lettre des collectivites locales no 1 francais-2
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8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2
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Ministre delIntrieur
Royaumedu Maroc
DGCL
Bulletin dInformation de la Direction Gnrale des Collectivits Locales
N1 - Mar s - Avril 2001
" Partant du souci de Notre Majest deconsolider ldifice dmocratique et denfaire le socle solide du dcollage c o n omique et de la solidarit sociale aux-quels Nous aspirons, Nous nous rjouissons,comme Nous lavions promis notre cherpeuple dans le Discours du Trne, deNous pencher sur le raffermissement de cetdifice partir de sa structure fondamentale, savoir les Collectivits Locales."...
" Ainsi, la rfor me d e la char te des Collectivits Local es, c o m m u n a l e s ,p r ovinciales et rgionales, doit tre m ue par les quatre objectifs suivants :
Premi rement : am l iora t ion du statut et de la si tuat ion de l di le etla recherche dun meilleur systme d e gestion locale, titre dexemple, travers la limitation des responsabilits excutives aux candidats rpondant un niveauminimum daptitudes de formation, avec linterdiction du cumul des mandats locaux.
Deuximem ent : ren forcement des mcanismes de protection des servicesp u b l i c s travers une sparation claire entre les deux fonctions de dlibrationet dexcution, l interdiction llu dtablir des relations dintrts, particulirement,
avec la commune dont il est membre, et la consolidation du contrle externe par lebiais des audits et des Cours des Comptes Rgionales.
Troisimement : extension d u champ de la gest ion locale tr aversl l a r gissemen t des comp tences d es conseils locaux et des a ttr ibut ionsde leur s prsidents, le tr ansfert des comp tences et des crd its, selon uneconception avance de la dcentralisation et de la dconcentration, lattnuation de latutelle en faisant prvaloir le contrle a posteriori sur le visa pralable et le contrle deproximit sur la tutelle centralise, la rduction des dlais dapprobation des dcisionsdes conseils locaux, linstitution du droit de consultation pralable, le contreseing desdcisions des reprsentants de lEtat et la validit du recours contre les dcisions nonconformes aux dlibrations du conseil.
Quatrimement : cration dun nouveau systme de gestion urbaine
consacrant le pr incipe de l unit de la vi l le, gre par un conseil de la villequi exerce toutes les responsabilits municipales, avec ses cts des conseilsde circonscriptions comme units sectorielles, ne jouissant pas de la personnalitmorale ni de lautonomie financire, charges de la gestion des affaires ncessitantune proximit vis--vis des citoyens."
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EXTRAITS DU DISCOURS
DE SA MAJESTELE ROI MOHAMMED VI
A LOUVERTURE DE LA
SESSION PARLEMENTAIRE
DAUTOMNE 2000,
Editorial
Organigramme de laDirection Gnra le desCollectivits Locales
Espace juridiqueIndemnits de reprsentation desconseillers communaux et rgionaux.Conditions daccs certainesf o n ctions rgionales.Ordonnances de saisie des biensmobiliers du domaines publiccommunal.
La vi e des Assemb les
LocalesQuestions financires etbudgtairesInnovations en matire de prvisionsbudgtaires des Collectivits Locales.
Economi e et dvelopp ementlocauxProgramme de lutte contre les effetsde la scheresse.
Secteurs socia uxOpration spciale de rhabilitation destablissements scolaires par le FEC.
Prog ram mes spciaux dedveloppement ruralProgramme dApprovisionnementGroup en Eau Potable desPopulations Rurales (PAGER).Programme dElectrification RuralGlobal (PERG).
Services publics locauxTransport urbain : nouvelle approchedes problmes du secteur.
Coopra tion dcentra liseVisites des lus locaux ltranger :
bilan de lanne 2000.Sminaire de Marrakech sur lesAssociations Nationales des PouvoirsLocaux.
Rpertoir e Tlphon ique
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Depuis le tournant historique de 1976, la dcentralisation ma rocainea accompli des progrs significatifs, quattestent les rythmes
exceptionnels de progression de la plupart des agrgats locaux :finances, fiscalit, investissements, ressources humaines
Les Collect ivi ts Locales sont nouveau appeles connatre, dans les
p r ochai ns mois, di mpor tantes rfor mes, rclam es et souhaites par toutes les
composantes de la Nat ion. Les rformes envisages seront g lobales ettoucheron t un la rge spectre: rfor mes des institutions, des char tes fondamen tal es,
du code lectora l, d es finances et de la fiscalit locales, du statu t de la fonct i o n
publique terr i tor iale, de la carte administrat ive et lectorale, du rgime desbiens et de la proprit des Collectivits Locales
Ce vaste plan de rforme devra tre men terme avant les prochaines
chances lectorales de 2002, qui devraient dater une nouvelle re pour ladmocrat ie loca le, e t impr imer la dcent ra l i sat ion marocaine le saut
q u a l i f icatif que chacun app elle de ses vux.
Si depui s plus dun q uar t de sicle, les Collectivits Local es sont ai nsi au cur
du chang ement, le domain e de la communi cation et de l information, nono b s t a n t
son im porta nce, a, en revanche, beaucoup moins retenu l attention d es dcideur s
et des rformateur s.
La gouvernance territoriale et le management modernes ne peuvent se
concevoir en l absence dune gestion pert inente de "la communication" et de"linf orma tion", considr es de nos jours comme des facteurs crit iques d e prog r s .
La ressource documentaire, qu i fa i t actue l lement dfaut l env i ronnement
local, nest pas moins stratgique que la ressource humaine ou f inancire.Cest l pa r consquent un nouveau champ o les in i t ia t i ves cent ra les et
terr i tor iales doivent se mult ipl ier pour la mise niveau de ce volet dterm i n a n tde la g est ion terr i tor iale.
Dans ce sens, i l a par u n cessair e au Ministre de l Intr i eur, denta merce chantier, avec le lancement de deux supports de communication et dinfor-
mation, ladresse et au service des Collectivits Locales en particulier, et detous ceux qui sin tressent la vie locale et rgion ale en g nral : la diffus i o n
dun bulletin dinformation et l ouverture prochaine dun site WEB/DGCL.
A pl usieur s repr ises, les col loq ues natio na ux des Coll ect ivi ts Locales ont
r e c o mm and la publ ication dun e brochure ddie la dmocratie locale. Cevu des lus locaux, vieux de plusieurs ann es, sera rali s sous la for me d u
prsent bulletin de la DGCL, intitul " La lettre des Collectivits Locales ", qui
pa ra tra, d an s une p rem ire tape, selon une priodicit bimestr iel le.
" La lettre des Collect ivi ts Locales ", entend servir despace une com-m un icat ion cibl e e n d i re ct ion des Col lect iv i ts Locales, d e l ad min ist ra t ion
t e r r i t oria le, des lus et des fonctionna ires territo riaux, qui pourront trouverpriodiquement dans ses multiples rubriques, la ressource documentaire, la
donne qual i tat ive ou stat ist ique, l informat ion, le consei l ou la norme,
n c e ssair es la revalor isation du service p ublic local.
Au-del de cette cible basique, " La lettre des Collectivits Locales " tenteraind irectement d e rpond re, aussi, aux besoins dinform ation d un vaste lectorat
sur ce secteur: partenaires conomiques et sociaux des Collectivits Locales
mdias universits
Souhaitons que ce premier support de communication atteigne son but, auservice du grand idal de la dmocratie locale, dont Feu SA MAJESTE HASSAN
II, et son digne successeur SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI ont fait, en touteconviction, un choix de socit irrversible.
EDITORIAL
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Division de la CoordinationAdministrative
Organigramme de la Direction Gnrale
des Collectivits Locales (DGCL)
La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale
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N 1
cadre de lexercice de la tutelle lgale
sur la gestion de leurs ressourceshumaines et financires ;
- de prparer et de coordonner lesplans et les programmes de dvelop-pement et lquipement desCollectivits Locales, de fournir leconseil et lassistance technique lamatrise des projets, dassurer lecontrle et la coordination des travauxdquipement des CollectivitsLocales. Elle est charge, galement,de promouvoir les espaces verts et les
amnagements paysagers dans lesvilles et les centres du Royaume ;
- dassurer le suivi et la coordinationdes tudes et des travaux en matiredeau potable et dassainissementsolide et liquide, de prparer enc o llaboration avec les administra-tions concernes la rglementationrgissant ces secteurs et de contribuer ltablissement dune normalisationapproprie ;
- dassister les Collectivits Locales
dans leurs tches de conservation, degestion et de dveloppement de leurpatrimoine, de suivre les transactionsy affrentes et den contrler lexploi-tation et le rendement. Elle procde des tudes et oriente laction desCollectivits Locales pour la mise envaleur conomique de leurs biens.Elle a, en outre, pour missiond o r g aniser leur intervention enmatire durbanisme ;
En vertu de larticle premier du Dcretn2-97-176 du 14 Chabane 1418(15 dcembre 1997) relatif auxa t t r ibutions et lorganisation duMinistre de lIntrieur, la tutelle surles Collectivits Locales figure parmiles fonctions principales et les prr o-gatives tatiques dvolues au Ministrede lIntrieur.
