lettre de l'observatoire n° 30

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la lettre de l’Observatoire Lettre n° 30 - mai 2011 L’Observatoire Alptis de la protection sociale Créé en 1996, l’Observatoire Alptis de la protection sociale fait partie du groupe associatif Alptis, spécialiste de l’assurance de personnes. Véritable centre de recherches, animé par un réseau d’universitaires et de représentants socio-professionnels, l’Observatoire scrute les grandes tendances à l’œuvre dans le monde des travailleurs indépendants et des petites entreprises. Ses travaux font l’objet de publications et notamment d’une lettre semestrielle. Ce numéro de la lettre de l’Observatoire constitue la synthèse d’une étude complète, réalisée en mars-avril 2010 par l’économiste Stéphane Rapelli (http://rapelli.free.fr), sur le thème de l’impact de la crise financière récente sur les TPE (Très Petites Entreprises). Vous pouvez consulter ou télécharger cette étude “Comment les indépendants ont-ils passé la crise ?” sur le site www.observatoire-alptis.org Observatoire Alptis de la protection sociale 12, rue Clapeyron 75379 Paris cedex 08 www.observatoire-alptis.org COmment Les tPe Ont-eLLes PAssé LA Crise ? 1 en Franc e, les causes de la récession Décryptage La France a mieux “passé” la crise que ses voisins européens. En 2009, le PIB chutait de 5 % en Italie, de 4,9 % en Allemagne et au Royaume-Uni, de 2,6 % seulement en France. Pour autant, la récession n’a pas épargné l'économie nationale, avec des entreprises dont l’activité a accusé un net recul. En première ligne, les TPE* ont dû se battre pour rester la tête hors de l’eau. L’étude de l’Observatoire Alptis analyse les répercussions de la crise sur les TPE. Stéphane Rapelli, économiste, apporte ensuite son éclairage sur les risques d'une nouvelle crise et les moyens de s'en prémunir. La baisse des exportations L'affaissement de la demande des pays développés, puis des pays émergents, a fortement pénalisé le commerce extérieur : les exportations ont enregistré une baisse de 12,4 % en 2009. Ce sont les produits manufacturés – l'automobile, les biens intermédiaires et l'équipement – qui ont majoritairement supporté ce recul. Pour les tPe : elles ont été concernées indirectement par cette dégradation – les entreprises de moins de vingt salariés ne réalisent que 6,4 % de la valeur de l'ensemble des exportations hors produits agricoles – par le biais de la sous- traitance, des activités de logistique et des transports. 1 * L’étude porte sur les TPE (très petites entreprises) de moins de dix salariés. Elle englobe les travailleurs indépen- dants, les artisans et commerçants, et les professions libérales.

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Lettre de l'observatoire n° 30

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Page 1: Lettre de l'observatoire n° 30

l a l e t t re del’Observatoire

Lettre n° 30 - mai 2011

L’Observatoire Alptis de la protection sociale

Créé en 1996, l’Observatoire Alptis de la protection sociale fait partie du groupe associatif Alptis, spécialiste de l’assurance de personnes. Véritable centre de recherches, animé par un réseau d’universitaires et de représentants socio-professionnels, l’Observatoire scrute les grandes tendances à l’œuvre dans le monde des travailleurs indépendants et des petites entreprises. Ses travaux font l’objet de publications et notamment d’une lettre semestrielle.

Ce numéro de la lettre de l’Observatoire constitue la synthèse d’une étude complète, réalisée en mars-avril 2010 par l’économiste Stéphane Rapelli (http://rapelli.free.fr), sur le thème de l’impact de la crise financière récente sur les TPE (Très Petites Entreprises).Vous pouvez consulter ou télécharger cette étude “Comment les indépendants ont-ils passé la crise ?” sur le site www.observatoire-alptis.org

• Observatoire Alptis de la protection sociale12, rue Clapeyron 75379 Paris cedex 08 www.observatoire-alptis.org

COmment Les tPe Ont-eLLes PAssé LA Crise ?

