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Le Mensuel des dirigeants et leaders d’opinion L’ESSENTIEL VIE ECONOMIQUE DEVELOPPEMENT DURABLE CONSO & SANTE Lire p.4 Lire p.6 Lire p.22 Lire p.19 MENSUEL GRATUIT, NE PEUT ÊTRE VENDU Mai 2017 Mensuel N°57 N°58 JUIN 2017 AGRICULTURE - AGRO BUSINESS - SECU. ALIM DOSSIER QUALITE DES ALIMENTS = SAINE ET LONGUE VIE élan de solidarité de l’UGB - - tion, produit et embouteille 22 marques de boissons La qualité à SIGALLI, une préoccupation permanente d’affaires annuel de près de 3 milliards de francs CFA Dans notre prochain numéro Lire pages 8-18 Le rôle de la normalisation dans Canal+ en Afrique Citibank Gabon célèbre la semaine

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Le Mensuel des dirigeants et leaders d’opinion

L’ESSENTIELVIE ECONOMIQUE

DEVELOPPEMENT DURABLE

CONSO & SANTE

Lire p.4

Lire p.6

Lire p.22

Lire p.19

MENSUEL GRATUIT, NE PEUT ÊTRE VENDU

Mai 2017 Mensuel N°57

N°58 JUIN2017

AGRICULTURE - AGRO BUSINESS - SECU. ALIMDOSSIER

QUALITE DES ALIMENTS = SAINE ET LONGUE VIE

élan de solidarité de l’UGB

-

-tion, produit et embouteille 22 marques de boissons

La qualité à SIGALLI, une préoccupation permanente

d’affaires annuel de près de 3 milliards de francs CFA

Dans notre prochain numéro

Lire pages 8-18

Le rôle de la normalisation dans

Canal+ en Afrique

Citibank Gabon célèbre la semaine

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QUALITE DES ALIMENTS = SAINE ET LONGUE VIE

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ÉditoSommaire N°57VIE ECONOMIQUE 4-7

DOSSIER 8-18

TIC 20

CONSO & SANTÉ 22

Directeur de la publicationPhilippe [email protected]. : +241 05 31 70 00

Comité de rédaction Neltoh NARGONGARAnne-Marie JOBINNancy [email protected]

Correspondant Royaume-Uni Blanche MATCHANGA

Correcteur / Rewriter : Rodrigue [email protected]

Responsable Multimédia Tél. : +241 01 44 11 [email protected]

Responsable Réseau de distributionJocelyne DOKASSE – Tél. : +241 01 44 11 [email protected] : Louis Georges AGONDJO

Rédacteur en chef éditorial Dr. Neltoh NARGOTél. : +241 07 41 26 42 [email protected]

Stratégie & DéveloppementAnne-Marie JOBIN : +241 05 30 18 [email protected]

Publicité & Marketing :241 01 44 11 [email protected]

Directeur Artistique & Infographie Donald Ella

Impression : MultipressTirage : 10 000 exemplaires

Informations Légales MOBILITY MEDIA AFRICA Société éditrice de : Economie Gabon+Sarl au capital de 85.000.000 FCFA - RCM N°2010B09428Numéro statistique : 771 619 HRécépissé de déclaration de constitution d’un organe de presse N°0165/MCPEN/SG/DCOM du 3 juin 2010

Siège socialImmeuble BICP, BP 4562 Libreville-GabonTél. +241 01 44 11 62

Site Internet : www.economie-gabon.comFacebook : facebook.com/economiegabon.plusTwitter : twitter.com/EconomieGabon

MAGEN PDF

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P.7

Un prêt de 50 millions de dollars pour moderniser le système statistique du Gabon

Nestlé engagée dans les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies

P.20

L’interconnexion des établissements scolaires publics et privés du Gabon, un pari gagné par le gouvernement

P.22Une gamme de vins complète

P.22

Programme des vols Afrijet du 01 avril 2017 au 31 octobre 2017

P.5

VIVA TECHNOLOGY 2e édition : une nouvelle plateforme de Challenges pour connecter startups et grands groupes

Par Dr. Neltoh

Le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, a récemment lancé le projet « Classes Vertes », sur le site du collège d’enseignement secondaire de Mikolongo à Libreville. Ce projet d’éducation agricole par la promotion des classes vertes, qui

débutera au cours de l’année scolaire 2017 - 2018, a pour objectif principal de susciter des vocations dans les métiers de l’agriculture chez les jeunes. Ce projet vise également à faire des élèves d’excellents relais auprès des parents pour favoriser l’émulation collective. Il s’agit entre autres d’éduquer les enfants à l’agriculture via une activité pratique et ludique (jardinage) ; de donner aux apprenants un bref aperçu historique de l’agriculture ; de faire connaître aux élèves les différents types d’agriculture, les fondamentaux et l’importance de l’agriculture, certaines espèces végétales et leurs différentes phases d’évolution et l’origine des aliments qu’ils retrouvent dans

dans le jardin scolaire (développement durable).

d’autant plus que les « Classes Vertes » vont s’étendre sur tout le territoire national. Ils sont aussi louables parce que cette initiative a déjà été expérimentée au lendemain de l’indépendance du Gabon du 17 août 1960. Le but visé était d’intéresser les futures élites aux pratiques agricoles. Sous la houlette du président Léon Mba et du vice-président Paul Marie Yembit, alors ministre de l’Agriculture, les écoliers des établissements scolaires du primaire étaient très tôt initiés aux activités pratiques agricoles. Cette politique a abouti à la création de centres pilotes (Mission catholique de Dibouangui dans la Ngounié et St Martin des Apindji, etc.) et à l’éclosion d’une classe de fonctionnaires moniteurs, encadreurs agricoles et techniciens de la foresterie. Pour

agricoles (ONCA), chargé d’accompagner les productions arachidières, cacaoyères, caféières,

stockage des produits agricoles.

L’exploitation pétrolière est venue bouleversée cette belle perspective pour le développement de l’agriculture dans un Gabon qui se retrouve aujourd’hui à importer des aliments, au cours de ces dix dernières années, de l’ordre de 250 à 300 milliards de francs CFA par an.

Aujourd’hui, le Gabon abrite une population très jeune avec un fort taux de croissance de la population, un taux de chômage relativement élevé (35%), un accès limité à une éducation de

problèmes liés à l’éducation et à l’emploi, notamment chez les jeunes (tendance de l’Etat à réduire le recrutement à la Fonction publique). D’où la nécessité des initiatives de ce genre qui permettent d’accompagner les jeunes dans la création d’entreprises agricoles et pastorales et de l’auto-emploi et d’emploi. En effet, le secteur public demeure le principal employeur du secteur formel. Avec 21% d’emplois total (formel et informel), le secteur public est le plus grand employeur du pays et

représente à peine 8%, la population du Gabon étant majoritairement urbaine à 85%.

Le retour à la terre, en prenant les enfants dès le bas âge, permettra au Gabon, à moyen et long terme, de pouvoir se nourrir, à condition que les règles de jeu changent. Pour les familles gabonaises vivant de l’agriculture ou les générations futures qui vivront des produits de l’agriculture, la terre est un facteur essentiel sur le plan économique, parce que tout ce que l’on donne à la terre, la terre vous le restitue. Et ce retour vers l’agriculture ne sera productif que si l’Etat résout les problèmes du mode d’accès à la terre, assure les droits et obligations associés aux régimes fonciers, garantit la sécurisation des droits de tous, les modes de transmission de la terre, qualité et taille des parcelles, les surfaces disponibles, l’accès au petit équipement agricole, propose des hangars de stockage et

négociations en cours d’Accord de Partenariat Economique (APE) entre l’Union Européenne et

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VIE ECONOMIQUE4 N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com

Depuis le début des années 1960, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique

(CEA) a toujours encouragé les Etats africains à développer leurs économies dans le cadre des marchés

progressivement un marché à l’échelle du continent, pour aboutir à la mise en place d’une Union Economique Africaine. Au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) même, de nombreuses résolutions et déclarations adoptées par les chefs d’Etat, lors des sommets d’Alger en septembre 1968, d’Addis-Abeba en août 1970 et mai 1973, et de Libreville en juillet 1977, ont toutes appelé à la nécessité d’une intégration économique du continent et à la création d’un marché commun africain.

En 1980, le sommet extraordinaire de l’OUA, tenu à Lagos (Nigeria), a adopté le Plan d’Action de Lagos, considéré comme une grande étape vers l’objectif de cette intégration. Le Chapitre VII de ce Plan d’Action, qui

de l’expansion du commerce intra-africain, avait décidé des mesures appropriées. Il s’agit, d’une part, de l’Organisation Régionale Africaine de Normalisation (ORAN, en anglais ARSO) qui comprenait alors 19 pays et qui devrait intégrer l’ensemble

l’année 1982. Sa mission principale consistait à élaborer des normes régionales africaines pour tous les produits d’intérêt pour le commerce intra-africain. Le cas échéant, la CEA devrait appuyer cette directive pour la rendre exécutoire.

D’autre part, des foires commerciales et des campagnes de sensibilisation et d’information devraient être entreprises tous les ans, aux niveaux sous-régional et régional, avec un accent particulier sur la qualité des produits africains. À cet effet, l’ORAN devrait élaborer un système

garantissant la qualité et la promotion des produits africains. A cela, il avait été convenu qu’une campagne permanente, sous le slogan « Acheter les produits africains », devrait également être lancée sous l’égide de l’OUA et de la CEA dans le cadre des foires commerciales sur tout le continent africain. La participation à ces foires devrait être limitée aux seuls pays africains en vue de la promotion des produits africains.

Par la suite, en juin 1991, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’OUA ont signé le Traité d’Abuja, instituant la Communauté Economique Africaine. En mettant l’accent sur le développement des capacités productives du continent comme un pré-requis pour augmenter le commerce intra-africain, ce traité

de l’Afrique. Ce faisant, il vise

base productive de l’Afrique, en mettant l’accent sur l’agriculture, l’exploitation minière et l’industrie de manière à accroître les biens et services qui pourront, grâce à une

commerciaux intra-africains.

En effet, dans le Traité d’Abuja de 1991, au Chapitre XI qui énonce les questions de la normalisation et de l’évaluation des systèmes, on

politique commune, que les États membres ont convenu d’adopter

une politique commune en matière de normalisation et d’assurance qualité des marchandises et des services entre eux ; d’entreprendre d’autres activités connexes à la normalisation et à l’évaluation des systèmes qui sont susceptibles de promouvoir le commerce, le développement économique et l’intégration au sein de la communauté ; et de renforcer les organisations nationales, régionales et continentales africaines opérant dans ce domaine.

Plus tard, les ministres du Commerce, des Douanes et de l’Immigration de l’Union Africaine (UA devenue), réunis à Kigali (Rwanda) en 2004, tout en notant les efforts déployés jusqu’à présent par l’ORAN, ont adopté la Résolution 79 dont les objectifs sont, entre autres, d’encourager l’adhésion des pays à l’ORAN et leur participation à ses activités ; d’exhorter les États membres de l’UA à engager des ressources adéquates pour la normalisation, l’évaluation de la conformité et les activités connexes ; de promouvoir le développement d’une culture de la qualité dans les pays membres respectifs ; et d’appliquer les principes de l’harmonisation

de l’Organisation Mondiale du Commerce sur les Obstacles Techniques au Commerce et aux Systèmes, Produits et Services.

Lors de la 17e Conférence des Ministres africains de l’Industrie, au Caire en Egypte en 2006, les gouvernements des pays membres de l’UA ont adopté le rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts.

