lettre info 4

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Facteur essentiel de la cohĂ©sion nationale, la politique mĂ©morielle conduite par l’Etat obĂ©it Ă  trois prioritĂ©s : commĂ©morer les moments marquants de notre histoire, Ă©duquer aïŹn de favoriser l’apprentissage des valeurs liĂ©es Ă  la citoyennetĂ© et, enïŹn, entretenir et prĂ©server les sites dĂ©positaires de la mĂ©moire, particuliĂšrement celle des conïŹ‚its du XXĂšme siĂšcle. Ces missions traditionnelles s’inscrivent aujourd’hui dans un contexte en pleine mutation, marquĂ© au plan local par la part croissante des initiatives menĂ©es, aux cĂŽtĂ©s du mouvement associatif, par les collectivitĂ©s locales et par l’émergence, au sein de notre sociĂ©tĂ©, d’une quĂȘte de racines familiales liĂ©e Ă  la disparition des dĂ©positaires de la mĂ©moire. EnïŹn, notre politique de mĂ©moire ambitionne de rĂ©pondre Ă  la perte de repĂšres, notamment chez les plus jeunes, en portant par l’exemple de l’engagement individuel ou collectif, les valeurs qui fondent de notre pacte rĂ©publicain. Au plan dĂ©partemental, cette politique mĂ©morielle revĂȘtira, jusqu’au 11 novembre 2018, une importance particuliĂšre liĂ©e au 70Ăšme anniversaire de la Seconde Guerre mondiale et au 100Ăšme anniversaire de la PremiĂšre Guerre mondiale. La gĂ©ographie de l’Oise, sa position stratĂ©gique dans le dispositif de dĂ©fense de la capitale ont en effet conduit le dĂ©partement Ă  subir, plus que d’autres, les rigueurs de ces deux guerres. Elles ont profondĂ©ment marquĂ© ses paysages, ses villes et villages et restent imprimĂ©es dans la mĂ©moire de ses habitants. Au ïŹl des prochains mois, de nombreuses manifestations, d’initiative publique, privĂ©e ou associative en tĂ©moigneront. Dans l’immĂ©diat, Ă  l’initiative du secrĂ©taire d’Etat Ă  la DĂ©fense et aux Anciens Combattants et en partenariat avec l’association des Maires de France, c’est l’ensemble des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale qui seront honorĂ©s par la remise d’un diplĂŽme d’honneur, en reconnaissance de leur action pour la France. Le 8 mai, devant le monument aux Morts de Beauvais, je remettrai leur diplĂŽme aux anciens combattants de la commune, les sous-prĂ©fets de Clermont, CompiĂšgne et Senlis procĂ©deront Ă©galement Ă  cette remise dans leur arrondissement. Dans l’Oise, la politique mĂ©morielle se nourrit d’initiatives diverses, conduites par les partenaires associatifs, institutionnels et privĂ©s. Le rĂŽle de l’Etat vise Ă  favoriser la naissance de ces initiatives, Ă  accompagner leur rĂ©alisation et, dans la sphĂšre de compĂ©tence qui est la sienne, Ă  fournir les moyens nĂ©cessaires Ă  leur rĂ©ussite. C’est ce Ă  quoi je veillerai. devoir de mĂ©moire Nicolas Desforges, PrĂ©fet de l’Oise les chiffres du mois les brĂȘves l’antenne administrative de Creil ZOOM SUR UN SERVICE DE L’ETAT entretien aveC la responsable du serviCe de l ’ eConomie agriCole ( ddt) LE PORTRAIT DU MOIS la vidĂ©o surveillanCe LE DOSSIER DU MOIS le ContrĂŽle de lĂ©galitĂ© : aCtes l’aCquisition de la nationalitĂ© française L’ACTION DE L’ETAT 1 le sommaire et les pages sont interactifs n°4 - mai 2010 L’EDITORIAL l’état Ă  l’éCran - n°4 - mai 2010

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Page 1: lettre info 4

Facteur essentiel de la cohĂ©sion nationale, la politique mĂ©morielle conduite par l’Etat obĂ©it Ă  trois prioritĂ©s : commĂ©morer les moments marquants de notre histoire, Ă©duquer afin de favoriser l’apprentissage des valeurs liĂ©es Ă  la citoyennetĂ© et, enfin, entretenir et prĂ©server les sites dĂ©positaires de la mĂ©moire, particuliĂšrement celle des conflits du XXĂšme siĂšcle. Ces missions traditionnelles s’inscrivent aujourd’hui dans un contexte en pleine mutation, marquĂ© au plan local par la part croissante des initiatives menĂ©es, aux cĂŽtĂ©s du mouvement associatif, par les collectivitĂ©s locales et par l’émergence, au sein de notre sociĂ©tĂ©, d’une quĂȘte de racines familiales liĂ©e Ă  la disparition des dĂ©positaires de la mĂ©moire.Enfin, notre politique de mĂ©moire ambitionne de rĂ©pondre Ă  la perte de repĂšres, notamment chez les plus jeunes, en portant par l’exemple de l’engagement individuel ou collectif, les valeurs qui fondent de notre pacte rĂ©publicain.Au plan dĂ©partemental, cette politique mĂ©morielle revĂȘtira, jusqu’au 11 novembre 2018, une importance particuliĂšre liĂ©e au 70Ăšme anniversaire de la Seconde Guerre mondiale et au 100Ăšme anniversaire de la PremiĂšre Guerre mondiale. La gĂ©ographie de l’Oise, sa position stratĂ©gique dans le dispositif de dĂ©fense de la capitale ont en effet conduit le dĂ©partement Ă  subir, plus que d’autres, les rigueurs de ces deux guerres. Elles ont profondĂ©ment marquĂ© ses paysages, ses villes et villages et restent imprimĂ©es dans la mĂ©moire de ses habitants. Au fil des prochains mois, de nombreuses manifestations, d’initiative publique, privĂ©e ou associative en tĂ©moigneront. Dans l’immĂ©diat, Ă  l’initiative du secrĂ©taire d’Etat Ă  la DĂ©fense et aux Anciens Combattants et en partenariat avec l’association des Maires de France, c’est l’ensemble des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale qui seront honorĂ©s par la remise d’un diplĂŽme d’honneur, en reconnaissance de leur action pour la France. Le 8 mai, devant le monument aux Morts de Beauvais, je remettrai leur diplĂŽme aux anciens combattants de la commune, les sous-prĂ©fets de Clermont, CompiĂšgne et Senlis procĂ©deront Ă©galement Ă  cette remise dans leur arrondissement.Dans l’Oise, la politique mĂ©morielle se nourrit d’initiatives diverses, conduites par les partenaires associatifs, institutionnels et privĂ©s. Le rĂŽle de l’Etat vise Ă  favoriser la naissance de ces initiatives, Ă  accompagner leur rĂ©alisation et, dans la sphĂšre de compĂ©tence qui est la sienne, Ă  fournir les moyens nĂ©cessaires Ă  leur rĂ©ussite. C’est ce Ă  quoi je veillerai.

