les vaccinations par valérie landre. les vaccins introduction limmunité spécifique contre une...

LES LES VACCINATIONSVACCINATIONS

Par Valérie LANDRE

LES VACCINSLES VACCINS

INTRODUCTIONINTRODUCTION

L’immunité spécifique contre une L’immunité spécifique contre une maladie infectieuse peut être maladie infectieuse peut être acquise par différents moyens :acquise par différents moyens :

Soit par une Soit par une réaction activeréaction active Soit par une Soit par une vaccinationvaccination Soit par une Soit par une vaccination passivevaccination passive Soit par Soit par sérothérapiesérothérapie


DEFINITIONDEFINITION

La vaccination consiste à La vaccination consiste à introduireintroduire, , chez un individu, une chez un individu, une préparation préparation

antigéniqueantigénique dérivée ou proche dérivée ou proche d’un agent infectieux déterminé, de d’un agent infectieux déterminé, de

manière à créer une manière à créer une réponse réponse immunitaireimmunitaire capable de le capable de le

protéger contre la survenue d’une protéger contre la survenue d’une maladie liée à cet agent infectieux.maladie liée à cet agent infectieux.


HISTORIQUEHISTORIQUE

En 1796En 1796, , Edward JENNEREdward JENNER, , médecin de campagne anglais, médecin de campagne anglais, découvre comment vacciner découvre comment vacciner contre la contre la variolevariole. .



En 1882En 1882, , Robert KOCHRobert KOCH, , médecin-microbiologiste allemand, médecin-microbiologiste allemand, identifie le identifie le bacille responsable bacille responsable de la tuberculosede la tuberculose : bacille de : bacille de Koch ou Koch ou Mycobacterium Mycobacterium tuberculosistuberculosis..



En 1885En 1885, , Louis PASTEURLouis PASTEUR, , chimiste-biologiste français, met chimiste-biologiste français, met au point le vaccin contre la au point le vaccin contre la ragerage qui est le premier véritable qui est le premier véritable vaccin. vaccin.



En 1890En 1890, , Emile VON BEHRINGEmile VON BEHRING, , médecin-bactériologiste allemand, médecin-bactériologiste allemand, découvre le découvre le rôle des anticorpsrôle des anticorps, , fabriqués par les globules blancs, fabriqués par les globules blancs, pour lutter contre les microbes. pour lutter contre les microbes.



En 1921En 1921, , Albert CALMETTEAlbert CALMETTE, , médecin bactériologiste français, et médecin bactériologiste français, et Camille GUERINCamille GUERIN, vétérinaire , vétérinaire microbiologiste français, mettent au microbiologiste français, mettent au point le point le vaccin BCGvaccin BCG (Bacille (Bacille Calmette Guérin) qui protège de la Calmette Guérin) qui protège de la tuberculosetuberculose. .



En En 19231923, , Gaston RamonGaston Ramon, , vétérinaire et biologiste français vétérinaire et biologiste français (1886-1963), met au point le (1886-1963), met au point le vaccin contre la vaccin contre la diphtériediphtérie. .



En 1927En 1927, , Gaston RAMONGaston RAMON découvre le vaccin contre le découvre le vaccin contre le tétanostétanos..



En 1932En 1932, le vaccin contre la , le vaccin contre la fièvre fièvre jaunejaune est découvert par est découvert par l'Institut l'Institut Pasteur de Dakar.Pasteur de Dakar.

En 1937En 1937, un second vaccin moins , un second vaccin moins fragile sera mis au point.fragile sera mis au point.



En 1936En 1936, le premier vaccin contre , le premier vaccin contre la la grippegrippe fait son apparition. Il fait son apparition. Il sera testé avec succès sur les sera testé avec succès sur les soldats américains durant la soldats américains durant la Seconde Guerre Mondiale.Seconde Guerre Mondiale.