Larticle 3 du Dcret susvis,consacre, de ce fait, la DirectionGnrale des Collectivits Locales, uneplace importante dans la structure
administrative gnrale des servicescentraux du Ministre de lIntrieur.
Larticle 18 du mme Dcret dfinit,expressment, les missions qui incom-bent la Direction Gnrale desCollectivits Locales. A ce titre, laDGCL est charge :
- de suivre le fonctionnement desassembles locales et le contrle deleurs activits soumises la tutelle, depromouvoir linstitution de lEtat civil,dassurer le recensement des assuje-
tis au service militaire, de dvelopperla coopration intercommunale, desuivre et coordonner lactivit interna-tionale des Collectivits Locales, deconstituer et grer au service dudveloppement local un fondsdtudes, des rfrences bibliogra-phiques et des publicationsdiverses ;
- de superviser lactivit financiredes Collectivits Locales, dans le
- dlaborer et de mettre en uvre la
politique gouvernementale dans ledomaine de la promotion nationale.Elle arrte, par le biais de la Direction
de la Promotion Nationale, le pro-gramme prvisionnel annuel compte
tenu des propositions qui lui sontsoumises par les divers administrationset organismes intresss et veille
lexcution des programmesap p r o uvs ;
- de dvelopper et de grer une basede donnes locales, de fournir le
conseil et lassistance pour la mise enplace de systmes dinformatisationdans les Collectivits Locales et decontribuer au dveloppement des
a pplications.
La Direction Gnrale des CollectivitsLocales est structure en directions,elles mmes compartimentes en
divisions et en services.
Dans le but de mieux faire connatrela DGCL, et le rle de chacune
de ses structures internes et de faciliterle contact des administrationsterritoriales et locales avec sess e rvices, il a paru utile de prsenter
lorganisation de la DGCL traversune srie darticles paratre dans" la lettre des Collectivits Locales ".
Ce premier numro prsente lorga-nisation gnrale des directions de
la DGCL.
Direction des Affaires
Juridiques, des Etudes,
de la Documentation,et de la Coopration
Direction
des FinancesLocales
Direction de la
Planification etde lEquipement
Direction de lEau
et delAssainissement
Direction du
Patrimoine desCollectivits Locales
Direction
de la PromotionNationale
Division des Etudes et des TravauxInformatiques
ORGANIGRAMME DE LA DGCL
Di recti on Gnra le des Co ll ectivi ts Lo c a l e s
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Les prs idents des communauts
u r b a i n e s et l e u r s a d j o i n t s
p e r o ivent , galement , desindemn i ts don t le t aux mensue l
es t dtermin comme su i t :
Condi t ions d accs
cer ta i nes fon ct ion s
rg iona les
La loi 47.96 relative l'organisation
de la Rgion a prvu dans son titre V
la mise la disposition du prsident
du conseil rgional dun secrtaire
g n ral et des chargs de missions et
d'tudes (art 51) dont les conditions de
nomination et les modalits de
r m unration ont t fixes par le
Dcret n2.00.1043 en date du 22
Aot 2000 (Bulletin officiel n4831 du
18 Septembre 2000).
Ce texte s'est attach lever le
niveau et les profils du personnel de la
Rgion en rapport avec l'importance
accorde la rgionalisation.
Dans ce sens, un systme de rmu-
nration attrayant a t mis en place
par ce mme texte pour drainer les
comptences vers ces nouvelles col-
lectivits territoriales.
Le secrtaire gnral de Rgion et les
chargs de missions et d'tudes sont
nomms par dcision du Prsident d uconseil rgional, vise par le
Gouverneur du chef-lieu de la Rgion,
Prsident
1er vice-prsident
2me vice-prsident
Autres vice-prsidents
Rapporteur gnral
du budget
Rapporteur adjoint
Secrtaire du conseil
Secrtaire adjoint
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Espace juridique
I n d e m n i t s d er e p r s e n t at i on des
consei l lers commu-naux e t rg ionaux
Adjoints
700dh
1 000dh
1 300dh
1 500dh
2 000dh
Prsidents
1 400dh
2 100dh
2 700dh
3 500dh
4 000dh
Le taux des indemni ts men-
suel les a l loues aux prs idents
des Consei ls Communaux et
leu rs ad jo in t s va r ie en fonc t ion
de la na tu re de la commune
(urba ine ou ru ra le ) e t des
n iveaux dmograph iques des
comm unes urb a in es. Ce taux est
a ins i f ix comme su i t :
Adjoints
3 000dh
2 500dh
2 000dh
Communauts urb
- Casablanca, Rabat
- Fs, Marrakech,
Mekns, Oujda,
Sal, Tanger,
- Agadir, Knitra,
Safi , Taza, Tmara,
Ttouan,
Prsidents
6 000dh
5 000dh
4 000dh
Le Bulletin Officiel a publi dans son
dition n 4832, page 821, du 21
Septembre 2000, la version franaise
du Dcret relatif aux indemnits de
fonction, de reprsentation, et de
dplacement accordes aux
membres des bureaux des conseils
rgionaux, des conseils des commu-
nauts urbaines et des conseils des
communes urbaines et rurales, ainsi
quaux indemnits pour frais de
dplacement attribues aux
conseillers rgionaux.
Ce texte fixe le taux et les conditions
dattribution desdites indemnits aux
membres des bureaux des Rgions et
des conseillers en application des
di spositions de larticle 39 de la loi
n47-96 du 2 Avril 1997 relative l o rganisation de la rgion.
Ce mme texte abroge et remplace le
Dcret du 13 juin 1978 relatif aux
indemnits de fonction, de reprsen-
tation et de dplacement alloues
aux membres des bureaux des
conseils communaux et des conseils
des communauts urbaines.
Le nouveau rgime indemnitaire est
applicable en vertu des dispositionsde ce Dcret compter de la date de
sa publication au Bulletin Officiel,
aussi bien pour les bureaux des
Rgions que pour ceux des com-
munes urbaines et rurales et des
communauts urbaines.
A signaler que le texte comporte dans
sa version franaise une erreur
d i mpression au paragraphe 2 de
larticle 3. Lire " communauts urbaines
" au lieu de " communes urbaines ".Un erratum sera incessamment
publi dans ce sens.
La version arabe de ce Dcret a t
publie au B.O N 4831 du 19
Joumada I 1421 (18 Septembre2000).
Ce Dc r e t f i x e l e t aux des
i n d e m n i t s a l l o u e s a u x p r s i -
dents des Consei ls rg ionaux,
aux v ice-pr sidents, au rap porteur
gnra l d u bu dge t , au secr ta i re
du conse i l e t leu rs ad jo in t s
comm e su i t :
7 000 DH
5 000 DH
4 000 DH
3 000 DH
2 000 DH
1 000 DH
2 000 DH
1 000 DH
Communes
- C.R
- Municipali ts :
= ou < 25 000 hbts
25 001 100 000
100 001 225 000
plus de 225 000
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La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale
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N 1
parmi les candidats remplissant les
conditions suivantes:
Le secrtaire gnral de Rgion est
nomm parmi les candidats titu-
laires d'un diplme permettant le
recrutement dans un cadre class l'chelle de rmunration n11 ou
grade quivalent et comptant au
moins cinq annes de services
effectifs dans le secteur public,
semi-public ou priv, aprs l'ob-
t e ntion du diplme.
Les chargs d'tudes sont nomms
conformment aux dispositions du
Dcret n2.80.645 en date du 5
Janvier 1981, instituant une fonc-
tion suprieure de charg d'tudesdans les dpartements ministriels
et prvoyant leur nomination parmi
les candidats titulaires:
- d'un Diplme d'Etudes Suprieures
ou d'un diplme quivalent et justi-
fiant de 5 annes d'anciennet
dans le secteur public, semi-public
ou priv aprs l'obtention du
d i p l me ;
- d'une licence ou d'un diplme qui-valent et comptant au moins 10
annes d'anciennet dans le secteur
public, semi-public ou priv aprs
obtention du diplme.
Les chargs de missions sont nomms
parmi les candidats titulaires d'un
diplme permettant le recrutement
dans un cadre class l'chelle de
rmunration n10 ou un grade
quivalent.
