les actes assises f&l 2015

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Organisées par Interfel, Sous le Haut patronage du Premier Ministre, Avec le partenariat du Conseil économique, social et environnemental. MARDI 20 OCTOBRE 2015 Les Actes des Assises

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Page 1: Les actes assises f&l 2015

Organisées par Interfel,

Sous le Haut patronage du Premier Ministre,

Avec le partenariat du Conseil économique, social et environnemental.

MARDI 20 OCTOBRE 2015

Les Actes des Assises

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Cette journée a été l’occasion, pour Interfel et l’ensemble des organisations professionnelles qui la composent, de définir les grandes orientations d’avenir pour la filière. Tout en rappelant les difficultés auxquelles elle est confrontée, la filière a pu montrer son engagement et sa détermination à la fois pour se tourner résolument vers l’avenir sur le plan économique, mais également pour prendre en compte les évolutions de notre société et les demandes des consommateurs.

Pour répondre aux défis qui attendent la filière, l’Interprofession a pris des engagements en demandant la réciproque aux Pouvoirs publics pour lui permettre de regagner en compétitivité (au niveau national et international) et valoriser les produits afin de promouvoir la consommation des fruits et légumes frais.

Le travail interprofessionnel : Le travail interprofessionnel : une réponse collective au service des opérateurs de la filière et de l’optimisation du fonctionnement des marchés

Avant-propos

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Accueil et lancement des Assises des Fruits et Légumes frais p. 4 Bruno DUPONT – Président d’Interfel

Extraits du discours d’ouverture des Assises des Fruits et Légumes frais p. 5 Jean-Paul DELEVOYE – Président du CESE

Extraits de l’allocution de Stéphane LE FOLL p. 6 Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt

Table ronde n°1 : Les engagements des acteurs économiques pour assurer la compétitivité et les conditions d’avenir de la filière p. 7

Joseph GIROUD – Président de la section Agriculture du CESE Bernard GUILLARD – Président de l’AOP Carottes de France Jacques ROUCHAUSSÉ – Président de Légumes de France Christian BERTHE – Président de l’UNCGFL François LAFITTE – Président de la GEFeL André BERNARD – Président de l’ANIFELT Marion GUILLOU – Présidente d’Agreenium Dominique POTIER – Député de Meurthe-et-Moselle

Présentation du Baromètre « Les consommateurs : leur confiance dans les fruits et légumes frais » p. 12 Florence GRAMOND – Directrice BVA Agri filières

Table ronde n°2 : Répondre aux attentes citoyennes et aux demandes des consommateurs : une filière des fruits et légumes frais organisée p. 13

Dominique MARMIER – Président de Familles Rurales Jean-Luc DAIRIEN – Directeur de l’INAO Luc BARBIER – Président de la FNPF Olivier PAGEAU – Directeur des achats artisans - Auchan Pierre DECHAMPS – Administrateur de l’UNFD Eric LEPECHEUR – Président de RESTAU’CO Henri TANDONNET – Sénateur de Lot-et-Garonne

Extraits de l’allocution de Martine PINVILLE Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire p. 17

Extraits du discours de Laurent GRANDIN Vice-président d’Interfel p. 18

Présentation du logo « Fruits et Légumes de France » Bruno DUPONT – Président d’Interfel p.19

Présentation du logo « Pommes de terre de France » Patrick TRILLON – Président du CNIPT p.19

Présentation des engagements de la filière fruits et légumes frais, par les présidents des commissions d’Interfel p.20

Daniel CORBEL – Président Délégué de la Commission Marchés Extérieurs Laurent GRANDIN – Président Exécutif de la Commission Intelligence Economique et Etudes Roger LAROCHE – Président Délégué de la Commission stratégique des actions techniques et scientifiques Jean SALES – Président Délégué de la Commission Intelligence Economique et Etudes Daniel SAUVAITRE – Président Exécutif de la Commission Economie Christel TEYSSEDRE – Présidente Déléguée de la Commission Communication

Conclusions de Bruno DUPONT - Président d’Interfel p.26

Réponses des Pouvoirs publics aux engagements demandés par la filière Hervé DURAND – Directeur général adjoint de la DGPE p.27

Sommaire

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Après avoir remercié M. Jean-Paul DELEVOYE pour son accueil au CESE, M. le Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et porte-parole du gouvernement, l’ensemble des intervenants et participants de leur présence, Bruno DUPONT a rappelé que ces Assises se déroulaient sous le Haut patronage du Premier ministre.

« Cela montre, pour nous, l’importance qu’il porte aux métiers de notre filière et à nos produits, et donc le poids qu’il accorde à la filière comme secteur économique, social, et territorial.

Ce Haut patronage souligne également que notre Interprofession rassemble onze familles professionnelles qui, de l’amont à l’aval, recouvrent de nombreux domaines d’excellence qui concernent plusieurs ministères, dont le Premier ministre a la charge.

C’est pourquoi, je tiens à remercier Stéphane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, et porte-parole du gouvernement, d’avoir accepté d’ouvrir cette journée. Je remercie également Madame Martine PINVILLE, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, qui bien que n’ayant pu être présente, contrairement à ce qu’elle avait souhaité, nous a envoyé un message que nous découvrirons au cours de cette journée.

Cette journée doit montrer le nécessaire dialogue constructif au sein de notre filière afin d’aboutir à une stratégie volontariste pour notre secteur qui doit être accompagnée par l’ensemble de nos interlocuteurs publics. »

Accueil et lancement des Assises des Fruits et Légumes fraisBruno Dupont - Président d’Interfel

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Jean-Paul DELEVOYE a souhaité la bienvenue à l’ensemble des participants et ce, au nom de tous les membres du Conseil économique, social et environnemental. Il rappelle que le CESE symbolise à la fois la « maison du temps long », la « maison du dialogue », et la « maison de la citoyenneté », tout en souhaitant que ces valeurs puissent émerger lors des débats des Assises.

La maison du temps long : « S’il n’y a pas de vision, il n’y a pas de projet et s’il n’y a pas de projet, il n’y a pas de mobilisation. […] La réflexion que vous avez aujourd’hui, ne peut se concevoir que si vous avez cette lucidité de regarder vos fragilités, vos faiblesses. […] Le monde qui est en train de s’ouvrir par le numérique, va complètement bouleverser le rapport au temps, le rapport à l’espace, notre système de contrat de travail, notre façon de concevoir. Je trouve que dans l’agriculture, vous n’avez pas mis suffisamment en avant le fait que vous êtes un des secteurs économiques les plus branchés technologiquement. Les plus branchés en terme d’avancées technologiques et numériques alors que dans l’image quelquefois de l’opinion vous apparaissez encore, non pas comme rétrogrades, mais conservateurs. Or, je suis fasciné de voir aujourd’hui l’extraordinaire maîtrise qu’est la vôtre et qui, à l’échelon mondial, vous place dans un des aspects les plus technologiquement avancés en termes de traçabilité, de garantie, de maîtrise, d’environnement. »

La maison du dialogue : « Nous avons besoin aujourd’hui de dialogue. Nous sommes un pays qui est en permanence dirigé par des rapports de force, dans une structure dominant/dominé, alors que l’économie numérique, c’est la société horizontale. Aujourd’hui, l’économie, c’est l’économie de la connexion, de l’intelligence collective, dans laquelle il va falloir améliorer la fluidité de l’information et non pas l’écrasement du faible ou de l’inférieur. Et je trouve que mettre en place une filière, ce n’est pas vertical, c’est au contraire de mobiliser une intelligence collective qui permette de pouvoir relever un certain nombre de défis. […] Je crois que nous devons absolument retrouver des dialogues entre les syndicats, les environnementalistes, les économistes, les financiers, et les territoires. [...] Ce défi peut être une opportunité. Les exigences nouvelles des consommateurs qui veulent des produits de qualité, des produits qui assurent leur santé, des produits naturels, peuvent être une formidable opportunité pour celles et ceux qui, comme vous, et notamment en France, savent maitriser mieux que quiconque, peut-être même à l’échelon de la planète, toutes les technologies nouvelles. »

La maison de la citoyenneté : « Je crois que la faiblesse des politiques sera compensée par les énergies citoyennes, que la faiblesse des Etats sera compensée par la force des territoires et que c’est sur les territoires que se passeront les innovations, et que c’est l’adhésion des citoyens qui fera une force politique extrêmement intéressante. Il n’y a jamais eu autant de pépites sur le terrain, jamais eu autant d’innovations, jamais eu autant de startup, jamais eu autant d’implications nouvelles et c’est un sujet sur lequel il faut que nous réfléchissions. […] Pour finir, je salue votre idée d’un logo « Fruits et Légumes de France », je trouve cela fascinant. Je ne prends pas ça comme un nationalisme frileux, mais je prends cela au contraire comme une réappropriation d’un territoire, d’un label France qui est reconnu à l’échelon de la planète par l’Unesco comme un patrimoine naturel. […] Il va falloir considérer votre production comme quelque chose d’assez exceptionnel où la valorisation de la main humaine peut permettre de garantir un produit culturel, un produit de territoire, un produit qui renforce l’identité territoriale. Au moment où la mondialisation fait disparaitre les frontières, on a besoin d’une identité de proximité. »

Extraits du discours d’ouverture Jean-Paul Delevoye - Président du CESE

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Stéphane LE FOLL a tenu à remercier la filière pour la tenue de ces Assises qui avaient été envisagées il y a un peu plus d’un an. L’objectif de cette journée étant de construire ensemble une stratégie de moyen et long terme qui pourrait s’appuyer sur trois grands piliers : une meilleure identification de l’offre française des fruits et légumes, l’amélioration de la compétitivité de la filière, et une vision d’avenir.

