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1 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014 L’Observatoire de la corruption et du développement de la Transparence au Maroc DU 18 AU 24 OCTOBRE 2014 N° 334 Dans ce numéro : MAROC 2 -10 INTERNATIONAL 11 A SAVOIR 12 Projet financé par Transparency International Association reconnue d’utilité publique

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1 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

L’Observatoire de la corruption

et du développement de la

Transparence au Maroc

DU 18 AU 24 OCTOBRE 2014

N° 334

Dans ce numéro :

MAROC 2 -10

INTERNATIONAL 11

A SAVOIR 12

Projet financé par Transparency International Association reconnue d’utilité publique

2 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

La première rencontre de sensibilisation des élèves à la lutte contre la corruption organisée mardi 21 octobre à Rabat par l’Instance centrale de prévention de la corruption, la radiation des titres de la Compagnie générale immobilière de la Bourse de Casablanca à la demande du ministère de l’économie et des finances, les résultats du Baromètre BearingPoint présentés mercredi 22 octobre au siège de la CGEM qui montrent que la corruption arrive en tête des risques les plus cités par les entreprises avec 67%, constituent l’essentiel de cette revue de presse. Le A Savoir de cette semaine est consacré à la décision-cadre du Conseil de l’Union européenne relative à la lutte contre la corruption dans le secteur privé.

« Dans le cadre de ses actions de sensibilisation, l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) a organisé mardi 21 octobre dernier, à l’école Ahmed Cherkaoui à Rabat, la première représentation d’un spectacle de marionnettes destiné à sensibiliser le jeune public à la thématique de la corruption. Deux cents élèves ont pu ainsi suivre ce spectacle durant toute une matinée et ont reçu une bande dessinée bilingue (en arabe et en français) sur le même thème. Par ailleurs, l’Instance prévoit d’organiser une tournée dans sept régions du Royaume afin de sensibiliser les élèves des différentes écoles à l’importance de la lutte contre la corruption. “Aujourd’hui, nous concrétisons une première action d’un projet ambitieux qui nous tient à cœur au sein de l’Instance, à savoir nous rapprocher des jeunes dans notre mission de sensibilisation et d’éducation aux valeurs d’intégrité. Pour nous, c’est un moment émouvant parce que ces enfants sont le symbole du futur et l’espoir d’un avenir meilleur. En initiant ces jeunes aujourd’hui aux valeurs de citoyenneté, nous les préparons à assumer leurs responsabilités comme acteurs de demain…”, a souligné Abdeslam Aboudrar, président de l’ICPC. L’initiative lancée par l’ICPC est financée par l’ambassade de France…»

« Un accord-cadre de collaboration et d’échange a été signé en marge de cet événement entre l’ambassade de France au Maroc et l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC). En vertu de cette convention, la France s’est engagée à apporter un montant de 500 000 dirhams à la mise en œuvre des actions fixées par les deux parties. Il s’agit en l’occurrence d’appuyer les actions de sensibilisation mises en place par l’ICPC, de promouvoir la coopération dans des projets de sensibilisation à la lutte contre la corruption et de soutenir la coopération institutionnelle avec des organismes français à vocation similaire. Lors de l’activité de sensibilisation financée, organisée par

MAROC

FOCUS : EDUCATION : L’ICPC ENTAME UNE TOURNEE DE SENSIBILISATION DES ELEVES A

LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

22/10/2014 Sensibilisation : la

corruption expliquée aux enfants

22/10/2014 Sensibilisation anti-corruption : signature

d’un accord-cadre entre l’ICPC et l’ambassade de France

Education

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3 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

l’ICPC mardi 21 octobre à l’école Ahmed Cherkaoui à Rabat, Charles Fries, ambassadeur de France au Maroc, a mis l’accent sur le rôle que peuvent jouer les citoyens dans la prévention contre la corruption qui revêt différentes formes… »

4 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

Lors d’une conférence nationale sur « Le droit d’accès à l’information dans le cadre de la Constitution et les normes internationales » organisée à Tanger, le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme, Mohammed Essabbar, a appelé au respect des standards internationaux dans l’élaboration du projet de loi sur le droit d’accès à l’information. M. Essabar estime que toute loi relative au droit d’accès à l’information devrait être basée à la fois sur les dispositifs constitutionnels et les normes du droit international.

« Créée au cours de la précédente session de printemps, la neuvième commission parlementaire permanente chargée du contrôle des finances publiques n’a pas pu encore exercer toutes ses prérogatives. Jusque-là, ses membres se sont penchés sur l’étude des rapports de la Cour des comptes, conformément aux dispositions du règlement intérieur de la Chambre des représentants. Parmi les réalisations phares figure l’adoption d’un rapport sur la réforme de la Caisse de compensation contenant 14 recommandations, qui devra être bientôt adopté en séance plénière. La commission travaille aussi sur la question du soutien financier apporté à la société civile. Un rapport approfondi sur ce dossier, premier du genre, sera finalisé prochainement après son examen avec le ministre de l’intérieur et celui de l’économie et des finances, notamment sur le volet de l’Initiative nationale pour le développement humain. Pour pouvoir activer toutes les missions de la commission (le contrôle et le suivi des dépenses publiques et l’examen des projets de loi), il faudra attendre l’élaboration par le bureau de la Chambre, du programme annuel du contrôle qui est fixé en concertation avec les groupes et les commissions parlementaires au début de chaque session automnale, selon Idriss Adoui Skelli, président de cette commission, dans une déclaration au Matin… Il s’avère nécessaire de clarifier les missions de cette commission qui se chevauchent avec celles de la commission des finances et du développement économique, surtout sur le plan législatif… » Voir le lien : http://bit.ly/1yjORtS

