les indicateurs 2007-2011 bilan de l’agenda 21 midi-pyrénéesment une réduction de 15 % des...

TARN81

HAUTE-GARONNEH

TARN-ET-GARONNENN82

31

GERS

65HHAUTES-PYRÉNÉESUTES-P

65

32

ARIÈGE09

LOT46

AVEYRON12

Figeac

Cahors

Castres

Rodez

Foix

Pamiers

Tarbes

LLaLannemezan

Bagnères-de-Bigorre

St-GaudensS

Muret

Auch

Montaubanan

TOULOUSE

Moissac

CastelsarrasinC

GoGooourdon

Condom

Mirande

Albi

Lavaur

Millau

St-Girons

Villefranche-de-RouergueVil

Bilan de l’Agenda 21Midi-Pyrénées à fin 2011

Les indicateurs 2007-2011

BILAN DE L’AGENDA 21 À FIN 2011 / RÉGION MIDI-PYRÉNÉES 3

SOMMAIRE

INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

BATTERIE D’INDICATEURS DE L’AGENDA 21 RÉGIONAL . . 9

LES INDICATEURS STRATÉGIQUES - BILAN À FIN 2011 . . . 13

Nombre d’emplois de qualité créés grâce aux aides régionales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Nombre de stagiaires de la formation professionnelle ayant suivi un module de sensibilisation au développement durable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Etalement urbain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Nombre de structures solidaires aidées par la Région. . . . 16

Part des femmes dans les postes de direction . . . . . . . . . . 17

Montant en euros et par habitant consacré à la solidarité Nord-Sud en Midi-Pyrénées . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Nombre d’associations soutenues et montant de l’aide . 19

Egalité d’accès aux services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Indice de développement humain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Indice de santé sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Superfi cie d’espaces protégés avec le soutien de la Région Midi-Pyrénées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Empreinte écologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Artifi cialisation des sols . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Nombre d’Agendas 21 soutenus par la Région . . . . . . . . . 25

Tonnes équivalent CO2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Part modale des déplacements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Nombre de dispositifs intégrant des critères sociaux et environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Part des marchés de la collectivité intégrant des clauses sociales et environnementales. . . . . . . . . . . . . . . . 28

Nombre d’heures travaillées dans le cadre de la clause d’insertion des marchés publics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Part des actions de l’Agenda 21 proposées par le Groupe Citoyen de Concertation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Existence d’une communication des résultats de l’évaluation, quels outils et quels publics touchés . . . . . . . 30

LES INDICATEURS D’ACTIONS - BILAN À FIN 2011 . . . . . . 31

AXE 1 : L’EFFICACITÉ, POUR UNE ÉCONOMIE ADAPTÉE AUX CONTRAINTES ET AUX BESOINS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Nombre de projets territoriaux accompagnés dans le cadre de la formation-développement en lien avec les Maisons Communes Emploi-Formation . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Nombre de contrats d’appui dont les bénéfi ciaires sont engagés dans une démarche développement durable . 32

AXE 2 LA PROXIMITÉ, POUR UNE QUALITÉ DE VIE ÉQUITABLEMENT RÉPARTIE SUR LE TERRITOIRE . . . . . . . . . . 32

Nombre de zones d’activités fi nancées par la Région répondant aux critères environnementaux des Zones d’Intérêt Régional. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Nombre d’entretiens Point visio-public (PVP) réalisés au total et par partenaires Nombre de bornes PVP déployéesSatisfaction des usagers PVP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Nombre de formations sanitaires et sociales créées depuis l’adoption du schéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

AXE 3 LA SOLIDARITÉ, POUR UNE INTÉGRATION SOCIALE BASÉE SUR LES LIENS ET LA CITOYENNETÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Nombre de parcelles créées par le dispositif des jardins partagés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Nombre de festivals soutenus au titre du développement durable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Nombre de partenaires impliqués dans la démarche d’accès à la culture des publics fragilisés . . . . . . . . . . . . . 37

Nombre de locuteurs de la langue occitane . . . . . . . . . . 37

Nombre et montant des bourses versées par la Région pour des mobilités d’études et de stage . . . . . . . . . . . . . . 38

Nombre et pourcentage des associations dont l’activité est maintenue 3 ans après l’aide régionale . . . . 39

Nombre et pourcentage d’emplois maintenus un an après l’aide régionale (EAMP). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Nombre de Projets Citoyens soutenus par an . . . . . . . . . . 40

Taux de rames et cars régionaux accessibles aux personnes à mobilité réduites (PMR) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Nombre et part d’agents de la Région sensibilisés/formés en interne aux problématiques d’égalité femmes-hommes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Nombre d’actions mises en œuvre issues de la concertation (Agenda 22). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

AXE 4 LA RESPONSABILITÉ, POUR LA PRÉSERVATION DES RESSOURCES ET LA PRISE EN COMPTE DES ENJEUX GLOBAUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Part de la Région couverte par le programme d’amélioration de la connaissance en eau souterraine . . 43

Nombre de kilomètres de haies plantées . . . . . . . . . . . . . . 44

Nombre de Réserves Naturelles Régionales créées et/ou soutenues par la Région . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Nombre de classes ayant bénéfi cié d’une action pédagogique d’éducation à la biodiversité . . . . . . . . . . . 45

Nombre d’animations et de participants aux Journées Nature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Nombre d’exploitations biologiques soutenues par la Région Midi-Pyrénées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Nombre de postes dans les structures de Pays, PNR, financés par la Région, dont la fonction (ou partie de mission) s’inscrit dans une démarche de Développement Durable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

AXE 5 LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE : LE PLAN CLIMAT RÉGIONAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Nombre de particuliers aidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Nombre de bâtiments tertiaires publics, privés et de logements sociaux économes aidés . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

Puissance photovoltaïque soutenue Puissance bois soutenue m2 solaire thermique soutenus (hors particuliers) . . . . . . . . 52

Nombre de places vélos par équipement . . . . . . . . . . . . . 53

Taux de satisfaction des usagers des TER sur la fiabilité de l’information en cas de situation perturbée . . . . . . . . . 54

Nombre de Cartes Pastel émises Nombre de voyages TER et Réseau Régional Routier (fer + routes). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Nombre de kilomètres de voies renouvelées du Plan rail sur le nombre de kilomètres programmés . . . . . . . . . . . . . 55

Nombre de places de parking créées (voitures + vélos). . 56

AXE 6 : L’EXEMPLARITÉ POUR UNE AMÉLIORATION CONTINUE DU FONCTIONNEMENT DE L’INSTITUTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

Consommation de flux énergétique, eau et matières dans les lycées Montant des investissements réalisés au titre du programme d’amélioration énergétique des lycées. . . . . 57

Nombre de jeunes ayant effectué un stage ou un apprentissage dans les services de la Région dans le cadre de leur scolarité dans l’Ecole Régionale de la 2ème Chance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Consommation de gaz et d’électricité en KWh par agent et par an/m2

Consommation en eau en m3 par agent et par an. . . . . . 58

Part des indicateurs de l’Agenda 21 régional renseignés . 59

Nombre d’élus et d’agents ayant suivi une sensibilisation au développement durable. . . . . . . . . . . . . 60

Kilogrammes de papier par agent et par an (hors ARL) . . 61

Nombre de contributions apportées par la Région Midi-Pyrénées aux débats sur les enjeux de développement durable à l’échelle européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Nombre de connexions des utilisateurs sur une information produite par SIP Nombre de collectivités ayant intégré la plateforme SIP sur leur site internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Part de la superficie forestière couverte par une Charte Forestière de Territoire sur la totalité de la superficie forestière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Fréquentation de la rubrique dédiée à l’Agenda 21 sur le site Internet régional Nombre d’acteurs et de citoyens associés aux différentes étapes de l’Agenda 21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

ANNEXE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

Indicateurs abandonnés et exploratoires à fin 2011 . . . . . 67


ÉDITORIAL

Avec plus d’un millier de participants et autant de contribu-tions concrètes, les 6es Assises nationales du développement durable organisées, à nouveau, cette année, dans notre région, ont été un succès. Les collectivités y ont démontré une fois de plus qu’elles sont dans le temps de l’action, la Région Midi-Pyrénées en tête.Transport, tourisme, culture, lycées, aide aux entreprises… nous avons déjà intégré le développement durable dans l’ensemble de nos champs d’intervention. Cela s’est traduit dès 1998, par la mise en place de dispositifs en faveur de l’économie sociale et solidaire, pour accompagner les porteurs de projets locaux,

encourager l’insertion des jeunes en diffi culté et soutenir le secteur associatif.L’institution régionale a construit des lycées à « Haute qualité environne-mentale », doublé le nombre de trains régionaux en circulation, lancé un pro-gramme unique d’installation de chauffe-eau solaires et obtenu, elle-même, la certifi cation environnementale « ISO 14001 ». Un engagement que nous avons confi rmé, en 2007, avec le premier agenda 21 régional de France, et notre Plan Climat Régional.Nous allons plus loin, aujourd’hui, avec la mise en place du Fonds Régional Carbone. Avec aussi l’installation de centrales photovoltaïque sur les toitures de soixante-huit lycées, c’est-à-dire l’équivalent de la consommation de deux mille cinq cents à trois mille foyers, quatre mille tonnes de rejet de CO2 en moins dans l’atmosphère.Dans le même esprit, je rappelle le Plan Midi-Pyrénées Énergies, que nous avons lancé en 2011 et qui a pour objectif, entre autres, la réhabilitation énergétique de 7000 logements par an. Plus de deux cent soixante millions d’euros d’inves-tissements sur dix ans qui devraient générer plus de deux milliards d’euros de travaux et le maintien ou la création d’au moins deux mille cinq cents emplois par an. Les premiers résultats sont positifs.La Région a souhaité également renforcer l’éco-conditionnalité de ses aides et ses exigences sociales et environnementales relatives à l’attribution de ses mar-chés, après l’avoir déjà mis en place pour les aides économiques. Nos objectifs sont de favoriser l’insertion de personnes en diffi culté et réduire l’impact des politiques et actions régionales sur l’environnement par une diminution des nuisances et des prélèvements des ressources naturelles et des rejets.Toujours dans le domaine économique, nous venons d’amplifi er notre aide aux coopératives via un nouveau fonds dédié et en soutenant la reprise d’entre-prises sous forme de SCOP.Toutes ces réalisations et bien d’autres fi gurent dans ce rapport.Elles traduisent notre avancée. Nous devons la poursuivre, avec détermination, volonté et moyens. C’est tout l’objet du Schéma Régional Climat Air Énergie. Il fi xe nos objectifs stratégiques et nos orientations à l’horizon 2020, visant notam-ment une réduction de 15 % des consommations énergétiques dans le secteur du bâtiment de 10 % dans les transports, ainsi qu’une augmentation de 50 % de la production d’énergie renouvelable. Midi-Pyrénées, qui a mis en œuvre depuis plus de dix ans d’ambitieuses actions pour la transition énergétique, s’inscrit, déjà pleinement, dans les engagements nationaux et internationaux prévus à l’horizon 2020.Bonne lecture à toutes et à tous.

© L

aure

nt M

oyna

t

Martin MALVYAncien ministre

Président de la Région Midi-Pyrénées

6 BILAN DE L’AGENDA 21 À FIN 2011 / RÉGION MIDI-PYRÉNÉES


Conformément aux recommandations du programme d’actions issu du sommet de Rio de Janeiro (1992), la Région a souhaité, à son échelle, penser l’avenir du ter-ritoire sur lequel elle intervient en s’engageant dans une démarche d’Agenda 21. L’Agenda 21 régional a été adopté en mars 2007. Il s’agit du premier Agenda 21 régional reconnu au niveau national par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement en novembre 2007.

Il est l’aboutissement d’un long travail en interne asso-ciant les élus et les services mais surtout une première expérience de démarche participative à l’échelle régionale avec un panel d’habitants, le Groupe Citoyen de Concer-tation de l’Agenda 21 régional, mis en place en 2006 et composé d’une centaine de personnes. C’est notamment à partir de l’Avis Citoyen rendu à la Région par le Groupe Citoyen de Concertation, défi nissant des enjeux du terri-toire au regard du développement durable, des orienta-tions stratégiques et des pistes d’actions pour la Région Midi-Pyrénées, que le programme d’actions de l’Agenda 21 a été élaboré (72 % des actions proviennent notamment des suggestions du Groupe Citoyen de Concertation).

A l’issue de cette première phase, c’est un programme de 25 objectifs et de 54 actions qui a été adopté le 30 mars 2007.

Dès son adoption, l’Agenda 21 a été considéré non pas comme un document fi gé mais comme un outil destiné à être suivi, évalué et révisé régulièrement.

En 2008 la Région a engagé une réfl exion sur l’évaluation de l’Agenda 21 régional. Cette démarche s’est enrichie de différents apports tels que : - le travail qui s’est poursuivit avec le Groupe Citoyen

de Concertation et en lien avec l’Association des Régions de France sur la défi nition d’indicateurs de suivi des actions de l’Agenda 21 régional,

- la collaboration engagée depuis 2003 avec l’INSEE qui a abouti à la publication en 2007 de l’ouvrage

« Le développement durable en Midi-Pyrénées : 46 indicateurs »,

- le test du référentiel national d’évaluation des Agen-das 21 pour lequel Midi-Pyrénées a été la seule Région retenue,

- la participation au projet d’élaboration d’une batte-rie d’indicateurs porté par l’Association des Régions de France (ARF) qui a donné lieu à la publication en 2012 d’une synthèse de ce travail. Ce projet confi é à la Région Nord - Pas de Calais avait comme objectif de construire de nouveaux indicateurs de développe-ment humain et durable. Ce travail de fond a notam-ment permis de créer des déclinaisons régionales de l’Indice de Développement Humain 2 et de l’Indice de Santé Sociale dont les données ont été intégrées dans les indicateurs stratégiques du présent document.

Un bilan intermédiaire de l’Agenda 21 a été réalisé en 2010 reposant sur 11 indicateurs stratégiques et 39 indi-cateurs d’actions renseignés et a donné lieu à une mise à jour de l’Agenda 21.La version réactualisée de l’Agenda 21 adopté fi n 2010 comporte 65 fi ches actions organisées en 6 axes. En effet, un nouvel axe a été créé pour tenir compte des avancées régionale et nationale en matière d’énergie et de climat à savoir : - l’adoption du Plan Climat Régional 2 en novembre

2009, - la publication de la loi Grenelle 2, en août 2010, préci-

sant l’obligation pour les Régions d’adopter un Plan Climat Territorial qui doit être intégré à l’Agenda 21 quand il existe.

Il est à noter que les 25 objectifs adoptés en 2007, et issus notamment de la concertation citoyenne, ont été conser-vés car toujours d’actualité.La reconnaissance de l’Agenda 21 régional arrivant à son terme en avril 2013, un deuxième bilan a été réalisé, por-tant sur les années 2007-2011.

INTRODUCTION

Le développement durable est, depuis 1998, une des priorités politiques de la Région Midi-Pyrénées. Initiatrice des premières Assises Nationales du Développement Durable, elle a aussi été l’une des quatre régions françaises présentes au Sommet de la Terre de Johannesburg en 2002.


Des indicateurs ayant été abandonnés (cf. annexe), ce bilan repose sur 78 indicateurs : - 21 indicateurs stratégiques dont 19 renseignés ; - 57 indicateurs d’action dont 50 renseignés.

9 indicateurs n’ont pas pu être renseignés soit parce que la collectivité était en attente de résultats d’études en cours, par exemples « bilan net des émissions des gaz à effet de serre des projets structurants », ou « surfaces des espaces stratégiques de la politique régionale en matière de gestion conservatoire des milieux et part couverte par une mesure de protection » ; soit parce que leur valeur était nulle en 2010 dans l’attente de la mise en œuvre ou de l’avancement de l’action Agenda 21.Le document ci-après constitue un bilan des 69 indica-teurs renseignés et non une évaluation.

A partir de ce bilan et des indicateurs régionaux de déve-loppement durable renseignés avec l’INSEE, une éva-luation est en cours afi n d’aider à la préparation du 2ème Agenda 21 régional de Midi-Pyrénées : - enjeux stratégiques : il s’agit de préconiser la nature

des adaptations et réorientations stratégiques, - enjeux managériaux : il s’agit dans une logique d’amé-

lioration continue d’aider à une conduite effi cace du projet politique et à la mise en oeuvre opérationnelle.

Le champ de l’évaluation est celui de l’Agenda 21 dans sa globalité : enjeux, objectifs, programme d’ac-tions et méthode notamment en termes de participa-tion citoyenne, afi n de mesurer les résultats obtenus et de recueillir des recommandations pour poursuivre la démarche.

Les objectifs de l’évaluation seront donc les suivants : - avoir une vision la plus juste possible de l’effi cacité, de

l’effi cience et de la pertinence du premier programme d’actions et de la démarche engagée ; il s’agira notam-ment de mesurer les changements obtenus et amorcés tant en interne dans le fonctionnement de la Région qu’en externe sur le territoire régional,

- dégager des propositions d’amélioration pour l’ave-nir ; à partir des succès et des échecs rencontrés.


BATTERIE D’INDICATEURSDE L’AGENDA 21 RÉGIONAL

Indicateurs stratégiques : ils rendent compte du contexte midi-pyrénéen au regard du développement durable, illustrent de manière transversale des enjeux du développement durable ou représentent un axe de l’Agenda 21 régional.

Indicateurs d’action : ils mesurent la mise en œuvre et/ou l’impact d’une action de l’Agenda 21.

À noter : l’annexe au présent document détaille les indicateurs abandonnés et exploratoires.Indicateurs stratégiques

Indicateur Etat bilan 2010 Etat bilan 2011Nombre d’emplois de qualité créés grâce aux aides régionales Exploratoire RenseignéNombre de stagiaires de la formation professionnelle ayant suivi un module de sensibilisation au développement durable Exploratoire Exploratoire

Etalement urbain Renseigné RenseignéNombre de structures solidaires aidées par la Région Renseigné RenseignéPart des femmes dans les postes de direction Renseigné RenseignéMontant en euros et par habitant consacré à la solidarité Nord/Sud en Midi-Pyrénées Renseigné Renseigné

Nombre d’associations soutenues et montant de l’aide Exploratoire RenseignéEgalité d’accès aux services Renseigné RenseignéIndice de développement humain Exploratoire RenseignéIndice de santé sociale Exploratoire RenseignéSuperfi cie d’espaces protégés avec le soutien de la Région Midi Pyrénées Renseigné RenseignéEmpreinte écologique Renseigné RenseignéIndicateur stratégique sur la politique eau de la Région à défi nir Exploratoire AbandonnéArtifi cialisation des sols Renseigné RenseignéNombre d’Agendas 21 soutenus par la Région Renseigné RenseignéTonnes équivalent CO2 Exploratoire RenseignéPart modale des déplacements Exploratoire RenseignéPart des aides accordées par la Région soumises à des critères sociaux et environnementaux Exploratoire Renommé

Nombre de dispositifs intégrant des critères sociaux et environnementaux RenseignéPart des denrées issues de l’agriculture biologique et sous SIQO dans les marchés de restauration Exploratoire Abandonné

Part des marchés de la collectivité intégrant des clauses sociales et environnementales Renseigné Renseigné

Nombre d’heures travaillées dans le cadre de la clause d’insertion des marchés publics Exploratoire Exploratoire

Part des actions de l’Agenda 21 proposées par le Groupe Citoyen de Concertation Renseigné RenseignéExistence d’une communication des résultats de l’évaluation, quels outils et quels publics touchés Renseigné Renseigné

Part des dispositifs et politiques dont la délibération explicite leur articulation avec l’Agenda 21 Exploratoire Abandonné


Indicateurs d’action

Indicateur Etat bilan 2010 Etat bilan 2011

Axe 1 : L’effi cacité, pour une économie adaptée aux contraintes et aux besoinsNombre de projets territoriaux accompagnés dans le cadre de la formation-développement en lien avec les Maisons Communes Emploi-Formation Renseigné Renseigné

Nombre de contrats d’appui dont les bénéfi ciaires sont engagés dans une démarche développement durable Renseigné Renseigné

Nombre de structures aidées par MPDS Renseigné AbandonnéNombre d’emplois pérennisés 3 ans après l’intervention du MPDS Exploratoire AbandonnéNombre de connexions Internet au Guide des Bonnes pratiques Exploratoire Abandonné

Axe 2 : La proximité, pour une qualité de vie équitablement répartie sur le territoire

Nombre de zones d’intérêt régional fi nancées par la Région Renseigné Renommé et Renseigné

Nombre de collégien-ne-s et de lycéen-ne-s ayant bénéfi cié d’une information sur l’égalité femmes-hommes dans le cadre de l’expérimentation

Renseigné Abandonné

Nombre de territoires (et d’habitants correspondant) intégrant au moins une mesure issue de l’expérimentation de Decazeville-Aubin au plan d’actions de la Maison Commune Emploi Formation de son territoire

Exploratoire Abandonné

Nombre de bornes PVP déployées Renseigné RenseignéNombre d’entretiens PVP réalisés au total et par partenaires Exploratoire RenseignéSatisfaction des usagers PVP Exploratoire RenseignéNombre de places ouvertes (formations sanitaires et sociales) pour les territoires pour lesquels des besoins spécifi ques ont été identifi és Renseigné Renommé et

RenseignéNombre de gîtes « culturels » participant aux offres de formation Exploratoire Abandonné

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéNombre de parcelles créées grâce au dispositif des jardins partagés Renseigné RenseignéPart des personnes défavorisées ayant accès aux jardins partagés soutenus Exploratoire AbandonnéNombre de festivals soutenus au titre du développement durable Renseigné Renseigné

Nombre de partenaires impliqués dans une démarche d’accès à la culture Renseigné Renommé et Renseigné

Nombre de locuteurs de la langue occitane Exploratoire RenseignéNombre et montant des aides versées par la Région pour des mobilités d’études ou de stage Renseigné Renommé et

RenseignéNombre et pourcentage des associations dont l’activité est maintenue 3 ans après l’aide régionale Exploratoire Exploratoire

Nombre d’emplois maintenus un an après le remboursement de l’aide régionale (EAMP) Exploratoire Renseigné

Nombre de Projets Citoyens soutenus par an Renseigné Renseigné

Taux d’accessibilité des gares, des rames et des cars régionaux Renseigné Renommé et Renseigné

Nombre et part d’agents de la Région sensibilisés/formés en interne aux problématiques d’égalité femmes hommes Renseigné Renseigné

Nombre d’actions mises en œuvre issues de la concertation (Agenda 22) Exploratoire Renseigné

Axe 4 : La responsabilité, pour la préservation des ressources et la prise en compte des enjeux globaux

Part de la Région couverte par le programme d’amélioration de la connaissance en eau souterraine Renseigné Renseigné

Part de la Région couverte par une cartographie pédologique Exploratoire ExploratoireKilomètres de haies champêtres plantées Renseigné RenseignéLocalisation des espaces concernés par la politique régionale en matière de gestion conservatoire des milieux Exploratoire Exploratoire

Nombre de RNR et de projets de RNR accompagnés techniquement et/ou soutenus fi nancièrement par la Région Exploratoire Renommé et

RenseignéNombre de classes ayant bénéfi cié d’une action pédagogique d’éducation à la biodiversité Renseigné Renseigné

Nombre d’animations et de participants aux journées nature Renseigné Renseigné


Nombre d’exploitations agricoles biologiques soutenues par la Région Midi-Pyrénées Exploratoire Renseigné

Nombre de postes fi nancés par la Région dont la mission s’inscrit dans une démarche DD Renseigné Renommé et

RenseignéNombre de participants aux réunions du PAT traitant d’une ou de plusieurs fi nalités DD Renseigné Renommé et

Renseigné

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : le Plan Climat RégionalNombre de particuliers aidés (écochèques, ANAH, chauffe eau solaires, chaudières bois)

Renseigné Renseigné

Nombre de bâtiments tertiaires publics, privés et de logements sociaux économes aidés Renseigné Renseigné

Puissance photovoltaïque soutenue Renseigné RenseignéPuissance bois totale soutenue Renseigné Renseigném² solaire thermique soutenus Renseigné RenseignéEmissions des gaz à effet de serre des projets structurants Exploratoire ExploratoireTonnes de CO2 évitées ou séquestrées Exploratoire AbandonnéNombre d’utilisateurs « accès consigne vélo-train » Exploratoire RenomméNombre de places vélos par équipement RenseignéTaux de satisfaction des usagers sur la fi abilité de l’information en cas de situation perturbée Renseigné Renseigné

Nombre de cartes Pastel émises Renseigné Renseigné

Fréquentation des réseaux TER et RRR Renseigné Renommé et Renseigné

Nombre de km de voies renouvelées du Plan rail/km programmés Renseigné RenseignéNombre de places de parkings de qualité environnementale créées (voitures + vélos) Exploratoire Renommé et

Renseigné

Axe 6 : L’exemplarité, pour une amélioration continue du fonctionnement de l’institutionNombre et part de bâtiments de qualité environnementale soutenus par la Région Exploratoire Exploratoire

Consommation de fl ux énergétique, eau et matières dans les lycées Exploratoire ExploratoireMontant des investissements réalisés au titre du programme d’amélioration énergétique des lycées Renseigné Renseigné

Part des stagiaires de l’Ecole Régionale de la 2e Chance ayant effectué un stage dans les services de la Région Renseigné Renommé et

RenseignéPart des stagiaires de l’Ecole Régionale de la 2e Chance en activité un an après un stage dans les services de la Région Renseigné Renseigné

Consommation de gaz et d’électricité en KWh par agent et par an/m2 Renseigné RenseignéConsommation en eau par m3/agent/an Renseigné RenseignéPart des indicateurs de l’Agenda 21 régional renseignés Renseigné RenseignéNombre d’élus et d’agents ayant suivi une sensibilisation ou une formation au développement durable Renseigné Renseigné

Kilogrammes de papier par agent et par an (hors ARL) Renseigné RenseignéNombre de contributions apportées par la Région Midi-Pyrénées (aux débats européens) Exploratoire Renommé et

RenseignéNombre de connexions utilisateurs sur une information produite par SIP Exploratoire RenseignéNombre de collectivités qui ont intégré la plateforme SIP sur leur site internet Exploratoire RenseignéSuperfi cie forestière couverte par une charte/totalité de la superfi cie forestière de la Région Renseigné Renommé et

RenseignéFréquentation de la rubrique « Agenda 21 » du site Internet régional Renseigné Renseigné

Nombre de réunions participatives aux différentes étapes de l’Agenda 21 Renseigné Renommé et Renseigné


LES INDICATEURS STRATÉGIQUESBILAN À FIN 2011

Nombre d’emplois de qualité créés grâce aux aides régionales

ContexteAu travers de différents dispositifs d’aides aux entre-prises ou aux associations, les aides régionales per-mettent de créer et de maintenir des emplois. L’indica-teur retenu mesure les emplois dits « de qualité » (créés) obtenus (grâce) suite à des aides régionales.

