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Voilà juste un mois que l'ins¬tallation provisoire de Nancy-Thermal a été terminée. Dès lespremiers jours,quelques buveurssont venus, puis des malades onltenté leur cure, et il s'est formérapidement autour de la sourceune petite ville d'eau. Actuelle¬ment, il y a chaque jour des cen¬taines debuveurs,donl quelquse-uns sont des malades qui vien¬nent quotidiennement boire lesdeux, trois, quatre verres qui leuront élé ordonnés. Les piscinessont toujours occupées; on prend,tant dans celle des dames quedans celle des hommes et dans
les baignoires, 100 bains ou dou¬ches par jour; et le plus grandnombre des abonnés sont des
malades adressés pour la plupartà l'établissement par leurs doc-leursde Nancy ou de la région.
Ce succès est bien curieux, etmalgré les belles espérancesqu'avait fait naître cette source,on était loin de s'attendre à un si
brillant début
C'est que l'eau de Nancy s'eslmontréebienfaisante,et ceux quisouffrent sont toujours à l'affûtdu mo}7en de guérir. Les maladesse recherchent en're eux el qui¬conque a été soulagé dira bienhaut à tous comment il l'a été.
Sans prétendre rivaliser avecles grands et luxueux établisse¬ments de la région vosgienne,dont la réputation ne s'est établiequ'avec le temps, le petit Nancy-Thermalpeuttoutaussi bien sou¬lager et guérir. L'eau esl la mê-nje,avec quelques différences,quiseraient plutôt à l'avantage deNancy. C'est la même nappe sou¬terraine que le trépan a fait jail¬lir. Ici comme dans les Vosges,on peut boire ses verres dans lamatinée ou l'après-midi et dansl'intervalle se promener dans leparc Sainte-Marie, ou s'étendresur les chaises longues que laprévoyance de la jeune adminis¬tration de la source a fait placerdans lecoquet jardin qui se trou¬ve à l'entrée de l'établissement.
On peut prendre des bains dansles baignoires, des douches enet ou en pluie, enfin nager danses piscines.
L eau est abondante et chaude,et pour cette raison on traiteavec succès l'arthritisme sous
wules ses formes : rhumatismes,
Exposition J.Ç3GO
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Source d'eau chaude (37°), découverte courant mars 19Ô9, à Nancy, au parc Slc Marie, venant de laprofondeur de 800 mètres et pouvant jaillir à 30 mètres du sol.
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sciatiques, ankyloses, goutte,.gravelle, coliques hépatiques.L'eau estfortement lilhinée, tou¬tes les formes d'intoxication parl'acide urique se trouvent soula¬gées. Chez un certain nombrede malades,des analyses d'urinesont élé faites par M. Pagel, doc¬teur en pharmacie, avant et aprèsla cure, et ont démontré l'actionénergique de l'eau de Nancy surl'élimination de l'acide urique.Plusieurs malades ont rendu descalculs volumineux après quel¬ques jours de cure. '
Enfin la présence de fer, dechlorure de sodium, de magné¬sie de plusieurs métaux métal¬loïdes el de radium permettentd'affirmer que la cure de Nancysera favorable auxdyspeptiques,aux nerveux, aux anémiques elaux surmenés. _
L'eau chaude ne tarira pas, etnombreuxseronl les malades quiviendront à la source Lanternierrechercher la santé qu'une vietrop fiévreuse leur aura enlevée.Cellemagnifiquedécouverteesl abienvenue parmi nous ; le plusbel avenir l'attend.
Le Docteur.
de NANCY-THERMAL
L'inauguration officielle
Nancy-Thermal, réalisé, devaitavoir les honneurs d'une inaugura¬tion officielle.
Elle eut lieu dans l'après-mididu mardi 3 août, avec le concoursd'éminentes personnalités du mon¬de politique, judiciaire, scientifiqueet artistique de la cité-
Aux côtés de M. Beauchel, maire,et des représentants du conseil mu¬nicipal, on remarquait notammentMM. Laffitte, directeur de l'Exposi¬tion, secrétaire de ia Chambre decommerce ; Villain, ingénieur, pré¬sident de la Société industrielle del'Est.
Une affluence considérable devisiteurs assistèrent à la cérémonie.
