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LE SYSTEME DIGESTIF
1 KITH CHANNDARITH
CARATERISTIQUES GENERALES
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Caratéristiques générales
On divise les organes du tube digestif (canal alimentaire) en 2 grands groupes : Organes du tube digestif - Bouche, pharynx, œsophage, estomac, intestin grêle, et gros intestion ; - Longeur d’environ 9 m dans un cadavre. Organes digestifs annexes - Dents, langue, vésicule biliaire ; - Grosses glandes digestives (glandes salivaires, foie et pancréas) produisent les sécrétions qui assurent la dégradation des aliment.
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Figure n°1 : Tube digestif et organes digestifs annexes 4
Processus digestif
Ingestion L’introduction de nourriture dans le TD, habituellement par la bouche. Propulsion
La nourriture se déplace dans le TD. Il se compose de la déglutition (processus volontaire) & le péristaltisme (processus involontaire : ondes succesives de contraction & relâchement des muscles des parois des organes du TD).
Digestion mécanique Elle prépare la nourriture à la digestion chimique par les enzymes.
o Mastication : Mélange de la nourriture & de la salive par la langue dans la bouche ;
o Pétrissage de la nourriture dans l’estomac ; o Segmentation : Contractions rythmiques & locales de
l’intestion.
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Processus digestif
Digestion chimique Une série de processus cataboliques par lesquels les grosses molécules de nourriture sont dégradées en monomères. Absorption Le passage des produits de la digestion de la lumière du TD au sang ou à la lymphe, grâce à des mécanismes de transport actif ou passif. Le principale site d’absorption est l’intestin grêle. Défécation L’évacuation, hors de l’organisme, par l’anus des substances non-digestibles ou non-absorbées sous formes de fèces.
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Figure n°2 : Fonctions du tube digestif Figure n°3 : Péristaltisme et segmentation 7
Histologie du TD
Les parois du TD sont formées des 4 même couches principales appelées tuniques. Muqueuse : Elle se compose d’épithélium humide qui tappisse la lumière du TD, de la cavité buccale à l’orale. Elle comporte de 3 sous couches: (1) un épithélium de revêtement ; (2) une lamina propia et (3) une muscularis mucosæ. Ses fonctions :
Sécrétion de mucus, d’enzymes digestives & d’hormones Absorption des produits de la digestion dans le sang Protection contre les maladies infectieuses 8
Histologie du TD
Sous-muqueuse : Un tissus conjonctif lâche qui renferme des Vx sanguins & lymphatiques, des follicules lymphatiques & des neurofibres. Musculeuse :
• Elle comporte une couche circulaire interne et une couche longitudinale externe. Entre les 2 couches, on trouve des neurones entériques ;
• Elle a une rôle de la segmentation et du péristaltisme. Séreuse :
• Elle est formée par le péritoine viscéral et se compose de tissu conjonctif lâche aréolaire recouvert de mésothélium ;
• Un rôle de protection. 9
Figure n°4 : Vue de coupe des couches (tuniques) du TD 10
Système nerveux entérique du TD
Pour assurer la régulation de l’activité de ce système, il y a 2 principaux plexus nerveux intrinsèques (SNA) : [1] Plexus sous-muqueux entérique = Plexus de Meissner - Réagir l’activité des glandes (régulation de la sécrétion) et des
muscles lisses (régulation de la contraction) de muqueuse.
[2] Plexus mysentérique = Plexus de Auerbach - Régir la motilité de la paroit du TD ;
- Réguler la segmentation et le péristaltisme.
Le système nerveux entérique est aussi relié au SNC par des
neurofibres viscérales afférentes et par des neurofibres motrices : • Neurofibres sympathiques motilité & sécrétion • Neurofibres parasympathiques inhiber l’activité digestive
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Figure n°5 : 3 moyens de communication qui contrôlent le TD
ANATOMIE FONCTIONELLE
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Bouche et organes associés
Ingestion : La nourriture est volontairement introduite dans la cavité orale ; Propulsion : L’étape de déglutition volonatire (orale) est amorcée par la langue qui pousse la nourriture vers le pharynx ; Digestion mécanique : La mastication est effectuée par les dents et le mélange, par la langue ; Digestion chimique :La dégradation chimique de l’amidon est amorcée par l’amylase salivaire présente dans la salive, qui est sécrétée par les glandes salivaires.
