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IUT Michel de Montaigne Université Bordeaux 3 DUT GIDO Année spéciale Présenté par Julie PASQUIER Enseignant référant : Monsieur COUPAL Michel Année 2011 2012 LE RÉCHAUFFEMENT PLANÉTAIRE Mémoire professionnel

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Page 1: LE RÉCHAUFFEMENT PLANÉTAIRE · 2013. 4. 7. · 2 Introduction Dans le adre du DUT Gestion de l’Information et du Do ument dans les Organisations, la rédation d’un mémoire

IUT Michel de Montaigne

Université Bordeaux 3

DUT GIDO Année spéciale

Présenté par Julie PASQUIER

Enseignant référant : Monsieur COUPAL Michel

Année 2011 – 2012

LE RÉCHAUFFEMENT PLANÉTAIRE

Mémoire professionnel

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Remerciements

Je remercie Monsieur Michel COUPAL, mon professeur référant, pour ses précieux

conseils.

À mes camarades de l’Année spéciale GIDO 2011-2012.

À l’ensemble de l’équipe enseignante de la section GIDO de l’IUT Michel de

Montaigne.

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TABLE DES MATIERES

Table des matières ......................................................................................................... 1

Introduction .................................................................................................................... 2

Synthèse .......................................................................................................................... 4

I - Le constat d’un réchauffement de la planète ................................................................................................. 4

1. Définition du réchauffement planétaire ..................................................................................................... 4

2. Le Groupe Intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et ses prévisions .................................. 5

2.1 Le GIEC ................................................................................................................................................ 5

2.2 Les prévisions du GIEC ......................................................................................................................... 6

3. Variabilité du climat ................................................................................................................................... 7

4. Les preuves du réchauffement .................................................................................................................... 8

II – Les Gaz à effet de serre et l’homme sur le banc des accusés ...................................................................... 11

1. L’effet de serre et les gaz à effet de serre ................................................................................................. 11

1.1 L’effet de serre : un phénomène naturel bénéfique .......................................................................... 11

1.2 Les gaz à effet de serre ...................................................................................................................... 11

2. L’origine anthropique ................................................................................................................................ 12

III – Un réchauffement climatique en débat ....................................................................................................... 14

1. Les climato-sceptiques .............................................................................................................................. 14

2. Incertitudes et conséquences futures du réchauffement ......................................................................... 15

Conclusion ..................................................................................................................... 17

Bibliographie ................................................................................................................. 18

Table des annexes ......................................................................................................... 19

Annexe 1 : Arborescence commentée du site ........................................................................................ 20

Annexe 2 : Copie d’écran commentée de chaque « écran type » ........................................................... 21

Méthodologies mobilisées ............................................................................................ 26

Bilan ............................................................................................................................... 27

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Introduction

Dans le cadre du DUT Gestion de l’Information et du Document dans les Organisations, la rédaction d’un mémoire professionnel contribue à une mise en situation professionnelle. Le sujet retenu pour ce mémoire est « le réchauffement planétaire ». La raison du choix de ce sujet a été un intérêt pour l’environnement et sa sauvegarde ainsi que l’incommensurable intérêt de la société pour ce sujet, constamment sous les feux médiatiques. C’est un thème général, d’actualité ; un enjeu pour notre avenir et celui de la planète, qui nous concerne tous. Depuis quelques années, il ne se passe pas une semaine sans que les médias (journaux, radio, télévision) n’abordent la question du réchauffement climatique. On nous dit que la Terre se réchauffe de manière sans précédent et que l’homme en est responsable du fait de ses activités, qui augmentent l’effet de serre. Les diverses catastrophes, qu’elles soient météorologiques ou non (tempêtes, disparition d’espèces, canicules, cyclones et ouragans, inondations), qui se produisent sont constamment attribuées au réchauffement climatique. Le grand public a pris conscience de l’existence d’un changement climatique mondial. Les phrases « il n’y a plus d’hiver ou d’été » ou plus généralement « il n’y a plus de saisons » sont récurrentes. Il est indéniable que la planète connaît un bouleversement, les tendances météorologiques montrent effectivement que la température moyenne globale a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières décennies. Ce constat fait par nombre de scientifiques, d’un réchauffement global croissant de la température de la planète qui pourrait avoir des conséquences dommageables dans le futur, amènent toutes une série d’interrogations. Ce mémoire propose de répondre ou du moins de donner des pistes de réponses à la question principale: le réchauffement de la planète est-il bien réel ou n’est-ce qu’un mythe ? Le réchauffement climatique est au centre de nos préoccupations politiques, économiques et écologiques. Nos sociétés se doivent de prendre la mesure de leurs interactions entre leurs activités et l’environnement et les conséquences que cela engendre. Les différentes conférences qui ont eu lieu cette année, respectivement la Conférence de Durban au mois de novembre 2011 et la Conférence des Nations Unies « Rio +20 » en juin 2012, témoignent de l’importance et de l’actualité du sujet qu’est la maîtrise du réchauffement planétaire, enjeu pour l’avenir de la planète.

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Si aujourd’hui la plupart des polémiques ne portent plus tant sur le réchauffement climatique, elles s’orientent désormais sur la potentielle responsabilité de l’homme et des gaz à effet de serre qu’il émet. Le réchauffement planétaire n’est pas un sujet aisé à traiter, du fait de la grande diversité d’informations qui s’y rattachent. La question climatique est complexe et importante puisqu’elle constitue une thématique qui fait l’objet de nombreux débats. Il ne sera donc traité dans ce mémoire que de la question de la réalité du réchauffement et de ses causes. Ses conséquences ne seront abordées que de façon brève, et les mesures prises pour enrayer le phénomène ainsi que de ses dimensions politique et économique ne seront pas mentionnées.

