les vaccins d’aujourd’hui et de demain

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Les vaccins d’aujourd’hui et de demain Christophe Carnoy Laboratoire d’Immunologie, Faculté de Pharmacie de Lille

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Les vaccins d’aujourd’hui et de demain. Christophe Carnoy. Laboratoire d’Immunologie, Faculté de Pharmacie de Lille.  1798. E. Jenner. Vaccination contre la variole avec le virus de vaccine. L. Pasteur.  1880 - 1885. Cholera des poules ( Pasteurella multocida ) - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Christophe Carnoy

Laboratoire d’Immunologie, Faculté de Pharmacie de Lille

Page 2: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

1798 E. Jenner

Vaccination contre la variole avec le virus de vaccine

1880 - 1885 L. Pasteur

Cholera des poules (Pasteurella multocida)

Bacille du charbon (Bacillus anthracis),

Virus de la rage

Page 3: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Efficacité de la vaccination

Variole 10 millions 0 (depuis 1977)

Poliomyélite 350 000 800 (1998-2002)

Diphtérie 45 000 < 100

Tétanos 20 - 50 millions 250 000 -500 000

Avant Après

Nombre de cas annuels dans la monde

éradication

éradication?

Page 4: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Maladies infectieuses> 25 %15 millionsMaladies

cardiovasculaires31 %

Cancers13 %

Autres6 %

Affections respiratoireset allergiques

9 %

Accidents11 %

Mortalitématernelle

5 %

Causes majeures de mortalité57 millions de morts annuelles, toutes causes confondues

Source OMS

Page 5: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Maladiesinfectieuses

45 %Accidents

11 %

Mortalitématernelle

2 %

Causes majeures de mortalitédans les pays à faible revenu

(Asie du Sud - Est et Afrique)

Maladiesnon transmissibles

35 %

Malnutrition1 %

Mortalitépérinatale

6 % Source OMS

Page 6: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Causes majeures de mortalitéchez les enfants de 0 à 4 ans

Maladiesinfectieuses

63 %

Accidents6 %

Maladiesnon transmissibles

8 %

Malnutrition3 %

Mortalitépérinatale

20 %

Source OMS

Page 7: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Nouvelles maladies

HIV, fièvres hémorragiques (Ebola, Lassa, Hanta), Legionella, SRAS,

grippe aviaire, prions….

Nouvelles épidémies

Tuberculose, cholera, infection à E. coli entérohémorragique….

Multiplication des déplacements

contact avec différents écosystèmes, concentration dans les villes

Emergence de bactéries résistantes aux antibiotiques

Mycobactérium tuberculosis, Staphylococcus aureus….

Maladies infectieuses = cause majeure de mortalité dans les PVD

Paludisme, schistosomiase, trypanosomase, leishmaniose, lèpre,

HIV, HBV...

Et pourtant….

Page 8: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

I. Bases immunologiques de la vaccination

Vaccin = antigènes qui induisent une réponse immunitaire spécifique (humorale ou

cellulaire ) lorsqu’ils sont administrés chez l’homme (ou l’animal)Taux d

’anti

corp

s

Temps1ère injection 2ème injection

Vaccination (Réponse primaire)

Infection ou rappel(Réponse secondaire)

Vaccination = induction d’une réponse immunitaire protectrice sans pathologies

Vaccination = immunisation active qui induit une mémoire immunitaire

Page 9: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

D ’après Revillard, De Boeck Ed

Activation LT, LB mémoires -> réponse secondaire (plus forte, plus rapide)

Cinétique de la production d’anticorps

Activation LT, LB naifs -> réponse primaire

Page 10: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Les lymphocytes sont la base de la mémoire immunitaire

LB naif

hypermutation somatiques

commutation isotypique

IgM -> IgG / IgA

organes lymphoides secondaires (centre germinatif)

plasmocytes

LB mémoires

LT naif

antigène

LT effecteurs

LT mémoires (CD45RO)

II. Les éléments de la mémoire immunologique

Page 11: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

153 spécialités pharmaceutiques vaccinales avec une AMM pour 21 pathologies infectieuses

