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L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES N°793 DU 08.04 AU 21.04.15 www.petit-bulletin.fr À LA UNE — DE CHAUVET AU CORBUSIER, UN PRINTEMPS HISTORIQUE P 04_08 ÉDITO «J'espère que ça te plaira. Par contre, ça coûte cher, il faudra pas l'utiliser trop souvent.» Nous avons tous un jour, au moment de déballer un cadeau de Noël un peu plus volumineux que l'habituel DVD (même pas collector !) du succès Disney de l'hiver passé, entendu ces mots dans la bouche d'un proche à la fois fier de son effet et inquiet qu'il ne soit pas reconnu à sa juste valeur (coucou maman). D'une certaine façon, la Grotte Chauvet, fermée au public en raison de la fragilité des inestimables peintures rupestres qui la tapissent, fut jusqu'à son incroyable duplication cette paire de baskets de marque ou ce sac de voyage en cuir qu'il fallait traiter avec la déférence de l'oncle Scrooge cajolant son premier sou – interdiction d'autant plus compréhensible que, à l'instar de cette touriste qu'on vit un jour toquer sur un cercueil millénaire pour vérifier qu'il était bien en bois, il se serait forcément trouver un crétin pour superposer sa main à l'empreinte sanguine de l'un de nos ancêtres (genre Mathieu Gallet, l'homme qui discourt debout sur des canapés à 20 plaques). D'une autre, ce numéro l'est aussi : comme il sera disponible deux semaines, nous l'avons réalisé avec le double de soin habituel, et comptons donc sur vous pour le lire par petites touches prévenantes. Non, on déconne, faites comme vous voulez. On espère juste qu'il vous plaira. BENJAMIN MIALOT : TAXI TÉHÉRAN P 09 La liberté au bout du volant MAY B P 16 Maguy, revoilà Maguy (Marin) GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR P 19 Le monstre sacré du post-rock © Ste phane Compoint concert spécial Exclu ! carte blanche à soundwalk collective Close to the knives : a memoir of disintegration avec nan goldin une composition sonore qui explore et capture l’existence underground et marginale du New York des années 80. jeudi 14 mai 2015 opéra de lyon En vente dans tous les points de vente habituels.

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Page 1: Le Petit Bulletin - Lyon - 793

—L’HEBDOGRATUIT DESSPECTACLESN°793DU 08.04 AU 21.04.15www.petit-bulletin.fr—

À LA UNE — DE CHAUVET AU CORBUSIER, UN PRINTEMPS HISTORIQUE P 04_08

ÉDITO«J'espère que ça te plaira. Par contre, ça coûte cher, il faudra pas l'utilisertrop souvent.» Nous avons tous un jour, au moment de déballer un cadeau deNoël un peu plus volumineux que l'habituel DVD (même pas collector !) dusuccès Disney de l'hiver passé, entendu ces mots dans la bouche d'un procheà la fois fier de son effet et inquiet qu'il ne soit pas reconnu à sa juste valeur(coucou maman). D'une certaine façon, la Grotte Chauvet, fermée au public enraison de la fragilité des inestimables peintures rupestres qui la tapissent, futjusqu'à son incroyable duplication cette paire de baskets de marque ou ce sacde voyage en cuir qu'il fallait traiter avec la déférence de l'oncle Scrooge cajolant son premier sou – interdiction d'autant plus compréhensible que, àl'instar de cette touriste qu'on vit un jour toquer sur un cercueil millénairepour vérifier qu'il était bien en bois, il se serait forcément trouver un crétinpour superposer sa main à l'empreinte sanguine de l'un de nos ancêtres(genre Mathieu Gallet, l'homme qui discourt debout sur des canapés à 20plaques). D'une autre, ce numéro l'est aussi : comme il sera disponible deuxsemaines, nous l'avons réalisé avec le double de soin habituel, et comptonsdonc sur vous pour le lire par petites touches prévenantes. Non, on déconne,faites comme vous voulez. On espère juste qu'il vous plaira.BENJAMIN MIALOT

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TAXI TÉHÉRAN P 09La liberté au bout du volant

MAY B P 16Maguy, revoilà Maguy (Marin)

GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR P 19Le monstre sacré du post-rock

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P04_05 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15

À LA UNE - CULTURE & PATRIMOINE

In grotte we trust — ÉVÉNEMENT — LE 25 AVRIL OUVRIRA LA PLUS GRANDE GROTTE RECONSTITUÉE AUMONDE : CELLE DE CHAUVET. À VALLON PONT D’ARC, EN ARDÈCHE, LA CAVITÉ DÉCOUVERTEEN 1994 S’OFFRIRA ENFIN AU VISITEUR ; UN VOYAGE DE 36 000 ANNÉES EN ARRIÈRE QUENOUS AVONS PU FAIRE EN AVANT-PREMIÈRE. NADJA POBEL

© Sébastien Gayet

Deux fois Lascaux. La grotte nichée en Dordogneest tout simplement deux fois moins ancienneque celle découverte par des spéléologues

amateurs dans les gorges de l’Ardèche en décembre1994. Lascaux nous fait en effet remonter 18 000années en amont quand la cavité ardéchoise est datéede 36 000 ans. Par ailleurs, si Lascaux s’est laisséeenvahir par les touristes (jusqu’à 1500 par jour !) entrela fin de la guerre et 1963, année d’une fermeture destinée à mettre fin à la dégradation de ses peinturesrupestres – causée par l’émission de gaz carboniquedes passants – il fut d’emblée hors de question deréitérer cette erreur en Ardèche, où la plus granderéplique de grotte ornée au monde voit le jour ce mois-ci. C’est précisément le 25 avril, après dix-huit mois detravaux, que le public pourra fouler ce lieu unique inau-guré le 10 avril par François Hollande. Dès lors, il faudra oublier le nom de Chauvet, qui ne s’appliquequ’à la grotte réelle, sise à cinq kilomètres de là etsujette à controverse (les trois découvreurs, Jean-MarieChauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire, s’estimantspoliés par l’État qui en est devenu propriétaire en1997) et retenir celui de Caverne du Pont d’Arc.

VOIRSi, depuis le 22 juin 2014, Chauvet est inscrite aupatrimoine mondial de l’UNESCO «c’est parce qu’il y aeu ce projet de réplique» précise François Jacquard,vice-président du syndicat mixte et élu PCF de laRégion. «L’UNESCO ne classe pas un lieu que personnene pourrait voir.». Enserrée dans une structure en

pierres de Barjac, ladite réplique respecte jusqu’à lacolorimétrie du site d’origine pour se fondre au maximum dans le paysage. Après avoir descendu unerampe d’accès, des odeurs de pierre humide minérale(confectionnées dans la capitale mondiale du parfum,Grasse) invitent le visiteur au silence et à une lentedéambulation : tout donne l’impression, absolumentsidérante, d’arpenter une vraie grotte ! Grâce à un travail de cartographie en 3D et d’anamorphose pré-alable, des milliers de tiges métalliques ont été dispo-sées pour constituer le squelette de la fausse grotte,avant d’y projeter deux couches de mortier pour enrecouvrir la surface. Des géomorphologues ont mêmegaranti la vraisemblance du “facies” du lieu en ysculptant des nervures et des plis. Au sol, des crânesdispersés (en résine), des os plantés, des empreintesd’animaux, notamment d’ours, qui vivaient là nombreuxet dont il reste des bauges, sortes de trous creusés parleur poids lorsqu’ils s’endormaient... Et partout desstalactites, des stalagmites (en polystyrène recouvertde résine) et des gour, ces dépôts dessinés par desruissellements d’eau. Tout y est et concourt imman-quablement à l’éblouissement du visiteur, même latempérature, fixée à 16° en période hivernale et à 6°en dessous de la normale extérieure en période dechaleur afin d’éviter les dépenses énergétiques qu’in-duirait un trop grand écart. Le clou du spectacle, quis’étale sur 3000 m2 au sol (contre 8500 dans la vraie grotte) réside évidemment dans le travail dereproduction des peintures rupestres. Soit 1000 dessinsdont 425 d’animaux, notamment des bêtes dangereuses

assez rares (mammouth, ours des cavernes). On dé-nombre même autant d’occurrences de rhinocéros icique sur la totalité du globe ! C’est à Gilles Tosselo,artiste et historien, qu’est revenue la tâche de cher-cher à comprendre comment l’homme préhistorique aexécuté son geste et dans quel ordre il a tracé sestraits. Car les bêtes ne sont pas statiques, elles sont enlutte ou progressent en meute. En avance sur leurtemps, nos ancêtres avaient même eu recours bienavant l’époque de référence – la Renaissance – à laperspective, ainsi que le montre une créature dontdeux des quatre pattes apparaissent grisées et pluscourtes en arrière-plan. Avec quatorze espèces différentes, le bestiaire de la grotte est l’un des plusdiversifiés qui soient. Certaines représentations sontd’ailleurs uniques dans l’art pariétal paléolithique(panthère, hibou, partie inférieure du corps féminin). À ce titre, on s’attardera aussi sur cette fresque dite

des”dominos”, réalisée par application de la paumed’une main et qui se détache des murs telle une constellation ocre.

COMPRENDREEn plus de la réplique, le site comprend une galerie del’Aurignacien. Elle accueille le visiteur dans une salle decinéma où est projeté un court film et propose de comprendre, face à une immense photo en cyclorama,comment était agencé l’espace ou vivaient nos aïeuls.Des reconstitutions d’animaux renforcent l’aspectimmersif de ce parcours (un système à base de caméraKinect permet de reproduire le geste de dessin des ha-bitants de la grotte), tandis que des bornes interactivesfournissent le quota d’explications. Sans prétendre aurôle de musée, l’ensemble permet de mieux saisir à quelpoint la reconstitution de la grotte Chauvet parle denous. Et combien son ouverture est un événement.

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Folimageanime la grotte— FILMS — Jusqu’ici, le témoignage cinémato-graphique de référence concernant la grotteChauvet restait celui de Werner Herzog. Ce grandaventurier des images avait obtenu, au termed’un appel d’offres où plusieurs cinéastes étaienten compétition, le droit de filmer pendantquelques heures dans la grotte Chauvet. Il enavait tiré un documentaire en 3D exceptionnel, LaGrotte des rêves perdus, dont il nous expliquait, lorsde l’interview qu’il nous avait accordée récemment, àquel point il entrait en résonance avec la naissance desa vocation. De vocations, le studio Folimage àValence n’en manque pas… Il s’est donc associé à laRégion Rhône-Alpes et à Arte Creative dans le cadredu Grand projet La Caverne du Pont d’Arc et a envoyéseize de ses talents s’inspirer des peintures rupestrespour en tirer quinze films d’animation d’une minutetrente chacun, réunis sous le titre 36 000 ans plustard. Comme chez Herzog, c’est la confrontation entredeux modes de représentation et deux époques de la technique qui fondent l’intérêt de ces rêveries animées. Chaque réalisateur a apporté sa touche personnelle pour donner vie à ce qui peut être vu comme le premier storyboard de l’histoire – on pousse un peu, mais pourquoi pas après tout. Parmiles artistes invités, on notera la présence de Jean-

Charles Mbotti Malolo, multi récompensé récemmentavec son court métrage Le Sens du toucher ou BenoîtChieux, réalisateur et scénariste du récent Tante Hilda.CHRISTOPHE CHABERT

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— VOISINES — L’Ardècheregorge de témoignages de la Préhistoire. À quelquesencablures de la Caverne duPont d’Arc, le site de l’Avend’Orgnac abrite ainsi non seulement la célèbre grottedécouverte en 1935, maisaussi une cité historique avecun parcours allant du Paléo-lithique moyen au Premier âgedu fer (de – 350 000 à – 750

AUTOUR DE LA CAVERNEDe nombreux événements accompagnent l’ouverture de la Cavernedu Pont d’Arc :• Une exposition : Rêve caverne est présentée au Château-Musée de Tournon-sur-Rhône du 10 avril au 7 juin. Une quinzaine d’artistes (Sofia Borges, ChiaraMulas, Miquel Barceló…) y reconsidèrent le rapport entre art de la préhistoireet art actuel. Ces œuvres sont issues du fond de l’Institut d’Art Contemporainde Villeurbanne ;• La diffusion d’un documentaire : Les Génies de la grotte, le 26 avril à 17h35sur Arte ;• La publication d’ouvrages : Chauvet - Pont-d’Arc, le premier chef d’œuvrerévélé par la 3D (Synops Éditions) + 3 livres à paraître chez Actes Sud fin avril.

ans). Complémentaire de celle dePont d’Arc, la cavité, d’une pro-fondeur de 121 mètres maximum,n’a pas été ornée par les hommeset se visite donc librement. Survingt hectares et sous des pla-fonds ahurissants de 55 mètresde hauteur (autant que les chutesdu Niagara), c’est un véritablechef-d’œuvre de la nature quivous y attend. Pour les plus passionnés, il est possible d’aller

au-delà de la classique visite touristique (1h, 700 marches àdescendre, mais remontée enascenseur) avec des randonnéessouterraines de 3h à 8h dans lesprofondeurs de la terre, où cer-taines concrétions affichentmême cent millions d’années deformation géologique au comp-teur ! Les grottes ont, d’unemanière générale, le vent enpoupe en ce début de printemps,puisque se tiendra le week-enddes 11 et 12 avril la deuxièmeédition des Journées nationalesdes grottes de France. L’Avend’Orgnac fait bien sûr partie de ceprogramme dont les bénéficesseront reversés à l’AssociationEnfants de la Lune – qui vient enaide aux enfants atteints deXeroderma Pigmentosum, mal-adie de peau provoquant unehypersensibilité au soleil, et sera présente à l’Aven. À cetteoccasion, les sites participantsaccueil-leront ateliers, concerts etexpositions. La région Rhône-Alpes en répertorie pas moins deneuf, l’Ardèche étant particulière-ment bien dotée avec, outrel’Aven d’Orgnac et Chauvet, LaMadeleine, la Forestière, Marzalet Saint-Marcel. NP

> Journées nationales desgrottes touristiquesSamedi 11 et dimanche 12 avril

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© Sébastien Gayet

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CULTURE & PATRIMOINE

Silex in the city— PRÉHISTOIRE — HAUT LIEU DE LA RÉSISTANCE, LA VILLE DE VASSIEUX-EN-VERCORSABRITE ÉGALEMENT UN MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE, BASÉ SU R UN ATELIER DE TAILLE DE SILEX ABANDONNÉ IL Y A PLUS DE 4500 ANS. UN ENDROIT SURPRENANT SUR LES US ET COUTUMES DE NOS ANCÊTRES. VALENTINE MARTIN

DR© François Perrot - Mairie de Feurs

C’est un médecin, MichelMalenfant, qui découvre l’endroiten 1970. Protégé par un amas de pierres, résultat de plusieurssiècles de labourage par les agriculteurs du coin, l’atelier detaille de silex est intact, tel que l’avaient laissé ses utilisateurs préhistoriques voilà plus de 4500ans. La fouille et les recherchescommencent rapidement et révèlentque le site aurait été actif duranttrois siècles, de 2700 à 2400 avantJC. L’atelier a ainsi été habité par des artisans-tailleurs duNéolithique qui recherchaient des silex de grandes qualités. Ilss’installaient alors plusieurs moispar an, durant les saisons les pluschaudes, sur le plateau deVassieux-en-Vercors pour y creu-ser des fosses dans lesquelles ilsdégrossissaient lesdits silex et

les taillaient en lames aux usages les plus divers. Longues, elles servaient à l’occasion de poignards,courtes et plates, elles étaientemployées pour la chasse ou dans l’habitat quotidien – elles pouvaient également être échangées contre d’autres usten-siles ou faire office d’objets deprestige destinés à impressionnerles rivaux.

DE L’ATELIER AU MUSÉEDés 1980, un premier musée ouvre et se retrouve presqued’emblée classé monument histo-rique (1983). Le label Musée deFrance lui est décerné en 2002.Mais la bâtisse commence à dater.En 2005, le parc naturel régional du Vercors et la conservation du patrimoine de la Drôme dé-cident de rénover l’endroit et

de l’agrandir. La muséographie estaussi renouvelée, afin de présenterau public le fruit des trente annéesde recherches archéologiques qui ont eu lieu depuis. Aujourd’huile musée est abrité par une architecture moderne, toute enbois et dont l’harmonie fait écho à celle du paysage environnant.Une visite ludique et interactivevous attend à l’intérieur, six sé-quences thématiques permettantde suivre les déplacements etoccupations du Vercors par nosancêtres. Plusieurs animationssont également proposées : uneprojection visuelle, une visite del’atelier de silex et même unedémonstration de taille. Les plus petits ne sont pas oubliés et peuvent participer à un jeu-questionnaire à la fin duquel leurest remis un diplôme.

— ANTIQUITÉ — C’est une cité antique qui ne sevoit plus, et pourtant, tous ses vestiges sontencore là. Feurs, en plein Forez, possédait notam-ment un théâtre en pierre en 50 après JC, version“moderne” d’un ancien théâtre en bois bâti parle prêtre Tiberius Claudius Capito. Cet homme richeétait un haut responsable de la ville, alors nomméeForum Segusiavorum et capitale de l’actuelle etapproximative zone Loire-Rhône. “Peuple libre”, lesSégusiaves avaient obtenu pour leur territoire le statutde cité de droit latin, soit les mêmes droits civils (maispas les mêmes droits politiques) que les citoyensromains. Stratégiquement située sur la voie Lyon-Saintes via Clermont et Limoges, la bourgade de Feurss’est rapidement urbanisée avec des thermes, despalais, une basilique et un forum monumental cons-

truit sous Tibère, comptant jusqu’à 10 000 habitants,chiffre comparable à l’époque à Paris-Lutèce (maisbien inférieur à Lyon-Lugdunum ou Vienne). Tout celafut recouvert par les siècles, après que la ville a péri-clité pour des raisons inconnues au IIIe. Des fouilles ontpermis de faire remonter à la surface cette vie dispa-rue, qui aujourd’hui s’expose au musée d’archéologiesitué dans la maison de la famille d’Assier. Six grandesamphores (à huile, à vin) y témoignent de cette histoire,tout comme de nombreuses céramiques, pièces demonnaie, ustensiles de cuisine ou outils relatifs à la vie agricole et à l’artisanat. Enfin, la maquette de l’im-mense forum (173 mètres sur 76) permet de compren-dre au mieux le rôle de ce vaste lieu de rassemblement(public, politique et religieux) dont il reste quelquestraces place de la Boaterie. NADJA POBEL

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CULTURE & PATRIMOINE

— MOYEN ÂGE — Non, on netrouve pas seulement des traces de la vie médiévale enRhône-Alpes à Pérouges. Ladélicieuse petite bourgade del’Ain a même des congénèresdans toute la région. Ainsi parexemple de Conflans. Séparéed’Albertville par la rivière de l’Arly,au confluent de l’Isère, cettemodeste commune conserve denombreuses bâtisses qui té-moignent de son importance auXIIe siècle. Huit édifices sontinscrits au registre des monu-ments historiques, tandis qu’un

charmant jardin s’est greffé à laTour sarrasine datée du XIVe sièclequi, du haut d’un escarpementrocheux culminant à 412 mètres,domine la vallée du Doron deBeaufor. Ce donjon carré est unvestige du château de la Cour édifié au XIIe siècle. Appartenantaux archevêques de Moûtiers-Tarentaise, il fut disputé par lescomtes de Savoie, qui en renforcè-rent le rôle défensif en le ceignantde remparts crénelés et de portesfortifiées – seules s’élèvent encorela porte dite de Savoie ainsi que leporte Tarine, qui permettait de

On pourrait s’y tromper : la grande bâtisse blancheressemble plus à une maison bourgeoise qu’à un véri-table château. Mais il n’en est rien. En 1754, frappépar l’interdiction d’approcher la capitale française,Voltaire choisit de s’installer près de Genève, précisé-ment à la frontière de la Suisse et de la France, uneidée plutôt pratique pour échapper à l’administrationroyale. C’est en 1758 qu’il investit Ferney, en faisantraser un ancien bâtiment pour y établir sa demeure.Les travaux durent jusqu’en 1766. Le château, modeste,austère à première vue, bénéficie à l’intérieur de toutle confort moderne de l’époque (comme un poêle etune salle de bain). Implanté dans un parc à l’anglaisede huit hectares où la nature reprend ses droits, lelogis de Voltaire possède aussi un jardin à la française,assez classique, et une terrasse. Le philosophe faitaussi construire un théâtre de 300 places, juste à côtédu château, où il enchante ses hôtes en reprenant sesrôles préférés. C’est une période faste où le maître deslieux reçoit toute la bourgeoisie de l’époque qui fait letour d’Europe. Ferney est en effet situé idéalemententre l’Europe du nord et l’Italie. C’est ici que Voltaireécrit ses œuvres les plus importantes (Candide, le

Conflans SAVOIE

Le château du philosophe— ÉPOQUE MODERNE — SITUÉE À LA FRONTIÈRE DE LA SUISSE ET LA FRANCE, LA VILLE DE FERNEY ACCUEILLIT VOLTAIRE DURANT LES VINGT DERNIÈRES ANNÉES DE SA VIE. LE PHILOSOPHE DES LUMIÈRES DEVINT LE BIENFAITEUR DE LA COMMUNE ET Y CONSTRUISITUN LUXUEUX CHÂTEAU, QUE L’ON PEUT AUJOURD’HUI VISITER. VM

Traité sur la tolérance et le Dictionnaire philoso-phique) et qu’il prend part à de nombreuses affaires(Calas, La Barre), s’indignant contre l’injustice etretournant l’opinion publique de son côté.

PENSEUR ET URBANISTEPeu à peu Voltaire transforme même la cité. «Unrepaire de 40 sauvages est devenu une petite villeopulente habitée par 1 200 personnes utiles» écrira-t-il dans une de ses nombreuses lettres, en 1777. Ilinsuffle à Ferney un peu de vie et beaucoup d’argent,se faisant même urbaniste quand il draine les maré-cages, plante des arbres, fait construire une centained’habitations. Il intervient aussi dans l’économie, enintroduisant le secteur de l’horlogerie et de la soierie.À la mort du penseur, les habitants reconnaissantsdresseront une statue à son effigie et rallongeront lenom de la ville : ce sera désormais Ferney-Voltaire.Près de deux siècles plus tard, le château est toujoursdebout et, devenu propriété de l’état, est administrépar le Centre des monuments nationaux. Classémonument historique, il a reçu en 2012 le labelMaison des illustres.

DRDR

Ferney-Voltaire AIN

rejoindre les chemins vers laTarentaise. C’est seulement en1600, lors de la guerre franco-savoyarde, que Conflans est tombédans l’escarcelle française.Subsistent de cette période moderne le château Manuel deLocatel, du nom du premier maired’Albertville, et l’église. Si la bala-de dans ces ruelles séduisantes nesuffisait à combler votre appétit devieilles pierres, une halte au Muséed’histoire et d’ethnographie s’im-pose, d’autant qu’il est installédans la magnifique Maison rougede la Grand Place. NP

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P08 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15

CULTURE & PATRIMOINE

Un couvent béton— CONTEMPORAIN — JUSTE À CÔTE DE L’ARBRESLE, ENTRE LYON ET ROANNE, LE CORBUSIERA IMPLANTÉ, EN 1960 ET À LA DEMANDE DIRECTE DES FRÈRES DOMINICAINS, UN COUVENTDÉDIÉ À LA PRIÈRE MAIS AUSSI À LA RECHERCHE. TOUJOURS UTILISÉ PAR UNE POIGNÉED’ENTRÉE, CE TEMPLE DE BÉTON EST OUVERT À TOUS. VISITE. NADJA POBEL

© Nadja Pobel

C’est un rectangle de béton posé en pleine nature, aubout d’une petite route qui monte légèrement. Le couvent de la Tourette n’est pas isolé du monde, maissemble le regarder vivre à ses pieds, du haut de son terrain en déclivité. Quand, à la fin des années 50, lesfrères dominicains font appel à Le Corbusier, ce dernier,agnostique mais fasciné par le sacré, a déjà livré, cinqans plus tôt, la chapelle Notre-Dame-du-Haut àRonchamp (Haute-Saône). Ici, dans le Lyonnais, il aban-donne ses formes arrondies et reprend son modèled’habitation : des formes géométriques et des lignesdroites. Et une utilisation maximale de la lumière exté-rieure. Ainsi, dans les couloirs, il y a très peu d’éclairage.À la place, des fenêtres, presque des fentes, guident levisiteur, même au plus sombre de la journée voire de lanuit. Au bout, pour amorcer un virage, des brise-soleildonnent le sens de la déambulation. De la même façon,les volées d’escaliers ne sont équipées que de toutespetites lampes coincées au bas des marches.

