CAPRICE DE STAR H3 2700 R. Bernier8 COOPER GIBUS H3 2700 S. Ernault9 CAÏD DU RIB H3 2700 A. Collette10 CHRIS D’OCCAGNES M3 2700 D. Thomain11 CŒUR DE LOUP M3 2700 P. Daugeard12 CE PRINCE DELB M3 2700 A. Ménager13 CALLIJO DELBI H3 2700 N. Bihel14 CALYPSO VINOIR F3 2700 D.-M. Bonne


8Prix PMU Rel. St-Jean.. 19 h 10Attelé - Course F22 000 € - 2 700 m


1 VENUE DE BOUÈRE - Q F6 2700 S. Poilane2 VOICI LE BOMO - P H6 2700 P.-L. Desaunette3 VALSE DE BANVILLE - A F6 2700 E. Letouzé4 VALONG DE BUCY - P H6 2700 F. Lecanu5 VOLCAN DE MIDA H6 2700 F. Gence6 VICTOR SAINT GALL - Q H6 2700 R. Breton7 VAILLANT MARCEAUX H6 2700 S. Stevens8 VIGNE DES ULMES F6 2700 M. Brun9 VIP PERRINE H6 2700 S. Ernault10 VIVAFLORE - Q F6 2725 D. Thomain11 VICTOIRE MIKA F6 2725 M. Delaroche12 VAHINÉ DU DOLLAR F6 2725 A. Ménager13 VLOUM DE BOIS H6 2725 S. Baude14 VULTUR CADENS - Q H6 2725 C. Boisnard15 VAGABOND D’HERT. - Q H6 2725 T. Levesque16 VOICI À LA BRUYÈRE - Q H6 2725 C. Cuiller17 VALSE DES LILAS - P F6 2725 D. Héon18 VÉNUS VERTE - P F6 2725 E. Peltier


9Prix Carentan .... 19 h 40Attelé - Femelles - Course F21 000 € - 2 700 m


1 BEAUTÉ DE COSSÉ (E1) F4 2700 A.-P. Grimault2 BABYLONE F4 2700 T. Levesque3 BELLE DU SEIGNEUR F4 2700 F. Lecanu4 BRAVIA D’AVÈZE - P F4 2700 S. Baude5 BELLA SAUTONNE - Q F4 2700 R. Breton6 BRÉHAT TRIXIE - P (E1) F4 2700 A. Gilles7 BLONDIE DE RÂNES F4 2700 R. Bernier8 BELLE DE CADIX F4 2700 L.-A. Martin9 BABY DOLL QUICK - Q F4 2700 V. Cabos10 BORA DU RIB - P (E2) F4 2700 J.-L.-C. Dersoir11 BELLE DE VARVILLE - Q F4 2725 D. Thomain12 BIANCA THEPOL (E2) F4 2725 C. Hallais-Ders.13 BETTINA DE TILLARD F4 2725 J.-F. Popot14 BARAKA MAJYC F4 2725 P. Repichet15 BARAKA DE BELFOND F4 2725 C. Heot16 BAIE DE CHAHAINS F4 2725 R. Jajolet17 BOMBE DE CAILLONS F4 2725 C. Vasii


1 Prix Tire Gerbe...13 h 50Réservé FEE - Course F - 2 ans20 000 € - 1 800 m


1 NIGHT DOC M2 55,5 3 P. Bazire2 EVASPEED D’OO F2 57,5 4 Alex. Roussel3 THALIE AGLAÉ F2 57,5 2 G. Mandel4 LILY PARAMOUNT F2 57,5 1 E. Hardouin5 MISS MARY F2 57,5 5 A. Larue6 LAROSE - A F2 55,5 7 M. Lerner7 PAQUES ISLAND F2 55,5 6 Ron. Thomas


2Prix de Poujux....14 h 20A réclamer - Course G - 3 ans14 000 € - 2 150 m


1 INTO THE ROCK F3 56 7 I. Magnin2 SQUARE SET - A M3 59 5 Ron. Thomas3 FLIRT M3 59 10 E. Hardouin4 ROMA DAMSKA - O F3 58 11 M. Lerner5 BANAFSHEH F3 54,5 3 M. Berto6 SHINING BAY F3 52,5 6 L. Delozier7 GREY VENDÔME - A M3 56 12 F. Forési8 YANESTAR H3 56 9 F. Lefebvre9 MARYBOROUGH F3 53 1 P. Dominois10 NUSA TENGARRA - O F3 54,5 2 J. Victoire11 STACEY SUTTON F3 54,5 4 R.-C. Montenegro12 LEFLAIVE - O F3 54,5 8 D. Bonilla


3Prix Pérouges.....14 h 50Handicap div. - 1re épr. - Cse G - 3 ans17 000 € - 2 150 m


1 POLKARENA F3 61,5 4 A. Larue2 NEW WHITE - A F3 61 10 J. Victoire3 AUGURA F3 60,5 3 D. Bonilla4 LA MAREMMA - O F3 60 12 W. Saraiva5 MANUCHA F3 60 13 Ron. Thomas6 TANZANITI - O H3 59,5 8 E. Hardouin7 CHERRY BLOSSOM F3 59,5 14 C. Stéfan8 JOUR JO M3 56,5 1 C. Fléchon9 ENZIA F3 56,5 11 R.-C. Montenegro10 I SEE YOU M3 55,5 6 M. Berto11 NAMKHAM H3 55,5 5 Alex. Roussel12 CITY PRINCESS - O F3 55 2 M. Lerner13 SHOESMANIA - O F3 54,5 7 F. Lefebvre14 ZORIA KATIBA F3 53 9 P. Bazire


4Prix Minardière .. 15 h 20A réclamer - Course G - 2 ans15 000 € - 1 800 m


1 WIN ON SUNDAY - O M2 56,5 8 P. Bazire2 ARABIAN PENINSULA M2 59,5 14 Ron. Thomas3 LLASTRES - O H2 58 12 D. Bonilla4 SILVER TRAIN M2 57,5 11 O. Plaçais5 SIRTEMA F2 52,5 1 L. Gutierrez6 DAME DE ST VIT F2 56 3 J. Victoire7 ZAHRAMEL F2 54,5 7 P. Dominois8 DANARATO DE BIANCA M2 56 5 A. Larue9 KIMBE - O F2 54,5 15 E. Hardouin10 DIVACHOPE F2 52 9 Y. Bonnefoy11 LUTTIE - O F2 51 6 R. Sanchez12 SUN BELT - A F2 54,5 4 G. Congiu13 SAINTE BOWL F2 52 10 P. Boehm14 FINE ANGELS F2 54,5 2 F. Lefebvre15 SAINTE UNIQUE F2 54,5 13 N. Perret16 LAST SUNSHINE F2 51 16 C. Fléchon


5Prix Black Dancer..15 h 55Handicap div. - 2e épr. - Cse G - 3 ans15 000 € - 2 150 m


1 FAMOUS BOY - A H3 60 1 F. Forési2 ANDREUS - O M3 59,5 14 D. Bonilla3 FORT SAINT JEAN M3 59 6 R.-C. Montenegro4 LADY TOORAK F3 59 13 E. Hardouin5 XELLENT F3 58,5 10 C. Stéfan6 RISE AND SHINE - O H3 58,5 2 F. Lefebvre7 VOILÀ BAILEYS - O F3 58 8 N. Perret8 PENOBSCOT - A M3 58 12 Ron. Thomas9 ALESSIO - A H3 57 3 P. Boehm10 KÉROSÈNE NOIRE F3 58 7 A. Teissieux11 EIRIA - A F3 57,5 11 Alex. Roussel12 FLY GRAZER F3 56,5 5 A. Coutier13 RIVOLOCHOP - A (E1) M3 55,5 9 P. Dominois14 BALBEC - A (E1) F3 54,5 4 J. Victoire


7 Prix Croix Luizet.. 16 h 55A réclamer - Course G - 4 ans et plus13 000 € - 2 400 m


1 LE MÉCHOUAR H5 61 7 A. Larue2 FUNKY MARY F6 58,5 1 M. Berto3 BAND OF GOLD - A H6 59,5 10 N. Perret4 NO QUARTER H4 57,5 12 Ron. Thomas5 REDING - O H4 57,5 4 Alex. Roussel6 BEYNAMAR H7 57,5 8 B. Flandrin7 VESPER (E1) F5 54 5 L. Delozier8 SEA INTERLUDE H4 56 13 L. Proietti9 VICQUEMARE - O H4 56 9 W. Saraiva10 DERAILED F4 56 3 F. Lefebvre11 LA MÈRE BEAUDE - O F4 51 11 N. Kasztelan12 BAVARIAN DREAM (E1) F4 54,5 2 R.-C. Montenegro13 LUCKY VALENTINE F5 54,5 6 C. Stéfan


8Prix Divonne-les-B....17 h 25Hand. div. - 2e épr. - Cse E - 4 ans et +17 000 € - 1 800 m


1 PETITE DUNE - A F6 60 4 Ron. Thomas2 COUNTERBID - A H9 60 10 F. Lefebvre3 PROPHETS PRIDE - O M5 60 1 Alex. Roussel4 REY DAVIS - O H10 59,5 2 F. Forési5 SO MUCH H5 59 16 E. Hardouin6 PER H4 58 14 A. Larue7 TURF EXPRESS H9 57,5 5 N. Perret8 GREEN MEDI - O M5 56 12 P. Bazire9 ZAHI - O M6 57 3 R.-C. Montenegro10 ZAKOPANE - O H5 56,5 8 J. Victoire11 HÉRACLIUS H7 56,5 13 R. Auray12 SMART CHANCE - A F6 55 6 P. Boehm13 VOLPE FIONA F4 54,5 7 L. Delozier14 CHAUDHARY H5 55,5 15 G. Congiu15 CHANCEUSE F4 55,5 11 S.-M. Laurent16 CUBAN - O H12 55 9 A. Coutier


10Prix Joyenval.. 15 h 35Hand. de cat. - Cse F - 3 ans23 000 € - 3 000 m


1 DARK DESIRE H3 60 4 A. Hamelin2 MEMORIES TSARINES F3 56,5 5 E. Etienne3 DHANGADHI - A F3 56 12 L. Boisseau4 RÉSISTANT H3 57,5 9 Filip Minarik5 LE SÉNATEUR H3 56 6 T. Bachelot6 DÉSERT DUNE H3 56 2 T. Thulliez7 COLLAMAN H3 54 7 G. Le Devehat8 ROUGE DE BOITRON H3 54,5 8 M. Forest9 STORM SAIL H3 54 13 S. Maillot10 DESERTO - A H3 53 10 J. Guillochon11 KINGDOM COME - A F3 51 1 Alexis Badel12 WHY WHIPPING - O F3 51 11 A. Crastus13 DAYADAY F3 48,5 3 T. Lefranc


Corde à gauche

Dernière heureVolvic Saint Juvin - Big Jean - Baloudu Paou - Amour Orageux - VivaYad - Cosmos - Voyou de Nuit -Vaillant Marceaux - Bella Sautonne

Drivers à suivreJ.-L.-C. Dersoir - D. Heon

Nos sélectionsGagnante : (412) Attila du RibPlacée : (517) Visa de Juigné

Etat probable du terrainTrès souple

Dernière heurePur Argent - The Juliet Rose -Classe Vendôme - Mutarakem -Anchise - Soriano - Spoken to Me -Mangouni - Almeria - Dark Desire

Jockeys à suivreP.-C. Boudot - A. Hamelin

Nos sélectionsGagnante : (506) MagneticjimPlacée : (713) Allez Y

Etat du terrain : PSF

Dernière heureThalie Aglaé - Roma Damska -Augura - Llastres - Lady Toorak -The Mirage - Vesper - So Much

Jockeys à suivreD. Bonilla - R. Thomas

Nos sélectionsGagnante : (702) Funky MaryPlacée : (602) Lexceed

EN DIRECT SURS’IL COMPTE de bonnes per-formances sur le gazon, LEX-CEED a obtenu ses meilleursrésultats sur le sable. Ainsi, lepartenaire de Lukas Deloziera-t-il terminé deuxième d’unquinté sur cette surface enaoût dernier. C’est dire s’iltrouve une tâche à sa portéedans la 6e course (Pick 5), unhandicap de moindre niveau.Outre cette aptitude avérée,LEXCEED bénéficie d’une dé-charge de 5 livres grâce à sonhabile apprenti. L’occasion estbelle pour lui d’obtenir ledeuxième succès de sa carriè-re. Le danger pour lui pourraitvenir de THE MIRAGE, égale-ment très confirmé sur cettesurface. JULIEN SELLIER

R1(13 H 20)ALyon-laSoie (Pick5)

LexceedyexcelleEN DIRECT SURSIX JOURS APRÈS l’annu-lation de la réunion prévueau Val-d’Or, le Prix Belle deNuit (7e course) ne serviraplus de support au quinté,mais seulement au Pick 5.Triplement représenté, An-dré Fabre détient peut-êtreles clés de cette épreuve. Enprogrès, ALLEZ Y vient d’ou-vrir son palmarès en terraintrès souple. Certes, la parte-naire de l’euphorique Pierre-Charles Boudot monte plu-sieurs échelons d’un coup,mais elle ne part surtout pasbattue d’avance. J.S.

R2(10 H 30)ASaint-Cloud (Pick5)

AllezYenconfianceEN DIRECT SURAu mieux et bien placé auplafond des gains, VISA DEJUIGNÉ offre de sérieusesgaranties dans la 5e course(Pick 5). J.S.

R3 (15H25) A Graignes (Pick 5)

UnVisapour lagagne


Le Parisien*Vendredi 20 novembre 2015 SPORT HIPPIQUE 31

1 Prix Hedda........................................................19 h 55Attelé - Femelles - Course D44 000 € - 2 100 m

TRIO - COUPLÉS - COUPLÉ ORDRE - 2SUR4

M. Marteau A. Desmottes 1 ADULKA BEL F5 2100 A. Desmottes V. B A 1’16"1 4 2700 68/1R. Bahier T. Duvaldestin 2 AYA DE VANDEL - A F5 2100 M. Mottier Eng. B A 0 2875 17/1Ec. C. Bigeon Christ. Bigeon 3 VALLÉE D’HAUFOR - P F6 2100 Charl. Bigeon Pro. B A 1’16"2 6 2875 65/1Ec. de l’Abbaye J.-M. Bazire 4 ATHÉNA DE L’ABBAYE F5 2100 J.-M. Bazire V. B A 0 2700 égal.Ec. A. Laurent A. Laurent 5 ARIA DE JOUDES - Q F5 2100 A. Laurent V. B A 1’15"3 7 2700 9/4Ec. X. Forget X. Forget 6 VOLCANIA DE DYPP - Q F6 2100 G. Gelormini Pro. B M 1’19" 9 2700 68/1A. De Letter F. Ghekière 7 ARBELLA DU PARC F5 2100 F. Ouvrie V. B A 1’15"9 2 2700 17/1Ec. J.-P. Viel J.-P. Viel 8 ARIANA F5 2100 V. Viel Pro. B A 0 2875 97/1J. Mondesir P. Lefrançois 9 A CAPPELLA - Q F5 2100 F. Nivard V. B A 1’14"7 3 2700 15/1D. Brohier D. Brohier 10 ARIANE D’ARRY F5 2100 D. Brohier V. B A 1’14"8 5 2700 61/1M. Dabi M. Abrivard 11 AVIVA AIMEF - Q F5 2100 M. Abrivard Eng. B A 1’16"7 5 2875 46/1F. Correas Y. Couvreux 12 VICTORIA DELAV. - Q F6 2100 D. Couvreux Pro. B A 1’17"3 8 2600 7/1Ec. du Bellay A.-A. David 13 AUGUSTA F5 2100 A.-A. David V. B A 0 2700 15/1Ec. du Précieux S.-C. Lepetit 14 VERSION D’AMOUR - Q F6 2100 P. Vercruysse Pro. B A 0 2900 12/1Ec. M., A.-P. Bezier M. Bézier 15 ARIANE DU NIL F5 2100 M. Bézier V. B A 1’16"6 9 2700 70/1G. Maarek : 5 - 9 - 3 - 2 - 15 - 4 - 13 J. Sellier : 4 - 7 - 5 - 3 - 2 - 9 - 1

K. Romain : 4 - 7 - 12 - 5 - 6 - 2 - 9

2Prix Triton.......................................................20 h 30Attelé - Mâles - Course D46 000 € - 2 850 m - Petite piste

TIERCÉ - QUARTÉ+ - QUINTÉ+ - 2SUR4 - TRIO - COUPLÉS - COUPLÉ ORDRE

N° CHEVAUX S.R. ÂGE DIST. DRIVERS COTES

1 VÉRITABLE CRACK - Q Hb. 6 2 850 C. Martens 2/1

2 VENTO - P Hb. 6 2 850 J.-F. Senet 16/1

3 VERSACHET - P Hn.p. 6 2 850 J. Raffestin 10/1

4 VANNEUR DE VRIE - P Hal. 6 2 850 F. Nivard 34/1

5 VENT D’ÉCHAL - Q Hal. 6 2 850 E. Raffin 28/1

6 VOYOU DU CHERISAY Hb. 6 2 850 A. Barrier 16/1

7 VEZ DES VOIRONS - Q Hb. 6 2 850 A. Laurent 20/1

8 VARIUSO DU BOUFFEY - Q Hal. 6 2 850 M. Lenoir 9/1

9 VERDI DE TILLARD Hb. 6 2 850 E. Lefranc 17/1

10 VÉNICIO POMMEREUX - Q Hb. 6 2 850 S. Roger 23/1

11 VÉSUVE D’ENFER - Q Hn.p. 6 2 850 G. Delacour 14/1

12 VIKING DU PILET - Q Hb. 6 2 850 F. Ouvrie 5/1

13 VOLCAN VENESI - P Mb. 6 2 850 G. Gillot 43/1

14 VALENTINO DREAM - Q Mb. 6 2 850 Y. Lebourgeois 19/1

15 VASCO FLOWER - P Hal. 6 2 850 Charles Bigeon 4/1

16 VEMAX - Q Hb. 6 2 850 R. Derieux 17/1Gentleman : 1 - 16 - 12 - 15 - 5 - 3 - 14 - 11S. Flourent : 1 - 15 - 14 - 12 - 8 - 9 - 6 - 4G. Maarek : 1 - 15 - 3 - 12 - 8 - 2 - 6 - 11L. Stieven : 1 - 12 - 11 - 16 - 14 - 8 - 5 - 15J. Sellier : 1 - 12 - 15 - 8 - 3 - 9 - 2 - 7K. Romain : 1 - 15 - 12 - 3 - 2 - 14 - 11 - 8Synthèse : 1 - 12 - 15 - 8 - 3 - 14 - 11 - 2

3Prix Ariétis.......................................................20 h 57Attelé - Mâles - Course C55 000 € - 2 850 m


Ec. L.-D., M. Abrivard M. Abrivard 1 ANGE DE LUNE - P H5 2850 M. Abrivard Pro. B A 1’15" 8 2650 30/1A. Di Pietrantonio V. Collard 2 ATOUT DU HAINAUT H5 2850 R. Derieux Pro. B A 1’16"4 3 2825 38/1N. Roussel Alain Roussel 3 AGITATEUR H5 2850 Alain Roussel V. B A 0 2700 206/1Ec. S. Bernereau A. Buisson 4 ANOA - Q H5 2850 E. Raffin Pro. B A 1’14"2 2 2650 2/1M. Azot S. Ernault 5 AUTRE NUAGE - P M5 2850 J.-M. Bazire Pro. B A 11 2900 49/1J. Davet J. Huguet 6 AVENIR - Q M5 2850 F. Nivard Pro. B A 1’16"4 5 2975 21/4Stall Courant R. Bergh 7 AGHINETTI - Q M5 2850 D. Locqueneux V. B A 1’14" 1 2700 73/10J.-P. K’Dual P. Godey 8 ASTRAL VIRETAUTE - P H5 2850 B. Piton Pro. B A 1’16"1 5 3025 3/1J.-I. Derycke A. Chavatte 9 A DREAM DES OB. - P H5 2850 A.-A. Chavatte Pro. B A 1’16"3 4 2850 13/2Ec. T. Le Beller T. Le Beller 10 AVENIR DE BLAY Q H5 2850 T. Le Beller V. B A 0 2700 9/1A.-F. Bigeon D. Bonne 11 ANAKIT DU TAY (E1) H5 2850 D. Bonne V. B M 1’14"5 5 2700 3/1A.-F. Bigeon Christ. Bigeon 12 AUFOR DE MIRE (E1) H5 2850 Christ. Bigeon Pro. B A 1’15"5 10 2875Ec. Frenaie S. Leblond 13 ASTRE NOUVEAU M5 2850 P. Vercruysse Pro. B A 1’15"7 4 2750Ec. P. Levesque M. Lenders 14 ARCHIBALD H5 2850 P. Levesque V. B A 1’15" 6 2700 7/4

G. Maarek : 12 - 14 - 10 - 7 - 4 - 13 - 5 J. Sellier : 12 - 10 - 7 - 14 - 5 - 8 - 9K. Romain : 12 - 14 - 5 - 10 - 11 - 13 - 8

4Prix Eurynome..................................................21 h 24Attelé - Mâles - Course E36 000 € - 2 850 m


D. Delaroche D. Delaroche 1 BELLINO WILLIAM - Q M4 2850 A. Barrier Vp. B A 1’16"1 9 2200 15/1C. Thoison L. Groussard 2 BERNARDO DU BOUL. H4 2850 L. Groussard Pro. B A 0 2875 19/4M.-E. Gardin A. Buisson 3 BOLIDE DU LOISIR - P H4 2850 E. Guiblais Eng. B A 0 2875 12/1A. Eustache D. Armellini 4 BANCO DU MARIN - Q M4 2850 D. Armellini Vp. B A 1’15"9 8 2200 76/1Ec. Har. Orne V. Martens 5 BRUT DE POM - Q M4 2850 C. Martens Eng. B M 0 2875 9/1Ec. Raffegeau J.-P. Raffegeau 6 BARRY BLACK - Q H4 2850 F. Nivard Pro. C A 1’17"8 4 2875 17/4D.-C. Delaunay G. Delaunay 7 BIG BOSS JO - Q H4 2850 D. Bonne Eng. B A 0 2150 7/1C. Lahoche E. Castelleta 8 BRAVE GAMIN H4 2850 L. Verva Pro. B A 1’17"4 2 2725 13/4P. Rade G. Delacour 9 BLASON DU BOSQUET H4 2850 G. Delacour Pro. B A 11 2875 113/1E. Dessartre E. Dessartre 10 BOB - Q M4 2850 E. Raffin Pro. C A 1’17"4 2 2875 13/1Ecurie Luck J.-L. Dersoir 11 BIJOU DE FIRFOL - Q H4 2850 M. Abrivard Pro. B A 1’16"7 2 2725 40/1D. Weber G. Moinon 12 BEAU CHANGÉEN M4 2850 G. Gelormini Pro. B A 1’18"1 10 2800 33/1Y. Benaim G. Verva 13 BONHEUR NOCT. - P H4 2850 P. Vercruysse Eng. B A 1’14"7 5 2150 8/1

G. Maarek : 10 - 13 - 5 - 6 - 8 - 11 J. Sellier : 11 - 10 - 8 - 7 - 5 - 13K. Romain : 10 - 7 - 11 - 6 - 13 - 4

5Prix Eurynome.................................................. 21 h 51Attelé - Mâles - Course E36 000 € - 2 850 m


V. Barbier V. Barbier 1 BORSALINO MAG. - Q H4 2850 B. Masseguin Vp. B A 1’16"1 7 2200 80/1Ec. Frenaie S. Leblond 2 BIG SMILE - Q H4 2850 B. Piton Cb. B A 0 2850 23/4Ec. AB Trot H. Krom 3 BOY D’OR M4 2850 Y. Lebourgeois Eng. B A 1’17"2 6 2875 26/1C.-A. Mallet C.-A. Mallet 4 BANCO DE MADKER H4 2850 C.-A. Mallet Vp. B A 1’16"1 6 2200 35/1C. Neirinck V. Martens 5 BAYOKOS ATOUT H4 2850 C. Martens V. B A 0 2700 8/1A. Turquet-Lepr. F. Giard 6 BOLÉRO D’HOULBEC H4 2850 F. Giard Eng. B A 1’15"1 8 2150 19/1Ec. Charmes M. Lenders 7 BLACK ROCK M4 2850 P. Levesque Cb. C A 1’17"5 1 2850 3/1Ec. Victoria Dr. Ph. Moulin 8 BE UNLIMITED - P H4 2850 J. Dubois Pro. B A 1’16"7 6 2875 19/1M. Malinge P.-Y. Verva 9 BOUTE EN TRAIN M4 2850 P.-Y. Verva Eng. B A 1’14"6 4 2150 19/1Ec. A. Laurent A. Laurent 10 BRASIL DES VOIRONS H4 2850 A. Laurent Vp. B A 0 2850 21/4Ec. C. Bigeon Christ. Bigeon 11 BE BOP HAUFOR H4 2850 Christ. Bigeon Pro. B A 1’15"3 8 2875Ec. J.-P. Viel J.-P. Viel 12 BERNARD L’ERMITE M4 2850 V. Viel Pro. B A 1’17"5 7 2700 48/1


