les vaccins sinopharm et astrazeneca efficaces contre les

Directeur fondateur : Ali Yata | Directeur de la publication : Mahtat Rakas Prix : 4 DH - 1 Euro N° 14044 Jeudi 8 juillet 2021 Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a émis des mesures disciplinaires à l'en- contre de 15 magistrats déférés devant le conseil. Ces décisions ont été prises après épuisement de toutes les procédures disciplinaires, dans le plein respect des garanties légales, tout en prenant en considération l'approche d'encadrement adoptée comme méthode de travail par le CSPJ à cet égard, a indiqué le Conseil, mardi, dans un com- muniqué. Après un examen approfondi et global des rap- ports et documents figurant dans les dossiers et l'écoute des magistrats concernés, le Conseil a décidé d'innocenter deux juges et de prendre des sanctions disciplinaires à l'encontre de 13 autres. Ainsi, le Conseil a décidé d'avertir 7 magistrats, d'avertir et de muter un autre, de blâmer 2 magistrats et de suspendre de manière provisoire pour une période d'un mois avec mutation un magistrat. Par ailleurs, le Conseil a prononcé la révocation à l'encontre de deux magistrats. Conseil supérieur du pouvoir judiciaire Des décisions disciplinaires à l'encontre de 15 magistrats Les vaccins Sinopharm et AstraZeneca efficaces contre les variants Le taux de reproduction du virus s'aggrave à 1,3 au niveau national Une vague de chaleur, type Chergui, intéressera la majeure partie du pays à partir de vendredi avec des températures qui connaîtront une hausse sensible qui dépassera la normale mensuelle de 5 à 10 degrés, a annoncé mercredi la Direction générale de la météorologie (DGM). Cette vague de chaleur, qui fait suite à la remon- tée d’une masse d’air sec et chaud par le Sud, concernera la majeure partie du pays notamment les provinces Sud, le Souss, les plaines de Tadla, Al-haouz, Rhamna, Chiadma, Tensift, les pla- teaux de phosphate-Oulmess, le Saiss, le Gharb, le Loukkous, Chaouia, Abda, l’Oriental et le Sud-est, a précisé la même source dans un com- muniqué. Ainsi, les valeurs prévues des températures maxi- males seront de l’ordre de 44 et 48 degrés sur le Gharb, le Saiss, les plateaux de phosphate Oulmess, l’intérieur du Souss, Tadla, Al-haouz, Tensift, Rhamna et les provinces Sud. Des températures de 40 et 44 degrés sont prévues sur le Souss, l’intérieur de Abda, Chiadma, Doukala et Chaouia, le Loukkous, le Centre et l’Oriental et de 30 à 37 degrés sur les côtes atlan- tiques Nord et méditerranéennes. Il est prévu que cette vague de chaleur persiste sur le Centre, le Sud et le Sud- est du pays au cours de la semaine prochaine avec une baisse progressive des températures sur le Nord à partir du mardi, selon le communiqué. Direction générale de la météorologie Vague de chaleur à partir de vendredi dans la majeure partie du pays Tribune libre Cela s’est passé en Ivry-sur-Seine. Une ville en Ile de France qui constituait, avec d’autres cités, ce qu’était « la ceinture rouge » de Paris depuis les décennies quarante du siècle dernier. De cette époque, maintenant révolue, elle reste l’une de ces municipalités « rouges » encore gardée malgré l’effritement électoral du PCF partout ailleurs. Le conseil municipal se réunit. La session est publique et un journaliste demande l’autorisa- tion d’y assister pour couvrir les débats. Il est autorisé à le faire ; jusqu’au moment où le maire, informé de la présence d’un cordon d’ivryen(ne) s à l’extérieur, demande « le huis clos et la pro- tection policière ». De sa chaise, il sentait « la pression » du dehors, dit-il, et ne pouvait abor- der « librement » le quinzième point de l’ordre du jour : délibérer de l’octroi de six mille euros aux détenus des camps de la honte à Tindouf ! Les paroles excessives et déplacées du maire, ses écrits à travers les réseaux sociaux, ont interpellé nos compatriotes ivryens. Il faut dire que ces derniers sont toujours, à l’instar des Marocain(e) s du Monde, là où ils se trouvent et à tout moment, vigilants sur toute action pouvant por- ter préjudice à la cause nationale de l’ensemble du peuple marocain. Les mesures provocatrices des élus du PCF ne sont pas nouvelles. Les salafistes de la place du Colonel Fabien s’enferment dans l’incompréhen- sion totale des luttes du peuple marocain pour l’intégrité territoriale, la démocratie et le bie- nêtre. Sous l’emprise totale du voisin algérien, ils pratiquent l’amalgame, la confusion et le men- songe chaque fois qu’il s’agit du Royaume du Maroc et de ses nobles causes. Sans rappeler l’ensemble des arguments histo- riques, juridiques, géopolitiques, sociaux et éco- nomiques pour démontrer les droits inaliénables du peuple marocain, relevés en leur temps par des membres du PCF eux-mêmes, la réalité écla- tante confirme et consolide l’intégrité des pro- vinces du Sud au sein du territoire marocain ; de son plateau continental et de sa zone écono- mique exclusive. A ceux qui se cachent derrière les causes huma- nitaires de militer véritablement pour la résolu- tion pacifique du conflit artificiel fomenté par les gouvernants algériens pour disposer d’un accès sur l’Atlantique. Qu’ils agissent pour que le recensement des détenus de Tindouf soit effec- tué. Qu’ils mettent la pression nécessaire pour que cette population enfermée et recluse se pro- nonce clairement sur son retour à la mère patrie au lieu d’encourager le pouvoir militaire algérien à les maintenir dans l’isolement et le besoin pour servir ses desseins expansionnistes. Que les sala- fistes de la place du Colonel Fabien se préoccupe des relations du terrorisme et des brigands de toute sorte avec les éléments séparatistes soumis à l’illusion algérienne. Qu’ils s’interrogent sur la destinée de l’aide humanitaire que reçoit « l’Al- gersario ». Qu’ils reconnaissent le méfait du colonialisme, français et espagnol, dans la divi- sion du Maroc en plusieurs zones d’’occupation. Qu’ils accordent leur intérêt à la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies et de son Conseil de sécurité qui prônent le réalisme « loin des positions figées, dogmatiques et irréali- sables. ». Le Royaume du Maroc développe son action pour accéder à l’émergence économique et à une vie démocratique pleine et entière concernant sa population. Il se confirme en tant que puissance régionale malgré les manœuvres de ses adver- saires qui se découvrent sans foi ni loi. Il a tou- jours montré sa bonne volonté, depuis fort long- temps, pour dépasser la situation conflictuelle en proposant un cadre pour le règlement définitif et durable du différend avec l’Algérie qui permet de « concilier entre les prérogatives de la souveraine- té du Maroc sur son territoire et le droit des populations concernées de gérer, du fait de leur spécificité, leurs propres affaires locales au travers d’institutions élues démocratiquement. ». A bon entendeur, qu’il soit à Ivry-sur Seine ou ailleurs, de savoir que le Royaume du Maroc s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive, en proposant « une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale. ». Que ses adversaires osent s’y inscrire pour la paix et le développe- ment de la région ; pour une régionalisation avancée dans les pays du Grand Maghreb et la réalisation effective de ce dernier. Au Maroc, le processus est déjà entamé sur l’ensemble de son territoire. Salam. par Mustapha Labraimi Autrement dit Huis clos pour le quinzième point ? lors que le Maroc s’apprête à fran- chir la barre des 20 millions de doses de vaccins, le taux de repro- duction de la Covid-19 s'est aggravé à 1,3 au niveau national durant la dernière quinzaine (22 juin/05 juillet). Il s’agit d’une « augmentation notable » de 61,1% des cas positifs. Seul bémol, la barre des 20 millions de doses sera franchie inces- samment avec la disposition de nouveaux arrivages du vaccin chinois de Sinopharm. Mais avec ce taux d’infection, le pays s’est éloigné du taux de reproduction de 0,7 fixé comme objectif à atteindre avant une immunité collective. L'augmentation des cas positifs a concerné toutes les 12 régions du Maroc sans exclusive, avec des taux allant de +15% à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, à des hausses se situant même à +262%, à Guelmim-Oued Noun, ou encore à +100% à Souss-Massa. Par ailleurs, Dr Said Afif, membre du comi- té scientifique de la vaccination, a souligné que les vaccins Sinopharm et AstraZeneca, adoptés par le Maroc, restent efficaces contre les nouveaux variants, y compris les variants britannique et indien, à condition de se conformer aux mesures préventives. A Le projet de loi-cadre n°69-19 relatif à la réforme fiscale consti- tue une étape importante, qualitative et structurelle dans le pro- cessus des réformes fondamentales au Maroc, ont affirmé, lundi, les représentants des groupes parlementaires de la majorité et de l'opposition à la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants. S'exprimant lors d'une réunion de ladite commission, consacrée à la discussion générale du projet de loi-cadre n°69-19 et du projet de loi-cadre n°50-21 relatif à la réforme des établissements et entreprises publics (EEP), ces groupes ont souligné que la réforme fiscale intervient dans un contexte important caractérisé par la diversité du tissu économique et le saut qualitatif réalisé par l'économie nationale. Aveva, l’un des premiers éditeurs mondiaux de logiciels indus- triels visant à favoriser la transformation numérique et la durabi- lité, annonce que Henkel, fabricant mondial de biens de consom- mation et de produits chimiques industriels avec un vaste porte- feuille de marques reconnues, a implémenté les solutions AVEVA pour aider à accélérer la durabilité au sein de sa supply chain. Le prix des loyers à Casablanca augmente progressivement ces der- nières années. A quoi cela est-il dû ? Que dire d’un encadrement des loyers ? Sera-t-il utile ou domma- geable pour le secteur locatif au Maroc ? Réforme de la fiscalité Une continuité dans le processus des réformes fondamentales Industrie 4.0 Henkel à Aveva pour la durabilité de la chaîne d'approvisionnement Kevin Gormand, fondateur du site Mubawab.ma « La spéculation immobilière existe dans la location » (P. 5) (P. 6) (P. 11) (P. 3) Aya Lankaoui Aya Lankaoui Après les expériences en Espagne, en Allemagne et en Italie, le PSG “m’offre l’opportunité de découvrir un nouveau championnat sous les couleurs d’un des clubs les plus pres- tigieux du monde”, a déclaré Achraf Hakimi après la signature de son contrat de cinq ans avec le club de la capitale française. "Je ressens beaucoup de fierté aujourd’hui", a confié l’international marocain, qui s’est engagé avec le PSG jusqu’au 30 juin 2026 en prove- nance de l’Inter de Milan. Après les expériences en Espagne, en Allemagne et en Italie, le PSG “m’offre l’opportunité de découvrir un nouveau championnat sous les couleurs d’un des clubs les plus pres- tigieux du monde”, a déclaré Achraf Hakimi après la signature de son contrat de cinq ans avec le club de la capitale française. "Je ressens beaucoup de fierté aujourd’hui", a confié l’international marocain, qui s’est engagé avec le PSG jusqu’au 30 juin 2026 en pro- venance de l’Inter de Milan. Achraf Hakimi signe au PSG jusqu’en 2026 Je suis « fier » de jouer pour l'un des clubs « les plus prestigieux du monde » « Chaos dans le jardin du diable » du jordanien Mustafa Alqorna Un roman qui met à nu la réalité inhumaine à Tindouf (P. 10) (P. 12)

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Directeur fondateur : Ali Yata | Directeur de la publication : Mahtat Rakas

Prix : 4 DH - 1 Euro N° 14044Jeudi 8 juillet 2021

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a émis des mesures disciplinaires à l'en-contre de 15 magistrats déférés devant le conseil.Ces décisions ont été prises après épuisement de toutes les procédures disciplinaires, dans le plein respect des garanties légales, tout en prenant en considération l'approche d'encadrement adoptée comme méthode de travail par le CSPJ à cet égard, a indiqué le Conseil, mardi, dans un com-muniqué.Après un examen approfondi et global des rap-ports et documents figurant dans les dossiers et l'écoute des magistrats concernés, le Conseil a décidé d'innocenter deux juges et de prendre des sanctions disciplinaires à l'encontre de 13 autres.Ainsi, le Conseil a décidé d'avertir 7 magistrats, d'avertir et de muter un autre, de blâmer 2 magistrats et de suspendre de manière provisoire pour une période d'un mois avec mutation un magistrat. Par ailleurs, le Conseil a prononcé la révocation à l'encontre de deux magistrats.

Conseil supérieur du pouvoir judiciaire

Des décisions disciplinaires à l'encontre de 15

magistrats

Les vaccins Sinopharm et AstraZeneca efficaces contre les variants

Le taux de reproduction du virus s'aggrave à 1,3 au niveau national

Une vague de chaleur, type Chergui, intéressera la majeure partie du pays à partir de vendredi avec des températures qui connaîtront une hausse sensible qui dépassera la normale mensuelle de 5 à 10 degrés, a annoncé mercredi la Direction générale de la météorologie (DGM).Cette vague de chaleur, qui fait suite à la remon-tée d’une masse d’air sec et chaud par le Sud, concernera la majeure partie du pays notamment les provinces Sud, le Souss, les plaines de Tadla, Al-haouz, Rhamna, Chiadma, Tensift, les pla-teaux de phosphate-Oulmess, le Saiss, le Gharb, le Loukkous, Chaouia, Abda, l’Oriental et le Sud-est, a précisé la même source dans un com-muniqué.Ainsi, les valeurs prévues des températures maxi-males seront de l’ordre de 44 et 48 degrés sur le Gharb, le Saiss, les plateaux de phosphate Oulmess, l’intérieur du Souss, Tadla, Al-haouz, Tensift, Rhamna et les provinces Sud.Des températures de 40 et 44 degrés sont prévues sur le Souss, l’intérieur de Abda, Chiadma, Doukala et Chaouia, le Loukkous, le Centre et l’Oriental et de 30 à 37 degrés sur les côtes atlan-tiques Nord et méditerranéennes.Il est prévu que cette vague de chaleur persiste sur le Centre, le Sud et le Sud- est du pays au cours de la semaine prochaine avec une baisse progressive des températures sur le Nord à partir du mardi, selon le communiqué.

Direction générale de la météorologie

Vague de chaleur à partir de vendredi dans la

majeure partie du pays

Tribune libre

Cela s’est passé en Ivry-sur-Seine. Une ville en Ile de France qui constituait, avec d’autres cités, ce qu’était « la ceinture rouge » de Paris depuis les décennies quarante du siècle dernier. De cette époque, maintenant révolue, elle reste l’une de ces municipalités « rouges » encore gardée malgré l’effritement électoral du PCF partout ailleurs. Le conseil municipal se réunit. La session est publique et un journaliste demande l’autorisa-tion d’y assister pour couvrir les débats. Il est autorisé à le faire ; jusqu’au moment où le maire, informé de la présence d’un cordon d’ivryen(ne)s à l’extérieur, demande « le huis clos et la pro-tection policière ». De sa chaise, il sentait « la pression » du dehors, dit-il, et ne pouvait abor-der « librement » le quinzième point de l’ordre du jour : délibérer de l’octroi de six mille euros aux détenus des camps de la honte à Tindouf ! Les paroles excessives et déplacées du maire, ses écrits à travers les réseaux sociaux, ont interpellé nos compatriotes ivryens. Il faut dire que ces derniers sont toujours, à l’instar des Marocain(e)s du Monde, là où ils se trouvent et à tout moment, vigilants sur toute action pouvant por-ter préjudice à la cause nationale de l’ensemble du peuple marocain.Les mesures provocatrices des élus du PCF ne sont pas nouvelles. Les salafistes de la place du Colonel Fabien s’enferment dans l’incompréhen-sion totale des luttes du peuple marocain pour l’intégrité territoriale, la démocratie et le bie-nêtre. Sous l’emprise totale du voisin algérien, ils pratiquent l’amalgame, la confusion et le men-songe chaque fois qu’il s’agit du Royaume du Maroc et de ses nobles causes.Sans rappeler l’ensemble des arguments histo-riques, juridiques, géopolitiques, sociaux et éco-nomiques pour démontrer les droits inaliénables du peuple marocain, relevés en leur temps par des membres du PCF eux-mêmes, la réalité écla-

tante confirme et consolide l’intégrité des pro-vinces du Sud au sein du territoire marocain ; de son plateau continental et de sa zone écono-mique exclusive.A ceux qui se cachent derrière les causes huma-nitaires de militer véritablement pour la résolu-tion pacifique du conflit artificiel fomenté par les gouvernants algériens pour disposer d’un accès sur l’Atlantique. Qu’ils agissent pour que le recensement des détenus de Tindouf soit effec-tué. Qu’ils mettent la pression nécessaire pour que cette population enfermée et recluse se pro-nonce clairement sur son retour à la mère patrie au lieu d’encourager le pouvoir militaire algérien à les maintenir dans l’isolement et le besoin pour servir ses desseins expansionnistes. Que les sala-fistes de la place du Colonel Fabien se préoccupe

des relations du terrorisme et des brigands de toute sorte avec les éléments séparatistes soumis à l’illusion algérienne. Qu’ils s’interrogent sur la destinée de l’aide humanitaire que reçoit « l’Al-gersario ». Qu’ils reconnaissent le méfait du colonialisme, français et espagnol, dans la divi-sion du Maroc en plusieurs zones d’’occupation. Qu’ils accordent leur intérêt à la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies et de son Conseil de sécurité qui prônent le réalisme « loin des positions figées, dogmatiques et irréali-sables. ». Le Royaume du Maroc développe son action pour accéder à l’émergence économique et à une vie démocratique pleine et entière concernant sa population. Il se confirme en tant que puissance régionale malgré les manœuvres de ses adver-saires qui se découvrent sans foi ni loi. Il a tou-jours montré sa bonne volonté, depuis fort long-temps, pour dépasser la situation conflictuelle en proposant un cadre pour le règlement définitif et durable du différend avec l’Algérie qui permet de « concilier entre les prérogatives de la souveraine-té du Maroc sur son territoire et le droit des populations concernées de gérer, du fait de leur spécificité, leurs propres affaires locales au travers d’institutions élues démocratiquement. ». A bon entendeur, qu’il soit à Ivry-sur Seine ou ailleurs, de savoir que le Royaume du Maroc s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive, en proposant « une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale. ». Que ses adversaires osent s’y inscrire pour la paix et le développe-ment de la région ; pour une régionalisation avancée dans les pays du Grand Maghreb et la réalisation effective de ce dernier. Au Maroc, le processus est déjà entamé sur l’ensemble de son territoire. Salam.

par MustaphaLabraimi

Autrement dit

Huis clos pour le quinzième point ?

lors que le Maroc s’apprête à fran-chir la barre des 20 millions de doses de vaccins, le taux de repro-duction de la Covid-19 s'est

aggravé à 1,3 au niveau national durant la dernière quinzaine (22 juin/05 juillet). Il s’agit d’une « augmentation notable » de 61,1% des cas positifs. Seul bémol, la barre des 20 millions de doses sera franchie inces-samment avec la disposition de nouveaux arrivages du vaccin chinois de Sinopharm.Mais avec ce taux d’infection, le pays s’est éloigné du taux de reproduction de 0,7 fixé comme objectif à atteindre avant une immunité collective. L'augmentation des cas positifs a concerné toutes les 12 régions du Maroc sans exclusive, avec des taux allant de +15% à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, à des hausses se situant même à +262%, à Guelmim-Oued Noun, ou encore à +100% à Souss-Massa.Par ailleurs, Dr Said Afif, membre du comi-té scientifique de la vaccination, a souligné que les vaccins Sinopharm et AstraZeneca, adoptés par le Maroc, restent efficaces contre les nouveaux variants, y compris les variants britannique et indien, à condition de se conformer aux mesures préventives.

A

Le projet de loi-cadre n°69-19 relatif à la réforme fiscale consti-tue une étape importante, qualitative et structurelle dans le pro-cessus des réformes fondamentales au Maroc, ont affirmé, lundi, les représentants des groupes parlementaires de la majorité et de l'opposition à la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants. S'exprimant lors d'une réunion de ladite commission, consacrée à la discussion générale du projet de loi-cadre n°69-19 et du projet de loi-cadre n°50-21 relatif à la réforme des établissements et entreprises publics (EEP), ces groupes ont souligné que la réforme fiscale intervient dans un contexte important caractérisé par la diversité du tissu économique et le saut qualitatif réalisé par l'économie nationale.

Aveva, l’un des premiers éditeurs mondiaux de logiciels indus-triels visant à favoriser la transformation numérique et la durabi-lité, annonce que Henkel, fabricant mondial de biens de consom-mation et de produits chimiques industriels avec un vaste porte-feuille de marques reconnues, a implémenté les solutions AVEVA pour aider à accélérer la durabilité au sein de sa supply chain.

Le prix des loyers à Casablanca augmente progressivement ces der-nières années. A quoi cela est-il dû ? Que dire d’un encadrement des loyers ? Sera-t-il utile ou domma-geable pour le secteur locatif au Maroc ?

Réforme de la fiscalitéUne continuité dans le processus

des réformes fondamentales

Industrie 4.0 Henkel à Aveva pour la durabilité de la chaîne d'approvisionnement

Kevin Gormand, fondateur du site Mubawab.ma« La spéculation immobilière existe

dans la location »

(P. 5)

(P. 6)

(P. 11)

(P. 3)

Aya Lankaoui

Aya Lankaoui

Après les expériences en Espagne, en Allemagne et en Italie, le PSG “m’offre l’opportunité de découvrir un nouveau championnat sous les couleurs d’un des clubs les plus pres-tigieux du monde”, a déclaré Achraf Hakimi après la signature de son

contrat de cinq ans avec le club de la capitale française."Je ressens beaucoup de fierté aujourd’hui", a confié l’international marocain, qui s’est engagé avec le PSG jusqu’au 30 juin 2026 en prove-nance de l’Inter de Milan.

Après les expériences en Espagne, en Allemagne et en Italie, le PSG “m’offre l’opportunité de découvrir un nouveau championnat sous les couleurs d’un des clubs les plus pres-tigieux du monde”, a déclaré Achraf Hakimi après la signature de son

contrat de cinq ans avec le club de la capitale française."Je ressens beaucoup de fierté aujourd’hui", a confié l’international marocain, qui s’est engagé avec le PSG jusqu’au 30 juin 2026 en pro-venance de l’Inter de Milan.

Achraf Hakimi signe au PSG jusqu’en 2026

Je suis « fier » de jouer pour l'un des clubs « les plus prestigieux

du monde »

« Chaos dans le jardin du diable » du jordanien Mustafa Alqorna

Un roman qui met à nu la réalité inhumaine à Tindouf

(P. 10) (P. 12)

C M JN

2N°14044 - Jeudi 8 juillet 2021actualité 15N°14044 - Jeudi 8 juillet 2021sports

Action gouvernementale :

El Otmani : un Bilan « qualitatif et positif »

Le bilan d’étape de l’action gouvernementale est “qualitatif et positif ” puisqu’il est riche en réalisations à impacts concrets

sur le citoyen, a souligné, mardi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.

Le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a reçu, lundi à Rabat, une délé-gation du Bureau de la Commission des relations extérieures de l'Assemblée natio-nale mauritanienne, menée par son prési-dent Mohamed El Mostapha Mohamed Lemine Zeidane. La même délégation avait été reçue, auparavant, par le prési-dent de la Chambre des Représentants, Habib El Malki, et puis, mardi, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. La rencontre avec Saad Dine El Othmani a été l’occasion de mettre en avant les liens historiques entre le Royaume et la Mauritanie et les relations de fraternité liant les deux peuples, qui constituent un pilier essentiel pour boos-ter la coopération bilatérale et le partena-riat maroco-mauritanien dans plusieurs domaines, a indiqué mardi un communi-qué du Département du chef du gouver-nement.Le Chef du gouvernement a réaffirmé la volonté du Maroc de renforcer les rela-tions de bon voisinage et de coopération avec la Mauritanie ainsi que la coordina-

tion entre les deux pays en vue de faire face aux défis communs dans les domaines de développement, de l’écono-mie et de la sécurité.De même, M. El Otmani a souligné la disposition du Royaume à partager avec les pays africains frères les expériences réussies et accumulées dans les différents domaines de développement économique et social, relevant que le Maroc œuvre pour l’accompagnement et le soutien du développement dans le continent à tra-vers nombre de projets et d’investisse-ments. Pour sa part, le président de la commis-sion, en visite au Royaume dans le but de promouvoir les relations de partenariat et de coopération entre les deux pays, a exprimé la grande estime de son pays envers le Maroc, notant que la Mauritanie aspire à consolider les rela-tions de coopération et de partenariat dans les domaines vitaux en particulier, notamment l’agriculture, la pêche mari-time et la formation des compétences.Ont pris part à cette rencontre le vice-président de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale mau-

ritanienne et des membres de son bureau.Avec Habi El Malki, les entretiens ont porté sur les moyens de renforcer les rela-tions de coopération entre les deux insti-tutions législatives.Les relations fraternelles entre le Maroc et la Mauritanie reposent sur des bases solides fondées sur une histoire com-mune, ainsi que sur l'unité de la religion, de la langue et de la civilisation, a affirmé M. El Malki, selon un communiqué de la Chambre des représentants, expliquant que les deux pays sont animés d'un désir sincère pour une coopération fructueuse, tout en rappelant l'entretien télépho-nique entre SM le Roi Mohammed VI et Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie.Sur le plan parlementaire, M. El Malki a proposé une institutionnalisation des relations entre les deux institutions légis-latives, à travers la signature dans les plus brefs délais d'un mémorandum d'en-tente, exprimant, à cet égard, sa forte volonté de renforcer les liens de rappro-chement et de coopération avec l'Assem-blée nationale mauritanienne pour servir les intérêts communs des deux pays et de leurs peuples. De son côté, le Président de la Commission des relations exté-rieures de l’Assemblée nationale maurita-nienne a expliqué que sa visite dans le Royaume, à la tête d'une délégation par-lementaire, s'inscrit dans le cadre de la consolidation des relations de coopéra-tion entre les deux institutions législatives et le renforcement de l'échange bilatérale d'expériences et d'expertises, saluant la "renaissance développementale que

connaît le Maroc dans divers domaines".M. Mohamed El Mostapha Mohamed Lemine Zeidane a mis l'accent sur l'im-portance des investissements marocains en Afrique, appelant à davantage d'inves-tissements marocains en Mauritanie et au renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.À cet égard, le responsable mauritanien a mis en avant les relations bilatérales "solides et historiques", soulignant l'im-pératif de "les préserver et de les renfor-cer davantage". Il a également mis l'ac-cent sur l'importance de bénéficier de l'expérience marocaine dans le domaine de la formation des jeunes et dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche, entre autres, saluant, à cette occasion, les efforts déployés par le Maroc dans la résolution de la crise libyenne et le rap-prochement des points de vues des diffé-rents intervenants.Avec Nasser Bourita, l’entretien a porté sur les moyens de promouvoir les rela-tions bilatérales et de hisser le partenariat entre les deux pays.Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, le parlementaire mauri-tanien a indiqué que la rencontre a été marquée de succès, faisant état de la pleine disposition de M. Bourita à "consolider les relations bilatérales de sorte qu'elles soient productives et utiles pour les peuples des deux pays frères".M. Lemine Zeidane est en visite au Maroc à la tête d’une délégation qui comprend le vice-président du bureau de la Commission des relations extérieures, Taleb Moustapha Mohamed Lemine Sidi Abdella, et plusieurs membres du bureau.

Une délégation de l’Assemblée nationale mauritanienne en visite à Rabat

Série d’entretiens avec les responsables marocains

e bilan d’étape se caractérise par un nombre de réformes structurelles qui

auraient un impact sur les gouvernements futurs », a indiqué M. El Otmani qui pré-sentait ce bilan lors d’une session commune entre les deux Chambres du Parlement, conformément aux dispositions de l’article 101 de la Constitution.Dans ce sillage, M. El Otmani a révélé que l’état d’avancement de la mise en œuvre des mesures du programme gouvernemental prises (98% des mesures), selon les données disponibles jusqu’en avril 2021, porte sur les mesures achevées, à un stade avancé d’exécution ou qui s’inscrivent dans la durée avec un pourcentage de 69% et celles en cours de réalisation (24%), en phase de démarrage (2%) et des mesures qui piéti-nent ou pas encore lancées (5%).Le programme gouvernemental pour le mandat 2016-2021 a établi une transition méthodologique importante, puisqu’il a donné pour la première fois au contrat poli-tique, qui nécessite des mécanismes précis de leadership, de mise en œuvre et de contrôle, une grande importance comme c’est le cas dans les expériences pionnières, a-t-il ajouté.Le gouvernement s’est engagé à mettre en place ces mécanismes en adoptant un plan exécutif et une commission interministé-rielle pour suivre et faciliter la mise en œuvre du programme gouvernemental, avec la création d’une cellule auprès du départe-ment du chef du gouvernement, chargée du suivi de la mise en œuvre, qui lui fournit des données et contribue à la mise en œuvre de la méthodologie approuvée, a-t-il relevé.M. El Otmani a qualifié le gouvernement de “social par excellence”, car il a accordé, à travers ses programmes, “un intérêt particu-lier au développement humain et à la cohé-sion sociale, notamment en ce qui concerne le système d’éducation, de formation et de

recherche scientifique, qui est l’une des principales réformes entreprises par notre pays dans le domaine de la promotion du développement humain”, notant l’adoption de la loi-cadre 51.17 pour la première fois depuis l’indépendance comme cadre de référence contraignant pour toutes les par-ties.Le budget de l’éducation est passé de 54 milliards de dirhams (MMDH) à 77 MMDH en 2021, soit une augmentation de 33%, car “malgré le contexte de la pan-démie et ses répercussions négatives sur les finances publiques, non pas seulement le budget de l’éducation a augmenté, mais celui de tous projets sociaux visant la cohé-sion sociale”, a-t-il relevé.M. El Otmani a passé en revue un ensemble de réalisations et de programmes lancés dans ce cadre, faisant ressortit une hausse du nombre de bénéficiaires du pro-gramme “Tayssir”, l’opération “Un million de cartables”, du transport scolaire et des cantines.Ces efforts ont conduit au “développement de l’offre pédagogique et des infrastruc-tures” et contribué à une diminution de la surpopulation aux écoles et des taux de

déperdition scolaire ainsi qu’à une augmen-tation de la scolarisation, a-t-il poursuivi.M. El Otmani a dévoilé un ensemble de chiffres sur l’enseignement préscolaire qu’il a qualifié de “success story”, affirmant que le programme de généralisation de l’ensei-gnement préscolaire a réalisé un bond qua-litatif en termes du nombre de bénéficiaires qui a atteint 900.000 enfants, soit 77% en 2021.Le Chef du gouvernement a également mis l’accent sur les réalisations du programme national de l’éducation inclusive qui concerne les enfants à besoins spécifiques, soulignant que les établissements inclusifs se sont chiffrés à 3.004, soit 31%, avec 34.000 enfants.Les mêmes efforts ont été consentis en matière d’enseignement supérieur et de for-mation professionnelle, en octroyant des bourses aux étudiants et élèves de la forma-tion professionnelle, et à travers le pro-gramme de couverture médicale dont les bénéficiaires sont passés à 300.000 étu-diants en 2021, a-t-il poursuivi.Il a, en sus, noté “une augmentation des cités et des restaurants universitaires, ainsi que des fonds qui leur sont alloués afin de

fournir des services dignes aux étudiants”.S’agissant du secteur de la santé, M. El Otmani a souligné que le gouvernement s’est concentré dès le début sur l’augmenta-tion des budgets et des postes budgétaires, précisant que le nombre annuel de ces postes s’est élevé de 1.700 à 4.000 pour atteindre 5.500 en 2021.Dans la fonction publique, la voie a été ouverte à la valorisation des ressources humaines à travers un projet de loi sur la fonction publique dans le secteur de la santé, a-t-il enchaîné.Concernant les efforts liés aux budgets, M. El Otmani a précisé que le budget consacré à la santé a augmenté d’environ 25% entre 2016 et 2020, soit une amélioration de 7,27% au budget général de 2020, souli-gnant qu’il s’agit d’une évolution positive vers l’objectif d’atteindre 10% à l’avenir.Le gouvernement a pris une série de mesures importantes, telles que l’améliora-tion de la qualité des services, des infrastruc-tures sanitaires et de l’accès aux outils et équipements médicaux, ainsi que la réduc-tion du prix de 1.500 médicaments et du coût de la facture médicale, notamment celui des médicaments destinés à protéger contre les maladies graves et chroniques, en suppri-mant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).D’autre part, M. El Otmani a évoqué le pro-jet de protection sociale, transformé par le gouvernement en loi-cadre qui inclut la généralisation de l’Assurance maladie obliga-toire (AMO) pour les années 2021 et 2022 au profit de 22 millions de personnes, ainsi que la généralisation des allocations familiales pour inclure près de 7 millions d’enfants en âge de scolarisation, bénéficiant ainsi à 3 mil-lions de familles entre 2023 et 2024 avec 300 dirhams par enfant.Il a également mis l’accent sur l’élargissement de l’assiette des adhérents au régime de retraite en 2024, ainsi que sur la généralisa-tion de l’indemnité de perte d’emploi en 2025.

Botola Pro D1

Le RCA piétine face au HUSA, le MAS s’offre le MCO

u terme de ce nul, le Raja est toujours

dauphin avec 49 points, à huit longueurs

du leader, le Wydad Casablanca. De son

côté, le HUSA s’empare provisoirement

de la 5è place avec 34 points.

« Les joueurs ont l’esprit au Bénin. Le plus impor-

tant c’est qu’aucun joueur n’a été blessé. Nous irons

au Bénin faire ce qu’il faut, et rentrer avec un sacre

», a déclaré le tacticien tunisien des Verts, Lasaad

Chebbi, après la fin du match.

Dans l’autre rencontre de cette journée, le Maghreb

de Fès (MAS) s'est imposé devant le Mouloudia

Oujda (MCO) sur le score de 2 buts à 1, au com-

plexe sportif de Fès.

Les buts des Jaune et Noir ont été marqués par

Ayoub Lakhdar (54è) et Nabil Marmouk (57è),

alors que Nabil Ankour a réduit l’écart pour les visi-

teurs (85è). Entre temps, Lamine Diakité a raté un

pénalty pour le Mouloudia (76è).

A la faveur de cette victoire, le MAS se hisse provi-

soirement de la 10è à la 6è place (33 pts), à côté de

la Renaissance Berkane.

Pour sa part, le MCO stagne à la 4è position avec

35 unités.

Dans le cadre de la 26è journée de la Botola Pro D1 « Inwi » de football,

le Hassania Agadir (HUSA) et le Raja de Casablanca (RCA) se sont quittés

sur un nul blanc, mardi au grand stade d'Agadir.

A

Copa America

L'Argentine de Messi va défier le Brésil de Neymar en finale La Copa America aura bien sa finale de

rêve Brésil-Argentine, après la qualifica-

tion au bout du suspense des Argentins

face à la Colombie (1-1, 3 tab à 2)

mardi, grâce à un Emiliano Martinez

héroïque aux tirs aux buts et un Messi

passeur décisif.

C'était le festival des Martinez à

Brasilia, avec l'ouverture du score de

Lautaro dès la septième minute de jeu

et trois tirs aux buts arrêtés par le gar-

dien d'Arsenal Emiliano.

Mais la grande finale de la Copa

America, samedi soir, au mythique

stade Maracana de Rio de Janeiro, sera

surtout un duel de stars entre Messi et

Neymar, anciens coéquipiers au FC

Barcelone, qui n'ont jamais remporté

de titre majeur avec leur sélection

nationale.

Pour le sextuple ballon d'or argentin,

ce sera l'occasion de rompre la malédic-

tion après quatre finales perdues

(Mondial-2014, Copa America 2007,

2015 et 2016) et d'en finir avec une

disette interminable de son pays, qui

ne remporte pas de trophée depuis la

Copa America de 1993.

La cheville en sang après un tacle de

Fabra, le numéro 10 n'a pas égalé le

record de 77 buts de Pelé, meilleur

buteur sud-américain en sélection, mais

a délivré sa cinquième passe décisive en

six matches dans le tournoi et n'a pas

tremblé lors de la séance de tirs aux

buts.

Contre la Colombie, le sélectionneur

argentin Lionel Scaloni a laissé sur le

banc les Parisiens Paredes et Di Maria,

préférant aligner Guido Rodriguez en

sentinelle et Nico Gonzalez en attaque,

aux côtés du tandem Messi-Martinez,

très en vue en début de match.

Bien lancé dans la surface par Lo Celso,

le numéro 10 argentin s'est défait du

marquage de Mina et a centré en retrait

pour l'attaquant de l'Inter de Milan,

qui a ouvert le score du plat du pied

(7e).

La réaction colombienne ne s'est pas

faite attendre. De retour de suspension,

Cuadrado voulait fêter sa centième

sélection par un but, mais sa frappe a

été détournée par Emiliano Martinez.

La Colombie se montrait de plus en

plus pressante, touchant du bois deux

fois coup sur coup, avec une frappe

contrée de Barrios repoussée par le

poteau (35e) et une tête de Mina sur la

transversale (36e).

L'Argentine s'est réveillée juste avant la

pause, avec une tête à bout portant de

Gonzalez détournée par Ospina.

Les efforts colombiens ont finalement

été récompensés, avec une chevauchée

fantastique de Luis Diaz, qui a pris

Pezzella de vitesse et a devancé la sortie

du gardien argentin (61e), sur une

ouverture lumineuse de Cardona.

Scaloni s'est finalement décidé à faire

entrer Di Maria, qui a remis l'Argen-

tine dans le bon sens. L'ailier parisien a

délivré deux caviars en fin de match,

mais a vu Lautaro Martinez manquer

l'immanquable en tirant à côté (73e) et

Messi tirer sur le poteau (80e).

C'est finalement Emiliano Martinez

qui a qualifié les Argentins, en arrêtant

les tirs au but de Sanchez, Mina et

Cardona.

«CLe Maroc ne cesse pas d’impressionner le monde, par des actes qui font de lui une nation d’exception. Fortement loué par l’Or-ganisation Mondiale de la Santé (OMS) pour ses prouesses magistrales à l’échelon de la lutte contre la pandémie et, sans doute, conforté par un entrain à haute qualité en matière de l’industrie pharmaceutique et du coup de bravoure de médication, il s’attelle aujourd’hui, à s’approprier sa propre plate-forme de la production afin de se doter des variétés vaccinales dont le Covid-19 et d’assu-rer la souveraineté sanitaire. La cérémonie du lancement de l’imposante prestance, sous la présidence de Sa Majesté, aura réchauffé le cœur des concitoyens, mais également de celui des peuples africains en particulier. Notre pays s’ingénie donc à se frayer la place qui lui revient, en tant qu’entité de tradition et de génie, depuis des siècles. Il le fait dans la communion, en dépit des contraintes et des disparités qui le tirent vers le bas, en cours de chemin vers la démocratie, la justice et la prospérité de son territoire et sa population. Pour ce faire, il s’est d’abord réconcilié avec son passé lugubre, marqué par les années de plomb, tout en mettant en marche des générations de réformes substan-tielles, résolument inscrites dans la concorde et la symbiose entre l’Institution Royale et le Peuple. Ce que l’Espagne, entre autres n’aura pas pu faire au lendemain de l’ère franquiste, pour sa voie démocratique, quoiqu’elle traîne toujours les séquelles coloniales dont les pré-sides marocaines du nord constituent un hic attentatoire à l’image et au prestige de com-munauté donneuse de leçons dans la région. Récemment, lors d’une séance plénière, sous la voûte de députation, le chef de l’exécutif ibérique, Pedro Sanchez s’est mis à «quéman-der» l’implication de son voisin du sud pour assurer le «contrôle» des frontières en vue d’enrayer l’entrée clandestine des migrants subsahariens. Lourdement mis dans de sales draps, il maugréait des propos de réajuste-ment, après avoir vociféré des réquisitoires à son encontre au moment où de mineurs s’étaient infiltrés massivement à Sebta, en mai dernier. Invraisemblances, dirait le plus néo-phyte devant l’avanie que le chef de gouverne-ment espagnol se met à essuyer ! Il ne trouvait guère les mots persuasifs à se démêler pour sortir de l’embrouillement dans lequel il s’était embourbé d’autant qu’il soumettait une aide à la sûreté marocaine de 30 millions d’euros, à l’appréciation parlementaire de la péninsule. Cependant, mis à part cet appel à connotation insidieuse à la coopération sécu-ritaire de notre pays, il ne pipait mot à propos de la crise qui a éclaté entre les deux voisins et au sujet de laquelle l’Espagne s’est enveloppée de haine et d’ignominie. Celle-ci devrait bien savoir que l’engagement du Maroc en matière d’immigration est beaucoup plus dicté par le principe d’humanisme que par d’autres consi-dérations d’ordre spéculatif et surenchérique. De la même force de principe, estimant que le credo humanitaire est incontournable, il exige aussi que la question de l’intégrité de son territoire soit sacrement inviolable, tout en faisant la part des choses de ces deux dimensions de principe.