CITÉ RADIEUSEEn plus de l’église, dotée d’un toit-terrasse accessible,deux types d’espaces aux formats et fonctions opposésse distinguent très nettement. Exigües et appelant à la

solitude, les chambres sont l’antre personnelle des religieux. On peut aujourd’hui y dormir une nuit (pour37€). Dans un rectangle d’1,83 mètres par 5,92, cescellules sont équipées d’un lit (une place, cela va sansdire), un bureau, un placard, un lavabo et une loggiaombragée. En regard, de grandes pièces, distribuéespar de larges couloirs qui dessinent une croix, invitentà la réunion (ou à la communion pour les croyants). Ontrouve aussi des salles d’offices bien sûr, ainsi qu’unréfectoire où il est possible de manger (sur réserva-tion), une bibliothèque et des salles de travail. Car lesFrères ne vivent pas reclus, mais au contact du monde,travaillant bien souvent à l’extérieur du couvent. À chaque fois, des vitrages dits ondulatoires baignentces espaces d’une luminosité sans cesse modelée pardes baies vitrées de largeurs diverses et inspirées parla musique contemporaine de Xénakis. In fine, toutreligieux qu’il soit, cet édifice est une bonne entrée enmatière dans l’œuvre du “Corbu” car, outre le béton etla lumière, on retrouve sa signature dans les pilotis quisoutiennent cette construction, les couleurs primairesde l’intérieur ou encore l’austérité et la neutralité descontours que l’on peut observer notamment dans sesunités d’habitation de Firminy ou Marseille.

— CONTEMPORAIN — Bien qu’il soit le premiermusée automobile de France, il se fait toujoursaussi discret. Propriété de la ville de Lyon depuis1972, même si situé à Rochetaillée-sur-Saône, lemusée Malartre va sans doute connaître un nouveau souffle avec l’arrivée prochaine à sadirection, de Xavier de la Selle, également à latête des musées Gadagne et de l’imprimerie. Dequoi désenclaver, par une mise en synergie dans l’airdu temps, ce lieu né de la fascination d’un homme pourles voitures. Nous sommes en 1931, année durantlaquelle Henri Malartre acquiert sa première automo-bile, un luxe à l’époque. Résistant durant la SecondeGuerre mondiale, il est arrêté et déporté. À son retour,il découvre dix-sept voitures anciennes, cachées dans

un entrepôt et qui ont échappé à la surveillance de laGestapo. Il commence alors sa collection. En 1959,Malartre se met en quête d’un lieu pour entreposer sesrutilants jouets. Il achète à cet effet le château deRochetaillé-sur-Saône, un bâtiment du XIIe siècle enrénovation, et décide d’en faire un musée, qu’il ouvreau public un an plus tard. Composé de trois bâtisses (lechâteau et les halls Gordini et Pradel), le site possèdeune centaine de voitures, mais également des motos –la première a été inventée en France en 1871 sous lenom de vélocipède à moteur – et des side-cars desannées 1900 à 1960. On notera avec amusement quecertains modèles appartenaient à des personnalités,telle cette Mercedes propriété d’Hitler ou ce RenaultEspace attribué à Jean-Paul II. VALENTINE MARTIN

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Eveux RHÔNE

Rochetaillée-sur-Saône RHÔNE

A R C H I P E L S E C R E T A r t s V i s u e l s 27 MARS – 17 MAIPalais de Tokyo, Paris—O P E N S E AA r t s V i s u e l s17 AVRIL – 12 JUILLETMusée d’art contemporain, Lyon

Toute la programmation sur singapour-lefestival.com

SINGAPOUR EN FRANCE LE FESTIVAL

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CINÉMA

Taxi TéhéranMÊME FRAPPÉ PAR UNE INTERDICTION D’EXERCER SON MÉTIER, JAFAR PANAHI EST PARVENU À RÉALISER CET EXTRAORDINAIRE FILM HORS-LA-LOI OÙ, EN CONDUISANT UNTAXI DANS LES RUES DE TÉHÉRAN, IL MET EN SCÈNE UNE FICTION DRÔLE ET PUISSANTE,RÉFLEXION SUR UN MONDE OÙ L’IMAGE EST À LA FOIS LIBRE ET CONTRÔLÉE. CHRISTOPHE CHABERT

© Memento films

Le pouvoir iranien l’a décidé : Jafar Panahi n’aplus le droit de filmer, et ce pendant vingt ans –soit une forme de perpétuité. Que peut faire un

cinéaste privé de son outil de travail ? Devenir chauf-feur de taxi, ce qui est une autre manière d’avoir accèsà une réalité que ce même pouvoir cherche à travestir.Mais on ne se refait pas : Panahi a truffé l’habitacle decaméras qu’il manipule à vue, passant ainsi des passagers à la rue. Un dispositif qui, se dit-on audépart, est avant tout une sécurité : une voiture resteun espace privé impossible à surveiller et propice à unelibération de la parole – ce qu’Abbas Kiarostami, autregrand cinéaste iranien, avait montré bien avant Panahi.La première séquence de Taxi Téhéran fait d’ailleurspenser à Ten : deux clients qui ne se connaissent pasmontent dans le taxi et une dispute éclate entre l’homme, qui fustige les gens qui volent et souhaiteleur condamnation à mort pour donner l’exemple, etune institutrice affichant ses idées progressistes.Panahi semble s’engager sur l’autoroute d’un filmdidactique où les messages qu’il adresse aux autoritésde son pays seront livrés sans filtre. Mais un troisièmepassager vient bouleverser la donne : il monte à l’avantdu taxi et reconnaît le cinéaste ; mieux, il affirme queles deux passagers précédents étaient des acteurs etqu’une des répliques de l’homme ressemble à celle deSang et or, un des films précédents de Panahi.

FILMER OU NE PAS FILMERUn premier vertige saisit alors le spectateur : ce quel’on prenait pour un documentaire est en fait une fiction. Et cette fiction ne s’est peut-être pas arrêtéeau moment où un des personnages l’a démasquée àl’écran. Cette “révélation” est sans doute elle aussimise en scène, et tout ce que nous voyons relève probablement d’un scénario méticuleusement écrit etrépété avec les acteurs, puis tourné façon commandopour capter au passage la réalité de l’environnementiranien. Ainsi, à rebours d’une structure a priori programmatique – chaque passager apporte avec luila promesse d’un changement de direction – Panahis’amuse à orchestrer une multitude de rimes, parfoisévidentes, parfois discrètes, entre toutes les séquences,créant des fils extrêmement habiles et des arcs dramatiques inattendus dans ce qui semblait être unpur dispositif. À tel point que la conclusion, dont l’énigme peut engendrer un flot d’interprétations différentes, trouve même un écho subtil avec l’ouver-ture du film… Mais ce qui s’élabore tout au long de Taxi Téhéran, c’est surtout une réflexion autour del’image, dont la démocratisation apparente est sourdement contrée par les ennemis déclarés de ladémocratie. Tout peut être filmé, nous dit Panahi, quece soit le testament d’un homme à l’agonie suite à unaccident ou des cambrioleurs saisis en flagrant délitpar des caméras de vidéo-surveillance ; mais quelles

images auront le droit de circuler ensuite ? Chaquepersonnage ramène avec lui dans le taxi son propremoyen de produire des images ou de les diffuser : uniPhone, un appareil photo, un iPad… En particulier lanièce du cinéaste qui, à onze ans à peine, a déjà degrands projets cinématographiques, notamment uncourt-métrage réalisé dans le cadre de son école…Mais, comme son oncle, elle doit passer sous les fourches caudines de la censure et de ses règlesubuesques : par exemple, un personnage positif dansle cinéma iranien doit porter la barbe mais pas de cravate. Dans la scène suivante, avec un goût perversde la dialectique, Panahi la confronte à l’absurdité dece principe, puisqu’une de ses anciennes connaissances,loin d’être un sale type, se présente justement raséede près et portant l’accessoire prohibé… Doit-on “l’iraniser” pour se conformer à la représentationacceptable du gentil, quitte à fausser la réalité ? Plustard encore, la cinéaste en herbe devra à son tour faireface à un dilemme pratique, ayant par hasard violé undes nombreux interdits simplement en filmant ce quise passait sous ses yeux. «Ils créent une réalité etensuite ils la nient» maugréera-t-elle, avec une matu-rité surprenante, à propos des autorités iraniennes…

UNE ROSE POUR LES AMOUREUX DU CINÉMAL’étonnante décontraction avec laquelle Panahiconduit son taxi – et son film – est d’autant plus fortequ’on sent en permanence qu’il touche du doigt desenjeux essentiels à son cinéma : la place de la femmedans une société religieuse et patriarcale, la misèresociale que l’on dissimule pour faire croire qu’ellen’existe pas… Encore et encore des questions dereprésentations, comme si en fin de compte le cinémaétait le creuset de toutes les questions et, peut-être, lelieu où l’on en trouvera les réponses. Une des scènesles plus drôles tourne autour d’un trafic de DVD pirates, dont le cinéaste est d’ailleurs un des princi-paux clients – il a ainsi pu voir Il était une fois enAnatolie et Minuit à Paris. Dans un bref échange avecun étudiant en cinéma venu lui aussi se ravitailler enfilms frais, Panahi lui donne deux leçons très simples :d’abord, pour faire un film, il faut avoir quelque choseà dire, et pas seulement reproduire les films que l’on aaimés ; ensuite, «tous les films méritent d’être vus, lereste est une affaire de goût». On ne saurait faire plusbeau résumé de la passion qui peut animer le cinéaste :être porté par une certaine idée du monde et du cinéma, et tout faire ensuite pour que celle-ci puisseêtre envoyée au public – comme cette rose offerte auspectateur, moment bouleversant de traversée dumiroir et de l’écran.

> Taxi TéhéranDe et avec Jafar Panahi (Iran, 1h23) Sortie le 15 avril

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Histoire de JudasDans l’esprit du plus mécréant des mécréants,Judas est l’apôtre qui a trahi Jésus, le livrant auxRomains et le conduisant à la crucifixion. RabahAmeur-Zaïmeche choisit sciemment de rompre aveccette vision consacrée en faisant de Judas et Jésus desbuddies à l’amitié indéfectible, qui ne sera brisée quepar les enjeux politiques liés à l’émergence de cettenouvelle secte chrétienne qui dérange le pouvoir et lestenants de la religion hébraïque dominante. Le ciné-aste ne s’en tient pas là : en faisant jouer les premierschrétiens par des acteurs d’origine arabe – dont lui-même dans le rôle de Judas – il confère une résonan-ce actuelle puissante à cette histoire vieille de 2000ans. Et en choisissant le réalisme et la quotidienneté –dans les dialogues ou les décors – plutôt que l’em-phase, il ramène la vie de Jésus à son niveau le plusprosaïque, s’inscrivant ainsi dans les pas de Carrère ouCavalier. Il y a chez Ameur-Zaïmeche une manièrepresque caressante de regarder ses personnages, leurstraditions, leur musique – un des plus beaux passagesdu film – et parfois des idées fortes, comme ce procès de Jésus se déroulant au milieu des ruines, symbole souligné dans le dialogue d’un empire romainà bout de souffle. Sans parler de Barabas, vieux fou qui erre dans le récit en parodiant la parole évangélique et le comportement du Christ, miroir

déformé mais peut-être lucide de son enseignement. Il y a aussi, et c’est plus gênant, un goût pour lesacteurs amateurs et la lenteur contemplative qui viennent pétrifier ce geste pourtant passionnant, limitant sa portée à une chapelle cinéphile alors qu’une telle approche aurait mérité un peu plus degénérosité envers le spectateur. CC

> Histoire de JudasDe et avec Rabah Ameur-Zaïmeche (Fr, 1h39)avec Nabil Djedouani, Mohamed Aroussi…Sortie le 8 avril

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JackD’Edward Berger (All, 1h43)avec Ivo Pietzcker, GeorgArms… Sortie le 8 avril10 ans, les oreilles décollées et leregard bleu profond, Jack est unenfant sage et mature qui s’occupede son petit frère et n’a qu’un talond’Achille : sa mère, certes aimante,mais globalement à l’ouest, plusprompte à aller faire la fête dans lesbars après son travail qu’à s’occuperde ses enfants. Ce qui devait arriverarrive : suite à un accident domes-tique, Jack est envoyé en centred’accueil, d’où il s’échappe, biendécidé à retrouver sa famille et àprotéger son frère. Edward Bergerfilme alors la lente dérive de Jackdans un Berlin dont il cherche à capter l’ambiance contemporaine,hipster et métissée. Sur cette réalité,son point de vue est parfois ambigu,hésitant entre moralisme et natura-lisme. De toute façon, l’influencepatente du film c’est, encore unefois, le cinéma des frères Dardenneet leurs fables sociales : l’obstinationde Jack fait écho à celle du Gamin auvélo, et on retrouve cette caméraportée qui le suit comme son ombre,cliché de ce cinéma d’auteur enquête de valeur ajoutée réaliste. Riende bien nouveau ici, donc, si ce n’estle jeune acteur qui incarne Jack,complètement investi dans son per-sonnage, respirant l’intelligence dujeu et la précision dans l’action. CC

L’AstragaleDe Brigitte Sy (FR, 1h37)avec Leïla Bekhti, RedaKateb…Sortie le 8 avril

Leïla Bekhti est une actrice fasci-nante qui, film après film (des comé-dies populaires, du cinéma d’auteur,des pubs pour du colorant à cheveux…), impose une présencemagnétique. Dans L’Astragale, elleforme un duo efficace avec RedaKateb, autre nouvelle figure remar-

quée du cinéma français. Le charmedu deuxième long métrage deBrigitte Sy, ancienne compagne dePhilippe Garrel, découle aussi biende la rencontre entre les deux comé-diens que de l’amour fou qui réunirales deux personnages. Elle vient des’évader de prison à tout juste 19ans (et, dans sa fuite, s’est cassé l’astragale, os du pied qui donne sontitre au film) ; lui, repris de justice, larecueille mais ne peut rester à sescôtés. Leur romance sera donc enpointillé, alors qu’elle ne rêve que dele retrouver. Basé sur le roman auto-biographie d’Albertine Sarrazin,L’Astragale se place délibérément ducôté des sentiments avec en pointd’ancrage ce personnage de femmelibre que la société de la fin desannées 1950 veut faire taire.Pourquoi pas. Mais malgré un jolinoir et blanc, des décors d’époque etun maximum de clopes fumées en1h30, Brigitte Sy peine à insuffler dela fougue dans son récit, certes agréable à suivre mais beaucouptrop lisse pour prendre aux tripes. Enrésulte un film pudique ou ennuyeuxselon que l’on veuille voir le verre àmoitié plein ou à moitié vide.AURÉLIEN MARTINEZ

Jamais de la vieDe Pierre Jolivet (Fr, 1h35)avec Olivier Gourmet,Valérie Bonneton… Sortie le 8 avrilCourant manifestement après saveine de polar social dont le sommet– et un de ses plus gros succès –reste Fred avec Vincent Lindon,Pierre Jolivet est allé débaucherOlivier Gourmet pour incarner cegardien de nuit, ex-taulard et ex-syndicaliste revenu de tout, obser-vant avec fatalisme la crise lui dérober ses dernières illusions etdécouvrant qu’un casse se préparedans l’hyper qu’il doit surveiller.Gourmet est formidable, évidem-ment, mais le film, pour ainsi dire, nele mérite pas. On aura rarement vu

scénario aussi pépère et mise enscène aussi manifestement sousLexomil ; c’est bien simple, n’importequel épisode de série télé française aaujourd’hui plus conscience de lanécessité d’insuffler rythme et ten-sion à son récit. Mais Jolivet préfèreengourdir l’ensemble, histoire debien faire passer ses messages politico-sociaux ; sauf que, lorsqu’ils’agit de peindre la banlieue et sonquotidien, il ne se rend même pascompte qu’il conforte les clichés aulieu de les renverser – ici, les jeunesdes quartiers, même gentils et serviables, restent des petits délinquants. Mais on n’a même pasenvie de lui chercher des noises surce terrain-là ; on a plutôt envie de lerenvoyer à quelques classiques passi anciens que ça, genre TchaoPantin, pour lui prouver qu’on peutfaire un film noir passionnant, bienécrit et porté par un comédien excellent, sans l’ensevelir sous leplomb des bonnes intentions. CC

Une belle finD’Uberto Pasolini (Ang-It,1h27) avec Eddie Marsan,Joanne Froggatt… Sortie le 15 avrilFonctionnaire gris dans une banlieuegrise de Londres, John May est chargé de retrouver les proches despersonnes décédées dans l’anony-mat. Un travail qui le passionne, sitant est que ce petit bonhomme à lavie monacale et monotone puisseêtre qualifié de passionné. Aussi,quand il apprend que son job estmenacé, il met toute son énergiepour réunir famille et amis de sonvoisin, Billy Stoke. Uberto Pasolini –rien à voir avec Pier Paolo – n’a pas peur du pléonasme visuel pourillustrer cette histoire au demeurantoriginale, même si un bon court-métrage aurait sans doute suffit à enfaire le tour. Cadres au cordeau dont la répétition donne le la d’uneexistence désespérante, interpré-tation monoexpressive du pourtant

À Cannes, ce premier long métragede Ryan Gosling nous était tombédes yeux. Le hiatus entre une narration bordélique et l’envie flagrante de copier ses modèles tel un étudiant d’art passant sajournée au Louvre, donnaient àLost River une dimension à la foisprétentieuse et vaine. À peine pouvait-on décerner à son chefopérateur, le brillant Benoît Debie,un satisfecit pour avoir créé unematière visuelle parfois fulgurante.Probablement refroidi par l’accueilglacial réservé au film, Gosling estdonc retourné en salle de montagepour mettre un peu d’ordre dansce foutoir et enlever dix-sept minutes qui ne manquent pas, loinde là, à la version définitive. Oncerne donc enfin son propos qui, à

défaut d’être particulièrementnovateur, a maintenant le méritede la clarté : un adolescent, Bones– référence sans doute au bouquinde Russell Banks – traîne dans lesruines industrielles de Detroit à larecherche de tuyaux en cuivre qu’il revend pour se faire un peud’argent de poche. Sa mère – larousse Christina Hendricks, échap-pée de Mad Men – se voit pro-poser par un patron de clublubrique de devenir danseuse dansun cabaret macabre et gore – l’occasion pour Gosling de placersa girlfriend Eva Mendes dans unétonnant numéro de Grand-Guignol. Pendant ce temps, leurjeune voisine (Saoirse Ronan)tombe sous le charme de Bones, etun skinhead tyrannique jure de

© 2014 Bold Films Productions LLC

Lost RiverAPRÈS UN PETIT TOUR EN SALLE DE MONTAGE, LE PREMIER LONG DE RYAN GOSLING ARRIVE SUR LES ÉCRANS DANS UNE VERSION SENSIBLEMENT PLUS DIGESTE QUECELLE VUE À CANNES. ET S’AVÈRE UN OBJET SINGULIER,DONT LA POÉSIE NOIRE SE DISTILLE AU GRÉ DE SES FULGURANCES VISUELLES. CC

leur faire la peau pour avoir em-piété sur son territoire. Il y a aussiun chauffeur de taxi philosophe(Reda Kateb) et une ville engloutiedont n’émergent que des lampa-daires éteints.

LA CITÉ DES ENFANTS PERDUSL’ambition de Lost River consiste àcapturer les peurs et les rêves del’enfance : les monstres imaginairestapis dans l’obscurité et ceux, bienréels, qui hantent les rues pourvous martyriser, mais aussi leslégendes urbaines que les mamansracontent à leur bambin et qui, l’adolescence arrivant, deviennentdes eldorados à sauver… Le projet cinématographique, lui,reste maniériste à souhait : desambiances lynchiennes, des vrillesde caméra comme chez GasparNoé, des touches de bis italienfaçon Argento et, bien sûr, la figuretutélaire de Nicolas Winding Refncomme styliste ultime. Gosling parvient, nonobstant la noncha-lance de son récit, à faire de cepatchwork un objet singulier etpersonnel, baigné dans une poésienoire et un climat à la frontière dufantastique. Lost River n’est pas ungrand film, mais c’est, hic et nunc,l’œuvre atypique d’un acteur quil’est tout autant.

> Lost RiverDe Ryan Gosling (ÉU, 1h35)avec Christina Hendricks,Saoirse Ronan…Sortie le 8 avril

Visiblement, transposer l’universde Philip Roth à l’écran relève de lamission impossible. ArnaudDesplechin s’est cassé les dentspour adapter Tromperie et les filmstirés de La Tâche et La Bête quimeurt (La Couleur du mensonge etLovers) ne valent pas tripette. SiThe Humbling n’est pas un mau-vais film, Barry Levinson se heurteaux mêmes écueils que ses prédé-cesseurs : l’ironie de Roth est avanttout une politesse du désespoir,surtout dans ses dernières œuvreshantées par le spectre de la maladie et de la mort. Or, TheHumbling ne sait jamais quel tonadopté face à cette matière romanesque : d’une scène à l’autre,on passe du gag un peu lourd à

l’amertume tragique, ce que lamise en scène, hachée menu parun montage frénétique, soulignecruellement. Levinson est pourtantfidèle au roman, qui raconte lachute de Simon Axler, vieille gloiredu théâtre soudain atteinte dedépression carabinée. Chute litté-rale : alors qu’il vient d’entrer surscène, il se jette dans la fosse sousles yeux des spectateurs médusés.Après un passage par un hôpitalpsychiatrique, il revient dans samaison et décide d’y finir ses joursloin des projecteurs. Jusqu’à ce quePegeen, la fille de ses anciens amis, débarque à l’improviste, luiavouant à la fois qu’elle est les-bienne et qu’elle a toujours ressentiune attirance pour lui. Axler va se

jeter la tête la première dans cetteliaison, malgré la différence d’âgeet l’instabilité de la jeune femme.