6Prix Ohio...........................................................22 h 18Monté - Femelles - Course E35 000 € - 2 850 m


J. Hurel Y. Hurel 1 ANGIE DU VALLON F5 2850 C. Saout Pro. B A 1’17"7 4 2800E. Cavey E. Cavey 2 ALBA NONANTAISE - P F5 2850 M. Abrivard Cb. B A 0 2850 131/1R. Breton B. Marie 3 ACTRICE DU DÉZERT F5 2850 A. Lamy Pro. B A 1’17"3 5 2825 27/4X. Bouchet M. Dabouis 4 AUBE DE LA NADE F5 2850 A. Dabouis Pro. C A 1’18"9 11 2875 83/1R. Cohen F. Nivard 5 AMOURETTE ROSE F5 2850 F. Nivard V. B A 0 2700 26/1Ec. H., G. Houel G. Houel 6 ANTILLAISE F5 2850 P. Houel Pro. B M 1’16"7 3 2825 5/2J. Dubreil J. Dubreil 7 ARIA DE MAI - Q F5 2850 Aur. Desmarres V. B A 1’15"9 8 2700 130/1Th. Mousseau Th. Mousseau 8 APHARÉNA DU KISS F5 2850 A. Wiels Pro. C A 14 2875 40/1D. Gaguech G. Curens 9 AQUA BALL - Q F5 2850 E. Raffin Vp. B M 0 2850 29/4B. Coutard J.-M. Bréhard 10 ARBELLA F5 2850 D. Bonne Pro. B A 0 2875 45/1D. Marsault D. Marsault 11 ALMÉE - Q F5 2850 M. Viel Pro. B M 0 2875 12/1Ec. Har. 4 Vents P. Forget 12 APRILA WIND F5 2850 A. Barthélemy Pro. B M 1’19"1 9 2875 15/1


7 Prix Hermentaria ............................................22 h 45Attelé - Mâles - Course D36 000 € - 2 100 m


Ec. des Plaines S. Rouxel 1 COOL DES PLAINES H3 2100 S. Rouxel Pro. B A 1’18"2 1 2275 21/10D. Ansquer E. Allard 2 CHAMPION VEA M3 2100 E. Allard Vp. B A 1’15"9 5 2850 120/1And. Lindqvist Anders Lindqvist 3 CANGNAM STYLE M3 2100 P. Vercruysse Vp. B A 0 2850 60/1Ec. Lucky Star S. Guarato 4 COME BACK DU BOURG M3 2100 E. Raffin Pro. B A 1’18"9 1 3000 12/10Ec. Ponthieu A. Chavatte 5 CASH DU PONTHIEU M3 2100 F. Ouvrie Eng. B A 1’16"8 6 2150 8/1Elev. Marjea F. Leblanc 6 CAP MATYSS M3 2100 J.-M. Bazire Vp. B A 1’16"3 2 2850 5/4T. Hoste S. Roger 7 CHICAGO TURGOT M3 2100 S. Roger Pro. B A 1’18"1 9 2825 31/1Ec. N. Lelièvre S. Lelièvre 8 CHARLY DU DERBY M3 2100 S. Lelièvre V. B A 1’17"4 8 2700 61/1E. Dufour V. Lecroq 9 CHOOMY DELADOU M3 2100 A. Barrier Pro. B A 1’16"4 3 2575 15/1J.-C. Leclerc C. Delamare 10 CHINI DE L’OISON H3 2100 M. Abrivard Pro. B A 1’16"1 1 2700 6/4Ecurie Fac F. Nivard 11 CHALLENGER FAC H3 2100 F. Nivard Vp. B M 1’17"4 7 2200 11/2


8Prix Philagoria ................................................. 23 h 10Monté - Mâles - Course E34 000 € - 2 200 m


L. Pochet P. Bac 1 BANCO PIYA H4 2200 A. Brouel Pro. B M 1’18"1 4 2600 85/1G. Guillochain M. Bouchez 2 BEAU DE LA VITARD M4 2200 A. Garandeau Pro. B A 1’18"2 9 2825D. Chevrier D. Chevrier 3 BASILE HAMCHAP. - Q H4 2200 A. Barthélemy Vp. B M 1’15"5 5 2850 15/1G. Cogné G. Cogné 4 BONHEUR NAY H4 2200 G. Martin Pro. B M 0 2700 35/1C. Dreux C. Dreux 5 BOY OF GOD - Q H4 2200 A. Abrivard Vp. B M 1’15"4 3 2850 33/4Henk. AJ Grift Henk. AJ Grift 6 BILLY DU VIVIER - Q H4 2200 T. Viet Pro. B A 1’18"7 4 2750 6/4Y. Dreux Y. Dreux 7 BANCO BOY - Q H4 2200 D. Bonne Pro. B A 0 2700 29/1Ec. S. Hardy S. Hardy 8 BELIEVE ME - Q H4 2200 N. Hardy Pro. B M 1’16"5 1 2700 79/10J. Létuvé N. Dromigny 9 BOTRO CAYENN. - P H4 2200 C. Le Coz Vp. B M 1’15"8 10 2850 57/1J. Séché J.-L. Bigeon 10 BÉRION DE VAND. - Q H4 2200 C. Frecelle Pro. B A 1’18"2 15 2350 158/1Ecurie Darche A.-P. Schmitt 11 BAMBINO DU MONT - Q H4 2200 A. Lamy Cb. B A 0 2850 197/1P. Fety U. Nordin 12 BASIC IDEF H4 2200 P.-Y. Verva Vp. B A 1’17"3 10 2200 17/1J.-C. Meignan F. Leblanc 13 BLACK HOLE SUN - A H4 2200 F. Nivard Eng. B M 1’16"4 4 2875 11/2J.-M. Benhini J. Raffestin 14 BRYAN BUCH - Q H4 2200 J. Raffestin V. B A 1’17"9 9 2700 125/1Ec. Hippocampe J.-M. Monclin 15 BILTO DE LAIGN. - P H4 2200 L. Gautherot Cn. B A 1’16"1 6 2475 4/1Y. Journo G.-R. Huguet 16 BORN AGAIN - Q H4 2200 E. Raffin Pro. B A 1’17"3 5 2725 118/1A.-F. Bigeon Christ. Bigeon 17 BABY BARBÉS H4 2200 Charl. Bigeon Cn. B A 1’16"2 8 2475 167/1H. Gilles H. Gilles 18 BLUE JAG DE SAON H4 2200 S.-E. Pasquier Eng. B M 1’16"6 5 2875 9/2

G. Maarek : 17 - 13 - 10 - 5 - 8 - 18 - 6 J. Sellier : 17 - 10 - 5 - 15 - 13 - 6 - 18K. Romain : 13 - 12 - 10 - 17 - 16 - 5 - 8

(9-2-5) : 18,30. Tous Couru 2'35"74 (1'14"2).6e COURSE 1. Baxter du Klau (11),

J.-M. Bazire, G. 1,80 P. 1,40 ; 2. Black Atout(3), F. Nivard, P. 5,20 ; 3. Brelan du Vivier(5), D. Thomain, P. 8,20 ; 4. Bel Ami (14), T.Levesque. 5. Badius de Tilou (7), P.-Y.Verva. Coup. gag. 29,60. Coup. pl. (11-3) :11,20 (11-5) 18 (3-5) 83,50. Trio (11-3-5) :267,50. PICK 5 (11-3-5-14-7) : 465,70.7e COURSE 1. Tess de Villeneuve (7),

Y. Lebourgeois, G. 3 P. 1,60 ; 2. Volcand'Occagnes (10), M. Abrivard, P. 2,10 ; 3. UnGars du Large (15), J.L.C. Dersoir, P. 3,40 ; 4.Nonant le Pin (11), E. Raffin. Coup. gag.11,30. Coup. pl. (7-10) : 4,90 (7-15) 9,60(10-15) 11,90. Trio (7-10-15) : 49,80.8e COURSE 1. Bounty Thourjan (9),

A. Barrier, G. 2,90 P. 2 ; 2. Belle de Belair (1),L. Guinoiseau, P. 7,50 ; 3. Berline du Vivier(8), D. Brohier, P. 10,50 ; 4. Bombe Pettevi-nière (12), S. Roger. Coup. gag. 70,20. Coup.pl. (9-1) : 24,10 (9-8) 26,30 (1-8) 155,10. Trio(9-1-8) : 835,30.9e COURSE 1. Again Madrik (12), G.

Salles, G. 4,20 P. 2 ; 2. Vincita (2), F.Tabesse, P. 4,80 ; 3. Version Star's (16),C.-C. Vaugrante, P. 6,40 ; 4. Vrai Fighter (5),P.-L. Desaunette. Coup. gag. 52,80. Coup. pl.(12-2) : 18,20 (12-16) 22,90 (2-16) 80,60. Trio(12-2-16) : 705,10.

1re COURSE 1. Cayenne de Houelle (5),F. Nivard, G. 6 P. 2,90 ; 2. Cantate Vrie (12), M.Abrivard, P. 2,70 ; 3. Cama Jim (16), L. Gauthe-rot, P. 3,60 ; 4. Cigale Castelets (9), J.L.C.Dersoir. Cp. gg. 31,30. Cp. pl. (5-12) : 10,30(5-16) 20,10 (12-16) 14. Trio (5-12-16) : 134,40.2e COURSE 1. Catchword (7), D. Bon-

ne, G. 4,40 P. 2,50 ; 2. Cirio (14), D. Locque-neux, P. 3,70 ; 3. Crazy Look (11), P. Ver-cruysse, P. 4,80 ; 4. Crazy Love (3), B. Robin.Cp. gg. 36,30. Cp. pl. (7-14) : 12,30 (7-11) 17,80(14-11) 25,60. Trio (7-14-11) : 186,10.3e COURSE 1. Cromy (3), T. Le Beller,

G. 5,30 P. 1,70 ; 2. Cadet (1), D. Bonne, P.1,30 ; 3. Cactus d'Yvel (2), Christ. Bigeon, P.1,40 ; 4. Charmeur de Larré (7), S. Roger. Cp.gg. 8,30. Cp. pl. (3-1) : 4,20 (3-2) 5,20 (1-2)2,90. Trio (3-1-2) : 7,30. NP 10 Cheltenham.4e COURSE 1. Blooma d'Héripré (5),

A. Barrier, G. 3,40 P. 1,90 ; 2. Boris desDouits (3), A. Lamy, P. 2 ; 3. Bijou d'Auvil-lier (6), C. Chéradame ; 4. Bella Gédé (2),D. Bonne. Coup. ord. 12,60. Trio ord. 37,10.5e COURSE 1. Calencia (9), D. Loc-

queneux, G. 5,70 P. 1,90 ; 2. Corona deJoudes (2), M. Abrivard, P. 2,10 ; 3. Civelledu Caïeu (5), F. Nivard, P. 1,80 ; 4. CréatureCastelets (6), L. Bizoux. Coup. gag. 14,80.Coup. pl. (9-2) : 5,20 (9-5) 5 (2-5) 4,50. Trio

HIER À V INCENNES

Drivers à suivreJ.-M. Bazire - M. Abrivard

Nos sélectionsGagnante : (817) Baby BarbésPlacée : (706) Cap Matyss

Dernière heureAya de Vandel - VascoFlower - Aghinetti - Bob -Boute en Train - Aqua Ball -Cool des Plaines - Boy of God

Entraîneurs à suivreC. Bigeon - V. Martens

TIRELIRE :3 050 000 €

à 20 h 15

11,40 (13-11) 7,90. Trio (10-13-11) : 32,70.8e COURSE 1. Bunook (14), F. Veron, G.

7,50 P. 2,40 ; 2. Lustre (4), C. Demuro, P. 3,70 ;3. Le Pogge (15), M. Barzalona, P. 3,60 ; 4.Iokastos (18), A. Lemaitre. Coup. gag. 40,90.Cp. pl. (14-4) : 14,70 (14-15) 15,50 (4-15) 27. Trio(14-4-15) : 206,40. NP 1 Kitco, 3 Premier Avril.9e COURSE 1. Ironstone (1), P.-C.

Boudot, G. 6,50 P. 3,10 ; 2. Vamosalaplaya(18), D. Breux, P. 4,50 ; 3. Hey Joe (9), F.Veron, P. 4,10 ; 4. Thomas Crown (17), A.Lemaitre. Coup. gag. 47,20. Coup. pl. (1-18) :18,10 (1-9) 22,40 (18-9) 43,90. Trio (1-18-9) :249,60. Non partant 5 Rue de Rivoli.

1re COURSE 1. Exceed The Limit (2),M. Barzalona, G. 2,40 P. 1,20 ; 2. Mangusto(4), M. Guyon, P. 1,40 ; 3. Candy Chope (7),A. Hamelin ; 4. Shot In The Dark (1), S.Pasquier. Coup. ord. 4,90. Trio ord. 40. NP 6Chanche The Life.2e COURSE 1. Eponyme (9), T. Bache-

lot, G. 8,90 P. 2,30 ; 2. Taxi Driver (4), U.Rispoli, P. 2,30 ; 3. Arando (3), M. Barzalona,P. 1,70 ; 4. Lauline (2), P.-C. Boudot. Cp. gag.35,60. Coup. pl. (9-4) : 9,60 (9-3) 6,40 (4-3)5,80. Trio (9-4-3) : 45,40. NP 7 Blue Diamond.3e COURSE 1. Aubenas (1), T. Piccone,

G. 9,10 P. 2 ; 2. Barou (2), C. Demuro, P. 1,40 ;3. Khien Shan (3), P.-C. Boudot ; 4. Great Trip(6), M. Guyon. Cp. ord. 12,30. Trio ord. 68,60.4e COURSE 1. Café Royal (8), S.

Pasquier, G. 10,90 P. 3,50 ; 2. Iron Spirit (9),Alexis Badel, P. 2,60 ; 3. Vanishing Cupid(5), F. Veron, P. 5,40 ; 4. Khefyn (7), V.Seguy. 5. Irish Kaldoun (2), P.-C. Boudot.Coup. gag. 25,80. Coup. pl. (8-9) : 10,70 (8-5)30 (9-5) 18,10. Trio (8-9-5) : 150,80.5e COURSE 1. Stéréo (8), L. Boisseau,

G. 20,70 P. 5,10 ; 2. Della Valle (3), FilipMinarik, P. 2,50 ; 3. Never Say Never (4), M.Guyon, P. 2,50 ; 4. Danae Jem (15), A.Hamelin. Cp. gg. 52,50. Coup. pl. (8-3) : 17,40(8-4) 17,20 (3-4) 8,90. Trio (8-3-4) : 116,90.6e COURSE 1. Gengis (3), U. Rispoli,

G. 8,50 P. 2,50 ; 2. Finsbury Square (4), C.Demuro, P. 2,50 ; 3. Shamal (9), P.-C. Bou-dot, P. 2,80 ; 4. Pupa Di Saronno (13), F.Veron. 5. Quirinus (10), T. Bachelot. Coup.gag. 27,50. Coup. pl. (3-4) : 8,80 (3-9) 13,60(4-9) 5,50. Trio (3-4-9) : 52,80. PICK 5(3-4-9-13-10) : 259,40.7e COURSE 1. Siyoushake (10), S.

Pasquier, G. 7,10 P. 2,50 ; 2. Ameenah (13),M. Guyon, P. 1,80 ; 3. Pack Together (11), F.Blondel, P. 2,50 ; 4. Whippa d'Or (6), A.Hamelin. Cp. gg. 13. Cp. pl. (10-13) : 5,20 (10-11)

. . . H I ER À FONTA INEBLEAU (QU INTÉ , P I CK 5 ) . . .

J.-M. Bazire, G. 2,40 P. 1,60 ; 2. Bonne Aven-ture (6), D. Dauverné, P. 4,50 ; 3. Bajazet(12), M. Abrivard, P. 2 ; 4. Bolide de la Côte(1), C.-A. Mary. 5. Baron du Chêne (9), L.Guinoiseau. Coup. gag. 40,50. Coup. pl. (3-6) :11,80 (3-12) 5,40 (6-12) 20,30. Trio (3-6-12) :60,20. Tous Couru 3'42"80 (1'17"5). PICK 5(3-6-12-1-9) : 1.056,90.7e COURSE 1. Arthuro Boy (6), Y.

Dreux, G. 3,20 P. 1,50 ; 2. Ali de Saint Marc(1), A. Barrier, P. 4,20 ; 3. Adman Perrine(8), F. Nivard, P. 5,10 ; 4. Aquarium Fanac(2), E. Raffin. Coup. gag. 17,70. Coup. pl.(6-1) : 7,70 (6-8) 9,60 (1-8) 33,30. Trio(6-1-8) : 111,20.8e COURSE 1. Azur des Couperies

(8), E. Raffin, G. 3,90 P. 2 ; 2. Another (7),C.-A. Mary, P. 4,70 ; 3. Unanime Quick (1),Cees.J. Leeuw, P. 8,40 ; 4. Agora (18), D.Bonne. Cp. gag. 47,90. Coup. pl. (8-7) : 15,60(8-1) 26,30 (7-1) 55,30. Trio (8-7-1) : 375,10.9e COURSE 1. Amour de la Rue (12),

C. Levesque, G. 4,20 P. 1,90 ; 2. CarlosLightning (19), F. Prioul, P. 2 ; 3. Go JohnnyGogogo (10), S. Liitiäinen, P. 1,70 ; 4. SilentOpal (1), A. Wiels. Coup. gag. 23,70. Coup. pl.(12-19) : 8,50 (12-10) 5,60 (19-10) 6,90. Trio(12-19-10) : 25,80.

1re COURSE 1. Veregino (6), P. Vau-geois, G. 7,10 P. 2,90 ; 2. Vulcain de Corbery(7), L. Bretaudeau, P. 4,30 ; 3. Tikva deBeylev (13), M. Poirier, P. 2,40 ; 4. Ut d'Yléa(12), V. Marc-Martin. Coup. gag. 56,90. Coup.pl. (6-7) : 18 (6-13) 9,70 (7-13) 15,90. Trio(6-7-13) : 84,90.2e COURSE 1. Very Good Téjy (5), B.

Guilmet, G. 21 P. 4,80 ; 2. Végas d'Amos(15), A. Blandin, P. 1,90 ; 3. Verdelet (6), D.Baranger, P. 4,60 ; 4. Viva Well (16), D.Roger. Coup. gag. 39,80. Coup. pl. (5-15) :11,30 (5-6) 35,90 (15-6) 16,60. Trio (5-15-6) :301,90. Non partant 11 Vougeot du Mouriez.3e COURSE 1. Bellone Spéciale (16),

V. Royer, G. 3,40 P. 1,60 ; 2. Bacchante deChenu (9), J.-M. Bazire, P. 1,90 ; 3. BalladeMesloise (7), L. Boite, P. 9,90 ; 4. BelladonaBleue (8), C. Jobin. Coup. gag. 14,40. Coup.pl. (16-9) : 6,10 (16-7) 30,20 (9-7) 36,50. Trio(16-9-7) : 319,20. Non partant 6 Baila Comigo.4eCOURSE 1. Bélinda du Destin (6), D.

Bonne, G. 3 P. 1,90 ; 2. Balma de Leuhan (4),F. Lecanu, P. 5,20 ; 3. Belle du Luat (10), A.Barrier, P. 3,30 ; 4. Balzane Roudourou (16), F.Nivard. Cp. gg. 43,60. Cp. pl. (6-4) : 13,90 (6-10)9 (4-10) 27,70. Trio (6-4-10) : 105,40.5e COURSE 1. Brennus Seven (3),

. . . À LAVAL ( P I CK 5 ) . . .

(2-5-4) : 81,80. Non partant 7 Autumn Rose.5e COURSE 1. Trieste (4), F. Gavilan,

G. 10 P. 3 ; 2. High Chief (3), F. Garnier, P. 3 ;3. Storia Dell'Isola (5), M. Forest, P. 2,20 ;4. Redlake (1), G. Siaffa. Coup. gag. 29,30.Coup. pl. (4-3) : 10,60 (4-5) 9,80 (3-5) 7,40.Trio (4-3-5) : 56,50.6e COURSE 1. Multiple Chances (1),

J. Resimont, G. 4 P. 2,30 ; 2. La PetiteMaison (7), P. Prod'homme, P. 2,10 ; 3.Cascabel (5), R.-C. Montenegro ; 4. RoyalSun (4), F.-X. Bertras. Coup. ord. 21. Trio ord.114,10.7e COURSE 1. Baroja (5), R.-C. Monte-

negro, G. 7,60 P. 2 ; 2. Bayoun (10), G. Bon,P. 1,80 ; 3. Ankle (6), J. Augé, P. 1,30 ; 4.Cardener (4), A. Gavilan. Coup. gag. 33,60.Coup. pl. (5-10) : 9,80 (5-6) 3 (10-6) 4,90.Trio (5-10-6) : 18,80. NP 3 Malte Brun.8e COURSE 1. Sara Francesca (4), M.

Botton, G. 7,20 P. 1,70 ; 2. Sunny Cat (2), S.Gourdain, P. 3,90 ; 3. Solonder (5), F. Guy, P.1,30 ; 4. Sultan Silk (8), M. Artu. Coup. gag.64,40. Coup. pl. (4-2) : 10,90 (4-5) 2,20 (2-5)6,60. Trio (4-2-5) : 34,50.

1re COURSE 1. Karadargent (1), S.Ruis, G. 4 P. 2,30 ; 2. Color Code (7), M.Lauron, P. 6,70 ; 3. Mihanie (2), J. Resimont,P. 8,50 ; 4. Shaslika (5), I. Mendizabal. Coup.gag. 64,20. Coup. pl. (1-7) : 21,90 (1-2) 25,20(7-2) 73,60. Trio (1-7-2) : 316.2e COURSE 1. Prince de Perse (11),

M. Forest, G. 7,70 P. 2,60 ; 2. Levoilà (4), J.Resimont, P. 2,80 ; 3. Zémiro (2), T. Hender-son, P. 2,20 ; 4. First Menantie (14), S. Ruis.Coup. gag. 26,20. Coup. pl. (11-4) : 9,50 (11-2)8,70 (4-2) 9,20. Trio (11-4-2) : 51,30.3e COURSE 1. Lope Suprême (7),

J.-B. Eyquem, G. 2,90 P. 1,40 ; 2. Waliya (3),S. Ruis, P. 3,40 ; 3. Iamachope (2), J. Augé,P. 2 ; 4. La Courbette (4), M. Forest. Cp. gg.24,20. Cp. pl. (7-3) : 7,50 (7-2) 4,40 (3-2) 9.Trio (7-3-2) : 40,50. NP 11 Lady Madiba.4e COURSE 1. Eesha (2), J.-B.

Eyquem, G. 1,90 P. 1,30 ; 2. Magnun Barelière(5), R.-C. Montenegro, P. 1,70 ; 3. GoldWag'n (4), M. Decla, P. 6,20 ; 4. DashingTrois (3), J. Augé. Coup. gag. 6,40. Coup. pl.(2-5) : 3,80 (2-4) 18,50 (5-4) 32,50. Trio

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Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 HIGH-TECH 35

70% D’ENTRE NOUS en ont désormaisun en poche. Nous étions à peine plusd’un tiers (39%) il y a trois ans à posséderun smartphone, ce téléphone mobile« intelligent » capable demille autres cho-ses que de simplement passer des appelsvocaux ou échanger des SMS. « Il a investinotre quotidien comme aucun autre ap-pareil, quels que soient le moment ou lelieu », analyse Ariane Bucaille, responsa-ble du secteur technologies, médias et té-lécommunications au cabinet d’audit De-loitte, qui a dévoilé hier sa cinquième étu-de internationale sur les usagesmobiles*.nDès le saut du lit, et devant la télé.Pas de panique si votre premier réflexe,dès le réveil, est d’allumer votre smart-phone pour éplucher vos messages, l’ac-tualité et votre profil Facebook. 59% desFrançais consultent leur smartphonedans l’heure qui suit leur lever, et 16% lefont même dans les cinq minutes ! Unréflexe très hexagonal, puisque la propor-tion ne dépasse pas les 10% chez les usa-gers sondés parmi les 30 pays qu’auscultel’étude. Allumer son téléphone est unehabitude qui se répète tout au long de lajournée : 38% des Français consultent enmoyenne 10 fois leur appareil chaquejour, et 28% jusqu’à 25 fois. Le rythme estencore plus soutenu chez les jeunes. Prèsde la moitié des 18-24 ans le font jusqu’à50 fois par jour, et 6% « consomment »même du smartphone de façon addicti-ve… jusqu’à 200 consultations quotidien-nes ! Le mobile devient, toujours chez lesjeunes, un deuxième écran, puisque 46%d’entre eux (contre 40% de l’ensembledes sondés) l’utilisent en regardant la té-lévision.nMails, photos, vidéos, mais sansmontre. Au-delà des usages classiques(consultation des mails et messages, ap-

plications de réseaux sociaux, suivi del’actualité…), les smartphones servent deplus en plus à prendre des photos et desvidéos. Ils ont même, pour plus de 56%des Français, remplacé l’appareil phototraditionnel. Un nouvel usage sembleégalement percer : celui du suivi et de lamaîtrise de la forme physique. 16% desFrançais utilisent leur appareil commecoach de santé, mais sans l’associer à unemontre connectée. Ce dernier accessoirea pourtant été largement médiatisé pourses applications en termes de santé, mais

il n’a séduit que 2% des sondés.nPas question de payer. Malgré lesefforts marketing et publicitaires des éta-blissements bancaires, le paiement enmagasin par mobile se solde par un flop.8% des Français ont, et seulement unefois ou deux pour la plupart, déjà payé unarticle grâce à une application mobile. Etpas plus de 21% d’entre eux se disentintéressés pour essayer. « Les obstaclessont encore très nombreux, observeAlexandre Buselli, associé conseil chezDeloitte. Entre la perception du risque

d’être piraté et celle dumanque d’intérêtface à la carte bancaire, il faudra que lespartisans du paiement mobile fassenténormément d’efforts pour convaincre. »

AYMERIC RENOU

* Enquête internationale menée parl’institut Ipsos Mori pour Deloitte auprèsde 49000 personnes dans 30 pays àtravers le monde, entre mai et juin 2015.Les données françaises sont issues d’unéchantillon de 2000 répondants âgés de18 à 75 ans représentatif de la popula-tion.

