leçons de sang sans titre sont les
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Leçons de sang sans titre sont les
Isans titre
je cavale à outrance, n’entre point dans la danse ce qui d’accoutumance celui qui sous toutes quelques coutures n’a d’allure que ses pieds, qu’il aime à regarder de biais, quand les fous s’en balancent et que le reste regarde, comme une acclamation je cavale à outrance, n’entre point dans la danse…
une demoiselle trône quand cherchant sérieusement son humeur nouvelle des oui descendent toute question quitte son doux domaine
un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix onze douze treize quatorze quinze seize dix-sept dix-huit
avant elle ils oublient un œil, des yeux
a e i o u ya e i o u y
Dans le cœur des pavés dont Les maisons rebondissent tel duSel sur une épaule il y a depuisLa pluie (dommage…) quelques donsPersonne ne les réclame disonsPar mégarde disons par hasard
Déçu,Le petit cœur se perdIl dit parés ? Feu…Et disparaît
j’ai un stylo iciun stylo là mais j’ai perdu monprénom par avion je l’avais pourtant bien emballé c’est à dire du propre non un océan peut être surpris par le cabot cesalaud de caabot bien emballé pourtant je l’avais par avion mon prénomj’ai perdu un stylo là mais j’aun stylo ici
Qui a rebondi sur le texte je ne se laisserai pas faireJeneme gene pâs je n’emeus certes peuCe n’est pasuffisant il a pris deux voyellesJe ne veux être là je ne me niche mieux
Ce va pufir c’est nân ni d’une consonne ni d’unePersonne je ne seus je ne sans je ne sai si je soui
Dialogue d’intérieurs
Fernande était partie acheter de la pâte à tartinerCouleur du ventre vert prêt à recommencerRecord du nombre bouton zéro, outre encorFurie du bitume, pose extérieure sérieusePostérieur du ailleurs de derrière ou du yeux du voyeurVoyageur amoureux
À dos de main, sans encreJ’entre-s-en mon demain
Silence des murs Désir d’une danse
Acclamée d’un oubli affublée d’un bonnetFabuleuse destinée, nébuleuse abîmée
Violente silhouette du parquet délaisséeSilence violet duquel paresse à ses dentsL’air, pirouette qu’illusionLente à plaire (où êtes-vous Marquise ?)
Dispensera-serions
AutoportraitAutoportrait de moiAutoportrait de moi dessous Autoportrait de moi dessous autourAutoportrait de moi dessous autour de vousMiroirEspoirNoirAutoportrait de moi dessous autour de vous mes larmes miroir mais l’arme espoir m’est l’âme noire de vous autour dessous de moi et l’eau
ToPorTrait
AToutParti
Du vent seul me viennent les larmesSeules du sang de mon âmeQui se baigne dans la Seine àL’heure où l’hiver brûlantHante mes joues hélasBien plus que mes narines
Que le fond (god !)Et la forme (damn !)Se confondent (au-dessus du sixième)Et s’embrassent ()Telles des parenthèses que plus rien ne sépareNi les détails immenses les insultes immondesNi les mots dont le fond et la forme vont finalement bon train
Parfois il faut inhalerQue le ciel soit bleu les oiseaux chantentIl faut le faireFerlifo le
Et l’oxygène ?Il m’est indifférentDifférenliamis
Pourrions-nous savoir Ce de q u oi il co m m en ceQu’il en serait trop tard
Pour Ce Q
La de des par les au Parle peu aux deux dDavid décida donc de la dévisagerSans l, atrick n’était plus seulement laid mais bel et bienEndue
Pour Ce P
Maintenant on parle maintenantComme çaC’est un vocabulaire porté comme une écharpeTruffée d’homme et de /c/Sirop donc d’un langage qui se (donc) veut courantMais qui se vend souvent
Sirop d d’un langageEntenduVuEt su de tousSurtout des coins de rueEt de ce qui secousse
Enfin moi la rue vois pasLa vie prends pasLes si rends pas
Mais meurs ou pasUn mets messieurs !Qu’on dira aussi, sinon mal
L’a mourue elle est morte« Buvons en sa mémoire »
IIde cent le son
Les images Comme des feuillesMortes seGênent entre elles
Comme des pagesBlanches seJettent du murLes images
Si la nuit m’est permiseC’est un ton doux rêveurUne oreille à l’abri et la montre polieContre tous ces visagesProvocateurs
Si le jour m’est permisC’est au son du chanteurLe soleil infini qui le montre incomprisContre tous ces visagesProvocateurs
Quatre mursBattent unHomme àTerre luiQui neSaura plusQu’au dehorsRien neTenait lesMurs entreEux
il y a peu de traces de ce qui se trameentre le roi des glaces et l’armée du feuil n’y a que des places vides où l’âmeentre le soi de face, et larmes s’il pleut
J’aime beaucoup Quand la petite larmeCoule le long deJuste une foisToute la tristesse de front
ie
c’est à dire
Tu vois du carrelageCar l’âge pâlitTu sens du sangDu centenaireTu flaires Rien ne se passeSeptembre t’agaceEt le printemps et le filet d’étéEt la croix en chemin que tu portes à demiSans le souvenir qu’il fut un temps iciUn tempsÀ tempsOù les couleurs t’allaient Rose bleues et légèresQui se sont transformées tu ne sais plus commentUn jour d’inadvertance enViolet d’errance
J’existe dans un rêvePersiste de Minerve Jamais Altruiste des nymphesSagesPluriel de ce qui n’est plusRéel
J’existe dans un rêve le jour Le jour dans un rêve j’existe
Quand il y a des poutres au plafondParfum de soute, parpaing de sangOutre les étages auxquels celles-ci renvoientVoyage des séquelles transigeantesOutre les escaliers outre les portes et les fenêtresOutre leurs habitantsQui boivent à l’amour propre leur mort avec une paille
Sur le rentrer chez soiSursis des peines aux voixCyniquesAux veines fragilesÀ l’aine obliqueAux peurs semiesLe monde entierBayon de tes deux brasQue ne t’ai-je apportéCivileAux cils d’EdenRelique en miettesDont la pâleur subsisteDe mes dix doigtsDis-moi survie des peines aux voixÀ propos du rentrer chez soiPeut-on encore se lamenterTon âme a-t-elle fait corps au noir ?Pourrais-je en dame renaître d’espoir ?
