le temps de la coopÉration · 2015-05-18 · dans le processus de décision. ... local lors des...

22
LE TEMPS DE LA COOPÉRATION RFF EN RÉSEAU AVEC SES PARTIES PRENANTES 04

Upload: lyque

Post on 16-Sep-2018

212 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

LE TEMPSDE LA COOPÉRATION

RFF EN RÉSEAU AVEC SES PARTIES PRENANTES

04

14

L’INSERTIONSOCIALE

02

UNE AMBITION RENFORCÉE POUR L’INFRA-STRUCTURE FERROVIAIRE

17

L’ARCHÉOLOGIEPRÉVENTIVE

05

LE PLATEAU COMMUN

19

LA BIODIVERSITÉ

08

LA RECHERCHE ET L’INNOVATION

Coopérer avec l’ensemble de ses parties prenantes.

Tout en optimisant ses performances et son ancrage dans les territoires, RFF répond ainsi mieux aux besoins des opérateurs et des voyageurs.

S’engager, socialement, au service de l’intérêt collectif.

RFF mène sur ses chantiers, en collaboration avec les acteurs économiques locaux, une politique de solidarité volontaire qui dépasse ses obligations légales.

Préparer le futur Gestionnaire d’Infrastructure Unifié.

Réunis en groupes de travail, les experts de RFF, de la DCF et de SNCF Infra mettent en commun leur savoir-faire et leurs bonnes pratiques au service de l’entretien et de la rénovation du réseau.

Assurer la sauvegarde du patrimoine archéologique.

Les grands projets font l’objet de diagnostics archéologiques et de fouilles, menés le plus souvent par l’INRAP, partenaire de RFF.

Répondre aux attentes des clients et des collectivités locales en mobilisant ses savoir-faire industriels.

RFF pilote une quarantaine de programmes, construits avec le monde de l’université, de la recherche et de l’industrie.

Éviter, réduire et compenser les impacts d’un projet ferroviaire sur l’environnement.

Les associations locales collaborent avec RFF à toutes les étapes d’un projet. Un partenariat fructueux est mené dans ce cadre avec France Nature Environnement.

Faire participer le public à l’élaboration des projets ayant une incidence sur l’environnement.

Dans une logique participative, la concertation améliore la perception du projet au sein du public, suscite une réflexion collective autour d’un objectif partagé.

11

LA CONCERTATION

INNOVER ET OPTIMISER SES

PERFORMANCESAVEC LES PARTIES

PRENANTES

Réseau Ferré de France coopère activement avec ses parties prenantes, qu’il s’agisse de ses clients, du monde industriel, de la recherche et de

l’innovation, des associations environnementales et sociales, des associations de consommateurs… Ces actions de coopération sont gages de meilleurs résultats pour le Gestionnaire d’Infrastructure (GI)

et d’une adéquation de son offre aux besoins de ses clients et des territoires.

RFF, la DCF et SNCF Infra ont aussi mis en place un mode de fonctionnement original et transversal – le plateau commun – pour

élaborer et concevoir des solutions aux projets à forts enjeux. Le GI s’est, d’autre part, associé à des universitaires, des chercheurs et des industriels

dans son ambitieux programme de recherche tandis que d’autres initiatives favorisent l’innovation.

Lors de la réalisation de ses projets, RFF projette les liens entretenus avec les acteurs économiques et les différents publics des territoires,

au-delà des obligations légales qui, de facto, aboutissent à un véritable partenariat. Le tout dans un respect et une écoute mutuels. La préservation

des environnements des chantiers est également privilégiée lors de la conduite de ces derniers : les traces du passé archéologique et

les richesses de la biodiversité sont préservées grâce aux actions menées avec les institutions et les associations spécialisées.

En coopérant avec ses parties prenantes,

Réseau Ferré de France optimise ses performances dans tous les secteurs de son activité. L’objectif est de mieux répondre aux besoins des opérateurs, puis des voyageurs, de jouer son rôle en matière d’aménagement du territoire, de rétablir son équilibre économique et de créer un réseau pleinement inséré dans l’Europe du rail.

TROUVER ENSEMBLE LESMEILLEURES SOLUTIONSCONCRÈTES

Précurseur du Gestionnaire d’In-frastructure Unifié (GIU), le pla-teau commun réunit, dans des bureaux parisiens, RFF, la Direction de la  circulation ferroviaire (DCF), en charge de la gestion du trafic et des circulations, et SNCF Infra, responsable de la gestion, de l’ex-ploitation et de la maintenance du réseau. Une centaine de collaborateurs, répartis, en 2012, en 14 groupes de travail, partagent leurs compétences et leurs expériences au service de l’ex-cellence ferroviaire. Ils inventent les

solutions optimales aux projets à forts enjeux, comme la maintenance des lignes régionales ou la sécurisation des chantiers, mais aussi la gestion des dépendances vertes ou le plan d’accessibilité des gares franciliennes.Les prototypes industriels sont ensuite testés sur le terrain, avant leur éventuelle généralisation.

