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LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE HAUTE-MARNE NUMÉRO 98 - AOÛT 2010 Exposition : dans les coulisses de l'exposition constructiviste • Spectacle : les Amis de Buxières font la lumière sur un certain… Charles de Gaulle • Festival : nouveau cru pour le Chien à Plumes • Festival : la 4 e tournée du festival des brasseurs • Culture : la villa gallo-romaine d'Andilly s'anime • Exposition : le Passage du silence • Théâtre : la Commedia retrouve son écrin • Articles libres Agenda AOÛT 2010 Exposition : dans les coulisses de l'exposition constructiviste Page 2 • Festival : nouveau cru pour le Chien à Plumes Page 4 • Festival : la 4 e tournée du festival des brasseurs Page 5 • Exposition : le Passage du silence Page 7 • Théâtre : la Commedia retrouve son écrin Page 8 • Articles libres Page 10 • Agenda Page 11 l e n t r a c t e Les Amis de Buxières et Charles de Gaulle Culture La villa gallo-romaine d'Andilly s'anime PAGE 6 Archéologie SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE PAGE 3 Au service des usagers de la route Le Conseil général à vos côtés 3 Des trésors russes dans un écrin Renaissance 16 Culture Animal'Explora, une avancée décisive 4 Projet loisirs Haute-Marne, un été entre nature et culture Ligne

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L E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L D E H A U T E - M A R N E

N U M É R O 9 8 - A O Û T 2 0 1 0

Exposition : dans les coulisses de l'exposition constructiviste • Spectacle : les Amis de Buxières font la lumière sur un certain… Charles de Gaulle • Festival : nouveau cru pour le Chien à Plumes • Festival : la 4e tournée du festival des brasseurs • Culture : la villa gallo-romaine d'Andilly s'anime • Exposition : le Passage du silence • Théâtre : la Commedia retrouve son écrin • Articles libres • Agenda

AOÛT 2010

Exposition : dans les coulisses de l'exposition constructiviste Page 2

• Festival : nouveau cru pour le Chien à Plumes Page 4 • Festival :

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retrouve son écrin Page 8 • Articles libres Page 10 • Agenda

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l’entracteLes Amis

de Buxières et

Charles de Gaulle

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La villa gallo-romaine

d'Andilly s'anime

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Arch

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SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE

SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE

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Au service des usagers de la route

Le Conseil général à vos côtés

3Des trésors russes dans un écrin Renaissance16

Culture Animal'Explora, une avancée décisive

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Projet

loisirs

Haute-Marne, un été entre nature et culture

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Ligne directe n° 98

LIGNE DIRECTE Bimestriel • numéro 98 • Août 2010 • Directeur de la publication : Bruno SIDO • Co-directeur : Charles GUENE • Rédaction : Service Communication • Réalisation : Conception, exécution, photogravure, IPPAC/groupe Graphycom • Direction de la communication : 03 25 32 88 13 – Fax : 03 25 32 85 04 • Crédits photos : Magazine : INCA (pages 4, 5 et 6), Frédérique Daoust (page 8), Thierry Aubry (page 11), Valvital (page 13), Auriane Klopp (pages 16 et 17), Frédéric Thévenin (page 20), Etienne Clément (page 21), Service communication, Mémorial Charles de Gaulle, CDTT 52/Philippe Lemoine, Les Silos. Supplément : Auriane Klopp (page 2), Sabrina Khenfer (page 3), Frédérique Daoust (page 5), Philippe Lemoine - Frédéric Thevenin (page 7), Gil Melison (page 9), Les Silos, Service communication. • Site internet : www.haute-marne.fr - Conseil général de Haute-Marne, 1 rue du Commandant Hugueny, 52011 Chaumont CEDEX • Tirage : 87 000 ex. - Dépot légal N° 206 ISSN N°1166-729 X • Impression : Imprimerie de Champagne.

Le Conseil général à vos côtésLe conseil général au service des usagers de la route

ProjetAnimal'explora, une avancée décisive

Parc national naturelParc national naturel – Animal'explora : quelles complémentarités ?

Economie Ferry capitain, une entreprise « éco-responsable » DossierHaute-Marne : un été entre nature et culture

Parrainage Voyages pédagogiques à Brest et à toulon pour des jeunes Haut-Marnais

Culturedes trésors russes dans un écrin renaissance : les constructivistes russes s'invitent au grand Jardin

ServiceUn nouveau site internet à l’écoute des parents

EvènementL’agriculture en fête à Juzennecourt

Muséeet la maison des Lumières denis diderot vit le jour

Tourismedans le feu de l’action

Concoursconcours 2010 du cOderPA : « révisez vos connaissances »

En bref

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Le Conseil général à vos côtés

Réparation des chaussées et des ouvrages d’art, réalisation des enduits superficiels, entretien ou renouvellement de la signalisation ou encore entretien des bords de routes, telles sont les principales missions des pôles techniques départementaux et du centre technique départemental*. Pour ce faire, pas moins de 230 agents du Conseil général œuvrent tout au long de l’année sur les routes départementales avec un objectif principal : assurer la sécurité des usagers.

Le Conseil généralau service des usagers de la route

l’utilisation de sel de déneigement ont altéré certaines portions de routes dépar-tementales. Nids de poule, fissures ou encore porosité de la couche de roulement sont autant d’anomalies recensées par des agents des pôles techniques tout au long et en sortie de l’hiver, avant d’être inscrites au plan de charge des travaux de printemps.

Des bords de routes sécurisés

La mission du Conseil général ne s’arrête pas aux réparations des chaussées. Le Département est également responsable des bords de route et notamment de la végétation qui se développe sur les accotements. C'est pourquoi, l’assemblée départemen-tale a adopté en 2009 un Plan d’Inter-vention Végétation (PIV). Différentes phases de fauchage doivent être réalisées à des périodes précises pour garantir aux conducteurs une visibilité maximale, tout en respectant certains enjeux envi-ronnementaux, comme par exemple la préservation de la flore protégée.Si l’hiver est la saison du déneigement et du salage (cf Ligne Directe n°97), les agents passent aussi beaucoup de temps sur les bords de route aux beaux jours pour curer des fossés, réaliser des saignées afin d’évacuer l’eau, élaguer les planta-tions bordelières, remplacer les panneaux, retirer les déchets sur les accotements. Eté comme hiver, le Conseil général est au service des usagers de la route.

Anne-Charlotte PRUVOT

Une organisation structurée…

Face aux besoins de déplacements des usagers, le Conseil général de la Haute-Marne exploite, entretient et modernise un réseau constitué de 3859 km de routes. Afin de décliner ces missions au plus près du terrain, la collectivité s’appuie sur les quatre pôles techniques basés à Joinville, Chaumont, Montigny-le-Roi et Langres auxquels sont rattachés des centres d’ex-ploitation. De même, le centre technique départemental prépare et entretient le matériel nécessaire, réalise les enduits superficiels, la signalisation horizontale et les glissières de sécurité.

…avec une saisonnalité des interventions

Véritable « feuille de route », la program-mation pluriannuelle votée en 2008 par l’assemblée départementale prévoit de consacrer annuellement un budget de 7,1 millions d’euros aux travaux d’entretien et d’exploitation du réseau, de 2009 à 2013 (hors viabilité hivernale). Objec-tifs : maintenir à niveau le patrimoine routier et faciliter les déplacements des Haut-Marnais. Pour ce faire : réaliser des travaux de renouvellement d’enduits superficiels (gravillonnage), de réparation

des chaussées, d’entretien des ponts, de signalisation horizontale et verticale, mais aussi des travaux sur les bords de route (fauchage, élagage, curage des fossés…) est indispensable. Les principaux travaux de réparation sont effectués de mai à octobre (lorsque les températures sont favorables à la prise des liants routiers) de sorte à aborder l’hiver suivant avec un réseau routier en bon état.Cet hiver, les fré-quentes phases de gel et de dégel mais aussi

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*Nouveau nom du parc de l’équipement, transféré au Conseil général le 1er janvier 2010

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Projet

Vendredi 25 juin, lors de la session plénière, l’assemblée départementale a adopté, à une très large majorité, le projet présenté par le groupement INCA, lauréat du concours d’architecture. Découvrez en images les esquisses architecturales de la future station !