POUR PACINO, PAR PACINOMalheureusement, Levinson resteextrêmement timoré lorsqu’il s’agitde représenter la sexualité, peuaidé par une Greta Gerwig tropcérébrale pour être vraiment crédible en lesbienne fatale. C’estpourtant la clé de la relation Axler /Pegeen : le vieil homme fait l’expé-rience de l’inadéquation entre sondésir intact et un corps qui ne suitplus. Cette impuissance est aussicinématographique : lors des troplongues scènes de Skype avec sonpsy, Levinson vient expliciter par laparole ce qu’il est incapable demontrer à l’écran. L’adaptation estdonc ratée, et pourtant il y a uneraison majeure d’aller voir TheHumbling : Al Pacino, éblouissant,à son meilleur niveau même si,dans un formidable paradoxe, ilavoue avec une sincérité désar-mante que ses grandes annéessont désormais derrière lui. Ce por-trait de Pacino en acteur dépassémais toujours capable de coups degénie – son monologue face auxpatients de l’hôpital ou la scènechez le vétérinaire en sont deuxpreuves magistrales – est le sujetsecret de The Humbling. Le resten’est qu’habillage maladroit…

> The HumblingDe Barry Levinson (ÉU, 1h53)avec Al Pacino, Greta Gerwig… Sortie le 8 avril

The HumblingTIRÉ D’UN LIVRE DE PHILIP ROTH, LE CALVAIRE D’UNACTEUR VIEILLISSANT ENTRE DÉPRESSION ET PASSIONAMOUREUSE POUR UNE LESBIENNE INSAISISSABLE.L’ADAPTATION DE BARRY LEVINSON EST RATÉE MAIS LEPORTRAIT QU’AL PACINO FAIT DE LUI-MÊME EST, À L’IMAGEDU COMÉDIEN, FASCINANT. CHRISTOPHE CHABERT

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CINÉMA

excellent Eddie Marsan, petitemusique triste qui revient à inter-valles réguliers sur la bande-son ;tout est fait pour conférer uneambiance de crépuscule funéraire àcet objet dont la mélancolie estpurement fabriquée. Sans parlerd’un scénario programmatique, dont l’enjeu est cousu de fil blanc : comment ce John May va retrouverle goût de la vie en redonnant sadignité à un mort. La fin est en celaune petite leçon de cynisme tire-larmes, reposant sur un coup de thé-âtre qui sent le scénariste fier de lui.À force de vouloir draguer le specta-teur et ses émotions, Une belle fins’avère surtout assez détestable. CC

En équilibre

De Denis Dercourt (Fr, 1h30)avec Albert Dupontel, CécileDe France… Sortie le 15 avrilCascadeur équestre, Marc est vic-time d’un accident qui le laisse dansun fauteuil roulant. C’est alors qu’ilrencontre Florence, agent d’assurancechargée de l’indemniser, envers qui iléprouve d’abord méfiance et hosti-lité, avant de découvrir qu’elle possède une sensibilité et un cœurderrière sa carapace de bourgeoisefroide. En équilibre prouve que, dansla carrière de Denis Dercourt, LaTourneuse de pages faisait officed’accident heureux. Et encore, c’estbien par son scénario et par sesacteurs que le film s’avérait un tantsoit peu marquant, la mise en scèneétant déjà très standard. Ici, tout estproche de l’encéphalogramme plat :l’évolution des personnages et deleur relation se fait selon un schéma

incroyablement prévisible, et lesdeux comédiens empoignent cettepartition sans conviction, commes’ils avaient conscience de la bana-lité de ce qu’on leur demandait dejouer. On a même le sentiment quele handicap, depuis Intouchables, est une garantie d’émotions faciles,un sujet bankable qui autoriserait lamise en chantier du moindre télé-film. En équilibre en est un, de touteévidence, tant on n’y trouve aucunetrace d’audace narrative ou formelle.D’ailleurs, le trajet de Marc, descaméras de cinéma à celles du directtélé, prend presque acte de la desti-née réservée au film, idéal pour lesdimanches soirs somnolents du service public. CC

ET AUSSI…Les comédies populaires françaisessont-elles si mauvaises qu’on n’oseplus les montrer à la presse (indé-pendante) ? En tout cas, que ce soitPourquoi j’ai pas mangé monpère (8 avril), le blockbuster enmotion capture de Jamel Debbouze,quatre ans de fabrication et desmillions d’euro dépensés pour unefantaisie animée et préhistorique, ouRobin des bois, la véritable his-toire (15 avril), un Kaamelott-liked’Anthony Marciano avec MaxBoublil et Géraldine Nakache, laconsigne était : pas de presse. Dontacte, mais rappelez-vous : un ticketde cinéma, c’est cher !

Un des films à suivre, en revanche,dans cette quinzaine, c’est Enfant44 (15 avril) de Daniel Espinosa, oùTom Hardy retrouve Noomi Rapaceaprès Quand vient la nuit, pour unthriller situé dans l’URSS de 1952,c’est-à-dire à une époque où Stalineaffirmait qu’il n’y avait pas de crimi-nels en Russie.

Plus étrange : les débuts de RussellCrowe derrière la caméra avec La

Promesse d’une vie (15 avril),drame historique se déroulant quatre ans après la guerre desDardanelles, où un paysan australien(Crowe lui-même) part en Turquie àla recherche de ses fils portés dispa-rus. Au casting, signalons la présen-ce de la formidable Olga Kurylenko.

Insaisissable, Gilles Paquet-Brenners’offre un aller simple pourHollywood grâce au succès d’Elles’appelait Sarah : il adapte donc unroman de Gillian Flynn, Dark Places(8 avril), avec Charlize Theron dansle rôle d’une femme qui, trente ans après avoir accusé son proprefrère du meurtre de ses parents et deses sœurs, se met à douter de cettevérité.

Avec sa performance dans Cake (8avril), Jennifer Aniston a récolté leslouanges de la presse américaine etquelques citations annuelles commemeilleure actrice. Dans ce mélodrame,elle incarne Claire, dépressive etalcoolique, bouleversée par la mortd’une des membres de son club desoutien.

Dans la lignée du Millenium original,Les Enquêtes du département Vest une saga policière danoise dontle premier épisode est sorti directe-ment en VOD ; le second, sous-titréProfanation et réalisé par MikkelNorgaard, sera lui en salles le 8 avril.

Enfin, on termine par deux films animés pour les enfants : Clochetteet la créature légendaire (8 avril)– tout est dans le titre – et En route(15 avril), production Dreamworksau pitch plutôt amusant : des alienscherchent à échapper à leurs piresennemis et colonisent la terre pouren faire leur refuge. Jusqu’à ce quel’un d’entre eux, Oh, un peu crétin et maladroit, ne révèle par inadver-tance leur cachette et prenne la fuiteavec une terrienne.

Bressonet Lumière— ACTU — On mesure souvent l’importanced’un cinéaste au nombre de ses congénères qui se sont revendiqués de lui ; dans le cas deRobert Bresson, la liste semble ne jamais pouvoir être close, le “bressonisme” étant devenu un des écueils du cinéma d’auteur mondial. Certes, il a connu des mutations – enAutriche du côté d’Haneke, en Finlande avecKaurismaki… – qui ont elles-mêmes donné naissanceà une troisième génération de cinéastes bressoniens,encore plus affranchis des dogmes du maître. Maiscomme dans l’histoire de l’art hegelienne, le canonbressonien est en constante évolution vers une synthèse encore à venir… En attendant, l’InstitutLumière et le vénérable Jean Douchet proposent de revenir aux sources de Bresson avec un week-endet quatre films. Pas de risque : plutôt que de s’aven-turer vers les discutables Le Diable probablementou L’Argent, ce sont bien les quatre classiques ducinéaste qui seront montrés aux spectateurs :Pickpocket, Le Procès de Jeanne d’Arc, Mouchette etUn condamné à mort s’est échappé. Quatre filmsmajeurs et foudroyants qui mettent aussi à mal certaines idées reçues concernant Bresson : si l’austé-rité de sa mise en scène, avec son objectif unique – leplus proche de la vision humaine – et ses acteurspoussés vers une diction blanche et atonale n’est pas

une légende, ces quatre films n’ont rien de cérébralpour autant. Dans Pickpocket, l’action a autantd’importance que les dialogues, tout comme les silences étaient plus puissants que les rares parolesdans Un condamné à mort s’est échappé. Et il estquasi impossible de ne pas avoir la gorge nouée lorsdu dernier plan de Mouchette, peut-être le plus beau filmé par Bresson. C’est souvent ce qui manqueà ses nombreux épigones : même lestée de discoursou de spiritualité, chez lui, l’image – et sa puissanceexpressive – prime sur tout le reste. Son «cinéma-tographe» est, même s’il devait abhorrer le terme,aussi un spectacle. CC

>Week-end Robert Bresson présenté par Jean DouchetÀ l’Institut Lumière, les 10 et 11 avril

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UN FILM DE JAFAR PANAHI

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DRÔLE, FÉROCE, CAPTIVANT, D’UNE VIRTUOSITÉ RENVERSANTE.

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CINÉMA

SALLESCINÉMA BELLECOMBE61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31

SELMASam 20h30 - dim 17h30SELMA V.O. Mer 20h30LE DERNIER COUP DE MARTEAUVen 20h30 - sam 15h - dim 14h30

CINÉMA SAINT-DENIS77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e

BIRDMAN V.O. Jeu, ven, lun 20h45 - sam 18hL’ART DE LA FUGUEVen 14h30, 18h15 - sam 20h45 - dim 17hBOB L’ÉPONGESam, dim, lun 14h30

CINÉ DUCHÈRE308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e - 08 36 68 01 29

Avant-première :• Beyond Clueless, vo : sam 20hSELMAMer 14h - lun 18hSELMA V.O. Jeu 20h - ven 17h30 - dim 17hBIG EYES V.O. Jeu 18h - ven 20h - sam 15h - dim 19h30 -lun 20h30GREASE V.O. Sam 17h30GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGEDim 15h - lun 16h

COMŒDIA13 avenue Berthelot - Lyon 7e

Avant-premières :• Beyond Clueless, vo : ven 20h*• Taxi Téhéran, vo : lun 20hLE COUSIN JULESMer 19h30**MOONWALK ONEJeu 20h**HISTOIRE DE JUDAS13h45 - 16h - 18h10 - 20h30JACK V.O. 13h30 - 17h20 sf dim - 19h30 sf dim - dim19h50LOST RIVER V.O. 13h40 - 15h45 - 17h50 - 20h - 21h55JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE13h50 - 16h10 - 18h10 - 20h10 - 22hLA MAISON AU TOIT ROUGE V.O. 13h45 - 20h40LES CONTES D’HOFFMANN V.O. Sam, dim, lun, mar 10h50SHAUN LE MOUTON14h - 16h - 17h45 + sam, dim, lun, mar10h45VIVANT !Sam, dim, lun, mar 11hÀ TROIS ON Y VA15h35 - 21h35 sf dim 21h50LA SAPIENZA V.O. 10h55 sf mer, jeu, ven - 16h30 + dim 20h15CROSSWIND V.O. 18h40BIRDMAN V.O. Sam, mar 11h15, 20h15 - dim, lun 11h15TIMBUKTU V.O. Sam, dim, lun, mar 11h15LETTRE D’UNE INCONNUE V.O. Dim 18h

CINÉMA OPÉRA6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er

KOCAN KADAR KONUS V.O. Ven 20h - dim 15h - lun 22hGÜVERCIN UÇUVERDI V.O. Ven 22h15 - dim 17h15LE CERCLE V.O. Mar 20hLE DERNIER COUP DE MARTEAUMer 20h - jeu, lun, mar 18h15 - ven 16h -dim 21hLE PRÉSIDENT V.O. Mer, mar 16h - ven 18h - lun 20hLE PETIT HOMME V.O. Mer 18h - jeu 16h - dim 19h - mar 14h

CINÉMA LUMIÈRE25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95

CHARLOT ! V.O. Mer 17h - jeu 19h - ven, dim 14h30LA NUIT NOMADEMar 20h30ÉPOUVANTABLE VENDREDIDARK CRYSTAL V.O. Ven 21h45**JEAN DOUCHET PARLE DE ROBERT BRESSONPICKPOCKETVen 19hLE PROCÈS DE JEANNE D’ARCSam 11hMOUCHETTESam 14h45UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉSam 17h15RÉTROSPECTIVE FEDERICO FELLINILA DOLCE VITA V.O. Mer 20h30 - sam 20h15 - dim 18h30 - mar17hLA CITÉ DES FEMMES V.O. Jeu 21h - dim 16h - mar 14h30LA VOCE DELLA LUNA V.O. Ven 16h15

PATHÉ BELLECOUR79 rue de la République - Lyon 2e

POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 15h45 - 18h - 20h15 - 22h30POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE11h - 13h20INDIAN PALACE - SUITE ROYALE V.O. 11h - 14h10 - 16h50 - 19h30 - 22h10LOST RIVER V.O. 11h10 - 13h45 - 15h55 - 18h - 20h15 -22h20JAMAIS DE LA VIE11h15 - 13h30 - 15h35 - 17h50 - 19h55 -22h10FAST AND FURIOUS 7 V.O. 19h15 - 22h05FAST AND FURIOUS 710h40 - 13h30 - 16h20JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE11h20 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h25 -22h30CENDRILLON10h45 - 13h30 - 15h50 - 18h05 - 20h20DIVERSION V.O. 22h35LES CHÂTEAUX DE SABLE10h50 - 13h20 - 15h40 - 17h55 - 20h10 -22h35SHAUN LE MOUTON10h40 - 12h35 - 14h30 - 16h30 - 18h25 -20h10 - 22h10UN HOMME IDÉAL10h50 - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h -22h15

PATHÉ CORDELIERS20 rue Thomassin - Lyon 2e

DARK PLACES13h50 - 16h25 - 18h50 - 21h15 + sam,dim 11h20LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V :PROFANATION (int - 12 ans)13h50 - 16h20 - 18h50 - 21h20 + sam,dim 11h05CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE13h40 - 15h30 - 17h15 + sam, dim 11h15CERISE14h - 16h20 + sam, dim 11h05FAST AND FURIOUS 714h - 17h30 - 20h45 + sam, dim 10h55CENDRILLON13h45 - 16h05 - 18h30 - 21h05 + sam,dim 11h10DIVERGENTE 213h25 - 15h50 - 18h15 - 20h40 + sam,dim 10h55DIVERSION19h - 21h10SELMA V.O. 18h30 - 21h05

PATHÉ VAISE43 rue des Docks - Lyon 9e

Avant-premières :• Les Gorilles : mar 20h• Robin des bois, la véritable histoi-re : lun 20hPOURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE11h20 sf mer, sam, dim - 13h45 + sam10h30POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 10h30 sf mer, jeu, ven, sam - 12h45 -15h15 - 16h - 17h45 - 18h45 - 20h -21h15 - 22h30CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGEN-DAIREMer 12h50, 14h45 - sam, dim, lun, mar10h20, 12h50, 14h45CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 3D 17h sf jeu, venDARK PLACES10h30 sf mer, jeu, ven - 13h - 16h - 18h30 -21hJAMAIS DE LA VIE10h45 sf mer, jeu, ven - 13h30 - 15h40 -18h - 20h15 - 22h30LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V :PROFANATION (int - 12 ans)10h55 sf mer, jeu, ven - 13h40 - 16h25 -19h10 - 21h40CAKE10h30 sf mer, jeu, ven - 12h50 - 15h25 -17h50 - 20h15 sf jeu, ven - 22h30CAKE V.O. Jeu, ven 20h15FAST AND FURIOUS 710h25 sf mer, jeu, ven - 12h40 - 13h30 sfmar 13h20 - 15h35 - 16h25 sf mar 16h15 -18h30 - 19h20 sf mar 19h15 - 21h30 -21h45 - 22h15 sf mar 22hINDIAN PALACE - SUITE ROYALE19h10, 21h50 + jeu, ven 13h20, 16h20AMERICAN SNIPER22h05CENDRILLON10h15 sf mer, jeu, ven - 12h50 - 15h15 -17h40 - 20h sf lundiDIVERGENTE 211h15 sf mer, jeu, ven - 14h - 16h40 -19h30 - 22h15DIVERSION20h sf mar - 22h25SUITE FRANÇAISE10h10 sf mer, jeu, ven - 12h40 - 15h -17h20 - 19h40JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE10h30 sf mer, jeu, ven - 12h40 - 15h -17h20 - 19h30 - 22h20SHAUN LE MOUTON11h10 sf mer, jeu, ven - 13h20 - 15h40 -17h50

UGC ASTORIA31 cours Vitton - Lyon 6e

Avant-premières :• L’Epreuve, vo : jeu 20h• Taxi Téhéran, vo : dim 20hHISTOIRE DE JUDAS11h15 - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h05 -22h10L’HOMME DES HAUTES PLAINES V.O. Jeu 19h50INDIAN PALACE - SUITE ROYALE V.O. 11h10 - 14h10 - 16h40 - 19h30 sf jeu -22hVOYAGE EN CHINE11h15 - 13h35 - 15h35 - 17h35 - 19h35 sfjeu, dim - 21h50 sf jeuJOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE11h05 - 13h40 - 15h40 - 17h40 - 20h10 -22h10SUITE FRANÇAISE V.O. 11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h -22h10

UGC CINÉ-CITÉINTERNATIONALE80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e

BIG EYES V.O. 17h55 - 19h45 - 22hCAKE V.O. 10h50 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 -22h15CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE11h - 14h - 16hCLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 3D 18hDARK PLACES V.O. 10h45 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 -22h10L’ASTRAGALE10h50 - 13h45 - 16h - 18h05 - 20h15 -22h20LEOPARDI, IL GIOVANE FAVOLOSO V.O. 16h30 - 19h20 + jeu, ven 10h45, 13h35LOST RIVER V.O. 10h40 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22hPOURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE11h - 13h50 - 16h - 18h10POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 20h15 - 22h20CENDRILLON10h50 - 13h25 - 15h35 - 17h40 sf jeu -19h45 sf jeuDIVERGENTE 210h50 - 13h40DIVERGENTE 2 V.O. 19h30 - 22hDIVERSION V.O. 16h10 - 22h10FAST AND FURIOUS 7 V.O. 10h40 - 13h40 - 16h25 - 20h15HACKER V.O. 21h50LES CHÂTEAUX DE SABLE10h50 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 -22h15LES NOUVEAUX HÉROSMer, sam, dim, lun, mar 11h, 14hSHAUN LE MOUTON10h55 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 19h55 -22h05 sf jeuSUITE FRANÇAISE V.O. 10h55 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h -22h15UN HOMME IDÉAL10h55 - 13h35 - 15h45 - 20h05 - 22h15

UGC CINÉ-CITÉCONFLUENCE121 cours Charlemagne - Lyon 2e

Avant-premières :• Le talent de mes amis : lun 20h30*• Taxi Téhéran, vo : mar 20hCLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE10h40 - 12h25 - 14h05 - 15h45 - 17h25JAMAIS DE LA VIE10h40 - 13h35 - 15h45 - 17h50 - 19h50 -22h15L’HOMME DES HAUTES PLAINES V.O. Jeu 20hLES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V :PROFANATION V.O. (int - 12 ans)11h - 14h - 16h30 - 19h40 - 22h05LOST RIVER V.O. 11h - 13h55 - 16h05 - 18h10 - 20h10 -22h15POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE11h10 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 -22h15POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 10h40 - 13h20 - 15h35 - 17h45 - 19h55 -22h05THE HUMBLING V.O. 10h45 - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h05 -22h15CENDRILLON V.O. 20h05 sf lunDEAR WHITE PEOPLE V.O. 22h15 sf lunDIVERSION V.O. 10h55 - 13h25 sf mer - 15h40 sf mer -17h50 sf mer - 20h sf jeu- 22h15FAST AND FURIOUS 7 V.O. 11h - 14h - 17h - 19h05 - 20h - 21h50

FILMS À L’AFFICHEL’ASTRAGALEDe Brigitte Sy (Fr, 1h36) avec Leïla Bekhti,Reda Kateb...Pathé Carré de soie, UGC Ciné-Cité Internationale

CAKEDe Daniel Barnz (EU, 1h42) avec JenniferAniston, Adriana Barraza...Cinéma CGR (vf + vo), Pathé Vaise (vf + vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIREDe Steve Loter (EU, 1h16) animationCiné-Meyzieu, Cinéma CGR (3D), Pathé Carré de soie (2D + 3D), Pathé Cordeliers, Pathé Vaise(3D), Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale (2D + 3D), UGC Part-Dieu

DARK PLACESDe Gilles Paquet-Brenner (EU, 1h54) avecCharlize Theron, Nicholas Hoult...Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, PathéCordeliers, Pathé Vaise, UGC Ciné-CitéInternationale (vo), UGC Part-Dieu

HISTOIRE DE JUDASDe Rabah Ameur-Zaïmeche (Fr, 1h39) avecNabil Djedouani, Rabah Ameur-Zaïmeche...Comœdia, UGC Astoria

JACKD’Edward Berger (All, 1h43) avec IvoPietzcker, Georg Arms...Comœdia (vo)

THE HUMBLINGDe Barry Levinson (EU, 1h52) avec AlPacino, Greta Gerwig...UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

JAMAIS DE LA VIEDe Pierre Jolivet (Fr, 1h35) avec OlivierGourmet, Valérie Bonneton...Ciné Mourguet, Cinéma Gérard Philipe, PathéBellecour, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence

LEOPARDI, IL GIOVANE FAVOLOSODe Mario Martone (It, 2h15) avec ElioGermano, Michele Riondino...UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈREDe Jamel Debbouze (Fr, 1h35) animationCiné Mourguet (2D + 3D), Ciné-Meyzieu (2D + 3D),Cinéma CGR (3D), Cinéma Gérard Philipe (2D +3D), Le Lem (2D + 3D), Le Scénario (2D + 3D),Les Alizés, Pathé Bellecour (2D + 3D), Pathé Carréde soie (2D + 3D), Pathé Vaise (3D), UGC Ciné-Cité Confluence (2D + 3D), UGC Ciné-CitéInternationale (2D + 3D), UGC Part-Dieu (2D + 3D)

LES CHOIX DELA RÉDACTIONÀ TROIS ON Y VADe Jérôme Bonnell (Fr, 1h26) avec AnaïsDemoustier, Félix Moati...Malgré ses défauts évidents – un

personnage moins développé que lesautres, une fin en totale contradictionavec le reste – cette relecture du ménage à trois par Jérôme Bonnelldégage une légèreté appréciable, surtout lorsqu’elle est portée par Anaïs Demoustier, actrice singulière et définitivement passionnante.Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Le Zola, Les Alizés

AMERICAN SNIPERDe Clint Eastwood (ÉU, 2h12) avec BradleyCooper, Sienna Miller, Luke Grimes...Incroyable film de guerre signé

Eastwood, portrait magistral d’ambiguïtés autour d’une bête deguerre texane obsédée par sa mission,ébranlée souterrainement par la violence de ses actes et l’héroïsmequ’on cherche à lui faire endosser. Du très grand cinéma.Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise,UGC Part-Dieu

BIRDMAND’Alejandro González Iñárritu (EU, 1h59)avec Michael Keaton, Zach Galifianakis...Délaissant ses leçons de morale

mondialisées, Iñarritu surprend etséduit avec cette comédie noire énergique autour d’un acteur de blockbuster has been qui tente uncomeback à Broadway. Casting, dialogueet mise en scène participent de l’euphoriecontagieuse de cet Opening Night sousacide couronné par 4 Oscars.Ciné-Caluire (vf + vo), Cinéma Saint-Denis (vo),Comœdia (vo), Maison du Peuple (vo), Maison duPeuple

DIVERSIONDe Glenn Ficarra et John Requa (EU, 1h45)avec Will Smith, Margot Robbie...Bonne surprise que ce film d’arnaque

fluide et élégant signé du duo Requa /Ficcarra, où le couple glamour formépar Will Smith et Margot Robbie sechargent de divertir le spectateur à tousles sens du terme : passer un bonmoment et ne surtout pas regarder aubon endroit de leurs forfaits.Cinéma CGR (vo), Pathé Bellecour (vo), PathéCarré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-CitéInternationale (vo), UGC Part-Dieu

HACKERDe Michael Mann (EU, 2h13) avec ChrisHemsworth, Tang Wei...Même avec un scénario décousu,

des enjeux dramatiques faibles et despersonnages inexistants, Michael Mannreste Michael Mann : un cinéaste capable d’intenses prouesses de miseen scène, que ce soit pour filmer desscènes d’action ou pour capter ladématérialisation du monde au tempsdu numérique.UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

SELMAD’Ava DuVernay (Angl-EU, 2h08) avecDavid Oyelowo, Tom Wilkinson...Une évocation honnête, sans pathos

et avec ce qu’il faut d’intelligence didactique du dernier combat mené parun Martin Luther King qu’Ava DuVernaymontre tiraillé entre ses convictions etses doutes. Un film à Oscars servi parun casting brillant.Ciné Duchère (vf + vo), Ciné La Mouche (vo),Ciné-Caluire (vf + vo), Ciné-Rillieux (vf + vo),Cinéma Bellecombe (vf + vo), Le Lem (vf + vo),LeMeliès, Maison du Peuple (vo), Pathé Cordeliers (vo)

SHAUN LE MOUTONDe Mark Burton (Fr-GB, 1h25) animationÉclatante réussite des studios

