livre enquête: chronogenèse

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C h r o n o g e n è s e Penser l’espace comme les nomades: par le temps. Port d’attache Écono. 1 Famille Mariage Pelerinage Travail Toussaint Écono. 2 Écono. 3 Écono. 4 Écono. 5

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  • C h r o n o g e n s e Penser lespace comme les nomades: par le temps.

    Port dattachecono. 1

    Famille

    Mariage

    Pelerinage

    Travail

    Toussaint

    cono. 2

    cono. 3cono. 4

    cono. 5

  • Chronogense: Penser lespace comme les nomades, par le temps

    Mathieu PERRIERMomar MT Fall

    Atelier UE.91Composition: Critque, espace & reprsentation

    Francine ZarcosDaniel EstvezMathieu Le NyThersile Dufaud

    12.01.2014

    2

  • Sommaire

    Remerciements......................................page 5

    Lart de lentretien..................................page 6

    Sypnopsis...............................................page 7

    Questionnements.................................page 11

    Entretien 1: zone commerciale...........page 13

    Entretien 2: campement gdv.........page 14-17

    Carte: aires dacceuil, Toulouse.........page 18

    Expression crite...............................page 19

    Post-dpart du campement..............page 21

    Messe vanglique.......................page 22-23

    Entretien 5: Luc Monnin...............page 30-31

    Entretien 7: Luc Monnin...............page 34_35

    Questionnements..............................page 36

    Institutions chez les nomades.......page 38-51

    Relev batiments dsafects........page 56-59

    Entretien 8: Luc Vanderwal...........page 53_54

    Entretien 9: Andr Bevilacqea .....page 62-63

    Intention de projet.............................page 60

    Centre de transfert Suez, lUnion..page 64-67

    Hypothse........................................page 68

    Entretien 3: pasteur David............page 24-27

    Entretien 6: Patrick Prez..................page 32

    Entretien 4: Patrick Prez..................page 29

    Post dpart mission, Sesquires.......page 33

    Cartes mentales, Balma......................page 10

    Relev photos, Balma...........................page 9

    Vue arienne, Balma..............................page 8

    3

    TEMPS I

  • Sommaire

    Entretien 10: Benoit Raffara..........page 70-71

    Prsentation Semestre 10........page 110-112

    Prsentation Semestre 10........page 110-112

    Entretien 11: ric et Constance....page 72-75

    Salle du CAP.............................page 113-114

    Salle du CAP.............................page 113-114

    Piste de Montaudran................page 115-116

    Piste de Montaudran................page 115-116

    Entre Pro..................................page 117-118

    Entre Pro..................................page 117-118

    Hypothse......................................page 119

    Hypothse......................................page 119

    Analyse du site.........................page 120-123

    Analyse du site.........................page 120-124

    Expression crite.............................page 124

    Entretien 12: Daniel Estvez......page 125-126Entretien 13: Patrick Prez........page 127-128Mdiation..................................page 129-130Apro........................................page 132-134

    Le monde des graffeurs............page 135-136

    Performance 1: cinma.............page 138-142

    Entretien 14: Francine Zarcos....page 144-145

    Entretien 15: Boris Secretin.......page 146-147

    Dambulation............................page 152-153Dpart ......................................page 150-151

    Performance 2: atelier danse.....page 154-155

    Entretien 16: Tania Magy...........page 156-157

    Relev vgtal du site...................page 77-80

    Projet..........................................page 90-107

    Relev associations/festivals.........page 81-88

    Bibliographie...................................page 109

    4

    TEMPS II

  • Sommaire

    Entretien 17: Francesco Careri..page 158-159

    Rfrence: MAAM.....................page 160-161

    Piste de Montaudran................page 115-116

    Entre Pro..................................page 117-118

    Hypothse......................................page 119

    Analyse du site.........................page 120-124

    Entretien 12: Daniel Estvez......page 125-126Entretien 13: Patrick Prez........page 127-128Mdiation..................................page 129-130Apro........................................page 132-134

    Le monde des graffeurs............page 135-136

    Performance 1: cinma.............page 138-142

    Entretien 14: Francine Zarcos....page 144-145

    Entretien 15: Boris Secretin.......page 146-147

    Dambulation............................page 152-153Dpart ......................................page 150-151

    Performance 2: atelier danse.....page 154-155

    Entretien 16: Tania Magy...........page 156-157

    Table ronde ASF........................page 162-163

    Entretien 19: Benoit Raffara......page 166-167

    Entretien 20: Capt Bruno Doury.page 170-171Restitution.................................page 172-173

    Lev de rideau..........................page 174-199

    Performance 3: Footgraff..........page 168-169

    Entretien 18: Audrey Arquier......page 164-165

    Bibliographie...................................page 200

  • Remerciements

    Ce travail a pu etre men grace divers personnalits qui ont accept de nous couter, nous conseiller et nous encourager, durant ces derniers mois. Nous les remercions.

    Les familles itinrantesFrancine ZarcosDaniel EstvezMathieu Le NyThersile DufaudPatrick PrezLuc Monnin

    Eric VanderwalBenoit Raffara

    Constance & EricAndr Bevilacqea

    Pasteur DavidPasteur Eric

    Andr...

    ainsi queet les diffrents tmoins

    5

  • 5Lart de lentretien: Constat

    Sans avoir eu de formation particulire dans la technique de lentretien, nous avons entam notre travail avec les gens du voyage. Etait ce l la premire erreur? Nous aurions du entrer en contact avec des sociologues aguerris, ayant des expriences consquentes en enqutes de terrain, et apprendre deux.

    Ainsi nous avons commenc nos entretien, en tant peu rudit ce sujet. Ainsi avons nous commis des erreurs. Comme lorsque tout dun coup, sans quon ne comprenne, un jour alors quon souhaitait faire faire des cartes mentales aux gens du voyage, ces derniers ont schement refus et cest partir de l que le contact sest rompu. Qui sommes nous pour demander de leur part des cartes men-tales. Que pouvons nous proposer en change?

    Lchange. Cela nous a fait penser ce que Patrick Perez, architecte anthropologue nous disait au cours dun entretien : Dites vous que lorsque vous faites un entretien, scolaire notamment, vous tes dans un change ingal, non parallle. Ceux que vous interrogez vous apportent des savoirs, du matriau pour votre formation. Que leur apportez vous?. Cest ainsi quest n lide de produire un livre, lissue de ce travail. Un livre qui retranscrive les enqutes faites, les propositions architecturales, les ides, qui ne soit pas mon-naie dchange, mais soit au moins tmoin dchange.

    Puis nous avons eu lide de faire des activits, des performances concrtes, qui permettent la cohsion sociale dans le site de dpart. L aussi, il ne sagit pas den faire une monnaie dchange, mais un lment pouvant attester du sens de notre travail. Une action concrte. Lide tant dtre dans le faire, aprs le pens.

    Nous avons par la suite choisi un lieu pertinent pouvant permettre des activits partages, de cohsion sociale. Il sagit du centre de transfert de LUnion. Nous avons entam des entretiens avec la personne qui en est responsable. celle ci a aim changer avec nous. Il nous a parl de ce lieu avec de la prcision, et na pas manqu de nous indiquer les conditions dans les quelles le centre de tri pouvait tre transfr. Ds lors que nous lui avons parl de lide dune performance qui runirait les gens du voyage, son intrt pour notre WYVQL[HJOHUNt]VPYLHKPTPU\tPSUV\ZL_WSPX\LX\PSLU[YL[PLU[KLZYLSH[PVUZJVUPJ[\LSSLZH]LJSHPYLKHJJ\LPSnWYV_PTP[tVSVNLU[des roms. Nous tentons de lui expliquer quil sagit de populations diffrentes. Les roms ne sont pas gitans. Ils ne sont mme pas nomades

  • Interet commun port sur la prcarit dune communaut du voyage, ]P]HU[LUTHYNLKLSHZVJPt[t3LJHTWLTLU[PUZ[HSStLKLMHsVUPSSPJP[Lsur une parcelle, Montredon et en rupture avec lexistant, un travail denquete se met en place. Entretiens, visites, lectures alimentent les recherches et tracent les premires esquisses. Un protocole est tablis, un sujet pos et un projet pens.Nomadisme, sdentarisation, institution ou encore cohabitation, sont des thmes abords travers linvestigation.

    Synopsis

    7

  • 8

  • Relevs photos du site, Balma

    9

  • 9Cartes mentales, Balma

    10

  • Questionnements

    Quel est le niveau dintgration et de participation des gens du voyage, au sein du quartier? En quoi larchitecture peut-elle favoriser la cohsion sociale entre deux cultures? Qui sont-ils?

    Comment intgrer une communaut, ferm et marginale, au sein dun paysage rurale en pleine mutation?

    Sommes nous dans une utopie ou un un point de dpart sur la place des gitans dans la rgion?

    (PYLKHJJ\LPSKVTPJPSL_LV\YLM\ZZVU[PSZSLZZVS\[PVUZLMJHJLZZ\YSLSVUN[LYTL&*VT-ment peut-on faire pour rompre cette individualit de la socit?

    La diversit du paysage architecturale de Montredon reste une problmatique, de quelle MHsVUSHYJOP[LJ[LWL\[PSJYtLY\ULJVOHIP[H[PVULU[YLSLZKP]LYZLZHJ[P]P[tZL[VJJ\WHU[Z&

    Comment intervenir au sein dune ZAC, faisant dos au pass et au site, sans prendre en considration une seconde vie du lieu?

    11

  • Pause.

    12

  • Lieu: Zone comerciale de Balma GramontDate: 26/09-27/09/2014Heure: 15h-17h / 12h-13h3LZPU[LY]LUHU[ZZVU[KLZWLYZVUULZYLUJVU[YtZZ\YSLZP[L3L\YZWYtUVTZZVU[J[PMZ

    Evelyne15hCentre commercial Balma

    - Retrait, vivant St Cyprien, prenant le mtro pour venir faire ses achats au Auchan.- Raisons: Laccessibilit grce au terminus du mtro, la varit des produits et des prix. Les autresservices ne forment pas partis de ses dpenses. Ne saventure pas au-del la zone au-del du centre commercial.- Rclamations: Un escalator pour rejoindre la salle des billets de la station Balma.

    Olivier16h15FormaSon-Chemin de Gabardie

    - Propritaire du studio FormaSon, accueillant plusieurs stagiaires, venant du centre ville et des groupesK\X\HY[PLY:LZTV`LUZKLKtWSHJLTLU[ZYLZ[LU[SH]VP[\YLKLW\PZ4VU[H\IHU5LWYV[LKH\J\UZLY]PJLZ\YWSHJL0SZYLU[YLU[[V\ZLUUKLQV\YUtL- Met en avant lutilit du mtro et de la rocade.- Reproche le bruit li la voie, victime de plusieurs vols et dgradations- Travail avec les gens du voyages, qui viennent jouer en studio.

    Sebastien15h05Centre commercial Balma

    ,[\KPHU[]P]HU[LUJLU[YL]PSSLKLW\PZWL\7YV[LKLSHJJLZZPIPSP[tLUTt[YVWV\Y]LUPYMHPYLZLZachats au Auchan.- Raisons: Accessibilit et prix des produits. Ne connait pas au-del du supermarch.

    David17hIngnieur-Chemin de Montredon

    - Employ dans une entreprise de label dans zone industrielle de Montredon, vivant Matabiau, il sedplace en vlo ou bus.- Avait la sensation que la rsidence Gramont tait une impasse vu sa disposition. dcouvert depuispeu que le lotissement est reli au chemin de Montredon. Selon lui les rochers sont destins viter tout\_t[YHUNLYnSHYtZPKLUJL- Dcrit le lotissement comme agrable, vivant et familial.- Gens du voyage: Ne reprsente aucune gne, note leurs dplacements. Reconnait une rticence deshabitants envers les gitans.

    Sophie & Gregoire15h20Chemin de Gabardie

    - Adolescents, installs de lautre cot de lA62 ( cot du parcours de sant). Utilisateurs quotidien duJOLTPUKL.HIHYKPLHUKLYLQVPUKYLSLTt[YV,StTLU[WVZP[PMKL)HSTHWV\Yv[YLJVUULJ[LYH\JLU[YL- Reprochent, labsence de considration pour le piton et de bus sur cette voie trs frquente.