La musique joua la Marseillaise,puis M. Louis Lanternier prononçale discours que voici :
Monsieur lo maire et chers collègues,
Messieurs,
Il serait superflu de dire l'heureuse émo
tion que j éprouve à vous présenter officiel¬lement Nancy-Thermal ; elle se double d one espérance, c'est qu'à \ous aussi cettevisite tasse plaisir.
Vous a\ez en eil'et prodigué les souliaiisles plus cordiaux, les encouragements lesplus eiilcaces à la tâche que j ai assuméeavec l'impéneux souci d'ajouter un altru-iencore à tous ceux de notre chère cité
Certain jour, avec un sourire très ami-cal ^oas m'avez comparé à Meuse taisantjaillir 1 eau du rocher. Mon sondage ne lutpas miraculeux, il nécessita bien des sa¬crifices pendant tout un huer bien rigou¬reux ; jour ot nuit, mes bra\es collabora¬teurs, les ouvriers de M. Planclim s achar¬nèrent à une pénible besogne c est le ré¬sultat d'un long et difficile ti^uail qui s'oi-ire à vous.
11 îrùnait ceitamement pas la poés.e deslégendes hibliques, mais 1 eau u quand mê¬me jailli.
D'ail'eurs, nos tnmaux manquaient - ihtant «ne cela de poésie ? Ne se poursui¬vaient-ils pas dans le beau paie Sainte-Mu-rie, aux exquises richesses arboicsccntes 'I andis que notre trépan s'enlonçait dans ie
sol, les palais de l'Imposition sortaient dr.lerre._ dans leur blancheur gracieuse com¬me si 1 on préparait à la source un royalberceau.
La source naquit, vos souhaits et nosi étaient exaucés.
Le résultat dépassait même nos espéran¬ces, et par le débit des eaux et par leursemmentes qualités thérapeutiques. Vous ju¬gerez de colles-ci, Monsieur le maire, nari analyse que je vous soumets.
Ainsi était ci cée Nancv Ville d'Eaux- une d'intérêt général était accomplie. d'intérêt général.puisque les eaux
du parc Sainte-Marie .sont salutairesQiuvre d'intérêt général, puisque c'est
une ressource nouvelle pour l'immensequartier qui s'est ajouté récemment à lavieille et magnifique cité de Stanislas.
�uvre d'intérêt général, puisqu'elle per¬met 1 installation d'établissements ther¬maux luxueux, de bains municipaux oùtous nos concitoyens pourront trouver toutle coniort moderne de l'hygiène et profiterde tous les bieniaits de la" médication ther¬male.
La grandeur et la beauté des projets qu'ehle aulonse ont du reste été comprises parnombre de personnalités, qui pour elle neménageront pas leur collaboration. Tousensemble,par une bonne volonté commune,nous atteindrons le but supérieur qui s'oi'lretout naturellement à nous.
Pour moi, j'ai conscience d'avoir fail sim¬plement mon devoir de Nancéien,amoureuxlervent de notre capitale lorraine.
Je vous confie, Monsieur le Maire et mescheis collègues, le destin prestigieux que jerêve pour Nancy ville d'eaux.
Peu minéralisée par elle-même, celte eaunen contient pas moins tous les principesnécessaires à faire d'elle une eau minéralemédicamenteuse. Nous y trouvons des selsde fer, de chaux, de soude, de magnésiecombinés de façon à la rendre très assimi¬lable. Les chlorures et carbonates la ren¬dent d'autant plus digestive qu'elle contientmoins de sulfates. Elle se recommande parl'absence totale de produits azotés et dephosphates, ce qui serait une cause de non-potabihté. Elle se distingue de toutes leseaux minérales connues par la présenced'un principe non encore défini, excessive¬ment curieux par ses réactions chimiques,qui la placera au premier rang des eaux ra-dio-actives. Par sa grande teneur en litlii-ne, elle mérite de prendre rang dans la mê¬me catégorie que les eaux du bassin deContrexéville et Vittel.
Légèrement siheatée, alcaline, chlorurée,sodique, lilhinée, elle doit être essayée parle corps médical et on est en droit d'atten¬dre d'elle d'excellents résultats dans tous
les cas où l'organisme est intoxiqué, etdans les maladies dérivant de la nutrition,manifestations arthritiques, artério-scléro-se, diabète, maladies de peau, entérite, etc.