Aardman, ce bijou animé transpose lasérie éponyme sur la durée d’un longmétrage, en respectant le parti pris den’y mettre aucun dialogue et en y ajoutant un joyeux sous-texte où le travail et la routine sont savatés par unesprit de désordre, d’anarchie et deliberté. Un message pour tous dans unfilm pour tous.Ciné Mourguet, Cinéma CGR, Cinéma GérardPhilipe, Comœdia, Le Scénario, Pathé Bellecour,Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-CitéConfluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGCPart-Dieu

TU DORS NICOLEDe Stéphane Lafleur (Fr-Cda, 1h33) avecJulianne Côté, Marc-André Grondin...Dans un beau noir et blanc stylisé,

Stéphane Lafleur raconte l’été deNicole, 20 ans, une carte bleue touteneuve, des insomnies et pas grand-chose à faire. Un film de vacance(s) aucharme et à l’humour irrésistibles, quirappelle le cinéma new-yorkais desannées 80.Ciné-Toboggan (vo)

UN HOMME IDÉALDe Yann Gozlan (Fr, 1h37) avec PierreNiney, Ana Girardot...Une imposture littéraire tourne à

l’engrenage criminel dans ce thrillerensoleillé – et sous influence Pleinsoleil – signé Yann Gozlan, qui démontrepour son deuxième film qu’il préfère la mise en scène visuelle aux torrents dialogués, la tradition du polar hexagonalaux modèles anglo-saxons. Quant àPierre NIney, il est, cette fois-ci, excellent.Ciné-Toboggan, Cinéma CGR, Écully Cinéma, LeMeliès, Pathé Bellecour, UGC Ciné-CitéInternationale, UGC Part-Dieu

LA VIE DES GENSD’Olivier Ducray (Fr, 1h25) documentaireUn an avec une infirmière libérale du

3e arrondissement lyonnais, dans lequotidien des patients qu’elle soigne à domicile, pour un documentairepudique, drôle et poignant, qui tombe à point nommé pour réfléchir – sansnous faire la leçon – à la brûlante question de la dépendance.Le Zola

VOYAGE EN CHINEDe Zoltan Mayer (Fr, 1h36) avec YolandeMoreau, Qu Jing Jing...Comment le voyage d’un mère

endeuillée se transforme en péripleintérieur et spirituel, dans une œuvresubtile et délicate où Yolande Moreau,excellente, habite avec force les cadresprécis et jamais exotiques de ZoltánMayer.Ciné-Meyzieu, UGC Astoria

INDIAN PALACE - SUITE ROYALE V.O. 11h sf lun - 13h50 - 16h30 sf mer - 19h25sf mer - 22h05 sf merJOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE10h55 - 13h30 - 15h45 - 17h45 - 19h50 -22h15SHAUN LE MOUTON10h40 - 12h30 - 14h20 - 16h10 - 18h -20h05 sf mar - 22h05SUITE FRANÇAISE V.O. 10h55 - 13h25 - 15h45 - 17h55 - 20h05 -22h15CENDRILLON11h05 sf jeu - 13h30 sf jeu - 15h40 sf jeu -17h50 sf jeu

UGC PART-DIEUCC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e

Avant-première :• Les Gorilles : mar 20hCLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE11h30 - 14h - 16h - 18hDARK PLACES11h30 - 13h50 - 16h10 - 19h50 - 22h05LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V :PROFANATION (int - 12 ans)11h25 - 13h50 - 16h15 - 19h40 - 22h05POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE11h30 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 -22h10POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 13h - 15h - 17h - 19h - 21h AMERICAN SNIPER16h - 19h15 - 21h50BOB L’ÉPONGE11h30 sf jeu, venCERISE14h + jeu, ven 11h30DIVERGENTE 211h25 - 13h50 - 16h15 - 19h30 - 21h55DIVERSION11h25 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 -22h15FAST AND FURIOUS 711h30 - 13h15 - 14h15 - 16h15 - 17h45 -19h - 20h30 - 21h45KINGSMAN : SERVICES SECRETS19h20 sf mar - 21h50 + jeu, ven 11h30LA FAMILLE BÉLIER11h30 - 13h45LE DERNIER LOUP16hLES NOUVEAUX HÉROS11h30 sf jeu, venSHAUN LE MOUTON11h30 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h05 -21h55SUITE FRANÇAISE11h25 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h -22h10UN HOMME IDÉAL19h50 - 21h55CENDRILLON11h25 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h -22h10

LES AMPHIS12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29

CHAPPIEMer, dim 18h - sam 17hRÉALITÉMer 20h - ven, sam 19h - dim 14hLES CHEVALIERS DU ZODIAQUEMer, lun, mar 14h30 - sam 15h - dim 16h

LES ALIZÉS214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55

POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈREMer, lun 14h, 16h, 20h30 - jeu 14h, 18h30,20h30 - ven 14h, 18h, 20h30 - sam 14h,16h, 18h30, 20h30 - dim 14h, 16h, 18h -mar 14h, 16h, 18h, 20h30À TROIS ON Y VAMer, lun 18h, 20h30 - jeu 14h30 - ven 16h,18h30 - sam 16h15, 18h15 - dim 18h30 -mar 14h30, 18h15CENDRILLONMer 14h, 16h, 18h - ven 14h, 16h - sam14h30, 20h30 - dim 14h30, 16h30 - lun14h30, 16h30, 18h30 - mar 16h15, 20h30THE BIG LEBOWSKI V.O. Jeu 18h15BARTON FINK V.O. Jeu 21hGOOD MORNING ENGLAND V.O. Ven 20h

CINÉ-CALUIRE36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire

L’ANTIQUAIRESam, dim 14h30BIRDMANLun, mar 14h30BIRDMAN V.O. Sam 18hBIG EYESJeu 14h30 - dim 16h30BIG EYES V.O. Ven, mar 20h30SELMAMer, sam, lun 20h30 - ven 14h30SELMA V.O. Dim 19h

CINÉ-MEYZIEU27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02

Avant-première :• En route ! : dim 15hPOURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈREMer, jeu 20h30 - ven 18h, sam 15h, 21h -dim 15h, 18h, 20h30 - lun 18h, 20h30 -mar 15h, 20h30

films àl’afficheProgrammes du8/04 au 14/04

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* Retrouvez les programmes du 15/04 au 21/04 sur www.petit-bulletin.fr/lyon

Page 13: Le Petit Bulletin - Lyon - 793

CINÉMA

POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer 16h - ven 20h30 - sam, mar 18h - dim10h30 - lun 15hFAST AND FURIOUS 7Mer, jeu, ven, lun 20h30 - sam 15h, 21h -dim 10h30, 20h30 - mar 15h, 20h30CENDRILLONMer, dim 20h30 - jeu, sam 18h - ven, mar18h, 20h30 - lun 15hCLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIREMer 16h - sam, lun, mar 14h, 16h - dim10h30, 14h, 16hLE DERNIER COUP DE MARTEAUMer 16h - jeu, dim, lun 18h - sam 18h, 21hVOYAGE EN CHINEJeu, lun 18h, 20h30 - ven, dim, mar 18h

CINÉ-RILLIEUXEspace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50

L’ART DE LA FUGUEVen 18hLE DERNIER COUP DE MARTEAUVen 20h30 - lun 14h30SELMADim 17h30SELMA V.O. Lun 20h30DIVERGENTE 2Dim 15h - lun 18hCHAPPIEMar 14h30

CINÉ-TOBOGGAN14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00

BOB L’ÉPONGEMer 14h - sam 14h30 - dim 16h30 - mar10h30, 14h30BIG EYESMer 17h45 - ven 17h30 - sam 20h30 - dim14h30 - mar 16h30UN HOMME IDÉALMer 15h45 - jeu 14h - sam, mar 18h30 -dim 20h30TU DORS NICOLE V.O. Jeu 18h - sam 16h30 - dim 18h30 - mar20h30LA FIÈVRE DES PARTICULES V.O. Mer 20h**LACOMBE LUCIENJeu 20h**GET ON UP V.O. Ven 20h**

CINÉ LA MOUCHE8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60

SELMA V.O. Mer, dim 18h - sam 15h30, 20h30LE DERNIER COUP DE MARTEAUMer 15h30, 20h30 - sam 18h - dim 15h30NUIT DU CINÉMAVen 20h

CINÉMA CGRRue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50

Avant-premières :• Le talent de mes amis : lun 20h• Les Gorilles : mar 20h, 22h15• Robin des bois, la véritable histoire :mar 20hCAKE11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h -22h15 + ven, sam 00h15CAKE V.O. Jeu 20h10CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 3D 11h - 13h30 - 15h05 - 16h40 - 18h15DARK PLACES11h - 13h45 - 16h - 20h - 22h15 + ven,sam 00h30LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V :PROFANATION (int - 12 ans)11h - 14h - 16h30 - 19h45 - 22h30POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h -22h15 + ven, sam 00h15ARNAUD FAIT SON 2ÈME FILM14h - 22h15CERISE11h - 22h20FAST AND FURIOUS 711h - 14h - 15h10 - 16h40 - 17h50 -19h30 - 20h30 - 22h05 - 23h15 + ven, sam00h30INDIAN PALACE - SUITE ROYALE11h - 13h30 - 20hSHAUN LE MOUTON11h - 14h - 16h - 18h sf jeu 17h55 - 20h30SUITE FRANÇAISE11h - 13h40 - 15h50 - 20h20 - 22h30LA FAMILLE BÉLIER13h30 sf jeu - 18h05 - 20h15 sf jeu, marCENDRILLON11h - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h10 -22h20DIVERSION V.O. 11h - 13h45 - 15h55 - 18h05 - 20h15 -22h20 + ven, sam 00h30DIVERGENTE 2 3D 11h - 13h50 - 16h30 - 18h - 20h - 22h20+ ven, sam 00hUN HOMME IDÉAL18h - 20h10 sf jeu, lunCHAPPIE22h30 sf merLE DERNIER LOUP 3D 15h40AMERICAN SNIPER19h45 sf mar - 22h30BIS16h - 18h sf jeu, lunBOB L’ÉPONGE 3D 11h sf jeu - 16h sf jeu

CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)22h15 sf mar + ven, sam 00h20LES NOUVEAUX HÉROS 3D 11h LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L’ABEILLE 3D 13h25PAPA OU MAMAN18h15

CINÉMA G. PHILIPE12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47

POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer, ven 16h30 - jeu 20h30 - sam 16h30,20h30 - dim 14h30 - lun 14h30, 18h30 -mar 16h30, 18h30POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈREMer, ven 14h30, 20h30 - jeu, sam 14h30 -dim, lun 16h30 - mar 10h, 14h30À TROIS ON Y VA18h30 sf lun, mar - lun, mar 20h30SHAUN LE MOUTONMer, sam, dim, lun 14h30, 16h30 - jeu9h30, 18h30 - ven 9h30, 16h30, 18h30 -mar 10h, 14h30, 16h30LA COUR DE BABELMer 18hJAMAIS DE LA VIEMer, jeu, ven, lun 14h30, 18h30, 20h30 -sam 18h30, 20h30 - dim 14h30, 18h30 -mar 16h30, 18h30, 20h30SUITE FRANÇAISEMer 16h30, 20h30 - jeu 14h30, 20h30 -ven 14h30, 16h30, 20h30 - sam 14h30,16h30 - dim 16h30, 18h30 - lun 16h30,18h30, 20h30 - mar 14h30, 18h30, 20h30LE PETIT MONDE DE LÉOMar 10hPULP FICTION V.O. (int - 12 ans)Sam 18h30

CINÉ MOURGUET15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46

POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Ven, sam 17h30 - dim 14h30 - lun 17hPOURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈREMer, mar 14h30, 20h - jeu 14h30, 20h30 -ven 20h30 - dim 17h - lun 20hSHAUN LE MOUTONMer, lun 14h30, 17h - sam, dim 14h30 -mar 17hJAMAIS DE LA VIEMer, jeu 17h - ven 17h30 - sam, mar 14h30 -dim, lun 20hLE PETIT HOMME V.O. Jeu, mar 17h - ven 14h30, 20h30 - sam17h30 - dim 20h - lun 14h30LE PRIX À PAYERJeu 20h**PULP FICTION V.O. (int - 12 ans)Sam 20hLA FAMILLE BÉLIERMer, mar 20h - jeu 14h30 - sam 20h30 -dim 17h

ÉCULLY CINÉMA21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33

UN HOMME IDÉALSam 20h30 - dim 18h45 - lun 14h - mar18h30UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPSDim 14hUNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS V.O. Mar 20h30TOKYO FIANCÉESam 15h30 - dim 20h30 - mar 16h30LE DERNIER LOUPSam 18h - dim 16h30 - mar 14h

LE LEM62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune

POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈREMer, dim 14h30 - sam 17h - lun 16h30POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer 16h30 - ven 21h - sam 19h - lun14h30SELMAMer, ven 18h30 - dim 21hSELMA V.O. Jeu, lun 21h - dim 19hDIVERGENTE 2Mer 21h - jeu 18h30 - sam 14h30DIVERGENTE 2 3D Dim 16h30 - lun 18h30

MAISON DU PEUPLE4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92

BIRDMANMer, dim 18h10 - jeu 18h - mar 20h15BIRDMAN V.O. Ven 20h10 - sam 14hDIVERGENTE 2Mer, dim 16h - jeu 20h10, ven 18hSELMA V.O. Mer, dim 20h15 - jeu 15h40 - sam 18h10 -mar 18hTHE VOICES V.O. (int - 12 ans)Mer, dim 14h - ven 16h - sam 16h10,20h30

LE MELIÈS67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire

UN HOMME IDÉALVen, sam 19h - dim 14h30 - lun 20h30SELMAJeu 20h30 - ven 21h - dim 16h30

THE VOICES (int - 12 ans)Sam 21h - mar 20h30THE VOICES V.O. (int - 12 ans)Dim 19hLES NOUVEAUX HÉROSSam, lun, mar 16h30

PATHÉ CARRÉ DE SOIE2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin

Avant-premières :• Robin des bois, la véritable histoi-re : lun 20h15Enfant 44 : mar 20h15POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 10h15 sf jeu - 12h30 - 14h45 - 15h40 -17h - 18h - 19h15 - 20h10 - 21h30 -22h20POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE11h15 sf jeu - 13h30CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE10h40 sf jeu - 14h10 - 16h - 17h50CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 3D 12h25 sf jeuLES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V :PROFANATION (int - 12 ans)11h15 sf jeu - 13h50 - 16h30 - 19h35 -22h05DARK PLACES10h20 sf jeu - 12h40 sf jeu - 15h - 17h25 -19h50 - 22h10L’ASTRAGALE10h10 sf jeu - 12h20 sf jeu - 14h30 -16h45 - 18h55 - 21h05FAST AND FURIOUS 7 IMAX 10h10 sf jeu - 13h - 15h45 - 18h30 -21h15FAST AND FURIOUS 710h50 sf jeu - 13h35 - 16h20 - 19h05 -21h25 - 21h50DIVERGENTE 2 3D 16h50 - 19h20 - 21h50DIVERGENTE 2 11h50 sf jeu - 14h20SHAUN LE MOUTON11h30 sf jeu - 13h45 - 15h40 - 17h35 -19h30AMERICAN SNIPER10h45 sf jeu - 13h30 - 19h10DIVERSION15h25 - 17h45 - 20h05 sf lun - 22h20CHAPPIE21h55 sf marCERISE11h sf jeu - 13h10CENDRILLON10h35 sf jeu - 12h50 - 15h05 - 17h25 -19h45 - 22hSUITE FRANÇAISE11h sf jeu - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h sfmar - 22h15KINGSMAN : SERVICES SECRETS18h55 - 21h35INDIAN PALACE - SUITE ROYALE10h45 sf jeu - 13h15 - 15h50 - 18h20 -20h55

LE SCÉNARIOPlace Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40

INDIAN PALACE - SUITE ROYALEMer 18h - jeu, ven 14h, 20h30 - sam 18h15 -dim, lun, mar 18h15, 20h30JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBREMer, dim 19h, 20h45 - jeu 12h15, 20h45 -ven 14h, 18h - sam 19h15, 21h - lun, mar20h30DIVERGENTE 2Jeu 18h30 - sam 17h - lun 14h - mar 17h30POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈREMer 14h, 20h30 - jeu 12h15, 16h30 - ven16h30 - sam 16h15 - dim, mar 14h15 - lun14h15, 16h15POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer 16h - jeu, ven 18h30 - sam 14h15,20h30 - dim, mar 16h15SHAUN LE MOUTONMer, sam, dim 14h, 15h30 - jeu 14h - ven16h30 - lun 16h15 - mar 10h30, 14hCENDRILLONMer, dim 17h - jeu 16h30 - lun 18h - mar15h30SOUND OF NOISE V.O. Ven 20hJEUNE ET INNOCENT Mar 10h30

LE ZOLA117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65

À TROIS ON Y VAMer 21h - jeu 18h30 - sam 20h45 - dim16h30 - lun 16h - mar 18h45LE DERNIER COUP DE MARTEAUMer 14h15 - sam, mar 16h45 - dim 18h45 -lun 14hLE PRÉSIDENT V.O. Mer 18h30 - jeu 20h45 - ven 17h30 - sam,mar 14h15LA VIE DES GENSMer 16h30 - sam 18h45 - dim 14h30 - lun18h - mar 21hSWEENEY TODD V.O. (int - 12 ans)Ven 20hLE PETIT MONDE DE LÉODim 10h30LETTRE D’UNE INCONNUE V.O. Lun 20h

(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat

* Retrouvez les programmes du 15/04 au 21/04 sur www.petit-bulletin.fr/lyon lee bul12 mars17 MAI 2015

T. +33 (0)4 77 79 52 52www.mamc-st-etienne.fr

Lee Bul, Souterrain, (détail), 2012. Photo Remi Villaggi.

Page 14: Le Petit Bulletin - Lyon - 793

P14_15 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15

EXPOSITIONS

— EAP — À l’Espace d’artsplastiques de Vénissieux,Aurélie Pétrel poursuit sonexploration des registres duvoir, du montrer, du représen-ter. Dès ses débuts, la photo-graphe (née en 1980) a exposéses travaux de différentesmanières dans l’espace, pous-sant le spectateur à s’interro-ger sur cet obscur objet dudésir qu’est l’image. La photo-

graphie relève chez elle de la cons-truction d’un théâtre au sens étymologique du terme («lieu où l’onregarde»). À Vénissieux, AuréliePétrel a d’ailleurs concrètementtravaillé avec le metteur en scèneVincent Roumagnac, qui a “acti-vé” ses photographies d’aborddisposées sur une scène de théâtrepuis déplacées contre un mur, entas, devenant dès lors peu ou pasvisibles. Empêcher ou perturber le

© Aurélie Pétrel

voir fait partie des directions detravail de l’artiste avec, sous-jacentes, ces questions : l’imageest-elle si transparente que cela,toute image est-elle montrable ?Ailleurs, ce sont des maquettes ausol qui nous permettent de décou-vrir des photographies de petit for-mat, comme autant d’expositionsminiatures. Aurélie Pétrel a aussiinvité un autre artiste à partagerl’espace d’exposition avec elle, ledessinateur Jérôme Allavena. Sasérie montre l’évolution imaginairede la représentation d’une chaiseen différentes reconfigurationsmorcelées et chaotiques. Ici, onpasse du rapport de l’image à sonenvironnement au rapport fragilede l’image à son propre “dedans”.Un rien suffit à en briser la struc-ture et à en défaire la dimensionreprésentative. JED

> Aurélie Pétrel À l’Espace d’Arts Plastiques deVénissieuxJusqu’au samedi 11 avril

Une fois encore, on ne saurait trop vous conseiller d’aller à Saint-Étienne au MAMC, découvrir son nou-veau bouquet printanier d’expositions hétéroclites.L’invitée de marque y est cette fois-ci la Coréenne LeeBul (née à Séoul en 1964), ancienne performeuse quiprésente à la fois un grand nombre de dessins et plusieurs installations-sculptures de dimensions impor-tantes. Cette artiste férue d’architecture constructivisteet de science-fiction se révèle assez géniale dans safaculté à créer des œuvres anachroniques, entremêlantle passé le plus traditionnel au futurisme le plus débri-dé. Les cyborgs croisent ici les chamans, les rubansd’autoroute luttent contre l’entropie de roches antédi-luviennes, les grottes paléolithiques s’hybrident à descarénages aérospatiaux... Autant d’œuvres littérale-ment “monstres” et baroques, où le visiteur peut par-fois s’engouffrer, et qui mettent sans cesse sous tensionle réel et l’imaginaire, le mythe ancien et le mythe futu-riste, le projet technologique et sa propre ruine.

PAYSAGES DE L’ÂMECe télescopage des temporalités se retrouve dansdeux très belles séries de photographies autour duthème des ruines industrielles. L’Italien MassimilianoCamellini a saisi presque sur le vif l’arrêt brutal d’activité d’une usine, hantée encore de ses ouvriersfantômes sous formes de vêtements abandonnés,

Bouquet d’expositions — MUSÉE — NOUVELLE DÉFERLANTE D’EXPOSITIONS À SAINT-ÉTIENNE. LE MUSÉE D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIN EXPOSE PAS MOINS DE CINQ ARTISTES, DU POST-MODERNISMEBAROQUE DE LA CORÉENNE LEE BUL AUX BELLES PHOTOGRAPHIES DE RUINES INDUSTRIELLESDE MASSIMILIANO CAMELLINI. JEAN-EMMANUEL DENAVE

d’objetsdivers, de dossiers qui ne seront jamais bouclés. Yves Bresson montre, quant à lui, dans sesimages le retour “vengeur” et phosphorescent de lanature parmi les ruines et la rouille d’une anciennefabrique de lames de faux et de faucilles. De nature, ilest encore question avec les dessins hyperréalistes àla poudre de graphite de Serse. Dans une grande salledu musée, accrochées à différentes hauteurs, sesreprésentations frontales de ciels, de vagues ou demontagnes imposent une sorte de silence et de ver-tige intérieurs. «Le point de vue que je cherche écritl’artiste, réside dans l’exercice d’immersion au plusprofond de nous-mêmes... Mes dessins sont donc,tous, des paysages de l’âme.» L’expérience méditativeet artistique est intense, mais l’on pourra alors sedégourdir l’âme et le regard en découvrant les nom-breuses toiles de l’Américain Jonathan Lasker dans lessalles adjacentes. Post-minimaliste en diable, l’artistejoue avec quelques signes, formes et couleurs simpleset multiplie les compositions les plus libres. Uneabstraction joyeuse et poétique, comme seuls certainsartistes américains paraissent en avoir le secret.

> Lee Bul, Jonathan Lasker, Serse, YvesBresson et Massimiliano CamelliniAu Musée d’art moderne et contemporain deSaint-Étienne jusqu’au 17 mai

Vue de l’exposition Lee Bul - DR

www.institut-lumiere.orgGalerie photo, 3 rue de l’Arbre Sec, Lyon 1er Du mercredi au dimanche de 12h à 19h ©

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J.O. DEPARDON ET LE SPORT

Cette exposition a été créée à l’occasion du 2e festival Sport, Littérature et Cinéma qui a eut lieu du 8 au 11 janvier 2015, soutenu par :

3, RUE DE L’ARBRE SEC, LYON 1ER ENTRÉE LIBRE, MER / DIM 12H – 19H

GALERIE SOUTENUE PAR BNP PARIBAS

INSTITUT LUMIÈRE PRESQU’ÎLEGALERIE PHOTO CINÉMA

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE

PROLONGATION JUSQU’AU 26 AVRIL 2015 !

EXPOSITIONGOETHE-INSTITUT LYON

18 rue François DauphinLyon 2ème

Du lundi au vendredi,de 14h à 18h30

EP ART FEAST RECORDSAFR04 RELEASE PARTY

ART FEAST (LYON) & KANN (LEIPZIG)"SISTER CITIES" EP

TERMINAL CLUB3 rue Terme - Lyon 1er

Ouverture des portes à minuit

Sprache. Kultur. Deutschland.