devoir de mémoire

Nicolas Desforges,PrĂ©fet de l’Oiseles chiffres

du moisles brĂȘves

l’antenne administrative de Creil

ZOOM SUR UN SERVICE DE L’ETAT

entretien aveC la responsable du serviCe de l’eConomie agriCole (ddt)

LE PORTRAIT DU MOIS

la vidéo surveillanCe

LE DOSSIER DU MOIS

le ContrĂŽle de lĂ©galitĂ© : aCtes l’aCquisition de la nationalitĂ© française

L’ACTION DE L’ETAT

1

le sommaire et les pages

sont interactifs

n°4 - mai 2010

L’EDITORIAL

l’état Ă  l’éCran - n°4 - mai 2010

Page 2: lettre info 4

LE D

OSS

IER

DU M

OIS

La vidĂ©o-protection : une prioritĂ© dans L’oise

Outil efficace de dissuasion et de prévention des actes de délinquance, la vidéo-protection a permis aux

communes qui s’en sont dotĂ©e de voir la dĂ©linquance baisser de moitiĂ© dans les secteurs Ă©quipĂ©s de camĂ©ras. Elle constitue Ă©galement un outil performant d’enquĂȘte et d’élucidation des crimes et dĂ©lits en fournissant signalements et indices aux forces de l’ordre et facilite

la prise de décision des magistrats.

Dans l’Oise, le dĂ©ploiement de la vidĂ©o-protection s’inscrit dans le cadre des orientations nationales de dĂ©veloppement de la vidĂ©o-protection. Soucieux de la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, le gouvernement a fait du dĂ©veloppement

de la vidĂ©o-protection une prioritĂ© de son action inscrite dans le plan national de prĂ©vention de la dĂ©linquance 2010-2012. Lors de sa visite de la gare de MĂ©ru et de la ligne ferroviaire Paris-Beauvais le 31 mars, le Ministre de l’IntĂ©rieur, de l’Outre-Mer et des CollectivitĂ©s Territoriales a rappelĂ© l’objectif gouvernemental de tripler le nombre de camĂ©ras de vidĂ©o-protection dans les lieux publics d’ici Ă  la fin de l’annĂ©e 2011. 30 M€ sont ainsi consacrĂ©s au dĂ©veloppement des projets prĂ©sentĂ©s par les collectivitĂ©s locales, les bailleurs sociaux et les Ă©tablissements scolaires de sorte que le nombre de camĂ©ras passe de 20000 Ă  60000.

◄ 2 â–șl’état Ă  l’éCran - n°4 - mai 2010

Trois fois plus de caméras dans les lieux

publics d’ici fin 2011

DerriĂšre les a priori et les idĂ©es reçues qu’elle peut parfois vĂ©hiculer, la vidĂ©o-protection rĂ©pond en effet Ă  une vraie nĂ©cessitĂ©.

Les crimes et délits chutent deux fois plus vite dans les secteurs équipés

● Les camĂ©ras sont avant tout des outils au service de la protection des citoyens qui y sont de plus en plus favorables.

Un rapport rĂ©digĂ© en 2009 par les corps d’inspection du MinistĂšre de l’IntĂ©rieur dĂ©montre «un impact significatif de la vidĂ©o-protection en matiĂšre de prĂ©vention puisque le nombre de faits constatĂ©s baisse plus rapidement dans les villes Ă©quipĂ©es que dans celles oĂč aucun dispositif n’est installé».

L’utilisation de ces Ă©quipements ne vise pas Ă  surveiller les citoyens mais bien Ă  les protĂ©ger ! La prĂ©sence de camĂ©ras n’empiĂšte pas sur la libertĂ© et la vie privĂ©e des personnes puisque aucune camĂ©ra de vidĂ©o-protection ne peut ĂȘtre installĂ©e sur la voie publique ou dans les lieux et Ă©tablissements ouverts au public sans autorisation prĂ©alable. Celle-ci est dĂ©livrĂ©e par le PrĂ©fet, aprĂšs avis d’une commission dĂ©partementale prĂ©sidĂ©e par un magistrat, garant du respect des libertĂ©s individuelles, qui Ă©tudie chaque projet d’implantation et d’exploitation des images. Celles-ci ne peuvent d’ailleurs ĂȘtre conservĂ©es plus d’un mois.La loi du 21 janvier 1995 relative Ă  la sĂ©curitĂ© veille Ă  l’utilisation des donnĂ©es enregistrĂ©es dans le respect des libertĂ©s publiques. Le projet de loi relatif Ă  la performance de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, actuellement dĂ©battu au Parlement, prĂ©voit d’optimiser l’utilisation respectueuse des images enregistrĂ©es.

Un sondage rĂ©alisĂ© en 2008 par l’institut Ipsos pour la Commission Nationale de l’Informatique et des LibertĂ©s, indiquait que 71% des français sont favorables Ă  la prĂ©sence de camĂ©ras dans les lieux publics, 65% pensent qu’elle est efficace dans la lutte contre la dĂ©linquance et le terrorisme et 79% considĂšrent important qu’un organisme indĂ©pendant contrĂŽle les dispositifs de vidĂ©o-protection pour garantir le respect du droit Ă  la vie privĂ©e. La loi prĂ©voit dĂ©jĂ  le contrĂŽle par la commission dĂ©partementale.