Cœur de site

Vous avez dit Animal’Explora ?

Petit rappel pour celles et ceux qui auraient manqué l’un des épisodes clefs du plus ambitieux projet porté par le Conseil général depuis le Mémorial Charles-de-Gaulle.

Propriétaire d’une partie du parc aux Daims, à Châteauvillain, superbe domai-ne de 270 hectares ceint de murs de pierre, la collectivité départementale a ouvert cet espace à tous, et en a déjà fait l’un des hauts lieux touristiques du

époque. Célèbre, ce lieu l’est aussi par la qualité de la faune et de la flore : les cantons d’Arc-en-Barrois, Châteauvillain et Aube-rive ont en effet vocation à accueillir la majeure partie du futur parc national, « Entre Champagne et Bourgogne » ; il n’est qu’à se rendre sur place pour en comprendre les raisons.

département avec l’accueil d’évène-ments exception-nels comme le salon des plaisirs de la chasse et de la nature, dont l’édi-tion 2010 aura lieu les 28 et 29 août.

D’autres manifestations se tiennent régulière-ment dans ce site remar-quable. Exceptionnel, le parc aux daims l’est par son environnement : au cœur de la forêt de Châteauvillain et d’Arc-en-Barrois. Ce territoire est resté célèbre au fil des siècles par les activités cynégétiques qui s’y pratiquent : des anciennes chasses royales aux passionnés d’aujourd’hui, venant parfois du monde entier, la tradition a su épouser notre

INCA, lauréat du concours d’architecture.

département avec l’accueil d’évène-ments exception-

le salon des plaisirs de la chasse et de la nature, dont l’édi-tion 2010 aura lieu les 28 et 29 août.

D’autres manifestations se tiennent régulière-ment dans ce site remar-quable. Exceptionnel, le parc aux daims l’est par son environnement : au cœur de la forêt de Châteauvillain et

Animal’Explora : une avancée décisive !

Chiffres et dates clefs :• Avril 2011 : approbation du dossier de consultation des entreprises (DCE) et lancement des marchés de travaux.

• Eté 2011 : démarrage de la construction des bâtiments publics.

• 2012 : construction de la résidence de tourisme.

• Printemps 2013 : ouverture de la station touristique.

• Budget du projet : 36 M€ TTC.

époque. Célèbre, ce lieu l’est aussi par la qualité ce lieu l’est aussi par la qualité

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Espace aqualudique et bien-être

Plusieurs années avant l’annonce de la création du parc national (juillet 2009), le Conseil général a engagé une réflexion pour bâtir un projet qui valoriserait les atouts du site

afin d’en faire l’une des portes d’entrée du tourisme en Haute-Marne. A une condition toutefois, pas de projet sans partenaires privés pour investir aux côtés de la collectivité. A l’automne 2008, après avoir pris le temps nécessaire pour construire un concept novateur et attractif, après avoir pris conseil auprès de profession-nels du tourisme, notamment d’Atout France, l’agence nationale de promo-tion touristique, le projet a trouvé ses marques et ses partenaires. Ses marques puisque l’assemblée départementale a validé la démarche et le concept ; ses partenaires car deux groupes leader en ce domaine se sont engagés aux côté du Conseil général : Lagrange et Vinci pour la construction d’une résidence de tourisme.

Un concept innovant

Animal'Explora, c’est la promesse d'une station « découverte » : en quelque sorte, les animaux vous invitent chez eux, en pleine nature, veillent à votre bien-être, et vous réservent bien des surprises !Le 3 octobre 2008, le Conseil général a

l’annonce de la création du parc national

Animal’Explora : une avancée décisive !

validé les lignes directrices du projet. En créant une offre de loisirs originale qui puisse s’inscrire dans un courant en fort développement, celui des séjours « nature », en adéquation avec l’image du département, le Conseil général ren-force la place de l’économie touristique en Haute-Marne. Objectif poursuivi : le développement économique local et la création d’emplois.

La démarche expliquée en 4 principes

• Proposer une immersion en pleine nature dans une ambiance de découverte, de préservation, de rencontre avec la faune et la flore de nos latitudes.• Affirmer l’engagement de la collecti-vité départementale dans une politique de développement durable en réalisant un équipement éco-responsable, tant au niveau du fonctionnement général, que de celui de la conception et des conditions de réalisation de ses diffé-rentes composantes.• Mettre en valeur, par l’utilisation du bois, l’une des forces économiques de la Haute-Marne.• Préserver l’accès gratuit au site.

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Projet

Le projet décliné en 7 points…

L’organisation générale du site : la station sera entièrement dédiée aux déplacements doux et respectueux de l’environnement. Dès leur arrivée, les visiteurs et les résidents abandonnent leur véhicule au profit de la marche, de cycles (avec ou sans assistance élec-trique), de véhicules hippomobiles... Les axes de déplacement favoriseront le cheminement des visiteurs vers le cœur de site.

Le « cœur de site » : il s’agit de créer une sorte de « place du village » depuis laquelle les différentes activités s’organisent. Se trouvent rassemblés dans cette zone : l’accueil/billetterie, la station de vélos, deux restaurants, le centre de séminaires modulable (capa-cité de 200 à 300 personnes suivant la configuration), une aire de jeux, une aire de pique-nique…

Le parc animalier, une invitation au voyage : des prédateurs aux grands herbivores très connus (loup, grizzly,

bisons, yacks…), en passant par de mystérieux résidents (tigre de Sibérie, rapaces…) sans oublier les témoins de la fragilité des milieux et des équilibres avec l’homme (ours brun, singe écureuil, insectes, plantes carnivores…), il porte un message fort : la découverte de la biodiversité et de la vulnérabilité des milieux naturels.

L’espace aqualudique et de bien- être : d’une capacité d’accueil de 300 personnes, il a pour objectif principal de

proposer une « séquence détente » aux visiteurs hébergés dans la résidence de tourisme et aux clients d’une journée. L’équipement comprendra un espace balnéo, une piscine aqualudique et un espace soin/fitness.

Le camping forestier, pour offrir un séjour original de plein air aux cam-peurs de passage ainsi qu'aux camping-caristes.

L’espace cynégétique : les activités proposées illustreront les différents aspects de la cynégétique locale (espèces chassées, apprentissage des techniques de chasse et de tir, meutes de chiens de chasse…).

Les sentiers suspendus : les parcours aventures seront dessinés entre le cœur de site et le parc animalier.

… pour un partenariat public / privé prometteur

Ces équipements publics seront exploi-tés par différents partenaires privés. Leur nombre n’est pas encore arrêté, il dépendra de l’intérêt des candidats pour une exploitation séparée ou groupée du parc animalier et du bâtiment d’accueil, du centre aqualudique, du centre de séminaires, du restaurant, de la station vélo ou des chemins suspendus.Les futurs exploitants seront recrutés par délégation de service public dans le même calendrier que le maître d’œu-vre, c’est à dire d’ici la fin de l’année 2010.Au-delà de l’exploitation, le projet a reçu dès son commencement le sou-tien de deux partenaires privés : Vinci et Lagrange. La partie privée du projet porte sur la construction et l’exploitation d’une résidence de tourisme. A l’issue de la procédure d’appel à projets lancée en octobre 2008, l’assemblée départemen-tale a, par délibération du 26 juin 2009, choisi le groupement Vinci-Lagrange. Des investissements privés permettront la construction de 120 logements pour une capacité de 600 lits. Le permis vient d’être déposé.