Wolfgang Mattheuer, „Hinter den sieben Bergen“, 1973, Ölmalerei - Museum der bildenden Künste Leipzig © MdbK, Ursula Gerstenberger

EXPOSITION « LEIPZIG, VILLE DE HÉROS ? » DU 13 AVRIL AU 29 MAI 2015

VERNISSAGE ET RELEASE PARTY VENDREDI 10 AVRIL

FESTIVAL LYON | LEIPZIG

Page 15: Le Petit Bulletin - Lyon - 793

EXPOSITIONS

MUSÉES

INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)

RIDEAUX / BLINDS“Le rideau, c’est nous” écrit Marie

de Brugerolles qui a réuni une trentained’artistes contemporains internationaux(Marc Desgrandchamps, Urs Lüthi,Gustav Metzger...). Leurs œuvres nousinterrogent sur notre désir de voir, surles conditions contemporaines du regard,sur le rapport de l’art à la poétique duréel... Au visiteur de décider s’il veutouvrir ou clore son propre rideau.Jusqu’au 3 mai, du mer au ven de 14h à18h, sam et dim de 13h à 19h ; de 4€ à 6€

MUSÉE GALLO-ROMAIN DE LYON FOURVIÈRE17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30)

LUCY SKAERSculptures (La Salle de bains hors les murs)Du 10 avril au 3 janv, du mar au dim de10h à 18h

CHRD14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)

PUISQUE LE CIEL EST SANS ÉCHELLERestaurés avec grand soin, les dessins

du prisonnier Arthur Goldschmidt,réalisés dans la ville-ghetto allemandeentre 1942 et 1945, constituent untémoignage exceptionnel de l'attente,parfois entrecoupée de divertissements,qu’ont connu les juifs avant la déportation.Surtout, en une soixantaine de portraitscrayonnés, cette exposition offre la bouleversante dernière image de viedes ces hommes et ces femmes.Jusqu’au 28 juin, du mer au dim de 10h à18h ; jusqu’à 6€

MUSÉE DE L’IMPRIMERIE13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)

LE JARDIN DES IMPRIMEURSDu 9 avril au 12 juil, du mer au dim de10h30 à 18h ; jusqu’à 5€

MUSÉE D’ART RELIGIEUX DE FOURVIÈRE8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 03 04)

ALFRED MANESSIERPeinturesJusqu’au 14 juin, de 10h à 12h30 et de 14hà 17h30 ; 0€/4€/7€

MUSÉE URBAIN TONY GARNIER4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)

UTOPIES RÉALISÉESPAROLE AUX HABITANTSJusqu’au 27 juin, du mar au sam de 14h à18h ; entrée libre

PLANÉTARIUMPlace de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)

INVENTERRERegards sur un vaisseau planétaireJusqu’au 9 août, mer de 13h30 à 17h, sam,dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€

MUSÉE AFRICAIN150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)

ART GÈLÈDÈ, MIROIR D’UNE SOCIÉTÉJusqu’au 31 juil, du mer au dim de 14h à18h ; 2€/4€/8€

MUSÉE D’ART CONTEMPORAINCité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e

OPEN SEALa scène contemporaine de l’Asie du Sud-EstDu 17 avril au 12 juil, du mer au dim de11h à 18h ; 0€/4€/6€

ANTOINE CATALA“Jardin synthétique à l’isolement”, installationDu 17 avril au 12 juil, du mer au dim de11h à 18h ; 0€/4€/6€

MUSÉE DES CONFLUENCES86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)

À LA CONQUÊTE DU PÔLE SUDExpo à l’américaine (diorama,

immersion…) pour un duel européen.Celui, parallèle, rude et mortel, que sesont livrés Norvégiens et Britanniquesen 1911-1912 pour toucher lespremiers le pôle Sud. Racontée comme une épopée sportive avec objetsd’époque et reconstitutions, cette troisième expo temporaire du Musée desConfluences est un haletant hommageaux pionniers du siècle dernier.Jusqu’au 28 juin, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim etjrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€

DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLESUne réinterprétation du cabinet de curiositésJusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim etjrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€

LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMETJusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de10h à 19h ; jusqu’à 9€

LE RIZE23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)

ET ILS SONT OÙ LES OUVRIERS ?Le Rize continue son travail de

mémoire en s'intéressant aux ouvriersvilleurbannais, exposant leur histoire et leur condition sans misérabilisme ni angélisme. Toujours aussi claire,ludique et participative, la scénographiecontribue à la justesse de l'ensemble.Jusqu’au 20 sept, du mar au sam de 12h à19h sf jeu de 17h à 21h

GALERIESEMMANUEL MICHEL“Madagascar”, peinturesGALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE4 rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65)Jusqu’au 25 avrilDANIELLE STÉPHANE“Nymphes et vanités”, encres sur volumesGALERIE JEAN-LOUIS MANDON3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)Jusqu’au 25 avrilJÜRGEN LINGL-REBETEZGALERIE SYLVIE PLATINI7 place des Célestins, Lyon 2e (04 72 15 75 52)Jusqu’au 25 avrilMARINA PESCATORI SCHINDLERSculpturesGALERIE VIS’ART26 quai Romain Rolland, Lyon 5e (09 83 28 38 10)Du 14 au 26 avrilLENNART HELAL“Forward my Egypt”, photosATELIER/GALERIE VISIOSFEIR 26 rue René Leynaud, Lyon 1er (04 78 27 74 85)Du 16 au 30 avrilROMAIN MILLET“Cloud stories”, light paintingARTIGONE13 rue Juiverie, Lyon 5eJusqu’au 30 avrilANTOINE BRUY“Les maquis”, photosL’ABAT-JOUR33 rue René Leynaud, Lyon 1erJusqu’au 2 maiMAIA FLORE ET GUILLAUME MARTIALPhotosGALERIE LE RÉVERBÈRE38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)Jusqu’au 2 maiRÉMY HYSBERGUEPeinturesLA GALERIE33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 37 95 61)Du 18 avril au 3 maiJEAN-PIERRE SCHNEIDER“La maîtresse de Baudelaire”, peinturesLes toiles du peintre Jean-Pierre

Schneider jouent subtilement de tensions entre figuration et abstraction,formes ébauchées et matière picturaletrès travaillée. Sa série de variationssur une toile de Manet et sa série dejattes sont un bel aperçu d’une œuvrevaste, discrète et émouvante.GALERIE POME TURBIL48 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 9 maiDANIELLE STÉPHANE“Variations Lola”, encre sur papierGALERIE DETTINGER-MAYER4 place Gailleton, Lyon 2e (04 72 41 07 80)Du 11 avril au 9 maiFRANÇOIS DUPUISMonotypesGALERIE L’ANTILOPE99 rue Bossuet, Lyon 6e (04 78 42 50 61)Du 9 avril au 9 maiJACQUES DEKERLEPeinturesGALERIE MATHIEU48 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 72 19)Jusqu’au 16 maiTOKO TOKUNAGAGALERIE 4848 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 16 maiGÉRARD GUYOMARDPeinturesGALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)Jusqu’au 16 mai

BERTRAND DORNY + CLAUDECHAMPY, ALAIN GAUDEBERT,BRIGITTE LONGGALERIE ATELIER 2828 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)Jusqu’au 16 maiRAJAK OHANIANPhotos en mémoire du génocide arménienFONDATION BULLUKIAN26 place Bellecour, Lyon 2e (04 72 52 93 34)Jusqu’au 16 maiBRIZZI + GISCLARDSculptures, peinturesGALERIE MICHEL ESTADES61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92)Jusqu’au 23 maiSURRÉALISTES, CERTESExposition collective d’A. Breton, M. Ernst,H. Bellmer, J. Camacho...GALERIE MICHEL DESCOURS44 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 72 56 75 97)Jusqu’au 20 juin

CENTRES D’ARTPAULINE BOUDRY + RENATE LORENZ“Opaque”, performances filméesLA BF1511 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)Jusqu’au 30 maiISAAC CORDAL“Moments de solitude”, photosSPACEJUNK16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)Du 17 avril au 6 juinANTOINE AGOUDJIANLE BLEU DU CIEL12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)Jusqu’au 13 juin

AUTRES LIEUXAURÉLIE PÉTREL, JÉRÔMEALLAVENA, VINCENT ROUMAGNACESPACE ARTS PLASTIQUES DE VÉNISSIEUX8 boulevard Laurent-Gérin, VénissieuxJusqu’au 11 avril: article ci-contre

STAR WARS IDENTITIESUne belle expo “à la canadienne” où

le fan service (plus de 200 costumes,croquis et autres maquettes sont présentés) le dispute à la vulgarisationpsychologique (via un parcours interactifsur la construction de soi). Bonus : unprix d’entrée qui accrédite la nécessitédu soutien public à la culture.LA SUCRIÈRELes Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)Jusqu’au 19 avril ; de 17€ à 22€

BRUNO THÉRYAffiches de Jazz à Vienne et A Vaulx JazzHÔTEL DE RÉGION1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (04 26 73 40 00)Jusqu’au 24 avrilJUDITH LESUR + DAMIEN SAILLARDVidéos, photos, peinturesMAPRA9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er (04 78 29 53 13)Jusqu’au 25 avrilJEAN-LUC NAVETTE“Sauver mes yeux des larmes”, illustrationsFigure lyonnaise du tatouage,

Jean-Luc Navette est aussi et surtoutunillustrateur de premier plan.Remarquable de méticulosité et autantinspiré par les pans les plus sombres etboueux de l’imagerie americana quepar les gravures encyclopédiques, sontravail retrouve, une fois accroché, toutson noir lyrisme.MAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON247 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 04 04)Jusqu’au 25 avrilHUGO RIBES“Exilés de Birmanie”, photosCOLLECTIF ITEM - L’ATELIER3 impasse Fernand Rey, Lyon 1er (04 78 72 18 40)Jusqu’au 30 avrilBERNARD LESAING“Terres et paysages, monts et coteaux dulyonnais”, photosCAUE DU RHÔNE6 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 72 07 44 55)Jusqu’au 7 maiJULIEN CORDIER ET TATIANA ARFELÀ l’occasion de la sortie de Les

Inconfiants (éditions Le bec en l’air), laFerme du Vinatier expose les dessins etphotographies de Julien Cordier et destextes de Tatiana Arfel. Plongée enmots et en images dans le monde de lapsychiatrie et la vie de l’hôpital éponyme,le livre est une réussite et les œuvresde Cordier, s’inspirant de Bosch et deGoya, sont particulièrement originaleset émouvantes.LA FERME DU VINATIERCentre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, BronJusqu’au 7 maiJONAS DELABORDECENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONSEspace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-FonsDu 10 avril au 16 maiGEORGES ROUAULTPeinturesMAISON RAVIER7 rue Ravier, Lyon 7e (04 72 73 35 80)Jusqu’au 14 juinART3F - SALON INTERNATIONALD’ART CONTEMPORAINEUREXPO1 avenue Louis Blériot, Chassieu (04 72 22 33 44)Du 10 au 12 avril, ven de 16h à 23h, samde 10h à 21h, dim de 10h à 20h ; 10€

: article ci-contre

EN BREF

L'ART TIENT SALONMettre l'art à la portée de tous(et de toutes les bourses) : lesalon ART3F n'y va pas par quatrechemins au moment d'exposerses intentions. Dans les faits, la 3e

édition de cette foire à l'ambitioninternationale, qui se tiendra àEurexpo du 10 au 12 avril,accueillera une centaine de galeries et artistes : des sculpteurs,des photographes, des peintres...Et même des graffeurs, notam-ment Jace, qui présentera pourl'occasion de nouvelles itérationsde ses célèbres "gouzous" – depetits personnages sans visagedont, à l'instar de Space Invader,il orne les murs du monde entierdepuis le début des années 90.Une bonne occasion de prendrele pouls de la création contempo-raine – et de retrouver quelquesgrands noms, de Soulages àCombas.

Recommandé par la rédaction

Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

Page 16: Le Petit Bulletin - Lyon - 793

P16_17 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15

THÉÂTRE - DANSE

La pièce de Samuel Beckett Fin de Partie s’ouvre paradoxalement sur ces mots : «Fini,c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir.» La

fin, chez l’écrivain irlandais, s’avère être toujoursincertaine, improbable ou inatteignable, ouverte entout cas à d’autres horizons, d’autres fins (au sens de buts) possibles. Ces mots émanent parfois desvisages crayeux des danseurs de May B. Ils sont articulés entre deux murmures, entre deux glous-sements, entre deux déplacements boiteux, poussifs,cabossés... Créée en 1981, la pièce de Maguy Marinembrasse en une heure et demi l’univers de Beckett.Elle est aussi un condensé de la condition humaine,à travers dix individus largués dans le vide, la pous-sière et une désespérance teintée d’humour. Dixmembres d’un groupe incertain qui tour à tour sereferme sur lui-même, tangue, se disloque, puis serabiboche «tant mal que pis encore.» Depuis plus detrente ans, les gestes infimes, intimes et heurtés deces dix personnages en quête d’eux-mêmes et d’autrui, bouleversent les spectateurs du mondeentier, de tournée en tournée.

IMAGINATION MORTE, IMAGINEZSymboliquement, Maguy Marin reprend May Bà Ramdam, où sa compagnie s’est établie récemment, après deux années passées à Toulouseet, précédemment, douze années à la tête du CentreChorégraphique National de Rillieux-la-Pape. «Nousn’avons pas trouvé d’espace de frottement à Toulousequi nous convienne précise Maguy Marin, c’est pourquoi nous avons décidé de revenir à Lyon autourdu projet “Ramdam, un centre d’art”.» Ramdam,c’est une ancienne menuiserie située à Sainte-Foy-lès-Lyon, acquise par Maguy Marin en 1995. La choré-graphe met à l’époque cet espace à la dispositiond’un collectif (deux salariés permanents et beaucoupde bénévoles) qui, depuis 1997, accueille des danseurs, des metteurs en scène, des musiciens enrésidence, et s’ouvre régulièrement au public pourprésenter des spectacles ou des étapes de travail.Avec l’implantation de la compagnie (et donc un renfort substantiel de permanents), des envies d’extension, de nouveaux projets artistiques et desconditions de travail améliorées au fil du temps,Ramdam poursuit à la fois son cheminement et franchit une étape supplémentaire : «Avec d’autresartistes, je souhaite, par ce nouveau mouvement,réinvestir très concrètement cet espace, pour en faire un lieu propice à stimuler l’effervescence d’unpartage politique qui fasse de la question de l’art et du poétique le lieu d’un exercice du voir, de l’entendre, du sentir, du penser, du dire, tout enrépondant aux nécessités liées au fonctionnement dela compagnie.»

DR

Dans un appartement parisien un peu impersonnel et habilement encadré d’un arsenal de projecteurs de cinéma, Mathilde ne veut pas que son hommesorte se promener une nouvelle fois à la nuit tombée.Le dialogue, entamé par un banal «ça va ?», vire au drame : il fuit alors qu’elle voudrait juste qu’ils soient «ensemble». Entre phrases nunuches(personne n’est un Nobel à chaque instant) et véritésdéchirantes, colères et espoirs fou, la vie surgit. «Jeveux être heureuse, je suis heureuse normalement»tente-t-elle de se convaincre. Mais François fout le camp et son ex disparaît des radars : le prologueest shunté par un écran où l’on suit l’homme instableau dehors. Julie Duclos trouve ainsi la parade pour faire respirer son huis-clos, ouvrant sur l’extérieur comme le faisait La Maman et la putainde Jean Eustache dont elle s’est très librement inspirée – «je suis partie du film comme on part :pour le quitter» dit-elle magnifiquement. QuandFrançois revient, il est chez Esther, sa nouvelle compagne, qui tolère ses écarts avec son amanteOliwia. Alors quoi ? Il se nouerait ici un simple vaudeville chez les bobos ?

SES PETITES AMOUREUSESC’est tout le contraire. Dans ces dialogues – issus en grande partie d’un long travail d’improvisation et du talent du scénariste Guy-Patrick Sainderichin –on ne décèle aucune temporalité : le texte résonneautant avec le post-68 d’Eustache qu’avec les années2010. Les protagonistes féminines et elles seules ontun travail ; la sombre répétitivité du quotidien estdécrite avec justesse («travailler pour attendre de rentrer dans une boîte, sourire au videur, danser,boire, re-danser, re-boire») ; s’occuper est «la grandeaffaire». Mais au cœur de tous ces constats, l’amourse distille comme un poison vital. Il transpire par les pores de comédiens absolument remarquables, qui jamais ne croulent sous le poids des icônes qu’ont

été Jean-Pierre Léaud, Bernadette Lafont (citée en clin d’œil) et Françoise Lebrun. Bien sûr, à trop se calquer sur le réel, l’ennui contamine parfois le plateau, notamment dans la demi-heure précédantl’entracte mais ensuite, place à une deuxième partie magistrale. Julie Duclos a en effet choisi d’aller au-delà du film, en inventant une suite à l’existence de ses personnages. Esther veut «guérir etne pas guérir» de son chagrin d’amour, «sa tristesseassumée et forte». Elle prend des décisions dérisoire-ment «radicales» («sortir, voir des gens»), mais tourne en rond et se met en boule devant la télé. Dansune dernière vidéo qui nous transbahute des annéesplus tard et flanque les larmes aux yeux, l’amour netriomphe pas de tout, pas même du couple, mais il estde très loin la plus belle aventure de chacun. Duclos et sa troupe, joliment nommée In-Quarto, ont sutransposer cette certitude douce-amère au théâtre. On leur en sait gré.

> Nos sermentsAux Célestins jusqu’au vendredi 10 avril

© Elizabeth Carecchio

HÉTÉROTOPIEPatrice Conte, président de l’association Ramdam, rappelle lui aussi les dimensions politique et créative del’invention d’un tel lieu intermédiaire (entre la friche etla salle de spectacle), où l’expérimentation est aussibien économique qu’artistique. Lieu que l’on pourraitencore définir en termes beckettiens : «D’une part ledehors, de l’autre le dedans, ça peut être mince commeune lame, je ne suis ni d’un côté ni de l’autre, je suis au milieu, je suis la cloison, j’ai deux faces et pas d’épaisseur (...)». Il est clair qu’à une époque où l’onveut à tout prix classer, étiqueter, mesurer, évaluer,Ramdam se profile comme une hétérotopie, un espacede résistance «entre deux refuges éclairés dont les portes sitôt qu’on approche se ferment doucement,sitôt qu’on se détourne s’entrouvrent doucement encore.» S’il a quelques prédécesseurs fameux (LaCartoucherie de Vincennes d’Ariane Mnouchkine, laFonderie au Mans de François Tanguy, la friche Belle demai à Marseille...), cet entre-deux veut se soustraire auxidentités définies et figées. Ce sera un lieu de passage(dans tous les sens du terme : transmission et forma-tion, passage d’artistes en résidence, chemins de traverse artistique...) ou, comme préfère le dire, MaguyMarin, «un lieu de frottement». “Ramdam, un centred’art”, c’est l’idée, explique-t-elle, «de sortir du clivagedes disciplines, de se réapproprier la notion d’art engénéral, intrinsèquement lié selon moi au politique. Onne va pas voir du cirque, de la danse ou une exposition,mais un “objet d’art” susceptible de faire bouger, dechanger quelque chose en nous.» On ira donc àRamdam voir May B, œuvre non identifiée et géniale,oscillant entre danse, théâtre et littérature.

> May BÀ Radam du mardi 7 au samedi 11 avril> Singspiele À Ramdam du 28 avril au 2 mai

Refaire du Ramdam— DANSE — LA COMPAGNIE MAGUY MARIN, LE LIEU EXPÉRIMENTAL RAMDAM : DEUX AVENTURES ARTISTIQUES QUI N’EN FINISSENT PAS DE SE RÉINVENTER ET QUI, AUJOURD’HUI,S’ALLIENT L’UNE ET L’AUTRE POUR UN NOUVEAU PROJET ATYPIQUE NOMMÉ “RAMDAM, UNCENTRE D’ART”. LA REPRISE DU CHEF-D’ŒUVRE DE MAGUY MARIN MAY B EN SERA LE PREMIER TEMPS FORT. JEAN-EMMANUEL DENAVE

DRUMMING LIVEAutre grande figure de la danse contemporaine,autre lieu : Anne Teresa de Keersmaeker transmetl’une de ses pièces phares au Ballet de l’opéra de Lyon jusqu’au 10 avril. Créée en 1998 sur une partition de Steve Reich, Drumming Live propulse douzeinterprètes parmi les boucles et les spirales musicales ducompositeur minimaliste américain. Un flot continu demouvements virtuoses, de sons et d’énergie emblématiquede l’écriture de la chorégraphe, qui explore avec précisionet inventivité les liens entre danse et musique – dontnotre dernière Brigade du Ballet vous propose un aperçusur notre site. Bonne nouvelle : la chorégraphe a prévudans un avenir proche de transmettre d’autres piècesimportantes au Ballet.