Dans ce rapport, il est notamment stipulé dans le paragraphe 45, point C, que : «

et nous appelons nos partenaires

pour renforcer, de toute urgence,

régional et continental, sur la base de l’expérience reconnue de l’ONUDI en

les organisations régionales et agences techniques internationales, telles que l’ORAN, l’ISO (Organisation

l’ILAC (International Laboratory

(coopération internationale entre accréditeurs de laboratoires et

Organisation Internationale de » .

Lors de la 9e session ordinaire de la Conférence des Ministres du Commerce, tenue du 1 au 5 décembre 2014, à Addis-Abeba (Ethiopie), le rapport annuel 2014 de l’ORAN avait recommandé que tous les États membres de l’UA qui n’étaient pas encore membres de l’ORAN, procèdent à leur adhésion au plus tard au cours de l’année 2017 ; l’ORAN et d’autres organisations panafricaines de normalisation devraient décréter 2017 comme « l’Année de l’Afrique pour l’Infrastructure Qualité ». L’ORAN devrait sensibiliser et mobiliser toutes les parties prenantes sur le rôle de l’Infrastructures Qualité dans les pays membres ; les institutions de l’Infrastructure Qualité devraient procéder à une évaluation de l’état de l’Infrastructure Qualité en Afrique et développer un plan stratégique pour sa mise en œuvre sur le continent.

Quant à la création de la Zone de libre-échange continentale, la Commission de l’Union Africaine et l’ORAN devraient élaborer un Plan de Travail sur l’Infrastructure Qualité à soumettre à la réunion du Groupe Intergouvernemental des Experts. Actuellement, les 36 pays membres de l’UA suivants, à travers leurs Organismes Nationaux de Normalisation (ONN) ou de leurs ministères en charge des questions normatives, sont membres de l’ARSO : Afrique du Sud, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Égypte, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Kenya, Libéria, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Soudan, Sud Soudan, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe.

L’Organisation Régionale Africaine de Normalisation (ORAN ou ARSO) est l’organisme de normalisation intergouvernemental africain, créé par l’OUA (actuellement l’UA) et la CEA (Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique), en 1977, à Accra au Ghana. Le mandat fondamental de l’ORAN est de développer des outils pour l’élaboration de normes, l’harmonisation des normes et la mise en œuvre des systèmes pour renforcer les capacités commerciales internes de l’Afrique, accroître la compétitivité au niveau mondial des produits et services africains et améliorer le bien-être des consommateurs africains ; tout cela, en vue d’en faire un référentiel dans le commerce international.

Si l’accroissement des échanges commerciaux et une coopération économique plus étroite entre pays africains représentent un potentiel considérable de développement, la réalisation de ce potentiel constitue

d’infrastructures de normalisation

même de l’orientation stratégique de l’ORAN, résumée dans sa vision, sa mission et ses objectifs.

Dans le cadre de son mandat, l’ORAN cherche à harmoniser les normes nationales et/ou sous-régionales en tant que normes africaines et émettre les recommandations nécessaires aux organes membres à cet effet ; à initier et coordonner le développement des normes africaines avec des références à des produits qui présentent un intérêt particulier pour l’Afrique ; à encourager et faciliter l’adoption de normes internationales par les organes membres ; à promouvoir et faciliter l’échange d’experts, l’information et la coopération dans la formation du personnel aux activités de normalisation ; à coordonner les vues de ses membres auprès de l’ISO, de la CEI (Commission Electrotechnique Internationale : Institution), de l’OIML, du CODEX (Codex Alimentarius, ou « Code alimentaire ») et d’autres organisations internationales concernées par les

créer des organes appropriés en plus

de la réalisation de ses objectifs. Pour ce faire, l’ORAN (ou ARSO) a mis en place, depuis quelque temps, un certain nombre de programmes avec l’appui des organismes internationaux partenaires

... A suivre

économique de l’Afrique

Par Michel Mbomoh Upiangu, PCA de l’Agence Gabonaise de Normalisation (AGANOR)

« Acheter les pro-duits africains »

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SUR NOTRESITE

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Le nouveau port cargo construit

mois de mai 2017

Traité d’Abuja de 1991 : les États membres ont convenu d’adopter une politique commune en matière de normalisation et d’assurance qualité des marchandises et des services

Michel M. Upiangu, PCA AGANOR

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Viva Technology, l’événement de ceux qui inventent le monde de demain, annonce sa deuxième édition tenue les 15, 16 et 17 juin

2017 à Paris Porte de Versailles et à l’Elysée en présence du président de la République française. C’est grâce au développement de l’écosystème digital français, largement appuyé par les politiques volontaristes menées dans ce domaine par le gouvernement, que la tenue d’un événement d’une telle ampleur a été rendue possible.

Viva Technology, un événement organisé par Publicis Groupe et le Groupe Les Echos, devient le grand rendez-vous mondial de l’innovation, réunissant les startups et les grands groupes pour leur donner l’occasion unique d’initier et de développer de fructueuses collaborations. Des perspectives encore plus ambitieuses en 2017 avec un accent mis sur la dimension internationale et l’enrichissement de l’expérience.

L’objectif est cette année d’accueillir plus de 50 000 visiteurs dont 5 000 startups. La dimension mondiale de Viva Technology va

de speakers, de visiteurs et de startups internationaux nettement plus importante, ainsi que la présence de plusieurs pavillons de pays. En effet, Viva Technology veut rendre l’expérience des visiteurs et des startups encore

que Talent Connect, pour faciliter la recherche d’emplois dans les métiers du digital, Mentor Connect, pour aider les startups à trouver des

favoriser les rencontres entre les investisseurs, les VC et les startups.

La nouvelle édition de Viva Technology

tels que BNP Paribas, Google, Orange, La Poste qui vont fortement s’impliquer dans l’organisation et la réussite de l’événement. De plus, les partenaires Gold de Viva Technology,

Air France KLM, Carrefour, Cisco, ENGIE,

Valeo, Vinci Energies, vont encore faire vivre dans une formule exclusive à Viva Technology l’open innovation et la collaboration entre les startups et les grands groupes. Les partenaires

seront annoncés dans un second temps.

Plus de 300 speakers sont attendus sur scène à VivaTech pour débattre de l’impact de la tech et du digital sur différents secteurs d’activité de notre société et éclairer les visiteurs sur les transformations en cours. Les premiers d’entre eux sont annoncés et comptent parmi les per-sonnalités les plus inspirantes sur la scène tech internationale : Peter Fenton, General Partner,

-frey R. Immelt, Chairman & CEO, GE

Plusieurs milliers de startups seront également présentes à VivaTech. Depuis les jeunes pousses jusqu’aux licornes les plus en vue, toutes y trouveront des opportunités pour poursuivre leur croissance. Ainsi une zone sera spécialement dédiée dans l’événement pour organiser des rencontres avec des investisseurs et trouver les bonnes solutions pour leur développement.

Viva Technology relance cette année sa plateforme de Challenges. Ce vaste appel à candidatures, notamment dédié à l’open-innovation, voit la mise en ligne d’une centaine

startups peuvent y trouver des opportunités de développement et d’accélération de leur croissance qui se concrétiseront lors de l’événement en juin prochain. A l’occasion de cette nouvelle édition de Viva Technology,

Award qui récompensera une start-up prometteuse suite à un appel à candidature

l’importance du digital et de l’esprit d’entreprise au sein de la stratégie du groupe.

Cette volonté de s’ouvrir vers le grand public et les étudiants fait de Viva Technology un événement particulier. Cette approche sera renforcée avec des opérations ouvertes telles qu’un tournoi d’e-gaming, un concert, des shows de digital art. Pour Maurice Lévy, président du Directoire de Publicis Groupe : «

réponse des grands acteurs et des startups

» «

», déclare Bernard Arnault, président-directeur

l’événement via son pôle media, Groupe Les Echos, et partenaire du LuxuryLab de Viva Technology

Source : AG Partners

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La rédaction

Cote boursièremars - avril 2017

par :

Devises/FCFA mars-17 Avr-17613,56 600,14 -2,19%

GBP - Livre britanique 766,73 776,53 1,28%459,84 439,83 -4,35%

CHF - Franc suisse 613,56 605,63 -1,29%ZAR - Rand sud-africain 46,06 45,27 -1,72%JPY - Yen japonais 5,49 5,39 -1,82%AED - Dirham des Emirats Arabes Unis 167,15 163,67 -2,08%CNY - Yuan 89,07 87,04 -2,29%MAD - Dirham marocain 61,31 60,80 -0,83%

mars-17 Avr-1752,83 51,73 -2,08%50,60 49,33 -2,51%

1 247,30 1 268,30 1,68%5 122,51 5 267,33 2,83%3 500,93 3 559,59 1,68%

20 663,22 20 940,51 1,34%

TAUX BEAC EN VIGUEUR2,95% new4,70% new0,00%

0,0625%2,4500%

Bourse

VIE ECONOMIQUEN°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com 5

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En 2008, le décodeur était vendu à 120.000 francs CFA. Aujourd’hui, vous le proposez à 15.000 francs CFA. Quelle

vous à cette chute des prix?

En 2008, la marque Canal+ ciblait une

à une stratégie différente qui consiste à démocratiser cette offre. Ainsi, on est passé de 1 foyer sur 30 à aujourd’hui 1 foyer sur 3 qui vit l’expérience Canal+. L’effet volume, combiné à la transmission par satellite, a favorisé cette nouvelle stratégie de prix. Nous avons mis l’accent sur le quantitatif sans négliger le qualitatif en acquérant des programmes qui rencontrent l’intérêt d’un public très pluriel.

CANAL+ est passé de 73 chaines à 212 chaines. En combien

chaînes comme NOVE

Effectivement en moins de 10 ans Canal+ a multiplié par pr-esque 3 le nombre de chaînes. Nous avons des départements marketing et service clients qui analysent les habitudes de consommation de nos

contenu évolutif.

temps, et c’est la raison pour laquelle nous disposons d’une offre très enrichissante : sport, actualité, reportage… Pour sensibiliser la gent féminine, nous avons concrétisé la prop-osition des chaînes Novelas et Nollywood et le succès est au rendez-vous.

vous le prix des

Canal+ utilise la technologie satellitaire. Cette technologie est magique car elle permet de couvrir tout un continent. Quant à notre grille tarifaire, elle est homogène, que l’on soit au Burkina Faso, au Tchad ou au Gabon. C’est une volonté de ne pas prendre en compte le pouvoir d’achat ou le PIB pays par pays mais d’avoir une démarche tarifaire globale à l’échelle du continent. Ainsi, du bouquet Access au prix de 5.000 francs CFA au bouquet

au prix de 40.000 francs CFA / mois, tous sont accessibles au même tarif, quel que soit le pays où se trouve l’abonné.

vous Canal+ Gabon par rapport aux

Le Gabon est un pays stratégique pour Canal+ en Afrique. Le taux de pénétration au Gabon est parmi les plus élevés. Plus de 80% des foyers

abonnement CANAL+.

Vous avez racheté les chaines NOVE

Ces chaines sont très

prisées par les spectatrices notamment.

les abonnés supplémentaires grâce à

Les études nous prouvent l’attractivité de ces chaines. Elles sont les plus regardées au Gabon suivies des chaines sport. Evidemment, leur intégration dans les bouquets Canal+ participe à la croissance du parc d’abonnés.

Que vous ont apporté les droits de diffusion

Oui, la CAN a été une belle opération pour nos abonnés et notre image de marque, cela d’autant plus que ça se déroulait au Gabon. La CAN nous a apporté la possibilité d’offrir à nos abonnés le spectacle vivant d’une compétition qui compte parmi les leaders en termes sportifs. Elle nous a aussi confortés dans notre rôle d’acteur majeur dans la diffusion des contenus sportifs.