1

en France, les causes de la récessionDécryptage

La France a mieux “passé” la crise que ses voisins européens. En 2009, le PIB chutait de 5 % en Italie, de 4,9 % en Allemagne et au Royaume-Uni, de 2,6 % seulement en France. Pour autant, la récession n’a pas épargné l'économie nationale, avec des entreprises dont l’activité a accusé un net recul. En première ligne, les TPE* ont dû se battre pour rester la tête hors de l’eau. L’étude de l’Observatoire Alptis analyse les répercussions de la crise sur les TPE. Stéphane Rapelli, économiste, apporte ensuite son éclairage sur les risques d'une nouvelle crise et les moyens de s'en prémunir.

La baisse des exportationsL'affaissement de la demande des pays développés, puis des pays émergents, a fortement pénalisé le commerce extérieur : les exportations ont enregistré une baisse de 12,4 % en 2009. Ce sont les produits manufacturés – l'automobile, les biens intermédiaires et l'équipement – qui ont majoritairement supporté ce recul.➜ Pour les tPe : elles ont été concernées indirectement par cette dégradation – les entreprises de moins de vingt salariés ne réalisent que 6,4 % de la valeur de l'ensemble des exportations hors produits agricoles – par le biais de la sous-traitance, des activités de logistique et des transports.

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* L’étude porte sur les TPE (très petites entreprises) de moins de dix salariés. Elle englobe les travailleurs indépen- dants, les artisans et commerçants, et les professions libérales.

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Le recul de l’investissementAmorcé au premier trimestre 2008, ce recul a été particulièrement marqué pour les entreprises des secteurs non financiers en 2009 (- 8 %). Les investissements en biens d'équipement, les achats de véhicules d'entreprise et les programmes de construction de locaux entrepreneuriaux ont été les plus touchés.➜ Pour les tPe : ce phénomène s’est traduit par le report systématique d’achat de matériel, y com-pris de matières premières. Par exemple, les arti-sans et commerçants n’ont pas (ou peu) renouvelé leur machine ou leur mobilier commercial.

Le repli de la productionLes entreprises ont cherché à assurer l'équilibre de leur trésorerie par un mouvement de déstockage massif. Or, cette variation négative des stocks est une des contributions les plus importantes à la ré-gression du PIB, car elle s'est accompagnée d'un recul marqué de la production dès le début de l'année 2008.➜ Pour les tPe : du point de vue des TPE, un amoindrissement de la production entraîne tout d‘abord une réduction de la masse salariale (lire page 4).

La forte régression de l’achat de logements neufs

Après un recul modéré en 2008 (- 2,7 %), l'achat de loge-ments neufs a fortement régressé en 2009 (- 8,7 %), entraî-nant dans son sillage un ralentissement de l'activité dans le secteur de la construction.

➜ Pour les tPe : la vente immobilière compte de nom-breuses TPE. Elles ont été confrontées à une baisse drastique de leur activité. Les conséquences ont été tout aussi catas-trophiques dans le domaine de la construction, où de nom-breuses entreprises ont mis la clé sous la porte.

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Les 5 étapes qui ont conduit à une crise mondiaLe

Étape 1 ➜ Le marché des subprimes se développeDès l’an 2000, les banques américaines commencent à proposer des crédits hypothécaires (subprimes) aux ménages. En stimulant la demande, l'abondance de ces crédits favorise la hausse des prix de l'immobilier, qui permet elle-même aux emprunteurs de s'endetter toujours plus.

Étape 2 ➜ Les banques transforment leurs créances en titres pour évacuer les risques

Ainsi, elles contournent les règles édictées par les accords de Bâle qui prévoient de compenser les risques par un accroissement des capi-taux propres. Ce comportement rend le porteur de risque – et donc le payeur – de moins en moins identifiable.

Étape 3 ➜ Le système se grippe et les premières faillites de banque interviennent

Afin de dynamiser les investissements étrangers, la banque centrale

américaine augmente son taux directeur. Les taux d'intérêt des em-prunts subprimes sont réévalués à la hausse. La proportion d’emprun-teurs défaillants s’accroît et de plus en plus de résidences sont hypo-théquées. Au final, la bulle immobilière américaine explose.