15 Figure n°6 : Structure microscopique des glandes salivaires
Salive contient : liquide séreux, mucine, amylase salivaire, lipase, lysozyme, IgA, défensines, certains composé de cyanure antimicrobien et certains déchets azotés
Pharynx
Il contient un épithélium pavimenteux stratifié. La musculeuse externe est formée de 2 couche de muscles squelettiques. Propulsion : (pharynx & oesophage)
• La nourriture passe à l’arrière dans l’oropharynx, puis dans le laryngopharynx car le nasopharynx ne joue aucun rôle dans la digestion.
• Les ondes péristaltiques poussent le bol alimentaire vers l’estomac, ce qui constitue l’étape involontaire de la déglutition (pharyngo-œsophage).
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Œsophage
- Un tube musculeux d’environ 25 cm de long ; - La partie supérieure est fermée par le sphincter oesophagien
supérieur (SOS) & il débouche dans l’estomac par l’orifice du cardia qui est entouré par le sphincter oesophagien inférieur (SOI) ;
- Muqueuse : épithélium pavimenteux stratifié non-kératinisé - Suos-muqueuse : Des glandes oesophagiens sécrètent le
mucus pour lubrifier & faciliter les passage de la nourriture. - Musculeuse : (1) 1/3 Supérieur : M. squelettique,
(2) 1/3 Moyen : M. mixte (3) 1/3 Inférieur : M. lisse.
- Séreuse : Adventice fibreuse. 17
18 Figure n°7 : Structure microscopique de l’oesophage
19 Figure n°8 : Déglutition
Estomac Anatomie macroscopique
- Chez l’adulte, l’estomac a une longeur de 15 - 25 cm. - Lorsqu’il est vide, il y a un volume d’environ 50 mL mais il
peut contenir quelque 4 L de nourriture. • Cardia : Une région entourant de l’orifice du cardia ; • Fundus de l’estomac = Grosse tubérosité de l’estomac ; • Corps de l’estomac • Partie pylorique en forme d’entonnoir : Elle est constituée
de l’antre pylorique, et le canal pylorique ; celui-ci se termine par le pylore, qui communique avec le duodénum et est fermée par le muscle sphincter pylorique (régir l’evacuation gastrique).
Modification : Musculeuse – couches longitudinale, circulaire et oblique. 20
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Figure n°9 : Anatomie de l’estomac
Estomac Anatomie microscopique
- 4 facteurs contribuent à la création de barrière muqueuse de l’estomac : • Une épaisse couche de mucus riche en HCO3
-
• Cellules épithéliales ont des jonctions serrées empêcher le suc
gastrique de se répandre dans les couches sous-jacentes ; • Cellules glandulaires imperméables au HCl au fond des glandes
gastriques (où il n’y a pas de mucus alcalin protecteur). • L’épithélium se renouvelle complètement tous les 3-6 j par les cellules
souches.
- Le revêtement épithélial est parsemé de million d’invaginations, appelées cryptes de l’estomac ; elles s’étendent jusqu’aux glandes gastriques qui sécrètent le suc gastrique.
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Estomac Anatomie microscopique
Les glandes gastriques renferment divers types de cellules sécrétrices : 5
Cellules à mucus du collet • Se situe dans la partie supérieure (collet) des glandes ; • Sécrétion du mucus.
Cellules pariétales = Cellules bordantes = Cellules oyntiques
• Sécrétion de l’acide chlorydrique (HCl) et du facteur intrinsèque (FI) ; HCl : Il rend le contenu stomacal extrêmement acide (pH = 1.5 - 3.5) activer la Pensinogène en Pepsine et suffrir à tuer de nombreuses
bactéries ingérées avec les aliments.
FI : Une petite glycoprotéine qui est responsible de l’absorption de Vitamine B12 dans l’intestion grêle.
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Estomac Anatomie microscopique
Cellules principales • Se situe surtout dans la région basale des glandes gastrique ; • Produciton du pepsinogène, forme inactive de pepsine.
Cellules entéro-endocrines = Endocrinocytes gastro-intestinaux
Cellules D : Sécrétion de Gastrine C. pariétales HCl… Cellules G : Sécrétion de Somatostatine C. pariétales HCl… Cellules entérochromaffine-likes : Sécrétion d’Histamine C. pariétales HCl
Cellules souches
• Se trouve dans la région du collet ; • Des cellules non-différenciées capables de se diviser pour permettre
le remplacement des cellules de tous les autres types.