Défi nitionEn terme d’aide à la création d’emploi, plusieurs disposi-tifs sont pris en compte :1) Le dispositif phare de la Région en matière d’emploi de qualité, le FRIE (Fond Régional d’Innovation pour l’Em-ploi) permet la création d’emplois en Contrat à Durée Indéterminée, à temps plein, assortis d’une politique de gestion des Ressources Humaines. C’est donc l’ensemble des emplois créés qui est comptabilisé.2) Pour le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire sont comptabilisés les emplois créés dans un délai de 1 an après l’intervention des organismes relais (Midi-Pyré-nées Active, Initiatives pour une Economie Solidaire, Association pour le Droit à l’Initiative Economique, les couveuses d’entreprises, les coopératives d’activités et d’emploi). On prend en compte les emplois salariés créés mais aussi la création de son propre emploi par les nou-veaux entrepreneurs créateurs d’entreprise. Il est consi-déré que le passage du statut d’entrepreneur salarié à celui d’entrepreneur associé dans une coopérative d’acti-vités et d’emploi correspond à la création d’un emploi de qualité. Enfi n, les emplois d’insertion créés après inter-vention sont exclus du calcul.3) Pour les autres dispositifs d’aides aux entreprises (contrats d’appui, aides régionales à l’hôtellerie et à la res-tauration, aides aux structures culturelles, Emplois Asso-ciatifs Midi-Pyrénées, formation développement pour les acteurs des territoires), il a été défi ni qu’à minima et de manière objective et quantifi able, un emploi de qualité : - doit faire l’objet d’un contrat à durée indéterminée

(CDI),

- est créé dans une entreprise ou une association adhé-rente à une convention collective.

En effet si une entreprise adhère à une convention collec-tive, les emplois sont assurés d’un minimum d’avantages et de garanties qui vont au-delà des règles du droit du travail de « base » (jours enfant malade par exemple, pré-voyance, indemnités de licenciement, conditions favo-rables si litiges aux prud’hommes), et y gagne donc en qualité.

Bien évidemment, d’autres critères entrent en consi-dération pour évaluer la démarche d’une entreprise en matière de développement durable (avantages sociaux, accès à la formation, égalité des chances…) mais les deux critères retenus qui fi xent un cadre général sont objectifs et renseignables.Dans le cas du Tourisme il s’agit d’une activité marquée par la saisonnalité. Un certain nombre d’emplois saison-niers ne correspondant pas au critère « d’emplois de qua-lité » défi ni par la Région ne sont donc pas comptabilisés (soit 290 créés ou consolidés en 2011) ; il conviendra donc à l’avenir d’affi ner l’indicateur.Enfi n, ce sont 6524 postes qui ont été créés entre 2007 et 2012 dans le cadre des contrats d’appui.

Nombre d’emplois créés grâce aux aides régionales


Nombre de stagiaires de la formation professionnelle ayant suivi un module de sensibilisation au développement durable

Indicateur exploratoire

ContexteLa Région a compétence en matière de formation profes-sionnelle continue. Ce secteur comprend les formations destinées : - à des demandeurs d’emploi qui ont besoin d’acquérir

une qualifi cation ou d’actualiser leurs connaissances pour obtenir ou retrouver un emploi,

- à des salarié(e)s désirant, à leur initiative et hors temps de travail, acquérir une qualifi cation leur permettant d’évoluer professionnellement.

L’ambition de la Région dans le domaine de la forma-tion professionnelle est de contribuer au plein emploi et au recul de la précarité par l’élévation du niveau de qualifi cation de tous. Pour élaborer le Plan Régional de Formation Professionnelle (PRFP), la Région Midi-Pyré-nées analyse chaque année les besoins des entreprises et les attentes des personnes en recherche de formation et détermine les formations nécessaires.

Défi nitionLa formation est un maillon essentiel qui pourrait garan-tir l’appropriation du développement durable par les différentes fi lières professionnelles. Des modules de for-mation en matière de développement durable seront mis en place dans tous les programmes de formations pro-fessionnelles continues qualifi antes et pré-qualifi antes fi nancées par la Région dans le cadre du PRFP.

L’indicateur comptabilise le nombre de stagiaires ayant eut accès à un module de sensibilisation au développe-ment durable proposé par les organismes de formation.Cet indicateur permet de mesurer l’action « Sensibilisa-tion au DD dans le cadre de la formation professionnelle continue ». Celle-ci n’a pas encore été mise en œuvre mais un groupe de travail a été constitué.En juin 2010, un questionnaire a été envoyé à tous les Organismes de formation sur la prise en compte du développement durable dans la formation profession-nelle continue pour faire un état des lieux sur l’existant, les compétences et identifi cation des obstacles.

La commande régionale de l’offre de formation pour le programme 2013-2015 intègrera la ques-tion du développement durable pour tous les stages qui seront conventionnés par la Région. Les Organismes de Formation devront en consé-quence présenter dans leur offre, dès juin 2012, les éléments témoignant d’une adaptation des contenus de formation au regard des principes du développement durable, appliqués à l’exer-cice professionnel ciblé. A terme, cela devrait concerner chaque année près de 25 000 stagiaires. Cet indicateur pourra donc être renseigné à par-tir de 2013.


Etalement urbain

ContexteL’étalement urbain, c’est-à-dire l’extension des espaces construits autour des pôles urbains, a des effets contras-tés. Il contribue à la satisfaction des populations accédant à l’habitat individuel, mais il conduit aussi à consommer encore plus d’espace et d’énergie et à développer les réseaux et les infrastructures.Il engendre une artifi cialisation croissante des couronnes périurbaines par la construction d’espaces bâtis, de routes et de parkings. Il provoque un allongement des trajets domicile-travail et un recours croissant à la voi-ture individuelle. L’étalement urbain s’accompagne aussi d’une spécialisation des espaces. Ainsi, emplois et grands équipements commerciaux se regroupent dans les terri-toires centraux. Les pôles urbains, tout en accroissant leur population, concentrent la plus forte part des ménages à hauts revenus, ainsi que les ménages à bas revenus, particulièrement dans les villes-centres. Les couronnes périurbaines, d’urbanisation plus pavillonnaire, attirent des ménages à revenus intermédiaires plus homogènes. L’espace à dominante rurale, aussi relativement homo-gène, accueille des ménages à revenus plus faibles.

Défi nitionL’étalement urbain est appréhendé ici à travers l’évolu-tion de la population des pôles urbains, des couronnes périurbaines et de l’espace à dominante rurale, défi nis selon les critères observés en 1999. La variation de la population dans ces espaces renseigne sur l’étalement urbain et la densifi cation des espaces.

La défi nition de cet indicateur va évoluer dans le cadre du nouveau tableau de bord des indicateurs territoriaux de développement durable.

Le phénomène d’étalement urbain s’accélère entre 1999 et 2006 en Midi-Pyrénées : la population des couronnes périurbaines progresse dans la région de 2,3 % par an, taux supérieur à celui des régions Languedoc-Roussil-lon, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur elles-mêmes très dynamiques.La mesure actuelle du phénomène d’étalement urbain est en outre sous-estimée : fondée sur la géographie des aires urbaines de 1999, elle ne tient pas compte de l’empiètement croissant de l’espace périurbain sur l’espace rural, notamment le long des principaux axes routiers entre la métropole régionale et les villes moyennes. La maîtrise du développement de l’aire urbaine toulousaine est plus que jamais un enjeu important de la région.

Taux de croissance annuel moyen (en %)

3,0

2,5

2,0

1,5

1,0

0,5

0,0

-0,5

-1,0 Région Pôles urbains Couronnes périurbaines Espace rural

Les espaces (pôles urbains, couronne périurbaine, espace à dominante rural) sont définis selon les critères observés en 1990 - Source : Insee, recensement de la population

1962 / 1968 1968 / 1975 1975 / 1982 1982 / 1990 1990 / 1999 1999 / 2006La population de l’espace périurbain progresse deux fois plus vite que le reste du territoire régional entre 1999 et 2006

Éléments issus de la publication 2007 « le développement durable en Midi-Pyrénées : 46 indicateurs » INSEE-Région


Nombre de structures solidaires aidées par la Région

ContexteL’emploi est une préoccupation essentielle des midi-pyrénéen-ne-s, et c’est aussi un facteur majeur d’exclu-sion. La Région Midi-Pyrénées soutient l’économie soli-daire depuis 2001, dans le cadre de ses compétences et de ses priorités : l’emploi, la formation, l’action écono-mique et l’aménagement du territoire. Afi n d’équilibrer son action sur les territoires, Midi-Pyrénées a lancé un appel à projets Economie Sociale et Solidaire (ESS) à des-tination des Pays et Parcs naturels régionaux (PNR) afi n de favoriser le développement local et de contribuer à la création d’emplois de qualité. Ce dispositif lancé en 2005 prolonge les actions de solidarité de la Région en faveur de la création d’entreprises par les personnes en diffi culté et l’insertion par l’activité économique.

Cet indicateur recense le nombre de structures reconnues « entreprises solidaires » soutenues par la Région. Sont comptabilisées les entreprises solidaires soutenues par la Région dans le cadre de :- l’ancien appel à projet économie sociale et solidaire

dans les Pays et Parcs Naturels Régionaux (2005-2011),- au travers de soutiens fi nanciers par les partenaires de

la Région Midi-Pyrénées Active (MPA) et Initiatives pour une Economie Solidaire (IES),

- l’appel à projet « Actions innovantes et expérimentation dans le cadre de l’Insertion par l’Activité Economique ».

Par ailleurs, le graphique ci-après indique les très petites entreprises qui bénéfi cient d’un soutien de la Région dans le cadre de l’Economie Sociale et Solidaire dans la mesure où ces entreprises permettent à leur créateur de créer aussi leur propre emploi. Il s’agit en priorité de per-sonnes en diffi cultés (demandeurs d’emploi de longue durée, bénéfi ciaires du R.S.A., travailleurs handicapés, etc.). Elles sont accueillies dans le cadre des dispositifs mis en œuvre par l’ADIE, les Boutiques de gestion, les coopératives d’activités et d’emploi, les couveuses d’en-treprises, les partenaires de la Région ainsi que MPA pour ce qui concerne son soutien à la création de TPE.

29

517

43

493

42

481

49

558

66

519

0

100

200

300

400

500

600

2007 2008 2009 2010 2011

Entreprises Solidaires Très Petites Entreprises

L’aide régionale a permis de dynamiser la créa-tion de structures et de conforter leur santé éco-nomique. Le nombre de TPE et d’entreprises soli-daires soutenues est en constante augmentation depuis 2009, ce qui semble confi rmer que dans un contexte de dégradation du marché de l’emploi liée à la crise économique actuelle, de plus en plus de porteurs de projet se tournent vers cette forme d’activité.

Qu’est-ce qu’une entreprise solidaire ?

Le décret n° 2009-304 relatif aux entreprises soli-daires et consécutif à la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 précise la défi nition de l’entreprise solidaire. L’entreprise solidaire est une entreprise non cotée dont :- soit un tiers des salariés sont en contrats d’inser-

tion par l’activité économique, en contrat de travail aidé ;

- soit si elles sont constituées sous forme d’associa-tions, de coopératives, de mutuelles, d’institutions de prévoyance ou de sociétés dont les dirigeants sont élus par les salariés, les adhérents ou les socié-taires, et la moyenne des rémunérations des cinq salariés ou dirigeants les mieux rémunérés n’ex-cède pas cinq fois le SMIC.

Les entreprises d’insertion par l’activité économique conventionnées par l’Etat et les entreprises adaptées conventionnées par l’Etat bénéfi cient de droit de l’agrément d’entreprise solidaire. Les organismes dont l’actif est composé pour au moins 35 % de titres émis par les entreprises solidaires ou les établisse-ments de crédits dont 80 % de l’ensemble des prêts et des investissements sont effectués en faveur des entreprises solidaires sont également assimilés aux entreprises solidaires.


Part des femmes dans les postes de direction

ContexteLe décret n° 2012-601 du 30 avril 2012 relatif aux moda-lités de nominations équilibrées dans l’encadrement de la fonction publique est paru au journal offi ciel le 2 mai 2012.Le texte permet l’application de l’article 56 de la loi du 12 mars 2012 prévoyant que, chaque année, les nomi-nations dans les emplois supérieurs des trois fonctions publiques doivent concerner à partir du 1er janvier 2018 au moins 40 % des personnes de chaque sexe. Du côté des collectivités, seules les Régions, les départements, les villes et les intercommunalités de plus de 80 000 habitants devront respecter cette nouvelle obligation qui concerne les emplois territoriaux de directeur géné-ral des services, directeur général adjoint des services, et les emplois créées en application de l’article 6-1 de la loi du 26 janvier 1984. Les employeurs publics devront rendre compte de la mise en œuvre des quotas en dépo-sant, au plus tard le 30 avril de chaque année, une décla-ration annuelle auprès du comptable assignataire de leurs dépense. Ceux qui ne respecteront pas l’obligation devront payer une pénalité s’élevant à 30 000 euros pour toute nomination manquante en 2013 et 2014. Le montant de la sanction s’élèvera à 60 000 euros entre 2015 et 2017, avant d’atteindre 90 000 euros en 2018.

Défi nition de l’indicateurLa parité est une obligation légale chez les élu-e-s. L’indi-cateur se focalise donc sur la représentativité des femmes dans les postes de direction. Cet indicateur permet de mesurer notamment l’effet « plafond de verre » au sein d’une structure : le fait que les femmes, à compétences équivalentes, soient limitées – d’un point de vue statis-tique – à un niveau hiérarchique plus bas que les hommes.

Pour les élu(e)s la parité existe depuis 2007. Les chiffres montrent que la féminisation des instances de direction et de décision est perfectible.

proportion d’hommes proportion de femmes

Vice-Présidents Présidents de commissions sectorielles

Comité de direction (DGS et DGAS)

42,80% 44,40%

16,60%

83,40%55,60%52,20%

Part des femmes dans les postes de cadres dirigeants en 2011

Concernant le recrutement des agents des services généraux de catégorie C, on constate une impor-tante évolution entre 2008 et 2011 : passant de 22 % d’hommes dans cette catégorie en 2008 à 46 % en 2011 qui s’explique notamment par l’intégration des Agents Régionaux des Lycées au sein des effectifs de la Région.


Montant en euros et par habitant consacré à la solidarité Nord-Sud en Midi-Pyrénées

ContexteDepuis plusieurs années, la Région a entamé un recen-trage de son action en matière de relations extérieures. Ces dernières s’articulent autour de l’aide au dévelop-pement, la coopération européenne, la coopération éco-nomique, et la recherche et coopération universitaire. Cependant, les diffi cultés rencontrées dans la mise en œuvre et le suivi de certaines actions régionales initiées dans ce cadre ont mis en lumière la nécessité de faire évoluer à nouveau les modalités de l’intervention régio-nale. Le bilan réalisé a permis de cibler les orientations générales des actions à conduire : champs d’intervention géographique et thèmes d’actions, au regard des compé-tences de la Région.

Midi-Pyrénées s’engageDepuis 2001, la Région Midi-Pyrénées concentre ses efforts sur le développement d’actions de coopération en direction des Régions avec lesquelles des conven-tions de partenariat ont été signées, soit les Régions de : Marrakech (Maroc), Thiès et Saint-Louis (Sénégal),

Alexandrie (Egypte), Son La (Vietnam). Elle apporte son soutien aux projets menés en priorité dans le domaine du développement durable, de la lutte contre le change-ment climatique, de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’éducation.

Ainsi, Midi-Pyrénées a notamment mis en place un accompagnement des pays en voie de développement dans l’appropriation de technologies sobres et propres susceptibles d’offrir une alternative crédible à une croissance trop fortement carbonée. A partir de 2010, la Région consacre à ces nouvelles formes de solidarités 20 centimes d’euros par an et par habitant.

0,32

0,430,38 0,39

0,44

2007 2008 2009 2010 2011

Montant en euro par habitant consacré à la solidarité Nord/Sud par la Région Midi-Pyrénées

Il existe près de 1000 associations de solidarité internationale en Midi-Pyrénées. Au-delà de l’ac-tion engagée sur le long terme au bénéfi ce direct des populations les plus démunies, le tissu associa-tif régional se mobilise pour faire face à des situa-tions d’urgence humanitaire. En complément des associations menant concrètement des actions de terrain à l’international, certaines interviennent aussi en Midi-Pyrénées pour des actions de sensi-bilisation ou de formation.

En février 2011, la Région a adopté sa politique en faveur de la coopération décentralisée et de la solidarité internationale visant à lui donner un nouvel élan autour de deux axes principaux : la redéfi nition des Régions étrangères partenaires avec lesquelles des conventions de coopération sont signées pour mieux répartir l’intervention de la Région sur l’ensemble des continents et la coor-dination des acteurs régionaux de la coopération internationale pour un plus fort rayonnement de l’action régionale.Dans une logique d’aide au développement et d’appui institutionnel à des collectivités étrangères en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et prochai-nement en Amérique latine dans un contexte de décentralisation, la Région Midi-Pyrénées apporte

son soutien aux projets répondant aux Objectifs du Millénaire pour le Développement dans les domaines de l’accès à l’éducation, du développe-ment durable ou de la santé.De plus, la Région accompagne, au travers d’un appel à projet biannuel, les initiatives de solidarité internationale pluriannuelles des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et Organisations de Solidarité Internationale (OSI) de Midi-Pyré-nées menées hors de ses Régions partenaires.La Région apporte également une attention parti-culière à l’accompagnement des études ou stages effectués en Midi-Pyrénées des ressortissants des régions partenaires, ainsi que d’étudiants palestiniens.Enfi n, la Région s’est fortement mobilisée pour structurer les acteurs régionaux publics, associa-tifs et privés intervenant en matière de coopération décentralisée et de solidarité internationale afi n de renforcer l’effi cacité collective des différentes actions mises en œuvre.Au travers de l’ensemble de ces actions, la Région Midi-Pyrénées a ainsi déclaré pour l’année 2011 1,78 M d’euros d’aide publique au développement sur les 2,5 M d’euros que déclarent chaque année les collectivités de Midi-Pyrénées.


Nombre d’associations soutenues et montant de l’aide

Contexte57 000 associations en activité employant 153 000 salariés (62 000 équivalents temps plein) sont recensées en Midi-Pyrénées. Ce secteur représente 6 % du PIB de Midi-Pyrénées, preuve de son poids en termes d’emplois.Actuellement, elles connaissent des diffi cultés impor-tantes qui mettent en péril certaines activités utiles au développement régional, ces diffi cultés sont liées en par-ticulier à la diminution des programmes budgétaires de l’Etat.

Défi nitionLa Région a mis en place divers dispositifs afi n de sou-tenir les associations. En particulier, elle participe au Contrat d’Apport Associatif géré par Midi-Pyrénées Active (MPA). Ce fonds permet au secteur associatif de développer ou de créer des projets en mobilisant des investissements sous forme de prêts à taux 0. Le disposi-tif de soutien à la trésorerie associative vise à pérenniser

30003100

320033003400

350036003700

38003900

2007 2008 2009 2010 2011

Nom

bre

d'as

soci

atio

ns

sout

enue

s

58

60

62

64

66

68

70

72

74

Mon

tant

de

l'aid

e en

m

illio

ns d

'eur

os

Nombre d'associations soutenues Montant de l'aide

Nombre d’associations soutenues par la Région et montant de l’aide accordée

Depuis 2007, le nombre d’associations soutenues et le montant des aides accordées par la Région n’ont cessé d’augmenter : 3311 associations sou-tenues en 2007 pour un montant de 63 576 857 euros, 3504 associations soutenues en 2009 pour un montant de 70 969 385,63 euros. En 2010, 3512 associations ont été aidées, pour un montant stable par rapport à 2009 de 70 920 650,84 euros.Enfi n en 2011 ce sont 3791 associations qui sont soutenues pour un montant de 71 837 620 euros.Entre 2007 et 2011, le nombre d’associations aidées a progressé de 14,5 % et le montant de l’aide de 13 %.

des associations qui se trouvent en diffi culté. Le montant octroyé s’élève entre 5 000 et 30 000 euros et la durée de l’apport varie entre 2 et 5 ans en fonction des besoins de l’association bénéfi ciaire.L’indicateur comptabilise le nombre d’associations soutenues par la Région et le montant total des aides allouées.


Egalité d’accès aux services

ContexteL’accès aux services est un aspect important de la vie quotidienne des habitants d’un territoire. Il est indispen-sable que tous les citoyens aient accès à un ensemble de services à proximité de leur lieu d’habitation. À défaut, l’insuffi sance d’équipements multiplie les déplacements, engendre de l’insatisfaction et peut déboucher sur l’éva-sion des populations les plus mobiles ou l’enclavement de populations plus précaires.

Défi nitionLe zonage en bassins de vie est un maillage géographique approprié pour étudier l’égalité d’accès aux services. Les bassins de vie sont défi nis comme les plus petits terri-toires dans lesquels les habitants peuvent accomplir la majorité des actes courants, soit l’accès aux services pri-vés ou publics les plus usuels et l’accès à l’emploi.L’indicateur retenu est le degré d’autonomie de chacun des bassins en matière d’accès à ces équipements et à l’emploi. Il est complété par le temps d’accès moyen aux équipements pour chaque bassin de vie.Le degré d’autonomie de chaque bassin est calculé au regard du niveau des équipements et de l’emploi, sans tenir compte du temps d’accès. Un seuil est défi ni en dessous duquel un bassin est qualifi é de dépendant : ses habitants doivent le quitter plus fréquemment pour accé-der aux services et à l’emploi.


53 %14 %

33 %

dépendants

peu autonome

autonomes

Autonomie des bassins de vie

À l’opposé, dans les bassins autonomes, la gamme de services et les emplois sont en nombre et en qualité suffi sants pour permettre aux populations résidentes un « approvisionnement » très majoritairement local.

Dans le cadre du nouveau tableau de bord des indi-cateurs territoriaux de développement durable de 2012, la défi nition de cet indicateur sera revue.


Indice de développement humain

ContexteL’IDH, est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développe-ment humain des pays du monde. L’IDH se base sur trois critères majeurs : l’espérance de vie, le niveau d’éduca-tion et le niveau de vie. Cet indicateur a été retenu par l’Association des Régions de France

Défi nitionL’IDH est un indice composite, sans dimension, compris entre 0 (exécrable) et 1 (excellent), calculé par la moyenne de trois indices quantifi ant respectivement :- la santé/longévité (mesurées par l’espérance de vie à

la naissance), qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l’accès à une alimentation saine, à l’eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux.

- le savoir ou niveau d’éducation. Il est mesuré par le taux d’alphabétisation des adultes (pourcentage des 15 ans et plus sachant écrire et comprendre aisément un texte court et simple traitant de la vie quotidienne) et le taux brut de scolarisation (mesure combinée des taux pour le primaire, le secondaire et le supérieur). Il traduit la satisfaction des besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail ou dans la société.

- le niveau de vie (logarithme du produit intérieur brut par habitant en parité de pouvoir d’achat), afi n d’en-glober les éléments de la qualité de vie qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la mobilité ou l’accès à la culture.

L’IDH s’avère diffi cile à calculer à une échelle régionale en raison notamment de l’indisponibilité de certaines don-nées comme le taux d’alphabétisation. L’IDH, tel qu’il a été calculé par le PNUD, ne permet donc pas une analyse très fi ne des disparités de répartition du développement humain. Une variante à l’indicateur de développement humain, l’IDH-2 a été proposée, par un chercheur Auré-lien Boutaud, et appliquée au cas de la Communauté Urbaine de Lyon et de la Région Ile de France. La diffé-rence entre l’IDH-2 et sa version traditionnelle repose sur le choix des variables permettant de refl éter ces dimen-sions. Ces nouvelles variables impliquent de nouveaux modes de calcul des sous indices (bornes minimales et maximales).

La région compte 129 bassins de vie dont 6 sont centrés sur des agglomérations de plus de 30 000 habitants : Toulouse, Tarbes, Montauban, Albi, Castres et Rodez. Hormis ces 6 bassins globale-ment bien équipés, 63 bassins sont qualifi és d’au-tonomes et 42 peu autonomes. Seuls 18 bassins de vie sur 129 au total en Midi-Pyrénées sont qualifi és de « dépendants ».L’accès aux équipements est donc garanti en Midi-Pyrénées par un maillage du territoire relative-ment performant étant donné son étendue et son caractère rural. Les 18 bassins dépendants sont situés le plus souvent à proximité de pôles urbains bien dotés, leurs équipements ont progressé moins vite que leur population.Trois habitants sur quatre (hors grandes agglomé-rations) vivent dans un bassin autonome et un sur dix seulement dans un bassin dépendant. Cepen-dant, le temps moyen d’accès aux équipements est relativement long dans des bassins de vie enclavés et peu denses : il dépasse 25 minutes dans un bas-sin de vie sur quatre contre 14 bassins sur 100 en moyenne en France métropolitaine.