Étape 4 ➜ La panique bancaire se transmet aux marchés boursiers

La perte de confiance devient générale : toutes les valeurs boursières sont touchées dès le 26 juillet 2007. La précarité des banques se ren-force et les faillites se multiplient. Les états sont contraints d'intervenir pour empêcher l'écroulement de tout le système bancaire et financier.

Étape 5 ➜ La crise financière se transmet à la sphère réelleDès le premier trimestre 2008, la croissance américaine s’oriente à la baisse. Le trimestre suivant, les pays européens voient le taux de croissance de leur PIB devenir négatif et cette orientation perdurera jusqu’au printemps 2009.

Focus

Comment un dysfonctionnement du marché de l'immobilier résidentiel américain a-t-il conduit à une période de récession en France comme dans les autres pays européens ?

Contributions en points à l’évolution du PiB (%)3,0

2,0

1,0

0,0

-1,0

-2,0

-3,0

2006 2007 2008 2009

Consommation des ménages Investissement des ménages hors entrepreneurs individuels

Variation de stocks

Investissement des entreprises Solde du commerce extérieur

-- Produit intérieur brut

Source : INSEE (2011)

évolution des principales variables macroéconomiques110

105

100

95

90

85

2006 2007 2008 2009 2010

ProductionTx d'utilisation descapacités production*Taux de marge**Emploi salarié

* Industrie manufacturière ** Entreprises non-financières

Source : INSEE (2011)

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Qui a le plus “souffert” ?Secteurs

Une chute de 23,4 % pour la production automobileL'industrie manufacturière a enregistré une baisse de son chiffre d’affaire dès le dernier trimestre 2008. La produc-tion automobile a notamment régressé de 23,4 %, les biens intermédiaires ont accusé un recul de 10,4 %. En revanche, l'industrie des biens de consommation a connu une évolu-tion moins néfaste, même si certains secteurs ont été dure-ment touchés, à l'image de l'habillement.Le commerce et la réparation automobile ont souffert dès le début de l'année 2008, conséquence de l’attentisme des ménages vis-à-vis de l'achat d'automobiles. La prime à la casse a cependant redonné une croissance au secteur. Le chiffre d’affaires du commerce de détail connaît quant à lui une quasi-stabilité depuis 2005.

Le bâtiment fortement affectéLe secteur du bâtiment a été fortement affecté par la réduc-tion de l'investissement immobilier des ménages. Le volume de permis de construire délivrés a chuté de 21 % en 2008 et de 20 % en 2009. Les travaux de construction spécialisés (installation électrique, plomberie, finitions...) ont, eux aus-si, connu un ralentissement de leur chiffre d'affaires, mais de moindre ampleur. Dans ce contexte dégradé, les inves-tissements immobiliers engagés par l'État dans le cadre du plan de relance ont permis de maintenir un minimum d'ac-tivité, même si le bâtiment peine encore à retrouver une dynamique similaire à celle qui prévalait avant 2008.

Les services à la personne durement touchésLes services divers à la personne, et plus particulièrement les services artisanaux (coiffure, blanchisserie-teinturerie, etc.), ont été fortement touchés. C'est aussi le cas de l'hô-tellerie-restauration. En 2009, les volumes de production de ces branches ont ainsi décru respectivement de 2,4 % et de 3,9 %. Parallèlement, certaines branches ont subi un repli de plus de 5 %, à l'image des services de sécurité, de net-toyage ou de promotion et gestion immobilière.

Les services aux entreprises protégésLa crise n’a pas enrayé la dynamique que connaissent les activités de soutien aux entreprises (activités juridiques et scientifiques, d'analyse et de développement, de conseil en gestion...). Un phénomène peu surprenant puisque l'utilité

de ces services s’accentue en cas de crise. En outre, pour le demandeur, le recours à des prestataires extérieurs permet de les ajuster exactement à ses besoins.