En 1954En 1954, , Jonas SALKJonas SALK met au point met au point le premier vaccin contre la le premier vaccin contre la poliomyélitepoliomyélite. . En 1957En 1957, un vaccin buvable contre la , un vaccin buvable contre la poliomyélite, créé par poliomyélite, créé par Albert SabinAlbert Sabin, , médecin-virologiste américain médecin-virologiste américain (1906-1993) est commercialisé.(1906-1993) est commercialisé.



En 1963En 1963, la vaccination contre , la vaccination contre la rougeole débute.la rougeole débute.



En 1967En 1967, la vaccination contre les , la vaccination contre les oreillonsoreillons débute, après la découverte débute, après la découverte d'un vaccin (virus vivant) par d'un vaccin (virus vivant) par Michiaki Michiaki TAKAHASHITAKAHASHI..En 1973En 1973, apparaît la vaccination contre , apparaît la vaccination contre la la varicellevaricelle, après la découverte d'un , après la découverte d'un vaccin (virus vivant) par vaccin (virus vivant) par Michiaki Michiaki TAKAHASHITAKAHASHI..



En En 19751975, le vaccin contre le , le vaccin contre le méningocoqueméningocoque est administré est administré pour la première fois. pour la première fois.

Il protégeait contre certains types Il protégeait contre certains types de méningocoques (A et C).de méningocoques (A et C).



En 1980En 1980, l'organisation mondiale , l'organisation mondiale pour la santé (OMS) déclare que la pour la santé (OMS) déclare que la variole a complètement disparu. variole a complètement disparu.

Aucun cas n'a été signalé depuis Aucun cas n'a été signalé depuis 1977.1977.



En 1981En 1981, un vaccin est découvert , un vaccin est découvert contre contre l'hépatite Bl'hépatite B. .

En 1986En 1986, un nouveau vaccin dit , un nouveau vaccin dit « recombinant » sera proposé.« recombinant » sera proposé.



En 1985En 1985, le premier vaccin contre , le premier vaccin contre l'l'Hæmophilus influenzæHæmophilus influenzæ de type de type bb qui est à l'origine de qui est à l'origine de méningitesméningites est mis au point. est mis au point.


BASES IMMUNOLOGIQUESBASES IMMUNOLOGIQUES

Rappel de quelques définitionsRappel de quelques définitions

IMMUNITE IMMUNITE (éthymologie : munus = (éthymologie : munus = impôt, immun = dispensé de l’impôt) impôt, immun = dispensé de l’impôt)

Désigne l’ensemble des processus qui Désigne l’ensemble des processus qui permettent à un individu de ne pas payer permettent à un individu de ne pas payer le tribu de l’infection, d’assurer son le tribu de l’infection, d’assurer son intégrité ; c’est-à-dire de reconnaître le soi intégrité ; c’est-à-dire de reconnaître le soi du non-soi et de réagir en conséquence.du non-soi et de réagir en conséquence.




ANTIGENE ANTIGENE

Toute structure chimique qui fait Toute structure chimique qui fait l’objet d’une reconnaissance par le l’objet d’une reconnaissance par le système immunitaire.système immunitaire.




IMMUNOGENEIMMUNOGENE (substance) (substance)

Qui provoque une réaction Qui provoque une réaction immunitaire ; c’est-à-dire la formation immunitaire ; c’est-à-dire la formation d’anticorps et/ou une activation des d’anticorps et/ou une activation des défenses cellulaires de l’organisme.défenses cellulaires de l’organisme.



Rappel de quelques définitionsRappel de quelques définitionsANTICORPSANTICORPSProtéines du sérum ou des sécrétions qui Protéines du sérum ou des sécrétions qui ont la propriété de reconnaître et de se ont la propriété de reconnaître et de se lier spécifiquement à un antigène ; il lier spécifiquement à un antigène ; il s’agit d’immunoglobulines élaborées et s’agit d’immunoglobulines élaborées et sécrétées par des plasmocytes et/ou des sécrétées par des plasmocytes et/ou des lymphocytes B. lymphocytes B.