Près de la moitié des 18-24 ans consultent leur smartphone jusqu’à 50 fois par jour. (LP/Jean Nicholas Guillo.)

Lerendez-vous Tousaccrosausmartphone

TÉLÉPHONIEMOBILE. En quelques années, le smartphone s’est imposé dans la pochede 7 Français sur 10. Beaucoup d’entre nous en fontmême un usage intensif. Décryptage.

COMMENT SE RAFRAÎCHIR lamémoire avant de découvrir leprochain épisode de la saga StarWars ? En incarnant, manette enmain et face aux hordes desoldats de l’Empire, Luke Skywal-ker, R2-D2 ou encore C-3PO !L’aventure proposée par « StarWars Battlefront », disponibledepuis hier sur consoles PS4,Xbox One et PC, permet de seglisser dans les costumes deshéros de « la Guerre des étoiles »au cours des plus fameuses

batailles entre Rebelles et Empirependant la période correspondantà la trilogie originelle. En solo ouà deux, en coopération, mais aussidans des joutes en ligne jusqu’à40 joueurs, le titre offre de magni-fiques décors dignes du 7e art. Ons’amuse à coups de pistolet laseret les meilleurs peuvent, encumulant des points, piloter desmotojets, embarquer dans leFaucon Millenium ou bien même,plaisir ultime, devenir DarkVador !

n LE JEU VIDÉO

DarkVadorauxmanettes

Glissez-vous dans la peau de Dark Vador, Luke Skywalker, R2-D2 ou encoreC-3PO avec le jeu « StarWars Battlefront » disponible sur console depuis hier. (Prod.)


36 LOISIRS ET SPECTACLES *Le Parisien


Le film « 007 Spectre » de SamMendes avec Daniel Craig dans le rôlede James Bond réussit le meilleurdémarrage de l’année avec 2,2 millionsde spectateurs en France dans902 salles. Et ce, malgré la fermeturede beaucoup de cinémas le week-enddernier en raison des attentats deSaint-Denis et Paris. « 007 Spectre »fait même plus que « Skyfall », quiavait réuni 1,8 million de fidèles dansle même temps en 2012. Par ailleurs,« les Nouvelles Aventures d’Aladin »,avec Kev Adams, atteignent les4,1 millions de spectateurs en France,prenant au passage la sixième place duclassement 2015 de tous les films.

«007Spectre » plusfort que«Skyfall »

(Prod.)

PEOPLEExpress

La bande dessinée continue à faire lesbeaux jours des salles des ventes.Demain, la maison Artcurial va ainsimettre sous le marteau plus de700 lots, célébrant les grandessignatures du 9e art. En vedette : Hergéet Tintin bien sûr (137 lots), avecnotamment un dessin hors-texte de« Tintin au Congo », estimé entre300 000 et 500 000 €. Jacques Tardisera lui aussi à l’honneur avec quelque26 œuvres proposées aux acheteurs.Des dessins d’Hugo Pratt, Enki Bilal ouencore Moebius seront égalementdispersés.Vente aux enchères chez Artcurial,7, rond-point des Champs-Elysées(Paris VIIIe). Exposition aujourd’huide 11 heures à 17 heures, vente demainà 11 heures.

Hergé et Tardi envedettes aux enchères

(Tardi/Artcurial.)

La comédienneaméricaineAlexandraDaddario,29 ans, adécroché lepremier rôleféminin del’adaptation aucinéma de lasérie « Alerte àMalibu » faceà sesnombreuses concurrentes, AshleyBenson, Bianca Santos, AlexandraShipp et Nina Dobrev, entre autres.Dans ce film réalisé par Seth Rogen,

aux côtés de Dwayne Johnson etZac Efron, elle reprendra le rôlecréé par Pamela Anderson dans

la série. Alexandra Daddario avait faitparler d’elle à cause d’une scène torridedans la première saison de la sérietélévisée policière, « True Detective »,avec Matthew McConaughey et WoodyHarrelson.

AlexandraDaddario,nouvelle PamelaAnderson

(AFP.)

mastérisé. J’ai fait cela par amour dugroupe, par respect de notre passé.C’était magique cet été, car il n’étaitpas question d’ego ni d’argent. Au-tant dire que quand j’ai appris queles autres remontaient sur scènesans moi…Quelle a été votre réaction ?Cela m’a violemment surprise. J’ailu deux choses dans les médias queje voudrais rectifier. D’abord lesconcerts des Insus ? se font avectrois membres de Téléphone. Maissans moi, ce n’est pas une reforma-tiondeTéléphone. J’y tiens, ce grou-pe, c’estma vie. Deuxième chose : cen’est pas moi qui ai refusé de joueravec eux. Moi, je ne demandais quecela. Depuis vingt ans, je leur propo-se de faire une tournée d’adieux,pour boucler la boucle. Je n’ai pas deréponse. Nous sommes partis sansdire au revoir à notre public. Cetteintégrale, c’est ma manière de clorenotre histoire.

Propos recueillis par ÉRIC BUREAU

une immense chance d’avoir vécucette aventure. Je pense même quel’on s’est séparés au bon moment. Ilne faut pas réécrire l’histoire.Dans votre autobiographie,il y a dix ans, vous écriviezque ce groupe était fragile.Au niveau psychologique, oui, etcela se traduit toujours. Mais cela nes’entendait pas. Quand on jouait, onétait à 400%. Téléphone, c’est aussile produit d’une grande vague de li-bération et d’espoir, qui a abouti à

l’arrivée de la gau-che en 1981.Quelle est votrepériode préférée ?C’est celle d’« Aucœur de la nuit ».

Les répétitions, en 1979, sont pourmoi notre apogée. C’est pour celaque j’ai sélectionné les instrumen-taux « Need in Mi » et « Waterfall »,qui font ressortir l’âmedugroupe. Jeme suis battue pour que tout, y com-pris les titres en répétition, soit re-

ments inédits audibles, non. Je mesuis aperçue que le catalogue avaitété très mal géré. Les bandes origi-nales de l’album « Dure Limite », en24 pistes, ont disparu, par exemple.Cet été, on a fait du mieux possibleavec les bandes qu’on avait. Et lescassettes que j’avais gardées. On en-registrait toutes nos répétitions.Que pensez-vous, avec le recul,de l’œuvre de Téléphone ?C’est la première fois que je réécou-tais tous nos albums. Et j’ai prismonpied (rires). Cela vasembler préten-tieux, mais c’étaitun sacré groupe derock. Puissant, par-fois très beau.Quand on jouait ensemble, on étaitsurhumains. Le reste du temps, onétait de pauvres petits humains,avec nos petits problèmes. Ce gâchisme chagrine.Vous avez des regrets ?Non, ce n’est pas mon genre. C’est

CORINE MARIENNEAU s’est ex-primée une seule fois depuis la réap-parition surprise des trois autresmembres de Téléphone sur scène,mi-septembre. Nous avons sollicitéla bassiste du défunt groupe pourcommenter la sortie de l’intégrale deTéléphone, aujourd’hui, dans la-quelle elle s’est investie. Agée de63 ans, la musicienne et auteur,œuvrant tant dans les foyers de laDdass que les collèges, a accepté denous parler de ce groupe qui a chan-gé sa vie, ainsi que des retrouvaillesd’Aubert, Bertignac et Kolinka.De quelle manière avez-voustravaillé sur cette intégrale ?CORINE MARIENNEAU. J’avaisdéjà cherché des inédits dans mesarchives pour un projet d’intégraleen 2011. Cet été, j’ai travaillé avecAlex Gopher, DJ et bassiste commemoi, sur le son des rééditions. Cettecollaboration a été un petit miracle.Vous avez aussi faitdes corrections…Oui, j’adoreTéléphone et j’en aimar-re qu’on fasse n’importe quoi. J’aidécouvert qu’il y avait des fautespartout, dans les pochettes commeles livrets… (Elle sourit.) Sur les paro-les de la chanson « Fait divers », ilétait par exemple écrit « Tu sais ici,on n’aime que la bière », alors queJean-Louis chante « On n’aime quela pierre ».Pourquoi vous êtes-vousinvestie dans ces rééditions ?La première intégrale sortie en 1996était une catastrophe, le son étaitmauvais, les inédits scandaleux.Quand j’ai appris qu’une nouvellesortirait, j’ai insisté pour en contrôlerle contenu. Si cette intégrale est ladernière, autant qu’elle soit superbe.Il n’y a plus d’inédits, en dehors deceux que vous sortez aujourd’hui ?A ma connaissance, des enregistre-

Corine Marienneau rêvait d’une reformation surscène du groupe Téléphone (ici à droite en1984). Elle a appris avec amertume lesretrouvailles de Bertignac, Aubert et Kolinkasans elle. (PhotoPQR/« la Dépêche du Midi »/FrédéricCharmeux et ABACA.)

L’adieudeCorineàTéléphoneEXCLUSIF.CorineMarienneau, ex-bassiste du groupe de rock, s’est investiedans une réédition des albums de Téléphone qui paraît aujourd'hui. Elle se confie.

« J’ai fait cela par amourdu groupe, par respect

de notre passé »

Entre 1976 et 1986,Téléphone a régné presque sanspartage sur le rock hexagonal. En cinqalbums studio et deux live, vendus à6 millions d’exemplaires, le grouped’Aubert, Bertignac, Kolinka etMarienneau a prouvé que l’on pouvaitfaire sonner le français sur desguitares stoniennes. Groupe de squat,Téléphone est devenu un groupe destades. Mais l’amitié n’a pas résisté.Le groupe a explosé après un ultimetube, « Le jour s’est levé ».Trente ans après sa disparition,Téléphone reste culte. Et cettecampagne de rééditions, la pluscomplète et soignée de toutes,

permet de comprendre pourquoi. Lesdisques, présentés dans leurséditions originales et parfaitementremastérisés, ont bien vieilli.Les deux intégrales, quicomptent 16 inédits et denombreuses raretés, plongent« au cœur de Téléphone »,en répétition, en studio. Onentend les musicienscréant, tâtonnant,progressant. Mais le plusintéressant, ce sont les 25 titresrares enregistrés en concert. CarTéléphone était surtout un grandgroupe de scène.

E.B.

« Au cœur de Téléphone »,Warner, coffrets 10 CD, 79,90 €,11 vinyles, 179,90 € ; best of 3 CD,17,99 €.

Deux coffrets et 16 inédits


Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 LOISIRS ET SPECTACLES 37

COMMENT survivreartistiquement à un succès plané-taire ? Comment retrouver l’inno-cence et la magie ? A son tour, Ade-le Adkins, 27 ans, est soumise à LAquestion. Quatre ans après « 21 »— le plus gros succès de la décen-nie avec 30millions de ventes—, lachanteuse britannique joue grosavec « 25 », son troisième album,écrit alors qu’elle avait 25 ans.A l’écoute de « 25 », notre im-

mense impatience laisse peu à peuplace aux regrets. Pourquoi aime-t-on Adele ? Parce que ses textes àfleur de peau, sa « normalité » et sesdoutes de jeune maman nous tou-chent. Parce qu’Amy Winehousepartie, elle est l’une des rares voixblanches à retrouver la grâce desgrandes chanteuses soul noires.Alors, oui, on retrouve ces senti-ments sur « When We WereYoung », et surtout la frissonnanteballade « Love In the Dark ».

Un son clinquantet déjà entenduComme « Hello », qui fait un cartonplanétaire lui aussimais nous laissesur notre faim, les huit autres chan-sons n’ont rien d’indigne, mais el-les s’enchaînent sans que l’on re-trouve ce qui nous faisait vibrerdans « 19 » et « 21 », ses imperfec-tions, ses fêlures, ses refrains flam-

boyants… On cherche en vain desballades de la taille de « HometownGlory » et « Someone Like You »,des classiques soul comme « Rol-ling in the Deep ». Les nouvelleschansons, comme « All I Ask », coé-crite par BrunoMars, sont bien troppasse-partout pour sa voix unique,dont la palette a été encore étofféepar son opération des cordes voca-les en 2014.L’armée de producteurs appelée

en renfort — ils sont neuf ! — a

éliminé toute prise de risques auprofit d’un son clinquant et déjàentendu, qui lorgne parfois vers lapop de Katy Perry et la variété deCéline Dion. Evidemment, il n’y apas à s’inquiéter pour « 25 ». L’at-tente est si grande et Noël si procheque son succès est assuré. Mais cetalbum est tout ce que n’est pasAdele : lisse et convenu. Et c’estd’autant plus frustrant.

ÉRIC BUREAUAdele, « 25 », Beggars, 12,99 €.

Le nouvel albumd’Adele sort des cartons aujourd’hui pour s’installer dans les bacs. (AFP.)

OùestpasséenotreAdele?MUSIQUE. La chanteuse britannique dévoile aujourd’hui« 25 ». Un troisième albumqui retrouve trop rarement la grâce.

Gaynor ou « Like a Vir-gin » de Madonna). »Culte dans la communauté gay, le

filmaustralienadéjàdonné lieuàdescomédies musicales en Australie, enAngleterre, en Hollande, en Italie etmême en Corée. La version françaisene serapasuncopier-coller,maisuneadaptation signée par Philippe Her-sen (metteur en scène de « Flash-dance ») et chorégraphiée par JaclynSpencer (femmedeChrisMarques de« Danse avec les stars » et triplechampionne du monde de salsa). Leproducteur propose des prix aborda-bles (de 24,90 € à 69,90 €) et prévoit,pour l’occasion, de repeindre la faça-de du Casino de Paris en rose.

CATHERINE BALLERéservations au 08.926.98.926 ouau 08.926.83.622.

APRÈS LES ATTENTATS de ven-dredi, il a hésité à lancer la campagneprévue à partir d’aujourd’hui :700 affiches dans Paris, qui annon-cent dans un feu d’artifice de cou-leurs flashy l’adaptation en comédiemusicale de « Priscilla, folle du dé-sert ». Soit le film australien fantas-que et extravagant sorti en 1994, danslequel trois drag-queens sillonnentl’Australie en bus sur une bande-sonpleine de boules à facettes. « Finale-ment, on s’est dit que ce show festif etultrapositif, qui est un hymne à latolérance, arrivait à point nommé »,explique Claude Cyndecki, qui vaproduire ce spectacle*.

500 costumes, 200 perruquesLe patron de Cheyenne (qui produitla tournée « Stars 80 ») voit gros : unerésidence au Casino de Paris (Pa-ris IXe) à partir du 26 février 2017 jus-qu’à l’été 2017, suivie d’une tournéeen province à l’automne 2017, un re-tour à Paris en fin d’année et unetournée en province, en Belgique et àMontréal. « Il y aura une trentaine decomédiens et danseurs sur scène,500 costumes, 200 perruques, unvrai bus robotisé et des vidéos, détail-le Claude Cyndecki. La bande-sonn’est composée que de tubes disco(NDLR : de « Locomotion » de KylieMinogue à « Girls Just Wanna HaveFun » de Cindy Lauper, en passantpar « I Will Survive » de Gloria

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38 LOISIRS ET SPECTACLES Le Parisien


ENTRE LES BOUGIES et les fleursdéposées par des anonymes devantle Bataclan et les restaurants pari-siens frappés par les attentats, onaperçoit la discrète couverture ennoir et blanc d’un livre de poche. Sontitre sonne comme un défi : « Parisest une fête ». Depuis le début de lasemaine, on s’arrache ces chroniquesd’Ernest Hemingway, publiées en1964. L’auteur américain, qui a passésa jeunesse à Paris dans les années1920, y déclare sa flamme à la capita-le française. « On reçoit 500 com-mandes par jour de la part des librai-res, contre une dizaine habituelle-ment, constate l’éditeur Folio/Galli-mard. On a lancé une réimpressionde 20 000 exemplaires, alors qu’onenvendait 6 000ou8 000par an. Il ya un véritable engouement. »

Même constat dans toutes lesFnac de France, pas seulement à Pa-ris : «On est quasiment en rupture destock, confirme Laurence Des-champs, chef de produit littératurede l’enseigne. C’est un mouvementspontané, massif et très rapide, unetrès belle initiative individuelle etcollective. » Le livre s’est propulsé entête des ventes de biographies surAmazon. Un phénomène qui rappel-

le celui du « Traité de la tolérance »,de Voltaire, écoulé à 120 000 exem-plaires dans la foulée de l’attaquecontre « Charlie Hebdo » en janvier.Difficile de dire d’où est parti cet

élan, mais le vibrant témoignage deDanielle, une avocate de 77 ans ci-tant le livre lundi sur BFMTV devantle Bataclan, énormément repris surles réseaux sociaux, a sans doute dé-multiplié sa notoriété. Dans « Parisest une fête », Hemingway décrit sesnuits à Saint-Germain-des-Prés avecFrancis Scott Fitzgerald ou Gertrude

Stein. « Le livre célèbre l’esprit, laculture et la jeunesse française, visésvendredi », résume l’éditeur.De façonplus générale, les lecteurs

semblent chercher refuge dans les li-vres. « On a beaucoup de monde cesderniers jours », témoigne la librairiela Friche (Paris XIe), proche du café laBelle Equipe endeuillé. «Onnousde-mande des livres sur le Moyen-O-rient, et sur Daech en particulier. Il ya un besoin de comprendre, de cher-cher du sens. »

THIERRY DAGUE

Paris (Xe), le 15 novembre.Devant le Carillon, entre les fleurs et les bougies, le romand’Hemingway est aussi déposé en hommage aux victimes. (Hans Lus /Stéphane Burlot.)

C’estdevenu le livredu13novembreÉDITION.Depuis lesattentats,«Parisestunefête»d’Hemingway,quicélèbre lacapitale, connaîtuntel succèsque l’éditeur le réimprime.

dre pétard. Mais quelque 9 000 si-gnataires sur Internet réclamaientson maintien. En lieu et place, lemaire a appelé les Lyonnais à illu-miner la ville avec de petites bou-gies posées sur les rebords de fenê-tre. Quelque 200 000 lumignonsseront distribués aux écoliers pourêtre vendus au profit d’associationsd’aide aux victimes de terroristes,et la nouvelle tour Incity et celle duCrayon, symbole du quartier de LaPart-Dieu, proposeront une miseen lumières.Sur les quais de Saône et la colli-

ne de Fourvière sera projetéel’œuvre de Daniel Knipper, réunis-sant des regards extraits de ta-bleaux de maîtres — Botticelli, Ma-tisse ou La Tour —, tandis que lesprénoms des victimes défilerontsur les façades des immeubles. Lesautres spectacles prévus pour cetteédition 2015 seront reportés à dé-cembre 2016. H.L.

PARCE QUE « la menace persis-te », le maire de Lyon, Gérard Col-lomb, a annulé la Fête des lumiè-res, qui attire chaque année, débutdécembre, près de 3 millions depersonnes dans la ville. Une déci-sion « douloureuse », moins d’unesemaine après les attentats de Pa-ris. Les festivités, qui se déroulentd’ordinaire sur quatre jours (avecdes spectacles pyrotechniques, illu-minations, théâtre de rue,concerts), se transformeront enune journée d’hommage aux victi-mes des attentats de Paris, le 8 dé-cembre, jour de célébration de laVierge Marie à Lyon.

200 000 lumignonsdistribuésLe syndicat de policiers Allianceavait demandé l’annulation de lafête après les attentats meurtriersde Paris, redoutant notamment desmouvements de panique au moin-

ATTENTATS

Lyonrenonceà laFêtedes lumières

Lyon (Rhône), hier.Gérard Collomb, lemaire de Lyon, a annoncé la décision deremplacer les habituelles festivités par un hommage aux victimes. (AFP/Philippe Desmazes.)

pas assister à ses funérailles, maissachez que Cédric et chacun d’entrevous serez dans nos pensées et nosprières dans ces moments difficiles.Avec bienveillance et amour pourvous et tous ceux à Paris qui sontpersonnellement touchés par cettetragédie. » Lucide, Matthieu Mau-duit a salué le geste du plus grandgroupe de rock dumonde : « Je suistrès content de cette réponse parceque vous avez eu une pensée pourmon bien-aimé frère Cédric. Jecomprends vraiment que vous nepuissiez pas assister aux funérail-les. » Il attendmaintenant un retourde David Bowie… M.V.

LES ROLLING STONES n’assiste-ront pas à l’enterrement de CédricMauduit, 41 ans, l’une des person-nes assassinées par les terroristes auBataclan. Le groupe avait été sollici-té — de même que David Bowie —par Matthieu Mauduit, le frère de lavictime. Il avait lancé un appel surles réseaux sociaux à ces stars durock, dont son frère était fan. LesStones ont répondu sur le compteFacebook d’une de leurs porte-pa-role : « Chacun d’entre nous dans lafamille des Rolling Stones vousadresse à vous et au reste de la fa-mille de Cédric nos plus sincèrescondoléances. Le groupe ne pourra

LesStones répondentau frèred’unevictime

plus écoutés. Toujours en strea-ming, mais chez Spotify, deux mor-ceaux des Eagles of Death Metalcomptaient hier parmi les plus par-tagés du site.En Grande-Bretagne, où des fans

ont lancé une grande campagneafin de faire d’une chanson du grou-pe, « Save a Prayer », le no 1 desventes cette semaine, la mobilisa-tion porte ses fruits : le titre a bondidepuis la tragédie du Bataclan de la96e à la 44e place, position enregis-trée hier. Le classement définitif dela semaine, enregistrant les toutesdernières ventes, sera connu en find’après-midi. M.V.

EFFET DE CURIOSITÉ ? Volontéde soutenir le groupe,marqué par latragédie du Bataclan ? Toujours est-il que les Eagles of Death Metal en-registrent ces jours-ci, à leur corpsdéfendant, un net regain d’intérêtpour leur musique. En France, leurdernier album, « Zipper Down »,sorti début octobre et qui avait at-teint la 75e place des ventes, est dé-sormais no 10 sur le site Amazon. Saversion vinyle est même premièredes ventes, chez le même vendeur.A la Fnac, « Zipper Down » pointeen 34e position, tandis que, sur lesite de streaming Deezer, il vientd’entrer dans le top 5 des albums les

LesventesdesEaglesofDeathMetaldécollent

«Le livre célèbre l’esprit,la culture et la jeunessefrançaise, visés vendredi»

L’éditeur Folio/Gallimard


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Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 BONS PLANS 39

LE FESTIVAL Africolor, créé en1989, vient de nouveau apporter unpeu de chaleur dans l’hiver. Ceweek-end et pendant près de deuxmois (clôture le 24 décembre après43 concerts), il propose de découvrirles meilleurs et les plus innovantsmusiciens de la scène africaine etdes Caraïbes. Au programme entreautres cette année : Noirlac demainsoir à Clichy-sous-Bois (93), Bonga,entre Angola et Portugal, ou encorele Burkinabé Baba Commandant etson Mandingo Band. A noterl’annulation samedi soir du concertjeune public « Maloya palabre » àStains, en raison des événements.Africolor , jusqu’au 24 décembre,dans 31 villes d’Ile-de-France.Tarifs selon les concerts. Tél.01.47.97.69.99. www.africolor.com.

n CONCERTS

Sons d’Afrique

(EtienneRam

ousse.)

UNE SEMAINE après le marché deNoël des Champs Elysées, qui batson plein tous les jours autour durond-point des Champs Elysées(Paris VIIIe), celui de La Défenseouvre jusqu’à la fin du mois dedécembre. Installé sur le parvis, il sedécompose cette année en sixvillages, comme « 1 001 Idéescadeaux », avec des exposants dumonde entier, « Décorations deNoël », ou encore « le Village chan-té » avec des concerts quotidiens…Marché de Noël, parvisde La Défense (92), tous les joursde 11 heures à 20 h 30 jusqu’au27 décembre. Accès libre.Rens. : www.defense-92.fr.

nMARCHÉ

Noëlà La Défense

(LP/O

livierArandel.)