François CHAULNES

Vue intérieure du spa

Vue depuis la terrasse du restaurant

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Parc national naturel

Cette chance historique pour notre département n’a pas davantage

pesé sur l’engagement des groupes Vinci et Lagrange puisqu’ils avaient déposé leur offre de partenariat avant l’annonce du Premier ministre, le 27 juillet 2009.

Les complémentarités entre ces deux projets d’envergure sont multiples.Tout d’abord, Animal'Explora représente un projet de développement écono-mique qui a vocation à s'inscrire dans le « cahier des charges » des nouveaux parcs nationaux, tel qu’issu de la loi du

14 avril 2006 réformant le statut de ces établissements publics. Ce texte prévoit en effet, outre le renforcement du rôle des élus locaux dans les différentes instances décisionnelles, une véritable dimension de développement territorial, dans le respect de la préservation des milieux naturels. Par ailleurs, le domaine du parc aux daims est un espace représentatif de la forêt feuillue soumise à la pression des daims ; la forêt feuillue qui constitue précisément le thème du futur parc national.Concernant la faune, Animal'Explora permettra de rencontrer plus facilement les animaux qui vivent dans le parc natio-nal, grâce à des enclos aménagés. De même, la Porte du Pavillon et ses environs immédiats seront consacrés à l’initiation et à la compréhension de la cynégétique, laquelle pourra être prati-quée dans le futur parc national.Enfin, le parc animalier est conçu dans une perspective pédagogique : il s’agit de faciliter l’apprentissage des équilibres naturels : entre les animaux et leur envi-

Animal’Explora : quelles complémentarités ?Lorsque le Conseil général, le 3 octobre 2008, a décidé de réaliser la station touristique Animal'Explora et de rechercher un partenaire privé pour la construction de la résidence de tourisme, il n’y avait encore aucune perspective sur la création d’un parc national en Haute-Marne.

ronnement, ainsi qu’entre l’homme et l’animal. A cet effet, une partie du parc animalier s’ouvrira à la conservation d’espèces menacées.Dernière chose, mais non des moindres : Animal'Explora offre une capacité d’hé-bergement, de restauration, de loisirs et de séminaires au sein même du parc national. Le Conseil général est membre du GIP* préfigurateur qui a tenu sa pre-mière assemblée générale le 10 juillet dernier. En concertation étroite avec Guy Durantet, président de ce GIP, vice-président du Conseil général délégué au développement économique et touris-tique, maire d’Aujeurres, ainsi qu’avec le Préfet, coordinateur du futur parc, sans oublier nos amis de Côte d’Or naturellement, le Département sou-tiendra cette dynamique nouvelle, qui représente une opportunité formidable pour l’avenir de notre territoire.

François CHAuLnEs

*Groupement d'intérêt public

Le Premier ministre sur le site du futur parc national entre Champagne et Bourgogne

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Economie

8 L i g n e D i r e c t e - a o û t 2 0 1 0

de nos enfants ». L’environnement doit donc être « l’affaire de tous ». En janvier dernier, Ferry-Capitain a été auditée par un organisme certificateur. Un audit qui a abouti à l’obtention de la certification environnementale. Le prochain audit aura lieu dans un an. Il concernera l’améliora-tion continue des performances telles que la réduction des rejets atmosphériques, l’optimisation de la gestion des déchets dont les palettes en bois.

Eviter le gaspillageDans le même sens, pour éviter au maxi-mum de polluer la nappe phréatique, des bacs de récupération des huiles ont été installés sur le sol à l’usinage et à la maintenance. Tous les fûts contenant de l’huile sont posés sur ces bacs, étiquetés et l’ensemble des contenants fermés pour limiter les fuites éventuelles. La Marne est également contrôlée qualitativement deux fois par an tout comme la nappe souter-raine. Quant aux nuisances sonores, l’audit de l’organisme certificateur a démontré que Ferry Capitain était conforme au cadre réglementaire et n’occasionnait aucune gêne par rapport à la limite de propriété. A terme, d’autres moyens seront utilisés pour réaliser des économies d’énergie, limiter au mieux le gaspillage et intervenir en cas de pollutions accidentelles. Une politique environnementale unique de la part d’une fonderie de métaux fer-reux dans le département, initiée depuis la mise en place des bacs de tri des déchets en 2008, mais en projet depuis 2000. En elle-même, la démarche qui a abouti à la certification a été réalisée en à peine dix-huit mois. Elle est aujourd’hui intégrée par l’ensemble des salariés. La norme ISO 14001 n’étant valable que trois ans, il faut par conséquent améliorer continuellement les outils de la démarche. Des missions quotidiennes en place qui contribuent à développer l’image de l’entreprise qui exporte plus de ¾ de sa production dans le monde.

Frédérique Daoust

L’image de la fonderie a radicalement changé. En quelques années, les entre-

prises de ce secteur industriel ont réalisé de nombreux efforts en matière environ-nementale. La direction de l’usine Ferry Capitain de Vecqueville a souhaité mettre en place un programme environnemental anticipant même les évolutions réglemen-taires, dans le respect des avancées inter-nationales pour une meilleure protection de notre environnement. Depuis plus de deux ans, divers outils et actions ont été mis en oeuvre. Des moyens ont été déployés pour réduire les consommations des res-sources utilisées par l’entreprise (eau, gaz et électricité) et revaloriser l’ensemble des déchets produits sur le site haut-marnais. Cette démarche volontaire a abouti en janvier dernier à l’obtention de la norme ISO 14001. Ferry Capitain est donc l’une des premières fonderies de métaux ferreux en France à être certifiée ISO 14001. Pour preuve, l’entreprise imprime désormais l’ensemble de ses documents sur du papier

recyclé et biodégradable, elle recycle le polystyrène, le sable et utilise des produits non polluants pour entretenir son parc de véhicules. Elle s’informe par ailleurs du cycle de fabrication et de fin de vie des produits proposés par ses fournisseurs pour que la chaîne environnementale soit complète.

Installation de bacs de tri

Première étape de la démarche environ-nementale de la fonderie de Vecqueville, le tri sélectif des déchets. Une action de sensibilisation des 440 salariés a été menée avec la distribution de dépliants et de livrets informatifs et un cycle de formation de deux mois a été initié. 200 bacs de tri de couleurs distinctes ont aussi été installés sur des zones dédiées. Objectif : faire évoluer les comportements des salariés vis-à-vis des déchets car, pour reprendre une citation de Saint-Exupéry, « On n’hérite pas de la terre de nos ancêtres, on emprunte celle

L’usine Ferry Capitain de Vecqueville est l’une des premières fonderies françaises de pièces de grandes dimensions à avoir obtenu la certification environnementale Iso 14001. une reconnaissance internationale démontrant les moyens déployés en matière d’environnement.

Ferry Capitain, une entreprise « éco-responsable »

Un centre de stockage des déchets a spécialement été réorganisé au sein de l’entreprise.