Question de principe !

Saoudi El Amalki

À vrai dire

Indestructible Italie ! Poussée dans ses retranchements par une Espagne lumineuse mardi à Londres, la Nazionale a dicté sa loi aux tirs au but (1-1 a.p., 4-2 t.a.b) pour retrouver la finale de l'Euro et parachever sa renaissance au plus haut niveau européen.Les "Azzurri" étaient du match d'ouverture, au Stadio Olimpico Rome le 11 juin... Ils seront du match de clôture contre l'Angleterre ou le D

anemark, pile un mois plus tard, dans le temple du football !Quelle résurrection pour cette Nazionale encore KO, trois ans plus tôt, par la non-qualification pour le Mondial-2018... Voici la génération montante des Chiesa, Donnarumma, Barella à une marche du som-met européen, aux côtés des anciens de sa défense, Leonardo Bonucci et Giorgio Chiellini.

En trois ans, la sélection a su reconstruire une identité, pas seulement axée sur l'agressivité et la solidité, mais animée par de séduisants petits gabarits, par une éton-nante force collective et par un style de jeu décomplexé.Et en plus de 120 minutes, mardi soir, elle a montré qu'elle pouvait aussi revenir à ses principes de base, à savoir une solidarité défensive à toute épreuve face aux innombrables assauts espagnols, et une capacité à frap-per vite et fort.Par Federico Chiesa en première lame (60e), puis via un arrêt de son immense gardien Gianligi Donnarumma, devant Alvaro Morata au bout d'une séance de tirs au but maîtrisée.La Roja regrettera les échecs de Morata et de Dani Olmo à onze mètres, ses multiples occasions manquées, mais elle ne s'attendait pas à figurer si haut dans cet Euro, portée par la jeunesse de Pedri (18 ans), Olmo ou Ferran Torres.Après le dernier tir au but réussi par Jorghino, l'Italie s'est embrasée: à Rome, notamment, des milliers de supporters rassemblés sur la Piazza del Popolo ont laissé éclater leur joie pour ces retrouvailles avec une grande finale pour la première fois depuis 2012 --leur dernier titre date du Mondial-2006.Mancini n'avait pas tout chamboulé au coup d'envoi, signe que sa formule lui tient à coeur contre n'importe quel adversaire, y compris l'Espagne, reine de la posses-sion.De l'autre côté, le sélectionneur Luis Enrique a tenté un pari en laissant sur le banc le plus italien des

Espagnols, Alvaro Morata... finalement buteur en sortie de banc en seconde période (80e).Ce choc était décidément celui des coaches: Mancini et Enrique n'ont quasiment pas quitté leur zone technique de toute la rencontre, se faisant face de leur silhouette longiligne, mains dans les poches ou bras croisés, à se creuser les méninges pour trouver la clé qui viendrait déverrouiller la rencontre... Puis à chercher les mots, une fois la séance de tirs au but arrivée, pour insuffler la bonne énergie aux troupes...Le "Mister" italien a dû connaître des sueurs froides face à la domination adverse. L'Espagnol, de son côté, a stressé pendant 80 minutes pour qu'une frappe finisse enfin au fond, après les échecs multiples de Ferran Torres (15e), Dani Olmo (25e, 33e) et Mikel Oyarzabal (58e, 65e, 66e). Trop d'imprécisions pour espérer l'em-porter, même si la première frappe italienne, d'Emerson Palmieri, a été retardée jusqu'à la 45e minute.Mais l'Italie n'avait pas encore sorti son perce-murailles fétiche, Federico Chiesa, buteur d'une frappe enroulée minutieuse (60e). Morata, buteur après une une-deux avec Olmo (80e), a ensuite retrouvé du sang-froid à son entrée en jeu, empêchant un hold-up plus précoce.Il a finalement eu lieu 40 minutes plus tard, au terme d'une partie renversante.Cette opposition, intenable de bout en bout, a déjà des allures de classique du XXIe siècle, avec ce 5e duel en quatre Euros... La Roja avait vaincu en finale en 2012, l'Italie a remporté cette manche-là. Et se prend à rêver d'un second titre, après 1968...

EuroL’Espagne quitte la compétition sous des airs de Bella Ciao

Décès de Zineb Guelzim Sedrati

Nous avons appris avec affliction le décès de Madame Zineb Guelzim Sedrati, grand-mère de notre amie et collaboratrice

Jihane Benslimane, également DG de Hera Consulting.En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos condoléances les plus attristées à Jihane Benslimane et à toute la famille de la regrettée défunte, implorant Dieu le Tout puissant de lui accorder Sa sainte miséricorde et à toute la famille éplo-rée réconfort et compassion.

« Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons ».

FRP06

C M JN

Le taux de reproduction s’aggrave à 1,3 au niveau national

Un projet en phase avec la stratégie sanitaire du Royaume

Bilan bimensuel

Dr Moulay Said Afif, président du collège syndical national des médecins spécialistes privés

Le taux de reproduction de la Covid-19 s’est aggravé à 1,3 au niveau national durant la der-nière quinzaine (22 juin/05 juillet), a indiqué mardi le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique, faisant état d’une «augmentation notable» de 61,1% des cas positifs.Le taux de reproduction «se situe loin de l’objectif qui est de 0,7 fixé dans le cadre du plan national de veille et de lutte contre la Covid-19», a averti le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, qui a présenté le bilan.L’augmentation des cas positifs a concerné toutes les régions sans exclusive : Guelmim-Oued Noun (+262%), Souss-Massa (+100%), Béni Mellal-Khénifra (+86%), Rabat-Salé-Kénitra (+75%), Draâ-Tafilalet (70%), Marrakech-Safi (+69%), Casablanca-Settat (+60%), Dakhla-Oued Eddahab (+40%), l’Oriental (+39%), Laâyoune-Sakia El

Hamra (+24%), Fès-Meknès (+23%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (+15%).Les cas actifs se sont élevés à 5.535, contre 3.732 deux semaines auparavant (+48,3%), a-t-il pour-suivi, précisant que le dispositif de veille sanitaire a commencé à enregistrer, depuis mi-juin, une accélération de la propagation du virus.Globalement, le Maroc a comptabilisé 534.797 cas positifs depuis le début de la pandémie, avec un taux d’incidence de près de 1.469 cas pour 100.000 habitants. Ces indicateurs placent le Royaume au 43ème rang mondial et deuxième en Afrique.Le bilan total des décès a atteint 9.329 cas au 5 juillet 2021, soit un taux de létalité de 1,7%, en dessous de la moyenne mondiale établie à 2,2%. Le taux de guérison tourne autour de 97,2%.Le nombre des patients aux soins intensifs a connu une hausse de 12%, passant de 207 à 236 cas, de même pour les malades sous intubation

dont le nombre a crû de 7,7% au cours des deux dernières semaines, a-t-il argué. Le taux de positi-vité est passé de 3,31% à 4,56%, a-t-il ajouté, soulignant que cette tendance à la hausse a princi-palement concerné la région de Casablanca-Settat (10,44%), contre 0,74% à Béni Mellal-Khénifra, soit le taux le plus bas.Le dépistage a enregistré une progression sensible, passant de 58.000 tests par semaine à 81.000 tests, puis à 105.000 tests effectués la semaine pas-sée. Le Maroc a réalisé, jusqu’à lundi, plus de 6,373 millions de tests.En conclusion, M. Bellefquih a fait part d’un changement visible en termes d’indicateurs, ce qui présage le caractère sensible de la prochaine étape, affirmant : «Soit nous allons nous ressaisir en toute fermeté et responsabilité et ramener la courbe à une trajectoire positive, soit nous allons nous résigner à une rechute épidémiologique avec laquelle tous les acquis risquent d’être anéantis».

Les vaccins adoptés au Maroc sont « effi-caces contre les nouveaux variants du coronavirus » Le président du collège syndical natio-nal des médecins spécialistes privés (CSNMSP), et membre du comité scien-tifique de la vaccination, Moulay Said Afif, a souligné que les deux vaccins adoptés au Maroc sont efficaces contre les nouveaux variants du coronavirus, à condition de se conformer aux mesures préventives. M. Afif a indiqué, dans une déclaration à la MAP, que les vaccins Sinopharm et AstraZeneca restent effi-caces contre les nouveaux variants, y compris les variants britannique et indien, soulignant la nécessité de conti-nuer à respecter scrupuleusement les mesures préventives en vigueur et d’accé-lérer l’opération de vaccination pour atteindre l’immunité collective. Le

Maroc est parvenu, grâce à l’intervention personnelle de SM le Roi Mohammed VI, à conclure deux conventions avec Sinopharm et AstraZeneca ayant permis la réception d’importantes quantités de doses de vaccin, et la vaccination des catégories ciblées, dans une première étape, avant sa généralisation à l’en-

semble des citoyens, a-t-il ajouté. Cette action proactive a permis d’abord de réduire le nombre de décès et ensuite celui des cas de contamination parmi les personnes âgées et atteintes de maladies chroniques et des cas critiques, s’est féli-cité M. Afif.Il a, toutefois, prévenu des conséquences du relâchement constaté chez certaines personnes, rappelant les mises en garde du ministère de la santé à ce sujet.En outre, M. Afif a assuré que les foyers du nouveau variant indien Delta, enre-gistrés à Casablanca et Kénitra, ont été maitrisés, grâce à la vigilance des cadres des ministères de la santé et de l’inté-rieur. Sur le même registre, il a fait savoir que l’opération de vaccination se déroule dans de bonnes conditions, insistant sur la nécessité de continuer à respecter les mesures préventives en vigueur.

N° 14044- Jeudi 8 juillet 2021N° 14044- Jeudi 8 juillet 2021 3actualité

lundi 5 juillet 2021, le nombre de personnes com-plètement vaccinées a

atteint 9.181.595 personnes, tandis que les primo-vaccinés s’élèvent désor-mais à 10.119.393, a indiqué le chef de la division des maladies transmis-sibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, au cours de la présentation du bilan bimensuel (22 juin/05 juillet) de la

situation épidémiologique au Maroc.M. Bellefquih a rappelé que SM le Roi Mohammed VI a présidé lundi au Palais Royal de Fès le lancement et la signature d’accords liés au projet de

fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins, expliquant que ce projet structurant s’inscrit dans le cadre de la volonté royale de permettre au

Royaume de disposer de capacités industrielles et biotechnologiques glo-bales et intégrées pour fabriquer des vaccins.En appui à la campagne nationale de

vaccination contre la Covid-19, qui est à sa 23ème semaine consécutive, les autorités sanitaires nationales ont reçu, ce mardi matin, de nouvelles cargai-sons du vaccin chinois Sinopharm, les-quelles permettront de poursuivre confortablement les opérations de vac-cination.Aux fins de la réalisation des objectifs de la stratégie nationale de vaccination, les rendez-vous ont été étendus à la journée de dimanche, à la faveur de la mobilisation de cadres médicaux civils et militaires, tout en donnant une nouvelle opportunité aux citoyens âgés de plus de 40 ans de se faire vacciner.Le responsable a en outre fait état d’un changement visible en termes d’indica-teurs, ce qui présage le caractère sen-sible de la prochaine étape, affirmant : «Soit nous allons nous ressaisir en toute fermeté et responsabilité et rame-ner la courbe à une trajectoire positive, soit nous allons nous résigner à une rechute épidémiologique avec laquelle tous les acquis risquent d’être anéan-tis».A cet effet, le ministère de la Santé exhorte les citoyennes et citoyens à faire preuve d’un sens élevé de respon-sabilité et de vigilance citoyenne pour aller de l’avant dans la préservation des acquis et la mise en œuvre fluide des mesures d’assouplissement.

D

La barre des 20 millions de doses de vaccins anti-Covid 19 sera franchie «dans les prochains jours», a indiqué mardi le ministère de la Santé, soulignant que le Maroc continue de rece-voir de quantités supplémentaires de vaccins.

La barre des 20 millions de doses franchie « dans les prochains jours »

Vaccination : arrivée de nouveaux lots du vaccin chinois Sinopharm

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A

Arts & CULTURE

Mohamed Nait Youssef

Le lacement du projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid 19 représente une réalisation scientifique et industrielle majeure, a souligné mardi l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Dans un com-muniqué, l’Organisation a appelé les États membres à coopérer et à se solidariser afin d’at-teindre la sécurité et la souveraineté sanitaires dans ce domaine stratégique au profit des peuples du monde islamique. Le projet, dont la cérémonie de lancement et de signature de conventions y afférentes a été présidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lundi à Fès, va permettre d’atteindre l’autosuffisance, de renforcer la sécurité sanitaire dans ce domaine et de positionner l’industrie pharmaceutique et biotechnologique du Royaume au premier plan à l’échelle du continent africain et du monde, a poursuivi la même source. Dans le cadre de la Vision Royale Solidaire, les pays du continent africain et les Etats frères bénéficieront de ce projet, d’autant plus que la crise du Covid a révélé de fortes inégalités entre les pays en matière d’accès aux vaccins, aux médicaments, aux masques et aux outils de désinfection dans le cadre de la «guerre des vaccins», a ajouté l’ICESCO qui a félicité le Maroc pour ce projet. Ce projet vise à démarrer à court terme avec une capacité de production de 5 millions de doses de vaccin anti-Covid19 par mois, avant de démultiplier progressivement cette capacité à moyen terme en mobilisant un investissement global de l’ordre de 500 millions de dollars, a relevé la même source. Dans cette conjoncture marquée par une crise épidémique mondiale provoquée par le nouveau coronavirus qui a lourdement impacté les domaines de l’éducation, de la culture, de la science et d’autres secteurs vitaux, cette Initiative Royale pionnière vient donner l’espoir d’affronter les crises de manière positive et d’en tirer profit pour réaliser des gains et opérer les transformations nécessaires, conclut l’ICESCO.

Le projet royal, une réalisation scientifique et industrielle majeure

ICESCO

Organisée par l’association Tétouan Asmir et l’association Haja Zoubida Afilal

1ère édition de la semaine culturelle estivale de Tétouan

La ville de Tétouan accueille du 14 au 20 août la pre-mière édition de la semaine culturelle estivale. Une pro-grammation riche avec plusieurs rendez-vous culturels et artistiques à la hauteur des attentes des estivants. A cette occasion, il y aura une forte participation des créateurs et des artistes de la région. Organisée par l’association Tétouan Asmir et l’association Haja Zoubida Afilal, cette 1ere édition se place comme un objectif principal de mettre en valeur le patrimoine culturel et urbanistique local, tout en participant à soute-nir la création des jeunes talents locaux, soulignent les organisateurs. Une programmation riche en activités culturelles et artistiques bien ajustée à la période festive et estivale pour la promotion de la région de Tétouan qui

connait généralement une grande affluence d’estivants en été.Il est à souligner que, la majorité des activités de cette édition se dérouleront au sein des principaux sites intra-muros ayant marqué le passé glorieux de Tétouan, au grand bonheur des touristes nationaux et étrangers qui auront l’occasion de découvrir l’aspect architectural histo-rique de la Colombe blanche, indique le communiquer. Des espaces d’exposition seront aménagés au sein des sites historiques et touristiques les plus connus de la ville. Il s’agit d’y présenter des œuvres d’art contemporain, des produits du terroir et d’artisanat, de broderie, des tenues traditionnelles du Nord… Cette première semaine cultu-relle prévoit également des conférences-débats. Pour cette manifestation culturelle, la ville de Tétouan a connu une grande mobilisation des autorités, ainsi que

des départements institutionnels et des partenaires concernés pour l’organisation des activités et des anima-tions en été, mais aussi l’embellissement des avenues et des places, ainsi que l’entretien des espaces verts pour per-mettre à la destination de se rattraper et de sortir de cette impasse, selon les organisateurs. D’ailleurs, la ville vient de connaître l’installation au début de cette saison estivale d’une signalisation touristique numérique lui permettant d’aider à l’amélioration de la performance de ses struc-tures d’accueil. Il s’agit également de la mise en place de panneaux explicatifs dans les principaux sites visant égale-ment à renforcer l’attractivité de la ville de Tétouan. Il est à noter que, le but principal de cette période estivale est d’aider les secteurs économiques locaux à redémarrer après un arrêt qui a duré à cause de la crise sanitaire que connait le pays.

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n effet, ce nouveau projet théâtral signé par le metteur en scène Bousselham Daïf, et puisé dans les textes de Artaud, Matty Visniec,

Lautréamont, a été lancé pendant la période de fermeture des théâtres depuis le mois de mars. Cette expérience a réuni une pléiade de comé-diens qui avait débouché, expliquent les initia-teurs du projet, sur la création d’un studio dédié aux artistes dont essentiellement les comédiens à la ville ismaélite. Les premiers spectacles seront livrés au grand public. «Dans la pièce ‘’Néant’’, il n’y a pas unique-ment une seule histoire, mais des histoires entamées à partir des textes poétiques pour créer au fil des images affreuses du monde d’aujourd’hui. Ce sont des fragments qui inter-rogent l’existence humaine dans son essence, mais aussi des textes provocants révélant la nature d’un être humain passif et victime d’un

lavage de cerveau quotidien », explique le met-teur en scène Bousselham Daïf. Par ailleurs, les personnages de cette pièce seront incarnés par une brochette de jeunes comédiens dont Imane ElKababri, Achraf Elhaibour, Fakir Jamal,

Omar Fermouj, Firdaous Belkher et Hala Sentsissi. Il est à rappeler que « Néant » est le premier projet artistique du studio de l’acteur que les créateurs aspirent à le développer à une école

réservée aux comédiens. Né en 1970 à Meknès, Bousselham Daif, dra-maturge, comédien et metteur en scène, est lauréat de l’institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC). Directeur

artistique de la troupe théâtre de Meknes « chamates », Bousselham compte à son actif plusieurs pièces de théâtre, entre autres « Semelles de vents », « Les bonnes », « Ras al Hanout », « Mesk El Llil »…

Après la réouverture des salles de spectacles et des théâtres, les planches nationales res-pirent une nouvelle. Enfin ! «Néant» est la nouvelle pièce de théâtre de la troupe «Chamates» qui sera présentée le 8 juillet au théâtre de l’Institut Français de Meknès.

E

Théâtre«Néant», nouveau spectacle de la troupe « chamates »

Recueil de poésie publié par les Éditions Orion

« Pluie, une lecture horizontale » de docteur Aïcha Al Khedr

La grande poétesse syrienne, Aïcha Al Khedr, vient de publier un nou-veau recueil de poésie aux Éditions Orion. Un voyage poétique à la fois actuel et profond sur un monde à la dérive, avec l’espoir comme dernier rempart.

Nous sommes face à une œuvre qui tra-verse toute une vie, avec ce que cela sup-pose comme expériences, comme projec-tions, comme espoir, comme attentes, comme déceptions, comme rêves et sou-venirs, comme mémoire vivace contre l’oubli. Aïcha Al Khedr, la grande figure contemporaine de la poésie arabe, puise sa sève dans ses veines. Elle écrit à même le sang. Elle plonge en spéléologue dans les abysses de l’âme pour en revenir avec cette quintessence, cette cinquième essence, qui allie le passé, le présent et l’avenir, dans une vision circulaire de la vie et de ses ramifications sinueuses.

Écrire sur le non-dit. Écrire sur l’impro-bable. Écrire sur ce qui naît et se dissipe. Écrire sur l’existence comme une aventure où l’humain en nous se doit de se perdre, d’un passage à l’autre, d’un territoire à l’autre, pour enfin tenter de se retrouver dans des noces alchimiques entre ce que nous sommes et ce que nous aurions pu devenir. Comme chez Marina Tsvetaieva, cette poésie creuse des sillons dans l’opa-cité des jours et fait éclater des étincelles pour illuminer tous les lendemains : «Nos poèmes, ce sont nos enfants. Ils sont plus âgés que nous parce qu’ils vivront plus longtemps que nous. Plus âgés que nous depuis l’avenir. Voilà pourquoi ils nous sont aussi parfois étrangers.» C’est juste-ment dans cette orbite giratoire où les temporalités se mordent la queue dans un retour éternel des choses que nous devons approcher les poèmes de ce recueil, réso-lument inscrit dans la dérive des mondes tels qu’ils se délitent devant nos yeux. Rien d’étranger pour cette écrivaine syrienne qui vit dans sa chair l’éclatement d’un pays, l’effritement d’un territoire, la fin annoncée d’une histoire. Aïcha Al

Khedr multiplie les images d’un bonheur à réinventer dans un monde clos, un uni-vers de plus en plus opaque, où chacun de nous est sommé de créer son histoire, de la réécrire, de trouver son horizon dans la brume du temps. Quand la poétesse parle d’amour, elle nous invite à aimer coûte que coûte dans un monde de désamour et de folie. Quand elle parle d’espoir, elle nous appelle pour semer les graines de l’espérance sur ces terrains arides que sont nos vies aujourd’hui. Quand elle parle d’oubli, elle ravive nos mémoires pour nous souvenir que souvent l’oubli est le salut des âmes qui ont vécu. Chez Aïcha Al Khedr, écrire, c’est offrir au rêve les graines de la liberté, dans un saut unique vers demain. Demain, ce jour qui signe nos renaissances : «Je suis exclue de nais-sance, du cercle des humains, de la société (...) Je suis sans âge et sans visage. Peut-être suis-je la Vie même.... Je sais qui je suis : Une danseuse de l’âme. », écrivait la poétesse russe qui trouve ici un écho grandissant qui nous rappelle que nous sommes d’abord fils et filles de l’espoir.

Omayma Khtib

Par Abdelhak Najib, journaliste et critique

« Pluie, une lecture horizontale » du Docteur Aïcha Al Khedr. Éditions Orion. 120 pages. Juillet 2021.

FRP14

C M JN

4 Actualité N°14044 - Jeudi 8 juillet 2021

En réponse aux allégations contenues dans le communiqué de la rapporteuse spéciale L'ambassadeur du Maroc à Genève dément les allégations contenues

dans le communiqué de la rapporteuse spéciale

Des ONG à Genève jugent le communiqué « politisé et non fiable »

Limite d’âge pour intégrer un concours de la fonction publique

La Jeunesse Socialiste poursuit en justice le ministre du Travail et le DG de la CNSS

Des Ongs basées à Genève, et dotées du statut consultatif auprès du Conseil écono-mique et social (ECOSOC ), ont fustigé les allégations contenues dans le communiqué de la rapporteuse spéciale sur les défenseurs des droits de l'homme au sujet de la situa-tion au Sahara marocain, soulignant que ce communiqué est politisé, non fiable et manque d'objectivité et de professionna-lisme.Dans leurs communiqués, ces Ongs repro-

chent entre autres à la rapporteuse d’avoir reproduit dans son texte des éléments de la propagande des séparatistes, et de faire la sourde oreille aux plaintes et doléances des nombreuses victimes des violations des droits de l’homme dans les camps des sépa-ratistes du polisario à Tindouf, en territoire algérien.Dans un communiqué, l’ONG Promotion du développement économique et social (PEDES) a fait part de sa stupéfaction face

au contenu de ce « communiqué qui, une fois de plus, comporte de fausses et infon-dées allégations ».L’Ong PDES a relevé dans ce sens que les personnes citées dans ledit communiqué ont fait l’objet de condamnations, par la justice marocaine, pour des faits criminels, y com-pris l’assassinat de représentants des forces de l’ordre.L’Organisation rappelle en outre que des observateurs internationaux, jouissant d’une grande notoriété, ont pu constater, de visu, le déroulement des différents procès et ont reconnu de façon évidente, intelligible et équitable le bien-fondé des procédures judi-ciaires ayant conduit aux condamnations.Le procès de Gdeim Izik, rappelle la même source, est intervenu dans un Etat de droit profondément renouvelé, à la fois par la Constitution de 2011, par des réformes fon-damentales du Code de Procédure Pénale, et par l’affirmation constitutionnelle des droits de l’Homme avec la création d’un Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et des commissions régionales (CRDH).Et de souligner que « les individus, auxquels

fait référence le communiqué, ne peuvent guère être qualifiés de « militants politiques pacifiques », tout en proclamant leurs liens avec les milices armées d’un groupe sépara-tiste (front polisario), au vu et au su de tous ».L’Ong a appelé, par ailleurs, la rapporteuse spéciale à porter une attention particulière à la situation des défenseurs des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf et dont la responsabilité incombe totalement aux autorités algériennes qui les y maintien-nent de force depuis près d’un demi-siècle.Pour sa part, le Réseau Unité pour le déve-loppement de Mauritanie a déploré les nombreuses données fausses contenues dans le communiqué sur la situation dans les provinces du sud.L’ONG a relevé que ces soi-disant défen-seurs des droits de l'homme évoqués par la rapporteuse spéciale instrumentalisent la question des droits de l’homme au service d’agendas politiques étrangers n’ayant aucun rapport avec les principes des droits de l'homme.Ces pseudo- défenseurs des droits de l’homme dont les noms ont été mentionnés

dans le communiqué sont partisans d'une organisation armée et non reconnue par les Nations Unies, fait observer la même source.L’Ong relève également que le communiqué de la rapporteuse spéciale contre le Maroc contient des préjugés qui ne reflètent pas la réalité et la situation des droits de l'homme dans le Royaume. L’organisation a tenu à rappeler l’interaction positive et constante de longue date du Maroc avec le système international des droits de l'homme, met-tant en avant les réformes et réalisations importantes accomplies au Maroc sur la voie de la consécration des droits de l’homme et la consolidation de l’édifice démocratique dans le Royaume.Elle a rappelé la ratification par le Maroc de nombreuses conventions internationales dans le domaine des droits de l’homme, soulignant le rôle important que jouent les institutions actives dans le domaine des droits de l’homme dans le Royaume, dont les Commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme à Laâyoune et Dakhla, dont les actions ont été saluées à maintes reprises par les Nations Unies.

La jeunesse socialiste (JS) a organisé, lundi 5 juillet, une conférence de presse au siège casa-blancais du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), situé sur l’avenue Hassan Sghir. Sujet de cette conférence : la discrimination au niveau de l’âge pour la participation à un concours pour intégrer la CNSS (Caisse Nationale pour la Sécurité Sociale). L’indignation est générale. Depuis l’annonce par la CNSS de l’organisation d’un concours réservé aux natifs de 1989-1992, la JS s’est éri-gée contre cette décision qu’elle juge injuste. Pour justifier cette position, la jeunesse du Parti affirme qu’il y a une discrimination au niveau de l’âge puisque la loi dispose que l’âge limite pour postuler à la fonction publique est de 45 ans. Cette décision prise par la CNSS est donc anticonstitutionnelle. A cet effet, le secrétaire général de la jeunesse du PPS, Younes Siraj, a déclaré que «le concours doit être refait en respectant la légali-té de la Constitution. Tous les Marocains n’ayant pas plus de 45 ans ont le droit d’y par-ticiper».«C’est pour cette raison que nous avons décidé de porter plainte contre le ministère de tutelle et l’organisme public organisateur du concours discriminatoire. Ainsi, pourrons-nous tenter de

stopper cette anarchie totale. Personne n’a le droit de bafouer les lois de notre pays et encore moins discréditer une institution publique».Le secrétaire général de la JS a affirmé que par le biais de cette plainte, déposée contre le ministre du Travail et le DG de la CNSS, a pour objectif de mettre un terme à cette anarchie. «Dans un pays comme le Maroc où le chômage des jeunes bat des records, nous ne pouvons pas nous permettre de limiter l’accès aux concours à une tranche d’âge. Et, surtout, en priver une catégorie d’âges qui s’approche des 45 ans légaux, sachant que le concours n’est ouvert qu’aux âgés entre 29 et 32 ans . C’est tout simplement injuste et une condam-nation sans nom aux autres jeunes. En plus de la barrière de l’âge, la CNSS demande une expérience de 5 ans pour pouvoir postuler à ce concours». Loubna Sghir, Coordinatrice du Secteur des avocats du PPS, a attesté à son tour, qu’il y a là, «un déni de justice flagrant». Et d’ajouter, « cette discrimination au niveau de l’âge est contraire à l’article 31, du Premier chapitre de la Constitution. Le principe de l’égalité des chances est de facto bafoué par la limitation d’âge».

L’avocate du PPS a rappelé le contenu de l’ar-ticle 31 de la Constitution, qui stipule, , pour les droits citoyens, l’implication de l’Etat, des établissements publics et des collectivités terri-toriales pour « œuvrer à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux condi-tions leur permettant de jouir » de leurs droits constitutionnels (soins de santé, protection sociale, couverture médicale…éducation, loge-ment décent, travail…), à l’instar de « l’accès aux fonctions publiques selon le mérite ». Et non selon l’âge comme le réduit injustement ledit concours.Ce qui porte, selon Me Loubna Sghiri, préju-dice au droit à l’égalité des chances, sachant que la Constitution de juillet 2011 stipule clairement que « L’Etat veille à garantir l’égalité des chances pour tous ».Mais, hélas, après le dépôt d’une plainte en référé au Tribunal administratif, ce dernier a fixé la première audience au 12 juillet pro-chain, sachant que le concours incriminé se déroule du 28 juin au 10 juillet courant, rap-pelle l’avocate en précisant la Jeunesse Socialiste a esté en justice sans vouloir remettre en cause le concours mais son organisation de manière anti-démocratique. KBA

13N°14044 - Jeudi 8 juillet 2021

L’ambassadeur représentant du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, a démenti jeudi de manière catégorique les allégations contenues

dans le communiqué de la rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs et défenseuses des droits humains.

Parlez-nous du sens du travail, de votre expérience dans le domaine du travail et de votre vision dans ce domaine

Le travail peut être une activité d’émancipation et de bien-

être. Selon moi, deux changements de notre propre pers-

pective sont essentiels. Le premier consiste à évoluer vers

quelque chose de plus naturel, sans aucune posture. Je

pense en effet, que nous pourrions rester la même personne

au travail et à la maison, et ne plus changer de rôle pour

gagner en authenticité dans les relations. Ensuite, je rejoins

Foucault lorsqu’il disait que « le travail est une contribution

individuelle à une entreprise collective, un engagement

« corps et âme » ». L’individu est au cœur du système. En ce

sens, ses besoins spécifiques fondamentaux doivent absolu-

ment être couverts au travail, puisqu’il y consacre un temps

et une énergie considérables.

Selon un proverbe danois « Le travail est la moitié de la santé. ». À votre avis, quel est le rapport entre le travail et la santé ? Aujourd’hui, comment évaluez-vous la stra-tégie de l’entreprise vis-à-vis de nos besoins physiques et

de notre santé ?

Selon la pyramide de Maslow, le premier besoin fondamen-

tal identifié est physique. Cela concerne par exemple la res-

piration, qui est capitale à notre bien-être. Or, on constate

un peu partout que le temps de la respiration semble avoir

diminué. Que ce soit utile ou non, nous cherchons à livrer

une tâche, un peu comme on cocherait une case et ce, sou-

vent de manière urgente. Tous, nous avons cette habitude

d’accélérer non seulement la prise de décision, mais égale-

ment la mise en œuvre, parfois avec de moins en moins de

ressources. Quand on accélère tout, le risque, outre le fait

que ce soit néfaste aux employés ou aux managers, est que

le résultat ne soit pas à la hauteur des espérances. En géné-

ral, la décision est alors d’augmenter les budgets de com-

munication. Bref, pas de doute, nous sommes bien dans

l’ère industrielle.

Nous avons le nez dans le guidon. Pourtant, nous commen-

çons à être créatifs après 15 minutes d’ennui. L’entreprise

ainsi que les individus ont donc tout intérêt à trouver les

moyens de faire face aux dérives de notre siècle comme

composer avec les briseurs de temps que sont les nom-

breuses applications ou les médias sociaux, par exemple.

Bon nombre d’entreprises choisissent désormais d’offrir des

cours de méditation et de mindfulness. C’est une bonne

chose, on pourrait même aller encore plus loin, comme

encourager les moments de déconnexion en imposant des

pauses technologiques. Les autres points à considérer en

lien avec notre santé sont par exemple, la nourriture, le

sommeil et l’activité physique. Nous y reviendrons une pro-

chaine fois, car j’aurais bien entendu des tas de choses à

dire.

Dans le domaine du travail, il y a toujours un lea-dership qui peut influencer son groupe et le pousser

vers la réussite. Pourriez–vous nous parler de ce rôle primordial ?

Je continue à développer mes réponses en lien avec notre

chère pyramide. Ici, je vais m’attarder sur le second besoin,

la sécurité. Longtemps, nous avons cru que la sécurité allait

s’obtenir avec un contrat à durée indéterminée ou des

horaires fixes. Ainsi, notre société pensait que pour libérer

les talents, elle devait donner un socle stable aux travailleurs

et ainsi réduire l’angoisse face à un avenir incertain.

Finalement, pour plus de sécurité, ce n’est pas d’un contrat

stable dont nous avons besoin, mais d’un sentiment fort,

ancré en nous, que nous pouvons agir dans un cadre clair et

sécurisant. C’est lui qui nous donnera cette sécurité psycho-

logique. Parmi les outils, je pense que le plus important est

le rôle du manager. Il n’y aura pas de leaders du futur sans

bon manager, qui saura rassurer en donnant une direction,

un alignement et des principes directeurs. C’est bien

simple, selon moi, il s’agit de la condition sine qua none,

pour un leadership distribué, qui redonnerait le pouvoir à

chacun de contribuer à un système à la fois plus efficace et

plus épanouissant.

Selon Sigmund Freud « Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un asso-cié ou d'un adversaire. » Que pensez-vous de ces mots

dans le domaine du travail ?

Vous me donnez l’occasion de parler du troisième besoin

fondamental identifié par Maslow, qui concerne l’amitié et

au fond le sentiment d’appartenance, qui nécessite d’agir

sur les relations. Alors pourquoi l’amitié dans le travail est si

importante ?

Dans sa pyramide de la collaboration, Oscar Berg, nous dit

que c’est en investissant dans les relations, que nous aug-

menterons la confiance et permettrons à l’entreprise de

devenir collaborative, qui est sa raison d’être. Ce que nous

dit Berg, est que les moments informels et le partage de

connaissances accroissent les conversations, augmentent les

possibilités de sérendipité, et finalement, multiplient les

opportunités de collaboration. Tout ce qui va dans le sens

de relations plus fortes, à travers des jeux, des événements

ou des projets impliquant un peu de défis seront bons.

Halte à l’ennui, oui à une vie professionnelle amusante et

sans prise de tête ! Il serait dommage au fond de nous

prendre trop au sérieux.

*-Dans le domaine du travail, il y a toujours plusieurs manières de faire n’importe quel travail, mais il y a tou-

jours une manière de faire mieux. Comment peut-on alors la découvrir et la montrer aux travailleurs ?

Vous me donnez là une bonne opportunité de parler du

4ème niveau qui concerne l’estime de soi, la confiance et le

respect. Selon ma propre expérience, on ne change pas les

autres. La seule chose que l’on puisse faire est de se changer

soi-même pour devenir le modèle de réussite que l’on sou-

haite pour l’autre. Alors, si vous voulez changer la culture

d’entreprise, commencez par vous changer vous-mêmes et

devenez la personne véhiculant les principes et les valeurs

que vous souhaitez voir chez les autres.

Selon Sigmund Freud aussi « Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte. ». Pourriez -vous

d’après des expériences vécues ou des livres lus, nous parlez du sens du bonheur dans le travail ?

Nous voilà fin prêts pour le cinquième niveau, qui concerne

l’épanouissement et l’accomplissement. Le but est d’at-

teindre ce que j’indiquais dans l’introduction, à la fois

l’émancipation et le bien-être. Et pour se faire, j’ai envie de

porter votre attention sur quelques pièges à éviter :

- Les besoins individuels que l’on a vus jusqu’ici. Je pense

que si nous prenons conscience que nos besoins fondamen-

taux doivent absolument être couverts dans le cadre de

notre travail, alors il y a de fortes chances pour que notre

société s’épanouisse davantage.

- Valoriser la diversité et prendre tout le monde au sérieux.

- Pratiquer l’humilité et la notion de service.

- Halte à la « coolitude », qui n’a rien à voir avec le jeu et

qui conduit nos enfants à devoir un peu trop jouer aux

adultes sur cette planète actuellement.

- Savoir manier pouvoir et amour, bienveillance et autorité

- Enfin, dans tout projet de transformation, il s’agit en

priorité de travailler sur les relations et la marge, la périphé-

rie dont l’énergie du changement provient toujours.

Après le travail, pourriez-vous nous parler de vos loi-sirs ? Comment vous passer votre temps de repos ?

J’expérimente un mode de vie qui me permette de vivre

avec une activité professionnelle rémunérée à hauteur de

60% de mon temps, soit trois jours par semaine. En

dehors, je cultive mes passions, que sont la recherche, la lec-

ture, les grandes promenades et l’écriture. Ces activités

m’aident à me régénérer et à maintenir un niveau d’énergie

satisfaisant pour réaliser mes projets.

J’ajoute à cela d’autres loisirs dont le but est de libérer mon

temps-libre. J’aime débrancher pour me ressourcer, et l’idéal

pour moi est de faire alors les choses sans but, comme me

balader des heures dans la nature, me prélasser dans des

thermes, dans des musées ou des boutiques de brocante et

de seconde-main, dont je reviens de plus en plus souvent

les mains vides !

J’ai également comme tout le monde un grand besoin de

jeux, alors je joue au tennis, au foot, je fais des courses à

vélo, du skateboard, ou j’organise des soirées casino, avec

des jeux de société, durant lesquelles on mange des bon-

bons pendant toute une soirée.

J’occupe aussi mon temps de repos à m’enraciner. En tant

que personne un peu créative, avec une liberté et une soif

de rêves et d’indépendance assez inédites, c’est capital pour

moi. Sachez d’ailleurs que les personnes peu ancrées sont

plus faciles à dominer. L’écriture, la méditation, le yoga et le

don de soi m’aident à me maintenir au sol. Je peux aussi

bien aider des amis dans leurs restaurants, donner du coa-

ching à mes amis dans le besoin, ou venir en aide à un ami

en manque d’argent. La vie m’a montré qu’il est bon de

donner, sans se poser de questions et je ne pense pas avoir

déjà rejeté une demande à laquelle j’étais en capacité de

répondre.

Que représente le voyage pour vous ? Un moment de voir le monde autrement ou un moment de découverte, ou un moment d’oublier le temps du passé, pour entrer

dans le monde de futur ?

Sénèque nous invite à être toujours prêt à partir, une petite

valise prête proche de l’entrée contenant juste le nécessaire à

portée de la main…

Je n’ai jamais cessé de voyager. Dès que mes enfants ont été

assez grands pour me suivre, c’est-à-dire quelques semaines,

je les ai amenés avec moi dans mes pérégrinations. Je leur

disais « on va voir le monde ! » ou « on va voir les gens ! ».

Et on allait n’importe où, ou plutôt où cela me semblait

raisonnable… En général, je ne refuse jamais une opportu-

nité de voyager, sauf lorsque cela implique un séjour de

plus d’une semaine (lorsque Julie n’a pas ses enfants). Vous

allez voir que mon parcours est en soi une bonne leçon de

vie pour tous, autour de moi, qui rêvent de plus de voyages

et qui pour des tas de raisons ne peuvent pas le faire.

Petite, mes parents ont divorcé. Tandis que mon père est

allé vivre à Quimper, au bout de la Bretagne, ma mère a

choisi de s’installer à Paris. Au début, on prenait l’avion

pour aller en vacances et puis ensuite on prenait le train. 7

heures de train entre Paris et Quimper. Un enfer pour les

deux petites filles que ma sœur et moi étions. À l’époque, il

n’y avait pas d’écran possible bien entendu et il n’était pas

question que nous soyons accompagnée d’un adulte, alors

on s’occupait comme on pouvait. J’ai des tas de stratégies

qui m’ont été utiles, comme par exemple de simplifier cha-

cun de mes départs, et plus encore ceux de dernière minute.