TOUJOURS aussi colorées ettoujours pour la bonne cause, ellessont de retour à Paris les 50 vachesde la « Cow Parade » ! Après unetranshumance en France, ellesseront visibles à partir d’aujourd’huiau Mini Palais, au cœur du GrandPalais (Paris VIIIe). Cette expositionitinérante de sculptures de vache,customisée par les plus grandsartistes, est un succès depuis lesannées 2000. A chaque édition, denouvelles sont réalisées avant d’êtrevendues aux enchères, cette fois-ciau profit des Restaurants du cœur.Cow Parade au Mini Palais, 3,avenue Winston-Churchill (Pa-ris VIIIe) dès demain et jusqu’au8 décembre 2015. www.cowpa-rade-transhumance.com.

n INSOLITE

Le retourdes vaches

CEUX qui ont prévu de commencerleur shopping de Noël au centrecommercial Beaugrenelle (Pa-ris XVe), désormais ouvert le diman-che, pourront s’y rendre avec leursenfants : le centre se propose de lesoccuper à travers divers ateliersréservés au moins de 10 ans. Apartir de demain, les plus jeunesvont découvrir des expositionsautour de Mickey et Minnie, et desanimations centrées sur les loisirscréatifs autour des grands personna-ges du studio.Beaugrenelle fête Noël avecDisney, du 21 novembre au 31 dé-cembre, centre commercial Beau-grenelle, 12, rue Linois, Paris XVe.Accès libre. Rens. sur www.beau-grenelle-paris.com

n ANIMATIONS

Mickeyfait ses courses

TOUT LE MATÉRIEL et des idéespour les fans de scrapbooking (quiconsiste à enjoliver des albumsphotos), mais aussi des standsdédiés aux tricots, à la décoration,au petit bricolage, à la broderie, auxjouets en carton : le très couru salonCréations et Savoir-faire attend lesvisiteurs jusqu’à dimanche à laporte de Versailles (Paris XVe). Aumenu : de nombreux ateliers « DIY »(pour « Do it yourself »), un espaceréservé aux enfants, des standsconsacrés à la personnalisation devêtements, et bien des surprises…«Créations et Savoir-faire»,jusqu’à dimanche à Paris Expo,porte de Versailles (XVe), halls 6 et8. Tarif : de 8 € à 22 €. Rens. surwww.creations-savoir-faire.com

n SALON

Faites-levous-même

LE SALON Paris Polar investitpendant trois jours la mairie duXIIIe arrondissement de Paris, àpartir de ce soir à 18 h 30, avecnotamment un concert de jazz etlyrique. C’est l’occasion de ren-contrer des spécialistes du genrecomme Thomas Bronnec, BernardMinier, Dominique Manotti... ainsique l’Italien Donato Carrisi, l’Argen-tin Carlos Salem... Outre les séancesde dédicaces et des rencontrespubliques, il y aura également unepromenade sur les lieux du XIIIe

évoqués dans les romans policiers(réservation obligatoire : [email protected]), etla projection de trois films. H.L.Paris Polar, du 20 au 22 novem-bre à la mairie du XIIIe, 1, placed’Italie. Entrée libre. Rens. surParispolar.fr

n GRATUIT

Le Paris desauteurs de polar

(DR.)

Zorro et les hérosde l’ORTF« ÇA NE VOUS rappelle rien ? » Laphrase est inscrite au mur. Si vousavez plus de 40 ans, vous répondrez« si » avec des frissons, en retrou-vant vos émissions doudous et leursjouets dérivés, dans « Héros del’ORTF, la télévision française enjouets des années 1960 aux an-nées 1980 ». Un collectionneur a

prêté ses trésors : deux masques deZorro et du sergent Garcia, « Thierryla Fronde », « Bonne nuit les pe-tits »… Les musiques des génériquesretentissent dans l’exposition, com-me nos souvenirs.Qui s’est brossé les dents avec le

dentifrice Pimprenelle et son slogan« Bonnes dents les enfants » ? Onretombe sur la carabine à canon sciéde SteveMcQueendans «Aunomdela loi » — on avait la même —, le45-tours de « Rintintin avec Rusty »,le réveil Casimir, la tirelire Babar,Aglaé la truie et Sidonie l’oie, et d’in-nombrables peluches, du «Muppet’sShow » et « Bozo le clown » au « Ma-nège enchanté ». D’autres, on lesavait complètement oubliés, les re-trouvailles n’en sont que plusémues, comme « la Maison de Tou-tou ». On est en guerre ? Notre en-fance, c’était la paix. Régression au-torisée. Quand la note est salée, ilfaut sucrer l’existence.« Héros de l’ORTF, la télévisionfrançaise en jouets des années1960 aux années 1980 », muséede la Poupée, impasse Berthaud(Paris IIIe), 13 heures-18 heures, dumardi au samedi, tarif : 4-8 €.

James Bond s’affichePOUR FÊTER l a sor t i e de« OO 7 Spectre », cette galerie-librai-rie propose toute une série d’images,photos, gadgets, cartes à jouer, pisto-lets factices, véritables objets detournage et objets dérivés autour deJames Bond, à partir de 30 € (et jus-qu’à 3 000 € pour les affiches lesplus rares).L’inventeur du héros de roman

puis de cinéma, Ian Fleming, lui-même agent secret, aurait trouvé lenom de son personnage, lors d’unemission à la Jamaïque, en tombantsur le premier livre qui se trouvaitsous son nez : « Guide des oiseauxdes Antilles », d’un ornithologuenommé James Bond… Il est en vitri-ne. Comme le pistolet d’or — sérielimitée à 400 exemplaires — déta-chable en 4 parties : stylo, briquet,étui à cigarettes et bouton de man-chette… Affiches italiennes, québé-coises et leur manière de présenter007 : « Artiste en amour…mais tech-nicien dumeurtre » font sourire.Les toutes premières affiches des

années 1960, réalisées par des illus-trateurs de renom, sont les plus bel-les, très pop art. Les fans absolus sejetteront sur des affiches retoquéespar la production, prototypes jamaissortis, comme ces James Bond girlspresque nues, sur lesquelles de va-gues bikinis ont été rajoutés au der-nier moment.«James Bond» à la librairie-galerie Elbé, 213 bis, boulevardSaint-Germain (Paris VIIe),10 heures-19 h 30 lundi-samedi,entrée libre.

A l’aise dansses basketsAIR JORDAN décolle. Deux livreset une exposition saluent la culture« sneakers », ce mot qui définit lesbaskets de ville, à partir des années1980, d’abord aux Etats-Unis puis enEurope, où tout le monde — enfin,pas tout à fait quand même — s’estmis à se chausser en tennis, mêmepour accompagner un costume.MaxLimol, auteurde «Culture sneakers »(Hugo&Cie), a prêté unepartie de sacollection à l’espace expo du Créditmunicipal de Paris, dans le Marais,coorganisée avec un centre d’art deBruxelles.On prend son pied, des premières

chaussures de foot — un modèle aété porté par Raymond Kopa — auxincroyables paires XXL des joueursde basket de l’équipe de France,comme JimBilba. On en voit de tou-tes les couleurs, et des uniques, cer-tains modèles ayant été réalisés spé-cialement pour l’exposition par desdesigneurs ou artistes. La story Adi-das, le frère ennemi Puma, l’émer-gence de Nike : nos habitudes deconsommation et la guerre des mar-ques deviennent objets de culture.Près de 200 chaussures issues de col-lections privées, de fonds muséaux,de maisons de couture sont présen-tées. Un feud’artifice de couleurs, deformes, de folies.« Sneakers, objets de désirs »,Crédit municipal de Paris, 55, ruedes Francs-Bourgeois (Paris IVe),samedi 9 heures-17 heures, 18 heu-res du lundi au vendredi. Entréelibre.

TEXTES :YVESJAEGLÉ

« Sneakers, objetsde désirs » salue laculture autour de cesbaskets de ville, à partir

des années 1980.(Christophe Mourthé.)

Retrouvez le souriredans le rétroEXPOSITIONS. Trois petits lieux, trois idées amusantes :les vieux héros et jouets de la télé, les gadgets et affiches deJames Bond, et deux cents paires de baskets belles à tomber.

«Héros de l’ORTF, la télévisionfrançaise en jouets des années

1960 aux années 1980 », au muséede la Poupée, vous fera replonger enenfance. (Christophe Mourthé.)

«JamesBond», à la librairie-galerieElbé, propose une série de photos,gadgets, cartes à jouer, pistolets

factices, objets de tournage et objetsdérivés autour de007. (DR.)

(DR.)


année plus que jamais », conclutJean Paul Gaultier dans un grandsourire. Tout un symbole.

RONAN TÉSORIÈRE

prochain. « Il n’y a pas de psychose,on est là pour montrer que la Franceest belle, qu’elle est libre, qu’elle estla France de la diversité, comme leprouvent nos trente et une candida-tes », explique-t-elle. « Il faut conti-nuer à vivre, c’est important. Maisnous prendrons toutes les mesuresde sécurité nécessaires, nous avonsrassuré les familles des candidates.La qualité principale d’une Miss

France, c’est d’êtreadaptable… Ehbien la promotion2016 sera adapta-ble ! » martèle l’an-cienne gagnante

de la compétition.Sous le regard de Jean Paul Gaul-

tier, président du jury cette année,Camille Cerf a des mots pesés. « C’estdifficile de trouver sa place en tantque Miss France dans ces circonstan-ces-là. Miss France, c’est quelquechose de léger, on est bien sûr uneMarianne, mais on ne parle ni politi-que ni religion. On est là pour fairerêver les gens. »

« La meilleure riposte est de conti-nuer de créer, de s’amuser et de nepas rester cloîtrés. Le concours deMiss France est très important cette

rouvoirs, insiste l’élève de 5e. Ils peu-vent devenir invisibles, certains ontune vision infrarouge, d’autres peu-vent retirer l’un des cinq sens à quel-qu’un, lire dans les pensées et traver-ser les murs… C’est trop cool ! » « Çafait rêver, et cela me détend après lescours », ajoute Iman. «Chica Vampi-ro n’a pas le côté gnangnan de Vio-letta. On y voit des ados qui nous

ressemblent avecleurs soucis, leurscopains, mais le côtévampires donne unvrai plus par rapportà des séries classi-ques », insiste aussi

Iris, une autre collégienne.Pour Sarah (11 ans), devenue accro

à la série de Gulli, celle-ci offre d’au-tres attraits. « Il y a beaucoup de sus-pense. Et j’aime bien l’histoire de cet-te héroïne car elle est sans arrêt par-tagée entre son quotidien au lycée ouavec ses parents, son frère, et le mon-de des vampires. » Des personnagesparticulièrement applaudis par Lu-cie. « Certains apportent beaucoupd’humour à la série. Il y a la mère deDaisy, un peu fofolle, et sa grand-mè-re casse-pieds mais marrante : elleveut toujours mordre son petit-filsqui est le seul mortel de la famille ! Etpuis, on découvre la double vie decette lycéenne, ses histoiresd’amour, compliquées par le fait quec’est une vampire. Cela donne dessituations très amusantes. »

CARINE DIDIER

DANS LES COURS d’écoles et decollèges, elle commence à faire del’ombre à la star Violetta. Arrivée àpas feutrés sur Gulli à la fin de l’été(chaque soir à 19 h 5), la Chica Vam-piro a vite conquis les préados. « J’aidécouvert cette série en vacances.Depuis, je regarde tous les soirs avecmon frère », se réjouit Iman, collé-gienne âgée de 12 ans qui peut vousraconter dans le détailchacun des épisodes.« Chica Vampiro » n’arien à voir avec d’au-tres feuilletons : ici, ily a un côté fantastiquecar Daisy, l’héroïne,âgée de 17 ans, est devenue vampiredepuis que ses parents l’ont morduepour la sauveraprès un accident. Fanaussi de la telenovela venue de Co-lombie, sa copine Mariam n’en dé-mord pas : « Si Daisy chante avec ungroupe, il n’y a pas que cela… On estloin de Violetta, où c’est toujours lamême chose. Là, il y a plus d’action,de l’aventure et un peu de science-fiction, apprécie cette collégiennequi réside dans le nord de Paris.J’adore Daisy, notamment quandelle découvre ses pouvoirs et ap-prend à s’en servir. Et puis, cette ly-céenne voyage, elle va en Italie, parexemple, et elle est accompagnéed’une peste qui fait tout pour l’empê-cher de se rapprocher d’un garçon. »

Lucie, elle, a découvert les vampi-res version soft avec jubilation. « Ilssont gentils et possèdent des supe-

Daisy, 17 ans, est une lycéenne presque comme les autres : «Ondécouvre sa double vie,ses histoires d’amour compliquées par le fait que c’est une vampire », explique une fan.

Toutes morduesde « ChicaVampiro »SÉRIE.Daisy, l’héroïne de cette telenovelavenue de Colombie et diffusée sur Gulli(19 h 5), séduit les préados. La vampire de17 ans rivalise en popularité avec Violetta.

DU RÊVE e t d e s p a i l l e t t e s .Miss France 2016 ne veut pas dérogerà la tradition. Pourtant l’univers desMiss a, comme la France entière, étésecoué par la vague d’attentats devendredi dernier. Certaines étaientmême tout près des événements. Syl-vie Tellier, la patronne du comité, Ca-mille Cerf, la reine de beauté en titre,ses copines Flora Cocquerel et MalikaMénard, ex-tenantes du titre, assis-taient au matchFrance - Allemagneau Stade de France.« On a été très pro-tégées à l’intérieurdu stade. J’ai en-tendu la première détonation, monvoisin m’a dit ce n’est pas grave… A ladeuxième détonation, je me suis vrai-ment dit qu’il y avait quelque chosed’anormal. Et quand j’ai vu FrançoisHollande quitter sa loge, j’ai com-pris », explique Camille Cerf, 21 ans.

A Boulogne (Hauts-de-Seine), lorsde la présentation des trente etune candidates de l’édition 2016,avant leur départ dimanche pourune semaine de tournage à Tahiti,Sylvie Tellier a voulu rappeler hierles fondamentaux de l’événement,qui aura lieu à Lille le 19 décembre

TF 1. Concours

Les Miss plus France que jamais

Le comité a présenté les 31 candidates 2016 au titre deMiss France, avant leur départdimanche pour une semaine de tournage à Tahiti. (DR.)

AU VOLANT d ’ u nvieux break Mini, elle cale. « Oh,m… ! » Puis avise sur le trottoir soncomplice Phil, déguisé en lascarbling-bling. « Qu’est-ce que c’est quece bordel, encore… » On ne changepas la truculente Valérie Damidot. Etc’est tout le problème de « Missionplus-value », sa nouvelle émission dedéco lancée ce soir sur NRJ 12.

Reprendre pinceaux et truellesalors qu’elle avait quitté M 6 pourcause d’overdose de « D&CO », est-cevraiment une bonne idée ? D’autantque NRJ 12 a déjà son scientifique« Labo de Damidot » dans lequell’animatrice se renouvelle efficace-ment. Histoire de distinguer cette« Mission plus-value » de la « Maisonà vendre » de la Six dont elle est trèsinspirée (deux décorateurs tententd’améliorer un bien en le réaména-geant), NRJ 12 a décidé d’en faire undivertissement scénarisé, ostensible-ment comique. Et elle n’y va pas demain morte. Bruitages inutiles, gagsinterminables… Tout est appuyé,surligné, et souffre de la comparai-son avec « Maison à vendre », où lespitreries de Stéphane Plaza gardentun semblant de naturel.Dans « Mission plus-value », mêmel’apparition de JoeyStarr au beau mi-lieu du programme tombe à plat,faute d’être amenée avec suffisam-ment de finesse. Et, pendant cetemps, Valérie Damidot, elle, estmontrée toujours plus bourrue etrouspétante, limite blasée. Une ima-ge de quasi-mégère qui ne lui rendpas justice, loin de la jovialité solairede ses débuts.

CHARLOTTE MOREAU

NRJ 12, 20H55.«Mission plus-value »

Et si Damidotrangeaitses pinceaux ?

Valérie Damidot s’éloigne de la jovialitésolaire de ses débuts. (CL2P/Ch. Lartige.)

AUJOURD’HUI, France Inter rendhommage aux victimes des attentats.La station diffuse d’anciens concertsenregistrés au Bataclan tout au longde la journée. Ainsi, un titre sera dif-fusé toutes les heures au sein desémissions habituelles de l’antenne,depuis la matinale avec RebeccaManzoni, en passant par « Boome-rang » d’Augustin Trapenard, « Unjour en France » de Bruno Duvic etles émissions de Nagui, CharlineVanhoenacker, le 18 heures-20 heu-res de Nicolas Demorand… Et pourclore cette journée hommage, uneémission spéciale de deux heures,« Allons enfants du Bataclan », seraprésentée par Rebecca Manzoni en-tre 21 heures et 23 heures, avec no-tamment Julien Doré, Franz Ferdi-nand, Barbara Carlotti, Alex Beau-pain, Emily Loizeau…

COULISSESL’hommaged’Inter au Bataclan

nDepuis son lancement fin aoûtsur Gulli, « Chica Vampiro »

cartonne. La telenovela colombienne,dont l’héroïne, qui rêvait d’une vienormale, a été transformée envampire, réunit chaque soir à19 heures 494 000 téléspectateurs enmoyenne et jusqu’à un quart desenfants de 4 à 10 ans présentsdevant le poste à cet horaire (23 %de PDA) ! Le 15 octobre dernier, elle a

même talonné « le Grand Journal » deCanal + en attirant 601 000 fans enmoyenne, son record. Un soupçon defantastique, du chant et un quotidienrythmé par les préoccupations detous les ados… La série multiplie lesatouts en surfant sur la mode desvampires (« Twilight », « TrueBlood »…), mais en s’adaptant aujeune public grâce à une bonne dosed’humour. CA.D.

Près de 500 000 téléspectateurs assidus

(2013RCNTelevisionS.A.C

olombi.)

« Ces vampires sontgentils et possèdentde superpouvoirs »

Lucie, en 5e


Miss France 2016 : 31 candidatesau diadème

«On est là pour montrerque la France est belle»Sylvie Tellier, la patronne du comité

40 TÉLÉVISION ET MÉDIAS Le Parisien



Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 TÉLÉVISION ET MÉDIAS 41

Aujourd’hui,on regarde

quoi ?

« IL ÉTAIT UNE FOIS L’OCÉAN » et « ILÉTAIT UNE FOIS THALASSA », documentaires réaliséspar Jean-Pierre Devillers et Jean-Christophe De Revière,puis Simon Thisse.FRANCE 3, 20 H 50. Pour fêter ses 40 ans,« Thalassa » a vu large. Toute la soirée, France 3enchaîne les documentaires pour faire revivreles moments forts du magazine lancé en sep-tembre 1975 par Georges Pernoud, en raconterles plus belles histoires. Avec « Il était une foisl’océan », place aux amoureux de lamer, Nico-las Hulot, Erik Orsenna, aux navigateurs, Isa-belle Autissier ou Olivier de Kersauson, auxartistes, Nolwenn Leroy, Richard Bohringer ouFrancis Cabrel. Tous livrent leurs souvenirs de«Thalassa». Ici, les tempêtes affrontées par lesremorqueurs, là le naufrage du pétrolier « Eri-ka » au large de Belle-Ile-en-Mer…Parmi les séquences exceptionnelles, impos-

sible d’oublier les crissements des blocs de gla-ce sur la coque du voilier scientifique « Tara »,

parti en Arctique, l’escapade de Jean-LouisEtienne au pôle Nord, la rencontre du camera-man sous-marin René Heuzey avec un oursblanc en train de nager, le magnifique balletaquatique de l’apnéiste Frédéric Buyle avecune baleine à bosse.En deuxième partie de soirée, le pudique

Georges Pernoud se raconte en remontant letemps. Les caméras l’ont notamment suivi auMaroc, où il a grandi. Il revient sur ceux quil’ont marqué au fil de quatre décennies et1 700 émissions, notamment ce mineur qui aréalisé son rêve en construisant un paquebotde 33mdans son jardin…Sans oublier les gran-des catastrophes, dont la disparition de la merd’Aral transformée endésert. Plus tard, les noc-tambules pourront également revoir les sujetsde «Thalassa » plébiscités par le public, commecelui sur l’expédition La Pérouse pour retrou-ver les traces de deux navires disparus en 1788.

CARINE DIDIER

POUR SE SOUVENIR

Quatre décennies sur lesmers

Georges Pernoud, figure emblématiquede l’émission «Thalassa». (Programm 33.)

« LES DÉLIRES MAGIQUES DE LINDSAYET ÉRIC ANTOINE ». Durée : 90 min.FRANCE 4, 20H45. Un peu d’humour, beau-coup de magie : telle est la recette de cetteémission inédite, diffusée ce soir sur France 4.Le magicien humoriste Eric Antoine, géantébouriffé et ébouriffant, y présente quelques-uns des tours des plus grands prestidigitateursdu moment, filmés sur les scènes du monde.Enfin, en principe. En effet, dans les petits sket-chs qui constituent le fil rouge de ces « déliresmagiques », son assistante Lindsay, compagneaustralienne du magicien à la ville, a décidé deprendre le pouvoir et de s’octroyer la présenta-tion de l’émission. Une rivalité qui engendrequelques gags plutôt amusants. Nos tours pré-férés : Smoothini, qui avale les stylos pour lesfaire ressortir par son nez ; David Blaine, quistupéfie Harrison Ford par un tour de cartes etsubtilise la montre de George W. Bush, et CrissAngel, qui coupe une femme et un homme endeux, sur le banc d’un parc et devant des pas-sants effrayés ! Frissons garantis. C.L.

POUR S’ÉTONNER

Des toursmenésà la baguette

Lindsay et Eric Antoine. (Gilles Scarella.)

« EYSSES, UNE ÉPOPÉE RÉSISTANTE ». Do-cumentaire de 55 minutes.ÀVOIRENREPLAY SURPLUZZ. Lemessagerésonneparticulièrement en cemoment. Ledo-cumentaire diffusé sur France 3 lundi à 23 h 20retrace l’aventure collective des 1 200 résistantsemprisonnés dans la centrale d’Eysses sous lerégime de Vichy. En 1943, ces hommes rassem-blés dans une prison située près de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) organisent ensembleune mutinerie… A l’issue de laquelle 12 serontexécutés.D’autres seront déportés àDachau, où400 trouveront lamort.Nourri de témoignages,ce documentaire évoque la barbarie, mais aussila solidarité entre ces hommes qui partageaientleur nourriture et leur combat. « Si je veux direquelque chose pour les jeunes générations, as-sure un ancien résistant, c’est : Ne jamais dou-ter du peuple de France, ne jamais baisser latête, tenir haut et ferme le drapeau de la Franceparce que nous sommes le pays des droits del’homme et de la fraternité. » C.B.

POURRETROUVERLECOURAGE

«Nedoutez jamaisdupeupledeFrance»

« Question ou pas pour notre invitée,peu importe, elle est partie », acommenté Patrick Cohen hier matin aumoment de passer l’antenne à AugustinTrapenard. Irritée par la vérification endirect de ses propos qui lui donnait tort,Marine Le Pen (photo) a quittéprématurément le studio de la matinalede France Inter avant la traditionnellequestion à l’invité d’Augustin Trapenard.En cause, le « fact checking » opéré surune récente déclaration de la présidentedu FN visant la ministre de la Justice.« Christiane Taubira, avez-vous dit, a ditqu’il fallait comprendre les jeunes quipartent en Syrie, d’où tenez-vous cettecitation ? » a demandé Patrick Cohen.« Je vous dis que c’est un propos qu’ellea tenu », a insisté Marine Le Pen. « On

va écouter cette interview de ChristianeTaubira […] et l’on pourra juger de lafaçon dont vous manipulez lesdéclarations des uns et des autres. »Dans l’extrait, Christiane Taubira ne ditpas qu’il « faut comprendre les jeunes

qui partent faire le jihad », mais qu’ilfaut comprendre les causes de « cechoix morbide » pour mieux lescombattre. Après la diffusion de l’extraitconfirmant que la présidente du FNavait interprété la déclaration de laministre de la Justice, Marine Le Pen nes’est pas démontée et a de nouveauattaqué Christiane Taubira pour sonlaxisme : « Une assistante sociale, pasun ministre de la Justice. »Moins de cinq minutes après son départ,elle a posté sur Twitter le lien versl’interview en question donnée à i>téléet effectivement titrée… « Taubira : Ilfaut comprendre le jeune qui part enSyrie. » Une « erreur de verbatim »corrigée dans la journée par la chaîne quis’est excusée sur Twitter. SYLVAIN MERLE

ACCROCHAGE

EtMarineLePenquittaFrance Inter

(RadioFrance.)

L’assaut de Saint-Denis,mercredi, contre l’appartementoccupé par des terroristes aété largement suivi à latélévision, et notamment surles chaînes d’info en continu.Avec 25,8 % de part d’audienceet 1,48 million detéléspectateurs en moyenne,BFMTV est leadeuse entre6 h 30 et midi devant France 2,de peu. La Deux a réuni enmoyenne 1,44 million (25,2 %)sur le même temps. Suivie par660 000 personnes (11,6 % dePDA), TF 1 a repris sonleadership à la mi-journée. Deson côté, i>télé a été suivie par556 000 personnes (10,3 %).

BFMTV leadeuseenmatinée

« LES EXTRA-ORDINAIRES ». Divertisse-ment présenté par Christophe Dechavanne et Marine Lor-phelin. Durée : 2 h 30.TF 1, 20H55. « Les gens normaux n’ont riend’exceptionnel », disait le film. Si, ils sont« extra-ordinaires », répondent Christophe De-chavanne et Marine Lorphelin. Ce soir, vousdécouvrirez notamment Cécile, une jeune filledont le challenge sera demémoriser les tatoua-ges de 47 personnes différentes qui défilerontenmaillot de bain sur le plateau. On lui deman-dera ensuitede ressortir, sur présentationd’unesimple photo du tatouage, l’emplacement pré-cis du corps où il se situe et le prénom de sonpropriétaire. Un jeune homme, Valentin, sur-nommé « l’homme GPS », est capable, à partird’une simple photo aérienne d’un morceau dequartier, de dire immédiatement dans quelleville française nousnous trouvons. A la fin de lasoirée, 1 personne sur les 8 qui auront exposéleurs capacités hors norme sur le plateau seraélue gagnante de ce divertissement mettant enscène des Français ordinaires aux capacitésextraordinaires. HÉLÈNE BRY

POURÊTREIMPRESSIONNÉ

Les gens normauxsont exceptionnels

Christophe Dechavanne avec un candidat dansl’émission « les Extra-ordinaires ». (TF 1.)