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DOSSIER

Très appréciée pour ses atouts verts et naturels,la haute-Marne a bien d’autres attraits à faire valoir, notamment dans le domaine culturel et historique.Promenades à vélo dans un cadre naturel préservé, escapade rafraîchissante au bord de l’un des lacs du département, étape bien-être à la station thermale de Bourbonne-les-Bains mais aussi immersion dans le 20e siècle à travers « le plus illustre des Français » au Mémorial Charles-de-Gaulle sont autant d’invitations à vivre en haute-Marne un bel été, entre nature et culture.

Haute-Marne, un été entre nature et culture

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des crues : la construction d’un vaste réservoir sur un site au sol argileux et étanche : le pays du Der ! En 1974, après dix ans de travaux, les eaux de la Marne envahissent la vaste cuvette sur une surface de 4800 ha. Le nouveau lac du Der-Chantecoq devient le plus grand plan d’eau artificiel d’Europe.Il forme une véritable mer intérieure de 4800 hectares au sein d’une région de bocages champenois où l’eau se mêle à une nature préservée.Initialement voué à la régulation des eaux de la Marne et de la Seine, le lac est aujourd’hui un lieu de tourisme de nature et de loisirs nautiques prisé. Pour assumer son rôle de protection contre les crues, le lac s’emplit de décem-bre à juin. Durant l’été, il rend à la rivière les eaux accumulées en hiver, passant ainsi de 4800 à 1000 ha d’eau.

Al’origine était la grande forêt du Der, peuplée de chênes,

de charmes et de merisiers. Puis les moines bâtisseurs de Saint-Bernard de Clairvaux façonnèrent le paysage, le transformant en pays de bocages. Ils défrichèrent la forêt, plantèrent des vergers et aménagèrent des étangs pour se nourrir de la pêche. Mais une Marne impétueuse cause les grandes inondations dévastatrices de 1910 et 1924 qui conduisent les autorités à mener un vaste programme de régula-tion des eaux. En 1938, la construction du réservoir de Champaubert (le petit Der d’une surface de 450 ha) marque une première étape.

Le lac du DerLes pluies de 1955 démontrent l’urgence d’une seconde phase pour se prémunir

La carte du tourismeUn syndicat mixte regroupant les départements de la Haute-Marne et de la Marne ainsi que les communes concernées conduit l’exploitation tou-ristique et sportive du plan d’eau et de ses abords. Aujourd’hui, le lac du Der permet la pratique, dès la belle saison, d’une mul-titude de sports nautiques - voile, aviron, motonautisme -, sans oublier les activités

de plage et naturellement la pêche. Les visiteurs peuvent également opter pour des activités de plein air - randonnées, équitation, VTT -, partir à la découverte d’un pays et de ses richesses patrimo-niales (musées, jardins, fermes, églises et constructions de pans de bois…). Les passionnés de nature et d’ornithologie leur succèdent dès octobre pour admirer l’infinie variété des oiseaux migrateurs qui font escale et investissent à leur tour les rives préservées du lac.

Les 4 lacs du Pays de Langres

La géographie singulière du pays de Langres propose des paysages truffés de sites naturels exceptionnels caracté-risés par la présence de l’eau. Evoquons

En haute-Marne, un département au paysage naturel de terre et d’eau, l’homme construit dès la fin du XIXe siècle des édifices et creuse des lacs-réservoirs pour adapter les cours d’eau à ses propres besoins. ainsi apparaissent quatre lacs autour de Langres, puis le lac du der-Chantecoq au nord du territoire. Ces lacs artificiels s’insèrent aujourd’hui harmonieusement dans le paysage naturel et constituent des pôles d’attraction touristiques remarquables, ouverts à tous les publics.

La Haute-Marne entre terre et eau

Le lac du Der en quelques chiffres4800 ha350 millions de m3 d’eau77 km de rivage15,4 km de canaux18,2 km de digues25 km de nouvelles routes, 14 ponts créés, un canal d’amenée de 12 km qui conduit l’eau par gravité de Saint-Dizier vers le lac et un canal de resti-tution de 3,4 kmSource : www.lacduder.com

DOSSIER

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seulement la tuffière de Rolampont, les gorges de la Vingeanne, la réserve natu-relle de Chalmessin, ou la présence des sources de la Marne, de l’Aube ou de la Meuse. Les quatre lacs-réservoirs d’ali-mentation de la Marne, qui encadrent Langres, tous créés par l’homme, com-plètent ce paysage naturel d’exception en renforçant la vocation touristique de la région. Mieux, ils offrent des bases de loisirs et de détente propices à la pêche, à la promenade ou aux activités nautiques.

C’est à la construction du canal de la Marne à la Saône entre 1880 et 1890, pour ouvrir une voie navigable qui tra-verse la France du Nord au Sud, que l’on doit les lacs de la Liez, de la Mouche, de Charmes et de la Vingeanne. En effet, la construction d’un ensemble d’ouvrages d’art s’est avérée nécessaire pour fran-chir l’obstacle du plateau de Langres, parmi lesquels le tunnel de Balesmes, une série d’écluses et de lacs-réservoirs pour alimenter le canal. Au-delà de leur fonction première, chacun de ces lacs possède aujourd’hui un charme propre et ménage des opportunités de loisirs touristiques variées.

Le Pays de Langres et des 4 lacs

primé au concours EDEN 2010

En se classant 2e des quatre destinations françaises primées pour le concours des Destinations touristiques d’Excellence (EDEN) 2010, le territoire de Langres et des quatre lacs est reconnu à l’échelle européenne pour son développement harmonieux, alliant croissance éco-nomique et développement durable.

La diversité des activités nau-tiques, le patrimoine culturel de la région (site fortifié de Langres, sites gallo-romains de Faverolles et d’Andilly) ou encore les infrastructures de

Le lac de la Liez290 ha en début de saison, barrage de 460 m de long sur 16 m de haut, construction achevée en 1888

- Baignade gratuite, surveillée en juillet-août

- Pédalos, barque, canoës, bâteaux électriques sans permis

- Motonautisme, ski nautique : mono, bi, ski, wake board, wake skate, bouée tractée avec l’association des sports nautiques de la Liez

- Planche à voile en accès libre

- Voile : avec notamment l’école de voile de la Liez

Le lac de Charmes197 ha, barrage digue de 362 m de long, 17 m de haut, construction achevée en 1906- Réputé pour la pêche- Baignade gratuite, surveillée en juillet-août- Base nautique : promenade découverte guidée du milieu

aquatique, découverte du lac respectueuse de l’environ-nement en pédalo, canoë, aviron

- Voile, planche à voile en accès libre- Restauration sur place

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loisirs et d’hébergement préservant la qualité paysagère et environnementale des sites, ont représenté autant d’atouts décisifs pour décrocher ce prestigieux label créé par la commission européenne, gage d’un séjour réussi en Haute-Marne ! Outre sa vocation d’étape touristique entre le Bénélux et la Méditerranée, la région des 4 lacs est désormais claire-ment positionnée sur le développement du court séjour en milieu rural avec un fort potentiel aquatique et culturel.Le Conseil général apporte chaque année un soutien déterminant aux projets touristiques portés par le syndicat des quatre lacs afin de conforter la vocation touristique de notre département.

Thierry aUBrY

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DOSSIER

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En un peu plus d’un an, le Mémorial Charles-de-Gaulle est devenu une

véritable référence. Il confirme de jour en jour sa place de premier site culturel haut-marnais et celle de deuxième en Champagne-Ardenne, tout juste derrière la Cathédrale de Reims, en termes de fréquentation. Avec 145 000 visites depuis l’ouverture, le pari est réussi !