Ainsi, les animaux sont prêts à être gardés, je n’ai pas trop

de plantes et les vêtements de week-end sont réunis dans un

coin de ma penderie. Passeport toujours à la même place, et

hop !

La force demeure avec la foi en l’aventure. Je la cultive

donc, et j’invite tout le monde à en faire autant. Au

fond, si nous arrivions mieux à maîtriser toutes nos

peurs, alors nous pourrions nous laisser aller à profiter de

notre goût naturel pour la découverte et donc pour

l’amour. Je sais que la méditation que j’ai mentionnée

plus haut est une activité qui fonctionne afin de mieux

maîtriser nos peurs incontrôlables. Il y a en a des tas

d’autres ! Le tricot, la couture, des mots croisés ou du

sudoku difficile, le chant, la musique, la sculpture, la

marche en pleine conscience, la visualisation ou encore

une conversation avec un ami. Tout ce qui peut favoriser

notre concentration intense et profonde sont à recher-

cher. Il serait si dommage de manquer les prochaines

possibilités de s’émerveiller, uniquement parce que quit-

ter notre zone de confort nous angoisse ! J’ai le sentiment

que plus on prend de l’âge et plus on rechigne à partir de

notre chez-soi, de notre cadre de sécurité et au fond de

tout ce qui constitue notre petit confort. Il semble qu’on

gère moins bien l’anxiété et cela nous oblige à prendre

des décisions qui vont à l’encontre de nos envies. Mais il

s’agit de cultiver notre lumière, et les voyages y contri-

buent grandement.

Avec moi, le voyage n’a pas besoin de destination précise,

c’est l’expérience qui compte, et je cherche à la rendre

toujours plus fascinante. Je lui ajoute tous les ingrédients

possibles, du détachement, de l’excitation, de la relation

et de la nouveauté à travers tous nos sens. J’aime à dire

que je suis une machine à souvenirs pour mes enfants.

J’ai toujours cherché à développer chez eux un regard

curieux et plein d’espoir pour ce qu’on allait découvrir.

J’espère que ce sont des qualités qu’ils garderont.

ans une lettre adressée à la rapporteuse spéciale, M. Zniber a fait part "de la grande surprise et de la stupéfaction" ressentie par la Mission Permanente du

Royaume, suite à la publication de ce communiqué « dont le contenu et les termes ne conviennent nullement au cadre de dialogue et de respect mutuel discuté et agréé, notamment lors de la dernière séance de travail tenue en date du 30 avril 2021 ».Il a rappelé que « les personnes faisant l’objet du com-muniqué, pour partie, ont été condamnées par la justice marocaine, pour des crimes graves commis, y compris l’assassinat de représentants des forces de l’ordre, condamnation prononcée par une justice indépendante et en présence d’observateurs internationaux, ayant reconnu de façon claire et impartiale, la validité de la procédure qui a conduit à ces condamnations ».Pour ce qui concerne les autres également, la Mission, a-t-il poursuivi, « a déjà transmis des éléments écrits, des réponses des autorités, qui comme vous l’avez

reconnue vous-même, interagissent avec toutes les pro-cédures, de façon honnête et responsable, à la différence de certaines parties qui veulent porter atteinte au Royaume du Maroc et à son intégrité territoriale, et dont se réclament les personnes auxquelles vous faites référence, et qui proclament leurs liens avec les milices armées du groupe séparatiste, qui prétendent mener actuellement une guerre contre mon pays ».Dès lors, « vous comprendrez que le contenu de votre communiqué, faisant référence à de soi-disant associa-tions pour la libération du colonialisme ou à des mili-tants politiques dont vous jugez l’action pacifique, pro-fite aux séparatistes, et les conforte dans leurs provoca-tions continues, pour le seul but d’en faire de la propa-gande et du harcèlement, y compris vis-à-vis d’un cer-tain nombre de procédures spéciales, dont la vôtre », a-t-il relevé.L'ambassadeur a également part de sa grande préoccu-pation du fait que "le communiqué de la rapporteuse interfère avec les débats en cours dans le cadre de la

47ème Session du Conseil des Droits de l’Homme, qui depuis le début de cette Session, sont marqués par une violence verbeuse et agressive du représentant de l’Algé-rie et des soutiens intéressés des séparatistes, contre le Maroc".Il indiqué avoir déjà insisté sur la grave erreur commise dans la communication précédente de la rapporteuse spéciale, sur le partage indu de sa communication, et « que vous avez aussi reconnu comme une erreur de votre part, dans les échanges que nous avons eus, le 30 avril, déjà signalé dans cette lettre », a-t-il souligné.M. Zniber a demandé à la rapporteuse, au titre de l’im-partialité et du code de conduire, encadrant son man-dat, de faire part également, publiquement, des élé-ments qui lui ont été transmis, et "qui mettent en doute et démentent de façon catégorique les allégations aux-quelles vous vous référez dans votre communiqué».Il a demandé de même à la rapporteuse spéciale de «partager le contenu de cette lettre avec les titulaires de mandat indiqués dans votre communiqué ».

Le dialogue avec Julie Guégan est un voyage culturel dans les mondes des Lettres et des Arts. C’est-à-dire dans le monde de la poésie, de la prose, du cinéma, de la peinture et de la photographie d’une part et dans le monde de l’actualité aussi. Ainsi, nous allons parler des relations humaines, nous allons parler de l’amour, de l’amitié, de la tolérance et de l’ouverture d’esprit et la connaissance de l’autre. Nous allons parler des villes, des livres, des films, nous allons parler de nous, et nous allons parler de nous, de nos pensées, de nos réflexions, de nos passions, et nous allons parler de vous

en tant que lecteurs. Des lecteurs fidèles qui nous lisent avec tant de plaisir.

Arts & Culture

D

La construction de la personnalité Le monde de Julie Guégan

Par Noureddine Mhakkak

Dans sa pyramide de la collaboration, Oscar Berg, nous dit que c’est en investissant dans les relations, que nous augmenterons la confiance et permettrons à l’entreprise de devenir collaborative, qui est sa raison d’être. Ce que nous dit Berg, est que les moments informels et le partage de connaissances accroissent les conversations, augmentent les possibilités de sérendipité, et finalement, multiplient les opportunités de collaboration.

C M

N° 14044- Jeudi 8 juillet 20215 économie

C M JN

12N° 14044- Jeudi 8 juillet 2021

Propos recueillis par Jaouad Karbi MAP

débat

Cinq questions à l'écrivain jordanien Mustafa Alqorna

« Chaos dans le jardin du diable » : retour sur les espaces contradictoires du Sahara marocain

En tant qu'écrivain, poète, romancier et ancien président de l'Union des écrivains jordaniens, comment êtes-vous inspiré par l'idée de publier le roman "Chaos dans le jardin de Satan", qui révèle une partie de la réalité vécue dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien ?

Bien que je vis dans le "Machrek" arabe, en Jordanie, et malgré la distance entre l’Orient et le Maghreb, j'ai toujours été intéressé par les questions maghrébines, notamment la question du Sahara marocain et sa dimension humaine.Cette question qui n'a que trop duré et qui est considérée comme l'un des plus anciens conflits régionaux inventés de toutes pièces, n'a pas reçu l’intérêt qu'elle mérite en révélant la réalité inhu-maine et tragique des détenus sahraouis dans les camps de Tindouf, en Algérie. L'accent est surtout mis sur les aspects politiques. Mais malgré leur importance, la réalité de l'escla-vage, de la détention et de la privation dans ces camps a attiré davantage mon attention et m'a affec-té, ce qui m'a poussé à contribuer, de mon côté, à exposer cette réalité inhumaine en publiant mon roman "Chaos dans le jardin du diable".Il faut rappeler que l'ONU, à travers les résolutions du Conseil de sécurité, a demandé plusieurs fois à l'Algérie de déterminer le statut juridique des déte-nus sahraouis, de les recenser, de permettre aux organisations de défense des droits de l'Homme d'accéder aux camps et de révéler comment est gérée l'aide humanitaire internationale reçue par les diri-geants du "Polisario" au nom des détenus.Mon roman présente des espaces contradictoires, d'un côté celui du Sahara marocain où l'immensité du désert, la beauté, la stabilité, la vie décente et l'avenir prometteur et où l'oncle Salem vivait en paix. Et de l'autre, l'espace des camps de Tindouf, où la détention, la privation, l'esclavage, la déporta-tion forcée des enfants et l'exploitation sexuelle des femmes et où Oum Houda et Ahmed Oueld Hassan menaient une vie misérable.Un autre espace est celui du retour à la patrie clé-mente et miséricordieuse pour embrasser la liberté, revoir la mère et la famille et entamer la mobilisa-tion via les réseaux sociaux pour libérer les autres membres de la famille restés dans les camps.

Quels sont les destinataires de cette œuvre littéraire ?

Ce roman s'adresse au lecteur arabe, en particulier dans les pays du Moyen-Orient et du Golfe, car les intellectuels, écrivains, romanciers, professionnels des médias et universitaires avec lesquels j'ai eu des entretiens directs à maintes reprises, croient ferme-ment en la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et rejettent davantage de division et de frag-mentation.Ainsi, j'ai choisi de donner mon avis sur ce sujet en me concentrant sur des images narratives avec des dimensions esthétique ou dramatiques, et en racon-tent des histoires vraies qui exposent la réalité des enfants violés et déportés de force vers les pays d'Amérique latine à travers des bases militaires sur le sol algérien.Vous ne pouvez pas imaginer la situation de cette mère à qui les chefs des milices du "polisario" ont arraché son enfant pour l'emmener vers l'inconnu, lui faisant croire qu'un avenir meilleur l'attend. Mais dans la réalité, ils sont endoctrinés en recevant une formation militaire et une idéologie hostile au Maroc et à son intégrité territoriale.

Quels sont les thèmes abordés par le roman ?

Comme je l'ai précisé auparavant, la dimension humaine tragique dans les camps de Tindouf, en Algérie, est au cœur de mon roman et de ses thèmes les plus marquants. J'ai essayé de la représenter sous différents aspects tels que la déportation forcée des enfants, l'exploitation sexuelle des femmes, comme c'est le cas pour Oum Houda, la confiscation de la liberté de mouvement même à l'intérieur des camps, ainsi que l'esclavage et la privation.Cette réalité contraste avec la vie de luxe menée par le personnage de "S.H." et les autres dirigeants du "polisario", à travers le pillage des aides humani-taires internationales et l'instrumentalisation de la carte des détenus pour mendier à l'échelle interna-tionale.

Quel est le ou les messages que vous entendez faire passer à travers ce roman ?

A travers mon roman "Chaos dans le jardin du diable", je m'adresse d'abord à la conscience de cha-cun, afin de dénoncer la réalité de la détention, de l'oppression et de l'esclavage des détenus sahraouis. Je cherche également à attirer l'attention des pays donateurs à examiner comment les aides humani-taires sont gérées et exploitées à l'intérieur des camps de détention par les dirigeants du "polisario", dans un contexte de black-out médiatique total sur la réa-lité de ce qui se passe dans ces camps qui manquent des nécessités les plus élémentaires pour une vie décente au 21ème siècle.Face à cette réalité honteuse, j'ai aussi voulu inciter les organisations de défense des droits de l'Homme en général à prêter plus d'attention à la situation inhumaine des détenus sahraouis, à déployer leurs efforts pour dévoiler la réalité de l'esclavage, l'op-pression et les privations dont souffrent les détenus des camps de Tindouf depuis des années.À travers ce roman, j'exhorte également les organisa-tions internationales spécialisées, y compris les rap-porteurs spéciaux, à faire pression sur l'Algérie afin qu'elles puissent atteindre et écouter les manifestants sahraouis, mettre fin à leurs souffrances de longue date et leur permettre de vivre décemment comme leurs frères dans les provinces du Sud du Royaume du Maroc.Mon troisième message est de tenir l'Algérie, pays arabe, responsable de ce conflit régional artificiel créé dans le contexte de la guerre froide. Il y a, en effet, des preuves claires qui révèlent l'implication de nos frères en Algérie, en particulier les généraux, dans cette situation humanitaire. On se demande aujourd'hui à qui elle profite ?

Puisque le roman traite de la situation inhumaine dans les camps de Tindouf, ne voyez-vous pas qu'il vise aussi nécessaire-

ment le lecteur non arabe ?

Il est vrai que cette situation inhumaine suscite l'in-térêt de l'humanité en général. J'ai décidé ainsi de transmettre et de diffuser les messages critiques sus-mentionnés au profit des lecteurs américains à tra-

vers la traduction en langue anglaise qui sera publiée prochainement à New York.Par ailleurs, les lecteurs en Espagne, en France et en Chine, par exemple, sont également intéressés par la situation inhumaine vécue par les détenus dans les camps de Tindouf, abrités par le voisin algérien.

L'écrivain et romancier jor-danien Mustafa Alqorna a publié un nouvel ouvrage intitulé "Chaos dans le jar-din du diable" qui traite, sous forme de fiction, des souffrances endurées par les détenus des camps de Tindouf. Dans cet entretien à la MAP, l'écrivain jette la lumière sur certains aspects de ce roman, ses motiva-tions, ainsi que les messages qu'il véhicule.

La loi-cadre n°69-19, une continuité dans le processus des réformes fondamentales

Pollution plastique

Des niveaux alarmants et dégradation des écosystèmes naturels

Le projet de loi-cadre n°69-19 relatif à la réforme fiscale constitue une étape importante, qualitative et structurelle dans le processus des réformes fondamentales au Maroc, ont affirmé, lundi, les représentants des groupes parlementaires de la majorité et de l'opposition à la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants.

Fiscalité

S'exprimant lors d'une réunion de ladite commission, consacrée à la discussion générale du projet de loi-cadre n°69-19 et du projet de loi-cadre n°50-21 relatif à la réforme des établissements et entreprises publics (EEP), ces groupes ont souligné que la réforme fiscale intervient dans un contexte important caractérisé par la diversité du tissu économique et le saut qualitatif réalisé par l'économie nationale.Il s'agit également d'une situation confortable où le Royaume connait des réformes structurelles qui ont permis de relancer et diversifier l'économie nationale, ainsi que de rétablir les indicateurs macro-économiques.A cet égard, le groupe parlementaire du Parti de la Justice et du développement (PJD) a estimé que la réforme fiscale s'opère d'une position de force et d'une manière volontaire qui explore l'avenir pour l'économie nationale, notant que la loi-cadre constitue un mécanisme constitutionnel à mettre à profit d'une manière à assurer la pérennité des réformes structurelles et de leur conférer une orientation stratégique autour des priorités et des objectifs fondamen-taux de la réforme convenue.La loi-cadre, a-t-il poursuivi, est le fruit d'un diagnostic participatif et d'un dialogue entre les différents intervenants dans les secteurs public et privé dont la dernière étape en date remonte aux Assises nationales sur la fiscalité, saluant cette réforme qui aura un impact positif sur les finances publiques et l'économie nationale.Pour sa part, le groupe du Parti Authenticité et Modernité (PAM) a fait savoir que la réforme fiscale devrait permettre une distribution équitable de la richesse et asseoir l'équité sociale, faisant remarquer que cette réforme, tant attendue, intervient après un diagnostic de la réalité du système fiscal marocain dont les dysfonctionnements ont fait l'unanimité parmi les instituions et les experts intéressés.Le groupe, qui a indiqué que ce projet de loi-cadre dessine

les contours d'une politique fiscale et économique pour les cinq années à venir, a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre cette réforme qui est le point de départ du déploie-ment de l'ensemble des chantiers du Royaume, à l'instar du nouveau modèle de développement (NMD) et de la géné-ralisation de la protection sociale. Il a aussi mis l'accent sur l'importance de rétablir la confiance entre le citoyen et l'administration fiscale. De son côté, le groupe du rassem-blement constitutionnel a souligné que le projet de loi-cadre incarne l'engagement de l'Etat à établir une politique fiscale "juste et équitable", comme stipulé dans la Constitution de 2011.Faisant part de son souhait de voir le projet de loi établir des principes fondés sur le dialogue, le groupe a appelé à définir les attributions et la structure de l'Observatoire national de la fiscalité et à intégrer le secteur informel lequel entrave le processus de réforme du système fiscal. Le Groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme a, pour sa

part, affirmé que le projet de loi-cadre aura des effets importants sur l'économie nationale et sur le développe-ment inclusif en général, ainsi que sur la mise en place des dispositions du NMD, ajoutant que la discussion de ce projet de loi intervient dans des conditions exceptionnelles.Il a aussi signalé que "le projet est arrivé assez tardivement après trois Assises sur la fiscalité, ce qui a conduit à une perte du temps politique et de la réforme économique, ainsi qu'à la perturbation de la voie du développement", s'interrogeant à cet effet, sur "la raison de la précipitation dans la discussion dudit projet de loi-cadre qui nécessite davantage de temps pour l'adopter, en vue d'améliorer la qualité de ses dispositions via l'ouverture sur les avis des experts". Par ailleurs, le groupe Haraki a considéré que ce projet prévoit effectivement les bases et les principes enca-drant un système fiscal global et inclusif qui répond aux aspirations et ce, en harmonie avec les orientations du Royaume, lesquelles sont basées sur les discours royaux, la

Constitution, les recommandations des 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité et le NMD. Il a également estimé que la réforme fiscale constitue le maillon principal en matière de financement de diverses politiques, d'autant plus que l'impôt dans sa philosophie générale intègre un principe de solidarité et découle d'un principe constitution-nel qui stipule que tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives, les charges publiques. Le groupe socialiste a, pour sa part, souligné l'importance du projet de loi-cadre qui intervient dans un contexte caractérisé par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) et un dynamisme social et mobilisateur, notant que le projet s'inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts visant à réformer les finances publiques, réduire la pression fiscale sur la classe moyenne et préserver son pou-voir d'achat, ainsi qu'à incarner la justice fiscale selon le principe de participation égalitaire et solidaire.Aussi, il a relevé que le projet pourrait assurer la justice en garantissant l'égalité entre les Marocains dans le domaine fiscal et investir les recettes fiscales dans des projets sociaux (santé, éducation et emploi), considérant que le projet constitue un mécanisme pour établir une nouvelle relation entre le citoyen marocain et le système fiscal.Le groupement parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a, de son côté, noté que le projet de loi-cadre constitue une "réforme politique" par excellence et établit une nouvelle génération de réformes. Il contribuerait aussi au traitement de nombreux problèmes de société et suivi des chantiers structurants comme ceux de la protec-tion sociale et de la lutte contre la pauvreté.Le projet de loi vise également, selon le groupement parle-mentaire, à lutter contre les disparités spatiales et sociales, à donner une impulsion vers une économie forte et créatrice de la richesse et de l'emploi, et à jeter les bases d'une poli-tique fiscale équitable.

La construction d’une économie circulaire du plastique est un chantier collectif qui doit impliquer toutes les parties prenantes concer-nées, a souligné le Fonds Mondial pour la Nature (WWF)-Maroc à l'occasion de la jour-née mondiale sans sacs plastiques.Dans un communiqué, le Fonds a mis l'accent sur le rôle que toutes les parties prenantes doi-vent jouer "afin de trouver les modèles les mieux adaptés aux spécificités régionales et nationales". Le Maroc, en tant que pays qui a fait le choix de s’orienter vers une économie verte à travers plusieurs chantiers institution-nels liés aux divers objectifs de développement durable, a, dès 2016, interdit l’utilisation des sacs en plastique au niveau national, a rappelé WWF-Maroc. Cette décision qui démontre

une prise de conscience sur la nécessité de mettre en œuvre une économie circulaire effi-ciente et durable. D’ailleurs, le Nouveau Modèle de Développement a souligné l’impor-tance de ce chantier structurant et incontour-nable. Le point sur la problématique de la pol-lution plastique, fait état d’une "pollution plas-tique marine qui atteint des niveaux alarmants et qui contribue à la pollution et dégradation des écosystèmes naturels"."Il est estimé en effet, qu'environ onze millions de tonnes de déchets plastiques s'introduisent chaque année dans les océans du monde et que ces chiffres devraient quadrupler d'ici 2050, avec des effets dévastateurs sur l’équilibre fra-gile de l'écosystème marin. Ce fléau au-delà de son impact environnemental, représente égale-

ment un risque sanitaire inquiétant puisqu’il affecte les moyens de subsistance de l’homme dans des proportions que nous commençons à peine à cerner", lit-on dans le document.C’est dans cette perspective que le WWF a décidé de s’allier à l’action mondiale de lutte contre la pollution plastique en mettant en place une initiative "Plastic Smart Cities" qui vise à mobiliser et accompagner les zones urbaines et les collectivités territoriales dans une politique de "0 fuite de pollutions Plastique dans la Nature à horizon 2030". Cette initiative repose sur trois piliers majeurs : réduire, réutiliser et recycler en s'appuyant sur l’engagement et la collaboration de toutes les composantes de la société, à savoir le secteur industriel, la société civile, les municipalités et

les gouvernements."Le WWF est aujourd’hui fier de porter au Maroc et avec la Municipalité locale de Tanger cette initiative ambitieuse et à forte valeur ajoutée sociale, économique et environnemen-tale", a poursuivi le communiqué. En accom-pagnant la ville de Tanger, WWF-Maroc "espère contribuer à matérialiser une politique environnementale nationale fortement engagée et ambitieuse en matière de développement durable, d’économie circulaire et de lutte contre la pollution plastique des écosystèmes naturels". Cité dans le communiqué, la direc-trice Maroc du WWF Afrique du nord, Yousra Madani, a affirmé qu’il est "très important de soutenir l’effort national et d’accompagner les initiatives marocaines qui répondent aux prio-

rités environnementales portées par le WWF".Parmi les efforts fournis, le communiqué cite le développement d’alternatives aux emballages plastiques à usage unique, la conception de produit réutilisables et recyclables, le renforce-ment du cadre règlementaire et la mise en place de mesures de surveillances qui visent à réduire la consommation de matières plas-tiques. Créé en 1969, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) est l'une des toutes pre-mières organisations indépendantes de protec-tion de l'environnement dans le monde, avec un réseau actif dans plus de 100 pays et fort du soutien de près de 6 millions de membres avec plus de 12000 programmes de protection de l’Environnement, a-t-on rappelé de même source.

ADA Y Combinator

L’agence se félicite de sa ré-accréditation auprès du Fonds Vert pour le Climat

Une startup marocaine intègre l’incubateur basé à San Francisco

L'Agence pour le Développement Agricole (ADA) a décroché sa ré-accréditation auprès du Fonds Vert pour le Climat (FVC), à l'occa-sion du 29ème conseil d'Administration du FVC, organisé du 28 juin au 1er juillet cou-rant virtuellement depuis Songo en Corée du Sud. "Une des deux premières entités ré-accré-ditées par le FVC à l'échelle internationale, l’ADA se félicite des performances enregistrées courant son premier mandat d’accréditation auprès du FVC", indique l'Agence dans un communiqué.L'ADA confirme aussi son appui continu aux stratégies nationales et aux engagements inter-nationaux du Royaume en matière de lutte contre le changement climatique et s’engage à poursuivre son ascension pour les 5 prochaines années.Cette reconnaissance confère à l’Agence, pre-mière entité accréditée au Maroc, de continuer de s'acquitter de ses responsabilités et lui per-met l’accès direct aux ressources financières du FVC, pour le financement de projets résilients

aux changements climatiques, à travers des dons, pour des montants allant jusqu'à 50 mil-lions de dollars américains par projet. "La ré-accréditation de l’ADA est l’aboutissement de son fort engagement, pour le renforcement de la résilience du secteur agricole au changement climatique principalement et la saisie des opportunités offertes par la 'finance climat' pour la levée de fonds nécessaires à la concréti-sation des programmes et projets de développe-ment durable, présentés aussi bien par le Département de l’Agriculture que par les autres départements ministériels et institutions publiques", souligne le communiqué. Mécanisme financier de l'Organisation des Nations unies, rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements clima-tiques (CCNUCC), le Fonds Vert pour le Climat vise à transférer des fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vul-nérables pour mettre en place des projets com-battant les effets des changements climatiques ou d'adaptation au changement climatique.

Y Combinator est un accélérateur de startups basé à San Francisco. Il est connu pour être l’incubateur de star-tups le plus sélectif au monde puisque seulement 1% des startups qui y postulent y sont acceptées1.De grands noms tels que Airbnb, Dropbox, Stripe, Twitch, Sendbird, Reddit, ou encore Zapier 2 sont pas-sés par le Y Combinator. Chari devient ainsi la première startup opérant sur plusieurs marchés maghrébins à rejoindre les rangs de YC.En acquérant 7% de la société Chari, Y Combinator rejoint le pres-tigieux tour de table de la startup marocaine déjà composé de Venture Capitalists européens et américains tels que Orange Digital Ventures (Bras armé financier de l’opérateur télécom Français Orange3) ou encore Plug and Play (Venture

Capitalist le plus actif de la Silicon Valley4). Sophia Alj et Ismael Belkhayat, co fondateurs de Chari, participeront au ‘summer batch 2021’ de Y Combinator qui se tien-dra entre juillet et septembre 2021. A l’issue de ce programme d’accélé-ration, la startup Chari sera présen-tée pendant ‘Demo Day’ à un par-terre de plus de 1000 Venture Capitalists internationaux à la recherche de nouvelles pépites.‘C’est un honneur pour nous d’avoir été sélectionné à Y Combinator. Nous allons faire partie du cercle très fermé des YC Alumni, nous permet-tant de profiter d’un réseau mondial de startups et startupers ayant brillamment réussis. Nous pourrons ainsi créer beaucoup de valeur pour la startup Marocaine Chari’, nous confie Ismael Belkhayat, CEO et cofondateur de Chari.

Pour rappel, Chari est une applica-tion de e-commerce B2B permettant aux commerces traditionnels de proximité de s’approvisionner de l’ensemble des produits revendus dans leur magasin avec la promesse de se les faire livrer en moins de 24h. Chari a été incubé au sein du groupe Dislog avant de rejoindre les rangs de STATION F Paris et de séduire plus de dix milles épiceries au Maroc. Lancée en janvier 2020 par le duo Ismael Belkhayat et Sophia Alj, Chari connait une crois-sance mensuelle de plus de 10% et prévoit de clôturer l’année 2021 à un chiffre d’affaires de plus de 200 millions de dirhams. Fin 2020, Chari a reçu le prix de la startup africaine de l’année décerné par l’opérateur télécom français Orange, dans un concours où ont participé plus de 500 startups.

vec Aveva TM System Platform, Aveva TM Historian et Aveva TM Manufacturing Execution System, Henkel contrôle et minimise sa consommation d’énergie. Ce qui lui a permis de réaliser une économie de 8 millions d’euros en 2020, dans la droite ligne avec son objectif de diviser par

trois sa consommation énergétique.Le département Laundry &Home Care de Henkel, qui place la durabilité au cœur de sa stratégie, souhaitait réduire sa consommation d’énergie et se conformer aux normes ISO 50001 sur l’ensemble de ses sites de produc-tion.Grâce aux solutions AVEVA installées par EMP Etteplan GmbH, l’équipe a pu optimiser avec succès la collecte, l’utilisation et la communication des données sur la consommation d’énergie et les émissions sur l’ensemble de sa chaîne d’approvisionnement. Ainsi, l’équipe a amélioré l’efficacité des ressources de la supply chain de la production sur site de 5 à 6 % par an.« Lorsque nous avons commencé à mettre en œuvre les solutions d’AVE-VA, en 2013, nous réalisions déjà une économie d’énergie de 3 % par an sur chaque tonne de produit fabriqué »,annonce Wolfgang Weber, CorporateDirector, Digital transformation & Engineering Laundry &Home Care, de Henkel dans un communiqué.« Lorsque leur implémentation a été finalisée, nous avions déjà enregistré une nette augmentation de notre efficacité énergétique. Par exemple, le système de gestion environnementale (Environmental Management System - EMS) fourni par AVEVA a permis de réduire la consommation d’énergie (en kWh/t) de Henkel jusqu’à 16 % en 2020 par rapport à notre fonctionnement habituel. L’énergie ainsi économisée équivaut à la

capacité nécessaire pour alimenter les habitants de deux capitales euro-péennes, Amsterdam et Vienne, soit trois millions de personnes », ajoute la même source.Les solutions flexibles d’AVEVA ont permis au département Laundry &Home Care de Henkel de satisfaire à toutes les exigences en matière d’architecture du système d’information nécessaires pour réaliser ces éco-nomies d’émissions. Le projet, qui intégrait la solution de surveillance de l’énergie basée sur AVEVA System Platform et AVEVA Historian, a com-

mencé à procurer des avantages vérifiés en moins de 18 mois.« De nombreuses entreprises cherchent aujourd’hui à privilégier des pra-tiques commerciales durables ; AVEVA a fait de grands progrès vers cet appel universel à l’action en développant des solutions technologiques qui contribuent à réduire efficacement l’empreinte environnementale des acteurs de l’industrie », déclare KimCusteau, Senior Vice President APM and MES, AVEVA dans un communiqué.« Les technologies numériques jouent un rôle essentiel dans la réalisation des ambitions des entreprises en matière de développement durable et AVEVA est prêt à aider ses clients à prendre en charge leurs objectifs de durabilité », ajoute-t-il.« Nos offres permettent à nos clients d’intégrer leurs solutions existantes de manière transparente, en fournissant des analytiques avancées favori-sant la prise de décision durable grâce à des informations exploitables. Notre objectif est de continuer à travailler avec des leaders mondiaux comme Henkel, avec lesquels nos objectifs commerciaux sont technologi-quement avancés et alignés pour soutenir les objectifs mondiaux en matière de durabilité », poursuit la même source.Les logiciels AVEVA continueront à fournir la technologie dont Henkel Laundry & Home Care a besoin pour atteindre ses objectifs. « Le déve-loppement durable et l’utilisation efficace des ressources sont fermement ancrés dans les valeurs d’entreprise de Henkel et ce, depuis longtemps », souligne le Dr Dirk Holbach, Corporate Senior Vice President, Global Supply Chain Laundry & Home Care, Henkel.« Nous avons été l’une des premières entreprises à entreprendre de publier un rapport annuel sur la durabilité, il y a trente ans de cela. Aujourd’hui, nous avons les yeux rivés sur nos objectifs de durabilité à long terme et nous sommes fiers que notre engagement ait été récemment reconnu par le World Economic Forum, qui a désigné plusieurs de nos usines comme des modèles en matière de durabilité », conclut-il.

Le groupe immobilier Addoha a affiché ses réalisa-tions semestrielles au titre de l'exercice 2021. Il en ressort une tendance haussière des indicateurs opéra-tionnels.En effet, le chiffre d’affaires consolidé au premier semestre connait une amélioration significative de 54% à 676 millions de DH grâce à la livraison de plusieurs tranches au Maroc et en Afrique de l’Ouest. Notons que ce chiffre correspond à plus de 56% des revenus annuels de 2020. Sur le seul deu-xième trimestre 2021, le chiffre d’affaires est de 286 millions de DH.Par ailleurs, la reprise d’activité s’est aussi matériali-

sée par le niveau des préventes au premier semestre 2021 qui a connu une hausse de 34% par rapport à la même période de 2020. Cette hausse a atteint 65% en Afrique de l’Ouest qui représente désormais 34,3% du total. Ainsi, le chiffre d’affaires sécurisé (pré-vendu et non encore comptabilisé dans le chiffre d’affaires) en Afrique de l’Ouest est de près de 1,7 milliards de DH, totalement lancé à la pro-duction. Aussi, durant Addoha a réalisé au premier semestre 2021 un désendettement net de près de 150 millions de DH pour ramener l’endettement net du Groupe à 4,62 milliards de DH. Enfin, durant le premier semestre de cette année, le Groupe a procédé à l’acquisition de 2 nouveaux ter-rains à Abidjan.

Le Groupe KSB, Leader mondial du marché des Pompes et Robinetterie, annonce la nomination de Nezha Bakhali en tant que Directrice Générale de KSB Maroc pour poursuivre le développement et la gestion deses activités dans le Royaume.Riche d’une expérience de près de 25 ans dans des grandes entreprises multinationales et nationales, Madame Bakhaliavait rejoint KSB Maroc en 2019 en tant que Chef de départementDistribution, poste où elle s’est distinguée en élargissant le réseau de distribution de KSB sur le territoire marocain.« Nous sommes ravis de nommer une femme à la tête de KSB Maroc », annonce Dr. Sven Baumgarten, Président Régional de KSB Moyen-Orient, Afrique & Russie, avant de poursuivre : « Avec sa solide, riche et longue expérience dans la Vente, la Distribution et le Management, Nezha est bien placée pour tirer le meilleur parti du suc-cès de notre entreprise marocaine et développer ses activités sur le marché local ».Tout au long de sa carrière, Nezha a occupé plu-sieurs postes de responsabilités dans les domaines du Management, des Ventes et du Commercial dans des organisations de renoms dont notam-ment 17 ans passés chez Schneider Electric. « Je suis autant fière de faire partie du Groupe KSB, une entreprise qui promeut la parité genre, que ravie d’avoir gagné la confiance de son management pour chapeauter sa filiale au Maroc», déclare de son côté la nouvelle Directrice générale de KSB Maroc.Nezha Bakhali succède ainsi à Yassine Mellouk qui a occupé le poste de directeur Général de KSB Maroc depuis 2012 et qui a été promu, au sein de la Région, à la tête de KSB Middle East à Dubaï (EAU).

Banque centrale populaire (BCP) acquiert la participation de CIH Bank dans Maroc Leasing et Maghreb Titrisation.Les deux parties ont ratifié dans ce sens un accord portant sur la cession des parts minoritaires du groupe CIH dans le capital de Maroc Leasing (MLE) et de Maghreb Titrisation (MT). Ainsi, la participation de la BCP dans le tour de table des deux enti-tés sera portée respectivement à 87,1% et 53,6%, et ce dès l’obtention des accords réglementaires nécessaires. «A travers son renforcement dans le capital de MLE et MT, la BCP entend optimiser les synergies avec ces deux filiales et consolider leurs gouver-nances en parfaite adéquation avec les standards du Groupe», relève-t-on d’un commu-niqué conjoint de la BCP et CIH Bank.Du Côté du CIH Bank, «cette opération revêt un caractère stratégique, puisqu’elle per-mettra de rationaliser la consommation des fonds propres et de poursuivre son plan de développement en tant que banque universelle avec une offre couvrant l’ensemble des services financiers spécialisés et ce en privilégiant une croissance organique pour ces lignes de métiers». Notons que grâce à ce partenariat, Maroc Leasing pourra entrevoir de nouveaux horizons de croissance et de développement en lien avec la stratégique du Groupe BCP. Quant à Maghreb Titrisation, l’opérateur profitera de son adossement à la BCP pour accélérer son rythme de croissance à un moment où les modes de refinance-ment sont appelés à se diversifier davantage.

Industrie 4.0

Henkel à Aveva pour accélérer la durabilité de la chaîne d'approvisionnement

6N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021entreprises

Aya Lankaoui

Addoha

Une bonne dynamique commerciale au premier semestre

KSB nomme une femme à la tête de sa filiale marocaine

BCP acquiert les parts de CIH Bank dans Maroc Leasing et Maghreb Titrisation

A

Aveva, l’un des premiers éditeurs mondiaux de logiciels industriels visant à favoriser la transformation numérique et la durabilité, annonce que Henkel, fabricant mondial de biens de consommation et de pro-duits chimiques industriels avec un vaste portefeuille de marques reconnues, a implémenté les solutions AVEVA pour aider à accélérer la durabilité au sein de sa supply chain.

K.Khennach

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10 7N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021 N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021Spécial Monde

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Après le Portugal et avant la France le 1er Janvier 2022, c’est, désormais, la Slovénie qui a pris, à compter de ce jeudi 1er Juillet 2021 et pour une durée de six mois, la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Mais ce qui retient l’attention c’est que ce passage de témoin intervient dans un contexte assez tendu entre les institutions commu-nautaires et le Premier ministre slovène Janez Jansa à propos du respect de l’Etat de droit car le gouvernement de Ljubljana a multiplié, ces derniers temps, les décisions visant la réduc-tion de la liberté de la presse. Autant de raisons pour lesquelles les 6 organisations interna-tionales, dont « Reporters sans frontières », qui ont signé un mémorandum demandant le rétablissement de la liberté de la presse en Slovénie, redoutent fort que le gouvernement slo-vène ne profite de cette présidence pour entraver encore plus cette exigence.Ex-journaliste dissident, ancien communiste devenu libéral puis ultra-conservateur, quand il est revenu au pouvoir en mars 2020, Janez Jansa a fait un incroyable virage populiste et ultralibéral lorsqu’il a officiellement déclaré la guerre aux médias de gauche, coupé les subventions à l’agence de presse nationale « STA » et accusé les juges d’être des « communistes » ayant fait main basse sur l’appareil judiciaire.Mais, si la Commission européenne n’a pas encore lancé de procédure d’infraction contre la Slovénie pour ses entraves aux libertés, elle pourrait, cependant, le faire sous peu dans le cadre du nouveau parquet européen. Aussi, pour restreindre l’action de ce dernier et notamment son enquête sur l’usage des 2,5 milliards d’euros qui doivent être versés à Ljubljana dans le cadre du plan de relance, le gouvernement slovène n’a toujours pas désigné les deux procureurs nationaux qu’il doit y envoyer.Vivement critiqué par Laura Kövesi, la Cheffe du parquet européen, le Premier ministre slovène a jugé comme étant « trop politiques » les propos tenus à son encontre par cette dernière mais promis, néanmoins, de nommer, au plus tard en automne, les magistrats qui siègeront au sein du parquet européen.Déplorant la décision du gouvernement slovène de « couper les vivres » à l’agence de presse nationale « STA » au motif qu’elle emprunterait une voie qui va à l’encontre de la ligne politique suivie par le gouvernement de Ljubljana, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a appelé le 1er juillet dernier, Janez Jansa à « trouver une solution rapide ». Aussi, en regrettant « des complications totalement inutiles », le Premier ministre slovène a fait part de son intention de régler ce problème « bientôt ».Pour rappel, lorsqu’au cours du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens qui s’était tenu à Bruxelles les 24 et 25 Juin derniers, les Vingt-Sept avaient longuement débattu de la loi hongroise sur « la protection de la famille » assimi-lant l’homosexualité à de la pédophilie, seuls les premiers ministres polonais et slovène avaient défendu Budapest.Mais si Janez Jansa avait été le plus virulent des deux, il y a lieu de rappeler que depuis son arrivée au pouvoir, en Mars 2020, ce dernier qui tient, sur Twitter, des propos tellement agressifs contre ses opposants politiques et contre les journalistes que certains l’ont affublé du surnom de « Maréchal Twitto » en référence à l’ancien dirigeant yougoslave durant les années communistes, n’a pas cessé de critiquer la Commission euro-péenne et de dénoncer, avec force, la mainmise de Bruxelles sur la question migratoire. Va-t-il profiter de sa « présidence » pour faire dévier, un tant soit peu, le Conseil européen de sa trajectoire initiale ? Rien n’indique qu’il ne tentera pas même s’il n’a pratiquement aucune chance de réussir mais attendons pour voir…

Le Soudan du Sud est passé du rêve au désespoir

Dix ans après son indépendance, le Soudan du Sud est plus fragile que jamais, avec un Etat embryonnaire, constamment menacé par les luttes de pouvoir et incapable de juguler la violence endémique et la faim qui minent le pays.