Mieux identifier l’origine et la provenance des fruits et légumes : « C’est ce que vous allez présenter cet après-midi avec le logo « Fruits et Légumes de France » qui fera la suite de « Viandes de France » et de « Fleurs de France ». […] Tous ces logos donnent une cohérence et une visibilité, et c’est très important. J’y ajoute bien sûr tous les signes de qualité qui doivent être aussi des relais de valeur ajoutée, de structuration à la fois de la production, de son organisation et ensuite de la valorisation sur le marché pour le consommateur. »

Améliorer la compétitivité : « C’est le pacte de compétitivité, c’est la question du CICE et c’est l’ensemble des mesures qui sont prises aujourd’hui pour réduire ce qu’on appelle globalement le coût du travail. […] L’organisation des filières, c’est un enjeu majeur. Sa structuration est un enjeu majeur. Et c’est pour cela que le débat lors de ces Assises est important à la fois pour l’interprofession avec les enjeux d’organisation, de structuration, de recherche de valeur ajoutée, et je reviens au premier pilier qui est l’identification au travers de « Fruits et Légumes de France ». […] Une filière n’est compétitive que si elle est capable de s’organiser, de se structurer. Je tiens, à ce titre, à féliciter le président du Ctifl, ainsi que le travail qui a été engagé pour faire en sorte que ce Centre de recherche et d’innovation puisse aussi trouver les voies de son financement avec une contribution volontaire obligatoire. On a besoin de soutenir cette organisation. Et l’Etat est là pour accompagner en portant le budget et la contribution de l’Etat à 4 millions d’euros au travers du CASDAR, car une partie de l’enjeu de la filière sera liée à sa capacité à innover. […] Dans ce débat sur l’organisation de la filière, il faut qu’il y ait des stratégies, je le redis :

• 1ère stratégie : consommer une enveloppe européenne sur les fruits à l’école, sujet qui a duré 10 ans. […] On va envoyer à tous les maires un document pour faciliter et leur expliquer que le programme « Un fruit pour la récré », c’est tout à fait possible maintenant. On a simplifié les procédures, on a la capacité d'accélérer les achats, et à structurer à partir de là ce débouché. Il n’y a pas de raison de ne pas valoriser ces aides européennes.

• 2e stratégie : c’est la question pour cette filière de la contractualisation, sujet que vous allez peut-être évoquer dans le cadre des Assises, mais on y reviendra parce qu’on va faire des propositions. Nous faisons des projets en ce moment sur les questions de contractualisation en particulier sur les filières d’élevage, bovin et porcin. Mais ce sujet sera posé pour beaucoup d’autres filières. […] Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui on peut engager aussi des systèmes contractuels qui intègrent 3 maillons d’une filière ? Celui de la production bien-sûr, celui de la transformation (1ère, 2ème et 3ème transformation), celui de la distribution. Cette contractualisation tripartite est un enjeu d’avenir. […] Une filière qui valorise sa production sur son marché national se donne des capacités ensuite pour être exportatrice, être présent sur d’autres marchés, vers d’autres enjeux. […] »

Investir et préparer l’avenir : « Lutte contre le gaspillage, on le sait, il y a des choses qui sont engagées et vous y participez et c’est très important de poursuivre sur cette voie. La question de l’agro-écologie, c’est-à-dire de la manière dont on va concevoir l’avenir en intégrant les éléments environnementaux demandés par les citoyens et la production économiquement efficace et performante, c’est ce sujet-là qui est au cœur du débat. […] Ce sont toutes les démarches liées au bio contrôle qu’on voit poindre partout dans des investissements qui sont fait dans les nouvelles serres qui sont mises en œuvre. On a là des stratégies alternatives aux produits phytosanitaires qui sont très importantes pour l’avenir, très importantes pour notre filière, très importante pour notre pays, parce que cela correspond à une demande du citoyen et du consommateur. […] La mise en œuvre se fera par les professionnels. C’est vous tous qui êtes concernés directement. Le ministre et le ministère sont là, à vos côtés, pour avancer dans ce sens. […] Confiance dans votre filière, confiance dans vos capacités. […] Et cette confiance elle s’appuie sur trois, quatre grands objectifs et je sais que vous les mettrez en œuvre. Et je sais qu’ici, qu'avec ces Assises, on a fait franchir une étape. »

Extraits de l’allocution de Stéphane Le Foll - Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt

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Joseph Giroud est Président de la section de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation du Conseil économique social et environnemental (CESE). Il est également secrétaire général de l’Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture (APCA). Il a, dans ce cadre, présenté en 2009 le rapport « Semences et recherche des voies du progrès ». Joseph Giroud est également membre du conseil d’administration de l’INRA et du Ctifl (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes). Il est, depuis 2000, Président de la Chambre d’Agriculture du Rhône et depuis 2010 administrateur de l’Institut Français de la Vigne et du Vin. En parallèle à toutes ces fonctions, Joseph Giroud est agriculteur.

Joseph Giroud a tout d’abord tenu à rappeler l’importance que représente la filière des fruits et légumes frais au niveau économique, la production de fruits et légumes étant notamment une activité contributive à l’emploi (près de 40 000 unités de travailleurs sont employés dans les moyennes et grandes exploitations, dont 70% sont salariés, sur environ 22 000 exploitations). Il a également souligné l’importance des savoir-faire qui sont de mieux en mieux valorisés. Toutefois, force est de constater que le nombre d’exploitations productrices de fruits et de légumes, comme les superficies, sont en recul constant et cela depuis de nombreuses années. Entre 2000 et 2010, on constate une perte de 25% des exploitations. Cela s’explique par une contraction de la consommation, notamment française. La consommation de fruits et légumes est en baisse en particulier chez les jeunes. Et la consommation s’est orientée vers les fruits et légumes d’importation avec des produits exotiques, mais aussi des produits de contre-saison.

« Notre balance commerciale est déficitaire depuis une trentaine d’années (environ 3 milliards de déficit en 2013). En France, la filière fruits et légumes se caractérise par certaines formes

de fragilités économiques, tant du point de vue des crises périodiques qu’elle traverse, le Ministre l’a rappelé, que sur le plan des échanges extérieurs. »

« Le budget consacré aux fruits et légumes est relativement faible. La filière fruits et légumes représente 16% de la valeur ajoutée du secteur agricole de l’Union européenne.

Elle ne reçoit que 2,6% des fonds totaux du 1er pilier de la PAC. »

« Les messages nutritionnels de 5 fruits et légumes par jour, le fruit à la récré, sont des voies pour une évolution positive. Tout cela demande un engagement de l’Interprofession. »

Joseph Giroud Président de la section de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation du CESE

Table ronde n°1 Les engagements des acteurs économiques pour assurer la compétitivité et les conditions d’avenir de la filière

La compétitivité de la filière fruits et légumes frais est mise à mal par :

• une perte structurelle de son potentiel de production,

• des défis techniques, économiques, environnementaux liés à la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires,

• une balance commerciale déficitaire.

Pour autant, les professionnels croient en l’avenir de leur métier et de leurs produits, innovent, partent à la conquête de nouveaux marchés et témoignent des démarches de progrès dans lesquelles ils s’engagent.

Introduction de la table ronde par Joseph Giroud

© C

ESE

Images issues des films « Du champ au fourneau »

réalisés sur la poire et sur la carotte

en partenariat avec Campagnes TV

(2:52) Cliquez pour visionner la vidéo

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Les intervenants à la table ronde n°1

Professionnels de la filière

Bernard Guillard est producteur de légumes frais, pour la 1ère et la 4è gamme, dans la baie du Mont Saint-Michel. Il préside l’OP Légumes de la coopérative Agrial.

Il est depuis 2015 président de l’AOP Carottes de France, après avoir présidé l’AOP Poireaux de France depuis sa création.

Président de structures régionales (AOP Jardins de Normandie, SILEBAN), il s’implique également au niveau national en tant qu’administrateur de Légumes de France, Felcoop et du Ctifl.

« Les producteurs n’ont pas attendu l'agroécologie pour rechercher des techniques alternatives. »

« On a besoin de conserver les outils de recherche et d’expérimentation, qui sont aujourd’hui performants, […] parce qu’on a besoin, au plus près des champs, de techniques qui ne sont pas les mêmes que nous soyons en

Aquitaine, dans la Manche ou en Bourgogne. »

Pour accéder à la présentation de Bernard Guillard, cliquez ici.

Jacques Rouchaussé est maraîcher à Mardeuil, dans la Marne. Il est également Président des Producteurs de Légumes de France, membre du Conseil Spécialisé de FranceAgriMer pour les fruits et légumes et productions spécialisées, administrateur de la FNSEA et depuis septembre 2015 président du Ctifl (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes).

Au sein d’Interfel, Jacques Rouchaussé est président exécutif de la Commission Communication.