    Josiane12h20Residence Gramont

    - Employ dans le centre ville, elle vit au sein du lotissement depuis plusieurs annes avec son mari.Consomme uniquement au Auchan et avoue se sentir plus rattach la zone commerciale quMontredon. Ny met jamais les pieds.- La rsidence reprsente un cocon, les habitants se sentent isoler, protger. Une association existe,des vnements sont organiss (cf: repas de quartier).- Opposition totale des habitants contre larriv des gens du voyages, du projet dair daccueil. Naaucune volont de souvrir eux. Pour elle cest un mode de vie marginal, accompagn deTHSOVUUv[L[tZtYPLKLJHTIYPVSHNLKLW\PZSPUZ[HSSH[PVUKLZNP[HUZ

    Jean Luc15h30Guitare Shop-Chemin de Gabardie

    - Grant du magasin, implant depuis quelques annes le long du chemin de Gabardie. HabiteH\_(YNV\SL[ZL[ZLKtWSHJLLU]VP[\YLHPUZPX\LZLZLTWSV`tZ5LWYV[LWHZKLZZLY]PJLZH\[V\Y- Raisons: Encore un fois laccs (mtro, Rocade, bus...) proche des autres commerces (cf Auchan)9LWYVJOLSL\_PTWVY[HU[Z\YSH]VPLL[SLZU\PZHUJLZ

    Marie12h45Chemin de Montredon

    - Soldat, installe dans les appartements le long du Chemin de Montredon, face la ZAC.*VUZVTTLn(\JOHUULWYV[LWHZKLZZLY]PJLZH\[V\YULYLZZLU[H\J\ULJVUUL_PVUH]LJSHrsidence Gramont.- Gens du voyage: Les note sur le site, mais na aucun contact avec eux. Avoue lexistence de plaintesdes locaux et une srie de cambriolage dans les maisons avoisinantes, parfois en pleine journe.

    Charlotte15h50Le Verdon Caf-Chemin de Gabardie

    - Responsable communication du restaurant/karaok (le plus grand de Midi Pyrnes, selon sadescription). Rsidente Jolimont et utilise le vhicule pour tous dplacements (internes et externes).Restaurant ouvert en semaine, le midi (150 couverts, les principaux clients sont les entreprises locales).En week-end, soires dansantes. Une clientle varie: Toulouse, St Gaudens, Carcassonne...Peu dhabitants de la rsidence.- Une zone commerciale o la demande est forte au niveau de la restauration, existence duneconcurrence. Concentration importante de restaurants et sandwicheries Montredon (zone industrielleplus g). Adaptation face aux tendances.- Reproche labsence dinfrastructures pour les pitons- Liquidation des dernires maisons de retraits le long du chemin de Gabardie. Mise en vente par lesenfants certains promoteurs immobiliers. Dautres sont transformes en bureaux (cf: MetEnergie).- Gens du voyages: Prsent au niveau de la zone commerciale mais ne consomment pas. Quelquesplaintes de vols des entreprises depuis leur arriv. Ne semble pas concern du sur le sujet. 13

  • Des gens du voyage, plus connus comme les gitans ou manouches, franais depuis plusieurs gnrations,ils se dplacent tout le long de lanne travers la France. Lhiver marque une priode de pause auniveau des mouvements. Tandis que lt rime avec festivits et vacances: Nice, St Tropez, Marseille...Notre interlo-cuteur nous parle dune famille qui vit ensemble (soeurs, frres, cousins et cousines). Ils sont vanglistes, 2 pasteurs MVYTLU[WHY[PZK\JHTWLTLU[3HIVUULWHYVSLSHJYV`HUJLZVU[LZZLU[PLSSLZnSL\YIPLUv[YL0SZZVU[KLTt[PLYZHY[PZHUZtSHN\L\YZ3LZNLUZK\]V`HNLZYtHSPZLU[K\WVY[LnWVY[LHUKVI[LUPYKLSHclientle. Ils travaillent seul ou en quipe de 2 ou 3 . Actuellement un petit groupe travaille chez un particulierSLSVUNK\JOLTPUKL4VU[YLKVU*LZVU[KLZH]LU[\YPLYZPSZHPTLU[]V`HNLYL[ULZHYYv[LYVU[WHZKLSLfaire. Ils se connaissent tous, ils ont leur largo. La solidarit y est forte.

    Les gitans sont un peuple gnreux et bas sur lentraide, comme ils en tmoignent travers divers exemples:lagage pour le voisin, dpannage, accueil des invits...Les rapports sont plus tendus avec les riverains et la mairie, qui sont tout de suite rticents leur arriv.:LSVUL\_PSZTL[[LU[[V\ZSLZNP[HUZKHUZSLTvTLWHUPLYSLZ[YHP[HU[KL]VSL\YZYLZWVUZHISLZKLZ[YV\ISLZde lordre public. Il ny a pas de contact avec les riverains, personne ne cherche se connaitre, les enfantsZVU[WYtZLY]tZL[YLZ[LU[KHUZSLJHTWLTLU[*L[LZWYP[KLMHTPSSLWL\[v[YLWLZHU[Z\YSHWVZZPIPSP[tKL[PZZHNLsociaux. La mairie est contre leur prsence, leau et llectricit ont t coup un certain moment.Aprs discussion avec le maire et une remise de 400e de ddommagement la mairie, les choses nont pasavanc. La venu de EDF a permis de rgler laffaire. Un des responsables du campement, suite cette histoire, amit en avant limportance de leau dans un campement, que la mairie ne peut priv de leau aux Hommes, lesmettant par la suite en danger.(\J\UTHUV\JOLUL[YH]HPSSLKHUZSLZaVULZPUK\Z[YPLSSLZTHPZPSZWYV[LU[IPLUKLZZLY]PJLZKL(\JOHUIntermarch ou Leclerc.Ils sont confondus avec les autres marginaux (les peuples de lest), comme des voleurs de poules et nonfranais. On les considre comme un peuple sans prsident et sans drapeau. Dans lillgalit totale.Oui ils ont cherch souvrir, travers reportages, articles mais ils restent exclus, donc une certaine rsignationsinstalle.La police ainsi que la mairie les ont demand dvacuer le site avant le 7 octobre. Suite aux plaintes despropritaires des terrains et des riverains.

    La recherche dun emplacement ce fait de la faon suivante: une ou plusieurs personnes reprent un lieu,qui rpond au caractristiques suivantes: vaste et dgag, avec de lherbe, une source deau et de llectricit.RIEN DE PLUS. Lamnagement du site se fait en toute libert, chacun se positionne selon son aiseV\PU[PTP[t+LZIYHUJOLTLU[ZZH\]HNLZZVU[TPZLUWSHJLHUKLKt]PLYLH\L[tSLJ[YPJP[t3LZYtZLH\_vont dans tous les sens, aucune prcautions en cas dlectrocution. Un des gitan reconnait que cest duvol, mais cest un besoin pour la survie du campement.Sur place, lespace extrieur joue un rle majeur, tout se passe devant les caravane: lieu dchanges, detaches mnagre, de repas ou autres clbrations. La caravane reste le lieu o on dort et o fait la cuisine.Il est frquent que des repas en commun soient organiss, surtout en t, regroupant tout le camp: bbq,crmonies.Lagrandissement dune famille est synonyme de lachat dune nouvelle caravane, la construction dun habitatest inconcevable.Lhomme est destin travailler, un des pasteur nous fait rfrence la bible, Dieu sadressant Adam: Tugagneras ton pain la sueur de ton front. Il illustre ainsi limportance de lhomme travailler, subvenir auxbesoins de sa famille et non la femme. Cette dernire prpare les repas, les taches mnagres, soccupeKLZLUMHU[Z3LZNLUZK\]V`HNLTVU[YLU[HPUZP\UJV[tTHJOPZ[LL[LYCertains possdent des terrains, dautres ont vendu des maisons.3OP]LYLZ[WS\ZK\YLKPMJPSLKLZLJOH\MMLYJLZ[\ULWtYPVKLKHYYv[WS\ZSVUN\L

    Les enfants vont lcole, pas plus de 4 mois, pour des raisons de dplacements, dautres suivent descours par correspondance (le CNED). il ne vont pas au-del de lge de 14 ans, lobjectif est de savoir lireL[tJYPYLSLZKPWSTLZULZLY]LU[nYPLUZLSVUL\_7\PZSLZSZ[YH]HPSSLU[H]LJSL\YWuYLJVTTLHY[PZHUZV\lagueurs. Il existe aussi lassociation tzigane Goutte dEau, qui vient en aide aux gens du voyage en proposantnotamment des services dducation aux enfants grce un bus mobile qui offre des cours. Certainsenfants y participent.

    3LZNLUZK\]V`HNLZLUHUJLU[NYoJLnSL\YZLU[YLWYPZLZKHY[PZHUH[H\_LTWY\U[ZKHUZKLZTHPZVUZKLcrdit (jusqu 15 000e), lexistence dallocations, et la vente de leurs caravanes (ils en ont toujours uneen rserve). Neuve, elle vaut 33000e, elle sera dvaluer denviron 6000e par la suite.

    3LZQL\ULZSSLZHYYv[LU[StJVSLnSoNLKLHUZL[HPKLU[H]LJSL\YTuYLH\_[HJOLZTtUHNuYLZ,SSLZZLmarient en moyenne lge de 18 ans (avec un enfant charge). Le choix du compagnon est libre, certainesse sdentarisent, ou dautres cherchent un boulot. Elles peuvent dcider de leur avenir mais si ellesZVU[THYPtLZSLTHYPKVP[KVUULYZVUH\[VYPZH[PVUHUKL_LYJLYOn nous parle dun mlange des cultures dans certaines familles nomades, dont une Bagatelle.

    Elles sont toujours remplis, une slection au niveau des familles selon une jeune maman. Cest une solution LMJHJLen hiver, o une recherche de confort, une envie de se sentir comme tout le monde est ncessaire.Mais certaines aires sont males places ( proximit dune dchterie, autoroutes, antennes, stations dpu-rations...),ou encore males entretenus (cf Air daccueil de St Jean).300e de location par mois (eau+lctrict).+\YHU[SHWtYPVKLKHYYv[SLZHPYLZWLYsVP]LU[KLZZ\I]LU[PVUZHUKLMMLJ[\LYKLZYtUV]H[PVUZTHPZYPLULZ[fait. Aucun terrain nest propos pour les gens du voyage, dit une doyenne.Certains cherchent se sdentariser, des demandes de logements sont faites, mais toujours en attentedepuis 3 ans.

    Les gens du voyage rcuprent le courrier ladresse de lassociation CCPS (Comit de Coordination pourla Promotion et en migrants et tsiganes, 44 chemin des Izzards, Toulouse).+LZKPMJ\S[tZJVUJLYUHU[SLZKtTHYJOLZIHUJHPYLZKPKLU[P[tV\KLJV\YYPLYZ

    Discussion entre deux gadjset les gens du voyage

    Qui sont-ils:

    Organisation & mode de vie: Financement:

    Place de la femme:

    Education:

    Croyance et rapports: Administration:

    Aire dacceuil:

    Mardi 30/09 et mercredi 01/10Zac de MontredonChemin de Montredon

    Ce groupe de manouche accorde une grande importance leur culte: lvanglisme. Les 2 pasteurs ducampement, reprsentent sagesse et connaissance. Ils portent le rle de leaders. Ils ont des lieux de cultes cfPortet-sur-Garonne, les crmonies ont lieu 3 fois/semaine, le mercredi, vendredi et le dimanche. Ils accordent\ULWSHJLPTWVY[HU[LH\*OYPZ[KLW\PZHUZ3LIHW[vTLZLMHP[nSoNLHK\S[LZLSVUZVUJVUZLU[LTLU[Une crmonie publique est organise, accompagne de clbrations.

    14

  • Quelques mots connaitre:

    Un gadjo: un garon ou les sdentairesUne gadji: la filleLes gards: la policeJalla: a vaUne claire: une maisonUn camping: une caravaneLa darone: la mreChourav: volerLe prale: le frreDu vaule: du vin

    Lexique manouche

    15

  • Visite N2 du campement, Montredon 01/10

    16

  • HersGaronne Canal du Midi

    Centre ville

    AssociationCCPS

    EglisePortet-sur-Garonne

    Mtiers

    MtiersServices

    Services

    Zone de dplacementsZone de ruptures

    Liens entre le campement et la villeZAC de Montredon, Balma 17

  • Castelginest Route de Villemur, 16 places

    Saint-Alban Chemin de Bergeron, 12 places

    Aucamville Impasse Hron Cendr, 16 places

    Rangueil Chemin des Oliviers, 60 places

    $LUHVGDFFHXLOGHVJHQVGXYR\DJHToulouse

    Saint-Jean Chemin de Montrab, 16 places

    Balma Impasse des Carnes, 20 places

    7RXUQHIHXLOOHChemin Armagnac, 16 places

    Saint-Orens Chemin Monpapou, 20 places

    0RXQqGHRoute Saint-Simon, 60 places

    /8QLRQ5XHG$ULDQHSODFHV

    &RORPLHUVRoute de Pibrac, 40 places

    Launaget Chemin de Carles, 16 places

    Aires dacceuil des gens du voyageAgglomration toulousaine 18

  • Parcourant le site de Balma Gramont, on se laisseguider entre circulation et consommation. Plus loin,une autre ambiance, on sengouffre dans un lieucalme, discret, isol. Barrires levs, voletsferms, on ne sarrte pas, circulez il ny a rien voir.On poursuit sur le Chemin de Montredon, rythmWHYZLZKP]LYZLZMHsHKLZ(\IV\[KLUVZWHZSLchangement est brutal, adieu les barrires et lesvolets, place aux caravanes et aux grands jardins.Il sagit dune famille de Manouche, ils sont unevingtaine. La vie y semble organis et lespacestructur.Lintrusion dans leur jardin se fait vite remarquer, regards,TtHUJLL[WL\YMVU[WSHJL3LZTV[ZZVU[tJOHUNtZSLZN\YLZZHKV\JPZZLU[L[SLZtJOHUNLZpeuvent dbuter. Un doyen nous parle de lafamille, une mre de la mairie, le groupe sagrandit,=V\Zv[LZQV\YUHSPZ[LZ&*LZ[WV\YSLST&Non, ils sont l pour aider les gitans!, ha, cestbien! Peu a peu les langues se dmlent: la vie denomade, les traditions, les riverains, la religion, lducation,lhabitat, les attentes...il faudra revenir.Le dpart est prvu pour bientt, certes dautres]PLUKYVU[THPZSLZJVUP[ZYLZ[LU[3LKtZPY`LZ[mais le concept est travailler. Lutopieest permise.

