l'est républicain...par son président mourad boudjellal kpour la première fois depuis 1992,...
TRANSCRIPT
19.10.2016
L’ E S T R É P U B L I C A I N | M E R C R E D I 1 9 O C T O B R E 2 0 1 6
SPORTSSPORTS
SNA01 V2
La phrase
« La traversée des cinq massifs va rendre la course plus incertaine, plus piégeuse et je m’en réjouis »Du 2e du dernier Tour de France, Romain Bardet (AG2RLa Mondiale)
Aujourd’hui
En pisteLe Vélodrome de SaintQuentinenYvelines accueille ce mercredi et jusqu’à dimanche les Championnats d’Europe sur piste, où les Français essaieront de faire mieux qu’à Rio
103e édition Du 1er au 23 juillet 2017
L’Est donnera le ton
Christian Prudhomme aimeamener le Tour de Francesur des routes inexplorées,des voies inattendues.Soucieux de voir le Tour de
France se jouer où on ne s’y attendpas, il a choisi d’arpenter, pour lapremière fois depuis 1992, cinq massifs montagneux (Vosges, Jura, Pyrénées, Massif Central, Alpes).
Mais le premier piège se trouveradès l’entrée en France après un départ de Düsseldorf et un passage enBelgique. « La troisième étape offrira un final pour les puncheurs surles hauteurs de Longwy », a signaléle chef de l’organisation. Interdiction d’avoir une panne de jambesdans la cité lorraine.
Deux jours plus tard, l’arrivée enFrancheComté sera la première destrois arrivées au sommet de cette103e édition. Pour la troisième fois àl’affiche du Tour, La Planche desBelles Filles ne surprendra plus.C’est maintenant clair, celui quis’imposera en HauteSaône ne serapas loin du maillot jaune à Paris.
Alternant étapes « rugueuses »(dixit Christian Prudhomme) et parcours pour sprinteurs, le Jura sera latroisième occasion de gagner des secondes. D’abord aux Rousses puis,plus sûrement, du côté de Chambéry
au terme d’une redoutable étape auxascensions précédemment sousutilisées (col de la Biche, Grand Colombier et Col du Chat pour 4.600 m dedénivelé).
Au cours de cette première semaine, l’Est aura indéniablement donnéle ton de ce Tour de France.
Une arrivée à l’Izoard
Ensuite, les Pyrénées avec une arrivée à Peyragudes, notamment,puis les Alpes, reviendront donnerde la hauteur au peloton. La CroixdeFer puis le Galibier au menu del’étape de SerreChevalier, puis uneinédite arrivée tracée au sommet del’Izoard, offriront aux purs grimpeurs un terrain d’expression rêvé.Avec une ligne tracée au sommet dela mythique Casse Déserte, Christian Prudhomme prouve égalementqu’il est resté un homme d’images etle Tour de France le meilleur filmpublicitaire pour dévoiler les beautés de la France.
Pour encadrer tout ça, deux contrelamontre ont été placés les premier (13 km à Düsseldorf) et avantdernier (23 km à Marseille) jours.« Le cumul des kilomètres de chronon’est pas très important, mais ilssont situés à des endroits stratégiques, au début et à la fin. Ils vont
influencer la course, j’espère justequ’ils ne vont pas la bloquer. Il faudra être inventif », estime RomainBardet.
Enfin, l’étape parisienne concluant traditionnellement l’épreuve
promet une image inédite : la traversée du Grand Palais ! Site d’accueildes plus belles expositions, il faitaussi partie du projet olympique.Une occasion pour le Tour de soutenir la candidature de Paris 2014.
À Paris, Thierry SANDOZ
En traversant cinq massifs montagneux le Tour de France réservera de nombreux pièges. Les premiers seront placés dès les étapes lorraines et franccomtoises.
K Le directeur du Tour Christian Prudhomme a dévoilé le parcours de l’édition 2017,
qui fera la part belle au NordEst en première semaine. Photos Alexandre MARCHI
Tour de France
La Planche des Belles Filles accueillera pour la 3e fois une arrivée à son sommet
La fierté hautsaônoiseParis. Hier midi au Palais des congrès, la délégation hautsaônoise avait le sourire. « C’est vrai qu’on est heureux. Et même si on le sait à l’avance, ce n’est pas sans émotion qu’on voit s’afficher sur la carte le nom de La Planche des Belles Filles. Ça a beau être la troisième fois, ça fait toujours autant plaisir », explique Yves Krattinger, le président du Conseil départemental.