« On a eu une réflexion qui a mené à la création du GIS PICLég, […] il y a eu également le GIS Fruits qui a été mis en place derrière. Vous voyez qu’il y a quand même une évolution dans le respect de

l’environnement, dans les techniques nouvelles que l’on peut apporter et derrière tout ça, il ne faut pas non plus se leurrer : ce sont des investissements supplémentaires que nous mettons en place et derrière ces

investissements supplémentaires, ce qui m’inquiète c’est que la production française diminue, tandis que la production d’import augmente.

« Quand on voit maintenant le travail de recherche que nous avons fait au niveau de la serre fermée. On a fait des efforts considérables en protection biologique intégrée au niveau des serres. Aujourd’hui également quand vous allez visiter une serre moderne de tomates ou de concombres, vous allez voir la

technologie qui est développée pour apporter le juste milieu dont la plante a besoin pour s’épanouir. […] Tout ça, c’est de l’investissement supplémentaire et si derrière on ne crée pas une valeur, une identification

correcte du produit, ça ne servira à rien. Il ne faut pas augmenter la productivité pour compenser la perte de valeur. Mais il faut réellement donner de la valeur à nos produits. »

« Seul, on va plus vite mais ensemble on va plus loin ! »

Pour accéder à la présentation de Jacques Rouchaussé, cliquez ici.

« Il nous faut absolument renforcer la recherche, le développement et l’innovation, sinon on ne comblera pas notre déficit de productivité compte tenu de la situation sociale de notre pays.

Et je sais que cela va faire réagir, mais les producteurs devront participer de manière plus uniforme et plus importante à cette recherche/développement. »

Bernard Guillard Président de l’AOP Carottes de France

Jacques Rouchaussé Président de Légumes de France

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TIFL

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Christian Berthe est Président Directeur Général de Cofruly.

Depuis 2011, il est le Président de l’UNCGFL, la fédération nationale des grossistes en fruits et légumes, où il s’attache à promouvoir les valeurs de la profession et à renforcer sa reconnaissance en l’engageant résolument dans des démarches de progrès.

Il est parallèlement investi dans l’action syndicale. Élu d’abord Président délégué puis Président de la Chambre Syndicale des Commissionnaires et Grossistes en Fruits et Légumes de la ville de Lyon en mars 2007, il conduit avec succès le transfert du marché de gros de Lyon et sa privatisation sur Corbas en janvier 2009.

« Je pense que ma famille a été précurseur puisque notre syndicat propose aujourd’hui des démarches de différenciation afin que les entreprises puissent se prendre en main et assumer leur rôle dans cette filière

[…] au travers de chartes telles que FeL’Engagement, FeL PARTENARIAT® ou Fel’Excellence. Ces démarches d’autocontrôle, que personne ne nous a obligés à mettre en place, ont été initiées en 2000. »

« Dans la démarche FeL PARTENARIAT®, nous avons doublé le nombre de participants en l’espace d’un an et demi. Les perspectives sont donc plus qu’encourageantes. »

Pour accéder à la présentation de Christian Berthe, cliquez ici.

François Lafitte est producteur de kiwi dans les Landes. En 1982, il fonde la SCAAP Kiwifruit de France, dont il est actuellement président. Le groupe d’entreprises a ensuite évolué avec le développement de la SAS PRIMLAND, dont il est le président depuis 2000. Société spécialisée dans le Commerce et l’Exportation de Fruits et Légumes cultivés en France et à l’étranger.

Il est Président de l’association de Gouvernance Economique des Fruits et légumes (GEFeL) qui rassemble 21 AOP et représente 13 000 producteurs produisant plus de 3 millions de tonnes de fruits et légumes. Il est également président de l’Association Régionale des producteurs du Sud-Ouest, APFeL Sud-Ouest. Il est membre du Bureau du conseil d’administration de l’Assemblée des Régions d’Europe Fruitières Légumières et Horticoles, AREFLH. Il a, de plus, été président d’Interfel de 2000 à 2004.

« Si on fait un état des lieux : en 15 ans la production a baissé de 24 %, l’importation a augmenté de 30 %, et l’exportation a diminué en volume de 10 % mais a augmenté en valeur de 10 %. »

« Il faut que l’exportation soit intégrée à l’entreprise pour répartir son "risque client". »

« Il faut que les Pouvoirs publics soutiennent le chef d’entreprise qui ose prendre des risques. »

« L'origine France est reconnue à l'exportation. »

Pour accéder à la présentation de François Lafitte, cliquez ici.

Christian Berthe Président de l’UNCGFL

François Lafitte Président de la GEFeL

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André Bernard a été élu à la Présidence de l'ANIFELT (Association Nationale Interprofessionnelle des Fruits et Légumes Transformés) à Paris, le 24 juin 2015.

Il est également le Président de la SONITO (Société Nationale Interprofessionnelle de la Tomate).

Agriculteur dans le Vaucluse, André Bernard est producteur de tomates destinées à l’industrie.

« Les fruits et légumes transformés sont sur un marché très concurrentiel parce que si les fruits et légumes frais se conservent quelques semaines, les fruits et légumes transformés peuvent se conserver plusieurs années […] sans prendre beaucoup de valeur. On est concurrencé aujourd’hui par des bassins de production traditionnels

(Californie, Chili, Chine, Turquie). »

« A travers nos centres de recherche sur le transformé, le CTCPA, il y a des travaux qui sont menés pour trouver des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires. »

« Qu’ils soient frais ou qu’ils soient transformés, les fruits et légumes sont tous bons pour la santé. »

Pour accéder à la présentation d’André Bernard, cliquez ici.

Spécialiste de l’alimentation, présidente du conseil d’administration de l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (IAVFF-Agreenium), ancienne PDG de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), Marion Guillou est aussi membre du conseil d’administration des centres internationaux de recherche agricole (CGIAR) et du comité d’expert à haut niveau sur la sécurité alimentaire auprès de la FAO.

Auteur de deux rapports récents pour le Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt sur le projet agro-écologique : "vers des agricultures doublement performantes..." (mai 2013) et sur "la politiques de sécurité sanitaire des aliments" (juin 2014), elle a publié avec G. Matheron « 9 milliards d’hommes à nourrir ».

Elle a également exercé la fonction de directrice générale de l’alimentation de 1996 à 2000.

« Onze familles professionnelles réunies, qui marchent ensemble, c'est rare. »

« Quand on parle aux jeunes (pour la relève de la profession), il faut leur parler du fait que c’est un métier moderne qui demande des compétences, qui va demander de l’imagination,

de l’innovation, c’est un aspect positif. »

« Vous pouvez partir des demandes des consommateurs, et il y a une demande très forte de ceux-ci vis-à-vis des fruits et légumes, notamment parce que c’est le symbole du produit qu’on peut consommer frais […]. Vous êtes en plein mouvement, vous savez faire dialoguer […] recherche, développement économique et communication, c’est une manière d’aligner la recherche/développement sur les objectifs de la profession.

C’est extrêmement efficace. […] Je vais saluer vos collègues italiens pour vous dire qu’ils sont là pour témoigner aujourd’hui de tout l’avantage du regroupement de l’offre commercial. Cela peut être là aussi

un message à nos professionnels français. Les Italiens sont certes très dispersés mais leur offre commerciale, ils savent la regrouper. […] »

« L’innovation, c’est bien sûr l’innovation technique mais aussi l’innovation d’organisation. Est-ce que je peux, en tant que personne totalement indépendante et ayant avec affection accompagné la filière depuis des années, vous donner un conseil. Si le Ctifl pouvait vous permettre de faire le lien

et de faire l’animation des stations régionales (en plus des stations Ctifl), […] afin d’optimiser le dispositif professionnel, je pense que vous auriez tout gagné ! »

Pour accéder à la présentation de Marion Guillou, cliquez ici.

André Bernard Président de l’ANIFELT

Marion Guillou Présidente d’Agreenium

Les intervenants à la table ronde n°1

Grands Témoins

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Dominique Potier est député PS de Meurthe-et-Moselle depuis 2012.

Président du comité de gouvernance du plan Ecophyto auprès du Ministère de l’Agriculture depuis 2013, il s’est vu confier par le Premier ministre une mission d’évaluation et de révision de ce plan. Son rapport rendu le 23 décembre 2014 vise à donner un nouvel élan à notre politique de maîtrise des pesticides.

Agriculteur, Dominique Potier a créé avec 4 associés une coopérative bio et éducative et milite au sein de plusieurs associations caritatives.

« Un des défis de la filière fruits et légumes, qui est rassemblée aujourd’hui dans une dynamique de projet, est qu’elle doit avoir un pied dans la mondialisation et un autre pied dans l’écosystème local ».

« Je suis assez fier d’avoir porté, par votre invitation, un amendement dans la loi d’avenir agricole qui prévoit que des spots TV financés fassent la promotion de la nutrition, et soient cohérents avec le plan nutritionnel pour

dire que les fruits et légumes participent à l’équilibre nutritionnel et à l’égalité des chances en matière de santé. »

« Je n’ai pas voulu un rapport de contrainte et le ministre non plus, on a voulu se mettre en mouvement dans le dialogue de façon positive. […] Dans le rapport Ecophyto 2,

j’ai voulu souligner 3 points […] :

• Pas de compétitivité, pas de combat loyal dans la mondialisation sans harmonisation européenne. […] Dans le même champ, il faut lutter contre les fraudes et contre tous ceux qui passent à côté de la réglementation, qui utilisent des contrefaçons et qui nuisent à l’image de nos produits et à la santé dans nos assiettes.