ObjectifObjectifLa vaccination joue sur la mémoire La vaccination joue sur la mémoire immunitaire : elle permet la mise immunitaire : elle permet la mise

en place rapide de moyens de en place rapide de moyens de défense spécifiques qui prennent de défense spécifiques qui prennent de

vitesse le développement de vitesse le développement de l’infection.l’infection.



ObjectifObjectifL’efficacité d’un vaccin dépend de la L’efficacité d’un vaccin dépend de la réceptivité de l’hôte à l’immunogène, réceptivité de l’hôte à l’immunogène, de sa capacité à stimuler les moyens de sa capacité à stimuler les moyens

de défense de l’organisme, mais de défense de l’organisme, mais aussi de l’adaptation de la réponse aussi de l’adaptation de la réponse ainsi produite à neutraliser l’agent ainsi produite à neutraliser l’agent

infectieux.infectieux.


LES DIFFERENTS TYPES LES DIFFERENTS TYPES DE VACCIN DE VACCIN

Les vaccins bactériens Les vaccins bactériens Les vaccins vivants atténués (type

BCG) Les vaccins antigènes tués (Ex :

Coqueluche) Anatoxine qui sont destinés à produire

des anticorps antitoxines


LES DIFFERENTS TYPES LES DIFFERENTS TYPES DE VACCIN DE VACCIN

Les vaccins bactériens Les vaccins bactériens Les polysaccharides qui sont anti

méningocoques et anti pneumocoques Les antigènes purifiés qui sont anti-

haemophilus


LES DIFFERENTS TYPES LES DIFFERENTS TYPES DE VACCINDE VACCIN

Les vaccins Les vaccins viraux Les vaccins vivants atténués (Ex :

Poliomyélite par voie buccale, oreillons, rubéole).

Les vaccins vivant inactivés complet (grippe, polio injectable, rage).

Les vaccins à fonction antigénique (Hépatite B).


CONSERVATION CONSERVATION DES VACCINS DES VACCINS

Conservation au froid entre 4° et 8°.


CONTRE-INDICATIONSCONTRE-INDICATIONS

Hyperthermie Maladies infectieuses aiguës

ou subaiguësMaladies chroniques évolutives


CONTRE-INDICATIONSCONTRE-INDICATIONS

Contre indications aux vaccins à germes vivants atténués

Déficit immunitaire congénital Déficit immunitaire acquis (chimio ou

corticoïdes) Grossesse Inoculation récente de gammaglobulines

LA SEROTHERAPIELA SEROTHERAPIE


C’est une méthode immuno-prophylactique passive, qui consiste à

injecter à une personne réceptive exposée à un agent infectieux, des anticorps « tout

préparés » produits par un hôte.



La sérothérapie peut être utilisée : à titre préventif (tétanos) à titre curatif (diphtérie, botulisme)


ORIGINE DES SERUMSORIGINE DES SERUMS

En France, ils sont d’origine animale : ce sont les antidiphtériques, antitétaniques, antigangréneux, anticharbonneux, antirabiques et antivenimeux.


LES GAMMA GLOBULINESLES GAMMA GLOBULINES

C’est la partie active riche en anticorps du sérum.Il en existe 3 formes :

Les gammaglobulines standards ou polyvalentes

Les gammaglobulines humaines spécifiques Les Les veino-globulines standardsveino-globulines standards ou ou

spécifiquesspécifiques



Avantages des gammaglobulines

Pas de réactions anaphylactiques, ni de maladie sérique.

Durée de protection plus longue (3-4 semaines).



Indications

Infections virales (zona, rougeole, hépatite, rubéole si grossesse).

Infections bactériennes (tétanos, diphtérie, coqueluche).



Indications

Les Gammaglobulines anti D sont à injecter maximum 72h00 après

comptage.



Conservation

A l’abri de la lumière et à 4°.

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