INNOVER AVECLE PLUS GRAND NOMBREDE PARTENAIRES

RFF pilote une quarantaine de programmes, en partenariat avec le monde de l’université, de la recherche et des industries. Ses projets s’articulent autour de quatre axes : la diminution des coûts

Une ambition renforcéepour l’infrastructureferroviaire

« Partage des compétences et des expériences au service de l’excellence ferroviaire. »

1. Pose d’une voie avec dalle en béton.

1

02 LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

de l’infrastructure, l’augmentation du débit, de la fiabilité et de la réactivité du système d’exploitation, l’améliora-tion du bilan environnemental, social et sécuritaire et la réflexion sur les liens entre aménagement et mobilité. RFF est à l’origine de projets nova-teurs, comme le Challenge Innovation Fournisseurs, lancé en 2012 en parte-nariat avec Oseo, l’entreprise publique d’aide à l’innovation et I-Trans, le pôle de compétitivité spécialisé dans les transports terrestres. Grâce à ce concours destiné aux entreprises, RFF pourra élargir la base de ses quelque 4 000 four-nisseurs. Autre initiative, Railenium rassemble, depuis 2012, établisse-ments de recherche, entreprises, pôle de compétitivité et Gestionnaire d’Infrastructure, avec l’ambition de figurer dans le peloton de tête mon-dial des organismes de recherche et de développement du ferroviaire.

CONCERTER ET INSÉRER AU-DELÀ DES OBLIGATIONS LÉGALES

Les projets déployés par RFF s’éla-borent avec les publics et s’accom-pagnent d’actions d’insertion au service de leur intérêt collectif. Dans les deux cas, les engagements

du Gestionnaire d'Infrastructure vontau-delà de ses obligations légales etrelèvent d'un choix social, citoyen et et responsable fort.Ainsi, RFF a été le premier maître d’ouvrage à réaliser des concertations volontaires, c’est-à-dire non imposées par la réglementation. Cette logique participative permet aux populations de s’approprier le projet, de lever certains blocages et d’être intégrées dans le processus de décision. Elle favorise l’émergence d’une pen-sée collective autour, par exemple, de l’implantation des gares sur la ligne nouvelle Montpellier–Perpignan.En matière d’insertion sociale, la politique de solidarité menée dépasse également le cadre réglementaire. Plutôt que de respecter a minima les clauses imposées, RFF noue un véritable partenariat avec le tissu local lors des travaux de construction de lignes ou d’entretien de lignes fermées. Des perspectives nouvelles s’offrent ainsi à un large public éloi-gné de l’emploi, comme sur l’actuel chantier de la LGV Est européenne.

SAUVEGARDER LE PATRI-MOINE ARCHÉOLOGIQUE ET ENVIRONNEMENTAL

Les chantiers de RFF permettent de mieux connaître notre passé tout en préservant notre environnement futur. Les actions que le Gestionnaire d’Infrastructure mène dans un  climat de confiance, avec ses parties prenantes, illustrent bien ce double enjeu.RFF a signé avec l’Institut natio-nal de recherches archéologiques préventives (INRAP) une convention qui permet, en amont des travaux, de détecter, conserver et sauvegar-der le patrimoine archéologique. Lors de la deuxième phase de la LGV Rhin–Rhône, neuf sites majeurs ont ainsi pu être identifiés.D’autre part, RFF et France Nature Environnement (FNE) ont coédité un guide sur la biodiversité. Le parte-nariat mis en place par les deux enti-tés a permis de combler les lacunes sur la connaissance réciproque de leurs métiers et ainsi de mieux travailler ensemble. •

2. RFF et l’INRAP ont signé une convention

en 2010 pour détecter, conserver

et sauvegarder le patrimoine

archéologique.

2

RFF RAPPORT ANNUEL 2012 03

6 EXEMPLESDE COOPÉRATION

4 5 6

1 2 3LE PLATEAU COMMUN • LA GESTION DES

DÉPENDANCES VERTES • LE PLAN D’ACCESSIBILITÉ

DES GARES

LA RECHERCHE ETL’INNOVATION • LE CHALLENGE

INNOVATION FOURNISSEURS

• RAILENIUM

LA CONCERTATIONLA LIGNE NOUVELLE MONTPELLIER–PERPIGNAN

L’INSERTION SOCIALELA 2E PHASE DE LA LGV EST EUROPÉENNE

L’ARCHÉOLOGIEPRÉVENTIVELA 2E PHASE DE LA BRANCHE EST DE LA LGV RHIN–RHÔNE

LA BIODIVERSITÉLE PARTENARIAT AVEC FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT

04

01.

Le plateaucommun

QUI ?