Qu'on nous permette cependant d'insis¬ter sur l'énorme proportion de hlhine qu'el¬le renferme, principe grâce auquel les eauxdu bassin vosgien doivent à juste titre ieurréputation.
Des expériences chimiques et cliniquestrès consciencieuses sont actuellement en
cours. Nous nous tenons à la disposition
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du corps médical et des intéressés pourJour fournir tous les renseignements quidécouleront de ces expériences. A titre gra¬cieux nous ollrons à tous les médecins, auxétabl.ssements hospitaliers de notre Ailletoute quantité d'eau qu'ils jugeront néces¬saire pour leurs essais et ïe bien-être dcleurs malades, heureux de pouvoir rendresemec à nos concitoyens comme nous es¬pérons d'ici peu pouvoir le faire ù l'admi¬nistration militaire.
M. le maire, avec beaucoup definesse et d'espril, a tenu, en ré¬pondant à M. Lanternier à lui don¬ner un gage de la collaborationmunicipale qui devait, quelquesjours plus tard, s'affirmer par unacte : la concession des terrains né¬cessaires aux installations de Nancyvilie d'eaux:
« La Providence, ou plutôt votre grandpatron, l'Architecte de l'Univers, protègevotre �uvre. Le sondage n'a lien de mi¬raculeux, mais une foi non moins profondeque vos travaux vous anime. 11 faut chan¬ger la devise latine et dire aujourd'hui :» Quo non descendant ! »
» Le trépan que vous avez employéprendra place clans un musée Carnavaletcle Nancv. Pour l'instafnl, nous sommescerta.ns que les vertus de votre eau serontpour la population nancéienne une vérita¬ble « source » de prospérité. »
Après une coupe de Champagnecordia^ment offerte, et bue au suc¬cès de l'oeuvre, les hôtes de M. Lan¬ternier visitèrent la source du ParcSainte-Marie, goûtèrent l'eau bien¬faisante, l'apprécièrent hautement,puis s'intéressèrent au petit muséequi contient à la fois les souvenirsprécieux des premiers travaux etles plans-projets des définitivesréalisations. Ils admirèrent enfinl'installation remarquable, bien quemodeste encore, des baignoires etdes piscines.
La meilleure impression est res¬tée chez tous de cette visite, et pourtous la certitude du succès ne fai¬sait aucun doute.
La 'concession des terrains
Aussi" comme nous le disions
plus haut le conseil municipal;réuni le 20 août, adoptait,à l'unani¬mité, les conclusions du rapport deM. Vergne, ancien notaire.
Par ces conclusions, la ville deNancy cède à la Société de la source22,000 mètres carrés de terrains,complétant les 5,000 déjàaccordésautourde la source, pour y exécuterles plans généraux de Nancy-Ther¬mal.
Ces plans comportent l'édifica¬tion d'un grand Casino municipal,de bains municipaux avec piscinede 50 mètres delongueur, du grandétablissement des Thermes, agencéselon les dernières données médi¬
cales, et enfin d'un vaste hôtel,luxueux et .confortable, de 500chambres au moins.
De nombreuses Sociétés finan¬cières font des ofb es à M. lanter¬
nier, qui pense organiser ces jours-ci la sociétéd'ex'ploitation de Nancy-Thermal.
Ainsi l'�uvre est décidément
accomplie. Après la rechercheel l'effort personnels, aux¬quels ne répondaient au débutque la collaboration de M. Plan¬chin, de ses vaillants ouvrierset de quelques amis, voici venirloules les collaborations, tousles concours. A une méfiance
inexplicable a succédé en facedu résultat qui s'affirme entriomphe un engouement gé¬néral.
L'opinion des savants.
C'est qu'en effet les sommi¬tés du monde scientifique, du
monde médical, onl donné leuropinion sur les qualités théra¬peutiques de l'eau de la sourceLanternier.
Après les guérisons retentis¬santes obtenues dès les premiersjours, les analyses officielles ontsignalé les vertus nombreuses del'eau thermale du parc Sainle-Marie.
Nous donnons d'autre paricelle de la Station agronomique.