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Synthèse Depuis une trentaine d’années, l’apparition sur la scène médiatique mondiale du réchauffement climatique n’a eu de cesse d’attirer toutes les questions et hypothèses des plus incongrues aux plus sérieuses. On nous annonce la fonte de glaciers, des températures anormales, des catastrophes climatiques telles que des cyclones, inondations ou tempêtes ravageuses. Tous ces évènements, nous dit-on, sont liés à un seul et même coupable, le réchauffement climatique engendré par les gaz à effet de serre que produisent les activités humaines. Cette brutale irruption du réchauffement est aujourd’hui achevée. Il y a quelques années, ce n’était encore qu’une hypothèse, désormais toutes les observations et résultats convergent pour montrer que ce réchauffement est inévitable. Malgré tout, le doute est encore permis. Au vu des hivers rudes qui frappent certaines régions du monde ainsi qu’au dérèglement des saisons (notamment les précipitations et les basses températures en été), nombre de personnes s’étonnent d’un éventuel réchauffement de la Terre. Selon certains, l’hypothèse d’un réchauffement globale de la Terre caractérisée par l’augmentation de sa température consécutive aux émissions de gaz à effet de serre par les activités humaines est un « mythe climatique ». Il est dès lors permis de se poser la question : y a-t-il réellement un réchauffement climatique ou n’est-ce qu’un mythe pour nous faire peur, nous pousser à réduire nos consommations d’énergie et à faire attention à notre environnement ? Et si un réchauffement a bien lieu, la seconde question qui se pose est de savoir si l’homme en est responsable ? Roland Barthes écrivait dans son livre « Mythologies » que « La fonction du mythe, c’est d’évacuer le réel »1. Aujourd’hui, il semble que le doute ne soit plus permis et que le réchauffement de la planète ait réellement lieu, reste à savoir quelles en sont réellement les causes.

I - Le constat d’un réchauffement de la planète 1. Définition du réchauffement planétaire Le réchauffement planétaire est un terme à ne pas confondre avec le changement climatique. Le changement climatique correspond à une modification durable de l’ensemble des caractéristiques du climat global de la Terre et de ses divers climats régionaux. Le changement climatique ne saurait être réduit à un simple réchauffement planétaire. Le « réchauffement planétaire » également appelé « réchauffement climatique » ou « réchauffement global » désigne le phénomène d’augmentation constante de la

1 Atlas du changement climatique, DENHEZ Frédéric, 2009

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température moyenne des océans et de l’atmosphère terrestre, à l’échelle mondiale et sur plusieurs années. Il aurait commencé depuis le début du XXème siècle et on l’observe plus particulièrement au cours des vingt cinq dernières années. Il ne s’agit donc pas d’un changement climatique mais d’une de ses caractéristiques, le réchauffement climatique décrit un des aspects du changement climatique. Le terme de réchauffement global issu de l’anglais Global Warming, ne signifie pas que la planète se réchauffe uniformément mais que des disparités apparaissent entre les régions du monde. La principale source d’informations scientifiques de qualité sur le réchauffement climatique est le GIEC2. Les données qu’il publie sont précieuses dans l’évaluation de l’étendue du réchauffement en cours. 2. Le GIEC et ses prévisions 2.1 Le GIEC

Les préoccupations de l’Organisation des Nations Unies au sujet du climat remontent à 1979. À cette époque l’Organisation Météorologique mondiale convoque la première conférence mondiale sur le climat. En 1985 une seconde conférence mondiale expose les bases du problème concernant le réchauffement. À la suite de cette conférence et à la demande de grands pays industrialisés, les deux agences de l’ONU chargées de l’environnement et de la météorologie créent le GIEC, le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat plus connu sous le nom anglais « Intergouvernemental Panel on Climate Change ». Fondé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), c’est un organe international dont tout pays membre de l’ONU et de l’OMM peut être membre3. Ce n’est pas un organisme de recherche. Il est organisé en trois groupes de travail. Le groupe I évalue « les aspects scientifiques du système climatique et de l’évolution du climat », le groupe II se consacre « aux questions concernant la vulnérabilité des systèmes socioéconomiques et naturels aux changements climatiques, les conséquences négatives et positives de ces changements et les possibilités de s’y adapter » et enfin le groupe III « évalue les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les changements climatiques »4. Le GIEC a pour rôle « d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine,[…]. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des

2 Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat

3 Stéroïdes pour comprendre le réchauffement climatique, WATIER François, 2010

4 Site internet du GIEC : http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml

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travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue ». Sa mission est d’établir des rapports à intervalles réguliers sur l’état des connaissances sur le climat en recensant et synthétisant les résultats d’études scientifiques. Pour ce faire il fait appel à une centaine de scientifiques experts dans leur discipline et représentant au mieux la diversité des 170 États membres5. Cette évaluation des connaissances se fait par l’élaboration de rapports d’évaluation des connaissances. Ainsi chacun des trois groupes de travail publie un rapport tous les cinq ou six ans constitué d’environ 800 pages. Toutes ces informations font l’objet d’un résumé technique d’une centaine de pages. Enfin le GIEC produit un résumé à « l’attention des décideurs ». Le premier rapport du GIEC a été publié en 1990 et a conduit l’ONU à mettre le climat à l’ordre du jour de la Convention des Nations Unies sur l’environnement et le développement à RIO en 19926 et à élaborer une convention-cadre. Un second rapport de 1995, renforce l’hypothèse d’un réchauffement et du possible impact des activités humaines sur le climat. Cette hypothèse va être confirmée avec un niveau de fiabilité progressif dans les rapports de 2001 et 2007. Le prochain rapport sera publié en 2014.

2.2 Les prévisions du GIEC

Le GIEC essaye de démontrer, d’une part l’existence d’un réchauffement sans précédent depuis les années 1750, et d’autre part que les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines ont augmenté la concentration atmosphérique en CO2. Pour étayer son constat, le GIEC a établi plusieurs séries de projections qui correspondent à des scénarios d’émissions de gaz à effet de serre, et à des estimations du réchauffement à partir de différents modèles du climat. Les climatologues ont procédé pour chaque scénario à des simulations et le verdict est toujours le même : d’ici 2100 la température va augmenter et entrainer une hausse du niveau de la mer. Cette hausse de température varie entre 1,1 à 2,9°C sur 100 ans pour les scénarios les plus optimistes, ou 2,4 à 6,4°C si rien n’est fait pour stopper le phénomène. La montée du niveau des mers pourrait elle se traduire par une élévation de 18 à 38 cm7. Les projections des modèles climatiques reprises par le GIEC dans son rapport de 2007 indiquent donc que la température à la surface de la Terre entre 1990 et 2100 est susceptible d’augmenter de 1,1 à 6,4°C supplémentaires au cours du XXIe siècle. Le réchauffement ne sera toutefois pas homogène d’une région à l’autre mais un réchauffement de cette ampleur serait l’équivalent du réchauffement ayant mis fin à la dernière période glaciaire. Tandis que le changement naturel a mis quelques millénaires à se faire, le réchauffement actuel est du même ordre mais en un seul siècle, donc un véritable bouleversement climatique.