Le groupe ferroviaire de demain, qui réunira au sein du Ges-tionnaire d’Infrastructure Unifié (GIU), RFF, la Direction de la circulation ferroviaire (DCF) et SNCF Infra, se prépare, à une échelle certes réduite, mais bien réelle, grâce à un mode de fonctionnement innovant : le plateau commun. Dans des locaux situés à Paris, une centaine d’experts des métiers de la maintenance et de la performance du réseau se réunissent régulièrement depuis avril 2011. Dans les groupes de travail qu’ils ont constitués sur des

1. Mise en commun des savoir-faire et bonnes pratiques.

thèmes définis conjointement, ils mettent en commun leur savoir-faire et leurs bonnes pratiques pour trouver des solutions innovantes en faveur de l’entretien et de la rénovation du réseau.

En 2012, cinq projets ont été suivis en mode plateau com-mun, s’ajoutant aux neuf autres déposés l’année précé-dente. Tous sont à fort enjeu pour le système ferroviaire et, en premier lieu, son infrastructure.

À partir des prototypes industriels qui y sont élaborés, les entités opérationnelles se chargent de les tester sur le terrain avant leur généralisation. Des solutions concrètes nouvelles sont ainsi inventées régulièrement, qu’il s’agisse, par exemple, du contrôle de l’évolution de la végétation pour les dépendances vertes ou du programme d’accessibilité des gares en Île-de-France.

1

RFF RAPPORT ANNUEL 2012 05

30 000 ha

57 gares 143 gares

90 M€

DE TERRAINS

DÉJÀ AMÉNAGÉES

À L’ÉTUDEDEPUIS LA CRÉATIONDU GROUPE DE TRAVAIL

DES MARCHÉS ATTRIBUÉS À DES PRESTATAIRES EXTÉRIEURS DANS TROIS RÉGIONS,

UN INVESTISSEMENT DE

POUR CETTE NOUVELLE TRANCHE, FINANCÉE À 50 % PAR LE STIF, 25 % PAR LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE, 19 % PAR RFF ET 6 % PAR LA SNCF

POUR UN MONTANT DE

1er exemple /LES DÉPENDANCES VERTES

2e exemple /L’ACCESSIBILITÉ DES GARES

POUR QUELS RÉSULTATS ?

POUR QUELS RÉSULTATS ?

COMMENT ?

Un groupe de travail s’est créé en 2011, consacré à la ges-tion des dépendances vertes. Il s’agit des 10 m d’espaces verts situés, de chaque côté de la ligne, au-delà de la piste de circulation et de la bande de proximité. Responsable de la végétation aux abords des voies, RFF doit maîtriser son entretien. « Le maintien des ouvrages d’art en terre est lié à la végétation, explique Romain Robert, chargé de mission environnement à RFF, elle est nécessaire à leur stabilité, mais elle ne doit pas être envahissante pour éviter, par exemple, le risque d’accrochage des branches dans les caténaires. » La réflexion a d’abord porté sur le périmètre et les responsabilités d’un prestataire extérieur.

1. et 2. Une centaine d’experts réunis des métiers

de la maintenance et de la performance du réseau.

L’ARTOIS-HAINAUT, L’AQUITAINE ET LE SUD-EST DE PARIS,

1,4 Md€

« Ensuite, nous avons rédigé un cahier des charges et sélectionné les prestataires par une procédure d’appel d’offres. Les marchés ont été signés en novembre 2012 pour une durée de cinq à dix ans sur trois infrapôles (répartition territoriale du réseau) pilotes. Si l’expérience est concluante, le marché sera reconduit et étendu à d’autres portions du réseau, voire à son ensemble. »

Le schéma directeur d’accessibilité adopté par le Syndicat des trans-ports en Île-de-France (Stif) prévoit, d’ici 2021, d’aménager les gares, du parvis à la montée dans le train, pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Cette mesure concerne les établissements les plus

fréquentés, soit 200 gares en Île-de-France, hors gares de la RATP. « Nous voulions tra-vailler ensemble pour aller plus vite, indique Alain Saillard, la coordina-tion permet une meilleure efficacité et un gain de temps : de deux à trois gares par an, avant la créa-

POURQUOI ?

COMMENT ?

La coordination est quotidienne au sein de l’équipe Accessibilité des gares. Ce groupe a été créé en juillet 2012. Il réunit des représentants de RFF, de SNCF Infra et de Transilien. « Nous avions compris la nécessité de tous nous rassembler pour effectuer les dossiers d’étude et les chan-tiers en commun », explique Alain Saillard, responsable du projet pour RFF. Le chantier d’accessibilité des gares fait intervenir, en effet, ces diffé-rents partenaires. « Le bâti relève de la SNCF, les quais et les liaisons entre quais de RFF. Pour chaque gare, il s’agit de trouver la solution d’aména-gement la moins pénalisante pour les voyageurs, en concertation avec les exploitants de lignes et les élus locaux, en tenant compte de tous les aspects du programme. Nos relations sont excellentes, nous sommes parfaitement en phase à tous les stades du travail. »

tion du groupe de travail, nous sommes passés au traitement d’une vingtaine d’établissements pour la même période, avec des chantiers qui durent d’un à deux ans. » La créa-tion du groupe a permis, également, aux équipes de travailler ensemble de manière efficace, dans

l’optique du futur GIU. L’expérience intéresse d’autres équipes. « Nous avons rencontré nos collègues de Toulouse, susceptibles de mener des chantiers similaires, dans le cadre du Grand Projet du Sud-Ouest de Ligne à Grande Vitesse. »

POURQUOI ?