Mais citons dès maintenant
le rapport de M. le docteur 1 hiryà la Sociélé de médecine, rap¬port publié par la Revue médica'ede l'Est:
«Lorsquel'on apprit, il y a un an,qu'-.un architecte do Nancy, M Lan.--ternier, forait un trou au ParcSainte Marie, avec la prétentiond'en faire jaillir une source d'eauminérale, cette nouvelle fut accueil¬lie avec le plus grand scepticismecomme d'ailleurs on accueille toutes
les nouveautés en Lorraine.
» Maintenant que le rêve est réa¬lisé, et que l'eau, venue de 800 mè¬tres de profondeur, jaillit au centrede l'Expo.xition, il est facile de serenseigner. En examinant cette eau,on peut se convaincre que les G, 000litres qui coulent à la minute, à latempérature de 30°, sont une eauvéritablement minérale, digne de cenom, et pouvant taire bonne figureauprès des autres sources fran¬çaises.
» J'ai pensé que la Société de mé¬decine de Nancy ne pouvait pas s'endésintéresser, et qu'il était utiled'étudier sa composition.
» Plusieurs analyses sont faitesou en cours. Je vais vous présenterici celle de M. Pagel, docteur enpharmacie. Voici des sels qu'iba puretirer de 60 litres d'eau ; chacundes petits flacons que je fais-circu-ler entre vos mains porte sur l'éti¬quette le sel qu'il contient.
» La minéralisation totale est de
1 gr. 36 par litre, composée en gran¬de partie de chlorures et de sulfates,dans la proportion suivante :
Chlorures.
Sulfates. .0 gr. 93 par litre, environ 4 gramme.0 gr. 09 par litre, environ -1 décigr.
» C'est une eau chlorurée sodiqueet légèrement sulfatée calcaire,mais surtout chlorurée. De là sa
propriété digestive, comparée auxeaux similaires :
Yiltel (Grande source). 0 gr. 88 de sulfater.Contrexéville 1 gr. 83 de sulfates.
» L'eau de Nancy renferme encoreles produits suivants : calcium, ma¬gnésium, lithium, fer, silice, cuivre,ffuor, arsenic, bore ; efle serait trèsriche en lithine, d'après les différen¬tes analyses.
» Plus riche que les autres eauxdu bassin vosgïen, elle contiendraitsept fois plus de lithine que Conlre-xémlle. La mieux favorisée sous ce
rapport. La silice existerait sousforme de silice solubleet sous forme
de silice insoluble. Je me permetsde rappeler que les salicates ont étéintroduits récemment dans la thé¬
rapeutique pour le traitement del'altério-sclérose.
h Enfin, M. Pagel a isolé un corps,qui existe en quantité assez notable,et qui serait du groupe du molyb-dème ou de celui du vanadium. Il
serait intéressant que ce sel soitbien caractérisé. Je me permets devous rappeler que le motybdeme etle vanadium forment, avec le palla¬dium, le rubidium, l'uranium, lesélénium et le tellur, la série desmétaux métalloïdes. Le vanadium aété introduit récemment en théra¬
peutique. Il se trouve dans le mine
rai de." fer. O'est la première fois quele vanadium serait signalé dans uneeau ; Nancy doit sans doute cetavantage au gisement du mineraide fer.
» Des recherches sont faites pourmesurer la radio activité de cetteeau. Radio-activité qui sera sansdoute appréciable, puisque 1 eaurenferme les corps les plus radio¬actifs ; lithine, molybdème ou vana¬dium.
» Je me suis permis, chers confrè¬res, d'attirer votre attention surcette eau nouvelle, car je crois quenous devons la considérer commeune véritable eau minérale, quiprendra rang parmi les autres eauxfrançaises.
); Je pense pouvoir, à la prochai¬ne réunion de notre Société, vous
présenter une analyse complète etdéfinitive. If nous appartiendra en¬suite de bien la définir, la classer,et.de voir si efle peut soulager nosmalades.
» M. Schmitt. Gette eau estintéressante aussi au point de vuede ses principes gazeux. Elle est peuoxygénée et fortement azotée, cequi fait prévoir qu'elle possède uneaction radio-active.
» M. Perrin demande si l'eau de
cette source est bien préservée detoute contamination .
» M . Thiry. Toutes les précau¬tions ont été prises pour éviter lacontamination. »
Les visites.