« Je ne crois pasJe ne croîs Je ne prends qu’une
Posture d’allure enBlessure des murs enFigure de rue enMorsure d’azur enMarcheur de l’heurePost-traumatique »
Je ne sais si je suis, voire plusDouée que vousJe ne peux qui survitJe ne veux qui se ditJe ne puis qui le feu
Allume une mèche d’espoir brûle le long des murs Reculent le rêve les joies les joursTout ce que sontMorceaux de bois près du foyerPapier titré « la mort enfin, chez les vivants »
Aussi
Une grande colonne deMotsGarde nue en code lonn-LenonLe vestiaire des lettres in-FlammablesEt le tiers des tris aux vers im-PalpablesEst jeté dans l’eau, grise des épavesRougesAu cou de larges jambes, prises de l’entraveQui de-Puis peu a fui, du creux de votre main
Et la femme s’égareDeux secondes
Comme un malheur ancienOù je n’ai pas vécuÀ jamais deux secondesEt mon ombre revient
Le long desCheveux de la demoiselle, queLes étoiles mangent pendant leur sommeilLe jour est leur sommeilLe jour est dans sa chevelureElle est les étoiles elles sont Un quart de ciel
Le s’il sombre qui me restreint d’émoiLe fil obscur qui me retient de moi
Elle lys clair qui aime pousse sur soiElle lit blanc qui aime va de surcroît
Là où le soleil brille dans Le dos de celui qu’il exposeQu’il pose au dos de celuiQui brille dans le soleil làHaut
Accidentellement Ai pris d’elle une mainÀ l’excès de dentelleEt l’autre n’ai plus rendue
Que n’ai-je un œilUn seulAu seuil d’un voeuQue n’ai-je à deux
- Qu’est-ce que tu vois ?- Une jambe.- Non.- C’est un crocodile.
C’est une jambeUne longue attente
De moi s’étend le videL’horizon plat
Le vague amont de soieNoué autour du cou
Décolle-les décolle tesOreilles du mur
Ce n’est qu’une jambeUne longueur d’avance
De moi s’est pris le videL’horizon dense
La sable en monts de çaDes clous et autour du cou
Un décolletéDe vous
Dessous et à côtéUne jambe
Ce n’est qu’un bout, uneLongitude, cinq sens
BouleversUniversAnteAvantElle jeN’avais pasVécuOu est-ceAprès ?BouleversUniversÉeJe ne l’ai jamaisSu
IIIde sang sans titre sont les
Très sain tout celaÀ bout de bras sans faute
On y arriveOn y vientOui Oui
AllezÀ droite
Par ci de làIci
Parlèrent peu mes frèresIls étaient sourds
J’étais muetOn s’entendait parfaitement
Enfin…Quelques sourires, sans plus
Tout un empireAssise, je m’essuyais de leur bonté
Qu’ils étaient bons !Qu’on était sûrs !
À l’aiseÀ l’ouest
De tout et si bien qu’on avalait l’ambroisieComme si
Somme touteNous étions déjà
Des dieuxDe ceux qui sont
Enfin…
PrononçablesIndiscu...Immor…
NonImmort…
NonDe ceux qui sont déjà morts
Ça chanteLà-bas
Ici La v…Non
La vi…Non
Le videLa pur…
NonLa pure..
NonLa pourriture
Ayant aspect d’argent la vie ici pourrieAvant d’en inspecter le vent
Aussi le si en ritAhAhAh
La vieLe temps d’y revenir
AhAhAh
La vie Le temps
La nourriture du sortEffraie d’un rien un corps
Un rien irraisonIrraisonnable
InsupporDiableLa vie
Le tempsLa nourriture du sort
Qui se joueQui se noue
Autour du couInvisible
D’un homme au possibleIndicible
IndisciplinéAutour du cou
AlorsD’une déesse
À l’orDont les mots dont les morts
Ne seront plus à laver
Avé !À l’avenir, Indiscuté