• L’infrastructure de recherche et de développement en matière agronomique et de recherche de nouveaux produits est trop fragmentée à l’échelle européenne et à l’échelle même de notre nation. […] Nous avons trop une logique de l’offre de R&D privé ou public qui ne correspond pas à une demande stratégique qu’il nous faut planifier et organiser ensemble.

• Les financements des usages orphelins. En matière d’usages orphelins, il est scandaleux que des pratiques semencières, légumières ou arboricoles soient aujourd’hui handicapées parce que les grands opérateurs du marché, souvent des multinationales, ne prennent pas la peine de demander une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour leurs produits parce qu’ils n’en trouveront pas une rentabilité. La solution passe sûrement par une extension de la taxe qui a été créée sur la phyto-pharmaco vigilance. […]»

Dominique Potier Député de Meurthe-et-Moselle (PS)

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Depuis deux ans, Interfel fait réaliser un baromètre de confiance pour suivre l’évolution de la perception et de la confiance des Français vis-à-vis des fruits et légumes frais.

Ce baromètre montre que les Français croient aux bienfaits des fruits et légumes frais et continuent à consommer. Pour autant si leur confiance vis-à-vis des fruits et légumes reste élevée, des signaux faibles sont à surveiller.

Présentation du baromètre

« Les consommateurs : leur confiance dans les fruits et légumes frais »

Diplômée d’ICN Business School et détentrice d’un doctorat en Economie et Droit Rural, Florence Gramond est aujourd’hui directrice de BVA Agri filières.

Après 18 ans d’expérience dans les études dont 13 ans chez IPSOS et 5 ans chez BVA, elle a une très bonne connaissance du milieu agricole et des filières agroalimentaires, et une expertise reconnue sur les relations Agriculture et Société.

« Faire connaître les bonnes pratiques agricoles aux consommateurs : un levier propre à lever les inquiétudes. »

« Les fruits et légumes frais bénéficient d'un indice de confiance élevé. »

« Les consommateurs ont une plus grande confiance en la traçabilité des fruits et légumes que l'année dernière. »

« Les informations de type label, les informations sur l’origine, la certification bio sont des mentions de nature à renforcer la confiance du consommateur. »

« Un "label" origine France pourrait être effectivement un outil qui répondrait à cette préoccupation des Français vis-à-vis de ces risques de résidus de pesticides qui sont très liés à l’origine, puisqu’il y a ce

besoin de lien entre le produit et le consommateur. »

Pour accéder à la présentation, cliquez ici.

Florence Gramond Directrice BVA Agri filières

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Luc Barbier est producteur en Meurthe-et-Moselle. Il est depuis 2014 président de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) après en avoir été administrateur et trésorier. Il est aussi président de la FDSEA 54. Il est également membre du conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les fruits et légumes depuis 2012.

Depuis la plantation de ses premiers mirabelliers en 2001, il a été administrateur de Véga fruits, administrateur de la FRSEA Lorraine et président de la section fruits régionale, ainsi qu’administrateur du FAFSEA Lorraine, de l’AREFA, et du CREF (Comité Régional Emploi Formation).

« L’avantage d’une IGP est que c’est l’œuvre d'un collectif, mais ce n’est pas tout d’avoir le savoir-faire, encore faut-il avoir le faire-savoir. »

« Aujourd’hui nous avons besoin d’une recherche forte, à la fois sur le volet fondamental et sur le volet expérimental. Les 2 interprofessions : le centre technique et Interfel unissent leurs moyens, et nous allons,

je l’espère, pouvoir aller dans le sens qu’attendent aujourd’hui nos consommateurs. »

« On peut affirmer aujourd’hui que seule la France a quantifié la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires dans son agriculture, quand d’autres ont simplement optimisé la directive européenne pour favoriser leurs producteurs et leurs productions. Or, ces produits, nous les retrouvons sur notre marché sans

préciser dans quelles règles de production ils ont été faits et on voudrait les mettre en concurrence à prix égal alors que nos frais de production sont déconnectés d’un certain nombre de pays qui sont à côté. »

Pour accéder à la présentation de Luc Barbier, cliquez ici.

Pour accéder à la présentation, cliquez ici.

Luc Barbier Président de la FNPF

Table ronde n°2 Répondre aux attentes citoyennes et aux demandes des consommateurs : une filière des fruits et légumes frais organisée

Les professionnels de la filière fruits et légumes frais répondent quotidiennement aux attentes des citoyens et aux demandes des consommateurs de plus en plus exigeants en termes de qualité, de traçabilité et de sécurité alimentaire.

Au cours de cette table ronde, les actions mises en place par la filière seront mises en exergue. Celles-ci passent par une prise en compte :

• d’une meilleure pédagogie concernant la mise en œuvre des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires ;

• d’une meilleure information pour réduire le gaspillage alimentaire ;

• d’une mise en avant de l’origine.

Enfin, les professionnels soutiennent la demande des consommateurs quant à une meilleure communication informative concernant les produits et les métiers de la filière.

Les intervenants à la table ronde n°2

Professionnels de la filière

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Olivier Pageau est diplômé d'école de commerce et d'un parcours exclusivement en grande distribution. Il a tout d'abord travaillé en magasin puis aux achats non-alimentaires pour reprendre il y a une dizaine d'années les achats, le marketing et la supply chain du rayon fruits et légumes d'Auchan. Il est depuis deux ans Directeur des Achats Produits Frais et Relation avec le Monde Agricole.

Il est également représentant FCD au conseil d'administration de l'Interfel et du Ctifl.

« Ce que je dis souvent à mes équipes c’est "vous êtes des apporteurs de VAT – Valeurs Ajoutées Transformables – ou de VAR – Valeurs Ajoutées Reconnaissables ou Reconnues par le consommateur".

Ça c’est bien notre travail avec une problématique qui est très forte : on est sur un marché qui est saisonnier, climatique, atomisé et volumique. »

« La FCD représentent environ 10 000 personnes et ça représente des millions d’heures de formation. Celles-ci portent sur 4 axes principaux qui sont : le produit, la maintenance qui permet de préserver le produit

tout au long de la journée ; le conseil auprès du consommateur […] qui demande une mise en valeur de l’usage du produit ; la gestion, puisque c’est un marché qui représente 5 à 10 % du chiffre d’affaires d’un hyper marché ou d’un super marché et donc on est attentif au gaspillage alimentaire ; et bien sûr, l’agréage, que nous

faisons sur les différents entrepôts. »

« La fête de la musique des fruits et légumes, c’est la Semaine fraîch'attitude. Il faut que toutes les enseignes s’y mettent, que tous les intervenants s’y mettent, car on stimule le consommateur

à ce moment-là. »

Pour accéder à la présentation d’Olivier Pageau, cliquez ici.

Spécialiste de la filière des fruits et légumes depuis de nombreuses années, Pierre Dechamps est également administrateur de l’UNFD (Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs). Son rôle est d’assurer la défense de la profession auprès de l’administration, des Pouvoirs publics, des décideurs économiques et des acteurs du commerce.

Parallèlement à ces fonctions, il est vice-président du Ctifl et membre du bureau du conseil d’administration de cette même structure.

« L’un de nos leitmotivs est "nous sommes l'homme derrière le produit". En effet, dès l’achat, nous sélectionnons, nous portons de l’attention à l’assortiment, nous essayons d’être très attentifs à la qualité,

à la fraîcheur, nous apportons toute notre expertise. Tout cela pour donner entière satisfaction à notre consommateur parce que le but primordial est de le satisfaire et de le revoir. Une clef : la proximité. »

« On ne peut pas oublier l’évolution dans notre profession. Et là encore les détaillants sont présents avec notamment l’évolution sur le numérique, gain de temps, méthodes modernes. […] Nous évoluons avec

la fraîche découpe en lui proposant des produits basiques prêts à l’emploi qui peuvent répondre à la consommation du midi, mais qui peuvent aussi répondre à certaines préparations. »

Pour accéder à la présentation de Pierre Dechamps, cliquez ici.

Pour accéder à la présentation, cliquez ici.

Olivier Pageau Directeur des achats artisans - Auchan

Pierre Dechamps Administrateur de l’UNFD

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Eric Lepêcheur est directeur de la partie restauration de l’entreprise CESFO. Au cours de sa carrière, il a été directeur de la restauration au Crous de Versailles et d’une restauration municipale. Il a également été chargé de la restauration de la bibliothèque nationale de France et responsable de la restauration pour l’armée de l’air. Fort de ces différentes expériences, il préside depuis octobre 2013 le réseau Restau’co (Réseau qui anime le secteur de la restauration collective).

Eric Lepêcheur est également membre du GEM (Groupement d’Étude des Marchés) et du Conseil d’orientation technique de l’Observatoire de l’alimentation et titulaire au Conseil national de l'alimentation. Il est, de plus, membre des interprofessions Inaporc, Interbev et Interfel.

« La restauration collective a un rôle social, environnemental et économique : offrir la même qualité de produit à tous nos convives. »

« Nous allons signer un accord prochainement avec le ministre sur l’ensemble de la restauration collective, pour s’engager sur une démarche de progrès […]. Cela va nous permettre d’abonder vers des actions concrètes

d’achat de produits locaux français. »

Pour accéder à la présentation d’Eric Lepêcheur, cliquez ici.