Lignes deséparations— THÉÂTRE — EN S’INSPIRANT DU CULTISSIME ET GRANDIOSE LA MAMAN ET LA PUTAIN, LA TOUTE JEUNE JULIEDUCLOS SIGNE AVEC NOS SERMENTS UNEPIÈCE TRISTE ET DRÔLE, TROUBLANTE,PARFOIS LENTE, VINDICATIVE AUSSI, POUR RACONTER L’ESSENTIEL : COMMENT ON S’AIME, COMMENT ON SE QUITTE. NADJA POBEL

— THÉÂTRE — La jeune metteur en scène (et actrice,notamment dans Mort d’uncommis voyageur de ClaudiaStavisky en 2012) ValérieMarinese n’en est pas à sa première rencontre avec lethéâtre britannique contempo-rain. Par le passé, elle s’est déjàconfrontée à Edward Bond etSarah Kane. Mieux, elle avait joliment adapté il y a deux ansBouh ! de Dennis Kelly, auteurméconnu de ce côté-ci de la

Manche. La voilà qui se penche sur Matt Hartley, 35 ans et déjàauteur pour la Royal ShakespeareCompany. Hartley et Kelly ont en commun de décrire sans faux-semblant la jeunesse violente (et violentée) d’une Angleterrepeu amène avec ses ressortissants.Ici, un couple déchiré par la pertede son enfant adopte une ado agitée, des amis bourrés causentla mort accidentelle d’un gamin etun homme bat sa femme. Troissituations que Hartley lient d’une

façon aussi impressionnante etque poignante : avec un langagedur, sans fioriture, parfois vulgaire,qui saisit sur le vif son pays mal en point. Que faire d’une tellevirulence ? Valérie Marineserépond en laissant les seize élèvesde deuxième année de l’école dethéâtre Arts en scène déployer une série quasi ininterrompue decris. Mais à trop forcer le jeu deuxheures durant, le texte se perd,pour ne gagner en intensité quedans les rares moments de répitdes protagonistes – la nécessitéinhérente à l’exercice d’école dedoubler chaque rôle pour offrir un temps de jeu à tous se révelantau passage assez cruelle pour certains. Restent de très bellesidées de mise en espace, commeces photos d’intérieurs d’apparte-ments projetées sur les mursblancs, qui offrent une profondeurinédite aux propos d’un auteur àdécouvrir d’urgence. NP

> Brûler des voituresÀ l’Élysée jusqu’au samedi 11avril

DR

© Elizabeth Carecchio

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THÉÂTRE - DANSE

THÉÂTRE

THÉÂTRE DE VIENNE4 rue Chantelouve, Vienne (04 74 85 00 05)

LE MISANTHROPEDe Molière, ms Michel Belletante, 1h45Jeu 9 avril à 20h30 ; de 10€ à 20€

RADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

BIG APPLED’Isabelle Le Nouvel, ms Niels ArestrupJeu 9 avril à 20h30 ; 26€/33€/35€

INSA20 rue Albert Einstein, Villeurbanne

PETITES NOTES MATHÉMATIQUESPar la Nième Cie, ms Claire Truche, 1hJeu 9 avril à 13h13 ; entrée libre

THÉÂTRE DE L’ATRIUM35 avenue du 8 mai 1945, Tassin la Demi-Lune

L’ENVIE DE DORMIR EST UNE ODEURPar Gérald Robert-Tissot, Théâtre d’Ouble,1h. Conférence-spectacle sur les rêvesJeu 9 avril ; 8€/13€/15€

ESPACE LOUISE LABÉ13 avenue Robert Schumann, Saint-Symphorien-d’Ozon

LA FILLE BIEN GARDÉE &EMBRASSONS-NOUS FOLLEVILLE !D’Eugène Labiche, ms Bernard Rozet, ÉquipeRozet, 1h25Ven 10 avril à 20h30 ; 16€/19€

CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

LE MALADE IMAGINAIREDe Molière, ms Michel DidymJusqu’au 10 avril, du mar au sam à 20h,dim à 16h ; de 9€ à 35€

NOS SERMENTSTrès librement inspiré de “La Maman et laputain” de Jean Eustache, ms Julie DuclosJusqu’au 10 avril, du mar au sam à 20h30 ;de 12€ à 21€

: article ci-contre

THÉÂTRE JEAN MARAIS53 rue Carnot, Saint-Fons (04 78 67 68 29)

HAMLET 60D’après William Shakespeare, Cie Théâtre del’Entre-Deux, 1h, dès 13 ans. Prologued’Hamlet en soixante minutesVen 10 avril à 20h30 ; 6€/10€/13€

Balises : 1 place achetée = 1 place offerte

HOLD ONPar le Laabo, 1h05, théâtre chorégraphiéVen 17 avril à 20h30 ; 6€/10€/13€

THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)

BRÛLER DES VOITURESDe Matt Hartley, ms Valérie Marinese, par lesélèves d’Arts en Scène.Jusqu’au 11 avril, à 19h30 ; 8€

: article ci-contre

THÉÂTRE INSTANT T.35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83)

FACE À LA MERMs Claude MonteilJusqu’au 11 avril, du mer au sam à 20h30 ;11€

BRUMESDe Myriam Martel et Claude Monteil, msClaude MonteilDu 21 au 30 avril, du mer au sam à 20h30 ;11€

THÉÂTRE DE L’UCHRONIE19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)

GYNÉCÉEPar la Cie les Tournesols en Art’Monie.Quatre femmes sur le quai d’une gareDu 8 au 11 avril à 20h30 ; 9€/14€

THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSEPlace Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)

DISCOURS À LA NATIOND’Ascanio Celestini, ms David Murgia, 1h20.Manifeste politiqueDu 8 au 11 avril, mer, jeu, ven à 20h, sam à19h30 ; de 5€ à 26€

: article en page 18

THÉÂTRE DES ASPHODÈLES17 bis impasse Sainte-Eusèbe, Lyon 3e (04 72 61 12 55)

TRISUNIQUEPar Emmanuelle Rivier. Clown dès 10 ansVen 10 et sam 11 avril à 20h30 ; 12€

VESTIGES OU CE QUI NOUSMANQUE EST TOUJOURS À VENIRDu 16 au 18 avril, à 20h30

THÉÂTRE TÊTE D’OR60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)

ACAPULCO MADAMED’Yves Jamiaque, ms Jean-Luc Moreau. Uninconnu vient perturber une épouse rangéeJusqu’au 12 avril ; de 28€ à 45€

L’AFFRONTEMENTDe Bill C.Davis, ms Steve SuissaDu 14 au 18 avril, à 20h30 sf mer à 19h30 ;55€

ÉTOILE ROYALE THÉÂTRE17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)

DANS LE GENRE...Ms Jean Lacroix, Cie Anda Jaleo. Théâtreburlesque à partir de témoignages d’adolescents sur les rapports filles-garçonsDim 12 avril à 17h30 ; 8€/11€/15€

THÉÂTRE DE LUNEPassage Mermet, Lyon 1er (06 08 10 52 03)

TRAVERSÉESMs Fred Guittet. 10 destinées de migrants Dim 12 avril à 16h30 ; prix libre

ESPACE 4444 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

MOLIÈRE FOREVERDe Jean-Pierre Roos, ms Gérard Guipont, 1h15Jusqu’au 12 avril, à 20h30 sf mer à 19h30et dim à 17h30 ; 11,50€/15€

POLARIS5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)

À LA PORTEPar la Cie des Ô, 1h, dès 8 ansDim 12 avril à 17h ; 8€/10€

CARRÉ 3012 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

LE COURAGE DE MA MÈREDe George Tabori, ms Jacques-Yves HenryJusqu’au 12 avril, jeu, ven, sam à 20h30,dim à 17h30 ; 11€/15€

Balises : 1 place achetée = 1 place offerte

LA CUISINE INCORPORÉE EN HÉRITAGE… …ET L’ART DE LADÉBITER EN PETITS MORCEAUXDe et par Géraldine Fabre et Alice RobertDu 16 au 19 avril, du jeu au sam à 20h30,dim à 17h30 ; 11€/15€

THÉÂTRE DES MARRONNIERS7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)

LA FÊTEDe Spiro Scimone, ms Steven Fafournoux etValérie ZipperDu 9 au 20 avril, jeu, ven, sam à 20h30,dim à 17h, lun à 19h ; 8€/12€/15€

THÉÂTRE DES VORACES9 place Colbert, Lyon 1er (09 54 92 94 51)

RÉSURRECTIONUn clown traverse les questions de l’existenceJusqu’au 25 avril, jeu, ven, sam à 20h30 ;10€/12€

THÉÂTRE DU POINT DU JOUR7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50)

LE SOULIER DE SATINDe Paul Claudel, ms Kathleen Dol. En épisodesDu mar au sam à 20h ; 5€

DANSE

MAISON DE LA DANSE8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)

HALLO

Chor Martin Zimmermann et Dimitri dePerrot, 1hDu 8 au 10 avril, mer à 19h30, jeu, ven à20h30 ; de 17€ à 29€

RAMDAM16 chemin des Santons, Sainte-Foy-lès-Lyon (04 78 59 62 62)

MAY BPar la Cie Maguy Marin, 1h30Jusqu’au 11 avril, à 20h, 15/20€: article ci-contre

ESPACE ÉOLE16 rue Centrale, Craponne (04 78 57 82 82)

SILENCE, ON TOURNE !Par le Pockemon Crew, 55 min. Hip hopinspiré par le cinéma des années 30 et 40Jeu 9 avril à 20h30 ; 16€/20€

PÔLE PIK2 rue Paul Pic, Bron (04 72 14 69 60)

DANS L’ARÈNEPar la Cie YZJeu 9 avril à 19h ; entrée libre

LE KARAVAN THÉÂTRE50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21)

PASSO A SUDChor Maristella Martella, Cie Tarantarte, 1hVen 10 avril à 20h ; 13€/19€

LE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)

JE DANSE ET JE VOUS EN DONNE À BOUFFERChor Radhouane El Meddeb, Cie de SOI.Performance culinaire chorégraphiéeVen 10 avril à 20h30 ; 9€/15€/17€

THÉÂTRE DU GAI SAVOIR94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)

YO SOY AZULVen 10 avril à 20h30 ; 12€/15€

ALLEGROPlace de la République, Miribel (04 78 55 80 20)

ET HOP ! BACH HIP-HOPPar Fabrice Bihan (violoncelle) et DavidRodrigues (danse hip hop)Ven 10 avril à 19h30 ; 8€/9€/10€

OPÉRA DE LYONPlace de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)

DRUMMINGChor Anne Teresa de Keersmaeker, par leBallet de l’Opéra de Lyon, 1hJusqu’au 11 avril, à 20h30 ; de 10€ à 38€

: article ci-contre

AMPHITHÉÂTRE - SALLE 3000Cité Internationale, 1 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e

LE PRESBYTÈREPar le Béjart Ballet LausanneSam 11 avril à 15h30 et 20h30, dim 12 à13h30 ; de 35€ à 88€

AUX ÉCHAPPÉES BELLES65-73 rue du Bourbonnais, Lyon 9e (04 78 64 84 98)

FESTIVAL 1.2.3. SOLIAvec les Cies de danse Pascoli, Hallet Eghayan...Ven 17 et sam 18 avril à 20h30 ; 10€/13€

CAFÉ-THÉÂTRE

LE BOUI BOUI7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)

SALE MENTORDe Jocelyn FlipoAprès la romance gay, le musical à

caractère pornographique et le thriller,Jocelyn Flipo s'essaye à une nouvellehybridation entre comédie et cinéma degenre. Et ne déçoit pas, notammentgrâce à un Yann Guillarme au sommetde sa forme molièresque.Jusqu’au 11 avril, du mar au sam à 21h30 ;14€/18€

BABASSJusqu’au 11 avril à 21h30 ; 14€/18€

DU PLAISIR ET DES MÉDOCSDe Delphine Lacouque et Noémie Delattre,ms Stéphane CasezDu mar au sam à 19h45 ; 14€/17€

DAVID BOSTELLIDu 14 avril au 2 mai, du mar au sam à21h30 ; 14€/18€

DÉLIT DE GROSSESSEPar Ariane Echallier et Vanessa DefasqueLes sam à 18h ; 14€/18€

HOMME / FEMME MODE D’EMPLOI : LE GARSDe Patrice Lemercier, ms Stéphane CasezLes lun à 19h45 ; 14€/18€

SOUS LE CAILLOU23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)

LE TESTDu 8 au 11 avril, à 20h30 ; 10€/13€

ALLÔ MAMAN DOLTODu 15 au 18 avril, à 20h30 ; 10€/15€/17€

ESPACE GERSON1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)

VINCENT DEDIENNEUn seul-en-scène à l’humour

mitraillette conçu par un auteur-interprète bluffant, tant dans l’écritureque dans le jeu. Tout simplementimmanquable.Jusqu’au 11 avril, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 19h et 21h ; 12€/16€

CASTINGDim 12 avril à 17h ; 10€

AYMERIC LOMPRETLun 13 avril à 20h30 ; 5€

DAMIEN JAYATDu 15 au 18 avril, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 19h et 21h ; 12€/16€

ET BING IMPROPar la Bande d’Improvisateurs NouvelleGénérationDim 19 avril à 17h ; 10€

MICHEL FRENNALun 20 avril à 20h30 ; 5€

STORY BOARDImpro par Et CompagnieLes mar à 20h30 ; 6€/12€/16€

LE NOMBRIL DU MONDE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)

L’EMBROUILLEJusqu’au 18 avril, ven, sam à 19h30 ;10€/15€/17€

CAS BARRÉS BURLESQUESLes jeu, ven, sam à 21h15, dim à 17h ;10€/15€/17€

BANZAÏImproJusqu’au 18 avril, ven, sam à 21h30 ;10€/15€/17€

LE COMPLEXE DU RIRE7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)

LES COCOTTES SE SOIGNENTJusqu’au 18 avril, du mer au ven à 20h30,sam à 20h et 22h ; 15€/18€

HORS-PISTEImpro ar la LilyLes mar à 20h30 ; 13€/15€

SMART FAUNEDe Jacques Chambon, ms Romy ChenelatJusqu’au 2 mai, mer, jeu, ven à 20h30, samà 20h et 22h ; 15€/18€

MARDI DÉCOUVERTEMar 14 avril à 20h30 ; 5€

LE RIDEAU ROUGE1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

J’ACHÈTE ENCORE PLUSPar Florence Bardon et Simon Leblond, msRenato RibeiroDu mar au sam à 19h45 ; 15€/20€

C’EST BIEN FÉE POUR MOIDu mar au sam à 21h30 ; 15€/20€

SOIS PARFAITE ET T’ES TOI !Les sam à 18h ; 15€/20€

LA GUERRE DES SEXESDe Pascal GrégoireLes dim à 18h et les lun à 20h ; 15€/20€

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

MON MARIAGE, MES AMIS, MES EMBROUILLESDe Frédéric Sandeau, Jean-François Édouardet Patrice Sandeau, ms Sylvie BenoitLes jeu, ven, sam à 21h30 ; 15€/18€

LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUITDu 9 avril au 30 mai, jeu, ven, sam à 19h30 ;15€/18€

COMÉDIE ODÉON6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)

SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORTMs Olivier MailleLes sam à 18h ; 20€/25€

J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITESDe Carole Greep, ms Stéphane CasezJusqu’au 25 avril, du mar au sam à 21h30(relâche le 21 avr) ; 20€/25€

UN COUPLE (PRESQUE) PARFAITDe David PagliaroliLes dim à 16h ; 15€/20€

CAROLINE VIGNEAUXLun 13 avril à 20h30 ; 25€/30€

BAPTISTE LECAPLAIN

Mar 21 et mer 22 avril à 21h30 ; 20€/25€

LES VEDETTES THÉÂTRE11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)

PLUS VRAI QUE NATUREDu ven au sam à 21h30 ; 11€/14€/17€

BARCELONE AMSTERDAMPar Marlène Noël et Philippe ElnoDu mer au sam à 20h ; 11€/14€/17€

FLUIDEImpro par la LilyadeLes lun à 20h30 ; 9€/11€/14€

LE REPAIRE DE LA COMÉDIE2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )

HUMOUR.DOCDe Clément Cordero, par la troupe du nOmbrildu mOndeDu 17 avril au 16 mai, ven, sam à 20h ;12€/16€

THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)

LES ZEXPERTS ! MAIS QUI A TUÉ LE CADAVRE MORT ?Du 9 avril au 25 juil, jeu, ven, sam à 21h30 ;de 10€ à 20€

ILS SE SONT AIMÉSDe Muriel Robin et Pierre PalmadeLes dim à 16h ; de 10€ à 20€

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PULPFICTIONAU CINÉ MOURGUETSAMEDI 11 AVRIL

Page 18: Le Petit Bulletin - Lyon - 793

NUIT D’IVRESSEDe Josiane BalaskoDim à 18h et lun à 19h30 ; de 10€ à 20€

LE CLAN DES DIVORCÉESD’Alil Vardar.Les sam à 18h ; de 10€ à 20€

10 ANS DE MARIAGED’Alil VardarDu mar au ven à 19h30, sam à 20h ; de10€ à 20€

IMPROFUSIONSam 18 avril à 21h30 ; de 10€ à 20€

IMPROVISATION

THÉÂTRE DU GAI SAVOIR94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)

JUMBLE CRAFTPar la cie Le cri du chameauVen 17 avril à 20h30 ; de 7€ à 12€

CARRÉ 3012 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

IMPRO AVEC LA TILTMar 21 avril à 20h30 ; 8€

JEUNE PUBLIC

THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)

THÉODORE, LE PASSAGER DU RÊVE

D’après le roman de Joëlle Ecormier, ms EricDomenicone, dès 7 ans. Théâtre d’objets etmarionnettesVen 10 avril à 19h ; 9€/13€/22€

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

GUIGNOL ET LES LAPINS SAMURAÏSDu 11 au 26 avril, tlj à 10h30, 14h30 et16h ; 9€/11€

THÉÂTRE DE VILLEFRANCHEPlace des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)

BEAUTÉ MONSTREDe Charlotte Paréja, avec Gabriel Aguiar etGabrielle Jeru, 50 min, dès 5 ans. Hommageà la haute coutureSam 11 avril à 15h et 18h ; 10,50€/14,50€

ÉPICERIE MODERNEPlace René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)

M LE MÉCHANT Par Eddy la GooyatshDès 4 ans, 45 min, pop sucréeSam 11 avril à 15h30 ; 5€/10€

PATA’DÔME THÉÂTRE62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87)

L’ASPERGE ET LA PATATEPar Renaud Rocher, Cie Essentiel Ephémère,45 min, dès 5 ansDu 11 au 13 avril, sam, dim à 17h, lun à10h30 ; 8€/10€/12€

ACTE 2 THÉÂTRE32 bis quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)

EMMY FAIT SON ONE KID SHOWDès 5 ans, 50 minLun 13 et mar 14 avril à 14h30 ; 8€/10€

Du 15 au 18 avril à 16h30 ; 8€/10€

LE CIRQUE DE PUCE ET GRAIN DE RIZDès 1 an, 40 minDu 11 au 19 avril à 10h30 ; 8€/10€

ROUGEDès 3 ansDu 20 au 25 avril à 10h30 ; 8€/10€

P18 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15

THÉÂTRE - DANSE

COUP D’ŒIL THÉÂTRE

IN TEATRO VERITAS—

Nous n’avons pas encore vu intégralement Discours à la nation, mais il nousapparaît nécessaire de se précipiter le voir au Théâtre de la Croix-Rousse du8 au 11 avril pour trois raisons. D’abord, son auteur (et metteur en scène),Ascanio Celestini, est un des plus passionnants du moment. Né en 1972, cetItalien est le chef de fil actuel du théâtre-récit initié par Dario Fo, cette façonde raconter le monde avec peu de décor et de faire du propos l’enjeu majeurd’une pièce via des acteurs transformés en porte-paroles. En l’occurrencec’est David Murgia, co-fondateur du Raoul collectif (responsable du trèsinventif et fort en thème Signal du promeneur) et figure récurrente du jeunecinéma belge (Bullhead) qui s’y colle. Il incarne ici des puissants qui se succèdent derrière un pupitre fait de cageots pour railler les «prolétaires detous pays». Ce qu’interrogent en chœur Celestini et Murgia, c’est tout simplement la lutte des classes, dont tous deuxsoutiennent l’existence, le langage et son utilisation, sa manipulation surtout, devenant ici le nerf de ce qui est en vérité une guerre. «Dominant/dominé, ce sont des termes beaucoup plus beaux que bourreau/victime» explique l’un desprotagonistes. Voilà qui est clair. Et salutaire. NADJA POBEL

© Hélène Legrand

SUPER GRUNDTHALDès 5 ansDu 20 au 25 avril à 14h30 ; 8€/10€

SALLE LÉO FERRÉ5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)

PICOTI PICOTAPar La récrée et Cie, dès 2 ans, 30 minMar 14 et mer 15 avril à 10h30 et 15h ;4€/6€

MAISON POUR TOUS SALLE DES RANCY249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)

PETIT POÜETPar Carole Devillers, Cie Zoélastic, 40 min,dès 2 ans. ClownDu 14 au 17 avril, à 10h et 15h ;5,50€/6,50€

LE REPAIRE DE LA COMÉDIE2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )

LILOU ET LA PORTE KIVAHOUDe et par Charlotte Robin et Benoît Bornier,à partir de 3 ansDu 13 au 17 avril à 10h30 et 15h30 ; 8€

Du 18 au 24 avril à 10h30 et 15h30 (relâche le 19) ; 8€

ESPACE GERSON1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)

SOUVENIR D’ÉTOILEConte musical, 45 min, dès 3 ansDu 13 au 17 avril à 15h ; 6€/8€

THÉÂTRE DE L’UCHRONIE19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)

LE GRAND LIVRE DES CONTESPar la Cie L’Attrape-TroupeDu 15 au 18 avril à 17h ; 7€/9€

ESPACE 4444 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

L’AMUSANT MUSÉEPar Brigitte Julian, Cie du Soleil fruité, 40min, dès 4 ansDu 13 au 19 avril, du lun au ven à 10h30 et14h30, sam, dim à 16h ; 8€/12€

ROBINETPar la Cie L’Accord des On, 40 min, dès 2ans. Histoire d’un petit clown né sans nezDu 20 au 26 avril, du lun au ven à 10h30 et14h30, sam, dim à 16h ; 8€/12€

THÉÂTRE DES CLOCHARDSCÉLESTES51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)

NON ! NON ! NON !D’Anne Kovalevsky et Gaël Dod, CiePouss’les mots, 35 min, de 2 à 5 ans. Conteset peintureDu 8 au 19 avril, mer, jeu, ven, mar à 10het 15h sf ven 10 à 10h et 17h30, sam, dimà 11h et 17h ; 8€/10€

SALLE JEAN CARMETBoulevard du Pilat, Mornant (04 78 44 05 17)

TOUT VA BIEN MONSIEUR KDe Romuald Leclerc, Cie Monsieur K, dès 5 ansMar 21 avril à 15h ; 5€/8€

THÉÂTRE DE VIENNE4 rue Chantelouve, Vienne (04 74 85 00 05)

LA CARRIOLE FANTASQUE DE MONSIEUR VIVALDI

D’Aurélien Villard, Cie Les Gentils, 1h30, dès6 ans.Le théâtre, ce sont des mots issus de

textes plus ou moins classiques, maisaussi d’autres venus d’ailleurs. Lajeune compagnie grenobloise LesGentils, elle, est carrément allée lespiocher dans des vieilles chansons

françaises pour livrer un cabaret théâtralisé à l’énergie débordante.Mar 21 avril à 19h30 ; 5€/7€

THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)

AU BOULOT JOJO !Théâtre et marionnettes par Ari Poppin’s cie,45 min, dès 5 ansDu 15 au 25 avril, du mer au sam à 15h ;8€/10€

SOUS LE CAILLOU23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)

GUIGNOL ET LA GOURMANDISEMarionnettes, 40 min, dès 4 ansDu 18 au 26 avril, sam 18, dim 19, mar 21,sam 25, dim 26 à 15h, mer 22 à 11h ;10€/13€

GUIGNOL, UN GONE DE LYON65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)

GUIGNOL ET L’ELFE DE LA LUNEJusqu’au 26 avril, mer, sam, dim à 15h30(+ vac. scolaires tlj à 14h et 15h30) ; de 6€

à 9,50€

NOUVEAU CIRQUE

RADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

LIAISON CARBONE

Par la Cie Les Objets volants. JonglageVen 10 avril à 20h30 ; 18€/25€/27€

SPECTACLES

SALLE SAINTE-HÉLÈNE10 rue Sainte-Hélène, Lyon 2e (04 78 38 06 06)

SUR LA ROUTE AVANT L’AUBETexte et ms Pierre LouisJeu 9 avril à 20h30 ; 8€/12€

MJC VILLEURBANNE46 cours Damidot, Villeurbanne (0478848483)

AVANT QUE L’AVANT GARDE NE GLISSE SUR LES ROCHERSPar le Mac Guffin KollectifJeu 9 et ven 10 avril à 20h ; de 4€ à 12€

ESPACE LES 3 RYTHMESPlace de la porte de Lyon, Dardilly (04 78 35 13 00)

LES FOLIES LYONNAISESSam 11 avril à 20h ; 65€

COMŒDIA DE LYON32 bis quai Arloing, Lyon 9e

GROSSE CHALEUR !De Laurent Ruquier, ms Geneviève LimogesDu 8 au 12 avril, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 15h et 20h30, dim à 15h ;10€/13€/15€

MAISON DES PASSAGES44 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 95 49 00 98)

MATIN BRUN + SOPHIE SCHOLL,RÉSISTANCE D’UNE JEUNESSEPar la Cie NovecentoSam 18 avril à 19h et dim 19 à 15h ; 11€/13€

THÉÂTRE DU GAI SAVOIR94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)

L’OPPOSÉ DU CONTRAIREPar la Cie Le G.A.R.D.Sam 18 avril à 20h30 et dim 19 à 17h ; de 7€ à 12€

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MARDI 28 AVRIL - 20H30MERCREDI 29 AVRIL - 15H00MERCREDI 29 AVRIL - 19H30

JEUDI 30 AVRIL - 20H30À LA MAISON DE LA DANSE - ENTRÉE LIBRE

Page 19: Le Petit Bulletin - Lyon - 793

P19 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15

S’il constitue une sorte d’adresse bienveillanteà autrui appelant à la protection céleste, legodspeed de Godspeed You! Black Emperor

– que le groupe montréalais a emprunté à un docu-mentaire japonais des 70’s – prend en ce printemps(toujours érable ?) 2015 un sens nouveau. Car c’estbien, au regard des standards du fer de lance du labelConstellation, à vitesse divine que se sont enchaînésses deux derniers albums, quand on avait attendu prèsde dix ans entre le pénultième, sorti en 2012, et sonprédécesseur. Personne ne s’en plaindra, à commencerpar les idolâtres du groupe. On pourrait certes juger lachose un peu chiche en termes de quantité, croire auEP, le disque ne comportant que quatre titres. Mais il ya toujours cette affaire de standards maison qui faitque quatre morceaux suffisent largement à la banded’Efrim Menuck pour bâtir un disque longue durée auxallures de cathédrale sonore. La vérité, c’est que d’unepart les morceaux du précédent Allelujah ! Don’t Bend! Ascend ! préexistaient au hiatus du groupe, tandisque Asunder, Sweet and OtherDistress – en fait une demi-surprise – reprend une monu-mentale pièce musicale baptiséeBehemoth (mais auquel le groupe a parfois donné d’autresnoms et de nombreuses ver-sions) pouvant s’étaler jusqu’à75 minutes et constituer le seulet unique morceau de certainsconcerts – comme ce fut le casen ouverture de Nine Inch Nailsen 2013.