Jusqu’en 2011, la HauteSaône n’avait vu qu’une seule fois le Tour de France s’arrêter. Pour un départ de Vesoul en 1972. Mais depuis, c’est un feu d’artifice. La petite station hautsaônoise a vite trouvé sa place dans le paysage du Tour de France. « J’ai été pendant une dizaine d’années en charge des relations entre ASO et les départements. J’ai donc eu souvent l’occasion de rencontrer Christian Prudhomme qui m’a appelé un jour, en 2010, pour me demander ‘’C’est quoi La Planche des Belles Filles ?’’ Je lui ai dit que c’était une arrivée de son prochain Tour de France ! Le temps de tout mettre en place, ça s’est fait en 2012 », rappelle Yves Krattinger qui a dû alors faire face au mécontentement des écologistes. Mais ils n’ont pu empêcher les aménagements nécessaires et la venue du peloton de la plus grande course du monde. Avec un succès populaire et sportif à laclé. L’an prochain, les coureurs arriveront de Vittel par SaintLoupsurSemouse, passeront à Luxeuil, RaddonetChappendu, Servance puis Fresse pour un final identiqueà celui de 2012.
« On a aussi eu de la chance.Les quatre premiers de l’étapede 2012 ont tous gagné au
moins un Tour de France. Et les six premiers de celle de 2014 étaient les six premiers à Paris. » Pas de doute, La Planche des Belles Filles ne sacre que des costauds.
« Pas de contrat signé entre nous »
« Il n’y a aucun contrat signéentre nous pour qu’ils reviennent régulièrement. Les organisateurs sont maîtres de leur parcours, mais on a beaucoup donné lors de ces deux premières éditions. Le passage duTour est aussi une belle vitrinepour tout ce que nous construisons autour du cyclisme en HauteSaône », ajoute Yves Krattinger. « La HauteSaône portait le poids de dizaine d’années difficiles au cours desquelles les gens avaient perdu la pêche. Le but était de leur redonner de la fierté. C’est possible et c’est cequ’on fait avec le Tour ! On parle d’eux et du départementde façon positive même si, comme partout, ce n’est pas toujours facile. »
En HauteSaône, on est aussi heureux d’accueillir le départ de l’étape du lendemain, à Vesoul. « Le maire (Alain Chrétien) était d’accord et on reconduira la bonne collaboration qui a amené à la réussite des derniers championnats de France. On va avoir une belle fête avec beaucoup de monde au bord de la route. Le premier jour, le peloton parcourra près de 110 km dans le département puis sillonnera durant 70 km tout le NordOuest de la HauteSaône le lendemain. Ce sera un grand moment de bonheur. » La fête semble même déjà avoir commencé en HauteSaône.
T.S.
K Le maire de PlancherlesMines Michel Galmiche (à droite) et le
président du Conseil départemental de HauteSaône Yves Krattinger
se félicitaient de recevoir à nouveau le Tour sur leurs territoires.
Le chiffre
10 millions d’Euros : la valeurestimée du club de rugby de Toulon, en passe d’être vendu
par son président Mourad Boudjellal
K Pour la première fois depuis 1992, les coureurs passeront par les cinq massifs montagneux français (Vosges, Jura, Pyrénées, Massif Central, Alpes).
Quelle est votre première réaction à la vue du tracé du Tour de France 2017 ?C’est un beau parcours, avec pas mal d’étapes dans l’Est de la France. C’est bien pour les Lorrains que le Tour revienne, notamment à Vittel, pas loin de chez mes parents, à dix, quinze kilomètres de la maison. C’est super !Cette étape de Vittel représentetelle un rendezvous que vous allez cocher sur votre agenda ?Oui, bien sûr. Dès que j’aurai connaissance du parcours exact, j’irai reconnaître l’arrivée. Longwy, Vittel, Troyes : j’ai trois étapes qui sont à moins d’une heure trente de la maison, dont celle de Vittel, évidemment, à côté de chez mes parents.Plusieurs étapes peuvent vous convenir ?J’ai bien regardé : il y a pas mal de sprints sur l’ensemble du parcours. Mais c’est un parcours assez complet, sur lequel il y en aura pour tous les goûts.Avezvous le sentiment que les sprinters sont mieux servis que lors des éditions précédentes ?Il me semble qu’il y a sept ou huit étapes pour les sprinters, c’est pas mal !Avezvous une idée du parcours de la quatrième
étape entre MondorflesBains et Vittel ?On va arriver par la Moselle, où ce n’est pas vallonné. Jepense que ce ne sera pas très, très dur.En 2017, il sera enfin temps, pour vous, de participer à un sprint sur le Tour de France…Je n’en ai jamais disputé (deux abandons en deux participations en 2013 et 2015). Ce sera une nouvelle occasion l’année prochaine.Avezvous déjà hâte d’y être ? Là, je suis en coupure.Je rentre du championnat du monde. Je vais d’abord penser à souffler, à récupérer. On pensera au Tour en temps et en heure. Mais c’est sûr, quand on regarde le parcours, ça donne envie ! C’est motivant de voir toutes ces étapes dans l’Est de la France, surtout en début de course.
À Paris, Maxime RODHAIN
Nacer Bouhanni Sprinter de Cofidis
« C’est motivant »
19.10.2016
19.10.2016