● Dans l’Oise, le dĂ©veloppement de la vidĂ©o-protection monte en puissance annĂ©es aprĂšs annĂ©es


Depuis 2007, l’installation de plus de 3 000 camĂ©ras a Ă©tĂ© autorisĂ©e, que ce soit dans des lieux et Ă©tablissements ouverts au public, sur la voie publique, dans les transports urbains et dans les transports urbains et dans les trains.

Page 3: lettre info 4

Raymond Yeddou,Directeur de Cabinet

La sĂ©curisation des transports ferroviaires fait notamment l’objet d’une forte attention. Un important programme d’implantation de camĂ©ras a ainsi Ă©tĂ© mis en Ɠuvre sur le rĂ©seau SNCF. En gare de Creil par exemple, 45 camĂ©ras reliĂ©es Ă  un dispositif de visionnage modernisĂ© ont Ă©tĂ© installĂ©es en juin 2009. A l’issue de cet essai grandeur nature, ce dispositif sera Ă©tendu Ă  l’ensemble des gares de France.

Dans le cadre du projet d’équipement en vidĂ©o-protection des lignes ferroviaires prĂ©sentĂ© par le ministre de l’IntĂ©rieur, la gare de MĂ©ru bĂ©nĂ©ficiera en 2010 de nouvelles camĂ©ras pour mieux lutter contre la dĂ©linquance. Les bailleurs sociaux dĂ©veloppent Ă©galement avec succĂšs la vidĂ©o-protection au bĂ©nĂ©fice de la sĂ©curitĂ© de leurs locataires et de la baisse des dĂ©gradations des parties communes.

LE D

OSS

IER

DU M

OIS ● 
 grĂące Ă  un soutien financier sans prĂ©cĂ©dent de l’Etat

L’Etat dans l’Oise soutient financiĂšrement le dĂ©ploiement de la vidĂ©o-protection grĂące au Fonds InterministĂ©riel de PrĂ©vention de la DĂ©linquance (FIPD) : entre 2007 et 2009, prĂšs de 720 000 € ont Ă©tĂ© versĂ©s aux collectivitĂ©s locales et aux

bailleurs sociaux pour l’installation, l’extension ou le raccordement de ces dispositifs. En 2010, l’enveloppe des subventions d’ores et dĂ©jĂ  dĂ©lĂ©guĂ©e aux Ă©lus s’élĂšve Ă  695 120 €. Ce sont donc au total plus d’1,4 M€ qui auront Ă©tĂ© engagĂ©s par l’Etat en seulement trois ans pour mieux protĂ©ger nos concitoyens.Le FIPD peut financer jusqu’à 50% du coĂ»t d’installation de la vidĂ©o-protection et finance 100% du raccordement des systĂšmes d’exploitation aux services de la Police et de la Gendarmerie nationales. Entre 2007 et 2009, il a ainsi intĂ©gralement financĂ© le raccordement des centres de supervision urbaine des polices municipales, qui centralisent la surveillance des images, aux commissariats de police de Beauvais, CompiĂšgne et Creil. Les services peuvent ainsi disposer d’images parfois essentielles pour l’aboutissement des enquĂȘtes. ■

Plus d’1,4 millions d’euros de

subventions déjà accordés

◄ 3 â–șl’état Ă  l’éCran - n°4 - mai 2010

695120

172194234885

312607

20072008

20092010

Dépenses De viDéo-protection financées par le fipD

(en euros)

Page 4: lettre info 4

Dans ce cas, c’est par dĂ©cret qu’est prise

la dĂ©cision d’accorder la naturalisation. Contrairement Ă  l’acquisition par dĂ©claration, il ne s’agit pas d’un droit mais d’une faveur octroyĂ©e par l’autoritĂ© publique.Les demandes de naturalisation doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©es en prĂ©fecture et sous-prĂ©fecture. A l’issue de l’instruction du dossier, la dĂ©cision de naturalisation ou de rejet de la demande est prononcĂ©e par le Ministre de l’immigration, de l’intĂ©gration de l’identitĂ© nationale et du dĂ©veloppement solidaire.Le dĂ©partement de l’Oise, depuis le 1er janvier 2010, fait partie des 21 dĂ©partements qui expĂ©rimentent la dĂ©concentration en prĂ©fecture des dĂ©cisions dĂ©favorables relatives aux demandes de naturalisation.

L’AC

TIO

N DE

L’E

TAT

Le contrÎLe de LégaLité :Le programme actes

(aide au contrÎLe de LégaLité dématériaLisé)

Jean-Henri Letailleur, Chef du bureau du contrÎle de la légalité, DRCL

Prenant en compte les Ă©volutions technologiques, l’article 139 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 relative

aux libertés et responsabilités locales, a ouvert aux collectivités locales la possibilité de transmettre, par voie électronique, les actes soumis au contrÎle de légalité.

◄ 4 â–șl’état Ă  l’éCran - n°4 - mai 2010

Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur, de l’Outre-Mer et des CollectivitĂ©s Territoriales s’est inscrit activement dans cette dĂ©marche

de modernisation de l’administration, en dĂ©veloppant une application informatique dĂ©nommĂ©e ACTES. Elle permet aux collectivitĂ©s volontaires, d’adresser en toute sĂ©curitĂ© leurs actes ou documents en prĂ©fecture ou en sous-prĂ©fecture via une plate-forme qui leur dĂ©livre Ă©lectroniquement un accusĂ© de rĂ©ception. Pour cela, il leur suffit de s’engager par convention avec l’Etat.Tous les actes transmissibles (arrĂȘtĂ©s, dĂ©libĂ©rations, contrats, actes budgĂ©taires, marchĂ©s publics) sont concernĂ©s, sous rĂ©serve d’une limite de 20 Mo par fichier (Ă  l’exclusion des actes et documents d’urbanisme).

L’application ACTES est simple Ă  utiliser et d’un coĂ»t peu Ă©levĂ©: la transmission s’effectue, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, en recourant Ă  un opĂ©rateur privĂ© de tĂ©lĂ©transmission dĂ©nommĂ© « tiers de tĂ©lĂ©transmission » ou « tiers de confiance » qui assure un rĂŽle de postier Ă©lectronique.