Le groupe de travail est né de la volonté de RFF d’appliquer une politique de gestion plus respec-tueuse de l’environnement et plus économique sur le long terme. « Le Grenelle de l’environnement, indique Romain Robert, implique toute une série de mesures, comme la protection de l’eau, la dimi-nution de l’utilisation des produits phytosanitaires, la promotion de la biodi-versité et la lutte contre les espèces invasives. Nous voulions confier ce travail à des entreprises dont c’était le cœur de métier. » Celles-ci doivent

proposer une réelle poli-tique de gestion avec une vision pluriannuelle de la maintenance. L’enjeu est également économique. « Actuellement, le budget de la maîtrise de la végé-tation s’élève à environ 100 millions d’euros et varie d’une année sur l’autre. » Les prestataires devront réaliser un état des lieux de l’infrastruc-ture et de la végétation. Ils proposeront ensuite un schéma directeur avec des plans de gestion qui garantiront une maîtrise de la végétation, compa-tible avec l’exploitation du réseau.

1

2

06 RFF RAPPORT ANNUEL 2012 07LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

QUI ?

RFF doit répondre aux différentes attentes de ses clients, des collectivités locales et, plus généralement, de ses par-ties prenantes en mobilisant ses savoir-faire industriels.Preuve de l’intérêt que RFF porte à l’innovation : une qua-rantaine de programmes sont pilotés par l’entreprise, construits avec le monde de l’université, de la recherche et des industries. Dotés d’un budget de 1 million d’euros, les projets s’articulent autour de quatre axes : diminuer les coûts de l’infrastructure, augmenter le débit, la fiabilité

La rechercheet l’innovation

02.

1. Pose de la voie dalle en béton NBT, système Appitrack.

et la réactivité du système d’exploitation, améliorer le bilan environnemental, social et sécuritaire du rail, participer à la réflexion sur les liens entre aménagement et mobilité.RFF a lancé, également en 2012, le premier Challenge Innovation Fournisseurs. Autre illustration de son engagement, l’Institut de recherche technologique Railenium dont le premier conseil d’administration s’est tenu le 28 novembre 2012.

1

08 LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

Premier concours destiné aux entreprises, le Chal-lenge Innovation Fournis-seurs se déroule d’octobre 2012 à juin 2013. Il est organisé en partenariat avec Oseo, l’entreprise publique d’aide à l’inno-vation, et I-Trans, le pôle de compétitivité spécia-lisé dans les transports terrestres. Le Challenge a retenu deux thèmes : les nouvelles technolo-gies énergétiques et le traitement de l’information applicable au ferroviaire. « Notre volonté, explique Philippe Guliana, chargé de Mission Recherche et Innovation, est d’amélio-rer notre Bilan Carbone™, notre réseau et son sys-tème de supervision, de contrôle et de diagnostic. »

Sur les 76 projets reçus, 46 dossiers ont été sélectionnés par le jury Recherche, qui évalue leur caractère innovant, le jury Société, qui estime sa compatibilité avec la stratégie de l’entreprise, et la Commission des Régions, qui se prononce sur le caractère opéra-tionnel des solutions proposées. Le  Challenge récompense les jeunes entreprises inno-vantes (JEI), les petites et moyennes entre-prises (PME/PMI) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI).

COMMENT ?

Trophée du Grand Vainqueur

Trophée Coup de Cœur du Jury

Trophée de laMeilleure Innovation développée

LE LAURÉAT RECEVRA UNE DOTATION DE 100 000 €, CORRESPONDANT À UNE PRISE EN CHARGE DEL’HOMOLOGATION DE SON INVENTION

LE LAURÉAT RECEVRA UNE DOTATION DE 30 000 €CORRESPONDANT À UNE PRISE EN CHARGE DE TOUT OU PARTIEDES ÉTUDES DE FAISABILITÉ, EXPERTISE TECHNIQUE ET JURIDIQUEDE SON PROJET

LE LAURÉAT RECEVRA UNE DOTATION DE 10 000 € CORRESPONDANT À UNE PRISE EN CHARGE DE TOUT OUPARTIE DES ÉTUDES DE FAISABILITÉ, EXPERTISE TECHNIQUEET JURIDIQUE

POUR QUELS RÉSULTATS ?

