les plantes de l'hiver
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Les plantes de l’hiver
> Articulations> Vitalité
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Par mesure de précaution, avant toute utilisation chez la femme enceinte ou allaitante, chez les personnes hypersensibles aux substances actives et chez les enfants.
demandez l’avis d’un professionnel de santé. Ces données, non exhaustives, sont issues de la littérature scientifique. Elles peuvent être amenées à évoluer en
fonction de données nouvelles et ne sauraient engager la responsabilité de l’IESV.
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RHODIOLE Rhodiola rosea - Partie utilisée : Racine
La rhodiole a été utilisée dans la médecine traditionnelle russe et scandinave pendant des siècles. Les Vikings l’ont utilisée comme tonique, les Inuits et les Lapons ont utilisé les feuilles aussi pour leurs effets stimulants. La médecine traditionnelle chinoise utilisait diverses préparations de cette plante pour augmenter les performances physiques, diminuer la fatigue, lutter contre diverses infections…
> Indications• Dépression légère à modérée• Comportements addictifs• Récupération suite à un effort physique
> Association possible :Ginseng + romarin:
asthénie physique et intellectuelle
GINSENG Panax ginseng L. Partie utilisée : racines
Le nom latin du ginseng Panax à la même étymologie que le nom « panacée » : il provient du grec pana, « tout » et de axos « cure, remède ». Plante mythique d’Extrême-Orient, le ginseng fait partie de la pharmacopée de la médecine chinoise depuis plus de 2000 ans. Il est utilisé traditionnellement en médecine chinoise comme fortifiant, « tonique de l’énergie vitale » (Qi), et stimulant cardiaque.
> Indications• Troubles cognitifs lors de stress chroniques ou répétés• Etudiants en période d’examens • Surmenage et fatigue intellectuelle de l’adulte• En post-infectieux, convalescence suite de maladie,
traumatisme ou opération chirurgicale
> Association possible :Cassis + réglisse :
syndrome d’épuisement (burn-out)
RÉGLISSE Glycyrrhiza glabra - Partie utilisée: racines
Les propriétés thérapeutiques de la réglisse sont connues depuis l’Antiquité où elle était utilisée dans l’asthme et les ulcères. Nommée Glycyrrhiza à partir de glycys, « sucre » et rhidza, « racine », c’est-à-dire « racine douce ». La médecine chinoise la considère comme une herbe qui régule les fonctions de l’estomac et renforce l’énergie vitale.
> Indications• Epuisement avec hypotension
> Précautions d’emploiLe ginseng est déconseillé en cas d’hypertension artérielle sévère.
> Précautions d’emploiBipolaires de type 1 et femme enceinte ou allaitante.
> Précautions d’emploiLa prise de réglisse est déconseillée en cas d’hypertension, d’insuffisance rénale grave, de grossesse et d’allaitement ainsi que chez le jeune enfant. Demandez conseil à votre pharmacien. Éviter la consommation simultanée de réglisse alimentaire.
> Association possible :Eleuthérocoque + Ginkgo biloba :
fatigue chez les personnes âgées
ELEUTHÉROCOQUE Eleutherococcus senticosus - Partie utilisée : racines
Connu depuis l’Antiquité pour accroître la longévité, l’éleuthérocoque est utilisé en thérapeutique en Russie depuis la fin des années 1950. Surnommé le ginseng de Sibérie, il est aux Russes ce que le ginseng est aux Chinois : une plante stimulante et adaptogène.
> Indications• Fatigue physique associée à une baisse
de la performance intellectuelle• Préparation à une épreuve sportive• Prévention du risque d’épuisement nerveux lors d’un stress chronique
La Phytothérapie : une science à la fois ancestrale et moderne
La phytothérapie vient du grec et signifie « soigner par les plantes ». Aujourd’hui elle condense la richesse d’une pratique traditionnelle, fondée sur l’utilisation ancestrale et locale des plantes et la précision de nos connaissances scientifiques actuelles.
De nombreux produits de phytothérapie sont mis sur le marché, et sous différentes formes : extraits secs, extraits liquides, comprimés, gélules, crème, etc. rendant le choix très difficile. Un produit à base de plante, doit, pour avoir une efficacité optimale, restituer toute la complexité moléculaire du végétal qui est à l’origine de son activité thérapeutique. Il est donc important d’être vigilant sur l’origine, la qualité et les processus d’extraction.