Dominique Marmier est depuis de nombreuses années très actif au sein de l’association Familles Rurales qu’il préside à l’échelle nationale depuis 2014. Il en a assuré la présidence au niveau local en 1996, départemental en 1998 et régional en 2004. Il siège également au Haut Conseil de la Famille (placé sous la présidence du Premier ministre), à la Caisse centrale de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et au Cosef (Comité de suivi et d’évaluation des emplois du fonds).

Parallèlement à toutes ces activités, Dominique Marmier est producteur de lait dans le Haut-Doubs.

« Le consommateur se pose beaucoup de questions sur les modes de production par rapport à l’environnement, par rapport à la pollution que ça peut engendrer, aux pesticides […]. Les inquiétudes portent aussi sur la

variabilité des prix (même s’il peut y avoir des explications), et bien évidemment sur la traçabilité et sur les emballages qui peuvent avoir aussi des produits rémanents. »

« Le consommateur recherche avant tout la proximité, un climat de confiance qu’il peut trouver avec le producteur. […] Pour autant, 90 % des achats se font dans les grandes et moyennes surfaces […]. »

« Les 5 critères de choix du consommateur sont : la saisonnalité, la qualité, le prix, l’origine et la fraîcheur. »

« Si on a mis en place un observatoire des prix à Familles Rurales, ce n’était pas pour juger les producteurs de fruits et légumes, encore moins pour condamner, mais surtout pour comprendre comment on arrive à un prix et

pourquoi il y a des variations d’une semaine à l’autre. […] »

« Ce que nous recherchons, c’est une étroite collaboration entre les producteurs et les consommateurs. Si on arrive à avoir la transparence totale dans la manière de produire, je crois que ce serait gagnant pour le

consommateur mais également pour le producteur. Il faut travailler dans un climat de confiance. »

Eric Lepêcheur Président de Restau’co

Dominique Marmier Président de Familles Rurales

Les intervenants à la table ronde n°2

Grands Témoins

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Jean-Luc Dairien est ingénieur en Chef des Ponts des Eaux et des Forêts, et Directeur de l'INAO depuis le 1er janvier 2013.

Il était antérieurement Directeur Départemental des Territoires et de la Mer dans l'Aude, après avoir exercé les mêmes fonctions en Loire-Atlantique. Mais l'essentiel de sa carrière s'est déroulée dans le cadre des offices agricoles, à l'Oniflhor pendant 8 ans, puis à l'Onivins pendant 7 ans, comme Directeur. C'est dans le secteur des organisations professionnelles, à la Fédération Nationale des Conserveries Coopératives, qu'il débute au sortir de l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers.

Il a également été en charge des productions végétales et de l'agriculture aux Cabinets de plusieurs Ministres de l'agriculture.

« La viticulture est à 95% dans des signes officiels de qualité. Elle l’est depuis 80 ans. Elle sait ce que ce fonctionnement a apporté à son développement, à sa capacité à surmonter les crises, à rester la 1ère (ou la 2è selon les années) filière viticole au niveau mondial. Donc je la cite pour mémoire.

Quand quasiment la totalité des vignerons sont organisés ou sont adhérents à ce système, ce n’est pas le résultat du hasard, c’est que la démonstration a été faite et qu’ils sont convaincus de l’efficacité technique et

économique pour eux-mêmes et pour leur collectif de ce qu’apporte ce dispositif. »

« Les signes officiels de qualité sont insuffisamment développés dans les fruits et légumes (moins de 4%) et pourtant c’est un bon outil pour la valorisation. »

« Les signes officiels de qualité, c’est une politique publique qui est fondée sur le volontariat. Personne n’est obligé de faire de l’appellation d’origine, de l’IGP. Quand on y rentre, on entre dans un dispositif organisé, ancien, structuré, et maintenant structuré au niveau européen avec un cadre réglementaire. […] Ce qui sort de l’ordinaire, c’est que ni l’INAO, ni le ministère, ni l’Union européenne ne peuvent toucher au cahier des

charges mis en place en amont de la filière. »

« Les consommateurs font des signes officiels de qualité les premiers signes de confiance auxquels ils adhèrent. C’est cette valorisation que nous pensons pouvoir proposer à la filière fruits et légumes pour ceux

qui souhaiteront l’utiliser. »

Henri Tandonnet est sénateur UDI-UC de Lot-et-Garonne depuis 2011 et maire de Moirax (47) depuis 1983. Il est également membre de la commission des affaires économiques du Sénat, co-président du groupe d’études Fruits et Légumes au Sénat, et vice-président de la communauté d’agglomération d’Agen.

« L’opération "Un fruit pour la récré" est une très bonne opération. Je suis élu local, maire d’une commune, et donc je me suis préoccupé de ce programme. J’ai donc réalisé dans le Lot-et-Garonne, avec la commission des Communes rurales, une réunion d’information avec les intervenants d’Interfel. Ça s’est très bien passé, on a eu

une très grande participation et un grand intérêt. »

« J’ai voulu tester le programme dans le courant de l’année dernière, et je ne suis pas arrivé à le mettre en place. Je n’ai pu le mettre en place qu’à la rentrée scolaire de septembre 2015. Il faut faciliter l’accès à ce

programme, et je crois que le Ministère en a pris conscience. Ce que j’ai constaté, c’est qu’il y a très peu de connaissance, de la part des élus, de ce programme, et puis aussi des réticences, que ce soit au niveau des

enseignants ou au niveau du personnel pour la mise en place. »

« Les détaillants devraient être des acteurs de proximité pour aider les communes à mettre en place le programme "Un fruit pour la récré ". »

Pour accéder à la présentation d’Henri Tandonnet, cliquez ici.

Pour en savoir plus sur le programme , cliquez ici.

Jean-Luc Dairien Directeur de l’INAO

Henri Tandonnet Sénateur de Lot-et-Garonne (UDI-UC)

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« Le soutien à la consommation doit passer par une meilleure information sur l'origine des produits. »

« La filière s’investit dans des démarches volontaires de lutte contre le gaspillage alimentaire que je soutiens. »

« Je salue l’initiative prise par l’Interprofession de lancer le logo "Fruits & Légumes de France". »

« Le rôle de votre Interprofession est essentiel pour informer le consommateur et assurer la compétitivité de votre filière qui est soumise à une vive concurrence sur le marché. […] Il vous appartient de guider le

consommateur dans ses achats de fruits et légumes et de le conseiller pour mieux les préparer et au final à consommer mieux. »

« Je sais que vous avez mis en place des conventions d’autocontrôle comme la démarche qualité FeL PARTENARIAT® qui associe 3 familles : les importateurs, les expéditeurs-exportateurs, et les grossistes.

Ces démarches qualité contribuent à renforcer la confiance des opérateurs dans la qualité gustative et sanitaire des fruits et légumes frais. »

Cliquez pour visionner la vidéo

Allocution de Martine PinvilleSecrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire

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Laurent GRANDIN a introduit l’après-midi en synthétisant les tables rondes de la matinée et en effectuant un bilan de la mandature de l’Interprofession qui vient de se terminer en septembre 2015.

Il a résumé la première table ronde en insistant surtout sur la démarche de progrès dans laquelle se trouve la filière.

« Sur la question des produits phytosanitaires, nous avons une profession qui avance et qui s’engage à continuer à avancer dans un cadre réglementaire qui est extrêmement précis et surveillé. […] Nous améliorons sans cesse nos pratiques de concert avec la recherche. Nos solutions passent par des solutions alternatives et intégratives

qui demandent des approches multidisciplinaires et une sécurisation de financement sur du long terme. »

« Les enjeux à l’international sont tout autant décisifs et indispensables à relever pour assurer les équilibres commerciaux, par essence fragiles pour nos produits périssables et météo-sensibles. »

« En résumé, nous avons les outils et la stratégie pour relever les défis auxquels la filière doit faire face. »

« Le Baromètre de confiance a souligné l’important capital de confiance dont bénéficient les fruits et légumes, mais a pointé le fait que si les consommateurs se sentent rassurés par ce qui est visible (l’aspect du produit,

l’origine, le contact avec les professionnels), ils sont de plus en plus inquiets concernant les traitements chimiques : ils sont en forte attente d’information et de réassurance sur l’utilisation

des produits phytosanitaires et le gaspillage. »

Lors de la 2è table ronde, Laurent GRANDIN a soulevé la notion de décalage qu’il y a entre :

• « la perception qu’ont les consommateurs et la réalité de tout ce qu’on a vu en table ronde 1 »,

• « l’enthousiasme déclaré pour les Signes de Qualité et la réalité de leur part de marché, aujourd’hui dans la filière fruits et légumes »,

• « ce qui est perçu du gaspillage et la réalité des pertes de notre filière ».

« En conséquence, nous devons en définitive mieux communiquer, mieux expliquer, mieux faire partager. Il y a de nombreuses initiatives innovantes : en grande distribution, chez les primeurs, en restauration

(autour du goût, du produit, de la proximité). »

« En résumé, nous avons besoin de la mobilisation de tous les professionnels avec l’appui nécessaire des Pouvoirs publics. »

Laurent GRANDIN a ensuite introduit la 2è partie de l’après-midi en faisant un bilan de la mandature de l’Interprofession qui vient de s’achever.

« L’objectif de la mandature qui s’achève était de restaurer la légitimité d’Interfel comme interlocuteur incontournable sur les sujets concernant l’ensemble de notre filière. Cet objectif est atteint que ce soit au

niveau national ou communautaire. Le rôle d’Interfel a donc été important à la fois sur le plan de la redéfinition du cadre de l’Interprofession dans l’OCM que dans la loi de consommation et la loi d’avenir.