Les accords signés avec le groupe Lagardère sont d’une grande valeur dans la stratégie de différenciation. Canal diffuse des contenus sportifs à plusieurs niveaux : en passant de la Champions League à des compétitions mondiales. Ces différents partenariats nous amènent à nous positionner encore davantage dans le monde du sport.

Quelle est votre

vos objectifs à court,

Notre niveau de pénétration du marché est satisfaisant mais nous allons continuer à proposer nos services à des prospects qui ne vivent pas encore l’expérience Canal. Nous avons encore un potentiel, notamment à l’intérieur du pays, en province, dans des zones assez reculées. Nous souhaitons travailler la proximité et la qualité de

nous disposons de techniciens formés, spécialisés et agréés pour installer nos antennes de façon que la capture satellitaire soit parfaite.

Par ailleurs, Canal+ continuera à accompagner des œuvres sociales et sociétales, à sponsoriser des rendez-vous phares (par exemple la Tropicale Amissa Bongo), à soutenir des associations et des fondations, à aider des initiatives locales… Nous sommes très proches de nos abonnés et quand certains d’entre eux nous expriment

leurs besoins ou leurs attentes, nous sommes à leur écoute et prêtons une grande attention à les satisfaire.

La société Canal+ fonctionne par la co-construction avec l’ensemble des pays tant sur le plan des programmes, des tarifs que des méthodes de gestion

pour Canal+ en AfriqueCANAL+ est l’archétype parfait de la réussite. Sa fulgurante ascension lui permet de diminuer le prix des décodeurs de 700 % en 9 ans ! Canal+ est aussi une entreprise citoyenne qui accompagne des œuvres sociales et sociétales, sponsorise des rendez-vous sportifs phares telle que la Tropicale Amissa Bongo, soutient des associations et des fondations et aide des initiatives locales … M. Mamadou Mbengue, directeur général de CANAL + Gabon, a accepté de répondre à nos questions.

Par Anne Marie Jobin

VIE ECONOMIQUE6 N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com

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SUR NOTRESITE

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Mamadou Mbengue, DG de Canal+ Gabon

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VIE ECONOMIQUEN°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com 7

Le Conseil des administra-teurs de la Banque mondi-ale a approuvé un prêt d’un montant équivalant à 50

millions de dollars alloué au Gabon par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et destiné à renforcer le sys-tème statistique national.

Le Projet de développement de la statistique au Gabon comblera le manque de données clés, tout en améliorant la production et les pratiques de diffusion des statistiques. Il aboutira à une meilleure prise de décisions sur la base d’éléments probants ainsi qu’à de meilleurs résultats sur le plan du développement.

« Les capacités statistiques du Gabon

et internationaux ne cessent de

capacités du pays pour la production »,

des opérations de la Banque mondiale pour le Gabon.

Avec ce projet, la Banque soutient aussi la réforme institutionnelle du système statistique, que les autorités gabonaises ont engagée il y a quelques années.

le système statistique national, l’État et la population. Le système statistique pourra ainsi mener des activités de production et de coordination, et le personnel accroître ses compétences. En outre, les agents de la direction générale de la statistique travailleront dans de meilleures conditions et avec un système de gestion plus adapté.

et l’agriculture », explique Abdoullahi Beidou, économiste senior, statisticien et responsable du projet à la Banque mondiale.

Le premier volet du projet consistera à améliorer la collecte des données, ainsi que la production et la diffusion des statistiques. Plus précisément, il vise à remédier aux lacunes les plus graves en matière de disponibilité des données, à étoffer et améliorer l’établissement des statistiques, à rendre celles-ci plus accessibles et à mieux les diffuser. Le second volet renforcera les capacités techniques globales et les compétences du personnel, parallèlement à la modernisation de l’infrastructure, surtout au sein de la nouvelle agence statistique nationale. Le troisième volet soutiendra la mise en œuvre de la réforme institutionnelle et veillera à l’adéquation des capacités de gestion du projet

Source : worldbank.

le système statistique du GabonLa rédaction

« Les capacités statistiques du Gabon sont très faibles, et elles se sont même dégradées au cours de la dernière décennie.

Libreville,Pont de Guégué

07 04 89 8904 72 00 01www.lifebymayena.com

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N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com8

Dossier

Le Gabon peut-il devenir un pays agricole ? A priori oui, au regard de son passé agricole dans

les secteurs du cacao, du café et du riz, et de son agro-industrie exploitée par des sociétés telles que SIAT Gabon et actuellement Olam dans les palmiers à huile et l’hévéa. Mieux, au regard de ses 3,5 millions d’hectares de terres fertiles, valorisables et inexploitées, le Gabon est un potentiel grenier pour l’Afrique centrale, pourvu que cet énorme potentiel de terres arables soit mis en valeur en vue d’atteindre

et donc d’assurer la sécurité alimentaire de la totalité de sa population et une bonne partie de la population régionale. Or aujourd’hui, l’agriculture gabonaise ne nourrit pas grand-monde, parce qu’elle a une faible contribution dans le PIB du pays, soit environ 8%. A titre d’exemple, les importations des produits alimentaires au cours de ces dix dernières années se situent entre 250-300 milliards de francs CFA/an.

D’où l’intérêt porté, dans ce dossier, à l’agriculture, à l’agrobusiness et à la sécurité alimentaire, et en particulier l’accent mis sur la qualité des produits importés et fabriqués localement. Les dirigeants de toutes les sociétés agro-alimentaires, de distribution des produits alimentaires que nous avons interviewés, ont été très généreux dans leurs réponses parce qu’ils se soucient réellement de la sécurité alimentaire des consommateurs du Gabon. Leurs entreprises répondent-elles aux normes de qualité et aux besoins

de leurs clients comme le stipule

la qualité ? En effet, « la qualité d’un produit, d’un bien ou

satisfaire les besoins d’un client en respectant ses exigences de

coût ainsi que les contraintes

Mieux, « la

et d’appétence dans les conditions

Dans leur ensemble, ces sociétés répondent aux critères et normes internationales de la qualité et de la sécurité alimentaire

dirigeants :

Gabonais un autre type de farine que celle distribuée sur le

interne d’un laboratoire de contrôle de qualité pour

assurer de la qualité de la farine que nous produisons, en intégrant

»

«

Analysis Critical Control

quotidien sur ces points, car la

une exigence unique, dans

propre laboratoire, qui effectue

analyses sur les productions de

. »

«

locales, nous proposons des

rural, de l’eau, de la

font coïncider notre action et les attentes des Nations

pays africains dont le Gabon,

connaissances contribuant

des pays africains, est touché par quatre grandes carences

»

« En déclinant notre

nos produits, la sécurité des

bon rapport qualité – prix, il

inscrits dans la logique de la

dans la gestion de nos affaires et notre respect de la

Cette orientation est saine et

produits des pays qui sont tous

sanitaire crédibles et dont les

de conclure que la sécurité

»

GADIS

« La base d’un bon pain est

indispensable aussi d’utiliser

de disposer d’un excellent

cuisson des pains spéciaux. »

SOBRAGA

la canette ou le plastique

Mieux, «SOBRAGA s’engage pour

ce slogan, «Des gestes

action de sensibilisation des

QUALITE DES ALIMENTS = SAINE ET LONGUE VIE

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r 9

-tion, produit et embouteille 22 marques de boissons

Quel a été l’apport de la SOBRA-GA, leader de la fabrication des boissons alcoolisées et non alcoolisées du Gabon

-diale du consommateur?

-nez-vous à cet événement ?

Bonjour et merci de nous ouvrir vos colonnes pour informer vos lecteurs sur l’évolution de notre société. Concernant « le droit des consomma-teurs » à une alimentation saine, nous

l’obtention en décembre 2016 des 5

FSSC 22000 gui garantit la sécurité alimentaire de nos produits. Nous sommes la 1ère brasserie de l’Afrique francophone à décrocher ce label.

Quant à l’OGC (Organisation Ga-bonaise des Consommateurs) nous nous appliquons chaque année à sen-sibiliser nos clients. Nous travaillons à cet effet en collaboration construc-tive avec M. Ibrahim Tsiendjet, pré-sident de cette institution. Lors de cette dernière édition, nous avons abordé le thème sous l’angle proposé qui était : «

SOBRAGA au-jourd’hui offre le droit à qui le sou-haite d’entrer en contact directement avec nos services sur toutes les ques-tions de prix, des produits de bonnes pratiques grâce à l’accès à notre site internet interactif, nos 10 pages Face-book ou encore notre compte Twitter.

Quel

des produits que vous im-portez et la part des produits

A la société des Brasseries du Gabon, l’ensemble des produits que nous commercialisons sont fabriqués sur place, dans nos six usines répartis dans 5 des 9 provinces du pays.

qui concerne les produits que vous fabriquez, pou-vez-vous nous dire si les composants sont naturels

naturels, comment sont-ils

SOBRAGA produit et embouteille 22 marques de boissons, du soda à la bière en passant par les alcoolmix. Parmi ces produits nous avons de nombreuses marques de renommées internationales, et d’autres marques qui appartiennent à notre Groupe. Pour toutes nos gammes de boissons gazeuses par exemple, nous rece-vons des extraits avec lesquels nous élaborons les sodas. Pour les bières, nous recevons des céréales, à partir desquelles nous brassons nos dif-férentes bières. Il faut comprendre que nous n’avons pas à la Sobraga

des boissons que nous produisons. Les recettes sont travaillées par les laboratoires de nos partenaires pour les marques internationales, et dans ceux du Groupe pour les marques qui nous appartiennent.

contrôle ou de laboratoires

Chacune de nos usines comprend un ou plusieurs laboratoires destinés à contrôler les intrants et les produits à chaque étape de la fabrication. Comme nous l’avons évoqué plus haut, notre entreprise est également

-nismes de contrôle et d’audit inter-nationaux. Nous recevons donc plu-sieurs fois par an des auditeurs exté-rieurs qui viennent contrôler la qualité des procédures et des installations.

-portance primordiale en termes d’accroche commer-ciale et aussi en termes de

le choix entre le carton et la

Effectivement, dans notre métier, le packaging des boissons revêt une grande importance. C’est la première chose que les consommateurs voient. Dans notre société de l’image où tout le monde a accès aux meilleurs stan-dards de communication internatio-naux, l’emballage de nos produits est un sujet central.

Plus de 80% de nos boissons sont conditionnées en verre consigné. C’est encore l’emballage le plus éco-nomique et le plus écologique. Nous avons la chance de pouvoir privilé-gier ce format.

Nos consommateurs évoluent avec leur temps et sont de plus en plus de-mandeurs de formats plus pratiques, comme la canette ou le plastique (PET). Nous nous adaptons sans cesse à cette demande et mul-tiplions les références sur nos gammes de produits pour satis-faire l’ensemble des consom-mateurs. Nous proposons au-jourd’hui près d’une centaine de références sur nos 22 marques, de la slim can de 25cl aux bidons plastiques de 5L et 10L, en pas-sant par tous les formats de la bouteille en verre. Par contre, la Sobraga ne fabrique aucun produit conditionné en tetrapack (carton). Nous étudions l’oppor-tunité de ce format pour le mar-ché gabonais, mais le besoin ne semble pas encore se faire sentir.

SOBRAGA s’engage pour l’en-vironnement à travers ce slogan, « Des gestes simples pour sauver notre planète », en organisant en partenariat avec l’ONG GREEN DESTINATION une action de sensibilisation des jeunes élèves à préserver notre environnement par des gestes simples.