5 Le changement climatique : une nouvelle ère sur la Terre, SCIAMA Yves, 2010

6 1er Sommet de la Terre

7 Stéroïdes pour comprendre le réchauffement climatique, WATIER François, 2010

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La science n’a pas de certitude absolue. Le GIEC dans son dernier rapport de 2007 est venu réaffirmer le consensus exprimé dans son rapport de 2001: « aucun processus naturel ne pouvant l’expliquer, l’accélération formidable de la hausse de la température moyenne du globe constatée depuis le début du XXe siècle, singulièrement depuis les années 1950, ne peut être mis que sur le compte de l’activité humaine. La combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel a introduit dans l’atmosphère un supplément de gaz à effet de serre qui a emballé la machine climatique. Cette dernière bien que soumises à des fluctuations naturelles »8.

3. Variabilité du climat

Le réchauffement actuel est décrit comme sans précédent, pourtant le climat de la planète a toujours connu des variations permanentes. Le climat n’est pas stable mais animé par des cycles caractérisés de périodes chaudes ou glaciaires. Il est modifié épisodiquement. La Terre a connu plus de climats froids que de périodes chaudes. Les travaux du géophysicien serbe Milankovitch ont montré dans les années 1920 que la Terre avait connu une série de variations climatiques sous forme d’alternances de périodes glaciaires et interglaciaires obéissant à de grands cycles de 100 000 ans. Nous sommes depuis 12000 ans dans une période interglaciaire chaude. Il y a environ 700 millions d’années la Terre était couverte de glace. Après une période chaude il y a 250 millions d’années, l’ère secondaire (mésozoïque, de 250 à 65 millions d’années) s’est achevée par un refroidissement brutal de la Terre. Elle est rentrée avec l’ère quaternaire (2,5 millions d’années) dans une ère froide caractérisée par une accélération des cycles glaciaires.9. La majeure partie de l’hémisphère Nord bénéficiait d’un climat relativement chaud entre le XIIe et le XIVe, suivi d’une « mini ère glaciaire » qui se prolongea jusqu’au début du XIXe siècle. Les chercheurs pensent aujourd’hui avoir résolu en grande partie le mystère des variations de température passé. Les éruptions volcaniques, en injectant d’importantes quantités de poussières dans les hautes couches de l’atmosphère, ont le pouvoir de refroidir le climat de la planète pendant des mois, voire années. Le petit âge glaciaire et une partie du réchauffement subséquent observé au XIXe ont pu avoir pour cause l’influence des taches solaires. Enfin, les « cycles de Milankovitch » c’est-à-dire d’infimes modifications de l’orbite de la Terre peuvent modifier le climat pendant des milliers d’années. Mais aucun phénomène naturel ne peut expliquer la récente hausse des températures10. Le climat de la Terre se caractérise donc par certaines fluctuations naturelles marquées par des périodes froides et d’autres plus chaudes. Cependant, de nombreux indicateurs climatiques, biologiques et chimiques mettent en avant un réchauffement inhabituel du climat, amorcé depuis le début du XXe siècle. Ces indices montrent que le réchauffement du

8 Changements climatiques 2007, rapport de synthèse, GIEC, 2007

9 Atlas du changement climatique, DENHEZ Frédéric, 2009

10 Le réchauffement climatique, PEARCE Fred, 2008

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système climatique est sans équivoque. Jusqu’à une date récente le doute était encore permis, mais depuis les preuves n’ont cessé de s’accumuler. 4. Les preuves du réchauffement

Personne n’a peur d’un réchauffement de quelques degrés. Toutefois un réchauffement planétaire de 2, 3 ou 4°C n’est pas si insignifiant d’ici à la fin du siècle. Personne ne peut nier le réchauffement au demeurant bien réel, car il se dessine très nettement. Dans son rapport de 2007, le GIEC établit que « le réchauffement du système climatique est sans équivoque, car il ressort désormais des observations de l’augmentation des températures moyennes mondiales de l’atmosphère et de l’océan, de la fonte généralisée des neiges et des glaces, et de l’élévation du niveau moyen mondial de la mer »11 . En effet, le réchauffement en cours s’accompagne déjà d’effets visibles. La théorie élaborée par le GIEC repose sur un certain nombre de principes et d’observations. On note déjà à l’échelle du globe une hausse de la température moyenne de l’atmosphère et de l’océan depuis le milieu du XXe, avec une accélération ces trois dernières décennies. Ensuite, d’autres indicateurs que la température moyenne en surface témoignent du réchauffement : les glaciers sont en recul et la superficie de la banquise diminue, le niveau des mers s’élève, la fréquence et l’intensité des événements extrêmes augmentent et enfin des espèces végétales et animales ont déjà réagi au changement. Les températures augmentent Les 30 dernières années, à l’échelle globale ont été les plus chaudes depuis environ un siècle. Douze des treize dernières années comprises entre 1995 et 2007 font partie des treize années les plus chaudes, si on se réfère aux températures globales enregistrées à la fin du XIXe. Avec les années 1998, 2003 (année de la canicule) et 2005, 2008 est l’une des années la plus chaude de l’hémisphère Nord jamais enregistrée depuis 1850. Il est donc certain que la température de notre planète augmente. Elle s’est réchauffée de 0,74 °C avec une accélération au cours des cinquante dernières années (environ 0,6°C). Ce réchauffement toutefois n’est ni homogène, ni régulier puisqu’une première phase de réchauffement a culminé dans les années 1940 suivies d’une période de relative stabilité puis une seconde phase à partir du milieu des années 7012. Malgré tout, certains prétendent que depuis 10 ans il y aurait un refroidissement. Si l’on prend l’intervalle entre 1998 et 2008, il apparaît en effet une diminution mais qui n’est pas significative. Cette succession d’années exceptionnelles démontre la réalité du réchauffement climatique. Il n’y a jamais eu autant de canicules depuis quatre siècles. Un autre indice est celui du réchauffement plus rapide des nuits que des jours. Si le réchauffement global était causé par le soleil, nous devrions nous attendre à un réchauffement plus important pendant le jour. Au

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Changements climatiques 2007, rapport de synthèse, GIEC, 2007 12