Cette année, dans le cadre de l’année de Gaulle, de grands événements ont illustré le soixante-dixième anniversaire de l’appel du 18 juin avec par exemple, en collaboration avec la Fondation Charles de Gaulle et grâce au mécénat Véolia et EDF, une nouvelle mise en

Les atouts du MémorialLa force du lieu est de donner la possi-bilité aux visiteurs de traverser le XXe siècle à travers l’homme de Colombey, celui qui a choisi la Haute-Marne en 1934 pour s’y installer. Avec des lec-tures à différents niveaux, le musée est intéressant pour tous et accessible aux néophytes comme aux plus avertis des Gaullistes. Il permet de découvrir le père de famille qui veut protéger sa fille Anne, l’écrivain, l’officier, le général, le Président de la République…

L’autre force du Mémorial, qui vient de recevoir le label Tourisme et Handicap, est sa parfaite intégration au paysage et à la population qui reste le meilleur ambassadeur du site. Ils sont donc les bienvenus afin de s’approprier les lieux.

Le Mémorialau cœur de l’année de Gaulle

lumière de la Croix de Lorraine. Cette nouvelle installation électrique propose douze scenarii mêlant le bleu, le blanc et le rouge.

Hommage

Début juin, Frédérique Néau-Dufour a donné une conférence, organisée avec l’Amicale Gaulliste, pour présen-ter son nouveau livre dédié à Yvonne de Gaulle. Autre moment fort : mi-juin, en parte-nariat avec la Maison de la Radio, les studios de la BBC ont été installés dans le grand hall. Ils sont présentés aux visiteurs jusqu’à l’automne. Parallèlement, grâce à l’Ordre de la Libération, des bannières autour du thème « les Compagnons de la Libération » habillent la façade principale du bâtiment et cheminent vers la Croix.Evidemment, le 18 juin, un hommage national a été rendu par le Premier ministre au fondateur de la France Libre. Rendez-vous le 9 novembre pour le 40e anniversaire de la disparition du Général.

Frédéric ThéVEnIn

Reconstitution du studio de Radio Londres

dans le cadre de l’année de Gaulle, le nouveau Mémorial, à Colombey-les-deux-Eglises, multiplie les manifestations et les hommages.

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à Bourbonne-les-Bains, les eaux jaillissent naturellement à 66

degrés et profitent au mieux-être des individus. Par leur composition forte-ment calcique, magnésienne et riche en sodium comme en oligo-éléments, ces eaux génèrent des effets bénéfiques sur notre santé : en rhumatologie et en traumatologie ostéo-articulaires, sur les voies respiratoires, sur le métabolisme du calcium sans oublier une stimulation sur toutes les fonctions biologiques. Sur 8 000 m2, l’infrastructure thermale, au rang de 10e station française, compor-te six bassins d’eau thermale, une cen-taine de baignoires individuelles avec hydromassage ou traditionnelles, des cabines de douches, des cabines d’ap-plication locale de boue, un hammam et deux salles de repos.

Une diversité de soins pour le « bien-être »

Les soins d’hydrothérapie de Bourbonne-les-Bains, ce sont le bain hydromassage, l’aérobain, l’application d’argile à base d’eau thermale, les douches (pénétrante, générale au jet et pulvérisée), le ham-mam, la mobilisation en piscine, le bain local à l’eau thermale bouillonnante ou l’étuve locale. S’y ajoutent en options les modelages du corps aux huiles essen-tielles, l’endermologie, la pédicurie et la réflexologie plantaire. Outre la cure traditionnelle de 21 jours, les thermes proposent ces soins sous forme d’escapa-des par matinées ou d’escales. Dernière prestation en place : « l’accueil aidant Alzheimer », en partenariat avec l’hôpital local, qui permet à l’aidant une cure sans

complexe de soins du « mieux vieillir » et de son emplacement. Dès à présent, les forces vives de la cité thermale développent un concept nou-veau qui prend en compte non seulement les soins thermaux mais tout l’environ-nement du curiste, c’est-à-dire : détente et loisirs, nutrition et plaisirs gustatifs, sports et hygiène de vie, confort et socia-bilité durant tout le séjour, quelle qu’en soit la durée. Un concept de cure que prône avec conviction le docteur Michel Jactel, spécialiste du thermalisme en France, qui publiera dans les prochains mois un ouvrage sur le thermalisme à Bourbonne-les-Bains.

Michel Thénard

Bon à savoir

spécialités : rhumatologie, o.r.l. et métaBolisme

cure classique de 3 semaines jusqu’au 23 novemBre

remise en forme le week-end jusqu’au 17 octoBre

Thermes : 03 25 90 07 20Office de tourisme : 03 25 90 01 71

stress car le patient est placé entre les mains d’une équipe spécialisée.

Le « renouveau thermal » en œuvre

Ces dernières années, le thermalisme français traverse une passe difficile. Face à cette situation, les acteurs du thermalisme bourbonnais réagissent. Récemment, Bernard Riac, administra-teur du Conseil National des Exploitants Thermaux (CNETh) et PDG du groupe Valvital, a réaffirmé les espoirs qu’il fonde sur les bains de Bourbonne. Les investisse-ments pour renforcer la notoriété du site en sont la preuve. Pour lui, la station se présente d’abord comme une structure à vocation médicale et son vœu le plus cher est de voir, d’ici 2012, les thermes reconnus comme « établissements de santé » à part entière.Complément indispensable de la dimen-sion « santé », le développement des activités de remise en forme et de bien-être constitue une priorité en courts et moyens séjours. La municipalité réalise une étude de faisabilité technique du

Si la haute-Marne ne compte qu’une seule station thermale, ses eaux ont la spécificité d’être particulièrement efficaces. Essentiellement axé sur le « curatif », le thermalisme de Bourbonne-les-Bains s’apprête à entrer dans le « préventif » pour en faire un domaine d’excellence.

Bourbonne- les-Bains, destination bien-être

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DOSSIER

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département vert par excellence, la haute-Marne offre de nombreux itinéraires pour qui souhaite la découvrir à vélo. Un potentiel que le comité départemental du tourisme et du thermalisme souhaite développer en mettant en avant les services d’hébergement et de location. En selle !

La Haute-Marneen pointe sur le tourisme vert

A l’image de la voie verte qui longe le canal, la Haute-Marne présente

un réseau d’itinéraires de qualité propices à inciter les cyclistes à quitter les axes routiers pour prendre la tangente à l’écart du bruit des moteurs et des pots d’échap-pement. Si de telles infrastructures sont indispensables pour découvrir un paysage à la force des pédales, elles ne se suffisent pas à elles seules pour faire du départe-ment une destination phare en matière de cyclotourisme : « il faut aller plus loin en valorisant et en développant tous les services et les équipements spécifiques à la pratique du vélo » explique Guillaume Richelot du Comité régional du tourisme de Cham-pagne-Ardenne. C’est donc l’objet de la charte qualité lancée au début de l’année en partenariat avec le Comité départemen-tal du tourisme et du thermalisme sous le terme "La Champagne à vélo".

Ambassadeurs du vélo en région

A l’heure actuelle, treize prestataires haut-marnais se sont engagés à répon-dre aux différents critères sur lesquels

s’appuie cette démarche. Au terme de sa chevauchée, le cycliste doit ainsi avoir la possibilité de nettoyer, de réparer ou de mettre à l’abri son vélo. Le partenaire labellisé doit également être en mesure de proposer des paniers-repas. « Il s’agit véritablement de favoriser l’itinérance à vélo dans la mesure où c’est un tourisme en deve-nir ». Particulièrement en vogue parmi la clientèle étrangère en provenance

d’Europe du Nord, ce mode de dépla-cement séduit également de plus en plus de Français. Certains hébergeurs vont ainsi plus loin en assurant le transfert des bagages ou en mettant à disposition un accès Internet. En contre-partie, les prestataires qui jouent le jeu se voient offrir une meilleure visibilité sur tous les supports promotionnels mis en place par les structures chargées du tourisme au niveau régional ou départemental. Chaque partenaire sera ainsi référencé au moyen d’une fiche téléchargeable pour faciliter la préparation et l’organisation du séjour à vélo en fonction des presta-tions proposées. L’enjeu est maintenant de faire vivre ces aménagements, de les animer et de les compléter afin de répondre aux attentes des touristes qui se montrent de plus en plus exigeants en matière de qualité.