    Ici nait un parti prisIl nest nullement partiPartis de Roumanie, Bosnie, Albanie,Chasss par des politiques de partiVoici les hommes qui habitent iciSouvent exclus des lieux investisIls restent pourtant, sans garantieEt inventent dans la ville leur logisLes ignorer qand se fabrique la villeSerait ignorer la ralit et donc mal habileDerrida parlait du principe mdival in extensoQuid est in territorio est de territorioIl sera viatique et rsumera le parti prisLes lieux, espaces penss le seront avec ces amisCe parti pris est assum ; sera t il parti?=VPJPtUVUJtLSHWYVIStTH[PX\L[LS\UKt

    Expression crite

    19

  • Pause.

    20

  • Situation de la parcelle aprs le dpart des GDV, Montredon 09/10

    21

  • Situation de la parcelle aprs le dpart des GDV, Montredon 09/10

    aq

    a 110, 100 or-r-Garo a

    :\P[LH\KtWHY[K\JHTWLTLU[L[ZHUZJVU[HJ[Z]PZP[LKLStNSPZLHUKLYL[YV\]LYKLZJVUUHPZZHUJLZ

    - On nous invite rentrer pour assister la messe. Un homme chante, face une sale moiti remplis. La salle est simple, compos K\UH\[LSL[KLJOHPZLZVSLZKuSLZWYLUULU[WSHJLZtWHYtZWHY\ULHSStL3LSPL\LZ[ZPTWSLKLSL_[tYPL\YYPLUULZLTISHP[PUKP-quer quil sagit dun lieu de culte.(\T\YKLZWOV[VZKLTPZZPVUZL[KLZHMJOLZ!

    Prpare toi la rencontre de ton Dieu *HYJLZ[WV\YSHNYoJLX\L]V\Zv[LZZH\]tZ Ne crains rien car je suis avec toi

    - Le pasteur, celui du campement de Montredon, invite tous les hommes, les frres , le rejoindre autour de lautel pour chanter la bonne parole.Le public reprend les paroles en chur. Le pasteur prend retourne sasseoir parmi les autres.

    6UJVUZ[H[LX\LSHTHQVYP[tKLZMLTTLZWVY[LU[\U]VPSLZ\YSH[v[LKtSPJH[LTLU[WVZLYL[SL]PZHNLKtJV\]LY[6UZLZHP[SHZPNUP-JH[PVU

    - Une sur est invite son tour lautel pour y chanter, la chanson est sur Jsus Christ. Le pasteur prend de nouveau la parole, SLZKuSLZJYPLU[(TLU;V\[LZSLZZ\YZZLSu]LU[L[ZVU[LUKLTPJLYJSLKLYYPuYLSH\[LSLSSLZZVU[\UL]PUN[HPUL(JJVTWHNUtLZKLZLUMHU[Z[v[LZIHPZZtZLSSLZJOHU[LU[6U]VP[KLZTHPUZZLSL]LY!

    Bnis soit Dieu Gloire Dieu Allluia Amen

  • - Une soeur est invite son tour lautel pour y chanter, la chanson LZ[Z\Y1tZ\Z*OYPZ[3LWHZ[L\YWYLUKKLUV\]LH\SHWHYVSLSLZKuSLZcrient Amen . Toutes les soeurs se lvent, et sont en demi cercle der-rire lautel, elles sont une vingtaine. Accompagnes des enfants, ttes baisss, elles chantent. On voit des mains se lever : Bnis soit Dieu Gloire Dieu Allluia Amen

    - Un homme prend la parole, il tmoigne, peut tre quil est pasteur lui aussi. Selon lui, les mdiocres ne survivront pas . En sadressant aux KuSLZZH]VPLZtSu]LZLUWYLUHU[H\_JH[OVSPX\LZPSYLZZLU[SLILZVPUKLItUPYTHPZWV\Yv[YLItUPZPSMH\[v[YL\UIVUKuSL0SX\LZ[PVUULSHfoule : Frre, est-ce que tu bnis tes enfants ? Ma soeur, es-tu bndic-tion pour ton mari ? Un homme se lve, dos au public, il prche la bonne parole voie haute. De nouveau des Amen et Gloire Dieu .

    - On note que certains hommes et femme rentrent en transe, ils crient, sagenouillent. On demande une vie plus saine. Ils se rassemblent tous au centre, de lglise, certaines sont en pleures.

    - Un groupe dhomme prpare le pain et vin, seuls les baptiss peuvent y gouter. Un train passe, en effet une voie ferre fait face au btiment. La distribution du pain et du vin a lieu, 4 homes sen chargent. Les enfants simpatientent, ils circulent dans tous les sens, entrent et sortent.

    *LZ[IPLU[[SHUSLWHZ[L\YHUUVUJLSLWYVJOHPUJHSLUKYPLY0SKLTHUKLa tous de se lever et de prier. Il termine par cette phrase : Lglise cest nous et non le btiment .

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  • Messe vanglique, Portet-Sur-Garonne 12/10

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  • Entretien avec David, pasteur

    Dimanche 12/10, 12h30Lac de SesquiresChemin de Fenouillet

    :\P[LnSHTLZZLVULZ[PU]P[tnSLZYLQVPUKYLH\SHJKL:LZX\PuYLZVse situe le campement, accueillant 400 caravanes pour la mission de 2 semaines. Sous le chapiteau, on rencontre David, pasteur qui anime les messes sur le campement. Plus dhumanit sur les aires daccueil. Il faut prendre en compte laccessibilit mais aussi dans des lieux appropris et non prs de dch-teries, zone dpurations ou autoroutes () A Argels-sur-Mer, il y a des aires qui accueillent jusqu 49 000 caravanes, ici les communes sont incapables de nous proposer quelque chose.

    La tente, on lachte collectivement et on la monte en une journe. On lutilise pour la mission, tous les jours il y a des messes. Mais on a pas encore de baptme de prvu () Elle nous protge surtout de la pluie et du soleil. On laisse lenfant le choix de se faire baptiser, cela peut tre nSoNLKLV\HUZTHPZPSKVP[v[YLTH[\YL,[YLIHW[PZtZPNUPLv[YLenfant de Dieu, cest savoir changer de situation pour Dieu.Durant la messe, on parle de choses simples dans les messages du Christ. Le niveau intellectuel est faible, donc on utilise la simplicit pour [V\JOLY\UTH_PT\TKLTVUKL9LNHYKLaSLST3PILY[tYtHSPZtWHYTony Gatif, 2010)

    Le terrain est prt par la mairie, qui nous permet davoir eau et lectri-cit. Des sanitaires sont installs lextrieur du campement, ainsi quune benne ordure.

    On loue un local, pour pouvoir faire nos runions religieuses. On ne se dplace pas autour de nos glises, on peut tre 10 ou 30 km, ce nest pas un problme. Avec les moyens de transports daujourdhui.

    David, Lac de Sesquires 25

  • Certes la communaut vanglique est grande, mais toutes les d-marches sont faites par nous, par les gens du voyage. On a donc plus de barrires.Des projets dglises ont eu lieu mais ils ont toujours t avort par les lois administratives, EDF ou autres, sous les pressions et donc on obtient pas de permis de construction et donc nos ralisations sont illicites. Mais lorsque lEtat ralise un projet pour les gitans, une aire daccueil par exemple, les dangers nexistent plus, ils ferment les yeux. On est toujours JVUZPKtYtJVTTLOVYZSHSVPsHSLZHYYHUNLSLZtS\ZWYtMuYLU[ZLTL[[YL dos les gitans que de perdent leurs places.

    Les gens du voyage font partis de lhistoire du monde.(SHUKLSLU[YL[PLUN\P[HYLnSHTHPU+H]PKJOHU[LSOPZ[VPYLKLZNLUZK\voyage:

    Nous sommes des tsiganes, on a pas dabris, on vit toujours sur les routes. Chass par ici, repouss par l, mpris de tous et de tous. Jamais de repos toujours le fados, de notre race. La haine nous poursuit, toujours incompris nous roulons vers linfini. Mais la haut dans le ciel, notre barreau en veille, nous a prpar un beau palais pour lternit. Avant tout aussi, Jsus a donn sa vie. Il a tout pardonn, il a tout effac, notre noir pass. Les cheveux au vent, nous sommes de gitans, peuple du voyage. A peine installer, il faut dcamper sous le grand soleil sans ombrage

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  • Mission de 2 semaines, Lac de Sesquires 12/10

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  • Pause.

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  • Entretien avec Patrick Perez, enseignant

    Lundi 13/10Ecole darchitectureToulouse

    Discussion avec Mr Perez, sur lart de lentretien.

    ;YH]HPSSLYKHUZSHJVU[PU\P[tKL-YHUsVPZ)VPZL[(YUVSK;OVTHZZ\YSLsujet des gens du voyage. Il est serait bien, de revoir les personnes de la WYtJtKLU[Lt[\KLWV\Yt[HISPY\ULJVUHUJL

    - Ne pas faire de gros entretiens mais plutt revenir diffrentes reprises, HUKLJYtLY\UYHWWVY[H\[LTWZKPMMtYLU[!SLNYV\WLJOHUNLVULZ[[tTVPUKLZTVKPJH[PVUZ

    0SMH\[ZH]VPYX\LJL[tJOHUNLLSSLLZ[ItUtX\LWV\YWHZZLY]V[YLdiplme, vous y gagnez quelque chose. Mais eux, ils nont rien en retour. Vous devez installer un quilibre, les apporter quelque chose (...) montrez votre travail. Construisez un questionnaire, posez des hypothses, faites les participer au dbat. Lors de vos visites, amenez du jus, des boissons, du vin...pour dtendre latmosphre car cest change humain. Un bbq ou \ULWYVQLJ[PVUKLSTZZVU[KLZTV`LUZKtJOHUNLZ

    ;YH]HPSSLaWS\ZKHUZSHTtSPVYH[PVUX\LKHUZSHJYtH[PVUV\SLQ\Z[PLYVous pouvez contredire vos anciens collgues. Faites des photos mon-tages, des vidos, utilisez de laquarelle. Donnez vie au projet. Vous pou-vez par la suite, imprimer les photos et les donner, comme un souvenir.

    - Il est intressant danalyser lattache la caravane et dtudier les espaces lintrieur et lextrieur.

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  • Entretien avec Luc Monnin, architecte

    Vendredi 17/10Studio KRamonville

    Rencontre avec larchitecte Luc Monnin, qui travaille depuis plusieurs annes avec les gens du voyage, sur la question de lhabitat. Il est aussi prsident de lassociation CATHS.

    6U[YH]HPSSLWV\YJOLYJOLY\UtX\PSPIYLLU[YLKL\_ZVJPt[tZVPS`H\UJVUP[J\S[\YLSZ\YSH[LYYLL[SHWYVWYPt[tKLSLZWHJL3HTtTVPYLWHY[PJPWL un certains nombre de chose (...) Lors de la dernire guerre, il y a avait KLZJHTWZKPU[LYULTLU[ZKHUZJOHX\LKtWHY[LTLU[VSLZNLUZK\voyage y tait prsent. Ils ont t les grands oublis lors de la Libration. 80% des bidonvilles, sont issus de ces gens qui ont t intern.

    Nous agissons sur lhabitat, les aires daccueil et sur la sdentarisation de certains. Pour cela, on passe par un rapprentissage de lespace: adapter le nomade petit petit son nouveau mode de vie. Le nomade qui cherche se sdentariser, garde la caravane dans un coin du jardin, pour lui, lacceptation de lhabitat cest de prvoir. En cas dchec de la sdentarisation, la caravane est l pour repartir. La prcarit, cest un travail de contact, on propose un habitat intermdiaire et on revoit les pratiques sociales avec le sujet.

    On voit certaines personnes qui cherchent se sdentariser et dautres non. Les plus fort circulent puis, sarrtent pour aider les plus faibles et reprennent la route par la suite.

    La socit les classe parmi les prcaires alors que ce nest pas forc-ment le cas. Certains ont 3 ou 4 maisons, qui sont des bases de replis.