POUR EN SAVOIR PLUS : WWW.INNOVATION-RFF.FR

L’objectif du Challenge Innovation Fournisseurs est de contribuer au renforcement d’une filière industrielle dyna-mique, créative, écoresponsable et compétitive. Le réseau de demain sera, en effet, interconnecté, intel-ligent et économe en énergie. « Nous avons voulu inter-peller les industriels français et européens, du secteur ferroviaire et aussi routier et aéronautique, sur la manière dont ils peuvent nous accompagner dans notre déve-loppement, indique Philippe Guliana, chargé de Mission Recherche et Innovation, nous voulions bousculer ainsi le système en proposant des solutions innovantes pour le transport ferroviaire. » Cette compétition permettra, en effet, à Réseau Ferré de France d’élargir la base de ses quelque 4 000 fournisseurs aux lauréats. Elle pourra, au-delà des entreprises récompensées, puiser dans le vivier des nombreuses PME/PMI/ETI, les compétences, le savoir-faire et l’envie d’innover, nécessaires à son essor, tout en préservant les exigences de qualité et de sécurité propres au ferroviaire.

POURQUOI ?

2. 46 dossiers retenus par le jury Recherche sur 76 présentés.

1er exemple /LE CHALLENGE INNOVATION FOURNISSEURS

2

RFF RAPPORT ANNUEL 2012 09

PARTENAIRES PROJETSDE RECHERCHE

SUR DIX ANS

UN INVESTISSEMENT DE

2e exemple /RAILENIUM

POUR QUELS RÉSULTATS ?

COMMENT ?

Sélectionné au titre des Instituts de recherche technologique (IRT) dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir, Railenium a vu le jour en 2012. L’une de ses entités, la Fondation de coopération scientifique, chargée de développer la stratégie, a tenu son premier

1. Pose de selles avec le système Appitrack.

conseil d’administration, le 28 novembre 2012. L’autre entité, le Centre européen d’essais ferroviaires, situé dans le Nord-Pas-de-Calais, testera et validera, à partir de 2017, les innovations. Unique en Europe, Raile-nium rassemble huit éta-blissements de recherche

et de formation, 16 entre-prises de l’industrie, de la construction des services et de l’ingénierie, le pôle de compétitivité I-Trans, spécialisé dans les trans-ports terrestres et trois Gestionnaires d’Infras-tructure, Eurotunnel, la SNCF et RFF, fortement impliqués.

« Nous avons soutenu le projet et sa mise au point, explique Jean-Marc Delion, délégué général de la Fondation, nous portons la maîtrise d’ouvrage du Centre d’essais et nous sommes client et utilisa-teur des projets. »

28 14 210 M€

POURQUOI ?

Railenium est destiné à figurer dans le peloton de tête mondial des organismes de recherche et développement dans le domaine du ferroviaire et de son interopérabilité au plan européen. L’IRT a créé huit ateliers de pro-grammes auxquels participent, notamment, des membres correspondants de RFF et de la SNCF. Ils ont défini 14 projets, à développer sur un à trois ans. Quatre de ces projets sont déjà bien avancés. Il s’agit des programmes ECOVIGIDRIV (mise au point d’une nouvelle cabine de pilo-tage de train), CERVIFER (plateforme de simulation numé-rique d’éléments d’infrastructure ferroviaire et de matériel roulant), PIRATES (mise en gabarit des engins moteurs dans les tunnels) et RAILCONNECT+ (nouvelle gamme de raccords de jonction et de connexion caténaire).Concrètement, les innovations mises au point par Railenium pourront augmenter le cycle de vie de l’infras-tructure, avec un gain de 30 % sur la durée de vie des voies et de 20 % sur les capacités de trafic, et connaître un développement international rapide.

1

10 LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

03.

La concertation

QUI ?

La décentralisation et le droit à l’information et à la partici-pation du public ont modifié le nombre et l’influence des acteurs impliqués dans l’élaboration des projets ferro-viaires. Les collectivités et leurs administrés ont davan-tage de responsabilités, les projets susceptibles d’avoir un impact sur leur cadre de vie font l’objet de réglemen-tations plus nombreuses. RFF a tenu compte de cette démocratisation des processus de décision. La concertation menée par le Gestionnaire d’Infrastruc-ture s’inspire, en effet, de la Charte élaborée sur ce sujet en 1996, mais aussi de la Charte de l’environnement, adossée depuis 2004 à la Constitution. Celle-ci stipule, notamment, que toute personne a le droit « de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. » La concertation menée pour un projet ferroviaire repose sur une logique participative : elle améliore la vision du projet auprès du public. Une vingtaine de collaborateurs se répartit sur l’ensemble du territoire et intègre les  perceptions et les apports de ses partenaires. Dans cette logique, de nouveaux outils sont mis au point. « Nous avons mis en place en 2012, explique Aline Guérin, experte Concertation, un wiki de la concertation pour rappeler ses grands principes, autour de trois théma-tiques, le projet, les différents objets de la concertation et ses ressources. »