Une phytothérapie efficace repose sur la qualité de l’extrait de plante utilisé
Pour en savoir plus sur la phytothérapie et sur l’Institut Européen des Substances Végétales (IESV),
rendez-vous sur www.iesv.org
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CASSIS Ribes Nigrum L. - Partie utilisée : feuilles
En France, les vertus médicinales du cassis furent mises en avant dès le XVIe siècle dans l’ouvrage “La venerie’’ de Jacques du Fouilloux qui lui reconnaissait le pouvoir de guérir les morsures de vipère. Il fut ensuite décrit au XVIIIe siècle comme un remède à tous les maux dans “Les propriétés admirables du cassis’’, écrit par l’Abbé Bailly de Montaran. On le disait efficace « contre les fièvres, la petite vérole, les vers, toutes les morsures et piqûres ».
CURCUMA Curcuma longa L. Partie utilisée : rhizomes
Le curcuma est une plante réputée depuis des millénaires en Asie pour ses vertus médicinales. Également utilisée comme épice, c’est un constituant du « curry ». La curcumine, une de ses molécules actives, est utilisée comme colorant alimentaire, vous pourrez constater son efficacité dans cet usage, sur vos mains, après avoir coupé du curcuma frais.
> Indications• Arthrose• Rhumatismes dégénératifs
> Indications• Arthrose• Rhumatismes inflammatoires
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> Associations possibles Cassis + Ortie piquante + prêle : entorses et tendinites chroniques
> Associations possibles Curcuma+ reine des prés + cassis :
poussée d’arthrose
HARPAGOPHYTUM Harpagophytum procumbens DC Parties utilisées: tubercules
L’harpagophytum est une plante de Namibie importée en Europe depuis 1953. Les peuples indigènes du sud de l’Afrique utilisent cette plante pour soulager de nombreux maux, dont les douleurs rhumatismales, les troubles digestifs, la fièvre et pour soulager les parturientes. Le nom latin Harpagophytum, qui signifie « harpon végétal », vient du fait que le fruit est muni de griffes qui semblent spécialement conçues pour s’agripper aux pattes, aux poils et à la peau des êtres vivants qui s’y frottent. Son nom commun, « griffe du diable » découle de l’agitation frénétique des animaux lorsque des fruits se sont incrustés dans leurs sabots ou leur toison.
> Indications• Douleurs en rhumatologie : lombalgies aiguës, arthroses• Inflammations chroniques en rhumatologie : lombalgies
chroniques, poussées congestives d’arthroses, spondylarthrite ankylosante et polyarthrite rhumatoïde.
> Association possibleHarpagophytum + saule :
arthrose (en entretien)
ORTIE PIQUANTE Urtica dioica L. Parties utilisés : feuilles
Le mot urticaire dérive du latin urtica mettant en avant la présence de poils urticants sur la plante. On retrouve dans les écrits de l’école de Salerne cette sentence concernant l’ortie : « l’ortie, aux yeux du peuple herbe si méprisable, tient dans la médecine une place honorable ». Cet adage du Moyen-âge a bien été étayé par les différentes études menées jusqu’à ce jour.
PRELE Equisetum arvense L. Parties utilisées : parties aériennes
En raison de l’aspect filiforme de son rameau, on surnomme la prêle « queue de cheval » ou encore « queue de renard ». Sa très forte teneur en silice lui confère des propriétés abrasives mises à profit pour polir le bois, les métaux et récurer les casseroles, d’où son nom vernaculaire « herbe à récurer ».
> Indications• Arthrose • Epiphysite de croissance, douleur de croissance• Polyarthrite rhumatoïde• Spondylarthrite ankylosante
> Indications• Ostéoporose • Consolidation osseuse après une fracture • Troubles de croissance du cartilage • Arthrose rachidienne et des grosses articulations • Entorses, contusions
> Association possibleOrtie piquante + prêle + reine des près :
arthrose (en entretien)
> Association possiblePrêle + ortie piquante :
ostéoporose (prévention), consolidation de fractures
> Précautions d’emploiInteraction médicamenteuse avec les diurétiques.Epuisement possible en potassium en cas d’usage prolongé.
SAULE Salix alba L. et purpurea L. Parties utilisées : écorce
Le nom latin du saule Salix provient du celte sal, “près de” et lis, “eau”. Riche en acide salicylique (ancêtre de l’aspirine), le saule est utilisé depuis des millénaires dans le monde entier pour soulager les douleurs articulaires et combattre la fièvre.
> Indications• Arthrose • Poussées inflammatoires congestives• Rhumatismes inflammatoires • Algodystrophie en phase algique
> Précautions d’emploiSelon le principe de précaution, le saule est déconseillé chez les personnes présentant une hypersensibilité individuelle aux dérivés acétylsalicylés