Trois variables composent l’IDH-2 :

- la capacité à bénéfi cier d’une vie longue et saine : l’espérance de vie à la naissance (Hommes -Femmes) ;

- la capacité d’accès à l’éducation et aux connais-sances : pourcentage de la population de plus de 15 ans diplômée. Cette variable présente deux avan-tages : d’une part, elle traduit par certains aspects la réussite du système d’éducation et d’autre part, les données peuvent être extraites directement à partir du recensement de la population, jusqu’au niveau communal.

- la capacité d’accès aux ressources matérielles indis-pensables pour atteindre un niveau de vie décent : le revenu fi scal médian par unité de consomma-tion traduit en dollars US et en parité de pouvoir d’achat. Le revenu fi scal médian, disponible à l’échelle communale, sépare les ménages en deux groupes également répartis, la moitié gagnant plus que ce seuil, l’autre moitié gagnant moins. Les revenus sont directement attribuables aux ménages alors que le PIB est attribuable aux entreprises.

La Région Nord Pas-de-Calais s’est proposée en 2007 de calculer l’IDH2 de l’ensemble des Régions françaises au nom de l’ARF. Selon les résultats de 2007, la région Midi Pyrénées dispose du 3e IDH2 des 22 Régions françaises (0,752). Ce résultat s’ex-plique notamment par la dimension éducation de cet indicateur (0,665), soit le deuxième résultat de France en la matière, ainsi que par sa dimension santé (0,845) soit le troisième résultat de France en la matière.


Indice de santé sociale

L’ISS est un indicateur synthétique « généraliste » qui permet aux décideurs politiques de disposer d’un état des lieux de l’évolution sociale d’un territoire.

ContexteLe taux de chômage, la part de l’emploi précaire, le taux de surendettement ou encore le taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt sont des données dont l’évolution constitue des préoccupations majeures des Midi-Pyrénéen-n-es et représentent un enjeu fondamen-tal pour le développement équilibré d’un territoire. De ce fait, la Région Midi-Pyrénées a souhaité inclure l’ISS au sein des indicateurs stratégiques de son Agenda 21, et ce, afi n de permettre aux décideurs politiques de disposer d’un état des lieux de l’évolution sociale d’un territoire.

Défi nitionCet indice synthétique, créé en 1980 par Marc et Marque-Luisa Miringoff, travaillant au Fordham Institute for Innovation in Social Policy, fi gure dans la famille des indicateurs « sociaux » ou « socio-économiques » sans préoccupation environnementale, tout comme les indica-teurs de développement humain du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). Il vise à compléter le PIB.Tel que calculé par la Région Nord Pas-de-Calais en 2004, l’ISS reprend les 6 grandes dimensions du baromètre des inégalités et de la pauvreté du réseau RAI (réseau d’alerte sur les inégalités) : éducation, justice, logement, santé, revenus, travail et emploi.

On constate que l’ISS régional midi-pyrénéen est supérieur à la moyenne nationale (63 contre 56,1 en 2004), plaçant Midi-Pyrénées au sixième rang des 22 régions françaises. L’ISS régional est en légère baisse. Néanmoins, cette diminution se situe exactement à la moyenne nationale : - 2,6. Elle reste également fort modérée en compa-raison de certaines régions : - 10,1 pour la région Picardie, - 6,2 pour la région Ile de France, - 4 pour la région Aquitaine.

Superficie d’espaces protégés avec le soutien de la Région Midi-Pyrénées

ContexteA la confl uence de plusieurs zones biogéographiques, la qualité et la variété exceptionnelles du patrimoine natu-rel de Midi-Pyrénées, engagent la responsabilité patrimo-niale de la Région et exigent d’en garantir la protection et la transmission aux générations futures. Depuis 2000, la Région Midi-Pyrénées a développé et mis en place une politique régionale de restauration, de gestion, de préser-vation des espaces naturels. En 2007, la politique régio-nale en faveur de la biodiversité s’est structurée autour d’une stratégie dont les grands axes sont : - Préserver les territoires à forts enjeux patrimoniaux, - Accompagner les évolutions des paysages

remarquables, - Développer la connaissance scientifi que sur le patri-

moine naturel, - Coordonner les politiques et mutualiser les

compétences, - Gérer, valoriser et ouvrir au public les espaces naturels

protégés.Les Réserves naturelles régionales (RNR) et Parcs natu-rels régionaux (PNR) sont deux des outils de la mise en œuvre de cette stratégie. Les actions conduites sur les RNR et PNR apportent des réponses à l’ensemble des axes de la stratégie régionale.

Défi nitionL’indicateur suit l’étendue des espaces protégés en Midi-Pyrénées grâce à l’action régionale. En effet, la Région accompagne la création et la gestion des espaces naturels protégés, : Réserves Naturelles Régionales (RNR), Parcs Naturels Régionaux (PNR). Cet indicateur ne concerne donc que certains espaces naturels protégés par voie règlementaire ou contractuelle.

Superfi cie d’espaces protégés (en ha)

1 010 611 1 010 611

763 811

1 011 988

700 000

800 000

900 000

1 000 000

1 100 000

2008 2009 2010 2011


Empreinte écologique

Défi nitionL’empreinte écologique est un indicateur synthétique destiné à évaluer la pression qu’exerce l’homme sur son environnement. Elle cherche à estimer la surface néces-saire à la population d’un territoire pour satisfaire sa consommation de ressources (alimentation, logement, déplacements, production de biens et services) et ses besoins d’absorption de déchets dans son mode de vie actuel.L’empreinte écologique est à comparer à la superfi cie biologiquement disponible, dite « biocapacité ». L’indi-cateur est renseigné par l’étude menée pour la Région Midi-Pyrénées par la SARL Empreinte écologique en 2005 et repris dans le cadre de la publication INSEE/Région : « le développement durable en Midi-Pyrénées : 46 indicateurs ».

L’augmentation de la superfi cie entre 2008 et 2009 s’explique par la création du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises le 28 mai 2009. En 2011, trois RNR ont été créées : le Fel (12), le marais de Bonnefont (46) et Aulon (65), soit au total 1377 ha. Les espaces protégés représentent, à fi n 2011, 22 % de la superfi cie de la Région (45 348 km2).

Empreinte écologique(gha/habitant/an)

Empreinte écologique(%)

Midi -Pyrénées Différentiel avec France (%) Midi-Pyrénées France

Alimentation

Logement

Mobilité

Biens et services

Total

Source : étude menée par Empreinte Écologique SARL, décembre 2005

1,6

0,5

0,7

2,5

5,4

-1

4

9

4

3

30

10

13

47

100

31

9

13

47

100

En Midi-Pyrénées, l’empreinte écologique est esti-mée à 5,35 hectares globaux par an et par habitant (gha), proche de la moyenne des empreintes écolo-giques calculées en 2005 en France (5,20 à 5,30 gha pour l’ensemble de la France). Elle est nettement supérieure à la biocapacité mondiale estimée à 2 hectares globaux par an et par habitant. Les consommations liées au logement mais surtout à la mobilité sont plus élevées en Midi-Pyrénées que dans la moyenne des régions françaises. Le niveau très élevé de la composante mobilité des per-sonnes en Midi-Pyrénées par rapport à la France s’explique par un plus grand recours des résidents au transport par avion, lié à la présence d’un aéro-port régional important faiblement concurrencé par le rail ; ainsi qu’à la voiture particulière, sur-tout pour les trajets domicile/travail.La composante logement s’avère aussi supérieure à la moyenne des régions. Cela s’explique par l’importance de l’habitat individuel, les modes de chauffages consommateurs en énergie, et l’ancienneté du parc de logements.

L’empreinte écologique alourdie par les déplacements en Midi-Pyrénées


Artificialisation des sols

ContexteL’artifi cialisation des terres a des conséquences nom-breuses sur l’environnement qui sont généralement irréversibles : consommation d’espaces fragiles, perte de ressources naturelles et agricoles, imperméabilisation des sols et augmentation du risque d’inondation, dégra-dation du paysage… L’artifi cialisation peut être due au développement des pôles urbains, à l’extension et la den-sifi cation des réseaux.

Défi nitionL’indicateur mesure l’évolution des surfaces industriali-sées et la rapporte à l’évolution de la population.

Midi-Pyrénées s’étend sur un territoire de 45000km² dont la moitié est couverte par des espaces à vocation agricole (cultures, prairies, chemins, peupleraies, haies et bois épars) et 41 % par des espaces naturels (forêts, landes, alpages, eaux, roches). 320000 hectares, soit 7 % du territoire, sont occupés par des surfaces artifi ciali-sées. Ces surfaces recouvrent les routes et parkings, les

En 2008, Midi-Pyrénées, la plus vaste des régions françaises, encore largement constituée d’espaces naturels et agricoles, fi gure parmi les régions dont le territoire est le moins artifi cialisé. Cependant l’artifi cialisation du territoire s’accélère. Entre 2003 et 2008, les surfaces artifi cialisées se sont étendues à un rythme moyen de 3 % par an, soit un point de plus que sur la période 1994-2002. Cette progres-sion résulte d’une urbanisation croissante, due à la pression démographique qui accompagne l’étale-ment urbain galopant, particulièrement autour de Toulouse. L’artifi cialisation du territoire régional progresse plus rapidement que le nombre d’habi-tants. L’espace rural régional est aussi concerné par le phénomène, mais dans une moindre mesure.


espaces non bâtis (pelouses et jardins, chantiers, terrains vagues urbains, décharges) qui représentent 2,5 % de la superfi cie de la région et l’espace bâti qui, avec 2 % de l’ensemble du territoire, comprend les bâtiments d’habi-tation, les bâtiments d’activité et les équipements.


Dans le cadre du nouveau tableau de bord des indica-teurs territoriaux de développement durable de 2012, la défi nition de cet indicateur sera revue afi n d’intégrer une requalifi cation de l’occupation du sol à une maille plus fi ne (ajout des changements d’occupation relatifs aux surfaces agricoles et aux espaces naturels).

Une artifi cialisation du territoire accélérée par l’accroissement démographique et l’étalement urbainÉvolution des surfaces de la population de Midi-Pyrénées (moyenne glissante sur 3 ans)

Base 100 en 1994150

140

130

120

110

100

90

801994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Zone agricolesZone naturelles Zones artificielles Population

Nombre d’Agendas 21 soutenus par la Région

Contexte

- Les Agendas 21 locauxLes territoires jouent, de par leur proximité avec les citoyens un rôle déterminant en termes de sensibilisa-tion et d’éducation. Ils favorisent ainsi la mobilisation et l’action. Toutefois, ces territoires n’ont pas toujours les moyens et les compétences techniques pour assumer seuls la réalisation d’un agenda 21 local. C’est pourquoi la Région Midi-Pyrénées soutient les territoires dans leurs démarches (en partenariat avec l’ADEME dans le cadre du programme PRELUDDE (programme régio-nal de lutte contre l’effet de serre et pour le développe-ment durable) jusqu’à fi n 2010, puis seule depuis). Ce dispositif prend la forme d’un soutien fi nancier pour un accompagnement en termes d’ingénierie pour la phase d’élaboration de l’Agenda 21. Par ailleurs la Région sou-tient, au travers de son opérateur l’ARPE, Agence du développement durable, un accompagnement technique des territoires souhaitant s’engager dans une démarche d’Agenda 21 : sensibilisation et accompagnement à la prise de décision, expertise, mise à disposition d’outils (cahiers des charges, grilles d’analyses, méthodologies, études, éditions…). Le dispositif concerne l’ensemble des échelons du territoire régional.

- Les Agendas 21 lycéesA l’image de l’Agenda 21 d’un territoire, l’Agenda 21 d’établissement scolaire repose sur l’implication de la communauté éducative à répondre à des enjeux sociaux et environnementaux de l’établissement.

La Région a choisi depuis la rentrée scolaire 2009 de créer une rubrique Agenda 21 lycées dans le cadre des Projets Avenir. Les projets retenus doivent répondre à un cahier des charges et être élaborés sur une période de 3 ans. Ils bénéfi cient alors de l’accompagnement d’une association spécialisée en développement durable.

Défi nitionL’indicateur comptabilise sur le territoire régional, le nombre d’Agendas 21 locaux (territoriaux et de Pays) aidés fi nancièrement par la Région et/ou technique-ment par l’ARPE, ainsi que le nombre d’Agendas 21 mis en place par des lycées et CFA (Centre de Formation d’Apprenti).

17 18 19 23

19

16

05

1015202530354045

2007 2008 2009 2010 2011

Agendas 21 lycées Agendas 21 locaux

Midi-Pyrénées est la première Région de France en nombre d’Agendas 21 locaux adoptés et reconnus par le Ministère (33 à fi n 2011) et pour le nombre de démarches d’Agenda 21 en cours (100 à fi n 2011).

23 Agendas 21 locaux ont été soutenus jusqu’en 2010. Les lycées et CFA ont mis en place 19 Agen-das 21 lycées pour l’année 2009-2010, 16 pour 2010-2011.

Nombre d’Agendas 21 soutenus


Tonnes équivalent CO2

ContexteLe Plan Régional « Midi-Pyrénées Énergies 2011-2020 », vise à répondre aux enjeux climatiques et énergétiques, dans un contexte de crise internationale et de diffi cultés sociales croissantes au travers de 4 axes :

1. Economiser l’énergie,

2. Développer les énergies renouvelables,

3. Compenser les émissions inévitables : Fonds Régional Carbone,

4. S’adapter aux changements climatiques.

Le suivi et l’évaluation des politiques énergétiques et cli-matiques incarnés par le Plan « Midi-Pyrénées Énergies 2011-2020 » passent par l’évaluation de la quantité de gaz à effet de serre (GES) évitée.

Défi nitionLa Région Midi-Pyrénées se dote d’un indicateur stra-tégique « Tonnes équivalent CO2 » permettant de renseigner : - les émissions de GES induites par les projets sous maî-

trise d’ouvrage de la Région et les projets structurants soutenus fi nancièrement par la Région ;

- les réductions d’émissions de GES par les actions de limitation déjà engagées sous maîtrise d’ouvrage de la Région ;

- les réductions d’émissions de GES par les actions de limitation auxquelles contribuent la Région ;

- les séquestrations de GES, sous la forme de puits de carbone, déjà induites par des actions menées par la Région au titre de ses diverses politiques.

Les données ainsi collectées permettront de déduire le bilan net des émissions de GES de la Région.

Les résultats de l’indicateur sont cumulés d’une année sur l’autre. Ainsi, l’émission de 5 310 tonnes de CO2 a été évitée en 2011.

Tonnes de CO2 évitées

2010 2011

+9,9% 58794

53484

Part modale des déplacements

ContexteLe transport est responsable en Midi-Pyrénées de plus d’un tiers du bilan énergétique régional (36 % de la consommation d’énergie, ce chiffre augmente de 2,3 % par an depuis 1990/OREMIP, Observatoire de l’énergie en Midi-Pyrénées, 2007). L’augmentation de la consom-mation de produits pétroliers entraîne non seulement une dépendance énergétique certaine mais engendre également des émissions de gaz à effet de serre. Le trans-port est en effet à l’origine de 55 % des émissions régio-nales de CO2.

Défi nitionEn ce qui concerne le transport de personnes pour la Région, autorité organisatrice des transports régionaux de voyageurs, il est nécessaire de tenter de mesurer le report de la voiture individuelle vers les TER et les bus. L’indicateur suit la répartition modale des déplacements en Midi-Pyrénées : pour les transports de marchandises en évaluant la part du rail et de la route et du combiné - le fret aérien et par voie d’eau étant négligeables en Midi-Pyrénées, pour les transports de personnes en mesurant l’utilisation de la voiture personnelle, du bus, du rail.

Transports en commun

A piedA pied

Voiture

70%

20%

10%

Part modale des déplacements en 2008 en Midi-PyrénéesEnquête INSEE 2008

En 2008, 7 déplacements sur 10 sont faits en voi-ture, 1 déplacement sur 10 en transport en com-mun (car et rail) et 2 déplacements sur 10 à pieds.


Nombre de dispositifs intégrant des critères sociaux et environnementaux

ContexteLa délibération de l’Assemblée Plénière du 24 novembre 2011 introduit des conditions environnementales, d’une part aux choix des fournisseurs et sous traitants de la Région au travers d’une commande publique sociale-ment et environnementalement responsable, et d’autre part à l’attribution des aides pour la construction et la rénovation de bâtiments publics.Au titre des aides européennes (FEDER), des indicateurs qualitatifs environnementaux ont déjà été introduits en 2007. Cette démarche a participé à diffuser une culture d’éco conditionnalité auprès des services de la Région en charge de ces dossiers. D’autres initiatives mises en œuvre par le Conseil Régional sont à noter dans ce domaine, et de nombreuses actions de l’Agenda 21 vont dans ce sens. Le Schéma Régional de Développement Economique (SRDE) adopté en Assemblée Plénière de juin 2011 défi nit des critères sociaux et environnemen-taux à l’attribution d’aides aux entreprises.

Défi nitionLa démarche d’éco-conditionnalité consiste à subor-donner l’attribution d’aides régionales au respect par les maîtres d’ouvrages de critères de développement durable. En application de la délibération de l’Assem-blée Plénière du 24 novembre 2011, les principes et objectifs retenus pour les aides régionales à l’investis-sement sont depuis le 1er janvier 2012 : - l’atteinte d’une performance énergétique élevée des

infrastructures, et si possible le recours aux énergies renouvelables,

- la limitation de la consommation en eau, - l’utilisation de matériaux, de produits et procédés

présentant un bilan environnemental satisfaisant, - la limitation des nuisances sur l’environnement

(paysage, bruit, gestion des déchets).

Pour tout dossier déposé à partir du 1er janvier 2012, ces conditions détaillées dans des critères précis s’appliquent pour les bâtiments et les équipements publics suivants : - les équipements de services à la population : pôles

petite enfance, pôles de services à la population, espaces associatifs (maisons des associations…), cyber bases,

- les équipements culturels : musées, médiathèques, cinémas, salles de spectacles, équipements d’interpré-tation du patrimoine…,

- les équipements touristiques (offi ces de tourisme), - les équipements liés à la formation : maisons com-

munes emploi formation, centres de formation des apprentis, centres de formation sanitaire et social, foyers jeunes travailleurs, bâtiments universitaires,

- les équipements sportifs, - les lycées privés.

Pour les aides du secteur économique, les mêmes condi-tions se déclinent en critères dans le Schéma Régional de développement économique de l’innovation et de la recherche 2011-2016 (SRDE) adopté le 27 juin 2011.

Des critères sociaux et environnementaux ont été défi nis par le dispositif « contrat d’appui aux entreprises » et concernent les entreprises suivantes : - entreprises industrielles, - entreprises artisanales de production, - industries de recyclage et des éco-industries, - entreprises du secteur des industries agro-alimentaires.

Les aides aux entreprises du secteur du tourisme (hôtelle-rie, hôtellerie de plein air, centres et villages de vacances, gîtes de groupes, refuges) sont également conditionnées à des critères sociaux et environnementaux.D’autre part, des critères environnementaux ont été défi -nis pour les dispositifs suivants : - Hôtels d’entreprises, - Pépinières. - Zones d’activité d’intérêt régional, - Zones d’activité de niveau 1.

Un tableau de bord est mis en place en 2012 pour suivre la mise en œuvre de la démarche d’éco-conditionnalité sur les bâtiments publics ; il sera renseigné fi n 2012.

Hors dispositifs dont l’objet même concourt au développement durable (aides aux économies d’énergies, au développement des énergies renou-velables, aux jardins partagés, à la Gestion Pré-visionnelle des Emplois et des Compétences, à l’économie sociale et solidaire…), 21 dispositifs intègrent des critères sociaux et/ou environne-mentaux en 2011. Il s’agit principalement :

- de la délibération de la Commission Permanente du 24 avril 2011 relative aux festivals portant notamment sur la défi nition de critères en faveur du développement durable ;

- du cadre du Schéma Régional de Développe-ment Economique adopté en Assemblée Plénière de juin 2011 qui défi nit des critères sociaux et environnementaux ;

- de la délibération de Commission Permanente du 29 septembre 2011 concernant les logements sociaux communaux en application du Plan Midi-Pyrénées énergies adopté en mai 2011 ;

- de la délibération relative à l’éco-conditionnalité des aides régionales adoptée en Assemblée Plé-nière du 24 novembre 2011 qui pose des condi-tions environnementales à l’attribution de sub-ventions concernant les bâtiments publics.


Part des marchés de la collectivité intégrant des clauses sociales et environnementales

ContexteLa commande publique représente près de 16 % du PIB de l’Union Européenne et près de 10 % en France (1/5 des commandes proviennent de l’Etat et 4/5 des collec-tivités locales). L’ampleur du levier que peuvent exercer les acheteurs publics pour faire évoluer les modes de pro-duction et de consommation vers un mode plus durable est donc considérable.

La Région s’était déjà engagée, se voulant exemplaire : en 2009, par le programme d’actions de son système de management environnemental ISO 14 001, dans une mis-sion « achats durables » afi n d’apprécier et développer son engagement en matière d’achats responsables. Suite à un état des lieux sur des marchés passés, la mission a permis de défi nir des objectifs quantifi és d’introduction de clauses environnementales et sociales pour les princi-paux marchés à venir.

La délibération de l’Assemblée Plénière du 24 novembre 2011 a introduit des conditions environnementales aux choix des fournisseurs et sous traitants de la Région. Des objectifs à atteindre dès fi n 2012 ont été retenus selon les types de marchés, au travers : - d’exigences environnementales pour les produits

et les services, exigences de produits labellisés ou équivalents, en privilégiant des matières recyclées et recyclables, et ce afi n de minimiser les ressources naturelles nécessaires et de réduire l’impact sur l’envi-ronnement en terme de pollution tout au long du cycle de vie (production, emballage, utilisation, transport et recyclage),

- d’exigences/clauses environnementales pour les tra-vaux de construction et de rénovation visant à mini-miser les ressources naturelles nécessaires et à réduire l’impact sur l’environnement des bâtiments lors de la phase de travaux puis de fonctionnement du bâtiment,

- clauses sociales, notamment en réservant un volume horaire à des personnes en insertion sur un chantier.

D’ici fi n 2012, la Région s’était fi xé d’atteindre les obgec-tifs suivants en matière d’environnement : - Pour les nouveaux marchés de fournitures et services

en termes d’équipements (matériel informatique, bureautique, consommables informatiques, fourni-ture de bureau et mobilier), introduction d’exigences/clauses environnementales dans 80 % des marchés. En termes de services non intellectuels, les nouveaux mar-chés feront appel à au moins 80 % de produits répon-dant à des exigences/clauses environnementales et au minimum 30 % des denrées utilisées dans le cadre du « marché traiteur » et par le service restauration seront issues de fi lières bio/équitables ou Signes d’Identifi ca-tion de la Qualité et de l’Origine Midi-Pyrénées.

- Pour les nouveaux marchés de travaux dans les lycées,

100 % des opérations courantes devront respecter le référentiel technique et environnemental de la Région visant à limiter les impacts environnementaux en 2012, et pour les opérations supérieures à 10 millions d’eu-ros HT, une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage Haute Qualité Environnementale sera requise pour déter-miner, au vu des orientations générales, des objectifs environnementaux adaptés. Le respect du référentiel sera vérifi é tout au long du projet. Ces exigences s’ap-pliqueront également à tous les mandats et à la Société Publique Locale Midi-Pyrénées Construction.

- En matière d’insertion sociale, la Région exige qu’il soit réservé un volume horaire minimum pour l’em-ploi de personnes en insertion sur les chantiers (au moins 5 % d’heures pour les marchés de travaux sous maîtrise d’ouvrage Région ou maîtrise d’ouvrage délé-guée ou Société Publique Locale, dont le montant total est supérieur à 5 millions d’euros HT, au moins 10 % d’heures pour les marchés de services non intellectuels présentés en Commission d’Appel d’Offres selon les procédures formalisées).

Le public en insertion visé concerne :

- les jeunes de 18 à 26 ans, de niveau de qualifi -cation inférieur au CAP/BEP, y compris dans le cadre de contrats en alternance,

- les personnes en recherche d’emploi de longue durée (plus de 12 mois d’inscription au chômage), ou depuis plus de deux ans en chômage récurrent ;

- les personnes prises en charge dans le cadre du dispositif régional d’Insertion par l’Activité Eco-nomique « jeunes »,

- les demandeurs d’emploi ayant terminé un contrat aidé ou un contrat de travail d’insertion,

- les personnes éligibles aux minima sociaux.

De plus, la Région apportera une attention particulière aux personnes en situation de handicap, au sens de l’article L 5212-13 du code du travail, fi xant la liste des bénéfi ciaires de l’obligation d’emploi, dans le cadre de la clause d’insertion.

Défi nitionL’indicateur recense l’intégration effective de clauses sociales et environnementales dans les marchés passés par la collectivité : travaux, fournitures, prestations non intellectuelles. L’intégration de ces clauses peut se faire à différents niveaux : dans les conditions d’exécution du marché ou lots, dans la sélection des candidatures ou dans la sélection des offres.

Un suivi des marchés intégrant des exigences et sociales est mis en place en 2012.


En 2011, les marchés dont le montant a dépassé les 40 000 euros HT, et comportant soit des clauses environnementales soit des objectifs d’achat en matière de développement durable, étaient les suivants :- Achat de véhicule hybride,- Achat de produits d’entretien, de brosserie, de cutters et baguettes plastiques à anneaux aux entreprises adaptées (et ESAT),-Achat d’objets promotionnels divers : achat de stylos en bois, produits textiles divers, casquettes, stylos bois,-Transports de documents pour le compte de la Région,- Fourniture et installation de matériels informa-tiques et de communications électroniques pour les Etablissements publics,- Acquisition d’Unités de Réductions des Emis-sions de Gaz à Effet de Serre par la Région - Evaluation du plan de modernisation des bâti-ments d’élevage (PMBE)- Réalisation de travaux courants de peinture, de pose de papier peint et de revêtement de sol.