Climat : le vrai et faux, MASSON-DELMOTTE Valérie, 2011

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contraire, nous constatons que le nombre de nuits chaudes augmente plus vite que le nombre de journées. Plus que l’intensité des canicules et la hausse des températures, c’est son accélération au cours du siècle qui dénote que quelque chose est différent des précédentes périodes chaudes qu’à connu la Terre. Les températures ont augmenté presque partout dans le monde, quoique de manière plus sensible aux latitudes élevées de l’hémisphère Nord. Par ailleurs, les terres émergées se sont réchauffées plus rapidement que les océans13. Montée du niveau de la mer Il est estimé que le niveau des océans a augmenté de 18 cm au cours du XXe siècle. La moitié de cette hausse est due à la dilatation de l’eau qui se réchauffe. Sous le simple effet du réchauffement elle gonfle. Selon les études océanographiques, la température de la surface des mers a augmenté de 0,6°C depuis 1890. La fonte des glaciers et des calottes polaires est responsable de l’autre moitié dans cette élévation car ils apportent de l’eau supplémentaire. Outre cette élévation des températures et du niveau des mers, le pH des océans a diminué de 0,1 à cause de la hausse de la concentration atmosphérique de CO2, les eaux deviennent acides, les zones côtières souffrent de l’érosion. Les effets sur la biosphère marine ne sont pas connus à ce jour, mais on pense que le phénomène aura une incidence néfaste sur les espèces marines14 Fonte des glaces

Les paysages qui nous entourent témoignent du réchauffement : diminution de la couverture neigeuse, recul quasiment général des glaciers de montagnes, diminution de la période de gel sur les lacs et rivières de l’hémisphère nord. La calotte glaciaire du Groenland est en forte diminution sur tout le pourtour du continent. Les glaciers alpins ont perdu près de 30 à 40% de leur volume depuis la fin du Petit Age glaciaire15. Les glaces de l’Arctique se réduisent également, les scientifiques font état d’une diminution de 42% de l’épaisseur moyenne, la zone couverte de glace de mer (banquise) a rétréci de 2,7% par décennie. La fonte des glaces ne concerne pas que les régions polaires. On assiste à une réduction du manteau neigeux dans la plupart des régions. La banquise et les surfaces enneigées ont subi les premiers effets du réchauffement climatique. La superficie des neiges a diminué de 10% au cours du XXe siècle. La période moyenne de gel des lacs et rivières elle, s’est écourtée de deux semaines.

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Changement climatique 2007, rapport de synthèse, GIEC, 2007 14

Changement climatique 2007, rapport de synthèse, GIEC, 2007 15

Climat : jeux dangereux, DEBROISE Anne et JOUZEL Jean, 2007

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Adaptation de la biodiversité et écosystèmes Les cycles de vie des animaux et végétaux semblent aussi bouleversés : les espèces migrent, les populations changent de taille, les dates d’accouplement ou de migrations évoluent. Le monde végétal témoigne de ce réchauffement en cours et a déjà réagi à la modification de la température de l’atmosphère. Les plantes et arbres des zones tempérées poussent plus vite et se reproduisent plus tôt qu’au début du XXe siècle. Les espèces du sud s’installent toujours plus au nord, celle de basse altitude gagne les hauteurs. Les périodes de floraisons des espèces se sont rallongées et ont lieu plus tôt. On observe également une adaptation des espèces animales. Depuis un siècle et demi et surtout depuis une trentaine d’années, un grand nombre d’espèces ont modifié leur mode et leur espace de vie. Les oiseaux migrent plus tôt au printemps et modifient leurs routes migratoires, certaines espèces migrent vers les pôles ou une altitude supérieure, en témoigne une migration vers le nord des insectes et du plancton marin. Dans l’hémisphère Nord, depuis 30 ans, 62% des espèces animales ont avancé leur période de reproduction de deux ou trois jours chaque décennie. Des événements météorologiques catastrophiques Le réchauffement de la Terre s’accompagne d’évènements météorologiques qui semblent s’intensifier. On observe une augmentation des épisodes de très fortes précipitations entre 1900 et 2005 dans certaines zones (Europe du Nord, Asie centrale et du Nord, Amérique). A contrario, des régions comme le Sahel, l’Afrique du Sud ou en Méditerranée font face à des périodes de sécheresse plus longues. Les ouragans, tempêtes et cyclones de fortes amplitudes ont augmenté sans pour autant que les travaux du GIEC ne montrent pas une augmentation du nombre de cyclone mais plutôt une intensification de ceux-ci16. Impact sur la vie humaine Des observations scientifiques montrent que la mortalité humaine liée à la chaleur en Europe a augmenté. De même, une augmentation des populations d’insectes porteurs de maladies infectieuses dans certaines régions du monde a été constatée.17 Le GIEC est d’accord avec le large consensus de la communauté scientifique et affirme que le réchauffement climatique est un fait établi. Ce qui n’était qu’une probabilité est devenu une certitude aujourd’hui. Depuis les années 1960, il est de plus en plus difficile d’associer le réchauffement à une variation naturelle du climat. L’augmentation des gaz à effet de serre fournit l’explication la plus cohérente de cette évolution des températures.

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Changement climatique 2007, rapport de synthèse, GIEC, 2007 17

Stéroïdes pour comprendre le réchauffement climatique, WATIER François, 2010

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II – Les Gaz à effet de serre et l’homme sur le banc des accusés

L’augmentation de la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère qui accompagne l’augmentation de la température observée semble la cause la plus évidente du réchauffement. 1. L’effet de serre et les gaz à effet de serre 1.1 L’effet de serre : un phénomène naturel bénéfique

Comme les étoiles et d’autres planètes, la Terre est enveloppée d’une atmosphère composée de gaz variés et reçoit une énergie lumineuse provenant du Soleil. Le rayonnement du Soleil traverse l’atmosphère sous forme de lumière visible et infrarouge. Une partie de cette énergie solaire est renvoyée vers l’espace après avoir été réfléchie par les nuages, l’atmosphère et la surface terrestre. L’énergie restante est accumulée par l’atmosphère et le sol. Le sol émet ensuite des rayonnements infrarouges en direction de l’espace qui ont la propriété d’être absorbés par les gaz atmosphériques (vapeur d’eau, méthane, dioxyde de carbone, protoxyde d’azote et ozone) qui les réémettent dans toutes les directions, une partie retournant vers l’espace, l’autre vers la surface de la Terre. Au final, de nouveau absorbée puis réfléchie par le sol, une partie de la chaleur fournie par le rayonnement se retrouve piégée à la surface de la Terre et la basse atmosphère et la réchauffe. Ainsi l’atmosphère terrestre agit comme une serre, où l’énergie solaire, piégée fait augmenter la température, c’est pourquoi on nomme ce phénomène : l’effet de serre. L’effet de serre phénomène naturel en soi est bénéfique puisqu’en son absence, la température moyenne de la Terre serait de -18°C, soit un désert de glace. Elle permet de maintenir la température à ± 15°C. Le réchauffement de la surface de la Terre par l’effet de serre a été découvert en 1824 par le mathématicien et physicien français Jean-Baptiste Joseph Fourier. Ce dernier avait expliqué pourquoi la température s’élevait sous une surface de verre soumise aux rayons du soleil. 1.2 Les gaz à effet de serre