    Luc Monnin, Ramonville30

  • Chez les gens du voyage, on rentre toujours par SLZWPuJLZKL]PLVUYLU[YLKHUZ\ULUKYVP[VVULZ[vue. (...) Il faut comprendre quil y a une notion de scurit collective.La caravane fonctionne 365 jours par an, il est donc PU[LYKP[KLMHPYLSHJ\PZPULZLKV\JOLYHUKt]P[LYde faire de la condensation et labimer. Cest un investissement, acheter crdit, qui est le premier poste de dpense (environ 400e/mois). Il ny a pas dAPL, ils font des emprunts auprs de maisons de crdit, ou le taux dintrt sera non 2% mais plutt 20%.

    Ils nont pas de reprsentation architecturale, donc PSZVU[\ULJVUHUJL[V[HSLLU]LYZSHYJOP[LJ[L3,[H[se charge de mettre en place des projets pour les gens du voyage vu le laxisme de certaines com-munes.

    Je dconseille aux lus, de raliser des projets pour la population gitane, il nest pas question quil y est une cole juste pour eux, car cest un moyen de les enfermer de nouveaux...on ne va pas vers de lintgration. Il faut quon soit sur une voie dchanges sociales (...) La question de la socit est importante, ce nest pas parce que tu as ton mode de vie diffrent que cest chacun de son cot. On nest pas sur lApartheid.

    les sois disant religieux... Fin des annes 60, le mouvement pentectiste des tats Unis, former les pasteurs tsiganes. Depuis 1793, les tsiganes, sont MYHUsHPZZLSVUSH*VUZ[P[\[PVUMYHUsHPZL

    Ils sont citoyens statut nomade. Les communes ne peuvent pas empcher le nomadisme, ceux qui le font, sont dans lingalit. (...) Certains voyageurs sont pentectistes, mais la fois catholiques, ils changent selon leur position...ils sont monothistes gomtrie variable. Dans un pays laque comme SH-YHUJLsHZLUtNVJPLsHWH`L(:LZX\PuYLZles gitans payent le pasteur pour se dbrouiller avec ladministratif (...) Ce nest pas de laumne, il est trs gracement pay. Les gens du voyage sont monothistes non-pratiquant, des religieux opportu-nistes.

    La notion de scurit est importante chez les nomades, les caravanes sont agencs de telle sorte VPSU`HX\\ULUKYVP[WV\YX\LW\PZZLWHZZLY\Uvhicule. Les occupants des caravanes ne sont pas neutres, lentre vous pouvez avoir une personne ge ou qui a un handicape, mais qui est capable de ]tYPLYX\LSLZNHTPUZUL]VU[WHZOVYZKLSH]\LLes gamins sont libres, dans une certaine limite, tant quils ne se mettent pas en danger, ou le groupe. En tant que architecte, la notion de scurit est un tra-vail important tudier, cela nous donne une chelle du projet.

    En gnral en 3 ou 4 ans, on a rguler un site et on a donc russis sdentariser un groupe. On change avec eux pou comprendre leurs attentes. +LZJVUP[ZPU[LYULZL_PZ[LU[KHUZSLNYV\WLX\PWL\]LU[PU\LUJLYSH[[YPI\[PVU

    31

  • Entretien N2 avec Patrick Perez, enseignant

    Jeudi 23/10Ecole darchitectureToulouse

    Comprhension sur le rle des institutions chez les peuples nomades, parallle entre Touaregs et GDV, prsentions du questionnaire.

    - Le travail de carte peut tre un outils rvlateur de leurs dplacements ZWtJPH\_3PKtLLZ[X\PSZKLZZPULU[SL\YZWYVWYLZJHY[LZHUKPUKPX\LYSL\YZtrajets: 6PSZYLWHZZLU[&Le parcours est un hritage, un choix? Il est transmis entre gnration?Comment ils ont appris cette succession de noeuds?Dplacements, li un calendrier?Cet exercice doit sappliquer aux enfants, parents et personnes ges.Intressez-vous au calendrier...Le groupe, appartient la famille du pre ou de la mre? Vous pouvez passer une journe avec eux, tre dans leur quotidien. =V\ZJVUZ[P[\La\UYLWVY[HNLJYVIHYKLaSTLYSLZtJOHUNLZSLZJHY[LZH`Laune pense spatiale.

    - Leur vision nest pas un lieu mais plusieurs. Dans votre prsentation, on note labsence de typologie architecturale chez les nomades. Cest creuser. Le YHWWVY[K\[LTWZKtUP[SLZSPL\_VPSZ]VU[VULZ[WS\Zn\UYHWWVY[KHUZlespace, la structure temporelle est associ une connaissance, un rseau dinformations. Comment ils faisaient, auparavant, pour communiquer sur leurs mouvements? Un calendrier prvoyait leur future base?

    - Faites une tude du lexique avec ces gens du voyage, cherchez les mots LTWSV`tZWV\YKtUPY\ULZWHJL+P[VUJHYH]HULV\THPZVU&,NSPZLV\chapiteau? Appelle-t-on jardin, lespace arrire de la caravane? Est ce que cest priv? Si oui, comment ils le privatisent? Les rapports de voisinages, les distances, les relations? Parlez du bannissement, qui est la pire sentence chez les nomades.

    Hypothses des dplacements32

  • +tWHY[KLZ.+=nSHUKLSHTPZZPVU3HJKL:LZX\PuYLZ

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  • Entretien N2 avec Luc Monnin, architecte

    Mardi 04/11Studio KRamonville

    Etude des dplacements et organisations spatiales de la caravane, chez les GDV.

    Comme un bateau, ils ont un port dattache. Puis, ils ont des relations conomiques de proximit, qui amnent des dplacements pendant 12 mois, formant une boucle. On est sur lconomie du quotidien.Mais il nest pas exclus que pendant 2 mois, il y est des fuites pour se dplacer vers dautres rgions (ex: le Sud de la France). Ce sont des priodes familiales, de mariages, de plerinages, les toussaints (moment de rencontres, de rseaux).3LWVY[KH[[HJOLWL\[ZLKtUPYJVTTLSLSPL\VPSZVU[\UHUJYHNLHKTP-UPZ[YH[PMVPSZMVU[SL\YZWHWPLYZYLsVP]LU[SL\YZJV\YYPLYZ*LJPYJ\P[correspond 95% des groupes qui voyagent.

    Aujourdhui des entreprises, telles que Eurovia, Vinci, offrent des emplois JVTTLV\]YPLYJVYYLZWVUKHU[H\_WYVSZKLZ.+=JHYPSZZVU[LUJHWHJP[tKLZ\P]YLSLZJOHU[PLYZWHYSL\YKtWSHJLTLU[Z0SZYLsVP]LU[\ULformation pour la manipulation des engins. Ils peuvent ainsi assurer une YLU[YtLKHYNLU[Z\YnTVPZ3LMHJ[L\YtJVUVTPX\LPU\LUJLSL\YZdplacements.

    Avec les volutions quon a pu voir, il y a eu des changements dans le dplacements des GDV. Lorsquils sont biens sur une aire daccueil, ils prfrent faire le ressort entre 2 lieux grce lutilisation de la voiture. Il est prfrable de faire 15 bornes et de laisser la caravane sur une aire quipe que de se rapprocher et vivre dans des conditions dplorables. Aujourdhui, la camionnette, la voiture, permettent ce type de dplacement autonome, en fonction des qualits des quipements et des gestionnaires. (...) On est toujours sur la mobilit conomique.

    Organisation spatiale du campement34

  • En t, les journe sont plus longues, les terrains vierges sont plus secs et donc porteurs 90%, permettant de grands rassemblements (ex: Lourdes, Sainte-Marie). On comprend HPUZPX\LSL\YZKtWSHJLTLU[ZZVU[YttJOPZL[nSHMVPZlogique.

    Certains groupes peuvent se croiser, surtout en t, mais par superposition. Au sein de la boucle, ils se croisent le moins WVZZPISLSVYZKLZHYYv[ZHUKt]P[LYKLZJVUP[ZLU[YLJLY[HPUZgroupes. Il ny a pas de place pour plusieurs en mme temps (...) donc la question de tolrance, est une question de den-ZP[t3LZHYYv[ZZVU[KtUPZWHYStJVUVTPLL[SHMHTPSSLW\PZSLZZJOtTHZKtWHY[LTLU[H\_PSZKVP]LU[KtUPYSLZLUKYVP[ZVPS`a des besoins.

    Le gographe reprsente lhistoire, la transmission, la ngociation, il est prsent dans la hirarchie. Il localise un lieu offrant un eau, lectricit, espace et services de proximit. Nanmoins, le dernier critre dpend de la richesse de la famille, si celle-ci est quip de voitures, le groupe sinstalle en retrait et se dplace facilement pour les achats ou loisir. La cote dAzur est un bon exemple.

    3VYNHUPZH[PVUK\JHTWLTLU[ZLKtUP[WHY\ULKPZWVZP[PVUdes caravanes qui dlimitent un espace au centre, avec une ZL\SL]VPLKHJJuZ3L]VPZPUHNLZLMHP[WHYHMUP[tLU[YLSLZmembres (disposition qui commence changer avec le pro-blme de consanguinit). Chaque caravane a un cercle intime, tangent avec ceux des voisins Lorsquon rentre, par la voie principale, on est vu de tous, donc il y a perptuel contrle (...) tout cela nest pas dessiner, mais il y a bien des espaces privs et publics. A lentre, les personnes gs surveillent, enfants ou intrus. Lorsquil y a plusieurs groupes sur un cam-pement, on retrouve ces cercles tangents entre les familles.

    Lauvent est prive, ainsi que le devant de la caravane (...) cest loeil qui compte. On arrive sur le cot de lhabitat, on est dj chez les gens...si on est bien accueillis, on est invit ZV\ZSH\]LU[:PsHZLWHZZL[YuZ[YuZIPLUVULZ[PU]P[tnrentrer dans la caravane. On est sur une pntration progres-sive, les degrs dintimit sont croissants.Le chapiteau ne se situe pas dans la partie prive, donc il est au milieu du campement. Lors de grands rassemblements, il ZLZP[\LnJV[t3LZWHJLH\[V\YLZ[KtNHNtHUKLKPMMt-rencier le priv/public et pour permettre laccueil dun grand public. Lespace dpend du terrain, du groupe, du chapiteau.

    35

  • Questionnements n2

    Quelle place pour le nomade dans une ville sdentaire?

    Les institutions de demain pevent-elles etre gnratrice de cohsion sociale?

    Comment un espace donn permet-il de spanouir ensemble?

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  • Pause.

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  • 38

  • Selon le politiste Jean Lagroye : linstitution dsigne un ensemble de pratiques, de rites et de rgles de conduite entre des personnes ainsi que lensemble des YLWYtZLU[H[PVUZX\PJVUJLYULU[JLZWYH[PX\LZX\PKtUPZZLU[SL\YZPNUPJH[PVUL[X\P[LUKLU[nQ\Z[PLYSL\YL_PZ[LUJL3HUV[PVUKPUZ[P[\[PVUHKLZZLUZ]HYPtZselon les diffrentes disciplines (droit, science politique, sociologie), lint-rieur mme de chaque discipline., les travaux aboutissent des conclusions diffrentes selon que leurs auteurs insistent sur des caractristiques micro ou macro des phnomnes institutionnels, sur le poids des aspects cognitifs et normatifs des institutions, sur limportance quil faut accorder aux intrts et aux rseaux relationnels dans la cration et la diffusion des institutions etc.

    3PU\LUJLKLZPUZ[P[\PVUZZ\YSLZPUKP]PK\Z

    +HUZX\LSSLTLZ\YLSLZPUZ[P[\[PVUZL_LYJLU[LSSLZ\ULPU\LUJLZ\YSHMHsVUKVU[SLZHJ[L\YZZVJPH\_PUKP]PK\LSZV\JVSSLJ[PMZMVYT\SLU[SLZUZL[TV`LUZKLSL\Yaction? Telle est la premire question qui fait dbat au sein de la communaut ZJPLU[PX\L3HTHQVYP[tKLZZWtJPHSPZ[LZSL\YHJJVYKL\UWV\]VPYJVU[YHPNUHU[considrant que lordre institutionnel enserre les conduites et les rles dans un rseau de contraintes, fournit aux individus et aux groupes des modles daction ou lignes de conduite. Linstitution intervient donc dans la structuration des choix et des calculs, ne serait ce qe parce quelle permet danticiper les coups potentiels des partenaires et adversaires. Certains auteurs vont cependant plus SVPULUHMYTHU[X\LSPUZ[P[\[PVUKt[LYTPULtNHSLTLU[UVZMHsVUZKLWLUZLYUVZprfrences et jusqu nos motions les plus intimes (Mary Douglas en anthropo-logie, Robert O. Kehoane en relations internationales, ou encore Paul DiMaggio et Walter Powell dans ltude des organisation).