1. Permettre à chacun de participer à l’élaboration des décisions publiques.

1

RFF RAPPORT ANNUEL 2012 11

18 ateliers thématiques

8 commissions consultatives

2 comités partenariaux AUXQUELS ONT PARTICIPÉ

PLUS DE 800 ACTEURS

SOUS L’ÉGIDE DES PRÉFETS ET SOUS-PRÉFETS, POUR RAPPELERLES ÉTAPES DU PROJET, PRÉSENTER L’AVANCEMENTDES ANALYSES ET RECUEILLIR LES AVIS DES ÉLUS

(COPART) POUR RÉUNIR LES ACTEURS, LES ÉCOUTER ET LES INFORMER SUR LES DÉCISIONS ET ORIENTATIONSPRISES EN COMITÉ DE PILOTAGE

LA LIGNE NOUVELLE MONTPELLIER–PERPIGNAN

POUR QUELS RÉSULTATS ?

LE BILAN INTERMÉDIAIRE DE L’ÉTAPE II

COMMENT ?

Après le débat public de 2009, RFF a entamé une concer-tation volontaire, divisée en trois phases. « La première, indique Anne-Lise Gibbe, chargée de concertation, vise à choisir une zone de passage d’environ 1 000 m de large, la seconde à valider un tracé de l’ordre de 120 m, la troisième à effectuer les études préalables à la déclara-tion publique. Nous en sommes à la phase 2. » Outre le tracé, elle détermine les sections de mixité avec le fret et l’implantation des gares nouvelles. 18 ateliers ont notamment eu lieu en partenariat avec les experts socio-professionnels et les associations. « L’un d’eux traitait, pour la première fois, des gares », souligne Anne-Lise Gibbe.

2. Une position commune a permis de déboucher sur le choix de deux gares nouvelles.

1. Les ateliers permettent de construire un cadre de travail et d’échange entre les parties prenantes.

L’équipe RFF a d’abord présenté les hypothèses de desserte pour chaque secteur. Ensuite, les collectivités locales ont apporté leurs projets. RFF a élaboré, dans un troisième temps, des dossiers en cohérence avec les attentes du territoire. Une position commune a émergé, débouchant sur une décision unanime du Comité de pilo-tage et le choix de deux gares nouvelles.

POURQUOI ?

Les ateliers avaient pour objectif de construire un cadre de travail et d’échange avec les experts, les associations, les élus et les parte-naires cofinanceurs sur des problématiques essentielles au projet, de manière à insérer au mieux ce dernier dans le territoire et son envi-ronnement. La mise en synergie des expertises avait également pour but de préparer au mieux l’enquête publique, prévue en 2015, et d’orienter les études préalables à cette dernière. « Globalement, ajoute Anne-Lise Gibbe,

cela nous a permis de rentrer bien plus profon-dément dans les détails de la question des gares que ne pouvait le permettre le débat public et de forger ainsi une pensée collec-tive sur un projet territo-rial, en mettant autour de la table toute une série d’acteurs. » Certes, la concertation n’est pas un organe décisionnel. C’est au ministère de l’Aména-gement du territoire, de l’Équipement et des Trans-ports qu’incombe la déci-sion finale de l’implanta-tion des gares. Mais, de la réflexion collective créée, naît un projet partagé.

1 2

12 RFF RAPPORT ANNUEL 2012 13LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

QUI ?

Son rôle d’acteur et d’investisseur public majeur confère à Réseau Ferré de France une responsabilité particulière vis-à-vis de la société civile. Pour l’opérateur, le déve-loppement du ferroviaire, mode de transport durable, s’accompagne, en effet, d’engagements sociaux et envi-ronnementaux, au service de l’intérêt collectif. Ces enga-gements se traduisent par des actions concrètes. Ainsi, la Charte de développement durable des entreprises et des établissements publics, dont RFF est signataire, comporte de nombreux volets : protection de l’environnement et des cadres de vie, aménagement durable du territoire, soutien aux économies locales, politique d’insertion et de valorisation sociale. Dans ce dernier secteur, RFF mène

L’insertionsociale

04.

1. RFF a une responsabilité particulière vis-à-vis de la société civile.

2. Une expérience d’insertion réalisée sur les chantiers de construction de la LGV Rhin–Rhône.

une politique de solidarité volontaire qui va au-delà du cadre imposé par la réglementation. Chaque direction régionale applique aujourd’hui des dispositifs d’insertion sur ses marchés de travaux ou sur l’entretien de lignes fer-mées au trafic. La démarche a d’abord été expérimentée sur les chantiers de construction de la LGV Rhin–Rhône et d’entretien de la petite couronne parisienne. Menée en collaboration étroite avec les acteurs sociaux et éco-nomiques locaux, cette politique offre une opportunité remarquable pour les publics éloignés de l’emploi, comme en témoigne l’action menée sur la deuxième phase des travaux de construction de la LGV Est européenne dont les objectifs ont été doublés en 2012.