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Figure n°10 : Anatomie microscopie de l’estomac
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Figure n°11 : Anatomie microscopie de l’estomac en détails
Estomac
Digestion mécanique - Propulsion : Les ondes péristaltiques mélangent la nourriture au suc gastrique et la poussent vers le duodénum. Digestion chimique : La pepsine commence la digestion des protéines. Absorption : Il absorbe certaines substances liposolubles (AAS, alcool, certains médicaments)
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Figure n°12 : (a) Ulcération (b) Hp
Estomac Régulation de la sécrétion gastrique
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Figure n°14 : La sécrétion gastrique qui se produit durant la phase céphalique prépare l’estomac pour la digestion
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Figure n°15 : L’Acétylcholine, la gastrine et l’histamine stimulent les cellules pariétales
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Figure n°16 : Sodium-Potassium Pump
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Figure n°17 : La sécrétion des cellules pariétales est contrôlée à des sites spécifiques par des agoniste et des antagonistes
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Figure n°18 : Régulation et mécanisme de sécrétion de HCl
Estomac Régulation de l’évacuation gastrique
- Il commence à se vider quelque minutes après un repas en moins de 4 heures.
- Cependant, plus l’estomac est étiré et plus it est liquide, plus l’estomac se vide rapidement.
- Lorsque le chyme pénètre dans le duodénum, les récepteur de la paroi duodénale réagissent aux signaux chimique et à la l’étirement Déclencher le réflexe entérogastrique et les mécanismes hormonaux (entérogastrones) Empêcher le duodénum de sem remplir + Inhiber la sécrétion gastrique.
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Figure n°19 : Les ondes péristaltiques de l’estomac
37 Figure n°20 : Facteur nerveux et hormonaux inhibant l’évacuation gastrqiue
Intestin grêle & structure annexes (foie, vésicule biliaire, pancréas)
Digestion mécanique - Propulsion : La segmentation par le muscle lisse de l’intestion grêle a pour effet de :
• Mélanger continuellement le contenu intestinal avec les suc digestifs ; • Déplacer lentement la nourriture le long du TD ; • Faire passer par la valve iléo-coecale pour permettre la digestion et
l’absorption.
Digestion chimique : Les enzymes digestives provenant du pancréas & les enzymes fixées aux membranes de la bordure en brosse des microvillosités achèvent la digestion de tous les types de nutriments. Absorption : Ils absorbent les produits de dégradation des – glucides, lipides, protéines, acides nucléiques, vitamines, eaux, & électrolytes (par des mécanisme actifs & passifs). 38
Intestin grêle Anatomie macroscopique
- Il est un tube aux formes compliquées qui va du muscle sphincter pylorique à la valve iléo-coecale.
- Diamètre : 2.5 - 4 cm & Longeur : 6 - 7 m de long ; - 3 segments : Duodénum, Jéjunum & Iléum ; Duodénum :
• 25 cm en prennent la forme d’un ‘C’ ; • Le conduit provenant du pancréas se rejoigne dans D2
où ils constituent un bulbe (ampoule hépato-pancréatique = Ampoule de Vater) ; celle-ci s’ouvre dans le duodénum par la papille duodénale majeure (grande caroncule) ;
• L’écoulement de la bile et du suc pancréatique est réglé par le muscle sphincter de l’ampoule hépato-jéjunale (- sphincter d’Oddi). 39
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Figure n°21 : Duodénum de l’intestin grêle et organes annexes
Intestin grêle Anatomie microscopique
- Il a la fonction d’absorption de nutriments. - Ses parios possèdent 3 types de modifications structurales :
• Plis circulaires = Valvules conniventes – 1 cm Des replis profonds et permanents de la muqueuse et de la sous-muqueuse. • Villosités intestinales
Des sallies digitiformes d’une hauteur de plus de 1 mm qui lui confèrent son aspect duvetuex rappelant celui d’une serviette éponge.
• Microvillosités – 2 000- 3 000 par cellule
Des minuscules saillies formées par la membrane plasmique des cellules absorbantes de la muqueuse. Elles donnent à la surface de la muqueuse une apparence duveteuse – la bordure en brosse. 41
42 Figure n°22 : Modifications structurales de l’intestin grêle qui accrossent sa surface pour la digestion et l’absorption
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Figure n°23 : Détails des villosités intestinales
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Figure n°24 : Modifications structurales de l’intestin grêle qui accrossent sa surface pour la digestion et
l’absorption
Foie Anatomie macroscopique
- Une organe rougeâtre et riche en sang : 1,4 kg - 4 lobes : Lobe droite (+grand), Lobe gauche (+petit), Lobe
caudé (+postérieur) & Lobe carré (sous le lobe gauche) - Ligament falciforme du foie :
Un mésentère qui sépare les lobes droite et gauche sur le côté antérieur et suspend le foie au diaphragme et à la paroi abdominale antérieure.