Outil efficace et rapide, ACTES permet de tĂ©lĂ©transmettre les documents en prĂ©fecture ou en sous-prĂ©fecture 24 heures sur 24, sans risque qu’une dĂ©cision ou qu’un document ne soit Ă©garĂ©. GrĂące Ă  un allĂšgement des tĂąches matĂ©rielles (envois, archivage..), son utilisation est Ă©galement, Ă  terme, une source de gains de temps et d’économies de gestion pour les collectivitĂ©s.

Comme c’est le cas dans de nombreux autres dĂ©partements, on assiste dans l’Oise Ă  une montĂ©e en puissance rĂ©guliĂšre des raccordements Ă  ACTES. 93 conventions de tĂ©lĂ©transmission ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© signĂ©es et 10,34% des actes reçus ont Ă©tĂ© tĂ©lĂ©transmis.

Les collectivitĂ©s qui n’ont pas encore fait le choix d’une technologie appelĂ©e Ă  se dĂ©velopper rapidement mais qui souhaiteraient le faire, ou, plus simplement, qui aimeraient disposer d’informations complĂ©mentaires, peuvent prendre contact avec la direction des relations avec les collectivitĂ©s locales, au 03.44.06.12.75. ou 03.44.06.12.65. ●

Les procĂ©dures d’acquisition de La nationaLitĂ© française

La sociĂ©tĂ© française est riche d’une population provenant d’horizons divers. Elle n’a donc eu de

cesse, au fil du temps, de faire Ă©voluer son droit de la nationalitĂ© et ses procĂ©dures d’accĂšs Ă  la nationalitĂ© française afin de mieux intĂ©grer ses populations d’origine Ă©trangĂšre.

S’il n’a fait l’objet d’accusation de trouble

Ă  l’ordre public, et si sa connaissance de la langue française est suffisante, le conjoint Ă©tranger d’un français peut, Ă  l’issue de quatre annĂ©es de mariage, acquĂ©rir la nationalitĂ© française par dĂ©claration, sous rĂ©serve d’une communautĂ© de vie effective entre les Ă©poux. Depuis le 1er janvier 2010, dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques, les dĂ©clarations de nationalitĂ© par le mariage sont enregistrĂ©es auprĂšs des services des prĂ©fectures. Dans l’Oise, le service de l’Immigration reçoit dĂ©sormais, les dĂ©clarations par mariage. Jusqu’ici, ce sont les greffes des tribunaux d’instance de Beauvais et Creil qui centralisaient ces demandes.

La procĂ©dure d’acquisition de la nationalitĂ© française par mariage - article 21-2 du code

civil - est l’un des modes d’accĂšs Ă  la citoyennetĂ©

française

Dans l’Oise :En 2009, 298 dossiers ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s selon cette procĂ©dure En 2009, 173 conjoints Ă©trangers ont acquis la nationalitĂ© française par dĂ©claration

La nationalitĂ© française peut Ă©galement ĂȘtre acquise par la procĂ©dure de naturalisation -

article 21-15 du code civil

En 2009, 890 dossiers ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s dans l’Oise. 1210 dĂ©cisions ont Ă©tĂ© rendues, dont 815 dĂ©cisions de

naturalisation

Pour accĂ©der Ă  la nationalitĂ© française par naturalisation, le demandeur doit avoir Ă©tabli sa rĂ©sidence habituelle en France depuis au moins 5 annĂ©es rĂ©guliĂšrement et y avoir constituĂ© le centre de ses attaches matĂ©rielles et familiales. La moralitĂ© du postulant et son degrĂ© d’intĂ©gration Ă  la sociĂ©tĂ© française sont vĂ©rifiĂ©s.

Quel que soit le mode d’acquisition de la nationalitĂ© française, l’accueil des nouveaux français dans la citoyennetĂ© française donne lieu Ă  l’organisation, Ă  la prĂ©fecture ainsi que dans les sous prĂ©fectures, de cĂ©rĂ©monies officielles, au cours desquelles sont remis les dĂ©crets de naturalisation ainsi que les livrets d’accueil. ●

Francine Duvivier, DRLP, Préfecture

Page 5: lettre info 4

le p

ort

rait

du

mo

isentrevue avec La responsabLe du service de L’économie

agricoLe de La ddt

Au sein de la direction départementale des Territoires (DDT), Sylvie Pierrard est, au plan local, un des interlocuteurs privilégiés du monde agricole. La responsable du service économie agricole (SEA) témoigne

de son activitĂ© dans le cadre d’un Ă©vĂ©nement annuel prĂ©pondĂ©rant.

◄ 5 â–șl’état Ă  l’éCran - n°4 - mai 2010

SYLvIE PIERRARD, vOuS AvEz un PARCOuRS Aux MuLTIPLES FACETTES

Docteur en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire, diplĂŽmĂ©e de l’école nationale vĂ©tĂ©rinaires de Nantes et de l’école nationale des services vĂ©tĂ©rinaires de Maisons Alfort, inspecteur en chef de la santĂ© publique, j’étais en 1989 la plus jeune directrice des services vĂ©tĂ©rinaires Ă  Chartes.

Mais vouloir garder une vie de famille prĂ©pondĂ©rante est complexe quand on est un couple de fonctionnaire A+ et qu’il s’agit de mener deux carriĂšres simultanĂ©es. Ainsi aprĂšs avoir exercĂ© au ministĂšre de l’environnement en tant que chef du bureau biotechnologie, agriculture et agroalimentaire de la direction de la pollution et de la prĂ©vention des

risques (DPPR) et au sein de plusieurs directions dĂ©partementales des services vĂ©tĂ©rinaires, j’ai pris la responsabilitĂ© du service Ă©conomie agricole au sein de la DDAF puis la DDEA puis de la DDT de l’Oise pendant que mon conjoint prenait la tĂȘte de la direction dĂ©partementale des services vĂ©tĂ©rinaires.

QuELLE EST vOTRE IMPLICATIOn Au SEIn Du SEA ?

Le SEA assure la mise en oeuvre et le suivi de la politique agricole commune (PAC). Cette activitĂ© recouvre l’instruction des aides directes Ă  la production animale et vĂ©gĂ©tale, les aides dĂ©couplĂ©es (droit Ă  paiement unique), la mise aux normes et la modernisation des exploitations, les aides Ă  l’installation des jeunes agriculteurs et les dispositifs agri-environnementaux.