Nombre d’heures travaillées dans le cadre de la clause d’insertion des marchés publics

Indicateur exploratoire

ContexteLes clauses d’insertion sociales dans les marchés publics sont un levier pour intégrer des personnes éloignées de l’emploi.

Défi nitionL’indicateur comptabilise le nombre d’heures travaillées dans le cadre de la clause d’insertion des marchés publics.La délibération adoptée en Assemblée Plénière le 24 novembre 2011, a instauré des objectifs en matière d’insertion sociale. La Région exige ainsi qu’il soit réservé un volume horaire minimum pour l’emploi de personnes en insertion sur les chantiers : - d’au moins 5 % d’heures pour les marchés de travaux

sous maîtrise d’ouvrage Région ou maîtrise d’ouvrage déléguée ou Société Publique Locale, dont le montant total est supérieur à 5 millions d’euros HT (tous lots confondus) ;

- d’au moins 10 % d’heures pour les marchés de services non intellectuels présentés en Commission d’Appel d’Offres selon les procédures formalisées.

Le public en insertion visé concerne : - les jeunes de 18 à 26 ans, de niveau de qualifi -

cation inférieur au CAP/BEP, y compris dans le cadre de contrats en alternance,

- les personnes en recherche d’emploi de longue durée (plus de 12 mois d’inscription au chômage), ou depuis plus de deux ans en chômage récurrent ;

- les personnes prises en charge dans le cadre du dispositif régional d’Insertion par l’Activité Eco-nomique « jeunes »,

- les demandeurs d’emploi ayant terminé un contrat aidé ou un contrat de travail d’insertion,

- les personnes éligibles aux minima sociaux.

De plus, la Région apportera une attention particulière aux personnes en situation de handicap, au sens de l’article L 5212-13 du code du travail, fi xant la liste des bénéfi ciaires de l’obligation d’emploi, dans le cadre de la clause d’insertion.A cet effet, elle publiera chaque année un rapport faisant état, pour chacun des publics visés, de la réalité de son engagement, en vertu des articles 14 et 15 du code des marchés publics, tant dans sa politique d’achat que dans celle des travaux, incluant aussi les marchés conclus par son ou ses maitres d’ouvrage délégués.

Un premier résultat…En 2003, 5 500 heures dans le cadre du chantier de construction de l’Ecole régionale de la deuxième chance.

Un comité de pilotage a été chargé de suivre et d’évaluer annuellement la mise en œuvre de ce dispositif au regard du bilan des indicateurs de suivi du nombre d’heures d’insertion.

Part des actions de l’Agenda 21 proposées par le Groupe Citoyen de Concertation

ContexteL’engagement et la participation réelle des habitants et de tous les acteurs font partie intégrante d’une démarche d’Agenda 21. L’Agenda 21 se distingue des autres outils des politiques publiques par sa démarche citoyenne par-ticipative. C’est pourquoi, lors de l’élaboration de son Agenda 21, la Région Midi-Pyrénées a souhaité donner la parole aux citoyens en créant le Groupe Citoyen de Concertation (GCC), panel représentatif des habitants de Midi-Pyrénées. Le GCC a participé à 4 réunions de travail à l’occasion desquelles les citoyens ont pu contribuer à la réfl exion autour de la défi nition des enjeux du territoire, d’objectifs et d’actions pour une politique régionale de développement durable. Ce Groupe a été consulté éga-lement lors des phases clé de la démarche (notamment sur l’évaluation de l’Agenda 21). Ainsi, une 5ème réunion du GCC a eu lieu en 2008 sur le thème de l’évaluation. Le 27 novembre 2010, une 6ème réunion a été organisée afi n


de présenter au GCC le bilan de l’Agenda 21, ainsi que la version réactualisée et le programme de travail 2011.

Défi nitionCet indicateur mesure le nombre d’actions proposées par le Groupe citoyen de concertation et reprises par la Région à l’occasion de l’adoption des différentes versions de l’Agenda 21 (1er Agenda 21 adopté en 2007, révisé en 2010, 2ème Agenda 21 prévu pour 2013).

Le Groupe Citoyen de Concertation (GCC)

Dans le cadre de l’élaboration de l’Agenda 21, la Région a mis en place une démarche participative avec la popu-lation de Midi-Pyrénées sur la défi nition de la politique régionale en matière de développement durable.Plutôt que d’organiser des réunions publiques par départements avec le risque de ne pas avoir une bonne représentativité de la population, il a été choisi de constituer un panel de citoyens, le Groupe citoyen de concertation de l’Agenda 21, représentatif de la diver-sité de la population en terme d’âge, de sexe, de lieu de vie, de catégorie socioprofessionnelle. L’objectif de cette démarche est de faire appel à des citoyens au titre « d’ex-perts de la vie quotidienne » en Midi-Pyrénées.En 2006 et 2007, à l’occasion de 4 réunions du Groupe citoyen de concertation, cent habitants de Midi-Pyré-nées ont :■ été sensibilisés au développement durable et aux com-pétences de la Région ;■ pu s’exprimer sur leurs « doléances » et « utopies » concernant le développement durable en Midi-Pyrénées ;■ pu proposer des enjeux du territoire, des objectifs et des pistes d’actions pour une politique régionale en matière de développement durable.L’ensemble de ces contributions a été synthétisé dans le document « l’Avis citoyen ». C’est notamment à par-tir de cet avis, que les 25 objectifs et les 54 actions de l’Agenda 21 ont été défi nis en interne.

Existence d’une communication des résultats de l’évaluation, quels outils et quels publics touchés

Contexte et enjeuxL’élaboration de l’Agenda 21 régional 2007-2012 s’est appuyée sur une concertation étroite des citoyens de Midi-Pyrénées. Des outils de communication et d’infor-mation de l’ensemble des citoyens tout au long de la démarche ont été développés.En 2006, la Région a ouvert sur son site un espace d’infor-mation et de contribution relatif à l’Agenda 21 régional qui permettait l’expression de chacun-e. Un question-naire a été envoyé fi n mai 2006 à l’ensemble des foyers de Midi-Pyrénées via le magazine « Midi-Pyrénées info ». Ce questionnaire pouvait également être rempli « en ligne » sur le site Internet de la Région.

Lors de l’adoption de l’agenda 21 en 2007, une large cam-pagne d’information a été menée s’appuyant sur une page intérieure dans la Dépêche du Midi et une demi-page dans 10 autres journaux régionaux.Une rubrique spécifi que « Agenda 21 » a été créée en 2007 sur le site de la Région. Les habitants de Midi-Pyrénées peuvent ainsi accéder à l’Agenda 21 (version actualisée adoptée en Assemblée Plénière de décembre 2010), et à son bilan à mi-parcours.

Depuis l’adoption de l’Agenda 21, la Région Midi-Pyré-nées communique sur son Agenda 21 et informe réguliè-rement les citoyens de Midi-Pyrénées de l’avancée de la démarche au travers notamment : - des manifestations qu’elle organise chaque année : le

Festiv’, les Journées Nature ; - des dispositifs issus de l’Agenda 21 qu’elle met en

place tels que les documents liés à la démarche de Tou-risme durable ;

- de ses publications : Région magazine, le Guide des Festivals, etc. ;

- de la mise en ligne des vidéos de réunions du GCC (2010) ;

- de la synthèse des 46 indicateurs territoriaux INSEE de la région (2011).

Un logo « Agenda 21 » a été conçu afi n de d’identifi er différentes actions de la Région Midi-Pyrénées ou évé-nements qui se déroulent dans le cadre de l’Agenda 21.

Sur les 65 actions retenues lors de la réactualisation de l’Agenda 21 régional en 2010, 47 ont notamment été proposées par le Groupe Citoyen de Concertation, soit 72% des actions au total.

Autres actionsévoquées uniquement

par la Région

72%

28%

Part des actions de la version réactualisée de l’Agenda 21régional de 2010 proposée par la GCC


AXE 1 : L’EFFICACITÉ, POUR UNE ÉCONOMIE ADAPTÉE

AUX CONTRAINTES ET AUX BESOINS

Nombre de projets territoriaux accompagnés dans le cadre de la formation-développement en lien avec les Maisons Communes Emploi-Formation

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - émergence de projets de territoires économiques

sociaux et culturels, - création et maintien d’emplois dans les zones rurales

et le massif des Pyrénées.

Contexte et enjeuxLe dispositif de formation-développement vise à confor-ter la création et le maintien de l’emploi dans les zones rurales et dans le massif des Pyrénées par la mise en place d’actions de formation « à la carte » nécessaires au développement des projets locaux identifi és dans les zones rurales et montagnardes. Porté par deux associa-tions l’Association de Développement des Pyrénées par la Formation (ADEPFO) et l’Association pour le dévelop-pement par la formation des pays de l’Aveyron, du Tarn, du Lot et du Tarn et Garonne (ADEFPAT), le dispositif formation développement impulse et soutient des pro-jets économiques, agricoles, touristiques, environnemen-

Axe 1 : L’effi cacité, pour une économie adaptée aux besoins et aux contraintesObjectif 1.1 : Pérenniser une économie ancrée sur son territoireAction 1 : Contribution à l’aménagement et à l’équilibre territorial en accompagnant le déve-loppement des activités et des emplois dans les territoires

taux ou culturels structurants pour le territoire. Pourtant, il manque de visibilité et reste peu connu en dehors des territoires où il s’est déjà implanté.

Afi n de mieux faire connaître l’intérêt que représente la formation-développement, et de renforcer le rôle de la Région Midi-Pyrénées sur ses territoires ruraux, il a été proposé qu’un rapprochement soit opéré avec les Mai-sons Communes Emploi Formation (MCEF) de la Région Midi-Pyrénées implantées sur les zones couvertes par l’ADEFPAT et l’ADEPFO. En retour, les MCEF apporte-ront aux organismes de formation-développement leur expertise dans le domaine de la Formation. Cette culture commune partagée permettra de démultiplier l’émer-gence de projets structurants pour l’ensemble des terri-toires ruraux et de montagne de Midi-Pyrénées.

En juin 2010, 7 Maisons Communes ont accueilli l’ADEPFO et l’ADEFPAT pour un échange d’information sur des objectifs menés par chacune des structures en vue de projets territoriaux dans le cadre de la formation-développement. Un des projets a déjà pu se concrétiser, celui mené en col-laboration avec la MCEF de Figeac.Fin 2011, 9 projets territoriaux sont recensés.L’objectif pour décembre 2012 est de parvenir à 21 projets territoriaux.Les deux associations mènent avec les MCEF de leur territoire des actions de partage de culture commune, contribuent à enrichir le diagnostic ter-ritorial et participent à des forums et manifesta-tions sur le maintien et la création d’activité. Elles participent également aux actions de coordination de la GPEC menées par les MCEF des territoires, ainsi qu’à des actions portées par des Pays en lien avec les problématiques de l’emploi et de la formation.

LES INDICATEURS D’ACTIONSBILAN À FIN 2011


Nombre de contrats d’appui dont les bénéficiaires sont engagés dans une démarche développement durable

Axe 1 : L’effi cacité, pour une économie adaptée aux besoins et aux contraintesObjectif 1.1 : Aider les entreprises à s’adapter aux évolutions environnementales, énergétiques et socialesAction 2 : Contrat d’appui aux entreprises exem-plaires en matière de développement durable

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Un meilleur soutien des contrats d’appui aux entre-

prises exemplaires en matière de développement durable.

Contexte et enjeuxLe contrat d’appui est le principal dispositif mis en place par la Région Midi-Pyrénées pour soutenir les projets des entreprises. Il s’agit d’une subvention globale destinée à mobiliser des fi nancements régionaux et/ou européens pour optimiser le soutien à un projet global de déve-loppement sur 2 ou 3 ans présenté par une entreprise. Un contrat d’appui est dit « exemplaire » en matière de développement durable lorsqu’il concerne une entre-prise relevant de l’éco-industrie et/ou mettant en œuvre une démarche en matière sociale ou environnementale nettement supérieure aux normes réglementaires en vigueur. Pour mesurer l’engagement de l’entreprise, une grille d’analyse a été mise au point prenant en compte les aspects environnementaux (déchets, énergie, eau, achats) et sociaux (management, gestion des compétences, conditions de travail, concertation).

En 2011, la Région a ciblé son action notamment sur : - les contrats d’appui innovation/contrats d’appui

PME-TPE d’éco entreprises, - les contrats d’appui innovation/contrats d’appui

PME-TPE pour des projets visant des économies d’énergie,

- l’appel à projet Eco innov et énergie qui a pour objec-tif d’encourager des projets éco innovants dans le domaine de l’énergie, de la construction, de l’eau, des déchets et plus généralement des procédés et produits industriels.

Nombre de contrats d’appui exemplaires en matière de développement durable

AXE 2 LA PROXIMITÉ, POUR UNE QUALITÉ DE VIE

ÉQUITABLEMENT RÉPARTIE SUR LE TERRITOIRE

Nombre de zones d’activités financées par la Région répondant aux critères environnementaux des Zones d’Intérêt Régional

Axe 2 : La proximité, pour une qualité de vie équi-tablement répartie sur le territoireObjectif 2.1 : Favoriser l’équilibre territorial en matière d’activités économiques dans une démarche développement durableAction 6 : Soutien à la réalisation de zones d’activi-tés de qualité architecturale et environnementale

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Favoriser la réalisation de zones d’activités à haute

qualité architecturale et environnementale.

Contexte et enjeuxLes zones d’activités, sites d’accueil des entreprises et de leurs activités, se sont développées de manière considé-rable depuis les années soixante-dix, mais elles impactent fortement les espaces dans lesquels elles sont installées (consommation d’espace, imperméabilisation des sols, impacts sur la faune/fl ore…). C’est pourquoi la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement d’une zone d’activités constitue un enjeu primordial.

Midi-Pyrénées s’engageDans le cadre de sa compétence en matière économique, la Région Midi-Pyrénées a mis en place un dispositif d’aide à la création, l’extension ou à la requalifi cation des zones d’activités qui vise à développer une offre d’infras-tructures d’accueil des entreprises performantes, tant sur le plan économique que sur le plan environnemental, en incitant les maîtres d’œuvre à réaliser des aménage-ments de qualité respectueux des principes environ-nementaux. La Région module son intervention selon le niveau d’aménagement des zones en distinguant les zones de niveau 1 et les zones de niveau 2 dites « d’inté-rêt régional », ces dernières devant répondre à des objec-tifs spécifi ques de qualité en matière environnementale et architecturale.Midi-Pyrénées Expansion intervient comme coordon-nateur technique pour la Région auprès des porteurs de projets.En complément de son soutien aux zones d’activités (ZA) de niveaux 2, dites « d’intérêt régional », la Région sou-haite également sensibiliser les maîtres d’œuvre de zones d’activités de niveau 1 à la prise en compte des aspects environnementaux. Pour ce faire un guide de « bonnes

2007 2008 2009 2010 2011

18

43 44 45 46

46 contrats d’appui exemplaires ont permis de créer 138 emplois de qualité en 2011.


pratiques » a été élaboré et mis en ligne sur le site de la région en 2009.

Le dispositif d’intervention révisé en 2011 est mobilisé sur une liste de 34 ZIR (Zones d’intérêt régional) identi-fi ées pour 3 ans.L’indicateur comptabilise le nombre de ZA fi nancées par la Région répondant aux critères environnementaux défi -nis pour les ZIR et évalue ainsi la diffusion des bonnes pratiques.

Depuis 2007, 23 zones d’activités ont été soutenues dans le cadre de ce dispositif.

2007 2008 2009 2010 2011

3

4

5

6

5

Nombre de ZIR fi nancées par la région

Nombre d’entretiens Point visio-public (PVP) réalisés au total et par partenaires Nombre de bornes PVP déployéesSatisfaction des usagers PVP

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - rapprocher les services publics des citoyens au sein

des territoires ruraux ou - « rurbains » ; - imiter les déplacements physiques à l’échelle d’une

région.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi-Pyrénées a décidé de faciliter l’accès à distance à certains services publics sur l’ensemble des 8 départements de Midi-Pyrénées, en lien avec 17 parte-naires fournisseurs de services au public. Pour cela, elle déploiera un réseau régional de Point visio-public sur les

Axe 2 : La proximité, pour une qualité de vie équi-tablement répartie sur le territoireObjectif 2.2 : Favoriser l’équilibre territorial en matière de services, d’équipements et d’infras-tructures dans une démarche de développement durableAction 7 : Création du réseau régional Points Visio-Public Midi-Pyrénées

8 départements dans les collectivités et les fournisseurs de services au public. Concrètement le Point visio-public (PVP), est un guichet administratif virtuel installé dans un lieu public bénéfi ciant d’un accès Internet haut débit (ADSL) au bénéfi ce d’un territoire rural éloigné des ser-vices publics. Ce service se matérialise par une borne de mise en relation audiovisuelle dotée d’un écran, d’un scanner, d’une caméra et d’une imprimante. Le citoyen voit le conseiller du service public partenaire comme s’il était face à lui et peut échanger avec lui, effectuer ses démarches administratives à distance, consulter des informations directement à l’écran, envoyer et recevoir des documents.Nombre d’entretiens PVP par partenaire en 2011

Pôle emploiCARSATCAF

CPAMBanque de FranceMission localeUDAFCDADMSA

e

80%10%

3%6%

10

1%

réponse aux attentes

utilisation facile

satisfait de l’accueil

96 %

95,20 %

98,70 %

80 85 90 95 100 %

Taux de satisfaction des usagers à l’issue d’un entretien PVP en 2011

La Région sera attentive au nombre de bornes déployées afi n de mailler correctement et harmo-nieusement le territoire, sans remettre en cause la présence physique des services publics. En outre, le nombre et la qualité des entretiens seront suivis borne par borne afi n de vérifi er l’intérêt des usa-gers, leur satisfaction et le respect des engagements des organismes de service public. Une enquête de satisfaction, complétée par les usagers après chaque entretien, permettra d’évaluer la satisfaction des usa-gers du dispositif.


En 2011, 28 bornes PVP sont déployées et 1739 entretiens réalisés.Si le déploiement physique des bornes est pro-gressif, l’année 2011 a été marquée par l’accrois-sement du nombre de partenaires fournisseurs de services au public et la présélection de nouveaux sites d’implantation.Par ailleurs, l’accompagnement humain est une réelle valeur ajoutée du dispositif, indispensable à son succès. La technologie est performante et considérée d’utilisation aisée (les légers dys-fonctionnements constatés au démarrage ont été résolus fi n 2011). Les usagers sont satisfaits des réponses apportées comme lors d’un entretien classique.

Nombre de formations sanitaires et sociales créées depuis l’adoption du schéma

Axe 2 : La proximité, pour une qualité de vie équi-tablement répartie sur le territoireObjectif 2.3 : Favoriser l’équilibre territorial en matière de dispositifs de formation dans une démarche de développement durableAction 9 : Schéma Régional des Formations Sani-taires et Sociales

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Développer la formation pour répondre aux besoins

des territoires en matière d’emploi dans le secteur médico-social et sanitaire ;

- Développer les liens entre formations sanitaires et sociales.

Contexte et enjeuxLes besoins des populations se diversifi ent et évoluent notamment en lien avec le vieillissement de la popula-tion et l’augmentation du chômage et de la précarité. Ces évolutions impactent le domaine social, médico-social et sanitaire. Ils laissent percevoir des demandes toujours plus pressantes et remettent en cause les pra-tiques professionnelles des secteurs sanitaires et sociaux contraintes en retour, à la diversifi cation et à l’évolution de leurs compétences et qualifi cations

Midi-Pyrénées s’engageLa Région adopte, le 30 mars 2007, son Schéma Régio-nal des Formations Sanitaires et Sociales. Celui-ci met en place des Diagnostics territoriaux sanitaires et sociaux afi n de défi nir les spécifi cités propres à chaque territoire en termes de besoins. Puis il défi nit des plans d’actions apportant des réponses aux besoins ainsi identifi és.

En 2009 :- Ouverture d’une section d’ambulanciers pour 120 élèves,- 14 étudiants en imagerie médicale au Lycée Camus de Rodez,- 172 places supplémentaires dans les 13 Instituts de Formation Soins Infi rmiers dont 63 ont déjà été répartis à la rentrée 2009,- 15 places supplémentaires pour la formation en masso-kinésithérapie.En 2010 :- ouverture d’une section d’auxiliaires de puéri-culture au Lycée Hélène Boucher pour 20 élèves,- 15 élèves aides-soignants supplémentaires au Lycée Reffye à Tarbes.

Le 22 décembre 2011 est adopté le nouveau Schéma régional des formations sanitaires et sociales 2012-2016 dont le plan d’action vise prioritairement à poursuivre les efforts engagés pour répondre aux besoins d’emploi dans ces secteurs et à la territo-rialisation de l’offre de formation. La poursuite du déploiement de l’augmentation des quotas actée en 2009/2010 a été accompagnée par la mise en place des contrats de fi délisation (14 signés en 2011). L’adaptation de l’offre de formation aux besoins s’est poursuivie en 2011 avec l’ouverture d’une antenne de formation de moniteurs éduca-teurs dans l’Ariège et d’une antenne de l’école de manipulateur en radiologie du CHU à Tarbes.


AXE 3 LA SOLIDARITÉ, POUR UNE INTÉGRATION

SOCIALE BASÉE SUR LES LIENS ET LA CITOYENNETÉ

Nombre de parcelles créées par le dispositif des jardins partagés

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.2 : Favoriser l’accès aux loisirs et à la cultureAction 13 : Soutien au développement des jardins partagés

Résultat(s) attendu(s) des action(s) - Développer les démarches participatives ; renouveler,

conforter les liens sociaux ; - Eduquer à l’environnement et valoriser la biodiversité ; - Créer une plus value économique (production pour

consommation familiale).

Contexte et enjeuxDepuis une dizaine d’années, des acteurs de tous hori-zons multiplient les initiatives de jardins partagés. Ces jardins sont des lieux de production où l’on cultive des fruits et légumes. Cette production peut même repré-senter jusqu’à l’équivalent d’un mois de salaire pour certaines familles. On y cultive également des valeurs, telles que la solidarité, la créativité, ou encore le respect de l’environnement.

Ouverts à tous les publics, ils permettent la rencontre de populations diverses, favorisant la mixité sociale et inter-générationnelle. Outil d’éducation à l’environnement par excellence, ils peuvent également se révéler être un levier intéressant pour favoriser l’insertion des personnes en diffi culté. Ainsi ces jardins, implantés tant au cœur des cités que dans les zones rurales, sont des lieux très divers (on parle de jardins familiaux, jardins pédagogiques, jardins d’insertion…), mais qui ont tous vocation a être des lieux de rencontre. La participation des citoyens dans la défi nition de ces espaces, leur aménagement et leur fonctionnement est une composante essentielle de ces démarches. Elle consolide le partage de valeurs com-munes de civilité, de solidarités de proximité, bref, d’un cadre de vie apaisé.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi-Pyrénées a déjà soutenu ponctuellement ce type d’initiatives par le passé. En 2009 elle a adopté un dispositif pour formaliser son aide avec l’adoption d’un dispositif de soutien à l’extension ou à la création de jar-dins partagés sur le territoire des Pays ou Parcs Naturels Régionaux.

En 2009, 4 jardins partagés représentant 108 par-celles individuelles ou collectives ont bénéfi cié du soutien fi nancier de la Région.En 2010, 7 nouveaux jardins partagés ont été créés grâce à des aides régionales (65 parcelles).En 2011, 103 parcelles ont été créées.

276

108

173

0

50

100

150

200

250

300

2009 2010 2011

(13 080m2)

(25 141 m2)

(35 671 m2)

Nombre de parcelles créé (cumulé d’une année sur l’autre)


Nombre de festivals soutenus au titre du développement durable

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.2 : Favoriser l’accès aux loisirs et à la cultureAction 14 : Des festivals culturels écologiquement et socialement remarquables

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Favoriser la prise en compte du développement

durable par les festivals soutenus par la Région.

Contexte et enjeuxLes festivals jouent un rôle important en Midi-Pyrénées. D’une part, ils sont particulièrement adaptés aux petites et moyennes communes qui ne peuvent fi nancer d’im-portants centres culturels, mais qui disposent d’équipes dynamiques voulant porter un véritable projet culturel. Ils participent ainsi au rééquilibrage de l’offre culturelle sur l’ensemble du territoire de Midi-Pyrénées. D’autre part, ils ont aussi d’importantes retombées économiques et touristiques. De par le rassemblement de citoyens et les instants conviviaux qu’ils occasionnent, mais aussi parce qu’ils sont générateurs d’impacts sur l’environne-ment (déplacements, déchets, etc.), les festivals offrent une opportunité unique de promouvoir un développe-ment durable.

Midi-Pyrénées s’engageDepuis 2008, la Région demande à tout organisateur de festival, demandeur de subvention régionale, de rem-plir une fi che « développement durable » portant sur 8 thématiques : 1. la gestion des déchets, 2. les moyens de transports, 3. la restauration, 4. la gestion de la ressource en eau, 5. la promotion du développement durable et les actions sociales, 6. les moyens de communications et 7. les conditions visuelles et d’écoute et 8. autres (action en réseau…).Nombre de festivals fi nancés au titre du développement durable

012345678

2007 2008 2009 2010 2011

Festivals financés au titre du DD

En 2006, 6 festivals ont été soutenus au titre du développement durable. De 2007 à 2011, 7 festivals ont été soutenus annuellement.

La Région octroie un bonus fi nancier aux festivals pilotes au titre du développement durable, et qui s’additionne aux autres dispositifs (au titre de la culture, emplois mutualisés, etc.)D’autre part, la Région publie chaque année un Guide des festivals de Midi-Pyrénées. A cette occasion, elle sen-sibilise les festivaliers aux « éco-gestes » et met en valeur les démarches de développement durable des festivals qu’elle soutient à ce titre.