Tous les secteurs d’activité n’ont pas été ralentis de façon identique. Si les branches de l'immobilier et de la construction ont subi un recul marqué, les TPE proposant des prestations de service aux entreprises ont plutôt mieux résisté au climat économique dégradé. Revue de détail.

zOOmLes TPE ont d’autant plus souffert que les banques leur ont fermé

le robinet du crédit, pourtant seul moyen de renflouer leur trésorerie et de soutenir leurs investissements.

En effet, le détail des données montre que les prêts de court terme sont devenus peu accessibles.

Cette évolution s'est traduite par un repli des demandes de crédit alors même que les entrepreneurs révélaient des difficultés

de trésorerie, notamment dans le secteur du commerce et de la réparation automobile ou de l'artisanat du bâtiment.

Hausse des défaillances et des créations d’entreprises : décryptage d’un paradoxeDans le secteur des TPE, le nombre annuel de défaillances a crû de 17,5 % de 2008 à 2009. Alors que sur la période 2002 - 2007, on comptait un peu plus de 48 800 défaillances par an en moyenne, l'année 2008 a marqué le début d'une augmentation notable avec 55 300 entreprises déclarées défaillantes. La tendance à la hausse s'est confirmée les deux années suivantes, avec 63 800 défaillances en 2009 et 61 200 en 2010.

plus de 55 % des créations en auto-entrepreneuriatMais cette réalité s’est accompagnée d’un autre phénomène : en pleine période de crise, la création d'entreprises a augmenté de 74 % en 2009. Cette évolution doit naturellement beaucoup à la mise en place du statut de l'auto-entrepreneur (voir la Lettre de l'Observatoire n° 24). Plus de 55 % des créations ont été réalisées sous ce statut. L'engouement pour l'auto-entrepreneuriat s'est d'ailleurs confirmé en 2010, puisqu'il a séduit près de 58 % des créateurs. Cet enthousiasme mérite pourtant d’être tempéré : beaucoup de demandeurs d’emploi se lancent dans l’aventure sans posséder les compétences nécessaires. Résultat : le statut n’empêche pas la précarité. D’ailleurs, ils cotisent moins et sont moins protégés. Enfin, ils “sortent” des statistiques officielles du chômage...

Éclairage

Cette publication est éditée par l’Observatoire Alptis de la Protection Sociale 12, rue Clapeyron, 75379 Paris Cedex 08 n www.observatoire-alptis.org Direction de la publication : Georges Coudert - Coordination éditoriale : Pascal Geneyton - Rédaction : In Medias Res - Maquette : Déesse Design - ISSN : 1621-97-83. Dépôt légal en cours

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L a l e t t r e d e l ’ O b s e r v a t o i r e - n ° 3 0

Les tPe face à la crise : quelles stratégies d'ajustement ?

Analyse

Baisse du chiffre d’affaires, tensions sur la tréso-rerie... Les TPE ont été contraintes d’ajuster leur outil de production pour ne pas sombrer. Mais comment ont-elles fait ?

“ La prudence commande d’épargner et de limiter les créances Stéphane Rapelli est micro-économiste et titulaire d'un doctorat es sciences économiques. Il s’est spécialisé dans l'analyse des travailleurs indépendants et de leurs entreprises.

une crise d’une ampleur identique est-elle à nouveau possible ? Stéphane Rapelli : Absolument. Ses facteurs déclencheurs ne seraient pas les mêmes, mais en termes d’intensité, elle peut se reproduire. Bien sûr des mesures ont été prises, notamment à l’encontre des banques afin qu’elles possèdent une certaine proportion de leur capital en fonds propres. Mais les institutions financières et bancaires emploient des mathématiciens de haut vol, capables d’imaginer des produits financiers suffisamment complexes pour contourner les règles. Par ailleurs, dès que la conjoncture économique est meilleure, beaucoup sont tentés de prendre des risques pour faire le plus de gain possible.

