livre blanc du commerce en grand hainaut...À travers ce livre blanc, la cci grand hainaut vous...
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CONSTATS
PROSPECTIVE
PRÉCONISATIONS
LIVRE BLANCDU COMMERCE EN GRAND HAINAUT
À travers ce livre blanc, la CCI Grand Hainaut vous propose de partager sa vision
du développement commercial du Grand Hainaut, à savoir la conjugaison de l’essor
et du dynamisme des entreprises avec l’équilibre et le rayonnement des territoires.
Les orientations stratégiques proposées cherchent à conjuguer le développement
d’équipements structurants et rayonnants avec la préservation d’un maillage de
proximité de qualité.
Notre réflexion s’appuie sur des études récentes de l’INSEE, du CREDOC,
du PIPAME, de la FEVAD … et sur deux études spécifiques au Grand Hainaut :
�Étude du comportement et flux d’achats des ménages et de la performance
commerciale en Grand Hainaut (CCI Grand Hainaut / ISERCO – cf annexe 1).
Cette analyse porte un regard inédit sur le comportement d’achat des ménages
et le fonctionnement commercial des territoires composant le Grand Hainaut.
De vastes enquêtes alimentent depuis 2006 un système dynamique
d’informations localisées. Des échantillons représentatifs de la population pour
chacune des zones de résidence sont interrogés sur le dernier lieu d’achat pour
32 catégories de produits. À ce jour, la CCI Grand Hainaut possède une base
de données localisées comportant 69 000 actes d’achats.
�Étude sur l’urbanisme et l’aménagement commercial du Grand Hainaut
qui analyse l’ensemble de l’offre commerciale de façon qualitative et quantitative
(CCI Grand Hainaut / AID – cf annexe 2).
Ces études ont permis d’analyser le passé, de diagnostiquer l’existant mais
également de réaliser des projections à l’horizon 2020 sur le Grand Hainaut.
Cette réflexion intervient dans un contexte de réforme de l’urbanisme commercial
devant déboucher sur un encadrement des implantations commerciales par les
documents d’urbanisme. Nous souhaitons qu’elle puisse guider l’élaboration
des stratégies d’urbanisme et d’aménagement à toutes les échelles du territoire.
Cette approche, ainsi que les études qui l’ont nourrie, constituent le socle
de notre expertise, véritable outil d’aide à la décision que nous mettons au service
des acteurs du territoire.
Francis ALDEBERT
Président de la CCI Grand Hainaut
Mars 2012
SOMMAIRE
CONSTATS : L’ÉVOLUTION DU PAYSAGE COMMERCIAL . . . . . . . . . . . . 7
� Enjeux propres au commerce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
� Hiérarchisation des pôles commerciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
� Développement du paysage commercial
au cours de ces dernières années . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
� Baisse de l’emploi salarié dans le commerce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
� Maillage commercial hétérogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
� Répartition déséquilibrée des commerces de plus de 300 m² . . . . . . . . 23
� Bonne performance commerciale des zones en alimentaire . . . . . . . . . 24
� Performance commerciale contrastée des zones en non-alimentaire. . . 27
� Large rayonnement de l' offre des trois pôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
� Faible évasion commerciale en alimentaire
et très modérée en non-alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
PROSPECTIVE : FACTEURS D’ÉVOLUTION DU COMMERCE. . . . . . . . . 35
� Caractéristiques socio-économiques, démographiques . . . . . . . . . . . . . 36
� Marché de consommation en 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
� Comportements d’achat et commerce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
� Technologie et commerce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
� Stratégie des distributeurs et commerce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
PHYSIONOMIE DU COMMERCE À L’HORIZON 2020 . . . . . . . . . . . . . . . . 45
� Comment les habitants du Grand Hainaut achèteront-ils ? . . . . . . . . . . . 46
� Comment le territoire évoluera-il ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
DÉCIDER AUJOURD’HUI POUR RÉUSSIR DEMAIN
Préconisations de la CCI à l’échelle du grand hainaut
pour un développement commercial équilibré et qualitatif à l’horizon 2020 . . 49
� Réforme de l’urbanisme commercial – SCOT et DAC en Grand Hainaut . . . 50
� Préconisations pour les pôles de proximité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
� Préconisations pour les pôles relais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
� Préconisations pour les pôles secondaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
� Préconisations pour les pôles majeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
� Préconisations pour le pôle majeur régional . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
� Préconisations de zones pour les implantations de surfaces de plus de
1 000 m² . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
LA CCI GRAND HAINAUT, PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ DES ACTEURS
DU TERRITOIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
RÉFÉRENCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
7
CONSTATSL’ÉVOLUTION DU PAYSAGE COMMERCIAL
Enjeux propres au commerce
Hiérachisation des pôles commerciaux
Développement du paysage commercial au cours de ces dernières années
Baisse de l’emploi salarié dans le commerce
Maillage commercial hétérogène
Répartition déséquilibrée des commerces de plus de 300 m²
Bonne performance commerciale des zones en alimentaire
Performance commerciale contrastée des zones en non-alimentaire.
Large rayonnement de l’offre des trois pôles
Faible évasion commerciale en alimentaire et très modérée en non-alimentaire
8
ENJEUX PROPRES AU COMMERCE
UNE COMPOSANTE IMPORTANTE D’UN TERRITOIRE
L’évolution du paysage commercial est la conséquence à la fois des mutations
sociétales, mais également du dynamisme économique local et des choix en matière
d’aménagement urbain. Le commerce constitue une composante importante d’un
territoire. Générateur de flux et d’animation, il concourt fortement à l’attractivité et
au rayonnement des communes. Sensible à son environnement, le commerce
évolue en très forte interaction avec la dynamique et les décisions d’aménagement.
UN CADRE LÉGISLATIF EN PROFONDE RÉFORME
La Loi de Modernisation de l’Économie (LME – août 2008) a engagé une première
étape dans la mise en place de nouvelles règles en matière d’urbanisme commercial,
en augmentant notamment le seuil déclenchant les autorisations de 300 à 1 000 m².
La tendance est à une intégration complète de l’urbanisme commercial dans le droit
commun de l’urbanisme, c’est-à-dire la régulation des implantations commerciales
à travers les documents de planification urbaine tels que SCOT et PLU.
UN SECTEUR EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTION
Le commerce s’adapte en permanence pour répondre aux mutations de la société
qu’elles soient sociales, culturelles ou encore technologiques. L’évolution des formes
du commerce et leur impact sur l’aménagement du territoire sont donc complexes
et difficiles à appréhender sur le long terme. L’aménagement commercial est lié
aux évolutions du développement durable :
� flux de transports de personnes et de marchandises,
� réseaux de transports collectifs/modes doux de déplacement,
� accessibilité pour les personnes à mobilité réduite,
� habitat,
� amélioration de la qualité architecturale et paysagère,
� diminution de l’étalement urbain, de la consommation foncière et
énergétique, réduction de la pollution lumineuse,
� gestion des déchets.
9
HIÉRARCHISATION DES PÔLES COMMERCIAUX
Un pôle commercial est le regroupement de plusieurs commerces, sur une zone
géographique donnée (rue, quartier, commune), qui confère une cohérence
physique et une image d’unité aux yeux du consommateur.
5 types de pôles commerciaux sont identifiés. Ils peuvent être hiérarchisés
selon leur niveau d’attractivité, le nombre d’établissements, la surface de vente
et le chiffre d’affaires. Chaque type de pôle remplit alors une fonction précise.
LES PÔLES COMMERCIAUX DE PROXIMITÉ
Toutes les communes sont concernées par la fonction de proximité en réponse
aux besoins de base des habitants. L’importance de la population résidente
est prise en compte pour définir ce niveau de service de base (boulangerie,
coiffure, pharmacie…). La population doit avoir accès, au plus près, aux produits
de consommation et d’usage très courants qui génèrent de nombreux déplacements.
Ce sont les commerces traditionnels et les marchés qui assurent principalement
cette fonction. Le supermarché (moins de 2 500 m²) n’apparait que dans les
communes les plus importantes.
En Grand Hainaut, ce sont toutes les communes, ou un ensemble de communes
lorsque la densité de population est très faible (cf carte "L’équipement commercial
des communes" page 20), qui sont à considérer comme pôle commercial de
proximité. De plus en plus de communes peinent à fournir à la population une offre
commerciale minimale en produits de consommation très courante.
LES PÔLES COMMERCIAUX RELAIS
Ces regroupements de commerces sont des points d’ancrage nécessaires au
maillage commercial du territoire. Ils sont le plus souvent organisés autour d’un petit
centre-ville et/ou d’un petit centre commercial (entre 300 m² et 2 500 m²). Ils ont un
rôle économique et social fort dans le fonctionnement de la cité.
En Grand Hainaut, 17 pôles commerciaux relais :
� Cambrésis : Le Cateau, Solesmes
� Sambre-Avesnois : Aulnoye-Aymeries, Avesnes-sur-Helpe, Bavay, Landre-
cies, Le Quesnoy, Jeumont
� Valenciennois : Anzin, Bruay-sur-Escaut, Condé, Fresnes, Marly, Onnaing,
Raismes, Saint-Saulve, Vieux-Condé
10
LES PÔLES COMMERCIAUX SECONDAIRES
Ils représentent des points de desserte à l’échelle de plusieurs bassins de consommation.
Ils sont organisés autour d’un centre-ville plus développé et dense, autour duquel
gravitent plusieurs grandes surfaces alimentaires (entre 300 m² et 2 500 m²), ainsi
que quelques grandes surfaces spécialisées. Ils doivent permettre aux habitants
de trouver une alternative ou une complémentarité entre les achats dans les grands
pôles commerciaux (majeurs) et ceux de proximité ou relais.
En Grand Hainaut, 4 pôles commerciaux secondaires :
� Cambrésis : Caudry
� Sambre-Avesnois : Fourmies
� Valenciennois : Denain, Saint-Amand
LES PÔLES COMMERCIAUX MAJEURS
Les pôles majeurs assurent une offre de services plus complète pour un territoire et
une population bien plus importante. Il s’agit de répondre à l’essentiel des besoins
en proposant une offre de biens et services plus rares qui nécessitent, pour exister,
d’une zone de chalandise élargie. Ils constituent des points de desserte dominants
à l’échelle d’un arrondissement. Ils sont composés d’un centre-ville et d’une ou
plusieurs zones commerciales dotées d’un hypermarché en locomotive, d’une
galerie marchande et de grandes surfaces spécialisées.
En Grand Hainaut, 2 pôles commerciaux majeurs :
� Cambrésis : Cambrai est structuré autour des 3 zones commerciales
�Centre-ville de Cambrai
�Zone commerciale généraliste Cora à Proville
�Zone commerciale généraliste Auchan à Escaudoeuvres
� Sambre-Avesnois : Maubeuge est structuré autour des 3 zones
commerciales
� Centre-ville de Maubeuge
� Zone commerciale généraliste Carrefour à Maubeuge
� Zone commerciale généraliste Auchan à Louvroil / Hautmont
11
LES PÔLES COMMERCIAUX MAJEURS RÉGIONAUX
Le niveau régional des pôles commerciaux majeurs se caractérise par un cumul
de toutes les fonctions précédentes et d’autres spécifiques et très sélectives,
beaucoup plus rares, exigeant pour exister des zones de chalandise de plusieurs
centaines de milliers d’habitants. Ils proposent une offre commerciale répondant
aux besoins les plus courants (produits de base) et une offre commerciale répondant
aux besoins rares (ameublement). Ces communes disposent d’un centre-ville,
de zones commerciales de "périphérie généralistes" et "thématiques" (dédiées à
l’équipement de la maison ou de la personne). Un critère quantitatif permet d’apprécier
la dimension régionale d’un pôle majeur, celui du chiffre d’affaires : il est supérieur
à 1 milliard d’euros.
En Grand Hainaut, 1 pôle commercial majeur régional :
� Valenciennois : Valenciennes est structuré autour de 5 zones
commerciales
�Centre-ville de Valenciennes
�Zone commerciale généraliste Auchan à Valenciennes
�Zone commerciale généraliste Auchan à Petite-Forêt
� Zone commerciale thématique "Route du meuble" sur l’axe Valenciennes /
La Sentinelle / Prouvy
�Zone commerciale généraliste Carrefour à Aulnoy lez Valenciennes
Ces 5 zones commerciales totalisent à elles seules un chiffre d’affaires
de 1,07 milliards d’euros.
ENJEUX DE LA HIÉRARCHISATION DES PÔLES COMMERCIAUX
EN GRAND HAINAUT
Le Grand Hainaut est organisé selon ces 5 catégories de pôles commerciaux
hiérarchisés qui ensemble trouvent leur équilibre.
À toutes les échelles du territoire, régional Grand Hainaut ou SCOT, la préservation
de ces niveaux de hiérarchisation constitue une priorité et une garantie contre
une fragilisation ou une disparition progressive du commerce.