9 juillet 2011, "c'était le plus beau souvenir de ma vie", se souvient Wani Stephen Elias.Le jeune homme de 31 ans n'a pas

oublié les rues de Juba résonnant de chants, de klaxons et de youyous. Sourires et larmes de joie irradiaient les visages marqués par des décennies de conflit pour s'émanciper du nord du Soudan, à dominante musulmane.Majoritairement chrétien, le sud du Soudan devenait le Soudan du Sud, 193e Etat du monde."C'était un jour nouveau, comme un miracle qui se produisait", raonte Wani Stephen Elias, avant de redevenir grave: "J'ai vu les jours les plus beaux, mais aussi les plus sombres".L'unité qui avait prévalu pour l'indépendance a rapidement laissé place aux luttes de pouvoir entre les frères ennemis issus des deux princi-pales ethnies du pays: Salva Kiir, le Dinka, et Riek Machar, le Nuer.En décembre 2013, après des mois de tensions, le pays replonge dans une sanglante guerre civile. Cinq ans de combats, de pillages, de mas-sacres. Le conflit fera plus de 380.000 morts et 4 millions de déplacés.Elle prendra fin officiellement en septembre 2018 avec un accord de paix dit "revitalisé" - après l'échec d'un premier signé en 2015 - actant un principe de partage du pouvoir. En février 2020, un gouvernement d'union natio-nale est finalement formé, avec Kiir au poste de président et Machar à celui de vice-président.Mais la plupart des mesures préconisées dans cet accord - "reconstitution" du parlement, réforme de la constitution, formation d'une armée uni-fiée - n'ont guère progressé, alors que le pays est en proie aux violences, à la faim et à une crise économique marquée par une inflation galo-pante."Le Soudan du Sud est dans un état pire qu'il y a dix ans", estime Alan Boswell, analyste à l'In-ternational Crisis Group (ICG), centre de réflexion sur la prévention des conflits.Le Parlement a été "reconstitué" en mai, avec plus d'un an de retard, selon une composition qui avait été négociée entre les parties signa-taires. Ses membres prêteront serment vendredi, jour de l'indépendance."Mieux vaut tard que jamais, mais il ne faut pas que ça se limite à des personnes assises dans une assemblée", presse Jame David Kolok, directeur de la Fondation pour la démocratie et une gou-vernance responsable: "Nous voulons voir un impact, la réduction de la corruption, un budget suivi, des services améliorés, la sécurité".

Une commission sur une réforme constitution-nelle a été lancée fin mai, avec pour tâche de discuter d'une éventuelle décentralisation du pouvoir et des modalités des élections, dont la perspective fait craindre le pire.Ces élections prévues en 2022, qui devaient marquer la fin de la période de transition, ont été reportées à 2023."Si ce scrutin devient un bras de fer entre les deux principaux belligérants, c'est la recette pour un retour à la guerre civile", prévient Alan Boswell, préconisant un accord pré-électoral qui garantirait un rôle au perdant.Le chantier le moins avancé, et pourtant crucial, est celui d'une armée "unifiée", censée réunir les forces armées qui se sont combattues durant cinq années et assurer la sécurité à travers le pays.

"Il est clair que l'unification des forces est au point mort et que les conditions dans les sites de cantonnement et de formation se sont nette-ment détériorées", ne pouvait que constater fin juin le major général Charles Tai Gituai, prési-dent par intérim du RJMEC, qui surveille la mise en oeuvre du processus du paix.Le plus jeune pays du monde traverse une des pires crises alimentaires actuellement sur la pla-nète, avec des "niveaux d'insécurité alimentaire

et de malnutrition les plus élevés depuis l'indé-pendance", selon l'ONU.Aujourd'hui, plus de 7,2 millions de personnes, soit 60% de la population, sont en situation d'insécurité alimentaire aiguë et "108.000 per-sonnes littéralement menacées de famine", sou-ligne à l'AFP Matthew Hollingworth, directeur du Programme alimentaire mondial dans le pays.La sécheresse, combinée à des inondations pour la deuxième année consécutive et une invasion de criquets pèlerins ont aggravé une situation déjà alarmante.Et si le cessez-le-feu a mis fin aux affrontements au niveau national, les violences intercommu-nautaires locales ont explosé dans de nombreuses régions. Selon l'ONU, plus de 80% des victimes civiles recensées en 2021 ont résulté de violences

intercommunautaires et d'actes de milices com-munautaires.Ces attaques sont menées pour des raisons poli-tiques ou d'accaparement de terre et de bétail, mais visent également stocks d'aide et person-nels humanitaires: sept travaileurs humanitaires ont été tués en 2021."Le dénominateur commun de toutes ces vio-lences locales est qu'elles se déroulent dans un Etat défaillant", souligne Alan Boswell.

Après les expériences en Espagne, en Allemagne et en Italie, le PSG “m’offre l’opportunité de découvrir un nouveau championnat sous les couleurs d’un des clubs les plus prestigieux du monde”, a déclaré Achraf Hakimi après la signature de son contrat de cinq ans avec le club de la capitale française."Je ressens beaucoup de fierté aujourd’hui", a confié l’international marocain, qui s’est engagé avec le PSG jusqu’au 30 juin 2026 en provenance de l’Inter de Milan. "J’ai hâte de rencontrer mes nouveaux coéquipiers, les fans et de ressentir la fer-veur extraordinaire qui règne au Parc des Princes. Je partage avec le staff et les joueurs les mêmes ambitions très élevées et ferai tout pour donner à mon club ce qu’il attend de moi", a-t-il souligné, cité dans un communiqué du club."Nous sommes heureux d'accueillir Achraf Hakimi à Paris aujourd'hui", a déclaré Nasser Al-Khelaïfi, Président du Paris Saint-Germain, ajoutant que la "signature d'un joueur de cette envergure montre le niveau de nos ambitions".

"Nous continuons de construire quelque chose de très spécial. Achraf n'a que 22 ans, mais il s'est déjà imposé comme l'un des meilleurs latéraux de la planète foot-ball, et c'est le standard que nous nous fixons au club. Je sais qu'Achraf aura une carrière fantastique avec nous et tout le club lui souhaite beaucoup de succès sous nos couleurs", s’est réjoui le patron du PSG.Le Paris Saint-Germain a annoncé peu avant sur les réseaux sociaux l’arrivée dans son effectif du latéral droit marocain qui a signé un contrat de cinq ans jusqu’au 30 juin 2026.Né à Madrid, Achraf Hakimi rejoint le centre de formation du Real Madrid à l’âge de 7 ans, en 2006. Le joueur évolue avec l’équipe U19 en UEFA Youth League à partir de 2015 (16 matches, 1 but) puis intègre le Real Madrid Castilla (3ème division espagnole) lors de la sai-son 2016-2017 (28 matches, 1 but).Le latéral droit fait ses premières appari-tions avec l’équipe première la saison sui-vante, remportant au passage la Ligue des Champions de l’UEFA et la Coupe du monde des clubs de la FIFA.Achraf Hakimi est ensuite prêté pour deux saisons au Borussia Dortmund où il agrémente son palmarès d’une Supercoupe d’Allemagne (2019). En 2020, il est transféré à l’Inter Milan, avec lequel il devient champion d’Italie en participant à 37 rencontres de Serie A (7

buts, 10 passes décisives).International marocain depuis 2016, Achraf Hakimi compte 36 sélections (4 buts, 6 passes décisives) avec les Lions de l’Atlas. Il participe notamment à la Coupe du Monde 2018 avec son équipe nationale.Le PSG n’a pas communiqué le montant de l’opération du transfert de l’ancien joueur du Borussia Dortmund et du Real Madrid, mais les médias sportifs français évoquent 60 millions d'euros plus quelques bonus, pour s’attacher les ser-vices du défenseur marocain.Par ailleurs, le club parisien est en discus-sion avec la légende du Real Madrid, l'Espagnol Sergio Ramos, libre de tout contrat depuis le 1er juillet. Selon les médias, un accord aurait été trouvé entre les deux parties pour un contrat de deux ans. L'annonce de son arrivée dans le PSG serait imminente, d'après la presse sportive.

Incertitudes sur la tenue des élections es élections prévues en Libye fin 2021 semblent de plus en plus compromises après l'échec de négociations tenues en Suisse sous l'égide de l'ONU qui

tente d'aider ce pays à s'extraire d'une décennie de chaos, selon des experts.Réunies du 28 juin au 2 juillet, 75 personnali-tés libyennes de tous bords, choisies par l'ONU dans le cadre d'un processus de réconciliation, étaient appelées à s'accorder sur les modalités des élections législatives et présidentielle annon-cées pour le 24 décembre.Elles devaient s'accorder sur un cadre constitu-tionnel censé régir ces modalités, en l'absence d'une Constitution en Libye, supprimée par l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi à son arrivée au pouvoir en 1969.Les discussions à Genève des personnalités réu-nies au sein du Forum du dialogue politique libyen (FDPL) ont été houleuses et très ten-dues, selon les images des réunions diffusées en direct à la télévision.La mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) a dû au bout de quatre jours recon-naître l'échec de ce dialogue, après l'absence d'un consensus parmi les délégués."Aucun consensus n'a été atteint sur la proposi-tion de base constitutionnelle", a regretté la Manul dans un communiqué, "encourageant" les membres du FDPL à poursuivre les concer-tations "en vue d'un compromis viable".Après un accord de cessez-le-feu entre forces rivales en octobre 2020, des séries de négocia-tions ont eu lieu entre les Libyens dont l'une a débouché sur l'annonce d'élections le 24 décembre.De précédents accords sur la tenue de scrutins

avaient été conclus ces dernières années mais sont restés lettre morte.La Libye tente de s'extraire d'une décennie de violences depuis le renversement et la mort de Mouammar Kadhafi après une révolte popu-laire en 2011, un chaos marqué ces dernières années par l'existence de pouvoirs rivaux dans l'Est et l'Ouest, sur fond d'ingérences étran-gères."Les divergences apparues lors des réunions de Genève étaient attendues", déclare à l'AFP Khaled al-Montasser, professeur en Relations

internationales à l'Université de Tripoli.Selon lui, trois courants sont apparus à Genève. "Un premier groupe a demandé le report du scrutin à l'année prochaine, un deuxième qui ne veut que des élections parlementaires et un troisième qui reste attaché à la feuille de route (...) et la tenue des élections" le 24 décembre.Ce forum devait s'accorder au plus tard le 1er juillet pour soumettre au Parlement un cadre constitutionnel permettant d'adopter la loi élec-torale.En amont de Genève, un comité consultatif

s'était réuni à Tunis du 24 au 26 juin à la demande de l'ONU pour examiner les diffé-rentes propositions concernant le cadre consti-tutionnel.Mais alors que tout semblait quasiment finalisé, de vives tensions sont apparues à Genève, d'où l'échec des négociations."Nous étions parvenus à un consensus sur un projet de texte pour la base constitutionnelle (...), mais dès le début des réunions il a été remis en question par certains membres qui ont fait de nouvelles propositions", a indiqué à l'AFP un délégué à Genève, sous couvert d'ano-nymat.Ils ont tenté "de se soustraire à leurs engage-ments en faveur de la tenue des élections" à la date prévue.Jalal al-Fitouri, professeur de droit, est convain-cu que les divisions apparues à Genève ont été "orchestrées d'avance". "Ce n'est un secret pour personne que les Etats qui monopolisent le dos-sier libyen (...) ont fait pression sur ceux qui les représentent au FDPL à Genève", dit-il à l'AFP.Alors que la Russie, l'Egypte et les Emirats arabes unis ont apporté leur soutien au maré-chal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, la Turquie et le Qatar appuyaient l'ex-gouverne-ment basé à Tripoli (ouest), remplacé depuis quelques mois par un gouvernement intéri-maire chargé de mener la transition."Chaque Etat impliqué soutient un camp et a son mot à dire sur le mode de scrutin ou les conditions de candidature (...) pour garantir l'arrivée au pouvoir de leur favori dans un pays qui, épuisé et détruit par la guerre, se prépare à une phase de reconstruction. Donc un marché alléchant", indique M. Fitouri.

L

Après l'échec d'un dialogue intelibyen

Attendons pour voir

La Slovénie prend la présidence

de l’UE

Nabil El Bousaadi

Le

Dix ans après son indépendance

Un latéral très convoité international marocain Achraf Hakimi, latéral polyvalent de l'In-ter Milan, qui a signé au Paris SG

jusqu'en 2026 pour un montant estimé par la presse à environ 60 M EUR, est l'un des joueurs les plus convoités du mercato d'été pour Le prometteur latéral ou ailier droit (22 ans), formé au Real Madrid, a été sacré champion d'Italie en mai avec l'Inter avant de rejoindre le PSG, qui frappe un joli coup sur le mar-ché des transferts en attendant les éventuels recrutements du défenseur Sergio Ramos ou du gardien Gianluigi Donnarumma.Hakimi a explosé au plus haut niveau ces dernières saisons au Borussia Dortmund puis à l'Inter Milan, où il a été sacré champion d'Italie en mai, brillant par ses qualités de centre et de contre-attaquant.L'international marocain (31 sélections, 2

buts), transfert phare de l'été dernier à l'Inter (40 millions d'euros), vient renforcer l'ar-rière-garde de l'équipe parisienne où l'Italien Alessandro Florenzi n'a pas su s'imposer.A l'Inter Milan, Hakimi a mis quelques mois pour trouver ses marques dans une équipe moins offensive que Dortmund où il avait été prêté par le Real Madrid entre 2018 et 2020. Le Real l'avait recruté à l'âge de 16 ans pour ses équipes de jeunes.Mais l'Inter a rapidement pu compter à son tour sur ses accélérations dévastatrices à droite et sur sa qualité de centre. Il est une redoutable flèche en contre et a marqué 7 buts et offert 8 passes décisives en Serie A.A 22 ans, Hakimi a tout pour devenir l'un des meilleurs d'Europe à ce poste de piston droit. Malgré son jeune âge, il dispose déjà d'un bon bagage en C1 avec 20 matches dis-putés (dont 18 comme titulaire). Il avait

notamment disputé les huitièmes de finale aller contre le PSG (2-1, 0-2) avec le Borussia lors de la saison 2019/20.La vente d'Achraf Hakimi répond principale-ment à l'exigence du propriétaire de l'Inter, le groupe chinois Suning, de réduire le train de vie du club, durement touché par la crise du coronavirus.Ce redimensionnement économique - baisse de la masse salariale et plus-values sont les objectifs du mercato estival - a notamment entraîné le départ de l'entraîneur Antonio Conte, remplacé sur le banc par Simone Inzaghi.Selon la presse italienne, l'Inter pourrait obtenir quelque 60 à 70 M EUR (bonus compris) pour la vente du marocain, natif de Madrid.Ce transfert payant intervient alors que Paris s'active par ailleurs sur plusieurs dossiers de

joueurs en fin de contrat: après le recrute-ment du milieu néerlandais Georginio Wijnaldum, le PSG semble intéressé par l'ex-périmenté défenseur espagnol Sergio Ramos, libre depuis son départ du Real Madrid, ainsi que par le gardien de la sélection italienne Gianluigi Donnarumma.S'il se concrétise, cet impressionnant recrute-ment pourrait donner des arguments au club pour tenter de retenir sa superstar Kylian Mbappé, qui n'a toujours pas prolongé son contrat s'achevant en 2022 et paraît vouloir obtenir des garanties concernant la compéti-tivité de l'effectif parisien."La signature d'un joueur de la trempe de Hakimi montre le niveau de nos ambitions - nous continuons de construire quelque chose de spécial", a déclaré le président parisien Nasser Al-Khelaïfi, cité dans le communiqué du club.

Achraf Hakimi signe au PSG jusqu'en 2026

Je suis « fier » de jouer pour l'un des clubs « les plus prestigieux du monde »

Visite médicale L’international marocain Achraf Hakimi a passé mardi avec succès la visite médi-cale préalable à l’officialisation de son transfert de l'Inter Milan au Paris Saint-Germain (PSG), rapportent les médias français.L’officialisation de la signature du contrat de transfert du latéral droit marocain, âgé de 22 ans, est attendue dans les prochaines heures, selon la presse sportive de l'hexagone.“Le Paris Saint-Germain est tout proche de réaliser l’un de ses très gros coups attendus sur le marché des transferts estival. Arrivé la veille dans la capitale, le latéral droit marocain Achraf Hakimi a passé la visite médicale avec succès à Paris. Le joueur signe actuellement un contrat de cinq ans qui le liera au Paris Saint-Germain”, écrit RMC Sport. L’équipe de la capitale française devrait débourser 60 millions d'euros, plus quelques bonus, pour s’attacher les services du défenseur marocain, ajoute-t-on.

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C M JN

8 9N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021 N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021Magazine annonces

Société Al Omrane Fès-Meknès

Avis d’Appel d’Offres Ouvert N° 140/2021

(Séance Publique)Lotissements Riad AL Omrane

et Riad OuislaneTravaux d’Aménagement

des chemins piétons et de construction

d’un terrain de sport Commune de Ouislane Préfecture de Meknès

Le 03/08/2021 à 11h, il sera procédé, dans le bureau de la société d’Al Omrane Fès-Meknès à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres sur offre de prix pour les travaux suscités. Le dossier d’appel d’offre peut être retiré gratuitement à la Division des Marchés de la socié-té, il peut également être télé-chargé à partir du portail des marchés publics et à partir de l’adresse électronique suivante : www.marchespublics.gov.ma Le cautionnement provisoire est fixée à la somme de : 35 000.00Dhs (Trente Cinq Milles dhs).L’estimation établie par le maître d’ouvrage est fixé à la somme de:2 314 320.00 (Deux millions trois cent quatorze mille trois cent vingt dirhams TTC).Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27 -29 et 31 du règle-ment relatif aux marchés du groupe AL Omrane.Les concurrents peuvent :- Soit déposer contre récépissé leurs plis dans le Bureau précité.- Soit envoyer les dossiers par courrier recommandé avec accusé de réception, au bureau précité- Soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plisLes pièces justificatives à four-nir sont celles prévues par l’article 4 du Règlement de la consultation.Les qualifications exigées sont :Secteur : Travaux courants en béton armé et maçonnerieQualification et classe Qualif : 9.1Classe : 2Les Entreprises non installées au Maroc doivent fournir le dossier technique tel que prévu par le règlement de la consultationAl Omrane Fès-Meknès, S.A., Place Bir AnzaraneTél. : 05 35 64 22 48/49/57 Fax : 05 35 64 22 55.Site Web : www.alomrane.gov.maAl Omrane Fès-Meknès, est une filiale du Groupe Al Omrane

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Ministère de l’IntérieurWilaya Région

Beni Mellal KhénifraProvince de Beni Mellal

Groupement des Communs Tadla Dir

Avis d’appel d’offres ouvert N°01/2021

Le 19/08/2021 à 10 Heures il sera procédé, dans les bureaux de Monsieur le président des grou-pements des communes Tadla Dir au pachalik de Kasba Tadla à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix pour : Achat des véhi-cules, engins et caissons métal-liques pour la gestion du service public des déchets ménagers et assimiles du groupement des communes «Tadla Dir».Le dossier d'appel d'offres peut être retiré à la Commune Tadla Dir au Pachalik de Kasba-Tadla, il peut également être téléchargé aussi à partir du portail des mar-chés de l'Etat : www.marchespu-blics.gov.maLe cautionnement provisoire et l’estimation du maitre d’ouvrage sont comme suit :

Désignations : Achat des véhi-cules, engins et caissons métal-liques pour la gestion du service public des déchets ménagers et assimiles du groupement des communes « Tadla Dir »Caution provisoire : 100.000,00Estimation du maitre d’ouvrage TTC : 10.020.000,00Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2.12.349 relatif aux marchés publics.Les concurrents peuvent :-Soit envoyer par courrier recom-mandé avec accusé de réception au siège du groupement des commune Tadla Dir au Pachalik de Kaba Tadla.Soit déposer contre récépissé leurs plis dans commune de Tadla Dir au Pachalik de Kasba Tadla.- Soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis.- Soit les envoyer par voie élec-tronique.Les soumissionnaires devront déposer les catalogues, les pros-pectus et notices relatifs aux matériels roulants du présent appel d’offre au plus tard 24 heures ouvrable avant l’ouverture des plis du présent appel d’offres et cela avant le 18/08/2021 à 10h.Les pièces justificatives à fournir par tous les concurrents sont celles arrêtées par les Articles 9, 10 et 11 du Règlement de la Consultation.

******************** Royaume du MarocMinistère de la Santé

Délégation ProvincialeLaayoune

Avis d’appel d’offres ouvertsur offres des prix

N° : 01/2021/DMSLLe 03-08-2021 à 10h00min du matin, il sera procédé, dans la salle des réunions de la délégation du ministère de la santé à la province de Laayoune, à l'ouverture des plis relatifs à l'appel d'offres ouvert sur offre de prix N° : 01/2021/DMSL pour : Achat et pose des appareils auditifs desti-nés aux personnes en situation de Handicap auditif relevant de la province de LaâyouneLe dossier d’appel d’offres peut être retiré au bureau des marchés de la délégation du ministère de la santé à la province de Laayoune sis Rue d’Essemara Hôpital Hassan II Des spécialités. Il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics www.marchéspublics.gov.ma. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de :Montant de la caution en lettre en DH : Deux Mille DirhamsMontant de la caution en chiffre en DH : 2 000,00L’estimation des coûts des presta-tions est fixée comme suit :Montant de l’estimation en lettre en DH TTC : Deux cent cin-quante-quatre mille cinq cent vingt dirhams TTC Montant de l’estimation en chiffre en DH TTC : 254 520.00 dhsLe contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29, 31 et 148 du décret n° 2-12-349 relatifs aux marchés publics.Les concurrents peuvent :- Soit envoyer, par courrier recommandé avec accusé de réception au bureau de la déléga-tion du ministère de la santé à la province de Laayoune;- Soit déposer contre récépissé leurs plis dans le bureau précité.- Soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis.- Soit les déposer par voie élec-tronique à partir du portail des marchés publics, et ce conformé-ment à l’arrêté du ministre des

finances n° 20.14 du 04/09/2014; www.marchespu-blics.gov.ma-La documentation, prospectus, exigés par le dossier d’appel d’offres doivent être déposés dans le bureau des marchés de la délégation du ministère de la santé à la province de Laayoune avant le 03-08-2021 à 10h00mn.Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article 8 du Règlement de consultation.

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Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme

de l’AdministrationTrésorerie Générale

du RoyaumeRéf : DRSI/DBL/SAAvis d’appel d’offres

ouvert sur offres de prixN°30/2021/TGR

Le 3 Août 2021 à 10 heures, il sera procédé, dans les bureaux de la Trésorerie Générale du Royaume (Division du Budget et de la Logistique), Sise à : Rue Al Andaloussia Hay Riad - Rabat à l’ouverture des plis relatifs à l’ap-pel d’offres ouvert sur offres de prix concernant l’acquisition et la mise en service de machines de comptage des billets de banque pour le compte de la Trésorerie Générale du Royaume, ainsi que les prestations de maintenance y afférentes, en lot unique.Le dossier d’appel d’offres peut être retiré de la Trésorerie Générale du Royaume (Secrétariat de la Division du Budget et de la Logistique), Sise à : Rue Al Andaloussia Hay Riad – Rabat, il peut également être téléchargé à partir du portail marocain des marchés publics : http://www.marchespublics.gov.ma/pmmp.Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de: 35.000,00 DH (Trente-cinq mille Dirhams).L’estimation des coûts des presta-tions établie par le maitre d’ou-vrage est fixée comme suit :L’acquisition et la mise en service : 1.200.000,00 DH TTC (Un million deux cents mille Dirhams TTC).La maintenance : 84.000,00 DH TTC (Quatre-vingt-quatre mille dirhams TTC).Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n°2-12-349 du 8 joumada aloula 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.Les concurrents peuvent :- Soit envoyer leurs plis, par courrier recommandé avec accu-sé de réception, au Secrétariat de la Division du Budget et de la Logistique de la Trésorerie Générale du Royaume, Sise à : Rue Al Andaloussia, Hay Riad – Rabat ;- Soit les déposer, contre récé-pissé, au Secrétariat de la Division du Budget et de la Logistique de la Trésorerie Générale du Royaume, Sise à : Rue Al Andaloussia, Hay Riad – Rabat;- Soit transmettre leurs dossiers par voie électronique via le por-tail marocain des marchés publics;- Soit les remettre, séance tenante, au président de la com-mission d'appel d'offres au début de la séance, et avant l'ouverture des plis.Présentation de la fiche tech-nique et du catalogue : Le concurrent est tenu de présenter :- La fiche technique précisant impérativement la marque et le modèle de la machine de comp-tage des billets de banque propo-sée, et ce, conformément à l’an-nexe 4 joint au règlement de consultation. La fiche technique doit être cachetée et signée par le concurrent.- Le catalogue du fabricant de la machine de comptage des billets de banque proposée.La fiche technique et le catalogue doivent être déposés au

Secrétariat de la Division du Budget et de la Logistique de la Trésorerie Générale du Royaume, Rue Al Andaloussia, Hay Riad - Rabat au plus tard le 2 Août 2021 à 15 Heures.Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article 8 du règlement de consultation.

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Ministère de l'IntérieurProvince de Taounate

Cercle Karia Caidat Chraga Bni Amer

Commune l’OuljaDirection Des Services

D.A.A.F.JService des Ressources

Humaines et FormationN°340/SRHF

Avis de concours EAP Le président du conseil commu-nal l’oulja, suite au circulaire du chef de gouvernement N°16/2020 du 07/10/2020 sur les examens de recrutement et examens d’aptitude profession-nelle (EAP), concernant les cir-constances exceptionnelles où se déroulera l’examen, annonce que cette commune organisera un examen d’Aptitude Professionnel (EAP) au titre de l’année 2021 pour accès aux grades Adjoints Techniques 2éme grade. Ce concours se déroulera au siège de la commune l’Oulja aux fonctionnaires de ladite com-mune ayant 6 ans d’ancienneté dans le grade Adjoint Technique 3éme grade à la date du premier examen avec un quota de 13% suivant le tableau ci-dessous :Année : 2021Grade : Adjoint Technique 2éme gradeNbr des postes : 1Conditions : 6 ans d’ancienneté dans le cadre Adjoint Technique 3ème gradeDate du concours : 28/7/2021Dernier délai du dépôt de dossier : 26/7/2021Les demandes doivent être dépo-ser au sein du service des res-sources humains et formation de la commune l’Oulja avant les délais cités ci-dessus.

******************** Royaume du Maroc

Ministère de l’IntérieurProvince de TaroudanntCercle de Taroudannt

Caidat TafingoltC.T. de Talgjount

Avis d’appel d’offres ouvertN° 02/2021

Séance publiqueLe 10/08/2021 A 11H Il sera procédé, dans la salle de réu-nions de la CT Talgjount, L’ouverture des plis relatifs à l’ap-pel d’offres ouvert sur offres de prix, concernant : Travaux de construction de la liaison rou-tière reliant Douar Tiznirine au Douar Addaya Commune Talgjount – Province de Taroudant.Le dossier d’appel d’offres peut être retiré du bureau de service des marchés de la CT Talgjount, il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics www.marchespublics.gov.maLe cautionnement provisoire est fixé à la somme de (50.000,00dhs) Cinquante Mille dirhams.L’estimation des coûts des presta-tions établies par le maître d’ou-vrage est fixée à la somme de(3 223 987.20 dhs) Trois Million deux Cent vingt-trois Mille neuf Cent quatre-vingt-sept dirhams et 20 centimes.Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositionsdesar-ticles27,29, 31 et 148 du décret n°2.12.349 relatif aux marchés publics.Les concurrent peuvent:- Soit Envoyer Leurs Plis Par Courrier Recommandé Avec Accusé De Réception Au Bureau D’ordre De La CT TALGJOUNT ;- Soit Déposer Contre Récépissé Leurs Plis Au Service des Marches de la Commune.- Soit les remettre au Président

de la commission d'appel d'offres au début de la séance et avant l'ouverture des plis.- Soit les envoyer par voie élec-tronique dans le portail des mar-chés publics suite à Arrêté du ministre de l'économie et des finances n° 20-14 du 8 kaada 1435 (4 septembre 2014): www.marchespublics.gov.maLes pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article 4 du règlement de consultations.Observation : Le Dossier A Présenter Par Chaque Concurrent Est Mis Dans Un Pli Fermé Portant les Mentions Citées En Article N° : 29 De Décret N° : 2.12.349 Du 20mars 2013 Relatif Aux Marchés Publics.

MIKSociété Anonyme, au capital

de 300.000,00 dirhamsSiège Social :

10, rue Liberté, 3ème étage N° 5, Casablanca – Maroc

(Ci-après la « Société »)-------

Extrait des statuts

Par acte sous seing privé en date du 2 avril 2021, il a été institué une société anonyme présentant les caractéristiques suivantes :Dénomination sociale : MIKCapital social : trois cent mille (300.000,00) dirhamsSiège social : 10, rue Liberté, 3ème étage N° 5, Casablanca – MarocObjet : La Société a pour objet, directement ou indirectement, tant au Maroc qu’à l’étranger pour son compte que pour le compte des tiers :- La gestion et la prestation de service de tous types de restaura-tion, la préparation - la vente sur place – à emporter – la livraison à domicile de plats cuisinés, la vente de boissons sans alcool et alcoolisées, - la gestion et la prestation de service de débit de boissons ou de casse-croûte conformément à la législation en vigueur, salon de thé;- l’organisation de tous types d’évènements tels qu’anniver-saires, baptêmes, mariages, soi-rées à thèmes, expositions, ou autres;- l’importation, l’exportation, l'achat, la vente en boutique de produits, marchandises et acces-soires divers, incluant non limi-tativement, les produits et acces-soires de mode, de maroquinerie, de décoration, de créateurs;- et d’une manière générale, toutes opérations mobilières ou immobilières, commerciales, industrielles ou financières, se rattachant directement ou indi-rectement à cet objet ou suscep-tibles d’en faciliter le développe-ment et la réalisation.La Société a vocation à agir directement ou indirectement et faire toutes ces opérations pour son compte ou pour le compte de tiers, soit seule, soit en parti-cipation, association, groupe-ment ou société, avec toute autre personne ou société, et les réali-ser et exécuter sous quelque forme que ce soit.Durée : Quatre-vingt-dix-neuf (99) années.Administrateurs :- Madame Loubna Eddamanhoury, née le 5 mars 1988 à Casablanca, de nationa-lité marocaine et demeurant au 6, rue Ibn Jabir, Ain Diab, Casablanca – Maroc;- Madame Ilham KADIRI OTTMANI, née le 24 avril 1967 à Casablanca, de nationa-lité marocaine et demeurant au 38, rue du Golfe de Gabes, Ain Diab, Casablanca – Maroc;- Monsieur Jawad Eddamanhoury, né le 12 décembre 1951 à Casablanca, de nationalité marocaine et demeu-rant au 38, rue du Golfe de

Gabes, Ain Diab, Casablanca – Maroc.Président Directeur Général : Ma d a m e L o u b n a Eddamanhoury, née le 5 mars 1988 à Casablanca, de nationa-lité marocaine et demeurant au 6, rue Ibn Jabir, Ain Diab, Casablanca – Maroc.La Société est immatriculée au registre de commerce de Casablanca sous le numéro 509127.

Pour avis, Le Président Directeur Général

******************** ALLIANCE EXPERTISE

Al Miraj Center, 301, Boulevard Abdelmoumen, Bureau n° 64 - Casablanca

------DIMYAL

Société à Responsabilité Limitée, au capital social

de 100.000 dirhamsSiège Social :

Parc Industriel CFCIM Bouskoura, Lot n° 85 -

CasablancaImmatriculée au registre de

commerce sous le n° 467.101Identification fiscale

n° 45886239---------

Nomination du Président du CA

Suivant décision du CA du 10 mai 2021 de la société « DIMYAL », il a été notamment décidé :- La nomination de Monsieur Mohammed Ali Mechiche Alami, Titulaire de la CIN n° B139186, en qualité de Président du Conseil d’Administration et Directeur Général pour la durée de son mandat d’administrateur soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026.II/ Le dépôt légal a été effectué auprès du Greffe du Tribunal de Commerce de Casablanca le 06 juillet 2021 sous le n° 785686III/ La modification au registre de commerce a été effectuée le 6 juillet 2021 sous le n° 25003 du registre chronologique.

La gérance.

******************** RCH TRAVAUX

RC : 37655

Il a été établi le 02/06/2021 les statuts d’une société à responsa-bilité limite dont les caractéris-tiques sont les suivant :- Dénomination : RCH TRAVAUX- Forme juridique : SARL-AU-- Objet social : Travaux divers ou construction.- Siège social : 56 Bd Derfoufi Appt N 401 4ème étage Oujda- Durée : 99 ans à compter de la date de son immatriculation au registre de commerce - Capital social : cent mille dirhams comme suit :- Mr Guerch Ali : 100.000,00 DHSAnnée sociale : du 1er janvier au 31decembre de chaque année Mr. Guerch Ali est le gérant de la société - L’immatriculation au registre de commerce a été effectué au tribunal de commerce de Oujda le 02/07/2021 sous n°2415.

******************** GOLDEN LILI

- SARL-AU -Au capital de 100.000,00 DH17, rue Abou Omar Al Harit

CasablancaRC N° 358841

--------Dissolution anticipée

I - Aux termes d’un acte sous seing privé daté du 07/06/2021 à Casablanca et enregistré dans la même ville, l’associé unique de la société dite « GOLDEN LILI » Société à responsabilité limitée à associé unique, au capital social de 100.000,00 DHS, sise à Casablanca, 17, Rue Abou Omar

Al Harit, a décidé ce qui suit :• La dissolution anticipée de la société « GOLDEN LILI Sarlau ».• La nomination du liquidateur : Mr Bennis Abderrafie, CIN 396119.• La fixation du Siège de la liqui-dation au : 17, Rue Abou Omar Al Harit, Casablanca.II- Le dépôt légal a été effectué au Greffe du tribunal de Commerce de Casablanca le 02/07/2021 sous le N° 785302.

Pour extrait et mention

******************** Société

MéTIER DE TRANSPORTSARL A.U

Au capital de : 100.000.00 DHS

Aux termes d'un acte S.S.P à Casablanca en date du 28/5/2021, il a été établi les statuts d'une société dénomée «MÉTIER DE TRANSPORT» SARLAU ayant les caractéristiques suivantes :Dénomination : MÉTIER DE TRANSPORT.Forme : SARL AUObjet : Entrepreneur de trans-port de marchandisesSiège social : 46 Bd Zerktouni 2ème Étage 1 Appt N°6 CasablancaDurée : 99 ansCapital social : 100.000.00 DHS L'Associé: Mr. Tahraoui Bouchaib : 1000 Parts socialesSoit au total : 100.000.00 DHGérance: Mr. Tahraoui BouchaibAnnée sociale : du 1er janvier au 31 décembre.Le dépôt légal a été effectué au C.R.I, le 11/6/2021, sous RC N° 507889.

******************** ALLIANCE EXPERTISE

Al Miraj Center, 301, Boulevard Abdelmoumen, Bureau n° 64 Casablanca

--------------DIMYAL

Société à Responsabilité Limitée, au capital social

de 100.000 dirhamsSiège Social : Parc Industriel

CFCIM Bouskoura, Lot n° 85 Casablanca

Immatriculée au registre de commerce sous le n° 467.101

Identification fiscale n° 45886239

-----------Augmentation du capital

socialTransformation en SA

Nominationdes Administrateurs pour une durée de Six années

Suivant décision de l’AGE du 10 mai 2021 de la société « DIMYAL », il a été notamment décidé :- Augmentation du capital social à 2.000.000 Dirhams ;- La transformation de la SARL en SA ;- La nomination des Administrateurs pour une durée de six année qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026;* Monsieur Mohammed Ali Mechiche Alami, Titulaire de la CIN n° B139186 ;- Madame Amal Khiyatti, Titulaire de la CIN n° A46468 ;- Monsieur Ismail Mechiche Alami, titulaire de la CIN n° BE870524 ;- Monsieur Mamoune Mechiche Alami, Titulaire de la CIN n° BE831898 ;- Monsieur Mehdi Mechiche Alami, titulaire de la CIN n° BE806562* Refonte des statuts.II/ Le dépôt légal a été effectué auprès du Greffe du Tribunal de Commerce de Casablanca le 06 juillet 2021 sous le n° 785685III/ La modification au registre de commerce a été effectuée le 6 juillet 2021 sous le n° 25002 du registre chronologique.

La gérance.

Les appeLsd'offres

Dossier De presse: 311/ 1972

ISSN : 024679

Rédacteur en chef :najib amrani ------------------Directeur

aDministratif et financier:( membre du Directoire )Mohamed BOURAOUI

------------------réDaction :

Rachid Lebchir - Belkassem Amenzou - Khalid Darfaf - Mbarek Tafsi - Mohamed Younes - Abdelaziz Ouardirhi - Fairouz El Mouden - Mohamed Nait Youssef - Omayma Khtib - Kaoutar Khennach - Aimen Bouzoggaghe -

Romuald Djabioh -- Oussama Zidouhia - Karim Ben Amar

e.mail: [email protected] tel: 0522.46.76.76 ( l g )

Directeur artistique : Nasser JIBREEL

service technique : Rahal M’hamed - Abderrahim Attaf -

Fatima Adnali - Safaa Amzil - Abderrazak Boukhles - Issam Matâame -

Amina Belhaouzi

responsable informatique Hassan AMMERTI

reporters photographes : Akil Ahmed Macao - Rédouane Moussa

responsable commercialeMeryem ALOUTA 0522467667

assistante commerciale : Maria GHICHA 0522467660 e.mail : [email protected]

annonces aDministratives: Lemseffer Fatima 0522467662e.mail : [email protected] Boury 0522467663

e.mail : [email protected]

annonces légales :Latifa RACHKI 0522467661

e.mail : [email protected]

Direction commerciale & marketing

28 - -30 Rue Benzerte - La Gironde - Casablanca

tel : 0522.46.76.76 ( L-G ) fax: 0522.30 31 92

site : www.albayane.press.ma

bureau De rabat : 10, Rue Gabès, Appt : 7, 3ème Etage

TéL. FAx: 0537206553

impr imer ie & reDaction:28 - 30, Rue Benzerte La Gironde - Casablanca - Tel-Fax : 0522.44.75.43

président du Directoire - Directeur de la publication :

MAHTAT RAKAS

S

O

L

U

T

I

O

N

4321

MOTS CROISES

GRILLE N° 4322 Par Sid Ali

HORIZONTALEMENT :I- Suivant les lois - II- Non régulière - Romain - III- Interjection enfantine - Conceptions - IV- Distinctions - V- Ramasser du foin - Règle - VI- Confident - Proposition - VII- Couvrir d’une certaine peinture - Cuivre - VIII- Petite outre - IX- Cheville de golf - A vu le jour - Aperçu - X- Copulative - Plantes odorantes.

VERTICALEMENT :1- Générosité - 2- Parfois pronom - Prêtre bouddhiste - 3- Copulative - 4- Science de l’hérédité - 5- Plante - Note - 6- Article - Se succède avec plus ou moins de régularité - 7- Parfois d’autrui avec malveillance - Démonstratif - 8- Points opposés - Monnaie - 9- Contestant - Algue appelée aussi laisue de mer - 10- Tramer - Dupés.

I

II

III

IV

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VI

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VIII

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X

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

GRILLE N° 4322

Par Sid AliM O T S F L é C H é S

Solution N° 4321

HORIZONTALEMENTI- SACRIFICES. II- ABSOLUMENT. III- LO - TET - NT. IV- OMIS - IDEAL . V- PIN - ALES. VI- ENIEMES - PV. VII- RAT - SALE. VIII- IRIS - SENAT. IX- ELANCERENT. X- SELS - ST - SE.

VERTICALEMENT 1- SALOPERIES. 2- ABOMINABLES. 3- ES - INITIAL. 4- ROTS - SNS. 5- ILE -AMI. 6- FUTILE - SES. 7- IN - DESERT. 8- CENES - ANE. 9- ENTA - PLANS. 10- ST - LAVETTE.