Les visiteurs , et com¬me visiteurs nous entendons ici
les personnes qui s'intéressentavec compétence à la source, etcelles qui y suivent un régimeet ne manquent pas d'en vanterles bienfaits affluent de plusen plus au pavillon Lanternier.
Citons-en quelques-uns.Ces jours derniers, la source
du parc Sainte-Marie a enregis¬tré les visites suivantes ;
M. le général Bailloud, commandant leID" coips d armée ;
M. ie gênerai de Lardemelle ;M. le général Marm ;M. le docteur de Saint-Vmcent de Pa-
101S, médecin major à l'hôpital militaired uran ;
MM. ies flls du roi Sisowath, du Cam¬bodge ;
lu. le docteur Lalanne ;M. iiùouard Pe^yt, cpnsul, à Malo-les-
Bams, pres Dunkerque ;M. Amédée Jouy, propriétaire à Argen¬
teuil ;M. John Martiiij à Genève ;M. Collonge-Bellerine, à Nice ;M. ,Jonn .Ljunggren, de Stockholm ;M. Cananeo, ue Mont-Samt-Aignaji, près
Rouen ;M. Lapierre, de Monchy-Lagache (Som¬
me) ;M. Henri Bender, de Paris ;M. Collai d, pharmacien à Montpellier ;M. Th. de Noville, rédacteur du journal
le Financier, à Pans ;M. Gilbert, de Paris ;MM. Camion lreres, mdustriels à Vivier-
au-Court (Ardennes) ;M. Francin, ingénieur constructeur à
Tourcoing ;M. le majre d'Arras ;M. Camille Chimènes, de Biarritz ;M. Zagouatti, négociant à Alger ;M. Félix Le Bourgeois, de Paris ;M. Charles Petit, architecte à Neufchâ¬
teau ;M. Charles Colin, ingénieur des arts et
manulacmict; u ., a uutreau (Pas-de-Calais) ;
M. Henri Dolter, ingénieur à ParisM. Thomereau, architecte-paysagiste à
Reims ; -MM. Adler et Perowne, de LondresMM. Charles F. Beach, et Henry 'Seg-
nitz, avocats ; 6M. Auguste Lombart ,de ParisM. Eugène Renard, de Dammarie (Meu¬
se) ; " v
M. Louis Levy, président du Conseil d'ad-mimstration de la Société des TavernesPousset et Royale, à Paris ;
M. A. La font, pharmacien de 1 classede l'Ecole supérieure de Paris
M. André Wiscr, de Liège (Belgique)M. le docteur Lefer, de Pierrefitte-sur-
Aire (Meuse);
ete1' eîcbert R°Uy' d° Vdgnacourt (Somme);
ACTION DE L'AIRït des eaux minéralesSUR L'ORGANISME
L'organisme humain vit dansl'eau ou mieux dans un milieu li-quide à composition chimique sensi¬blement constante.
Ce milieu liquide est indispensableaux phénomènes chimiques si com¬plexes de la vie cellulaire, il en està la fois l'agent et le véhicule, ilapporte les matériaux nécessaires àla vie intime de nos tissus et empor¬te les déchets résultant de leur ac¬tivité. Aussi, pour être vraimentactives, les substances nutritives oumédicamenteuses doivent-elles êtresolubles ou susceptibles d'être "solu¬bilisées par les différents ferments denotre organisme.
Nombreux et encore incomplète- ,ment connus sont les produits con¬tenus dans le sang, qui est le milieuliquide au sein duquel s'opèrent tousles échanges des cellules composantnotre organisme. Quellequ'en soit sacomposition exacte, il contient, outre ses éléments
blancs et rouge>,figurés, globulesdes sels, des bry-
drates ds carbone, des substancesorganiques mal défini 3s, des fer¬ments permettant la décompositionet la recomposition de ces différentessubstances, enfin et surtout DEL'EAU.
Aussi l'utilité de l'eau est incon¬
testable, nous supportons mieux lafaim que la soif: les jeûneurs célè¬bres (Succi et autres) peuvent sou¬tenir leur diète prolongée grâce àquelques bouteilles d'eau minérale.Lasoifn'est endéfinitivequel'extério-risation d'un besoA ,i\nu nécessité
par la déshydratation de nos tissus,aussi la sensation de soif peut-elleêtre calmée par des injections desérum artificiel.
La nécessité de l'eau aans notre
vie journalière est surabondammentprouvée.