À contrario, la déstructuration d’un équilibre hiérarchisé entraine une paupérisation
de l’offre commerciale. L’accroissement excessif d’un pôle commercial existant
12
ou l’apparition d’un nouveau pôle entraine une baisse de chiffre d’affaires
de nombreux autres pôles (étant entendu que la demande n’augmente pas).
Ces derniers n’ont d’autres choix de compenser la perte de chiffre d’affaires par
une offre qualitativement inférieure à un prix inférieur (stratégie de volume), en
réduisant les coûts de fonctionnement (personnel, rénovation …).
13
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HIÉRARCHISATION DES PÔLES COMMERCIAUX EN GRAND HAINAUT
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14
DÉVELOPPEMENT DU PAYSAGE COMMERCIAL AU COURS DE CES DERNIÈRES ANNÉES
DÉVELOPPEMENT SOUTENU DES SURFACES DE VENTE DE PLUS
DE 1 000 M² ENTRE 1999 ET 2008 :
227 000 m² de grandes surfaces ont été autorisés entre 1999 et 2008, soit 22 700 m²
en moyenne chaque année. En comptabilisant les nouvelles surfaces comprises
entre 300 m² et 999 m², les 286 000 m² sont atteints.
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DÉVELOPPEMENT DES SURFACES DE VENTES DE PLUS DE 300 M² ENTRE 1999 ET 2008
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16
ACCÉLÉRATION DES IMPLANTATIONS COMMERCIALES ENTRE 2009 ET 2011
Entre 2009 et 2011, la création annuelle de surfaces de plus de 1 000 m²
a quasiment doublé. Le rythme passe à 43 300 m² supplémentaires en moyenne
chaque année (sans comptabiliser les extensions de magasins existants et
les nouvelles surfaces comprises entre 300 m² et 999 m² non soumises à une
autorisation en CDAC).
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DÉVELOPPEMENT DES SURFACES DE VENTES DE PLUS DE 1000 M²
ENTRE 2009 ET 2011
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AUCUN DES 3 ARRONDISSEMENTS NE S’EST DÉVELOPPÉ AU DÉTRIMENT
D’UN AUTRE
Depuis 1999, la répartition des nouvelles implantations entre les 3 arrondissements
est corrélée au nombre d’habitants de chaque arrondissement.
PROLIFÉRATION DES PROJETS
À l’aube de l’établissement des Documents d’Aménagement Commercial, les
projets d’implantation sont prolifiques. La CCI Grand Hainaut en identifie à ce jour
à minima 60 000 m².
IMPLANTATIONS DE SURFACES COMMERCIALES DE PLUS DE 1 000 M²
EN GRAND HAINAUT DEPUIS 1999
Nombre de m2 Moyenne annuelle
1999 à 2008 (10 années)
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2009 à 2011(3 années)
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PROJETS D’IMPLANTATION DE GRANDES SURFACES EN 2012
20
BAISSE DE L’EMPLOI SALARIÉ DANS LE COMMERCE
UN SECTEUR CLÉ DE L’ÉCONOMIE LOCALE
Avec 6 300 établissements de commerce de détail et de services aux particuliers,
640 000 m² de grandes surfaces, le territoire Grand Hainaut est en voie
de densification commerciale.
UN SECTEUR POURVOYEUR D’EMPLOIS
Le secteur du commerce de détail et des services aux particuliers occupe
44 512 emplois salariés et non salariés. Il représente 28% des emplois salariés
du Grand Hainaut.
26% des emplois sont concentrés dans les grandes surfaces à dominante
alimentaire qui représentent 3% des établissements.
TENDANCE À LA BAISSE DE L’EMPLOI SALARIÉ
Entre 1990 et 2000, le territoire a connu une croissance dynamique de l’emploi
salarié dans le commerce. 4 000 emplois y ont été créés entre 1993 et 2003.
Depuis 2004, une tendance à la stagnation, voire à la baisse est constatée et
qui semble se poursuivre sur 2010. Cette tendance peut en partie être imputée
à la conjoncture économique.
Commerces alimentaires
Commerces non-alimentaires
Cafés restaurants
26%
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Équipement de la maison
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RÉPARTITION DE L’EMPLOI SELON LE TYPE DE COMMERCE
Commerces alimentaires
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Commerces alimentaires
Commerces non-alimentaires
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Équipement de la maison
Culture/loisirs
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21
Néanmoins, les innovations commerciales et l’évolution des attentes des
consommateurs entrainent un renouvellement profond du commerce.
Ces mutations s’accompagnent inévitablement de transformations qualitatives
et quantitatives de l’emploi salarié et non salarié, avec des répercutions à attendre
sur les effectifs présents en magasin dans les prochaines années.
ÉVOLUTION DE L’EMPLOI DANS LE COMMERCE ENTRE 1993 ET 2009
(Sources : INSEE, Pôle Emploi, fichiers des CCI)
MAILLAGE COMMERCIAL HÉTÉROGÈNE
Le Grand Hainaut couvre 3 arrondissements où coexistent des zones fortement
urbanisées et des territoires ruraux. La répartition des commerces est en lien
avec la répartition de la population.
Néanmoins, nous constatons :
� Un maillage qualifié d’homogène sur le Valenciennois :
répartition des commerces sur une zone étendue de communes,
� Un maillage qualifié d’hétérogène sur le Cambrésis et la Sambre-Avesnois :
situations disparates reposant sur une logique de polarisation et de désertification
commerciale. Un grand nombre de communes peine à ancrer un équipement
commercial minimum.
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22
L’ÉQUIPEMENT COMMERCIAL DES COMMUNES (NOMBRE DE COMMERCES ET DE SERVICES AUX PARTICULIERS)
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À noter : plus de 10% des communes sont sans activité de commerce ou de services
aux particuliers.
23
RÉPARTITION DÉSÉQUILIBRÉE DES COMMERCES DE PLUS DE 300 M2
La répartition des commerces de plus de 300 m² montre des déséquilibres
(répartition des surfaces commerciales en m², nombre de magasins, montant du
chiffre d’affaires) :
SELON LE NIVEAU DE DENSITÉ :
� Cambrésis : densité supérieure au ratio moyen français,
� Sambre-Avesnois : densité moyenne proche du ratio moyen du territoire
Grand Hainaut,
� Valenciennois : densité en retrait par rapport aux autres territoires et au
niveau national.
SURFACE DE PLUS DE 300 M2
Densité commerciale
(pour 1000 habitants)
Cambrésis 1 075 m2
Sambre-Avesnois 838 m2
Valenciennois 755 m2
Grand Hainaut 854 m2
France 1 046 m2
SELON LES FORMES DE COMMERCE :
� Cambrésis : poids important de quelques hypermarchés, surreprésentation
des formats supermarchés, GSS (Grande Surface Spécialisée), bonne
représentativité du commerce de proximité, présence moindre du hard-discount,
� Sambre-Avesnois : organisation commerciale reposant particulièrement sur
quelques hypermarchés et sur les formats supermarchés et hard-discount,
carence en commerce de proximité,
(Sources : DDCCRF 2008)
24
� Valenciennois : positionnement très orienté sur le format hypermarché au
détriment du format supermarché et du commerce de proximité, représentation
conforme à la moyenne du hard-discount.
(Source : modélisation AID observatoire, France des TPE 2008, Societe.com, Urbanicom, Panorama 2009-CRCI NPDC)
SELON LES FAMILLES D’ACTIVITÉS :
� Cambrésis : bonne représentation de l’ensemble des familles d’activités
notamment alimentaire, équipement de la personne et de la maison, excepté
en bricolage,
� Sambre-avesnois : sous représentation en équipement de la personne et
culture/loisirs,
� Valenciennois : bonne représentation des familles d’activités, pas de
carence notable excepté pour l’équipement de la maison.
(Source : INSEE Fichier SIRENE 2007)
BONNE PERFORMANCE COMMERCIALE DES ZONES EN ALIMENTAIRE
L’analyse des lieux d’achats des habitants d’une zone géographique permet d’établir
un niveau de performance commerciale de la zone (cf Méthodologie des études en
annexe). Plus les habitants d’une zone effectuent leurs achats au sein même de la
zone, plus la performance des commerces de la zone est bonne. En effet, lorsque
l’offre commerciale ne correspond pas en qualité, en diversité ou en prix à leurs
attentes, ils effectuent de plus longs déplacements pour s’approvisionner. Le niveau
d’autonomie de la zone diminue (capacité à retenir les dépenses des habitants).
La combinaison de grands équipements et d’un important maillage de proximité
permet d’assurer localement une bonne couverture des besoins alimentaires.
Les zones situées autour des 3 villes centres : Cambrai, Maubeuge, Valenciennes,
possédent une excellente performance commerciale. Elles retiennent au minimum
89 % des achats alimentaires. La zone de Fourmies dispose d’un niveau de
performance similaire, elle fonctionne de façon autonome en raison principalement
de son éloignement des pôles majeurs. Les zones de Bouchain, Quarouble/
Quiévrechain et Solesmes connaissent une autonomie faible, inférieure ou égale
à 50 %.
(Source : Diagnostic des comportements d’achats CCI/ISERCO 2010)
25
� LE SEUIL DE 50 % D’AUTONOMIE EN ALIMENTAIRE
La plupart des bassins retiennent plus de 50% des achats alimentaires. Le
Grand Hainaut présente une bonne performance commerciale en alimentaire, à
l’exception des zones de Bouchain, Quarouble/Quiévrechain (implantation d'une
zone commerciale prévue en 2012) et Solesmes.
(Source : Diagnostic des comportements d’achats CCI/ISERCO 2010)
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NIVEAU D’AUTONOMIE DES ZONES POUR LES ACHATS DE PRODUITS ALIMENTAIRES
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27
PERFORMANCE COMMERCIALE CONTRASTÉE DES ZONES EN NON-ALIMENTAIRE
Les taux de couverture en produits non-alimentaires sont très contrastés. Les zones
centrales des trois agglomérations se situent à un niveau élevé, avec environ 80%
des achats réalisés sur place. Les autres bassins ne retiennent qu’une faible part
des achats non-alimentaires.
Le taux de couverture varie en fonction de l’offre commerciale locale, mais
également de la nature des produits. Certains achats au caractère plus rare justifient
des déplacements vers les pôles majeurs (Cambrai, Maubeuge) ou le pôle majeur
régional (Valenciennes). D’autres achats tels que la musique, l’habillement sont
de plus en plus réalisés de façon préférentielle sur internet.
� LE SEUIL DE 20 % D’AUTONOMIE EN NON-ALIMENTAIRE
Les consommateurs sont rationnels et optimisent leurs déplacements pour leurs
achats. Ils cherchent à réduire l’ensemble des coûts (transports, temps, fatigue).
Lorsque qu’ils doivent se déplacer sur une zone commerciale en dehors de leur
zone d’habitation pour effectuer un achat non-alimentaire (ex : article de sport), ils y
effectuent également leurs achats alimentaires. Cela induit un effet d’entraînement
des achats non-alimentaires réalisés hors zone sur les achats alimentaires (même
si l’offre commerciale alimentaire est performante sur la zone d’habitation). En deçà
de 20 % des achats non-alimentaires réalisés sur place, il y a un grand risque
de fragilisation de l’ensemble des commerces de la zone.
Attention : Il serait très tentant et simple de résoudre le problème en implantant
des commerces non-alimentaires sur ces zones. Malheureusement, ce n’est
pas une solution miracle. La viabilité économique de ces commerces est
à analyser très précisément. Les habitants ont pris l’habitude de se rendre sur
des pôles commerciaux majeurs où ils trouvent une offre abondante, diversifiée.
Un véritable travail de fond, sur plusieurs années, est à effectuer pour reconquérir
les consommateurs et modifier leurs comportements. Le développement du
e-commerce peut être un levier à saisir.
(Source : Diagnostic des comportements d’achats CCI/ISERCO 2010)
28
À noter : Les flux entrants dans le territoire ne figurent pas sur la carte.
NIVEAU D’AUTONOMIE DES ZONES POUR LES ACHATS DE PRODUITS NON-ALIMENTAIRES
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LARGE RAYONNEMENT DE L’OFFRE DES TROIS PÔLES
Le commerce des trois bassins centraux est très attractif. L’offre y concentre une
grande partie des flux d’achats non-alimentaires.
�Le pôle de Cambrai draine l’ensemble de l’arrondissement et attire également
les zones limitrophes de l’Arrageois, ainsi que la frange sud des arrondissements
de Douai et de Valenciennes.
�Le pôle de Maubeuge attire une grande partie du secteur d’Avesnes-sur-Helpe.
Le secteur de Fourmies, éloigné du pôle majeur de Maubeuge, fonctionne de façon
plus autonome. Cette zone est également tournée vers le département de l’Aisne.
�Le pôle de Valenciennes dispose d’une offre commerciale qui rayonne sur un
large territoire : les secteurs de Le Quesnoy, Solesmes, voire Landrecies et Bavay
pour certains types d’achats.