Aujourd’hui, nous avons fait la démonstration de notre capacité à nous mobiliser et à affronter ensemble les défis qui nous étaient lancés : arrêt de la TFA, arrêt des financements de FranceAgriMer sur la communication.

A chaque fois, nous avons su rebondir, échanger dans un cadre interprofessionnel, co-construire une vision d’avenir partagé. C’est donc de façon responsable, acteur de notre devenir, que nous portons à votre

connaissance, nos 9 engagements et demandes aux Pouvoirs publics. »

Extraits de la synthèse des tables rondes par Laurent Grandin, Vice-président d’Interfel

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« Derrière ce logo "Pommes de terre de France" il y a une vraie volonté de reconnaissance de l'excellence de la filière. »

« Parmi les avancées que la filière fruits et légumes a relevées depuis maintenant quelques années, il y a la traçabilité de nos produits afin de pouvoir garantir l’origine de nos productions.

D’autres secteurs, notamment dans l’univers des produits frais, sont parvenus depuis à mettre en place également cette garantie quant à l’origine de leurs produits. Peut-être parce que notre secteur a été à la pointe de cette évolution de l’étiquetage sur l’origine, nous ne l’avons pas mis en lumière.

L’Interprofession a donc décidé de valoriser ce travail réalisé depuis plusieurs années par notre filière en permettant aux consommateurs de mieux repérer la production d’origine française dans les différents circuits de distribution.

Nous tenons à souligner que cette initiative s’inscrit dans une analyse plus globale qui est que l’origine pour les produits frais doit être mieux valorisée dans tous les pays car c’est pour tous, je le répète, un gage de transparence et de responsabilité. Nous souhaitons que se renforce dans tous les pays cette communication sur l’origine qui résulte de l’obligation concernant l’étiquetage. C’est aussi par ce moyen que nous pourrons rétablir la confiance auprès de nos consommateurs et soutenir en Europe la consommation de fruits et légumes frais.

Nous avons voulu également conforter par notre action les initiatives déjà prises par nos collègues d’autres secteurs, en appuyant la volonté d’une démarche commune simplifiée, facile à repérer et facile à utiliser par nos professionnels.

Avant que n’apparaisse à l’écran ce logo, je voudrais simplement souligner que l’accès à l’utilisation de ce logo se fera simplement grâce à l’inscription, dès début novembre sur notre site www.interfel.com, des demandes afin que l’on puisse diffuser la charte graphique pour les opérateurs pour tous les produits qui, conformément à la règlementation, doivent afficher l’origine France. »

Présentation du logo « Fruits & Légumes de France » Extraits du discours de Bruno Dupont – Président d’Interfel

Présentation du logo « Pommes de terre de France »Patrick Trillon – Président du CNIPT

Pour visualiser la vidéo d’animationCliquez ici

Pour télécharger le logo et le règlement d’utilisation

Cliquez ici

Page 20: Les actes assises f&l 2015

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Les engagements de la filière des fruits et légumes frais présentés par les professionnels des commissions d’interfel

ENGAGEMENT N°2

La filière s’engage à investir en termes d’information et de promotion sur le soutien à la consommation

des fruits et légumes frais en France, avec un investissement annuel pendant 3 ans minimum à hauteur de plus de

2 millions d’€/an, et notamment pour la promotion du programme « Un Fruit pour la Récré ».

PRÉSENTÉ PAR

Christel Teyssèdre, Présidente Déléguée de la Commission Communication d’Interfel, Présidente d’Aprifel,

Représentante de l’UNFD au sein d’Interfel

ENGAGEMENT N°3

La filière s’engage à poursuivre ses investissements dans la Recherche et l’Expérimentation, notamment en matière de

qualité, de modes de production et de bio contrôle, à hauteur de 14 millions d’€/an.

PRÉSENTÉ PAR

Roger Laroche, Président délégué à la Commission Stratégique des actions techniques et scientifiques,

Représentant de la FCD au sein d'Interfel

ENGAGEMENT N°4

La filière s’engage à promouvoir les démarches de bio contrôle (lutte biologique intégrée) pour réduire

durablement l’usage des produits phytosanitaires et ne pas avoir recours aux OGM.

PRÉSENTÉ PAR

Daniel Sauvaitre, Président Exécutif de la Commission Economie d’Interfel,

Représentant de la GEFeL au sein d’Interfel

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager à soutenir la consommation des fruits et légumes frais,

notamment par la promotion du programme « Un Fruit pour la Récré ».

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager à pérenniser la contribution existante du CASDAR et à soutenir les

investissements de la filière fruits et légumes frais.

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager à affirmer que l’utilisation raisonnée des produits phytosanitaires est

nécessaire à la compétitivité des opérateurs de la filière et à ne pas imposer une réglementation supplémentaire à celle

demandée au niveau européen.

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager à obtenir de l’UE que la communication collective sur l’origine nationale des produits soit autorisée tant en France

que sur les marchés extérieurs.

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ENGAGEMENT N°1

La filière s’engage dans la création et l’information du logo « Fruits et Légumes de France ».

PRÉSENTÉ PAR

Bruno Dupont, Président d’Interfel

ENGAGEMENT N°5

La filière s’engage à poursuivre ses investissements en matière de formation professionnelle.

Formation adaptée aux différents segments.

PRÉSENTÉ PAR

Christel Teyssèdre, Présidente Déléguée de la Commission Communication d’Interfel, Présidente d’Aprifel,

Représentante de l’UNFD au sein d’Interfel

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager sur la réglementation de la profession par le biais d’une formation diplômante, en mettant en place un diplôme de l’Education nationale pour

la vente des fruits et légumes.

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ENGAGEMENT N°7

La filière s’engage à développer les signes officiels de qualité et les démarches de qualité dans

les fruits et légumes.

PRÉSENTÉ PAR

Jean Sales, Président Délégué de la Commission Intelligence Economique et Etudes d’Interfel,

Réprésentant de Légumes de France au sein d’Interfel

ENGAGEMENT N°9

La filière s’engage à poursuivre ses travaux sur la thématiquedes Relations commerciales incluant le sujet de la

contractualisation.

PRÉSENTÉ PAR

Daniel Sauvaitre, Président Exécutif de la Commission Economie d’Interfel,

Représentant de la GEFeL au sein d’Interfel

ENGAGEMENT N°8

La filière s’engage à continuer de soutenir les démarches volontaristes visant à lutter contre le gaspillage alimentaire.

PRÉSENTÉ PAR

Laurent Grandin, Président exécutif de la Commission Intelligence Economique et Etudes d’Interfel,Représentant de l’UNCGFL au sein d’Interfel

ENGAGEMENT N°6

La filière s’engage à développer et soutenir la présence de nos entreprises et de nos produits sur l’ensemble des marchés extérieurs, et investir sur le plan collectif au

minimum 1 million d’€/an.

PRÉSENTÉ PAR

Daniel Corbel, Président Délégué de la Commission Marchés Extérieurs d’Interfel,

Représentant de l’ANEEFEL au sein d’Interfel

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager à adapter l’accessibilité des fruits et légumes à tous les signes

de qualité communautaires et nationaux.

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager à consulterl’Interprofession avant toute modification du dispositif

de contractualisation obligatoire dans la filière fruits et légumes frais

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager à soutenir les efforts de la filière dans ses démarches volontaires visant à lutter contre le gaspillage alimentaire. Et ce, dans une approche cohérente, tout en préservant les démarches qualité mises en œuvre par

la filière des fruits et légumes frais.

DEMANDE D’ENGAGEMENT

Les Pouvoirs publics doivent s’engager à soutenir des investissements de la filière, la promotion de nos entreprises et de nos produits sur les

marchés extérieurs.

Ils doivent s’engager à ne pas prendre de réglementation française qui ne fasse l’objet de réciprocité au niveau

communautaire et international, afin de rétablir la compétitivité des produits et des entreprises françaises.

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Les présidents des commissions d’Interfel

ENGAGEMENT N°2

ENGAGEMENT N°3

Christel Teyssèdre est primeur à Prayssac (46) avec une halle couverte et deux marchés de plein vent.

Elle est, depuis 2012, présidente de l’UNFD (Union Nationale des syndicats de Détaillants en fruits, légumes et primeurs), de la Commission Communication d’Interfel, de la Commission Nationale de Négociation (ID 1505) et de la Commission Economique de la CGAD (Confédération Générale de l'Alimentation en Détail). Elle est, de plus, présidente de l’Aprifel (Agence pour la Recherche et l’Information en Fruits et Légumes) depuis 2015.