La Commission Permanente du 21 avril 2011 a adopté de nouveaux critères en matière d’aide aux festivals.Parmi les 5 critères fi gurent les Actions en faveur du développement durable : Actions réalisées en fonction d’une série de critères (en lien avec la DEDD) :1) Gestion des déchets (tri, gobelets…)2) Moyens de transports (sites de co-voiturage, promotion des transports en commun)3) Restauration (circuits courts, produits bio…)4) Gestion de la ressource (panneaux photovol-taïques, ampoules basse consommation…)5) Promotion du développement durable (stands en relation avec des ONG, conférences…)6) Optimisation des moyens de communication (diminution du papier, développement échange électronique…)7) Conditions visuelles et d’écoute8) Accessibilité aux personnes en situation de handicap9) Actions spécifi ques (réseau, bilan carbone, réfl exion secteur bancaire, adhésion à des chartes).

La mise en place de ces nouveaux critères se fera sur deux ans avec l’organisation d’une procé-dure de concertation avec les festivals soutenus : démarche d’auto-évaluation sur l’année 2011 per-mettant une appropriation des critères et instruc-tion des demandes en fonction des nouveaux cri-tères retenus en 2012.


Nombre de partenaires impliqués dans la démarche d’accès à la culture des publics fragilisés

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.2 : Favoriser l’accès aux loisirs et à la cultureAction 15 : Accès à la culture des publics fragilisés

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Favoriser l’accès des publics fragilisés à la diversité de

l’offre culturelle disponible en Région ; - Identifi er et évaluer l’action des structures déjà enga-

gées dans cette démarche.

Contexte et enjeuxLa Région soutient des actions permettant l’accès à la culture pour tous, notamment au travers de son action dans le domaine de la politique de la ville et de son sou-tien à des associations culturelles œuvrant autour de cette problématique.

Midi-Pyrénées s’engageDans le cadre d’une étude menée en 2008/2009, la Région a engagé une réfl exion sur l’accès à la culture des publics défavorisés : Que recouvre la notion de population dému-nie ? Quels publics sont aujourd’hui pris en compte dans les différentes actions soutenues par la Région ? Quelles politiques sont développées par d’autres régions ? Quels pourraient être les enjeux et les axes de développement d’une politique régionale en direction des plus publics défavorisés ?

Les publics fragilisés sur lesquels la Région souhaite concentrer son action répondent aux 3 catégories suivantes : - Les publics « fragiles » : personnes rencontrant des dif-

fi cultés économiques, sociales ou familiales, des diffi -cultés d’intégration culturelle, ou qui sont en situation de handicap (physique, mental, psychique). Cette notion renvoie donc potentiellement à des modes opératoires différenciés au regard des diffi cultés spé-cifi ques des publics concernés.

- Les publics « empêchés » : personnes confrontées à la diffi culté d’accéder à un capital culturel en raison de leur situation (personnes incarcérés, personnes hospitalisées).

- Les publics « éloignés » de l’offre culturelle : per-sonnes ne constituant pas le public « habituel » des spectacles et manifestations. Il s’agit par exemple des habitants d’un village rural qui n’auraient pas eu accès à une offre culturelle si celle-ci ne s’était pas déloca-lisée, avec une dynamique d’accompagnement et de mobilisation.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

2008 2009 2010 2011 2012

Nombre de partenaires Objectif

En 2008 et 2009, 98 des partenaires culturels de la Région s’inscrivent dans une démarche d’accès à la culture des publics fragilisés.Depuis 2010, les objectifs fi xés en termes de par-tenaires engagés dans la démarche d’accès à la culture des publics fragilisés sont dépassés. Ils sont 120 partenaires en 2010 et 154 en 2011.

Nombre de locuteurs de la langue occitane

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.2 : Favoriser l’accès à la culture et aux loisirsAction 16 : Schéma Régional de Développement de l’Occitan

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Arriver à une augmentation du nombre de locuteurs

de l’occitan, notamment chez les plus jeunes généra-tions, afi n de pouvoir, à terme, dépasser le seuil fi xé par l’UNESCO de 30 % de locuteurs par classe d’âge.

Contexte et enjeuxLa connaissance et la pratique de la langue occitane est encore très présente en Midi-Pyrénées. Toutefois, long-temps dévalorisé au sein des populations, l’occitan est actuellement peu transmis, ce qui met en péril sa survie.

Midi-Pyrénées s’engageLe Schéma Régional de Développement de l’Occitan, adopté le 20 décembre 2007, entend mettre en œuvre dans le cadre d’une politique publique partenariale associant l’Etat et les autres Collectivités territoriales, des actions visant à la transmission et à la socialisation de la langue le plus largement possible. Depuis 2007, la Région Midi Pyrénées appuie les actions des associations


et structures de promotion de l’occitan. Elle a notamment augmenté chaque année le budget alloué à l’occitan qui atteint en 2010, 1 350 000 euros (soit une augmentation de 75 % depuis 2004) afi n d’œuvrer à la préservation des spécifi cités culturelles de la région Midi Pyrénées.

Des efforts conséquents devront être portés sur la trans-mission familiale de l’occitan, en complément des efforts portés sur la transmission de l’occitan par l’école. En effet, la langue occitane est classée aujourd’hui par l’UNESCO parmi les langues « en danger sérieux d’extinction ».

En décembre 2010, le pourcentage de locuteurs parmi la population Midi-Pyrénéenne était de 17,6 %. Ce pourcentage tombe à 3,1 % pour la classe d’âge 15/29 ans. La transmission de l’Occi-tan aux enfants par les parents concerne 2,8 % des enfants locuteurs.

Les objectifs fi xés pour 2012 sont :- la transmission par la formation à tous les âges,- la transmission familiale,- les actions de médiatisation et de socialisation de l’occitan.

Nombre et montant des bourses versées par la Région pour des mobilités d’études et de stage

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.3 : Développer des projets durables de solidarité internationaleAction 17 : Développement de la mobilité interna-tionale des jeunes de la Région

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Ouverture à d’autres cultures pour les étudiants les

plus défavorisés ; - Echanges, partage de connaissances ; - Faire connaître Midi-Pyrénées à l’étranger.

Contexte et enjeuxLa population étudiante est nombreuse en Midi-Pyré-nées ; de plus les stages obligatoires sont fréquents durant les cursus de l’Enseignement Supérieur. Une for-mation ou un stage à l’étranger sont l’occasion pour les étudiants de s’ouvrir vers d’autres cultures. Par ailleurs, en s’expatriant, les étudiants peuvent faire connaître la région Midi-Pyrénées à l’étranger. Ce type d’expérience permet ainsi l’échange et le partage de connaissances et de points de vue, entre individus d’horizons différents.

Midi-Pyrénées s’engageLe système des bourses d’études et de stages à l’étranger a été mis en place en 1999. Ainsi, ce sont près de 9000 étu-diants qui ont bénéfi cié de ces bourses pour un budget de plus de 15 millions d’euros.

Les critères d’attribution ont évolué au fi l des années avec l’élargissement des destinations et des publics bénéfi ciaires. Pour l’année universitaire 2010/2011, la Région a mis en place un dispositif « MIDI-PYRENEES HORIZONS » dans le but de simplifi er et d’harmoniser les différents dispositifs existants de bourses et soutien à la mobilité étudiante. Ce dispositif met d’avantage l’accent sur les critères sociaux puisque 96 % des béné-fi ciaires sont des boursiers de l’Etat (ils représentaient 15 à 20 % des bénéfi ciaires lors des années universitaires précédentes.

782 10661720

2190

1 585 085

1 969 630

2 841 725

2 629 500

2007/2008 2008/2009 2009/2010 2010/2011

Nom

bre

d'ét

udia

nts

béné

ficia

ires

Mon

tant

tota

l de

l'aid

e ac

cord

ée (e

n eu

ros)

Nombre d'étudiants bénéficiaires Montant en €

Nombre et montants des aides versées par la Région

En 2008/2009, la Région Midi-Pyrénées a permis le fi nancement de 1066 mobilités d’études ou de stages, soit 36 % de plus que l’année universitaire 2007/2008.Durant l’année universitaire 2009/2010 le nombre de mobilités a plus que doublé avec 2190 mobi-lités ou stages fi nancés, soit un budget de 2 841 7250 euros.A la rentrée universitaire 2010/2011, le dispositif Midi-Pyrénées Horizons qui modifi e les critères d’attribution des bourses a été adopté, expliquant la baisse du nombre de bénéfi ciaires.


Nombre et pourcentage des associations dont l’activité est maintenue 3 ans après l’aide régionale

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Pérennisation de l’action associative en Midi-Pyrénées.

Contexte57 000 associations en activité employant 153 000 salariés (62 000 équivalents temps plein) sont recensées en Midi-Pyrénées. Ce secteur représente 6 % du PIB de Midi-Pyrénées, preuve de son poids en termes d’emplois.

Actuellement, elles connaissent des diffi cultés impor-tantes qui mettent en péril certaines activités utiles au développement régional, ces diffi cultés sont liées en particulier à la diminution des programmes budgétaires contraints.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région participe au Contrat d’Apport Associatif géré par Midi-Pyrénées Active (MPA). Ce contrat permet au secteur associatif de développer ou de créer des projets en mobilisant des investissements sous forme de prêts à taux 0. Le dispositif de soutien à la trésorerie associative vise à pérenniser des associations qui se trouvent en dif-fi culté. Le montant octroyé s’élève entre 5 000 et 30 000 euros et la durée de l’apport varie entre 2 et 5 ans en fonc-tion des besoins de l’association bénéfi ciaire.

L’indicateur comptabilise le nombre d’associations tou-jours en activité 3 ans après l’intervention du Contrat d’Apport Associatif régional

En ce qui concerne l’indicateur « nombre et pour-centage des associations dont l’activité est mainte-nue trois ans après l’aide régionale », les résultats ne seront pas connus avant 2014.

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.4 : Soutenir les actions des associationsAction 20 : Développement d’un dispositif d’aide à la trésorerie associative

Nombre et pourcentage d’emplois maintenus un an après l’aide régionale (EAMP)

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.4 : Soutenir les actions des associationsAction 21 : Accompagnement des associa-tions bénéfi ciant d’« Emplois Associatifs Midi-Pyrénées »

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Pérennisation des emplois associatifs ; - Mutualisation des moyens et des compétences.

Contexte et enjeux57 000 associations en activité employant 153 000 salariés (62 000 équivalents temps plein) sont recensées en Midi-Pyrénées. Ce secteur représente 6 % du PIB de Midi-Pyrénées, preuve de son poids en termes d’emplois.Actuellement, elles connaissent des diffi cultés impor-tantes qui mettent en péril certaines activités utiles au développement régional, ces diffi cultés sont liées en par-ticulier à la diminution des programmes budgétaires de l’Etat.

Midi-Pyrénées s’engageAfi n de permettre la pérennisation et garantir la mutua-lisation de l’emploi, une assistance au développement de projet est mise en place dès le démarrage du dispositif « Emplois Associatifs Midi-Pyrénées » (EAMP).

Une expertise est déclenchée par les services de la Région afi n de venir en aide aux associations bénéfi ciant d’EAMP et susceptibles de rencontrer des diffi cultés de péren-nisation. Au vu de cette première analyse, des actions d’accompagnement sont proposées aux associations : informations, aides, accès à des modules de formation, montage de formations dédiées si nécessaires. L’indica-teur mesure le nombre de poste « EAMP » maintenus 1 an après l’accompagnement reçu.

Au 31 décembre 2011, 867 postes ont été créés grâce au dispositif EAMP, dont 742 existent tou-jours à cette date et 42 sont pérennisés 12 mois après l’aide régionale.


Nombre de Projets Citoyens soutenus par an

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.4 : Soutenir les actions des associationsAction 22 : Les Projets Citoyens

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Permettre la réalisation de projets développant la

citoyenneté, et favorisant notamment l’éducation à la citoyenneté ;

- Soutenir des actions innovantes portées par des asso-ciations d’éducation populaire et au profi t de la vie associative.

Contexte et enjeux5ème région la plus créatrice d’associations, Midi-Pyré-nées compte 57 000 associations représentant 153 000 salariés et 580 000 bénévoles et plus d’un million d’adhé-rents. Le tissu associatif représente 6 % du PIB régional, principalement dans les secteurs de l’action sociale, de l’éducation et de l’insertion, du sport, de la culture et de la santé. La vie associative reste l’outil principal de l’ex-pression citoyenne, véritable école de la sociabilité, de la responsabilité et de la démocratie ouverte à tous.

Midi-Pyrénées s’engageLe dispositif « Projets Citoyens » de la Région permet de soutenir les actions des associations (maximum 30 % du coût du projet dans la limite de 5 000 euros, ou subvention exceptionnelle selon la qualité et l’envergure du projet) qui favorisent une démarche participative et apportent une réelle contribution à la citoyenneté : accès à la forma-tion, sensibilisation, formation, nouvelles formes d’im-plication des publics, valorisation d’actions, etc.

Le dispositif a connu une croissance importante sur ses 3 premières années du fait de la prise de connaissance progressive des associations de Midi-Pyrénées de cette nouvelle mesure. L’infor-mation a été relayée par les réseaux associatifs structurés partenaires de la Région, notamment les fédérations d’éducation populaire. Le disposi-tif a montré sa pertinence, cependant l’aide n’est reconductible que dans la mesure où les projets réalisés impactent de manière telle qu’ils per-mettent aux associations de rebondir sur de nou-veaux projets, le caractère « novateur » de l’action devant être démontré chaque fois.En 2011, 47 « Projets Citoyens » ont été retenus.

8

23

51 49 4744

2006 2007 2008 2009 2010 2011

0

50000

100000

150000

200000

250000

300000

€

Nombre d'associations soutenues Montant en euros

Nombre de Projets Citoyens et montant de l’aide


Taux de rames et cars régionaux accessibles aux personnes à mobilité réduites (PMR)

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.5 : Lutter contre les discriminationsAction 23 : Schéma directeur d’accessibilité aux transports collectifs régionaux

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Favoriser l’usage des transports en commun régio-

naux par les personnes à mobilité réduite

Contexte et enjeuxLa loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a posé le principe d’une accessibilité géné-ralisée aux réseaux de transports, en étendant l’obliga-tion de mise en accessibilité à l’ensemble de la chaîne du déplacement : cadre bâti, voirie, espaces publics et trans-ports. Cette loi a également étendu le bénéfi ce de cette obligation à tous les types de handicaps, qu’ils soient moteurs, psychiques ou sensoriels. Compte tenu de l’am-pleur de la tâche et des diverses contraintes techniques, un délai de dix ans a été fi xé pour mener à bien cette transformation.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région a élaboré son Schéma directeur d’accessibilité adopté en Assemblée Plénière de mars 2009. Ce schéma directeur est un document de programmation des opé-rations de mise en accessibilité qui énonce les principes d’un déplacement régional accessible et qui fournit donc un cadre de référence et les objectifs permettant à chacun des acteurs du système de transport d’engager les actions

de son ressort. La Région engage ainsi des actions concer-nant d’une part l’accessibilité aux gares, en programmant la mise aux normes d’un réseau structurant ; et d’autre part, la modernisation du matériel roulant (trains et cars régionaux).

Le niveau d’accessibilité des rames est estimé en fonc-tion des aménagements adaptés PMR : accessibilité de la rame (planché surbaissé, porte dimensionnée pour un fauteuil roulant), toilette adaptée, espace réservé PMR ou UFR (utilisateur de fauteuil roulant), barres de maintien, bouton d’appel… Chaque rame ne possède pas le même type d’équipement donc le même niveau d’accessibi-lité, ce dernier est conditionné par les contraintes tech-niques imposées par le type d’engin, notamment lors de la modernisation des matériels roulant. C’est pourquoi le niveau d’accessibilité ne peut pas être défi ni par la régle-mentation technique, celle-ci étant trop récente pour éva-luer le matériel ancien.

Niveau 4Niveau 3

Niveau 2Niveau 1

Ni 4 Ni 2

29 %

17 %38 %

16 %

Niveaux d’accessibilité :Niveau 1 : aucune installation PMRNiveau 2 : emplacement PMR/UFRNiveau 3 : équipement de planchers surbaissésNiveau 4 : équipement de planchers surbaissés + palettes comble-lacune avec déclenchement sans intervention humaineNiveau 5 : conformité totale aux spécifi cations Techniques d’Interopérabilité PMR (Régiolis)

A partir de 2011, le calcul est effectué à partir du nombre de places assises théoriques par engin (capacité) (en 2010 le calcul était effectué sur le nombre de rames accessibles).Concernant le parc de cars régionaux, le nombre de véhicules en exploitation peut varier d’une année sur l’autre en fonction de la part affecté de chaque véhicule sur les lignes (100 % ou 50 %) ; La gestion des roulements répond à un besoin d’opti-misation de la réutilisation des véhicules.

En 2011, sur 20 048 places assises, 46 % ont un niveau d’accessibilité 3 et 4.Sur 94 cars régionaux, 44 sont accessibles aux per-sonnes utilisant un fauteuil roulant par un sys-tème d’ascenseur, soit 47 %.

Taux d’accessibilité aux places assises en 2011 par niveaux d’accessibilité


Nombre et part d’agents de la Région sensibilisés/formés en interne aux problématiques d’égalité femmes-hommes

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.5 : Lutter contre les discriminationsAction 24 : Actions dans le cadre de la charte euro-péenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Elaborer et mettre en œuvre un plan d’action régional

d’actions en matière d’égalité hommes-femmes ; - Sensibilisation des agents des services généraux de la

Région sur l’égalité femmes-hommes.

Contexte et enjeuxSi le taux d’activité féminin des 25-49 ans a doublé en qua-rante ans, passant de 41,5 % en 1962 à 81 % aujourd’hui, les femmes restent pourtant plus durement touchées par la précarité et le chômage. En 2008, leur taux de chômage atteignait 10,9 % contre 9 % pour les hommes.Afi n que les femmes puissent participer pleinement et dans des conditions d’égalité à des instances de décisions importantes, de nombreux défi s restent à surmonter, tels que les stéréotypes négatifs quant au potentiel des femmes et à leur rôle de leadership.Audience aux journées de sensibilisation du 8 mars

20%18%16%14%12%10%8%6%4%2%0%

160

140

120

100

80

60

40

20

0

2008 2009 2010 2011

Nombre de personnes présentes

Part des personnes présentes surl’ensemble du personnel

Midi-Pyrénées s’engageLe 26 juin 2008, la Région Midi-Pyrénées adopte en Assemblée plénière la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Elle met en place un programme d’actions afi n de faire progresser l’égalité réelle entre les hommes et les femmes au sein de la collectivité.

Chaque année, la journée internationale de la femme du 8 mars est l’occasion d’une large sensibilisation des agents aux problèmes d’égalité hommes-femmes avec la projection d’un fi lm et/ou l’organisation d’une confé-rence. Ces chiffres mesurent la participation des agents mais également des partenaires de la Région invité(e)s à cette manifestation.

En 2009, les 12 référents « développement durable » au sein de chaque direction ont été sen-sibilisés par la mission « égalité » aux probléma-tiques d’égalité entre les femmes et les hommes.L’indicateur compare le nombre de participant-e-s à des manifestations de différentes natures (pro-jection de fi lm, conférence, séance de formation) et sur différentes thématiques. La comparaison quantitative du nombre de participant-e-s d’une année sur l’autre est donc à relativiser car elle ne permet pas d’évaluer réellement le niveau de sen-sibilisation des agents de manière satisfaisante.


Nombre d’actions mises en œuvre issues de la concertation (Agenda 22)

Axe 3 : La solidarité, pour une intégration sociale basée sur les liens et la citoyennetéObjectif 3.5 : Lutter contre les discriminationsAction 25 : Elaboration d’un Agenda 22 Régional, plan d’actions régional en faveur des personnes en situation de handicap

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Favoriser la prise en compte des handicaps comme un

moyen de faire progresser l’ensemble de la société ; - Répondre aux attentes de ces publics.

Contexte et enjeuxL’Agenda 22 est une démarche créée par des associations suédoises de personnes en situation de handicap, qui reprend les 22 règles défi nies par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1993 visant à assurer l’égalité des chances des personnes en situation de handicap.

Depuis plusieurs années, la Région a engagé une poli-tique volontariste en faveur des personnes en situation de handicap renforcée par la création en 2008 d’un Conseil Consultatif Midi-Pyrénées des personnes en situation de handicap. Dans ce cadre, trois groupes de travail thé-matiques (« Transports » ; « Education, formation pro-fessionnelle et emploi » ; « Citoyenneté, sport, culture et tourisme ») réunissent les différents acteurs du handicap afi n de débattre dans l’objectif d’adapter les politiques régionales à cette thématique.

Parmi les 46 actions composant l’Agenda 22, on peut mettre en avant quelques actions embléma-tiques en 2011 de cette concertation : l’accessibilité comme critère transversal de l’intervention de la Région dans les politiques territoriales, le renou-vellement de la convention triennale avec l’AGE-FIPH, la signature de la 1ère convention avec le FIPHFP, l’ouverture de l’opération 1er départ en vacances à des enfants en situation de handicap, la 1ère édition du Prix handi-entreprise citoyenne qui a permis de récompenser sept initiatives volon-taristes d’entreprises et associations en faveur du recrutement ou du maintien dans l’emploi de col-laborateurs en situation de handicap.

AXE 4 LA RESPONSABILITÉ, POUR LA PRÉSERVATION DES RESSOURCES ET LA PRISE EN COMPTE DES

ENJEUX GLOBAUX

Part de la Région couverte par le programme d’amélioration de la connaissance en eau souterraine

Axe 4 : La responsabilité : pour la préservation des ressources et la prise en compte des enjeux globauxObjectif 4.1 : Gérer durablement la ressource en eauAction 27 : Programme d’amélioration de la connaissance de la ressource en eau souterraine

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Déterminer l’exploitabilité de ces ressources en eaux

en veillant à leur préservation ; - Mettre en œuvre des outils de gestion durable de ces

ressources.

Contexte et enjeuxLa gestion intégrée de la ressource en eau passe par une bonne connaissance des réserves disponibles.Si les grands ensembles (systèmes aquifères) et leurs fonctionnements sont bien identifi és, il est impossible aujourd’hui d’estimer la réserve en eau souterraine globale.En 2005, la mission régionale sur l’eau a souligné que la connaissance des eaux souterraines : - est hétérogène et incomplète sur le territoire

midi-pyrénéen, - ne permet pas de déterminer la faisabilité d’une exploi-

tation des ressources souterraines, qui ne compromet-trait pas les capacités disponibles pour les généra-tions futures (prélèvements inférieurs aux apports de reconstitution),

- ne permet pas de déterminer leur vulnérabilité à la sècheresse et aux prélèvements en période d’étiage.

Midi-Pyrénées s’engageLa connaissance de la ressource en eau souterraine est insuffi sante en Midi-Pyrénées, notamment pour garantir des prélèvements inférieurs aux apports de reconstitu-tion. C’est pourquoi la Région a décidé de mener : - l’actualisation des synthèses hydrogéologiques

départementales ; - l’évaluation des réserves en eau disponibles du socle ; - le diagnostic de la qualité des masses d’eau et l’étude

des mécanismes de transfert des polluants ; - la modélisation des fonctionnements des systèmes

aquifères alluviaux ;


- l’estimation des réserves disponibles en relation avec la sensibilité des aquifères à la sécheresse et la mise en place d’un réseau « sécheresse » ;

- l’analyse socio-économique et confrontation ressources/besoin.

La synthèse hydrogéologique correspond à l’ensemble des données et études sur la connaissance de la res-source en eau souterraine. Elle est élaborée par départe-ment. Elle permet d’identifi er l’ensemble des aquifères. Réalisée par le BRGM, la synthèse hydrogéologique se présente sous forme d’un classeur permettant une mise à jour régulière des données. Ce document reprend les thématiques suivantes : le contexte géographique et géo-logique du département, les différentes ressources en eau souterraine, l’exploitation des eaux souterraines, la conservation et la protection des eaux souterraines.

L’indicateur mesure la surface en km² couverte par une synthèse hydrogéologique. Il témoigne d’une progression annuelle de l’amélioration de la connaissance des eaux souterraines. De 2007 à 2009, une nouvelle étude a été lancée chaque année couvrant ainsi un nouveau département. Depuis 2009, aucune autre synthèse hydrogéolo-gique n’a été initiée. En 2011, la synthèse du Lot est achevée, celles de l’Ariège et du Gers restent en cours de réalisation, représentant une surface d’étude de 16634 km², soit 36 % de la superfi cie totale de Midi-Pyrénées (45 348 km²).

Nombre de kilomètres de haies plantées

Axe 4 : La responsabilité : pour la préservation des ressources et la prise en compte des enjeux globauxObjectif 4.3 : Contribuer à la gestion de la bio-diversité, des espaces naturels et des paysages Action 30 : Préservation et reconstitution des cor-ridors biologiques en Midi-Pyrénées

Résultat(s) attendu(s) des action(s) - Restauration des boisements linéaires et de leurs fonc-

tionnalités écologiques : corridor écologique, lutte contre l’érosion, maintien des paysages.

Contexte et enjeuxL’appauvrissement de la biodiversité régionale est princi-palement dû aux modifi cations d’usage de l’espace qui se sont opérées depuis plusieurs décennies : concentration des activités en zone urbaine et artifi cialisation des sols, modifi cation des pratiques agricoles, déprise humaine dans certains territoires, propagation d’espèces envahis-santes ou nuisibles…La préservation de la « nature ordinaire », distinguée de la nature remarquable par le fait qu’elle ne fait l’objet d’aucune mesure spécifi que de conservation, est indis-pensable pour préserver et renforcer l’identité du patri-moine naturel midi-pyrénéen. Les haies, boqueteaux, vieilles prairies, murets et éboulis, fonds de vallées, mares et bords de cours d’eau complètent les espaces boisés pour constituer une trame de liaison, d’abris et de préservation pour les différentes espèces locales. Ces « couloirs de vie » sont mal connus en Midi-Pyrénées et peu pris en considération dans les aménagements. Les linéaires arborés par exemple, ont un rôle important dans les microclimats (vent, sécheresse) et la protection des sols ou de l’eau.Ces différents milieux sont des réservoirs de biodiversité, diffus sur l’ensemble de la région et constituent la base de nos paysages ruraux. Ces milieux caractéristiques représentent un véritable maillage biologique à conser-ver dans certains territoires, à restaurer dans d’autres et à bien identifi er sur toute la région.