- Ligament rond du foie : Un vestige fibreux de la veine ombilicale du fœtus, suit le bord inférieur du ligament falciforme.
- L’artère hépatique et la veine porte hépatique pénètre dans le foie à la hauteur du hile du foie ainsi que le conduit hépatique commun.
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Figure n°25 : Aspect macroscopique du foie
Foie Anatomie microscopique
- Une unité fonctionnelle : Lobule hépatique • Une structure hexagonale constituée de travées de
cellules (Hépatocytes) ; • Les travées d’hépatocytes sont orientées vers l’extérieur
et partent d’une veine centrale du foie (Veine centrolobulaire) ;
• A chacun des 6 coins du lobule se trouve un espace interloublaire (espace porte) composés de 3 structures fondamentales :
Artère hépatique Veine porte hépatique Conduit biliaire interlobulaire
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49 Figure n°27 : Anatomie microscopique du foie
Foie Anatomie microscopique
- Sinusoïde du foie : Les capillaires sanguins dilatés et peu étanches qui passent entre les travées d’hépatocytes. - Le sang de la veine porte hépatique et de l’artère hépatique
traverse les sinusoïdes à partir de l’espace interlobulaire et se déserve dans les veines centro-lobulaires.
- Macrophages stellaires = Cellules de Küpffer Les cellules en forme d’étoiles de la paroi des sinusoïdes qui débarrassent le sand des débris tels que les bactéries et les cellules sanguines usées. 50
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Figure n°28 : Anatomie micro du foie
Foie Fonctions
Produire la bile ;
Faire subir diverses transformations aux nutriments transportés par le sang ;
e.g. - emmagasiner le Glucose sous forme Glycogène
- utiliser les acides aminés pour synthétiser les protéines plasmatiques
Emmagasiner les vitamines liposolubles ;
Détoxiquer ; e.g. - débarrasser le sand de l’amoniac et convertir en urée
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Foie Composition de la bile
- La bile sécrétée par les hépatocytes circule dans les canalicules biliaires, qui passent entre les hépatocytes adjacents en direction des conduits biliares interlobulaires.
- Le foie produit de 500 – 1 000 mL de bile par jour, et elle s’accroît lorsque le TD contient un chyme gras.
Bile - Une solution alcaline vert jaunâtre qui contient :
o Sels biliaire : 50%
o Bilirubine (pigments biliaires) o Cholestérol o Graisses neutres o Phospholipides o Divers électrolytes…
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Foie Cycle entéro-hépatique
- Sels biliaires : Acide cholique + Acides chénodésoxycholiques (dérivés du cholestérol) avoir pour fonction d’émulsionner les graisses en millions de fines gouttelettes être absorbé par l’intestion.
- Les sels biliaires facilitent également l’absorption des lipides
et du cholestérol…
- Parmi eux, seuls les sels biliaires sont recyclés par un mécanimse : Cycle entéro-hépatique dans laquelle les sels biliaires sont -
• Réabsorbées dans le sang par l’iléum ; • Renvoyés au foie par le système porte hépatique ; • Sécrétés de nouveau dans la bile. 54
Foie Cycle entéro-hépatique
- Bilirubine : Un pigment jaune. (Destruction de GR+++…)
a. Les GRs sont détruit dans les Vx (Rate, Foe, MO) ; b. Hb = Globine (dont les acides aminés sont recyclés) + Hème (dont le fer est
libéré de la porphyrine) ; c. L'hème est ensuite transformée en biliverdine par action de l'hème-oxydase ; d. Puis la biliverdine est transformée par la bilirubine réductase en bilirubine libre,
qui est éjectée dans le plasma ; elle s'associe donc à l'albumine qui jusqu'au foie joue le rôle de protéine transporteuse.
e. Chez l'individu sain, cette bilirubine libre est transformée (par le foie) en bilirubine conjuguée par glucurono-conjugaison (glucoronyl-tranférase).
f. La bilirubine conjuguée, soluble sera en partie filtrée par le rein qui produit l'urobiline ;
g. Toutefois, une partie de la bilirubine conjuguée est re-captée par les hépatocytes du foie et secrétée dans la bile et donc injectée dans l'intestin grêle où elle sera ensuite dégradée par la flore intestinale via des enzymes bactériennes : est ainsi obtenue de la stercobiline, pigment brun donnant leur couleur brun foncé aux matières fécales.