Quel --

GA dans la vie sociale comme toute entreprise à

Quelles sont les actions sociales que vous avez

-

faveur des populations

les secteurs d’activités, économiques, sociaux, culturels et environne-

-venez dans le cadre de la mission sociétale que vous remplissez ? Quels sont les résultats que

La Sobraga est certainement l’un des premiers acteurs du mécénat social au Gabon. Depuis plus de cinquante ans nous accompagnons des dizaines d’associations, d’ONG, d’écoles, de centres de santé, de collectivités, etc., dans des œuvres sociales pour l’épanouissement et le bien-être des populations. Nous sommes également un des premiers mécènes culturels du pays et nous aidons chaque année de nombreux artistes dans des disciplines aussi variées que la musique, la danse, la peinture, la poésie, le cinéma, l’humour, etc.

Nous recevons chaque semaine des dizaines de demande de soutien multiformes, que ce soit

boissons, de logistique … et nous en accompagnons le maximum.

Il y a quelques années encore,

communiquer sur ces aides, ces mécénats et sponsorings. Nous gérons 22 marques, ainsi que la Sobraga en institutionnel, qui accompagnent chaque année des dizaines d’opérations à caractère social, culturel et environnemental. Il est très compliqué de développer une communication « globale » sur une telle amplitude d’action. Ça n’a d’ailleurs jamais été une priorité pour nous, car nous avons toujours estimé que ces actions de responsabilités sociétales avaient vocation à «aider» et pas à «faire valoir»

.

Par Anne Marie Jobin

« Des gestes simples pour sauver notre planète »

Une laborantine de SOBRAGA

Joël GALLATO, Directeur Commercial Marketing & logistique de SOBRAGA

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N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com10

Dossier

Il y a aussi le cadre normatif et essentiellement la norme

Cette norme constitue-t-elle une panacée ou plutôt une nouvelle contrainte inter-nationale pour votre entre-prise ? Autrement dit, quels en seraient les apports et les perspectives pertinentes pour SOBRAGA ? Quels sont les principaux risques en-vironnementaux liés à vos

-coles peut-on prévenir ces risques et limiter la conta-mination des consomma-teurs et l’impact environ-nemental de vos activités

implantés sur le territoire national ?

Même si nous ne sommes pas encore soumis à cette norme, nous n’avons pas attendu de cadre législatif contrai-gnant pour nous engager en termes de RSE. Notre premier engagement a été opéré en interne, pour limiter notre empreinte environnementale et nous inscrire dans une logique de développement durable. Des inves-tissements très lourds ont été réalisés, notamment à Port-Gentil et Libreville

où nous avons mis en place les pre-mières stations de traitement des eaux usées du pays depuis 2012. Cela s’est fait dans le cadre de notre politique « 100% recyclé » qui nous a permis

et valoriser l’ensemble de nos dé-chets (informatiques, bio médicaux, bendage, etc.). C’est ce qui nous a notamment permis de décrocher la

la préservation environnementale.

En externe, il y a tout à faire. Notre principal souci est le sort des embal-lages « one way » comme évoqué. Nos plages et nos rues sont jonchées de bouteilles en plastiques et de ca-

l’environnement. Nous avons donc pris le parti il y a plus de deux ans de travailler avec de jeunes entrepre-neurs locaux pour « créer » le marché du recyclage au Gabon. Nous avons

régional et à l’international, élaboré les stratégies et les circuits de col-lecte, imaginé des process de sensibi-lisation à grande échelle et étudier les business plans qui permettraient à des opérateurs locaux de collecter et va-loriser ces déchets en créant de la va-leur ajoutée. Le projet est déjà sur les rails, et grâce à des investissements majeurs réalisés par la Sobraga au service de ces jeunes entrepreneurs, ce marché est en gestation et appor-tera bientôt une solution favorable et durable de la gestion de ces détritus.

Quel -

opérez et le volume de votre portefeuille d’investisse-ment dans l’innovation pour

Nous procédons à des investisse-ments constants sur nos outils de pro-duction. C’est d’ailleurs grâce à cette politique d’investissement que nous pouvons aujourd’hui nous réjouir de travailler dans des usines qui n’ont rien à envier aux plus grandes brasse-ries européennes.

A titre d’exemple, en mars 2013, l’usine d’Owendo, qui concentre 70% des capacités de production, a été dotée d’une nouvelle salle à brasser à la pointe de la technologie moderne. Une acquisition qui a permis de renforcer les capacités de production, tout en verrouillant la qualité des produits grâce à une traçabilité optimale des intrants et une maîtrise complète du processus de fabrication.

Les sites de l’intérieur du pays ne sont pas en reste. Face à l’explosion de la demande à Mouila, dans le Sud du pays, depuis la réhabilitation du réseau routier de la province, près de 7 milliards ont été investis pour doubler les capacités de production sur ce site. Idem à Léconi, au Sud-Est du pays, où près de 3 milliards ont été investis pour renforcer la production d’ANDZA, l’eau minérale préférée des Gabonais.

Depuis le début de l’année 2014, ce sont plus de 15 milliards de francs CFA qui ont été investis sur les sites de Franceville, Port-Gentil et Mouila. A Franceville, l’usine a également été dotée d’une nouvelle salle à brasser correspondant aux plus hauts stan-dards qualitatifs internationaux. Cette haute technologie appliquée est le cœur du processus de fabrication de la bière, elle permet d’améliorer en-core la qualité des bières produites, et double les capacités de production du site. Du côté de Port-Gentil, c’est une nouvelle ligne d’embouteillage qui a été installée pour plus de 2 milliards de francs CFA, et qui permet d’amé-liorer considérablement les capacités de production des boissons gazeuses en bouteilles plastiques.

Sur le volet du développement du-rable également, nos investissements sont très importants et revêtent sur-tout un caractère pionnier. Nous avons été les premiers en 2012 à mettre en place des stations de traite-ment des eaux usées au Gabon, à Li-breville et Port-Gentil pour près de 5 milliards de francs CFA. Nous avons également investi plus d’un milliard de francs CFA pour une sécheuse de drêche (résidu de malt bouilli), qui permet à notre partenaire, la SMAG, de récupérer ces déchets organiques pour fabriquer des aliments pour bétails. Nous sommes donc très conscients de notre rôle moteur pour l’industrie et le développement du-rable au Gabon

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r 11

AGENDA MAI 2017

Speed-dating entre adhérents!

theme: comment axagabon peut accompagner les tpe et les pme dans la prévention et la maîtrise des risques lies à leurs activites?

THeme: les opportunités de la pme gabonaise développées par l'organisation patronale gabonaise (OPG).

5ème Conférence Africaine de Management (CAM2017, Libreville)

AXA Gabon offre des conseils gratuits en assurance

TOUT SAVOIR SUR LA PROSPECTION COMMERCIALE

les fondamentaux d'un contrat de vente

FAIRE UNE PLAQUETTE COMMERCIALE

FAIRE UN BUSINESS MODEL VIABLE

M. Hubert Georgel, vous êtes chef

de le vendre dans vos différents magasins. Depuis combien de temps cette unité de fabrication

- Après

-cation et suite à une étude de marché sur Libreville, l’initiative de fabriquer du pain en interne et de le vendre dans nos différents magasins fut évidente. Cette unité est donc opérationnelle depuis 15 mois seulement et le succès est à la hau-teur de nos attentes. Aujourd’hui, nous livrons 6 de nos magasins en pain et en viennoiseries.

Combien

2.500 à 3.000 baguettes/jour et une centaine de pains dits spéciaux, seigle, complet, aux céréales… tranchés, emballés. La différence de prix est considérable. Le prix de la ba-guette est stabilisé et imposé à 125 farncs alors que nos pains spéciaux sont vendus environ 1.500 francs pièce.

Notre masse salariale est relativement réduite puisque nous sommes 3 boulan-

gers, 3 vendeuses, un manutentionnaire et un livreur.

Comment

sélectionnés les produits de base pour la fabrication de vos pains

des prestations au plus haut stan

En fait, ici, c’est un terminal de cuisson. Tous les produits sont importés de France

et les viennoiseries arrivent en surgelées crues. Lorsque nous recevons les pains, il nous reste à les faire lever. Cela consiste à transférer les baguettes et les croissants encore surgelés dans notre chambre dont la température régule à 30° avec un taux d’humidité à 70%. L’importance du respect de ce mixte est des plus hautes pour garantir la qualité linéaire des produits vendus dans nos magasins.

sez de travailler sur place sont

farine gabonaise ne peut répon

Les farines achetées localement sont elles

aussi importées d’Europe. Elles viennent de France, d’Allemagne … et tout dépend des arrivages de blé. Ces arrivages sont trop soumis à des différences importantes, par exemple en taux de gluten, ce qui ne nous permet pas d’assurer une qualité constante auprès de nos clients. Nous utilisons une farine de type 45.

recettes particulières, par exem

boulangerie de la place. En fait il n’a rien de spécial au regard de la baguette tradition-nelle mais il a un plus dans sa composition, qui est de l’essence de café.

Ce plus n’a aucune vertu particulière sauf de lui donner un aspect plus foncé et si le goût ne se ressent pas en bouche c’est simplement parce qu’il disparait à la cuisson.

Le pain est la denrée alimentaire de base traditionnelle de nombreuses

La base d’un bon pain est conditionnée à la qualité d’une bonne farine. Il est indispensable aussi d’utiliser de la levure fraîche et non déshydratée. La chambre de fermentation dans laquelle séjourne le pain doit être tenue à température régulière,

disposer d’un excellent four notamment à sol pour la cuisson des pains spéciaux. Mais je veux souligner que boulanger est un vrai métier, et quels que soient les matériels utilisés, ils ne peuvent se substituer à un

bon boulanger. Un vrai boulanger a ses secrets, ses habitudes, ses gestes, son œil qui contribuent à fabriquer du bon pain.

Combien

Depuis le pétrissage, la mise en forme, le levage et la cuisson, pour réaliser un pain il faut au minimum 4h dont 17 minutes de cuisson en moyenne dans un four rotatif de 180 baguettes. Il n’y a pas de secrets particuliers pour conserver un pain. Vous pouvez le congeler frais, le faire griller lorsqu’il est ramolli ce qui n’est pas rare ici à cause du taux d’humidité. Une baguette se garde 24 heures en milieu sain.

certaines idées reçues, le pain

sont les valeurs nutritives du

pays il est utile et indispensable d’en consommer en quantité raisonnable.

exemple entre le pain blanc, le

Dans 1 kg de farine, il y a 2 % de sel. Néanmoins, depuis quelque temps au Gabon, nous observons une attention particulière portée sur les pains sans sel, sans sucre, sans gluten. Mais quel qu’il soit, le pain est un apport en sodium

Par Anne Marie Jobin

De gauche à droite : Patrick Jezekel DG, Hubert GEORGEL chef boulanger, Cindy vendeuse, Pierre GARNIER directeur adjoint

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N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com12

Dossier

Le Gabon a célébré au mois de mars dernier, la Journée mondiale du consommateur, sous le thème mondial

« Le droit du consommateur à une alimentation saine ». Lors de cette journée, la population

de Libreville a été sensibilisée

denrées alimentaires de produc

nous consommons. Quel a été

à cet événement ?

Notre So-ciété s’est toujours inscrite dans l’exem-plarité. Pour la dernière journée mondiale du consommateur sur le thème retenu, elle a

-entèle des produits d’une qualité irréproch-able. Cette façon de faire guide nos actions quotidiennes. Toutes les dispositions sont prises dans tous nos points de vente, pour garantir la sécurité alimentaire des consom-mateurs.

La célébration d’une telle journée à travers la planète mérite la considération qui s’impose. Il est nécessaire de donner tout son sens à cette commémoration. Pour cela, nous ne devons pas nous départir de nos valeurs et de notre professionnalisme. Au contraire, nous devons nous illustrer par de bonnes pratiques d’hygiène, l’adoption du principe de précaution en cas de soupçon signalé, le traitement adapté des produits et leur manipulation, le respect des dates limites de consommation, la stricte observation de la chaîne de froid, et bien entendu la prise en compte de tous les textes législatifs et réglementaires en la matière, avec une déférence pour les organismes en charge du contrôle et de la sécurité alimentaire.