Naviresciternes

Subtilise

Bruit

Diminuée

Courroiedu cavalier

ExiléNota-bene

Trou

Cela

Croyanten marche

Lâcher

Périodecreuse

Boxeuraméricain

Ourdie

Adepte

Expression de toute beauté

Non alignés

Amaigris-sement

Grand félin d’Asie

Prison

Villealgérienne

PâlitMarchearrièreVille

de Russie

Au pied

Entourer

Distrait

Dégénérées

Se disputer

Refuséeà l’examen

Te trouves

Lieude

rencontres

EffectuéesAvec

succès

Acide

Stupéfiée

Colèresd’Antan

HabitudesUtilisé

Espoirde croyant

Repas

InventaireFatiguée

Publié

Pas citadin

Le premierde tous

Tribunes

Amon-cellement

Tablesde sacrifice

Multiplicateur

Exprimer

Voleau vent

Trotteen Chine

Note

Eventée

LégumineuseTell’horoscope

GM S D E

O NT A T A M I N E

G OI O T A T A NO BI N T A C T E J

LT E N A I L L E

R EN E M R E L I U

E SN L O D E N

U SB U T I N E O P

S EO M I S E O

SA B R I S U R E

I FL E T C H E T

T EV A R E C H J E

NG O R E P O S

C DM U P E R O U

O UA E R E M I A

O EI N T E R I M N

L ST E S D E G E

Y compris pendant la période des Jo

Covid-19: Tokyo vers un nouvel état d'urgencees Jeux à huis clos et sous état d'urgence ? A deux semaines du rendez-vous sportif planétaire, le gouvernement japonais s'apprête

à déclarer un 4e état d'urgence à Tokyo face à l'augmentation des cas de Covid-19, rap-portent mercredi des médias locaux."Le gouvernement a décidé de déclarer un quatrième état d'urgence à Tokyo et a communiqué sa décision" à la coalition au pouvoir dans le pays, a rapporté la chaîne de télévision publique NHK.L'état d'urgence sera en place jusqu'au 22 août, selon plusieurs médias, alors que les Jeux de Tokyo se tiennent du 23 juillet au 8 août.Selon l'agence Kyodo, qui cite un haut responsable gouvernemental, il est désor-mais probable que les JO se tiendront à huis clos.Dès mars, les organisateurs avaient inter-dit la venue de spectateurs de l'étranger aux JO, un fait sans précédent dans l'his-toire olympique.En juin, ils avaient autorisé la présence de spectateurs locaux, mais à 50% des capaci-tés d'accueil de chaque site et dans une limite maximale de 10.000 personnes. Ils avaient récemment averti que l'option du

huis clos restait envisagée, alors que la situation sanitaire au Japon se dégrade de nouveau.Tokyo et d'autres départements japonais étaient depuis fin juin dans un dispositif de "quasi-état d'urgence" qui devait initia-lement prendre fin ce dimanche.Ce dispositif actuel limite notamment les heures d'ouverture des bars et restaurants et fixe un plafond de 5.000 spectateurs

pour de grands événements culturels et sportifs.Une décision sur les restrictions définitives pour le public aux JO doit être prise dans les prochains jours, dans la foulée d'une décision officielle du gouvernement sur l'état d'urgence, laquelle devrait être annoncée jeudi selon la NHK.Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, doit

arriver jeudi à Tokyo.L'archipel a été relativement épargné com-paré à beaucoup d'autres pays, avec quelque 14.800 morts officiellement recensés depuis le début de la pandémie, mais des experts ont prévenu que son sys-tème sanitaire pourrait être mis à rude épreuve avec les JO et l'accélération potentielle de la propagation de variants plus contagieux.Plus de 900 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés mercredi à Tokyo, un nouveau record local depuis la première quinzaine de mai.Quelque 11.000 sportifs de quelque 200 pays sont attendus aux JO de Tokyo, plombés par la crise sanitaire. Les Jeux avaient été reportés l'an dernier à cause de la pandémie et des mesures draconiennes ont été imposées par les organisateurs pour tous les participants.Plus tôt mercredi, les autorités locales de Tokyo avaient annoncé l'annulation quasi-totale du relais de la flamme olympique sur la voie publique dans la capitale qui était prévu du 9 au 23 juillet, à cause des risques sanitaires.A la place, de petites cérémonies d'allu-mage de la flamme olympique seront

organisées à différents endroits de la capi-tale et à huis clos.Depuis son départ en mars du départe-ment de Fukushima (nord-est), le relais de la flamme a été souvent organisé partielle-ment ou totalement à huis clos dans l'ar-chipel nippon, dont il a parcouru les 47 départements.Mardi, les organisateurs des JO ont aussi annoncé qu'ils demanderaient au public de "s'abstenir" d'assister au marathon olympique et aux épreuves de marche à Sapporo, sur l'île de Hokkaido dans le nord du Japon.Le quotidien japonais Asahi avait par ailleurs affirmé mardi que les spectateurs devraient être bannis de la cérémonie d'ouverture dans le nouveau stade olym-pique de Tokyo le 23 juillet. Les organisa-teurs chercheraient par ailleurs à limiter le nombre d'invités officiels pour cet événe-ment à "quelques centaines", toujours selon ce quotidien.Un tirage au sort pour invalider de nom-breux billets pour les JO détenus par des résidents au Japon a été reporté en début de semaine à samedi, dans l'attente des restrictions actualisées envers les specta-teurs.

D

France

Quand l'armée s'associe à la science-fiction pour imaginer le pire

annoncesLégaLs

Sortir l'armée française de ses angles morts straté-giques en proposant des esquisses de l'avenir: c'est la tâche des auteurs de science-fiction réunis au sein de la "Red team", qui ont rendu mercredi deux scénarios de guerre du futur. Effrayants, cohérents, plausibles.Difficile, de prime abord, d'imaginer des officiers travailler main dans la main avec des artistes.Pourtant, un grand maître de la science fiction l'a théorisé: Isaac "Asimov disait que la science-fiction était la seule branche de la littérature qui se soucie de la réponse de l'être humain au progrès de la science et de la technologie", rappelle à l'AFP Emmanuel Chiva, directeur de l'Agence de l'inno-vation de défense (AID) du ministère des Armées.Il s'agissait donc de casser le plafond de verre du scientifique, du militaire, du tacticien, pour l'obli-ger à penser plus loin."On sait faire de la prospective à 30 ans, c'est ce qu'on appelle le besoin militaire prévisible", ajoute Emmanuel Chiva. Mais "on est tellement saturés de sciences et de technologies qu'on a du mal à se projeter au-delà".Or les auteurs "savent nous inventer des mondes futurs qui peuvent nous permettre d'identifier la surprise stratégique, de nouvelles menaces, de nouvelles conflictualités en 2060". "Il y a sans

doute des choses qu'on ne verra pas venir, autant trouver des moyens de ne pas être surpris", fait-il valoir.Le ministère a sélectionné soigneusement le maître d'oeuvre au terme d'un appel d'offres: l'université Paris sciences et lettres. Qui, elle-même, a associé des auteurs, designers, illustrateurs et une cher-

cheuse pour inventer un avenir sombre au pos-sible. Dont François Schuiten, l'auteur des "Cités obscures".Habilités secret-défense, ils ont visité des bases militaires pour s'immerger dans les codes et usages de ce monde qu'ils devaient bousculer."Il faut qu'on inquiète l'armée", résume Xavier

Mauméjean, auteur prolifique de romans et d'es-sais, et membre de la "Red Team". Les Etats-Unis s'étaient déjà livrés à une expérience semblable pendant la Guerre froide, se souvient-il. Mais le monde d'aujourd'hui est autrement plus com-plexe, évolutif et incertain. Et le terrain de jeu de l'imagination est infini."La science-fiction est un outil", explique l'écri-vain. "On ne propose pas des mondes parallèles ou un voyage dans le temps, il faut que ça reste une anticipation possible", ajoute-t-il. "Littéralement, on joue à se faire peur".Mercredi matin, une version classifiée a été expo-sée à un parterre d'officiers, avant la présentation publique dans l'après-midi de deux scénarios plus effrayants l'un que l'autre.Des mondes à la géopolitique redessinée avec une Nouvelle Fédération des Balkans qui quitte l'OTAN et se lie à la Grande Mongolie, via une Nouvelle route de la soie numérique. Un réseau de l'Etat grand-mongol, "Oeil céleste", qui prône le retour à la purification ethnique et idéologique.Des "sphères de réalité alternatives" qui favorisent la naissance de "nouvelle interfaces homme/machine". Ou encore des conflits qui se règlent à l'arme hypersonique, à des vitesses d'action qui dépassent les capacités humaines, sur fond d'inves-

tissement des milieux ultra-aériens (orbites basses, mésosphère, stratosphère).Pure fantaisie ? Nullement ! En face de la Red Team a été créée une "Blue Team" de militaires, chargée de maintenir cette floraison de scénarios dans "un cône de vraisemblance", explique Emmanuel Chiva.De fait, des projets seront bien lancés suite à ces travaux, signe que la réflexion a été prolifique. Impossible, évidemment, d'en savoir plus: secret défense."L'innovation n'est pas un luxe c'est une nécessité impérieuse", assure en tout cas le patron de l'AID, en rappelant que la conception d'une nouvelle arme représente 15 ans de travail.Évidemment, les auteurs ne sont pas devins. Le monde de demain ressemblera peut-être à l'enfer qu'ils nous promettent. Ou pas. Mais la "saison 2" est déjà programmée."Il ne s'agit pas de faire venir les martiens", explique le capitaine de vaisseau Géraud Cazenave, du Bureau prospective et stratégie militaire de l'état-major des armées. Mais que ces scénarios soient plausibles ou pas, "l'objectif, c'est de cher-cher des angles morts pour nous forcer à voir en dehors du cadre". Même si ce qu'on y voit ne donne pas envie de le léguer à nos enfants.

C M JN

8 9N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021 N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021Magazine annonces

Société Al Omrane Fès-Meknès

Avis d’Appel d’Offres Ouvert N° 140/2021

(Séance Publique)Lotissements Riad AL Omrane

et Riad OuislaneTravaux d’Aménagement

des chemins piétons et de construction

d’un terrain de sport Commune de Ouislane Préfecture de Meknès

Le 03/08/2021 à 11h, il sera procédé, dans le bureau de la société d’Al Omrane Fès-Meknès à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres sur offre de prix pour les travaux suscités. Le dossier d’appel d’offre peut être retiré gratuitement à la Division des Marchés de la socié-té, il peut également être télé-chargé à partir du portail des marchés publics et à partir de l’adresse électronique suivante : www.marchespublics.gov.ma Le cautionnement provisoire est fixée à la somme de : 35 000.00Dhs (Trente Cinq Milles dhs).L’estimation établie par le maître d’ouvrage est fixé à la somme de:2 314 320.00 (Deux millions trois cent quatorze mille trois cent vingt dirhams TTC).Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27 -29 et 31 du règle-ment relatif aux marchés du groupe AL Omrane.Les concurrents peuvent :- Soit déposer contre récépissé leurs plis dans le Bureau précité.- Soit envoyer les dossiers par courrier recommandé avec accusé de réception, au bureau précité- Soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plisLes pièces justificatives à four-nir sont celles prévues par l’article 4 du Règlement de la consultation.Les qualifications exigées sont :Secteur : Travaux courants en béton armé et maçonnerieQualification et classe Qualif : 9.1Classe : 2Les Entreprises non installées au Maroc doivent fournir le dossier technique tel que prévu par le règlement de la consultationAl Omrane Fès-Meknès, S.A., Place Bir AnzaraneTél. : 05 35 64 22 48/49/57 Fax : 05 35 64 22 55.Site Web : www.alomrane.gov.maAl Omrane Fès-Meknès, est une filiale du Groupe Al Omrane

******************** Royaume du Maroc

Ministère de l’IntérieurWilaya Région

Beni Mellal KhénifraProvince de Beni Mellal

Groupement des Communs Tadla Dir

Avis d’appel d’offres ouvert N°01/2021

Le 19/08/2021 à 10 Heures il sera procédé, dans les bureaux de Monsieur le président des grou-pements des communes Tadla Dir au pachalik de Kasba Tadla à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres ouvert sur offres de prix pour : Achat des véhi-cules, engins et caissons métal-liques pour la gestion du service public des déchets ménagers et assimiles du groupement des communes «Tadla Dir».Le dossier d'appel d'offres peut être retiré à la Commune Tadla Dir au Pachalik de Kasba-Tadla, il peut également être téléchargé aussi à partir du portail des mar-chés de l'Etat : www.marchespu-blics.gov.maLe cautionnement provisoire et l’estimation du maitre d’ouvrage sont comme suit :

Désignations : Achat des véhi-cules, engins et caissons métal-liques pour la gestion du service public des déchets ménagers et assimiles du groupement des communes « Tadla Dir »Caution provisoire : 100.000,00Estimation du maitre d’ouvrage TTC : 10.020.000,00Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n° 2.12.349 relatif aux marchés publics.Les concurrents peuvent :-Soit envoyer par courrier recom-mandé avec accusé de réception au siège du groupement des commune Tadla Dir au Pachalik de Kaba Tadla.Soit déposer contre récépissé leurs plis dans commune de Tadla Dir au Pachalik de Kasba Tadla.- Soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis.- Soit les envoyer par voie élec-tronique.Les soumissionnaires devront déposer les catalogues, les pros-pectus et notices relatifs aux matériels roulants du présent appel d’offre au plus tard 24 heures ouvrable avant l’ouverture des plis du présent appel d’offres et cela avant le 18/08/2021 à 10h.Les pièces justificatives à fournir par tous les concurrents sont celles arrêtées par les Articles 9, 10 et 11 du Règlement de la Consultation.

******************** Royaume du MarocMinistère de la Santé

Délégation ProvincialeLaayoune

Avis d’appel d’offres ouvertsur offres des prix

N° : 01/2021/DMSLLe 03-08-2021 à 10h00min du matin, il sera procédé, dans la salle des réunions de la délégation du ministère de la santé à la province de Laayoune, à l'ouverture des plis relatifs à l'appel d'offres ouvert sur offre de prix N° : 01/2021/DMSL pour : Achat et pose des appareils auditifs desti-nés aux personnes en situation de Handicap auditif relevant de la province de LaâyouneLe dossier d’appel d’offres peut être retiré au bureau des marchés de la délégation du ministère de la santé à la province de Laayoune sis Rue d’Essemara Hôpital Hassan II Des spécialités. Il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics www.marchéspublics.gov.ma. Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de :Montant de la caution en lettre en DH : Deux Mille DirhamsMontant de la caution en chiffre en DH : 2 000,00L’estimation des coûts des presta-tions est fixée comme suit :Montant de l’estimation en lettre en DH TTC : Deux cent cin-quante-quatre mille cinq cent vingt dirhams TTC Montant de l’estimation en chiffre en DH TTC : 254 520.00 dhsLe contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29, 31 et 148 du décret n° 2-12-349 relatifs aux marchés publics.Les concurrents peuvent :- Soit envoyer, par courrier recommandé avec accusé de réception au bureau de la déléga-tion du ministère de la santé à la province de Laayoune;- Soit déposer contre récépissé leurs plis dans le bureau précité.- Soit les remettre au président de la commission d’appel d’offres au début de la séance et avant l’ouverture des plis.- Soit les déposer par voie élec-tronique à partir du portail des marchés publics, et ce conformé-ment à l’arrêté du ministre des

finances n° 20.14 du 04/09/2014; www.marchespu-blics.gov.ma-La documentation, prospectus, exigés par le dossier d’appel d’offres doivent être déposés dans le bureau des marchés de la délégation du ministère de la santé à la province de Laayoune avant le 03-08-2021 à 10h00mn.Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l’article 8 du Règlement de consultation.

******************** Royaume du Maroc

Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme

de l’AdministrationTrésorerie Générale

du RoyaumeRéf : DRSI/DBL/SAAvis d’appel d’offres

ouvert sur offres de prixN°30/2021/TGR

Le 3 Août 2021 à 10 heures, il sera procédé, dans les bureaux de la Trésorerie Générale du Royaume (Division du Budget et de la Logistique), Sise à : Rue Al Andaloussia Hay Riad - Rabat à l’ouverture des plis relatifs à l’ap-pel d’offres ouvert sur offres de prix concernant l’acquisition et la mise en service de machines de comptage des billets de banque pour le compte de la Trésorerie Générale du Royaume, ainsi que les prestations de maintenance y afférentes, en lot unique.Le dossier d’appel d’offres peut être retiré de la Trésorerie Générale du Royaume (Secrétariat de la Division du Budget et de la Logistique), Sise à : Rue Al Andaloussia Hay Riad – Rabat, il peut également être téléchargé à partir du portail marocain des marchés publics : http://www.marchespublics.gov.ma/pmmp.Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de: 35.000,00 DH (Trente-cinq mille Dirhams).L’estimation des coûts des presta-tions établie par le maitre d’ou-vrage est fixée comme suit :L’acquisition et la mise en service : 1.200.000,00 DH TTC (Un million deux cents mille Dirhams TTC).La maintenance : 84.000,00 DH TTC (Quatre-vingt-quatre mille dirhams TTC).Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositions des articles 27, 29 et 31 du décret n°2-12-349 du 8 joumada aloula 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.Les concurrents peuvent :- Soit envoyer leurs plis, par courrier recommandé avec accu-sé de réception, au Secrétariat de la Division du Budget et de la Logistique de la Trésorerie Générale du Royaume, Sise à : Rue Al Andaloussia, Hay Riad – Rabat ;- Soit les déposer, contre récé-pissé, au Secrétariat de la Division du Budget et de la Logistique de la Trésorerie Générale du Royaume, Sise à : Rue Al Andaloussia, Hay Riad – Rabat;- Soit transmettre leurs dossiers par voie électronique via le por-tail marocain des marchés publics;- Soit les remettre, séance tenante, au président de la com-mission d'appel d'offres au début de la séance, et avant l'ouverture des plis.Présentation de la fiche tech-nique et du catalogue : Le concurrent est tenu de présenter :- La fiche technique précisant impérativement la marque et le modèle de la machine de comp-tage des billets de banque propo-sée, et ce, conformément à l’an-nexe 4 joint au règlement de consultation. La fiche technique doit être cachetée et signée par le concurrent.- Le catalogue du fabricant de la machine de comptage des billets de banque proposée.La fiche technique et le catalogue doivent être déposés au

Secrétariat de la Division du Budget et de la Logistique de la Trésorerie Générale du Royaume, Rue Al Andaloussia, Hay Riad - Rabat au plus tard le 2 Août 2021 à 15 Heures.Les pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article 8 du règlement de consultation.

******************** Royaume du Maroc

Ministère de l'IntérieurProvince de Taounate

Cercle Karia Caidat Chraga Bni Amer

Commune l’OuljaDirection Des Services

D.A.A.F.JService des Ressources

Humaines et FormationN°340/SRHF

Avis de concours EAP Le président du conseil commu-nal l’oulja, suite au circulaire du chef de gouvernement N°16/2020 du 07/10/2020 sur les examens de recrutement et examens d’aptitude profession-nelle (EAP), concernant les cir-constances exceptionnelles où se déroulera l’examen, annonce que cette commune organisera un examen d’Aptitude Professionnel (EAP) au titre de l’année 2021 pour accès aux grades Adjoints Techniques 2éme grade. Ce concours se déroulera au siège de la commune l’Oulja aux fonctionnaires de ladite com-mune ayant 6 ans d’ancienneté dans le grade Adjoint Technique 3éme grade à la date du premier examen avec un quota de 13% suivant le tableau ci-dessous :Année : 2021Grade : Adjoint Technique 2éme gradeNbr des postes : 1Conditions : 6 ans d’ancienneté dans le cadre Adjoint Technique 3ème gradeDate du concours : 28/7/2021Dernier délai du dépôt de dossier : 26/7/2021Les demandes doivent être dépo-ser au sein du service des res-sources humains et formation de la commune l’Oulja avant les délais cités ci-dessus.

******************** Royaume du Maroc

Ministère de l’IntérieurProvince de TaroudanntCercle de Taroudannt

Caidat TafingoltC.T. de Talgjount

Avis d’appel d’offres ouvertN° 02/2021

Séance publiqueLe 10/08/2021 A 11H Il sera procédé, dans la salle de réu-nions de la CT Talgjount, L’ouverture des plis relatifs à l’ap-pel d’offres ouvert sur offres de prix, concernant : Travaux de construction de la liaison rou-tière reliant Douar Tiznirine au Douar Addaya Commune Talgjount – Province de Taroudant.Le dossier d’appel d’offres peut être retiré du bureau de service des marchés de la CT Talgjount, il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics www.marchespublics.gov.maLe cautionnement provisoire est fixé à la somme de (50.000,00dhs) Cinquante Mille dirhams.L’estimation des coûts des presta-tions établies par le maître d’ou-vrage est fixée à la somme de(3 223 987.20 dhs) Trois Million deux Cent vingt-trois Mille neuf Cent quatre-vingt-sept dirhams et 20 centimes.Le contenu, la présentation ainsi que le dépôt des dossiers des concurrents doivent être conformes aux dispositionsdesar-ticles27,29, 31 et 148 du décret n°2.12.349 relatif aux marchés publics.Les concurrent peuvent:- Soit Envoyer Leurs Plis Par Courrier Recommandé Avec Accusé De Réception Au Bureau D’ordre De La CT TALGJOUNT ;- Soit Déposer Contre Récépissé Leurs Plis Au Service des Marches de la Commune.- Soit les remettre au Président

de la commission d'appel d'offres au début de la séance et avant l'ouverture des plis.- Soit les envoyer par voie élec-tronique dans le portail des mar-chés publics suite à Arrêté du ministre de l'économie et des finances n° 20-14 du 8 kaada 1435 (4 septembre 2014): www.marchespublics.gov.maLes pièces justificatives à fournir sont celles prévues par l'article 4 du règlement de consultations.Observation : Le Dossier A Présenter Par Chaque Concurrent Est Mis Dans Un Pli Fermé Portant les Mentions Citées En Article N° : 29 De Décret N° : 2.12.349 Du 20mars 2013 Relatif Aux Marchés Publics.

MIKSociété Anonyme, au capital

de 300.000,00 dirhamsSiège Social :

10, rue Liberté, 3ème étage N° 5, Casablanca – Maroc

(Ci-après la « Société »)-------

Extrait des statuts

Par acte sous seing privé en date du 2 avril 2021, il a été institué une société anonyme présentant les caractéristiques suivantes :Dénomination sociale : MIKCapital social : trois cent mille (300.000,00) dirhamsSiège social : 10, rue Liberté, 3ème étage N° 5, Casablanca – MarocObjet : La Société a pour objet, directement ou indirectement, tant au Maroc qu’à l’étranger pour son compte que pour le compte des tiers :- La gestion et la prestation de service de tous types de restaura-tion, la préparation - la vente sur place – à emporter – la livraison à domicile de plats cuisinés, la vente de boissons sans alcool et alcoolisées, - la gestion et la prestation de service de débit de boissons ou de casse-croûte conformément à la législation en vigueur, salon de thé;- l’organisation de tous types d’évènements tels qu’anniver-saires, baptêmes, mariages, soi-rées à thèmes, expositions, ou autres;- l’importation, l’exportation, l'achat, la vente en boutique de produits, marchandises et acces-soires divers, incluant non limi-tativement, les produits et acces-soires de mode, de maroquinerie, de décoration, de créateurs;- et d’une manière générale, toutes opérations mobilières ou immobilières, commerciales, industrielles ou financières, se rattachant directement ou indi-rectement à cet objet ou suscep-tibles d’en faciliter le développe-ment et la réalisation.La Société a vocation à agir directement ou indirectement et faire toutes ces opérations pour son compte ou pour le compte de tiers, soit seule, soit en parti-cipation, association, groupe-ment ou société, avec toute autre personne ou société, et les réali-ser et exécuter sous quelque forme que ce soit.Durée : Quatre-vingt-dix-neuf (99) années.Administrateurs :- Madame Loubna Eddamanhoury, née le 5 mars 1988 à Casablanca, de nationa-lité marocaine et demeurant au 6, rue Ibn Jabir, Ain Diab, Casablanca – Maroc;- Madame Ilham KADIRI OTTMANI, née le 24 avril 1967 à Casablanca, de nationa-lité marocaine et demeurant au 38, rue du Golfe de Gabes, Ain Diab, Casablanca – Maroc;- Monsieur Jawad Eddamanhoury, né le 12 décembre 1951 à Casablanca, de nationalité marocaine et demeu-rant au 38, rue du Golfe de

Gabes, Ain Diab, Casablanca – Maroc.Président Directeur Général : Ma d a m e L o u b n a Eddamanhoury, née le 5 mars 1988 à Casablanca, de nationa-lité marocaine et demeurant au 6, rue Ibn Jabir, Ain Diab, Casablanca – Maroc.La Société est immatriculée au registre de commerce de Casablanca sous le numéro 509127.

Pour avis, Le Président Directeur Général

******************** ALLIANCE EXPERTISE

Al Miraj Center, 301, Boulevard Abdelmoumen, Bureau n° 64 - Casablanca

------DIMYAL

Société à Responsabilité Limitée, au capital social

de 100.000 dirhamsSiège Social :

Parc Industriel CFCIM Bouskoura, Lot n° 85 -

CasablancaImmatriculée au registre de

commerce sous le n° 467.101Identification fiscale

n° 45886239---------

Nomination du Président du CA

Suivant décision du CA du 10 mai 2021 de la société « DIMYAL », il a été notamment décidé :- La nomination de Monsieur Mohammed Ali Mechiche Alami, Titulaire de la CIN n° B139186, en qualité de Président du Conseil d’Administration et Directeur Général pour la durée de son mandat d’administrateur soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026.II/ Le dépôt légal a été effectué auprès du Greffe du Tribunal de Commerce de Casablanca le 06 juillet 2021 sous le n° 785686III/ La modification au registre de commerce a été effectuée le 6 juillet 2021 sous le n° 25003 du registre chronologique.

La gérance.

******************** RCH TRAVAUX

RC : 37655

Il a été établi le 02/06/2021 les statuts d’une société à responsa-bilité limite dont les caractéris-tiques sont les suivant :- Dénomination : RCH TRAVAUX- Forme juridique : SARL-AU-- Objet social : Travaux divers ou construction.- Siège social : 56 Bd Derfoufi Appt N 401 4ème étage Oujda- Durée : 99 ans à compter de la date de son immatriculation au registre de commerce - Capital social : cent mille dirhams comme suit :- Mr Guerch Ali : 100.000,00 DHSAnnée sociale : du 1er janvier au 31decembre de chaque année Mr. Guerch Ali est le gérant de la société - L’immatriculation au registre de commerce a été effectué au tribunal de commerce de Oujda le 02/07/2021 sous n°2415.

******************** GOLDEN LILI

- SARL-AU -Au capital de 100.000,00 DH17, rue Abou Omar Al Harit

CasablancaRC N° 358841

--------Dissolution anticipée

I - Aux termes d’un acte sous seing privé daté du 07/06/2021 à Casablanca et enregistré dans la même ville, l’associé unique de la société dite « GOLDEN LILI » Société à responsabilité limitée à associé unique, au capital social de 100.000,00 DHS, sise à Casablanca, 17, Rue Abou Omar

Al Harit, a décidé ce qui suit :• La dissolution anticipée de la société « GOLDEN LILI Sarlau ».• La nomination du liquidateur : Mr Bennis Abderrafie, CIN 396119.• La fixation du Siège de la liqui-dation au : 17, Rue Abou Omar Al Harit, Casablanca.II- Le dépôt légal a été effectué au Greffe du tribunal de Commerce de Casablanca le 02/07/2021 sous le N° 785302.

Pour extrait et mention

******************** Société

MéTIER DE TRANSPORTSARL A.U

Au capital de : 100.000.00 DHS

Aux termes d'un acte S.S.P à Casablanca en date du 28/5/2021, il a été établi les statuts d'une société dénomée «MÉTIER DE TRANSPORT» SARLAU ayant les caractéristiques suivantes :Dénomination : MÉTIER DE TRANSPORT.Forme : SARL AUObjet : Entrepreneur de trans-port de marchandisesSiège social : 46 Bd Zerktouni 2ème Étage 1 Appt N°6 CasablancaDurée : 99 ansCapital social : 100.000.00 DHS L'Associé: Mr. Tahraoui Bouchaib : 1000 Parts socialesSoit au total : 100.000.00 DHGérance: Mr. Tahraoui BouchaibAnnée sociale : du 1er janvier au 31 décembre.Le dépôt légal a été effectué au C.R.I, le 11/6/2021, sous RC N° 507889.

******************** ALLIANCE EXPERTISE

Al Miraj Center, 301, Boulevard Abdelmoumen, Bureau n° 64 Casablanca

--------------DIMYAL

Société à Responsabilité Limitée, au capital social

de 100.000 dirhamsSiège Social : Parc Industriel

CFCIM Bouskoura, Lot n° 85 Casablanca

Immatriculée au registre de commerce sous le n° 467.101

Identification fiscale n° 45886239

-----------Augmentation du capital

socialTransformation en SA

Nominationdes Administrateurs pour une durée de Six années

Suivant décision de l’AGE du 10 mai 2021 de la société « DIMYAL », il a été notamment décidé :- Augmentation du capital social à 2.000.000 Dirhams ;- La transformation de la SARL en SA ;- La nomination des Administrateurs pour une durée de six année qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026;* Monsieur Mohammed Ali Mechiche Alami, Titulaire de la CIN n° B139186 ;- Madame Amal Khiyatti, Titulaire de la CIN n° A46468 ;- Monsieur Ismail Mechiche Alami, titulaire de la CIN n° BE870524 ;- Monsieur Mamoune Mechiche Alami, Titulaire de la CIN n° BE831898 ;- Monsieur Mehdi Mechiche Alami, titulaire de la CIN n° BE806562* Refonte des statuts.II/ Le dépôt légal a été effectué auprès du Greffe du Tribunal de Commerce de Casablanca le 06 juillet 2021 sous le n° 785685III/ La modification au registre de commerce a été effectuée le 6 juillet 2021 sous le n° 25002 du registre chronologique.

La gérance.

Les appeLsd'offres

Dossier De presse: 311/ 1972

ISSN : 024679

Rédacteur en chef :najib amrani ------------------Directeur

aDministratif et financier:( membre du Directoire )Mohamed BOURAOUI

------------------réDaction :

Rachid Lebchir - Belkassem Amenzou - Khalid Darfaf - Mbarek Tafsi - Mohamed Younes - Abdelaziz Ouardirhi - Fairouz El Mouden - Mohamed Nait Youssef - Omayma Khtib - Kaoutar Khennach - Aimen Bouzoggaghe -

Romuald Djabioh -- Oussama Zidouhia - Karim Ben Amar

e.mail: [email protected] tel: 0522.46.76.76 ( l g )

Directeur artistique : Nasser JIBREEL

service technique : Rahal M’hamed - Abderrahim Attaf -

Fatima Adnali - Safaa Amzil - Abderrazak Boukhles - Issam Matâame -

Amina Belhaouzi

responsable informatique Hassan AMMERTI

reporters photographes : Akil Ahmed Macao - Rédouane Moussa

responsable commercialeMeryem ALOUTA 0522467667

assistante commerciale : Maria GHICHA 0522467660 e.mail : [email protected]

annonces aDministratives: Lemseffer Fatima 0522467662e.mail : [email protected] Boury 0522467663

e.mail : [email protected]

annonces légales :Latifa RACHKI 0522467661

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Direction commerciale & marketing

28 - -30 Rue Benzerte - La Gironde - Casablanca

tel : 0522.46.76.76 ( L-G ) fax: 0522.30 31 92

site : www.albayane.press.ma

bureau De rabat : 10, Rue Gabès, Appt : 7, 3ème Etage

TéL. FAx: 0537206553

impr imer ie & reDaction:28 - 30, Rue Benzerte La Gironde - Casablanca - Tel-Fax : 0522.44.75.43

président du Directoire - Directeur de la publication :

MAHTAT RAKAS

S

O

L

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I

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N

4321

MOTS CROISES

GRILLE N° 4322 Par Sid Ali

HORIZONTALEMENT :I- Suivant les lois - II- Non régulière - Romain - III- Interjection enfantine - Conceptions - IV- Distinctions - V- Ramasser du foin - Règle - VI- Confident - Proposition - VII- Couvrir d’une certaine peinture - Cuivre - VIII- Petite outre - IX- Cheville de golf - A vu le jour - Aperçu - X- Copulative - Plantes odorantes.

VERTICALEMENT :1- Générosité - 2- Parfois pronom - Prêtre bouddhiste - 3- Copulative - 4- Science de l’hérédité - 5- Plante - Note - 6- Article - Se succède avec plus ou moins de régularité - 7- Parfois d’autrui avec malveillance - Démonstratif - 8- Points opposés - Monnaie - 9- Contestant - Algue appelée aussi laisue de mer - 10- Tramer - Dupés.

I

II

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IV

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GRILLE N° 4322

Par Sid AliM O T S F L é C H é S

Solution N° 4321

HORIZONTALEMENTI- SACRIFICES. II- ABSOLUMENT. III- LO - TET - NT. IV- OMIS - IDEAL . V- PIN - ALES. VI- ENIEMES - PV. VII- RAT - SALE. VIII- IRIS - SENAT. IX- ELANCERENT. X- SELS - ST - SE.

VERTICALEMENT 1- SALOPERIES. 2- ABOMINABLES. 3- ES - INITIAL. 4- ROTS - SNS. 5- ILE -AMI. 6- FUTILE - SES. 7- IN - DESERT. 8- CENES - ANE. 9- ENTA - PLANS. 10- ST - LAVETTE.

Naviresciternes

Subtilise

Bruit

Diminuée

Courroiedu cavalier

ExiléNota-bene

Trou

Cela

Croyanten marche

Lâcher

Périodecreuse

Boxeuraméricain

Ourdie

Adepte

Expression de toute beauté

Non alignés

Amaigris-sement

Grand félin d’Asie

Prison

Villealgérienne

PâlitMarchearrièreVille

de Russie

Au pied

Entourer

Distrait

Dégénérées

Se disputer

Refuséeà l’examen

Te trouves

Lieude

rencontres

EffectuéesAvec

succès

Acide

Stupéfiée

Colèresd’Antan

HabitudesUtilisé

Espoirde croyant

Repas

InventaireFatiguée

Publié

Pas citadin

Le premierde tous

Tribunes

Amon-cellement

Tablesde sacrifice

Multiplicateur

Exprimer

Voleau vent

Trotteen Chine

Note

Eventée

LégumineuseTell’horoscope

GM S D E

O NT A T A M I N E

G OI O T A T A NO BI N T A C T E J

LT E N A I L L E

R EN E M R E L I U

E SN L O D E N

U SB U T I N E O P

S EO M I S E O

SA B R I S U R E

I FL E T C H E T

T EV A R E C H J E

NG O R E P O S

C DM U P E R O U

O UA E R E M I A

O EI N T E R I M N

L ST E S D E G E

Y compris pendant la période des Jo

Covid-19: Tokyo vers un nouvel état d'urgencees Jeux à huis clos et sous état d'urgence ? A deux semaines du rendez-vous sportif planétaire, le gouvernement japonais s'apprête

à déclarer un 4e état d'urgence à Tokyo face à l'augmentation des cas de Covid-19, rap-portent mercredi des médias locaux."Le gouvernement a décidé de déclarer un quatrième état d'urgence à Tokyo et a communiqué sa décision" à la coalition au pouvoir dans le pays, a rapporté la chaîne de télévision publique NHK.L'état d'urgence sera en place jusqu'au 22 août, selon plusieurs médias, alors que les Jeux de Tokyo se tiennent du 23 juillet au 8 août.Selon l'agence Kyodo, qui cite un haut responsable gouvernemental, il est désor-mais probable que les JO se tiendront à huis clos.Dès mars, les organisateurs avaient inter-dit la venue de spectateurs de l'étranger aux JO, un fait sans précédent dans l'his-toire olympique.En juin, ils avaient autorisé la présence de spectateurs locaux, mais à 50% des capaci-tés d'accueil de chaque site et dans une limite maximale de 10.000 personnes. Ils avaient récemment averti que l'option du

huis clos restait envisagée, alors que la situation sanitaire au Japon se dégrade de nouveau.Tokyo et d'autres départements japonais étaient depuis fin juin dans un dispositif de "quasi-état d'urgence" qui devait initia-lement prendre fin ce dimanche.Ce dispositif actuel limite notamment les heures d'ouverture des bars et restaurants et fixe un plafond de 5.000 spectateurs

pour de grands événements culturels et sportifs.Une décision sur les restrictions définitives pour le public aux JO doit être prise dans les prochains jours, dans la foulée d'une décision officielle du gouvernement sur l'état d'urgence, laquelle devrait être annoncée jeudi selon la NHK.Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, doit

arriver jeudi à Tokyo.L'archipel a été relativement épargné com-paré à beaucoup d'autres pays, avec quelque 14.800 morts officiellement recensés depuis le début de la pandémie, mais des experts ont prévenu que son sys-tème sanitaire pourrait être mis à rude épreuve avec les JO et l'accélération potentielle de la propagation de variants plus contagieux.Plus de 900 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés mercredi à Tokyo, un nouveau record local depuis la première quinzaine de mai.Quelque 11.000 sportifs de quelque 200 pays sont attendus aux JO de Tokyo, plombés par la crise sanitaire. Les Jeux avaient été reportés l'an dernier à cause de la pandémie et des mesures draconiennes ont été imposées par les organisateurs pour tous les participants.Plus tôt mercredi, les autorités locales de Tokyo avaient annoncé l'annulation quasi-totale du relais de la flamme olympique sur la voie publique dans la capitale qui était prévu du 9 au 23 juillet, à cause des risques sanitaires.A la place, de petites cérémonies d'allu-mage de la flamme olympique seront

organisées à différents endroits de la capi-tale et à huis clos.Depuis son départ en mars du départe-ment de Fukushima (nord-est), le relais de la flamme a été souvent organisé partielle-ment ou totalement à huis clos dans l'ar-chipel nippon, dont il a parcouru les 47 départements.Mardi, les organisateurs des JO ont aussi annoncé qu'ils demanderaient au public de "s'abstenir" d'assister au marathon olympique et aux épreuves de marche à Sapporo, sur l'île de Hokkaido dans le nord du Japon.Le quotidien japonais Asahi avait par ailleurs affirmé mardi que les spectateurs devraient être bannis de la cérémonie d'ouverture dans le nouveau stade olym-pique de Tokyo le 23 juillet. Les organisa-teurs chercheraient par ailleurs à limiter le nombre d'invités officiels pour cet événe-ment à "quelques centaines", toujours selon ce quotidien.Un tirage au sort pour invalider de nom-breux billets pour les JO détenus par des résidents au Japon a été reporté en début de semaine à samedi, dans l'attente des restrictions actualisées envers les specta-teurs.

D

France

Quand l'armée s'associe à la science-fiction pour imaginer le pire

annoncesLégaLs

Sortir l'armée française de ses angles morts straté-giques en proposant des esquisses de l'avenir: c'est la tâche des auteurs de science-fiction réunis au sein de la "Red team", qui ont rendu mercredi deux scénarios de guerre du futur. Effrayants, cohérents, plausibles.Difficile, de prime abord, d'imaginer des officiers travailler main dans la main avec des artistes.Pourtant, un grand maître de la science fiction l'a théorisé: Isaac "Asimov disait que la science-fiction était la seule branche de la littérature qui se soucie de la réponse de l'être humain au progrès de la science et de la technologie", rappelle à l'AFP Emmanuel Chiva, directeur de l'Agence de l'inno-vation de défense (AID) du ministère des Armées.Il s'agissait donc de casser le plafond de verre du scientifique, du militaire, du tacticien, pour l'obli-ger à penser plus loin."On sait faire de la prospective à 30 ans, c'est ce qu'on appelle le besoin militaire prévisible", ajoute Emmanuel Chiva. Mais "on est tellement saturés de sciences et de technologies qu'on a du mal à se projeter au-delà".Or les auteurs "savent nous inventer des mondes futurs qui peuvent nous permettre d'identifier la surprise stratégique, de nouvelles menaces, de nouvelles conflictualités en 2060". "Il y a sans

doute des choses qu'on ne verra pas venir, autant trouver des moyens de ne pas être surpris", fait-il valoir.Le ministère a sélectionné soigneusement le maître d'oeuvre au terme d'un appel d'offres: l'université Paris sciences et lettres. Qui, elle-même, a associé des auteurs, designers, illustrateurs et une cher-

cheuse pour inventer un avenir sombre au pos-sible. Dont François Schuiten, l'auteur des "Cités obscures".Habilités secret-défense, ils ont visité des bases militaires pour s'immerger dans les codes et usages de ce monde qu'ils devaient bousculer."Il faut qu'on inquiète l'armée", résume Xavier

Mauméjean, auteur prolifique de romans et d'es-sais, et membre de la "Red Team". Les Etats-Unis s'étaient déjà livrés à une expérience semblable pendant la Guerre froide, se souvient-il. Mais le monde d'aujourd'hui est autrement plus com-plexe, évolutif et incertain. Et le terrain de jeu de l'imagination est infini."La science-fiction est un outil", explique l'écri-vain. "On ne propose pas des mondes parallèles ou un voyage dans le temps, il faut que ça reste une anticipation possible", ajoute-t-il. "Littéralement, on joue à se faire peur".Mercredi matin, une version classifiée a été expo-sée à un parterre d'officiers, avant la présentation publique dans l'après-midi de deux scénarios plus effrayants l'un que l'autre.Des mondes à la géopolitique redessinée avec une Nouvelle Fédération des Balkans qui quitte l'OTAN et se lie à la Grande Mongolie, via une Nouvelle route de la soie numérique. Un réseau de l'Etat grand-mongol, "Oeil céleste", qui prône le retour à la purification ethnique et idéologique.Des "sphères de réalité alternatives" qui favorisent la naissance de "nouvelle interfaces homme/machine". Ou encore des conflits qui se règlent à l'arme hypersonique, à des vitesses d'action qui dépassent les capacités humaines, sur fond d'inves-

tissement des milieux ultra-aériens (orbites basses, mésosphère, stratosphère).Pure fantaisie ? Nullement ! En face de la Red Team a été créée une "Blue Team" de militaires, chargée de maintenir cette floraison de scénarios dans "un cône de vraisemblance", explique Emmanuel Chiva.De fait, des projets seront bien lancés suite à ces travaux, signe que la réflexion a été prolifique. Impossible, évidemment, d'en savoir plus: secret défense."L'innovation n'est pas un luxe c'est une nécessité impérieuse", assure en tout cas le patron de l'AID, en rappelant que la conception d'une nouvelle arme représente 15 ans de travail.Évidemment, les auteurs ne sont pas devins. Le monde de demain ressemblera peut-être à l'enfer qu'ils nous promettent. Ou pas. Mais la "saison 2" est déjà programmée."Il ne s'agit pas de faire venir les martiens", explique le capitaine de vaisseau Géraud Cazenave, du Bureau prospective et stratégie militaire de l'état-major des armées. Mais que ces scénarios soient plausibles ou pas, "l'objectif, c'est de cher-cher des angles morts pour nous forcer à voir en dehors du cadre". Même si ce qu'on y voit ne donne pas envie de le léguer à nos enfants.