« Malgré l’arrêt de tous les financements de FranceAgriMer pour la consommation, tant sur le marché intérieur que sur les marchés étrangers, la filière prévoit d’investir en France en termes d’information et de promotion

pour le soutien à la consommation de fruits et légumes frais à hauteur d’au moins 2 millions d’euros par an et ce, sur 3 ans. Les conséquences de la fin de ces financements sont très lourdes

pour notre filière car ils représentaient 50% de nos actions. Malgré tout, la filière s’engage à suivre des actions et notamment la promotion du programme "Un fruit pour la récré". »

« A Milan, en juin dernier, lors de la conférence EGEA organisée par Aprifel sur la thématique "Alimentation et environnement sain dans le cadre d’une économie équilibrée : le rôle des fruits et légumes frais", nous avons

eu la démonstration une fois de plus, que nous devons communiquer sur les bienfaits de la consommation des fruits et légumes frais. »

« Si les Pouvoirs publics ne peuvent plus nous accompagner financièrement sur le plan national, qu’ils nous soutiennent dans nos dossiers de financement européen, qu’ils nous épaulent dans nos batailles juridiques, et qu’ils s’assurent de la mise en application de l’article 8 bis de la loi d’avenir pour l’agriculture qui prévoit des espaces gratuits sur les chaines publiques pour les campagnes d’informations collectives concernant les

produits frais. […] Et je demande également aux Pouvoirs publics d’assurer la promotion du programme "Un fruit pour la récré" en soutien aux actions menées par la filière afin que ce dispositif devienne une

évidence nationale. »

Roger Laroche est Président Délégué F&L de la FCD à Interfel, de la Commission Economie et de la nouvelle commission « Stratégique des actions techniques et scientifiques » d’Interfel. Il est également vice-président du Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (Ctifl), membre du comité spécialisé fruits et légumes de FranceAgriMer, et administrateur de l’Association de Coordination du Frais Alimentaire (ACOFAL).

Roger Laroche était directeur de la filière produits frais traditionnels et fruits et légumes de Cora (achats, marketing, logistique amont) de 2011 à 2014. Il est toujours représentant de cette enseigne au sein de la FCD.

« Une commission stratégique de recherche et de développement a été créée […]. La maîtrise des arbitrages et l’équilibre est assurée, et […] elle permet la mise en place […] de deux pôles indissociables et

complémentaires au service de notre filière fruits et légumes :• Interfel, le pôle stratégique, politique, budgétaire dédié aux marchés et à la communication.

• Le Ctifl, un pôle scientifique, technique dédié à l’expertise […], la recherche, l’expérimentation, le développement, l’innovation, la formation […] et le soutien des points de vente.

Une réelle chance de permettre à la filière de se doter d’une stratégie globale de l’amont à l’aval, et de piloter de la recherche jusqu’à la consommation toutes les opportunités d’innovation en complémentarité et synergie. »

Christel Teyssèdre Présidente Déléguée de la Commission Communication, Présidente d'Aprifel et de l’UNFD

Roger Laroche Président Délégué de la Commission « Stratégique des actions techniques et scientifiques », Président Délégué de la FCD à Interfel

Page 23: Les actes assises f&l 2015

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ENGAGEMENT N°5

ENGAGEMENT N°4

« La filière s’engage à poursuivre ses investissements en matière de formation professionnelle. Trop de personnes se lancent dans notre métier de primeur sans qualification et connaissance suffisantes ni des

produits, ni de la gestion. […] Nos formations sont bien sûrs adaptés aux différents segments de la filière. Seulement, tout un pan de cette filière n’a pas de formations diplômantes. Notre métier est un beau métier.

L’attractivité de celui-ci est essentielle si nous voulons des repreneurs à nos entreprises. »

« Nous avons besoin d’une formation qualifiante. […] Nous portons cette demande au nom de la filière toute entière depuis plusieurs années auprès du Ministère de l’éducation nationale et sans succès pour le moment.

Nous voulons donc, Monsieur le Directeur, un appui des Pouvoirs publics pour mettre en place un CAP primeur et ainsi inciter les jeunes à rejoindre les métiers des fruits et légumes frais. »

Daniel Sauvaitre est arboriculteur et viticulteur en Charente. Il est président de l'Association Nationale Pommes Poires (ANPP) depuis sa création en 2008. Il est secrétaire général d’Interfel et aussi co-président de la Commission Economie d’Interfel et président de WAPA (World Apple and Pear Association).

Daniel Sauvaitre a été administrateur du Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes frais (Ctifl).

« Il faut pour l’agriculteur, mettre en œuvre des pratiques culturales qui maitrisent toutes les interactions naturelles, qui maitrisent le bio contrôle pour n’utiliser des produits phytosanitaires qu’en dernier recours

contre les parasites ou les maladies. »

« Nous avons besoin que l’Etat soit à nos côtés pour, déjà, ne pas ajouter à la réglementation européenne des couches supplémentaires mais également pour défendre la nécessité que nous avons d’utiliser

des produits phytosanitaires en dernier recours, afin de nous permettre de produire de manière compétitive avec nos autres concurrents. »

« Nous avons besoin également que l’Etat soit à nos côtés pour défendre les normes, elles sont suffisamment sévères […] mais essayons au moins d’en tirer avantage en disant que la production de fruits et légumes est

faite dans un parfait état sanitaire et que les consommateurs peuvent avoir confiance. »

« Notre filière de fruits et légumes frais s’engage à poursuivre son implication et ses investissements dans le pôle technique et scientifique, en particulier en matière de modes de production, de qualité, de bio contrôle,

de formation et d’accompagnement des points de ventes suivant les axes stratégiques et budgétaires définis et à hauteur de 14 millions d’euros pour 2016. »

« Nous attendons, dans ces conditions, des Pouvoirs publics […] la pérennisation de la contribution CASDAR, le soutien à l’accès d’autres financements européens […], et le soutien à la reconnaissance du poids

économique de notre secteur, que ce soit sur le périmètre national ou international. »

Christel Teyssèdre Présidente Déléguée de la Commission Communication, Présidente d'Aprifel et de l’UNFD

Daniel Sauvaitre Président Exécutif de la Commission Economie, Président de l’ANPP

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ENGAGEMENT N°6

ENGAGEMENT N°7

Daniel Corbel est Président depuis 2006 de l’ANEEFEL (Association Nationale des Expéditeurs et Exportateurs de fruits et légumes). Il est aussi président délégué de la Commission Marchés Extérieurs d’Interfel, trésorier d’Interfel, vice-président du comité export de Freshfel, vice-président du Crunch et membre du Conseil spécialisé FranceAgriMer.

Il est également Président du groupe Cardell export et administrateur du Groupe Pomanjou.

« Dans les années 2000, nous exportions 2 millions de tonnes, ce qui représentait 29% de la production. Là-dedans il faut considérer que vous avez des exportations qui n’en sont plus puisqu’il s’agit d’exportations

sur les pays européens, lesquels sont en train de devenir, par leurs productions, des pays concurrents. En 2014, nous étions à 1,9 millions de tonnes et nous exportions 34% de la production, y compris vers les pays

européens. Les exportations vers les pays européens sont passées de 93% à 85%. C’est-à-dire que notre influence sur l’ensemble du marché européen est en train de diminuer. »

« Il y a des pays dans lesquels nous ne pouvons rentrer. Aux Etats-Unis, par exemple, le marché est supposé ouvert mais le cahier des charges est tellement impossible à respecter que seulement une dizaine ou une

vingtaine de tonnes doivent y partir. Le Mexique est totalement fermé mais nous recevons d’eux les avocats et les pommes ; du Chili, nous recevons des pommes ; de l’Afrique du Sud, nous recevons des pommes, des

poires, des avocats ; du Maroc, nous recevons des tomates. Dans tous ces pays-là, nous ne pouvons pas rentrer. En Russie, nous ne rentrons plus, vous êtes au courant. En Tunisie, ça fait des années qu’on nous interdit de

rentrer ; les pays d’Australie, Nouvelle-Zélande, n’y comptons pas non plus ; en Corée du Sud, on rentre un peu de kiwi, mais en Corée du Nord et au Japon, nous ne rentrons pas. L’Inde est une zone tarifée très élevée.

La réciprocité, ça fait des années qu’on la demande et nous ne la voyons pas. »

« Le soutien des Pouvoirs publics en 2000 était de 3 millions d’euros pour l’export […] et en 2016, zéro. »

Jean SALES est président délégué de la Commission Intelligence Economique & Etudes d’Interfel (CI2E), ainsi que du comité « INNOVACCESS ».

Il est président honoraire de Légumes de France.

Il est également président de la Fédération Nationale des Producteurs de Légumes de 1994 à 2001, président du Conseil de Direction de l’ONIFLHOR et puis du Conseil Plénier de VINIFLHOR entre 2001 à 2010.

« L’Interprofession s’engage à développer les signes officiels de qualité, les Siqo. Les Pouvoirs publics doivent s’engager à adapter les Siqo aux fruits et légumes, et notamment les signes de qualité qui sont aujourd’hui

possibles au niveau de la communauté européenne et qui ne le sont pas encore en France. »

« Entre la valeur réelle […] à la production et la valeur ressentie au moment de la consommation, il y a effectivement cet acte essentiel qui est au moment de l’achat. Au moment où le consommateur n’a pas encore le fruit dans la main pour le croquer, il a une perception de la valeur. […] C’est à ce moment-là que les Siqo, peuvent appuyer largement, par la qualité qu’ils apportent, une caution de l’Etat. Cet outil est une véritable

garantie pour le consommateur, le commerçant et le producteur, qui doit être un levier de confiance. »

« Il est nécessaire de retranscrire dans le droit français le règlement relatif au système de qualité tel qu’il existe dans la communauté européenne. C’est donc de valeur immatérielle dont nous parlons […].