Quel pourcentage de vos produits

sont les règles pour assurer la

Par Dr Neltoh et A.M. Jobin

Pierre Henri Yoda (en haut à droite) et

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Nous importons 27 conteneurs de 40’’ en moyenne par mois pour notre activité de transformation. A cela s’ajoutent les commandes directes de nos supermarchés. En réalité, nous importons une partie importante des produits frais vendus dans nos magasins. La part des achats locaux reste faible. S’agissant de la chaîne de froid, elle est absolument respectée par les moyens de transport utilisés, les lieux de stockages adaptés et toutes les précautions d’usage appliquées pour ne pas la rompre.

Principale

Dans le volume de nos importations, la France occupe la première place pour divers produits frais (positifs et négatifs). Puis, suivent, en fonction des produits, la Belgique (poule), l’Allemagne (volaille et laitage), l’Espagne (porc et bœuf), les pays d’Amérique latine (bœuf et volaille), le Royaume-Uni et les Etats-Unis (volaille), la Chine…

Ces pays sont tous dotés d’organismes de contrôle sanitaire crédibles et les standards en la matière sont universels. Ce qui permet de conclure que la sécurité alimentaire est garantie quelle que soit la provenance de nos produits.

Les contrôles dans nos structures sont réguliers et approfondis. Ils sont effectués par l’AGASA, la DGCC, l’inspection d’hygiène

des municipalités. Nos magasins et entrepôts sont soumis aux inspections au moins une fois par mois.

Votre

tention particulière au packaging

Notre qualité de commerçant au service du

oblige à marquer une attention particulière à la présentation des produits que nous mettons en vente. En effet, nous réservons l’intérêt qu’il faut au packaging des denrées alimentaires.

Il existe un marché parallèle

sanitaires. Comment l’expli

Il est connu de tous que certains commerçants, évoluant dans le secteur informel, exercent les mêmes activités que les entreprises organisées. Dans ces conditions, ces opérateurs économiques échappent à toutes les lignes de contrôle. Nous ne pouvons l’expliquer. Il revient à l’Administration, par ses services compétents, de réprimer de telles pratiques, car non seulement elles faussent les règles de la concurrence mais ne garantissent pas l’origine et la qualité des produits mis en vente.

Quel rôle

Dans tous nos processus, nos valeurs et notre professionnalisme, le client étant roi, nous tentons par tous les moyens de combler de la meilleure manière ses besoins. En cela, nous nous imposons de respecter scrupuleusement

les normes internationales de vente des denrées alimentaires d’importation et de production locale.

d’un produit, d’un bien ou d’un service, disait un expert des normes

satisfaire les besoins d’un client, en respectant ses exigences de

aux besoins de vos clients et aux normes internationales de vente des denrées alimentaires d’impor

En déclinant notre attachement pour la qualité de nos produits, la sécurité des consommateurs, et aussi du bon rapport qualité – prix, il va de soi que nous faisons là, la preuve de notre qualité de société citoyenne. Depuis bien longtemps déjà, nous sommes inscrits dans la logique de la RSE à travers tous nos actes, notamment la transparence dans la gestion de nos affaires et notre respect de la légalité et de l’Etat de droit. Cette orientation est saine et vertueuse. Nous pensons qu’elle est manifestement positive et pleine de pertinence pour notre entreprise.

le cadre normatif et essentiel

panacée ou plutôt une nouvelle contrainte internationale pour votre entreprise ? Autrement dit,

les perspectives pertinentes pour

L’AGASA est un organisme récent dans le dispositif administratif du pays, mais il a tout de suite bien assumé son rôle dans le contrôle et la sécurité alimentaire des Gabonais. Cette Agence nous a toujours accompagnés chaque fois que nécessaire et nous admirons sa propension à privilégier la sensibilisation avant de parvenir à la sanction. Avec des moyens matériels et humains adaptés pour ses missions, elle sera

et pour le pays.

environnementaux liés à vos ac

l’impact négatif environnemental de vos activités ?Notre activité est sainement menée avec la contrainte du plus grand respect pour l’environnement. Nous sommes dotés d’équipements appropriés tels des compacteurs, pour l’élimination de nos emballages. Les déchets de notre production ou les produits devenus impropres sont périodiquement détruits dans une zone dédiée, sous le contrôle de l’AGASA.

N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com Dossie

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« Notre activité est sainement menée avec la contrainte du plus grand respect pour l’environnement »

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Quelle

sont les enseignements

activités de la compagnie

base line «Produits sécurisés et enrichis pour enfant et

services et la performance d’une entreprise se mesurent

services aux clients et à son

plus haut dans un secteur

: Notre politique qualité repose sur « l’écoute client ». Nous foca-lisons notre attention sur les clients en restant toujours plus près d’eux pour connaitre leurs besoins, mettre en place des stratégies et y répondre favorablement.

Par exemple, avant le lancement d’un produit nous précédons à des dégustations en interne et sur le terrain. Les remarques et observations pertinentes de nos consommateurs sont prises en compte. Nous tenons à ce que nos produits restent accessibles à la grande distribution, aux petits détaillants et à tous les portefeuilles. De plus nous réalisons la livraison de nos produits sans intermédiaires. C’est ainsi que nous défendons et entretenons notre culture d’entreprise.

Quels

activités de la protection de

dans vos différents champs d’activités ?

Le secteur de l’agro-alimentaire dans son ensemble est un secteur très sensible. La qualité est une préoccupation permanente. Nous ne perdons jamais de vue que la moindre négligence ou faille de notre part lors du processus de fabrication peut créer d’importants dégâts. En conséquence, nous sommes intransigeants sur les 3 principales composantes indispensables : les qualités nutritionnelle, sanitaire et

organoleptique (le goût). Le respect de la réglementation en vigueur au Gabon est primordial pour la réussite d’un projet. Nous sommes prévoyants et assurons toujours une veille réglementaire pour ne pas être surpris par d’éventuels changements.

En ce qui concerne la gestion environnementale de nos sites de fabrication, ils ont fait l’objet d’une déclaration auprès de la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature conformément à la loi en vigueur. A ce titre nous avons un plan de gestion environnementale et sociale pour l’usine lait qui est la ligne directrice nous permettant de mettre en place l’organisation et les moyens nécessaires pour la gestion des aspects environnementaux résultant de nos activités. La gestion

de l’environnement s’intègre progressivement dans notre management. Notre objectif à court terme est de mettre en place un système de management environnemental selon la norme Iso 14001.

Quelle est la part du marché des

au regard des produits laitiers

produits innovants mis sur le

SIGALLI : la route du lait

(241) 01 76 13 69/71 (241) 01 72 59 60 www.sigalli.comOloumi - BP : 68 - Libreville Gabon

©Ec

onom

ie G

abon

+

N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com14

Dossier

Chez SIGALLI, la qualité est une préoccupation permanente

Par Dr Neltoh et A.M. Jobin

Bertrand COURTIES, DGA

de gauche à droite : Anthony Salas directeur commercial, Olivier Dubois directeur des opérations, Hana Jaballah responsable qualité

Page 15: Le rôle de la normalisation dans QUALITE DES …economie-gabon.com/wp-content/uploads/2017/05/WEB.pdf · débutera au cours de l’année scolaire 2017 - 2018, a pour objectif principal

Anthony Salas, directeur com- Nos produits sont fabriqués

localement et nos concurrents directs

d’évaluer la part de marché. Notre usine est soumise aux normes de International qui représente un gage de qualité pour nos consommateurs. Les innovations portent actuellement sur nos nouvelles formules enrichies et nos packagings en format gourde pour

-mettez-moi de vous offrir un scoop : très prochainement, nous mettrons sur le marché du Dahi Fraise.

Quels sont les marchés et les

porteurs pour votre chiffre

Le nouveau format en gourde est en constante progression ainsi que le Yop avec bouchon qui séduit autant les adolescents que les adultes grâce à son format gourmand et ses cinq parfums déclinés : fraise, framboise, citron, fruits exotiques et vanille. Notre produit phare, le Yogo, qui a fait notre renommée, tient incontestablement la première place de nos ventes.

Quelle est la portée, à ce jour, de

à l’endroit de votre clientèle et des clients potentiels au regard de l’évolution de la consommation des produits

Notre politique est indéfectible : notre préoccupation journalière sur le plan commercial est d’être omniprésents sur le terrain, auprès de notre clientèle et de nos distributeurs. Nous mettons tout en œuvre pour livrer nos points de vente dans les meilleurs délais et ce quel que soit son emplacement géographique au Gabon, qu’il soit détaillant ou grossiste. Nous travaillons pour que toutes les catégories socioprofessionnelles soient nos consommatrices. Nous tenons compte, dans nos productions, du changement des habitudes alimentaires, des conseils prodigués par les corporations médicales... Nos yaourts YOPLAIT sont des

produits à base de ferments actifs qui favorisent la croissance des enfants et contribuent au

intestinale. Ce qui n’est pas le cas des déserts lactés importés.

DGCC

Comment sont sélectionnés les produits de base pour la fabrication de vos produits

ils contrôlés à l’arrivée et

laboratoire ? Qui donne le

de vos produits ? Quel est le pourcentage de couverture du marché local des produits

Nos produits sont prin-cipalement constitués d’eau que nous traitons et contrôlons quoti-diennement. En ce qui concerne le sucre, nous nous fournissons exclusivement chez SUCAF. Les autres intrants doivent répondre

-niers suivent de manière très ri-goureuse le choix de nos fournis-seurs et malheureusement peu de producteurs en Afrique répondent aux exigences du groupe. Par conséquent, seuls les emballages secondaires (cartons, casiers) sont commandés sur le continent.

A l’instar des sociétés impor-tatrices, nos marchandises sont contrôlées à leur arrivée par l’AGASA (Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire) et la DGCC (Direction Générale de la Concur-rence et de la Consommation).

De plus, notre laboratoire interne

contrôle à réception les matières premières et emballages. Tout ces paramètres sont également suivis au cours de l’année par YOPLAIT.

laboratoires externes tels que celui des Mines, de la DGCC ainsi que des laboratoires privés effectuent chaque semaine des analyses de

aux analyses quotidiennes effectuées en interne. C’est seulement à l’issue de ces tests que nos différents produits sont livrés pour la commercialisation.

Quelles sont les innovations apportées aux processus de fabrication de vos produits ?

Charles Otto, directeur indus-Nos innovations portent sur

l’optimisation des formulations produits en tentant d’améliorer en permanence la qualité et les propriétés fonctionnelles et gus-tatives des ingrédients entrant dans la composition de nos pro-duits.

Nous travaillons sans cesse au renouvellement et à la moderni-sation du matériel de stockage, du traitement de la pasteurisation

tendre vers une maîtrise accrue de l’hygiène et de la sécurité ali-

N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com Dossie

r 15

Au

troisième acteur mondial de la restauration du transport

dont le Gabon et dans l’océan

vair Gabon dans ce panel international du secteur de la restauration bien connu à travers le monde ? As

vices à bord, aéroportuaires

la formation, le remote catering, le traiteur, etc. ?

Au-delà de son troisième rang mondial, Servair est aujourd’hui devenu un membre de Gategroup, le leader mondial des métiers du catering et de la logistique dédiée aux compagnies aériennes. C’est un groupe présent dans plus de 200 aéroports dans le monde, avec plus de 43.000 salariés au service de 300 clients compagnies aériennes. Servair pèse environ pour un quart dans cet ensemble, avec des positions très fortes en France et en Afrique, où nous sommes leaders du marché : présents dans 17 pays, avec plus de 3.500 salariés et plus de 160 clients, dont une quarantaine de compagnies aériennes.