C M

10 7N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021 N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021Spécial Monde

C M J N

Après le Portugal et avant la France le 1er Janvier 2022, c’est, désormais, la Slovénie qui a pris, à compter de ce jeudi 1er Juillet 2021 et pour une durée de six mois, la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Mais ce qui retient l’attention c’est que ce passage de témoin intervient dans un contexte assez tendu entre les institutions commu-nautaires et le Premier ministre slovène Janez Jansa à propos du respect de l’Etat de droit car le gouvernement de Ljubljana a multiplié, ces derniers temps, les décisions visant la réduc-tion de la liberté de la presse. Autant de raisons pour lesquelles les 6 organisations interna-tionales, dont « Reporters sans frontières », qui ont signé un mémorandum demandant le rétablissement de la liberté de la presse en Slovénie, redoutent fort que le gouvernement slo-vène ne profite de cette présidence pour entraver encore plus cette exigence.Ex-journaliste dissident, ancien communiste devenu libéral puis ultra-conservateur, quand il est revenu au pouvoir en mars 2020, Janez Jansa a fait un incroyable virage populiste et ultralibéral lorsqu’il a officiellement déclaré la guerre aux médias de gauche, coupé les subventions à l’agence de presse nationale « STA » et accusé les juges d’être des « communistes » ayant fait main basse sur l’appareil judiciaire.Mais, si la Commission européenne n’a pas encore lancé de procédure d’infraction contre la Slovénie pour ses entraves aux libertés, elle pourrait, cependant, le faire sous peu dans le cadre du nouveau parquet européen. Aussi, pour restreindre l’action de ce dernier et notamment son enquête sur l’usage des 2,5 milliards d’euros qui doivent être versés à Ljubljana dans le cadre du plan de relance, le gouvernement slovène n’a toujours pas désigné les deux procureurs nationaux qu’il doit y envoyer.Vivement critiqué par Laura Kövesi, la Cheffe du parquet européen, le Premier ministre slovène a jugé comme étant « trop politiques » les propos tenus à son encontre par cette dernière mais promis, néanmoins, de nommer, au plus tard en automne, les magistrats qui siègeront au sein du parquet européen.Déplorant la décision du gouvernement slovène de « couper les vivres » à l’agence de presse nationale « STA » au motif qu’elle emprunterait une voie qui va à l’encontre de la ligne politique suivie par le gouvernement de Ljubljana, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a appelé le 1er juillet dernier, Janez Jansa à « trouver une solution rapide ». Aussi, en regrettant « des complications totalement inutiles », le Premier ministre slovène a fait part de son intention de régler ce problème « bientôt ».Pour rappel, lorsqu’au cours du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens qui s’était tenu à Bruxelles les 24 et 25 Juin derniers, les Vingt-Sept avaient longuement débattu de la loi hongroise sur « la protection de la famille » assimi-lant l’homosexualité à de la pédophilie, seuls les premiers ministres polonais et slovène avaient défendu Budapest.Mais si Janez Jansa avait été le plus virulent des deux, il y a lieu de rappeler que depuis son arrivée au pouvoir, en Mars 2020, ce dernier qui tient, sur Twitter, des propos tellement agressifs contre ses opposants politiques et contre les journalistes que certains l’ont affublé du surnom de « Maréchal Twitto » en référence à l’ancien dirigeant yougoslave durant les années communistes, n’a pas cessé de critiquer la Commission euro-péenne et de dénoncer, avec force, la mainmise de Bruxelles sur la question migratoire. Va-t-il profiter de sa « présidence » pour faire dévier, un tant soit peu, le Conseil européen de sa trajectoire initiale ? Rien n’indique qu’il ne tentera pas même s’il n’a pratiquement aucune chance de réussir mais attendons pour voir…

Le Soudan du Sud est passé du rêve au désespoir

Dix ans après son indépendance, le Soudan du Sud est plus fragile que jamais, avec un Etat embryonnaire, constamment menacé par les luttes de pouvoir et incapable de juguler la violence endémique et la faim qui minent le pays.

9 juillet 2011, "c'était le plus beau souvenir de ma vie", se souvient Wani Stephen Elias.Le jeune homme de 31 ans n'a pas

oublié les rues de Juba résonnant de chants, de klaxons et de youyous. Sourires et larmes de joie irradiaient les visages marqués par des décennies de conflit pour s'émanciper du nord du Soudan, à dominante musulmane.Majoritairement chrétien, le sud du Soudan devenait le Soudan du Sud, 193e Etat du monde."C'était un jour nouveau, comme un miracle qui se produisait", raonte Wani Stephen Elias, avant de redevenir grave: "J'ai vu les jours les plus beaux, mais aussi les plus sombres".L'unité qui avait prévalu pour l'indépendance a rapidement laissé place aux luttes de pouvoir entre les frères ennemis issus des deux princi-pales ethnies du pays: Salva Kiir, le Dinka, et Riek Machar, le Nuer.En décembre 2013, après des mois de tensions, le pays replonge dans une sanglante guerre civile. Cinq ans de combats, de pillages, de mas-sacres. Le conflit fera plus de 380.000 morts et 4 millions de déplacés.Elle prendra fin officiellement en septembre 2018 avec un accord de paix dit "revitalisé" - après l'échec d'un premier signé en 2015 - actant un principe de partage du pouvoir. En février 2020, un gouvernement d'union natio-nale est finalement formé, avec Kiir au poste de président et Machar à celui de vice-président.Mais la plupart des mesures préconisées dans cet accord - "reconstitution" du parlement, réforme de la constitution, formation d'une armée uni-fiée - n'ont guère progressé, alors que le pays est en proie aux violences, à la faim et à une crise économique marquée par une inflation galo-pante."Le Soudan du Sud est dans un état pire qu'il y a dix ans", estime Alan Boswell, analyste à l'In-ternational Crisis Group (ICG), centre de réflexion sur la prévention des conflits.Le Parlement a été "reconstitué" en mai, avec plus d'un an de retard, selon une composition qui avait été négociée entre les parties signa-taires. Ses membres prêteront serment vendredi, jour de l'indépendance."Mieux vaut tard que jamais, mais il ne faut pas que ça se limite à des personnes assises dans une assemblée", presse Jame David Kolok, directeur de la Fondation pour la démocratie et une gou-vernance responsable: "Nous voulons voir un impact, la réduction de la corruption, un budget suivi, des services améliorés, la sécurité".

Une commission sur une réforme constitution-nelle a été lancée fin mai, avec pour tâche de discuter d'une éventuelle décentralisation du pouvoir et des modalités des élections, dont la perspective fait craindre le pire.Ces élections prévues en 2022, qui devaient marquer la fin de la période de transition, ont été reportées à 2023."Si ce scrutin devient un bras de fer entre les deux principaux belligérants, c'est la recette pour un retour à la guerre civile", prévient Alan Boswell, préconisant un accord pré-électoral qui garantirait un rôle au perdant.Le chantier le moins avancé, et pourtant crucial, est celui d'une armée "unifiée", censée réunir les forces armées qui se sont combattues durant cinq années et assurer la sécurité à travers le pays.

"Il est clair que l'unification des forces est au point mort et que les conditions dans les sites de cantonnement et de formation se sont nette-ment détériorées", ne pouvait que constater fin juin le major général Charles Tai Gituai, prési-dent par intérim du RJMEC, qui surveille la mise en oeuvre du processus du paix.Le plus jeune pays du monde traverse une des pires crises alimentaires actuellement sur la pla-nète, avec des "niveaux d'insécurité alimentaire

et de malnutrition les plus élevés depuis l'indé-pendance", selon l'ONU.Aujourd'hui, plus de 7,2 millions de personnes, soit 60% de la population, sont en situation d'insécurité alimentaire aiguë et "108.000 per-sonnes littéralement menacées de famine", sou-ligne à l'AFP Matthew Hollingworth, directeur du Programme alimentaire mondial dans le pays.La sécheresse, combinée à des inondations pour la deuxième année consécutive et une invasion de criquets pèlerins ont aggravé une situation déjà alarmante.Et si le cessez-le-feu a mis fin aux affrontements au niveau national, les violences intercommu-nautaires locales ont explosé dans de nombreuses régions. Selon l'ONU, plus de 80% des victimes civiles recensées en 2021 ont résulté de violences

intercommunautaires et d'actes de milices com-munautaires.Ces attaques sont menées pour des raisons poli-tiques ou d'accaparement de terre et de bétail, mais visent également stocks d'aide et person-nels humanitaires: sept travaileurs humanitaires ont été tués en 2021."Le dénominateur commun de toutes ces vio-lences locales est qu'elles se déroulent dans un Etat défaillant", souligne Alan Boswell.

Après les expériences en Espagne, en Allemagne et en Italie, le PSG “m’offre l’opportunité de découvrir un nouveau championnat sous les couleurs d’un des clubs les plus prestigieux du monde”, a déclaré Achraf Hakimi après la signature de son contrat de cinq ans avec le club de la capitale française."Je ressens beaucoup de fierté aujourd’hui", a confié l’international marocain, qui s’est engagé avec le PSG jusqu’au 30 juin 2026 en provenance de l’Inter de Milan. "J’ai hâte de rencontrer mes nouveaux coéquipiers, les fans et de ressentir la fer-veur extraordinaire qui règne au Parc des Princes. Je partage avec le staff et les joueurs les mêmes ambitions très élevées et ferai tout pour donner à mon club ce qu’il attend de moi", a-t-il souligné, cité dans un communiqué du club."Nous sommes heureux d'accueillir Achraf Hakimi à Paris aujourd'hui", a déclaré Nasser Al-Khelaïfi, Président du Paris Saint-Germain, ajoutant que la "signature d'un joueur de cette envergure montre le niveau de nos ambitions".

"Nous continuons de construire quelque chose de très spécial. Achraf n'a que 22 ans, mais il s'est déjà imposé comme l'un des meilleurs latéraux de la planète foot-ball, et c'est le standard que nous nous fixons au club. Je sais qu'Achraf aura une carrière fantastique avec nous et tout le club lui souhaite beaucoup de succès sous nos couleurs", s’est réjoui le patron du PSG.Le Paris Saint-Germain a annoncé peu avant sur les réseaux sociaux l’arrivée dans son effectif du latéral droit marocain qui a signé un contrat de cinq ans jusqu’au 30 juin 2026.Né à Madrid, Achraf Hakimi rejoint le centre de formation du Real Madrid à l’âge de 7 ans, en 2006. Le joueur évolue avec l’équipe U19 en UEFA Youth League à partir de 2015 (16 matches, 1 but) puis intègre le Real Madrid Castilla (3ème division espagnole) lors de la sai-son 2016-2017 (28 matches, 1 but).Le latéral droit fait ses premières appari-tions avec l’équipe première la saison sui-vante, remportant au passage la Ligue des Champions de l’UEFA et la Coupe du monde des clubs de la FIFA.Achraf Hakimi est ensuite prêté pour deux saisons au Borussia Dortmund où il agrémente son palmarès d’une Supercoupe d’Allemagne (2019). En 2020, il est transféré à l’Inter Milan, avec lequel il devient champion d’Italie en participant à 37 rencontres de Serie A (7

buts, 10 passes décisives).International marocain depuis 2016, Achraf Hakimi compte 36 sélections (4 buts, 6 passes décisives) avec les Lions de l’Atlas. Il participe notamment à la Coupe du Monde 2018 avec son équipe nationale.Le PSG n’a pas communiqué le montant de l’opération du transfert de l’ancien joueur du Borussia Dortmund et du Real Madrid, mais les médias sportifs français évoquent 60 millions d'euros plus quelques bonus, pour s’attacher les ser-vices du défenseur marocain.Par ailleurs, le club parisien est en discus-sion avec la légende du Real Madrid, l'Espagnol Sergio Ramos, libre de tout contrat depuis le 1er juillet. Selon les médias, un accord aurait été trouvé entre les deux parties pour un contrat de deux ans. L'annonce de son arrivée dans le PSG serait imminente, d'après la presse sportive.

Incertitudes sur la tenue des élections es élections prévues en Libye fin 2021 semblent de plus en plus compromises après l'échec de négociations tenues en Suisse sous l'égide de l'ONU qui

tente d'aider ce pays à s'extraire d'une décennie de chaos, selon des experts.Réunies du 28 juin au 2 juillet, 75 personnali-tés libyennes de tous bords, choisies par l'ONU dans le cadre d'un processus de réconciliation, étaient appelées à s'accorder sur les modalités des élections législatives et présidentielle annon-cées pour le 24 décembre.Elles devaient s'accorder sur un cadre constitu-tionnel censé régir ces modalités, en l'absence d'une Constitution en Libye, supprimée par l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi à son arrivée au pouvoir en 1969.Les discussions à Genève des personnalités réu-nies au sein du Forum du dialogue politique libyen (FDPL) ont été houleuses et très ten-dues, selon les images des réunions diffusées en direct à la télévision.La mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) a dû au bout de quatre jours recon-naître l'échec de ce dialogue, après l'absence d'un consensus parmi les délégués."Aucun consensus n'a été atteint sur la proposi-tion de base constitutionnelle", a regretté la Manul dans un communiqué, "encourageant" les membres du FDPL à poursuivre les concer-tations "en vue d'un compromis viable".Après un accord de cessez-le-feu entre forces rivales en octobre 2020, des séries de négocia-tions ont eu lieu entre les Libyens dont l'une a débouché sur l'annonce d'élections le 24 décembre.De précédents accords sur la tenue de scrutins

avaient été conclus ces dernières années mais sont restés lettre morte.La Libye tente de s'extraire d'une décennie de violences depuis le renversement et la mort de Mouammar Kadhafi après une révolte popu-laire en 2011, un chaos marqué ces dernières années par l'existence de pouvoirs rivaux dans l'Est et l'Ouest, sur fond d'ingérences étran-gères."Les divergences apparues lors des réunions de Genève étaient attendues", déclare à l'AFP Khaled al-Montasser, professeur en Relations

internationales à l'Université de Tripoli.Selon lui, trois courants sont apparus à Genève. "Un premier groupe a demandé le report du scrutin à l'année prochaine, un deuxième qui ne veut que des élections parlementaires et un troisième qui reste attaché à la feuille de route (...) et la tenue des élections" le 24 décembre.Ce forum devait s'accorder au plus tard le 1er juillet pour soumettre au Parlement un cadre constitutionnel permettant d'adopter la loi élec-torale.En amont de Genève, un comité consultatif

s'était réuni à Tunis du 24 au 26 juin à la demande de l'ONU pour examiner les diffé-rentes propositions concernant le cadre consti-tutionnel.Mais alors que tout semblait quasiment finalisé, de vives tensions sont apparues à Genève, d'où l'échec des négociations."Nous étions parvenus à un consensus sur un projet de texte pour la base constitutionnelle (...), mais dès le début des réunions il a été remis en question par certains membres qui ont fait de nouvelles propositions", a indiqué à l'AFP un délégué à Genève, sous couvert d'ano-nymat.Ils ont tenté "de se soustraire à leurs engage-ments en faveur de la tenue des élections" à la date prévue.Jalal al-Fitouri, professeur de droit, est convain-cu que les divisions apparues à Genève ont été "orchestrées d'avance". "Ce n'est un secret pour personne que les Etats qui monopolisent le dos-sier libyen (...) ont fait pression sur ceux qui les représentent au FDPL à Genève", dit-il à l'AFP.Alors que la Russie, l'Egypte et les Emirats arabes unis ont apporté leur soutien au maré-chal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, la Turquie et le Qatar appuyaient l'ex-gouverne-ment basé à Tripoli (ouest), remplacé depuis quelques mois par un gouvernement intéri-maire chargé de mener la transition."Chaque Etat impliqué soutient un camp et a son mot à dire sur le mode de scrutin ou les conditions de candidature (...) pour garantir l'arrivée au pouvoir de leur favori dans un pays qui, épuisé et détruit par la guerre, se prépare à une phase de reconstruction. Donc un marché alléchant", indique M. Fitouri.

L

Après l'échec d'un dialogue intelibyen

Attendons pour voir

La Slovénie prend la présidence

de l’UE

Nabil El Bousaadi

Le

Dix ans après son indépendance

Un latéral très convoité international marocain Achraf Hakimi, latéral polyvalent de l'In-ter Milan, qui a signé au Paris SG

jusqu'en 2026 pour un montant estimé par la presse à environ 60 M EUR, est l'un des joueurs les plus convoités du mercato d'été pour Le prometteur latéral ou ailier droit (22 ans), formé au Real Madrid, a été sacré champion d'Italie en mai avec l'Inter avant de rejoindre le PSG, qui frappe un joli coup sur le mar-ché des transferts en attendant les éventuels recrutements du défenseur Sergio Ramos ou du gardien Gianluigi Donnarumma.Hakimi a explosé au plus haut niveau ces dernières saisons au Borussia Dortmund puis à l'Inter Milan, où il a été sacré champion d'Italie en mai, brillant par ses qualités de centre et de contre-attaquant.L'international marocain (31 sélections, 2

buts), transfert phare de l'été dernier à l'Inter (40 millions d'euros), vient renforcer l'ar-rière-garde de l'équipe parisienne où l'Italien Alessandro Florenzi n'a pas su s'imposer.A l'Inter Milan, Hakimi a mis quelques mois pour trouver ses marques dans une équipe moins offensive que Dortmund où il avait été prêté par le Real Madrid entre 2018 et 2020. Le Real l'avait recruté à l'âge de 16 ans pour ses équipes de jeunes.Mais l'Inter a rapidement pu compter à son tour sur ses accélérations dévastatrices à droite et sur sa qualité de centre. Il est une redoutable flèche en contre et a marqué 7 buts et offert 8 passes décisives en Serie A.A 22 ans, Hakimi a tout pour devenir l'un des meilleurs d'Europe à ce poste de piston droit. Malgré son jeune âge, il dispose déjà d'un bon bagage en C1 avec 20 matches dis-putés (dont 18 comme titulaire). Il avait

notamment disputé les huitièmes de finale aller contre le PSG (2-1, 0-2) avec le Borussia lors de la saison 2019/20.La vente d'Achraf Hakimi répond principale-ment à l'exigence du propriétaire de l'Inter, le groupe chinois Suning, de réduire le train de vie du club, durement touché par la crise du coronavirus.Ce redimensionnement économique - baisse de la masse salariale et plus-values sont les objectifs du mercato estival - a notamment entraîné le départ de l'entraîneur Antonio Conte, remplacé sur le banc par Simone Inzaghi.Selon la presse italienne, l'Inter pourrait obtenir quelque 60 à 70 M EUR (bonus compris) pour la vente du marocain, natif de Madrid.Ce transfert payant intervient alors que Paris s'active par ailleurs sur plusieurs dossiers de

joueurs en fin de contrat: après le recrute-ment du milieu néerlandais Georginio Wijnaldum, le PSG semble intéressé par l'ex-périmenté défenseur espagnol Sergio Ramos, libre depuis son départ du Real Madrid, ainsi que par le gardien de la sélection italienne Gianluigi Donnarumma.S'il se concrétise, cet impressionnant recrute-ment pourrait donner des arguments au club pour tenter de retenir sa superstar Kylian Mbappé, qui n'a toujours pas prolongé son contrat s'achevant en 2022 et paraît vouloir obtenir des garanties concernant la compéti-tivité de l'effectif parisien."La signature d'un joueur de la trempe de Hakimi montre le niveau de nos ambitions - nous continuons de construire quelque chose de spécial", a déclaré le président parisien Nasser Al-Khelaïfi, cité dans le communiqué du club.

Achraf Hakimi signe au PSG jusqu'en 2026

Je suis « fier » de jouer pour l'un des clubs « les plus prestigieux du monde »

Visite médicale L’international marocain Achraf Hakimi a passé mardi avec succès la visite médi-cale préalable à l’officialisation de son transfert de l'Inter Milan au Paris Saint-Germain (PSG), rapportent les médias français.L’officialisation de la signature du contrat de transfert du latéral droit marocain, âgé de 22 ans, est attendue dans les prochaines heures, selon la presse sportive de l'hexagone.“Le Paris Saint-Germain est tout proche de réaliser l’un de ses très gros coups attendus sur le marché des transferts estival. Arrivé la veille dans la capitale, le latéral droit marocain Achraf Hakimi a passé la visite médicale avec succès à Paris. Le joueur signe actuellement un contrat de cinq ans qui le liera au Paris Saint-Germain”, écrit RMC Sport. L’équipe de la capitale française devrait débourser 60 millions d'euros, plus quelques bonus, pour s’attacher les services du défenseur marocain, ajoute-t-on.

L'

Le Global Bachelor in Business Administration (BBA), proposé par emlyon business school, est un diplôme international de référence mondiale pour une meilleure préparation au monde de demain.Diplôme reconnu à l'échelle internationale, le Global BBA est un programme axé sur l'apprentissage par l'action, construit en 4 ans sur le modèle des bachelors anglo-saxons, indique un communiqué d'emlyon business school. Il propose un format com-plet et ambitieux permettant d'accéder à des postes qualifiés et aux meilleurs doubles diplômes internationaux.À l'issue de leur formation, les étudiants peuvent directement entrer sur le marché du travail, le plus souvent à des postes qualifiés tournés vers l'international. Ils peuvent éga-lement faire le choix de poursuivre leurs études en Master ou Mastères spécialisés à emlyon business school ou dans les meilleures écoles internationales.Quels que soient les campus, Saint-Etienne, Casablanca, Paris ou Shanghai, les principes pédagogiques sont identiques. Les cours et apprentissages sont conçus et coordonnés par les professeurs permanents d'emlyon business school. Les spécificités de chaque pays et zone d’influence sont naturellement prises en compte et apportent un éclairage

pertinent dans un monde globalisé et com-plexe."L'international est la première préoccupa-tion des entreprises dans le monde. C'est aussi la compétence la plus recherchée par les recruteurs pour le recrutement d'un jeune diplômé du supérieur au Maroc", relève une étude menée par emlyon sur un échantillon de 12.500 offres d'emploi. L'approche glo-bale et l’ouverture internationale sont égale-ment présentes dans les cours et par l'ap-prentissage des langues étrangères : Anglais, espagnol, mandarin.En complément des possibilités de mobilité sur les 4 campus d'Emlyon (Saint-Etienne, Casablanca, Paris et Shanghai), 80 partena-riats académiques dédiés au Global BBA per-mettent de vivre une autre expérience par la voie d'échanges, allant jusqu'au double diplôme avec, par exemple, Aston Business School, Grande Bretagne, Tongji University, Chine, FGV, Brésil, Glendon College, Canada, Murrray State University, USA.Chaque année près de 1.000 étudiants profi-tent de ces partenariats pour réaliser une partie de leurs études au sein de campus étrangers, en échange ou en double diplôme pour acquérir un profil international.Parmi les accords d’échange académique, figurent Universidad de Buenos Aires

(Argentine), HEC Montréal (Canada), College of Business, City University of Hong Kong (Chine), Aalto University School of Business (Finlande), Universität Mannheim (Allemagne), Bocconi University (Italie), Waseda University (Japon), l'Univer-sity of Finance (Russie),Faculty of Business and Economics, Monash University ( Australie). Apprendre par l'expérience, ou "learning by doing" renverse les approches traditionnelles de l’enseignement. Les étu-diants vont d'abord commencer par travailler sur les projets en groupe et ensuite acquérir les connaissances fondamentales en marke-ting, finance, management.La démarche d'apporter les ressources acadé-miques dans un deuxième temps permet de mieux comprendre à quoi elles servent. De manière parallèle, les étudiants sont accom-pagnés pour développer et structurer leur carrière professionnelle, et ce dès la première année. Parmi les projets et dispositifs pédagogiques innovants proposés tout au long des quatre années du Global BBA:Les Business Games où les étudiants partici-pants, répartis en équipes, gèrent une entre-prise virtuelle dans un environnement concurrentiel et réaliste pour mettre en pra-tique leurs connaissances en gestion et

d'améliorer leurs compétences comme la prise de décisions, la résolution de pro-blèmes, le travail d’équipe, la communica-tion et le leadership.Les Projets Mission , qui ont pour objectif pédagogique de développer une posture entrepreneuriale en utilisant les outils de la gestion de projet, de travailler collectivement et de développer des compétences de mana-gement d'équipe, de réflexion, d'analyse et de communication.L'Enquête Terrain qui consiste à mener une enquête terrain pour le compte d’une entre-prise, dans le but de fournir au final des résultats, des analyses et des préconisations pertinentes par rapport à une problématique de l’entreprise. En outre, le Projet Création d'Entreprise qui est un outil facilitant l'ap-proche des pratiques juridiques et financières liées à la création d'une activité, il constitue l'une des démarches d'apprentissage par l'ac-tion majeures d'emlyon business school et occupe une partie importante de l'emploi du temps du Global BBA. L'objectif : l'em-ployabilité des étudiants, en leur permettant de développer les capacités recherchées actuellement par les employeurs sur le mar-ché du travail. Il s'agit également d'être opé-rationnel, travailler en équipe, prendre en compte les facteurs culturels dans son travail.

Des notions fondamentales de savoir-être, en plus du savoir-faire construit par l'expérience à l’école ou avec les stages.L'admission au Global BBA d'emlyon business est soumise à 3 conditions : l'étude du dossier du candidat, la réussite du concours d'admission et l'obtention du bac-calauréat. L'étude du dossier scolaire consti-tue la première étape nécessaire et obligatoire de la sélection. Le candidat doit commencer par créer son espace personnel en ligne sur le site web d'emlyon business school (https://casablanca.em-lyon.ac.ma) et compléter ses informations personnelles, son parcours aca-démique, ses motivations, ses expériences (stages, séjours à l’étranger, activités extrasco-laires …).Une fois le dossier validé par le service des Admissions, le candidat est invité à passer les épreuves du concours. Celles-ci se réalisent en ligne depuis une plateforme dédiée. Le concours d'admission permet de mesurer l'adéquation du profil du candidat avec l'es-prit early maker d’emlyon business school. Ce dernier est construit autour des axes pédagogiques prioritaires d'emlyon business school : l'excellence, la créativité, l'interna-tional et l'ouverture culturelle.Les épreuves digitales sont composées de tests et de mises en situation permettant d'évaluer les compétences organisationnelles, relationnelles et stratégiques du candidat, des tests cognitifs, tels que le test des dominos ou de mémoire, qui ont pour but d'observer son raisonnement logique. Après les épreuves digitales, le candidat doit répondre à des questions autour d'un sujet donné lors d'un entretien vidéo.Afin d'optimiser leurs chances de réussite, Emlyon business school invite les candidats à participer à des sessions d'entrainement "Training days" pour se familiariser avec les épreuves digitales et recevoir de précieux conseils. Ils peuvent également s'entrainer chez eux grâce aux annales de préparation avec des exercices, des tests blancs et corri-gés.

Le Global BBA d'emlyon business school

Un diplôme de référence mondiale

n l'absence de la réglementation et du contrôle à l'égard du secteur locatif au Maroc, la cherté du loyer dans les grandes villes, notamment la ville de Casablanca ; l’on s’interroge sur cette problématique

qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Elle engendre un déséquilibre entre l’offre et la demande.A cet effet, et afin de sonder la situation du secteur locatif de très près, la rédaction Al Bayane est allée à la rencontre des résidents casablancais. Pour la plupart d’entre eux, le constat est le même. Ils soutiennent l’idée selon laquelle, le prix des loyers a augmenté pro-gressivement ces dernières années.Les spéculateurs profitent de la forte demande en loge-ment étudiant avec la rentrée universitaire. Car si l’étu-diant est résident hors de la ville de l’établissement fré-quenté, et il n’occupe pas de logement dans la résidence universitaire, il se voit dans l’obligation d’accepter les prix du marché.« On constate une augmentation progressive du loyer dans les grandes villes. Le loyer d'un studio composé d'une seule chambre et d'une cuisine en plein centre-ville peut aller jusqu'à 7000 dirhams mensuel, alors qu’on a bien d’autres dépenses à gérer », annonce Karima Sedki, étudiante.Par ailleurs, Mohammed Sabri, enseignant, affirme que ce n’est pas évident de bénéficier d’un logement adé-quat à Casablanca. « Un logement adéquat ne signifie pas seulement quatre murs et un toit au-dessus de la tête. Un logement doit répondre aux besoins sociaux ; il doit être sécurisé, bien situé et proche des moyens de transports. Or à Casablanca, ce n’est pas évident de jouir de ses droits civiques à un prix raisonnable », mar-tèle-t-il.D'autre part, les propriétaires des biens immobiliers affirment que le contrôle du loyer est le moyen le plus efficace de détruire le secteur locatif. « La réglementa-tion des loyers aggraverait la crise du logement. Cela va engendrer une baisse de l’offre locative. L'investissement

locatif serait moins attractif », affirme Omar Hamdi, agent immobilier.Dans une déclaration accordée à Al Bayane, l’expert en immobilier et le fondateur du site Mubawab.ma, Kevin Gormand révèle l’évolution de la demande locative comparativement à l’année précédente marquée par la crise sanitaire.« En 2020, le portail avait enregistré un pic de la demande pendant les mois de février et de septembre. Quant à l'offre, elle retrouve plutôt sa force durant les mois de novembre et décembre 2020. C'est pendant les mois d'avril et de mai que les prix de loyers étaient les plus élevés. En novembre et août, les loyers étaient abordables. Juillet, quant à lui, un mois avant la levée du confinement avait marqué le pic de recherche de la plus grande superficie. Au 1er trimestre 2021, sur Mubawab.ma, la demande a augmenté de +3,2% par rapport à fin 2020 », annonce Kevin Gormand.

« La crise sanitaire a laissé des séquelles sur le marché du locatif résidentiel, les professionnels ont recensé en début d’année, une baisse de 10 à 15% sur les revenus locatifs des investisseurs particuliers : les impayés ont augmenté et concernent principalement la classe moyenne », ajoute-t-il.Quant à la cherté du loyer, le fondateur du site immo-bilier Mubawab.ma annonce qu’au premier trimestre 2021, le loyer moyen à Casablanca est de 8550 dirhams, dont les quartiers les plus demandés sont Sidi Maârouf, Ain Sebaâ, Maârif et Bourgogne. Cette hausse des prix de loyers est due en particulier à l’attractivité économique de la métropole.« Casablanca est une métropole attractive sur le plan économique et résidentiel, très prisée par les multiples opportunités professionnelles qui y sont disponibles. L’insuffisance de l’offre nourrit un fort renchérissement des quartiers centraux et péricentraux. Le locataire

marocain en début de vie active recherche généralement un logement pas très spacieux au centre-ville ou à proximité de son lieu de travail », annonce-t-il.Par ailleurs, l’expert en immobilier pense que l'encadre-ment des loyers sera utile pour le secteur locatif au Maroc, vu que de nombreuses villes et zones connais-sent un grand déséquilibre entre la demande et l’offre du logement. « La spéculation immobilière existe dans la location, surtout dans les quartiers les plus demandés. Un réfé-rentiel des prix des loyers est nécessaire pour encadrer et réguler le marché. Nous pourrons ainsi appliquer une cohérence dans les loyers appliqués, sachant qu'actuelle-ment le référentiel d’un bailleur est essentiellement le prix appliqué par son voisinage. L’encadrement des loyers serait utile pour les zones tendues au niveau de leur parc locatif comme l’illustre la ville de Casablanca », conclut-il.

11N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021société

E Aya Lankaoui

Secteur locatif

« La spéculation immobilière existe dans la location »

Le prix des loyers à Casablanca augmente progressivement ces dernières années. A quoi cela est-il dû ? Que dire d’un encadrement des loyers ? Sera-t-il utile ou dommageable pour le secteur locatif au Maroc ? Expert en immobilier, et fondateur du site Mubawab.ma, Kevin Gormand intervient.

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N° 14044- Jeudi 8 juillet 20215 économie

C M JN

12N° 14044- Jeudi 8 juillet 2021

Propos recueillis par Jaouad Karbi MAP

débat

Cinq questions à l'écrivain jordanien Mustafa Alqorna

« Chaos dans le jardin du diable » : retour sur les espaces contradictoires du Sahara marocain

En tant qu'écrivain, poète, romancier et ancien président de l'Union des écrivains jordaniens, comment êtes-vous inspiré par l'idée de publier le roman "Chaos dans le jardin de Satan", qui révèle une partie de la réalité vécue dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien ?

Bien que je vis dans le "Machrek" arabe, en Jordanie, et malgré la distance entre l’Orient et le Maghreb, j'ai toujours été intéressé par les questions maghrébines, notamment la question du Sahara marocain et sa dimension humaine.Cette question qui n'a que trop duré et qui est considérée comme l'un des plus anciens conflits régionaux inventés de toutes pièces, n'a pas reçu l’intérêt qu'elle mérite en révélant la réalité inhu-maine et tragique des détenus sahraouis dans les camps de Tindouf, en Algérie. L'accent est surtout mis sur les aspects politiques. Mais malgré leur importance, la réalité de l'escla-vage, de la détention et de la privation dans ces camps a attiré davantage mon attention et m'a affec-té, ce qui m'a poussé à contribuer, de mon côté, à exposer cette réalité inhumaine en publiant mon roman "Chaos dans le jardin du diable".Il faut rappeler que l'ONU, à travers les résolutions du Conseil de sécurité, a demandé plusieurs fois à l'Algérie de déterminer le statut juridique des déte-nus sahraouis, de les recenser, de permettre aux organisations de défense des droits de l'Homme d'accéder aux camps et de révéler comment est gérée l'aide humanitaire internationale reçue par les diri-geants du "Polisario" au nom des détenus.Mon roman présente des espaces contradictoires, d'un côté celui du Sahara marocain où l'immensité du désert, la beauté, la stabilité, la vie décente et l'avenir prometteur et où l'oncle Salem vivait en paix. Et de l'autre, l'espace des camps de Tindouf, où la détention, la privation, l'esclavage, la déporta-tion forcée des enfants et l'exploitation sexuelle des femmes et où Oum Houda et Ahmed Oueld Hassan menaient une vie misérable.Un autre espace est celui du retour à la patrie clé-mente et miséricordieuse pour embrasser la liberté, revoir la mère et la famille et entamer la mobilisa-tion via les réseaux sociaux pour libérer les autres membres de la famille restés dans les camps.

Quels sont les destinataires de cette œuvre littéraire ?

Ce roman s'adresse au lecteur arabe, en particulier dans les pays du Moyen-Orient et du Golfe, car les intellectuels, écrivains, romanciers, professionnels des médias et universitaires avec lesquels j'ai eu des entretiens directs à maintes reprises, croient ferme-ment en la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et rejettent davantage de division et de frag-mentation.Ainsi, j'ai choisi de donner mon avis sur ce sujet en me concentrant sur des images narratives avec des dimensions esthétique ou dramatiques, et en racon-tent des histoires vraies qui exposent la réalité des enfants violés et déportés de force vers les pays d'Amérique latine à travers des bases militaires sur le sol algérien.Vous ne pouvez pas imaginer la situation de cette mère à qui les chefs des milices du "polisario" ont arraché son enfant pour l'emmener vers l'inconnu, lui faisant croire qu'un avenir meilleur l'attend. Mais dans la réalité, ils sont endoctrinés en recevant une formation militaire et une idéologie hostile au Maroc et à son intégrité territoriale.

Quels sont les thèmes abordés par le roman ?

Comme je l'ai précisé auparavant, la dimension humaine tragique dans les camps de Tindouf, en Algérie, est au cœur de mon roman et de ses thèmes les plus marquants. J'ai essayé de la représenter sous différents aspects tels que la déportation forcée des enfants, l'exploitation sexuelle des femmes, comme c'est le cas pour Oum Houda, la confiscation de la liberté de mouvement même à l'intérieur des camps, ainsi que l'esclavage et la privation.Cette réalité contraste avec la vie de luxe menée par le personnage de "S.H." et les autres dirigeants du "polisario", à travers le pillage des aides humani-taires internationales et l'instrumentalisation de la carte des détenus pour mendier à l'échelle interna-tionale.

Quel est le ou les messages que vous entendez faire passer à travers ce roman ?

A travers mon roman "Chaos dans le jardin du diable", je m'adresse d'abord à la conscience de cha-cun, afin de dénoncer la réalité de la détention, de l'oppression et de l'esclavage des détenus sahraouis. Je cherche également à attirer l'attention des pays donateurs à examiner comment les aides humani-taires sont gérées et exploitées à l'intérieur des camps de détention par les dirigeants du "polisario", dans un contexte de black-out médiatique total sur la réa-lité de ce qui se passe dans ces camps qui manquent des nécessités les plus élémentaires pour une vie décente au 21ème siècle.Face à cette réalité honteuse, j'ai aussi voulu inciter les organisations de défense des droits de l'Homme en général à prêter plus d'attention à la situation inhumaine des détenus sahraouis, à déployer leurs efforts pour dévoiler la réalité de l'esclavage, l'op-pression et les privations dont souffrent les détenus des camps de Tindouf depuis des années.À travers ce roman, j'exhorte également les organisa-tions internationales spécialisées, y compris les rap-porteurs spéciaux, à faire pression sur l'Algérie afin qu'elles puissent atteindre et écouter les manifestants sahraouis, mettre fin à leurs souffrances de longue date et leur permettre de vivre décemment comme leurs frères dans les provinces du Sud du Royaume du Maroc.Mon troisième message est de tenir l'Algérie, pays arabe, responsable de ce conflit régional artificiel créé dans le contexte de la guerre froide. Il y a, en effet, des preuves claires qui révèlent l'implication de nos frères en Algérie, en particulier les généraux, dans cette situation humanitaire. On se demande aujourd'hui à qui elle profite ?

Puisque le roman traite de la situation inhumaine dans les camps de Tindouf, ne voyez-vous pas qu'il vise aussi nécessaire-

ment le lecteur non arabe ?

Il est vrai que cette situation inhumaine suscite l'in-térêt de l'humanité en général. J'ai décidé ainsi de transmettre et de diffuser les messages critiques sus-mentionnés au profit des lecteurs américains à tra-

vers la traduction en langue anglaise qui sera publiée prochainement à New York.Par ailleurs, les lecteurs en Espagne, en France et en Chine, par exemple, sont également intéressés par la situation inhumaine vécue par les détenus dans les camps de Tindouf, abrités par le voisin algérien.

L'écrivain et romancier jor-danien Mustafa Alqorna a publié un nouvel ouvrage intitulé "Chaos dans le jar-din du diable" qui traite, sous forme de fiction, des souffrances endurées par les détenus des camps de Tindouf. Dans cet entretien à la MAP, l'écrivain jette la lumière sur certains aspects de ce roman, ses motiva-tions, ainsi que les messages qu'il véhicule.

La loi-cadre n°69-19, une continuité dans le processus des réformes fondamentales

Pollution plastique

Des niveaux alarmants et dégradation des écosystèmes naturels

Le projet de loi-cadre n°69-19 relatif à la réforme fiscale constitue une étape importante, qualitative et structurelle dans le processus des réformes fondamentales au Maroc, ont affirmé, lundi, les représentants des groupes parlementaires de la majorité et de l'opposition à la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants.