Le service coordonne Ă©galement les contrĂŽles « conditionnalitĂ© » avec les autres services de l’État. Il a en charge la politique des structures des exploitations agricoles et les dispositifs de soutien conjoncturels en cas de crise, de calamitĂ© agricole ou d’agriculteurs en difficultĂ©. Enfin il accompagne les dĂ©marches et projets de filiĂšres sur le territoire tels les biocarburants, l’agriculture biologique, et la diversification.

Mon rĂŽle principal est de manager cette Ă©quipe de 22 personnes et de faciliter avant tout les relations avec le monde agricole. Il faut comprendre que le cas de l’Oise est trĂšs particulier. Ce dĂ©partement qui compte plus de 4 000 exploitants, une surface agricole utile (SAU) de 371 000 hectares (63% de la surface totale), dont 35 000 hectares de prairies permanentes, exploitĂ©s en fermage Ă  hauteur de 72.2% et dispose d’un potentiel agronomique de qualitĂ©, bĂ©nĂ©ficie d’une relation privilĂ©giĂ©e basĂ©e sur le respect humain et le contact direct avec la profession agricole.

Alors que le monde agricole a un profond respect de l’administration, les agents ont un profond attachement aux valeurs de service public. MĂȘme si les idĂ©es sont parfois diffĂ©rentes entre l’État et les agriculteurs, la concertation, le respect mutuel et le dialogue constituent les bases de notre action.

ET CHAQuE AnnĂ©E, LA CAMPAgnE PAC MET En ExERguE CETTE ORgAnISATIOn ET SES vALEuRSIl faut bien comprendre que cette campagne d’importance nationale, est un moment privilĂ©giĂ© et un Ă©vĂ©nement dans l’Oise. Il mobilise sur 90 jours, en complĂ©ment de leurs tĂąches habituelles, l’ensemble des agents du SEA. Chaque annĂ©e plus de 3 000 agriculteurs dĂ©posent leurs demandes d’aides : prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes (PMTVA) ou subventions liĂ©es aux dĂ©clarations de types de surface. Les aides PAC reprĂ©sentent annuellement prĂšs de 150 M€.

Les agriculteurs peuvent tĂ©lĂ©dĂ©clarer de chez eux mais souvent prĂ©fĂšrent dĂ©poser les dossiers en direct. Ils bĂ©nĂ©ficient d’un accueil et de conseils privilĂ©giĂ©s et de l’écoute des agents du SEA. Ils peuvent Ă©galement tĂ©lĂ©dĂ©clarer depuis nos locaux grĂące Ă  des bornes informatiques mises Ă  leur disposition dans une salle spĂ©cialisĂ©e, tout en gardant ce contact auquel ils sont attachĂ©s avec une assistance pour les aider Ă  s’approprier l’outil informatique.Ainsi, pour la campagne 2009, le SEA a accueilli 166 agriculteurs Ă  Beauvais pour tĂ©lĂ©dĂ©clarer leur dossier et 1732 pour un dĂ©pĂŽt papier. Nous comptons cette annĂ©e amĂ©liorer fortement notre pourcentage de tĂ©lĂ©dĂ©claration qui Ă©tait de 33 % l’annĂ©e derniĂšre sur le dĂ©partement. Le ministĂšre de l’alimentation de l’agriculture et de la pĂȘche recommande tout particuliĂšrement la tĂ©lĂ©dĂ©claration et a mis en place un plan d’action pour le dĂ©veloppement de tĂ©lĂ©PAC. J’en profite pour rappeler aux agriculteurs que la date limite de dĂ©pĂŽt des dĂ©clarations est fixĂ©e au 17 mai 2010.

Sylvie Pierrard

Page 6: lettre info 4

le p

ort

rait

du

mo

is

◄ 6 â–șl’état Ă  l’éCran - n°4 - mai 2010

LE bILAn DE LA SAnTĂ© DE LA PAC vA T’IL RE-METTRE En QuESTIOn CES DISPOSITIFS ?Le paysage agricole va ĂȘtre profondĂ©ment modifiĂ© et le niveau global d’aide va diminuer pour les cĂ©rĂ©aliers et les polyculteurs Ă©leveurs. La difficultĂ© est d’intĂ©grer ces nouvelles orientations dans un contexte Ă©conomique marquĂ©, avec des cours mondiaux trĂšs bas, et sans filet de sĂ©curitĂ© pour les exploitants puisqu’il n’y a plus de rĂ©gulation des prix.

C’est d’autant plus difficile dans l’Oise que l’agriculture est principalement orientĂ©e vers les grandes cultures (cĂ©rĂ©ales, olĂ©agineux et protĂ©agineux), les cultures industrielles (betteraves sucriĂšres et lin textile), les pommes de terre (fĂ©cule et consommation) et les lĂ©gumes de plein champ. Le blĂ© reprĂ©sente Ă  lui seul 44 % de la SAU. L’élevage bovin est prĂ©sent dans 1300 exploitations dont prĂšs de 600 en production laitiĂšre situĂ©es en particulier dans l’Ouest (Pays de Bray et Picardie Verte) et le Nord-Est (Noyonnais) et qui produisent un quota de 183 millions de litres.

Il nous appartient d’accompagner les agriculteurs et de leur expliquer les nouvelles rĂšgles et selon leur propre expression, de les aider Ă  passer la hauteur de la marche. Comme pour toute entreprise, il faut du temps pour s’adapter aux Ă©volutions nĂ©cessaires.

AvEz-vOuS un MESSAgE Ă  FAIRE PASSER ?Dans une sociĂ©tĂ© industrialisĂ©e et un dĂ©partement qui souffre d’un manque de logements et de services, il est important de partager les cultures. Il me tient Ă  cƓur de contribuer Ă  maintenir une Ă©conomie vivante sur le territoire et pouvoir ainsi renouveler les jeunes gĂ©nĂ©rations d’agriculteurs ●

Page 7: lettre info 4

Les sous-prĂ©fectures sont traditionnellement implantĂ©es sur un seul site mais l’arrondissement de Senlis fait exception Ă  cette rĂšgle avec l’antenne administrative de Creil, service « dĂ©localisĂ© » de la sous-prĂ©fecture

de Senlis.