Fraction antigéniqueVivant atténué Entier inactivé

tuberculose (BCG)

poliomyélite oral (Sabin)

fièvre Jaune

rougeole

oreillons

rubéole

varicelle

Protéique

Tétanos

Diphtérie

grippe

hépatite B

coqueluche

Polysaccharidique

Haemophilus

Méningocoque (A, C, Y W135)

pneumocoques

salmonella typhi

rage

poliomyélite injecté (Salk)

coqueluche

hépatite A

encéphalite à tiques

leptospire

choléra

III. La situation actuelle en France

Page 12: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

III. A. Agents pathogènes vivants atténués

Caractéristiques

Microorganisme ayant perdu sa virulence mais ayant conservé son antigénicité

(3 méthodes : empirique, « jenerienne », moléculaire)

Multiplication dans l’organisme (vaccin vivant)

Administration par voies naturelles possible -> production d’IgA possible

Réaction de type humorale et cellulaire -> protection contre germes intracellulaires

Efficacité, faible coût, facilité de production, une seule injection

Contre-indiqué pour les personnes immunodéprimées

LimitesEffets secondaires, Phénomène de réversion possiblecontamination par des virus de la culture

Ex: BCG, ROR, polio (Sabin), Fièvre jaune….

Page 13: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Microorganismes traité par agent chimique ou physique pour ôter le pouvoir pathogène

Généralement moins toxique et plus stable à températures élevées (pour PVD)

Nécessité d’adjuvant (hydroxyde d’aluminium)

Nécessité de plusieurs administrations

Mauvaise réponse cellulaire -> Pb germes à croissance intracellulaire

Production d’IgG circulant. Pas d’IgA

III. B. Les agents pathogènes entiers inactivés

Caractéristiques / limites

Ex: Bordetella cellulaire, polio (Salk), grippe...

Page 14: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

III. C. Les fractions antigéniques

Caractéristiques

Toxines inactivées mais pouvoir antigénique conservé (anatoxine)

Efficace dans maladies infectieuses liées uniquement à la présence de la toxine

Nécessité d’adjuvants (sels d’aluminium)

Sous-unités polyosidiques inefficaces chez l’enfant

Nécessité de plusieurs injections

Ex: Tétanos, diphtérie, HBV, Haemophilus….

Page 15: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

3 vaccins conjugués pour 3 pathogènes inducteurs de méningite chez le nouveau-né:

le pneumocoque, H. influenzae de type b, le méningocoque de groupe C

Réponse thymo-indépendante

Pas de mémoire

Anatoxine tétanique ou diphtérique

mémoire

Réponse thymo-dépendante

protéine

Page 16: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Vaccinations obligatoires

BCG, diphtérie, tétanos, poliomyélite

Vaccination recommandées

coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, H. influenzae, hép B

En France

Page 17: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

III. D. La couverture vaccinale en France en 2001 BEH 36/2003

- Couverture élevée pour diphtérie, tétanos, poliomyélite, et coqueluche (87-95%)

- Bonne couverture pour Hib

méningite à Hib chez les moins d’un an: 33 / 100 000 en 1992 à 1.4 / 100 000 en 2000

- couverture insuffisante pour rougeole, rubéole, oreillons (<83% en moyenne, fortes

variations géographiques)

- Hépatite B: couverture des 16-24 ans 74-83% / couverture de 24 mois 30%

vaccin hexavalent retiré

Tx de couverture à 2 ans = 85%

Tx de couverture nécessaire pour l’éradication = 95% (OMS)

=> risque d’apparition d’épidémies

ex la rougeole:

- Rappels chez l’adulte insuffisant surtout pour le tétanos

160 cas déclarés entre 1996 et 2001 chez plus de 70 ans

dégradation de la couverture vaccinale avec la fin du service militaire

Page 18: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Le paradoxe de la coqueluche

Après 30 années de vaccination, recrudescence de la coqueluche chez le nouveau né !

(Tx de couverture > 90% en primovaccination)

Perte progressive de l’immunité après 4 injections sans autre rappel

=> infection des adultes (réservoir) => contamination des nourrissons

Vaccination => modification de l’épidémiologie de la coqueluche

Nouvelles recommandations: adultes susceptible de devenir parentslors d’une grossesse pour les membres du foyerle plus tôt possible près l’accouchement

en attendant le monovalent, utilisation du vaccinTdCaPolio

Page 19: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Le cas du BCG: doit-on continuer à vacciner?