La loi portant engagement national pour l’environnement (loi dite Grenelle 2) prévoit la constitution d’une trame verte et bleue, intégrant ces continuités écologiques en vue de leur prise en compte par les documents d’urba-nisme (Schémas de Cohérence Territoriale, Plans Locaux d’Urbanisme…) et par les grands projets d’infrastructure (lignes TGV, autoroutes, etc.). La loi Grenelle 2 fait de la Région et de l’Etat les acteurs centraux du Schéma Régio-nal de Cohérence Ecologique (SRCE). Ce schéma, outil d’aménagement du territoire, sert de support juridique à la constitution de la trame verte et bleue à l’échelle de la région. Il doit contenir les dispositions contractuelles de gestion et protection des espaces naturels.


Midi-Pyrénées s’engageAfi n de défi nir une stratégie régionale de préservation et de reconstitution, la Région souhaite disposer d’une meilleure identifi cation de ces réseaux biologiques, par des inventaires et cartographies. Ainsi, dans le cadre de programmes territoriaux, la Région soutient fi nancière-ment des plantations et réhabilitations de haies, des ali-gnements d’arbres ou de ripisylves, la restauration des petits milieux humides (mares, fonds de vallées, prairies humides, queues de lacs…), dans un objectif de « conti-nuité bocagère ». Les plantations de haies contribuent également à la séquestration du carbone. La politique a été renforcée depuis 2011 avec l’adoption du Fonds Régional Carbone.

223 373

544 456

446 456

325 456

128 671

2007 2008 2009 2010 2011

Entre 2007 et 2011, la Région a apporté son soutien à la plantation de 545 km de haies.

Nombre de Réserves Naturelles Régionales créées et/ou soutenues par la Région

Axe 4 : La responsabilité : pour la préservation des ressources et la prise en compte des enjeux globauxObjectif 4.3 : Contribuer à la gestion de la bio-diversité, des espaces naturels et des paysages Action 31 : Création et gestion des réserves naturelles régionales (RNR)

Résultat(s) attendu(s) des action(s) - Protection et gestion des sites remarquables du point

de vue de leur richesse écologique.

Contexte et enjeuxLa qualité et la variété exceptionnelles du patrimoine naturel de Midi-Pyrénées exigent de la Région, à son échelle, avec les gestionnaires locaux, d’en garantir la protection et la transmission aux générations futures. La loi de démocratie de proximité du 28 février 2002 a trans-féré aux Régions la compétence en matière de création et de gestion des réserves naturelles.

Midi-Pyrénées s’engageEn 2007, la Région Midi-Pyrénées a engagé une politique régionale de création de RNR dans le cadre de sa straté-gie régionale en faveur de la biodiversité.L’action vise à conforter les RNR existantes et à en créer de nouvelles sur des sites d’intérêt remarquable. Mise en œuvre par la Région à la demande des propriétaires privés ou publics d’espaces, et après avis du Conseil Scientifi que Régional du Patrimoine Naturel, la RNR, dont la superfi cie peut varier de quelques centaines de m² à plusieurs hectares, vise à protéger des éléments de faune et de fl ore sauvage remarquables d’un point de vue scientifi que ou écologique. Dans le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) en cours de co-élaboration Etat-Région avec une concertation auprès des collèges issus du Grenelle de l’Environnement, ces zones corres-pondent à des réservoirs de biodiversité et participent au maintien des continuités écologiques indispensables à la préservation de la biodiversité. La Région soutient les gestionnaires des Réserves naturelles régionales dans la mise en œuvre de leurs actions. L’indicateur comptabilise le nombre de RNR créées et/ou soutenues par la Région.

En 2011, les trois premières RNR ont été créées ; elles représentent 1377 ha. Ce sont : les coteaux du Fel (12), le marais de Bonnefont (46) et Aulon (65).Deux de ces RNR correspondent à d’anciennes Réserves Naturelles Volontaires (Aulon, Massif du Pibeste Aoulhet), les deux autres sont de nou-velles Réserves.En outre, la Région soutient l’association Confl uence Garonne Ariège très active pour le classement du site en RNR.

Nombre de classes ayant bénéficié d’une action pédagogique d’éducation à la biodiversité

Axe 4 : La responsabilité : pour la préservation des ressources et la prise en compte des enjeux globauxObjectif 4.3 : Contribuer à la gestion de la bio-diversité, des espaces naturels et des paysages Action 32 : Opérations de sensibilisation des citoyens à la préservation de la biodiversité ordinaire

Résultat(s) attendu(s) des action(s) - Sensibilisation des Midi-Pyrénéens au développement

durable et à la biodiversité ordinaire.


Contexte et enjeuxOutre le fait de représenter un patrimoine naturel excep-tionnel en Midi-Pyrénées, la biodiversité joue un rôle fonctionnel dans notre vie quotidienne qu’il importe absolument de maintenir. Ainsi son appauvrissement est une menace très importante pour l’avenir car elle met en péril des « services essentiels » que nous rend la nature pour l’alimentation, la pêche, la médecine et même l’industrie… La préservation d’une « biodiversité ordi-naire », à distinguer de la biodiversité remarquable par le fait qu’elle ne fait l’objet d’aucune mesure spécifi que de conservation, est dans ce sens tout à fait indispensable.

La Région Midi-Pyrénées doit donc faire face à une res-ponsabilité importante pour les générations futures : la conservation d’habitats et d’espèces endémiques ou caractéristiques. La préservation des espaces naturels et de la biodiversité ne se fera qu’au prix d’une implication de tous les habitants et de tous les acteurs de la région.

Midi-Pyrénées s’engageLe soutien régional à des actions d’éducation à la biodi-versité dans le cadre de la politique plus globale d’éduca-tion et de sensibilisation à l’environnement est ici étudié. Il s’agit de recenser le nombre de classes ayant pu béné-fi cier d’actions d’éducation à la biodiversité et le nombre d’enfants ayant participé à ces actions. L’objectif est de contribuer à faire évoluer les comportements et renfor-cer l’intérêt des Midi-Pyrénéens pour la biodiversité ordinaire.

575

675

2010 20118000

9000

10000

11000

12000

13000

14000Nombre d'élèves

Nombre de classes Nombre d'élèves

Nombre de classes et d’élèves sensibilisés en 2010 et 2011

Actuellement la Région soutient des structures d’éducation à l’environnement intervenant de la maternelle au lycée, quel que soient les thèmes choisis : nature, biodiversité, énergie, dévelop-pement durable, éco-citoyenneté… La baisse du nombre de classes constatée entre 2010 et 2011 résulte du fait que le thème de l’énergie a été plus souvent déployé, aux dépens des thèmes liés à la biodiversité.

Nombre d’animations et de participants aux Journées Nature

Axe 4 : La responsabilité : pour la préservation des ressources et la prise en compte des enjeux globauxObjectif 4.3 : Contribuer à la gestion de la biodi-versité, des espaces naturels et des paysagesAction 32 : Opérations de sensibilisation des citoyens à la préservation de la biodiversité ordinaire

Résultat(s) attendu(s) des action(s) - Sensibilisation des Midi-Pyrénéens au développement

durable et à la biodiversité ordinaire.

Contexte et enjeuxA l’issue des secondes Assises Nationales du Développe-ment Durable organisées par la Région Midi-Pyrénées en 2005, il a été décidé de créer un événement annuel visant à sensibiliser petits et grands aux thèmes de la biodiver-sité, de la gestion des ressources naturelles, de l’eau, de l’énergie et des déchets, et plus globalement à l’ensemble des thématiques propres au développement durable. La sixième édition des Journées Nature s’est déroulée du 28 mai au 5 juin 2011.


0

1000

2000

3000

Animations 350 1400 1500 2013 2000

Structures 220 350 358 440 400

2007 2008 2009 2010 2011

0

20000

40000

60000

80000

2007 2008 2009 2010 2011

Nombre d’animations et de structures porteuses aux Journées Nature

Evolution du nombre de participants aux Journées Nature

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi-Pyrénées organise tous les ans au prin-temps depuis 2006 les Journées Nature. Cette manifes-tation, a pour objectif d’inciter les Midi-Pyrénéens à préserver leur environnement en leur faisant découvrir le patrimoine naturel régional. Les Journées Nature fédèrent les initiatives de nombreuses structures : collec-tivités territoriales, lycées, Offi ces de tourisme, associa-tions de proximité, associations, entreprises…

Par ailleurs, la Région apporte tout au long de l’année son soutien aux actions d’éducation au développement durable d’envergure régionale ou départementale afi n de sensibiliser les milieux scolaires à la préservation de notre environnement.

En 2011, 700 porteurs de projet (organisateurs et partenaires) (dont 56 % d’associations et 24 % de collectivités) agissant dans le secteur du dévelop-pement durable en Midi-Pyrénées ont témoigné de leur engagement en proposant 2000 animations.85 structures n’avaient jamais participé. 80 000 personnes ont assisté à une ou plusieurs anima-tions Journées Nature.


Nombre d’exploitations biologiques soutenues par la Région Midi-Pyrénées

Axe 4 : La responsabilité : pour la préservation des ressources et la prise en compte des enjeux globauxObjectif 4.3 : Contribuer à la gestion de la bio-diversité, des espaces naturels et des paysages Action 34 : Le Plan Bio Régional

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Développement de l’agriculture biologique en

Midi-Pyrénées.

Contexte et enjeuxL’agriculture biologique vise à produire des aliments de qualité, en respectant la santé, l’environnement et préser-vant les ressources. Elle constitue un mode de développe-ment alternatif de l’agriculture, qui contribue à prendre en compte les équilibres naturels, maintenir la biodiver-sité et garantir le caractère durable de l’activité agricole. Elle exclut l’usage des produits chimiques de synthèse et des organismes génétiquement modifi és, limite l’emploi d’intrants et cherche à valoriser la spécifi cité de ses pro-duits. Elle nourrit les animaux avec des aliments prove-nant de l’agriculture biologique et prend davantage en compte leur bien-être.

L’agriculture biologique contribue à élargir le rôle de l’agriculture à une « multifonctionnalité » environne-mentale, paysagère et sociale, en complément de sa fonc-tion de production.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région adopte en 2007 son Plan Bio, renforcé en 2009, afi n d’apporter son soutien fi nancier aux investissements des exploitations bio ou en conversion, de prendre en charge les coûts de certifi cation, de subventionner les projets locaux de développement et de participer à la promotion des produits biologiques.

En Midi-Pyrénées, en 2008, le nombre d’exploi-tations et les superfi cies certifi ées en agriculture biologique progressent à nouveau, après s’être stabilisés entre 2003 et 2007. Avec 67 800 hectares cultivés en mode de production biologique, Midi-Pyrénées se situe en 2008 au 1er rang des régions françaises, en termes de superfi cies cultivées. La part de la surface agricole utilisée (SAU) certi-fi ée en agriculture biologique est supérieure à la moyenne nationale (2,9 % contre 2 %).

0

100

200

300

400

500

2006 2007 2008 2009 2010 2011

no

mb

re

d'e

xplo

itat

ion

s

aide au contrôle aide à l'investissement

Nombre d’exploitations biologiques soutenues par la Région

En ce qui concerne l’aide à la certifi cation, la réglemen-tation ne permet pas à un exploitant de percevoir sur la même période l’aide à la conversion (de l’Etat) et l’aide à la certifi cation (de la Région) au motif que ces aides couvrent partiellement le même objet. Ainsi, un exploi-tant qui entre en conversion et qui bénéfi cie de l’aide en conversion pendant 5 ans, ne peut pas demander l’aide à la certifi cation. Par ailleurs, l’aide à la certifi cation est attribuée pour une période de 3 ans, puis au maximum pour une seconde période de 2 ans.

En conséquence, l’évolution du nombre d’aides au contrôle (certifi cation) suit une courbe purement « mécanique ».

Globalement 75 % des exploitants pouvant y prétendre, ont sollicité l’aide de la Région. Ce taux est relativement satisfaisant compte tenu des modalités de la mesure. Pour l’aide à l’investissement, le nombre de dossiers est stable.Sur la période 2008-2011, environ 70 % des crédits du Plan Bio ont porté sur le soutien à l’investissement (8,13 €), dont 40 % de soutien direct à l’investissement des exploitations


Nombre de postes dans les structures de Pays, PNR, financés par la Région, dont la fonction (ou partie de mission) s’inscrit dans une démarche de Développement DurableNombre de participants aux réunions du Pôle d’Appui aux Territoires sur les thématiques intégrant le Développement Durable

Axe 4 : La responsabilité : pour la préservation des ressources et la prise en compte des enjeux globauxObjectif 4.4 : Favoriser l’appropriation et la mise en œuvre des pratiques et concepts de développe-ment durableAction 37 : Soutien « Développement durable » en faveur des Territoires de projets s’inscrivant dans une dynamique contractuelle régionale

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Ancrer le projet de développement des territoires dans

la démarche de développement durable.

Contexte et enjeux Le territoire régional est composé de plusieurs territoires de projets : Pays, Parcs Naturels Régionaux, et Agglomé-rations. Ces territoires constituent des bassins de vie, éco-nomiques, sociaux, culturels et physiques qui sont enga-gés dans des démarches de projet d’aménagement et de développement territorial. Afi n de bien ancrer le projet de développement mis en œuvre par ces territoires dans une démarche de développement durable, il est désor-mais nécessaire de renforcer les dispositifs d’accompa-gnement dans ce domaine spécifi que.

Midi-Pyrénées s’engage La Région Midi-Pyrénées, en partenariat avec les orga-nismes régionaux (Midi Pyrénées Expansion, ARDESI (Agence Régionale pour le Développement de la Société de l’Information en Midi-Pyrénées), Agence Régionale Pour l’Environnement, Comité Régional de Tourisme, Union Régionale des Conseils d’Architecture d’Urba-nisme et d’Environnement…) anime le Pôle d’Appui aux Territoires. Son but est notamment d’informer les acteurs du développement territorial, de favoriser une mise en réseau des expériences, de participer à la formation conti-nue des agents de développement, de valoriser les poli-tiques régionales.Elle participe également au fi nancement de postes dédiés au développement durable (Agenda 21, Plan Climat Ter-ritoriaux, Energies renouvelables, Plan Paysages, etc.) au sein des Pays et des Parcs Naturels Régionaux.

En 2009, 2 réunions du Pôle d’Appui aux Terri-toires ont eu lieu sur des thématiques du dévelop-pement durable : Agendas 21 locaux et Plans Cli-mat Territoriaux. 105 participants étaient présents.En 2010, 2 réunions ont été organisées sur des thé-matiques ayant un lien avec le développement durable : appui à l’émergence de SCOT ruraux et accessibilité aux Services à la population. Elle sont réuni 30 personnes.En 2011, 1 réunion a porté sur la politique de la Région en faveur du Tourisme durable, 71 per-sonnes étaient présentes.

En 2011, 110 postes sont soutenus dans les Pays et les PNR. Au terme du premier semestre 2012, ce sont 24,7 Equivalents Temps Plein (ETP) direc-tement concernés par une mission liée aux fi na-lités du Développement Durable. Les objectifs fi xés à l’occasion de la défi nition de l’indicateur étaient, pour 2011, de 20 et pour 2012, de 25 ETP.Les secteurs principalement concernés par cette ingénierie sont par ordre décroissant : l’énergie (au titre des Plans Energie Climat Territoriaux ou autres initiatives du même type), l’environ-nement et les paysages (chartes paysagères par exemple), l’émergence des SCOT, la gouver-nance et l’animation des conseils de développe-ment, l’accompagnement d’Agendas 21, le tou-risme durable et la mobilité.


AXE 5 LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE :

LE PLAN CLIMAT RÉGIONAL

Nombre de particuliers aidés

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : Le Plan Climat RégionalObjectif 5.1 : Améliorer l’effi cacité énergétique et lutter contre l’émission de gaz à effet de serre Action 39 : Aides aux particuliers pour une meil-leure performance énergétique

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - La réduction des émissions de gaz à effet de serre ; - La lutte contre la précarité énergétique

Contexte et enjeuxEn Midi-Pyrénées, le secteur du résidentiel et du ter-tiaire représente 43 % de la consommation d’énergie, et augmente de 1,5 % par an depuis 1990. C’est pourquoi, à l’occasion du renouvellement du Plan Climat régional en novembre 2009, la Région a souhaité élargir son action auprès des particuliers de Midi-Pyrénées, acteurs incon-tournables de la politique régionale en faveur du déve-loppement des énergies renouvelables et du recours à des équipements sobres en carbone. Les charges liées au chauffage représentant pour un particulier, en moyenne, les trois quart de la facture énergétique du foyer, les enjeux climatiques se doublent ici d’un défi social auquel la Région se doit de répondre.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi-Pyrénées a soutenu, depuis 2000, l’achat de 14 000 chauffe-eau solaires (70 000 m² de capteurs) par des particuliers. La Région a décidé, lors de son Assem-blée Plénière du 19 mai 2011, d’amplifi er très largement « l’éco-chèque logement ». Ces modifi cations sont entrées en vigueur le 1er octobre 2011.Ce nouvel éco-chèque logement est l’unique dispositif régional de soutien aux particuliers en matière d’amé-lioration énergétique de leur logement. Il s’inscrit dans le cadre plus global du Plan Régional « Midi-Pyrénées Energies 2011-2020 », qui affi rme la volonté de la Région d’agir pour la maîtrise de l’énergie et l’effi cacité énergé-tique. Ce plan vise prioritairement à réduire la précarité énergétique et, plus généralement, à améliorer la perfor-mance énergétique des bâtiments existants.

En application du plan pluriannuel « Midi-Pyrénées Energies 2011-2020 », des mesures directes d’investisse-ment et des mesures d’appui ont été mises en place en 2011. La Région a adopté de nouveaux critères en vue d’augmenter le nombre de bénéfi ciaires et d’attribuer 3 300 éco-chèques par an en moyenne. Visant la réduc-

tion d’au moins 25 % de la consommation énergétique des logements concernés, l’éco-chèque permet d’aider directement les propriétaires occupants (sous condition de ressources) et les propriétaires bailleurs convention-nant avec l’Anah, sans avance de frais de leur part.L’année 2011 a essentiellement été consacrée à la mise en œuvre du dispositif et à la diffusion des nouvelles moda-lités auprès de l’ensemble des parties prenantes du terri-toire, dont les professionnels du bâtiment.Ainsi, une convention entre la Région, l’Etat et l’Anah a été approuvée afi n de coordonner au niveau régional les dispositifs d’intervention. Dans chaque département, un contrat local d’engagement contre la précarité énergé-tique (CLE) a été formalisé avec l’Anah, le Conseil Géné-ral et les partenaires sociaux. Enfi n, 14 partenariats ont été noués avec les collectivités engagées dans des pro-grammes d’amélioration de l’habitat.Au total en 2011 : - 204 ménages ont été soutenus dans le cadre précédant

l’adoption des nouveaux critères, pour un montant de 232,5 k€ ;

- 41 « nouveaux » éco-chèques logement ont été attri-bués, pour un montant de 61,5 k€, et 296 profession-nels sont partenaires du dispositif.

Nombre de particuliers aidés

3153

315 355 245

4249

2007 2008 2009 2010 2011

Depuis le 1er novembre 2008, la Région Midi-Pyré-nées concentre son action sur les foyers les plus modestes en conditionnant ses aides aux ressources des ménages. Cela a conduit à une augmentation très importante des demandes au 3ème trimestre 2008 (qui ont toutes été traitées en 2008) puis à une baisse sensible du nombre de particuliers aidés à partir de 2009. En 2010, de nouveaux dispositifs sont mis en place : le déploiement du partenariat avec l’Anah pour l’attribution des aides à la rénova-tion énergétique, puis au 1er octobre « l’Eco-Chèque Logement ».Un deuxième dispositif éco-chèque est entré en vigueur au 1er octobre 2011 destiné à la rénovation des logements permettant une économie de 25 % d’énergie a minima.


Nombre de bâtiments tertiaires publics, privés et de logements sociaux économes aidés

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : Le Plan Climat RégionalObjectif 5.1 : Améliorer l’effi cacité énergétique et lutter contre l’émission de gaz à effet de serre Action 40 : Soutien à la construction et à la rénova-tion de bâtiments économes

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Meilleure performance énergétique des bâtiments

existants et neufs en Midi-Pyrénées.

Contexte et enjeuxL’impact environnemental du bâtiment est considérable : sur les 12,2 millions de tonnes de CO2 émis en région Midi-Pyrénées en 2009, 31 % proviennent du secteur résidentiel et du tertiaire (données de l’Observatoire Régional de l’Energie de Midi-Pyrénées - OREMIP). Cela représente aussi 43 % de la consommation énergétique fi nale.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région a adopté en juin 2008 son « Plan Bâtiments Economes Midi-Pyrénées » 2008-2013 (volet « Bâtiment » du Plan Climat Régional) afi n de : - Favoriser la Recherche-Développement, l’innovation,

le transfert de technologies au service d’une approche intégrée « Bâtiments Economes » (Axe 1),

- Soutenir la production de matériaux, systèmes et ser-vices innovants pour des « Bâtiments Economes » (Axe 2),

- Accompagner la formation, l’adaptation et l’accès à l’emploi des acteurs de la mise en œuvre de « Bâti-ments économes » (conception et réalisation) (Axe 3),

- Accompagner la demande sur le marché fi nal, participer à des réalisations de « Bâtiments éco-nomes », exemplaires et/ou innovants (Axe 4),

- Favoriser la diffusion des connaissances, la mise en réseaux et la coordination des acteurs (Axe 5).

Cette politique a encore été amplifi ée en 2011 avec l’adop-tion du Plan Midi-Pyrénées Energies qui ancre la prise en compte des enjeux énergétiques dans toutes les poli-tiques : décisions de conditionner les aides aux bâtiments à une performance énergétique élevée, décision de dou-bler le budget consacré aux appels à projet bâtiments éco-nomes et de multiplier par plus de huit le budget consa-cré à la rénovation énergétique des logements sociaux.

En application de son Plan Bâtiments Economes Midi-Pyrénées, la Région a soutenu, en 2009, 447 logements sociaux locatifs économes, et 997 en 2010 grâce à un partenariat mis en place en 2008 avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et l’Union Sociale de l’Habitat pour la construction et la rénovation énergétiquement performantes de logements sociaux locatifs.En 2010, son action s’amplifi e avec le lancement d’un appel à projets 2010-2013 visant à accompa-gner les projets exemplaires en neuf et en rénova-tion de logements sociaux locatifs mais aussi de bâtiments tertiaires publics et privés.A compter du 1er juillet 2011, avec le nouveau dispositif sur le logement social dans le cadre du Plan Midi Pyrénées Energies (MIPE), l’action de la Région se concentre sur la réhabilitation éner-gétique de logements sociaux. Tous dispositifs confondus, le nombre de logements sociaux éco-nomes aidés a ainsi fortement augmenté.

Nombre de logements sociaux économes soutenus

228

997

1188

447497

2007-2008 2009 2010 2011

appel à projets CDC MIPE


Puissance photovoltaïque soutenuePuissance bois soutenuem2 solaire thermique soutenus (hors particuliers)

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : Le Plan Climat RégionalObjectif 5.1 : Améliorer l’effi cacité énergétique et lutter contre l’émission de gaz à effet de serreAction 41 : Favoriser le développement des éner-gies renouvelables en Midi-Pyrénées.

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Le développement des énergies renouvelables en

Midi-Pyrénées ; - Le développement de l’économie verte.

Contexte et enjeuxAvec un objectif national de 23 % d’énergies renouve-lables dans la consommation fi nale d’ici 2020, la pro-motion des énergies renouvelables représente un enjeu majeur dans la lutte contre le changement climatique. La Région Midi-Pyrénées bénéfi cie d’un fort potentiel dans ce domaine. En effet, elle compte plus de 2000 heures d’ensoleillement par an et possède la troisième forêt du pays (source : Inventaire forestier national). Avec 54 000 exploitations agricoles, le potentiel énergétique lié aux procédés de méthanisation n’est pas moindre.

Midi-Pyrénées s’engageEn complément du programme « historique » PRE-LUDDE (programme régional de lutte contre l’effet de serre et pour le développement durable) mené en par-tenariat avec l’ADEME, la Région Midi-Pyrénées adopte en juillet 2009 son Plan de soutien à la production d’éner-gies renouvelables qui structure son action autour de 3 sources d’énergies renouvelables : le solaire photovol-taïque, le bois énergie et la méthanisation.

L’appel à projets « centrales photovoltaïques » lancé en 2007 et 2008 a eu pour objectif de participer à dynami-ser cette fi lière. Les publics cibles de cet appel à projets étaient les collectivités locales, les TPE, PME et PMI (dont les exploitations agricoles), et les bailleurs sociaux. Le Plan régional de soutien à la production d’énergies renouvelables permet d’attribuer les subventions pour le photovoltaïque intégré au bâti en le conditionnant à une performance énergétique élevée. Par ailleurs en ce qui concerne les lycées, la Région a déployé dans un pre-mier temps un programme de mise en place de centrales photovoltaïques. En 2010, elle a lancé un appel à propo-sition auprès d’investisseurs pour concevoir, installer, exploiter et entretenir des panneaux photovoltaïques sur le patrimoine bâti des lycées publics de Midi-Pyrénées. Elle a retenu des offres qui vont permettre, d’ici 2013, d’équiper 64 lycées avec 65 000 m² de systèmes photovol-taïques représentant une puissance totale de 6,72 MWh. Enfi n dans le cadre du système de management environ-

nemental, la Région a mis en service une centrale photo-voltaïque sur le toit de l’Hôtel de Région dès septembre 2007.