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l’é

tat La sous-préfecture de senLis :

L’antenne administrative de creiL

Structure originale, elle est l’expression d’une volontĂ© politique, celle d’aller Ă  la rencontre des habitants de

l’agglomĂ©ration creilloise qui compte prĂšs de 80 000 habitants, constituant ainsi le deuxiĂšme bassin de vie de la rĂ©gion Picardie.

Retour sur la crĂ©ation de ce service. Tout a commencĂ© en 1994, une annexe de la sous-prĂ©fecture de Senlis est implantĂ©e sur le Plateau Rouher, dans un petit local, pour la seule activitĂ© liĂ©e Ă  l’accueil des nombreux ressortissants Ă©trangers du bassin creillois. La prĂ©fecture, soucieuse de dĂ©velopper un service public de proximitĂ© dans le secteur le plus peuplĂ© de l’arrondissement de Senlis, a alors dĂ©cidĂ© de crĂ©er une vĂ©ritable antenne administrative. Ceci a permis de renforcer la prĂ©sence des services de l’Etat au cƓur de l’agglomĂ©ration creilloise et de dĂ©sengorger les services de dĂ©livrances des titres du site de Senlis.

Ouverte le 1er septembre 2003, l’antenne accueille dĂ©sormais chaque jour prĂšs de 300 usagers. Une Ă©quipe dynamique et polyvalente de 15 agents, dont le chef d’antenne Mme VĂ©nantie KUETE-MINGA qui a pris ses fonctions le 1er septembre 2009, en assure le fonctionnement.

une organisation placée sous le signe de la proximitéLe pré-accueil :

Dans le souci d’une dĂ©marche qualitĂ©, l’antenne est dotĂ©e d’un dispositif de prĂ©-accueil composĂ© d’un agent qui dispose d’un gestionnaire informatique de file d’attente. L’agent renseigne et oriente les usagers vers les services adĂ©quats. Il vĂ©rifie les dossiers pour Ă©viter une attente inutile et l’engorgement des guichets.

L’accueil des usagers de la route :

ChargĂ© de l’immatriculation des vĂ©hicules, ce service enregistre les certificats de cession et les levĂ©es d’oppositions. Il procĂšde Ă©galement Ă  la consultation du fichier CCPD pour les transactions internationales surtout en provenance de Belgique et d’Allemagne. En 2008, 24 925 cartes ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©es.

Le traitement des demandes de permis de conduire est centralisĂ© pour tout l’arrondissement sur le site de Creil depuis octobre 2008.

Chaque semaine, la section assure également le secrétariat de la commission médicale des permis de conduire.

Elle traite aussi les arrĂȘtĂ©s de suspension et effectue l’enregistrement des dĂ©cisions judiciaires dans ce domaine.

L’accueil des ressortissants Ă©trangers :Rappelons que l’arrondissement de Senlis compte plus de 25000 Ă©trangers soit 48% du total de l’Oise. Ce service gĂšre Ă  la fois du droit au sĂ©jour et les demandes de naturalisation:● Traitement et prise de dĂ©cision pour les demandes de renouvellement des titres de sĂ©jour ● DĂ©livrance des titres de voyage, titres d’identitĂ© rĂ©publicain, et les documents de circulation pour mineurs Ă©trangers

● Instruction des demandes de naturalisation, proposition des dĂ©cisions favorables au ministĂšre, prise et notification de dĂ©cisions dĂ©favorables

● VĂ©rification des autorisations de travail

De nouveaux enjeux pour l’antenne administrative de Creil

● La mise en Ɠuvre du SIV pour les vĂ©hicules d’occasion depuis le 15 octobre 2009

● La dĂ©concentration des dĂ©cisions de naturalisation depuis le 1er janvier 2010. La dĂ©cision est dĂ©sormais prise par chaque site instructeur. L’antenne de Creil a bĂ©nĂ©ficiĂ© pour cela d’un accompagnement en dĂ©cembre 2009

● Les conditions d’accueil des usagers constituant des enjeux prĂ©pondĂ©rants pour un service de proximitĂ©, des travaux consĂ©quents ont Ă©tĂ© rĂ©cemment rĂ©alisĂ©s avec en particulier l’installation d’un nouveau systĂšme de chauffage et d’un sas de sĂ©curitĂ©

Louis-Michel bonté, Sous-Préfet de Senlis

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20 845 099 € Investissements publics engagĂ©s 574 899 237 € Investissements des collectivitĂ©s locales associĂ©s au FCTVA1 010 Financement de la construction de logements sociaux7 188 Achats de vĂ©hicules ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© de la prime Ă  la casse7 184 Emplois aidĂ©s par l’Etat492 Entreprises soutenues par une intervention de l’Etat

LA DĂ©LInQuAnCEPremier trimestre

Délinquance générale : - 8,88% Délinquance de proximité : - 10,28%

LA SĂ©CuRITĂ© ROuTIĂšREDe Janvier Ă  Avril 2010

131 accidents14 tués (-6 par rapport à 2009)205 blessés

L’EMPLOIvariation du nombre de demandeurs

d’emploi en mars 2010 : -1,3% soit 433 personnes en moins(par rapport Ă  FĂ©vrier 2010)

2010, AnnEE InTERnATIOnALE DE LA bIODIvERSITEÀ l’occasion de l’annĂ©e internationale de la BiodiversitĂ© 2010, le ministĂšre de l’Écologie, de l’Énergie, du DĂ©veloppement durable et de la Mer engage plusieurs actions pour promouvoir les bonnes pratiques et valoriser les initiatives mises en Ɠuvre par des milliers d’acteurs locaux qui contribuent Ă  maintenir en bon Ă©tat le patrimoine naturel de la France.

L’appel Ă  projets du MEEDDM Ă  destination des collectivitĂ©s a Ă©tĂ© relayĂ© par la direction dĂ©partementale des Territoires de l’Oise. Les associations, Ă©tablissement publics, entreprises, administrations, services dĂ©concentrĂ©s sont Ă©galement invitĂ©s Ă  se mobiliser aux moyens d’évĂ©nements pour initier un grand mouvement national autour de la biodiversitĂ©.

Rendez-vous sur : www.biodiversité2010.fr

pour faire de l’annĂ©e de la biodiversitĂ© un grand Ă©vĂ©nement populaire.