Il est signaler que le recrutement
des chargs de missions et d'tudes
doit s'effectuer sur la base d'un
nombre fix conjointement par le
Prsident du conseil rgional et le
Gouverneur du chef lieu de la
Rgion et pour lequel des postes
budgtaires correspondants sont
ouverts au budget de chaque
rgion en fonction de ses possibili-
ts financires.
Le secrtaire gnral de Rgion
p e roit la rmunration et les avan-
tages prvus en faveur des chefs de
cabinets ministriels, tels que fixs par
le Dahir n1.95.162 en date du 10
Octobre 1995 relatif la situation
des membres du Gouvernement et
la composition de leurs cabinets, et
par le dcret N2.97.364 du
16/ 06/ 1997 relatif lemploi sup-
rieur du directeur dadministration
c e n t r a l e .
Les chargs dtudes peroivent les
rmunerations et les avantages
prvus par le Dcret n2 - 80 - 645
du 05 - 01 - 1981 instituant une
fonction suprieure de charg
dtudes dans les dpartements
m i n i s t i r i e l s .Les chargs de missions peroivent
une rmunration mensuelle forfaitaire
quivalente celle de chef de
s e c r tariat particulier de Ministre,
telle qu'elle a t fixe par le
Dahir n 1.95.162 du 10 Octobre
1995.
Or don nan ces de
sai sie d es bi ensmob i l i e rs du doma in e
pub l i c communa l
Le juge marocain a adopt, ces
d e rnires annes, une attitude
constante, dans les litiges o se
trouve mise en cause la responsabi-
l it des Collectivits Locales.
Il sagit dordonnances de saisiede biens mobiliers du domaine
public communal (camions
bennes, engins et outils affects
aux travaux publics), rendues
lencontre des communes.
Comme ces ordonnances confond e n t
biens publics et biens privs des
Collectivits Locales et risquent de
porter atteinte aux rgles de ges-
tion du domaine public, Le Ministre
de lIntrieur a tenu rappeler auxresponsables communaux le prin-
c ipe de l i nsaisissabili t des biens
du domaine public, et ce, par circu-
laire n108 / DAL/ 3 du 21 Juillet
2000.
Cette circulaire se fonde sur un
c e rtain nombre de considrations,
savoir que :
1) le domaine public est dutilit
publique. Sa vocation est dtre
lusage de tous. Le lgislateur a
prvu cette affectation lusage
public en stipulant expressment
que ce domaine est inalinable,
insaisissable et imprescriptible ;
2) le domaine public comprend des
biens immeubles et des biens
meubles. Il est logique que cesd e rniers obissent aux mmes rgles
de protection lgale.
Le lgislateur a, nanmoins, prvu
des amnagements qui permettent
de disposer des biens meubles deve-
nus vtustes ou hors dusage. Mme
si les lois rgissant le domaine de
lEtat, des communes urbaines et des
communes rurales nont pas dispos
expressment que le domaine public
et le domaine priv sont composs
de biens immeubles et de biens
meubles, ces derniers en font int-
gralement partie. Ce principe est
adopt par les textes rglementaires
relatifs au mode de gestion du
domaine des municipalits et des
communes rurales, linstar du droit
c o m p a r ;
3) ces biens meubles sont affects
au service public. Ils sont indispen-sables au fonctionnement des serv i c e s
d intrt gnral (travaux publics,
collecte des ordures mnag r e s . . . ) .
Leur saisie peut causer prjudice
lintrt gnral ;
4) le lgislateur a qualifi descro-
querie toute atteinte aux rgles de
cession du domaine public (article
540 du code pnal).
Le juge ne peut en ordonner las a isie sans droger cet esprit de
la loi;
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Dans le cadre de ses missions lgales
dappui aux Collectivits Locales et
de tutelle sur les activits et sur les
corps lus, le Ministre de lIntrieursuit avec attention la vie des assem-
bles locales, prodigue le conseil et
lassistance, assure le contrle lgal
et met en uvre, le cas chant, les
mesures lgales visant la protection
de l intrt public.
Les assembles locales ont connu au
cours de lanne prcdente quelques
mouvements et changements ayant pour
origines des causes internes ou des
mesures externes, inities par les autori-
ts gouvernementales comptentes.
Les changements les plus significatifs
rsultent de la mise en uvre par les
conseils communaux de la procdure
lgale de dmission de leurs excutifs par
les 2/3. Prs de 14% des Communes
(204 sur 1 547) ont t le thtre de
mouvements de destitution des prsi-
dents, dont les 2/ 3 ont effectivement
abouti un changement des bureaux en
place (Voir tableaux ci-dessous)
Dmissions par la procduredes 2 / 3 par type de Commune
La vie des Assembles
Locales
Dmissions
Avortes
0
15
42
57
Communes
Communauts
Urbaines
Communes
Urbaines
Communes
Rurales
Total
Dmissions
Effectives
2
18
125
145
Nouveaux
prsidents
10
15
32
20
6
79
4
17
3
0
19
2
1
145
Tendance
Politique
U.C
R.N.I
P.I
M.P
U.S.F.P
P.N.DM.N.P
P.P.S
M.D.S
P.S.D
O.A.D.P
S.A.P
F.F.D
P.A
TOTAL
Prsidents
dmis
15
16
22
22
16
169
0
9
1
3
19
0
0
145
Siges gagns
ou perdus
-5
-1
+ 10
-2
-10
-60
+ 4
+ 8
+ 2
-3
0
+ 2
+ 1
Vent i l a t ion des siges perdu sou ga gns par tendancepo l i t i que
Limpossibi li t de faire adopter par
ces assembles les projets de bud-
gets, plusieurs mois aprs la date
requise, mettant en pril les int-rts de la collectivit, a justifi
dans la plupart des cas les
mesures de suspension prises
lencontre des conseils concerns.
Des dlgations spciales, dsi-
gnes dans les formes prvues par
la loi, ont assur la continuit du
service public et gr les affaires
courantes pendant la dure de
suspensions des assembles
c o n c e r n e s .
Les conseils suspendus reprennent
de plein droit leurs activits lex-
piration de la dure de leur suspen-
sion. Cette mesure prventive a
valeur de mise en garde.
Elle peut tre suivie de dissolution
de toute assemble, au cas o les
motifs qui ont justifi la suspension
persistent et constituent une menace
lintrt gnral et au fonctionne-
ment normal de la collectivit.
C onse i l s com m unaux ayan t
f a i t l o b j e t d u n e s u sp e n si o n
( 2 0 0 0 - 2 0 0 1 )
En outre, le Ministre de lIntrieur a
t contraint, en vertu des pouvoirs
qui lui sont confrs par la loi, de
prendre des arrts de suspension
lencontre de prs dune quinzaine
de conseils communaux, en raison
de dissensions internes qui ont
entran la paralysie de leurs activit s .
Ces mesures ont t prises, titre
davertissement, et aprs puisem e n tde toutes les tentatives de rglem e n t
et les mises en garde dusage.
Type de communes
Communes Urbaines
Communes Rurales
Total
Nombre
06
08
14
6
5) la position du juge, ce sujet
mconnat une jurisprudence
applique par les tribunaux maro-
cains sous le protectorat et au
dbut de lindpendance selon
laquelle le domaine public nepeut faire lobjet ni de cession ni
de saisie.
La circulair e N 108 a pp elle
lattention sur le caractre
infond de ces ordonnances
sans pour autant mcon-
natre l i ntrt ain si vis qui
consiste pr otger les dr oitsdes citoyens. Elle rappelle,
en outre, aux responsables
communaux, lobligation
dexcuter les dcisions jud i-
ciair es ayant a cquis lautori t
de la chose juge ; le devoir
de respecter la lgalit et
daccorder aux droits desadministrs une pr occupation
de tous les instants.
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La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale
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N 1
Commu nes concernes par lesmesures de suspension
Communes
Communes Urbaines
EL HAJEB
TAOURIRT
LAKHSSAS
OUEZZANE
TAZA AL OULYA
RICH
Communes Rurales
NFIFA
M SAADA
MOUL EL BERGUI
LAMSABIH
TAZARINE
LGHARBIA
AIT ISHAQ
LAAGAGCHA
Prfectures ou
Provinces
EL HAJEB
TAOURIRT
TIZNIT
SIDI KACEM
TAZA
ERRACHIDIA
CHICHAOUA
KENITRA
SAFI
SAFI
TAZA
EL JADIDA
KHENIFRA
EL JADIDA
Date de
suspension
25.05.2000
14.09.2000
06.11.2000
07.11.2000
11.12.2000
01.02.2001
25.05.2000
14.09.2000
06.11.2000
06.11.2000
06.11.2000
25.01.2001
01.02.2001
12.02.2001
En excution des Hautes Directives
Royales relatives la mise en
uvre du nouveau concept de
l a utorit et au renforcement des
institutions, de la dmocratie, et de
lEtat de droit, le Ministre de
lIntrieur a engag un ensemble
de mesures - en direction dune
part, des administrations territo-
riales et des autorits locales, et
dautre part, des Collectivits
Locales - visant traduire rapidem e n tce changement sur le terrain.