    LInstitution: Dfinition

    39

  • 40

  • Ils sont partis un matin. Ne laissant que tranches et branchagesIbn Abi-Rabia, VIe sicle

    - Lorsque le paturage commence spuiser, lhomme va la recheche dun future emplacement. Une fois laire dlimit, la mre dmonte la tente pour le voyage.- Le dromadaire est le compagnon des Touaregs, le moyen de transport des hommes et des marchandises, capable de se faire une rserve de 135 litres deau et de 50 kilos de nourriture avant de parcourir le dsert pendant une semaine.- Ils se dplacent en colonne, les mres pieds, les enfants sur le dos de mulets, llevage suit dun autre cot, conduits par des bergers. Les hommes, sur les dromadaires, forment lavant-garde et larrire-garde.- Lhomme chosit lemplacement de la tente et soccupe des betes. La femme doit la monter,assure les corves deau et de bois, prpare la cuisine et par moemnt le tissage. La tente chez eux est plus considre comme un mobilier quun abris.- Les dplacements sont saisoniers mais la fois lis la spatialit (recherche deau et dherbe). Ils en ralisent environ 6 7/an.

    3LYHWWVY[H\[LTWZL[\UYLZLH\KLJVTT\UPJH[PVUKtUPZZLU[SLZKtWSHJL-ments des GDV. Durant 8 9 mois, certains groupes ralisent des itinraires de proximit (ducation, travail,famille) avant de bouger au Sud pour la saison. On constate alors des dplace-ments lis un calendrier.- En cas dabsence dune aire dacceuil ou si elle ne rpond pas aux besoins des GDV (localisation, nuisances, places), le reprage dun site se fait par des go-NYHWOLZLUNtUtYHSSLZWHZ[L\YZ3L[LYYHPULZ[HSVYZHWWYVWYPtKLMHsVUPSSPJP[L- Il rpond divers besoins: eau, lectricit et espace. Une proximit des services et la clientle, sont des facteurs important. Aujourdhui, grace lind-pendance face la caravane, il est plus facile de bouger.3LZTPZZPVUZt]HUNtSPX\LZKtUPZZLU[UV[[HTLU[SL\YZTV\]LTLU[Z- Les GDV dplacent de campement, 10 15 fois sur 12 mois.

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  • Saison 1

    Saison 4

    Saison 2Saison 3

    Port dattachecono. 1

    Famille

    Mariage

    Pelerinage

    Travail

    Toussaint

    cono. 2

    cono. 3cono. 4

    cono. 5

    - Juin-septembre: saison de lherbe nouvelle/abondance du paturage3VJHSPZH[PVULUaVULUVUPUVUKHISL:HPZVUX\PPU\LUJLSLZKtWSHJLTLU[ZK\groupe. Rencontre entre plusieurs familles- Octobre-Dcembre: saison de lherbes jauneLocalisation dans le lit des rivires- Dcembre-Fvrier: saison froideLocalisation dans les bosquets-Fvrier-Mai: saison sche/puisement rapide du paturageLocalisation varie selon ombre et herbe

    ,_PZ[LUJLK\UWVY[KH[[HJOLX\PZLKtUP[JVTTL\USPL\KHUJYHNLHKTPUPZ-tratif ou de famille pour les GDV.*PYJ\P[PU\LUJtWHYStJVUVTPLK\X\V[PKPLUX\PZLKtUP[WHYWS\ZPL\YZHYYv[Zde proximits durant 9 mois de lanne.+\YHU[St[tSLZKtWSHJLTLU[Z]LYZKH\[YLZYtNPVUZTVKPLU[SLJPYJ\P[Priode de travail, clbrations et plerinages.*LY[HPUZNYV\WLZKtUPZZLU[SL\YJHSLUKYPLYZ\YHUZKH\[YLZZ\YV\arrts.

    42

  • loignez vos tentes et rapprochez vos coeur.Proverbe targui

    - Dplacement en famille (parents+enfants). Sur place, on dcharge les enfants installs par-dessus les bagages ou avec leur mre sur une selle en forme de plateau. On plante les piquets, on droule les toiles de tente et les nattes taler sur le sol et on installe le petit mobilier : coffres, coussins, plateaux, rchauds. Face aux temptes de sable on ferme la tente, et en journe, on lve la toile pour laisser circuler lair.3LZTH[tYPH\_!WLH\_KLTV\VUKLJOu]YLV\KLKYVTHKHPYLL[K\IVPZWV\Yles piquets centrauxet latraux. La confection est ralis par la femme, ainsi que le montage et le dmontage de labris.-Lorganisation intrieure: ouverture au Sud. La partie droite rserve lhomme et est orient lEst. La partie gauche, lOuest, est proprit de la femme. Cette dernire garde de son cot, les ustensiles de cuisine et ses affaires personnels quant lhomme ses sacs, armes et selle.

    - Groupe compos dune vingtaine de caravanes dune mme famille (parents, oncles, tantes, enfants..). On comptabilise 2 caravanes/famille + 1 camion abri-tant lave-vaisselle, sche linge...- Les repas se font lextrieur (t+ hiver), les plus riches sont quips de cuisines.3LZJHYH]HULZZVU[KPZWVZtZKLZLSVUSLZHMUP[tZKtSPTP[HU[HPUZP\ULZWHJLW\ISPJ3LZWLYZVUULZoNtLZV\nTVIPSP[tZYtK\P[LZZVU[WSHJtZnSLU[YtLHUde surveiller les mouvements des enfants et la scurit du groupe.3HKPZWVZP[PVUK\JHTWLTLU[VMMYL\ULL[\UPX\L]VPLKHJJuZWV\YSLZ\_KLvhicules.- Chaque caravane a son cercle intime, tangent avec celui des voisins. Le auvent de la caravane constitue un espace priv, un lieu de dtente, dchanges et de loisirs. Lintrieur est un lieu plus intime. Donc une une hirarchisation des espaces.

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  • - Dgustation du th face la tente, desert de Sahara - Djeuner sous le auvent de la caravane, Lac de Sesquires

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  • Femme Homme

    - La tente est la cellule lmentaire de la vie sociale.- La notion de famille se rsume aux parents et enfants. Il est possible de des groupes se rencontre sur un mme lieu.- Est: cot destin lhomme, Ouest: la femme, Sud: Lentre- Lespace avant de la tente est pos une natte, ddi la cuisine et aux invites. Lintrieur de la tente reste priv.

    - Regroupement de 4 a 5 caravanes, avec une voie principale. Les caravanes SLU[YtLJVU[YSLU[SLZ\_- Espace commun au milieu: bbq, repas, animations.- Degrs dintimit croissant: cercle dintimit, auvent et intrieur de la caravane.- Les camionnettes, sont des quipements de travail et une possibilit dintimit pour les jeunes.

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  • Dnigres-tu des tentes si lgres porter et prises-tu lesmaisons faites de boue et de pierres?.

    Emir Abd El-Quader

    *LY[HPUZ;V\HYLNZJOLYJOLU[nZLZtKLU[HYPZLYZ\P[LnKLZJVUP[ZNtVWVSP-tiques, ducation, scheresses ou perte du btail. Le passage de la tente la hutte est une tape intermdiaire et donc un apprentissage. Puis ils sont de plus en plus nombreux construire une maison gardant leur organisation spatiale.

    - Chez les gens du voyage, il existe une tendance la sdentarisation, pour des raisons, de travail, familles ou intgration sociale.7YVJLZZ\ZX\PZt[LUKZ\YnHUZHUKLZHKHW[LYn\UUV\]LH\TVKLKLvie. Certains gardent la caravane dans un coin du jardin comme repre et en cas dun nouveau dpart.- Constat, mme en cas de tentative de sdentaristation, une volont de garder lidentit de nomade.

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  • Dieu cra le desert puis, furieux, lui jeta des pierres.Proverbe arabe

    - Mossala, la mosque du dsert.- On dlimite le lieu de culte laide de cailloux, avec une entre lOuest et un dcrochage semi circulaire, correspondant au mihrab dans les mosques construites.- Cette pierre est oriente vers lEst, en direction de la Mecque.*LSPL\KLJ\S[LHJJ\LPSSL\UV\WS\ZPL\YZKuSLZ

    - Chapiteau lors de la mission, Lac de Sesquires.- De foi evanglique, le culte occupe une grande place. Le groupe reprsente lglise et non le batis. Un simple local peut etre lou ou un chapiteau mont.3LZTLZZLZZVU[HUPTtZWHY\UWHZ[L\YSLZKuSLZHTLUtZn[tTVPNULY+LZchaises et un autel composent la salle.- Hors missions: 3 /messes par semaine (mercredi, vendredi et dimanche)

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  • - Mossala, les mosques du dsert. - Messe, Portet-Sur-Garonne.

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  • - Trac au sol, dlimit par des pierres. - Lglise de culte peut se trouver sous un chapiteau ou au sein dun btiment (ci-dessus), mis a - Trac au sol, dlimit par des pierres.- Entre lOuest , prire en direction de la Mecque, lEst.- Lindividu reprsente le culte.

    - Lglise de culte peut se trouver sous un chapiteau ou au sein dun btiment (ci-dessus), mis a disposition au groupe. Les frres et soeurs, sont invits venir lire lvangile ou tmoigner lautel, par le ou les pasteurs.- Mobiler: chaises, autel et citations, accrochs,- Le chapiteau se situe au milieu du campement, dans lespace public. Lors de grands rassemblements, il est en dehors des groupes de caravanes pour une meilleure accessibilit et un respectde lintimit. La place face au lieu de culte peut tre vari de 10 30m, selon la popularit des missions.- La circulation y est libre.

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  • Dans le dsert de mon coeur, qui sagrandit le dsert de sable, le silence,avec ses mains dair et de sable, ajoute un voile mon voile.

    - Ecoles nomades, les professeurs se dplacent avec les grands campements. Les cours sont liexterieur, le sable ou la pierre, sont les outils quotidiens de lenseignement.

    - Camion, bus scolaires mis disposition pour le ramassage des enfants, quelques soient leurs positions sur Toulouse.

    Amenokal Moussa AG-Amastan

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  • - Semi-sdentarisation: les enfants sont scolariss durant 6 mois de lanne avant de reprendre la route.- Implantation de sites avec un forage pour leau et un btiment scolaire, autour duquel, les leveurs nomadisent.

    - Scolarisation des enfants au sein dun tablissement public durant 4 6 mois.- CNED: cours par correspondance

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  • Pause.

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  • Entretien avec Eric Vanderwal, directeur Maneo

    Mercredi 19/11ManeoLabge

    Les aires daccueil sorganisent autour dun pasteur qui a un rle dterminant dans une organisation. Ce dernier veut asseoir son pouvoir en augmantant sa capacit grer un ou plusieurs groupes instal-ls dans divers aires daccueil ou de passage.

    Lorsquil y a une manifestation religieuse, notamment les grands rassemblements, la chpiteau promeut une vie sociale importante. Par ailleurs ces rencontres sont loccasion de drague, notamment pour les jeunes, mais aussi dintenses activits conomiques : achat vente de voitures, marchs sp-cialiss dans le caravaning etc.

    La scolarisation des enfants des gens du voyage se fait aujourdhui travers les coles, pendant certaines priodes de lanne. La loi oblige les municipalits scolariser tous les enfants, jusqu 16 HUZL[JLZ[]HSHISLH\ZZPWV\YSLZP[PUtYHU[Z;V\[LMVPZSHKPMJ\S[tLZ[X\PSLZ[KLTHUKtH\TVTLU[KLZPUZJYPYLKHUZ\ULUV\]LSSLtJVSL\UJLY[PJH[KLYHKPH[PVUKLStJVSLWYtJtKLU[LJLX\PULZ[WHZtoujours dtenu pr les enfants tsiganes (...) La scolarisation se fait aussi travers des CLAS (Contrat Local dAccompagnement la Scolarit). Lassociation AFEV y participe beaucoup avec notamment limplication dtudiants bnvoles. (...)Pour quune famille soit accepte dans une aire daccueil, il lui est demand dinscrire son enfant StJVSLL[KLSLWYV\]LY

  • Comme nous lavaient laiss penser les gens du voyage rencontrs Montredon, Eric concde que les aires daccueil amnags le sont souvent aux endroits proximit de nuisances : sonores, pollu-tion, voie de grande circultation, usines ou centrales EDF etc.

    Il constate que la cohabitation nest pas toujours vidente entre les habitants dun quartier, dun territoire avec les gens du voyage qui viennent sy installer. Nous lui parlons de notre ide de mettre en place un lieu, o une institution, des institutions, viendrai(en)t favoriser le brassage, le mlange entre populations diffrentes en des temporalits diffrentes et/ou communes. Cela lui parait sduisant, THPZKPMJPSLTLU[YtHSPZHISL]VPYLPTWVZZPISL

    3PZVSLTLU[LZ[\ULJYHPU[LJOLaSLZNLUZK\]V`HNL3H]PLLUJVTT\UH\[tWHYHP[v[YLX\LSX\LZMVPZ\ULZVS\[PVUWV\YZVY[PYKLJL[PZVSLTLU[,YPJUV\ZJVULJL[[LHULJKV[LKHUZ\ULHPYLKHJ-cueil, il rencontre une personne qui vient sy installer. Pourtant il sait que cette personne dispose dun terrain et dune maison dont il est prpritaire. Cette situation na pas manqu de le mettre en colre, puisquil sait qu ct, il y a une forte attente pour avoir le droit de sjourner dans cette aire daccueil. Plus tard, il comprendra que la personne en question est venue sy installer uniquement pour viter SPZVSLTLU[KHUZZVUX\HY[PLYL[SLUU\PX\PZLUZ\P[,YPJUV[LX\LSLUU\PWL\[v[YL\ULWYtVJJ\WH[PVUmajeure pour les gens du voyage, lorsquils ne vivent pas au sein de la communaut.