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56 Figure n°29 : Cycle entéro-hépatique
Vésicule biliaire Régulation de sécrétion biliaire
Régulation hormonal – - Cholécystokinine (CCK) : Une hormone intestinale, libérée
dans le sang quand un chyme acide & gras entre dans le duodénum : • Stimuler la contraction de la vésicule biliaire ; • Stimuler la sécrétion de suc pancréatique ; • Détendre le muscle sphincter de l’ampoule hépato-
pancréatique. Bile & suc pancréatique entrent dans le duodénum.
Régulation nerveuse – Les influx du parasympathique provenant des nerfs vagques excercent une stimulation peu importante sur la contraction de la vésicule biliaire.
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Figure n°30 : La CCK stimule la contraction de la vésicule biliaire et la relaxation du sphincter d’Oddi via les voies neurocrine et humorale
59 Figure n°31 : Mécanisme favorisant la sécrétion de la bile
Pancréas
- Une glande mixte, lisse en forme de têtard.
- 4 parties : tête, corps, cou, et queue.
- Une orgnane rétro-péritonéale qui se trouve derrière la grande courbure gastrique.
- Il sécrète et déverse dans le duodénum des vintaine d’enzymes qui dégradent des glucides, des lipides et des protéines.
Figure n°32 : Components du pancréas 60
Pancréas Pancréas endocrine
- Îlots de Langerhangs = Îlots pancréatiques Ces glandes endocrines libèrent l’insuline et le glucagon, hormones qui joue un rôle essentiel dans le métabolisme des glucides, ainsi que plusieurs autres hormones.
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Pancréas Pancréas exocrine
- Le suc pancréatique s’écoule par le conduit pancréatique (Canal de Wirsung) qui fusionne généralement avec le conduit cholédoque just avant le D2. Un conduit pancréatique accessoire (Canal de Santorini), plus petit, se déverse directement dans le D2, juste en amont du conduit pancréatique.
- Acinus : Amas de cellules sécrétrices entourant des conduits qui renferment des grains de zymogène, qui contiennent les enzymes digestives qu’il fabriquent.
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Figure n°33 : Duodénum et pancréas
Pancréas Composition du suc pancréatique
- Production : 1 200 – 1 500 mL par jour - Suc pancréatique = Enzymes + Électrolytes (HCO3
-…)
Ion bicarbonate : • Neutraliser le chyme acide qui arrive dans le duodénum • Créer un milieu optimal pour l’activité des enzymes
intestinale et pancréatiques Enzymes :
• Trypsine (protéolytique) • Carboxypeptidase • Chymotrypsine • Amylase (lyser le glucide) • Lipases (lyser la lipide) • Nucléases…
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- Entérokinase = Entéropeptidase Une enzyme protéolytique de la bordure en brosse des cellules absorbantes de l’intestin (les glandes duodénale des cryptes de Liberkühn.
65 Figure n°34 : Activation des protéases panréatiques dans l’intestin grêle
Pancréas Régulation de sécrétion pancréatique
Par l’intermédiare d’acétylcholine… Régulation hormonal – - Sécrétine : Une hormone intestinale, produite par les
cellules S (cellules neuro-endorines de la muqueuse intestinale) : • Libérée en réponse à la présence de HCl dans l’intestin ; • Accroître la sécrétion du suc pancréatique riche en HCO3
- ; - Cholécystokinine (CCK) :
• Libérée en réponse à l’entrée de protéines et de lipides ; • Stimuler les acinus de sécréter un suc pancréatique riche
en enzyme ; Régulation nerveuse – Parasympathique (Nerf vague) Libération du suc pancréatique 66
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Figure n°36 : Les sécrétions pancréatiques sont sitmulées par voies neurale et humorale
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Gros intestin Processus digestifs
Digestion chimique : Certains résidus alimentaires sont digérés par des bactéries intestinales (qui élaborent aussi la vitamines K et certaines vitamines B) ; Absorption : absorbe la plus grande partie de l’eau résiduelle et des électrolytes (surtout NaCl) aisin que les vitamines élaborées par les bactéries ; Propulsion : pousse les fèces vers le rectum par péristaltisme, pétrissage haustral et mouvements de masse ; Défécation : évacue les déchets de l’organisme par réflexe d’évacuation, déclenché par l’étirement du rectum.