Série documentaire de 6 épisodes réali-sée par Emmanuel Guionet et Yann L’Hénoret. 26 min.FRANCE 5, 15 H 10. Pour la Journée interna-tionale des droits de l’enfant, France 5 a choiside diffuser cette semaine la série documentaire« Sur les chemins de l’école », déclinée du long-métrage césarisé en 2014. L’occasion de (re)dé-couvrir ces enfants suivis dans lemonde entieret prêts à braver tous les éléments, à marcherdes kilomètres dans des conditions parfois ris-quées pour aller à l’école, seule promesse d’unmeilleur avenir. Parmi eux, voici Youssef,11 ans, et héros de l’épisode d’aujourd’hui. Cepetit Bédouin vit dans un campement de fortu-ne dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie,où ses parents tentent de survivre avec leursquelques chèvres et moutons. En pleine zoneoccupée, Youssef met une heure trente pourrejoindre sa classe à dos d’âne. Sa plus grandehantise lorsqu’il traverse le désert de pierres ?Croiser des soldats venus s’entraîner au tir oudes colons. « L’éducation, c’est très impor-tant », affirme ce courageux petit bonhommequi élève des pigeons pour se distraire et rêvede devenir agriculteur… C.D.

POUR ESPÉRER

Embarquez sur« lesCheminsde l’école»

Youssef, qui habite enCisjordanie,met une heuretrente pour rejoindre sa classe. (Winds/Emmanuel Guionet.)

PARTD’AUDIENCE

MILLIONS DETÉLÉSPECTATEURS

MERCREDI SOIR

SOURCE : MÉDIAMAT-MÉDIAMÉTRIE.TOUS DROITS RÉSERVÉSMÉDIAMÉTRIE.

23,1%

«Esprits criminels»

6,2

17,3%

«Malaterra»

4,7

15,6%

«LeMeilleur Pâtissier»

3,4

11,2%

«Des racines et des ailes»

2,7

. LE TOP DES AUDIENCES


42 VOTRE SOIRÉE TÉLÉVISION Le Parisien


20.55Div.

Les extraordinairesPrésenté par ChristopheDechavanneLe 1er divertissementmet-tant en scène des Françaisordinaires aux capacitésExtraordinaires ! 8 candi-dats aux facultés hors-normes 8 déis hors du com-mun ? 1 grand gagnant !

23.35Vendredi, tout estpermis avecArthurUne grande soirée de délireen compagnie d’invités pres-tigieux. Ariane Brodier, Moun-dir, Jarry, Ahmed Sylla,maisaussi Armelle et Titof relève-ront dans la bonne humeurles déis emblématiques del’émission.

20.50Div.

American Pickers :chasseurs de trésors«2 épisodes»Mike et Franck sont deux chi-neurs surprenants qui par-courent les Etats-Unis à bordde leurMercedes Sprinter ouleur Ford Transit.22.30American Pickers :chasseurs de trésors«2 épisodes»

20.55Série

Le Passager«Œdipe»Avec Jean-HuguesAnglade, RaphaëlleAgogué,Michaël CohenMathias Freire, psychiatre,et Anaïs Chatelet, capitaineà la brigade criminelle,sont liés l’un à l’autre par lamémoire et lamort.«Orphée»22.35Ce soir(ou jamais !)Présenté par FrédéricTaddeïLe rendez-vous incontourna-ble où la culture décryptel’actualité.0.15 Envoyé spécial,mag.1.45Complémentd’enquête,mag.

20.50Mag.

Thalassa«Ilétaitunefois l’océan»Il était une fois l’Océan, lagrande aventure du vent,des pêcheurs qui n’ont peurde rien, les pirates de lamer,la violence du tsunami, lecourage desmarins dans latempête, les usines lottan-tes, un homme qui danseavec les requins…22.00Thalassa fête ses40 ans !«Il étaitune foisThalassa»Depuis quatre décennies,Georges Pernoud est l’anima-teur infatigable de Thalassa.C’est lui qui eut l’idée génialeen 1975 de créer unmagazineentièrement consacré à lamer.

20.55Film

DivergenteDeNeil Burger - 2013Avec ShaileneWoodley,Theo James, KateWinsletTris vit dans unmonde postapocalyptique où la sociétéest divisée en cinq clans.À 16 ans, elle doit choisir sonappartenance pour le restede sa vie.23.15 L’émissiond’AntoinePrésenté parAntoine DeCaunesChaque vendredi soir, endeuxième partie de soirée eten public, Antoine de Caunesexplore un nouveau thèmeaccompagné d’AlisonWhee-ler et deMonsieur Poulpe.

20.55Télé9lm

Scoop en talonsaiguillesAvec Robert Palfrader,Anke Engelke, CharlyHübnerAu cours d’un cocktail cari-tatif, Fanny Reitmeyer, jour-naliste spécialisée dans lespotinsmondains, lève parhasard un scoop inespéré :une afaire de corruption…22.25 Sleepless in NewYorkDoc.Habitué aux tournages dansles zones de guerre, le réalisa-teur suisse Christian Frei ex-plore ici un territoiremeurtrid’un genre nouveau.0.00 Breathing earth, doc.1.30Court-circuit,mag.

20.40Mag.

Onn’est pas que descobayes !Déi : sauter 30mètres envélo ! Laurent s’entraîne enBMX à prendre de la vitesse,indispensable pour se proje-ter le plus loin possible etDavid s’intéresse au trem-plin et au dénivelé de lapente !Monter sur une touren barresmagnétiques !

20.55Série

NCIS : Enquêtesspéciales«Escrocmais pas trop»Après lemeurtre d’un assis-tant dans le bureau d’unvice-amiral, le NCIS découvreque le crime est dû au vold’un tableau de valeur, repré-sentant l’une des premièresfrégates américaines.«La dent du dragon»22.40NCIS : Enquêtesspéciales«L’esprit d’équipe»AvecMarkHarmon,MichaelWeatherlyLe NCIS est en alerte aprèsavoir découvert lamise surécoute de la Secrétaire à laNavy, Sarah Porter, via unstylomuni d’unmicro.

18.50Div.

Touche pas àmonprime ! C’est que del’amourPrésenté par CyrilHanounaCe soir, Cyril Hanounaréunira sa bande pour uneémission exceptionnelleplacée sous le signe del’amour et pour un vraimarathon télévisuel.23.30Derrière le postePrésentéparEnoraMalagréDécouvrez la face cachée desprogrammes les plus culte :Plongez dans les secrets dePékin Express. Jean-MarcMo-randini : en quelques années,le jeune journaliste de FR3région s’est transformé enintervieweur choc…

1

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20.50Div.

IntervillesInternational«Emission 6»Deuxéquipesfrançaisesafron-tentdescandidatsdumondeentier lorsde jeuxplus fous lesunsque lesautresparmi les-quels lescélèbresvachettesetlemurdeschampions.22.10 IntervillesInternational

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20.45Télé9lm

Ànous deux la vieDeAlain NahumAvecAnnie CordyAprès avoir passé vingt ansen Afrique, Fanny débarqueà Paris avec Allison, une pe-titemétisse de 5 ans.22.15 GénérationBataclan, doc.23.15Ô live "GénérationsBataclan"

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20.40Doc.

Droit de suite«Peuples autochtones,notre combat»Présenté par Jean-PierreGratienLes peuples autochtonessont les héros de la luttecontre la déforestation et lechangement climatique.22.00BibliothèqueMedicis

13

21.00Mag.

L’histoire en directPascale de la Tour duPin,Fabrice d’Almeida, spécia-liste en Histoire, etHervéGattegno, éditorialiste poli-tique, revisitent l’actualitéde la semaine en remontantle temps.22.00Week-end directPrésenté par FrançoisGapihan

15

21.00Mag.

CQFDPrésenté par FlorentPeiferChaque semaine, quatreintervenants entourent Flo-rent Peifer pour décrypterl’actualité politique.22.00 Intégraleweek-endPrésenté parAntoineGenton,Aurélie Casse

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20.45Doc.

Les combattants del’ombre«Les diiciles débuts»De laPologneà laGrèce, lesnazis imposentunnouvel ordrepolitiquequi règnebientôt sanspartage sur tout le continent.«Larésistances’organise»22.45 JeanMoulin /Klaus Barbie : la justicede l’histoire

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20.55Télé9lm

Twister 2 : extrêmetornadoDeHarris Done - 1999Avec Luke Perry,MartinSheen, Robert KnottLe Général Roberts et sonéquipe ontmis au pointSTORM, un appareil capablede contrôler lamétéo.22.45C’estmon choixPar Evelyne Thomas

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22.25 C dans l’airPrésenté par Caroline RouxDans cemagazine, CarolineRoux analyse, développe etcommente l’actualité.23.35 Entrée libre,mag.23.55Hélène& les animaux,doc.0.50ACaire Ben Barka, ledernier secret, doc.

20.55Mag.

Enquête d’action«Spéciale RAID, BRI :Ces hommesquiprotègent la France»Ce sont euxqui ontmenél’assautmettant un termeàla prise d’otagesmeurtrièreduBataclan et ainsi sauvédes centaines de personnesencore retenues dans la sallede concert.22.50 Enquête d’action«Gendarmerie : pelotond’élite pour situationsd’urgence»Présenté parMarie-AngeCasalta«Quand les délinquantsdéient la police : inter-ventions sensibles àParis»

20.55Série

Les experts :Miami«Conduite dangereuse»AvecDavid Caruso,Emily Procter,AdamRodriguezPlusieurs femmes trèsaisées, sont dévalisées alorsqu’elles s’ofraient unejournée de détente dans unspa très luxueux.«Six ans trop tard»22.45 Les experts :Miami«48heurespoursurvivre»AvecDavid Caruso, EmilyProcter,AdamRodriguezHoratio et son équipe ont 48heures pour prouver l’inno-cence d’un jeune homme, en-voyé en prison suite à uninterrogatoiremusclé avecFrank Tripp...

20.55Série

Grimm«Le chasseur chassé»AvecDavid GiuntoliAlbert, sa ille (Maggie) etson ils (Todd), une famillede Lowen, organisent descamps initiatiques en forêtpour les parentsWesen vou-lant préparer leurs enfants àdevenir ce qu’ils sont.«La vérité sur Jack»22.40TheWalking Dead«Unelèche sur la porte»AvecAndrewLincoln,SarahWayneCallies,Laurie HoldenRick et le gouverneur tententde faire respecter un traité depaix ain de se garantir contred’autresmorts violentes.«La proie»

20.50Série

Clem«C’est la rentrée !»AvecVictoria Abril, Jé-rômeAnger, Lucie LucasLes vacances d’été sont ter-minées et les cours repren-nent. Cette année, c’est laterminale, avec le bac en ind’année. Pour Clem, les jour-nées ne sont pas de toutrepos.22.30Clem«Vive les vacances !»De Joyce BunuelAvecVictoria Abril, Jé-rômeAnger, Lucie LucasClem de voit tous ses potespartir faire du camping etdoit rester à lamaison pours’occuper de Bébichou.«Bienvenue àValentin !»

20.55Div.

Mission plus-valuePrésenté parValérieDamidotLa 1re compétition de déco-ration de la télévision !DansMission plus-value,Valérie Damidot et Phil vontvenir en aide à des proprié-taires qui ne parviennentpas à vendre leur bien immo-bilier au prix espéré !

20.55Sport

Catch«Ring ofHonor»Le showde catch qui ex-plose tout auxUS débarqueenin en France. Les BriscoeBrothers, le Bullet Club, JayLethal, ACH,Moose et tou-tes les nouvelles superstarsdonnent désormais rendez-vous tous les vendredis soirsaux aicionados du catch.22.30 L’Équipe du soirPrésenté parOlivierMénardDes commentaires ? Desquestions ? Des reproches ?Dans l’Équipe du Soir, l’inte-ractivité est permanente :noter les joueurs, participeraux sondages, répondre à laquestion du jour…

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20.55Div.

Norbert commisd’oice«Véronique et sacarbonara /Delphine etson hachis»ParNorbert TarayreLa premièremission de Nor-bert : redresser Véronique,unemère de famille quinourrit enfants et petits-en-fants avec... du gras !22.05Norbert commisd’oice«Brahimet l’omelette /Élodie et le poissonpané»Norbert commence par Bra-him, un « traiquant d’ome-lette » qui n’a pas peur demettre tout et n’importe quoipour assaisonner sesœufs.

20.45Div.

InkMaster -Maîtrevs apprenti«Unprêté pour unrendu»Les candidats vont devoirmettre leurs rivalités de côtéunmoment puisque c’estpar équipes de trois qu’ilsdevront décorer un sarco-phage pour le déi lash.«Illusions...»22.35 InkMaster -Maîtrevs apprenti«Lignes de tir»Il est temps de s’afronter surl’aptitude qui est le fonde-mentmême de tout bon ta-touage : les lignes. Un pointsur lequel les juges sont in-transigeants.23.20 The killing, série

20.45Div.

Les déliresmagiquesde Lindsay et EricAntoinePrésenté par Eric An-toine, Calista SinclairUne fois n’est pas coutume...France 4 accueille le célèbremagicien Eric Antoine, ac-compagné de sa délicieuseassistante Lindsay pour unesoirée exceptionnelle.22.15 La Légende descrânes de cristalAvec Richard Burgi2020. Un trou noir se dirigetout droit sur le soleil etme-nace de plonger la Terre dansles ténèbres. La seule solu-tion : réunir douze crânes decristal qui se trouvent dansun templeMaya.

22.45Mission plus-valueChaquesemaine,ValérieDami-dotetPhil vontmettre toutesleurscompétencesd’expertsde ladécorationauservicededeux famillespour faire ressor-tir lemeilleurde leurmaisonouappartementet leur faire réali-ser laplus-value laplus impor-tantepossible !

«Le Parisien libéré»

25, avenue Michelet93408 Saint-Ouen CedexTél. 01.40.10.30.30

Société par actions simplifiée

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EN IMAGESMenaces d’attentats : l’Italiesur le qui-vive

S u r www. l e p a r i s i e n . f r

Vendredi 20 novembre

Le temps reste perturbé, la grisaille demeureet les précipitations sont bien plus qu’unrisque sur quasiment les trois quarts dupays. Et les vents d’ouest se renforcent pournous mener eux aussi la vie dure en cestemps déjà maussades. Seul le Sud connaîtla clémence du ciel avec quelques rayons desoleil. Pas suffisant toutefois pour empêcherl’arrivée du froid qui s’installe. Les tempéra-tures chutent rapidement, sans devenirglaciales tout de même.ÎLE-DE-FRANCE ET OISE. Le ciel n’estpas plus clément qu’ailleurs. Il faut s’atten-dre à des rafales de vent et des pluies fines.C’est gris, mais le mercure se maintient àpeu près jusqu’en soirée.

Cœur. Quelques discussions vives sontpossibles. Réussite. Une journée très positive aucours de laquelle le travail peut vous réserver dessurprises. Forme. Bonne.

Barbara Hendricks, 67 ans (cantatrice). Judith Magre, 89 ans (actrice).

BELIER 21 mars - 20 avril

Votre avenir?Des experts vous répondent au 01 58 57 25 72

VOTREHOROSCOPE

par ALEXANDRA MARTY

Cœur. Vous trouverez toute l'afec-tion que vous cherchez. Réussite. Agir sur uncoup de tête, n'est pas la bonne solution. Forme.

La fatigue vous gagne.

TAUREAU 21 avril - 20 mai

Cœur. Votre sérénité habituelle pour-rait être mise à rude épreuve. Réussite. Vouspourriez vous retrouver dans des situations com-pliquées. Forme. Prenez des vitamines.

GEMEAUX 21 mai - 21 juin

Cœur. Soyez un peu plus diplomate enfamille. Réussite. Vous devrez vous battre pouratteindre vos objectifs. Votre réussite dépendrade votre ténacité. Forme. Excellent moral.

CANCER 22 juin - 22 juillet

Cœur. Vous évoluerez dans un climattrès romantique. Réussite. Vous n'aurez guèreenvie de vous faire remarquer. Mais ne restez pasdans l'ombre trop longtemps. Forme. Bonne.

LION 23 juillet - 22 août

Cœur. Vous pourrez compter sur l'êtreaimé. Réussite. Vous avez des projets de for-mation ou d'évolution professionnelle. Forme.

Faites du sport.

VIERGE 23 août - 22 septembre

Cœur. Le climat afectif a tendance àvous pousser aux changements. Réussite. Il vousfaudra être plus rigoureux dans vos activités pro-fessionnelles. Forme. Besoin de repos.

BALANCE 23 sep. - 22 oct.

Cœur. Vos sentiments se renforcent etvous permettent de continuer à vivre une belle his-toire. Réussite. Faites vos comptes régulière-ment. Forme. Nervosité en baisse.

SCORPION 23 oct. - 21 nov.

Cœur. Mettez à plat les questions déli-cates. Réussite. Vous pourrez vous ier à votrelair pour prendre des contacts favorables etféconds pour l'avenir. Forme. Bon moral.

SAGITTAIRE 22 nov. - 20 décem.

Cœur. Votre intuition ne vous trom-pera pas cette fois-ci. Réussite. Vous aurez dela chance en afaires, mais évitez l'immobilier.Forme. Faites une cure de vitamines.

CAPRICORNE 21 décem. - 19 jan.

Cœur. Vous prendrez grand plaisir àutiliser votre pouvoir de séduction. Réussite.

Vos démarches administratives semblent mar-quer le pas. Forme. Bonne résistance.

VERSEAU 20 janvier - 18 février

Cœur. Ça coince un peu avec l'âmesœur. Réussite. Des dépenses inattendues sontà prévoir. Elles pourraient déstabiliser votre bud-get. Rien de grave toutefois. Forme. Tonus.

POISSONS 19 février - 20 mars

Le baromètre de l’amourTaureau : Votre partenaire sera des plus atten-tionnés avec vous. Lion : L’amour pourrait changervotre quotidien, le rendre bien plus agréable.

Bon anniversaire

La météo, c’esttoutes les ½ heuresentre 4h30 et 9h30

APPLI MÉTÉOEN FRANCE

Persistantegrisaille

LAQUESTIONDU JOUR

Policiers armés en dehorsdes heures de service :trouvez-vous cettemesureadaptée ?

RÉPONSEÀ LAQUESTIOND’HIER

Etes-vous surprispar la violence de l’assautde Saint-Denis ?

OUI : 13,9%

NON : 86,1%

13 563 internautes ont voté

L’imamAzizi : « Ces barbaresn’arriveront jamais à faires’agenouiller les Français ! »

(LP/O

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ENVIDÉOMiss France 2016 :31 candidates au diadème

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Samedi 21 novembre Dimanche 22 novembre

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CAHIER SPÉCIAL

Durant les ateliers,

les enfantsdécouvrent

notamment le travail

de JacquesMonory.

Devant le musée,

Chaufferie avec

cheminée,

uneœuvre de Jean

Dubuffet installée

dès 1996.

LeMACVAL,l’art auprésent

DE L’ART CONTEMPORAIN EN

BANLIEUE?Alors que leMACVALfête ses dix ans, il n’est sans doutepas inutile de rappeler les pré-jugés auxquels les initiateurs duprojet ont dû faire face lors de sacréation, en 2005 : selon certains,l’art contemporain, supposémentinaccessible, devait rester réservéà une élite parisienne et la ban-lieue ne pouvait prétendre à uneculture moderne et ambitieuse.Dix ans plus tard, les clichés ont étébattus en brèche. Le musée d’artcontemporain du Val-de-Marneest aujourd’hui, avec ses quelque80000 visiteurs annuels, l’un deslieux phares du département. Il estconsidéré comme l’un des soutiensles plus efficaces de la création

actuelle et son nom sonne commeune référence dans le milieu del’art. Mieux, il est aujourd’huiindissociable de Vitry-sur-Seine :avec son jardin public et son res-taurant, l’endroit est un lieu de vieapprécié des habitants, qui se sontapproprié cet étrange vaisseau auxespaces modulables. Paris a sonCentre Pompidou, Vitry-sur-Seinea sonMACVAL.

Marquer sadifférenceLa conservatrice en chef AlexiaFabre souligne à quel point leMAC VAL se devait d’affirmer dèssa naissance, face à ses glorieuxaînés, sa singularité (lire page B).Portépar le département, le projet amarqué sa différence par lamise en

lumièrede l’art enFrancedepuis lesannées 1950. Mais plutôt que d’éri-ger ce musée en tour d’ivoire pourspécialistes, Alexia Fabre et sonéquipe eurent la volonté de s’adres-ser au public le plus large possible,enmettant enœuvre une politiquepédagogique forte, riche en confé-rences, supportséditoriauxet initia-tivesoriginales. Savez-vousque l’onpeut visiter leMACVALd’aumoinsdix façons différentes (lirepageD) ?Pour tous, donc, le musée deVitry-sur-Seine se veut le dépo-sitaire d’un art offensif, parfoisludique, mais toujours ancré dansson temps avec une collection etune programmationmêlant jeunestalents, comme le très attendu duoNøne Futbol Club (lire page C), et

artistes confirmés. Ce subtil dosagese retrouve dans le nouvel accro-chage (le septième en dix ans) quele MAC VAL étrenne pour son an-niversaire. Cent vingt œuvres, de70 artistes, ont été sélectionnées,parmi2200,pour«L’EffetVertigo»,la nouvelle exposition des œuvresde la collection, selon une théma-tiqueprécise : l’Histoire vuepardesregards singuliers. Les créations deChristian Boltanski, Pierre Huygheou Annette Messager sont, entreautres, visibles en parallèle d’unesurprenante installation tempo-raire de François Morellet, tournéevers le futur. Passé et avenir tissésen simultané dans un même lieu :l’art au présent a trouvé sa place auMACVAL. PASCALMOUNEYRES

CULTURE.Depuis dix ans, lemuséedeVitry-sur-Seine (Val-de-Marne),avec saprogrammationaudacieuse, séduit le public et s’imposedans lepaysageartistique.

Le nouvel accrochage dumusée

présente notamment des

œuvres de Jean-Luc Vilmouth

(au fond) et Michel de Broin.

Unedécenniedecréation2005. L’inaugurationLeMACVALouvre ses portes avecune rétrospective consacrée aupeintre français JacquesMonory.

2006.Déjàunan !Lemusée fête son premieranniversaire avec une performanceen duodumusicien Sébastien Tellieret du plasticienXavier Veilhan.

Juin2007.Hommage

Le jardinMichel Germa est inauguré.Il porte le nomduprésident duConseil général, initiateur du projetduMACVAL, disparu dans l’année.La sculpture LesGrands Fumeurs,d’Alain Séchas, y est installée.

2009.LesPortesdutempsLeMACVALparticipepour lapremièrefoisàcetteopérationnationaleincitantà ladécouvertedupatrimoineavecdesatelierspour lesenfantsquinepartentpasenvacances.

2010.L’AprèsdeBoltanski

Dans lecadred’unpartenariatavecMonumentaauGrandPalais,l’artisteprésentedansuneinstallationun«au-delà» inquiétant.

2010.De l’amourDans l’exposition «Emporte-moi/Sweepmeoffmy feet », coproduiteavec lemusée national des Beaux-Arts duQuébec, près de 40artistesévoquent l’amour dans une palettede formes et d’émotions.

2011.NoctambulesAlexia Fabre (conservatriceduMACVAL) et Frank Lamy (chargédes expositions temporaires) sontnommésdirecteurs artistiques de«Nuitblanche»pour laseconde fois.Une reconnaissance de leur travail.

2012. Foodstock

La 2e éditionde ces soirées auprofitdu centre d’accueil Les enfants duCongo-Béthanie se tient dans lejardin : braseros, fooding et concerts.

2015.Chercher le garçonPour cette exposition collective,plus de 100 artistes hommestraquent les idées reçues ententant de définir (et de subvertir)lamasculinité d’aujourd’hui.

2015. Etmaintenant ?LeMACVALa 10ans !Auprogrammedes festivités: des surprises, unnouvel accrochage de la collectionet une exposition temporaire deFrançoisMorellet. Entre autres.


La conservatrice en chef duMAC VAL détaille les objectifset la stratégied’une institution

qui, depuis dix ans, innove en per-manence pour conquérir le public.

LeMAC VAL fête cette année sesdixans.Commentce jeunemuséea-t-il grandi, lui qui vit dans undoublemilieu, la banlieue et l’artcontemporain?Asanaissance, leMACVALsedevaitde cultiver une formede différenceavec ses aînés parisiens.Nous avonschoisi de travailler dansundomainetrès singulier : l’art en France, desannées 1950 à aujourd’hui. Lagrande force du musée a été detrouver une formede relation entrele territoire de Vitry-sur-Seine, sapopulation très cosmopolite, et lepaysage artistique en France, luiaussi composé d’artistes aux ori-gines très différentes.Nous sommesreconnus pour ce rapprochementinédit et le travail d’accompagne-ment que nous menons autour del’art avec nos conférenciers, de plusen plus nombreux.