L’atmosphère est composée de différents gaz naturellement présents qui constituent l’air, dont l’azote qui représente 78%, l’oxygène 20% et les gaz rares 1%. Certains ont la propriété d’absorber les rayonnements infrarouges : les gaz à effet de serre que sont le gaz carbonique, la vapeur d’eau, le méthane, l’ozone et le protoxyde d’azote. À ces gaz naturels s’ajoutent d’autres gaz fluorés ou chlorés comme les chlorofluorocarbones. Les nuages contribuent également à l’effet de serre pour moitié. Le premier gaz à effet de serre naturel est le dioxyde de carbone CO2 (ou gaz carbonique) qui contribue pour 40% à l’effet de serre totale. Il provient de la dissolution des calcaires, de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel), de la respiration animale et végétale, des émissions volcaniques et de certains processus industriels. Au cours des deux dernières décennies, le cycle stable et régulier du carbone a fait place à une augmentation

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massive de la concentration de CO2 atmosphérique, elle est passée de 280 à 379 ppm18 depuis 1750. Le second gaz est le méthane CH4 qui intervient pour 2%. Il provient de la fermentation dans les zones de cultures humides (les marais, les rizières), de la digestion des ruminants, des décharges d’ordure ménagères, des incendies et enfin les fuites de gaz naturel et de grisou des mines de charbon. Viennent ensuite l’ozone O2 produit par les transports routiers et le protoxyde d’azote N20 (ou gaz hilarant) dû à l’utilisation d’engrais azotés et de processus industriels qui contribuent aussi pour 2%. L’un des gaz à effet de serre les moins mentionnées est la vapeur d’eau. Sa concentration est de l’ordre de 55% environ. L’essentiel de la vapeur d’eau provient de l’évaporation qui survient à la surface de la Terre, elle n’est donc pas directement influencée par les activités humaines. Enfin il existe de nouveaux gaz à effet de serre créés par l’homme dont la concentration atmosphérique peut sembler infime mais dont le rôle sur le climat n’est pas négligeable : les halocarbures tels que les CFC (chlorofluorocarbures) et les HFC (hydrofluorocarbures). Ce sont des substances chimiques fabriquées par l’homme, utilisées dans les bombes aérosols, les systèmes de réfrigération et de climatisation.

On parle d’effet de serre naturel car tous les gaz atmosphériques étaient là bien avant l’apparition des êtres humains. Mais aujourd’hui leur augmentation inquiète, car les concentrations de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère naturellement augmentent de façon spectaculaire, augmentation d’environ 70% entre 1970 et 2004. Si l’effet de serre tend à réchauffer la surface de la Terre, la capacité de la planète à réfléchir la chaleur soleil tend à la rafraîchir ce qui se nomme l’albédo19. L’équilibre thermique de la planète dépend donc de l’effet de serre et de l’albédo. Différents facteurs au cours du temps sont venus faire évoluer cet équilibre vers un réchauffement ou un refroidissement. Cependant un facteur récent est apparu : l’homme. Depuis les années 1990, le GIEC et une trentaine d’autres organisations scientifiques comme la NASA mettent en jeu le rôle joué par les activités humaines dans le réchauffement constaté pour le XXe siècle.

2. L’origine anthropique

Le climat est le résultat d’un équilibre thermique qui maintient la température de la Terre à peu près constante. À l’échelle des siècles, il ne fait plus de doute qu’un réchauffement est en marche. Si de nombreux facteurs naturels y sont pour quelque chose, ils agissent bien trop lentement pour expliquer le réchauffement observé depuis le début de l’ère industrielle.

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Ppm : une partie par million = unité de mesure 19

Stéroïdes pour comprendre le réchauffement climatique, WATIER François, 2010

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Dès la fin du XIXe siècle (1894-1896), le chimiste suédois Svante Arrthenius calcula la contribution des activités humaines à la concentration des principaux gaz de l’atmosphère. Il montra que la température de la surface de la Terre risquait d’augmenter de 4 à 6°C pour un doublement de la teneur en dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Il prédit aussi que cette élévation future de la température serait d’origine anthropique. Dans son dernier rapport datant de 2007, le GIEC affirme que : « les émissions mondiales de gaz à effet de serre imputables aux activités humaines ont augmenté depuis le début de l’époque préindustrielle ». Pour la majorité des scientifiques comme pour le GIEC, le réchauffement résulte du renforcement anthropique de l’effet de serre. L’homme envoie par ses activités des gaz à effet de serre et des aérosols qui s’accumulent dans l’atmosphère renforçant l’effet de serre naturel. Cet effet de serre supplémentaire appelé aussi « forçage radiatif » a augmenté de 20% entre 1995 et 2007. Depuis le début de l’ère industrielle, la quantité de gaz à effet de serre a augmenté de façon importante. L’augmentation la plus inquiétante reste celle du dioxyde de carbone due à la production d’électricité, la déforestation, aux transports routiers et à l’utilisation de combustibles fossiles. Sa concentration est passée de 270 ppm avant l’ère industrielle à 380 ppm aujourd’hui. Il serait responsable d’environ 55% de l’effet de serre additionnelle. Le méthane connaît également une hausse spectaculaire (environ 15%) avec l’élevage et l’agriculture intensifs L’ozone (O3) engendre environ 10% de l’effet de serre anthropique. Les gaz halogénés et chlorés, halocarbures de l’industrie chimique représentent 10 % du surplus de l’effet de serre uniquement dû à l’homme. Enfin, le protoxyde d’azote rejeté par l’utilisation d’engrais et de processus industriels représente 5 % également de l’augmentation de l’effet de serre. Tous ces gaz ont une durée de vie de l’ordre de 12 ans pour le méthane, 100 ans pour le protoxyde d’azote, plusieurs siècles à millénaires pour les autres. Les activités humaines ont indéniablement augmenté l’effet de serre et le climat se réchauffe, mais la question est : ce réchauffement a-t-il un réel lien avec l’augmentation de l’effet de serre ? La réponse ne va pas de soi, toutefois les preuves de l'origine humaine du réchauffement global ne sont pas seulement basées sur la théorie ou les modèles climatiques, mais aussi sur de nombreuses mesures effectuées sur le terrain. Ainsi la corrélation entre l’augmentation des rejets de gaz à effet de serre et l’augmentation des températures résulte de toutes ces observations. Les simulations montrent bien que le réchauffement du début du XXe résulte de l’interaction des facteurs anthropiques et naturels mais que le réchauffement observé depuis 1950 à l’échelle globale n’est expliqué que par le surplus d’effet de serre causé par l’homme.