    La famille classique dispose au plan matriel, dune caravane double essieu pour les parants et dune caravane classique pour les enfants. En plus de ceci, il y a deux machines laver. Lune sert au linge de corps et lautre au linge de maison. Il y a chez les gens du voyage une volont qui relve de croyances ou de rituels, sparer le pur de limpur, une relation particulire avec les menstrues. Est ce l, lexplication au fait quils utilisent trs peu ou presque pas du tout les toilettes existantes dans les aires daccueil, les prfrant aux toilettes des centres commerciaux, des associations, ou en WSLPULUH[\YL&;V\QV\YZLZ[PSX\\ULJVTWHYHPZVUWL\[v[YLMHP[LH]LJKH\[YLZUVTHKLZUV[HTTLU[les peuls, qui ont aussi un rapport particulier avec tout ce qui est menstruel et excrmentiel ; ils se cachent dans la nature, vont trs loin de leur campement, ou de la tente, et l, ils laissent menstrues et excrments. En rsum, plus cest loin de l o on habite, en ce qui concerne le menstruel et lex-crmentiel, mieux cest. Par ailleurs, il est noter que la sparation entre le linge de corps et de mai-son est valable dans certaines ethnies en Inde travers une bassine pour chacun de ces usages. Est l une survivance dun mode de vie quand on sait que les linguistes ou ethnologues situent lorigine des gens du voyage en Inde?

    Aujourdhui, face ce mode de vie, la notion de confort commence prendre de limportance. Lt, JLSHWL\[ULWHZv[LZWYVIStTH[PX\LSLZ[LTWtYH[\YLZZVU[JStTLU[LZPSMHP[TvTLHNYtHISLKLKVY-mir dehors, dans une tente ou dans une tente. Par contre lhiver le froid pousse de plus en plus de personnes remettre en cause ce mode de vie nomade. Dautant plus quen installation illicite, il ny a pas forcment de terrain en dur de disponible. Par ailleurs, les aires daccueil ou terrain de passage X\Pt[HPLU[MHP[ZULWYt]V`HPLU[WHZKLJOH\MMHNLKHUZSLZKV\JOLZ*LX\PYLUKHP[LUJVYLWS\ZKPMJPSLce mode de vie. Dans les nouvelles aires daccueil qui sont amnages, le chauffage est systmati-quement install.

    *LZVU[SLZMLTTLZX\PJYHX\LU[SLWS\ZKL]HU[SHKPMJ\S[tK\TVKLKL]PLUVTHKLLU/P]LY(PUZPcertaines acceptent de prendre un appartement quand cest possible et demandent le plus souvent ce que ladresse ne soit pas communique la communaut.

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  • Pause.

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  • $LUHVGDFFHXLOGHVJHQVGXYR\DJH

    ToulouseHaute-Garonne

    Sites slectionnsToulouse

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  • 1) Restaurant universitaire Daniel Faucher, Ile du Ramier

    2) Usine EDF, Ile du Ramier

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  • 3) Chateau, Montredon

    3) Entrepot cagettes, Montredon

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  • 5) Centre de transfert Suez, lUnion

    6) Entrepot de construction Montredon

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  • Chronogense : Penser lespace comme les nomades : par le temps.Nos enqutes nous ont conduit exprimenter le territoire comme les gens du voyage. Ces derniers napprhendent pas le territoire de la mme manire que les sdentaires. Le territoire est, chez le UVTHKLWLYs\UVUWHZJVTTL\ULZ\YMHJLKtSPTP[tLUPLL[WH[YPTVUPHSLTHPZJVTTL\UPU[LY]HSSLCela suppose quil y ait un parcours, avec des points qui sont relais. Deleuze dcrit la vie nomade tel un intermezzo : Le nomade a un territoire, crit-il. Il suit des trajets coutumiers, il va dun point un autre Mais les points, les points deau, les points dhabitation, ne sont que pour tre quitts, lentre-deux a pris toute la consistance La vie du nomade est un intermezzo Plus loin, lentre-deux a pris toute la consistance et jouit dune autonomie comme dune orientation propre Lespace nomade est seulement marqu par des traits qui seffacent et se dplacent avec le trajet. Gilles Deleuze et Felix Guattari Capitalisme et schizophrnie, 1980, pp 471-472Le nomadisme introduit un rapport dynamique au territoire. Cela nous a conduit avoir une posture humble par rapport au mode de vie de nomade des gens du voyage, et exclure tout changement en ce sens, mais au contraire le renforcer, favoriser lenracinement dans le territoire et non la sdentari-sation. Lenracinement par des dispositifs architecturaux qui permettent des usages diffrents et mixes LU\USPL\(\ZLUZMV\JHSKPLU\UKPZWVZP[PMLZ[KtJYP[KLJL[[LMHsVU!*LX\LQLZZHPLKLYLWtYLYZV\Zce nom, cest, premirement, un ensemble rsolument htrogne, comportant des discours, des institutions, des amnagements architecturaux, des dcisions rglementaires, des lois, des mesures HKTPUPZ[YH[P]LZKLZtUVUJtZZJPLU[PX\LZKLZWYVWVZP[PVUZWOPSVZVWOPX\LZTVYHSLZWOPSHU[OYVWPX\LZbref : du dit, aussi bien que du non-dit, voil les lments du dispositif. Le dispositif lui-mme, cest le rseau quon peut tablir entre ces lments (Foucault 1977, p. 299).Des dispositifs architecturaux, au service dinstitutions, une de nos intentions. Mais alors quest ce quune institution? Deleuze nous en propose une analyse : La fonction dune institution est la satis-faction du ou des besoins pour lesquels linstitution a t organise Elle quivaut la jouissance des rsultats de lactivit correspondante (Gilles Deleuze, instincts et institutions).Notre dmarche sera de permettre ce que le lieu pens permette la satisfaction de besoins institu-tionnels. Quil sagisse de scolarit, de culture, de culte, et dassociations humaines. Lide est que plusieurs usages puissent avoir lieu en ce lieu, en des temporalits diffrentes, mais avec le souci que cela ne soit pas rserv qu une seule catgorie de population. Cest le sens de la chronogense. le temps fait de lespace. Les lieux dcoulent des temporalits dusage qui sorganisent.Nos prgrinations, pour trouver un lieu adquat pour ces institutions ont commenc en dehors du site de dpart. Nous avons pu trouver divers sites dsaffects dans Toulouse et sa priphrie, qui avaient un fort potentiel mais ne satisfaisaient pas une condition essentielle : ils ne rentraient pas dans le parcours des nomades. Mais cela na pas t inutile puisque cela nous ouvert loeil et permis davoir un nouveau regard sur le site et de trouver un lieu, qui puisse satisfaire pleinement aux fonctions dinsti-tuions : le centre de tri.

    Espace public

    Voisinage

    Gens du voyage

    Gens du voyage Citadins

    Schme dintention: Penser les institution de demain

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  • Pause.

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  • Entretien Andr Bevilacqea, Responsable usine Suez

    Jeudi 04/12Centre de transfert SuezLUnion

    Points abords: Fonctionnement de lusine, situation actuelle des usines de transfert de la rgion, possibilit de dplacements des activits.

    Ici, cest lusine Suez, de transfert des dchets mnager. Une qua-rantaine de camions y circulent entre 06 heure et 18 heure, du lundi au vendredi, pour y dposer les ordures collects. Ces dchets sont partags dans 4 bennes (selon les caractristiques) qui sont ensuite achemins par dautres camions vers lincinrateur de Bessire, qui concentre tous les dchets de Toulouse. Ces ordures sont ensuite transforms en lectricit ou matriaux. () Rien est stock, chaque heure, un semi remorque sen va.

    Lutilit de centres de transfert est de regrouper ordures mnagres KLZJVSSLJ[P]P[tZSVJHSLZLU\UWVPU[HUKLYtK\PYLSLZKtWSHJLTLU[Zvers lincinrateur de Bessire. Ainsi on rduit le nombre de camions sur lautoroute, sur la dpartementale de Bessire, conomie de carburant et de production de CO2

    On est 8 au total, 5 chauffeurs, 2 agents de quai et moi () Le centre a V\]LY[LUL[HHPUZPJYtLYSHJJuZH\UP]LH\K\WtYPWOHUKLMHJPSP[LYSHJPYJ\SH[PVUKLZJHTPVUZL[t]P[LYSLZ\_H\_ZLPUKLSHaVULPUK\Z[YPLSSLNous ne travaillons pas avec la dcheterie, appartenant Volia, qui est destin aux particuliers tandis que nous, Suez, on travaille avec les collec-tivits locales.

    3LTWSHJLTLU[K\UJLU[YLKL[YHUZMLY[ZLKtUP[WHY\USPL\NtVNYH-phique accessible toutes les collectivits locales concernes.

    Andr Bevilacqea, lUnion62

  • Ici, on regroupe celles du Nord-Est de Toulouse (Aucamville, Fenouillet, St Orens, Balma).Aujourdhui il existe 5 sites autour de Toulouse, et elles sont toutes plus ou moins saturs, donc en fermer une, serait critique. Certes on peut dpla-cer celle-ci mais elle rpond une position gographique avantageuse, sans nuisances, car il y a une absence dhabitant (sauf le campement de Roms), mais ce nest pas sujet dactualitIl sagit de ECOSET qui lance les projets de ralisations dusine, il sagit dun syndicat des communes. La conception dun dossier auprs de la mairie, la Prfecture, les en-qutes publique reprsente le plus gros travaille pour la construction dun nouveau site. La problmatique de nuisance est considrer (possibilit KVKL\YKLIY\P[ZV\KL\_KLTHJOPULZPSMH\[v[YLKVUJv[YLWYVJOLKLZgens pour laccessibilit mais sans tre trop proche pour les dranger

    3LZP[LVZLZP[\LLZ[LUaVULPUVUKHISL[V\[H\[V\YH\KLZZV\ZKLmtre de terre, on est dans leau. Lespace vert da cot appartient la commune de lUnion qui le met disposition de la SNCF. Le centre est JVUZ[Y\P[Z\YKLZWPL\_V[[HU[\ULtWVX\LPSZH]HPLU[KtWSHJLYlaire daccueil sur cet espace vert. La structure du btis est propre celle dun centre de transfert, avec les vidages en hauteur et les bennes au bas. Le hangar est le lieu de stockage dencombrants, cest un camion diffrent qui soccupe du transfert vers Bessire. Cest aussi un lieu pour entreposer les machines.

    Agent de quai, lUnion63

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  • Vue panoramique depuis parvis Centre de transfert de Suez, lUnion

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  • Hypothse: Le transfert du centre de transfert

    A la suite de notre entretien avec M. DEVILEACQUERA qui est le gestionnaire du centre de transfert, il est apparu que est prvu pour tre durable dans ce site. Dune part, par le fait quil y a des besoins croissants en terme de gestion des dchets, et la solution centre de transfert, apparait comme LMJHJLL[tJVSVNPX\L+H\[YLWHY[nJH\ZLKLSHZP[\H[PVUSHJVTT\ULKL3

  • Pause.

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  • Entretien Benoit Raffara, Conseiller scolarisation des enfants itinrants

    Lundi 15/12Cit AdministrativeCompans Cafareli

    7VPU[ZHIVYKtZ!6YNHUPZH[PVUKLZtJVSLZTVIPSLZ[`WLKHJ[P]P[tZWtKH-gogiques mises en place, situation des GDV et prsentation du projet.