Certaines zones en limite de bassin sont sous influence multiple, comme celles
de Bavay, Bouchain, Landrecies ou encore Solesmes.
(Source : Diagnostic des comportements d’achats CCI/ISERCO 2010)
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PRINCIPAUX FLUX D’ACHATS (Tous produits)
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À noter : Les flux entrants dans le territoire ne figurent pas sur la carte.
31
FAIBLE ÉVASION COMMERCIALE EN ALIMENTAIRE ET TRÈS MODÉRÉE EN NON-ALIMENTAIRE
Tout ce qui n’est pas dépensé sur la zone géographique étudiée s’appelle l’évasion.
Elle correspond donc aux achats effectués sur des territoires voisins et via
le commerce électronique.
LES TAUX D’ÉVASION MODÉRÉS MONTRENT UN NIVEAU D’OFFRE
GLOBALEMENT SATISFAISANT
L’évasion commerciale hors Valenciennois est de 10%, hors Sambre-Avesnois
de 13% (en hausse de 4 points depuis 2006) et hors Cambrésis de 15%.
LA PRINCIPALE SOURCE D’ÉVASION EST LIÉE À INTERNET ET À LA VPC
� Les achats par VPC et internet constituent la principale source d’évasion,
avec près de 4 % des achats pour l’ensemble du territoire.
�Nous observons une compensation des carences locales par des achats via
internet pour les zones les moins pourvues en offre non-alimentaire (zones où
l’évasion VPC/Internet est généralement plus forte).
� Les produits les plus concernés par ce canal de distribution sont le linge de maison
(25% à 35% des achats), les surgelés (15%), la librairie et la presse (10%),
le matériel informatique (10 à 12%), et bien évidemment le prêt-à-porter avec en
tête la lingerie et les vêtements femme (13 à 20%), puis enfant et homme (8 à 14%).
�Ce mode d’achat connaît une croissance exponentielle au plan national et devrait
donc progresser significativement dans les prochaines années, notamment pour
certains types de produits (techniques, culturels et mode).
Aux Etats-Unis, en 2011, près de 50% des achats sont effectués sur internet.
UNE ÉVASION PONCTUELLE VERS LES PÔLES RÉGIONAUX
� L’évasion vers les grands pôles commerciaux de la région est relativement faible.
�Ces pôles exercent néanmoins une attraction non négligeable pour certains
types d’achats peu courants (mobilier, arts de la table). Le pôle commercial de
Hénin-Beaumont/Noyelles-Godault de par son offre spécialisée, et notamment
32
son magasin Ikea, draine 5 à 7% de ces achats. Ce pôle est davantage
fréquenté par les habitants de la moitié sud du territoire (Sud Valenciennois
et Cambrésis). De même, le magasin Ikea de Lomme attire les habitants du Nord
Valenciennois et de la Sambre-Avesnois, pour environ 4 à 5% des flux.
�Enfin, les commerces lillois (centre-ville, Euralille, V2, Roubaix) exercent une
attraction principalement sur les produits de prêt-à-porter femme et homme.
ACHATS EN BELGIQUE, PHÉNOMÈNE LOCALISÉ, CIBLÉ, PEU SIGNIFICATIF
Le territoire est largement en contact avec les régions frontalières du Hainaut belge,
où se situent notamment les pôles attractifs de Mons et de Tournai, ainsi que des
villes frontalières dynamiques commercialement, comme Erquelinnes, Quévy,
Quiévrain ou encore Péruwelz.
Une évasion faible : moins de 2 % des dépenses, tous produits confondus
Globalement, l’évasion vers la Belgique est peu significative sur l’ensemble
des dépenses (2% dans la Sambre-Avesnois, 1% dans le Valenciennois et minime
dans le Cambrésis).
Les habitants de la Sambre sont davantage concernés :
Les zones frontalières les plus sujettes à une évasion sont les secteurs
de Jeumont (8,2%), Bavay (6,7%), et Maubeuge (3,2%), en raison de la proximité
et de la bonne accessibilité des zones attractives belges.
Les zones frontalières du nord du Valenciennois connaissent également une
évasion supérieure à la moyenne mais qui reste dans des proportions moindres :
Condésis (3%), Amandinois (1,4%), Quarouble (1,2%).
Les produits les plus achetés en Belgique :
Le mobilier (12% dans la Sambre-Avesnois et 5% dans le Valenciennois) ainsi que
les plantes et fleurs (environ 6 à 8%), les accessoires et la réparation automobiles.
(Source : Diagnostic des comportements d’achats CCI/ISERCO 2010)
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ÉVASION VERS LA BELGIQUE
34
35
PROSPECTIVE
FACTEURS D’ÉVOLUTION DU COMMERCE
Caractéristiques socio-économiques, démographiques
Marché de consommation en 2010
Comportements d’achat et commerce
Technologie et commerce
Stratégie des distributeurs et commerce
36
CARACTÉRISTIQUES SOCIO-ÉCONOMIQUES, DÉMOGRAPHIQUES
UN TERRITOIRE CARACTÉRISÉ PAR :
� La baisse démographique (-2% depuis 1990)
� La taille des ménages plus élevée que la moyenne nationale (2,38 personnes par
foyer contre 1,99)
�Un profil de population fragile en terme de niveau de richesse (revenu fiscal
inférieur à la moyenne nationale)
�Une faible proportion de CSP+ au pouvoir d’achat élevé (4% de cadres actifs
contre près de 9% au niveau national)
� La présence de populations aux revenus fiscaux très différenciés :
sous-représentation des niveaux de revenus moyens
LE GRAND HAINAUT REPRÉSENTE 18,40% DE LA POPULATION
DU NORD-PAS DE CALAIS
BAISSE DE LA DÉMOGRAPHIE : DISPARITÉS SELON LES TERRITOIRES
(Source : INSEE, 2008)
De 1990 à 1999, nous enregistrons une baisse démographique sur chacun des
3 territoires. De 1999 à 2008, des disparités sont apparues : la Sambre-Avesnois
a continué à voir sa population diminuer, le Cambrésis et le Valenciennois se sont
stabilisés.
Cambrésis Sambre-Avesnois ValenciennoisGrand
Hainaut
Population 2008 159 562 234 131 349 097 742 790
Variation entre 1999 et 2008
+ 0,5% - 1,9% 0% -0,5%
37
PROJECTION DE LA POPULATION ET DES MÉNAGES À L’HORIZON 2020
La diminution de la population de la Sambre-Avesnois devrait s’accélérer
brutalement. Elle devrait être plus légère pour le Cambrésis et le Valenciennois.
L’évolution sociodémographique est un facteur d’influence important en commerce.
Par exemple, si la population baisse légèrement et que le nombre de ménages
augmente fortement, comme c’est le cas en Cambrésis et Valenciennois, alors
la demande en produits alimentaires baissera, celle en produits d’équipement de la
maison augmentera.
(Source : INSEE, 2008)
SINGULARITÉS DES TERRITOIRES DU GRAND HAINAUT
�CAMBRÉSIS : 21% de la population, population un peu plus âgée, taille
des ménages plus réduite, niveau de richesse supérieur
�SAMBRE-AVESNOIS : 32% de la population, concentration de la baisse
démographique, taux de chômage le plus élevé
�VALENCIENNOIS : 47% de la population, population un peu plus jeune,
concentration de 50% de l’emploi du Grand Hainaut
(Source : INSEE RP 2007, Ircom 2008, DGFIP 2009)
Projection de 2005 à 2020
Cambrésis Sambre-Avesnois Valenciennois
Population - 2% -12 % - 1%
Ménages + 7% - 1% + 8%
REVENU FISCAL MOYEN ANNUEL PAR FOYER FISCAL
(2009) :
CCI Grand Hainaut 18 283 €
Nord-Pas de Calais 20 036 €
France 23 201 €
38
LE GRAND HAINAUT, PARMI LES TERRITOIRES FRANÇAIS LES PLUS
MARQUÉS PAR LA DISPERSION DES REVENUS FISCAUX
L’écart entre les 10% des salariés les moins payés et les 10% des salariés
les mieux payés fait apparaître la présence de populations aux niveaux de richesse
très contrastés.
Le Maubeugeois et le Valenciennois font partie des 10 premières aires urbaines
où l’écart est le plus grand en France.
(Source : INSEE-DGFip Revenus fiscaux localisés des ménages - Traitement DATAR 2007)
MARCHÉ DE LA CONSOMMATION EN 2010
DÉPENSES COMMERCIALISABLES PAR FAMILLES DE PRODUITS
UN MARCHÉ DE CONSOMMATION DE 4 MILLIARDS D’EUROS
Ce marché représente l’ensemble des dépenses commercialisables des 741 000
habitants du territoire, en produits alimentaires et non-alimentaires, susceptibles
d’être réalisées quels que soient le circuit de distribution (internet inclus) et le lieu
géographique.
(Source : Étude Urbanisme et Aménagement Commercial CCI/AID 2010)
UN MARCHÉ DE CONSOMMATION DOMINÉ PAR LES HYPERMARCHÉS
POUR LES ACHATS ALIMENTAIRES
� 49% des achats alimentaires contre 32% à l’échelle nationale.
� 21% des achats non-alimentaires contre 14% à l’échelle nationale sont réalisés
en hypermarchés, ces derniers ont un poids plus marqué sur notre territoire qu’au
niveau national.
Commerces alimentaires
Commerces non-alimentaires
Cafés restaurants
26%
18%
56%
20%
33%
47%
Équipement de la maison
Culture/loisirs
Alimentaire
Équipement de la personne
Hygiène santé beauté
9%
46%
12%
13%
20 %
39
� Les parts de marché des supermarchés, hard-discount, internet et VPC du
territoire sont sensiblement équivalentes à celles nationales (disparités selon les
bassins de consommation Grand Hainaut)
� Les dépenses dans le commerce traditionnel et dans les grandes et moyennes
surfaces spécialisées sont quant à elles plus faibles que sur le territoire national.
(Source : INSEE Comptes du Commerce 2010, diagnostic des comportements d’achat CCI/SERCO 2010)
Répartition des achats alimentaires par mode de distribution
France
Commerce traditionnel
27% 37% 31% 4%
HypermarchéSupermarché
+ Hard discount MarchésInternet
1%
Grand Hainaut 15% 49% 31% 4%
2 fois moins
Répartition des achats non-alimentaires par mode de distribution
France
Commerce traditionnel+ grandes surfaces spécialisées
67% 17% 9% 5%
67% 21% 4% 7%
HypermarchéSupermarché
+ Hard discount InternetMarchés
2%
Grand Hainaut
RÉPARTITION DES ACHATS ALIMENTAIRES PAR MODE DE DISTRIBUTION
RÉPARTITION DES ACHATS NON-ALIMENTAIRES PAR MODE DE DISTRIBUTION
Répartition des achats alimentaires par mode de distribution
France
Commerce traditionnel
27% 37% 31% 4%
HypermarchéSupermarché
+ Hard discount MarchésInternet
1%
Grand Hainaut 15% 49% 31% 4%
2 fois moins
Répartition des achats non-alimentaires par mode de distribution
France
Commerce traditionnel+ grandes surfaces spécialisées
67% 17% 9% 5%
67% 21% 4% 7%
HypermarchéSupermarché
+ Hard discount InternetMarchés
2%
Grand Hainaut
40
COMPORTEMENTS D’ACHAT ET COMMERCE
STRESS ET VALEUR DU TEMPS
L’activité "faire ses courses en magasin ou sur internet" figure parmi les activités
les plus stressantes et la raison première est le "temps".
Les consommateurs réclament ainsi des formules d’achat "sans stress" et "gain de
temps" :
�Achat en ligne avec retrait au point relais, drive,
�Shopping divertissant (magasins théâtralisés : décor, ambiance, animation…)
Les hypermarchés, facteurs de stress, ne répondent plus à leurs attentes.
Les variables liées à la gestion du temps et les contraintes liées à l’organisation
de la famille et du travail expliquent les évolutions des modes de consommation
et du choix entre les lieux et les formes de commerces.
Le gain de temps va devenir de plus en plus sensible. Ainsi, un tiers de la population
changerait aujourd’hui de magasin alimentaire, si cela lui faisait gagner du temps.
Paradoxalement, le consommateur recherche également des formules d’achat
basées sur l’urgence :
�Vente avec compte-à-rebours, vente flash
�Quantité limitée
Il veut avoir le sentiment de ne pas avoir "raté une bonne affaire", il aime acheter
de façon ludique.
LA COPRODUCTION
Le partage du travail entre les magasins et le consommateur fait partie des formules
plébiscitées.
Le consommateur coproduit ce qu’il achète. Il en retire la satisfaction du
"fait soi-même", le sentiment d’économiser du temps, de l’argent.
Aujourd’hui, le concept se décline de façon très variée : restauration rapide,
montage de meuble, impression de ticket de cinéma, drive.
