LES VELOS D’AMBALAKILONGA

Association loi du ler juillet 1901Les vélos d’AmbalakilongaJaurand-Magneux le Gabion

42210 SAINT LAURENT LA CONCHE00 33 (0)4 77 28 95 13pthiollier@freesurf.fr

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Ils roulent pour les jeunes malgaches…

Ils sont tous de la région de Saint-Etienne, capitale historique du cycle, des armes, de

l’outillage et de la fine mécanique. Ils ont hérité du savoir-faire et de l’expérience de plusieurs

générations d’artisans et d’industriels et comme la plupart des habitants du coin, ils ont le

cœur sur la main. Avec beaucoup de bonne volonté, de dévouement, de courage et de

persévérance, ce groupe de jeunes retraités a créé l’association « Les vélos

d’Ambalakilonga ».

Ambalakilonga est le nom d’un orphelinat situé sur l’île de Madagascar à Fiananrantsoa, à

450 km au sud d’Antananarivo, qui a été fondé par Exodus, une œuvre italienne dont la

vocation est d’aider les jeunes drogués et de dispenser des formations professionnelles dans

les pays émergents. Dans cet établissement l’enseignement de la menuiserie, de l’électricité,

de l’informatique, de la maçonnerie et de la chaudronnerie permet à des adolescents de

s’insérer dans la vie avec un vrai métier.

L’idée d’adjoindre aux formations existantes celle de « réparateur de bicyclettes » est venue

à Philippe Thiollier, président-fondateur des « vélos d’Ambalakilonga » à l’issue de deux

périodes sabbatiques de deux ans (de 1998 à 2000 et de 2002 à 2004), passées à

Fiananrantsoa, au cours desquelles il s’est fortement attaché à un pays comptant au nombre

des cinq nations les plus pauvres de la planète.

C’est à l’époque de ses deux séjours que commença à se développer l’usage de la bicyclette,

un mode de déplacement idéal pour une population à revenu modeste qui doit circuler sur un

réseau routier aussi vaste que rudimentaire. Mais la mauvaise qualité du matériel importé de

Chine ne lui permettait pas de résister longtemps aux conditions d’utilisation auxquelles il

était soumis et à l’absence de réparateurs qualifiés.

C’est ainsi que Philippe projeta un plan à la fois modeste, ambitieux et généreux qu’il mit à

exécution dès que sonna l’heure de la retraite : collecter en France des vélos neufs ou

d’occasion, les acheminer à Madagascar, et former sur place avec l’aide de ses contacts

antérieurs, une main-d’œuvre apte à en assurer l’entretien et à s’installer à son compte sur

l’île, par le biais de micro-crédits.

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Création de l’Association « les vélos d’Ambalakilonga »

Elle fut créée en février 2008 avec quelques copains retraités, courageux et compétents

(Dominique AIME, Jacques BARSALON, Jacques BELIN, Pierre CERISIER et Pierre

GONIN) et ses statuts (loi de 1901) furent déposés le 14 mars 2008 .

La collecte

Troisième trimestre 2008

Les jeunes retraités partirent aussitôt en campagne, sillonnant la région avec pour principal

viatique un énorme capital de sympathie. Ils récoltèrent auprès de particuliers, d’amis,

d’industriels, de magasins de sports, d’administrations et de municipalités, 160 vélos

d’adultes, neufs ou potentiellement réparables, des pièces détachées, des outils et la somme

de 10 000 € suffisante pour en assurer les frais de transport (3800 € pour le transport

proprement dit et 6200 € pour le dédouanement).

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Préparation de la cargaison(quatrième trimestre 2008)

Jardins, hangars et garages personnels se transformèrent en ateliers et le quatrième trimestre 2008 fut consacré à la préparation du container. Pour en optimiser le volume disponible , ils fabriquèrent des caisses pour transporter outils et pièces détachées et démontèrent les vélos un par un, retirèrent les roues et les pédales et firent pivoter les guidons dans le sens des cadres.

Le voyage

En décembre 2008, la cargaison, étiquetée, numérotée, quittait Saint-Etienne pour Marseille, débarquait à Toamasina parcourait par la route, via Antananarivo, les 450 km qui la séparaient de Fianarantsoa, sa destination finale.

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L’installationmars 2009

Philippe Thiollier, son ami Dominique Aime et son neveu Grégoire Palopoli, arrivèrent au centre d’Ambalakilonga le 5 mars 2009. Accueillis par les responsables du centre d’Ambalakilonga, ils prirent possession du garage du centre de formation pour le transformer en atelier de travaux pratiques et de réparations, en salle de classe et en lieu de stockage des vélos, et, dès leur arrivée, commencèrent à remonter les vélos, un travail long , minutieux et fastidieux qui leur prit une bonne quinzaine de jours.

Puis ils s’attaquèrent à l’aménagement du local qui leur était alloué (un ancien garage) qu’ils étayèrent d’une mini-charpente pour que son toit résiste au poids des bicyclettes.

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Avec les planches de calage et les caisses utilisées pour la traversée, ils firent fabriquer par les élèves menuisiers, 50 casiers de rangement pour classer les pièces détachées dont ils organisèrent la gestion par ordinateur.

Il ne restait plus qu’à fixer aux murs de la salle de classe et des ateliers, les panneaux pédagogiques qu’ils avaient soigneusement préparés avant le départ

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Le programme des cours

Pour leur apprendre leur futur métier, les organisateurs ont rédigé pour les élèves, un manuel dans lequel la structure d’une bicyclette est décomposée en une vingtaine de pièces (cadre, fourche, roues, dérailleur etc….) faisant l’objet de vingt chapitres et de vingt fiches de travaux pratiques dirigés . Le formateur sera en charge des cours théoriques, des applications pratiques et du contrôle des connaissances.

Au départ, Grégoire Palopoli assurera cet enseignement pendant un an, tout en se chargeant de recruter un successeur malgache et de le former.

Où en sont aujourd’hui les vélos d’Ambalakilonga ?

Une dizaine d’apprentis sont arrivés et sous la houlette de Grégoire, ils forment la première promotion des « réparateurs de vélo ». Chacun d’eux devra au cours de sa formation, restaurer sous surveillance des moniteurs, dix bicyclettes.

Les vélos restaurés seront vendus pour financer le salaire et les charges du ou des moniteurs malgaches, pour acheter des pièces détachées nécessaires ou manquantes et pour apporter dans certains cas une aide financière aux jeunes apprentis. Les premiers vélos en cours de

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remise en état, sont déjà retenus et prévendus. Le but recherché est que le centre puisse s’autofinancer et que l’aide apportée se limite à la collecte des bicyclettes et à leur transport.

Philippe et Dominique, de retour au bercail, ont repris leur bâton de pèlerin, en espérant réunir suffisamment de matériel et de fonds pour envoyer fin 2009 un container deux fois plus volumineux que le premier , qui devrait leur permettre de transporter deux fois plus de vélos et de former deux fois plus de réparateurs.

« Les vélos d’Ambalakilonga »

ne sont plus un projet mais une réalité !

Aidez -les à continuer leur route

Grâce à la lettre d’information qui vous sera régulièrement adressée,

vous saurez très exactement à quoi ont servi les fonds que vous avez versés

et vous aurez plaisir à suivre l’évolution du centre de formation et de ses apprentis.

Association loi du ler juillet 1901

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Les vélos d’AmbalakilongaJaurand-Magneux le Gabion

42210 SAINT LAURENT LA CONCHE00 33 (0)4 77 28 95 13

pthiollier@gmail.com

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