    3LYSLKLZtJVSLZTVIPSLZLZ[KPTW\SZLYSHZJVSHYPZH[PVUJOLaSLZ.+=Lobjectif est videment de les scolariser dans des coles de secteurs (\QV\YKO\PSLZJSHZZLZ\UPX\LTLU[NP[HULZVU[MLYTtSLZJOVZLZavancent mais il est clair que le manque daires daccueil en nombre suf-ZHU[YHSLU[P[UV[YLKtTHYJOL0SMH\[SLJVTWYLUKYLJLSHSLJVUZ[H[HJ[\LScest quil manque une scurit du stationnement, tant quils ne sont pas en paix lorsque les familles stationnent un point X, ils ne peuvent se consacrer autre chosecest une proccupation quotidienne. Reprenez la pyramide des besoins de Maslow. On a 300 caravanes qui tournent KLMHsVUPSSPJP[LZ\YSHNNSVTtYH[PVU[V\SV\ZHPULHJ[\LSSLTLU[

  • Le temps dencadrement scolaire pour un enfant varie, il peut durer plusieurs mois si la famille reste autour de Toulouse, comme 1 15 jours, comme cette famille de Marseille qui tait rcemment sur la rgion. Les bus accueillent 8 9 lves. On y enseigne diverses matires, telles que SLZTH[OtTH[PX\LZSLMYHUsHPZSLJ[\YLL[NYHTTHPYLSLNYHWOPZTLL[StJYP-turela peintureon propose peu dactivits sportives, faute despaces. () Aujourdhui on a 90% des enfants qui ont t, pour un temps scolari-ss en classes ordinaires6UHNP[KHUZJLY[HPULZaVULZSnVPSU`HWHZKPUMYHZ[Y\J[\YLWVZZPISL7YLULaSLJHZKL4VU[H\KYHUVKLZtJVSLZZVU[nWYV_PTP[tKLJHTWL-ments, permettant un accs facile aux enfants et proposant un confort, et donc on ny intervient plus. Comme je le disais, petit petit on se retire, il y a des rsultats. Cette cole de Montaudran emploie une ancienne ensei-gnante de bus scolaire, dont on a supprim le bus mais gard son poste. Ayant eu un contact avec les enfants du Voyage, ces derniers possdent des repres en classe, ils sont rassurs et donc amens travailler et tre WYPZLUJOHYNLLUWL[P[ZNYV\WLZLUSLJ[\YLUV[HTTLU[;V\[SLTVUKLest rassur, les enfants apprennent.Vous parliez dintgration, mais quest ce que lintgration pour vous, cest un terme abstrait. Pour quil y est une inter culturalit, il faut que chacun MHZZL\ULKtTHYJOL\ULV\]LY[\YL!SLZWHYLU[ZL[SLZLUMHU[ZKLZ.+=SLZLUMHU[ZKLZNHKQtL[StJVSL6UYLUJVU[YLWHYTVTLU[KLZJSHZZLZsatures de 28-30 lves qui ne peuvent accueillir dans de bonnes conditions des enfants itinrants. Ces lves demandent une attention particulire et souvent des dispositifs daide et de soutien dans les coles L[JVSSuNLZ

    Les bus mobiles sont des caravanes que nous avons amnags. La porte est en gnral au milieu, les rangements sont sur les cot. Sur ces mmes cots, on installe des tables de travail individuelles, au centre lespace collectif et le tableau larrire du conducteur Je vous recommande la lecture du livre de Andr Barthlmy Route de Gitanie, qui vous aidera sur la comprhension des GDV.

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  • Constance & Eric, Enseigants mobiles

    Vendredi 19/12Bus mobilePortet sur Garonne

    Points abords: Organisation et relation au sein des classes, les rgles et besoins mis en place, les outils denseignements.

    On reprsente linstitution, mais minime car on fait des concessions sur les horaires ou encore labsenteisme, car la prsence des enfants, des parents (eux mmes non-scolariss en gnral) est limit. On les voit les premiers jours et ensuite plus rien. Notre but est de garder le dialogue, il peut avoir une rupture et par moment des tentions (). Un enfant se lve arrive 10h au lieu de 9h, un premier avertissement est donn travers le dialogue. Si le retard persiste, on cherche prendre contact avec les parentsqui pour x raison, ne viendront pas.Nous sommes somme dans une situation de bonne entente avec les voyageurs, il est rgulier quon nous klaxonne sur les route, car on ils sont familier au bus. Il y a une sorte de relation amicale donc une sorte de confort. () Il faut toujours faire attention de ne pas devenir une source daffection pour une famille, car comme eux on bouge et nous travaillons pour aider dautres campements et enfants.

    Lcole est un lieu dapprentissage et de rgles. Toulouse offre une vraie Z[Y\J[\YLWV\YStK\JH[PVUKLZLUMHU[ZP[PUtYHU[ZVVU[YH]HPSSLH]LJlinspecteur, ainsi que Monsieur Benoit Raffara. Mais on retrouve tou-jours des parents qui sont contre la scolarisation mais favorable aux bus mobiles: par fautes de moyens de transports, pas de places ou par simple refus. () Nous rcuprons des habitus la scolarit et on fait en sorte de suivre les mmes enfants pour un enseignement en continuit pour chaque lve. Il arrive que le groupe clate (dplacements de familles, HIZLU[tPZTLL[PSKPMJPSLKLSLZYL[YV\]LYWHYSHZ\P[L*OHX\LTH[PUVUne sait pas quel lve on aura, donc on a arrt de prparer les cours en amont.

    Constance & Eric, Portet sur Garonne 72

  • On se focalise sur lessentiel: lire et crire. a nous arrive de raliser des sance de dcouverte. La dure sur une matire KtWLUKKLSHKPMJ\S[tYLUJVU[YtLWHYSLZtSu]LZL_!HKKP-tion). () En 18 ans denseignement, je nai jamais russis transmettre un enfant le plaisir de lire. Pour les GDV, la lecture est fonctionnelle: lire un panneau de signalisation, un papier administratifle plaisir reste du monde des sdentaires. Le travail dcriture ayant le plus de succs, les gitans ont une vision ancienne de lducation.Lcole et le chez soi sont deux lieux diffrents pour les GDV, il ny a pas des suivis des parents, pas dinteraction donc pas un encouragement lapprentissage scolaire.

    La notion de beau est important chez les voyageurs car il y H\UL]PZPIPSP[tKLSHJV\SL\YL[KLSHLY[tSVYZX\LSLZtSu]LLUproduisent. On dcors nos bus de couleurs, de photos, pour t]LPSSLYSL\YPTHNPUH[PVU+HUZSLZJHYH]HULZVPSU`HWHZKLcouleurs, pas de jeux, donc les enfants apprcient raliser des travaux.

    A lcole il y a une notion de mlange, que ce soit avec les sdentaires ou dautres groupes de voyageurs, renvoyant un sentiment de peur chez les GDV. Certaines familles ne sentendent pas et nont pas le mme mode de vie. Les pasteurs ont un rle de leader, de sage mais ils ne peuvent rsoudre des tentions. On les retrouve durant les classes. Cest paradoxal, car cest communaut qui vit en groupe mais qui incapable de travailler ensemble. Lindividualisme y est fort, KVSHTtUHNLTLU[KL[HISLZPUKP]PK\LSSLZL[KLZLZWHJLZKLgroupe. Chaque lve cherche attirer lattention de lensei-gnant. Lesprit de comptition est trs fort, pas de solidarit entre eux (sauf des grands envers les plus petits).

    Le bus scolaire sinstalle toujours proximit du campement JHYJLY[HPUZWHYLU[ZUVU[WHZJVUHUJL3VYZKLUV[YLHYYP]t 9h, on se positionne un peu lcart sur le terrain pour divers raisons: que les enfants fassent le geste de dplace-ment vers lcole et sortir du cercle dintimit du campement. On se positionne toujours en position de dpart, car cest symbolique, on est chez eux donc il y a un respect.

    Maintenant on prend des enfants de 6 12 ans. Le collge est un luxe qui est inutile pour les voyageurs, au-del il ny a WHZKLWYVQL[:H]VPYSPYLL[tJYPYLLZ[Z\MZHU[Aujourdhui nous tentons de mettre en place de nouvelles m-thodes denseignement comme: les classes passerelles (9h/ZLTHPULQV\YUtLZX\PZVU[KLZJV\YZZWtJPX\LZWV\Yles GDV, mais qui doit tre amlior au niveau des transports, JHYSLZJSHZZLZZVU[_LZVYNHUPZH[PVUZVIQLJ[PMZ5V\Zcherchons aussi organiser des sorties culturelles, des ateliers KLJVUHUJLLUZVPV\LUJVYLKtJOHUNLHUKLZ[PT\SLYlenvie davancer socialement.

    La question du dracinement fait peur chez les GDV. Ce que peut offrir la socit sdentaire est un mirage. En tant quen-seignants, on a rien proposer de moins ou de mieux, notre but est dviter que la misre se reproduit dune gnration une autre.

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  • Pause.

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  • Relev vgtal

    La vgtation occupe une grande place autour du site de Suez. Bord par lcoulement du ruisseau de la Seillonne ou les passage dun train, cet espace vert offre un paysage agrable et color. Au-dessous des arbres, des changes, un cours, avec le maitre et ses lves, une projection du dernier Kusturica, un repas ou encore un concert tsigane par lassociation lAir des Balkans.

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  • PLATANE

    Croissance rapide

    Houppier large

    Feuillage caduc

    Grandes feuilles

    Hauteur maximale 45m

    (KtUPY (KtUPY

    (KtUPY

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  • BOULEAU PUBESCENT

    Croissance lente

    Feuillage caduc

    Petites feuilles

    Hauteur maximale 20 m

    (KtUPY

    (KtUPY(KtUPY

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    COTONEASTER

    Haie ou arbuste

    Houppier dense

    Fleurs blanches caduc

    Petites feuilles

    (KtUPY

    PANAIS SAUVAGE

    Herbe

    Houppier dense

    Fleurs jaunes caduc

    Grande feuilles poilues

    Hauteur maximale 1m

    (KtUPY

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  • Relev associations & activits existantes

    A travers ce projet, des espaces sont mis la disposition de SH]PSSLKLS

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    Lassociation Fauval Danse a pour objectif le dveloppement de la danse sous toutes ses formes et pour tout public, y compris les personnes en situation de handicap. Une multitude de danses vous sont proposes: salsa, rock, classique, jazz, danses africaine...[YH]LYZJLZHJ[P]P[tZ SVIQLJ[PMt[HU[KLZL MHPYLWSHPZPYIYHZZLYKPMMtYLU[LZJ\S[\YLZL[ MHPYLdcouvrir la danse.

    Lassociation MJC permet aux enfants et adolescents de se retrouver et de pratiquer du capoeira, du hip hop, de la zumba. Mais aussi des jeux, des cours de cuisine suivis de repas ou encore des tournois de tout genre.

    3HZZVJPH[PVUYtZLY]tH\_SSLZYLJY\[LZ[V\[LJH[tNVYPLZTHPZWYVK\P[\ULMMVY[WHY[PJ\SPLYsur les plus jeunes.

    ASBU Association sportive GHO8QLRQvolley-ball

    Associations sportives de lUnion

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  • La Cie des nounous est une association dassistantes maternelles. Elle a pour but daider et guider les futures assistantes maternelles mais aussi les parents. Lassociation propose des activits tout au long de lanne.

    LUnion Accueille est une association comptant plus de 300 adhrents auxquels sont of-fertes diffrentes activits pratiques. Des amitis et des relations se nouent en pratiquant soit de lAnglais, de lItalien ou de lEspagnol, du dessin, de la couture, des loisirs rcratifs. On retrouve aussi les cercles de lecture et de posie, les jeux de socit, le bridge et le scrabble.

    Accompagnement de demandeurs demploi leur insertion sociale et professionnelle au moyen de missions de travail. Services au particuliers, entreprises, associations, collectivits au moyen de mise disposition de personnel pour des tches varies : entretien de domiciles , de locaux, entretien de jardins, espaces verts, manutentions diverses, aides en cole.

    Associations dentraide de lUnion

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    Cest un espace de vie, de dtente, de rencontre, dinformations, de jeux, encadrs par des professionnels de la petite enfance, ouvert tout enfant g de 0 6 ans, accompagn par ses parents, par un membre de sa famille ou par un autre adulte responsable.

    L association, sintresse la vido et ses nombreux supports analogiques et numriques. Son activit sadresse aux collectivits et associations qui, dans un but culturel, veulent pro-mouvoir leur activit auprs du public ou en garder le souvenir.Ralisation galement de courts et longs mtrages avec des acteurs locaux et mme parfois KLZWHY[PJPWH[PVUZKHJ[L\YZPZZ\ZK\[Oto[YLV\K\JPUtTHMYHUsHPZ

    Lcole de musique, ouverte tous les ges, propose des cours individuels dinstrument et de la formation musicale en cours collectifs. Lveil musical accueille les enfants ds lge de 3 ans.

    Associations pdagogiques et culturels de lUnion

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  • Ateliers dalphabtisation pour adulte : dispens par lassociation Paroles et Expression ils permettent de lutter contre lillettrisme chez les adultes

    Projet photographique ce que je suis, ce que je voudrais treCoordonn par le service Jeunesse du Conseil Gnral Haute Garonne, avec le collectif Petit Cow Boy, Convivencia, MJC Escalquens, et les habitants des aires daccueil. Travail de photographie puis ralisation dun cours mtrage pour rompre avec les prjugs.

    Projet vnementiel Les Yeux Grand ouvertEvnement au bikini dans la prolongation du projet ci dessous. (installation de la salle, prparation des repas pour les artistes, initiation au mtier de journaliste avec le magazine toulousain Clutch)

    Rencontre autour du cirque : Centre de loisir de Muret, association les Pieds Nus cette rencontre a t entre jeune sdentaires, voyageurs et roms autour du cirque. Elle a permis de sensibiliser louverture lautre et la lutte contre les prjugs.