Par ailleurs, la Région Midi-Pyrénées, en partenariat avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et deux groupes bancaires de Midi-Pyrénées a lancé en septembre 2010 un nouveau dispositif de prêts bonifi és doté de 700 millions d’euros. Ce dispositif est consacré au fi nancement d’installations productrices d’électricité renouvelable et de travaux de rénovation énergétique de bâtiments publics et privés.Puissance bois totale installée (kW)

42774697

7580

5612

12550

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

2007 2008 2009 2010 2011

La baisse de la puissance bois installée entre 2007 et 2008 peut s’expliquer par le fait que l’année 2007 a été marquée par le soutien de la Région à des projets d’importance (réseau de chaleur de Castres/6 500 kW et réseau de chaleur de Mazamet/2 500 kW).

Puissance photovoltaïque soutenue par la Région (kWc)

727

895

669

421

238

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

2007 2008 2009 2010 2011


Pour le photovoltaïque, l’appel à projets 2007-2008 se transforme en 2009 en une aide directe dans le cadre du Plan de soutien aux énergies renouve-lables : les budgets affectés augmentent.Entre 2007 et 2010, la puissance photovoltaïque sou-tenue a augmenté chaque année pour atteindre 895 kWc en 2010. Depuis 2011, on enregistre une baisse qui traduit l’impact du moratoire de fi n 2010 et des modifi cations depuis des conditions tarifaires.

M2 solaire thermique soutenus (hors particuliers)

35

671

924

13321476

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

2007 2008 2009 2010 2011

m2

Pour le solaire thermique, l’ADEME a mis en place en 2009 le Fonds Chaleur permettant d’accompa-gner les projets signifi catifs au maximum d’aides publiques autorisées, donc sans nécessité de com-plément de fi nancement de la Région.

Nombre de places vélos par équipement

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : Le Plan Climat RégionalObjectif 5.2 : Faciliter l’utilisation des transports collectifs des modes de transports doux en les adaptant aux évolutions des besoinsAction 44 : Schéma directeur vélo-train

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Inciter à l’intermodalité entre les modes doux et le

TER, en sécurisant notamment le stationnement des vélos en gare.

Contexte et enjeuxLa Région souhaite proposer aux voyageurs TER des solutions alternatives afi n d’inciter les usagers à ne plus utiliser leur voiture. Le développement d’aménagements et services favorisant l’intermodalité modes doux/TER constitue une des alternatives.De plus, l’utilisation conjointe du TER et de la bicy-clette a connu, ces dernières années, une croissance exceptionnelle.

Midi-Pyrénées s’engageC’est pourquoi, la Région a engagé la mise en place d’aménagements nouveaux dans les gares afi n de pro-poser aux Midi-Pyrénéens de nouvelles solutions pour conjuguer train et vélo. Ces nouveaux services (vélos-tation, consignes collectives, point vélo service, box, arceaux…) ont été mis en place, de manière expérimen-tale sur 3 ans, sur l’axe Toulouse-Castres-Mazamet. L’ob-jectif était de développer des services TER + vélos. Cette phase d’expérimentation se terminera en 2013.Enfi n, une vélostation offrant 678 places gardiennées, similaire à de larges consignes collectives, va être créée à Matabiau ; sa mise en service est prévue pour juillet 2013. La Région prévoit la réalisation d’autres consignes collec-tives dans les gares de Muret et Portet.

Parallèlement, des places vélos sont créées dans le cadre des projets d’aménagement des Gares.L’indicateur comptabilise le cumul du nombre de places créées dans le cadre des projets d’aménagement Gares et dans le cadre de la convention d’expérimentation, sur l’axe Toulouse-Mazamet, d’équipements vélos dans les gares et haltes ferroviaires.Ventilation du total des places disponibles : - places en consignes collectives - places en consignes individuelles - places en accroches doubles ou arceaux

Les douze points d’arrêts de l’axe Toulouse-Maza-met (Montrabé, Gragnague, Montastruc, Roque-serière, Saint-Sulpice, Les Cauquillous, Lavaur, Damiatte St Paul, Vielmur sur Agout, Castres, Labrugière, Mazamet) sont aujourd’hui équipés d’aménagements allant de l’arceau à la consigne collective. Certaines adaptations de programme ont été rendues nécessaires du fait de contraintes techniques non décelées lors de l’étude de faisa-bilité. Au total, 274 places ont été créées dans le cadre de cette expérimentation sur un total de 364 places (soit 75 %).Sur ces 364 places :90 places en consignes collectives90 places en consignes individuelles184 places en accroches doubles ou arceaux.


Taux de satisfaction des usagers des TER sur la fiabilité de l’information en cas de situation perturbée

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : Le Plan Climat RégionalObjectif 5.2 : Faciliter l’utilisation des transports collectifs des modes de transports doux en les adaptant aux évolutions des besoinsAction 45 : Trains régionaux : amélioration de l’in-formation des voyageurs

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Une meilleure information des usagers en situation

perturbée ; - Augmentation de la fréquentation des TER.

Contexte et enjeuxLa demande des usagers pour une meilleure information dans les transports collectifs est particulièrement forte, surtout lors de situations perturbées. Or force est de constater que les dispositifs d’information varient sensi-blement d’une gare à l’autre, et un voyageur peut éprou-ver des diffi cultés pour accéder à une information néces-saire à son déplacement. La Région et la SNCF souhaitent donc améliorer les systèmes d’information à destination des voyageurs TER.Le transport représente 35 % de la consommation d’éner-gie en Midi-Pyrénées (données OREMIP 2008) et consti-tue un des principaux levier pour agir contre le change-ment climatique. La Région et la SNCF souhaitent donc améliorer les systèmes d’information à destination des voyageurs TER (Trains Express Régionaux) afi n de ne pas freiner le développement des modes de transport propres.

Midi-Pyrénées s’engageAfi n de mettre à disposition des usagers TER une infor-mation fi able quant à leurs déplacements, la Région Midi-Pyrénées et la SNCF ont mis en place 3 dispositifs : - Une centrale d’information multimodale permettant

d’effectuer des recherches (horaires, itinéraires) à par-tir des lieux de départ et d’arrivée (adresse postale, arrêts de bus, lieux publics…) quelque soit le mode de transport collectif utilisé (bus, autocar, train, avion).

- Un service “Alerte Trafi c” automatisé par SMS et courriels

- Un référentiel commun à l’ensemble des acteurs con-cernés par l’information aux voyageurs.

Afi n de mesurer l’effi cacité des dispositifs mis en œuvre, la Région et la SNCF ont recours à des enquêtes de satisfaction.

peu satisfaits

41%

très satisfaits / satisfaits

40%

pas du tout satisfaits

19%

peu satisfaits

37%

très satisfaits / satisfaits

40%

pas du tout satisfaits

23%

L’information en situation perturbée reste l’un des principaux thème d’insatisfaction de la part des usagers puisque plus de la moitié des usagers sont peu ou pas du tout satisfaits que ce soit en gare ou à bord du train.La mise en place des panneaux d’affi chage CATI NAVITIA a permis d’améliorer la qualité de l’in-formation perturbée en gare (56 affi cheurs sur 25 sites installés en 2010). Ainsi, en 2012 40 % des usagers sont satisfaits de la fi abilité de l’informa-tion en gare contre 36,8 % en 2008.

Nombre de Cartes Pastel émisesNombre de voyages TER et Réseau Régional Routier (fer + routes)

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : Le Plan Climat RégionalObjectif 5.2 : Faciliter l’utilisation des transports collectifs des modes de transports doux en les adaptant aux évolutions des besoinsAction 46 : Titre unique de transport

Taux de satisfaction à bord des trains début 2012

Taux de satisfaction en gare début 2012


Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Mise en œuvre d’un titre unique de transport dans les

bassins de vie ; - Augmentation de la fréquentation des transports en

commun et de l’intermodalité.

Contexte et enjeuxEn Midi-Pyrénées, le transport pèse lourdement dans le bilan énergétique régional et représente 35 % de la consommation totale en énergie (Données 2008, Obser-vatoire Régional de l’Energie de Midi-Pyrénées). La pro-motion et le développement des transports en commun, comme alternative à l’usage de la voiture particulière, est un axe essentiel dans la lutte contre le changement climatique, mais pas seulement. Le développement des transports en commun permet également de lutter contre les inégalités sociales dans la mesure où les ménages dont l’habitat est excentré des villes disposent de reve-nus modestes, et enfi n, de fl uidifi er le trafi c au sein des zones urbaines.

Depuis le 1er janvier 2002, la Région Midi-Pyrénées est autorité organisatrice des Transports Express Régionaux de voyageurs (TER). Les usagers empruntent fréquem-ment plusieurs réseaux de transports en connexion pour leurs déplacements quotidiens ou occasionnels (réseau ferroviaire régional et réseau urbain par exemple), mais dans la plupart des cas ils doivent se munir d’un titre de transport pour chacun des réseaux de transports en connexion qu’ils utilisent, ce qui suppose des démarches, auprès de plusieurs opérateurs, pour se procurer ces titres. La Région souhaite favoriser le développement des transports en commun par la mise en place d’un titre unique sur l’ensemble du territoire de Midi-Pyrénées.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi-Pyrénées est engagée dans le développe-ment des transports propres. Ainsi la politique régionale vise à favoriser le transport ferroviaire par des opérations de renforcement de lignes, d’acquisition de matériels roulants, de réaménagement de gares. Les actions de la Région concernent notamment le cadencement des lignes TER et l’augmentation de l’offre TER, la mise en place de tarifi cation intermodale et le développement d’un sys-tème de billettique unique. La Région s’est engagée dans cette dernière démarche depuis 2003 dans le bassin de l’agglomération toulousaine et souhaite aujourd’hui la développer à l’échelle de son territoire.La Carte Pastel donne accès aux transports TER, Tisseo, ainsi qu’au réseau régional routier (cars).L’indicateur, en comptabilisant le nombre de voyages TER et RRR, permet d’évaluer l’effi cacité de la politique régionale en matière de transport.

Cumul fin 2010 Cumul fin 2011

481 788649 208

Nombre de cartes Pastels émises

Entre 2007 et 2011, 649 208 cartes Pastel ont été émises, soit une hausse de 36 % par rapport à 2010 (476 545).

0

2 000 000

4 000 000

6 000 0008 000 000

10 000 000

12 000 000

14 000 000

2007 2008 2009 2010 2011

Car régionauxTER (fer+route)

Nombre de voyages TER et cars régionaux

Le trafi c TER 2010 est en diminution de -2,6 %. L’année 2010 a été marquée par des mouvements sociaux particulièrement longs, notamment du 7 au 21 avril et du 11 au 30 octobre. Les train-kilo-mètres supprimés pour cause de grèves ont été multipliés par 3 par rapport à 2009. Par ailleurs, les intempéries du début d’année (dont la tempête Xynthia en février) ont également affecté le bon fonctionnement du TER ferroviaire

En 2011, le trafi c ferroviaire TER présente un bilan très positif : +5,6 % en voyages (-4,6 % pour le TER routier) et +2 % en voyageurs-kilomètre. Le TER ferroviaire a gagné plus de 500 000 voyageurs et 10 millions de voyageurs-kilomètres. En nombre de voyages, son niveau de trafi c est même supé-rieur à celui de 2009 (+2,5 %).Pourtant, 2011 a été marquée par des travaux « Plan Rail » importants (968 602 km supprimés et substitués) entraînant la fermeture de nombreuses lignes ferroviaires, ce qui a freiné la fréquentation du TER ferroviaire sur Toulouse-Mazamet, Tou-louse-Tessonnières, Portet-Tarascon (Ariège) et Pamiers-Latour (Ariège).


Nombre de kilomètres de voies renouvelées du Plan rail sur le nombre de kilomètres programmés

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : Le Plan Climat RégionalObjectif 5.2 : Faciliter l’utilisation des transports collectifs des modes de transports doux en les adaptant aux évolutions des besoinsAction 47 : Plan Rail

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Performance des réseaux ferrés en Midi-Pyrénées ; - Augmentation de la fréquentation des TER.

Contexte et enjeuxEn Midi-Pyrénées, le transport pèse lourdement dans le bilan énergétique régional et représente 36 % de la consommation totale en énergie (Données 2007, Obser-vatoire Régional de l’Energie de Midi-Pyrénées). La Région possède une compétence clé en matière de trans-port puisque c’est à elle que revient la gestion des trains régionaux (TER) et du réseau régional routier. La pro-motion et le développement des transports en commun, comme alternative à l’usage de la voiture particulière est donc un axe essentiel dans la lutte contre le changement climatique.

Midi-Pyrénées s’engageUne expertise commanditée par la Région et Réseau Ferré de France (RFF) a permis d’éclairer l’état préoccu-pant des lignes ferroviaires de Midi-Pyrénées. Ainsi, par un protocole signé le 25 juillet 2007 et amendé en 2009 pour inclure la participation de l’Etat, la Région Midi-Pyrénées, RFF et la SNCF engagent un programme ambi-tieux de renouvellement des lignes à caractère régional. Le Plan Rail 2007-2013 de Midi-Pyrénées est le premier de cette importance en France sur un réseau régional principalement dédié aux TER. Il mobilise 820 millions d’euros, dont près de la moitié est apportée par la Région. Au total, 741 km de rails seront renouvelés.

En 2011, 710 km de voie sur les 741 km prévus sont renouvelés, soit 96 % du total de voies prévu.9 des 10 opérations de renouvellement program-mées au Plan Rail ont été réalisées. L’opération sur la section Toulouse-St Sulpice débutera en mai et se terminera fi n août 2012.

Nombre de places de parking créées (voitures + vélos)

Axe 5 : La lutte contre le changement climatique : Le Plan Climat RégionalObjectif 5.2 : Faciliter l’utilisation des transports collectifs des modes de transports doux en les adaptant aux évolutions des besoinsAction 47 : Plan Rail

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Une meilleure qualité environnementale des parkings ; - Développement de l’intermodalité TER avec les vélos

et les transports collectifs ; - Augmentation de la fréquentation des TER, diminu-

tion de l’usage de la voiture particulière.

Contexte et enjeuxFace au succès grandissant des TER ces dernières années, la question du stationnement aux abords des gares est devenue préoccupante : les parkings sont saturés, pro-blèmes de stationnement sauvage, etc. Cette situation peut devenir à terme un frein au développement du TER.

Midi-Pyrénées s’engageC’est pourquoi, consciente de cet enjeu, la Région a décidé de mener une politique volontariste en soutenant les projets d’aménagement ou d’extension des parkings des gares, dans le cadre des contrats territoriaux. Des critères d’intervention ont été adoptés dans ce sens en Assemblée Plénière du 15 octobre 2007, précisés par la Commission Permanente du 21 avril 2008 puis modifi és par la Commission Permanente du 29 septembre 2011.L’indicateur mesure le nombre de places de stationne-ment créés pour voitures et vélos qui contribuent à l’in-termodalité des transports dans le projet d’aménagement de Gares.Afi n d’être éligibles, les projets doivent répondre aux cri-tères suivants : - Développement de l’intermodalité TER avec les vélos

et les transports collectifs, - Gratuité de l’accès aux parkings des gares pour les

usagers, - Respect des normes d’accessibilité pour les Personnes

à Mobilité Réduites ou handicapées, - Aménagements s’inscrivant dans une démarche de

qualité environnementale.

A noter, certaines gares ne font pas l’objet d’une exten-sion de leur parking « voitures » mais d’une simple réfection sans augmentation de la capacité d’accueil. Ces places « réaménagées » ne sont pas comptabilisées dans cet indicateur (simplifi cation) ; pour autant, ces travaux contribuent à l’amélioration de l’intermodalité dans les gares.


L’objectif donné à l’issue de l’étude menée par la SNCF en partenariat avec la Région (modèle Vista) ne porte que sur les 63 gares et haltes iden-tifi ées par les partenaires comme connaissant ou pouvant connaître à terme des problèmes de saturation des parkings. L’étude propose pour celles-ci des objectifs en nombre de places (besoin théorique moyen) à atteindre d’ici 3 années « cible » : 2013, 2018 et 2023.Il est également possible de mesurer le nombre de dossiers fi nalisés en fonction des priorités données par cette même étude, quelque soit le nombre de places créées.

En 2011, 337 places de parking voitures ont été créées et 90 places vélos.

AXE 6 : L’EXEMPLARITÉ POUR UNE AMÉLIORATION

CONTINUE DU FONCTIONNEMENT DE L’INSTITUTION

Consommation de flux énergétique, eau et matières dans les lycéesMontant des investissements réalisés au titre du programme d’amélioration énergétique des lycées

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.1 : Etre exemplaire en matière de poli-tiques/actions/pratiques/comportements res-ponsables écologiquement et socialementAction 50 : Programme de performance énergé-tique et environnementale dans les lycées

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - La maîtrise des fl ux (eau, énergie, déchets) dans les

lycées ; - La maîtrise de l’énergie dans les lycées (146 lycées).

Contexte et enjeuxPropriétaire de 2,6 millions de m² d’établissements d’en-seignement dont elle supporte à 100 % le fi nancement de la construction, la maintenance et l’entretien, la Région s’applique à elle-même l’impératif de la prise en compte du défi climatique. 72 % du parc des lycées publics de Midi-Pyrénées a été construit avant 1974 et avant toute réglementation thermique. Outre les économies fi nan-cières (en termes de fonctionnement des lycées) et écolo-giques visées, la maîtrise des fl ux permettra de sensibili-ser le personnel technique et enseignant des lycées, ainsi que les lycéens, aux problématiques environnementales.La consommation d’énergie représente, en moyenne annuelle, 310 millions de KWh.

L’amélioration de la performance énergétique des bâti-ments des lycées publics s’appuie sur la campagne de diagnostics énergétiques et environnementaux menée en 2008 et qui a fait apparaître l’état des lieux suivant :Performance énergétique (sur une échelle de A à G) : - 72 % des lycées classés en C (soit de 211 à 370 kWh par

m2/an) ; - 18 % classés en D ; - 10 % classés en B.

Bilan carbone (sur une échelle allant de A à G) : - 57 % des établissements en catégorie C (soit 16 à 30 kg

eqCO2 par m2/an) ; - 30 % en catégorie D ; - 13 % en catégorie B.


Le Plan de soutien adopté en juillet 2009 prévoit de réaliser des travaux d’investissements en 2010 afi n d’atteindre : - Fin 2011 : 10 % de réduction des consommations en

énergie ; - Fin 2015 : Passage en classe C des 26 bâtiments

énergivores actuellement classés ; réduction de 50 % des émissions de CO2 dans les établissements pilotes.

En 2010, 4 224 262 kWh de gaz et 1 378 898 kWh d’électricité ont été consommés dans les lycées de la Région. La consommation en eau a été de 9 777 m³.Par ailleurs, le montants des investissements s’élève en 2011 à 6 millions d’euros.

Nombre de jeunes ayant effectué un stage ou un apprentissage dans les services de la Région dans le cadre de leur scolarité dans l’Ecole Régionale de la 2ème ChancePart des stagiaires ou des apprentis de l’Ecole Régionale de la 2ème Chance en activité (emploi ou formation) un an après un stage dans les services de la Région

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.1 : Etre exemplaire en matière de poli-tiques/actions/pratiques/comportements res-ponsables écologiquement et socialementAction 52 : Partenariat avec l’Ecole Régionale de la 2ème chance pour l’accueil d’élèves stagiaires

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - L’insertion professionnelle des jeunes de l’Ecole de la

2ème Chance - Réponse aux besoins de la Région en matière de sta-

giaires et d’apprentis.

Contexte et enjeuxL’Ecole de la 2ème Chance s’adresse aux personnes âgées de 18 à 30 ans, qui ont quitté le système scolaire sans diplôme ni qualifi cation. C’est aujourd’hui un outil important de lutte contre l’exclusion sociale et profes-sionnelle des jeunes. Des formations et des pédagogies adaptées à leurs besoins leur sont proposées. Le concept d’Ecole de la 2ème chance repose sur le principe de l’alter-nance en entreprise pour élaborer, construire et dévelop-per un projet professionnel et sur une individualisation des apprentissages dans le cadre d’une remise à niveau des savoirs de base (maths, français, anglais, informa-

tique). Le fi nancement de l’Ecole de la 2ème Chance est assuré à 45 % par la Région.

Midi-Pyrénées s’engageAu-delà de son fi nancement, la Région souhaite sou-tenir cette structure en formalisant un partenariat afi n d’accueillir des stagiaires de l’école de la 2ème Chance. Il est proposé de recenser chaque année les besoins de la Région en matière de stage ou d’apprentissage (thé-matiques, durée, compétences…) et de les centraliser afi n d’organiser l’accueil régulier de stagiaires de l’Ecole Régionale de la 2ème Chance. Ce partenariat permettra de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes en diffi -culté et de répondre aux besoins de la Région en matière de stagiaires.

En 2008, la Région a accueilli 4 stagiaires de l’Ecole de la 2ème chance. En 2009, 6 élèves ont effectué 10 stages différents (4 en ont effectué 2).En 2010, 3 stages ont été effectués par 3 élèves différents.En 2011, 8 élèves ont effectué 9 stages au total.

Sur les 6 jeunes ayant effectué un stage dans les services de la Région en 2009, 4 sont en activité (formation ou emploi) en 2010.Un stagiaire de 2010 était en activité au 31 décembre 2011 et un deuxième bénéfi cie d’un CDD Agent régional des Lycées jusqu’au 4 juin 2012.

Consommation de gaz et d’électricité en KWh par agent et par an/m2

Consommation en eau en m3 par agent et par an

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.1 : Etre exemplaire en matière de poli-tiques/actions/pratiques/comportements res-ponsables écologiquement et socialementAction 53 : Hôtel de Région : poursuite et amé-lioration du programme de management environnemental

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - La diminution de l’impact sur l’environnement du

fonctionnement de l’administration.

Contexte et enjeuxLa Région est certifi ée ISO 14 001 depuis avril 2005 pour ses activités administratives, les déplacements, la res-tauration et l’imprimerie. Le périmètre de certifi cation


inclut l’Hôtel de Région, les bâtiments Ouest et Sud, et le Conseil Economique, Social, et Environnemental Régio-nal (CESER).

Midi-Pyrénées s’engageLa diminution des consommations d’énergie et d’eau est un des objectifs fi xés par la politique environnementale qui défi nit le cadre d’intervention du Système de Mana-gement Environnemental.

020406080

100120140160180

2006 2007 2008 2009 2010 2011

Consommation d'eau de ville/agentQuantité d'eau prélevée dans la nappeTotal/agent

Consommation en eau en m3 par agent et par an

On note une baisse de près de 40 % de la consom-mation annuelle d’eau de ville par agent depuis 2006, grâce aux dispositifs économes en eau (mousseurs, nouvelle climatisation de la salle des serveurs, double-chasses), aux pratiques éco-nomes (surveillance des fuites, sous-compteurs, suivi des installations rigoureux…), et aux actions régulières de sensibilisation (bons gestes).L’eau de la nappe est prélevée pour refroidir les équipements de rafraichissement d’air et pour l’arrosage des espaces verts. Les volumes servant au rafraichissement étaient en diminution depuis 2006 (optimisation des réglages) puis a augmenté en 2010 et surtout en 2011 (climatisation allumée tôt en avril et éteinte tard en octobre du fait des conditions climatiques).

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2006 2007 2008 2009 2010 2011

anné

ekWh/

DJU

/m2

Consommation d’énergie par DJU* par m2

DJU : Les degrés jour unifi és permettent de réaliser des estimations de consommations d’énergie thermique en fonction des conditions climatiques

La consommation totale d’énergie par m2 a ten-dance à diminuer pondérée par les DJU (sauf augmentation de 2011) grâce aux dispositifs éco-nomes en énergie (gestion centralisée des bâti-ments, lampes basse consommation, détecteurs de présence…), aux pratiques économes (sous-compteurs, suivi des installations rigoureux…), et aux actions régulières de sensibilisation (bons gestes). L’augmentation observée en 2011 est pro-bablement liée à la mise en service du bâtiment Sud depuis août 2011 (utilisation du bâtiment non encore optimisée).

Part des indicateurs de l’Agenda 21 régional renseignés

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.2 : Mettre en place une organisation et une méthode de travail pour mettre en œuvre et animer l’Agenda 21 régionalAction 56 : Dispositif d’évaluation de l’Agenda 21

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Elaborer un outil de pilotage de la stratégie en

matière de développement durable ; - Rendre compte aux citoyens

Contexte et enjeuxLe Sommet de la Terre à Rio en 1992 préconise la mise en place d’agendas 21 à l’échelle locale. En 2007, la Région Midi-Pyrénées adopte son Agenda 21, véritable engage-ment d’un développement durable auprès de ses citoyens. La mise en œuvre du programme d’actions Agenda 21 nécessite de pouvoir rendre compte des résultats atteints, ce qui est un enjeu de l’évaluation de l’Agenda 21. En outre, l’évaluation permettra de proposer la défi nition d’objectifs chiffrés et planifi és. Pour cela, des indicateurs stratégiques et d’action (résultat ou réalisation) sont défi -nis et doivent être renseignés progressivement.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi-Pyrénées a mis en place un travail sur l’évaluation. Ce travail s’est appuyé sur plusieurs démarches : - un travail en partenariat avec l’INSEE sur la défi nition

et le renseignement des indicateurs « territoriaux », qui dressent un état des lieux du contexte en Midi-Pyrénées au regard du développement durable ;

- le test du référentiel national d’évaluation des Agen-das 21 du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement en 2009 pour lequel Midi-Pyrénées a été collectivité-pilote ;


- l’élaboration d’une batterie d’indicateurs « développe-ment durable » en cours par l’Association des Régions de France (ARF) ;

- un travail entre et avec les citoyens ; - une concertation étroite avec les services régionaux

mettant en œuvre les actions de l’Agenda 21 régio-nal pour défi nir les méthodes de recueil des données nécessaires à l’évaluation et au suivi des actions.