Le GIEC a eu un rôle considérable dans la prise de conscience du réchauffement par le public. L’ampleur de son travail, le nombre de personnes impliquées en font une référence incontournable. Pourtant malgré son existence, on constate qu’un débat scientifique existe.

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III – Un réchauffement climatique en débat

1. Les climato-sceptiques

Toute découverte, grande ou petite repose souvent sur la remise en question d’une idée tenue pour admise20. L’unanimité n’est pas un état naturel en science car l’esprit critique fait avancer la recherche. Le 23 avril 2010, Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche était l’invitée de l’émission « Bibliothèque Médicis » pour participer au débat sur le réchauffement climatique comme conséquence supposée des activités humaines. Elle avait été saisie peu de temps auparavant par 400 scientifiques du climat, signataires d’une pétition lui demandant de défendre leur intégrité face aux allégations de Claude Allègre. Face à Vincent Courtillot et Benoît Rittaud, critiques de la manière dont la responsabilité de l’homme est énoncée comme certaine, le glaciologue Jean Jouzel et le physicien de l’atmosphère Bernard Legras, pétitionnaires, représentaient le courant dominant21. De même, un début de scandale survenu juste avant la conférence de Copenhague en 2009 a été celui du Climategate. Des courriels piratés au sein d’un groupe britannique de recherche sur le climat mettaient en évidence une manipulation de données en vue de masquer un déclin des températures. Ces évènements représentent bien le climat actuel autour du réchauffement climatique. Le réchauffement de la planète est un phénomène complexe qui fait intervenir un grand nombre de paramètres naturels et humains. Son interprétation ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique. Une minorité de scientifiques remet en cause les résultats des études du GIEC. On les nomme les climato-sceptiques. Les doutes n’ont cessé d’émailler la réflexion scientifique sur le réchauffement climatique. Dans les années 90, le débat portait sur la question de savoir si le réchauffement était bien réel. Aujourd’hui, les interrogations ont changé de cible. Tous admettent désormais que le réchauffement existe bel et bien. Le débat porte désormais sur la culpabilité de l’homme. Malgré l’affirmation du GIEC, des scientifiques restent sceptiques quant au lien entre les activités humaines et le réchauffement climatique. Leurs positions sont de plusieurs natures. Certains remettent en doute le fait même du réchauffement même s’ils sont très peu nombreux, d’autres remettent en cause la responsabilité humaine en évoquant les incertitudes liées aux modèles informatiques, l’activité volcanique, les variations des rayonnements cosmiques, les variations des champs magnétiques solaires ou terrestres, de l’activité du soleil, une variabilité naturelle liée par exemple à El Nino, des oscillations climatiques décennales des océans. Certains sceptiques en effet, soutiennent que la science actuelle ne permet pas d’affirmer l’origine humaine du réchauffement observé au cours du XXe siècle. Ils ne contestent pas la réalité du réchauffement, mais affirment que les causes de ce réchauffement sont encore mal cernées, que rien ne prouve que les émissions de gaz à effet de serre ne jouent un rôle davantage que secondaire et que ce réchauffement ne peut être considéré comme un épisode particulièrement notable de l’histoire climatique de notre planète.

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L’effet de serre : allons-nous changer le climat, JANCOVICI Jean-Marc, LE TREUT Hervé, 2009 21

Climat, mensonges et propagandes, AREZKI Harcène, 2010

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Les sceptiques sont répartis en plusieurs branches. Les climatologues et spécialistes de l’atmosphère qui combattent farouchement les positions du GIEC avec Richard Lindzen, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), Roger Pielke et son équipe du site internet Climate Science, Roy Spencer (Université d’Alabama), Marcel Leroux (université Lyon 3) notamment. Une seconde branche se compose des solaristes selon lesquels l’essentiel des variations climatiques récentes s’expliquent par des phénomènes solaires. Un troisième groupe regroupe les océanistes qui s’intéressent à des phénomènes comme El Niño. Selon eux il est important de comprendre les interactions entre les océans et l’atmosphère. Un quatrième et cinquième corps de sceptiques est celui des géologues et de physiciens qui estiment que la façon carbocentriste d’envisager le climat est biaisée, accordant trop d’importance à de trop courtes périodes pour les premiers et bien plus que le gaz carbonique la vapeur d’eau est responsable à 60% de l’effet de serre pour les seconds. Tous ces scientifiques peuvent compter sur l’appui de nombreux venus des sciences de l’environnement, des sciences de la Terre, de la météorologie, de l’analyse des prévisions et des sciences de l’ingénieur tel que Christopher Landsea, Paul Reiter ou Vincent Courtillot en France qui se sont élevés contre certaines affirmations du GIEC22. En réalité le débat scientifique est quasiment inexistant. Le réchauffement climatique est reconnu par tous mais le débat repose encore sur la responsabilité de l’homme et sur les incertitudes qui planent encore sur le mécanisme du climat, les questions de fiabilité des modèles et sur l’utilisation des données des températures anciennes.