En Europe, France et Grèce maintiennent une vaccination entre la naissance et 6 ans

OMS -> Inutilité de la revaccination

Estimation du nombre de cas évité / le BCG: entre 10 et 250

Efficacité contre méningites, miliaires tuberculeuses 64 - 86%

Suède arrêt de la vaccination en 1975Avant 0.8 cas / 100 000 à 3.9 / 100 000

Pour

Efficacité contre formes pulmonaires <50%

Contre

Impossibilité d’utiliser le test tuberculinique pour diagnostiquer d’une primo-infection

BCGites

CSHPF -> suppression de la revaccination et des IDR de routine

Primovaccination dans les zones à risque, pour des populations à risque?

Page 20: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

nouveau-né

dès 2-3 mois

9 mois

Entre 16 et 18 mois

15 ans

BCG

DTPC (3 injections espacées de 1 mois)

Rougeole

DTPC (rappel 1 an après la 3ème injection)

TP (rappel par 2 injections espacées de 1 mois)

programme vaccinal minimum pour les enfants (OMS)

Les pays en voie de développement

Page 21: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Rappuoli, Nat Med 2004, 10:1177

IV. Les nouvelles stratégies vaccinales

Page 22: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Amélioration des vaccins et techniques actuels

méthodes d’injection (voie orale, nasale, vaginale…)

Page 23: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Challenges de la voie orale

• Dégradation enzymatique

• Faible perméabilité des muqueuses GI aux grandes molécules

• Temps limité de passage

• Dégradation des protéines à cause du faible pH dans l’estomac

Prof Siepman

Page 24: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

100 µm 10 µm

Morphologie (MEB)

Prof Siepman

Page 25: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Amélioration des vaccins et techniques actuels

méthodes d’injection (voie orale, nasale, vaginale…)

utilisation d’adjuvants plus performants

Page 26: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Les adjuvants

Propriétés des adjuvants:

- induction réaction inflammatoire (formations de granulomes localement)

- modification de la présentation des Ag (réseaux, aggrégats)

-> augmente l’immunogénicité

- retard de l’élimination de l’Ag

- action sur les cellules présentatrices d’Ag (stimulation des co-signaux d’activation)

(notion de danger)

Les adjuvants utilisés

gels minéraux (phosphate d’aluminium,(hydroxyde d’alumine Al(OH)3))

entrent dans la composition des vaccins actuels, précipite les Ag

MF59C.1 à base de squalène (vaccin de la grippe)

Page 27: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Les adjuvants de l’avenir:

Les immunosomes:

Les virosomes = phospholipides + Ag à la surface

ex virus de la grippe

ISCOMs (Immuno Stimulating Complexes). Ø 35nm = antigène + QuilA(saponine) + qq lécithine, cholestérol

Les liposomes Ø 100nm

Les immunostimulants issu d’immunogènes bactériensMDP-A = MDP (muramyl dipeptide) + émulsion squalane-L-121dinucléotides déméthylés 5’-CpG-3’

Les cytokinesIL-2….

ou

Page 28: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

IV. Les nouvelles stratégies vaccinales

Amélioration des vaccins et techniques actuels

méthodes d’injection (voie orale, nasale, vaginale…)

utilisation d’adjuvants plus performants

technique de prime-boost

Page 29: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

IV. Les nouvelles stratégies vaccinales

Amélioration des vaccins et techniques actuels

méthodes d’injection (voie orale, nasale, vaginale…)

utilisation d’adjuvants plus performants

technique de prime-boost

Les vaccins peptidiquesAg -> épitope T ou B -> séquence AA -> peptide + transporteur (carrier)

Utilisation de vecteursVecteurs (vaccine, poliovirus, BGC, Salmonella) exprimant des antigènes,

vecteur non réplication

Page 30: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

IV. Les nouvelles stratégies vaccinales

Les vaccins à ADNAg -> clonage du gène -> séquence ADN -> transfert de l’ADN

-> production Ag in situ

Les vaccins peptidiquesAg -> épitope T ou B -> séquence AA -> peptide + transporteur (carrier)

Utilisation de vecteursVecteurs (vaccine, poliovirus, BGC, Salmonella) exprimant des antigènes