Un bilan à mi-parcours de l’Agenda 21 régional a été adopté en Asse mblée Plénière en décembre 2010. A par-tir de ce bilan et en vue de la préparation du 2ème Agenda 21 régional de Midi-Pyrénées, une évaluation sera menée dans le cadre d’une concertation en interne (élu-e-s et services).Le champ de l’évaluation est celui de l’Agenda 21 dans sa globalité : enjeux, objectifs, programme d’actions et méthode, notamment en termes de participation citoyenne, afi n de mesurer les premiers résultats obtenus et de recueillir des recommandations quant à la progres-sion de la démarche.

Les objectifs de l’évaluation sont les suivants : - avoir une vision la plus juste possible de l’effi cacité, de

l’effi cience et de la pertinence du premier programme d’actions et de la démarche engagée ; il s’agira notam-ment de mesurer les changements obtenus et amorcés tant en interne dans le fonctionnement de la Région qu’en externe sur le territoire régional,

- dégager des propositions d’amélioration pour l’ave-nir ; à partir des succès et des échecs rencontrés.

87 indicateurs ont été défi nis lors de l’élaboration de l’Agenda 21 régional afi n d’évaluer la mise en œuvre des actions. Parmi ces indicateurs, 50 ont été renseignés lors du bilan à mi-parcours de l’Agenda 21 en 2010 et 37 indicateurs ont été retenus à titre exploratoire, car non renseignables (les dispositifs qu’ils évaluent sont cours de mise en œuvre, les données ne sont pas encore dispo-nibles, etc.).

Certaines actions et indicateurs ont été abandon-nées depuis le bilan 2010 (cf. annexe). On dispose désormais de 78 indicateurs dont 69 sont rensei-gnés dans le présent bilan 2011. Il reste donc 8 indicateurs exploratoires.

Indicateurs renseignés Indicateurs exploratoires

10%

90%

Part des indicateurs renseignés en 2011

Nombre d’élus et d’agents ayant suivi une sensibilisation au développement durable

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.2 : Mettre en place une organisation et une méthode de travail pour mettre en œuvre et animer l’Agenda 21 régionalAction 57 : Sensibilisation et formation des élu-e-s et des agents de la Région au développement durable.

Résultat(s) attendu(s) des action(s) :- Une meilleure prise en compte des principes du déve-loppement durable dans la défi nition et la mise en œuvre des politiques régionales.

Contexte et enjeuxLa mise en œuvre d’une politique régionale de dévelop-pement durable nécessite que les élu-e-s et les agents intègrent au quotidien les principes du développement durable dans leurs activités. Pour cela, des actions de formation et de sensibilisation en interne sont utiles afi n de favoriser l’appropriation des concepts du développe-ment durable par chacun.

Midi Pyrénées s’engageDans le cadre du Système de management environne-mental (certifi cation ISO 14001), des actions de sensibi-lisation sur des thématiques du développement durable sont déjà mises en place : - les écrans verts : des projections de fi lms (agriculture

durable, changement climatique, handicap, économie sociale et solidaire…)

- les « coins cantine » : des experts répondent aux ques-tions des élus et des agents (les énergies renouvelables et les économies d’énergie chez soi, le tourisme soli-daire, le Plan de déplacements entreprise, les labels des produits d’entretien et du mobilier…)


Plus spécifi quement des actions de sensibilisation per-mettent à chacun-e de connaître les impacts du fonc-tionnement de l’administration sur l’environnement, les actions mises en oeuvre ou les bons gestes, comme : - une rubrique dédiée à ISO 14001 sur l’intranet, - une pièce de théâtre en 2009, - des mails de sensibilisation rappelant les « bons

gestes » ou les gestes utiles.

Par ailleurs, la mise en œuvre d’actions prévues dans le cadre de l’Agenda 21 régional depuis 2007 a été l’occa-sion de formations-actions d’agents en interne :achats durables en 2007,sensibilisation et défi nition d’une grille d’analyse des contrats d’appui aux entreprises exemplaires en matière de développement durable en 2009.

En 2011, une session de formation ouverte à l’ensemble des agents régionaux sur la base du volontariat a été organisée. Celle-ci a porté principalement sur les pro-blématiques de l’égalité homme/femme appliquées aux missions des agents.

En 2007, 10 agents de la Région ont reçu une for-mation sur les achats durables (intégration de critères environnementaux dans la commande publique).En 2009, 5 agents de la Direction de l’Action Eco-nomique et de la Recherche en charge de l’instruc-tion des contrats d’appui exemplaires ont reçu une formation-action sur les démarches exemplaires d’entreprises en matière de développement durable.Une pièce de théâtre sur les gestes de l’éco agent a attiré 100 personnes.43 agents ont été formés au développement durable en 2010.En 2011, 55 personnes ont participé à l’atelier de sensibilisation sur le développement durable et l’égalité femmes-hommes.

Kilogrammes de papier par agent et par an (hors ARL)

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.2 : Mettre en place une organisation et une méthode de travail pour mettre en œuvre et animer l’Agenda 21 régionalAction 58 : Portail collaboratif

Résultat(s) attendu(s) des action(s) - Une valeur ajoutée supérieure sur les projets ; - Diminution de la consommation de papier des agents

régionaux.

Contexte et enjeuxAu sein de la Région Midi-Pyrénées, de nombreuses informations sont uniquement disponibles sur support papier, ce qui limite un partage optimisé des informa-tions entre services. D’autre part, l’évolution rapide de l’actualité présente la diffi culté d’une mise à jour régu-lière des supports papiers. Les interactions entre services peuvent ainsi être freinées. Des outils partagés facilement actualisables contribueraient à développer la transversa-lité des politiques régionales et à mettre en œuvre une bonne gouvernance.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi Pyrénées souhaite mettre à la disposition de ses services un portail Intranet, un espace de travail virtuel à destination de l’ensemble des agents.Le portail collaboratif organisera l’automatisation des procédures administratives. Il offrira un espace de travail commun favorisant une meilleure concertation et colla-boration des services régionaux entre eux ainsi qu’avec leurs partenaires extérieurs. En effet, le portail disposera d’un point d’accès en extranet pour accéder à l’informa-tion depuis l’extérieur dans un souci de rassembler les documents, de partager les informations, les outils, les données, et plus largement de collaborer sur des projets. Le Portail Collaboratif permettra également d’engager la dématérialisation de l’information au sein des services administratifs régionaux. A terme, il en résultera une diminution de la consommation de papier des agents régionaux.

129114 107

98 89 87 93

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Achat de papier par an et par agent en kg


On constate une diminution de 28 % de papier acheté par agent depuis 2005. Ceci s’explique par l’impression des rapports de Commission Per-manente et d’Assemblée Plénière sur CDRom, la mise en place d’équipements économes (scan-ner, recto-verso, mails, envoi de fax par infor-matique, télé-procédures, dématérialisation des procédures, impression sur brouillon, impression de plusieurs pages sur une page…), et par des actions régulières de sensibilisation dans le cadre de la démarche ISO14001. L’achat de papier a été important fi n 2011 en prévision de la fi n du mar-ché papier (constitution d’un stock pour 2012).

Nombre de contributions apportées par la Région Midi-Pyrénées aux débats sur les enjeux de développement durable à l’échelle européenne

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.3 : Favoriser une meilleure cohérence et lisibilité des politiques publiquesAction 61 : Participation de la Région Midi-Pyré-nées aux débats sur les enjeux de développement durable.

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Contribuer à une plus grande valorisation européenne

des actions de Midi-Pyrénées et à une plus forte visibi-lité de la Région sur les affaires européennes.

- Participer le plus en amont possible à l’élaboration des politiques européennes qui impacteront les politiques régionales en matière de développement durable.

Contexte et enjeuxFace à la montée en puissance des enjeux européens et de leur traduction quotidienne sur les activités des collec-tivités, notamment régionales, la Région Midi-Pyrénées a souhaité s’impliquer davantage dans le suivi des poli-tiques et programmes européens susceptibles d’avoir un impact aussi bien politique, normatif que fi nancier sur le territoire.

En effet, ce sont les Régions qui, pour une large part, mettent en œuvre la réglementation européenne (encadre-ment des aides en matière économique, normes environ-nementales, marchés publics, etc.) et les grandes orienta-tions des politiques européennes (stratégies de Lisbonne et Göteborg)… Dès fait, il existe une réelle légitimité à associer davantage les Régions au processus d’élabora-tion des politiques européennes, même si, dans la pra-tique, elles semblent insuffi samment prises en compte.

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi-Pyrénées suit de manière attentive l’actualité de l’Union européenne et l’évolution de la législation communautaire, accordant une attention toute particulière à la refonte des principales politiques européennes : politique de cohésion, politique agricole et de développement rural, changement climatique, recherche… A ce titre, elle se mobilise régulièrement pour défendre les intérêts territoriaux, en participant directement aux consultations initiées par la Commission européenne et en menant des actions de lobbying ciblées, en lien avec Midi-Pyrénées Europe.Quelques exemples d’actions menées : - « Mémorandum régional sur la cohésion territoriale »

(2009) : suite à la publication d’un Livre Vert de la Commission européenne sur la notion de cohésion territoriale, la Région s’est également engagée dans le débat et a transmis une contribution offi cielle aux ins-titutions européennes sous la forme de ce Mémoran-dum, relayant les problématiques régionales et insis-tant sur la nécessaire prise en compte des territoires dans la défi nition et la mise en œuvre de l’ensemble des politiques européennes.

- Contributions de la Région au Livre Vert sur le chan-gement climatique de la Commission européenne (décembre 2007), au Livre Vert sur la mobilité urbaine (mars 2008), et au Livre Vert sur la protection des forêts (juillet 2010).

22

13

2010 2011

Nombre de contributions aux débats sur des enjeux liés au développement durable

Exemples d’actions menées en 2011 :

- Contribution à la consultation de la Commis-sion européenne relative à la révision des lignes directrices communautaires pour l’application des règles relatives aux aides d’Etat dans le cadre du déploiement rapide des réseaux de communica-tion à haut débit (août 2011).- Assises Nationales du développement Durable (ANDD – octobre 2011) : « Déclaration des col-lectivités territoriales et locales françaises pour Rio + 20 », transmise au Secrétariat général pour les Nations Unies ainsi qu’aux institutions européennes.


Nombre de connexions des utilisateurs sur une information produite par SIPNombre de collectivités ayant intégré la plateforme SIP sur leur site internet

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.3 : Favoriser une meilleure cohérence et lisibilité des politiques publiquesAction 62 : Solutions en ligne pour faciliter l’in-formation administrative des citoyens, le Service d’Information Publique (SIP)

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Une information accessible et claire aux citoyens ; - Un investissement public rationnalisé.

Midi-Pyrénées s’engageSous l’impulsion de la Région Midi-Pyrénées, maître d’ouvrage et avec le soutien de l’Union Européenne, des collectivités et administrations partenaires ont décidé de mutualiser progressivement une partie de leurs informa-tions et de les diffuser sous la forme d’un guichet unique.

L’objectif du Service d’Information Publique (SIP) est de permettre aux collectivités de notre région d’offrir, depuis leur site Internet, un service d’information public global qui facilite les démarches administratives des usa-gers et le travail quotidien des élus et des agents.

Les indicateurs suivent d’une part, le nombre de connexions des utilisateurs sur des sites de collectivités de Midi-Pyrénées afi n de consulter une information pro-duite par le SIP et d’autre part, le nombre d’adhésions des collectivités de Midi-Pyrénées à la plateforme SIP en mesurant le nombre de collectivités ayant décidé de l’intégrer sur leur site Internet. Ce dernier indicateur est à mettre en regard du nombre de collectivités disposant d’un site Internet de qualité suffi sante pour accueillir ce service. La perspective d’adhésion au SIP peut ainsi exer-cer un effet levier en faveur de l’amélioration des sites Internet communaux et intercommunaux existants (mise à jour de l’information, interactivité…).

En 2011, 12 683 connexions au Service d’Informa-tion Publique ont été enregistrées.Le nombre de collectivités ayant intégré la plate-forme SIP est passé de 13 en 2009 à 232 en 2011. Le nombre croissant de collectivités candidates per-met quasiment d’atteindre l’objectif de 250 collec-tivités fi xé, qui sera dépassé en 2012.

Part de la superficie forestière couverte par une Charte Forestière de Territoire sur la totalité de la superficie forestière

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.4 : Développer des outils/dispositifs permanents régionaux de concertationAction 63 : Animation collective du Plan Bois Régional

Résultat(s) attendu(s) des action(s) : - Structurer la fi lière bois sur l’ensemble du territoire

régional ; - Favoriser l’émergence de projets collectifs.

Contexte et enjeuxLa forêt et le bois représentent une problématique com-plexe caractérisée par la présence de nombreux acteurs, intérêts et enjeux : production forestière, biodiversité, paysage, loisirs, aménagement du territoire, politique énergétique, et activité industrielle. La Région Midi-Pyrénées consomme de plus en plus de bois venant de l’extérieur alors que 42 % environ de sa production fores-tière annuelle n’est pas mobilisée. Or il s’agit d’un gise-ment naturel, renouvelable, susceptible d’être exploité de manière raisonnée, tant du point de vue de l’emploi et du développement économique que pour l’environnement (notamment la biodiversité et le stockage du carbone).

Midi-Pyrénées s’engageLa Région Midi-Pyrénées, à travers son Plan Carbone Durable adopté en 2007 cherche à améliorer la struc-turation de la fi lière Bois (multi-acteurs) et la relation fi lière-territoire. Dans ce but, elle apporte son soutien aux Chartes Forestières de Territoire (volet forestier des projets de pays) et aux Plans de Développement de Mas-sifs forestiers, projets collectifs permettant le dialogue entre les différents acteurs du territoire. Cette déclinaison territoriale permet au « Plan Bois Carbone Durable » de prendre en compte les spécifi cités de chaque territoire, de garantir la cohérence des initiatives et d’améliorer la gouvernance du système.

2 2 ,3 7 %2 7 ,3 6 % 2 7 ,7 0 %

3 5 ,4 2 %

0 ,0 0 %

5 ,0 0 %

1 0 ,0 0 %

1 5 ,0 0 %

2 0 ,0 0 %

2 5 ,0 0 %

3 0 ,0 0 %

3 5 ,0 0 %

4 0 ,0 0 %

2 0 0 6 2 0 0 8 2 0 1 0 2 0 1 1

Part de la superfi cie forestière de Midi-Pyrénées couverte par une charte forestière


L’indicateur calcule le pourcentage de la superfi cie forestière de Midi-Pyrénées couverte par une Charte Forestière de Territoire.

9 chartes forestières de territoires ont été élaborées depuis 2002. Elles concernent485 211 ha de forêts alors que la superfi cie de la forêt régionale est de 1,37 million d’hectares (Inventaire National Forestier 2010).A titre indicatif, 21 Plans de Développement de Massif, ont été réalisés et 5 sont en cours. Ils sont répartis dans les 8 départements de la région et concernent 181 812 hectares boisés.


Fréquentation de la rubrique dédiée à l’Agenda 21 sur le site Internet régionalNombre d’acteurs et de citoyens associés aux différentes étapes de l’Agenda 21

Axe 6 : L’exemplarité : pour une amélioration conti-nue du fonctionnement de l’institution régionaleObjectif 6.4 : Développer des outils/dispositifs permanents régionaux de concertationAction 64 : Suivi participatif de l’Agenda 21

Résultat(s) attendu(s) des action(s) - Participation des citoyens de Midi-Pyrénées à la

démarche d’Agenda 21 ; - Information des citoyens de Midi-Pyrénées sur la

démarche d’Agenda 21.

Contexte et enjeuxComme l’indique l’Action 21 (RIO, 1992), l’engagement et la participation réelle des habitants et de tous les acteurs fait partie intégrante d’une démarche d’Agenda 21. La participation doit notamment permettre la construction collective d’une vision partagée des enjeux du terri-toire, et sa transcription dans le programme d’actions de l’Agenda 21. En parallèle à cette démarche de concerta-tion, il est indispensable d’informer en continu les habi-tants de Midi-Pyrénées pour une plus grande transpa-rence de la démarche et implication des citoyens.

Midi-Pyrénées s’engagePour élaborer son programme d’actions dans le cadre de son Agenda 21, Midi-Pyrénées s’appuie sur l’exper-tise du territoire par les citoyens eux-mêmes. Un panel d’habitants de Midi-Pyrénées est constitué par un orga-nisme indépendant dans le respect notamment des équi-libres géographiques et socioprofessionnels de la popu-lation de Midi-Pyrénées, il s’agit du Le Groupe Citoyen de Concertation (GCC). Le GCC participe dès l’amont à l’élaboration de l’Agenda 21.D’autre part, une présentation de la démarche d’Agenda 21 et l’intégralité des fi ches actions sont accessibles à tous sur le site Internet de la Région Midi-Pyrénées, au sein d’une rubrique entièrement consacrée à l’Agenda 21 régional.

Entre 2006 et 2007, le Groupe citoyen de concer-tation a été réuni quatre fois afi n de travailler sur l’élaboration de l’Agenda 21 régional. En 2008, le Groupe Citoyen de concertation s’est réuni pour la cinquième fois sur le thème de l’évaluation. Le GCC s’est de nouveau rassemblé le 27 novembre 2010 à l’occasion du bilan à mi-parcours de l’Agenda 21.La diminution du nombre de participants entre 2006 et 2008 (phénomène classique dans ce genre d’exercice) a conduit la Région à renouveler le panel de citoyens en 2010. Cependant, le renouvel-lement du panel n’a pas réussi à stopper l’érosion du nombre de participants en 2010 et 2011.

94

79

3937

124130

44

0

20

40

60

80

100

120

140

avril2006

mai2006

juin2006

mars2007

sept2008

nov2010

nov2011

Nombre de participants aux réunion du GCC

5349 5852

4125 40373881

2007 2008 2009 2010 2011

Nombre de visites sur la rubrique Internet « Agenda 21 »


ANNEXE

Indicateurs abandonnés et exploratoires à fin 2011

Le bilan 2007-2011 repose sur 78 indicateurs : - 21 indicateurs stratégiques dont 19 renseignés ; - 57 indicateurs d’action dont 50 renseignés.

Certains indicateurs n’ont pas pu être renseignés pour différentes raisons : - soit la collectivité est en attente des résultats d’une

étude en cours sur le sujet. C’est le cas par exemple des indicateurs « bilan net des émissions des gaz à effet de serre des projets structurants », et « Surfaces des espaces stratégiques de la politique régionale en matière de gestion conservatoire des milieux et part couverte par une mesure de protection » (en attente des conclusions du Schéma Régional de Cohérence Ecologique).

- soit leur valeur était nulle en 2010 dans l’attente de la mise en œuvre ou de l’avancement de l’action Agenda 21. A titre d’exemple, peut être cité l’indicateur « Nombre et part des associations dont l’activité est maintenue 3 ans après l’aide régionale » pour l’action « Développement d’un dispositif d’aide à la trésorerie associative ».

D’autre part, certaines actions adoptées en 2007 ont été intégrées dans d’autres fi ches action à l’occasion de l’ac-tualisation de l’Agenda 21 régional en décembre 2010. Les actions suivantes ont ainsi été concernées par cette mise à jour : - action « Appel à projets “logements sociaux économes

et emblématiques du développement durable” », inté-grée à l’action « Soutien à la construction et à la réno-vation de bâtiments économes » ;

- action « Aide à la professionnalisation des structures de services à la personne », intégrée à l’action « Schéma Régional des Formations Sanitaires et sociales » ;

- action « Démarches de développement durable pour des Grands Projets de Pays volontaires » intégrée à l’action « Exigences environnementales pour la construction et la rénovation de bâtiments » ;

- action « Renforcement de la qualité environnemen-tale et sociale des équipements de services » intégrée à l’action « Qualité environnementale des parkings de gares » ;

- action « Appel à projets “Centrales solaires photovol-taïques” » clôturée, remplacée par « Nouveau disposi-tif “Plan de soutien à la production d’énergies renou-velables” » et partenariat avec la Banque Européenne d’Investissement, et intégrée à l’action « Promouvoir les énergies renouvelables en MIP » ;

- action « Le programme régional de soutien au bois-énergie » intégrée à l’action « Promouvoir les énergies renouvelables en MIP » ;

- action « Un Plan Climat Régional pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre » qui devient un nouvel axe de l’Agenda 21 « La lutte contre le chan-gement climatique : le Plan Climat Régional » (axe 5).

Deux actions de la version réactualisée de l’Agenda 21 de 2010 ont été abandonnées. Il s’agit des actions : - action « Egalité Homme-Femme : déclinaison des

bonnes pratiques d’une opération pilote » : en effet, le diagnostic réalisé n’a pas débouché sur un programme d’actions. Les deux indicateurs « Nombre de collégien (ne) s et de lycéen (ne) s ayant bénéfi cié d’une infor-mation sur l’égalité femmes-hommes dans le cadre de l’expérimentation » et « Nombre de territoires (et d’habitants correspondant) intégrant au moins une mesure issue de l’expérimentation de Decazeville-Aubin au plan d’actions de la Maison Commune Emploi Formation de son territoire » ont par consé-quent été abandonnés.

- Action « Accueil hors saison d’artistes dans des gîtes ruraux » : l’action a été ajournée compte tenu de la diffi culté à fédérer les acteurs concernés. L’indicateur « Nombre de gîtes « culturels » participant aux offres de formation » a été supprimé.

Par ailleurs, des indicateurs ont été retirés du fait d’un renseignement impossible, trop complexe ou parce qu’ils ont été jugés peu pertinents : - Indicateur « Part des dispositifs et politiques dont la

délibération explicite leur articulation avec l’Agenda 21 » : il apparaît que très souvent le dispositif est cohé-


rent avec l’Agenda 21, mais le lien n’est pas explicité forcément ;

- Indicateur « Indicateur stratégique sur la politique eau de la Région à défi nir » : cet indicateur n’a pas été défi ni par défaut de données disponibles.

- Indicateur « Nombre d’emplois pérennisés 3 ans après l’intervention du MPDS » : le dispositif Midi-Pyrénées Développement Solidaire a été créé en 2009 et mis en œuvre à partir de 2010. Cet indicateur ne pourra donc être renseigné qu’à partir de 2013 au plus tôt ;

- Indicateur « Nombre de connexions Internet au Guide des Bonnes pratiques pour l’aménagement de Zones d’activités respectueuses de l’environnement » : cet indicateur n’est plus pertinent dans la mesure où une version papier ciblant directement les porteurs de pro-jets potentiels a été éditée.

- Indicateur « Part des personnes défavorisées ayant accès aux jardins partagés soutenus » : la défi nition des personnes défavorisées relève de critères complexes.

- Indicateur « Nombre de structures aidées par MPDS » a été intégré à l’indicateur stratégique « nombre de structures solidaires aidées par la Région ».

- Indicateur « Part des denrées issues de l’agriculture biologique et sous SIQO dans les marchés de restau-ration ». Cet indicateur ne peut pas être renseigné car chaque lycée public de Midi-Pyrénées passe ses mar-chés alimentaires de manière autonome.

- Indicateur « Tonnes de CO2 évitées ou séquestrées ». Cet indicateur est redondant avec l’indicateur straté-gique « Tonnes équivalent CO2 » en ce qui concerne les tonnes de CO2 évitées. Pour les données relatives aux tonnes de CO2 séquestrées, la Région met en œuvre depuis 2011 un fonds de compensation carbone (plan-tation de haies, agroforesterie, création ou améliora-tion de forêts, achat de crédits carbone dans les pays en voie de développement), pour compenser les émis-sions en lien avec ses activités. A ce stade, les données de ce fonds de compensation ne sont pas suffi sam-ment consolidées pour être utilisées dans le cadre des indicateurs de l’Agenda 21.

Enfi n, certains indicateurs sont toujours exploratoires, dans l’attente de pouvoir être renseignés. C’est le cas des indicateurs ci-après : - « Part de la Région couverte par une cartographie

pédologique » : aucune étude sur l’état des sols n’a été lancée à ce jour à défaut de maître d’ouvrage ;

- « Bilan net des émissions des gaz à effet de serre des projets structurants » ; en attente des résultats du bilan ;

- « Surfaces des espaces stratégiques de la politique régionale en matière de gestion conservatoire des milieux et part couverte par une mesure de protec-tion » : en attente des conclusions du Schéma Régional de Cohérence Ecologique ;

- « Nombre et part des associations dont l’activité est maintenue 3 ans après l’aide régionale » : le dispositif de pérennisation des emplois associatifs est en cours de déploiement (pour mémoire l’aide à l’embauche

d’emplois mutualisés associatifs a pris fi n en 2010) ; - « Nombre de bâtiments de qualité environnementale

soutenus par la Région » : en attente du mesurage de la mise en œuvre de l’éco conditionnalité ;

- « Nombre d’heures travaillées dans le cadre de la clause d’insertion des marchés publics » : déploiement de cette exigence à partir de 2012 ;

- « Nombre de stagiaires de la formation professionnelle ayant suivi un module de sensibilisation au dévelop-pement durable » : en attente de la mise en œuvre de l’action ;

- « Consommation des fl ux énergétique, eau et matières dans les lycées » : démarche de reporting en cours de mise en place avec les lycées.

Régi

on M

idi-P

yrén

ées -

Dire

ctio

n de

la C

omm

unic

atio

n - s

epte

mbr

e 20

12 -

conc

eptio

n : R

affu

t & C

omm

unic

atio

n - D

ocum

ent é

co-c

onçu

: pap

ier r

ecyc

lé -

Encr

es v

égét

ales

- Im

prim

’ver

t - N

e pa

s jet

er su

r la

voie

pub

lique

les indicateurs 2007-2011 bilan de l’agenda 21 midi-pyrénéesment une réduction de 15 % des...

Documents