et en France ? La consommation est repartie à la hausse, mais les prévisions promettent une croissance molle autour de 1 %. En parallèle, il existe un certain nombre de tensions latentes : un risque d’inflation sur les matières premières énergétiques (le pétrole), renforcé par le climat actuel d’incertitude politique en Afrique du Nord. Mais aussi sur les matières premières alimentaires ou sur la construction immobilière, avec des prix toujours à la hausse. Il faut également prendre en compte la situation du Japon, qui va entrer dans une phase de reconstruction du pays, ce qui va occasionner des tensions sur les liquidités et va faire grimper les taux d’intérêt. Il suffirait de peu, en somme, pour que la machine s’emballe à nouveau.

quels sont les moyens pour les tpe de s’en prémunir ? Il est nécessaire de conserver un volet de liquidités et de limiter au maximum les créances, afin de préserver sa trésorerie. Autre conseil : ne pas se contenter d’un ou deux clients pour assurer la quasi-totalité de son chiffre d’affaire, ce qui peut se révéler très dangereux. Enfin, il est pertinent de chercher des débouchés parallèles à son activité (ouvrir une vitrine de vente sur Internet en complément de son magasin) ou de développer une stratégie de niche fondée sur le service (proposer un service de livraison à domicile). Concernant l’accès aux crédits, pensez aux crédits participatifs, qui proposent des taux d’intérêt très intéressants. Je dirais enfin qu’il est nécessaire de prendre soin de soi : les TPE reposent souvent sur une seule personne. Si celle-ci néglige sa santé, l’entreprise risque aussi d’être mise en péril...

Interview

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réduction de la masse salarialeLes TPE ont été les premières à détruire des emplois. Elles ont contribué à la baisse drastique des effectifs salariés dès l'automne 2008, alors que les entreprises de plus de 1 000 salariés n’ont com-mencé à réduire leur masse salariale qu’à partir de l'été 2009. Cette “hyper-réactivité” conjoncturelle s'explique aisément : en situation de crise économique importante, les petites structures possèdent moins de leviers d'action. Or, une baisse prolongée du chiffre d'affaires accroît fortement les contraintes financiè-res liées aux charges d'exploitation, dont les salaires et les coti-sations versées représentent une part importante pour les TPE.

Variation des revenusL'évaluation des revenus est un exercice délicat, compte tenu de la diversité des modes de rémunération : le gérant d'une société peut se rémunérer sous forme de dividendes et/ou sous forme de revenus d'activité.Il existe néanmoins un indicateur pertinent pour évaluer la fluc-tuation des revenus des entrepreneurs individuels : le revenu mix-te, qui recouvre la rémunération du travail du chef d'entreprise et son profit entrepreneurial. Or, les données de l'INSEE montrent que ce revenu a décru de plus de 4 % entre 2008 et 2009 après avoir progressé de 2,5 % par an en moyenne depuis 2000. Par rapport au niveau de 2005, le revenu mixte reste donc en pro-gression, mais le ralentissement de sa croissance est notable.

POUr ALLer PLUs LOinRetrouvez l’étude complète sur le thème : “Comment les indépen-dants ont-ils passé la crise ?” sur : www.observatoire-alptis.orgVous pourrez aussi consulter l’ensemble des études de l’Observatoire Alptis, notamment : L’impact de la réforme des retraites 2010 pour les Travailleurs

Non Salariés (Lettre n° 29 - janvier 2011) L’emploi non salarié en 2010. Et les femmes ? (Lettre n° 28 - 2010) Les services à la personne (Lettre n° 27 - 2009) La complémentaire santé d’entreprise obligatoire (Lettre n° 26 - 2009) Une histoire des professions indépendantes (Lettre n° 25 - 2008)

www.observatoire-alptis.org

évolution des effectifs salariés en fonction de la taille des entreprises %3,5

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-0,5

-1,5

-2,5

-3,52006 2007 2008 2009

1 à 9 salariés 10 à 249 250 à 999 1000 et plusSource : Argouarc'h et al. (2010)