Quel est aujourd’hui l’impact duMACVALsur la ville?Les gens d’ici en sont fiers. Ils ontcompris qu’ils en étaient les desti-nataires. Le territoire s’est enrichide ce lieu, qui vient le requalifier.Notre jardinpublic,notre restaurantet notre centre de documentationsont aussi très fréquentés, notam-ment par les jeunes.

Commentaugmenter lavisibilitédel’établissementau-delàduVal-de-Marne?En2009et 2011, nous avons été invi-tés par lamairie deParis à assurer ladirectionartistiquedeNuit blanche.Une reconnaissance très importantepour nous : c’est aussi à travers leregard des autres que l’on existe.On compte aussi sur le futur métrodu Grand Paris qui, dans quelquesannées, reliera les villes debanlieue.

ENTRETIEN.A la tête duMACVALdepuis son ouverture Alexia Fabre revient, en dix questions,sur le travail réalisé àVitry-sur-Seine, les projets en cours et les tendances de l’art contemporain.

Comment définiriez-vous votrepolitiqued’acquisition?Nousavons la chanced’êtredéfendupolitiquementpar leconseildéparte-mental, qui nous permet d’acquérirrégulièrement des œuvres en priseavecnotreépoque.Entempsdecrise,c’est remarquable.Celanouspermetde continuer à développer une col-lectiondiversifiéeauseinde laquellenous recherchons l’harmonie entreles artistes d’hier et d’aujourd’hui.

Quels sont les critères qui vousincitent àparier surunartiste?Nous devons travailler à traversnotre expertise à une juste repré-sentation de l’art de notre temps.Ellepassepar lapluralitédes expres-sions formelles : peinture, sculpture,vidéo, etc.Nous sommes sensibles àlamanière dont les artistes donnentà voir le monde et entrent en réso-nance avec lui. Nous avons aussiune certaine notion de la prise derisque, qui nous a permis de décou-vrir des jeunes créateurs aujourd’huicélèbres, comme Tatiana Trouvéou Bertille Bak.

LeMACVAL possède une collec-tion de 2200 œuvres. Commentavez-vous procédé pour préparerlenouvelaccrochage?Nousavonsbesoindesœuvrespouravoir des idées. Et depuis quelquetemps, nous voyons beaucoup decréationsqui témoignentd’unautrerapport à l’Histoire, avec de jeunesartistes issusdenotrepassécolonial.Nous avons réuni ces créations quirelisent l’Histoire et questionnentl’autoritédeses récits.Nous lesavonsplacées face à des œuvres plus an-ciennes qui interrogent elles aussiles grands faits.

Vousavezaussiuneprogramma-tiond’expositions temporaires…Pour nos dix ans, nous avons invitéun grand artiste : FrançoisMorellet.Sur 1300mètres carrés, il produituncontrepoint à la collection avec un

labyrintheoù lesgenspourrontcréerleurs itinéraires. Une sorte de grandtableaudans l’espaceoù il serabeau-coup question de futur. Etonnant.

Quelsserontlesprochainsartistesen résidence auMACVAL ?Chaque année, nous invitons deuxartistes étrangers. Le Sud-CoréenYeondoo Jung présente ses photospour lesquelles il a rencontrédesha-bitantsdeVitry-sur-Seinevenus, euxaussi, d’ailleurs. Il leurademandécequ’ils cherchaientenFrance. Il s’em-ploie à rendre visibles leurs rêves.

Quelles initiatives marquent lavocation sociale duMACVAL?Nouscontinuonsàallervers les «pu-blics empêchés » dans les hôpitaux,les maisons de retraite, ou la prisonde Fresnes. On travaille beaucoupdans les collèges, où des artistesviennent dévoiler leur processus decréation.Nous sommesaussi en lienavecdes associationsd’alphabétisa-tion.Cette volontéde relier l’art et lavie est permanente chez nous.

Quelles sont les tendances ac-tuelles de l’art contemporain?La crise change tout. Excepté pourles artistes les plus reconnus, unegrandeprécarité, quin’existait pas ilyadixans, règne.Lesmoyenspublicssont enbaisse, et les artistesdoiventcréer autrement.Conséquence : l’artcontemporainn’estplusautantcriti-qué pour sa distance par rapport aumonde. Sans doute parce que notreépoque va mal, les artistes sont deplus en prise avec les réalités poli-tiques et sociales. Leur consciencedumondeestplus forte.Tantmieux !

PROPOSRECUEILLIS

PARPASCALMOUNEYRES

« L’Effet Vertigo », nouvelleexposition desœuvresde la collection depuis le 24 octobre.« SevenCorridors », installationin situ de FrançoisMorellet,à voir jusqu’au 6mars.

«Une juste représentationde l’art de notre temps»

1 2 3

6

Pour les dix ans duMACVAL,Alexia Fabre (1)et ses collaborateursprésentent un nouvelaccrochage desœuvres de lacollection dumusée : ChristianBoltanski (2), AnnetteMessager (3), François Morellet(4 et 5) et Jean-Luc Verna (6)sont, entre autres, à l’honneur.

10ANS

B CAHIER SPÉCIAL Novembre 2015

10


10INVITATION. Le plasticien avait imaginé,en 2006, le premier anniversaire dumusée. Pour sesdix ans, il y installe uneœuvre permanente.

XavierVeilhan

s’enracine

Christian Favier

« Le droit à l’excellencepour tous »

Le président duConseildépartemental duVal-de-Marnerappelle le rôle de la collectivitélocale dans la vie duMACVAL.

Pourquoi unmuséedépartemental d’artcontemporain?Dans le Val-de-Marne, nousconsidérons que la culture estindispensable à l’émancipationhumaine. Dès le débutdes années 1980, à l’initiativedeMichel Germa*, notredépartement s’est engagédans une politique volontaristede soutien aux artistes et à lacréation. Un fonds départementald’art contemporain a étéconstitué puis, pour favoriserlamise en relation desœuvresavec un large public, le MACVALa vu le jour en 2005.

Quel est l’impact d’untel équipement culturelsur leVal-de-Marne?En installant unmusée d’artcontemporain au cœur de notredépartement populaire, nousavons exprimé la grande ambitionet le désir d’égalité que portentce territoire et ses habitants.Aujourd’hui, le rayonnement

duMACVAL va bien au-delàduVal-de-Marne. Lemuséeest reconnu pour son engagementaux côtés des artistes et laqualité de son travail auprèsdu public. Depuis dix ans,près de 800000 visiteurs y ontété accueillis, dont un largepublic val-de-marnaiset de nombreux scolaires.

Comment voyez-vous l’avenirduMACVAL?Les nouvelles infrastructuresde transport qui vont irriguernotre territoire vont rendre lemusée beaucoup plus accessibleet plus proche. Cela doit luipermettre d’élargir son public,de s’ouvrir pleinement à unenvironnement en pleinemutation. Les fortes contraintesbudgétaires imposées auxcollectivités font aujourd’huipeser de gravesmenaces sur lespolitiques publiques. Mais nousne nous y résignons pas et nousagissons, avec la population,pour obtenir lesmoyensde continuer à promouvoir ledroit à l’excellence pour tous.

*Président duConseil général duVal-de-Marne de 1976 à 2001.

Xavier Veilhan, l’un des artistesfrançais les plus célèbres marquela rentrée du MAC VAL de sonempreinte avec son Mobile n°26,unecréationépuréeet spectaculaireinstallée dans le hall.

C’est la seconde invitation quevouslance leMACVAL.Qu’aviez-vous réalisé la première fois?En2006,leMACVALm’avaitproposédecélébrersonpremieranniversaire.J’avais imaginé une soirée mettanten avant les espaces dumusée et dela collection, qui servaient de cadreà une performance de SébastienTellier. Il avait composé un thèmerepris comme un mantra par unedizainedemusiciens,dontunthéré-mine(undesplusanciensinstrumentsdemusique électronique, NDLR ) etdes percussions… Je revois encoreles chevaux que nous avions intro-duits dans le musée! Le MAC VALétaitdevenu,endouceur,unespacesynthétique de fête.

Queprésentez-vouscette fois-ci?Un mobile… immobile, puisqu’ilva être installé définitivement. Dedehors, on voit de grosses sphères,qui sont à l’intérieur du bâtiment

et sur le toit, comme si le mobilese reconstituait en transperçant leplafond.Celapeut évoquerunobjettraversant une surface d’eau. Celadonneraà l’entréedumuséeuncôtéun peu aquarium (rires). Mon butn’est pas uniquement de créer unobjet autonome,mais deprolongerune architecture, d’établir un dia-logue avec elle.

LeMACVAL,c’estunendroitpar-ticulier pour vous?D’abord, c’est une équipe que j’aiplaisir à retrouver parce qu’elletravaille en pleine conscience desenjeuxactuelsde l’art.C’est ensuiteun endroit unique, le seul muséeen Ile-de-France qui possède unetelle collection. Certaines de sesœuvres sont pour moi embléma-tiques, commeles tableauxdePeterStämpfli ou le Pénétrable jaune deJesús-RafaelSoto. J’aimebeaucoupaussi leur Expansion de César. Lessalles sont très vastes et utiliséesde manière intelligente, avec desespacesmodulables. C’est enfin unlieuagréableàvivre, grâceàsonres-taurant et son jardin. Sansparlerdece rond-point en face de l’entrée,avec l’œuvre de Dubuffet!

«Lecôté socialest important»AurélieAyub, 24ans,étudianteauxBeaux-Arts

«Ma famille etmoi habitonsVitry-sur-Seine. J’ai commencéà fréquenterleMACVAL, quelquesmois aprèsl’ouverture, pendant le lycée, car uneprofesseure nous y emmenait souvent.Endehors de l’architecture et desexpositions, j’ai aussi étémarquéeparla qualité des éditions, des catalogues,desdossiers pédagogiques, etc. Le côtésocial duMACVAL, aussi, est important.Implantédans la cité desAcacias, il estaccessible àbeaucoupde jeunes. »

LeMACVAL vu par ses visiteurs

«Un rêvepourunprofesseur»JérômePierrejean, 45ans,enseignant enartsplastiquesaucollège Jean-LurçatdeVillejuif

« Pour un professeur d’arts plastiques, travaillerà dixminutes duMACVAL, est, bien sûr, un rêve.

Mes élèves savent que certains cours vont se clôturer par une visite,et je crois qu’ils apprécient. Rencontrer des artistes en résidence leur paraîtincroyable : pour eux, c’est forcément une star inaccessible ou quelqu’undemort ! J’occupe aussi la fonction de professeur relais. Cela consistenotamment à assurer le lien entre l’Education nationale et lemuséeet à piloter des projets interétablissements. Je vois donc le MACVALde l’intérieur : je suis frappé par le souci permanent de chercher de nouvellesformes de visites, d’enrichir son offre éducative. »

«Je revienssouvent ici »SamyTamarat,15 ans, lycéen

«La première foisque je suis venu aumusée, j’étais enmaternelle. Uneœuvrenous avaitmarqués,mes camaradesetmoi, quedepuis nousappelons « lesspaghettis », faite de longs filsde plastique accrochés (il s’agitduPénétrable jaunede Jesús-RafaelSoto, NDLR). Nous pouvions latoucher, la traverser, celam’avaitséduit.Même si l’art contemporainreste un peu vague pourmoi,je reviens souvent ici. Je retrouvemes potes toutes les semaines dansle jardin. Récemment, j’ai beaucoupaimé l’exposition sur le GrandParis.La gratuité pour lesmoins de 26 ansnous permet de venir aussi souventqu’on le souhaite. »

Nøne Futbol Club,un duo d’artistes offensifsIls sont jeunes, irrévérencieux,capables de toutes les audaceset seront, à Vitry-sur-Seine,l’une des attractions de l’hiver.Et pour cause, le musée vientd’acquérir quatre œuvres de NøneFutbol Club, montrées pourla première fois au public. Le duoest déjà très productif, et sembleà l’orée d’une belle carrière artistique.Mais c’est bien le présent dont ilsattaquent les codes et les blocages,grâce à des installations ludiques etfinement subversives. Ils détournent,

par exemple, l’œuvre de Pablo Picassoet ont invité des enfants à participerà des ateliers sur l’art de lareproduction où ils ont fabriqué…de la fausse monnaie. Dans le jardin,les artistes exposent trois storesgéants défoncés par une voitureChrysler vintage (photo) :« une autre façon de sculpter »,affirment-ils. Pour réaliser cetteœuvre, les jeunes gens ont passéleur mois d’août dans leparking souterrain du MAC VAL.Méritants, en plus.

4

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Photos:Erika

DaSilva

MartinArgyroglo

NøneFutbolClub

DR

JoëlLumien

DR

BrunoGasperini10

LeMobile n° 26 de Xavier Veilhan

est exposé dans le hall dumusée.

CAHIER SPÉCIAL CNovembre 2015


Les équipes du MAC VAL bous-culent les conventions, et les per-ceptions, pour nous faire apprécierses collections. Passage en revue.

1 Lesvisites fixesLes conférenciers du musée ini-tient des rencontres interactives,dialoguées et vivantes. Ils adaptentleurs visites au public (familles,enfants, individuels). D’une duréed’environ une heure, elles sontcomprises dans le billet d’entrée.• PVC (parcours visite créative) :tous les mercredis, à 15 heures.•VIP (visite inattendue àpartager) :tous les samedis, à 16 heures.• La VVF (visite à voir en famille) :tous les dimanches, à 16 heures.

2 Lesvisitesmulti-sensoriellesDestinées à tous, elles sont uneinvitation à découvrir l’art en utili-sant tous les sens : le regard, certes,mais aussi le goût, l’odorat, l’ouïeet le toucher…• Les visites gestuelles de LeventBeskardes, comédienetpoète sourd,sont accessibles aux sourds et… auxentendants.Pourquechacunpuissecomprendre, ces rencontres s’effec-tuent dans le « langage naturel ducorps », et non en langue des signes.Cela permet à chacun d’exprimerses émotions et d’échanger devantlesœuvres, sans apprentissage.• Les visites orales et tactiles deClaire Bartoli, écrivaine et conteuseaveugle, sont accessibles aux mal-voyants, non-voyants, et aux…voyants, à qui l’on propose de sebander lesyeux, afinque tous soientdans le même état de réception del’œuvre. Une occasion de percevoirle monde autrement, en se plaçanttemporairement en situation decécité.• Les visites gustatives d’artisteset/ou de cuisiniers invités autourd’une sélection de quelques metsen rapport avec une œuvre (unesucrerie pour un tableau évoquantl’enfance, par exemple). Ainsi leslangues se dénouent et undialogues’installe sur le ressenti de l’œuvrepar le biais du palais…

3 Lesvisites inventéesCarte blanche est donnée à un ar-tiste (parfois l’auteur d’une œuvreprésentée), un critique, un choré-graphe, un auteur qui imagine desperspectives nouvelles pour analy-ser les œuvres.

4 LesaudioguidesL’audioguide, disponible gratuite-ment à l’accueil dumusée, proposedes descriptions sonores enregis-trées par les artistes eux-mêmes. Cesont donc leurs voix qui guident lepublic et commentent les œuvres.

5 LesvisitesavecoutilsLe cahier du musée, confié à desartistes, propose des jeux et descroquis à compléter. Les dossierspédagogiques « CQFD » (pour CeQu’il Faut Découvrir) ou les textes,rédigés par des critiques d’art,« C’est pas beau de critiquer »,constituent d’excellents vade-me-

cum pour des visites enrichies.Sans oublier les catalogues d’expo-sition, les guides de la collection,les actes de colloque, les textesde fiction…

6 LavisitevirtuelleVous pouvez parcourir leMACVALde chez vous, en 3D, comme si vousy étiez, grâce au site Internet dumusée (www.macval.fr). Attention,les œuvres visibles ne sont pascelles du nouvel accrochage.

7 Lacollectionen ligneLe musée présente toutes sesœuvres via un moteur de re-cherche, classées par nom d’ar-tiste, date de création, etc. (www.navigart.fr/macval). Un archivageimpressionnant.

8 LesatelierspourenfantsEn lien avec les expositions dumo-ment, les « fabriques d’art contem-porain » sont conçues etpilotéespardes artistes.Dans chaqueatelier, untemps est réservé pour que les en-fants visitent le musée et s’arrêtentdevant des œuvres en rapport avecle sujet de l’atelier.

9 LecentrededocumentationIl mène une politique active d’ac-quisition d’ouvrages de référence.Conçu comme un prolongementde la visite du musée, il est égale-ment un espace de lecture et dedétente.

10 Lesvisiteshors lesmursPour que les publics « empêchés »aient aussi accès au musée et à sesœuvres, l’équipe du MAC VAL sedéplace, organise des ateliers etdes rencontres avec des artistes,dans les hôpitaux, les prisons, lesrésidences de personnes âgées.

PASCALMOUNEYRES

façons de visiter une expoDÉCOUVERTE.Conférences, ateliers, travail sur les sens et les perceptions… Les équipes duMACVALont imaginé différents dispositifs pour rendre l’art ludique et accessible à tous les publics.

Pratique : tout ce qu’il faut savoir$ NOUVELLES EXPOSITIONS● « L’Effet Vertigo », nouvelleexposition desœuvres de la collectionpour les dix ans dumusée.●Mobile n° 26, uneœuvre de XavierVeilhan, dans le hall dumusée.● « Seven Corridors », installationde François Morellet, visiblejusqu’au 6mars 2016.● « Le Grand Troc » de Nicolas Floc’h,jusqu’au 22 novembre 2015.●« D'ici et d'ailleurs », expositiondeYeondoo Jung dans le cadredu programmede résidences d’artisteduMACVAL et de l’Année France-Corée 2015-2016.● Samedi 5 décembre : « 10 ansde performances aumusée ».

$LESHORAIRESOuvert dumardi au vendredide 10 à 18 heures.Le samedi, dimanche et jours fériésde 12 à 19 heures.Le centre de documentationOuvert dumardi au vendredi de 12 à18 heures. Le samedi de 12 à 19 heures.Le jardinOuvert tous les jours sauf le lundi.Dumardi au vendredi, de 9 à 18 h et de9 à 19 heures le week-end.

$LES TARIFS● 5€ /2,5€pour les groupes àpartirde 10personnes, enseignants, seniors /Gratuit pour lesmoins de 26 ans,étudiants, demandeurs d’emploi, etc.

●Abonnement 15€.● Carte duo 25 €.

$COMMENTVENIRPlace de la Libération, Vitry-sur-Seine.Tél. : 01 43 91 64 20.macval.fr

● En transports : tramway T3 oumétro ligne 7, arrêt Porte-de -Choisy(puis bus 183), ou arrêt Villejuif (puisbus 180 ou 172). Métro ligne 8, arrêtLiberté (puis bus 180). RER C, arrêtGare-de-Vitry (puis bus 180). RER D,arrêt Gare-de-Maison-alfort (puisbus 172).● EnVoiture : rejoindre laportedeChoisy, puisprendre laRN305 jusqu’à laplacede la LibérationàVitry-sur-Seine.

4 000m2 d’expoC’est la surface d’exposition, où l’onpeut admirer, en alternance, unegrande partie des 2200 œuvres dela collection.

10 000m2 de jardin

Ce parc paysager, bordé d’une di-zaine d’œuvres, offre un point devue unique sur les circulations dubâtiment, ce qui rend sa découverted’autant plus plaisante. Le jardinaccueille aussi des événementsponctuels.

32500 ressourcesA la disposition du public au centrede documentation du musée, cefondsd’archivesconserve livres,pho-tos, vidéos, revues, documents so-nores, etc., en lien avec chacune desœuvres. Entrée gratuite pour tous.

1 restaurant«A la Folie » s’ouvre sur une ter-rasse arborée au milieu du jardin.L’établissement est ouvert à tous,visiteurs, voisinage et entreprises.Café bio, produits locaux et desaison, il offre la possibilité deprogrammer une journée entièreau MAC VAL.

D Novembre 2015

Supplément réalisé pour Le Parisien et Aujourd’hui en France par le service des suppléments.w Rédaction en chef des suppléments : Jean-Louis Picotw Fabrication : Amandine Charbonnelw Photos de une : © Erika Da Silva, J.Faujour/ADAGP, Thomas Louapre,MAC VALw Photos pages intérieures : DR sauf mentions obligatoires.

CAHIER SPÉCIAL

LeMACVALen chiffres

MACVAL

DavidMerle

ThomasLouapre

LeMACVAL reçoit un large public scolaire et propose de nombreux ateliers aux enfants et aux adolescents.

Pour la Nuit desmusées, une visite gestuelle devant uneœuvre deMirceaCantor.

10


DES ENFANTS BOULEVERSÉSet des parents inquiets dans lesécoles du XIe arrondissement. Hier,certains réclamaient des militairesen faction devant les établisse-ments. « Je voudrais bien des sol-dats devant l’école », appuie Estel-le, 9 ans. Son papa décrypte : « Ellea vécu le quartier après les événe-ments de Charlie Hebdo. Là, on aune répétition. Et elle a vu des sol-dats devant les synagogues. »Hier, une équipe de psycholo-

gues envoyée par le rectorat— « pas des psychologues scolairesmais de vrais psys formés à la victi-mologie », se félicite Christian Bal-louard, président de la fédérationde parents d’élèves PEEP du XIe—était toujours en intervention àl’école élémentaire située au 11 bis,avenue Parmentier. Au total, cespersonnes sont intervenues dansune soixantaine d’écoles du XIe.A Parmentier, les enfants sont

particulièrement concernés. L’éta-blissement se trouve au cœur de lazone des tueries, à quelques centai-nes de mètres des cafés, des restau-rants et du Bataclan. Vendredi13 novembre, la maman d’une peti-

te fille de 8 ans a été tuée par lesterroristes, à la terrasse de la BelleEquipe. A l’école maternelle Gode-froy-de-Cavaignac, quand les en-fants sortent del’école, ils ont unevue directe sur laterrasse de ce baroù 18 personnesont été abattues.A l ’ é c o l e

Alexandre-Du-mas, des proches des élèves ont étéblessés. « Les parents d’élèves sontfébriles, note François Vauglin. Ilssont en attente de surprotection. »

Le maire (PS) du XIe dit « partagerleur inquiétude » mais estime que,devant la menace, « ce n’est pasforcément la meilleure utilisation

des forces de l’or-dre ».En revanche,

des patrouilles depolice sont pré-sentes autour desécoles aux heuresde rentrées et sor-

ties. Christian Ballouard tempère :« Lundi, il y avait des policiers ettoute la mairie. Mardi, 3 agents desécurité, mercredi, plus rien à part

les voitures de police qui tour-nent ! » Mais le président de laPEEP se dit « confiant du dispositifdu rectorat et globalement rassu-ré ». Quant aux demandes de pro-tection supplémentaires, le papas’avoue « lucide quant aux capaci-tés de la police ».Il reste que certains parents au-

raient aimé une réunion de solida-rité mais l’état d’urgence décrétéinterdit toute manifestation. « Ilfaut qu’on apprenne à vivre avecça, regrette François Vauglin. Parispanse ses plaies. »

CÉLINE CAREZ

Les parents des élèves des écoles du XIe sont inquiets pour la sécurité de leurs enfants. Et cemalgré la présence de patrouilles de police aux heures de rentrées et de sorties.Ils veulent que l’armée soient présente devant les établissements scolaires.

Desparents réclamentdesmilitairesà lasortiedesécolesATTENTATS. Les familles des enfants qui fréquentent les établissements situésdans les quartiers ciblés vendredi par les terroristes demandent davantage deprotection.

nCostumes, tailleurs, chemisescravates… Si vous ne les aimezplus mais qu’ils sont encore en état,vos vêtements de ville peuventêtre d’une grande utilité. En effet,ils peuvent aider les personnesqui recherchent un emploi, en leurpermettant de porter des vêtementsles plus adaptés aux rendez-vous etentretiens d’embauche. Récupérer,vérifier et offrir ces vêtementsest la mission que s’est donnéel’association de jeunes la Cravatesolidaire, qui organise aujourd’huiune collecte de vêtements, auKiosque citoyen, ouvert l’été dernierdevant la station de métro Sèvres-Lecourbe (ligne 6) dans le XVe.L’initiative pourrait être prolongéela semaine prochaine.Aujourd’hui, de 14 heures à18 h 45, au niveau du65, boulevard Garibaldi (XVe).www.lacravatesolidaire.org.

SOLIDARITÉ

Vosvêtementspeuventaiderdesdemandeursd’emploi

nAnneHidalgo,maire (PS) deParis, a décidéde prolongerl’éclairageen bleu-blanc-rouge dela tour Eiffelainsi quela projectionde la devisede Paris« Fluctuat necmergitur » (il[NDLR : le bateau] est battu par lesflots, mais ne sombre pas) jusqu’au25 novembre, en hommage auxvictimes et à leurs familles. A partirdu 29 novembre, la tour Eiffel semettra aux couleurs de la COP21,dans le cadre du projet « One HeartOne Tree » porté par l’artiste NazihaMestaoui, comme cela était prévu.