Fiscalité

S'exprimant lors d'une réunion de ladite commission, consacrée à la discussion générale du projet de loi-cadre n°69-19 et du projet de loi-cadre n°50-21 relatif à la réforme des établissements et entreprises publics (EEP), ces groupes ont souligné que la réforme fiscale intervient dans un contexte important caractérisé par la diversité du tissu économique et le saut qualitatif réalisé par l'économie nationale.Il s'agit également d'une situation confortable où le Royaume connait des réformes structurelles qui ont permis de relancer et diversifier l'économie nationale, ainsi que de rétablir les indicateurs macro-économiques.A cet égard, le groupe parlementaire du Parti de la Justice et du développement (PJD) a estimé que la réforme fiscale s'opère d'une position de force et d'une manière volontaire qui explore l'avenir pour l'économie nationale, notant que la loi-cadre constitue un mécanisme constitutionnel à mettre à profit d'une manière à assurer la pérennité des réformes structurelles et de leur conférer une orientation stratégique autour des priorités et des objectifs fondamen-taux de la réforme convenue.La loi-cadre, a-t-il poursuivi, est le fruit d'un diagnostic participatif et d'un dialogue entre les différents intervenants dans les secteurs public et privé dont la dernière étape en date remonte aux Assises nationales sur la fiscalité, saluant cette réforme qui aura un impact positif sur les finances publiques et l'économie nationale.Pour sa part, le groupe du Parti Authenticité et Modernité (PAM) a fait savoir que la réforme fiscale devrait permettre une distribution équitable de la richesse et asseoir l'équité sociale, faisant remarquer que cette réforme, tant attendue, intervient après un diagnostic de la réalité du système fiscal marocain dont les dysfonctionnements ont fait l'unanimité parmi les instituions et les experts intéressés.Le groupe, qui a indiqué que ce projet de loi-cadre dessine

les contours d'une politique fiscale et économique pour les cinq années à venir, a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre cette réforme qui est le point de départ du déploie-ment de l'ensemble des chantiers du Royaume, à l'instar du nouveau modèle de développement (NMD) et de la géné-ralisation de la protection sociale. Il a aussi mis l'accent sur l'importance de rétablir la confiance entre le citoyen et l'administration fiscale. De son côté, le groupe du rassem-blement constitutionnel a souligné que le projet de loi-cadre incarne l'engagement de l'Etat à établir une politique fiscale "juste et équitable", comme stipulé dans la Constitution de 2011.Faisant part de son souhait de voir le projet de loi établir des principes fondés sur le dialogue, le groupe a appelé à définir les attributions et la structure de l'Observatoire national de la fiscalité et à intégrer le secteur informel lequel entrave le processus de réforme du système fiscal. Le Groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme a, pour sa

part, affirmé que le projet de loi-cadre aura des effets importants sur l'économie nationale et sur le développe-ment inclusif en général, ainsi que sur la mise en place des dispositions du NMD, ajoutant que la discussion de ce projet de loi intervient dans des conditions exceptionnelles.Il a aussi signalé que "le projet est arrivé assez tardivement après trois Assises sur la fiscalité, ce qui a conduit à une perte du temps politique et de la réforme économique, ainsi qu'à la perturbation de la voie du développement", s'interrogeant à cet effet, sur "la raison de la précipitation dans la discussion dudit projet de loi-cadre qui nécessite davantage de temps pour l'adopter, en vue d'améliorer la qualité de ses dispositions via l'ouverture sur les avis des experts". Par ailleurs, le groupe Haraki a considéré que ce projet prévoit effectivement les bases et les principes enca-drant un système fiscal global et inclusif qui répond aux aspirations et ce, en harmonie avec les orientations du Royaume, lesquelles sont basées sur les discours royaux, la

Constitution, les recommandations des 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité et le NMD. Il a également estimé que la réforme fiscale constitue le maillon principal en matière de financement de diverses politiques, d'autant plus que l'impôt dans sa philosophie générale intègre un principe de solidarité et découle d'un principe constitution-nel qui stipule que tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives, les charges publiques. Le groupe socialiste a, pour sa part, souligné l'importance du projet de loi-cadre qui intervient dans un contexte caractérisé par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) et un dynamisme social et mobilisateur, notant que le projet s'inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts visant à réformer les finances publiques, réduire la pression fiscale sur la classe moyenne et préserver son pou-voir d'achat, ainsi qu'à incarner la justice fiscale selon le principe de participation égalitaire et solidaire.Aussi, il a relevé que le projet pourrait assurer la justice en garantissant l'égalité entre les Marocains dans le domaine fiscal et investir les recettes fiscales dans des projets sociaux (santé, éducation et emploi), considérant que le projet constitue un mécanisme pour établir une nouvelle relation entre le citoyen marocain et le système fiscal.Le groupement parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a, de son côté, noté que le projet de loi-cadre constitue une "réforme politique" par excellence et établit une nouvelle génération de réformes. Il contribuerait aussi au traitement de nombreux problèmes de société et suivi des chantiers structurants comme ceux de la protec-tion sociale et de la lutte contre la pauvreté.Le projet de loi vise également, selon le groupement parle-mentaire, à lutter contre les disparités spatiales et sociales, à donner une impulsion vers une économie forte et créatrice de la richesse et de l'emploi, et à jeter les bases d'une poli-tique fiscale équitable.

La construction d’une économie circulaire du plastique est un chantier collectif qui doit impliquer toutes les parties prenantes concer-nées, a souligné le Fonds Mondial pour la Nature (WWF)-Maroc à l'occasion de la jour-née mondiale sans sacs plastiques.Dans un communiqué, le Fonds a mis l'accent sur le rôle que toutes les parties prenantes doi-vent jouer "afin de trouver les modèles les mieux adaptés aux spécificités régionales et nationales". Le Maroc, en tant que pays qui a fait le choix de s’orienter vers une économie verte à travers plusieurs chantiers institution-nels liés aux divers objectifs de développement durable, a, dès 2016, interdit l’utilisation des sacs en plastique au niveau national, a rappelé WWF-Maroc. Cette décision qui démontre

une prise de conscience sur la nécessité de mettre en œuvre une économie circulaire effi-ciente et durable. D’ailleurs, le Nouveau Modèle de Développement a souligné l’impor-tance de ce chantier structurant et incontour-nable. Le point sur la problématique de la pol-lution plastique, fait état d’une "pollution plas-tique marine qui atteint des niveaux alarmants et qui contribue à la pollution et dégradation des écosystèmes naturels"."Il est estimé en effet, qu'environ onze millions de tonnes de déchets plastiques s'introduisent chaque année dans les océans du monde et que ces chiffres devraient quadrupler d'ici 2050, avec des effets dévastateurs sur l’équilibre fra-gile de l'écosystème marin. Ce fléau au-delà de son impact environnemental, représente égale-

ment un risque sanitaire inquiétant puisqu’il affecte les moyens de subsistance de l’homme dans des proportions que nous commençons à peine à cerner", lit-on dans le document.C’est dans cette perspective que le WWF a décidé de s’allier à l’action mondiale de lutte contre la pollution plastique en mettant en place une initiative "Plastic Smart Cities" qui vise à mobiliser et accompagner les zones urbaines et les collectivités territoriales dans une politique de "0 fuite de pollutions Plastique dans la Nature à horizon 2030". Cette initiative repose sur trois piliers majeurs : réduire, réutiliser et recycler en s'appuyant sur l’engagement et la collaboration de toutes les composantes de la société, à savoir le secteur industriel, la société civile, les municipalités et

les gouvernements."Le WWF est aujourd’hui fier de porter au Maroc et avec la Municipalité locale de Tanger cette initiative ambitieuse et à forte valeur ajoutée sociale, économique et environnemen-tale", a poursuivi le communiqué. En accom-pagnant la ville de Tanger, WWF-Maroc "espère contribuer à matérialiser une politique environnementale nationale fortement engagée et ambitieuse en matière de développement durable, d’économie circulaire et de lutte contre la pollution plastique des écosystèmes naturels". Cité dans le communiqué, la direc-trice Maroc du WWF Afrique du nord, Yousra Madani, a affirmé qu’il est "très important de soutenir l’effort national et d’accompagner les initiatives marocaines qui répondent aux prio-

rités environnementales portées par le WWF".Parmi les efforts fournis, le communiqué cite le développement d’alternatives aux emballages plastiques à usage unique, la conception de produit réutilisables et recyclables, le renforce-ment du cadre règlementaire et la mise en place de mesures de surveillances qui visent à réduire la consommation de matières plas-tiques. Créé en 1969, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) est l'une des toutes pre-mières organisations indépendantes de protec-tion de l'environnement dans le monde, avec un réseau actif dans plus de 100 pays et fort du soutien de près de 6 millions de membres avec plus de 12000 programmes de protection de l’Environnement, a-t-on rappelé de même source.

ADA Y Combinator

L’agence se félicite de sa ré-accréditation auprès du Fonds Vert pour le Climat

Une startup marocaine intègre l’incubateur basé à San Francisco

L'Agence pour le Développement Agricole (ADA) a décroché sa ré-accréditation auprès du Fonds Vert pour le Climat (FVC), à l'occa-sion du 29ème conseil d'Administration du FVC, organisé du 28 juin au 1er juillet cou-rant virtuellement depuis Songo en Corée du Sud. "Une des deux premières entités ré-accré-ditées par le FVC à l'échelle internationale, l’ADA se félicite des performances enregistrées courant son premier mandat d’accréditation auprès du FVC", indique l'Agence dans un communiqué.L'ADA confirme aussi son appui continu aux stratégies nationales et aux engagements inter-nationaux du Royaume en matière de lutte contre le changement climatique et s’engage à poursuivre son ascension pour les 5 prochaines années.Cette reconnaissance confère à l’Agence, pre-mière entité accréditée au Maroc, de continuer de s'acquitter de ses responsabilités et lui per-met l’accès direct aux ressources financières du FVC, pour le financement de projets résilients

aux changements climatiques, à travers des dons, pour des montants allant jusqu'à 50 mil-lions de dollars américains par projet. "La ré-accréditation de l’ADA est l’aboutissement de son fort engagement, pour le renforcement de la résilience du secteur agricole au changement climatique principalement et la saisie des opportunités offertes par la 'finance climat' pour la levée de fonds nécessaires à la concréti-sation des programmes et projets de développe-ment durable, présentés aussi bien par le Département de l’Agriculture que par les autres départements ministériels et institutions publiques", souligne le communiqué. Mécanisme financier de l'Organisation des Nations unies, rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements clima-tiques (CCNUCC), le Fonds Vert pour le Climat vise à transférer des fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vul-nérables pour mettre en place des projets com-battant les effets des changements climatiques ou d'adaptation au changement climatique.

Y Combinator est un accélérateur de startups basé à San Francisco. Il est connu pour être l’incubateur de star-tups le plus sélectif au monde puisque seulement 1% des startups qui y postulent y sont acceptées1.De grands noms tels que Airbnb, Dropbox, Stripe, Twitch, Sendbird, Reddit, ou encore Zapier 2 sont pas-sés par le Y Combinator. Chari devient ainsi la première startup opérant sur plusieurs marchés maghrébins à rejoindre les rangs de YC.En acquérant 7% de la société Chari, Y Combinator rejoint le pres-tigieux tour de table de la startup marocaine déjà composé de Venture Capitalists européens et américains tels que Orange Digital Ventures (Bras armé financier de l’opérateur télécom Français Orange3) ou encore Plug and Play (Venture

Capitalist le plus actif de la Silicon Valley4). Sophia Alj et Ismael Belkhayat, co fondateurs de Chari, participeront au ‘summer batch 2021’ de Y Combinator qui se tien-dra entre juillet et septembre 2021. A l’issue de ce programme d’accélé-ration, la startup Chari sera présen-tée pendant ‘Demo Day’ à un par-terre de plus de 1000 Venture Capitalists internationaux à la recherche de nouvelles pépites.‘C’est un honneur pour nous d’avoir été sélectionné à Y Combinator. Nous allons faire partie du cercle très fermé des YC Alumni, nous permet-tant de profiter d’un réseau mondial de startups et startupers ayant brillamment réussis. Nous pourrons ainsi créer beaucoup de valeur pour la startup Marocaine Chari’, nous confie Ismael Belkhayat, CEO et cofondateur de Chari.

Pour rappel, Chari est une applica-tion de e-commerce B2B permettant aux commerces traditionnels de proximité de s’approvisionner de l’ensemble des produits revendus dans leur magasin avec la promesse de se les faire livrer en moins de 24h. Chari a été incubé au sein du groupe Dislog avant de rejoindre les rangs de STATION F Paris et de séduire plus de dix milles épiceries au Maroc. Lancée en janvier 2020 par le duo Ismael Belkhayat et Sophia Alj, Chari connait une crois-sance mensuelle de plus de 10% et prévoit de clôturer l’année 2021 à un chiffre d’affaires de plus de 200 millions de dirhams. Fin 2020, Chari a reçu le prix de la startup africaine de l’année décerné par l’opérateur télécom français Orange, dans un concours où ont participé plus de 500 startups.

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4 Actualité N°14044 - Jeudi 8 juillet 2021

En réponse aux allégations contenues dans le communiqué de la rapporteuse spéciale L'ambassadeur du Maroc à Genève dément les allégations contenues

dans le communiqué de la rapporteuse spéciale

Des ONG à Genève jugent le communiqué « politisé et non fiable »

Limite d’âge pour intégrer un concours de la fonction publique

La Jeunesse Socialiste poursuit en justice le ministre du Travail et le DG de la CNSS

Des Ongs basées à Genève, et dotées du statut consultatif auprès du Conseil écono-mique et social (ECOSOC ), ont fustigé les allégations contenues dans le communiqué de la rapporteuse spéciale sur les défenseurs des droits de l'homme au sujet de la situa-tion au Sahara marocain, soulignant que ce communiqué est politisé, non fiable et manque d'objectivité et de professionna-lisme.Dans leurs communiqués, ces Ongs repro-

chent entre autres à la rapporteuse d’avoir reproduit dans son texte des éléments de la propagande des séparatistes, et de faire la sourde oreille aux plaintes et doléances des nombreuses victimes des violations des droits de l’homme dans les camps des sépa-ratistes du polisario à Tindouf, en territoire algérien.Dans un communiqué, l’ONG Promotion du développement économique et social (PEDES) a fait part de sa stupéfaction face

au contenu de ce « communiqué qui, une fois de plus, comporte de fausses et infon-dées allégations ».L’Ong PDES a relevé dans ce sens que les personnes citées dans ledit communiqué ont fait l’objet de condamnations, par la justice marocaine, pour des faits criminels, y com-pris l’assassinat de représentants des forces de l’ordre.L’Organisation rappelle en outre que des observateurs internationaux, jouissant d’une grande notoriété, ont pu constater, de visu, le déroulement des différents procès et ont reconnu de façon évidente, intelligible et équitable le bien-fondé des procédures judi-ciaires ayant conduit aux condamnations.Le procès de Gdeim Izik, rappelle la même source, est intervenu dans un Etat de droit profondément renouvelé, à la fois par la Constitution de 2011, par des réformes fon-damentales du Code de Procédure Pénale, et par l’affirmation constitutionnelle des droits de l’Homme avec la création d’un Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et des commissions régionales (CRDH).Et de souligner que « les individus, auxquels

fait référence le communiqué, ne peuvent guère être qualifiés de « militants politiques pacifiques », tout en proclamant leurs liens avec les milices armées d’un groupe sépara-tiste (front polisario), au vu et au su de tous ».L’Ong a appelé, par ailleurs, la rapporteuse spéciale à porter une attention particulière à la situation des défenseurs des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf et dont la responsabilité incombe totalement aux autorités algériennes qui les y maintien-nent de force depuis près d’un demi-siècle.Pour sa part, le Réseau Unité pour le déve-loppement de Mauritanie a déploré les nombreuses données fausses contenues dans le communiqué sur la situation dans les provinces du sud.L’ONG a relevé que ces soi-disant défen-seurs des droits de l'homme évoqués par la rapporteuse spéciale instrumentalisent la question des droits de l’homme au service d’agendas politiques étrangers n’ayant aucun rapport avec les principes des droits de l'homme.Ces pseudo- défenseurs des droits de l’homme dont les noms ont été mentionnés

dans le communiqué sont partisans d'une organisation armée et non reconnue par les Nations Unies, fait observer la même source.L’Ong relève également que le communiqué de la rapporteuse spéciale contre le Maroc contient des préjugés qui ne reflètent pas la réalité et la situation des droits de l'homme dans le Royaume. L’organisation a tenu à rappeler l’interaction positive et constante de longue date du Maroc avec le système international des droits de l'homme, met-tant en avant les réformes et réalisations importantes accomplies au Maroc sur la voie de la consécration des droits de l’homme et la consolidation de l’édifice démocratique dans le Royaume.Elle a rappelé la ratification par le Maroc de nombreuses conventions internationales dans le domaine des droits de l’homme, soulignant le rôle important que jouent les institutions actives dans le domaine des droits de l’homme dans le Royaume, dont les Commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme à Laâyoune et Dakhla, dont les actions ont été saluées à maintes reprises par les Nations Unies.

La jeunesse socialiste (JS) a organisé, lundi 5 juillet, une conférence de presse au siège casa-blancais du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), situé sur l’avenue Hassan Sghir. Sujet de cette conférence : la discrimination au niveau de l’âge pour la participation à un concours pour intégrer la CNSS (Caisse Nationale pour la Sécurité Sociale). L’indignation est générale. Depuis l’annonce par la CNSS de l’organisation d’un concours réservé aux natifs de 1989-1992, la JS s’est éri-gée contre cette décision qu’elle juge injuste. Pour justifier cette position, la jeunesse du Parti affirme qu’il y a une discrimination au niveau de l’âge puisque la loi dispose que l’âge limite pour postuler à la fonction publique est de 45 ans. Cette décision prise par la CNSS est donc anticonstitutionnelle. A cet effet, le secrétaire général de la jeunesse du PPS, Younes Siraj, a déclaré que «le concours doit être refait en respectant la légali-té de la Constitution. Tous les Marocains n’ayant pas plus de 45 ans ont le droit d’y par-ticiper».«C’est pour cette raison que nous avons décidé de porter plainte contre le ministère de tutelle et l’organisme public organisateur du concours discriminatoire. Ainsi, pourrons-nous tenter de

stopper cette anarchie totale. Personne n’a le droit de bafouer les lois de notre pays et encore moins discréditer une institution publique».Le secrétaire général de la JS a affirmé que par le biais de cette plainte, déposée contre le ministre du Travail et le DG de la CNSS, a pour objectif de mettre un terme à cette anarchie. «Dans un pays comme le Maroc où le chômage des jeunes bat des records, nous ne pouvons pas nous permettre de limiter l’accès aux concours à une tranche d’âge. Et, surtout, en priver une catégorie d’âges qui s’approche des 45 ans légaux, sachant que le concours n’est ouvert qu’aux âgés entre 29 et 32 ans . C’est tout simplement injuste et une condam-nation sans nom aux autres jeunes. En plus de la barrière de l’âge, la CNSS demande une expérience de 5 ans pour pouvoir postuler à ce concours». Loubna Sghir, Coordinatrice du Secteur des avocats du PPS, a attesté à son tour, qu’il y a là, «un déni de justice flagrant». Et d’ajouter, « cette discrimination au niveau de l’âge est contraire à l’article 31, du Premier chapitre de la Constitution. Le principe de l’égalité des chances est de facto bafoué par la limitation d’âge».

L’avocate du PPS a rappelé le contenu de l’ar-ticle 31 de la Constitution, qui stipule, , pour les droits citoyens, l’implication de l’Etat, des établissements publics et des collectivités terri-toriales pour « œuvrer à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux condi-tions leur permettant de jouir » de leurs droits constitutionnels (soins de santé, protection sociale, couverture médicale…éducation, loge-ment décent, travail…), à l’instar de « l’accès aux fonctions publiques selon le mérite ». Et non selon l’âge comme le réduit injustement ledit concours.Ce qui porte, selon Me Loubna Sghiri, préju-dice au droit à l’égalité des chances, sachant que la Constitution de juillet 2011 stipule clairement que « L’Etat veille à garantir l’égalité des chances pour tous ».Mais, hélas, après le dépôt d’une plainte en référé au Tribunal administratif, ce dernier a fixé la première audience au 12 juillet pro-chain, sachant que le concours incriminé se déroule du 28 juin au 10 juillet courant, rap-pelle l’avocate en précisant la Jeunesse Socialiste a esté en justice sans vouloir remettre en cause le concours mais son organisation de manière anti-démocratique. KBA

13N°14044 - Jeudi 8 juillet 2021

L’ambassadeur représentant du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, a démenti jeudi de manière catégorique les allégations contenues

dans le communiqué de la rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs et défenseuses des droits humains.

Parlez-nous du sens du travail, de votre expérience dans le domaine du travail et de votre vision dans ce domaine

Le travail peut être une activité d’émancipation et de bien-être. Selon moi, deux changements de notre propre pers-pective sont essentiels. Le premier consiste à évoluer vers quelque chose de plus naturel, sans aucune posture. Je pense en effet, que nous pourrions rester la même personne au travail et à la maison, et ne plus changer de rôle pour gagner en authenticité dans les relations. Ensuite, je rejoins Foucault lorsqu’il disait que « le travail est une contribution individuelle à une entreprise collective, un engagement « corps et âme » ». L’individu est au cœur du système. En ce sens, ses besoins spécifiques fondamentaux doivent absolu-ment être couverts au travail, puisqu’il y consacre un temps et une énergie considérables.

Selon un proverbe danois « Le travail est la moitié de la santé. ». À votre avis, quel est le rapport entre le travail et la santé ? Aujourd’hui, comment évaluez-vous la stra-tégie de l’entreprise vis-à-vis de nos besoins physiques et

de notre santé ?

Selon la pyramide de Maslow, le premier besoin fondamen-tal identifié est physique. Cela concerne par exemple la res-piration, qui est capitale à notre bien-être. Or, on constate un peu partout que le temps de la respiration semble avoir diminué. Que ce soit utile ou non, nous cherchons à livrer une tâche, un peu comme on cocherait une case et ce, sou-vent de manière urgente. Tous, nous avons cette habitude d’accélérer non seulement la prise de décision, mais égale-ment la mise en œuvre, parfois avec de moins en moins de ressources. Quand on accélère tout, le risque, outre le fait que ce soit néfaste aux employés ou aux managers, est que le résultat ne soit pas à la hauteur des espérances. En géné-ral, la décision est alors d’augmenter les budgets de com-munication. Bref, pas de doute, nous sommes bien dans l’ère industrielle. Nous avons le nez dans le guidon. Pourtant, nous commen-çons à être créatifs après 15 minutes d’ennui. L’entreprise ainsi que les individus ont donc tout intérêt à trouver les moyens de faire face aux dérives de notre siècle comme composer avec les briseurs de temps que sont les nom-breuses applications ou les médias sociaux, par exemple. Bon nombre d’entreprises choisissent désormais d’offrir des cours de méditation et de mindfulness. C’est une bonne chose, on pourrait même aller encore plus loin, comme encourager les moments de déconnexion en imposant des pauses technologiques. Les autres points à considérer en lien avec notre santé sont par exemple, la nourriture, le sommeil et l’activité physique. Nous y reviendrons une pro-chaine fois, car j’aurais bien entendu des tas de choses à dire.

Dans le domaine du travail, il y a toujours un lea-dership qui peut influencer son groupe et le pousser

vers la réussite. Pourriez–vous nous parler de ce rôle primordial ?

Je continue à développer mes réponses en lien avec notre chère pyramide. Ici, je vais m’attarder sur le second besoin,

la sécurité. Longtemps, nous avons cru que la sécurité allait s’obtenir avec un contrat à durée indéterminée ou des horaires fixes. Ainsi, notre société pensait que pour libérer les talents, elle devait donner un socle stable aux travailleurs et ainsi réduire l’angoisse face à un avenir incertain. Finalement, pour plus de sécurité, ce n’est pas d’un contrat stable dont nous avons besoin, mais d’un sentiment fort, ancré en nous, que nous pouvons agir dans un cadre clair et sécurisant. C’est lui qui nous donnera cette sécurité psycho-logique. Parmi les outils, je pense que le plus important est le rôle du manager. Il n’y aura pas de leaders du futur sans bon manager, qui saura rassurer en donnant une direction, un alignement et des principes directeurs. C’est bien simple, selon moi, il s’agit de la condition sine qua none, pour un leadership distribué, qui redonnerait le pouvoir à chacun de contribuer à un système à la fois plus efficace et plus épanouissant.

Selon Sigmund Freud « Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un asso-cié ou d'un adversaire. » Que pensez-vous de ces mots

dans le domaine du travail ?

Vous me donnez l’occasion de parler du troisième besoin fondamental identifié par Maslow, qui concerne l’amitié et au fond le sentiment d’appartenance, qui nécessite d’agir sur les relations. Alors pourquoi l’amitié dans le travail est si importante ? Dans sa pyramide de la collaboration, Oscar Berg, nous dit que c’est en investissant dans les relations, que nous aug-menterons la confiance et permettrons à l’entreprise de devenir collaborative, qui est sa raison d’être. Ce que nous dit Berg, est que les moments informels et le partage de connaissances accroissent les conversations, augmentent les possibilités de sérendipité, et finalement, multiplient les opportunités de collaboration. Tout ce qui va dans le sens de relations plus fortes, à travers des jeux, des événements ou des projets impliquant un peu de défis seront bons. Halte à l’ennui, oui à une vie professionnelle amusante et sans prise de tête ! Il serait dommage au fond de nous prendre trop au sérieux.

*-Dans le domaine du travail, il y a toujours plusieurs manières de faire n’importe quel travail, mais il y a tou-

jours une manière de faire mieux. Comment peut-on alors la découvrir et la montrer aux travailleurs ?

Vous me donnez là une bonne opportunité de parler du 4ème niveau qui concerne l’estime de soi, la confiance et le respect. Selon ma propre expérience, on ne change pas les autres. La seule chose que l’on puisse faire est de se changer soi-même pour devenir le modèle de réussite que l’on sou-haite pour l’autre. Alors, si vous voulez changer la culture d’entreprise, commencez par vous changer vous-mêmes et devenez la personne véhiculant les principes et les valeurs que vous souhaitez voir chez les autres.

Selon Sigmund Freud aussi « Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte. ». Pourriez -vous

d’après des expériences vécues ou des livres lus, nous parlez du sens du bonheur dans le travail ?

Nous voilà fin prêts pour le cinquième niveau, qui concerne

l’épanouissement et l’accomplissement. Le but est d’at-teindre ce que j’indiquais dans l’introduction, à la fois l’émancipation et le bien-être. Et pour se faire, j’ai envie de porter votre attention sur quelques pièges à éviter : - Les besoins individuels que l’on a vus jusqu’ici. Je pense que si nous prenons conscience que nos besoins fondamen-taux doivent absolument être couverts dans le cadre de notre travail, alors il y a de fortes chances pour que notre société s’épanouisse davantage.- Valoriser la diversité et prendre tout le monde au sérieux.- Pratiquer l’humilité et la notion de service. - Halte à la « coolitude », qui n’a rien à voir avec le jeu et qui conduit nos enfants à devoir un peu trop jouer aux adultes sur cette planète actuellement.- Savoir manier pouvoir et amour, bienveillance et autorité- Enfin, dans tout projet de transformation, il s’agit en priorité de travailler sur les relations et la marge, la périphé-rie dont l’énergie du changement provient toujours.

Après le travail, pourriez-vous nous parler de vos loi-sirs ? Comment vous passer votre temps de repos ?

J’expérimente un mode de vie qui me permette de vivre avec une activité professionnelle rémunérée à hauteur de 60% de mon temps, soit trois jours par semaine. En dehors, je cultive mes passions, que sont la recherche, la lec-ture, les grandes promenades et l’écriture. Ces activités m’aident à me régénérer et à maintenir un niveau d’énergie satisfaisant pour réaliser mes projets. J’ajoute à cela d’autres loisirs dont le but est de libérer mon temps-libre. J’aime débrancher pour me ressourcer, et l’idéal pour moi est de faire alors les choses sans but, comme me balader des heures dans la nature, me prélasser dans des thermes, dans des musées ou des boutiques de brocante et de seconde-main, dont je reviens de plus en plus souvent les mains vides ! J’ai également comme tout le monde un grand besoin de jeux, alors je joue au tennis, au foot, je fais des courses à

vélo, du skateboard, ou j’organise des soirées casino, avec des jeux de société, durant lesquelles on mange des bon-bons pendant toute une soirée.J’occupe aussi mon temps de repos à m’enraciner. En tant que personne un peu créative, avec une liberté et une soif de rêves et d’indépendance assez inédites, c’est capital pour moi. Sachez d’ailleurs que les personnes peu ancrées sont plus faciles à dominer. L’écriture, la méditation, le yoga et le don de soi m’aident à me maintenir au sol. Je peux aussi bien aider des amis dans leurs restaurants, donner du coa-ching à mes amis dans le besoin, ou venir en aide à un ami en manque d’argent. La vie m’a montré qu’il est bon de donner, sans se poser de questions et je ne pense pas avoir déjà rejeté une demande à laquelle j’étais en capacité de répondre.

Que représente le voyage pour vous ? Un moment de voir le monde autrement ou un moment de découverte, ou un moment d’oublier le temps du passé, pour entrer

dans le monde de futur ?

Sénèque nous invite à être toujours prêt à partir, une petite valise prête proche de l’entrée contenant juste le nécessaire à portée de la main…Je n’ai jamais cessé de voyager. Dès que mes enfants ont été assez grands pour me suivre, c’est-à-dire quelques semaines, je les ai amenés avec moi dans mes pérégrinations. Je leur disais « on va voir le monde ! » ou « on va voir les gens ! ». Et on allait n’importe où, ou plutôt où cela me semblait raisonnable… En général, je ne refuse jamais une opportu-nité de voyager, sauf lorsque cela implique un séjour de plus d’une semaine (lorsque Julie n’a pas ses enfants). Vous allez voir que mon parcours est en soi une bonne leçon de vie pour tous, autour de moi, qui rêvent de plus de voyages et qui pour des tas de raisons ne peuvent pas le faire. Petite, mes parents ont divorcé. Tandis que mon père est allé vivre à Quimper, au bout de la Bretagne, ma mère a choisi de s’installer à Paris. Au début, on prenait l’avion pour aller en vacances et puis ensuite on prenait le train. 7 heures de train entre Paris et Quimper. Un enfer pour les deux petites filles que ma sœur et moi étions. À l’époque, il n’y avait pas d’écran possible bien entendu et il n’était pas question que nous soyons accompagnée d’un adulte, alors on s’occupait comme on pouvait. J’ai des tas de stratégies qui m’ont été utiles, comme par exemple de simplifier cha-cun de mes départs, et plus encore ceux de dernière minute. Ainsi, les animaux sont prêts à être gardés, je n’ai pas trop de plantes et les vêtements de week-end sont réunis dans un coin de ma penderie. Passeport toujours à la même place, et hop !

La force demeure avec la foi en l’aventure. Je la cultive donc, et j’invite tout le monde à en faire autant. Au fond, si nous arrivions mieux à maîtriser toutes nos peurs, alors nous pourrions nous laisser aller à profiter de notre goût naturel pour la découverte et donc pour l’amour. Je sais que la méditation que j’ai mentionnée plus haut est une activité qui fonctionne afin de mieux maîtriser nos peurs incontrôlables. Il y a en a des tas d’autres ! Le tricot, la couture, des mots croisés ou du sudoku difficile, le chant, la musique, la sculpture, la marche en pleine conscience, la visualisation ou encore une conversation avec un ami. Tout ce qui peut favoriser notre concentration intense et profonde sont à recher-cher. Il serait si dommage de manquer les prochaines possibilités de s’émerveiller, uniquement parce que quit-ter notre zone de confort nous angoisse ! J’ai le sentiment que plus on prend de l’âge et plus on rechigne à partir de notre chez-soi, de notre cadre de sécurité et au fond de tout ce qui constitue notre petit confort. Il semble qu’on gère moins bien l’anxiété et cela nous oblige à prendre des décisions qui vont à l’encontre de nos envies. Mais il s’agit de cultiver notre lumière, et les voyages y contri-buent grandement.Avec moi, le voyage n’a pas besoin de destination précise, c’est l’expérience qui compte, et je cherche à la rendre toujours plus fascinante. Je lui ajoute tous les ingrédients possibles, du détachement, de l’excitation, de la relation et de la nouveauté à travers tous nos sens. J’aime à dire que je suis une machine à souvenirs pour mes enfants. J’ai toujours cherché à développer chez eux un regard curieux et plein d’espoir pour ce qu’on allait découvrir. J’espère que ce sont des qualités qu’ils garderont.

ans une lettre adressée à la rapporteuse spéciale, M. Zniber a fait part "de la grande surprise et de la stupéfaction" ressentie par la Mission Permanente du

Royaume, suite à la publication de ce communiqué « dont le contenu et les termes ne conviennent nullement au cadre de dialogue et de respect mutuel discuté et agréé, notamment lors de la dernière séance de travail tenue en date du 30 avril 2021 ».Il a rappelé que « les personnes faisant l’objet du com-muniqué, pour partie, ont été condamnées par la justice marocaine, pour des crimes graves commis, y compris l’assassinat de représentants des forces de l’ordre, condamnation prononcée par une justice indépendante et en présence d’observateurs internationaux, ayant reconnu de façon claire et impartiale, la validité de la procédure qui a conduit à ces condamnations ».Pour ce qui concerne les autres également, la Mission, a-t-il poursuivi, « a déjà transmis des éléments écrits, des réponses des autorités, qui comme vous l’avez

reconnue vous-même, interagissent avec toutes les pro-cédures, de façon honnête et responsable, à la différence de certaines parties qui veulent porter atteinte au Royaume du Maroc et à son intégrité territoriale, et dont se réclament les personnes auxquelles vous faites référence, et qui proclament leurs liens avec les milices armées du groupe séparatiste, qui prétendent mener actuellement une guerre contre mon pays ».Dès lors, « vous comprendrez que le contenu de votre communiqué, faisant référence à de soi-disant associa-tions pour la libération du colonialisme ou à des mili-tants politiques dont vous jugez l’action pacifique, pro-fite aux séparatistes, et les conforte dans leurs provoca-tions continues, pour le seul but d’en faire de la propa-gande et du harcèlement, y compris vis-à-vis d’un cer-tain nombre de procédures spéciales, dont la vôtre », a-t-il relevé.L'ambassadeur a également part de sa grande préoccu-pation du fait que "le communiqué de la rapporteuse interfère avec les débats en cours dans le cadre de la

47ème Session du Conseil des Droits de l’Homme, qui depuis le début de cette Session, sont marqués par une violence verbeuse et agressive du représentant de l’Algé-rie et des soutiens intéressés des séparatistes, contre le Maroc".Il indiqué avoir déjà insisté sur la grave erreur commise dans la communication précédente de la rapporteuse spéciale, sur le partage indu de sa communication, et « que vous avez aussi reconnu comme une erreur de votre part, dans les échanges que nous avons eus, le 30 avril, déjà signalé dans cette lettre », a-t-il souligné.M. Zniber a demandé à la rapporteuse, au titre de l’im-partialité et du code de conduire, encadrant son man-dat, de faire part également, publiquement, des élé-ments qui lui ont été transmis, et "qui mettent en doute et démentent de façon catégorique les allégations aux-quelles vous vous référez dans votre communiqué».Il a demandé de même à la rapporteuse spéciale de «partager le contenu de cette lettre avec les titulaires de mandat indiqués dans votre communiqué ».

Le dialogue avec Julie Guégan est un voyage culturel dans les mondes des Lettres et des Arts. C’est-à-dire dans le monde de la poésie, de la prose, du cinéma, de la peinture et de la photographie d’une part et dans le monde de l’actualité aussi. Ainsi, nous allons parler des relations humaines, nous allons parler de l’amour, de l’amitié, de la tolérance et de l’ouverture d’esprit et la connaissance de l’autre. Nous allons parler des villes, des livres, des films, nous allons parler de nous, et nous allons parler de nous, de nos pensées, de nos réflexions, de nos passions, et nous allons parler de vous

en tant que lecteurs. Des lecteurs fidèles qui nous lisent avec tant de plaisir.

Arts & Culture

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La construction de la personnalité Le monde de Julie Guégan

Par Noureddine Mhakkak

Dans sa pyramide de la collaboration, Oscar Berg, nous dit que c’est en investissant dans les relations, que nous augmenterons la confiance et permettrons à l’entreprise de devenir collaborative, qui est sa raison d’être. Ce que nous dit Berg, est que les moments informels et le partage de connaissances accroissent les conversations, augmentent les possibilités de sérendipité, et finalement, multiplient les opportunités de collaboration.

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Le taux de reproduction s’aggrave à 1,3 au niveau national

Un projet en phase avec la stratégie sanitaire du Royaume

Bilan bimensuel

Dr Moulay Said Afif, président du collège syndical national des médecins spécialistes privés

Le taux de reproduction de la Covid-19 s’est aggravé à 1,3 au niveau national durant la der-nière quinzaine (22 juin/05 juillet), a indiqué mardi le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique, faisant état d’une «augmentation notable» de 61,1% des cas positifs.Le taux de reproduction «se situe loin de l’objectif qui est de 0,7 fixé dans le cadre du plan national de veille et de lutte contre la Covid-19», a averti le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, qui a présenté le bilan.L’augmentation des cas positifs a concerné toutes les régions sans exclusive : Guelmim-Oued Noun (+262%), Souss-Massa (+100%), Béni Mellal-Khénifra (+86%), Rabat-Salé-Kénitra (+75%), Draâ-Tafilalet (70%), Marrakech-Safi (+69%), Casablanca-Settat (+60%), Dakhla-Oued Eddahab (+40%), l’Oriental (+39%), Laâyoune-Sakia El

Hamra (+24%), Fès-Meknès (+23%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (+15%).Les cas actifs se sont élevés à 5.535, contre 3.732 deux semaines auparavant (+48,3%), a-t-il pour-suivi, précisant que le dispositif de veille sanitaire a commencé à enregistrer, depuis mi-juin, une accélération de la propagation du virus.Globalement, le Maroc a comptabilisé 534.797 cas positifs depuis le début de la pandémie, avec un taux d’incidence de près de 1.469 cas pour 100.000 habitants. Ces indicateurs placent le Royaume au 43ème rang mondial et deuxième en Afrique.Le bilan total des décès a atteint 9.329 cas au 5 juillet 2021, soit un taux de létalité de 1,7%, en dessous de la moyenne mondiale établie à 2,2%. Le taux de guérison tourne autour de 97,2%.Le nombre des patients aux soins intensifs a connu une hausse de 12%, passant de 207 à 236 cas, de même pour les malades sous intubation

dont le nombre a crû de 7,7% au cours des deux dernières semaines, a-t-il argué. Le taux de positi-vité est passé de 3,31% à 4,56%, a-t-il ajouté, soulignant que cette tendance à la hausse a princi-palement concerné la région de Casablanca-Settat (10,44%), contre 0,74% à Béni Mellal-Khénifra, soit le taux le plus bas.Le dépistage a enregistré une progression sensible, passant de 58.000 tests par semaine à 81.000 tests, puis à 105.000 tests effectués la semaine pas-sée. Le Maroc a réalisé, jusqu’à lundi, plus de 6,373 millions de tests.En conclusion, M. Bellefquih a fait part d’un changement visible en termes d’indicateurs, ce qui présage le caractère sensible de la prochaine étape, affirmant : «Soit nous allons nous ressaisir en toute fermeté et responsabilité et ramener la courbe à une trajectoire positive, soit nous allons nous résigner à une rechute épidémiologique avec laquelle tous les acquis risquent d’être anéantis».