2. Incertitudes et conséquences futures du réchauffement

Bien que les scientifiques soient persuadés que les activités humaines sont à l’origine du réchauffement global, et que tous les éléments plaident contre l’homme, la preuve irréfutable manque. Des incertitudes demeurent également concernant l’ampleur du réchauffement à venir et la répartition spatiale des conséquences de celui-ci dans les différentes régions du monde. En effet, l’évolution des températures est évaluée dans la limite des doutes émis sur l’impact des émissions de gaz à effet de serre sur le réchauffement. Toutes les conséquences du réchauffement climatique ne seront pas négatives puisque, tandis que certaines régions du monde subiront des sécheresses, des inondations plus fréquentes, ou une élévation significative du niveau de la mer, d’autres bénéficieront d’une augmentation des rendements agricoles à cause de l’effet fertilisant du dioxyde de carbone. D’autres devraient devenir plus facilement habitables comme par exemple la région subarctique. En revanche, le réchauffement climatique devrait engendrer une augmentation de la fréquence et de l’intensité des évènements météorologiques extrêmes. Il pleuvra encore plus dans les régions déjà humides et encore moins dans celles arides. Les phénomènes cycliques tels que les épisodes d’El Niño et les moussons asiatiques risquent de s’accentuer et de perdre en prévisibilité. Les tempêtes seront plus fréquentes et d’une

22

Le mythe climatique, RITTAUD Benoît, 2010

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intensité supérieure, on s’attend à une augmentation des événements pluvieux intenses (orages), s’ensuivront de nombreux changements dans le débit de nombreux fleuves. Les caraïbes, l’Asie du sud-est et les autres régions en proie à de fréquents cyclones et ouragans peuvent s’attendre à voir leur situation s’aggraver. En Asie les moussons pourraient également s’intensifier et perdre en régularité. On peut s’attendre à un nombre croissant d’inondations record et de glissement de terrain. De plus, les gaz à effet de serre continueront à s’accumuler dans l’atmosphère et les émissions seront abondantes amplifiant le forçage radiatif. Les océans verront une hausse de leur niveau. Les différents scénarios indiquent qu’en 2100, l’élévation moyenne du niveau des mers sera comprise entre 14 et 80 cm. Les perturbations climatiques auront aussi d’importantes conséquences sur la faune et la flore. Les écosystèmes seront bouleversés car les changements climatiques affecteront leur habitat et condition de vie. L’augmentation de la température étant trop rapide pour la plupart des espèces, elles seront obligées de migrer pour retrouver des conditions climatiques proches des leurs. Certaines disparaîtront en raison de leur incapacité à migrer23, de 20 à 30% des espèces étant menacées d’extinction. On pourrait assister également à un exode de réfugiés fuyant la montée des eaux, l’avancée de désert, les épidémies et les pénuries alimentaires24. La fonte des glaces, phénomène déjà observé dans la plupart des régions du globe semble être une tendance durable. À ce rythme 80% d’entre eux pourraient avoir disparu en 2035. Les régions littorales sont exposées aux risques d’élévation des océans25.

23

Atlas du changement climatique, DENHEZ Frédéric, 2009 24

Le réchauffement climatique, PEARCE Fred, 2008 25

Le réchauffement climatique, PEARCE Fred, 2008

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Conclusion Un processus de réchauffement planétaire est bien engagé. La température moyenne de la Terre va sans doute augmenter de quelques degrés d’ici à la fin du siècle. La cause désignée par les modèles climatiques semble bien être l’action anthropique favorisant l’augmentation rapide de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’affirmation de la responsabilité humaine est basée sur des observations directes légitimées par de multiples faisceaux de preuves. Il y a véritablement un consensus sur la preuve que les humains font augmenter le taux des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ainsi, plus de 97% des climatologues sont convaincus que les humains causent le réchauffement climatique. Il n'y a pas seulement « consensus des scientifiques, il y a un consensus de preuves ». Dans ce contexte, ceux qui contestent la réalité ou l’importance de la responsabilité anthropique dans le réchauffement climatique sont de moins en moins nombreux. En l’état actuel des connaissances, des incertitudes encore nombreuses demeurent. Toutefois, elles ne portent plus tellement aujourd’hui sur l’existence du réchauffement climatique en lui-même, ni même sur la contribution de l’homme mais sur son amplitude et ses manifestations prévisibles à venir. On ne peut pas exclure qu’un retournement de situation inattendu tempère ce réchauffement.

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Bibliographie

AREZKI, Harcène. Climat, mensonges et propagande. Vergèze : Thierry Soucar Éditions, 2010. 320 p. ISBN 978-2-916878-60-7 DEBROISE, Anne, JOUZEL, Jean. Le climat: jeux dangereux. 2e ed. Paris : Dunod, 2007. 220 p. (Quai des Sciences). ISBN 978-2-10-051743-5

DENHEZ, Frédéric. Atlas du changement climatique. 3e ed. Paris : Autrement, 2009. 87 p. (Atlas / Monde). ISBN 978-2-7467-12387-4

GIEC. Changements climatiques 2007 : rapport de synthèse. Genève : GIEC, 2008. 103 p. ISBN 92-9169-222-0

JANCOVICI, Jean-Marc, LE TREUT, Hervé. L'effet de serre : Allons-nous changer le climat ? Paris : Flammarion, 2009. 222 p. (Champs sciences). ISBN 978-2-0812-2509-1

MASSON-DELMOTTE, Valérie. Climat : le vrai et le faux. Paris : Le Pommier, 2011. 203 p. (Manifestes). ISBN 978-2-7465-0500-1

PEARCE, Fred. Le réchauffement climatique. 2ème Ed. Paris : Pearson Education France, 2008. 72 p. (Focus Sciences). ISBN 978-2-7440-7262-8

RITTAUD, Benoît. Le mythe climatique. Paris : Seuil, 2010. 203 p. (Science ouverte). ISBN 978-2-02-101132-6

SCIAMA, Yves. Le changement climatique : une nouvelle ère sur la Terre. 3e ed. France : Larousse, 2010. 128 p. (Petite Encyclopédie Larousse). ISBN 987-2-03-585486-5

WATIER, François. Stéroïdes pour comprendre le réchauffement climatique. Québec : Amérik Média, 2010. 200 p. (Stéroïdes pour comprendre). ISBN 978-2-923543-15-4

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Tables des annexes

Annexe 1 : Arborescence commentée du site ............................................................. 20

Annexe 2 : Copie d’écran commentée de chaque « écran type » ................................ 21

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Annexe 1 : Arborescence commentée du site

Ce mémoire sur le réchauffement planétaire s’appuie sur un site internet du même titre composé de sept pages web. Dans l’arborescence, la première page du site est celle consacrée à l’ « Accueil ». Sur cette page se trouve un édito qui présente le sujet du réchauffement. Ensuite nous accédons à la page « Bibliographie » qui présente une bibliographie commentée sur le sujet. La page « Webographie » comporte une webographie commentée qui se poursuit grâce au lien « suite webographie » vers la page « Webographie 2 ». Il en est de même pour la page « Galerie » qui se poursuit à la page « Galerie 2 » et qui présente des images commentées sur le réchauffement planétaire. Enfin, le site se termine par une page intitulée « Revue de presse » où se trouve une revue de presse sur un sujet touchant au réchauffement climatique.