HOMMAGE

L’éclairagebleu-blanc-rougedelatourEiffelprolongé

« DÉGOÛTÉS ». « Choqués ».« Immoral » ! Les policiers n’enont pas cru leurs yeux. Devant letollé, la mutuelle a dû faire mar-che arrière et « rectifier le tir ».Samedi, les policiers, qui ont

souscrit une mutuelle à Interiale,ont reçu un SMS. Celle-ci — quiclame être la « 1re mutuelle de lapolice nationale et du ministèrede l’Intérieur », mais aussi despompiers, des polices municipa-les, des préfectures… — propo-sait, par téléphone, « une cellulede soutien psychologique pour lesadhérents affectés par les atten-

ta t s » . Seu l bémol : l eur0.810.204.134 était un numérosurtaxé !« J’ai cru que

c’était un canu-lar ! s’étrangleKevin* qui étaitvendredi soir auStade de France àla suite des atten-tats. C’est quandmême incroyablequ’une mutuellese fasse de l’argent sur notre dosquand on a besoin de sou-tien ! » « Ils se croient à la Star

Ac’ ? » s’énerve Pascal*, un offi-cier de police du XIe arrondisse-ment. Kevin rappelle qu’il est in-

tervenu, commebeaucoup de col-lègues, « dansdes conditionsextrêmes. On estsur le pont non-stop depuis ven-dredi soir pourdéfendre les ci-toyens ! »

En début de semaine, la mu-tuelle a renvoyé un SMS à tousces adhérents policiers : « Le nu-

méro dédié au soutien psycholo-gique communiqué est remplacépar le 0.800.348.349 (appel gra-tuit) ».Contactée, Intériale évoque à

demi-mot une « boulette ». « C’estnotre prestataire qui a mis ça enligne, explique son porte-parole.Des policiers nous ont contactéssur le site pour se plaindre. Nousavons été hyperréactifs. C’est uneerreur qui ne se reproduira pas.Nous n’avions pas l’intention degagner de l’argent ainsi. »

C.C.* Les prénoms ont été changés.

POLÉMIQUE

L’incroyablecouacdelamutuelledelapolice

«Ils sont fébriles.Ils sont en attentede surprotection»

François Vauglin, maire (PS) du XIe

nDouze immenses blocs de glaced’une dizaine de tonnes chacunen train de fondre sur la place de laRépublique (Xe) du 30 novembre au11 décembre, lors de la Conférencesur le climat (COP21). C’est le projetun peu fou du géologue danoisMinik Thorleif Rosing et de l’artistedano-islandais Olafur Eliasson.Cette glace « représente un dixièmede ce qui fond en une secondeen été au Groenland » expliquele premier. Découpés dans desicebergs de cette île et emmenés parbateau jusqu’au Danemark, les blocsdoivent arriver par la route. Saufque les attentats pourraient changerle lieu ou la date de l’installation.« Nous travaillons à une solution »,expliquent ses concepteurs surleur site (Icewatchparis.com).

COP21

Labanquiseva fondre…àRépublique

(LP/FrédéricDugit.)

nDes médecins scolaires, des psychologues,des infirmières, des assistantes sociales. Depuis

lundi, le rectorat de Paris a dépêché dans les écoles« particulièrement affectées » ses équipes pourproposer aux élèves, aux familles et au personnel un« dispositif d’écoute, d’accompagnement et de soutienpsychologique ». Le dispositif, précise le rectorat,« évolue en fonction des besoins ». Trente-deux écolesmaternelles et élémentaires, sur les 662 que compte lacapitale, sont concernées ainsi que 29 collèges et lycées

sur les 619 établissements publics. Les mairesd’arrondissement ont également envoyé un guidedes structures de soutien psychologique aux écoleset établissements. De son côté, le Crous a mis enplace des cellules psychologiques dans les universités.Le rectorat, qui dresse un premier bilan, rapporteque, « selon les équipes, il n’y a pas eu de traumatismedirect détecté parmi des enfants des écoles parisiennesproches des deux lieux des attentats, mais un sentimentd’insécurité est perçu ».

Unsuivi psychologique toujoursà l’œuvredans61 établissements

«C’est quand mêmeincroyable qu’[elle]se fasse de l’argentsur notre dos quand

on a besoin de soutien !»Kevin, un policier présent

au Stade de France vendredi soir

(LP/BenoitHasse.)

(LP/O

livierLejeune.)

Le Journal de ParisLe Journal de Pariswww. lepar i s i en . f r /75 Le Par i s i en / Vendred i 20 novembre 2015


II PARISLe Parisien


la DPP. Les responsables se sont sim-plement prononcés pour le port visi-ble du gilet pare-balles. Pourtant,nous subissons un entraînementquotidien destiné à faire face aux si-tuations à risques. Nous pourrions,de la même manière, nous exercerau tir. »La Ville, de son côté, ne semble

pas avoir fermé le débat. Affirmant,au contraire son intention de « tra-vailler sur tous les sujets liés aux at-tentats, avec l’intersyndicale ».« Comme lors des événements dejanvier, nous avons immédiatementengagé la discussion avec les agents,mais c’est évidemment une problé-matique compliquée, qui nécessiteaussi un travail avec la préfecture depolice », souligne Colombe Brossel.Les agents, quant à eux, ont décidé

de se tourner vers le ministère del’Intérieur… Sans grand espoir, puis-qu’ils ne sont pas placés sous sonautorité. Leur statut, unique enFran-ce, les met à l’évidence à l’écart desdispositions prises en faveur des po-liciers municipaux. « Le président dela République parle clairement deguerre, s’alarme cet officier, mais laVille ne semble pas l’entendre, nousconcernant. »

CÉCILE BEAULIEU (AVEC M-A.G.)

d’une réunion organisée avec leur di-rection et une représentante de l’ad-jointe (PS) à la Sécurité d’Anne Hi-dalgo, ColombeBrossel, les représen-tants de l’intersyndicale ont fait étatde « la volonté de la majorité despersonnels ». « Nous n’avons obtenuaucune réponse, confie un agent de

comment pourrions-nous réagir effi-cacement en cas de menace ? Avecnos seuls tonfas, lacrymogènes anti--émeutes et menottes ? A la sortiedes écoles, les parents s’inquiètentde savoir si nous sommes armés, jus-tement, pour assurer la protection deleurs enfants. » Lundi, au cours

GOD SAVECHRISTMAS*

au BHVMARAIS#noelsobritish #shoppingisgreat#godsavechristmas

DU 17NOVEMBRE AU 2 JANVIER

l ebhvmara i s . f r

5 2 r u e d e R i v o l i - P a r i s 4 e

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*Vive Noël

OUVERTURES

EXCEPTIONNELLES

DIMANCHES

22ET

29NOVEM

BRE

« NOUS SOMMES UNE POLICE

municipale Canada Dry : nous enavons l’aspect et une partie des mis-sions, mais pas les moyens d’assurerla protection des Parisiens, ni d’ail-leurs, la nôtre. »Derrière la bannière de l’intersyn-

dicale CFDT, CGT, UCP, FO, lesagents de la Direction de la préven-tion et de la protection (DPP) de laVille, demandent à être dotés d’ar-mes de poing, comme l’a proposéFrançois Hollande, pour les policiersdans le cadre de l’état d’urgence.

« Parmi les 650 inspecteurs de sé-curité, il y a des vététistes, des mo-tards, des maîtres-chiens, tous enuniforme, donc parfaitement identi-fiables, chargés de mission de pro-tection des écoles, des bâtimentsmunicipaux, des marchés parisiens,de la voie publique, souligne un offi-cier de la DPP qui souhaite conserverl’anonymat. Dans le contexte actuel,

ÉTATD’URGENCE

Les inspecteursdesécuritéde laVille souhaitentêtrearmés

L’intersyndicale demande à ce que les 650 agents de la Direction de prévention et deprotection soient équipés d’armes de poing... comme l’a proposé François Hollandeà la suite des attentats. Mais leur statut unique en France rend la décision complexe.

nUne collecte de sang installée hierdans la salle des fêtes de l’Hôtel deVille a permis à 200 agents de venirdonner leurs globules pourrépondre aux besoins des hôpitauxà la suite des attentats de vendredi.Organisée sur décision de la mairede Paris (PS), Anne Hidalgo,l’opération s’est tenue de 11 heuresà 16 h 30. « Il y avait des personnestravaillant à l’Hôtel de Ville biensûr mais aussi des fonctionnairesvenant des différentes directions dela Ville aux quatre coins de Paris »,explique-t-on à la mairie. Pilotéepar l’Etablissement françaisdu sang, la collecte a réuniune quinzaine de membres dupersonnel médical pour éviterune trop longue attente.

IVe

Lesagentsmunicipauxontdonné leursang

(Villede

Paris.)

(LP/É.LM

.)

«C’est une problématiquecompliquée, qui nécessite

un travail avecla préfecture de police»

Colombe Brossel, adjointe (PS)à la sécurité


Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 PARIS III

Une prescriptionde transport

est une décision médicale

Pour en savoir plus,flashez ce code

Seul un médecin peut décider de me prescrireun transport remboursable par l’Assurance Maladie.C’est mon état de santé et mon degré d’autonomiequi définiront le type de prise en charge remboursé.

En 2014, les dépenses de l’Assurance Maladie au titre

des remboursements de transports de malades se sont

élevées à 64 millions d’euros à Paris.

Pont de SèvresMusée de SèvresW W W. S E V R E S C I T E C E R A M I Q U E . F R

L aM a n u f a C t u r e

d e sL u m i è r e s

R ET UL PC U SL AV XI SO U LD E

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ILS EN RESSENTAIENT profon-dément le besoin. Pour rendrehommage aux victimes des atten-tats, bien sûr. Mais aussi pour serassembler, partager leur douleurquelques instants et peut-être soi-gner, même un peu, les plaies ducœur. Hier soir, à la tombée de lanuit, plus de 3 000 anonymes ontconvergé vers le Stade de France, àSaint-Denis (Seine-Saint-Denis),pour partager ensemble un mo-ment de recueillement organisé parla ville, en présence du maire(PCF), Didier Paillard, et de lamaire(PS) de Paris, Anne Hidalgo.

Se réchauffer, se sourire,se réconforter aussiMaintenu malgré l’interdiction offi-cielle de se rassembler, l’hommagea « fait du bien » aux habitants duquartier, de la ville ou des alentoursqui ont tenu à se retrouver « malgréla peur ». Sur le parvis du stade, à18 heures, plus de 3 000 personnesse sont agglutinées pour mieux seréchauffer, se sourire, se réconfor-ter aussi. « Ils ont attaqué une jeu-nesse éprise de liberté », dénonce lemaire au micro. Silence des partici-pants qui tremblent à chaque nomde victime : Lola, Victor, Djamila,Raphaël, Asta, Amine… Julien a les

larmes aux yeux. Il s’agrippe à larose blanche qu’il tient dans samain. Le jeune homme avait deuxamis en terrasse à Paris le soir desattentats. « Ils sont partis, glisse-t-ilsimplement. Je ne les reverrai ja-mais. » Il est venu pour leur rendrehommage. Pour « ressentir la frater-nité de la foule » aussi. La minutede silence le plonge dans ses pen-sées. Comme tout le monde ici. Onregarde ses chaussures, le regardembué. On scrute le Stade, la têtehaute, comme pour dire : « Je résis-te ». Chacun sa recette. Mais le ré-sultat est à peu près le même pourtous : un sentiment de communionqui « apaise », un recueillement quipanse, même temporairement, ladouleur.Sortir, résister, une rose à la

main. Trois mille fleurs ont été dis-tribuées. Il n’y en aura finalementpas assez. Mais peu importe. Dansle silence, calmement, les anony-mes ont déposé leur fleur entre lesbarreaux des grilles d’entrées dustade ou, à même le sol, sous unebarrière où l’on pouvait lire : « Lameilleure réponse à la barbarie,c’est de faire face ensemble ».

AURÉLIE LEBELLENOTRE VIDÉOsur www.leparisien.fr.

STADEDE FRANCE

3 000 roses blancheset des larmes

Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), hier soir.Plus de 3 000anonymes et des élus, dontAnneHidalgo, ont rendu hommage aux victimes des terroristesmorts vendredi. (LP/A.L.)

« ÇARESSEMBLEÀUNCOUPDEGRÂCE », se désole Christophe Ni-vet. Le directeur du théâtre Astral,perdu tout au fond du Parc floral deParis (XIIe), n’a pas de solution pouraffronter les conséquences des atten-tats. Cet équipement, fondé en 1976,propose des spectacles pour les en-fants de 3 à 8 ans. « Nous travaillonsavec les centres de loisirs et les éco-les, qui représentent 75 % de nosspectateurs », explique celui qui diri-ge le lieu depuis quatorze ans.La mise en place du plan Vigipira-

te renforcé, en janvier, avait déjà por-té un gros coup à cette structure quidépend à 95% de ses fonds propres.« Les écoles n’avaient plus le droit desortir de leur commune. Or, commenous sommes physiquement dans leVal-de-Marne et administrativementdans le XIIe, plus personne ne pou-vait venir », se désole le directeur.

La fréquentation du théâtre a chu-té de 60% durant le premier semes-tre, creusant un déficit de fonction-nement de 66 000 €, soit les deuxtiers du chiffre d’affaires annuel dece lieu qui compte cinq salariés per-manents et une quinzaine d’inter-mittents à l’année. « Avec cette nou-velle vague d’attentats, nous ne tien-drons plus très longtemps », s’alarmele directeur.

A ces difficultés s’ajoutent cellescausées par le caractère privé duthéâtre, malgré samission de servicepublic. « Nous étions déjà à flux ten-du en raison de notre statut. Noussommes une structure privée et mal-gré notre rôle dans la politique cultu-relle de la ville en direction des jeu-nes, nous ne recevons que 10 500 €de subventions par an », déploreChristophe Nivet.La Ville a bien limité leurs charges

et débloquédes bureaux à prix réduitpour l’équipe, mais elle se refuse à

augmenter le montant de ses sub-ventions, conseillant au théâtre de seplacer en redressement judiciaire. Ilespère qu’« après avoir été les oubliésde Charlie, on ne sera pas abandon-nés à nouveau ».En attendant une possible aide ex-

ceptionnelle de la mairie de Paris, latroupe du théâtre Astral envisage dese déplacer dans les écoles. « Si lepublic nepeut pas venir, nous irons àlui ! » s’amuse Christophe Nivet, dé-terminé à sauver son théâtre malgréle destin. NACIM CHIKH

XIIe

Le théâtre Astral victimecollatérale des attentats

Parc Floral (XIIe). Les contraintes budgétaires ont obligé la troupe du Théâtre Astralà créer les décors de son dernier spectacle avecmoins de 200 €. (LP/N.C.)

La fréquentation, assuréeen grande partie par lesécoles et centres de

loisirs, avait déjà chutéde 60% après janvier


IV PARIS Le Parisien


-RC444630784-Créditsphotos

:BenardBrother’s-Rem

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AU FORUM DES HALLES,

NOËL N’ATTEND PASOUVERT TOUS LES DIMANCHES DE 2015

CHÂTELET - LIGNES 1, 4, 7, 11 ET 14.M

RER CHÂTELET - LES HALLES LIGNES A, B ET D.

NOUVEAU COUP DUR pour Air-parif ! Après le désengagement fi-nancier du conseil départementaldes Hauts-de-Seine en 2013 et decelui de Seine-et-Marne en 2015, ledépartement des Yvelines a décidéde ne pas renouveler sa subventionà l’association de surveillance de laqualité de l’air en Ile-de-France en2016 par mesure d’économies.

Cette décision a été annoncéehier lors de l’assemblée généraled’Airparif, à quelques jours de l’ou-verture de la COP21, qui se tiendradu 30 novembre au 11 décembre auBourget (Seine-Saint-Denis).

Cette mauvaise nouvelle vients’ajouter à la baisse des subventionsde l’Etat annoncée en avril.

L’association et la Villeexpriment leur inquiétude« Ce désengagement contribue àfragiliser encore davantage le bud-get de l’association », réagit CéliaBlauel, l’adjointe (EELV) d’AnneHidalgo chargée de l’environne-ment. L’élue écologiste parisiennedéplore les risques d’impact surl’activité d’Airparif alors que vientd’éclater le scandale Volkswagen« Les études se succèdent et dé-montrent avec force les effets nocifsde la pollution de l’air sur la santé.

En Ile-de-France, chaque citoyenperd six mois d’espérance de vie parle simple fait de vivre dans la ré-gion », poursuit l’adjointe, en rappe-lant que Paris et l’Ile-de-France ontdéjà connu seize jours de dépasse-ment du seuil (depuis le 1er janvier)d’information de pollution de l’air.

Et Célia Blauel d’exhorter leconseil départemental des Yvelinesà faire marche arrière. « Les habi-

tants des Yvelines respirent lemême air pollué que les habitantsde Paris et de l’Ile-de-France, ettous méritent la même attentionpour préserver leur santé », insiste-t-elle. Airparif a exprimé de soncôté son inquiétude sur « le désen-gagement des collectivités qui sontdes acteurs majeurs de la luttecontre la pollution et sur la gouver-nance d’Airparif ». C.H.

POLLUTION

Les Yvelines ne paierontplus pour Airparif

Alors que les dépassements du seuil de pollution de l’air se succèdent, le 78 vientd’annoncer sa décision de ne pas renouveler sa subvention à Airparif. (LP/N.F.)nFlorence Berthout, la maire (LR) du Ve, n’est pas contente et elle le fait

savoir. Hier, l’élue a participé à un séminaire organisé par la Ville surles projets de rénovation des places parisiennes. Alors qu’elle s’est toujoursopposée au projet de piétonnisation et de végétalisation concernant la placedu Panthéon, elle s’étonne des conclusions remises par la mairie de Paris.« Ce document travestit de manière éhontée la voix de mes administrésqui ont dénoncé massivement l’incohérence et le caractère néfastedes propositions de réaménagement que vous portez », dénonce l’élue. Ellea exprimé sa colère dans une lettre envoyée à la maire. «C’est un projet dontl’arbitrage sera rendu mi 2016, souligne-t-on à la mairie de Paris. Nousavons consulté à l’échelle de l’arrondissement et de la Ville. Nos retourssont majoritairement favorables à une piétonnisation. Tout cela va dans lesens de la mordernité.»

AMÉNAGEMENT

Rénovation de la place du Panthéon :la maire du Ve fait part de sa colère

nComme tous les ansune grande cérémonieavec Anne Hidalgo,maire (PS) de Paris,devait lancer lesfestivités de Noëlsur les Champs-Elysées.L’acteur Jean Dujardinétait le parrain decette édition 2015de l’illumination de laplus belle avenue dumonde. Tous devaient se retrouver mercredi soir pour cette fête attendue.Les attentats ont bien évidemment annulé ce rendez-vous. C’est finalementen toute discrétion que les Champs-Elysées ont été illuminés hier.« Nous avons autorisé le Comité des Champs-Elysées à illuminer l’avenuemais sans geste inaugural, sans festivité, dans une complète sobriétéen raison du contexte », explique-t-on à la Ville de Paris.

VIIIe

Les Champs-Elysées illuminés…en toute discrétion

(LP/EricLe

Mitouard.)


Premium AutomobilesParis 16 01 40 71 35 30 www.audi-paris16.com

Aliantis TrocaderoParis 01 56 26 12 20 www.aliantis.com

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VI PARIS Le Parisien


Le Parisien est officiellement habilité pour l’année 2015 pour la publication des annonces judiciaires et légales par arrêté de chaque préfet concerné dans les départements :60 (4,45€) - 75 (5,49€) - 77 (5,12€) - 78 (5,24€) - 91 (5,12€) - 92 (5,49€) - 93 (5,49€) - 94 (5,49€) - 95 (5,24€) tarifsHT à la ligne définis par l’arrêté duministère de la Culture et la Communication de décembre 2014.

LESANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES 75

Divers

société

<J3><O>0001814829</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>FH ALU PEINTURE</M><R></R></J3>@

FH ALU PEINTURESARL au capital de 8000 euros

Siège social :

146 B, QUAI LOUIS BLERIOT

75016 PARIS

RCS N° : 517 457 685 de PARIS

Suivant la délibération de L'AGO en date

du 25/10/2015:

Les associés après avoir entendu le

rapport du liquidateur, ont approuvé les

comptes de liquidation, ont donné quitus

au liquidateur et l'ont déchargé de son

mandat, puis ont prononcé la clôture des

opérations de liquidation au 25/10/2015.

Mention sera faite au RCS de PARIS.

<J3><O>0001815468</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000427888<M> SCI FRANCOIS NOEL</M><R>51102</R></J3>@

SCI FRANCOIS NOELSociété Civile Immobilière au

capital de 169 218.41 Euros

Siège social :

55 rue Hermite

54000 NANCY

382 946 374 RCS NANCY.

D'un procès-verbal d'assemblée

générale extraordinaire du 12 mars

2015, il résulte que : Le siège social a été

transféré à compter du 12 Mars 2015,

du 55 rue Hermite, 54 000 NANCY

(Meurthe et Moselle), au 75 Boulevard

du Montparnasse, 75006 PARIS. En

conséquence, l'article 4 des statuts a été

modifié. Dépôt légal au greffe du tribunal

de commerce de PARIS.

Pour avis.

<J3><O>0001816322</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>MARIE LES ANGES</M><R></R></J3>@

MARIE LES ANGESSARL au capital de 7 640 Euros

Siège social :

38 boulevard du Montparnasse

75015 PARIS

RCS N° : 453 200 065 de PARIS


du 10 novembre 2015:






opérations de liquidation au 10

novembre 2015.


<J3><O>0001816419</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>2</C>0000454560<M>Transfert siège chgt forme MARC PIACITEL</M><R></R></J3>@

MARC PIACITELLI

INVESTISSMENTSARL à associé unique au capital de

40 000 Euros

101 Avenue Jules Valles

91200 ATHIS MONS

RCS Evry n° 503 631 665

Par AGE en date du 28/10/2015, il a été

décidé de transférer le siège social au 8,

Rue de Madagascar - 75012PARIS et

de changer la forme juridique de la

société en SASU en nommant M.

PIACITELLI Marc président de la SASU.

Nouvelle immatriculation au RCS de

Paris.

<J3><O>0001816525</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>Angel et Tresor SARL</M><R></R></J3>@

ANGEL ET TRESORSARL au capital de 5 000 euros

Siège social : 4 villa Manin

75019 PARIS

RCS N° : 528 838 782 de PARIS

Suivant la délibération de L'AGE en date

du 10 novembre 2015:







novembre 2015.


<J3><O>0001816577</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>SAS REVUE DE COPINES</M><R></R></J3>@

REVUE DE COPINESSAS au capital de 6 320 Euros

Siège social :

59 bis, rue du Mont-Cenis

75018 Paris

RCS N° : 800 706 509 de PARIS

L'AGE du 5 Novembre 2015 a décidé la

dissolution anticipée de la société à

compter du 5 Novembre 2015, a été

nommé liquidateur M. CASSAJUS

Clément, demeurant 59 bis, rue du

Mont-Cenis 75018 Paris.

Le siège de liquidation a été fixé au 59

bis, rue du Mont-Cenis 75018 Paris

Mention sera faite au RCS de PARIS.Retrouvez nos annonces légales et judiciaires dans le Parisien,

du Lundi au Samedi

CE NE SERA PAS DE LA GRAI-

NE à l’assiette, mais de l’assiette àla terre. Hier matin, Moulinot, uneentreprise solidaire qui collecte lesdéchets de restaurants et de canti-nes de la capitale depuis plusieursannées, et la Semardel, une entre-prise essonnienne de valorisationdes déchets, ont officiellement an-noncé leur partenariat.Ils vont s’associer pour produire

un compost « haute couture » surl’Ecosite de Vert-le-Grand (Esson-ne). Une expérimentation qui vadébuter avec la collecte des déchetsalimentaires produits pendant laCOP21 et qui devrait s’achever d’icimars-avril 2016 avec la récupéra-tion du compost, qui sera emballédans de petits paquets. Avec com-me objectif — si l’expérimentationest concluante — de créer le pre-mier site de production de compostà échelle industrielle de la région.