Ladministration de tutelle a dans ce
sens, en particulier, renforc son
d i spositif et son programme de
contrle et daudit des Collectivits
Locales, dans le cadre de la politique
du gouvernement de SA MAJESTE
LE ROI de moralisation de la vie
publique et damlioration delimage des institutions locales et
des lus, dans lopinion publique.
Laction, mene grande chelle, de
vrification des comptes, daudit de
gestion, de contrle de la matrialit
des dpenses, dapprciation des
performances vise prcisment
impacter les objectifs de la tutelle, sacraliser le principe de la lgalit et
la primaut de lintrt gnral,
protger les droits et les liberts indi-
viduels et collectifs, identifier les
carences et les dysfonctionnements,
lutter, sil y a lieu, contre les errements
et la fraude, et confondre leurs
auteurs.
Le corps des inspecteurs de lIGAT at ainsi mobilis en vue dassurer la
plus large couverture du territoire et
de toucher le plus grand nombre de
Communes. De nombreuses missions
de professionnels et dexperts de
lIGAT ont ainsi couvert systmatique-
ment au cours de lanne 2000, len-
semble des prfectures et provinces
(71), des communauts urbaines (14)
et communes urbaines (249).
La priorit a t accorde ces
c o llectivits locales en raison de leur
potentiel conomique, de leur poids
dmographique, de lenvergure
politique des lites qui les dirigent, et
du fait quelles contrlent plus de
70% du volume budgtaire et des
emplois locaux.
Les autorits de tutelle de proximit
ont pour leur part effectu prs de
300 missions de vrification des
comptes et de la gestion des
c o mmunes rurales, gouvernes par
le mme principe de rigueur et de
sanction de toutes les formes
d i nf r a c t i o n s .
Le dispositif de contrle et daudit,
mis en uvre, a produit les effetspolitiques, symboliques et pdago-
giques attendus ; de mme quil a
permis didentifier les faiblesses, les
dysfonctionnements et les limites de
la gestion dcentralise, et de relever
les entorses la lgalit, les dficits
de la gestion, voire les errements, les
irrgularits ou la fraude.
Les autorits de tutelle, moyennant un
examen tatillon, au cas par cas, ont
engag les mesures correspondant
chaque situation : conseil, assistance,
appui technique ou financier, redres-
sements divers, ou encore mise en
uvre des procdures lgales de
sanction lencontre des auteurs desinfractions avres.
Le Premier Ministre et le Ministre de
l I n t r i e u r, en vertu des pouvoirs qui
leur sont confrs par la loi, ont
ainsi pris, dans le respect des formes
requises, une douzaine de dcrets
de rvocation et darrts de
s u spension depuis le dbut de
l a nne 1999.
Ces chiffres sont appels sans
doute voluer, lissue de la
procdure contradictoire engage,
conformment aux dispositions de
larticle 8 du dahir portant loi du
30 septembre 1976, qui concerne
plus dune centaine de responsables
communaux, invits sexpliquer sur
leur gestion ou sur les griefs reten u spar les missions dinspection et
d a u d i t .
Adjoint
01
01
Nature de la sanction
Rvocation
Suspension
Total
Prsident
11
02
13
Nombre
-
8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2
8/16
8
Questions financireset budgtaires
Innovat ions en m at ire
de pr visions budg -ta i res des Col lect iv i ts
Locales
Lexercice budgtaire 2000/2001 a
t marqu par lentre en vigueur de
nouvelles techniques de prvision
dictes par les orientations de la cir-
culaire N57/DGCL/DFL du
13/04/2000 relative la prparation
des budgets des Collectivits Locales,au titre de la priode de transition
2000/2001.
Ces nouvelles techniques qui visent
rapprocher, autant que possible, la
prvision budgtaire de la ralit
financire des Collectivits Locales
ont permis celles-ci doprer un
rajustement de leurs prvisions de
recettes et de dpenses de manire
adosser leurs programmes dquipe-
ment sur des recettes sres et nonalatoires.
Au titre de cet exercice, on a pu obser-
ver, un affaissement des prvisions de
recettes des Collectivits Locales, d,
essentiellement, au changement de la
base des prvisions.
Les prvisions de dpenses ont, pour
leur part, subi un recul du fait de ce
nouveau systme de prvision. Mais il
a t not un recul moins rapide des
dpenses par rapport aux recettes, enraison du caractre incompressible de
certaines dpenses comme celles du
personnel et des annuits demprunts.
Le nouveau systme de prvision a
ainsi permis au Ministre de
lIntrieur dadopter un nouveau
comportement, lgard des propo-
sitions budgtaires des conseils com-
munaux, caractris par le respect
des prvisions budgtaires des lus,
moyennant lamont la conformitdes propositions budgtaires locales
aux principes et ratios dicts et aux
contraintes propres chaque
Collectivit Locale.
Le contrle de tutelle sest limit
la surveillance des agrgats macro-
budgtaires, lobservation de leur
comportement dans le temps et au
respect de lquilibre budgtaire.
Lnergie et le temps, ainsi librs, ont
permis la tutelle de focaliser son
attention et ses interventions sur les bud-
gets qui prsentaient des signes de fra-
gilit et des risques patents dinstabilit.
De ce fait, les Collectivits Urbaines
ont t compartimentes en com-
munes excdentaires prsentant
une situation financire normale et
en communes dficitaires.
Au nombre de 40, ces dernires, du
fait de leur situation financire prcaire,
ont sign, un protocole daccord
avec le Ministre de lIntrieur, aux
termes duquel elles sengagent sabs-
tenir de recourir lemprunt, et arrter tout recrutement, le temps
ncessaire leur retour lquilibre.
En contrepartie, le Ministre de
lIntrieur sengage leur octroyer
une dotation TVA supplmentaire
pour couvrir leur dficit et reprofiler
leurs dettes auprs du FEC.
Lorigine du dsquilibre financier des
communes dficitaires dcoule dune
structure de charges dans laquelle le
poids des seules dpenses de person-nel et dannuits, avoisine 90% des
recettes courantes.
Lpargne brute tant insuffisante
pour couvrir les annuits demp r u n t ,
une enveloppe supplmentaire
de s t ine ponger ce dficit leur a
t affecte sous forme de dotat i o n
spciale TVA .
Toutefois, une grande partie de ces
communes pourra se librer de cet
engagement contractuel ds lanne2002 en procdant un ramnag-
ment de leurs dettes.
Cette opration qui parat, dailleurs, la
plus approprie, consiste, pour le FEC, faire une petite concession ces com-
munes, en leur permettant la consolida-
tion de leur dette au taux actuel de 9%,
sur une dure de 10 15 ans.
Le montant sur lequel va porter le r-
chelonnement est faible (8% de lac-
tif du FEC) et naffectera pas la marge
bnficiaire du FEC qui a t multi-
plie par 5 de 1993 nos jours.
Pour ce qui est des communes exc-
dentaires, leurs principaux indicateursfinanciers affichent une situation
financire favorable. Ces derniers
restent en de des ratios de rfrence
fournis par le Ministre de tutelle. Il
sagit principalement des dpenses
de personnel qui reprsentent moins
de 45% des recettes de fonctionne-
ment et de lpargne brute qui en
reprsente 27%.
Cette pargne brute a t suffisante
pour couvrir les annuits demprunt(15%). Le surplus de fonctionnement
ainsi dgag (12%) a t affect
l i nvestissement.
Ces communes excdentaires tmoi-
gnent, galement, dun potentiel
dendettement trs important, car elles
peuvent lever elles seules 2113
m i llions de dirhams auprs du FEC.
Une formation grande
chelle est assure, priodi-quement, par l e Ministre de
lIntrieur au bnfice des
secrtaires gnraux de
communes, pour diffuser les
orientations mises par la
lett re circula ir e n57 / DGCL
du 13 avril 2000.
Une rotation par rgion est
ainsi effectue en vue de
toucher le maximum de
cadres susceptibles des i mp rgner des dir ectives
de cette cir cula ir e.
-
8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2
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La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale
9
N 1
Pour faire face aux effets de la sche-resse sur la production agricole, lem-
ploi, les revenus en milieu rural et lepotentiel hydraulique, un programme
durgence, raliser en deux tranches
(avril - fin juin 2000 et juillet - findcembre 2000), a t mis en oeuvre
par le Gouvernement de SA MAJESTE
LE ROI. Une 3me tranche est prvuepour la priode janvier - juin 2001.