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Les Chiffres du Plan de relance au 12 mars 2010

Alain De Meyùre ,DDT de l’Oise

LE PERMIS DE DĂ©TEnTIOnDE CHIEnS DAngEREux

Afin dâ€˜Ă©viter des accidents dramatiques, ayant frĂ©quemment de jeunes enfants pour victimes, la

loi du 20 juin 2008 a renforcĂ© les mesures de protection des personnes contre les chiens dangereux. Elle rend en particulier obligatoire l’obtention d’un permis pour les propriĂ©taires ou les dĂ©tenteurs de chiens d’attaque (catĂ©gorie 1) et de chiens de garde et de dĂ©fense (catĂ©gorie 2).

Depuis le 1er janvier 2010, tout propriĂ©taire ou dĂ©tenteur de chien dangereux doit ĂȘtre titulaire d’un permis de dĂ©tention, dĂ©livrĂ© par le maire de sa commune. Pour l’obtenir, outre les piĂšces habituelles (certificats d’identification, de vaccination antirabique, d’as-surance responsabilitĂ© civile, et de stĂ©rilisation pour la 1Ăšre catĂ©gorie), il faut disposer d’une Ă©valuation comportemen-tale du chien faite par un vĂ©tĂ©rinaire.

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La dĂ©livrance du permis de dĂ©tention est Ă©galement subordonnĂ©e Ă  la prĂ©sentation d’une attestation d’aptitude du maĂźtre. Celle-ci est dĂ©livrĂ©e par un formateur agrĂ©Ă© par la prĂ©fecture, Ă  l’issue d’une session de formation d’une durĂ©e de sept heures portant sur l’éducation et le comportement canins et sur la prĂ©vention des accidents.Cette formation doit avoir Ă©tĂ© suivie avant le 31 dĂ©cembre 2009. Dans le cas contraire, les dĂ©tenteurs de chiens dangereux doivent ĂȘtre en mesure de prouver leur inscription Ă  une telle session.

Cette formation est obligatoire pour :● tous les propriĂ©taires et dĂ©tenteurs permanents (ceux qui vivent au quotidien avec le chien) de chiens de premiĂšre et de deuxiĂšme catĂ©gorie● les propriĂ©taires et dĂ©tenteurs permanents d’un chien dĂ©signĂ© par le maire ou par le prĂ©fet parce qu’il est susceptible de prĂ©senter un danger ou parce qu’il a mordu une personne.

La loi prĂ©voit que les propriĂ©taires ou dĂ©tenteurs de chiens de 1Ăšre ou 2Ăšme catĂ©gorie, non titulaires du permis de dĂ©tention, risquent jusqu’à trois mois de prison et 3 750 euros d’amende, ainsi que la confiscation et/ou l’euthanasie de l’animal. De plus, l’acquisition, la cession et l’importation

de chiens d’attaque (catĂ©gorie 1) sont illicites et punies de 6 mois d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Toute dĂ©tention de chiens d’attaque non stĂ©rilisĂ©s est punie des mĂȘmes peines.

Retrouvez la liste des formateurs agréés sur le site :

www.oise.gouv.fr

Ă  la rubrique rĂ©glementation. ●

LE DĂ©CRET Du 16 FĂ©vRIER 2010 RELATIF Aux POuvOIRS DES PRĂ©FETS

Avec la nouvelle organisation territoriale des services de l’état effective depuis le 1er janvier 2010, les rĂŽles des

prĂ©fets sont redistribuĂ©s. La modification du dĂ©cret du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des prĂ©fets vient parachever la refonte des textes organisant les nouvelles directions rĂ©gionales et dĂ©partementales et constitue la clĂ© de voĂ»te de la RĂ©forme de l’Administration Territoriale de l’état (RĂ©ATE).

L’échelon rĂ©gional devient le niveau de pilotage des politiques publiques sur le territoire. Pour l’accompagner dans ce pilotage, le prĂ©fet de rĂ©gion dispose d’une Ă©quipe resserrĂ©e Ă  ses cĂŽtĂ©s regroupant, outre les prĂ©fets de dĂ©partements, les directeurs des six nouvelles directions rĂ©gionales de l’État (DRAC, DIRECCTE, DREAL, DRAAF, DRJSCS, DRFiP), le recteur d’acadĂ©mie et le directeur de l’Agence RĂ©gionale de SantĂ© (ARS).

L’échelon dĂ©partemental est conçu pour mettre en Ɠuvre les politiques publiques au plus prĂšs du terrain et au contact des citoyens sur le territoire. DĂ©positaire de l’autoritĂ© de l’État dans le dĂ©partement, le prĂ©fet s’appuie pour l’exercice de ses missions

sur une Ă©quipe restreinte au sein du ComitĂ© de pilotage de l’action de l’État (COPILACTE) qui rĂ©unit les membres du corps prĂ©fectoral du dĂ©partement, les directeurs des trois nouvelles directions dĂ©partementale (DDT, DDPP et DDCS), l’inspecteur d’acadĂ©mie, le directeur dĂ©partemental des finances publiques et les responsables des unitĂ©s territoriales. L’ensemble de ces acteurs publics concourt Ă  mettre en Ɠuvre au niveau dĂ©partemental les politiques publiques pilotĂ©es au niveau rĂ©gional.

Le rĂŽle du sous-prĂ©fet d’arrondissement est renouvelĂ© et Ă©tendu dans le champ du dĂ©veloppement local. Ce dernier peut en outre se voir confier des missions d’intĂ©rĂȘt dĂ©partemental ou rĂ©gional en dehors de ses missions traditionnelles de conseil aux Ă©lus (en matiĂšre de sĂ©curitĂ© publique et de prĂ©vention de la dĂ©linquance notamment) et de dĂ©livrance de titres. Assemblier des politiques publiques Ă  l’échelle de l’arrondissement, son rĂŽle d’animation interministĂ©rielle est renforcĂ©.

DRAC - Direction RĂ©gionale des Affaires CulturellesDREAL - Direction RĂ©gionale de l’Environnement, de l’AmĂ©nagement et du LogementDRAAF - Direction RĂ©gionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la ForĂȘtDRJSCS - Direction RĂ©gionale de la Jeunesse, des Sports et de la CohĂ©sion SocialeDRFiP - Direction RĂ©gionale des Finances PubliquesDDT - Direction DĂ©partementale des TerritoiresDDPP - Direction DĂ©partementale de la Protection des PopulationsDDCS - Direction DĂ©partementale de la CohĂ©sion SocialeDIRECCTE - Direction RĂ©gionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi.