Etienne CLéMEnT

Les prestataires labellisés HÔTELS : • Le Cantarel à Andelot • L'Arcombelle à Montigny-le-Roi• Les Voiliers à Peigney • Le Relais Verdoyant à Vignory• L’Auberge de la Fontaine à Villiers-

sur-Suize CHAMBRES D’HÔTES• La Ferme du Soleil de Langres

à Flagey • La Maison de Marie à Droyes• Les Lilas à Villegusien • La Ferme de la Varnière

à Montier-en-Der • L’île des 4 Saisons à Bologne GÎTES D’ÉTAPES• Gîte de la Contance

à Laneuville-à-Rémy • Gîte de la vallée de la Suize

à Villiers-sur-Suize

LOUEURS• Vélodépôt à Montier-en-Der

Les sites majeurs du vélo en Haute-MarneLa région compte pas moins de 450 km de voies vertes spécialement aménagées pour les cyclistes. C’est le cas notamment des différentes pistes cyclables installées autour du lac du Der qui permettent d’en faire le tour (38 km) ou de relier Saint-Dizier (12km), Montier-en-Der (12 km) et Vitry-le-François (20 km). De Bayard-sur-Marne jusqu’à Langres, 130 km d’itinéraires sont accessibles à vélo en suivant le chemin de halage du canal "Entre Cham-pagne et Bourgogne". Aménagée sur une ancienne voie de chemin de fer, la voie verte du Pays de Langres court sur 12 km. Ces différents circuits sont regroupés sur un Topoguide sorti récemment aux Editions Chemina.

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Parrainage

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Il s’agit de projets qui offrent la possi-bilité aux jeunes de se familiariser avec

l’univers de la mer qui leur était jusqu’alors lointain, voire inconnu pour beaucoup. Ces voyages permettent d’aborder la géographie des mers et océans sous un aspect concret. De plus, la géopolitique et des notions d’histoire contemporaine (telles que la dissuasion, le rôle de l’armée dans la défense nationale, la sécurité ou les équilibres géostratégiques dans certaines régions du globe) pourront être abordées via « le Téméraire », qui est aussi un excel-lent support pédagogique ! Le Conseil général a proposé à deux collèges de se rendre à Brest : les établis-sements de Chevillon (René-Rollin) en novembre 2009 et de Bourbonne-les-Bains (Montmorency) en mars 2010. Le lycée de Saint-Dizier (Blaise Pascal)aura la possibilité de se rendre à Toulon prochainement.Les collégiens ont bien saisi l’aspect pédagogique du déplacement. Ils ont découvert de nouveaux horizons. Les métiers et les carrières de la Marine, ses missions, l’environnement économique d’une région maritime n’ont plus de secrets pour eux.

Le ludiqueet le pédagogique

conjugués

Étaient programmés pour nos explora-teurs, une visite du Centre de formation pratique et d’entrainement à la sécurité, où des mises en situations ont rendu plus réalistes les dangers encourus par les marins, une rencontre avec des représen-tants du Centre d’instruction navale (qui regroupe l’école de Maistrance, l’école des Mousses et le lycée naval). Les jeunes ont également découvert l’arsenal de la rade de Brest et plus précisément la composante de la Force d’action navale, spécialisée dans la lutte anti-sous-marine côtière, la base aéronavale de Landivisiau et le port de pêche du Conquet.Les collégiens haut-marnais ont pu plonger en compagnie des membres de l’équipage, dans les entrailles du sous-marin « le Téméraire », découvrant à travers l’aspect fascinant et intrigant de cette « armure au corps d’acier » les évolutions technologi-ques en termes de communication et de défense nationale. Pour mieux appréhender les conditions de vie à terre des membres de l’équipage,

les élèves ont été hébergés au foyer des marins. En tant qu’invités, les collégiens ont eu le plaisir de partager un repas avec les membres de l’équipage du Téméraire au cercle des officiers mariniers de Brest, ainsi qu’avec le personnel de la base aéronavale de Landivisiau.Enfin, ils ont été reçus par des membres de l’association « Aux marins » pour une visite du cénotaphe où un hommage a été rendu aux marins morts pour la France, moment d’échanges hautement symbolique pour la relation entre la Haute-Marne et Brest.Ces séjours ont donné lieu à une exposi-tion au Conseil général durant un mois, réalisée par les élèves pour témoigner de ce qu’ils ont vu et appris. Cette mani-festation s’est déroulée en lien avec la venue de huit membres de l’équipage du Téméraire pour la régate « Translac » sur le lac du Der, les 5 et 6 juin.

Svetoslava POPOVA

Dans le cadre du parrainage du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) « Le Téméraire » entre la Marine Nationale et le Conseil généralde la Haute-Marne, les collégiens du département, en association avec l’Education nationale, profitent de sorties pédagogiques à Brest et bientôt à Toulon : découverte des milieux maritimes, des missionset métiers de la Marine.

Parrainage Voyages pédagogiques à Brest et à Toulon pour des jeunes Haut-Marnais

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Culture

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Des trésors russes dans un écrin Renaissance : les constructivistes russes s'invitent au Grand Jardin Cela faisait presque 20 ans que la Bibliothèque Nationale de Russie

(BNR) n'avait pas ouvert les portes bien gardées de ses réserves pour en sortir ses trésors constructivistes. C'est donc à l'occasion de l'année croisée France-Russie que la BNR a accepté de prêter pour quelques mois son exceptionnelle collection d'affiches constructivistes datant des années 1920-1940.

2010 est à plusieurs titres une année riche en collaborations

fructueuses puisque pour la première fois depuis 20 ans, le Conseil général et la Ville de Chaumont ont décidé d'or-

ganiser conjointement cette exposition et de s'associer pour offrir aux visiteurs un espace d'exposition hors du com-mun : le château du Grand Jardin, à Joinville. Pour la première fois, le Fes-tival sort des murs de la ville préfecture et pose ses affiches dans ce qui fut au XVIe siècle un lieu réservé aux grandes manifestations offertes par le duc de Guise à ses hôtes de marque.

Quand art rime avec communisme

La révolution de 1917 est l'un des événe-ments majeurs de l'histoire russe. Pleins d'espoir pour des jours meilleurs, de nombreux Russes voient alors la chute du régime tsariste comme une libération. L'art, que l'on va qualifier de "construc-tiviste", en rapport avec l'ère de grande production industrielle dans laquelle est entré le pays quelques années auparavant, va alors connaître un essor social et politi-que phénoménal. Devenu porte-parole de

la propagande communiste, il va prôner une esthétique basée sur l'utilisation des techniques industrielles et la géométrisa-tion de l'espace.Ce que l'on retiendra de ce mouvement ce sont ces affiches, sans doute le moyen de communication le plus utilisé et le plus emblématique.Les affiches produites à cette époque témoignent d'un véritable engouement pour les arts et notamment pour le ciné-ma, qui en est encore à ses débuts. Vive-ment encouragée et très contrôlée par l'Etat, la production cinématographique se développe à grande vitesse dès 1921 et devient l'un des instruments essentiels de la propagande soviétique. Encore muet au début de l'ère constructiviste, le cinéma est considéré comme le meilleur support pour « l'éducation du peuple », à l'instar de ce qu'étaient les vitraux des églises quelques temps auparavant.