41
LA NOTION DE "SCÉNARIO D’ACHAT"
Le consommateur alterne les marques, les niveaux de gamme, les magasins.
Il est infidèle et réclame une grande variété de choix afin de répondre au mieux
à chacun de ses besoins.
Exemple : La mère de famille habillera ses enfants dans une enseigne discount
pour les jours de la semaine et choisira une marque haut de gamme dans une
boutique de centre-ville pour certaines occasions.
ARBITRAGES FAVORABLES/DÉFAVORABLES POUR DES CATÉGORIES
DE PRODUITS
La baisse du pouvoir d’achat ainsi que les évolutions socio-culturelles conduisent
les ménages à restructurer leur budget : chaque dépense nouvelle doit être
compensée par une économie équivalente sur un autre poste. Les raisons
de dépenser ne cessent d’augmenter et génèrent d’importantes frustrations que
les ménages tentent d’apaiser en mettant en œuvre des stratégies radicales
d’arbitrages entre catégories de produits.
On peut classer ces arbitrages en 4 catégories :
� Catégories des dépenses contraintes (la plus forte progression) : transport,
logement, chauffage, santé, communication (téléphonie, internet…)
�Catégories très attractives (arbitrages favorables des ménages) : loisirs
numériques, bien-être, services (crédits à la consommation, voyages, billetteries)
� Catégories attractives (arbitrages neutres ou légèrement favorables) : aménagement
de la maison (bricolage), décoration de la maison, sport, beauté
�Catégories moins attractives (arbitrages défavorables, croissance faible ou
négative) : alimentation, habillement, ameublement
Les stratégies commerciales et industrielles visent à repositionner les produits
sur des catégories d’arbitrages plus favorables :
Exemple : Les aliments santé positionnent le produit alimentaire en dépenses de santé.
42
ÉVOLUTION DES ACHATS BAS ET HAUT DE GAMME AU DÉTRIMENT DU
MILIEU DE GAMME
Le marché se bipolarise au profit du "haut de gamme" et du "bas de gamme",
en raison des disparités de revenus et des évolutions des "scénarios d’achat",
en fonction des marques et des types de magasins.
Exemple : En alimentaire, les magasins hard-discount fonctionnement bien, ce qui
est également le cas des commerces de proximité de qualité. Les hypermarchés au
positionnement "moyenne gamme" connaissent un ralentissement de la croissance.
(Source : Diamart)
MULTIFIDÉLITÉ
La catégorie socio-professionnelle et l’âge des consommateurs deviennent des
variables moins pertinentes pour expliquer les comportements d’achats.
Les évolutions de la structure familiale, de l’organisation du travail et de la sensibilité
au temps de déplacement induisent des modifications sur les pratiques des courses,
la combinaison des différentes formes de commerces et la fidélité.
Ainsi apparaît le concept de multifidélité (le consommateur fréquente plusieurs
sites, mais se dit fidèle) et une multiplication des lieux de courses et des différentes
formes de commerces.
TECHNOLOGIE ET COMMERCE
Les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) transforment
profondément nos vies, nos achats et nos pratiques. Le passage au très haut débit
accélèrera d’autant plus ces mutations.
E-COMMERCE
L’impact le plus visible est l’essor du e-commerce. En 2009, en Grand Hainaut,
4% des achats étaient réalisés via ce canal (dans la moyenne nationale).
Les spécialistes (Crédoc 2010) prévoient un niveau à 7,3% pour 2011 et 24%
pour 2020. Aux États-Unis, le e-commerce représente 50% des dépenses.
Le téléchargement et l’interactivité permettent d’inventer des modèles radicalement
nouveaux de commerces : téléchargement de musique ou vidéo, vente entre particuliers,
vente privée, achat groupé, drive, social-shopping via les sites de réseaux sociaux.
43
Deux grands domaines vont bouleverser le e-commerce à un horizon assez proche :
� Le Web sémantique : traitement automatique du langage naturel,
intelligence artificielle
� Le Web persuasif : les objets communiquent entre eux via un réseau :
Exemple : Votre voiture communique avec le logiciel du garagiste s’il est temps de
faire la vidange, les deux agendas étudient les dates possibles pour une intervention.
M-COMMERCE
Le commerce via le téléphone mobile (ou tout support mobile de connexion)
et le téléphone mobile comme moyen de paiement.
En 2010, un téléphone vendu sur trois était un téléphone connecté.
En 2013, le nombre d’utilisateurs d’internet mobile sera supérieur à celui
des utilisateurs d’internet fixe.
En 2020, 100% des clients seront équipés en mobile connecté.
� Le marketing nomade : géo-personnalisation, contextualisation
Exemple : Dès votre arrivée dans une rue commerçante, des offres personnalisées
de vos boutiques préférées s’affichent sur votre mobile.
T-COMMERCE
Le commerce via la télévision.
Exemple : Vous regardez une publicité pour une voiture et à l’aide de votre
télécommande, vous pouvez choisir d’accéder à une interface présentant en détail
la voiture, choisir d’être contacté dans les minutes qui suivent par un télé-conseiller
qui vous proposera un essai de conduite chez le concessionnaire le plus proche
de votre domicile.
LA TECHNOLOGIE EN MAGASIN
Des concepts nouveaux se développent : étiquetage par puce RFID, caisses en
libre-service, paiement par empreinte digitale, tablette interactive (localisation des
produits, informations, conseils, liste des achats, prix, promotions personnalisées),
Scan 3D de la silhouette, paiement par téléphone mobile.
44
STRATÉGIES DES DISTRIBUTEURS ET COMMERCE
Les spécialistes déclarent que les centres commerciaux ayant pour locomotive
un hypermarché généraliste et les zones commerciales sans thématique sont des
concepts amenés à se redéfinir profondément s’ils veulent perdurer.
Le parc commercial national augmente annuellement de 3,5% alors que la
consommation n’augmente que de 2%, entraînant une baisse du chiffre d’affaires
au m².
Les friches commerciales apparaissent en Grand Hainaut et sont un enjeu majeur
pour les collectivités locales.
L’une des singularités du commerce français et du Grand Hainaut en particulier
est le poids considérable qu’y occupent les réseaux indépendants (franchises,
groupements de commerçants).
De la capacité des distributeurs
à se réinventer
dépendra la physionomie
du commerce de demain
Les succès les plus remarquables sont à relever autour de nouveaux concepts :
�Des axes "gain de temps",
�Des enseignes-marques (l’enseigne ne distribue que sa marque),
�Des enseignes segmentantes (offre adaptée aux segments de clients),
�Des enseignes à haut niveau de services,
�Des enseignes de périphérie adaptent leur concept pour entrer en centre-ville,
�Des enseignes de centre-ville adaptent leur concept pour s’installer en périphérie.
La connaissance des clients est au cœur du système commercial.
Il n’est plus question d’attendre le chaland.
45
PHYSIONOMIE DU COMMERCEÀ L’HORIZON 2020
Comment les habitants du Grand Hainaut achèteront-ils ?
Comment le territoire évoluera-t-il ?
46
COMMENT LES HABITANTS DU GRAND HAINAUT ACHÈTERONT-ILS ?
PLUS DE DISTINCTION ENTRE ACHAT EN LIGNE ET ACHAT EN MAGASIN :
PLACE AU COMMERCE "CONNECTÉ"
Les consommateurs recherchent les bons côtés du e-commerce : informations,
gain de temps, achat 24h/24, 7jours/7, petits prix, avis des clients et les bons
côtés du commerce traditionnel : contact vendeur, immédiateté de la possession,
contact produit.
Exemple : Je choisis un modèle de sac en boutique de centre-ville. La couleur
que je désire n’est pas disponible mais je peux la commander via le site internet
du magasin grâce à une tablette mobile à ma disposition. Je serai prévenue de la
disponibilité du sac via un message SMS sur mon téléphone. J’irai retirer mon colis
dans un point relais au plus près de mon domicile ou de mon travail.
Ces dernières années ont vu l’émergence du multi-canal (le commerçant est en
contact avec son client via différents canaux de distribution : magasin, VPC, internet,
téléphone; chaque canal fonctionnant de façon indépendante), ces prochaines
années verront l’émergence du cross-canal (chaque canal fonctionnera de façon
coordonnée, reliée).
Dans ce commerce "connecté", le prix ne devrait plus être le premier déterminant
(le gain de temps étant la motivation première). Le consommateur étudiera la
livraison, le SAV, le délai.
Dans ce commerce "connecté", il ne faut plus raisonner que de façon quantitative
(en m²) mais chercher à avoir une "offre de précision" répondant le mieux possible aux
besoins des consommateurs. Cette "offre de précision", cette "extrême orientation
client" consiste à prendre acte de la diversité des attentes des consommateurs.
PRODUITS PONDÉREUX, FONCTIONNELS, RATIONNELS, OCCASIONNELS :
� E-commerce, m-commerce avec retrait des marchandises
�Par la livraison à domicile (conséquences sur l’habitat : les architectes
devront concevoir des logements équipés de sas de livraison individuels
ou collectifs, réfrigérés…)
47
�Par le retrait en entrepôt (type drive)
�En point relais de centre-ville (magasin relais, local équipé de box avec
accès sécurisé et personnalisé)
� Magasins de périphérie regroupés sur des retailpark (galeries marchandes
à ciel ouvert, villages de commerce)
PRODUITS PLAISIR (MODE, BEAUTÉ), PRODUITS DU QUOTIDIEN
ET PRODUITS FRAIS :
�En magasin de centre-ville
�En petit ensemble multi-commerces sur des axes travail-domicile (gare SNCF, bus,
station-service) ou sur des pôles relais/secondaires
�En retailpark à thème
La recherche d’originalité, de spécificité et de diversité resteront des éléments forts
des achats "plaisir".
COMMENT LE TERRITOIRE ÉVOLUERA-T-IL ?
L’ensemble des analyses de ce livre blanc montre que, dès aujourd’hui, nous devons
préparer le Grand Hainaut aux évolutions ci-après. Ces modifications sont d’ores et
déjà visibles.
DÉVELOPPEMENT DU CENTRE-VILLE
� Arrivée d’entrepôts de retrait de marchandises
�Déjà amorcée avec l’apparition des "drive" :
�Printemps 2011 : un drive
�Automne 2011 : neuf drives (+ 8 en 6 mois),
� Le concept va s’étendre à de nombreux secteurs d’activités (pharmacie
drive déjà présente).
� Arrivée de points relais de retrait de marchandises (magasin relais,
nouvel espace de réception des marchandises ouvert 24h/24 : local avec
compartiments de stockage).
48
� Arrivée des enseignes de périphérie (grandes surfaces spécialisées) :
elles développent actuellement des concepts de magasins de petits formats
afin d’être présentes en centre-ville.
� Arrivée de magasins venant du e-commerce. Ils occuperont de petites
ou moyennes surfaces et le magasin sera la "partie visible de l’iceberg".
Cela devient un enjeu majeur pour ces enseignes.
� Modernisation du commerce traditionnel vers un commerce de "précision",
connecté.
Dès 2009, le PIPAME (Pôle interministériel de prospective et d'anticipation des
mutations économiques) prévoyait que "les commerçants traditionnels isolés,
n’ayant pas adopté les pratiques modernes en gestion ou en marketing
continueront à disparaître à un rythme soutenu".
DÉVELOPPEMENT DES COMMERCES SUR LES AXES DOMICILE-TRAVAIL
ET SUR LES PÔLES RELAIS/SECONDAIRES
� Point relais de retrait de marchandises.
� Petits centres commerciaux.
� Magasins près des gares, stations services.
TRANSFORMATION DE LA PÉRIPHÉRIE
� Affirmation des retailpark développés de façon thématique : équipement
de la personne, de la maison.
� Développement des grandes surfaces spécialisées discount et celles à forte
valeur ajoutée pour les consommateurs.
� Arrivée des enseignes de centre-ville : les enseignes à succès de centre-ville
développent actuellement des concepts de magasins de grand format afin
d’être présentes sur les "retail parks", quelle que soit la catégorie de produits
(culture, boulangerie, pharmacie, optique).
� Arrivée de magasins du e-commerce .
� Développement des entrepôts de retrait de marchandises .
TRANSFORMATION DES ZONES COMMERCIALES GÉNÉRALISTES, AYANT
POUR LOCOMOTIVE UN HYPERMARCHÉ
Les chiffres d’affaires et les parts de marché montrent que l’érosion des hypermarchés
a déjà commencé. S’ils veulent inverser leur déclin, ils doivent se réinventer.