Ce programme, destin aux rgions et
aux populations les plus touches parla chute de la production et des reve-
nus agricoles, agit sur un double front;
savoir loffre volontaire dopportuni-ts demplois de substitution et lali-
mentation en eau potable des zonesles plus affectes par la pnurie de la
ressource en eau. La mobilisation delensemble des acteurs conomiques
et sociaux autour de cet objectif a tdict par la conjoncture.
Dans ce mme sens, les Collectivits
Locales ont entam une vaste mobili-sation de leurs ressources disponibles
et un redploiement de leur poten-tiel dinvestissement pour se placer
en tant quacteurs de proximit, au
centre du dispositif de lutte contre leseffets de la scheresse.
Pour traduire dans les faits, ce
vaste lan de solidarit nationale, leslus et les autorits locales ont t appels promouvoir la mobilisa-
tion de tous les acteurs conomiques
et sociaux, particulirement les
ONG exerant sur le terrain, d a n sle cadre de formules de partena-
riat pour optimiser les rsultats ettendre le bnfice des oprations
et des projets mis en uvre.
Dans ce cadre, les Walis et les
Gouverneurs, dans les prfectures etprovinces du Royaume ont t appe-
ls, en collaboration avec les corps
lus, les services de ladministration et
les ONG, dterminer les besoins,
fixer les priorits, rechercher les solu-tions les plus appropries pour le
citoyen, et veiller leur excutiondans les meilleurs dlais, avec efficaci-
t et transparence.
Pour ce faire, des structures hirarchi-
ses, ouvertes aux autorits, aux lus et
aux acteurs du terrain ont t mises en
place. Elles sont charges de l identifi-cation, de larbitrage, de lexcution,
du suivi, du contrle et de lvaluation
des projets, lchelon des cercles, des
prfectures et provinces, des Rgions etau niveau central.
En vue de conduire ce programmeavec diligence et clrit, des proc-
dures exceptionnelles ont t arrteset ont vis la leve des contraintes pro-
cdurales incompatibles avec lesprit
du programme. Les mesures prises ont
touch les domaines de la passation
des marchs, de la rgie des dpenseset du contrle des dpenses.
Le programme, lanc en 4 compo-santes: Fonds de Dveloppement
Rural (FDR), TVA, Ressourcespropres des Collectivits Locales et
Promotion Nationale, a privilgi
deux composantes fondamentales :lalimentation en eau potable et
l o uverture de chantiers demploi, au
profit du milieu rural et des zones
pri-urbaines.
Les rsultas enregistrs jusqu
p r sent, tant en termes de dlais de
ralisation et de rponse la demande
sociale, quen termes danimationsocio-conomique sont pour len-
semble encourageants.
Les retombes de ce programme sontmultiples en ce qui concerne lrosion
de limpact de la scheresse, la
c r ation demplois et la distribution
des revenus, la satisfaction desbesoins prioritaires et urgents en eau
potable, le renforcement des rseaux
dinfrastructures et dquipements,
le dsenclavement des zones rurales,
lanimation conomique et sociale, lapromotion des solidarits
Une valuation quantitative des ralisa-tions de la premire phase et de la
premire tranche de la deuxime
phase du programme scheresse a
t arrte en dcembre 2000. Cette
valuation qui ne concerne pas lesressources propres des C o l l e c t i v i t s
Locales, porte sur les grandeurs sui-
vantes : crdits prvus, crdits
e n g ags ou programms, crdits
mandats ou consomms, nombrede projets prvus, nombre de projets
ouverts, nombre de projets achevs,nombre de journes de travail (NJT)
p rvues et le nombre de journes de
travail consommes.
Economie et dveloppementlocaux
Pro gr am me de l u t te
contre les ef fets de lascheresse 2000
97% des crdits prvus relatifs aux diffrentes composantes du programme ont t programms ou engags. Le nombre de projets achevs estde 5739, soit 87% des projets prvus. Le programme a gnr 7,7 millions de journes de travail soit 88% des prvisions.
FDR
PN
TVA
Total
Crdits prvusen DH
567 000 000
200 000 000
91 666 662
858 666 662
Crdits programmsou engags en Dh
535 563 036
199 800 184
85 681 510
821 044 730
Nombre de projetsprvus
4 613
1 300
676
6 589
Engagement descrdits (% )
97%
100%
94%
97 %
Nombre de projetsachevs
3 993
1 166
580
5 739
NJT cres
4 018 466
2 837 186
806 063
7 661 715
-
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10
Secteurs sociaux
Op ra t ion spcia lede rhab i l i t a t i on des
tab l issementssco la i respar le Fonds
d E q u i p e m e n tComm un al (FEC)
- Le FEC participe au finan-
cement du programme de
rhabilitation des tablisse-
ments scolaires moyennant
des prts accords auxCollectivits Locales ;
- Le remboursement du
s e rvi ce de la dette sera
assur par le M in is t re
de l Educa t ion Nat iona le
sur son budget dinvestisse-
ment;
- Les prts accords dans le
cadre de ce programme
naffectent pas la capacit
demprunt des CollectivitsLocales.
re scolaire, particulirement, en
milieu rural et dans les zones pri-
urbaines.
Le Budget de lEtat ne pouvant faire
face ces besoins que sur le long
terme, il a paru ncessaire de recou-
rir la mobilisation de ressources
additionnelles et extra-budgtaires.
Dans ce sens, et dans le cadre dun
p a rtenariat nouveau entre le
Dpartement de lEducation
Nationale et les Collectivits Locales,
il a t fait appel au concours du
FEC, en sa qualit dtablissement
public charg de concourir au dve-
loppement des Collectivits Locales.Lintervention du FEC a t envisage
comme suit :
Pour rpondre la priorit du
Gouvernement en matire dduca-
tion, visant assurer court terme la
gnralisation de la scolarisation, le
Ministre de lEducation Nationale a
t appel entreprendre une large
action de mobilisation des moyens.
Il sagit, pour lessentiel, de faire facedune manire urgente, aux besoins
importants en matire dinfrastructu-
Les crdits consomms ou mandats slvent 613 mill ions de Dhs, soit 72% des crdits programms ou engags
Cette proportion est plus importante pour la composante Promotion Nationale (PN) qui ralise les projets selon le mode de la rgie directe.Si le taux global d achvement des projets est de 87%, il est de 90% pour la PN, 87% pour le FDR et de 86% pour la TVA.
PN23 %
FDR6 6 %
TVA
11 %
Vent i l a t io n des crdi ts prvus
FDR
PN
TVA
Total
Crdits mandats ouconsomms
382 431 718
170 241 794
60 470 638
613 144 150
Crdit s mandats ouconsomms en % des crdi ts
engags
70 %
85 %
66 %
75 %
Agr gats du p rog ram me de l u t te cont re les ef fe ts de la scheresse se lon les comp o(1r e t ranche de la 2m e phase)
Concernant la premire de la deuxime tranche, 88% des crdits prvus ont t programms ou engags, 875 projets sont achevs,soit 23% des prvisions ayant gnr prs de 3 millions de journes de travail.
FDR
TVA
Total
Crdit s prvusen DH
800 000 000
100 000 000
900 000 000
Crdit s programmsou engags en Dh
707 401 792
89 970 274
797 372 066
Nombre de projetsprvus
3 408
407
3 815
Engagement descrdits (% )
88 %
90 %
89 %
Nombre de projetsachevs
748
127
875
NJT cres
2 298 654
678 786
2 977 440
-
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N 1
Lobjectif recherch par cette opra-
tion est leffet dmultiplicateur des
r e ssources, permettant de rpondre
dans un dlai plus court aux exi-
gences de la gnralisation de la
scolarisation, tout en talant sur le
long terme le financement de cette
o p ration.
Cest une convention cadre signe
le 27 octobre 1999 entre les
Ministres de lIntrieur, de
lEducation Nationale, de
lEconomie et des Finances et le FEC
qui rgit ce programme. Elle fixe le
cadre gnral dun partenariat pour
la ralisation de ce programme de
rhabilitation et de mise niveau des
infrastructures scolaires existantes en
milieux rural et pri-urbain.
Le volume global des financements
qui seront consentis aux Collectivits
Locales par le FEC sur une dure de
5 ans, est de 1,5 Milliard de Dirhams.
Les montants engags annuellement
seront ainsi de lordre de 300
Millions de Dh.