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Gros intestin Anatomie macroscopique
- Il entoure l’intestin grêle sur 3 côtés et s’étend de la valve iléo-coecale.
- Diamètre : 7 cm et Longeur : 1,5 m - Segments :
• Cœcum • Appendice vermiforme • Côlon • Rectum • Canal anal
- Caratéristiques : • Bandelette du côlon • Haustrations du côlon • Appendice épiploïques
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72 Figure n°38 : Anatomie macroscopique du gros intestin
Gros intestin Anatomie microscopique
- Muqueuse : épithélium prismatique simple, sauf dans le canal anal (épithélium pavimenteux stratifié). Flore bactérienne
• Assure la fermentation de divers glucides indigestibles ; • Mélange les gaz ; • Synthétise les vitamines du groupe B et la plus grande
partie de la vitamine K dont le foie a besoin pour synthétiser certains facteurs de coagulation.
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Figure n°39 : Aspects diverses des intestins
Gros intestin Motilité
Contractions haustrales : Les mouvements de segmentation lents qui se produisent toutes les 30 min environ resultant d’une régulation locale du muscle lisse à l’intérieur des parois de chacune des haustrations. Mouvements de masse : Des ondes de contraction longues et lentes mais puissantes survenant au cours d’un repas ou juste après. Réflexe gastro-colique : assure le déplacement du contenu du côlon, permettant à ce dernier de fonctionner de manière plus efficace.
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76 Figure n°40 : Réflexe d’évacuation
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DIGESTION CHIMIQUE
& ABSORPTION
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Mécanisme de la digestion chimique
Dégradation enzymatique
Digestion chimique : Le processus catabolique par lequel de grosses molécules chimiques sont dissociées en monomère pour permettre leur absorption par la muqueuse du TD. - La digestion chimique est effectuée par des enzymes que les
glandes intrinsèques et les glandes annexes sécrètent dans la lumière du TD.
- La dégradation enzymatique de tout type de molécules d’aliments est une hydrolyse parce que chaque liaison est lysée par l’addition d’une molécule d’eau.
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Absorption
- Le système digestif reçoit tous les jours 10 L de nourriture, de liquides et de sécrétions provenant du TD mais il n’y a que 1 L ou moins au gros intestion : grande capacité d’absorption.
- A lie dans l’intestion grêle, il a achevé au moment le chyme atteint l’iléum dont le fonction principale dans l’absorption consiste donc à récupérer les sels biliaires pour les envoyer au foie, d’où ils seront sécrétés de nouveau.
- La plupart des nutriments sont absorbées à travers la muqueuse des villosités intestinales par des mécanimses de transport actif (ATP).
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Absorption
- La plupart des nutriments sont absorbées à travers la muqueuse des villosités intestinales par des mécanimses de transport actif (ATP).
- Les nutriments pénètrent ensuite dans le sang capillaire des villosités et sont acheminés au foies par la veine porte hépatique.
Certains produits de la digestions de lipides sont absorbés
passivement par diffusion et entrent ensuite dans le vaisseau chylifère de la villosité, puis sont transportés au sang par l’intermédiare de la lymphe.
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Digestion des glucides
- Apport quotidien : 200 – 600 g - Polysaccharides : glycogène & amidon - Disaccharides : lactose, maltose & saccharose - Pour faire absorber, les glucides sont transformées en
monosaccharides (galactose, glucose & fructose)
Les humains ne possèdent pas les enzymes nécessaires à la
dégradation de la plupart des autres polysaccharides tels que la cellulose. Les polysaccharides indigestibles ne peuvent donc pas nous nourrir, mais ils constituent les fibres qui facilitent le mouvement des aliments dans le TD.
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Digestion des glucides
- La digestion chimique de l’amidon commence dans la bouche par l’amylase salivaire oligosaccharides
- A l’entrée dans l’estomac, l’amylase salivaire est inactivée par
l’acide gastrique et dégradée par enzymes protéolytiques.
- Dans l’intestion grêle, la digestion se poursuit par amylase pancréatique. En moins de 10 min enciron après être entré dans cette intestion, l’amidon est entièrement converti en divers oligosaccharides.