GRAND SOIRComme les morceaux tératologiques de Godspeedsont souvent eux-mêmes divisés en mouvements,Asunder, loin d’être taillé d’un bloc, alterne montagnesrusses faites de montées en vrille et de descentes enflammes et drones abstraits davantage versés dansune forme de musique concrète – pour ne pas direconcrete, traduction anglaise du mot béton. Et c’estbien là où cette formation est fascinante – et en parfaite cohérence avec le militantisme affirmé, martelé, mais jamais lourdingue qui a toujours été lesien : dans cette forme d’alternance entre l’idéologie– l’abstraction donc – et le passage à l’acte. Telle a montée au front avec l’artillerie lourde que constituent les morceaux de clôture et d’ouverture del’album. D’un côté Peasantry or “Light inside theLight” qui démarre comme un monstre mythologique,Behemoth donc, figure du Livre de Job, se mettrait enmarche (visiblement vers l’Orient, destination musi-cale vers laquelle GY!BE lorgnait beaucoup surAllelujah) : lentement, lourdement, faisant trembler le

sol, avant de faire hurler sa puissance dévastatrice. De l’autre Piss Crowns are Trebled, montant, à pasrésolus vers une épiphanie finale – un élément récurrent de la geste godspeedienne – un grand soiroù il ferait jour. On serait tenté de dire qu’il faut bienévidemment écouter attentivement les paroles dugroupe car il a beaucoup de choses à dire. Sauf que deparoles, évidemment, chez GY!BE, il n’y a pas. Ce qui ne doit pas constituer une raison de ne pas lesécouter.

TERRES BRÛLÉESDe fait, Godspeed, c’est le coup d’état permanent, unerévolution sans cesse ressassée en une sorte de conti-nuité mouvante, de répétition marxiste où pour le coupla dimension farcesque n’aurait pas sa place, l’histoirese réinitialisant avec toujours plus de détermination.Cela ne veut pas dire pour autant que Asunder, Sweetand Other Distress, album à deux faces et quatre têtes(nucléaires), est le meilleur de Godspeed – il est bien

trop tôt pour le dire, tant ce typed’album infuse sur le temps longde l’éternité des monstresmythiques et immortels. Nid’ailleurs que chacun desalbums du groupe est meilleurque le précédent. Commentaffirmer que Godspeed a faitmieux que Lift Your Skinny Fistslike Antennas to Heaven ouYanqui U.X.O. ? Absolumentimpossible, tout comme il est im-possible d’affirmer le contraire.Cela reviendrait à tenter de comparer ce que furent jadis les

paysages édéniques de terres que l’on a brûlées. Chaquealbum des Constellés ne se mesure qu’à l’aune de lui-même et de ce qu’il transmet. La Presse, journal canadien en première ligne quand il s’agit de suivre lesembardées de chez Constellation Records, a toutrécemment qualifié GY!BE de “brise-glace”. On auraittendance à poursuivre en ajoutant que, même une foissur terre, le navire Godspeed continue de briser tout cequi se trouve sur son chemin. Plus qu’un brise-glace, cegroupe est un brise-rock, qu’il fait voler depuis plus devingt ans en éclats de bruit et de fureur. Dans le Livrede Job, le Behemoth est la bête, le symbole de la forceanimale qu’on ne peut dompter et qui provoque à sonapproche une sensation que l’on ira chercher enconcert et que Rimbaud décrivait en ces mots : «Moiqui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues / Lerut des Béhémots et les Maëlstroms épais.»

> Godspeed You! Black Emperor [+ Carla Bozulich]Au Transbordeur mercredi 15 avril

© Yannick Grandmont

La marche de l’Emperor— ROCK — PRESQUE DIX ANS D’ABSENCE, UN RETOUR LIVE EN FORCE, ET DEUX ALBUMS(QUASI) COUP SUR COUP, REVOICI GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR POUR CE QUI RISQUE D’ÊTRE UN DES (POSITIFS) MASSACRES DU PRINTEMPS, SOUS LES PAS LOURDS ET DÉVASTATEURS D’UN MONSTRE NOMMÉ BEHEMOTH. STÉPHANE DUCHÊNE

Godspeed, c’est le coup d’état permanent, une

révolution sans cesseressassée en unesorte de continuitémouvante, de

répétition marxiste.

MUSIQUE - SOIRÉES

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P20_21 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15

MUSIQUE - SOIRÉES

DR

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Fax : 04 76 21 25 11Infographiste : Carole

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Bête et méchant— HIP-HOP — De loin, cela ressemble à un duel au sommet. D’uncôté Kaaris (au Kao), de l’autre Alkpote (à la Marquise). Le mêmesoir. De près, l’affaire ne fait pas un pli : entre le poids lourd duhardcore et l’autoproclamé «Empereur de la crasserie» ne s’étirepas seulement un périphérique – le premier a grandi à Sevran, l’autreoublié de le faire à Évry – mais aussi tout un fossé, dans lequel Alkpotedéverse des tombereaux de sottises avec la grossièreté décomplexée d’unarmateur dégazant au milieu d’un banc de dauphins. Moins bouffonnesque celles de son vieux pote Seth Gueko, plus méthodiques que celles deson jeune acolyte Vald, les chansons d’Alkpote sont en quelque sorte aurap ce que les films promus par Hallucinations Collectives sont au cinéma: de jouissives frasques buissonnières qui, au-delà de leur potentiel clivant,impressionnent par leur liberté formelle – voir l’inventivité du bonhommeen matière de néologismes – et la sagacité de leur rapport au réel – cf. leclip de son récent Meilleur lendemain, portrait de ruraux détraqués par lesinjonctions à consommer. Sur des prod’ allant de la citation du Wu-Tang àla variation sur un sample de Gainsbourg, celui que dépeint Alkpote à longueurs de saillies misogynes et d’ego trips en dessous de la ceinture faitpeine à voir. Mais à la différence de Kaaris, lui en a conscience. BM

> AlkpoteÀ la Marquise samedi 11 avril

Haydn revisité— CLASSIQUE — Les portes du festival des Jardins mystérieux viennent tout juste de se refermer qu’un fou de paysagisme prendplace à l’Opéra pour un concert unique : le chef new-yorkais WilliamChristie. Christie, c’est l’élégance du geste, de l’inattendu dans la direc-tion. On l’imagine s’occuper de son jardin à la française – en Vendée,ouvert au public en été – comme d’un orchestre : du labeur, de l’amourpour les choses bien construites, un brin de folie. Mythe vivant, baroqueuxincontournable, il donnera le 12 avril une leçon d’interprétation autour dedeux œuvres de Haydn assez confidentielles, lui qui d’ordinaire réserve sesfaveurs à Purcell et Mozart. D’abord la Symphonie n°49, surnommée La Passione. D’une rare expressivité, d’une douleur infernale, l’œuvre esttendue, sombre et offre peu d’espaces pour le calme intérieur. Ensuite LesSept dernières paroles du Christ en croix en version orchestre, rarementjouée – on connaît plutôt celle, magnifique, pour quatuor à cordes, et saversion oratorio. Les Sept dernières paroles du Christ en croix, c’est le crid’un messie vacillant, le seul doute que Jésus ait jamais éprouvé : «Père,Père, pourquoi m’as tu abandonné ?». Une question théologique et terriblement humaine à laquelle Haydn apporte la plus belle des réponseset que William Christie devrait transcender. PASCALE CLAVEL

> William Christie & l’Orchestre de l’Opéra de LyonÀ l’Opéra de Lyon dimanche 12 avril

DR DR

Gang of New York— ROCK — Sale temps pour les hyperacousiques et les bradycar-diaques : à peine une semaine après le passage de Raised Fist, voicique déboule une autre sommité du hardcore, new-yorkaise cettefois, en la personne de Sick of it All. Affichant au compteur une décen-nie de carrière de plus que ses correspondants suédois (soit trente ans),Sick of it All est un peu le AC/DC du genre – pour rappel, une engeanceparoxystique du punk, tant sur le plan de la vitesse que sur celui de la fronde.Autrement dit un groupe qui a choisi d’entretenir son feu intérieur plutôtque de chercher en vain à le réinventer – il a même poussé le vice jusqu’àré-enregistrer une vingtaine de ses classiques – et dont les compromissionsse résument de fait à des baisses d’inspiration passagères. Built to Last sedisaient les frères Koller (guitare et chant) et leurs compères sur l’un deleurs albums séminaux. Ce n’est pas Last Act of Defiance qui leur donneratort : calls and responses guerriers à souhait, rythmiques qui vous kickstartun pogo en moins de deux, riffs composés à l’instinct de survie, tout y est,propulsé par une détermination à faire passer les gueulantes de Valls pourdes reprises du Patati Patata de Philippe Katherine. Bref, c’est la gifle scénique garantie – et même l’humiliation pour les rebuts néo-métal quileur prépareront le terrain au Transbo. BENJAMIN MIALOT

> Sick of it All [+ Dagoba + Black Bomb A + Tagada Jones + Aqme]

Au Transbordeur jeudi 9 avril

Page 21: Le Petit Bulletin - Lyon - 793

MUSIQUE - SOIRÉES

C’est Sacred Bones, leur label, qui l’affirme officiellement : le dernieralbum de Moon Duo, Shadow of the Sun contient «des rythmes dansants,des riffs répétitifs, des boogies de camionneur cosmiques et même un jolimoment d’extase.» Inutile de dire que pour rivaliser avec le précédentalbum du duo, qui en est à son troisième, il fallait au moins ça : des boogies de camionneur cosmiques. Cela étant posé, on en déconseille fortement l’écoute au volant. Car les deux psychédéliciens que sont RipleyJohnson et Sanae Yamada sont deux psychotropes vivants n’en formantqu’un, plus puissant. Et ce d’autant plus qu’on en prolonge l’usage ou augmente les doses, ce qui est le cas à chacune de leur nouvelle production.

DREAM MACHINEDe fait, et en cela la référence routière est loin d’être vaine, Shadow of TheSun développe un peu plus loin que ne le faisait Circles (tournant autourde la figure du poète transcendental Ralph Waldo Emerson) une espèce deroutine confinant à l’hypnose, effectivement semblable à la sensation d’avaler des kilomètres, de la bande blanche et les effets stroboscopiquesde lampadaires semblables à la Dream Machine de Bryon Gysin – terrainidéal pour ces phases de micro-sommeil qui font des ravages sur les routes (Night Beat est de ce point de vue aussi redoutable que bien titré).Point donc de psychédélisme éthéré ou floral ici. On est dans le dur du ruban bétonné et bordé de murs du son, l’ombragé et l’ombrageux(Zero flirte avec le film de série B mis en musique par un jeune RobertSmith perturbé – enfin plus perturbé), plus lune que soleil, éclipse quepleine lumière irradiant depuis les portes ouvertes de la perception (qui

pourtant filtre à travers In a Cloud, le fameux moment d’extase). Peut-êtrefaut-il y voir l’ombre portée justement, à l’occasion de cet album, d’undéménagement du groupe de la baie mi-fog, mi-soleil de San Franciscovers l’Oregon mouillé de Portland (par ailleurs capitale mondiale même si largement officieuse du cool) puis Berlin (même remarque queprécédemment mais en version officielle). De ce voyage voulu commeimmobile car initié dans un rare moment de temps mort, sans parvenir à tenir en place géographiquement, Moon Duo a inventé de nouveauxmodes de transport qui dépassent de loin le simple camion. Quand bien même celui-ci roulerait au “boogie cosmique”, c’est bien d’élévationpar le rase-bitume qu’il s’agit.

> Moon Duo [+ Quetzal Snakes]

Au Marché Gare jeudi 16 avril

© Claudia Kershaw-Rae

Objectif Lune— ROCK — APRÈS LE TRANSCENDANT ET TRANSCENDANTALCIRCLES, MOON DUO S’EST MIS UN PEU À L’OMBRE POURACCOUCHER DE SHADOW OF THE SUN ET DÉVELOPPER PLUSAVANT LA FACE NOIRE DE SON ESSENCE PSYCHÉDÉLIQUE.ET QUAND ON DIT ESSENCE, C’EST À TOUS LES SENS DUTERME. STÉPHANE DUCHÊNE

Les plus belles fleurs, dit-on, poussent sur du fumier. Par extension, ce doit être le cas desbarbes fleuries. En l’occurrence celles des mem-bres de System of a Down, quatuor californienapparu en plein boum du nu metal (en 1994),cet enfant illégitime et mal fini du hip-hop etdes musiques extrêmes, et dont la discographie, au point mort depuis dix ans, impressionneencore par sa fantaisie et sa maturité. Le secretde cette longévité sonore est atavique : là où ses pairs se complaisaient dans leur jus, rivalisant de poses affectées et de slogansreproductibles à la pointe de compas, System of a Down a préféré faire macérer les racinesarméniennes de ses membres, jusqu’à sonnercomme une sorte de Rage Against the Machineélevé au grand air embaumé d’opium des pleines caucasiennes. Véritable derviche qui netourne pas rond, Serj Tankian, son frontmanpolyphonique, est celui qui incarne au plus près ce mélange d’engagement et de spiritualité,

en particulier sur scène, bien que S.O.D. y ait toujours été précédé d’une très mauvaiseréputation. Ses chansons, elles, dans leurmanière pour le moins loufoque de juxtaposerblasts d’agressivité pure et mélodies sincère-ment plaintives, méritent une réévaluation enbonne et due forme – rien à jeter dans les deuxpremiers albums.

LA RÉVOLUTION DES CRABESAutre formation culte des années 90 dont onpourra juger de la forme à la Halle, The Prodigy,alias le précurseur de la pornographie en point of view (avec le sulfureux clip de SmackMy Bitch Up), alias, surtout, l’une des figuresemblématiques du big beat, cette dance musicwith an attitude typiquement britannique qui fit à l’époque la joie commune des vieux loulous et des jeunes teufeurs – puisqu’à mi-chemin du rock nihiliste et de la technoindustrielle. Peut-être même la plus embléma-

Nos années sauvages— ROCK / ÉLECTRO — DEUX DES PLUS BELLES BIZARRERIES DES ANNÉES 90 SE SUCCÈDENT À LA HALLE TONY GARNIER.LES NÉO-MÉTALLEUX EN DJELLABA DE SYSTEM OF A DOWN ET LES PUNKS À BIG BEAT DE THE PRODIGY. FLASHBACK. BM

tique. Il faut dire qu’à la différence desChemical Brothers, The Prodigy a toujours assumé avoir voulu rendre soluble la culturerave dans le mainstream, quitte à se foutre l’intelligentsia indé à dos – sous ses éternelsairs de petite frappe changée en crapaud, le bondissant Keith Flint cache un fieffé marketeux. Reste que derrière les frasques etplans de com’ faussement improvisés ont untemps grondé (sur les trois premiers albums)pléthore de tubes cyberpunk, courtoisie du peroxydé Liam Howlett, qui s’attela tout seulcomme un grand malade à la fusion de guitaresportées à saturation et de breaks amphéta-minés. À lui aussi, un jour, l’histoire rendra justice.

> System of a DownÀ la Halle Tony Garnier mardi 14 avril> The ProdigyÀ la Halle Tony Garnier jeudi 16 avril

System of a Down - D

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MIELI MIELOHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Ven 10 et sam 11 avril à 21h30 ; 7€/10€

STÉPHANE VINCENZA TRIOLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Sam 11 avril à 21h ; 7€/10€

AURÉLIE GUILLEMARD TRIO + CLOTILDE HARDOUIN DUOLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Dim 12 avril à 18h ; 5€/8€

AMNESIAC QUARTETLE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)Mar 14 avril à 21h15 ; 3€

ANA POPOVIC + CATFISHTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Mar 14 avril à 20h30 ; 18€/25€

FLAGADA STOMPERSHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Mer 15 avril à 21h30 ; 7€/10€

HAPPY STOMPERSHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Jeu 16 avril à 21h30 ; 7€/10€

CHRIS FEELING BLUES BANDJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)Ven 17 avril à 19h45 ; 10€

CÉDRIC PERROTHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Ven 17 avril à 21h30 ; 7€/10€

MUESLI BOWL + TRIO JOUR DE NUITLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Sam 18 avril à 19h45 ; 3€

PHILIPPE SORIANO QUINTETJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)Sam 18 avril à 19h45 ; 10€

ROMAIN CUOQ 4TETHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Sam 18 avril à 21h30 ; 7€/10€

ROCK & POPRICARD LIVE SESSIONSJabberwocky + Hyphen Hyphen + FuzetaLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Mer 8 avril à 19h30 ; entrée libre: article ci-dessous

HOLY BONESLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Mer 8 avril à 20h ; 5€

ORCHESTRE TOUT PUISSANTMARCEL DUCHAMP + L’ÉTRANGLEUSE

Avec un nom pareil, vous dites-vous,L’Orchestre Tout Puissant MarcelDuchamp ne peut que produire unemusique fofolle et un peu chiante.Gagné à moitié : car si l'afro-post-punkde ce sextet genevois est d'une joyeusesingularité, il irradie aussi d'une sensualité qui excuse tous les excèsconceptuels.MARCHÉ GARE34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)Jeu 9 avril à 20h30 ; 11€/13€

THE CHAINSAW BLUES COWBOYSLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Jeu 9 avril à 20h ; 10€/12€

WE ROCK LYONSick of it All + Dagoba + Black bomb A +Tagada Jones + AqmeTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Jeu 9 avril à 18h45 ; 28€

: article en page 20

10 ANS DE DIRTY WITCH

Las Furias + Cannibal Mosquitos + Buddy Zombie + Forest PookyVivre vite, les punks contemporains

savent faire. Mourir jeunes, moins. Onne s'en plaindra pas dans le cas de lasmala Dirty Witch, qui depuis dix ansentretient la flamme DIY avec une salutaire auto-dérision. Et fête cetachievement entre affiliés de bonnecompagnie, du songwriter enragéForest Pooky aux surf-rockeurs desérie B de Cannibal Mosquitos.NINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 10 avril à 20h30 ; entrée libreINTERNATIONAL HYPER RYTHMIQUE+ SATHONAYAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)Ven 10 avril à 20h30 ; 5€

LES SALES MAJESTÉSLE BLOGG14 rue Crépet, Lyon 7e (04 72 70 85 92 )Ven 10 avril à 20h ; 14€/17€

SHAKE SHAKE GOTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Sam 11 avril à 20h ; 15€

SUPER DIMANCHE DU CROCK’N’ROLLHummingbird + Holy TwoLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eDim 12 avril de 15h à 21h ; 5€

A PLACE TO BURY STRANGERSMARCHÉ GARE34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)Mar 14 avril à 20h ; de 15€ à 20€

SYSTEM OF A DOWNHALLE TONY GARNIERPlace des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7eMar 14 avril à 19h30 ; 48€

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GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR+ CARLA BOZULICHTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Mer 15 avril à 20h ; 25€

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ALONE WITH EVERYBODYKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Jeu 16 avril à 20h30 ; 6€

MOON DUO + QUETZAL SNAKESMARCHÉ GARE34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)Jeu 16 avril à 20h30 ; 9€/11€/13€

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TRIPALIUM + HYPNO5E + MOBIUS +NONSENSEMetalÔ TOTEM11 avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 78 88 94 88)Ven 17 avril à 19h ; 16€/19€ WHYSDOM + BEL’O CAN + DREAMSELVE + ALKEMYMetalÔ TOTEM11 avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 78 88 94 88)Sam 18 avril à 19h ; 10€/14€

DISQUAIRE DAY15h : Forest Pooky + 17h : Tifa’sKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Sam 18 avril à 15h ; entrée libreMUDWEISERKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Sam 18 avril à 20h30 ; 6€

CONTRE COURANT + MART ONE + DAMN GOODTOÏ TOÏ LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)Sam 18 avril à 20h30 ; 6€

LOST HARBOURS + BLEWHARPKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Dim 19 avril à 20h30 ; 6€

BANNERS PILOT + ALONEComme un écho au concert de

Lagwagon, The Flatliners et WesternAddiction. Originaire de Mineapolis, letrio Banner Pilot est lui aussi signéchez Fat Wreck Chords, où il pratiqueun punk rock mélo tout ce qu'il y a deplus franc du collier – avec un grain devoix grinçant à la Jason Shevchuk(None More Black) qui fait la différence.AYERS ROCK BOATFace au 17 quai Augagneur, Lyon 3e (09 72 22 11 53)Mar 21 avril à 21h ; 10€

RED FANG + SPACE FISTERSAssommant au sens propre, le stoner

rock l'est parfois aussi au figuré, quandil est le fait de crapauds qui se rêventplus gros que le bœuf Mastodon. Paschez Red Fang, quatuor de l'Oregondont les très efficaces jets de butofoxineélectriques s’accompagnent d'une salutaire potacherie.ÉPICERIE MODERNEPlace René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)Mar 21 avril à 20h30 ; 11€/13€/15€

CHANSONTHOMAS FERSENESPACE 140291 rue d’Athènes, Rillieux-la-Pape (04 37 85 01 50)Mer 8 avril à 20h30 ; 12€/20€

SOUAD MASSITHÉÂTRE LA MOUCHE8 rue des écoles, Saint-Genis-Laval (04 78 86 82 28)Jeu 9 avril à 20h30 ; 10€/18€/23€

SOMBRERO(S)SALLE LÉO FERRÉ5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)Jeu 9 avril à 20h30 ; 7€/9€

BASTIEN LUCAS + CYRZÀ THOU BOUT D’CHANT2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)Ven 10 avril à 20h30 ; 9€/13€

ÉMILIE MARSCHÀ THOU BOUT D’CHANT2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)Sam 11 avril à 20h30 ; 9€/13€

LUCE ET MATHIEU BOOGARTSÉPICERIE MODERNEPlace René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)Jeu 16 avril à 20h30 ; 11€/13€/15€

ANTOINE BERTAZZON + POMMELA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Ven 17 avril à 19h45 ; entrée libreLES FANTASTIQUESAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)Sam 18 avril à 20h ; prix libre

WORLDDIALEKDE L’AUTRE CÔTÉ DU PONT25 cours Gambetta, Lyon 3e (04 78 95 14 93)Ven 10 avril à 20h30 ; 3€/5€/8€

FLAMENCOPar la Cie Anda JaleoÉTOILE ROYALE THÉÂTRE17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)Sam 11 avril à 20h30 ; 8€/11€/15€

DUO LEVIN PAPILLONAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)Sam 11 avril à 20h ; 5€

LIVE BRASIL AVEC FORROBERIO LA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Dim 12 avril à 18h30 ; 5€

CABARET DES CHIBANISKHALED SGHIR ET ABBASS6e CONTINENT51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)Ven 17 avril à 21h ; 3€/5€

VARIÉTÉSDIRTY DANCINGComédie musicaleHALLE TONY GARNIERPlace des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e Du 10 au 12 avril, ven à 20h30, sam à 15het 20h30, dim à 14h ; de 35€ à 79€

REGGAEDOCTOR LASS & THE JUNGLE JUICE6e CONTINENT51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)Ven 10 avril à 21h ; 3€/5€

BROUSSAÏ + JOE PILGRIMTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Ven 10 avril à 19h ; 15€/18€

ROOTZ UNDERGROUND + JAH9 +NAÏ JAH + AMAHORO SOUND + CE Ô TOTEM11 avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 78 88 94 88)Jeu 16 avril à 19h30 ; 15€/20€