Amélioration des vaccins et techniques actuels

méthodes d’injection (voie orale, nasale, vaginale…)

utilisation d’adjuvants plus performants

technique de prime-boost

Page 31: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Injection IM

Plasmide vaccinal

Gène de la protéine antigénique

sécrétionCMH I

CPA

CMH II

Les vaccins à ADN

N ARNm

LT cytotoxiqueLT CD8 mémoire

LB

Plasmocytes

Ac

LB mémoire

LT CD8

Immunité cellulaire

Immunité humorale

LT h mémoire

LT CD4

protéasome

Page 32: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Vaccinologie inverse

IV. Les nouvelles stratégies vaccinales

Les vaccins à ADNAg -> clonage du gène -> séquence ADN -> transfert de l’ADN

-> production Ag in situ

Les vaccins peptidiquesAg -> épitope T ou B -> séquence AA -> peptide + transporteur (carrier)

Utilisation de vecteursVecteurs (vaccine, poliovirus, BGC, Salmonella) exprimant des antigènes

Amélioration des vaccins et techniques actuels

méthodes d’injection (voie orale, nasale, vaginale…)

utilisation d’adjuvants plus performants

technique de prime-boost

Page 33: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

La vaccinologie classique 5 - 15 ans

Développementindustriel etfabrication

VaccinationEtude de l’immunogénicitésur modèles animaux

Expression sur vecteursdu vaccin recombinant

Tests d’immunogénicité

Purification desComposants, clonage

Identification desComposants immunogènesSélection des

antigènescandidats

Page 34: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

croissance exponentielle des séquences de génome bactérien

Page 35: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

La vaccinologie inverse

Analyse informatiquecomplète de la totalitédu génome

Résultats et prédictions desCandidats- vaccins potentiels

Isof 1 TTCACCGTAA ATGCTTCTAACont 1 TTCACCGTAA ATGCTTCTAAIsof 2 TTCATCGCAA ATGCTTTT.. Cont 2 TTCATCGCAA ATGCTTTT..

Isof 1 ATTATATTCT TGTCATGTCTCont 1 ATTATATTCT TGTCATGTCT

Isof 2 ATTATCTCCont 2 ATTATCTC

Expression sur vecteursdu vaccin recombinant

Développementindustriel etfabrication

VaccinationEtude de l’immunogénicitésur modèles animaux

1 - 2 ans

Page 36: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

IV. Les nouvelles stratégies vaccinales

Les vaccins anti-tumoraux

Les vaccins à ADNAg -> clonage du gène -> séquence ADN -> transfert de l’ADN

-> production Ag in situ

Les vaccins peptidiquesAg -> épitope T ou B -> séquence AA -> peptide + transporteur (carrier)

Utilisation de vecteursVecteurs (vaccine, poliovirus, BGC, Salmonella) exprimant des antigènes

Vaccinologie inverse

Amélioration des vaccins et techniques actuels

méthodes d’injection (voie orale, nasale, vaginale…)

utilisation d’adjuvants plus performants

technique de prime-boost

Page 37: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Protection contre cancer du col de l’utérus par une vaccination par l’HPV

Gardasil (Merck) = particule virale vide

Essai clinique prometteur:

1200 femmes n’ayant jamais rencontré HPV

vaccinéesNon vaccinées

21 lésions précancéreuses Pas de lésions

Page 38: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Vaccination par les cellules tumorales

Cellules tumorales autologues

Cellules tumorales autologues

Irradiation+ adjuvant

sc

Transfection avec gènes d’activation

(cytokine…)

Lignées de cellules tumorales allogéniques

biopsie

Cellules tumorales + cellules immunitaires infiltrantes

IL-2

Lymphocytes infiltrants tumoraux activés

(TIL)

Page 39: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

IV. Les nouvelles stratégies vaccinales

Les vaccins thérapeutiques

Les vaccins à ADNAg -> clonage du gène -> séquence ADN -> transfert de l’ADN

-> production Ag in situ

Les vaccins peptidiquesAg -> épitope T ou B -> séquence AA -> peptide + transporteur (carrier)

Utilisation de vecteursVecteurs (vaccine, poliovirus, BGC, Salmonella) exprimant des antigènes

Les vaccins anti-tumoraux

Amélioration des vaccins et techniques actuels

méthodes d’injection (voie orale, nasale, vaginale…)

utilisation d’adjuvants plus performants

technique de prime-boost

Vaccinologie inverse

Page 40: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Le vaccin thérapeutique, un nouveau concept. Une nouvelle efficacité ?