Nous n'absorbons pas en généralde l'eau pure, l'eau que nous buvonsest une eau naturelle, contenant ensolution des sels provenant desterrains à travers lesquels cette eau_a filtré, des gaz qu'elle a dissous,sans compter certains éléments mi¬crobiens, patogènes ou non. dontl'eau tst le milieu habituel ou éven¬
tuel.
L'eau devient ainsi un véritable
aliment; elle doit réunir pour êtrepotable un certain nombre de quali¬tés physiques, chimiques et bacté¬riologiques.
En général, toutes les eaux quenous buvons sont minérales, en cesens qu'elles contiennent une cer¬taine quantité de sels, variables sui¬vant les poinls où cette eau a étécaptée, suivant les terrains à traverslesquels elle a filtré, suivant laprofondeur, la pression et la tempé¬rature à laquelle elle se trouve.Mais si toutes les eaux sont plus oumoins minéralisées, elles ne le sontpas toutes à une dose thérapeutiquec'est-à-dire contenant à une doserelativement élevée certaines subs¬
tances médicamenteuses suscepti¬bles d'agir activement sur notreorganisme.
La valeur thérapeutique des eauxminérales est encore très variable
suivant la nature du principe qu'elleseontiennentenquantitéprédominan-te; ainsi les eaux magnésiennes duSud algérien n'ont qu'une valeurthérapeutique très relative. Aucontraire, certaines eaux, lilhinéespar exemple agissent très favora¬blement sur l'organisme. La raisonde cette action assez simple à expli;quer, est cependant très difficile àéclaircir quand il s'agit de compren
dre le pourquoi et le comment desphénomènes complexes dont nous nevovons que les résultantes et dontsouvînt les stades intermédiairesnous échappent complètement.
Notre alimentation est très richeen matériaux albuminoïdes c'est-à-dire en corps dont les dérivés sonttrès toxiques pour notre organisme.La nutrition est en grande partie unphénomène d'oxydation qui sefasse dans l'intimité même de nostissus, c'est une véritable combus¬tion qui par des oxydations successi¬ve, amène les produits azotés auau ter 'ne cVuraf.es.
Ces u rates sont les déchets de lamachine humaine, ils sont expulséspar les différents émonctoires, parle rein surtout.
complète, le reînJoSZt eli m"COllffesfirmna l"i- e' ie *01e sem. 11e' lellmmation se faitmal, les urates emeombrent l'orAmsme, souvent même ces 8e s u?ï"Jy.. «'agglomèrent en tSuïs SUlT\àtravei's les con¬
duits naturels (voies hépatiauesuretères) constitue la colique Satique, la colique néphrétique P*
Quoi donc,de plus naturel que dechercher à débarrasser l'organismede cesidécltet s uratiques, deSmes ? C S'US S°nt déjà for"
Car de même que les matériauxd apport ne sont absorbés que s'ils
sont solubles ou solubilisés de mêmetes produits de déchets ne serontéliminés que dissous.
Or, il est prouvé, chimiquementpar le laboratoire et expérimentale¬ment par les cures surprenantesconstatées chaque jour que les uratessont très solubles dans les sels delithine. Rien de plus naturel parconséquent que d'absorber des eauxhthmées pour favoriser cette élimi¬nation, pour solubiliser les calcufsdéjà formés, pour décongestionnerle foie et désobstruer le rein.
Aussi se trouve justifiée et démon-tréePindication primordiafe deseauxminérales lithinées.
D1' Luce.
Une fête intime.
La veille de la Saint-Louis,tous les collaborateurs immé¬diats de M. Louis Lanternieront tenu à lui offrir un souve¬nir, en témoignage d'amitié etde dévouement.
Le père de Namry- - Thermalremercia avec son amabilité ha¬bituelle.
Les ouvriers de la premièreheure passèrent avec lui la plusagréable des so rées; l'on fêtadignement le succès de Nancy-Thermal, et l'on trinqua à sonbel avenir.
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Bore
Manganèse (en Mn 0). . .Hydrogène sulfu ré . . e .
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Les séries d'essais de M. BOUIN, professeur à< la Faculté des Sciences de Nancy, onl donné un
i- résultat négatif : EAU ABSOLUMENT PUBE
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traces
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la prise d'échanti"'
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