49
DÉCIDER AUJOURD’HUI POUR RÉUSSIR DEMAIN
Préconisations de la CCI à l’échelle du Grand Hainaut pour un développement commercial équilibré et qualitatif à l’horizon 2020
Réforme de l’urbanisme commercial – SCOT et DAC en Grand Hainaut
Préconisations pour les pôles de proximité
Préconisations pour les pôles relais
Préconisations pour les pôles secondaires
Préconisations pour les pôles majeurs
Préconisations pour le pôle majeur régional
Préconisations de zones pour les implantations de surfaces de plus de 1 000 m²
pour l’élaboration des 3 Documents d’Aménagement Commercial
50
Les préconisations de la CCI Grand Hainaut s’inscrivent dans une logique de
développement durable à savoir notamment (cf Annexe 3) :
� optimisation des déplacements
� meilleure économie de l’espace
� recherche de qualité urbaine et architecturale
� réduction de la consommation énergétique et des pollutions
� accessibilité aux personnes à mobilité réduite
Les futures études de comportements d’achat de la CCI Grand Hainaut intégreront
un calcul du coût carbone.
RÉFORME DE L’URBANISME COMMERCIAL SCOT ET DAC EN GRAND HAINAUT
Dans les prochains mois, devrait aboutir la loi sur l’urbanisme commercial.
Après la phase transitoire de la Loi de Modernisation de l’Économie (LME)
de 2008, le législateur a souhaité poursuivre et proposer une réforme pour inclure
l’urbanisme commercial dans le droit commun de l’urbanisme. La proposition de
loi relative à l’urbanisme commercial dite loi Ollier a été votée en première lecture
par l’Assemblée Nationale, puis le Sénat. Voici les grandes lignes de la proposition :
� La proposition de loi Ollier : intégrer l’urbanisme commercial au droit
commun de l’urbanisme
Pour réaliser cette intégration, le texte s’appuie sur les SCOT (Shéma de Cohérence
territoriale), auxquels il confie l’organisation générale du commerce. La proposition
de loi prévoit donc la disparition des Commissions d’Aménagement Commercial
(CDAC) actuelles.
Désormais, une seule autorisation sera nécessaire : le permis de construire.
Les implantations commerciales seront autorisées par une décision de conformité
du permis de construire avec le Document d’Aménagement Commercial (DAC) :
le maire devra constater si le projet qui lui est soumis satisfait aux règles objectives
explicitées dans les documents d’urbanisme.
51
� SCOT : document central de l’aménagement du territoire
La loi Grenelle de juillet 2010 institue le SCOT comme un document central
de l’aménagement du territoire. À terme, au 1er janvier 2017, l’ensemble du territoire
national devra être couvert par des SCOT. En Grand Hainaut, le projet du SCOT
du Cambrésis est finalisé et en cours d’approbation. Les SCOT de Sambre-Avesnois
et du Valenciennois sont en cours.
� DAC : volet commercial du SCOT
Il précise les orientations relatives à l’équipement commercial et aux localisations
préférentielles des commerces afin de répondre aux exigences d’aménagement
du Territoire en matière de :
� revitalisation des centres-villes
� diversité commerciale
�maintien du commerce de proximité
� cohérence entre la localisation des équipements commerciaux
� desserte en transports, notamment collectifs
�maîtrise des flux de personnes et de marchandises
� consommation économe de l’espace
� protection de l’environnement, des paysages
� architecture
Le DAC délimite 3 types de zones :
� des zones géographiques libres d’implantations commerciales (appelées
centralités urbaines),
� des zones géographiques sous conditions d’implantation.
La CCI Grand Hainaut identifie 3 types de conditions selon les besoins identifiés
(cf préconisations pour les pôles) :
� "créer, en centre-ville ou en périphérie, un ensemble multi-commerces de
1 500 à 2 000 m² : un magasin d’alimentation générale d’environ 300 m²,
plusieurs magasins spécialisés en non-alimentaire et de services d’une
surface totale de 1 500 m² (4 500 m² de parking)
� "appartenir à un secteur d’activité"
� "réhabiliter / créer une galerie marchande ou un centre commercial
52
composé de commerces traditionnels en centre-ville"
Au sein de ces zones géographiques et sous les conditions fixées, sont autorisées
les implantations commerciales d’une surface supérieure à un seuil défini. La CCI
Grand Hainaut préconise de fixer le seuil à 1 000 m².
�Des zones sous interdiction. En dehors des deux secteurs précédents, les
implantations commerciales supérieures à 1000 m² ne sont pas autorisées.
PRÉPARONS NOTRE TERRITOIRE AUX GRANDS CHANGEMENTS DE DEMAIN
� Il s’agit désormais de trouver de nouveaux équilibres sur la base de l’existant tout
en anticipant le futur.
� L’objectif est de définir l’offre commerciale, à la fois en terme de surface et en
terme de nature de commerce, en s’appuyant sur l’appareil commercial de
chaque zone.
AVERTISSEMENT :
Ces préconisations doivent être considérées dans le contexte économique de la
rédaction du présent support :
� toute fermeture de surface commerciale devra être compensée, a priori,
au même endroit,
� toute création de surface commerciale hors zones préconisées et/ou
hors dimensionnement préconisé engendrera une redéfinition voire une
annulation des besoins identifiés,
� toute modification majeure de l’environnement économique ou juridique
nécessitera également une adaptation de ces préconisations.
Les limites de la prospective ne doivent jamais être perdues de vue. L’utilité de
l’anticipation est de nous alerter sur des développements possibles avant qu’ils
n’aient pris une forme trop contraignante et que, privés de marges de manœuvre,
nous ne puissions, au mieux, qu’essayer de nous adapter aux circonstances qui,
en quelque sorte, vont nous imposer notre conduite.
53
PRÉCONISATIONS POUR LES PÔLES DE PROXIMITÉ
Toutes les communes (ou regroupement de communes selon la densité de
population) doivent offrir à la population des commerces de proximité pour les
produits de consommation très courante qui génèrent de nombreux déplacements.
Un nombre croissant de communes rencontrent des difficultés à ancrer cette offre
de service minimal.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE LE DÉVELOPPEMENT QUALITATIF DES
PÔLES DE PROXIMITÉ SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE :
�maintenir une activité commerciale par la création de commerces
multiservices et de commerces itinérants
� assurer la promotion des particularités locales comme éléments
différenciants (gastronomie, tourisme, patrimoine) pour affirmer l’image
du territoire Grand Hainaut
� maintenir et développer le commerce non sédentaire afin d’assurer un
maillage de proximité de qualité
� soutenir les associations commerciales, catalyseurs de la dynamique
commerciale locale
� améliorer qualitativement l’attractivité urbaine à travers les principes
d’aménagements accessibles et durables de la ville
Le renforcement des pôles de proximité sera une réponse aux évolutions sociétales
et attentes des consommateurs (vieillissement de la population, diminution de la
taille des foyers, attente d’une relation plus personnalisée avec le commerçant…)
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES TRADITIONNELS ET DE MOINS DE 1 000 M2
� Les données quantitatives et qualitatives de la CCI Grand Hainaut permettent
d’analyser les spécificités de chaque commune et d’établir des préconisations
fines.
� La CCI Grand Hainaut propose pour chaque commune un accompagnement
de son développement commercial de proximité.
54
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES DE PLUS DE 1 000 M2 :
� Cambrésis
Préconisation d’un renforcement spécifique à Iwuy
� renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999 et
2008 : 300 m²
� depuis 2009, aucune implantation nouvelle de plus de 1 000 m² sur la zone
� la commune d’Iwuy compte une spécificité à mettre en valeur : l’ameublement. Cette
catégorie de produits nécessite des espaces commerciaux de grandes tailles
Préconisation spécifique à l'implantation de surfaces de plus de 1000 m2 :
Dans une logique de maillage du territoire et afin de développer la spécificité
d’Iwuy, la CCI conseille de créer un ensemble multi-commerces sur la zone.
La surface en alimentaire devrait être inférieure à 300 m².
Les surfaces en non-alimentaire devraient se centrer autour de la spécificité :
équipement de la maison.
� Valenciennois
Préconisation d’un renforcement spécifique sur les communes de la zone de
Wavrechain, Douchy, Bouchain, Escaudain, Lourches.
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999 et
2008 : 1 200 m² à Douchy, 500 m² à Bouchain, 3 400 m² à Escaudain, 2 000 m²
à Lourches, auncune implantation à Wavrechain.
�Depuis 2009, aucune implantation nouvelle de plus de 1 000 m² sur la zone
� L’autonomie est très faible sur cette zone et on estime un manque de 1 000
à 2 000 m² en offre alimentaire. La performance commerciale est fragile.
Aucune surface de plus de 1 000 m² ne s’est implantée ces dernières années.
Sans nouveau projet, l’évasion va croitre avec entrainement de l’évasion non-
alimentaire sur l’alimentaire
Préconisation spécifique à l'implantation de surfaces de plus de 1000 m2 :
La CCI conseille de créer plusieurs ensembles multi-commerces de 1 500 à 2 000 m²,
magasin d’alimentation générale d’environ 300 m², plusieurs magasins spécialisés et
de services d’une surface totale de 1 500 m². Les surfaces non-alimentaires devraient
se centrer autour de l’équipement de la personne et des culture/Loisirs.
55
Attention : Une surface alimentaire de 2 500 m² est en projet à Thiant. Cette surface
est supérieure à l’augmentation du potentiel estimé. Aussi, si ce projet se réalise,
la CCI conseille qu’aucun autre centre commercial ne s’implante sur cette zone.
PRÉCONISATIONS POUR LES PÔLES RELAIS
Les pôles relais sont très fragilisés par l’extrême domination des centres
commerciaux de périphérie sur l’ensemble du Grand Hainaut. Ils sont nécessaires
au maillage commercial du territoire, à l’économie locale, à la vie de la commune.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUALITATIF
DE CES PÔLES EN PARTICULIER PAR DES ACTIONS CIBLÉES SUR
LA MODERNISATION :
�moderniser, électroniser les espaces marchands afin de répondre aux
nouvelles attentes des consommateurs
� soutenir la diversité marchande en non-alimentaire (équipement de la
personne et de la maison, culture, loisirs) et alimentaire de proximité ou
spécialisé
�maîtriser le poids des activités de services
� favoriser la requalification des locaux vacants et la pérennité de l’activité
commerciale existante
� assurer la promotion des particularités locales comme éléments
différenciants (gastronomie, tourisme, patrimoine) pour affirmer l’image
du territoire Grand Hainaut
� maintenir et développer le commerce non sédentaire afin d’assurer un
maillage de proximité de qualité
� soutenir les associations commerciales, catalyseurs de la dynamique
commerciale locale
� améliorer qualitativement l’attractivité urbaine à travers les principes
d’aménagements accessibles et durables de la ville
56
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES TRADITIONNELS ET DE MOINS DE 1 000 M2
� Les données quantitatives et qualitatives de la CCI Grand Hainaut permettent
d’analyser les spécificités de chaque commune et d’établir des préconisations
fines.
� La CCI Grand Hainaut propose pour chaque commune un accompagnement de
son développement commercial de proximité.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES DE PLUS DE 1 000 M2 :
� Cambrésis
�Le Cateau
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 3 800 m².
�Depuis 2009, aucune implantation nouvelle de plus de 1 000 m²
�Bonne autonomie.
Préconisation spécifique à l’implantation de surfaces de plus de 1 000 m² :
Dans une logique de maillage du territoire, en raison de son éloignement des pôles
majeurs et de son projet de développement de la zone d’activité Ouest, création d’un
d’ensemble multi-commerces sur la zone de Le Cateau-Cambrésis. La surface en
alimentaire devrait être inférieure à 300 m². Les surfaces non-alimentaires devraient
principalement se centrer autour de l’équipement de la personne et de la maison.
�Solesmes
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 4 700 m².
�Depuis 2009, aucune implantation nouvelle de plus de 1 000 m²
�Faible autonomie
57
Préconisation spécifique à l’implantation de surfaces de plus de 1 000 m² :
Dans une logique de maillage du territoire, création d’un d’ensemble multi-
commerces sur la zone de Solesmes/St Python. La surface en alimentaire devrait
être inférieure à 300 m². Les surfaces non-alimentaires devraient principalement
se centrer autour de l’équipement de la personne et de maison. L’évasion pour
les achats non-alimentaires entraînant une évasion pour les achats alimentaires,
il semble opportun, à Solesmes, de renforcer les surfaces commerciales non-
alimentaires pour contrecarrer l’ensemble de l’évasion.
� Sambre-Avesnois
�Aulnoye-Aymeries
� Bonne performance commerciale en alimentaire mais autonomie faible
en non-alimentaire.
� Renforcements en cours : transfert du Leclerc en centre-ville (3 300 m²) couplé
à une galerie marchande (2 000 m²) et un espace culturel Leclerc (1 000 m²)
Entre 2006 et 2008, chute des dépenses en alimentaire au sein de la zone (-7%).
Cet indicateur, couplé à la baisse démographique, ne permet pas d’envisager un
renforcement en grandes surfaces de plus de 1 000 m². Un travail de fond doit
être entrepris sur l’ensemble de la zone et toutes les formes de commerces car les
consommateurs ont ancré la zone commerciale Auchan Louvroil comme lieu d’achats
(cf partie - Performance commerciale des zones).