Pour les frères Stenberg, les plus impor-tants affichistes russes de cette époque, le cinéma est comme une "affiche ani-mée". Les affichistes avaient très souvent recours à la technique du photomontage et donnaient aux mots une valeur ico-nographique extrêmement importante. Ces affiches, placardées un peu partout, jouaient un rôle important dans la lutte pour l’alphabétisation des Russes et consti-tuaient l'essentiel de la culture visuelle de la population.

Façonner la pensée

Par le décret du 27 août 1919, le nou-veau régime nationalise la production et la distribution cinématographiques, changeant ainsi l'histoire du cinéma, puisque les années qui suivent verront émerger un cinéma d'Etat qui, bien que très contrôlé et censuré, est en même

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La révolution graphique en marche

Au sein du premier groupe de travail constructiviste, on trouve les trois plus grands affichistes dont les œuvres sont présentes au Grand Jardin : Rodtchenko, les frères Stenberg et Lavinski. Regroupés sous la bannière "Front de gauche de l'art", qui souligne bien la volonté révolutionnaire d'en découdre avec la "passivité bourgeoise", ces artistes se battent en faveur d'un art au service de l'industrie socialiste. Bardées de slogans aux accents révolutionnaires, les affiches se lisent comme un véritable journal prônant la force du prolétariat et la puissance du régime, tant économique que politique.L'un des films les plus illustrés est sans conteste "Le cuirassé Potemkine" d'Eisenstein où s'essayèrent Rodtchenko et les frères Stenberg. Ces deux exemplaires que l'on pourra retrouver au Grand Jardin utilisent un langage dynamique où les lignes et les points de vue suggèrent le mouvement et imposent

temps un des cinémas les plus novateurs de son époque. Lors du premier plan quinquennal la société de production nationale Sov-Kino, dirigée par Yakov Rouklevski, avait produit plus de cent films à caractère politique. Les plus populaires d'entre eux s'accompagnaient d'affiches au discours politiquement correct, célébrant l'art le plus important du régime. L'affiche d'Eli-sabeth Lavinski, "Le coin du cinéma" en est un très bon exemple. Datant de 1925, elle représente un véritable tournant dans le développement du cinéma puisqu'elle reflète la progression du niveau d'équi-pement technique : construction de nouvelles salles de cinéma, écrans et caméras mobiles permettant la diffusion en milieu rural. Cela illustre bien les paroles que Trotski prononça en 1924 :

"Quand nos hameaux auront des cinémas, nous serons prêts à achever la construction du socialisme".Les affiches de film créées par les frères Stenberg - environ 300 jusqu'en 1932 - reprennent la plupart du temps des pho-tographies issues de la production. Reca-drées, recolorisées, ces photographies se mêlaient à une composition géométrique stricte, aux lignes pures, dont chaque tracé servait à évoquer la grandeur et la puissance de la société soviétique.On peut alors décemment parler de "production artistique" au sens fort. L'art est omniprésent dans le quotidien des Russes : cinéma, affiches, mais aussi archi-tecture, théâtre, littérature, tout célèbre la révolution et la "culture universelle au service des travailleurs".

Des trésors russes dans un écrin Renaissance : les constructivistes russes s'invitent au Grand Jardin

un rythme soutenu. La typographie est imposante, presque envahissante et tient une place de choix dans la composition picturale. L'apparente simplicité des couleurs résulte d'un choix stratégique : le but est de provoquer un impact visuel. La combinaison de dessins et de photographies renforce l'aspect documentaire et doit contribuer à la fabrication de la "pensée soviétique".D'autres artistes travaillèrent à la réalisation d'affiches de cinéma : Elisabeth Lavinski, Grigori Borisov, ou encore Gustav Kloutsis... avec comme mots d'ordre "productivité et énergie collective".

Auriane KLOPP

CHÂTEAU DU GRAND JARDIN

5 AVENUE DE LA MARNE - 52300 JOINVILLE

OUVERT TOUS LES JOURS (SAUF LE MARDI) DE 9H30 À 19H / TARIF D'ENTRÉE : 6 EUROS, TARIF RÉDUIT : 3 EUROS RENSEIGNEMENTS : 03 25 94 17 54OU WWW.HAUTE-MARNE.FR

La programmation culturelle au château du Grand Jardin• Expositions : jusqu’au 28 août "Le constructivisme fait son cinéma au Grand Jardin"

- du 17 septembre au 21 novembre : œuvres photographiques personnellesde Joseph Frey sur le paysage

- du 22 octobre au 19 décembre : costumes et textiles mayas• 30 et 31 octobre : Vergers d'automne• Du 9 au 12 septembre : Rentrée en musique• 30 septembre : Ensemble Vocalys• Du 6 au 12 octobre : Musique de l'est et de Russie• 17 octobre : Ensemble Montéclair

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Service

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Dispositif initié par les pouvoirs publics, le REAAP a pour voca-

tion de fédérer les associations, les professionnels, les élus et les parents autour d’actions menées ensemble. En Haute-Marne, ce réseau est co-piloté par l’Etat, la Caisse d’Allocations Familia-les (CAF), le Conseil général et l’Union Départementale des Associations Fami-liales (UDAF), en collaboration avec l’Inspection Académique.

Le REAAP en actionDepuis son existence en Haute-Marne, le REAAP est à l’origine de nombreuses initiatives avec et en direction

des parents, grâce à la mobilisation de nombreux partenaires.Du nord au sud du département, des conférences débats sur des questions relatives à l’éducation des enfants sont régulièrement organisées par le REAAP ainsi que des groupes de parole pour parents d’adolescents, des animations pour les parents des jeunes enfants ou encore des actions facilitant les relations entre écoles et familles.Ces différentes actions aident et infor-ment les parents, mettent en valeur leurs rôles et compétences, leur permettent de se rencontrer et de participer ensem-

ble à la vie de leur quartier, de leur école, de leur crèche, de leur centre de loisirs…

Une mined’informations

pour les parents

Le site Internet du REAAP 52 a été créé par son comité de pilotage en 2005, avec la collaboration active du Centre Départemental de Documentation Pédagogi-que (CDDP).Il est destiné aux parents, aux bénévoles et professionnels ;

il comporte des informations concrètes sur les actions d’aide à la parentalité.

Une nouvelle version du site

Plus complet et plus accessible, le site Internet du REAAP a récemment fait peau neuve. Il offre aux parents des informations plus complètes telles que les coordon-nées d’associations, des compte-rendus de conférences/débats, des références d’ouvrages, ainsi que nombre d’adresses de sites internet utiles.Ce nouveau site Internet se distingue surtout par sa plus grande accessibilité grâce à la création de 4 entrées thémati-ques qui facilitent l’accès à l’information en fonction des besoins : futurs parents/petite enfance, parents/école, parents d’adolescents, parents et handicap.Ouvert à tous et sans inscription, ce nouvel outil proposé par le REAAP 52 apporte aux parents de nombreuses réponses aux questions qu'ils peuvent être amenés à se poser.

Anne-Charlotte PRUVOT

http://www.crdp-reims.fr/cddp52/res_reaap/accueil.htmou tapez REAAP 52 dans votre moteur de recherche

Etre parents, ce n’est pas une sinécure ! C’est pourquoi le Réseau d’Ecoute d’Appui et d’Accompagnement des Parents (REAAP) s’adresse à tous les parents, avec pour seul objectif de les accompagner dans l’exercice de leur fonction parentale. Afin de mieux faire connaître son action, le REAAP de la Haute-Marne vient de se doter d’un nouveau site Internet comportant de nombreuses informations concrètes sur les actions d’aide à la parentalité menées dans le département.