Toutes les pages sont liées entre elles ce qui permet d’aller et venir entre elles, à l’exception des pages « Webographie 2 » et « Galerie 2 » qui ne sont accessibles que par leurs pages mères respectives.

Accueil

Webographie

Galerie

Revue de presse

Bibliographie

Webographie 2

Galerie 2

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Annexe 2 : Copie d’écran commentée de chaque « écran type »

Site sur le réchauffement planétaire

Cette capture d’écran représente la page « Accueil » du site internet réalisé pour le mémoire sur le réchauffement planétaire. On y trouve tout en haut le titre du site dans une bannière. Ensuite cinq onglets sont présentés proposant chacun un lien vers les autres pages du site (cette première présentation est présente sur toutes les autres pages pour le confort de l’utilisateur dans sa navigation sur le site). Cette page d’accueil comporte ensuite un titre d’accueil « Bienvenue sur ce site consacré au réchauffement planétaire : mythe ou réalité ?» qui indique sur quel axe est traité le sujet du réchauffement planétaire. Ce titre « annonce » est suivi d’un édito qui présente le sujet du réchauffement et qui suit la logique de la synthèse papier à savoir le réchauffement planétaire est-il un mythe ou une réalité ?

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Cette seconde copie d’écran présente la page « Bibliographie » du site qui recense toute une série de monographies récentes pour aborder le sujet de la réalité du réchauffement planétaire. Les ouvrages sont classés par ordre alphabétique du nom des auteurs et chaque référence bibliographique comporte une image de la page de couverture du livre correspondant.

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Cette copie de la page « Webographie » présente un ensemble de ressources électroniques sélectionnées et commentées sur le sujet du réchauffement planétaire en tant que phénomène réel. Les sites sont classés en deux catégories « Sites d’organisations françaises » et « Sites d’organisations internationales ». Sur le côté gauche, un bandeau présente les différents sites proposés avec un accès en ligne. Tout en bas un lien permet d’accéder à la suite de la webographie.

Cette seconde page de webographie intitulée « Webographie suite » sur le site est la continuité de la webographie commentée. Cette page recense des sites internet classés en deux catégories également : « Sites de vulgarisation » et « Le climato-scepticisme ». On retrouve sur le côté gauche le bandeau des sites en ligne et en bas un lien pour retourner vers la première page « Webographie ».

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Dans la page « Galerie » intitulée « Galerie d’images » sur le site, plusieurs images ou

photographies sont proposées aux utilisateurs. Celles-ci sont commentées avec les

indications de leur emplacement, de leur taille, poids, titre et dates de création ou de

publication. Ces images ont été sélectionnées toujours dans l’étude de la réalité du

réchauffement planétaire. Un lien vers la page « Galerie 2 » se trouve en bas à droite.

La page « Galerie 2 » intitulée « Galerie d’images suite » est le prolongement de la page

« Galerie ». Elle comporte un lien pour retourner à la première page de galerie d’images.

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Pour finir, le dernier onglet du site nous dirige vers sur la page « Revue de presse ». Cette

page propose une revue de presse sur le sujet de la Conférence de Durban ayant eu lieu du

28 novembre 2011 au 9 décembre 2011. Elle comporte les nombreux liens renvoyant aux

articles cités et se découpe selon une logique choisie pour améliorer la compréhension du

sujet.

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Méthodologies mobilisées

La réalisation de ce mémoire s’est construite dans une démarche de réflexion progressive. Il a fallu un peu de temps pour trouver l’axe exact selon lequel le sujet allait être traité. En effet, le thème du réchauffement planétaire est très vaste et regorge d’informations plus diverses les unes que les autres. Il a été fait le choix avec l’avis du professeur référant d’envisager le réchauffement planétaire sur la question : le réchauffement planétaire est-il un mythe ou une réalité ? À partir de là, une lecture constante d’ouvrages et de sites internet s’est révélée nécessaire pour appréhender le sujet et sélectionner les ressources nécessaires à la bibliographie et la webographie. La consultation d’alertes sur Google créées au début de l’année a également servi à étayer la réflexion. Une fois ce travail terminé, l’accent a été mis sur la synthèse papier. Celle-ci a pu prendre forme grâce au travail de recherche précédemment réalisé. S’appuyant sur de nombreuses informations sélectionnées pour le site internet, elle synthétise celles-ci tout en offrant une approche plus détaillée du sujet pour une meilleure compréhension des enjeux qu’il soulève. Enfin la galerie d’images, la revue de presse et l’édito ont pu être réalisés. La phase finale a été la construction et la mise en forme d’un site internet sur le logiciel Kompozer. Toutes les méthodes apprises au cours du DUT GIDO ont été mobilisées pour réaliser ce mémoire (recherche internet, sélection et référencement de ressources, création de site web, droit à l’image…).

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Bilan

Ce mémoire (papier et site internet) a été réalisé avec un intérêt croissant pour le sujet. Au départ, le choix du sujet a été motivé par une envie de découverte d’un thème mal connu et mal compris. La principale difficulté a été de trouver un axe de travail, le sujet étant très vaste et complexe. Toutes les thématiques du réchauffement planétaire n’ont pu être envisagées. Il a fallu faire des choix et laisser de côté de nombreux éléments. En relation avec la première, la seconde difficulté a été de sélectionner les sources et ressources sur le réchauffement planétaire, malgré une vision du sujet plus restreinte la quantité d’informations est encore très abondante.

Effectué ce travail m’a permis de mettre à profit les connaissances et savoir-faire acquis durant l’année. Réaliser ces produits documentaires que sont la synthèse papier et le site internet a également été bénéfique pour mettre en avant les qualités et capacités d’un professionnel de la gestion de l’information et du document. En dépit des difficultés rencontrées et de la charge de travail que représente la rédaction d’un mémoire, cela s’est fait avec plaisir et intérêt.

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Référence bibliographique

PASQUIER, Julie. Le réchauffement planétaire. Bordeaux : IUT Michel de Montaigne-

Université Bordeaux 3, 2012. p. 27

Indexation

Réchauffement climatique / mémoire / réalité