Dans ce réseau africain, on peut dire que Servair Gabon a joué un rôle es-sentiel, car c’est ici que Servair a créé

1989, il y a près de 30 ans. Nous pro-posons des services de nettoyage aussi bien que des prestations de catering, à des compagnies aériennes comme Air France, Royal Air Maroc, Afrijet, Air Côte d’Ivoire, Asky, et d’autres encore.

De plus, Servair Gabon a développé une offre forte dans le service traiteur et collectivités. Nous proposons par exemple des services de cantine à la SEEG tout au long de l’année ; en plus de répondre à des demandes pour des évènements ponctuels (mariages, fête de société, évènement de communi-cation…). Nous avons d’ailleurs eu l’honneur de travailler avec le Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations en 2012 ainsi qu’en 2017, fournissant pour cette dernière édition plus de 36 000 repas.

Grâce à la contribution de nos 90 collaborateurs, nous produisons en moyenne plus de 200 000 repas par an (catering aérien et non-aérien confondus), auxquels s’ajoutent plus de 1500 nettoyages d’avions.

Cu

les services aéroportuaires,

service au niveau du Gabon ?

d’affaires annuel de près de 3 milliards de francs CFA

Anne Marie Jobin

Servane Attanga, Directrice Générale Adjointe SERVAIR GABON

Maria Obiang, Responsable produit Lait et Nadia Ditengou, Responsable HSE

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A l’heure actuelle, Servair Gabon assure sa propre logistique. Nous avons répondu à des appels d’offres

des potentiels clients jusqu’à présent. Nous sommes toujours en veille active pour développer le service de logistique de Servair au Gabon.

Quels ensei

bon sur l’aéroport de Libreville ? Quelle est votre clientèle traditionnelle ? L’exercice 2016 a été une année particulière à bien des titres pour Servair Gabon. En analysant les ré-sultats, on distingue deux périodes bien distinctes. Les 3 premiers trimestres ont fait apparaitre une légère baisse de l’activité (comparée aux tendances de ces deux dernières années). Le dernier trimestre a ensuite été marqué au sein de notre secteur par une chute de l’activité traditionnelle aérienne, mais aussi par celle des évènements traiteurs.

A ce jour, tous les employés chez Servair Gabon font des efforts pour que 2017 soit une année plus réussie ; malgré tout, et bien que la tendance soit un peu plus positive, notre activité et notre secteur rest-ent dans un état plutôt morose.

Comment

salariale, tonnes de fret transportées,

Après 28 ans d’expérience dans le pays, Servair Ga-bon produit aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel de près de 3 milliards de francs, employant près de 90 per-sonnes.

Notre activité logistique n’étant encore que peu développée, il convient davantage de porter notre attention sur le nombre de prestations effectuées par mois. Sur l’année 2016, Ser-vair a servi 1300 vols, effec-tués 1835 nettoyages, et préparé 200 000 prestations (aérien et non-aérien confondus). Cela représente 600 repas préparés par jour, mais nos installations nous permettent d’augmenter ce volume jusqu’à 2000 repas par jour pour répondre à tout pic excep-tionnel de la demande, comme ce fut le cas pour la CAN 2017.

Quelle est la

commerciale envers votre clientèle et des clients potentiels au regard

grandes compagnies aériennes ? Il est tout d’abord essentiel de distinguer deux types de clientèle pour Servair Gabon. La première clientèle est constituée des compagnies aériennes qui desservent Libreville. Elles constituent à ce jour plus de 80% de notre portefeuille client. La nature de l’activité aérienne fait que ce sont ces compagnies qui dictent les politiques de fréquences, et les services proposés à bord (en lien avec leur volonté de développement commercial). Nous nous retrouvons donc tributaires de leur cahier des charges et nous nous adaptons à la demande.

Le deuxième type de clientèle comprend l’ensemble de la restauration hors-foyer. Servair Gabon met à disposition des entreprises ou des particuliers, ses outils de production ainsi que son savoir-faire, de manière à fournir des prestations de qualité et répon-dant à de hautes exigences de sécurité alimentaire. Dans ce domaine, nous avons pour ligne de conduite d’écouter chacun de nos clients pour répondre au

mieux à leurs besoins. Nous proposons en perma-nence des recettes renouvelées, et personnalisées. Notre but étant de satisfaire le plus grand nombre, l’offre de traiteur s’ouvre aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers, pour leurs évènements collectifs : repas en grand nombre, cocktails, mariages…

Comment sont sélectionnés les produits de base pour vos recettes culinaires ? Com

imentaires ? En règle générale, nous privilégions toujours les ap-provisionnements locaux, dès lors que cela est pos-sible. Néanmoins, compte tenu de nos exigences en termes de qualité, de sécurité des aliments, et aussi de volumes, nous devons parfois trouver des fournis-seurs au-delà des pays dans lesquels nous sommes implantés.

Nos recettes, quant à elles, doivent répondre aux cahiers des charges que nous soumettent les compagnies aériennes. Nous avons certes la possibilité de leur présenter les propositions de nos chefs, et ils sont très créatifs, mais nous restons au service de nos clients et de leurs passagers. Le choix des produits de base nous est donc parfois dicté par ces cahiers des charges. Mais dès lors que nous sommes en mesure de proposer nos propres recettes, nous essayons toujours, car c’est notre vision du catering aérien, de proposer une cuisine

qui s’inspire des traditions et de la culture culinaire du pays que l’avion va quitter.

D’où viennent principalement vos produits ? D’Eu

Quel est le pourcentage de vos achats sur le marché local ? Nous sommes soucieux d’impliquer autant que possible les populations locales et les sollicitons régulièrement pour nos approvi-sionnements. Servair Gabon s’efforce donc au quotidien d’effectuer ses approvisionne-ments en produits frais (fruits et légumes) sur le territoire gabonais à hauteur des quantités disponibles.

Tous biens confondus, nous maintenons des efforts permanents pour ne jamais importer plus de 50% de nos produits. Qui plus est,

porter et supporter les productions locales, qui répondent aux critères de prix, de qualité, et de continuité de l’approvisionnement.

Qui suit et

la conformité des prestations et de

mettez à la disposition de votre cli

professionnalisme acquis et reconnu dans l’agro-alimentaire, respectant les normes d’hygiène les plus strictes conformément à la méthode

Ce système de gestion préventive utilise les

les plus sensibles liés à la sécurité alimentaire.

Nous insistons au quotidien sur ces points, car la qualité, l’hygiène et la sécurité des aliments font partie de l’ADN de Servair. Nous avons une exigence unique, dans l’univers du catering aérien, sur ces critères. Servair dispose à cet égard de son propre laboratoire, qui effectue chaque année près de 50.000 analyses sur les productions de l’ensemble de nos centres dans le monde. Nos processus de production et nos méthodes de travail ont pleinement intégré

l’ensemble de ces questions dès leur conception, et nous appliquons ces mêmes méthodes avec la même rigueur partout dans le monde.

Quelle est

matériel d’exploitation et surtout en formation du capital humain ? Quelles

terme de vos activités au Gabon ? La politique de Servair Gabon est de maintenir ses investissements, en phase avec un plan en trois temps. La priorité actuelle est d’entretenir nos moyens. Nous pourrons, dans un second temps, investir pour renouveler nos capacités de

pourrons nous atteler à préparer le futur à travers une amélioration des moyens physiques.

En parallèle, nous accompagnons et formons nos propres collaborateurs. Pour ce faire, nous investis-sons notamment à travers des stages d’établissements hôteliers. Nous nous proposons par ailleurs de les ac-compagner pour qu’ils répondent mieux aux attentes de production des sites industriels. Si cette démarche a été entreprise, c’est d’ailleurs en réponse au sentiment grandissant qu’il faut développer la Responsabilité Sociale des Entreprises. En somme, Servair Gabon

plus grand nombre et pas uniquement à son activité.

-

seau Servair, et au sein de Gategroup, de cet Award, car il récompense un engagement de longue haleine, et consacre des méthodes de travail que nous parta-geons et appliquons dans chacun de nos centres, à

d’ailleurs convaincue que nous pourrions nous aussi nous illustrer dans ces QSAI Awards ! Néanmoins, il faut savoir que ce ne sont pas les centres de produc-tion qui posent leur candidature : ce sont les clients qui le font et qui sont en quelque sorte les sponsors des candidats

N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com16

Dossier

Aussi chez vous pour un vrai service aux particuliers

Aéroport Léon MBA - B.P.: 20303 Libreville (GABON) - Tél : (241) 01 73 69 51email : [email protected] - www.servair-gabon.com

Servair Gabon met à dis-position des entreprises ou des particuliers, ses outils de production, son savoir-faire de manière à fournir des prestations de qualité répon-dant à de hautes exigences de sécurité alimentaire

Buffet traiteur

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Monsieur Kaaniche,

-

intégré le groupe depuis seulement

d’un doctorat en management et j’ai réalisé ma carrière principalement dans le secteur de l’agroalimen-taire/l’agro-industrie : des industries de lait, des biscuits, des jus de fruits, de la distribution et j’ai été porté à la tête du Complexe Agro-Industriel du Gabon pour lancer et développer l’activité de la société.

Vous êtes opérationnel depuis une année au Ga

Le bilan est très satisfaisant. Nous gagnons progressivement des parts de marché. Nous nous organisons

sommes très contents de cette évolution, d’autant que maintenant nous maitrisons parfaitement la chaine des valeurs : de l’achat à la fabrication jusqu’à la distribution.

Le groupe est présent dans les autres pays de la sous-région de la CEMAC, depuis des années. Le choix du Gabon est d’une part la volonté des actionnaires du groupe d’avoir une forte présence dans toute la sous-région et, d’autre part, l’importance des opportunités d’affaires qu’offre le pays, le climat propice aux affaires et la volonté des gouvernants d’industrialiser le Gabon.

Nous voulons offrir aux Gabonais un autre type de farine que celle dis-tribuée sur le marché. Ainsi, nous avons réalisé certains investissements majeurs pour le Complexe Agro-In-dustriel du Gabon, à savoir l’installa-tion interne d’un laboratoire de con-

trôle de qualité pour assurer la sécurité alimentaire des produits. Il est utilisé exclusivement par nos services et pour nos propres produits. Lorsque nous recevons le blé, il est analysé et lors de la production, la farine est analysée systématiquement pour s’assurer que les caractéristiques répondent aux

Nous sommes allés plus loin pour nous assurer de la qualité de la farine que nous produisons, en intégrant une boulangerie à l’intérieur de l’usine.

Le blé arrive de partout, d’Europe, mais aussi d’Amérique. Nous

en fonction de nos caractéristiques qualitatives drastiques, de nos besoins, de la disponibilité et du prix du marché. Cette fréquence est favorable à la bonne conservation de la matière première.

Quelles sont les prin

au début de la production due à la concurrence de notre principal con-

-tion de l’Etat. Mais aujourd’hui, ce problème n’existe plus car l’Etat a supprimé la subvention.

L’autre problème est la disponibilité

domaine de la meunerie. Cela dit, il est à noter que nous venons de passer une convention avec le ministère de l’Emploi et le FIR pour recruter des jeunes diplômés que nous engageons en qualité de « stagiaire ». Stages au cours desquels ils seront encadrés et former sur tous les métiers de la

en contrat à durée indéterminée à l’issue de cette formation, en fonction de leurs aptitudes.

Quels sont vos objec

Dans un proche avenir, nous allons produire des biscuits, du chocolat, de la mayonnaise et d’autres produits ali-mentaires en fonction de la demande. Pour ce faire, nous avons déjà acheté certains équipements et d’autres sont en cours d’installation.