Suivant les termes de la convention
cadre, le rle des intervenants estdfini comme suit :
les Collectivits Locales sont appe-
les :
- tablir avec le Ministre de
lEducation Nationale le programme
dquipement soumis au financement
du FEC ;
- raliser le programme de rhabili-
tation et de mise niveau ;
- rembourser le prt consenti par
le FEC hauteur des dotationsb u d g taires mises leur disposition.
Le FEC assure le financement du pro-
gramme en rpondant aux
demandes de prts des communes
suivant les procdures en vigueur. Le
taux de financement est de 100% du
montant du projet.
Le Ministre de lEducation Nationale
couvre annuellement les obligations
de la collectivit locale relatives au
remboursement de lemprunt. Il pr-pare les tudes techniques devant
servir lobtention du prt et dfinit
la nature et ltendue technique des
projets et des travaux raliser en
estimant le cot et les dlais dexcu-
tion des travaux.
Le Ministre de lEconomie et des
Finances sengage prendre les dispo-sitions ncessaires pour garantir le rem-
boursement du FEC sur le budget du
Ministre de lEducation Nationale.
Pour le suivi de la ralisation du pro-
gramme, les partenaires ont dcid :
- dinstituer au niveau central, un
comit de coordination et de suivi
dexcution de toutes les actions
entrant dans le cadre de cette
convention, prsid par le Ministre de
lEducation Nationale, se runissant
une fois par semestre ; ainsi quune
commission technique de suivi qui se
runira tous les trimestres et tabli-
ra rgulirement un compte rendu
sur lavancement du projet.
En plus des valuations priodiques
et mi-parcours, et l initiative d u
comit de suivi, un audit externe de
ce programme, peut tre ralis
tous les ans et la fin du programme ;
- de crer, au niveau provincial et
local, une commission technique de
suivi, sous la prsidence effective des
MM. les Walis et les Gouverneurs,
compose du dlgu du Ministre de
lEducation Nationale et des
Prsidents des communes concernes,
et un comit local lchelle de
chaque commune, prsid par le
Prsident de la commune concerne
et regroupant le dlgu du Ministre
de lEducation Nationale, les ser-vices techniques de la commune et
ceux de la dlgation de lEducation
Nationale.
En application des dispositions de la
circulaire conjointe (Intrieur/
Education Nationale) n 10/2000 en
date du 23 mai 2000 et conformment
larticle 5, paragraphe 2 de la
convention cadre, les Collectivits
Locales ont t invites passer des
conventions particulires avec les dl-gations du Ministre de lEducation
Nationale pour la ralisation du
p r ogramme de rhabilitation et de mise
niveau des constructions scolaires.
Ces conventions renforcent le proces-
sus de dcentralisation, en oprant
un transfert de comptences de lEtat
vers les communes, accompagn dedlgation des moyens financiers
correspondants.
Le programme, objet de ces conven-
tions, est arrt conjointement par le
Dlgu du Ministre de lEducation
Nationale et le Prsident de la com-
mune concerne, sur la base de len-
qute nationale relative ltat des
coles et dun ensemble de critres
dligibilit.
Ces critres concernent, pour lessen-tiel, le taux de scolarisation et ltat
des infrastructures de base, dont
notamment lquipement en eau, en
latrines, en salles polyvalentes et en
murs de clture.
Plusieurs conseils communaux se sont
runis pour dlibrer propos de
ces conventions particulires et des
demandes de prts.
A la date du 30 dcembre 2000, la
situation gnrale dexcution de ce
programme se prsentait comme suit :
-Nombre de conventions conclues:
300 dont 222 approuves ;
-Nombre de conventions rejetes pour
non-respect du programme valid par
le Ministre de lEducation Nationale :
150;
-Montant des emprunts accords:
393.483.342 Dh dont :
- 132.986.995 Dh au titre du moisde juillet 2000;
- 122.696.247 Dh au titre du mois
de septembre 2000;
- 105.273.799 Dh au titre du mois
doctobre 2000;
- 23.561.600 Dh au titre du mois
de novembre 2000;
- 8.964.700 Dh au titre du mois de
dcembre 2000.
- Communes bnficiaires : 300 ;
- Nombre dtablissements scolaires
rhabiliter : 2.503 coles.
-
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12
Pro gr am me
d Approv i s i onnemen tGro up en Eau
potab l e des popu la-t ions Rurales "PAGER"
Ltude du schma directeur national
dapprovisionnement en eau potable
des populations rurales, ralise en
1994 avec le concours du Programme
des Nations Unies pour leDveloppement (PNUD), a mis en
vidence le dficit considrable
d q u ipement en points deau publics.
La faiblesse des investissements
publics, linsuffisance des ressources
en eau, en quantit et en qualit, et
les conditions trs difficiles daccs
leau potable en sont les princi-
pales caractristiques.
Ainsi, avant 1995, seulement 14% de
la population rurale tait desserviepar des systmes amnags.
Face cette situation, les pouvoirs
publics ont mis en place un program-
me ambitieux intitul: Programme
dApprovisionnement Group en Eau
Rurale " PAGER ". Ce programme est
ralis dans le cadre dun partenariat
entre le Ministre de lEquipement et
le Ministre de lIntrieur, en sa qua-
lit de tuteur des Collectivits Locales.
Le PAGER a pour objectif principal lagnralisation de laccs leau
potable en milieu rural moyen terme.
Il prvoit la desserte denviron 31.000
localits, regroupant une population
globale de 11 millions dhabitants,
pour un montant dinvestissement esti-
m 10 milliards de dirhams.
Il vise laccs leau potable de 80%
de la population rurale lhorizon
2010.
Deux systmes daccs l eau ont
t dfinis et consistent en la rali-
s ation de:
- 26.600 points deau amnags,
profitant 8,6 millions dhabitants,rpartis sur 26.600 localits, pour
un cot estim 6,5 milliards de
dirhams. La ralisation de cette com-
posante est confie aux services pr-
fectoraux ou provinciaux du Ministre
de lEquipement;
- 4.600 points deau (bornes fon-
taines) aliments partir de piquages
sur les conduites rgionales existantes
de lOffice National dEau Potable. La
ralisation de cette deuxime compo-sante bnficie 2,4 millions dhabi-
tants ruraux rpartis sur 4400 localits,
pour un cot estim 3,5 milliards de
dirhams.
La structure de financement
du PAGER est la suivan te :
- l Etat travers le Budget
Gnr al , la sur taxe PAGER,
les prts extrieurs et les
dons, contribue ce pro-
gramme concurrence de
80% ;
- les communes rurales
p a rt icipent rai son de 15%;
- les populations bnfi-
ciaires apportent une
contr i bu t ion est im e 5%.
Sur la base de crdits praffects
par le Comit National du PAG E R ,
la slection des douars bnfi-ciaires se fait localement, et tient
compte dun certain nombre de
c r itres dl igibili t.
La validation du programme annuel
dintervention se fait selon les douars
prioritaires retenus par les commis-
sions provinciales et prfectorales du
PAGER, prsides par le Wali ou le
Gouverneur concern.
La mise en uvre du PAGER seffec-
tue selon une approche participative,
qui consiste impliquer les communes
en tant que matres douvrage et les
populations locales toutes les
tapes de ralisation des proj e t s ,depuis la programmation jusqu
lexploitation, en passant par le
choix des systmes dalimentation
en eau potable et le suivi des
t r av a u x .
Les travaux ne doivent tre entrepris
q uaprs l engagement de la
population se regrouper en
a s s ociations dusagers pour assurer
le fonctionnement et lentretien des
ouvrages, la mobilisation descontributions des bnficiaires, et
sur la base dune convention tripart i t e
qui dfinit les obligations et les
droits des partenaires (l Etat, la
commune rurale et la population
bnficiaire ).
Globalement, le PAGER a
p e r mis de desservir, depuis
1996, une population rura le
de 3.170.000 habitants,regroups dans 5.080
localits, faisant ainsi
a u gm enter le taux daccs
l eau potable des popula-
t ions rurales de 14% en
1995 env i ron 41% en
l an 2000.
Li nvestissemen t ral is est
valu 1.355 millions de
dirhams (MDH), mobilis
hauteur de 1.225 MDH par
l Eta t , 75 MDH p ar les
communes rurales concer-
nes, et hauteur de 55
MDH par la populat ion
b n ficiaire.
Linvestissement m oyen
engag slve 400
dirhams par habitant rural
bnficiaire, et 250.000
di rhams par po in t d eaur a lis.
Programmes spciaux dedveloppement rural
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8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2
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La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale
13
N 1
Pr o g r a m m e
d E l e c t r i f i c a t i o nRu r a l e
Global " PERG "
Conscient de lintrt particulier que
reprsente llectrification du monde
rural, le Ministre de lIntrieur a par-
ticip, travers la DGCL, depuis
1981, toutes les tapes de ralisa-
tion des diffrents programmes de
llectrification rurale (PNER, PNED,
PPER, PERG).