Cabinet du prefet

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LA SIMPLIFICATIOn DES PROCĂ©DuRESDE DĂ©LIvRAnCE DES TITRES D’IDEnTITĂ©

Face aux nombreuses tracasseries administratives rencontrées par les usagers lors de la premiÚre

demande et, surtout, du renouvellement de leurs titres d’identitĂ©, les dĂ©marches sont dĂ©sormais simplifiĂ©es :● La carte nationale d’identitĂ© et le passeport sont dĂ©-sormais interchangeables : la prĂ©sentation d’une carte nationale d’identitĂ© « plastifiĂ©e » permet sans difficultĂ© d’obtenir un passeport. De mĂȘme, la prĂ©sentation d’un passeport Ă©lectronique ou biomĂ©trique permet d’obtenir une carte nationale d’identitĂ©.● Les dĂ©marches Ă  accomplir en cas de renouvelle-ment sont allĂ©gĂ©es. Elles rĂ©duisent les dĂ©lais d’obten-tion et facilitent la tĂąche des usagers :

la prĂ©sentation d’une carte nationale d’identitĂ© « plastifiĂ©e » ou d’un passe-port Ă©lectronique ou biomĂ©trique suffit Ă  prĂ©sent pour renouveler ce titre. La nationalitĂ© n’a pas Ă  ĂȘtre vĂ©rifiĂ©e et l’usager n’a plus Ă  se procurer un acte d’état civil lors d’un renouvellement de titre.● Dans le cas oĂč elle demeure strictement nĂ©cessaire, la vĂ©rification de la nationalitĂ© est effectuĂ©e en prioritĂ© Ă  partir des piĂšces les plus faciles Ă  obtenir par l’usager : la saisine du greffe du tribunal d’instance en vue de la dĂ©livrance d’un certificat de nationalitĂ© française ne sera plus qu’une solution de dernier recours et tout Ă  fait exceptionnelle.

Pour en savoir plus consulter : www.interieur.gouv.fr

Francine Duvivier, DRLP, Préfecture

M. Brice Hortefeux, Ministre de l’IntĂ©rieur, de l’Outre-Mer et des CollectivitĂ©s Territoriales s’est rendu Ă  MĂ©ru, le 31 mars dernier. Il a participĂ© Ă  une rĂ©union consacrĂ©e Ă  la sĂ©curitĂ© dans les transports et sur la ligne ferroviaire Paris-Beauvais. AprĂšs une visite de la gare de MĂ©ru oĂč il a rencontrĂ© le per-sonnel de la SNCF et les agents de la police ferroviaire, il s’est rendu, en train, Ă  la gare de Bornel oĂč il a prĂ©sentĂ© les grandes lignes de son plan national de sĂ©curisation des transports.

les visites ministérielles

M. Eric Woerth, Ministre du Travail, de la SolidaritĂ© et de la Fonction publique, et Mme Nora Berra, SecrĂ©taire d’Etat chargĂ©e des AĂźnĂ©s, se sont rendus le jeudi 8 avril 2010 Ă  Beauvais et Gouvieux. Ce dĂ©placement Ă©tait l’occasion de valoriser l’importance du dĂ©veloppement des unitĂ©s dĂ©-diĂ©es Ă  la prise en charge de patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

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COOrdONNeeSPréfecture de beauvais1, place de la préfecture

60022 BEAUVAISTĂ©l. 03.44.06.12.34

Sous-Préfecture de Clermont6, rue Georges Fleury

60607 CLERMONT CedexTĂ©l. 03.44.68.26.00

Sous-Préfecture de CompiÚgne21, rue EugÚne Jacquet

60321 COMPIEGNE CedexTĂ©l. 03.44.06.78.50

Sous-Préfecture de Senlis3, Place Gérard de Nerval

60309 SENLIS CedexTĂ©l. 03.44.06.85.55

direCteur de publiCationNicolas Desforges,

PrĂ©fet de l’Oised.a., ConCeption et rĂ©alisation

LB Conseil, Création & ImpressionLaëtitia Bouaziz Buiron

CrĂ©dits photographiquesClaude DUBOIS, Photoxpress,Sxc.hu, Ressources de l’état.

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Cabinet du préfetserviCe de la CommuniCation

l’état Ă  l’éCran - n°4 - mai 2010

arrivée

Dans le cadre du suivi des Ă©tats gĂ©nĂ©raux de la sĂ©curitĂ© Ă  l’école, M. Luc ChĂątel, Ministre de l’Education Nationale, s’est rendu au CollĂšge Fauqueux, Ă  beauvais, le lundi 19 avril 2010 afin de se rendre compte du travail rĂ©alisĂ© par les Ă©quipes et les progrĂšs observĂ©s dans les champs de la pĂ©da-gogie, de la vie scolaire et de la sĂ©curitĂ©.

M. Alexandre Martinet, directeur dĂ©partemental de la Jeunesse et des Sports de l’Orne, a Ă©tĂ© nommĂ© directeur dĂ©partemental de la CohĂ©sion Sociale Ă  compter du 1er avril 2010. Il succĂšde Ă  M. Bernard DĂ©pret, admis Ă  faire valoir ses droits Ă  la retraite.

départ

M. Raymond Yeddou, Sous-Préfet, Directeur de

cabinet du PrĂ©fet de l’Oise a Ă©tĂ© nommĂ© Sous-PrĂ©fet

de l’arrondissement de Sens (Yonne) par dĂ©cret du PrĂ©sident de la RĂ©publique

en date du 21 avril 2010, publié au Journal Officiel du

23 avril 2010.Sa prise de fonction

interviendra le 28 mai 2010.

Mme Chantal Jouanno, SecrĂ©taire d’État chargĂ©e de l’Écologie, s’est rendue le 22 avril 2010 Ă  Verneuil-en-Halatte, Ă  l’Institut national de l’environnement industriel et des risques pour y rencontrer des experts de la qualitĂ© de l’air et Ă©voquer les effets du nuage de particules engendrĂ© par l’éruption volcanique.