Nous espérons vivement que les Pouvoirs publics mettront en œuvre sans délais des dispositifs de reconnaissance des signes de qualité nationaux issus d’une demande professionnelle […]

tel que prévu dans les textes communautaires. »

Daniel Corbel Président Délégué de la Commission Marchés Extérieurs, Président de l’ANEEFEL

Jean Sales Président Délégué de la Commission Intelligence Economique et Etudes, Président honoraire de Légumes de France

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ENGAGEMENT N°8

ENGAGEMENT N°9

Laurent Grandin est administrateur de l’UNCGFL, du Ctifl et d’Interfel.

Vice-président d’Interfel, il y préside le comité Restauration Hors Domicile et co-préside la Commission Intelligence Economique & Etudes. Il est également membre du comité directeur de l’UNCGFL.

Il dirige l’établissement Terre Azur Ile-de-France du groupe Pomona, spécialisé dans l’approvisionnement de la restauration collective et commerciale en fruits et légumes frais. Son entreprise est fortement impliquée dans les démarches de progrès certifiées et sécurisées (Iso 9001, 22000 & 14001).

« La filière s’est engagée dès l’origine sur des démarches absolument volontaristes, visant à lutter contre le gaspillage alimentaire. A ce titre, de nombreux acteurs sont engagés dans des organisations collectives au sein de la filière, et un certain nombre de nos entreprises et de nos représentants sont engagés à titre privé dans ce

domaine. »

« L’origine de cette problématique est née d’une compilation d’études de la FAO, qui avait ressortie des chiffres très approximatifs dans ce domaine et qui incluait une multitude de choses qui n’avait à notre avis pas

beaucoup de sens en dehors de celui de l’alerte. Cette étude avait aboutie au chiffre de 30 à 50% de pertes pour les fruits et légumes ce qui ne voulait rien dire. Nous avons pris le parti, à Interfel, de lancer une étude

précise sur le sujet auprès de 110 entreprises, de groupes d’experts de l’INRA en nous basant sur la définition du programme européen FUSION […]. Nous sommes arrivés à considérer qu’il y avait 12% de pertes entre la récolte et le rayon. […] Quand on parle d’ailleurs de problématique de déchet dans nos produits, on a un petit

avantage sur les autres : c’est que nos produits sont biodégradables. »

« Nous soutenons les démarches volontaires de réduction des pertes et d’éducation du consommateur qui vont de pair. Nous attendons des Pouvoirs publics qu’ils reconnaissent nos démarches d’autocontrôle et nos

démarches de qualité, ce qu’ils font d’ailleurs en grande partie, et qu’ils appréhendent la cohérence et la globalité de ce que nous mettons en place au quotidien. »

« Nous avons à notre actif un premier accord contractualisation qui a concerné la promotion hors lieux de vente. […] Ainsi, nous avons démontré notre capacité à pouvoir travailler sur ces thèmes. En revanche, nous avons le souvenir de l’OCM, la loi de modélisation agricole de 2010 qui instaurait la contractualisation dans le code rural. Celle-ci a donné lieu peu de temps après à un décret de 2011 qui portait à 3 ans la durée du contrat de vente de premier niveau avec les effets que chacun a pu constater : c’est que les intentions n’ont

pas été suivies des effets escomptés et aujourd’hui ça n’a fait qu’ajouter quelques grains de sable sans avoir les bénéfices attendus. »

« Dès lors, il y a eu depuis encore des évolutions législatives et tout dernièrement il est apparu une ordonnance d’octobre 2015 qui d’un côté met en conformité la contractualisation avec le droit européen mais elle ouvre

aussi la possibilité d’une contractualisation obligatoire pour le second et le troisième niveau. Ainsi, la demande qui est faite aux Pouvoirs publics est la suivante : avant de prendre toute initiative, et en ayant surtout en

mémoire les effets du décret de contractualisation de 2011, il nous paraitrait sage d’interroger l’Interprofession pour que les acteurs pragmatiques de toute la chaîne puissent plancher sur cette question et essaient de

manière pragmatique et concrète de voir ce qu’il est possible de faire. Comme l’a dit le sénateur Tandonnet tout à l’heure, les acteurs des fruits et légumes n’attendent pas tout de la loi, ils attendent un cadre mais ils prennent en charge les relations commerciales entre eux et à chaque fois qu’ils peuvent améliorer les règles du jeu par

des accords interprofessionnels, ils le font. »

Laurent Grandin Président Exécutif de la Commission Intelligence Economique et Etudes, vice-président d’Interfel

Daniel Sauvaitre Président Exécutif de la Commission Economie, Président de l’ANPP

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Extraits du discours de clôture de Bruno DupontPrésident d’Interfel

Exploitant agricole en Maine-et-Loire, Bruno Dupont est président d’Interfel depuis 2012. Il est également président d’honneur de la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits et du pôle de compétitivité VEGEPOLYS, président de la Fédération Régionale des producteurs de fruits du Val de Loire, du SIVAL, de l’Association de coordination du Frais Alimentaire (ACOFAL) et de l’Association France/Méditerranée pour l’Agroalimentaire (AFMA).

Il a également été président de la Fédération Départementale des producteurs de fruits du Maine-et-Loire, de la Commission euro-méditerranéen de FranceAgriMer, administrateur de la FNSEA, et de la Chambre d’Agriculture d’Angers.

Bruno Dupont a, de plus, été membre du conseil spécialisé fruits et légumes de FranceAgriMer, membre du conseil d’administration de l’ODEADOM, et membre du Conseil d’Administration de la Sopexa.

« Tout en rappelant nos difficultés, la filière a pu montrer son engagement et sa détermination à la fois pour se tourner résolument vers l’avenir sur le plan économique, mais également pour prendre en compte les

évolutions de notre société et les demandes de nos consommateurs. »

« Notre filière se mobilise pour prendre dès à présent au moins neuf engagements et nous demandons aux Pouvoirs publics de s’engager à nous soutenir dans ce projet ambitieux certes, pour notre filière mais

également pour notre pays, et préserver les choix de nos consommateurs de demain.Ce que nous demandons aux Pouvoirs publics, soit au niveau national soit pour peser sur les négociations

communautaires et internationales, est raisonné et raisonnable. »

« Pour l’agriculture qu'ils prévoient des espaces gratuits sur les chaines publiques pour les campagnes d’informations collectives concernant les produits frais. […] Et je demande également aux Pouvoirs publics

d’assurer la promotion du programme "Un fruit pour la récré" en soutien aux actions menées par la filière afin que ce dispositif devienne une évidence nationale. »

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Extraits des conclusions d’Hervé Durand Directeur Général adjoint de la DGPE

Hervé Durand est Directeur Général adjoint de la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE) au ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. Il est en charge du service développement des filières et de l'emploi qui regroupe toutes les filières de production agricoles, agroalimentaires, cheval, forêt-bois et bioéconomie. Il travaille avec les entreprises de l'amont à l'aval et valorise la diversité des filières.

Hervé DURAND a salué l’initiative de cette journée et a félicité Bruno DUPONT d’avoir pris le risque de réunir l’ensemble des membres de son Interprofession. Il a souligné que les neufs engagements que la filière demande

aux Pouvoirs publics sont raisonnables et adaptés aux multiples défis d’aujourd’hui.

« Concernant la procédure d’extension de la CVO au Ctifl, les engagements sont pris et, Monsieur le Président, je tiens à vous dire qu’ils seront tenus. »

« Concernant la pérennisation des crédits du CASDAR qui pourraient être alloués au Ctifl : l’engagement est pris et l’on va s’appliquer à respecter cet engagement dans la durée. »

« Concernant l’appui des Pouvoirs publics au niveau de la communication, et notamment par la promotion du programme européen "Un fruit pour la Récré" : c’est oui en terme de soutien, mais il faut surtout travailler

ensemble. […] Le cadre est fixé. Il faut désormais ramener des financements pour mener ces actions ».

« Je veux dire un mot sur les investissements : je souhaite que dans les semaines qui viennent on en reparle entre nous. Ce programme des investissements d’avenir des entreprises doit être tenu dans la durée. […] On

doit rediscuter de la sélectivité du programme. »

« Nous devons travailler ensemble sur la stratégie de bio contrôle : c’est exigeant et difficile. Ce sont des opérateurs souvent de tailles réduites mais il faut donner de la force aux initiatives en cours ».

« Concernant la formation professionnelle, l’idée d’un CAP Primeurs fait partie des idées qui donnent des prolongements intéressants par rapport aux dynamiques de filière, et on reviendra vers vous. »

« Sur le soutien à l’export : on peut faire un parallèle avec le secteur de la viande bovine. On a monté un Comité export avec les différents acteurs et types d’opérateurs pour la viande bovine. Il faut peut-être faire de

même pour la filière fruits et légumes. »

« Vous proposez quelque chose et votre réponse est collective, c’est bien. Le soutien vous l’avez. Mais il faut qu’on s’y attelle ensemble. En termes de méthode, je vous propose, Monsieur le Président, des rendez-vous

réguliers pour faire un point de l’état d’avancement des engagements.»

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Interfel - Association interprofessionnelle des fruits et légumes frais

19, rue de la Pépinière - 75008 Paris

Tél. : +33 (0)1 19 19 15 15

www.interfel.com - www.lesfruitsetlegumesfrais.com

facebook.com/lesfruitsetlegumesfrais twitter.com/fruitslegumesfr

Placées sous le Haut patronage du Premier ministre, les Assises des Fruits et Légumes frais sont organisées en partenariat avec

le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, FranceAgriMer et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

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