    Atelier radio organis par Convivencia, le festival Convivencia propose au cours de lt des concerts de musique du monde sur plus dune dizaine dcluses du canal du midi. Neuf jeunes gs de 13 18 ans, rsidents des aires daccueil de Toulouse, Ramonville et Escalquens on particip aux ateliers radiophoniques de Radio Com Unik dans les lieux associatifs de la commune de Ramonville. Cette activit sera poursuivie devant lintrt quelle a suscit chez les jeunes.

    Projet AlphaCode Projet sadressant une vingtaine de jeunes souhaitant sengager dans une dmarche dobtention du permis de conduire.

    Actions pdagogiques et culturelles de Mano

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  • 85

    *V\YZKLKHUZLHTLUJVWV\YSLZLUMHU[ZKLnHUZKLTHPnQ\PSSL[6IQLJ[PMJVUZVSP-der les structures musicales et rythmique. Organisation de spectacles par la suite, costumes fabriqus par les enfants

    Atelier darts plastiques durant les vacances de la Toussaint. Des enfants partir de 6 ans et leurs mres et les moins de 5 ans. Moyens de produire, de laisser une trace, de se poser. Collage, peinture, expositions des travaux...

    Projet sorties grands mres: favoriser la dmarche dorganiser une journe, prendre JVUHUJL]P]YL\ULQV\YUtLLUKLOVYZK\JHTWLTLU[L[ZHUZSLX\V[PKPLUKtJV\]YPY\UH\[YLlieu: Albie, Foix, rivire souterraine Labouiche...

    Jardin partag, en utilisant collectivement un terrain amnag en jardin. Lobjectif est de consolider lautonomie alimentaire, ouvrir le champ relationnel et les changes.

    Actions pdagogiques et culturelles de CCSP

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  • Lassociation lAir des Balkans prsente: Welcome in Tzinganie, festival ddi aux cultures tsiganes et balkaniques, favorable la mixit sociale. Depuis 2008, la ville dAuch, dans le Gers, propose ce voyage culturel et musical travers la Tziganie. Lobjectif est de dcouvrir et promouvoir la richesse culturelle de la minorit rom, crer des liens entre les communauts nomades et locales, dynamiser le dpartement davant-saison des festivals.3HZZVJPH[PVUVYNHUPZLUV[HTTLU[KLZWYVQLJ[PVUZKLSTZL_WVZP[PVUZZVPYtLZJVUJLY[ZHJ-tions pdagogiques auprs de famille roms et locales.

    Prsident: Barthlmy Chenaux

    LAssociation rgionale des Tsiganes et de leurs amis Gadj accompagne depuis bientt 30 ans les Gens du Voyage pour la reconnaissance de leurs droits et de leur culture sur le dpar-tement du Rhne. Lexistence mme de lARTAG repose sur la rencontre, la connaissance et le dialogue entre le monde du voyage et les sdentaires. Ses actions sont le service domiciliation, habitat et stationnement, mdiation sociale, accompagnement scolarit, actions culturelles, for-mation.Lassociation prsente depuis 2006: Festival itinrances tsiganes, consacr la culture des gens du voyage et des Tsiganes en France, unique dans la rgions Rhone-Alpes. La posie, la littrature, lart, la musique sont des rponses la haine, au mpris et aux bassesses.

    Prsident: Xavier Pousset

    venements culturels

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    Lassociation prsente le Festival Artistique et Culturel Django Reinhardt, a Samois sur Seine, durant le mois de juin. Cinq jours de musique, dans le cadre exceptionnel de lle du Berceau, pour rendre hommage au swing et la modernit du plus grand guitariste de jazz. Jeunes talents, N\YLZLTIStTH[PX\LZK\QHaaTHUV\JOLHY[PZ[LZKLU]LYN\YLPU[LYUH[PVUHSLJVTT\UPLU[autour de lhritage musical de Django Reinhardt. Convivialit et change autour du plaisir de partager la musique.

    Prsident: Jean-Pierre Guyard

    3HZZVJPH[PVU3H[JOV+P]HUVHWV\YI\[KL]HSVYPZLYSLZJ\S[\YLZ[ZPNHULZHUKLS\[[LYJVU[YLles prjugs et dencourager le dialogue entre les populations. Lobjectif du festival est de faire dcouvrir au grand public les diffrents aspects et origines des cultures tsiganes grce des manifestations artistiques et culturelles, ainsi que des actions plus militantes pour lutter contre les prjugs lgard des Roms. Le festival Latcho Divano est de mettre en lumire les cultures tsiganes dans toutes leurs ri-JOLZZLZL[ SL\YZKP]LYZP[tZL[KLWYV[LYK\UTVTLU[ MLZ[PMWV\YWVY[LY SLKtIH[Z\Y SH ]VPLpublique, faire partager les luttes et les tmoignages, avec lambition de sensibiliser un public toujours plus large et toujours plus nombreux. Concerts, cinmas, thtres, expositions, conf-rences et dbats, animent ce festival, au mois de mars et avril.Prsidente: Emilia Sinsoilliez

    venements culturels

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  • Pause.

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  • La SeillonneRuisseau

    Espace vert Proprit SNCF

    Centre de transfertDomestique

    Centre de transfert Suez,PSDVVHGH6HLOORQQHO8QLRQ

    HangarMobilier

    /8QLRQ$LUHGDFFHXLO16 places

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  • Centre de transfert SuezImpasse de Seillonne, lUnion

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  • EntrepotLieu de culte

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  • CentreLieu pdagogique & culturel

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  • Centrecole, cours, coute, rencontres

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  • EntrepotCultes & rassemblement

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  • CentreProjections en plein air

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  • Cheveux longs lisses noirsSourires blancs, carlatesCheveux courts, robustesSourires blancs, carlatesCheveux blancs rayonnantsMlange de gens diffrents

    Expression crite

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  • ChronogenseImpasse de Seillonne

    Lorigine de lhomme se confond avec un effort incessant pour matriser lespace en lamnageant THPZH\ZZPLUZ`KtWSHsHU[4HSNYtSPSS\ZPVUKLU-racinement et dimmobilit que suscitent limage des villages traditionnels et lattachement leur ter-roir des populations qui y vivent, le mouvement est la vrit des socits humaines

    Aug, LAnthropologue et le monde global, Ed.

    Fabrique du Sens, p. 99

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  • Coeur dchir, tristeFolie, dgout, abject!

    Folie toi lintolranceTu nes quignorance!

    Malgr tout, humainsNous tous, sereins

    Capables du pireMais du meilleur

    Eduquons, apprenonsConnaissons nous, rions

    culture universelleApproche de lautel

    Que par ailleursOffrent le meilleurDeux mmesCes bohmesCes humainsCes hommesNous

    CentreEnseignements & changes

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  • Pli sur plis, tel est le statut des deux modes de

    perception, ou des deux processus, microscopique

    et macroscopique. Cest pourquoi le dpli nest

    jamais le contraire du pli, mais le mouvement qui

    ]HKLZ\UZH\_H\[YLZ+tWSPLY ZPNUPL [HU[[X\L

    QLKt]LSVWWLX\LQLKtMHPZSLZWSPZPUUPTLU[WL[P[Z

    qui ne cessent dagiter le fond, mais pour tracer

    un grand pli sur le ct duquel apparaissent des

    formes, et cest lopration de la veille : je projette le

    monde sur la surface dune pliure12

    1 Cocteau, La difficult de lEtre, Ed. du Rocher,

    pp. 79-80

    2 Deleuze, Le pli, Ed. de Minuit, p. 124

    CentreProjections & expositions

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    Pause.

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  • Bibliographie

    Paysages en migrations, Les Carnets du Paysage n23, Actes Sud et lEcole Nationale Suprieure du Paysage 2012

    Lhomme nomade, Jacques ATTALI, Fayard 2003

    Maisons du Sahara : Habiter le dsert, Jean-Loc Le QUELLEC, Ccile TREAL et Jean-Michel RUIZ, Hazan 2006

    Une cole chez les tziganes, Jean Claude SANGAN, Droit et libert 1974

    Lenfant, lcole et le quartier: Les actions locales dentraide scolaire, Claudine DANNEQUIN, LHarmattan 1992

    La production de lespace, Henry LEFEBVRE, 4e Edition 2000

    Instincts et institutions, textes choisisi et prsents par Gilles DELEUZE, Professeur au Lyce dOrlans, Clas-siques Hachette

    Mille plateaux, Gilles DELEUZE et Flix GUETTARI, Editions de Minuit 1980

    Le pli, Gilles DELEUZE, Editions de Minuit 1988

    Vers une pdagogie institutionnelle-LYUHUK6

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    Chronogense: Penser lespace comme les nomades, par le temps

    Mathieu PERRIERMomar MT Fall

    Atelier UE.10EReprsentation-Espace-Contemporain 2015

    Francine ZarcosDaniel EstvezPatrick Prez

    02.07.2015

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  • 7V\YJL[[LUV\]LSSLt[HWLUV\ZYttJOPZZVUZZ\YSLZWHJLUVTHKLV\KLZUVTHKLZ(WYuZ\U[YH]HPSH\1er semestre nous avons pu analyser la vie des nomades dici (gens du voyage) et dailleurs (touaregs). +LZLUX\v[LZL[YLUJVU[YLZVU[t[VMMtUV[YLYtL_PVU
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    La recherche dun nouveau lieu pour y installer le projet, nous amne donc constituer de nouvelles rf-YLUJLZ7HYSPU[LYTtKPHPYLKL)tH[YPJL

  • $LUHVGDFFHXLOGHVJHQVGXYR\DJHToulouse

    Salle de spectacle au sein de la facult Paul Sabati. Situ en bor-dure du Canal du midi, cette es-pace culturelle est destin aux as-sociations tudiantes, de la facult.

    Le site, rpertori par le collec-tifs Illegal Painting, rponds plu-sieurs critres, en termes spatiales, KHJJLZZPIPSP[t KL Z\WLYJPL L[lexistence dactions culturelles, travers associations et lieu artis-tique et pdagogique. Le rapport avec les tudiants peut tre facteur positif pour lchange et une coha-bitation.

    Nanmoins, la salle nest pas considre comme un lieu dsaffect.

    Salle du CAP118 Route de Narbonne

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  • $LUHVGDFFHXLOGHVJHQVGXYR\DJHToulouse

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  • $LUHVGDFFHXLOGHVJHQVGXYR\DJHToulouse

    Site connu de la communaut gi-tane et et dEurope de lEst, la piste accueille rgulirement des familles de passage.

    Conseill par Matthieu Duperrex, la ralisation de performances peut y tre un atout aux vues des capa-cits.

    Lexistence de structures sur place, est prendre considration mal-gr un lieu, coup de tout rapport social, faisant face au priphrique.

    Piste de MontaudranChemin Carosse/Rue Tarfaya

    115

  • $LUHVGDFFHXLOGHVJHQVGXYR\DJHToulouse

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  • $LUHVGDFFHXLOGHVJHQVGXYR\DJHToulouse

    Considr comme le lieu sacr du NYHM[P[V\SV\ZHPUSLU[YL7YVLZ[\Ulieu partag entre la communaut du voyage et les adeptes du street art.

    Etant dsaffect, le btiment pos-sde des qualits despaces et de structures, proches celles du centre de tri de Suez (Impasse de Seillonne, Union). La familiarit des gens du voyages avec le site, peut aboutir des exprimentations enrichissantes et sociales.

    Le rle des graphers doit tre un thme mettre en avant, pour la suite.

    Entre Pro360 Avenue des Etats-Unis

    117

  • $LUHVGDFFHXLOGHVJHQVGXYR\DJHToulouse

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  • Ce site prsente des qualits qui nous paraissent intressantes pour accueillir lvnement que lon sou-haite faire. Il sagit notamment de : linstallation dj sur place de quelques familles de voyageur, une qualit structurelle, spatiale et architecturale. Cest aussi un site qui est de fait partag par diffrentes com-munauts : quelques fois les voyageurs viennent sy installer, quelques fois les graffeurs viennent y faire des performances et quelques fois des squatteurs gadjs viennent y habiter quelques jours. Il rpond donc une proccupation majeure de notre projet : la mixit, lide de partager un lieu. Par ailleurs, il est n\ULtJOLSSLZH[PZMHPZHU[LWV\Y\UMLZ[P]HS!ZHZ\WLYJPLLZ[SHYNLTLU[Z\MZHU[LSLZWHJLULTHUX\LYHdonc pas pour faire des exprimentations, bien au contraire. Il nous parait toutefois important de tenter KLTL[[YLLUYLSH[PVUSHJVTT\UH\[tKLZ]V`HNL\YZL[JLSSLKLZNYHMML\YZ(\TVTLU[VUV\ZtJYP]VUZces lignes, le site nest occup que par les tsiganes. Et ces derniers sont installs sur le cours du devant et du derrire des diffrents btiments. Manifestement, les diffrents btiments, dans un tat dlabr, ne sont pas utiliss par les gens du voyage. Est ce dire que les tsiganes et les graffeurs ne se croisent pas en mme temps sur le site? Nos prochaines enqutes et exprimentations nous permettront sans doute Kv[YL_tnJLZ\QL[

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