1 2

14 LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

Pour mettre en œuvre les clauses d’insertion sociale lors de la deuxième phase de la LGV Est européenne, dont le chantier a démarré en 2010 et la mise en service prévue en 2016, RFF a signé une conven-tion de partenariat avec Relais Emploi Chantiers (REC). « Au lieu de respec-ter a minima ces clauses, en ayant, par exemple, recours à l’intérim, explique Alain Cuccaroni, directeur des opérations, nous avons voulu rendre le système efficace pour RFF et valorisant pour le public. » Concrètement, REC, interlocuteur unique, joue le rôle de passerelle

entre les entreprises de construction impliquées dans le chantier et le tissu social. « Nous assurons la sélection des demandeurs d’emploi qui nous sont envoyés par les missions locales de Sarrebourg et de Saverne, ainsi que Pôle emploi, indique Jean-Louis Doppler, responsable de REC, nous mettons en place des actions de formation, en lien avec les Conseils régionaux d’ Alsace et de Lorraine, pour que les personnels soient opérationnels au moment voulu. Chaque mois, nous effectuons avec RFF, un bilan de notre activité. »

COMMENT ?

En permettant à des publics éloignés de l’emploi de renouer avec le milieu professionnel, RFF affirme son rôle dans le développement des territoires et sa volonté d’en-tretenir de bonnes relations avec les parties prenantes. « Nous démontrons ainsi, souligne Alain  Cuccaroni, que le projet, cofinancé par les collectivités territoriales, a des retombées favorables pour l’emploi local. Il s’agit d’un choix social, citoyen et responsable de RFF, bien conscient des enjeux du monde économique. » Si les emplois issus du dispositif sont limités à la durée du chantier de la LGV Est européenne, les autres entreprises sont très demandeuses de personnels compétents. « Les per-sonnes qui étaient auparavant sans qualification, au RSA ou chômeurs de longue durée, remarque Jean-Louis Doppler, n’auront aucune difficulté à retrouver un poste pour la conduite d’engins ou la pose de canalisations, par exemple, grâce à la formation qu’ils ont suivie. » La démarche sert, en outre, de modèle pour RFF, pour les autres projets ferroviaires.

POURQUOI ?

1. Les personnes auparavant sans formation peuvent aujourd’hui postuler à des postes plus qualifiés.

2. Une convention de partenariat a été signée avec l’association Relais Emploi Chantiers.

LA 2E PHASE DE LA LGV EST EUROPÉENNE

1

2

RFF RAPPORT ANNUEL 2012 15

970 000 heures2 400 personnes reçues

320 emplois 2 à 3 mois

SOIT 5 % DU CHANTIER, RÉSERVÉES EN 2012 À DESPERSONNES EN INSERTION, CONTRE 513 000 PRÉVUES PAR LA RÉGLEMENTATION, SOIT PRATIQUEMENT LE DOUBLEMENT DES EXIGENCES

INDIVIDUELLEMENT PAR RELAIS EMPLOI CHANTIERS, DEPUIS 2010,DONT 800 ONT ACCÉDÉ À UN EMPLOI

TEMPS PLEIN CRÉÉS EN 2012 POUR LE PUBLIC ENDIFFICULTÉ, SUR LES QUELQUE 4 000 EMPLOISDIRECTS GÉNÉRÉS PAR LE CHANTIER

ADAPTÉES AUX MÉTIERS DU CHANTIER FERROVIAIRE

L’ÉQUIVALENT DE DES FORMATIONS DE

POUR QUELS RÉSULTATS ?

1. Ces actions ont des retombées favorables sur l’emploi local.

1

16 LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

QUI ?

RFF et l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) travaillent en étroite concertation, dans le cadre des recherches préventives menées à l’oc-casion des grands chantiers ferroviaires. Une coopération fructueuse puisque la convention, signée en 2010 pour traiter 5 000 ha en deux ans, est en passe d’être recon-duite. L’intervention des archéologues permet, selon la loi de janvier 2001, d’assurer, en amont des travaux publics ou privés d’aménagement, la détection, la conservation ou la sauvegarde du patrimoine archéologique affecté ou susceptible de l’être.

L’archéologiepréventive

05.

1. 5 000 ha traités en deux ans pour sauvegarder le patrimoine archéologique.

2. Les fouilles ont permis la découverture d’une importante ville gallo-romaine.

1 2

RFF RAPPORT ANNUEL 2012 17

POURQUOI ?

POUR QUELS RÉSULTATS ?

Les chantiers de RFF constituent des occasions uniques d’accéder, sur des milliers de kilomètres, à la mémoire des sols et à la connaissance de notre passé. L’archéologie préventive, qui s’est déve-loppée au fur et à mesure de l’urbanisation et des grands travaux, participe, ainsi, à l’aménagement responsable, au cœur des enjeux de développement durable.