La premire phase du Programme
National dElectrification Rurale
(PNERI), mise en place en 1982 par la
Commission Interministrielle
dElectrification Rurale, a permis le
raccordement de 287 centres, rpartis
dans 145 communes rurales relevant
de 21 prfectures et provinces (deve-
nues 24, suite au dernier dcoupage)
totalisant 60.000 foyers.
Cette phase a ncessit la mobilisa-
tion dun investissement global
v alu 500 Millions de Dirhams.
Les installations, finances haut e u r
de 50% par lEtat et 50% par les
Collectivits Locales, font partie du
patrimoine des communes bnfi-
ciaires. Leur gestion a t confie
lONE en vertu de conventions de
grance signes entre elles et
l O N E.
Une deuxime phase du Programme
National dElectrification Rurale
(PNER II), finance 100% par les
Collectivits Locales, a t lance en
1991 en vue de toucher 600 villages
(prs de 200.000 foyers) pour un
montant de 2.600 Millions de
Dirhams. Contrairement au PNER I,
les installations du PNER II ont t
transfres lONE et font partie du
patrimoine de ce dernier.
Les problmes rencontrs lorsde la ralisation du PNER
concernent :
-Le financement ;
-La gestion dficitaire des rseaux
du PNERI;
-Lobjectif d lectrification de
l e nsemble du monde rural quintait toujours pas dfini ;
-La sous-valuation des moyens per-
mettant datteindre cet objectif;
-La lenteur du rythme dlectrification
malgr les efforts dploys (70 villages
par an) ;
-Lintervention de l ONE en tant
q uentreprise selon une logique
strictement commerciale.
Considrant cet ensemble de raisons,
il a paru ncessaire de mettre en
place un nouveau programme per-
mettant d acclrer et de gnraliser
llectrification rurale. Le Programme
dElectrification Rurale Global (PERG)
a ainsi vu le jour en 1996.
Lobjectif du PERG est dacclrer
llectrification rurale en portant son
taux prs de 80% lhorizon 2006.
Il vise toucher 1.500.000 foyers
dici 2010, soit 1.000 villages par
an.
Sa globalit rside dans
troi s dim ensions :
-Globalit terr i tor iale ; le
but tant dlectrif ier la
total i t des foyers rurauxavant 2006 ;
- G loba l i t t echn iq ue pa r
le recours p lus ieurs
t e c h niq ues d lectri fication
(rseau interconnect, kits
photovol taques, micro-
c e ntr ales hydraul iques et
gr oupes lectrog nes) ;
-G lobal i t f inanc ire :pour assurer sa prenn i t
et son efficacit, le PERG
a adopt une approche
participative. En effet, tous
les intresss participent
son financement qui a t
estim init ialement 1
Mi l l iard de Dirhams par
an , s e l on l e m on t age
s u i vant :
*55% reprsentant la part
de l ON E ;
* 20% reprsentant la par t de
la commune concerne ;
*25% reprsen tan t lapar t des bn f i c ia i res ,
so i t 40 DH par mo is par
foyer su r une pr iode de
7 an s.
En vue dacclrer le rythme du
programme PERG, le
Gouvernement de Sa Majest Le Ro i
a dcid de passer dune cadence
dlectrification de 1.000 villages
par an 1.500 villages. La concr-
tisation de cette mesure a demand
de la part des intervenants, notamm e n t
des communes concernes, un
effort financier plus lev puisque
lenveloppe annuelle globale est
passe de 1 1.5 Milliards de
D i r h a m s .
Aprs une phase test dnommePr - P E R G, trois phases PERG I,
PERG II et PERG III ont t mises en
o e u v r e.
Entre 1996, date de lancement du
PERG et le 31 Dcembre 2000,
4.536 villages ont t lectrifis,
dont 4.106 dj desservis, soit un
total de 460.143 foyers raccords et
donc un rythme dlectrification
e f f ectif de prs de 910 villages paran au lieu de 1.000 villages prvus
au dmarrage du programme.
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14
Tr an spo r ts ur ba in s :
nouvel le app roche des
pr obl mes du secteur
Considrant limportance du trans-
port public urbain et la ncssit de
lever les entraves la promotion de
ce secteur public, le Ministre de
lIntrieur a tenu le 2 septembre
2000, une runion avec les lus et les
professionnels publics et privs du
secteur du transport urbain.
Laccent a t mis sur le rle cono-mique et social du secteur et sur la
mission des oprateurs privs, invits
se comporter en entrepreneurs
citoyens conciliant les impratifs def-
ficience, de rentabilit et de producti-
vit aux considrations de service
public et dintrt gnral qui gouver-
nent leur activit.
La runion a constitu le point de
dpart dune nouvelle approche des
problmes du secteur faisant de la
concertation entre ladministration, les
instances lues et les professionnels,
un moyen efficient de diagnostic de la
situation de ce secteur public, et de
proposition des solutions adquates.La dmarche adopte est progressiv e
en ce sens quelle est axe sur les
mesures urgentes destines assur e r
le transport scolaire dans de bonnes
conditions avant de se pencher sur
dautres questions caractrestructurel qui seront traites par
ordre de priorit, jusqu ce que le
secteur retrouve un rythme normal
offrant une meilleure organisation,
une bonne visibilit, un niveau
satisfaisant de la qualit des
p r e s t ations et une gestion efficace.
Elle est aussi irrversible, car, elle
sintgre dans le cadre dune
s t r a t gie qui vise consolider les
mesures prendre pour la pro-motion du secteur et lamlior a t i o n
de ses prestations.
Services publics locaux
Les travaux dlectrification ont
t entams dans 3. 565 villages
pour leur livraison lhorizon
2 0 0 2 .
Le cot global de llectrificationdes 8.101 villages concerns,
actuellement, est de 8.025 Millions
de Dirhams. La part des communes
est de 1.672 Millions de Dirhams,
652 Millions de Dirhams ont dj
t dbloqus, et prs de 1.021
Millions de Dirhams restent
d b l o q u e r.
Ta u x a ct u e l d e p n t r a t i o n
d u PERG :
Le taux de ralisation du PERG se
p r sente par rgion comme suit, au
31 dcembre 2000 :
1. la Rgion de Sous-Massa-Draa est
la plus avance en matire de rali-
sations avec un taux dlectrification
rurale PERG de 34% ;
2. la Rgion du Gharb-Chrarda-Beni
Hssen : 33% ;
3. la Rgion de Guelmim-Essmara :
30% ;
4. la Rgion de Tadla-Azilal : 25% ;
5. la Rgion du Grand Casablanca :
21 % ;
6. la Rgion de Fs-Boulemene :
19% ;
7. les Rgions de Meknes-Tafilalet, de
lOriental et de Taza-Al Hociema-
Taounate : 18% ;
8. les Rgions de Chaouia-
Ouardigha, Doukala-Abda et de
Tanger-Ttouan : 15% ;
9. la Rgion de Rabat-Sal-
Zammour-Zaer : 13% ;
10. la Rgion de Marrakech Ta n s i f t- Al Haouz : 12%.
Ces taux ne tiennent pas compte des
projets dlectrification autres que
ceux raliss dans le cadre du PERG
( PNER I et II, PNED, PPER, asso-
ciations et particuliers).
Pr visio ns du PERG po ur la
p r i ode 2001 - 2004
Les conventions signes dans le cadredes phases Pr-PERG et PERG I,
programmes entre 1996 et 1999
et non encore acheves, prvoient
llectrification de 2.078 villages
au bnfice de 228.714 foyers. L a
deuxime phase PERG I I , pr-
g r a m m e e n t r e 1 9 9 9 e t 2 0
e t d j e n t a m e , p e r m e t t
l l e c t r i f i c a t i o n d e 3 8 6 . 6
foyers re levant de 4.328 v i l la
ce qu i dev ra i t po r te r len o m b r e
g l o b a l d e f o y e r s l e c t r i f i s
l a f i n d e l a n n e 2 0 0 1 ,
6 2 6 . 3 0 7 f o y e r s , s o i t u n t a
na t iona l d lec t r i f i ca t ion ru rl e
d e 3 0 % .
Le PERG III, prvu entre 2001 et
2004, permettra llectrification de
5.165 villages au profit de 311.127
foyers pour un cot global de 3.840
Millions de Dirhams.
Le critre du moindre cot par foyer
est fix pour cette phase 14.000
Dhs dont 2.085 Dhs reprsentent la
q u o t e-part des communes.
La participation globale des
Collectivits Locales dans cette troi-
sime phase sera de 649 Millions deDirhams, soit une contribution
annuelle denviron 162 millions de
Dirhams.