�Avesnes-sur-Helpe
� Avesnes-sur-Helpe est la seule zone de la Sambre-Avesnois qui a vu son
niveau d’autonomie augmenter en alimentaire entre 2006 et 2008 : + 4 %
(exception faite de Le Quesnoy : données non disponibles en 2006).
� Les achats des habitants de la zone sont malgré tout peu réalisés dans
la zone : 64% en alimentaire et 21% en non-alimentaire.
�Hormis une implantation récente en jardinerie à Avesnelles (2 600 m²),
la zone s’est très faiblement développée en grandes surfaces depuis 1999 :
1 400 m² au total.
� L’évasion pour les achats non-alimentaires entraînant une évasion pour les
achats alimentaires, il semble opportun à Avesnes-sur-Helpe de renforcer
les surfaces commerciales non-alimentaires pour contrecarrer l’ensemble
de l’évasion.
58
Préconisation spécifique à l’implantation de surfaces de plus de 1 000 m² :
Création d’un d’ensemble multi-commerces. La surface en alimentaire devrait être
inférieure à 300 m². Les surfaces non-alimentaires devraient se centrer autour de
l’équipement de la maison et de la culture.
�Bavay
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 4 000 m²
�Bonne performance commerciale en alimentaire mais autonomie très faible
en non-alimentaire
� Renforcement actuel : extension de 1 342 m² de Match qui confortera
la bonne autonomie en alimentaire .
Entre 2006 et 2008, chute des dépenses des habitants en alimentaire au
sein de la zone (- 9%). Cet indicateur, couplé à la baisse démographique,
ne permet pas d’envisager un renforcement en grandes surfaces de plus de
1 000 m². Un travail de fond doit être entrepris sur l’ensemble de la zone et sur toutes
les formes de commerces. Les consommateurs ont ancré la zone commerciale Auchan
Louvroil et, dans une bien moindre mesure, Valenciennes et la Belgique comme lieu
d’achats (cf partie - Performance commerciale des zones).
�Landrecies
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 2 300 m².
�Bonne performance commerciale en alimentaire mais autonomie très faible
en non-alimentaire.
Entre 2006 et 2008, chute des dépenses des habitants en alimentaire au sein
de la zone (- 23%). Cet indicateur au rouge, couplé à la baisse démographique, ne
permet pas d’envisager un renforcement en grandes surfaces de plus de 1 000 m².
Un travail de fond doit être entrepris sur l’ensemble de la zone et sur toutes les
formes de commerces car les consommateurs ont ancré les zones commerciales
Intermarché Le Quesnoy, Leclerc Caudry, Intermarché Le Cateau et Valenciennes
comme lieux d’achats (cf partie - Performance commerciale des zones).
59
�Le Quesnoy
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 9 900 m².
� Bonne autonomie en alimentaire mais moyenne en non-alimentaire en raison
principalement de la proximité du pôle majeur régional de Valenciennes.
En effet, les habitants de pôles relais comme Le Quesnoy effectuent
leurs achats moins courants (bricolage, ameublement …) dans les pôles
majeurs. Les niveaux d’autonomie de Le Quesnoy devraient néanmoins
avoir augmenté depuis 2008, en raison d’un renforcement ciblé de la zone.
� Renforcements récents : 4 600 m² de surfaces de plus de 1 000 m²
acceptées en CDAC en 2010.
En l’absence de besoin en alimentaire et non-alimentaire, l’implantation de
grandes surfaces de plus de 1 000 m² n’est pas opportune. De nouveaux projets
de + 1 000 m² fragiliseraient le centre-ville et le maillage équilibré et hiérarchisé
du Grand Hainaut.
� Jeumont
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 9 300 m².
�Très faible autonomie en alimentaire et en non-alimentaire en raison
notamment de sa grande proximité avec le pôle majeur de Maubeuge.
Entre 2006 et 2008, chute des dépenses en alimentaire au sein de la zone
(- 23%). Cet indicateur, couplé à la baisse démographique, ne permet pas
d’envisager un renforcement en grandes surfaces de plus de 1 000 m². Un travail
de fond doit être entrepris sur l’ensemble de la zone et sur toutes les formes
de commerces. Les consommateurs ont ancré la zone commerciale Auchan
Louvroil et, dans une bien moindre mesure, la Belgique comme lieu d’achats
(cf partie - Performance commerciale des zones).
La CCI Grand Hainaut préconise une analyse des dépenses des habitants
belges dans les commerces de Jeumont. La zone de chalandise de Jeumont est
constituée de communes belges. Cet élément est à considérer dans une stratégie
de redynamisation commerciale.
60
� Valenciennois
�Anzin, Marly, Raismes
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 2 000 m² à Anzin, 3 400 m² à Marly, 5 590 m² à Raismes (dans le
prolongement de la zone commerciale Auchan Petite-Forêt).
�Très bonne autonomie.
En l’absence de besoin en alimentaire et non-alimentaire, l’implantation de grandes
surfaces de plus de 1 000 m² n’est pas opportune. De nouveaux projets de
+ 1 000 m² fragiliseraient le maillage équilibré et hiérarchisé du valenciennois, les
centres-villes et le rang de pôle régional de Valenciennes.
� Axe Valenciennes / Bruay sur Escaut / Escaupont / Fresnes / Condé /
Vieux-Condé
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 1 100 m² à Bruay sur Escaut, 10 200 m² à Escaupont, 700 m²
à Fresnes, 4 500 m² à Condé, aucune implantation à Vieux-Condé.
�Depuis 2009, aucune implantation nouvelle de plus de 1 000 m².
�Autonomie faible le long de l’axe particulièrement en non-alimentaire.
�Performance commerciale fragile. Sans nouveau projets, l’évasion va
croître avec entrainement de l’évasion non-alimentaire sur l’alimentaire.
Préconisation spécifique à l’implantation de surfaces de plus de 1 000 m² :
Plusieurs ensembles multi-commerces de 1 500 à 2 000 m² peuvent être créés
le long de cet axe où est évalué un manque de 2 000 à 4 000 m² en offre
alimentaire à répartir en plusieurs commerces de 300 à 1 000 m². Les surfaces non-
alimentaires devraient se centrer autour de catégories suivantes : sport, vêtement,
électroménager/audio/informatique, automobile.
� Axe Valenciennes / Saint-Saulve / Onnaing / Quarouble / Quiévrechain
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999 et
2008 : 5 200 m² à Quiévrechain, aucune implantation à Saint-Saulve, Onnaing
et Quarouble.
61
�Autonomie faible le long de l’axe.
�Depuis 2009, aucune implantation nouvelle de plus de 1 000 m².
� Une surface alimentaire de 3 200 m², une galerie marchande, deux grandes
surfaces spécialisées en équipement de la personne et de la maison
ouvriront en 2012 à Quiévrechain.
Sur cet axe, il est estimé un manque total de 1 000 à 2000 m² en offre alimentaire.
Ce potentiel aurait pu être réparti en plusieurs commerces de 300 à 1000 m²
sur plusieurs communes, afin de répondre aux nouvelles attentes des
consommateurs. La nouvelle implantation à Quiévrechain étant supérieure au
potentiel estimé, aussi la CCI Grand Hainaut conseille qu’aucun autre centre
commercial ne s’implante sur cette zone.
PRÉCONISATIONS POUR LES PÔLES SECONDAIRES
Le Grand Hainaut n’est pas suffisamment structuré autour de ses pôles secondaires
qui montrent des signes d’affaiblissement, voire de fragilisation au niveau du centre-
ville. En revanche, ces pôles se caractérisent par une dynamique d’implantations
de nouvelles surfaces commerciales de type grandes et moyennes surfaces,
ces dernières années.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE DONC DE CIBLER LES ACTIONS SUR
LE RÉÉQUILIBRAGE CENTRE-VILLE / PÉRIPHÉRIE AFIN DE PÉRENNISER CES
PÔLES.
� Renforcer le rôle et l’attractivité globale des centres-villes en confortant
une offre équilibrée et diversifiée.
� Moderniser, électroniser les espaces marchands afin de répondre aux
nouvelles attentes des consommateurs.
� Soutenir la diversité marchande en non-alimentaire (équipement de la
personne, équipement de la maison, culture/loisirs) et alimentaire de
proximité ou spécialisée.
�Maîtriser le poids des activités de services.
62
� Impulser la recherche de différenciation.
�Favoriser la requalification des locaux vacants et la pérennité de l’activité
commerciale existante.
� Assurer la promotion des particularités locales comme éléments
différenciants (gastronomie, tourisme, patrimoine) pour affirmer l’image du
territoire Grand Hainaut.
� Maintenir et développer le commerce non sédentaire afin d’assurer un
maillage de proximité de qualité.
� Soutenir les associations commerciales, catalyseurs de la dynamique
commerciale locale.
� Améliorer qualitativement l’attractivité urbaine à travers les principes
d’aménagements accessibles et durables de la ville.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES TRADITIONNELS ET DE MOINS DE 1 000 M2
� Les données quantitatives et qualitatives de la CCI Grand Hainaut permettent
d’analyser les spécificités de chaque commune et d’établir des préconisations
fines.
� La CCI Grand Hainaut propose pour chaque commune un accompagnement de
son développement commercial de proximité.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES DE PLUS DE 1 000 M2 :
� Cambrésis
�Caudry
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999 et
2008 : 8 700 m².
�Très bonne autonomie en alimentaire et bonne en non-alimentaire. L’offre
de centre-ville est diversifiée et présente quelques enseignes nationales
notamment en équipement de la personne.
63
�Renforcements importants de surfaces de plus de 1 000 m² en périphérie :
11 250 m² accordés en CDAC depuis 2009.
En l’absence de besoin de renforcement commercial en alimentaire et non-
alimentaire, face à la baisse/stagnation démographique, l’implantation de grandes
surfaces de plus de 1 000 m² n’est pas opportune. De nouveaux projets de
+ 1 000 m² fragiliseraient le centre-ville.
� Sambre-Avesnois
�Fourmies
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999 et
2008 : 12 100 m².
�Très bonne autonomie en alimentaire et bonne en non-alimentaire.
Fourmies, en raison de son éloignement des pôles majeurs, fonctionne très
bien et de façon autonome.
� Cependant, entre 2006 et 2008, chute des dépenses des habitants en
alimentaire au sein de la zone (- 7%).
�Renforcements importants accordés en CDAC 2011 : 1 500 m² en
alimentaire et 5 100 m² en non-alimentaire.
� Il est souhaité que les implantations prochaines renversent la tendance
à la baisse des achats. Cependant, cet indicateur au rouge, couplé à la
baisse démographique, appelle à la prudence et ne permet pas d’envisager
d’autres implantations en grandes surfaces de plus de 1 000 m².
En l’absence de besoin de renforcement commercial en alimentaire et non-
alimentaire, face à la baisse démographique, l’implantation de grandes surfaces
de plus de 1 000 m² n’est pas opportun. De nouveaux projets de + 1 000 m²
fragiliseraient le centre-ville.
� Valenciennois
�Denain
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999 et
2008 : 14 000 m².
64
� Bonne autonomie qui doit avoir augmenté depuis 2009, en raison d’un
renforcement ciblé de la zone.
� Renforcements importants ces dernières années : 6 300 m² de surfaces de
plus de 1 000 m² accordés en CDAC en 2010.
�Besoin prochainement comblé en bricolage : extension du magasin
Mr Bricolage
En l’absence de besoin de renforcement commercial en alimentaire et non-
alimentaire, face à la baisse démographique, l’implantation de grandes surfaces
de plus de 1 000 m² n’est pas opportune. De nouveaux projets de + 1 000 m²
fragiliseraient le centre-ville et les villes voisines et le rang de pôle régional de
Valenciennes notamment "La route du meuble".
�Saint-Amand
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999 et
2008 : 19 400 m²
�Bonne autonomie qui doit avoir augmenté depuis 2009, en raison d’un
renforcement ciblé de la zone
�Renforcements importants ces dernières années de surfaces de plus de
1 000 m² : 5 030 m² acceptés en CDAC en 2010. À noter également, l’implantation
d’un Drive.
En l’absence de besoin de renforcement commercial en alimentaire et non-
alimentaire, l’implantation de grandes surfaces de plus de 1 000 m² n’est pas
opportun. De nouveaux projets de + 1 000 m² fragiliseraient le centre-ville et les
villes voisines, les zones de Vieux-Condé et Fresnes et le rang de pôle régional de
Valenciennes.
65
PRÉCONISATIONS POUR LES PÔLES MAJEURS
Le territoire compte deux pôles majeurs qui doivent répondre à des besoins
différenciés et aux nouvelles attentes des consommateurs à l’échelle de leur
arrondissement. Là encore, un rééquilibrage des offres commerciales entre centre-
ville et périphérie est souhaitable afin d’améliorer qualitativement l’attractivité de
ce pôle structurant pour notre territoire.