PANDA DUB + ONDUBGROUNDTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Sam 18 avril à 20h ; 15€

AFTERSHOW PANDA DUBMayd Hubb + Tiburk + Mahom + Tetrahydro K + ThriakisTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Sam 18 avril à 23h30 ; 10€

HIP-HOP & R’N’BKAARISLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Sam 11 avril à 19h30 ; 24€

ALKPOTELA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Sam 11 avril à 20h ; 12€/15€

: article en page 20

LA SMALA + CABALLERO + JEAN JASS + CHILLA & NAINXLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Jeu 16 avril à 21h ; 10€

SOIRÉE COUP DE COEUR 45 live party feat.Ollie Teeba + Dj suspect + Boca 45NINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 17 avril à 21h30 ; entrée libre: article ci-contre

BAVOOG AVERS + BENY LE BROWNIESMARCHÉ GARE34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)Sam 18 avril à 20h30 ; 6€

DÄLEK + MOODIE BLACK

Le label Ici D'ailleurs réédite ledeuxième album de Dälek, From Filthy Tongue of Gods and Griots.Bonne nouvelle : ce malfaisant hybridede hip-hop et de musique industriellen'a perdu ni de son intensité ni de sa noirceur. Deuxième bonne nouvelle : le duo de Newark a décidé de le prouver sur scène.MARCHÉ GARE34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)Mar 21 avril à 20h30 ; 11€/13€

ÉLECTROMR KS + MURVIN SOUNDTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erJeu 9 avril à minuit ; 6€

I’M DAMON WILD + MANDALA + MOJODV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Ven 10 avril à minuit ; 10€

ZUPERDanny DazeLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 10 avril à 23h30MAP.ACHE + ORTELLA + KLAAR & JAYSPER + KAISTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erVen 10 avril à minuit ; 8€

SUPER SOCIAL JEEZ + DJ CARIELA MAISON M.21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)Ven 10 avril à 21h ; entrée libreFUNKINEVIL + JACQUES GREENE + JUDAAH

Canadien de naissance, il vit à NewYork et est adossé à un label écossais :Jacques Greene est un garçon de sontemps. N’était la relation de défiancequ’il entretient avec les nouvelles technologies. Ce qui ne l’empêche pasde produire des tubes post-r'n'b parmiles plus aptes à unifier le dualisme cartésien – dont, justement, le méfiantPhantom Vibrate.LE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eVen 10 avril à 23h ; 18€/22€

DESTRUCTURÉ MatadorLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Sam 11 avril à 23h30 ; 15€/17€

MTR #13Dj Deep + Zadig + Renart & SlovenLA PLATEFORME4 quai Victor Augagneur, Lyon 3e (04 37 40 13 93)Sam 11 avril à 23h ; 13/15€: article ci-contre

IN/SIDE #10 Audio Werner + Junkie Inoue + OffenDV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Sam 11 avril à minuit ; 8€

: article ci-contre

TELEPHONES + THE PILOTWINGSTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erSam 11 avril à minuit ; 8€

MR FREDDYLA MAISON M.21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)Sam 11 avril à 22h ; entrée libre

CHILDREN OF THE DRUMS3A + Labat + Pablo ValentinoLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eSam 11 avril à 23h ; 6€/10€

L’AMOUR-JOUR Mathias KadenBATEAU BELLONARive droite du Rhône / Pont Pasteur, Lyon 2eDim 12 avril de 16h à 22h ; 8€/12€

THE PRODIGYHALLE TONY GARNIERPlace des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7eJeu 16 avril à 20h ; 39,50€

: article en page 21

MAAN AKA PSYK AIKENDV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Jeu 16 avril à minuit ; 8€

MAXCO + YOGITERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erJeu 16 avril à minuit ; 3€

BENEDIKT FREY + MICHAEL COSTADV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Ven 17 avril à minuit ; 8€

ENCORE X TOUCHE FRANÇAISESoundstream + Gerk aka NY stomp +Moomin + Jacques Terrasse vs LaurentCaligarisLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 17 avril à 23h30: article ci-contre

PORTABLE AKA BODYCODE + LAURENT CALIGARIS & JACQUES TERRASSETERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erVen 17 avril à minuit ; 8€

DIAL LABEL NIGHTEfdemin + Lawrence + John RobertsLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eVen 17 avril à 23h ; 14€/18€

: article ci-contre

BLACK IS BEAUTIFUL6e CONTINENT51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)Sam 18 avril à 18h ; 10€/13€

PALMA SOUND SYSTEM LIVEVisitors for Rework + Raj + Noma + My Thud Unit Area + Leome + KapakLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eSam 18 avril à 23h ; 6€/10€

ANDRE GALLUZZI + SONARONEDV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Sam 18 avril à minuit ; 8€

HUERCO S + NYCOTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erSam 18 avril à minuit ; 8€

MAGNETIC ENSEMBLE + REV GALENLE PÉRISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)Sam 18 avril à 21h ; 10€/12€

WE ARE REALITY : OSTGUT TONNick Hoppner + Ryan Elliot + Awanto 3LE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eDim 19 avril de 15h30 à 22h30 ;10€/12€/16€

COLLISIONCOLLECTIVEJusqu’au 11 avril: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon

LE PÉRISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59

LE MIGOU + SO-LO-LO + ALICE MILLER ET MANU SCARPAJeu 9 avril à 20h30 ; 10€/12€

ACAPULCOVen 10 avril à 18h ; prix librePETER ORINSVen 10 avril à 12h30 ; prix libreROMAIN CONSTAT ET XAVIER GARCIA + LA SCALA + ELECTRIC VOCUHILASam 11 avril à 20h30 ; 10€/12€

ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)

QUELS SONT LES ENJEUX LIÉS À LASTRUCTURATION DES MUSICIENSEN COLLECTIF AUJOURD’HUI ?Ven 10 avril à 9h30 ; entrée libreGÉRÔME GUIBERTDocteur en sociologie économique de lamusiqueVen 10 avril à 14h30 ; entrée libre

AUTRES LIEUXBRUNO TOCANNE + ANNE QUILLIER HOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Mer 8 avril à 21h ; 7€/10€

HIPPIE DIKTAT + POLYMORPHIE + DÉTRUIRE TOUS LES HUMAINSMARCHÉ GARE34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)Ven 10 avril à 20h30 ; 10€/12€

COUP D’ŒIL POP

HOLD UP SUR LA HYPE—Après la petite claque pop aqueuse et ondulante du single Photomaton, onne pouvait guère laisser Jabberwocky nous laisser nous-mêmes comme ça :sans suite, sur une sorte de popitus interruptus. Il fallait qu’il y ait EP – onsait que les albums sont longs à venir en ces temps d’austérité phono-graphique – voire un autre single pour enfoncer le clou jusqu’à sa tête (latête du clou, pas la nôtre, mais c’est comme on veut). Pas de révolution, pas véritablement d’ascension mais du moinsune confirmation, donc, avec les morceaux Pola – sur l’EP du même nom, où il se trouve largement remixé et accompa-gné par Photomaton et deux morceaux inégaux. Mais aussi et surtout avec le nouveau single Holding Up où la chanteuse invitée – une tradition maison – ferait presque penser à la tenace fantôme Lana Del Rey. Pour se faire uneidée plus concrète de cette formation pictavienne annoncée comme capable – on vous laisse rechercher la référence littéraire de son nom – de passer de l’autre côté du miroir de la hype, il faudra se rendre au Kao le 8 avril pour l’une desfameuses Live Sessions de Ricard, marque qui prouve qu’on peut à la fois aimer les bollocks du rock et les boules depétanque. Et s’en battre les deux. STÉPHANE DUCHÊNE

DR

CLASSIQUE MUSIQUES FANTÔMESPar Louise Salmona (violon) du CNSMDTHÉÂTRE DE LA RENAISSANCE7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)Mer 8 avril à 20h ; 6€

CHEVALIER À LA ROSEPar l’Orchestre national de Lyon, JavierPerianes (piano), Julie Pasturaud (mezzo-soprano) et Jun Märkl (dir mus)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Jeu 9 avril à 20h ; de 8€ à 46€

ROSES EXPRESSOPar l’Orchestre national de Lyon, JuliePasturaud (mezzo-soprano), Jun Märkl (dir)et François Castang (présentation)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Ven 10 avril à 15h ; 10€

VIVALDI, MOZARTChefs-d’oeuvre du violon par A. Tigranyan etle Classical Concert Chamber OrchestraBASILIQUE DE FOURVIÈRE8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 13 01)Jeu 9 et ven 10 avril à 20h30 ; 20€/40€

BEETHOVEN, MENDELSSOHN...Duo piano violonLE SALON DE MUSIQUE88 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 40 22 46)Ven 10 avril à 20h ; 10€

LA BELLE DE CADIXOpérette de Françis Lopez, livret de MarcCab et Raymond Vincy, dir mus AndreïChevchouk, ms Fabien Attias, par l’orchestre,chœurs et ballets de la Cie CalaTHÉÂTRE THÉO ARGENCEPlace Ferdinand Buisson, Saint-Priest (04 78 20 02 50)Sam 11 avril à 17h ; de 14€ à 26€

MOZARTEMENT VOTREQuatuor en si bémol majeur par Eric WestphalTEMPLE LANTERNE10 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 58 48 27)Sam 11 avril à 20h ; 20€

BROWER, VILLA-LOBOS...Guitare d’Amérique du Sud par Ibet de LosAngelesLE SALON DE MUSIQUE88 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 40 22 46)Sam 11 avril à 20h ; 10€

GETTY, RACHAMINOV, TCHAÏKOVSKIPar l’Orchestre national de Russie, les Chœurset Solistes de Lyon-Bernard Tétu, Lisa Delan(soprano), Lester Lynch (baryton), Lise de laSalle (piano) et Mikhaïl Pletnev (dir)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Dim 12 avril à 16h ; de 8€ à 46€

HAYDNPar William Christie et l’Orchestre de l’Opérade LyonOPÉRA DE LYONPlace de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)Dim 12 avril à 16h ; de 10€ à 52€

: article en page 20

MOTETS DE BACHPar Cori SpezzatiBASILIQUE DE SAINT-MARTIN-D’AINAYPlace d’Ainay, Lyon 2e (04 72 40 02 50)Dim 12 avril à 16h ; 10€/15€

KRYSTIAN ZIMERMANRécital de pianoAUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Ven 17 avril à 20h ; de 8€ à 46€

BOLÉROPar l’Orchestre national de Lyon, EmmanuelPahud (flûte) et Alain Altinoglu (dir)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Du 16 au 18 avril, jeu à 20h, sam à 18h ;de 8€ à 46€

ACADÉMIE DES JUNIORSDir Quentin HindleyAUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Dim 19 avril à 16h ; entrée libre

JAZZ & BLUESMARCUS MILLERRADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)Mer 8 avril à 20h30 ; 37€/39€/49€

SÉBASTIEN MOURANTHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Jeu 9 avril à 21h30 ; 7€/10€

ELECTROPHAZZ + CLYDE RABATEL ZAPATAJACK JACK - MJC ARAGONPlace Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)Ven 10 avril à 20h30 ; 10€/12€

Recommandé par la rédaction

Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

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CIRQUECIRQUE PINDERMARCHÉ DE LA GARE - QUAI PERRACHELyon 2eJusqu’au 26 avril ; de 7€ à 45€

FESTIVALOUFS D’ASTROBiennale du ciel et de l’espace sur le thèmede la lumière : spectacles, déambulations,rencontres, conférence dans le noir, lightpainting, expos, cinéma...PLANÉTARIUMPlace de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)Jusqu’au 26 avril ; 7€/9€

CINÉ ITALIAFestival de films italiens en VOJusqu’au 10 avrilRens. : 04 78 33 64 33Tarifs : 4, 80€/5, 60€ la séance: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon

ÉCULLY CINÉMA21 avenue E. Aynard, Écully (04 78 33 64 33)

SOIRÉE VIN ET SPAGHETTI“Résistance naturelle” de Jonathan Nossiter(2014, 1h25, documentaire) à 18h + “Django” de Sergio Corbucci (1966, It-Esp, 1h32) à 20h30 + dégustation entre les2 séancesMer 8 avril

CENTRE CULTUREL ECULLY21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)

L’ULTIMA BUMMADe et avec Venera BattiatoVen 10 avril à 20h30 ; 8€/10€

THÉÂTRE DANSÉ DU KERALADu 9 au 11 avril

MUSÉE DES CONFLUENCES86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)

CHANTS ET PERCUSSIONS D’INDE DU SUDMusique traditionnelle du KeralaJeu 9 avril à 20h30 ; 12€/15€

KATHAKALILa Cie Prana présente cette danse dans soncontexte historique et socialVen 10 avril à 18h ; entrée libreRENCONTRE AVEC UN SINGE REMARQUABLEPar la Cie Prana, 45 min, dès 7 ansVen 10 avril à 20h ; 8€/10€

LA TABLE AUX CHIENSDe Cédric Martinelli et Julien Touati (2010, Fr, 1h)Sam 11 avril à 15h ; entrée libreLES DIEUX NE MEURENT JAMAISDocumentaire (2004, 1h)Sam 11 avril à 17h30 ; entrée libre

P23 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15

ANIMATIONS INSOMNIAQUE

11.04.15 IN/SIDE #10 De bourdonnements en cliquetis, il est fréquent qu’unmorceau de musique électronique soit accueilli pardes comparaisons avec des bruits d’insectes. LeBerlinois Audio Werner, fondateur du label HartchefDiscos, a pris la chose au pied de la lettre : ZwrtshakDrive, le petit tube de house minimale qui l’a faitconnaître en 2004, était porté par le chant de cen-taines de crickets. Il n’a depuis pas renouvelé l’expé-rience. Des morceaux pareillement obliques et ma-niaques, il en a en revanche enregistré suffisammentpour que la seule annonce de sa venue au DV1 nousmette des fourmis dans les jambes.

11.04.15 MTR #013«On était les deux petits gars qui venaient achetercette musique de pédés !». C’est en ces termes fleuris,au moment de la sortie en salles d’Eden, que SvenLøve racontait les emplettes garage house de Cheese– le duo qu’il formait avec Greg Gauthier – chezRough Trade au début des années 90. Avant d’ajouter: «Heureusement, DJ Deep en achetait aussi, ça nousa redonné un peu de respectabilité.» C’est dire si lebonhomme (de goût), disciple de Laurent Garnier ettête d’affiche de la prochaine soirée de Papa Mamanà la Plateforme, a compté dans l’histoire de la dancemusic à la française.

17.04.15 45 LIVE PARTYLa plupart des gens font trois petits tours avant des’en aller. Les invités du prochain “Concert coup decœur” du Kafé, eux, en font quinze fois plus. Uneaffection méconnue et pourtant bien documentée,puisqu’on sait qu’elle résulte d’une exposition prolon-gée à l’éthényle, fut-il coupé au cuivre – dans le casd’Ollie Teeba, tête scratchante du big band électroThe Herbaliser – au Bristol – dans celui de Boca 45,moitié de l’inquiétant duo trip-hop Malachai – ou auxhydrocarbures – en ce qui concerne le rap addict DJSuspect, le frenchy de l’étape. Can you dig it ? Parceque eux oui.

17.04.15 DIAL LABEL NIGHTVous avez composé le numéro du Sucre, veuillez nepas quitter, trois opérateurs vont vous répondre.D’abord le globe-trotter de l’electronica JohnRoberts. Ensuite l’esthète deep house – avec ce quecela suppose de finesse mais aussi, parfois, d’hermé-tisme – Lawrence, co-fondateur de ce départementRecherche & Développement de Kompakt qu’est Dial(to dial, numéroter, compris ?). Et enfin et surtout lenewborn techno Effdemin, auteur l’an passé d’unmagistral disque d’errance en milieu désolé (le bientitré Decay, enregistré au calme à Kyoto). Non, vrai-ment, vous auriez tort de raccrocher.

17.04.15 ENCORE X TOUCHE FRANÇAISEEn matière d’accomplissement artistique, tout estaffaire de big balls. Mais à la différence de celles glorifiées jadis par AC/DC, celles du BerlinoisSoundstream sont à facettes – rien d’anormal pourqui a, comme lui, passé une vingtaine d’années de savie à découper des petits bouts de vieilleries discopour mieux les raccommoder en d’insurpassables précis de feelgood house. On ne se prononcera enrevanche pas sur les appareillages de son jeune com-patriote Moomin (auteur en 2011 d’un chef-d’œuvrede deep cristalline, The Story About You) et du vétérannéerlandais Gerd, qui le précéderont au Kao.

DRDR

Ollie Teeba © Matt Hum

phrey

5 RDV nocturnes à ne pas manquer d’ ic i le 22 avri l BENJAMIN MIALOT

Claranbaux - Geerinck - DR

LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyonSARL de presse au capital de 131106,14€ - RCS LYON 41361150016 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50000 exemplaires | Impression : Rotimpress

—L’HEBDOGRATUIT DESSPECTACLES—

Envoyez-nous vos programmes: par mail à [email protected], courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro)DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20)RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Aurélien Martinez,Nadja PobelA PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Pascale Clavel STAGIAIRE RÉDACTION Valentine Martin DIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21)AGENDA Lisa Dumoulin (27) VÉRIFICATION AGENDA Florence BlancDESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Clément TrémoulhacWEBMASTER Frédéric Gechter INTÉGRATION WEB Gary KaCOMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20) DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)

Retrouvez-nous sur

NOUVEAU POINT DE DIFFUSION CETTE SEMAINE :DDTE - 10, rue du Nord - Villeurbanne

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Lawrence - D

RSoundstream

- DR

extension de ce grandissant festi-val, qui les promeut le temps debals aux airs de rave parties choré-graphiées – depuis que, dans lesannées 70, quelques hurluberlus sesont mis en tête de les interpréteren civil et à l’aune des avancéesmélodiques et techniques de leursvoisines populaires. Mais il faudraaussi compter avec le stompin’ duoGeerinck-Claranbaux, le plusorchestral Sextet à claques, quisonne parfois comme une émana-tion du Grolektif, ou encore La Filledu Fermier, dont les relectures habitées du patrimoine oral duMassif Central délimitent une sortede folk des grands espaces à lafranchouillarde. Autant de néo-virtuoses de la bourrée, de la polkaou de l’an-dro qui, aussi sûrementque les DJs ci-contre, ont au bout des doigts les promesses de belles nuits sonores. BM

> FunambalsDu jeudi 16 au dimanche 19 avril

— FESTIVAL — Du colosse entenue de marin Harry Merry(dont on a découvert la glam-pop pouet-pouet en premièrepartie d’Ariel Pink) au guita-riste-chanteur du duo garagerock Nancy, sorte de Jean-Claude Dusse à bouclettes attifé comme un real life super-hero fauché, on pensait avoirnotre content de musiciens atypiques pour la saison. À tort.Car voici qu’approche la 6e éditionde Funambals, au cours de laquellese produiront les Longskateurs, duocomposé d’un joueur de vielleélectroacoustique et d’un accor-déoniste unis par une même passion, notamment vestimentaire,pour la board culture. D’une impul-sivité d’ordinaire plus associée au rock’n’roll («Branchez la guitare(…) Un, deux, trois, quatre !», vousvoyez le topo), ces deux-là pour-raient cristalliser à eux seuls l’éton-nante modernité qui est celle desmusiques traditionnelles – et par

Bombes de bals

COUP D’ŒIL LECTURES

LE THÉÂTRE À VOIX HAUTE—Le théâtre, ce n’est pas qu’une représentation. Du mercredi 8 au vendredi10 avril, le Théâtre Nouvelle Génération se propose ainsi d’en remonter lefil jusqu’à l’écriture avec l’opération “Lectures sur un plateau”. Comme il se doit en ce lieu, c’est l’enfance et la jeunesse qui sont au cœur de cettemanifestation où onze écrivains verront leurs pièces mises en voix. La Petitefille dans le noir de la précieuse et incisive Québécoise Suzanne Lebeau sera par exemple porté par Corinne Méric, comédienne souvent vue dans les pièces de Nino d’Introna. L’ancien directeur lira pour sa part La Foule elle rit de Jean-Pierre Cannet, jadis primé par le comité de lecture du TNG, tandis son successeur Joris Mathieu s’emparera d’untexte pour adolescents, Quartier 3 destruction totale de Jennifer Haley. Chacune de ces rencontres sera prolongée parune discussion avec des éditeurs, des traducteurs... Par ailleurs, des tables rondes en fin de matinée et des débats à l’audacieux créneau de 21h30 tenteront d’éclairer les enjeux de ces écrits, en traitant notamment de la question de latransposition de la violence ou encore du genre (avec Émilie Le Roux, metteur en scène du très pertinent Mon frère, ma princesse). NADJA POBEL

TORANA YUDAKathakali traditionnel de KottarakkaraTampuran, tiré du poème épique Ramayana, 3hSam 11 avril à 20h ; 12€/15€

KERALA, LA DANSE DES DIEUXExpositionJusqu’au 12 avril ; entrée libre

FUNAM’BALSFestival de danses et musiques folkDu 16 au 19 avrilRens. : funambals.lacampanule.fr: article ci-contre

SALLE DE LA FICELLE65 boulevard des Canuts, Lyon 4e

BAL FOLK La Fille du Fermier + Hamon Martin Quintet+ Duo Claranbaux-GeerinckVen 17 avril à 19h ; 16€/17€

BAL FOLKLongskateurs + No&Mi + Ciac Boum +Sextet à ClaquesSam 18 avril à 17h ; 18€/19€

AUTRE LIEUBAL FOLK D’OUVERTURE Sophie Cavez + Ballsy SwingCCO39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)Jeu 16 avril à 21h ; 11€/12€

BAL SAUVAGEPLACE GUICHARD, LYON 3e

Dim 19 avril à 15h ; entrée libre

LECTURES SUR UN PLATEAUÉcritures théâtrales pour l’enfance et la jeunesseJusqu’au 10 avrilRens. : 04 72 53 15 15Tarifs : Entrée libre: article ci-dessous

THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

MERCREDI 8 AVRIL• 10h “Par la voix!” de Christophe Tostain,mise en voix Catherine Anne, dès 8 ans + rencontre• 11h30 Table ronde “Les sujets sensiblesdans le théâtre pour l’enfance et la jeunesse”• 14h “Du temps que les arbres parlaient”d’Yves Lebeau, mise en voix NadineDemange, dès 10 ans + rencontre • 15h30 Table ronde “Comment définit-onune ligne éditoriale pour le jeune public?”• 17h “Truckstop” de Lot Vekemans, ms Arnaud Meunier, dès 15 ans + rencontre • 20h30 “La bande” de Xavier Carrar, ms Richard Brunel, dès 15 ans• 21h30 Débat “Violences entre adolescents :quels enjeux et limites dans les écriturescontemporaines pour l’enfance et la jeunesse?”JEUDI 9 AVRIL• 10h “Simon la gadouille” de Rob Evans,mise en voix Marc Lesage, dès 9 ans + rencontre • 11h30 Table ronde “Le théâtre pour lejeune public a-t-il une identité dans le répertoire du théâtre contemporain?”• 14h “Quartier 3, destruction totale” deJennifer Haley, mise en voix Joris Mathieu,dès 13 ans + rencontre• 18h “Petite fille dans le noir” de SuzanneLebeau, mise en voix Corinne Méric, dès 15ans + rencontre • 20h30 “Pierre est un panda” deChristophe Pellet, mise en voix Anne Courel,dès 15 ans • 21h30 Débat “Comment le théâtre peut-ilparler du genre aux enfants?”VENDREDI 10 AVRIL• 9h30 “Un, deux, rois” de Nathalie Papin,mise en voix Emilie Roux, dès 9 ans + rencontre• 11h “La foule, elle rit” de Jean-PierreCannet, mise en voix Nino D’Introna, dès 10ans + rencontre • 14h “Perlino comment” de FabriceMelquiot, mise en voix Jean-Pierre Jourdain,dès 11 ans + rencontre

Recommandé par la rédaction

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Émilie Leroux © Adrien Patry

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