45 t issues des repas servispar Lenôtre, Horeto, Elior...Du 30 novembre au 11 décembre,les traiteurs Lenôtre, Horeto etElior devraient servir environ12 000 repas sur le site du Bourgetpendant la COP21. Moulinot va col-lecter tous les biodéchets généréspar cet événement, « soit environ45 t » estime Stéphan Martinez, leprésident de Moulinot et qui fut en2007 le premier restaurateur à valo-riser les biodéchets grâce à des versde terre. « Le plus gros de cette

collecte sera expédié à l’usine deméthanisation d’Etampes, détaille-t-il. Sauf une benne, dont le conte-nu nous servira pour tester la fabri-cation de notre compost hautecouture. »Pour obtenir ce compost haut de

gamme, les biodéchets seront« déconditionnés » grâce à Fexidry,un outil développé par l’entrepriseGreen Creative qui permet de dé-barrasser les déchets issus de lanourriture de tout emballage plas-tique et autres matières non orga-niques qui peuvent être sources depollution pour les sols. Et afin d’af-finer encore plus ce compost, il sera

ensuite livré à des vers de terre, enlangage d’expert les « biodéchetsseront valorisés par lombricom-postage » par la Semardel sur l’Eco-site de Vert-le-Grand.« Avec la Semavert, notre filiale

pour les déchets verts, nous produi-sons déjà du compost, rappelle Mi-chel Pouzol, président du conseild’administration de la Semardel.Mais nous n’avons jamais atteintun compost de cette qualité. Celaest très prometteur et novateur.Cela va dans le sens du développe-ment durable, des circuits courts etde la lutte contre le gaspillage ali-mentaire. » CÉCILE CHEVALLIER

ENVIRONNEMENT

DucomposthautdegammeaveclesdéchetsdelaCOP21

Vert-le-Grand (Essonne), hier.C’est sur cette plate-formeque les restes alimentairesde la conférence sur le climat seront déposés et transformés. En cas de test concluant, elledeviendra le premier site de production de compost à échelle industrielle de la région. (DR.)

nLe 10e festival Ciné Banlieue touche à sa fin.Parrainé par Reda Kateb, ce rendez-vous,né un an après les émeutes de 2005, a doncfêté ses dix bougies. Cette année, il a permisde découvrir de nouveaux talents du cinéma :Leyla Bouzid, Kheiron, Yassine Qnia, FGKO,Maïmouna Doucouré, Leïla Bekhti, SalimKechiouche, Baya Medhaffar, Oulaya Amamra.La cérémonie de remise des prix se tiendrace soir, à partir de 19 heures, à l’UGC CinéCité Paris 19. Cette soirée sera suivie de laprojection de « Nous trois ou rien » de Kheiron.UGC Ciné Cité Paris 19, 166, boulevardMacdonald. RER E, T bis arrêtcanal Saint-Denis, bus lignes 54 et 239porte d’Aubervilliers. Entrée : 6 €.

XIXe

Clapde finpourle festivalCinéBanlieue

nVous habitez le XVe, vous écrivez et vous rêvez d’être édité ?Alors participez au concours de nouvelles lancé cette semaine parles Bibliothèques Pour Tous du XVe, dont la vocation est de faciliteret de développer l’accès à la lecture dans les quartiers, les hôpitaux et lesmaisons de retraite. Les trois meilleurs textes seront publiés dans un recueil,et leurs auteurs récompensés par des chèques livres. Pour participer,rédigez une nouvelle inédite de 4 à 5 pages dactylographiées, commençantobligatoirement par la phrase « Sur le parvis de la mairie du XVe, elle… »Textes à adresser jusqu’au 19 mars à CBPT AD Paris Métropole, Concoursde nouvelles, 15-22, rue Cauchy (XVe), ou à [email protected]èglement et fiche d’inscription sur www.cbpt-paris.org.

XVe

Avosplumes !

(DR.)

CERTES IL FAUT AVOIR un télé-phone, « mais la plupart des per-sonnes à la rue en ont un », expli-que Jean-Michel. Et grâce à lui, unsimple texto leur permettra de sa-voir si elles doivent se mettre enquête d’un abri pour la nuit.Ce bénévole à l’accueil de jour

Le Café 115, à Issy-les-Moulineaux(Hauts-de-Seine) vient de créer uneplate-forme de services gratuitspour les SDF : Adileos (associationde développement et d’intégrationde logiciels économiques orientéssocial). « L’objectif est de faciliter

leur quotidien et celui de ceux quitravaillent avec eux », détaille l’in-formaticien.Alors que les températures s’ap-

prêtent à plonger en cette fin desemaine, l’association lance no-tamment une alerte météo parSMS. Les SDF n’ont qu’à s’inscrirepar mail ou en envoyant un texto.« Le système informatique prévientautomatiquement si dans les troisjours lamétéo prévoit plus de 3mmde précipitations ou si les tempéra-tures risquent de passer sous la bar-re des 5 oC », détaille Jean-Michel.

Autre solution, via Internet, quifacilitera le quotidien des person-nes en grande précarité : « doc-de-pot.com ». Il s’agit d’un « cloud »,un nuage virtuel hébergé sur desserveurs sur lequel la personne ensituation de précarité stocke ses do-cuments d’identité. En cas de per-te, cette consigne numérique per-mettra de les imprimer. J.V.Rens. sur www.adileos.org. Pours’inscrire : http://doc-depot.com/alerte.php ou envoyer alerte+ le numéro du départementau 06.98.47.43.12.

ÎLE-DE-FRANCE

Désormais, lesSDFreçoiventdesalertesmétéo

75Ier. Brocante et vide-greniers, place du Marché-Saint-Honoré,dimanche, Mo Pyramides, 80 exp. part.-pros (01.43.24.53.65).

IIe. Vide-greniers passage des Panoramas, dimanche,Mo Grands-Boulevards, 60 exp. part. (01.42.36.03.18).VIIe. 39e brocante et vente annuelle de l’église américaine, demain,65, quai d’Orsay, exp. part. (01.40.70.11.80).XVIe. Brocante d’automne de l’avenue du Président-Wilson, dimanche,entre les places d’Iéna et de l’Alma, 60 exp. pros (01.44.88.52.60).

91Boissy-sous-Saint-Yon. Bourse aux jouets et à la puériculture,demain, complexe du Jeu-de-Paume (06.63.19.98.17).

93Bondy. 28e bourse numismatique, dimanche, à l’hôtel de ville,esplanade Claude-Fuzier, 40 exp. part.-pros (06.60.34.41.92).

Noisy-le-Grand. Brocante professionnelle, demain, sous le marchécouvertdu centre-ville, 30 exp. pros (01.45.92.43.36).

95Enghien-les-Bains. Bourse aux jouets et salon descollectionneurs, dimanche, salle des fêtes, avenue de la Ceinture,

50 exp. part. (07.82.22.89.80).Soisy-sous-Montmorency. Brocante junior et solidaire au profitde la Croix-Rouge, demain, salle des fêtes, 60 exp. part. (01.34.05.20.79).Les événements sont indiqués sous réserve de décision préfectorale.Vous êtes invités à vous renseigner avant de vous rendre sur place.Organisateurs, pour annoncer votre brocante, vide-greniers ou salonde collectionneurs dans cet agenda, écrivez à [email protected].

nOÙ CHINER

R ET UL PC U SL AV XI SO U LD E

NI OU TO LÉ V RL AÀ

S I T IP OE X0 1 2B R ET E MS E P1 6

0 1 2E RA N V I J1 8

Le Parisien est officiellement habilité pour l’année 2015 pour la publication des annonces judiciaires et légales par arrêté de chaque préfet concerné dans les départements :60 (4,45€) - 75 (5,49€) - 77 (5,12€) - 78 (5,24€) - 91 (5,12€) - 92 (5,49€) - 93 (5,49€) - 94 (5,49€) - 95 (5,24€) tarifsHT à la ligne définis par l’arrêté duministère de la Culture et la Communication de décembre 2014.

LESANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES 75

Divers

société

<J3><O>0001816257</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000427888<M>D.B.L.P & ASSOCIES</M><R>51119</R></J3>@

D.B.L.P & ASSOCIESSARL au capital de 40.000 euros

Siège social : 3 rue Christophe Colomb

75008 PARIS

351 953 450 RCS PARIS

Le 31 aout 2015, l'AGE a approuvé les

comptes définitifs de liquidation,

déchargé le liquidateur de son mandat,

donné à ce dernier quitus de sa gestion

et constaté la clôture des opérations de

liquidation à compter de ce jour. Mention

sera faite au RCS de PARIS

<J3><O>0001816483</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>LES OREILLES BLEUES</M><R></R></J3>@

LES OREILLES BLEUESSARL au capital de 8000 euros

Siège social :64 av. de la Motte Picquet

75015 PARISRCS N° : 437 968 670 de PARIS

L'AGE du 16 Novembre 2015 a décidé

la dissolution anticipée de la société à

compter du 16 Novembre 2015, a été

nommé liquidateur Mme Germaine

LABRO, demeurant 64 av. de la Motte

Picquet 75015 PARIS.

Le siège de liquidation a été fixé au 64

av. de la Motte Picquet 75015 PARIS

Suivant la délibération de L'AGE en date

du 16 Novembre 2015 :







Novembre 2015.


<J3><O>0001814008</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000329948<M>istra trans</M><R>ISRA.TRANS</R></J3>@

ISRA.TRANSSociété à Responsabilité Limitée

Au capital de 5.000,00 Eurosuros

Siège Social : 41, rue des Orteaux75020 PARIS

R.C.S. PARIS B 793.286.261

Suivant délibération de l'A.G.E. du

30/10/2015, la collectivité des associés

a décidé la dissolution anticipée de la

société à effet du 30/10/2015 et sa mise

en liquidation amiable sous le régime

conventionnel ; de nommer en qualité de

Liquidateur, M. Kamel BOUGUETTAYA,

demeurant 41, rue des Orteaux - 75020

PARIS ; de lui conférer les pouvoirs les

plus étendus ; de fixer le siège de la

liquidation au siège social de la société.

Le dépôt des actes et pièces relatifs à la

liquidation sera effectué au G.T.C. de

PARIS.

Suivant délibération l'A.G.O. du

30/10/2015, la collectivité des associés,

après avoir entendu le rapport du

liquidateur, a approuvé les comptes de

liquidation, a donné quitus au liquidateur

et l'a déchargé de son mandat et a

prononcé la clôture des opérations de

liquidation.

Les comptes de liquidation seront

déposés au G.T.C. de PARIS.

LE LIQUIDATEUR

<J3><O>0001816478</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000457442<M>BIRMAN</M><R></R></J3>@

BIRMANSARL au capital de 38 112 Euros

siège social :

15, avenue Mozart75016 PARIS

RCS PARIS B 542 102 181

L'AGE du 16 septembre 2015 a décidé

la dissolution anticipée de la SARL

BIRMAN et sa mise en liquidation

amiable. M. Olivier BIRMAND demeurant

37, rue de la Rochefoucauld 92100

BOULOGNE BILLANCOURT, a été

nommé liquidateur à compter de la

même date. Le siège de la liquidation est

fixé 37, rue de la Rochefoucauld 92100

BOULOGNE BILLANCOURT. Les actes

et pièces relatifs à la liquidation seront

déposés au Greffe du Tribunal de

Commerce de PARIS.

Suivant délibération du 16 novembre

2015, les associés, après avoir entendu

le rapport du liquidateur, ont approuvé

les comptes de liquidation, et ont

prononcé la clôture des opérations de

liquidation. Les comptes de liquidation

seront déposés au Greffe du Tribunal de

Commerce de PARIS.

<J3><O>0001816033</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000707435<M></M><R></R></J3>@

MACONNERIE RENOVATIONCONSTRUCTIONS BTP

SARL au capital de 8 000,00 Euros

Siège social :

95, Avenue Paul Vaillant Couturier94250 GENTILLY

440 070 753 RCS CRETEIL

Aux termes d'une décision extraordinaire

en date du 3 octobre 2015, les associés

ont décidés de transférer à compter du 9

novembre 2015 le siège social au 101,Avenue du Général Leclerc 75685PARIS CEDEX 14. L'article 4 des

statuts a été, en conséquence, mis à

jour.

Décidés de nommer gérant Monsieur

RODRIGUES CATRALO Vitor Manuel

demeurant 3 boulevard vaucorbe 89700

TONNERRE à compter du 9 novembre

2015 en remplacement de Monsieur DA

SILVA FERNANDES Pedro Jorge

Démissionnaire. La société fera l'objet

d'une nouvelle immatriculation au RCS

de Paris.

<J3><O>0001816093</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000326762<M>EM-LIVRES</M><R>Liquidation</R></J3>@

EM-LIVRESSARL au capital de 7622 Euros

Siège social : 12 rue du Rocher75008 PARIS

RCS N° : 421 011 073 de PARIS


du 15 octobre 2015:






opérations de liquidation au 15 octobre

2015.


<J3><O>0001816542</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>L.V.P</M><R></R></J3>@

L.V.PSARL au capital de 148 000 euros

Siège social : 2 Square Trudaine75009 paris

RCS N° : 383 904 174 de PARIS

L'AGO du 16 novembre 2015 a décidé

de transférer le siège social au 39 RueBroca, 75005 paris à compter du 16novembre 2015.

Gérant : MR ROGER ASSARAF, gerant

demeurant au 100 RUE DE SEVRES

92100 boulogne billancourt

En conséquence, elle sera immatriculée

au RCS de PARIS.


<J3><O>0001816473</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000495766<M>Chgt gérant GOLDEN SOLUTIONS</M><R></R></J3>@

GOLDEN SOLUTIONSSARL au capital de 1 000 Euros

12, Rue de l'Isly75008 PARIS

RCS Paris n° 801 630 591

Suivant délibération de l'AGE du

01/09/2015, les associés ont pris acte

de la démission de la gérance de M.

Kevin PARIENTE et de la nomination en

qualité de nouveau gérant de M. Simon

PARIENTE, demeurant au 60, Rue de

Montreuil - 94300 VINCENNES.

Mention sera faite au RCS de Paris.

<J3><O>0001816312</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>2</C>0000399663<M>AUJOURD'HUI</M><R></R></J3>@

AUJOURD'HUISARL au capital de 2 000 Euros

Siège social : 33 Rue Thiers60800 Crépy-en-ValoisRCS N° : 798 597 266 de

COMPIEGNE

L'AGE du 16 Novembre 2015 a décidé

de transférer le siège social au 38 Ruede Verneuil, 75007 Paris à compter du

01 Novembre 2015.


au RCS de PARIS.

Mention sera faite au RCS de

COMPIEGNE.

<J3><O>0001816594</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000427888<M> ART THE</M><R>51128</R></J3>@

ART THESARL au capital de 1000 Euros

Siège social :

15 Rue du Vertbois

75003 PARIS

428 842 865 RCS PARIS

Le 17 novembre 2015, l'AGE a décidé

de nommer en qualité de gérant M.

Alain SMADJA, 1871 Route de la

Roquette 06250 MOUGINS, en

remplacement de M. Marc THIERRY,

démissionnaire.

Mention faite au RCS de PARIS

<J3><O>0001816572</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>4th Line</M><R></R></J3>@

4TH LINESAS au capital de 50 000 euros

Siège social : 20 rue Cambon75001 Paris

RCS N° : 753 485 655 de PARIS

L'AGE du 30.10.2015 a décidé de

transférer le siège social au 8 rue duFaubourg Poissonnière, 75010 Parisà compter du 18 novembre 2015.

Gérant : M. Hermant Alaric, Président


au RCS de PARIS.


Constitution

de société

<J3><O>0001811931</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000701495<M>METRICS</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 23/10/2015, il

a été constitué une société présentant

les caractéristiques suivantes :

Dénomination sociale :

METRICSForme : SASU

Capital : 600 euros

Siège Social : 30 RUE ORDENER,75018 PARISDurée : 99 ANS

Objet social : Conseil en systèmes et

logiciels informatiques.

Cession d'actions et agréments : La

cession des actions s'opère par ordre de

mouvement signé par le cédant ou son

mandataire.

Président : M.MTEYREK Mohamad,30

rue Ordener 75018 Paris.

Immatriculation au RCS de PARIS.

<J3><O>0001812566</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000355359<M>SARL FILANI</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 30 Septembre

2015, il a été constitué une société

présentant les caractéristiques

suivantes:


SARL FILANIForme : SARL

Capital : 3000 Euros

Siège Social : 8 Rue du FaubourgPoissonnière, 75010 PARISDurée : 99 ans

Objet social : Le ravalement, Peinture

Intérieur/Extérieur, Revêtement Sol/Mur,

Petite maçonnerie, électricité, plomberie.

Gérant : M. MANAI Chokri Gérant,

demeurant au 13 B Square Hector

Berlios 91250 St Germain les Corbeil

Immatriculation au RCS de PARIS

<J3><O>0001812766</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000419261<M>xl bat</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 22 Octobre



suivantes:


XL BATForme : SARL

Capital : 8 000 Euros

Siège Social : 2 PASSAGEFLOURENS, 75017 PARISDurée : 99 ANS

Objet social : Peinture, Revêtement sol

et mur, Ravalement, Isolation phonique

et thermique, Travaux de carrelage,

Petites maçonnerie

Gérant : M. MESSAOUER Rachid,

Gérant, demeurant 121 rue de Picpus

75012 Paris


<J3><O>0001815228</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>HIB COUTURE</M><R></R></J3>@





HIB COUTURESigle : HIB

Forme : SASU

Capital : 2000 euros

Siège Social : 9, RUE BEAUREGARD,75002 PARISDurée : 99 ans

Objet social : Vêtements sur mesure,

création, sous traitence, vente et achats

d'accessoires de couture, service de

retouche, autres activités diverses dans

la couture

Cession d'actions et agréments : .

Président : M. BALDE IBOU 11, ALLEE

GUILLAUME APOLLINAIRE 95100

SARCELLES


<J3><O>0001815913</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>DIVERSITY AT WORK</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 15 Septembre



suivantes:


DIVERSITY AT WORK(CONSULTING)

Forme : SASU

Capital : 500 Euros

Siège Social : 23 Rue Balzac,75008 ParisDurée : 99 ans

Objet social : Société de Conseil en

Ressources Humaines, Audit, Formation

et Recherche de Cadres/Dirigeants

Cession d'actions et agréments :Cession par transmission

Président : M. Lanciaux Eric, Avenue de

la Forêt, 60200 Compiègne.


<J3><O>0001816262</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>CULINARIES MEDIA</M><R></R></J3>@

Par acte SSP en date du 12 Novembre



suivantes:


CULINARIES MEDIAForme : SAS

Capital : 5 000 Euros.

Siège Social : 29, rue des TroisBornes, 75011 ParisDurée : 99 ans

Objet social : Exploitation d'un site

internet commercialisant des produits

gastronomiques.

Cession d'actions et agréments : La

cession d'actions à un tiers à quelque

titre que ce soit est soumise à l'agrément

préalable de la Société.

Admission aux assembléesgénérales et exercice du droit devote : Chaque actionnaire est convoqué

aux Assemblées. Chaque action donne

droit à une voix.

Président : M. PIECHOCKI Olivier,

demeurant 29, rue des Trois Bornes

75011 Paris.

Directeur général : Mme RADAS

Audrey, demeurant 29, rue des Trois

Bornes 75011 Paris.


<J3><O>0001816325</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>SARL VARSHA</M><R></R></J3>@




suivantes:


VARSHAForme : SARL

Capital : 500 Euros.

Siège Social : 73 rue Pernety,75014 ParisDurée : 99 ANS

Objet social : Vente de produits

d'alimentation générale, toutes activités

liés à l'imprimerie, transfert d'argent.

Gérant : Monsieur SUGUMARAN

Vinoba, Gérant, demeurant 5 Avenue du

18 juin 1940 - 93420 Villepinte.


<J3><O>0001816421</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>SCI 221 CONVENTION</M><R></R></J3>@





SCI 221 CONVENTIONForme : SCI

Capital : 20 euros

Siège Social : 2 rue Saint Placide,75006 ParisDurée : 99 ans

Objet social : Locations de biens

immobiliers

Co-gérants : M. SCHLIENGER Arthur,

Associé-Gérant, M.DE LABOUCHERE

Geoffroy, Associé-Gérant


<J3><O>0001816568</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000440961<M>HMB INFORMATIQUE</M><R></R></J3>@




suivantes:


HMB INFORMATIQUEEnseigne : HMB Informatique

Forme : SARL

Capital : 2 000 euros

Siège Social : 90 rue Saint Blaise,75020 ParisDurée : 99 ans

Objet social : Achat et vente des

téléphones portables, accessoires,

cartes téléphoniques prépayé,

communications, internet, cybercafé,

télécopies, photocopies, la réparation de

téléphone portables et informatiques.

Import, Export, de tous produits non-

réglementé

Gérant : M. AHMED MD Parbej, gérant,

demeurant 5 rue de la Clavurerie, 44000

Nantes.


<J3><O>0001816649</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000399663<M>GFF FRANCE VALLEY</M><R></R></J3>@





GFF FRANCE VALLEYDIVERSIFICATION

Forme : SCI

Capital : 200 euros

Siège Social : Chez France Valley - 7rue Lamennais, 75008 PARISDurée : 99 ans

Objet social : Constitution,

amélioration, équipement, conservation

et gestion de massifs forestiers

Gérant : Société France Valley, SAS au

capital de 250.000 euros, ayant son

siège 7 rue Lamennais 75008 Paris,

RCS 797 547 288


<J3><O>0001816962</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000334220<M>OUADHIA SERVICE SARL</M><R></R></J3>@

Au terme d'un acte SSP en date du

23/10/2015 à PARIS, il a été constitué

une SARL ayant les caractéristiques

suivantes :

Dénomination :

OUADHIA SERVICESiège social : 50, avenue Edison,75013 PARISCapital : 500 Euros

<J3><O>0001817032</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000707500<M>BATI DECO</M><R></R></J3>@

Avis est donné de la constitution d'une

SARL

Dénomination :

BATI-DECOCapital : 1 000 Euros.

Siège social : 38, rue du Maroc75019 PARISDurée : 99 ans.

Objet social : la rénovation des

bâtiments et l'entretien.

Gérant : M. NEFZAOUI MANSOUR

demeurant 37, rue Godefroy de

Cavaignac 75011 PARIS.


Insertions

diverses

<J3><O>0001816409</O><J>20/11/15</J><E>PR</E><V>1</V>10<C>1</C>0000707461<M>BOLLINGER FNA-6980-3393-D</M><R></R></J3>@

Changement de régime matrimonial

Suivant acte reçu par Maître A-C

KIEFFER-BASCOUL, notaire à SAINT-

AFFRIQUE, le 10 Novembre 2015.

M. Clément, Loeïz BOLLINGERpaysagiste né à PARIS (16eme arr.) le

26/06/1981 et

Mme Christelle ROUGEpaysagiste née à LONGJUMEAU

(Essonne) le 11/01/1975, demeurant à

PARIS (11eme arr.), 95 bd Voltaire,mariés à SAINT-AFFRIQUE (12), le

25/08/2012, sous le régime de la

communauté légale de biens réduite aux

acquêts, ont adopté, pour l'avenir, le

régime de la séparation de biens.

Les oppositions pourront être faite dans

un délais de trois mois à compter de la

parution du présent avis et devront être

notifiées par lettre recommandée avec

demande d'avis de réception ou par

acte d'huissier de justice à Me A-C

KIEFFER-BASCOUL, notaire à SAINT-

AFFRIQUE (12).

Pour avis,

Me A-C KIEFFER-BASCOUL.

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Gérant : M. HENNOUS Mourad,

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PARIS.

Le Parisien

Vendredi 20 novembre 2015 VII

VIII TRANSPORTSLe Parisien


CARNET DU JOUR IDF

La reproduction

de nos petites annonces

est interdite

Avis

de Décès

77 - FONTeNaY-TRéSIGNY

- ROZaY-eN-BRIe

(†) Patrick etMarie-Josèphe VANDEWEGHE,Marie-José et Alain VAN HYFTE,Brigitte et Christian DESWARTE,ses enfants,ses petits-enfants etarrière-petits-enfants,ainsi que toute la famille

ont la douleur de vous faire part dudécès de

MMe JeaNNe VaNDeWeGHeNée VaNDeGiNSTe

survenu le 17 novembre 2015,dans sa 91ème année.

La cérémonie religieuse sera célébrée lesamedi 21 novembre 2015 à 14H30, enl'église de ROZAY-EN-BRIE, suivie del'inhumation à FONTENAY-TRÉSIGNY.Un registre à signatures tiendra lieu decondoléances.

Cet avis tient lieu de faire-part.

PF MaRBReRIe FOReST ROZaY-eN-BRIe01 64 25 62 55

La famille VERRY

a la douleur de vous faire part du décèsde

STella VeRRY

survenu le 13 novembre 2015, à PARIS.

La cérémonie religieuse sera célébrée lelundi 23 novembre 2015 à 14 heures, enl'église Saint Martin de MONTIGNY LÈSCORMEILLES (Grande Rue), où toutepersonne le souhaitant est invité à cejoindre à la famille,suivie de l'inhumation dans le caveaufamiliale au cimetière des Moussets deCORMEILLES EN PARISIS (RouteStratégique).

Les condoléances seront reçus sur unregistre du souvenir.

Avis de

Remerciements

77 - PROVINS

Ses enfants, petits-enfants,ainsi que toute la famille,

très touchés des marques de sympathiequi leur ont été témoignées lors desobsèques de

MMe CéCile TOURTONDe

remercient toutes les personnes qui sesont associées à leur peine et demandentaux personnes qui n'auraient pas étéprévenues de bien vouloir les en excuser.

PF CaNaRd Le ChOIx FuNéRaIRe77160 PROVINS - 01 60 58 01 01

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vos déplacements, consultez le site :

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Fermetures de nuit(entre 21 h et 6 h)

Fermetures de jour(24 h sur 24) En travaux Manifestations

Risquesde bouchons

Pour bien circulerIndice de pollution

Aujourd’hui Faible

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(Infotrai

c.)

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Ile-de-France

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A86 : tunnels de Bobigny, deLumen et de Norton, réductionde la largeur des voies, dans lesdeux sens.

A86 int. :Saint-Maurice,Maisons-Alfort et Créteil,travaux de protectionacoustique, réduction de lalargeur des voies, suppressionde la BAU etmodiication de lasortie Maisons-Alfort - CHUMondor.

N406 :Créteil-Pompadour,bretelle de sortie N 406 versle carrefour Pompadour, endirection de Paris.


le parisien journal de paris du vendredi 20 novembre 2015

Documents