LA CCI GRAND HAINAUT AFIN DE RÉÉQUILIBRER LA PÉRIPHÉRIE ET LE
CENTRE-VILLE PRÉCONISE DE :
� Renforcer l’attractivité des centres-villes en confortant une offre équilibrée,
diversifiée et qualitative (commerce ciblé et de précision).
�Moderniser, électroniser les espaces marchands afin de répondre aux
nouvelles attentes des consommateurs.
�Soutenir le commerce spécialisé (épicerie fine, par exemple).
�Maîtriser le poids des activités de services.
� Impulser la recherche de différenciation.
�Favoriser la requalification des locaux vacants et le renouvellement qualitatif
de l’activité commerciale.
�Assurer la promotion des particularités locales comme éléments
différenciants (gastronomie, tourisme, patrimoine) pour affirmer l’image du
territoire Grand Hainaut .
� Maintenir et développer le commerce non sédentaire afin d’assurer un
maillage de proximité de qualité.
� Soutenir les associations commerciales, catalyseurs de la dynamique
commerciale locale.
� Améliorer qualitativement l’attractivité urbaine à travers les principes
d’aménagements accessibles et durables de la ville.
66
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES TRADITIONNELS ET DE MOINS DE 1 000 M2
� Les données quantitatives et qualitatives de la CCI Grand Hainaut permettent
d’analyser les spécificités de chaque commune et d’établir des préconisations
fines.
� La CCI Grand Hainaut propose pour chaque commune un accompagnement de
son développement commercial de proximité.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES DE PLUS DE 1 000 M2 :
� CAMBRÉSIS
Le Cambrésis connait une densité commerciale par habitant supérieure à la
moyenne nationale, un maillage commercial hétérogène, une moindre présence du
hard discount (en cours de diffusion), une très bonne représentation de l’ensemble
des catégories de produits excepté en bricolage. L’autonomie en alimentaire et non-
alimentaire est très bonne.
�Centre-ville de Cambrai
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 15 530 m².
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 1 000 m² depuis
2009 : 4 350 m².
� Le centre-ville de Cambrai possède une forte présence d’enseignes
nationales notamment en équipement de la personne (supérieure à la
moyenne nationale pour cette taille de ville). Le nombre de locaux vacants
est relativement faible.
Le DAC du Cambrésis doit anticiper tout projet de la ville de Cambrai concernant la
création, rénovation ou réhabilitation d’une galerie marchande ou centre commercial
en centre-ville (ensemble de commerces de détail réunis en un même espace, sous
un même toit ou à ciel ouvert).
67
Préconisations qualitatives : Ces développements commerciaux doivent conforter
l’attractivité sur des activités phares que sont l’équipement de la personne et le
secteur culture-loisirs. Il convient de favoriser la réhabilitation d’espaces existants
avant d’envisager une création nouvelle.
�Zone commerciale Cora à Proville
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 24 000 m².
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 1 000 m² depuis 2009 :
1 800 m².
� Cette zone "généraliste" de périphérie connait un développement très
important, elle présente une offre importante et diversifiée.
�Son chiffre d’affaires d’origine externe est très supérieur à son chiffre
d’affaires d’origine interne. Pour l’ensemble du cambrésis, les achats
auparavant répartis sur le territoire, se concentrent aujourd’hui sur la zone
de Proville. D’où en partie le maillage commercial hétérogène constaté.
Le diagnostic général, notamment celui de la baisse démographique, ne permet pas
d’envisager un renforcement en grandes surfaces de plus de 1 000 m² néanmoins
des améliorations de l’accessibilité, la circulation, le stationnement et des
améliorations qualitatives sont souhaitées (cf Principes du développement durable).
�Zone commerciale Auchan à Escaudoeuvres
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 4 200 m².
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 1 000 m² depuis
2009 : 3 000 m².
� La zone est plutôt simple et connait un développement modéré.
L’hypermarché dispose d’une galerie marchande de 22 activités.
68
Préconisation spécifique à l’implantation de surfaces de plus de 1 000 m² :
On estime le manque d’une ou plusieurs enseignes en bricolage pour une surface
totale de 6 500 m² à 7 500 m². Nous conseillons une localisation préférentielle sur
la zone d’Escaudoeuvres en raison :
• des principes du développement durable (Grenelle de l’Environnement) :
développement du commerce au sein de l’espace urbanisé (limitation de l’emprise
foncière sur les terres agricoles). Une réserve foncière peut être exploitée dans
la continuité d’Auchan. Cette zone est intégrée dans le tissu urbain. Cependant,
l’accessibilité est difficile et doit être réfléchie. Il en est de même pour les
améliorations qualitatives (cf Principes du développement durable)
• d’une répartition plus équilibrée de l’offre sur le territoire. Cette nature d’implantation
nécessite d’être localisée sur une zone commerciale existante. La zone de Proville
dispose déjà de 2 enseignes de cette nature et présente par ailleurs une emprise
foncière importante. Il semble judicieux de renforcer Escaudoeuvres.
� SAMBRE-AVESNOIS
La Sambre-Avesnois présente un maillage commercial hétérogène. Il a une densité
commerciale par habitant légèrement inférieure à la moyenne nationale, expliquée
en partie par la forte concentration de population. Les commerces traditionnels sont
sous représentés.
�Centre-ville et zone commerciale Carrefour de Maubeuge.
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 6 600 m².
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 1 000 m² depuis
2009 : 1 000 m².
� Le centre-ville de Maubeuge s’affaiblit. Entre 2006 et 2008, on constate une
perte de 11% des achats des ménages sur la zone. De plus, son attractivité
se limite aux zones limitrophes.
� Un travail de fond doit être entrepris sur l’ensemble de la zone et toutes
les formes de commerces. Comme pour la majorité des communes de la
Sambre-Avesnois, les habitants ont ancré la zone commerciale Auchan de
Louvroil / Hautmont comme lieu d’achats.
�Renforcement en bricolage : extension de BricoDépot de 1 059 m².
69
La CCI Grand Hainaut prend acte du projet Eurasambre de Maubeuge : création
d’un ensemble commercial en centre-ville (ensemble de commerces de détail réunis
en un même espace, sous un même toit ou à ciel ouvert).
Ce projet doit donc figurer dans le DAC Sambre-Avesnois.
Préconisations qualtitatives : Ce développement commercial doit redéployer
l’attractivité de Maubeuge sur des activités phares que sont l’équipement de la
personne et le secteur culture-loisirs.
�Zone commerciale Auchan de Louvroil / Hautmont
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 31 000 m².
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 1 000 m² depuis
2009 : 15 600 m².
� Cette zone "généraliste", de périphérie connait un développement très
important. La surface commerciale totale est en passe d’être équivalente
à celle du pôle de Petite-Forêt avec 1/3 de population en moins sur
l’arrondissement.
�Son chiffre d’affaires d’origine externe est 3 fois supérieur à son chiffre
d’affaires d’origine interne. Pour l’ensemble de la Sambre-Avesnois,
la chute des dépenses des habitants au sein même de leur zone d’habitation
est corrélée avec la croissance du chiffre d’affaires d’origine externe de la
zone Louvroil/Hautmont. Autrement dit, les achats auparavant répartis sur
le territoire de la Sambre-Avesnois, se concentrent aujourd’hui sur la zone
Louvroil/Hautmont.
Le diagnostic général, notamment celui de la baisse démographique, ne permet pas
d’envisager un renforcement en grandes surfaces de plus de 1 000 m² néanmoins
des améliorations qualitatives sont souhaitées (cf Principes du développement
durable).
70
PRÉCONISATIONS POUR LE PÔLE MAJEUR RÉGIONAL : AFFIRMATION DE L’AGGLOMÉRATION DE VALENCIENNES EN TANT QUE PÔLE RÉGIONAL
Le pôle régional permet de structurer l’offre commerciale du Grand Hainaut
dans une logique de coopération et de compétitivité régionale, interrégionale et
transfrontalière.
Le Grand Hainaut a vocation à avoir un pôle régional du commerce
sur l’agglomération de Valenciennes. Cela s’explique s’explique par :
� une très importante population résidente (47% de la population Grand
Hainaut)
� une concentration de l’emploi (50% de l’emploi en Grand Hainaut)
� un réseau de transports interconnectés
� une concentration d’entreprises
� un maillage commercial qualifié d’homogène
� un rayonnement de son offre commerciale
� un chiffre d’affaires commercial de plus de 1 milliard d’euros
� La vocation commerciale assurée par l’agglomération de Valenciennes est
une composante de sa vocation globale.
AFIN D'AFFIRMER LE RANG RÉGIONAL DE VALENCIENNES, LA CCI
GRAND HAINAUT ÉMET LES PRÉCONISATIONS SUIVANTES :
�Renforcer l’attractivité des centres-villes en confortant une offre équilibrée,
diversifiée et qualitative (commerce ciblé et de précision).
� Moderniser, électroniser les espaces marchands afin de répondre aux nouvelles
attentes des consommateurs.
� Soutenir le commerce spécialisé (épicerie fine, par exemple).
�Maîtriser le poids des activités de services.
71
� Impulser la recherche de différenciation.
� Favoriser la requalification des locaux vacants et le renouvellement qualitatif
de l’activité commerciale.
� Assurer la promotion des particularités locales comme éléments différenciants
(gastronomie, tourisme, patrimoine) pour affirmer l’image du territoire
Grand Hainaut.
� Maintenir et développer le commerce non sédentaire afin d’assurer un maillage
de proximité de qualité.
� Soutenir les associations commerciales, catalyseurs de la dynamique
commerciale locale.
� Améliorer qualitativement l’attractivité urbaine à travers les principes
d’aménagements accessibles et durables de la ville.
Nous recommandons pour l’agglomération de Valenciennes de développer
spécifiquement :
� une offre large, diversifiée, où chaque type de produit est proposé par un nombre
important d’enseignes, donc un choix vaste.
� une offre exclusive de produits qui ne sont proposés que par des enseignes
aux implantations rares à l’échelle d’une région voire nationale.
Par ailleurs, cette fonction commerciale régionale s’appuie sur la présence de trois
pôles commerciaux complémentaires et structurants à renforcer.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES TRADITIONNELS ET DE MOINS DE 1 000 M2
� Les données quantitatives et qualitatives de la CCI Grand Hainaut permettent
d’analyser les spécificités de chaque commune et d’établir des préconisations
fines.
� La CCI Grand Hainaut propose pour chaque commune un accompagnement de
son développement commercial de proximité.
LA CCI GRAND HAINAUT PRÉCONISE UN RENFORCEMENT QUANTITATIF EN
COMMERCES DE PLUS DE 1 000 M2 :
� VALENCIENNES : 3 ZONES COMMERCIALES COMPLÉMENTAIRES
ET STRUCTURANTES
�Le centre-ville de Valenciennes
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 16 000 m².
�Renforcements de surfaces commerciales de plus de 1 000 m² depuis
2009 : 3 000 m².
Fort de ses commerces qui représentent un chiffre d’affaires de l’ordre
de 230 millions d’euros, l’hyper centre doit étendre son influence régionale en particulier
sur les périodes de fortes activités commerciales : fêtes de fin d’année, soldes.
Préconisation spécifique à l’implantation de surfaces de plus de 1 000 m² :
L’aménagement de galeries marchandes ou centres commerciaux en centre-ville
est préconisé (ensemble de commerces traditionnels réunis en un même espace,
sous un même toit ou à ciel ouvert). Ces développements commerciaux doivent
conforter l’attractivité sur des activités phares que sont l’équipement de la personne
et le secteur culture-loisirs. Il convient de favoriser la réhabilitation d’espaces
existants avant d’envisager une création nouvelle.
�Zone commerciale Auchan à Petite-Forêt, 1ère zone commerciale du Grand
Hainaut
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 12 500 m².
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 1 000 m² depuis
2009 : 12 800 m².
�Ce centre commercial d’attractivité large est composé très classiquement
d’un hypermarché, locomotive principale de la zone, d’une galerie
marchande (39 enseignes) et de nombreuses moyennes et grandes
surfaces spécialisées (25 enseignes). Il domine par son poids économique
(380 millions d’euros de chiffre d’affaires).
�Deux zones le renforcent : zone DIA (hard-discount et équipement de la
maison) et zone de Raismes (équipement de la personne et de la maison).
72
Préconisation spécifique à l’implantation de surfaces de plus de 1 000 m² :
Le positionnement régional de l’agglomération de Valenciennes est conditionné à la
présence d’un pôle puissant de périphérie.
Il est nécessaire que la zone de Petite-Forêt se développe de façon quantitative
mais aussi de façon qualitative et diversifiée, qu’elle consente d’importantes
rénovations, modifie son accessibilité, améliore la circulation, le stationnement
et réponde davantage aux attentes des consommateurs. L’offre doit être ciblée,
de précision.