L’un de nos projets prioritaires pour le Complexe Agro-Industriel du Gabon est de créer une provenderie pour fab-riquer et distribuer des aliments pour le bétail.

De tels investissements

ment de fonds privés ou

Cet investissement est l’œuvre com-binée des associés du Complexe Agro-Industriel du Gabon mais aussi du concours des banques locales.

Notons par ailleurs que nous avons intégré l’accompagnement mis en place par l’Etat gabonais, à travers le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), pour implanter et dévelop-per le Complexe Agro-Industriel du Gabon.

Vous avez accompli les premières démarches pour asseoir votre crédibilité en vue de l’obtention de

En début d’année 2016, nous avons amorcé, avec le concours d’experts internationaux, la

les process de production. Le Complexe Agro-Industriel du

le plan procédural : ISO 9001, organisationnel : ISO 14001, environnemental : ISO 18001, et sécurité alimentaire : ISO 22000

N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com Dossie

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Notre projet prioritaire est de créer une provenderie pour fabriquer, fournir et distribuer des aliments pour le bétail

Anne Marie Jobin

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SUR NOTRESITE

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amandes

-

Abdelmonem Kaaniche, Directeur Délégué du Complexe Agro-Industriel du Gabon

Équipements de haute technologie automatisés...

... du Complexe Agro-industriel Gabon d’Owendo

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Pou

M. Abdoulaye Diongue, directeur général de Nestlé Gabon : Nestlé est une entreprise agro-alimentaire créée en 1866 et qui a célébré ses 150 ans l’an dernier à travers le monde, des années consacrées à travailler à améliorer la qualité de vie et à contribuer à un avenir plus sain. Nestlé commence avec la fabrication d’une farine lactée qui a sauvé la vie d’un nourrisson qui ne pouvait être allaité. Il est inscrit dans les gènes de notre entreprise l’envie de créer

et de santé pour toutes les étapes de la vie, mais aussi de créer de la valeur pour les communautés où nous opérons. Nous opérons en Afrique Centrale et de l’Ouest depuis 60 ans, et au Gabon depuis un peu plus de 40 ans.

Com

offre de produits adaptés aux besoins du marché ga

De manière concrète, nous promouvons un mode de vie plus sain, en offrant des choix de produits nutritifs et savoureux, en développant et vulgarisant les concepts nutritionnels. Nous mettons donc à disposition du consommateur gabonais des produits adaptés aux goûts et habitudes alimentaires locales. Par exemple, le cube Maggi vendu au Gabon est différent de celui vendu au Nigeria, parce que le goût et les habitudes alimentaires entre les peuples sont différentes.

En conformité avec les exigences réglementaires locales, nous proposons

nos consommateurs qui contribuent à répondre à leurs besoins journaliers en micronutriments : c’est le cas du lait en

A, fer, zinc et probiotiques pour ne citer que ceux-là.

De manière globale, nous avons pris des engagements en liens étroits avec les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, notamment dans les domaines de la nutrition, du développement rural, de l’eau, de la durabilité environnementale, des droits

engagements font coïncider notre action et les attentes des Nations Unies. Le double fardeau de la malnutrition qui affecte les populations à travers le monde et particulièrement les pays africains dont le Gabon, nous amène à proposer

aux individus et familles des produits, services et connaissances contribuant à leur qualité de vie et à assurer un avenir plus sain. Le Gabon, comme la majorité des pays africains, est touché par quatre grandes carences en micronutriments : le fer, le zinc, la vitamine A et l’iode.

Vous

cation permet de répondre à des préoccupations de santé

Les carences en micronutriments sont un problème de santé publique à travers le monde (30% de la population mondiale touchés par les carences en vitamines et minéraux essentiels) ; dans nos pays en développement les plus affectés sont les enfants et les femmes en âges de procréer. Au Gabon, 17% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique dont environ un tiers (6%) sous une forme sévère. La prévalence de l’anémie est de 60% chez les enfants de 6 - 59 mois. Pour faire face à ce problème global,

aliments régulièrement consommés par les populations vulnérables.

Notre leadership dans l’agro-alimentaire nous donne la responsabilité et l’opportunité d’améliorer le statut nutritionnel des populations à risque en enrichissant par les micronutriments majeurs les aliments et boissons que nous mettons à disposition partout où nous opérons. Une portion de Cerelac par exemple permet de couvrir 45% des besoins journaliers recommandés en fer et 40% en zinc. Pour , une portion permet de couvrir 15% des besoins quotidiens en fer.

Pou

place occupe l’innovation

L’innovation est au cœur de notre compagnie depuis ses débuts. Depuis la

Nestlé pour réduire la mortalité infantile, nous travaillons à améliorer la qualité de vie des individus et des communautés. Dans le domaine agro-alimentaire, nous avons le plus grand réseau de centres de recherche et développement (34) à travers le monde, où plus de 5 000

designers, spécialistes des affaires réglementaires et responsables des services au consommateur travaillent au quotidien.

Tous ces investissements dans la recherche nous permettent de travailler sur des matières premières localement disponibles où nous opérons, de manière à développer des produits répondant aux besoins nutritionnels locaux et

adaptés aux préférences et cultures culinaires locales. Le centre de recherche d’Abidjan et la ferme expérimentale de Zambakro en Côte d’Ivoire travaillent essentiellement sur les matières premières cultivées partout en Afrique.

vestir malgré le contexte

Nous créons des emplois directs pour 63 Gabonais, et plus de 89 emplois de prestation et pour la force de vente de nos distributeurs. Nous croyons au potentiel de la sous-région, et en celui du Gabon en particulier et nous continuons d’investir dans les bons comme dans les

dans nos talents, dans l’amélioration de nos infrastructures en nous adaptant au contexte socio-économique du moment. Nous avons une vision à long terme

moment.

Quels sont les enjeux de responsabilité sociétale pour une

Nous sommes convaincus que pour être une entreprise pérenne, nous devons créer de la valeur pour les actionnaires, mais aussi pour les communautés au sein desquelles nous opérons. Depuis une dizaine d’années, nous avons adopté comme principe directeur fondamental régissant notre façon de conduire les affaires, la Création de valeur partagée (CSV). C’est une notion proche de la RSE, mais qui va un peu plus loin en intégrant des actions dans les domaines où les intérêts de la société rencontrent ceux de l’entreprise pour des actions intégrées à la vie de celle-ci. Nous développons nos actions autour de trois axes majeurs : la nutrition, l’eau et le développement rural.

Nous publions chaque année des engagements globaux que nous prenons, pour assumer publiquement la responsabilité de leur réalisation, et communiquons nos progrès. Nous en avons publiés 42 dans notre récent rapport sur la Création de valeur partagée, tous en lien direct avec nos activités et la majorité d’entre eux sont associés à des objectifs à l’horizon 2020

N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com18

Dossier

« Notre leadership dans l’agro-alimentaire nous donne la responsabilité et l’opportunité d’améliorer le statut nutritionnel des populations à risque en enrichissant par les micronutriments majeurs les aliments et boissons »

Abdoulaye DIONGUE, Directeur Général de Nestlé Gabon

Anne Marie Jobin

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DEVELOPPEMENT DURABLEN°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com 19

Les premiers habitants de l’Afrique Centrale sont connus dans la lit-térature sous le nom de

Négrilles ou Pygmées. Ce peuple porte aussi d’autres noms tels que Bayele, Bekoe, Bakwéa, Bako, Esunga Mute, Kamen, Gissima, Ajongo, Bambuti, Twide, Batwa, Babinga, etc. Au Gabon, ce sont les peuples autochtones Ba-koyas, Akoulas, Bakas, Akohas, Babongo, Bavarama, Barimba, les Akowa, etc. Mieux, le terme « » englobe les différents groupes ethniques disséminés le long de l’équateur dans de nombreux Etats de l’Afrique dont le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Con-go-Brazzaville, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda, le Burundi et à l’Est, l’Ouganda. Ces groupes ethno-linguistiques de chasseurs-cueil-leurs-pêcheurs sont confrontés à une discrimination récurrente et à une précarisation croissante par l’exploitation abusive des forêts équatoriales, leur milieu naturel de vie.

Ces peuples autochtones ont de tout temps subi la discrimination des autres peuples, en particulier le peuple bantu, pour avoir choisi de vivre dans son habitat naturel qui est la forêt, que de vivre dans les milieux urbanisés. Comme l’a

dans ses écrits sur « Les identités culturelles africaines », « l’identité culturelle, c’est ce qui nous

qui nous singularise, qui nous fait désigner du doigt, qui est

qui, bien entendu, n’est pas es

constitue pourtant l’essentiel de

la différence qui nous constitue

de celles pour lesquelles les

L’objectif recherché par le groupe Citibank en célébrant, pour la dixième année conséc-utive, la semaine de la diver-sité à travers la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, est d’honorer la « c

». Plus de 236 événements ont eu lieu dans 48 pays l’année dernière. Au Gabon, Citibank a choisi, cette année 2017, de mettre à l’honneur le groupe ethnique pygmée pour une meilleure con-naissance de leurs origines, leurs coutumes et traditions ainsi que

cette communauté autochtone et minoritaire du Gabon.

Le thème choisi cette année est « » (traduit de l’expression anglaise « it takes all of us »). Il revient donc à chacun de nous de créer et favoriser une culture et un en-vironnement inclusifs. Le direc-teur général adjoint de Citibank Gabon, M. Stéphane Mbadinga,

qui a représenté Mme la direc-trice générale à cette célébration au sein même du siège de l’étab-lissement bancaire, a ouvert la cérémonie en présence de M. Telesphore Obame, l’un des or-ganisateurs de l’événement, en ces termes : « Certes le groupe

»

Bien plus, la semaine de la diver-

Citibank, sur un sujet en rapport avec l’une des communautés du pays hôte, c’est-à-dire la

communauté ethnolinguistique pygmée. « Cette année, nous

pensé, en effet, qu’il était intéres

», a in-diqué M. Stéphane Mbadinga.

A cette opération découverte ont également été invités des élèves de l’enseignement primaire, triés sur le volet. «

», a expliqué le directeur général adjoint de Citibank Gabon.

sur les idées reçues autour des pygmées.

tation est une diabolisation de , a déploré Léonard

Fabrice Odambo-Adone, prési-dent du Mouvement national des minorités autochtones et pyg-mées du Gabon.

Le locuteur koya, Léonard Fabrice Odambo Adone, journaliste, président de la toute première Association des peuples autochtones du Gabon : MINAPYGA, Coordonnateur National de la Convention des Acteurs Autochtones du Gabon (CNAAG) ; Représentant élu du bureau IPACC du Bassin du Congo, a ainsi informé les élèves de ce que la petite taille de sa communauté découle de leur environnement de vie en forêt. «

», a-t-il révélé. «

pour désigner des personnes de petite taille », devait-il préciser.

Pour lui, le terme « pygmée » est donc une marginalisation de sa communauté. Et de poser la question suivante à ses interlocuteurs : «

Bakas, les Akohas, les Babongos,

», conclut Léonard Fabrice Odambo-Adone.

Pour rappel, pendant toute la semaine, les employés ont enrichi, à travers des jeux et des questions, leurs connaissances de la culture gabonaise avant d’assister à l’exposé de M. Leonard Fabrice Odambo-Adone ; puis à des danses traditionnelles du groupe Bwete

de l’art culinaire de la communauté pygmée des « Bakoya » en présence des élèves de diverses écoles primaires de Libreville.