- Les enzymes intestinales de la bordure en brosse (dextriase, glucoamylase) poursuivent la dégradation de ces produits en monosaccharides (lactose, maltose & saccharose). 83
Digestion des glucides
- Les enzymes intestinales de la bordure en brosse (dextriase, glucoamylase) poursuivent la dégradation de ces produits en monosaccharides (lactose, maltose & saccharose).
- Les enzymes disaccharidases : maltase, saccharase & lactase : hydrolysent maltose, saccharose et lactose en monosaccharides (glucose, galactose et fructose)
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Absorption des glucides
- La glucose et la galatose pénètrent dans les cellules épithéliales grâce à des transporteurs protéiques de la membrane plasmique, puis ils sont amenés par diffusion facilitée (transport passif) ;
- Les processus de transport de ces glucides est couplé avec des ions sodium par le transport actif secondaire (cotransport).
- Le fructose se fait absorber entièrement par diffusion simple.
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Figure n°41
87 Figure n°42 : Absorption des glucides
Digestion des protéines
- Apport quotidien : 125 g par jour - Protéines sécrétées dans la lumière du TD provenant des
cellules muqueuses : 15 – 25 g par jour
- Pour faire absorber, les protéines sont dégradées en monomère : acides aminés.
- La digestion des protéines s’amorce dans l’estomac : La pepsinogène est activée en pepsine. - La pepsine divise les liaisons des protéines Polypeptides &
acides aminés libres - Dans l’intestion grêle, les fragments de
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Digestion des protéines
- Dans l’intestion grêle, les fragments de protéines sont recuellis par une série d’enzymes protéolytiques : • Trypsine & Chymotrypsine (pancréas) : Les protéines sont dégradées en peptides plus petits.
• Carboxypeptidase (pancréas & bordure en brosse) + Aminopeptidase & Dipeptidase (bordure en brosse) : Les protéines sont dégradées en acides aminés.
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Absorption des protéines
- Il y a différents types de transporteurs protéiques spécifiques.
- Le transport des acides aminés est couplé au transport actif des ions sodium (cotransport).
- Les chaînes courtes de 2 ou 3 acides aminés (dipeptides & tripeptides) sont activement absorbés mais sont dégradés en Aas dans les cellules épithéliales avant d’entrer dans le sang capillaire.
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91 Figure n°43 : Absorption des protéines
Digestion des lipides
- Apport quotidien : 50 – 150 g (Triglycérides & graisses neutres)
- L’intestin grêle est pratiquement le seul site de digestion de lipides et le pancréas est essentiellement la seule source d’enzymes lipolytiques (Lipase)
- TGs : insoluble dans l’eau traitement préalable par les sels biliaires dégradé & absorbé
- TGs : s’agglomèrent en formant de grose agrégants de grasse, qui sont enrobés de sels biliaires dans le duodénum
- Sels biliaires : parties non-polaires (hydrophobes) & parties polaires (ionisées & hydrophiles) • Les non-polaires adhèrent aux molécules de lipides ; • Les polaires exercent une répulsion mutuelle et leurs
inactivation avec l’eau. 92
Digestion des lipides
- Les gouttelettes de graisse sont ainsi détachées des gros agrégats et il se forme une émulsion stable : une suspension acqueuse de gouttelettes de graisse (diamètre = 1 mm) ;
- Les liaisons chimique ne sont pas détruits, mais les molécules de lipides sont détachés augmenter le nombre de
molécules de TGs exposées aus lipases pancréatiques ; Sans la bile, la digestion n’est pas complète pendant le
passage de la nourriture dans l’intestion grêle.
- Les lipases pancréatiques catalysent la dégradation des lipides en détachant 2 chaînes d’acides Acides gras libres & monoglycérides (glycérol)
- Les vitamines liposolubles (A, D, E, K) sont transportés avec les lipides ne necessite aucune digestion. 93
94 Figure n°44
Absorption des lipides
Micelles : Des agrégats de lipides associés à des sels biliaires. - Monoglycérides & AGs libres : insolubles dans l’eau
association aux sels bilaires & à la lécithine pour former des micelles ;
- Les micelles ressemblent à des gouttelettes d’émulsion, mais elles sont des vecteurs beaucoup plus petits qui diffusent facilement entre les microvillosités pour entrer en contact avec la membrane plasmique des cellules absordantes ;
- Les substances grasses (monoglycérides & AGs libres), le cholestérol et les vitamines liposolubles quittent les micelles et traversent la membrane plasmique par diffusion simple.