� Zone commerciale thématique "Route du meuble" sur l’axe Valenciennes/
Prouvy
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 17 900 m² à La Sentinelle, 4 700 m² à Prouvy
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 1 000 m² depuis
2009 : 5 700 m² à La Sentinelle, 5 300 m² à Prouvy
�Cette zone commerciale orientée équipement de la maison a pour
locomotives Leroy Merlin, Conforama et But
Préconisation spécifique à l’implantation de surfaces de plus de 1 000 m² :
Renforcement et recentrage sur le thème de l’équipement de la maison et non sur un
concept généraliste comme il tend à le devenir. L’ensemble de la zone devrait se centrer
autour d’une identité affirmée "route du meuble" de Valenciennes à Prouvy et permettre
le développement d’évènements marchands pour marquer les esprits et la vocation
du site. L’accessibilité est un problème majeur pour ce site et qui pourrait limiter son
développement.
�Zone commerciale Carrefour à Aulnoy les Valenciennes
� Renforcements de surfaces commerciales de plus de 300 m² entre 1999
et 2008 : 3 500 m².
La CCI Grand Hainaut préconise des améliorations pour l’accessibilité, la circulation,
le stationnement et des améliorations qualitatives (cf Principes du développement
durable).
73
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LA CCI GRAND HAINAUT,
Partenaire privilégiédes acteurs du territoire
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L’EXPERTISE ET L’ACCOMPAGNEMENT DE LA CCI DOIVENT PERMETTRE
AUX COLLECTIVITÉS DE SE DÉVELOPPER SUR LE PLAN COMMERCIAL TOUT
EN ÉVITANT CERTAINS ÉCUEILS.
Les études, récemment réalisées par la CCI, seront mises à disposition des acteurs
du territoire, notamment au travers des SCOT, afin de contribuer à l’élaboration
du Document d’Aménagement Commercial :
�Participer activement à l’élaboration des documents d’urbanisme
(SCOT, DAC et PLU) pour veiller à favoriser un développement commercial
qui préserve les équilibres des territoires, dans le respect des principes
du développement durable.
� Proposer une expertise pour guider les choix et les décisions des acteurs
privés et publics en matière d’aménagement commercial.
� La CCI Grand Hainaut a développé des outils d’aide à la décision
qui rassemblent et analysent les données et les éléments de compréhension
de l’organisation et du fonctionnement du commerce sur l’ensemble
du territoire.
� Favoriser, soutenir et accompagner les réflexions urbaines et
commerciales des collectivités, ainsi que les opérations de dynamisation du
commerce (Promotion dispositif FISAC).
�Développer le soutien partenarial avec les unions du commerce.
L’EXPERTISE CCI GRAND HAINAUT POUR UN DÉVELOPPEMENT
COMMERCIAL ÉQUILIBRÉ ET ATTRACTIF DE VOTRE TERRITOIRE
Aide à la décision pour les acteurs publics et privés du territoire : collectivités locales,
entreprises commerciales…
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RÉFÉRENCES
� Barba C., "2020 : la fin du e-commerce …ou l’avènement du commerce
connecté" (2011), avec le soutien du Ministère de l’Economie, des Finances et
de l’Industrie, DGCIS et la FEVAD
� Moati P., "Quel commerce pour demain ? La vision prospective des acteurs
du secteur " (nov. 2010), Credoc, Paris
� Moati P., Libouton J., Pouquet L., "L’évolution de la géographie du commerce
en France : une approche par les statistiques d’emploi" (2004), Credoc, Paris
� "La situation du commerce en 2010 - Rapport établi pour la commission des
comptes de commerciaux de la nation" (juin 2011), INSEE
� "Tendances du commerce en ligne 2010" (déc. 2010), The Centre for Retail
Research, Nottingham
� "Le commerce du futur" (nov 2009), Pôle Interministériel de la Prospective et
d’Anticipation des Mutations Economiques, Diamart
� "État des lieux et problématiques de 7 systèmes spatiaux : les villes
intermédiaires et leurs espaces de proximité" (2010), DATAR
� "Atlas de l’offre commerciale de plus de 300 m2 dans l’aire urbaine centrale
de la région Nord-Pas de Calais" (sept. 2011), Mission Bassin Minier
� "Diagnostic des comportements d’achat des habitants de Sambre-Avesnois
et du Valenciennois" (2010), étude CCI / ISERCO
� "Étude d’urbanisme et d’aménagement commercial à l’échelle de la CCI
Grand Hainaut" (2010) étude CCI/ AID
� "Analyse et perspectives de développement de l’appareil commercial du
Cambrésis" (2010) étude CCI / AID
� www.fevad.fr (Fédération e-commerce et vente à distance)
� www.insee.fr (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques)
� www.credoc.fr (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des
Conditions de Vie)
� www.societe.com
� www.urbanicom.org
� Études Pôle Emploi
� Études CCI de région
� Études DDCCRF
� Données DGFIP
� Données de la Préfecture Nord - Pas de Calais
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ANNEXES
ANNEXE 1 : MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE DES FLUX ET COMPORTEMENTS
D’ACHATS – ISERCO / CCI GRAND HAINAUT
Une enquête quantitative a été réalisée par questionnaire auprès d’un
échantillon aléatoire de ménages de la Sambre-Avesnois et du Valenciennois, en
2006/2008/2009.
Des échantillons représentatifs de la population sont constitués pour chacune des
zones de résidences prédéfinies. Le territoire est découpé en 27 zones (cf Carte
des 27 zones géographiques).
Les enquêtes se font sur le dernier lieu d’achat (ce qui permet de ne pas éliminer
d’emblée certains circuits de distribution qui ne seraient pas "habituels") pour 32
catégories de produits (cf Liste des 32 catégories de produits).
Pour chacune des zones, un minimum d’enquêtes est nécessaire, quelque soit
l’importance de la zone en terme de population. Au moment des traitements, des
redressements statistiques sont effectués en fonction de l’importance des zones
en population, de leurs caractéristiques sociodémographiques et de l’importance
de chaque famille de produit dans les dépenses commercialisables des ménages.
Les traitements sont effectués sur les actes d’achats recueillis dans les enquêtes.
Pour chaque zone, le nombre d’actes d’achats analysés avant redressements se
situe le plus souvent dans une fourchette de 1 300 à 2 100.
Des vérifications de fiabilité sont faites à partir de l’identification des seuils de
convergence et de la reconstitution du CA de magasins de taille significative
comparé au CA réel de ces magasins.
À partir des réponses obtenues à l’enquête,une base de données localisée est
constituée comportant 69 000 actes d’achats
Cette base de données permet de :
� Reconstituer les dépenses commercialisables des ménages par catégorie de
produits, par circuit de distribution (hypermarché, commerce traditionnel, marché,
internet …), par zone géographique (commune, rue, zone commerciale)
� Mettre en évidence les flux commerciaux : autonomie, attraction, évasion ; pour
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chaque zone géographique et également vers l’extérieur du Grand Hainaut
� Estimer les chiffres d’affaires
Ces données quantitatives fournissent des informations objectives et
mesurables afin de répondre aux questions :
� Quels sont les comportements d’achats des ménages du territoire ?
� Quels sont les pôles commerciaux d’attraction qui attirent les consommateurs ?
� Quels sont les niveaux d’évasion de chaque zone étudiée concernant un produit
particulier ?
� Quel est l’impact des différents centres commerciaux dans la zone ?
� Quel est le poids des différents circuits de distribution ?
� Quelle est la performance de l’offre commerciale ? Quels sont les points forts et
faibles ?
� Quels sont les besoins actuels d’une zone donnée : implantation nouvelle
d’une forme de commerce (en m²), extension de commerce existant (en m²),
meilleure adaptation de l’offre à la demande de commerce existant (marketing /
développement de rayons au sein du magasin) ?
� Quelles sont les conséquences de l’implantation d’un nouveau commerce sur les
commerces existants ? Quel chiffre d’affaires peut être envisagé par le nouveau
commerce ?
LISTE DES 32 CATÉGORIES DE PRODUITS
Produits alimentaires
1 Viande, charcuterie
2 Poissons, crustacés
3 Epicerie,
boissons non alcoolisées
4 Beurre, œufs, fromage
5 Boissons alcoolisées
6 Boulangerie pâtisserie
7 Fruits, légumes
8 Surgelés, glaces
Equipement de la personne
9 Chaussures
10 Parfumerie, hygiène, beauté
11 Horlogerie, bijouterie, maroquinerie
12 Vêtement enfant -12 ans
13 Vêtement homme
14 Vêtement femme
15 Lingerie
16 Optique
Équipement de la maison
17 Mobilier dont literie, mobilier de
jardin
18 Linge de maison
19 Appareils équipement ménager
20 Art de la table, décoration
21 Bricolage
22 Fleurs, plantes, animaux
Culture, Loisirs et Sports
23 Appareils audiovisuels
24 Articles et matériels de sport,
camping, musique
25 Jouets, loisirs créatifs, jeux
26 Livres, papeterie, journaux,
presse
27 Matériel de téléphonie
28 nformatique, logiciels, acces-
soires
29 CD, DVD, minidisc
Services
30 Entretien courant auto, cycle,
accessoires
31 Coiffure
32 Cinéma
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ANNEXE 2 : MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE D’URBANISME ET
D’AMÉNAGEMENT COMMERCIAL – AID OBSERVATOIRE / CCI GRAND
HAINAUT
� Diagnostic de l’offre commerciale
Le diagnostic de l’offre commerciale du territoire Grand Hainaut a été réalisé à
partir des études qualitatives et quantitatives suivantes :
�Observation de terrain : plus d’une trentaine de villes
�Entretiens en face à face auprès des principaux acteurs et élus locaux
�Questionnaires auprès des maires
�Analyse et veille documentaires
Le diagnostic repose sur une approche à la fois globale et différenciée, avec une
analyse par bassin de consommation. Il permet de :
� Identifier et évaluer le poids économique des pôles relais, secondaires,
majeurs et majeur régional, et le comparer au marché de consommation
local
�Analyser le fonctionnement commercial du territoire
�Analyser qualitativement l’appareil commercial
� Identifier les forces et les faiblesses
�Déterminer les positionnements face aux concurrences extérieures.
� Analyse des enjeux et approche prospective
À partir du diagnostic, les enjeux du Grand Hainaut sont déterminés, notamment
par :
� La classification/hiérarchisation des pôles commerciaux selon leur
positionnement, leur attractivité et leur potentiel
� L’identification des potentiels de développement et des fragilités.
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ANNEXE 3 : PRINCIPES DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Au-delà de la prise en considération de l’ensemble des constats et évolutions du
commerce, un nombre certain de principes et règles sous-tendent les préconisations
de la CCI Grand Hainaut.
� Optimiser les déplacements de façon à réduire le trafic automobile et les
pollutions engendrées
�Exploiter les potentiels sur les axes travail / domicile, gares
� Assurer au plus près de la population, les services répondant aux besoins
les plus courants et réserver les déplacements plus longs à des achats plus
exceptionnels
�Favoriser l’usage des transports collectifs et des modes doux. La desserte des
pôles commerciaux par les réseaux de transport collectif doit être recherchée.
� Entamer une réflexion sur la logistique urbaine : plateformes groupées de
livraison en centre-ville et pour les pôles de périphérie
�Conforter les réseaux de vente en direct : marchés, vente sur le lieu de
production, lieux de commercialisation groupés pour les producteurs
� Assurer une meilleure économie de l’espace afin notamment de préserver
les zones agricoles
La création et le développement de zones commerciales périphériques
contribuent à une consommation d’espace au détriment des espaces naturels
et agricoles. Une rationalisation de l’organisation et du fonctionnement de ces
zones devient de plus en plus incontournable.
�Privilégier le développement du commerce au sein de l’espace urbanisé.
Si aucun terrain n’est disponible en espace urbain, privilégier alors son
développement en continuité de l’espace urbanisé existant.
�Favoriser les constructions de bâtiments ou ensembles commerciaux en R + 1
� Rechercher une qualité urbaine et architecturale des commerces,
respectueuse de l’environnement et réduisant la consommation
énergétique et les pollutions. En la matière, l’attention doit porter sur :
L’aménagement urbain : aspect et usage des espaces extérieurs par la qualité
du traitement de l’espace piéton, du stationnement et de la voirie
L’urbanisme des espaces commerciaux : lisibilité de l’espace commercial,
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morphologie des pôles, règles d’occupation de l’espace, charte architecturale
L’environnement et intégration paysagère des espaces commerciaux : définition
de règlements de zones, charte d’aménagement, signalétique hors et dans les
zones commerciales, réduction de la pollution lumineuse
� Rendre accessible les commerces aux personnes à mobilité réduite.
CCI Grand Hainaut
3 avenue Sénateur Girard
BP 80577
59308 Valenciennes Cedex
T. 03 27 513 513
F. 03 27 513 210
www.grandhainaut.cci.fr