La semaine de la diversité permet de montrer l’engagement et la motivation des employés de Citibank, de sensibiliser et éduquer leurs familles et leurs amis sur les valeurs de tolérance envers les autres ; ainsi que sur la valorisation des différences qui caractérisent des groupes de personnes avec lesquels ils vivent, dont les peuples autochtones du Gabon. Parce qu’à Citi, les employés sont le

de cultures et de perspectives de leurs clients dans les 160 pays où la banque est présente – un énorme avantage qui allie une vision globale et une profonde connaissance locale. A Citi, il est reconnu que des individus ayant un caractère unique, des équipes de collaboration et des dirigeants intégrateurs ont un impact considérable, et sont le moteur d’idées novatrices. La stratégie de Citi est de mettre à

accroître la valeur de nos services aux clients et l’intégration de la valeur de la diversité dans la conduite de ses affaires.

d’embrasser la richesse de la diversité des équipes, des idées et des possibilités pour stimuler la croissance et les progrès de la Citi

Citibank Gabon célèbre la semaine de la diversité

Par Dr Neltoh

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SUR NOTRESITE

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richesse en Afrique »

Président de l’Association des peuples autochtones du Gabon, Léonard Fabrice ODAMBO ADONE

Danse traditionnelle Koya

L’art culinaire des peuples autochtones

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TIC N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com20

Cette application devra permettre de diminuer le

unique de l’apprenant de son entrée à sa sortie du système, de diminuer également les risques de

de documents administratifs puisque tout document issu de l’application sera sécurisé et conservé dans l’application. Aussi il devra permettre une harmonisation des curricula, des

car les établissements n’appliquaient pas toujours les mêmes règles de gestion comme indiqué par leur ministère de tutelle, le déploiement de l’application ayant permis de faire ressortir tous ses manquements.

Une Application Nationale, qui intéresse déjà les pays de la sous-région, puisque le ministère de l’Éducation Nationale a reçu récemment la visite d’un émissaire togolais de l’enseignement supérieur pour venir s’enquérir de l’expérience gabonaise dans la mise en œuvre de ce projet.

Lancé en 2011 par le ministère de l’Education Nationale, les tests se sont avérés concluants après un long processus de diagnostic et de validation de notre système éducatif par la société du groupe TEREZA et les comités de validation mis en place par le ministère et l’ANINF.

Initialement prévu pour être déployé dans 74 établissements scolaires, ce sont près de 91 établissements à travers tout le pays qui sont détenteurs d’une License d’exploitation de cette application, notamment le Nelson-Mandela, qui a réussi comme beaucoup d’autres à basculer dans ce nouveau système interconnecté. Nelson-Mandela a

les bulletins aux apprenants ce 19 décembre 2015. Rappelons que les parents qui le souhaitent peuvent également télécharger les bulletins de notes de leurs enfants directement dans leurs lieux de travail ou à leur domicile ou dans un lieu quelconque à condition qu’il y ait

codes d’accès à l’établissement. Beaucoup de parents d’élèves l’ont d’ailleurs fait à Lambaréné au lycée Charles-Mefane.

Avec ces codes d’accès apprenant, les parents auront désormais la possibilité à travers tout le pays ou à l’étranger de suivre en temps réel la vie scolaire de leurs enfants et même de procéder à des téléchargements autorisés (notes obtenues, absences et retards, emplois du temps, observations, commentaires, etc.).

Les enseignants pourront également travailler chez eux, où dans un café sans stress grâce à leur espace dédié. Tout appareil connecté à Internet peut accéder à Xgest.

les statistiques, sur les effectifs, les résultats scolaires, les évaluations, etc., et même faire à terme des programmations

Parmi les premiers établissements au Gabon ayant déjà réussi la bascule dans l’application nationale Xgest, en dehors du CES de Mindoube, nous pouvons citer le lycée Nelson-Mandela, le Lycée d’Excellence

Baptiste Moandat de Mayumba, le lycée Thuriaf-Bantsatsa de Port-Gentil, qui ont remis leurs nouveaux bulletins de notes sécurisés aux apprenants. Bien sûr des privés également auront réussi la bascule dans ce projet : le complexe privé Léon-Mba et le Grand Collège du Gabon. Des établissements qui ont su conduire le management du changement.

-

Nombreux sont les établissements qui ont également réussi ce basculement, et ont pu remettre leurs nouveaux bulletins de notes dès la rentrée de janvier 2016. C’est le cas du lycée national Léon-

Immaculée CONCEPTION, du lycée MONTALIER, le CES public du Centre, le CES BATAVEA, le CES Ange-MBA, le Cours secondaire Ambourhouet, le lycée Mohamed-ARISSANI, le collège

BOUNGUENDZA de Lastourville, le CES BAC AVIATION de Port-Gentil, le CES du Parc de Port-Gentil, le lycée Richard-

établissements n’ayant pas réussi la bascule au premier trimestre l’ont fait au second trimestre 2016. Par ailleurs, grâce à l’interface ministérielle, nous avons pu nous apercevoir, à la date du 19 décembre 2015, que près de 14 673 évaluations ont été effectuées par

les enseignants dans l’ensemble des établissements interconnectés pour le 1er trimestre 2015-2016, avec le classement suivant:

1er : CES Léon-MBA 1 : 2165 évaluations pour 3551 apprenants.2e : Lycée d’Application Nelson-MANDELA : 2075 évaluations 1421 apprenants3e : Lycée National Léon-MBA : 1275 évaluations 2305 apprenants4e : Lycée Richard-NGUEMA-BEKALE : 1150 évaluations 3493 apprenants5e : Le Collège Raymond-Boukat de Mindoubé : 1110 évaluations pour 3026 apprenants

Ces données sont obtenues en temps réel par l’application nationale qui est capable de fournir des analyses beaucoup plus exhaustives tout en prenant en compte les ratios, les taux de réussite par établissement, etc., pourraient donner une lecture très précise de la qualité des enseignements dans nos établissements publics et privés.

Bien plus, l’Application Nationale Interconnectée de Gestion de la Vie Scolaire Xgest va permettre aux enseignants, aux parents d’élèves, aux élèves et même à l’administration centrale de s’approprier les

l’outil informatique. Ce sera donc un mal nécessaire qui permettra à terme de placer le Gabon parmi les plus grandes sociétés du savoir grâce aux opportunités offertes par les nouvelles technologies.

TIC20 N°57 - Mai 2017www.economie-gabon.com

L’interconnexion des établissements scolaires publics

Gabon numérique l’enseignement via application XGEST

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LE CARNET22 N°53 - Février 2017www.economie-gabon.com

A paludisme qui s’est célébrée le 25 avril au Gabon, l’Union Gabonaise de Banque, en partenariat avec le ministère de la Santé, a

participé à l’action humanitaire qui a eu lieu le 27 avril 2017 sur le site de l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon sis à Avea. Le projet de lutte contre le paludisme du directeur général de l’UGB, M. Abdelaziz Yaaqoubi entouré de son personnel volontaire, a pour but de contribuer, dans un élan de solidarité, à l’amélioration de l’état de santé des populations les plus démunies des quartiers sous-intégrés, à travers la distribution des moustiquaires imprégnées et des conseils d’utilisation de cet outil aux femmes et foyers économiquement faibles de la population du quartier Avea. Les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans en sont les premières victimes. Le taux de mortalité au Gabon du fait du paludisme oscille entre 31 % et 71 %.

L’Union Gabonaise de Banque (UGB), très sensible à cette lutte contre le paludisme, note à travers son directeur général, que «

». Le directeur général de l’UGB l’a compris parce que le taux élevé des paludéens dans une entreprise qui se veut performante et compétitive, le risque pour ses propres employés, et la perspective d’une rotation élevée du personnel tout comme la probabilité d’une perte de travailleurs qui ont acquis des compétences particulières, constituent un frein au développement.

En dehors des médicaments, il existe plusieurs stratégies pour contenir et réduire l’incidence du paludisme qui portent essentiellement sur les outils de prévention (les moustiquaires imprégnées et surtout leur utilisation pour se protéger des piqures de moustiques, les pulvérisations d’insecticides à effet permanent dans les zones propices à la reproduction des moustiques et sur les alentours des maisons et les traitements préventifs pour les femmes enceintes, les enfants et les nourrissons en Afrique), la sensibilisation sur le paludisme, l’hygiène environnementale, le drainage des eaux stagnantes et les activités d’assainissement, notamment l’assainissement des bassins versants, sont

des vies humaines. Depuis 2000, plus de 663 millions de cas ont été évités en Afrique subsaharienne grâce à ces outils dont les moustiquaires imprégnées. La mise au point d’un vaccin suit son cours, mais rien ne peut éradiquer le paludisme, en particulier en Afrique subsaharienne que par les mesures préventives.

qui menacent l’humanité, surtout les pays subsahariens d’Afrique. Aujourd’hui encore, il est largement répandu et il est particulièrement dévastateur en Afrique, surtout entre le Sahara et l’Afrique du Sud. Autrefois, le paludisme était courant dans le sud des Etats-Unis et de l’Europe, et bien plus répandu en Amérique du

estime que plus d’un million d’enfants meurent chaque année de cette maladie, ce qui représente environ 9% de la mortalité infantile. Toutefois, plus encore que pour toute autre maladie mortelle, les décès ne sont qu’une petite fraction de la morbidité. Dans les régions d’Afrique fortement touchées, plus de 650 millions de personnes sont infectées, en moyenne, plus d’une fois par an.

Les répercussions économiques d’une morbidité récurrente sont évidentes. Selon certains observateurs, le retard économique de l’Afrique subsaharienne est en grande partie lié au paludisme. Outre ses

l’investissement direct étranger et le commerce. Cependant, lorsque les travailleurs sont en bonne santé, ils sont plus productifs que les travailleurs comparables à tous égards sauf sur ce plan. C’est ce

que montrent les études qui établissent un lien entre les investissements dans la santé et la nutrition des jeunes, d’une part, et les salaires des adultes, d’autre part. En effet, l’amélioration de la santé relève aussi le revenu par habitant par d’autres voies parce que la mauvaise santé affecte le PIB par habitant en réduisant la productivité et la taille relative de la main-d’œuvre (réduction de la main-d’œuvre par la mortalité et les retraites anticipées). Les progrès sanitaires encouragent aussi les investissements directs étrangers : les investissements fuient les pays où la main-d’œuvre est la proie de nombreuses maladies (cas d’Ebola). Les maladies endémiques peuvent aussi empêcher l’accès humain aux terres et à d’autres sources naturelles, comme c’était le cas dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest avant que ne soit maîtrisé l’Ebola.

en meilleure santé fréquentent davantage l’école et leur développement cognitif est supérieur. Il est en outre rentable d’investir dans l’éducation quand la population vit longtemps. Les premiers

plus vulnérables : les enfants.

Si l’amélioration de la santé accroît le potentiel productif d’une économie, on pourrait s’attendre à ce qu’une bonne situation sanitaire s’accompagne d’une hausse de la production en état stable. De fait, l’état de santé initial d’une population est l’un des moteurs les plus robustes et puissants de la croissance parmi d’autres bien connus, tels que le revenu initial par habitant, la situation géographique, le cadre institutionnel, la politique économique, le niveau initial d’instruction et les investissements dans l’éducation, la formation. Une mortalité plus élevée peut réduire l’investissement et, probablement, l’épargne, puisque les perspectives d’une retraite s’amenuisent. L’effet de la santé sur le PIB par habitant est substantiel dans la mesure où l’on estime qu’une année d’espérance de vie supplémentaire accroît de quelque 4% le PIB par habitant d’un pays.

un élan de solidarité de l’UGBPar Dr Neltoh

Les partenaires UGB, Direction générale de la Santé et Eglise de l’Allaince chrétienne pour la lutte contre le paludisme

Moustiquaires imprégnéesLe paludisme se propage par la piqûre de cer-taines espèces de moustiques du type anopheles

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