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Absorption des lipides
- Puis, les monoglycérides & AGs libres se combinent à nouveau dans le réticulum endoplasmique lisse pour donner des TGs.
- TGs s’associent ensuite à des phospholipides et à du cholestérol gouttelettes hydrosolubles de lipoprotéines :
Chylomicrons.
- Quelque AG libres pénètrent dans le sang capillaire, main les chylomicrons (blanc laiteux) sont trop gros pour pourvoir traverser les membranes basales des capillaires sanguins : ils pénètrent plutôt dans les Vx chylifères, qui sont plus perméables.
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Absorption des lipides
- La plupart des lipides entrent donc dans la circulation lymphatique, suivent le conduit thoracique qui draine les viscères digestifs et rejoignent enfin le sang veineux dans la région du cou.
- Dans la circulation sanguines, les TGs des chylomicrons sont dégradés en AGs libres et en Glycérol par la lipoprotéine lipase.
- Les AGs et le Glycérol peuvent alors traverser les parois des capilliares et servir de source d’énergie cellulaire : emmagasinés sous forme de lipides dans le tissu adipeux.
- Les hépatocytes ajoutent des protéines aux résidus de chylomicrons, et les nouvelles lipoprotéines ainsi produites servent au transport du cholestérol dans le sang.
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98 Figure n°45 : Absorption des lipides
Digestion des acides nucléiques
- L’ADN et l’ARN, présents en petites quantités dans notre alimentation, sont hydrolysés en monomères (nucléotides) par les nucléase pancréatiques du suc pancréatique ;
- Les enzymes de la bordure en brosse (nucléotidases & phophatases) scindent ensuite les nucléotides bases
azotés, pentoses, et ions phophate.
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Absorption des acides nucléiques
- Les bases azotés, les pentoses, et les ions phophaste traversent l’épithélium par transport actif grâce à des transporteurs spéciaux situés dans l’épithélium des villosités ;
- Puis, ils passent dans le sang.
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Absorption des vitamines
- Intestin grêle : absorbe presque tous les vitamines, sauf - Gros intestion : absorbe une partie des Vit. K & B par hôtes –
bactéries intestinales.
- Vit. Liposolubles sont absorbés avec des graisses alimentaires en traversant l’épithélium des villosités par diffusion passive.
- La plupart des vitamines hydrosolubles – Vit. B & C – sont facilement absorbées par diffusion.
- La Vit. B12 (molécule très grosse et chargée) se lie au FI prouit par l’estomac ; puis le complexe Vit. B12-FI se fixe aux sites spécifiques situés sur la muqueuse de l’extrémité de l’iléum, ce qui provoque son absorption par endocytose.
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Absorption des électrolytes
- Ions sodium : Dans l’intestin grêle (25 – 35 mg/J), en association avec l’absorption
active du Glucose et des AAs.
- Ions potassium : • Ils traversent la muqueuse intestinale par diffusion simple • A mesure que l’eau de la lumière est absorbée, la concentration de
potassium dans le chyme augmente, ce qui crée un gradient de concentration entraînant son absorption absorption de l’eau + absorption de potassium Attirer ions potassium de l’espace
interstitiel vers la lumière intestinale.
- Ions chlorure & Bicarbonate :
A l’extrémité de l’intestin grêle, les ions bicarbonates sont
sécrétés activement dans la lumière en échange d’ions chlorure.
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Absorption des électrolytes
- Fer : • +++ production d’Hb et respiration cellulaire • Etre absorbé sous 2 formes : Forme lié à l’hème – aliments d’origine animale Forme ionique – aliments d’origine végétable
- 1er cas • Il est absorbé à la suite de la liaison à une protéine de
transport ou par endocytose. - 2e cas
• Il est transporté activement vers l’intérieur des cellules de la muqueuse où il se relie à la ferritine.
• Les complexes fer-ferritine forment un réserve de fer à l’intérieur des cellules
- Dans le sang, le fer se lie à la tranferrine qui le transporte dans le système cardiovasculaire.
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Absorption de l’eau
- L’intestin grêle reçoit tous les jours environ 9 L d’eau provenant des sécrétions du TD.
- 95% est absorbé par osmose.
- Taux d’absorption normal = 300 – 400 mL/J
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END