Vaccin thérapeutique(vaccinothérapie)

Rééducation du système immunitaire

Vaccin préventif(prophylaxique)

Prévenir une infection

Préparation vaccinale (Alvac vCP1433 et Lipo-6T) = virus canarypox portant les gènes nef, et pol

Essais de vaccin thérapeutique anti VIH chez l’homme

118 patients dont charge virale indétectable sous traitement (< 200 copies/ml)

4 injections (à 1 mois d’intervalle)

Etude 1: (48 patients)réponse CD4 spécifique (61%) et CD8 (55%)Pb dans 80% des cas reprise du traitement après 6-7 semaines.

Etude 2: (70 patients) vaccin + cure d ’IL-224% des patients vaccinés sans traitement 3 mois après la fin du traitement

Vaccination dans le cadre d’infections chroniques (HIV, HCV, HPV...)

Page 41: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Nom d’utilisateur: immunologiemot de passe: pharimmuno

Accès au site d’immunologie:=>Site de la Faculté de Pharmacie de Lille

=> Espace étudiant=> Espace réservé aux étudiants de la Faculté

Page 42: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain
Page 43: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Agents pathogènes vivants atténués

Caractéristiques

Microorganisme ayant perdu sa virulence mais ayant conservé son antigénicité(3 méthodes : empirique, « jenerienne », moléculaire)

Multiplication dans l’organisme (vaccin vivant)

Administration par voies naturelles possible -> production d’IgA possible

Réaction de type humorale et cellulaire -> protection contre germes intracellulaires

Efficacité, faible coût, facilité de production, une seule injection Limites

Effets secondaires, Phénomène de réversion possible

Exemples

BCG, ROR, polio (Sabin), Fièvre jaune….

Page 44: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Microorganismes traité par agent chimique ou physique pour ôter le pouvoir pathogène

Généralement moins toxique et plus stable à température élevées (pour PVD)

Nécessité d’adjuvant (hydroxyde d’aluminium)

Nécessité de plusieurs administrations

Mauvaise réponse cellulaire -> Pb germes à croissance intracellulaire

Production d’IgG circulant. Pas d’IgA

Les agents pathogènes entiers inactivés

Caractéristiques / limites

Exemples

Bordetella cellulaire, polio (Salk), grippe...

Page 45: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Fractions antigéniques

Caractéristiques

Toxines inactivées mais pouvoir antigénique conservé (anatoxine)

Efficace dans maladies infectieuses liées uniquement à la présence de la

toxine

Nécessité d’adjuvants (sels d’aluminium)

Sous-unités polyosidiques inefficaces chez l’enfant

Nécessité de plusieurs injections

Exemples

Tétanos, diphtérie, HBV, Haemophilus….

Page 46: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Une vingtaine de vaccin en essais cliniques

1 seul vaccin en phase III:

Vaccin Gp 120 (AIDSVAX ) randomisé, double-aveugle, contre placebo, sur 36 mois, 7 injections

Un vaccin contre le VIH est-il possible?

groupe placebo => 105 infectésgroupe vaccin => 106 infectés

Étude thaïlandaise

2546 toxicomanes volontaires

Les vaccins prophylactiques

VIII. Immunothérapie du VIH ?

Étude américaine

5108 homosexuels masculins + 309 femmes à risque

Pas de protection sauf dans quelques groupes ethniques (noirs)

Protéines cibles : Gp120, Gag, Pol, Nef,

Page 47: Les vaccins d’aujourd’hui et de demain

Obtenir un vaccin produisant des Ac neutralisants

Induire une réponse cellulaire CD8+ efficace et à long terme

couplage ADN puis épitopes T (prime-boost)

utilisation d’adjuvant et cytokines (IL-2)

Multiplier les phases III dans les pays en voie de développement

combinaison des données internationales

3 challenges à relever pour envisager un vaccin:

pas de modèle animal d’infection à VIH

variabilité du virus élevé

risque de stimulation de réplication du virus par activation des cellules immunitaires

Les problèmes pour le développement de vaccin

…..