1. RFF et l’INRAP : une coopération fructueuse depuis 2010.

RFF a confié les opérations archéologiques de la  deuxième phase de la LGV Rhin–Rhône à l’INRAP et à un organisme rhénan pour les territoires situés en Alsace. Dans ce genre d’opérations, l’anticipation est de rigueur. « Lors des études d’impact, indique Laurent Mazzuc-chelli, directeur du projet de la deuxième phase, nous savions, grâce à nos recherches bibliographiques, que des fouilles seraient prescrites. » Les diagnostics qui se sont achevés en 2012 ont permis, en effet, d’identifier neuf sites majeurs regroupant, notamment, les vestiges d’une importante ville gallo-romaine, une construction du Xe siècle et plusieurs têtes de divinités. Pour valoriser ces découvertes, RFF a organisé des visites de chantiers, en 2012, à destination des élus et des acteurs du territoire.

COMMENT ?

9 fouilles 70 archéologuesPRESCRITES SUR 10 HA

ET SPÉCIALISTES MOBILISÉSSUR LE TERRAIN

540 ha en Côte-d’OrDANS LE TERRITOIRE DE BELFORT ET DANSLE HAUT-RHIN

DES DIAGNOSTICS EFFECTUÉS SUR

« Elle illustre, souligne Pierre Dubreuil, directeur général de l’INRAP, une démarche de croissance et de progrès des socié-tés, respectueuse des richesses naturelles, his-toriques et patrimoniales abritées par le sous-sol. RFF, en collaborant avec l’INRAP depuis bientôt quinze ans, a pleinement intégré l’archéologie pré-ventive dans sa conduite de chantiers. »

LA 2E PHASE DE LA BRANCHE ESTDE LA LGV RHIN–RHÔNE

1

18 LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

06.

La biodiversité

QUI ?

Éviter, réduire et compenser les impacts, tels sont les principes qui guident un projet ferroviaire pour préserver la biodiversité. Si ce dernier enjeu n’était pas anticipé, les infrastructures pourraient, en effet, altérer la cohérence des écosystèmes et diminuer les échanges entre espèces. Dans cette optique, les associations

1. Un guide pédagogique montrant la prise en compte des enjeux de la biodiversité par RFF.

locales spécialisées participent aux projets, non seulement lors de la phase de concertation, mais le plus en amont possible et jusqu’à leur aboutissement. Le partenariat avec France Nature Environnement (FNE) est particulièrement riche en la matière.

1

RFF RAPPORT ANNUEL 2012 19

RFF et FNE ont coédité, en octobre 2012, un guide intitulé « Biodiversité et grands projets ferro-viaires : intégrer les enjeux écologiques dès le stade des études ». Il explique, de manière pédagogique, la prise en compte de la biodiversité lors des dif-férentes étapes d’un projet et les attentes des deux partenaires. « Le guide va être pré-senté en 2013 aux direc-tions régionales de RFF et

aux associations locales de FNE », indique Anne Guer-rero, chargée de mission Environnement et Déve-loppement durable chez RFF, coauteur de l’ouvrage avec Christian Haussy, responsable Biodiversité de FNE. Les principes du guide vont ensuite être testés lors de plusieurs grands projets et des indicateurs de suivi vont permettre d’évaluer leur application à une plus grande échelle.

COMMENT ?

Ce guide entre dans le cadre du partenariat initié par RFF et FNE en 2009 et en cours de reconduction, qui a permis aux deux organismes d’établir un dialogue constructif et un climat de confiance. Le guide répond à la nécessité d’informer davantage les bases et les sièges de RFF et de FNE sur les particularités de chacun, pour mieux travail-ler ensemble. « Nous nous sommes aperçus, commente Anne Guerrero, qu’il y avait de très grandes lacunes sur la connaissance réciproque des deux entités. Un respon-sable de projet ne percevait pas toujours les motivations d’un militant de terrain tandis que celui-ci ne connaissait pas, par exemple, les contraintes d’un projet ferroviaire et les quinze ans d’études qui le précèdent... »

POURQUOI ?

POUR QUELS RÉSULTATS ?

LE PARTENARIAT AVEC FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT

3 000 associations locales

130 personnes à RFF

120 000 €

DE FNE RASSEMBLANT 850 000 MILITANTS

DÉDIÉES AUX QUESTIONS DE L’ENVIRONNEMENTET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

VERSÉS PAR RFF POUR DES ÉTUDES DÉFINIESCONJOINTEMENT

UN BUDGET ANNUEL DE

20 LE TEMPS DE LA COOPÉRATION

Le rapport d’activité et de développement durable 2012 de RFF est consultable sur le site Internet de RFF : http://www.rff .fr- Direction des relations extérieures, de la communication et de la concertation -Tél. : + 33 1 53 94 30 00- Fax : + 33 1 53 94 38 10 - Conception et réalisation : Photos : INRAP, Jean Chiscano, RFF/Photolaboservices, Photo Lab Services, CAPA Pictures/C. Sasso/Vincent Baillais (TOMA), CAP EVENEMENTIEL, DRImpression : Les Ateliers Réunis, imprimé sur papier FSC issu de forêts durablement gérées.Version PDF accessible aux non-voyants.

www.rff.fr