Les vaccins adoptés au Maroc sont « effi-caces contre les nouveaux variants du coronavirus » Le président du collège syndical natio-nal des médecins spécialistes privés (CSNMSP), et membre du comité scien-tifique de la vaccination, Moulay Said Afif, a souligné que les deux vaccins adoptés au Maroc sont efficaces contre les nouveaux variants du coronavirus, à condition de se conformer aux mesures préventives. M. Afif a indiqué, dans une déclaration à la MAP, que les vaccins Sinopharm et AstraZeneca restent effi-caces contre les nouveaux variants, y compris les variants britannique et indien, soulignant la nécessité de conti-nuer à respecter scrupuleusement les mesures préventives en vigueur et d’accé-lérer l’opération de vaccination pour atteindre l’immunité collective. Le

Maroc est parvenu, grâce à l’intervention personnelle de SM le Roi Mohammed VI, à conclure deux conventions avec Sinopharm et AstraZeneca ayant permis la réception d’importantes quantités de doses de vaccin, et la vaccination des catégories ciblées, dans une première étape, avant sa généralisation à l’en-

semble des citoyens, a-t-il ajouté. Cette action proactive a permis d’abord de réduire le nombre de décès et ensuite celui des cas de contamination parmi les personnes âgées et atteintes de maladies chroniques et des cas critiques, s’est féli-cité M. Afif.Il a, toutefois, prévenu des conséquences du relâchement constaté chez certaines personnes, rappelant les mises en garde du ministère de la santé à ce sujet.En outre, M. Afif a assuré que les foyers du nouveau variant indien Delta, enre-gistrés à Casablanca et Kénitra, ont été maitrisés, grâce à la vigilance des cadres des ministères de la santé et de l’inté-rieur. Sur le même registre, il a fait savoir que l’opération de vaccination se déroule dans de bonnes conditions, insistant sur la nécessité de continuer à respecter les mesures préventives en vigueur.

N° 14044- Jeudi 8 juillet 2021N° 14044- Jeudi 8 juillet 2021 3actualité

lundi 5 juillet 2021, le nombre de personnes com-plètement vaccinées a

atteint 9.181.595 personnes, tandis que les primo-vaccinés s’élèvent désor-mais à 10.119.393, a indiqué le chef de la division des maladies transmis-sibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, au cours de la présentation du bilan bimensuel (22 juin/05 juillet) de la

situation épidémiologique au Maroc.M. Bellefquih a rappelé que SM le Roi Mohammed VI a présidé lundi au Palais Royal de Fès le lancement et la signature d’accords liés au projet de

fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins, expliquant que ce projet structurant s’inscrit dans le cadre de la volonté royale de permettre au

Royaume de disposer de capacités industrielles et biotechnologiques glo-bales et intégrées pour fabriquer des vaccins.En appui à la campagne nationale de

vaccination contre la Covid-19, qui est à sa 23ème semaine consécutive, les autorités sanitaires nationales ont reçu, ce mardi matin, de nouvelles cargai-sons du vaccin chinois Sinopharm, les-quelles permettront de poursuivre confortablement les opérations de vac-cination.Aux fins de la réalisation des objectifs de la stratégie nationale de vaccination, les rendez-vous ont été étendus à la journée de dimanche, à la faveur de la mobilisation de cadres médicaux civils et militaires, tout en donnant une nouvelle opportunité aux citoyens âgés de plus de 40 ans de se faire vacciner.Le responsable a en outre fait état d’un changement visible en termes d’indica-teurs, ce qui présage le caractère sen-sible de la prochaine étape, affirmant : «Soit nous allons nous ressaisir en toute fermeté et responsabilité et rame-ner la courbe à une trajectoire positive, soit nous allons nous résigner à une rechute épidémiologique avec laquelle tous les acquis risquent d’être anéan-tis».A cet effet, le ministère de la Santé exhorte les citoyennes et citoyens à faire preuve d’un sens élevé de respon-sabilité et de vigilance citoyenne pour aller de l’avant dans la préservation des acquis et la mise en œuvre fluide des mesures d’assouplissement.

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La barre des 20 millions de doses de vaccins anti-Covid 19 sera franchie «dans les prochains jours», a indiqué mardi le ministère de la Santé, soulignant que le Maroc continue de rece-voir de quantités supplémentaires de vaccins.

La barre des 20 millions de doses franchie « dans les prochains jours »

Vaccination : arrivée de nouveaux lots du vaccin chinois Sinopharm

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Arts & CULTURE

Mohamed Nait Youssef

Le lacement du projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid 19 représente une réalisation scientifique et industrielle majeure, a souligné mardi l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Dans un com-muniqué, l’Organisation a appelé les États membres à coopérer et à se solidariser afin d’at-teindre la sécurité et la souveraineté sanitaires dans ce domaine stratégique au profit des peuples du monde islamique. Le projet, dont la cérémonie de lancement et de signature de conventions y afférentes a été présidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lundi à Fès, va permettre d’atteindre l’autosuffisance, de renforcer la sécurité sanitaire dans ce domaine et de positionner l’industrie pharmaceutique et biotechnologique du Royaume au premier plan à l’échelle du continent africain et du monde, a poursuivi la même source. Dans le cadre de la Vision Royale Solidaire, les pays du continent africain et les Etats frères bénéficieront de ce projet, d’autant plus que la crise du Covid a révélé de fortes inégalités entre les pays en matière d’accès aux vaccins, aux médicaments, aux masques et aux outils de désinfection dans le cadre de la «guerre des vaccins», a ajouté l’ICESCO qui a félicité le Maroc pour ce projet. Ce projet vise à démarrer à court terme avec une capacité de production de 5 millions de doses de vaccin anti-Covid19 par mois, avant de démultiplier progressivement cette capacité à moyen terme en mobilisant un investissement global de l’ordre de 500 millions de dollars, a relevé la même source. Dans cette conjoncture marquée par une crise épidémique mondiale provoquée par le nouveau coronavirus qui a lourdement impacté les domaines de l’éducation, de la culture, de la science et d’autres secteurs vitaux, cette Initiative Royale pionnière vient donner l’espoir d’affronter les crises de manière positive et d’en tirer profit pour réaliser des gains et opérer les transformations nécessaires, conclut l’ICESCO.

Le projet royal, une réalisation scientifique et industrielle majeure

ICESCO

Organisée par l’association Tétouan Asmir et l’association Haja Zoubida Afilal

1ère édition de la semaine culturelle estivale de Tétouan

La ville de Tétouan accueille du 14 au 20 août la pre-mière édition de la semaine culturelle estivale. Une pro-grammation riche avec plusieurs rendez-vous culturels et artistiques à la hauteur des attentes des estivants. A cette occasion, il y aura une forte participation des créateurs et des artistes de la région. Organisée par l’association Tétouan Asmir et l’association Haja Zoubida Afilal, cette 1ere édition se place comme un objectif principal de mettre en valeur le patrimoine culturel et urbanistique local, tout en participant à soute-nir la création des jeunes talents locaux, soulignent les organisateurs. Une programmation riche en activités culturelles et artistiques bien ajustée à la période festive et estivale pour la promotion de la région de Tétouan qui

connait généralement une grande affluence d’estivants en été.Il est à souligner que, la majorité des activités de cette édition se dérouleront au sein des principaux sites intra-muros ayant marqué le passé glorieux de Tétouan, au grand bonheur des touristes nationaux et étrangers qui auront l’occasion de découvrir l’aspect architectural histo-rique de la Colombe blanche, indique le communiquer. Des espaces d’exposition seront aménagés au sein des sites historiques et touristiques les plus connus de la ville. Il s’agit d’y présenter des œuvres d’art contemporain, des produits du terroir et d’artisanat, de broderie, des tenues traditionnelles du Nord… Cette première semaine cultu-relle prévoit également des conférences-débats. Pour cette manifestation culturelle, la ville de Tétouan a connu une grande mobilisation des autorités, ainsi que

des départements institutionnels et des partenaires concernés pour l’organisation des activités et des anima-tions en été, mais aussi l’embellissement des avenues et des places, ainsi que l’entretien des espaces verts pour per-mettre à la destination de se rattraper et de sortir de cette impasse, selon les organisateurs. D’ailleurs, la ville vient de connaître l’installation au début de cette saison estivale d’une signalisation touristique numérique lui permettant d’aider à l’amélioration de la performance de ses struc-tures d’accueil. Il s’agit également de la mise en place de panneaux explicatifs dans les principaux sites visant égale-ment à renforcer l’attractivité de la ville de Tétouan. Il est à noter que, le but principal de cette période estivale est d’aider les secteurs économiques locaux à redémarrer après un arrêt qui a duré à cause de la crise sanitaire que connait le pays.

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n effet, ce nouveau projet théâtral signé par le metteur en scène Bousselham Daïf, et puisé dans les textes de Artaud, Matty Visniec,

Lautréamont, a été lancé pendant la période de fermeture des théâtres depuis le mois de mars. Cette expérience a réuni une pléiade de comé-diens qui avait débouché, expliquent les initia-teurs du projet, sur la création d’un studio dédié aux artistes dont essentiellement les comédiens à la ville ismaélite. Les premiers spectacles seront livrés au grand public. «Dans la pièce ‘’Néant’’, il n’y a pas unique-ment une seule histoire, mais des histoires entamées à partir des textes poétiques pour créer au fil des images affreuses du monde d’aujourd’hui. Ce sont des fragments qui inter-rogent l’existence humaine dans son essence, mais aussi des textes provocants révélant la nature d’un être humain passif et victime d’un

lavage de cerveau quotidien », explique le met-teur en scène Bousselham Daïf. Par ailleurs, les personnages de cette pièce seront incarnés par une brochette de jeunes comédiens dont Imane ElKababri, Achraf Elhaibour, Fakir Jamal,

Omar Fermouj, Firdaous Belkher et Hala Sentsissi. Il est à rappeler que « Néant » est le premier projet artistique du studio de l’acteur que les créateurs aspirent à le développer à une école

réservée aux comédiens. Né en 1970 à Meknès, Bousselham Daif, dra-maturge, comédien et metteur en scène, est lauréat de l’institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC). Directeur

artistique de la troupe théâtre de Meknes « chamates », Bousselham compte à son actif plusieurs pièces de théâtre, entre autres « Semelles de vents », « Les bonnes », « Ras al Hanout », « Mesk El Llil »…

Après la réouverture des salles de spectacles et des théâtres, les planches nationales res-pirent une nouvelle. Enfin ! «Néant» est la nouvelle pièce de théâtre de la troupe «Chamates» qui sera présentée le 8 juillet au théâtre de l’Institut Français de Meknès.

E

Théâtre«Néant», nouveau spectacle de la troupe « chamates »

Recueil de poésie publié par les Éditions Orion

« Pluie, une lecture horizontale » de docteur Aïcha Al Khedr

La grande poétesse syrienne, Aïcha Al Khedr, vient de publier un nou-veau recueil de poésie aux Éditions Orion. Un voyage poétique à la fois actuel et profond sur un monde à la dérive, avec l’espoir comme dernier rempart.

Nous sommes face à une œuvre qui tra-verse toute une vie, avec ce que cela sup-pose comme expériences, comme projec-tions, comme espoir, comme attentes, comme déceptions, comme rêves et sou-venirs, comme mémoire vivace contre l’oubli. Aïcha Al Khedr, la grande figure contemporaine de la poésie arabe, puise sa sève dans ses veines. Elle écrit à même le sang. Elle plonge en spéléologue dans les abysses de l’âme pour en revenir avec cette quintessence, cette cinquième essence, qui allie le passé, le présent et l’avenir, dans une vision circulaire de la vie et de ses ramifications sinueuses.

Écrire sur le non-dit. Écrire sur l’impro-bable. Écrire sur ce qui naît et se dissipe. Écrire sur l’existence comme une aventure où l’humain en nous se doit de se perdre, d’un passage à l’autre, d’un territoire à l’autre, pour enfin tenter de se retrouver dans des noces alchimiques entre ce que nous sommes et ce que nous aurions pu devenir. Comme chez Marina Tsvetaieva, cette poésie creuse des sillons dans l’opa-cité des jours et fait éclater des étincelles pour illuminer tous les lendemains : «Nos poèmes, ce sont nos enfants. Ils sont plus âgés que nous parce qu’ils vivront plus longtemps que nous. Plus âgés que nous depuis l’avenir. Voilà pourquoi ils nous sont aussi parfois étrangers.» C’est juste-ment dans cette orbite giratoire où les temporalités se mordent la queue dans un retour éternel des choses que nous devons approcher les poèmes de ce recueil, réso-lument inscrit dans la dérive des mondes tels qu’ils se délitent devant nos yeux. Rien d’étranger pour cette écrivaine syrienne qui vit dans sa chair l’éclatement d’un pays, l’effritement d’un territoire, la fin annoncée d’une histoire. Aïcha Al

Khedr multiplie les images d’un bonheur à réinventer dans un monde clos, un uni-vers de plus en plus opaque, où chacun de nous est sommé de créer son histoire, de la réécrire, de trouver son horizon dans la brume du temps. Quand la poétesse parle d’amour, elle nous invite à aimer coûte que coûte dans un monde de désamour et de folie. Quand elle parle d’espoir, elle nous appelle pour semer les graines de l’espérance sur ces terrains arides que sont nos vies aujourd’hui. Quand elle parle d’oubli, elle ravive nos mémoires pour nous souvenir que souvent l’oubli est le salut des âmes qui ont vécu. Chez Aïcha Al Khedr, écrire, c’est offrir au rêve les graines de la liberté, dans un saut unique vers demain. Demain, ce jour qui signe nos renaissances : «Je suis exclue de nais-sance, du cercle des humains, de la société (...) Je suis sans âge et sans visage. Peut-être suis-je la Vie même.... Je sais qui je suis : Une danseuse de l’âme. », écrivait la poétesse russe qui trouve ici un écho grandissant qui nous rappelle que nous sommes d’abord fils et filles de l’espoir.

Omayma Khtib

Par Abdelhak Najib, journaliste et critique

« Pluie, une lecture horizontale » du Docteur Aïcha Al Khedr. Éditions Orion. 120 pages. Juillet 2021.

C M JN

2N°14044 - Jeudi 8 juillet 2021actualité 15N°14044 - Jeudi 8 juillet 2021sports

Action gouvernementale :

El Otmani : un Bilan « qualitatif et positif »

Le bilan d’étape de l’action gouvernementale est “qualitatif et positif ” puisqu’il est riche en réalisations à impacts concrets

sur le citoyen, a souligné, mardi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.

Le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a reçu, lundi à Rabat, une délé-gation du Bureau de la Commission des relations extérieures de l'Assemblée natio-nale mauritanienne, menée par son prési-dent Mohamed El Mostapha Mohamed Lemine Zeidane. La même délégation avait été reçue, auparavant, par le prési-dent de la Chambre des Représentants, Habib El Malki, et puis, mardi, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. La rencontre avec Saad Dine El Othmani a été l’occasion de mettre en avant les liens historiques entre le Royaume et la Mauritanie et les relations de fraternité liant les deux peuples, qui constituent un pilier essentiel pour boos-ter la coopération bilatérale et le partena-riat maroco-mauritanien dans plusieurs domaines, a indiqué mardi un communi-qué du Département du chef du gouver-nement.Le Chef du gouvernement a réaffirmé la volonté du Maroc de renforcer les rela-tions de bon voisinage et de coopération avec la Mauritanie ainsi que la coordina-

tion entre les deux pays en vue de faire face aux défis communs dans les domaines de développement, de l’écono-mie et de la sécurité.De même, M. El Otmani a souligné la disposition du Royaume à partager avec les pays africains frères les expériences réussies et accumulées dans les différents domaines de développement économique et social, relevant que le Maroc œuvre pour l’accompagnement et le soutien du développement dans le continent à tra-vers nombre de projets et d’investisse-ments. Pour sa part, le président de la commis-sion, en visite au Royaume dans le but de promouvoir les relations de partenariat et de coopération entre les deux pays, a exprimé la grande estime de son pays envers le Maroc, notant que la Mauritanie aspire à consolider les rela-tions de coopération et de partenariat dans les domaines vitaux en particulier, notamment l’agriculture, la pêche mari-time et la formation des compétences.Ont pris part à cette rencontre le vice-président de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale mau-

ritanienne et des membres de son bureau.Avec Habi El Malki, les entretiens ont porté sur les moyens de renforcer les rela-tions de coopération entre les deux insti-tutions législatives.Les relations fraternelles entre le Maroc et la Mauritanie reposent sur des bases solides fondées sur une histoire com-mune, ainsi que sur l'unité de la religion, de la langue et de la civilisation, a affirmé M. El Malki, selon un communiqué de la Chambre des représentants, expliquant que les deux pays sont animés d'un désir sincère pour une coopération fructueuse, tout en rappelant l'entretien télépho-nique entre SM le Roi Mohammed VI et Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie.Sur le plan parlementaire, M. El Malki a proposé une institutionnalisation des relations entre les deux institutions légis-latives, à travers la signature dans les plus brefs délais d'un mémorandum d'en-tente, exprimant, à cet égard, sa forte volonté de renforcer les liens de rappro-chement et de coopération avec l'Assem-blée nationale mauritanienne pour servir les intérêts communs des deux pays et de leurs peuples. De son côté, le Président de la Commission des relations exté-rieures de l’Assemblée nationale maurita-nienne a expliqué que sa visite dans le Royaume, à la tête d'une délégation par-lementaire, s'inscrit dans le cadre de la consolidation des relations de coopéra-tion entre les deux institutions législatives et le renforcement de l'échange bilatérale d'expériences et d'expertises, saluant la "renaissance développementale que

connaît le Maroc dans divers domaines".M. Mohamed El Mostapha Mohamed Lemine Zeidane a mis l'accent sur l'im-portance des investissements marocains en Afrique, appelant à davantage d'inves-tissements marocains en Mauritanie et au renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.À cet égard, le responsable mauritanien a mis en avant les relations bilatérales "solides et historiques", soulignant l'im-pératif de "les préserver et de les renfor-cer davantage". Il a également mis l'ac-cent sur l'importance de bénéficier de l'expérience marocaine dans le domaine de la formation des jeunes et dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche, entre autres, saluant, à cette occasion, les efforts déployés par le Maroc dans la résolution de la crise libyenne et le rap-prochement des points de vues des diffé-rents intervenants.Avec Nasser Bourita, l’entretien a porté sur les moyens de promouvoir les rela-tions bilatérales et de hisser le partenariat entre les deux pays.Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, le parlementaire mauri-tanien a indiqué que la rencontre a été marquée de succès, faisant état de la pleine disposition de M. Bourita à "consolider les relations bilatérales de sorte qu'elles soient productives et utiles pour les peuples des deux pays frères".M. Lemine Zeidane est en visite au Maroc à la tête d’une délégation qui comprend le vice-président du bureau de la Commission des relations extérieures, Taleb Moustapha Mohamed Lemine Sidi Abdella, et plusieurs membres du bureau.

Une délégation de l’Assemblée nationale mauritanienne en visite à Rabat

Série d’entretiens avec les responsables marocains

e bilan d’étape se caractérise par un nombre de réformes structurelles qui

auraient un impact sur les gouvernements futurs », a indiqué M. El Otmani qui pré-sentait ce bilan lors d’une session commune entre les deux Chambres du Parlement, conformément aux dispositions de l’article 101 de la Constitution.Dans ce sillage, M. El Otmani a révélé que l’état d’avancement de la mise en œuvre des mesures du programme gouvernemental prises (98% des mesures), selon les données disponibles jusqu’en avril 2021, porte sur les mesures achevées, à un stade avancé d’exécution ou qui s’inscrivent dans la durée avec un pourcentage de 69% et celles en cours de réalisation (24%), en phase de démarrage (2%) et des mesures qui piéti-nent ou pas encore lancées (5%).Le programme gouvernemental pour le mandat 2016-2021 a établi une transition méthodologique importante, puisqu’il a donné pour la première fois au contrat poli-tique, qui nécessite des mécanismes précis de leadership, de mise en œuvre et de contrôle, une grande importance comme c’est le cas dans les expériences pionnières, a-t-il ajouté.Le gouvernement s’est engagé à mettre en place ces mécanismes en adoptant un plan exécutif et une commission interministé-rielle pour suivre et faciliter la mise en œuvre du programme gouvernemental, avec la création d’une cellule auprès du départe-ment du chef du gouvernement, chargée du suivi de la mise en œuvre, qui lui fournit des données et contribue à la mise en œuvre de la méthodologie approuvée, a-t-il relevé.M. El Otmani a qualifié le gouvernement de “social par excellence”, car il a accordé, à travers ses programmes, “un intérêt particu-lier au développement humain et à la cohé-sion sociale, notamment en ce qui concerne le système d’éducation, de formation et de

recherche scientifique, qui est l’une des principales réformes entreprises par notre pays dans le domaine de la promotion du développement humain”, notant l’adoption de la loi-cadre 51.17 pour la première fois depuis l’indépendance comme cadre de référence contraignant pour toutes les par-ties.Le budget de l’éducation est passé de 54 milliards de dirhams (MMDH) à 77 MMDH en 2021, soit une augmentation de 33%, car “malgré le contexte de la pan-démie et ses répercussions négatives sur les finances publiques, non pas seulement le budget de l’éducation a augmenté, mais celui de tous projets sociaux visant la cohé-sion sociale”, a-t-il relevé.M. El Otmani a passé en revue un ensemble de réalisations et de programmes lancés dans ce cadre, faisant ressortit une hausse du nombre de bénéficiaires du pro-gramme “Tayssir”, l’opération “Un million de cartables”, du transport scolaire et des cantines.Ces efforts ont conduit au “développement de l’offre pédagogique et des infrastruc-tures” et contribué à une diminution de la surpopulation aux écoles et des taux de

déperdition scolaire ainsi qu’à une augmen-tation de la scolarisation, a-t-il poursuivi.M. El Otmani a dévoilé un ensemble de chiffres sur l’enseignement préscolaire qu’il a qualifié de “success story”, affirmant que le programme de généralisation de l’ensei-gnement préscolaire a réalisé un bond qua-litatif en termes du nombre de bénéficiaires qui a atteint 900.000 enfants, soit 77% en 2021.Le Chef du gouvernement a également mis l’accent sur les réalisations du programme national de l’éducation inclusive qui concerne les enfants à besoins spécifiques, soulignant que les établissements inclusifs se sont chiffrés à 3.004, soit 31%, avec 34.000 enfants.Les mêmes efforts ont été consentis en matière d’enseignement supérieur et de for-mation professionnelle, en octroyant des bourses aux étudiants et élèves de la forma-tion professionnelle, et à travers le pro-gramme de couverture médicale dont les bénéficiaires sont passés à 300.000 étu-diants en 2021, a-t-il poursuivi.Il a, en sus, noté “une augmentation des cités et des restaurants universitaires, ainsi que des fonds qui leur sont alloués afin de

fournir des services dignes aux étudiants”.S’agissant du secteur de la santé, M. El Otmani a souligné que le gouvernement s’est concentré dès le début sur l’augmenta-tion des budgets et des postes budgétaires, précisant que le nombre annuel de ces postes s’est élevé de 1.700 à 4.000 pour atteindre 5.500 en 2021.Dans la fonction publique, la voie a été ouverte à la valorisation des ressources humaines à travers un projet de loi sur la fonction publique dans le secteur de la santé, a-t-il enchaîné.Concernant les efforts liés aux budgets, M. El Otmani a précisé que le budget consacré à la santé a augmenté d’environ 25% entre 2016 et 2020, soit une amélioration de 7,27% au budget général de 2020, souli-gnant qu’il s’agit d’une évolution positive vers l’objectif d’atteindre 10% à l’avenir.Le gouvernement a pris une série de mesures importantes, telles que l’améliora-tion de la qualité des services, des infrastruc-tures sanitaires et de l’accès aux outils et équipements médicaux, ainsi que la réduc-tion du prix de 1.500 médicaments et du coût de la facture médicale, notamment celui des médicaments destinés à protéger contre les maladies graves et chroniques, en suppri-mant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).D’autre part, M. El Otmani a évoqué le pro-jet de protection sociale, transformé par le gouvernement en loi-cadre qui inclut la généralisation de l’Assurance maladie obliga-toire (AMO) pour les années 2021 et 2022 au profit de 22 millions de personnes, ainsi que la généralisation des allocations familiales pour inclure près de 7 millions d’enfants en âge de scolarisation, bénéficiant ainsi à 3 mil-lions de familles entre 2023 et 2024 avec 300 dirhams par enfant.Il a également mis l’accent sur l’élargissement de l’assiette des adhérents au régime de retraite en 2024, ainsi que sur la généralisa-tion de l’indemnité de perte d’emploi en 2025.

Botola Pro D1

Le RCA piétine face au HUSA, le MAS s’offre le MCO

u terme de ce nul, le Raja est toujours dauphin avec 49 points, à huit longueurs du leader, le Wydad Casablanca. De son côté, le HUSA s’empare provisoirement

de la 5è place avec 34 points.« Les joueurs ont l’esprit au Bénin. Le plus impor-tant c’est qu’aucun joueur n’a été blessé. Nous irons au Bénin faire ce qu’il faut, et rentrer avec un sacre », a déclaré le tacticien tunisien des Verts, Lasaad Chebbi, après la fin du match.Dans l’autre rencontre de cette journée, le Maghreb de Fès (MAS) s'est imposé devant le Mouloudia

Oujda (MCO) sur le score de 2 buts à 1, au com-plexe sportif de Fès.Les buts des Jaune et Noir ont été marqués par Ayoub Lakhdar (54è) et Nabil Marmouk (57è), alors que Nabil Ankour a réduit l’écart pour les visi-teurs (85è). Entre temps, Lamine Diakité a raté un pénalty pour le Mouloudia (76è).A la faveur de cette victoire, le MAS se hisse provi-soirement de la 10è à la 6è place (33 pts), à côté de la Renaissance Berkane.Pour sa part, le MCO stagne à la 4è position avec 35 unités.

Dans le cadre de la 26è journée de la Botola Pro D1 « Inwi » de football,

le Hassania Agadir (HUSA) et le Raja de Casablanca (RCA) se sont quittés

sur un nul blanc, mardi au grand stade d'Agadir.

A

Copa America

L'Argentine de Messi va défier le Brésil de Neymar en finale La Copa America aura bien sa finale de rêve Brésil-Argentine, après la qualifica-tion au bout du suspense des Argentins face à la Colombie (1-1, 3 tab à 2) mardi, grâce à un Emiliano Martinez héroïque aux tirs aux buts et un Messi passeur décisif.C'était le festival des Martinez à Brasilia, avec l'ouverture du score de Lautaro dès la septième minute de jeu et trois tirs aux buts arrêtés par le gar-dien d'Arsenal Emiliano.Mais la grande finale de la Copa America, samedi soir, au mythique stade Maracana de Rio de Janeiro, sera surtout un duel de stars entre Messi et Neymar, anciens coéquipiers au FC Barcelone, qui n'ont jamais remporté de titre majeur avec leur sélection nationale.Pour le sextuple ballon d'or argentin, ce sera l'occasion de rompre la malédic-

tion après quatre finales perdues (Mondial-2014, Copa America 2007, 2015 et 2016) et d'en finir avec une disette interminable de son pays, qui ne remporte pas de trophée depuis la Copa America de 1993.La cheville en sang après un tacle de Fabra, le numéro 10 n'a pas égalé le record de 77 buts de Pelé, meilleur buteur sud-américain en sélection, mais a délivré sa cinquième passe décisive en six matches dans le tournoi et n'a pas tremblé lors de la séance de tirs aux buts.Contre la Colombie, le sélectionneur argentin Lionel Scaloni a laissé sur le banc les Parisiens Paredes et Di Maria, préférant aligner Guido Rodriguez en sentinelle et Nico Gonzalez en attaque, aux côtés du tandem Messi-Martinez, très en vue en début de match.Bien lancé dans la surface par Lo Celso,

le numéro 10 argentin s'est défait du marquage de Mina et a centré en retrait pour l'attaquant de l'Inter de Milan, qui a ouvert le score du plat du pied (7e).La réaction colombienne ne s'est pas faite attendre. De retour de suspension, Cuadrado voulait fêter sa centième sélection par un but, mais sa frappe a été détournée par Emiliano Martinez.La Colombie se montrait de plus en plus pressante, touchant du bois deux fois coup sur coup, avec une frappe contrée de Barrios repoussée par le poteau (35e) et une tête de Mina sur la transversale (36e).L'Argentine s'est réveillée juste avant la pause, avec une tête à bout portant de Gonzalez détournée par Ospina.Les efforts colombiens ont finalement été récompensés, avec une chevauchée fantastique de Luis Diaz, qui a pris

Pezzella de vitesse et a devancé la sortie du gardien argentin (61e), sur une ouverture lumineuse de Cardona.Scaloni s'est finalement décidé à faire entrer Di Maria, qui a remis l'Argen-tine dans le bon sens. L'ailier parisien a délivré deux caviars en fin de match,

mais a vu Lautaro Martinez manquer l'immanquable en tirant à côté (73e) et Messi tirer sur le poteau (80e).C'est finalement Emiliano Martinez qui a qualifié les Argentins, en arrêtant les tirs au but de Sanchez, Mina et Cardona.

«CLe Maroc ne cesse pas d’impressionner le monde, par des actes qui font de lui une nation d’exception. Fortement loué par l’Or-ganisation Mondiale de la Santé (OMS) pour ses prouesses magistrales à l’échelon de la lutte contre la pandémie et, sans doute, conforté par un entrain à haute qualité en matière de l’industrie pharmaceutique et du coup de bravoure de médication, il s’attelle aujourd’hui, à s’approprier sa propre plate-forme de la production afin de se doter des variétés vaccinales dont le Covid-19 et d’assu-rer la souveraineté sanitaire. La cérémonie du lancement de l’imposante prestance, sous la présidence de Sa Majesté, aura réchauffé le cœur des concitoyens, mais également de celui des peuples africains en particulier. Notre pays s’ingénie donc à se frayer la place qui lui revient, en tant qu’entité de tradition et de génie, depuis des siècles. Il le fait dans la communion, en dépit des contraintes et des disparités qui le tirent vers le bas, en cours de chemin vers la démocratie, la justice et la prospérité de son territoire et sa population. Pour ce faire, il s’est d’abord réconcilié avec son passé lugubre, marqué par les années de plomb, tout en mettant en marche des générations de réformes substan-tielles, résolument inscrites dans la concorde et la symbiose entre l’Institution Royale et le Peuple. Ce que l’Espagne, entre autres n’aura pas pu faire au lendemain de l’ère franquiste, pour sa voie démocratique, quoiqu’elle traîne toujours les séquelles coloniales dont les pré-sides marocaines du nord constituent un hic attentatoire à l’image et au prestige de com-munauté donneuse de leçons dans la région. Récemment, lors d’une séance plénière, sous la voûte de députation, le chef de l’exécutif ibérique, Pedro Sanchez s’est mis à «quéman-der» l’implication de son voisin du sud pour assurer le «contrôle» des frontières en vue d’enrayer l’entrée clandestine des migrants subsahariens. Lourdement mis dans de sales draps, il maugréait des propos de réajuste-ment, après avoir vociféré des réquisitoires à son encontre au moment où de mineurs s’étaient infiltrés massivement à Sebta, en mai dernier. Invraisemblances, dirait le plus néo-phyte devant l’avanie que le chef de gouverne-ment espagnol se met à essuyer ! Il ne trouvait guère les mots persuasifs à se démêler pour sortir de l’embrouillement dans lequel il s’était embourbé d’autant qu’il soumettait une aide à la sûreté marocaine de 30 millions d’euros, à l’appréciation parlementaire de la péninsule. Cependant, mis à part cet appel à connotation insidieuse à la coopération sécu-ritaire de notre pays, il ne pipait mot à propos de la crise qui a éclaté entre les deux voisins et au sujet de laquelle l’Espagne s’est enveloppée de haine et d’ignominie. Celle-ci devrait bien savoir que l’engagement du Maroc en matière d’immigration est beaucoup plus dicté par le principe d’humanisme que par d’autres consi-dérations d’ordre spéculatif et surenchérique. De la même force de principe, estimant que le credo humanitaire est incontournable, il exige aussi que la question de l’intégrité de son territoire soit sacrement inviolable, tout en faisant la part des choses de ces deux dimensions de principe.

Question de principe !

Saoudi El Amalki

À vrai dire

Indestructible Italie ! Poussée dans ses retranchements par une Espagne lumineuse mardi à Londres, la Nazionale a dicté sa loi aux tirs au but (1-1 a.p., 4-2 t.a.b) pour retrouver la finale de l'Euro et parachever sa renaissance au plus haut niveau européen.Les "Azzurri" étaient du match d'ouverture, au Stadio Olimpico Rome le 11 juin... Ils seront du match de clôture contre l'Angleterre ou le D

anemark, pile un mois plus tard, dans le temple du football !Quelle résurrection pour cette Nazionale encore KO, trois ans plus tôt, par la non-qualification pour le Mondial-2018... Voici la génération montante des Chiesa, Donnarumma, Barella à une marche du som-met européen, aux côtés des anciens de sa défense, Leonardo Bonucci et Giorgio Chiellini.

En trois ans, la sélection a su reconstruire une identité, pas seulement axée sur l'agressivité et la solidité, mais animée par de séduisants petits gabarits, par une éton-nante force collective et par un style de jeu décomplexé.Et en plus de 120 minutes, mardi soir, elle a montré qu'elle pouvait aussi revenir à ses principes de base, à savoir une solidarité défensive à toute épreuve face aux innombrables assauts espagnols, et une capacité à frap-per vite et fort.Par Federico Chiesa en première lame (60e), puis via un arrêt de son immense gardien Gianligi Donnarumma, devant Alvaro Morata au bout d'une séance de tirs au but maîtrisée.La Roja regrettera les échecs de Morata et de Dani Olmo à onze mètres, ses multiples occasions manquées, mais elle ne s'attendait pas à figurer si haut dans cet Euro, portée par la jeunesse de Pedri (18 ans), Olmo ou Ferran Torres.Après le dernier tir au but réussi par Jorghino, l'Italie s'est embrasée: à Rome, notamment, des milliers de supporters rassemblés sur la Piazza del Popolo ont laissé éclater leur joie pour ces retrouvailles avec une grande finale pour la première fois depuis 2012 --leur dernier titre date du Mondial-2006.Mancini n'avait pas tout chamboulé au coup d'envoi, signe que sa formule lui tient à coeur contre n'importe quel adversaire, y compris l'Espagne, reine de la posses-sion.De l'autre côté, le sélectionneur Luis Enrique a tenté un pari en laissant sur le banc le plus italien des

Espagnols, Alvaro Morata... finalement buteur en sortie de banc en seconde période (80e).Ce choc était décidément celui des coaches: Mancini et Enrique n'ont quasiment pas quitté leur zone technique de toute la rencontre, se faisant face de leur silhouette longiligne, mains dans les poches ou bras croisés, à se creuser les méninges pour trouver la clé qui viendrait déverrouiller la rencontre... Puis à chercher les mots, une fois la séance de tirs au but arrivée, pour insuffler la bonne énergie aux troupes...Le "Mister" italien a dû connaître des sueurs froides face à la domination adverse. L'Espagnol, de son côté, a stressé pendant 80 minutes pour qu'une frappe finisse enfin au fond, après les échecs multiples de Ferran Torres (15e), Dani Olmo (25e, 33e) et Mikel Oyarzabal (58e, 65e, 66e). Trop d'imprécisions pour espérer l'em-porter, même si la première frappe italienne, d'Emerson Palmieri, a été retardée jusqu'à la 45e minute.Mais l'Italie n'avait pas encore sorti son perce-murailles fétiche, Federico Chiesa, buteur d'une frappe enroulée minutieuse (60e). Morata, buteur après une une-deux avec Olmo (80e), a ensuite retrouvé du sang-froid à son entrée en jeu, empêchant un hold-up plus précoce.Il a finalement eu lieu 40 minutes plus tard, au terme d'une partie renversante.Cette opposition, intenable de bout en bout, a déjà des allures de classique du XXIe siècle, avec ce 5e duel en quatre Euros... La Roja avait vaincu en finale en 2012, l'Italie a remporté cette manche-là. Et se prend à rêver d'un second titre, après 1968...

EuroL’Espagne quitte la compétition sous des airs de Bella Ciao

Décès de Zineb Guelzim Sedrati

Nous avons appris avec affliction le décès de Madame Zineb Guelzim Sedrati, grand-mère de notre amie et collaboratrice

Jihane Benslimane, également DG de Hera Consulting.En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos condoléances les plus attristées à Jihane Benslimane et à toute la famille de la regrettée défunte, implorant Dieu le Tout puissant de lui accorder Sa sainte miséricorde et à toute la famille éplo-rée réconfort et compassion.

« Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons ».

Associations de stars pour ouvrir le Festival de Cannes

16N° 14044 - Jeudi 8 juillet 2021La der

De Jodie Foster à Spike Lee

uatre très grands noms du cinéma - Pedro Almodovar, Spike Lee, Jodie Foster et Bong Joon-ho - ont uni leurs voix pour donner le coup d'envoi officiel du Festival de Cannes et faire redémarrer l'usine à rêves, après de longs

mois marqués par la pandémie."Dans cette année de transition, le cinéma a été ma bouée de sauvetage", a déclaré dans son français parfait l'actrice et réalisatrice américaine Jodie Foster, qui s'est vu remettre une Palme d'Or d'honneur par l'Espagnol Pedro Almodovar. Ce fidèle de Cannes, qui lui-même n'a jamais été couronné, souhaitait "être présent pour le retour du cinéma, du festival, et pour pouvoir célébrer le film d'au-teur sur un grand écran".S'étaient joints à eux le président du jury, le new-yorkais Spike Lee, dans un costume rose fuschia assorti à ses lunettes, et le réalisateur Bong Joon-ho, lauréat de la Palme d'Or pour "Parasite" en 2019, la dernière année où elle a pu être décernée avant la pandémie."Beaucoup d'entre nous ont passé une année enfermés dans nos petites bulles, beaucoup l'ont passée isolés et d'autres confrontés à la souffrance et à l'angoisse, à la dou-leur, à la peur mortelle, et nous voila enfin, après un an sans pareil, réunis dans nos jolis fringues. Ça vous a man-qué le glamour? Un petit peu? Moi aussi...", a plaisanté Jodie Foster.Dans l'après-midi, Cannes avait connu sa première mon-tée des marches sous Covid, avec l'autorisation d'ôter les masques pour les célébrités, de Jessica Chastain à Adam Driver, en passant par la chanteuse Angèle ou Mylène Farmer, membre du jury. Dans l'euphorie, pas mal de libertés ont été prises avec les gestes barrière, le temps d'une bise ou d'un baisemain.Après la cérémonie, la compétition a officiellement com-mencé avec la projection d'un film d'ouverture en forme de feu d'artifice, "Annette", opéra-rock signé d'un réalisa-teur aussi culte que rare, Leos Carax, qui sort simultané-ment dans les salles françaises.

Après des mois de confinement et de vie sociale entravée, cette belle histoire d'amour tragique, oeuvre entièrement chantée, à la beauté plastique et au souffle puissant, per-met à la Croisette, pour ses grandes retrouvailles, de "vibrer" et d'assister "à un grand spectacle", a déclaré à l'AFP Marion Cotillard.Le temps de la projection, son complice à l'écran Adam Driver, qui n'aime pas voir ses films, avait prévu... de quitter la salle pour se réfugier dans un bureau quand "Annette" commencerait: "Là, je joue avec l'agrafeuse ou le scotch et je reviens quand les lumières se rallument", a-t-il confié à l'AFP, "et je fais comme si j'étais resté là!".La compétition se poursuit mercredi avec les projections officielles de "Tout s'est bien passé", de François Ozon avec André Dussolier et Sophie Marceau, sur le suicide assisté, et du nouveau film de l'Israélien Nadav Lapid, "Le genou d'Ahed".Le jury, qui verra au total 24 films en lice pour la Palme d'Or, et devra les départager d'ici au 17 juillet, a aussi pro-fité de cette journée d'ouverture pour donner un ton poli-tique à cette édition."Ce monde est dirigé par des gangsters", a déclaré Spike Lee, premier cinéaste noir à le présider, s'en prenant notamment aux dirigeants russe Vladimir Poutine et brési-lien Jair Bolsonaro, en conférence de presse, casquette noire siglée "1619" sur la tête, en référence à l'année d'ar-rivée des premiers esclaves aux Etats-Unis.Il avait d'abord évoqué le sort des Noirs aux Etats-Unis, coeur de son engagement politique et artistique, qu'il n'a cessé d'explorer dans ses films, notamment "Do The Right Thing". Plus de "30 putains d'années après" ce film, "on aurait pu croire que les personnes noires auraient arrêté d'être traquées comme des animaux", a-t-il déclaré. Plusieurs membres de son jury ont embrayé, du réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho sur la situation politique dans son pays, à l'actrice Maggie Gyllenhaal, sur la place des femmes dans le cinéma, en passant par la Française Mélanie Laurent qui a fait le lien avec l'écologie.

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