Un nouveau site Internetà l’écoute des parents

ble à la vie de leur quartier, de leur école, de leur crèche, de leur centre de loisirs…

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Evènement

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Comme chaque année, les Jeunes Agriculteurs de Haute-Marne se mobilisent en organisant la 57e fête départementale de l’agriculture, le dimanche 5 septembre à Juzennecourt.Désormais célèbre, cette manifestation soutenue par le Conseil général est l’occasion de réunir les agriculteurs de différentes générations. Cette année, ces Jeunes Agriculteurs se sont lancés un défi collectif de taille : battre le record du monde du nombre de charrues en action… sur une même parcelle !

L’agriculture en fête à Juzennecourt

Un temps fort de l’agriculture haut-marnaise

Evénement réputé, la fête de l’agriculture attire chaque année de plus en plus de visiteurs, curieux de découvrir les différents visages de l’agriculture haut-marnaise. Accueillant près de 200 exposants régio-naux, la foire agricole permet au public de découvrir les derniers modèles des concessionnaires de matériel agricole, d’observer les nouveautés en matière d’énergies renouvelables ou encore d’aller directement à la rencontre des producteurs de produits de terroir. Avec près de 10 000 entrées lors de la dernière édition, 150 bénévoles mobi-lisés et un chapiteau de 1000 m², cette fête promet d’être une nouvelle fois une grande réussite !

Des animations pour tous

Car cette célébration de l’agriculture n’en est pas moins la fête de tous les Haut-Marnais, petits et grands !Baptêmes de l’air en hélicoptère, jeux inter-cantons, élections de miss des champs et bien d’autres animations attendront les

visiteurs à Juzennecourt ce dimanche 5 septembre. Les plus jeunes ne seront pas en reste et profiteront de tours de calèche, d’initia-tions à l’agriculture, de stands de maquilla-ge, de concours de dessin, de dégustations de lait. Ils se réjouiront également de la présence d’animaux de la ferme tels que les vaches, les moutons et les cochons...Tout a été prévu pour une restauration sur place, notamment de bonnes viandes préparées dans les règles de l’art et autres produits du terroir.

Un record du monde à portée de main

100 hectares de terrain, 1000 tracteurs, autant de charrues et d’agriculteurs motivés seront de sérieux atouts pour atteindre le record du monde de char-

rues en action sur une même parcelle, record à ce jour détenu par nos voisins vosgiens. Une belle victoire en perspec-tive pour la Haute-Marne !

Anne-Charlotte PRUVOT

Nature Capitale : les Jeunes Agriculteurs de Haute-Marne à Paris 20 ans après la Grande Moisson, la nature s’est de nouveau invitée à Paris à l’occasion de « Nature Capitale », opération organisée par le célèbre créateur d’art de rue Gad Weil, les Jeunes Agriculteurs et France Bois Forêt.

Médiatisée au niveau national, cette grande fête s’est déroulée fin mai 2010 sur les Champs-Elysées à Paris et a réuni près de 2 millions de personnes.

8000 palettes et 220 semi-remorques ont été nécessaires à cette reconstitu-tion monumentale du paysage agricole français !

Durant 3 jours, les citadins ont pu flâner au milieu d’arbres et de diverses plantations de fruits, de légumes, de céréales, ou encore de fleurs.

Soulignons que cette rencontre « gran-deur nature » entre producteurs etconsommateurs a permis aux JeunesAgriculteurs de Haute-Marne depromouvoir les produits locaux. Choue, fromage de Langres et Emmentalont remporté un franc succès sur le marché du terroir !

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Musée

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« Redéployer et mieux exploiter les collections acquises au fil des années ». Voici en quelques mots le but de la rénovation de l’Hôtel du Breuil souhaité par la municipalité de Langres. Outre la volonté de mettre fin à sa dégradation, elle a souhaité, grâce à la réhabilitation de ce bâtiment du XVIe siècle, créer un nouveau musée et non

pas une annexe au Musée d’Art et d’Histoire qui conservera sa vision généraliste.L’Hôtel du Breuil deviendra ainsi « Mai-son des Lumières Denis- Diderot » en mettant en liaison la richesse architec-turale du bâtiment et un contenu foisonnant et extraordinairement riche autour de Diderot. Son axe principal sera le XVIIIe siècle dans une vision éducative et didactique. Le siècle des Lumières sera inscrit dans ses aspects les plus contemporains. Pour restituer la pensée du philosophe via des techniques contemporaines, trois sections intégreront le nouveau musée sous forme d’exposition permanente. L’une dédiée à Diderot, son histoire, son œuvre, ses liens, sa ville. L’autre ayant pour thème « Diderot et ses contempo-rains » avec la présentation du siècle des

Lumières. La dernière sera consacrée à l’Encyclopédie en expliquant les multi-ples difficultés rencontrées : la gestion des 120 auteurs, des illustrateurs, les problèmes techniques… Ne l’oublions pas, cette entreprise a révolutionné la façon de présenter la connaissance avec cette volonté permanente de la rendre accessible au plus grand nombre.

Un parcours riche

Dans d’autres salles, des expositions tem-poraires enrichiront le parcours avec, par

exemple, l’artisanat d’art, les sciences et techniques, l’histoire naturelle ou encore le théâtre. Une autre section dite « intermédiaire » présentera les supports de la connaissance et leurs évolu-tions, de la tablette d’argile à la borne interactive.

A l’extérieur du bâtiment, le jardin sera traité avec finesse afin

de présenter des spectacles et de faire vivre le siècle des Lumières. En

face, un café littéraire et philo-sophique sera remis au goût du jour et, salle Colson, une boutique permettra de trouver des ressources liées à ce siècle déterminant.

La Maison du Breuil sera le premier établissement entièrement dédié à Denis Diderot et, à l’image du Mémorial Charles-de-Gaulle,

il ambitionne de devenir l’une des portes d’entrée touristiques pour la Haute-Marne.D’un point de vue technique, les travaux ont débuté par la réfection des toitures du bâtiment XVIe et ses façades. Ils se poursuivront, en 2011, par les toitures et les façades du XVIIIe et le mur de clôture pour se terminer par la rénovation des intérieurs. Son ouverture est prévue au printemps 2013. A suivre.

Frédéric THÉVENIN

La rénovation de l’Hôtel du Breuil est un chantier d’avenir pour la ville de Langres. Soutenu parle Conseil général, ce projet scientifique et culturel consacré à Denis Diderot et au siècle des Lumièresest unique en son genre. Présentation.

Et la Maisondes LumièresDenis Diderot vit le jour…

pas une annexe au Musée

son des Lumières Denis- Diderot » en mettant en liaison la richesse architec-turale du bâtiment et un contenu foisonnant et extraordinairement riche autour de Diderot. Son axe

exemple, l’artisanat d’art, les sciences et techniques, l’histoire naturelle ou encore le théâtre. Une autre section dite « intermédiaire » présentera les supports de la connaissance et leurs évolu-tions, de la tablette d’argile à la borne interactive.

A l’extérieur du bâtiment, le jardin sera traité avec finesse afin

de présenter des spectacles et de faire vivre le siècle des Lumières. En

face, un café littéraire et philo-sophique sera remis au goût du jour et, salle Colson, une boutique permettra de trouver des ressources liées à ce siècle déterminant.

La Maison du Breuil sera le premier établissement entièrement dédié à Denis Diderot et, à l’image du Mémorial Charles-de-Gaulle,

il ambitionne de devenir l’une des