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La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale
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N 1
Trois grandes dcisions rsultent de
cette runion :
La premire concerne la
participation des socits
concessionnaires au servi-
ce du transport scolaire,paral l lement aux rgies
communales, en octroyant
aux lves et tudiants
des cartes dabonnement
mensuel tarifs rduits.
La deuxime porte sur la
mise en place dune
Cellu le Centr ale mixte,
pr side par le Wa l i
Secrtaire Gnral duMinistre de l Intrieur.
Elle est charge dtudier
les questions caractre
gnral et de proposer
des mesures de rorgani-
sat ion et de pr omot ion du
transport publ ic urbain.
La troisime dcision
i n t r esse la mi se en pla ce
de cellules locales, auprsdes Walis et Gouverneurs
regroupant les reprsentants
de lAdministration, des
Instances lues et des
p r ofession nel s. Ell es ont
pour mission dtudier les
problmes spcifiques,
poss au n iveau l ocal et d eproposer un plan daction
destin rorganiser le
service et amliorer ses
prestations.
Ces dcisions ont fait lobjet dune
circulaire ministrielle
(n158/ DRSC/ DTU) du 18 sep-
tembre 2000, adresse aux Walis et
Gouverneurs, leur demandant din-
viter les Communauts et lesCommunes Urbaines relevant de
leurs commandements, dune part,
mettre en oeuvre les dispositions
des contrats de concessions qui
soumettent les concessionnaires
lobligation dassurer le transport
scolaire et tablir, le cas chant,
des avenants aux contrats de
concession en cours, qui ne pr-
voient pas ce genre de dispositions,
en vue dtendre le bnfice de ceservice toutes les lignes urbaines,
sans exclusive, conformment aux
engagements pris par les trans-
p o rteurs privs lors de la runion
du 2 septembre 2000.
La Cellule Centrale a tenu ses
p r emiers travaux Casablanca, le
12 septembre pour prparer lamise en place de la Cellule Locale
et pour examiner les problmes
poss au niveau de certaines
s o c i ts concessionnaires. Plusieurs
autres runions ont t tenues au
Ministre pour examiner et mettre
au point des plans de redressement
des Rgies autonomes de Transport
Urbain dAgadir, de Casablanca,
notamment.
Au niveau local, la plupart desCellules locales ont t mises en
place. Une autre circulaire portant
le n183/ DRSC/ DTU a t adres-
se, en date du 30 octobre 2000,
aux Walis et Gouverneurs pour
insister sur le contenu de la circulai-
re du 18 septembre 2000 et sur le
rle que doivent jouer les Cellules
Locales, dans la recherche des
f ormules pratiques permettant de
dvelopper et de promouvoir les e rvice public de transport urbain et
damliorer ses prestations.
Coopration dcentralise
Visi tes des lus lo cau x
l t r a n g er : b i l a n d e
l anne 2000
D ans le cadre de la coopration
dcentralise des Collectivits
Locales marocaines avec des par-
tenaires trangers, 192 lus et
fonctionnaires locaux ont particip
45 manifestations organises
travers le monde au courant de
lanne 2000.
- 34 lus et fonctionnaires locaux ont
effectu 08 dplacements hors duMaroc pour procder la signature
de 02 conventions de coopration, et
pour participer 06 runions des
comits mixtes chargs du suivi des
jumelages ;
- 56 lus et 25 fonctionnaires locauxont particip 18 rencontres
o r g anises par des villes jumeles
avec des Collectivits Lo c a l e s
m a r ocaines: journes dtudes,
stages de formation, foires interna-
t i o n al e s
- 77 lus et fonctionnaires locaux se
sont dplacs en Europe, en Afrique
et en Amrique pour participer 19
rencontres organises par les princi-pales OING auxquelles adhrent les
Collectivits Locales marocaines:
- 33 lus et fonctionnaires marocains
ont particip 09 rencontres
o r g a n ises par la FMCU;
- 05 lus ont particip 03 manifes-tations organises par lAIMF;
- 09 lus et fonctionnaires ont
p a rticip 03 rencontres organi s e s
par METROPOLIS;
- 48 lus ont particip 02 rencontres
organises par lOVA;
- 25 lus et un fonctionnaire ont
p a rticip une rencontre organise
par EURO-CITES;
- 02 lus ont particip une rencontre
organise par lOVCI.
-
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Sminaire internat ion a l
sur le r l e desAssociations Nationales
des Pou voi r s Locau x:
M a r r a k e ch l e s 2 4 e t2 5 N o v em b r e 2 0 0 0
Le Conseil des Rgions et Pouvoirs
Locaux de lEurope (CPLRE), la Fd-
ration Mondiale des Cits-Unies
(FMCU) et la Direction Gnrale des
Collectivits Locales (DGCL) ont
o r g a -nis les 24 et 25 Novembre
2000, un sminaire international sur "
le rle des Associations Nationales desPouvoirs Locaux (APL).
Ont particip aux travaux de ce
s m inaire :
- des lus locaux et des experts des
pays dEspagne, de France
dAllemagne, dItalie, de Sude, de
Hollande, de Grande Bretagne, du
Sngal, de la Tunisie, du Cameroun
et de la Palestine ;
- des lus locaux marocains reprsen-
tant les rgions, les provinces et
p r fectures, les communes urbaines et
rurales ainsi que les communautsurbaines ;
- des reprsentants des diffrentes
associations dlus locaux des
p r i n c ipales formations politiques du
Royaume (USFP-PI-MP-UC-PPS) ;
- des experts et professeurs univer-
s it a i r e s .
Le sminaire a t, principalement,
consacr la prsentation des
e x p riences des pays disposant duneassociation nationale de pouvoirs locaux
et la rflexion sur lintrt dune telle
structure au Maroc et sur les modalits
de sa cration et de son fonctionnement.
Q uatre axes de travail ont t
dvelopps au cours des deux
j o u rnes du sminaire :
- les associations de pouvoirs locaux,
partenaires de lEtat dans la mise en
place des politiques publiques locales ;
- les missions plurielles dune associa-
tion de pouvoirs locaux ;
- lexprience marocaine des associa-
tions politiques et la fonction fdratrice
des colloques nationaux des
Collectivits Locales marocaines ;
- tudes de cas.
Les travaux de ce sminaire, qui ont t
marqus par des dbats et des
i n t e rventions dune grande qualit, ont
permis de relever lintrt accord par
les lus marocains la mise en place
dune Association Nationale dePouvoirs Locaux.
Une commission dlus locaux maro-
cains ayant particip cette rencontre,
regroupant les diffrentes tendances
politiques, a t constitue aux fins
dlaborer le projet des statuts dune
Structure Nationale des Pouvoirs Locaux.
La lettre des Collectivits Locales Bulletin dinformation bimestriel dit par la Direction Gnrale des Collectivits Locales
Conception: US GRAPHIC Dpt lgal: 2001/ 41 Adresse: Ministre de lIntrieur - DGCL - Rabat - Maroc Tl: 037 76 24 22 Fax: 037 76 19 00
Reprtoire tlphonique
des services de la DGCLDirection Gnrale
Tl. 037.76.59.25 / 037.76.13.26
Fax : 037.76 .19.00
Division de la Coordination Administrative
037.76.05.42
Direction des Affaires Juridiques, des
Etudes, de la Documentation et de la
Coopration (DAJEDC)Direction
037.76.18.84
Division des Assembles Locales
037.76.17.91 / 037.76.33.47
Division de lEtat Civil
037.76.04.48
Division de la Coopration
037.76.87.14
Division des Etudes Statistiques
037.76.97.75
Centre de Documentation037.76.87.23
Division du Service Militaire
037.76.87.16
Direction des Finances Locales (DFL)
Division des Ressources Humaines
037.77.79.75
Division des Budgets et Marchs
037.76.92.92
Division des Archives et Statistiques
037.76.05.80Division des Ressources Financires
037.77.80.15
Direction de la Planification et de
lEquipement (DPE)
Direction
037.76.10.36
Division du Dveloppement des CollectivitsLocales
037.76.71.91
Division de la Programmation et de
lEquipement037.76.91.88
Division de lHygine Communale
037.76.39.71
Division des Espaces Verts et Ppinires
037.80.97.74
Direction de lEau et de lAssainissement (DEA)
037.76.39.37 / 037.76.39.49
Direction du Patrimoine des CollectivitsLocales (DPAT)
Direction
037.77.75.83
Division de la Conservation du Patrimoine037.77.37.25
Division des Etudes et des Transactions037.77.75.97
Division du Dveloppement du Patrimoine
037.77.37.83
Division Technique et Urbanistique
037.77.37.83
Division des Etudes et des Travaux
Informatiques037.76.91.86