MAROC

DIVERS

Economie - finances

25/01/2010

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25/01/2010

21/10/2014 Chambre des représentants : nécessité de clarifier les

missions de la commission de contrôle des finances publiques

Accès à l’information

25/01/2010

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25/01/2010

20/10/2014 Le secrétaire général du CNDH appelle au respect

des standards internationaux dans l’élaboration du projet de loi sur le droit d’accès à l’information

5 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

« Le projet de loi de finances 2015 revient sur la réforme du dispositif de gouvernance et de contrôle financier de l’Etat sur les entreprises et établissements publics (EEP). En effet, la généralisation de contractualisation des relations entre l’Etat et les EEP fait une apparition en force s’imposant comme une nécessité et un moyen de contrôle. Ainsi, en conformité avec les orientations du gouvernement, le processus de généralisation de la contractualisation des relations entre l’Etat et les EEP se poursuit avec la conclusion de nouveaux contrats-programmes et la préparation d’autres…. Dans le cadre de la réforme du dispositif de gouvernance et de contrôle financier, le projet de loi annonce la conduite par le ministère des finances d’une étude visant la gestion active de portefeuille public avec pour finalité le renforcement du leadership des EEP dans la création de valeur, l’amélioration de la compétitivité, la diversification des sources de croissance et le développement de l’investissement. Par ailleurs, le projet de loi rappelle que le projet de convergence du Code général de normalisation comptable vers les normes comptables internationales, qui vise la mise à jour du cadre de l’information comptable et financière, revêt une importance particulière dans la mesure où il participera à l’amélioration du climat des affaires au Maroc…»

« La Chambre des conseillers a adopté mercredi 22 octobre à l’unanimité, lors d’une séance plénière, le projet de loi organique relative à la loi de finances. Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances chargé du budget, Idriss Azami Al Idrissi, qui présentait ce projet, a souligné que la réforme de la loi organique de finances visait à actualiser cette loi pour qu’elle soit en phase avec les dispositions de la Constitution, en matière de finances publiques, accompagner la nouvelle dynamique de la régionalisation avancée, contribuer au renforcement de la déconcentration administrative et favoriser la cohérence entre les interventions de l’ensemble des acteurs au niveau territorial. Cette loi organique ambitionne aussi de renforcer le rôle de la loi de finances comme outil majeur pour mettre en œuvre les politiques publiques et les stratégies sectorielles... Ce projet, a relevé le ministre, s’assigne également pour objectifs la consolidation de l’efficacité et de l’efficience des politiques publiques ainsi que de leur coordination et leur cohérence. Il vise en outre l’amélioration de la qualité des services et la maîtrise de leur coût… Le renforcement de la transparence des finances publiques, l’amélioration de la lisibilité budgétaire, la consolidation du rôle du Parlement dans le contrôle du budget et l’évaluation des politiques publiques… figurent aussi parmi les objectifs de cette loi organique… »

« Le montant global déclaré au titre de la contribution libératoire sur les avoirs détenus à l'étranger, une mesure introduite dans la loi de finances 2014, a atteint 2 milliards de dirhams (MMDH) jusqu'à aujourd'hui, et cette opération, qui prendra fin le 31 décembre 2014, "ne sera pas renouvelée", a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre de l'économie et des finances, Mohamed Boussaid. "Le

22/10/2014 Projet de loi de finances 2015 : focus sur la gouvernance et

le contrôle financier des entreprises et établissements publics

23/10/2014 Parlement : la Chambre des conseillers adopte à

l’unanimité le projet de loi organique relative à la loi de finances

24/10/2014 Contribution libératoire sur les avoirs détenus à

l’étranger : 2 milliards de dirhams déclarés et l’opération « ne sera pas renouvelée »

6 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

montant total déclaré jusqu'à aujourd'hui au titre de la contribution libératoire sur les avoirs détenus à l'étranger s'est établi à 2 MMDH, dont 56% concernent les transferts de fonds et 36 % les actifs immobiliers (...) et la tendance devrait s'accélérer durant les deux derniers mois de l'année en cours, vu que les Marocains ont été rassurés quant à la confidentialité de leurs données", a assuré M. Boussaid, qui s'exprimait lors d'une conférence pour la présentation du projet de loi des finances

2015 à la presse…»

« Les groupes parlementaires de l’Istiqlal et de l’USFP ont présenté, devant la commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants, une proposition de loi relative à la création d’une instance nationale chargée du suivi et du contrôle des élections. Présentée en présence du ministre de l’intérieur, Mohamed Hassad, et du ministre délégué à l’intérieur, Charki Draiss, cette proposition de loi vise la création d’une instance indépendante chargée des élections. Selon les concepteurs du texte, l’instance a pour objectif de consacrer la confiance dans l’opération électorale et la garantie d’élections démocratiques pluralistes, libres et transparentes. La députée socialiste Hassna Abouzid, chargée de la présentation du projet, affirme qu’à travers cette proposition les partis estiment garantir la crédibilité et la transparence du scrutin. La proposition veut aussi assurer un recensement électoral transparent basé sur l’inscription spontanée sur les listes électorales. »

« Stupeur et tremblements dans les milieux d’affaires au Maroc. Anass Alami, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), a été déféré le 15 octobre devant la cour d’appel de Fès. Le patron de la tentaculaire CDG a été entendu avec 22 cadres et employés du groupe. A leur tête, Ali Ghannam, directeur général de la Compagnie générale immobilière (CGI), filiale de CDG Développement, pendant financier de la vieille dame de Rabat dans l’aménagement territorial. Les chefs d’accusation sont particulièrement lourds : escroquerie, dissipation de deniers publics et constitution de bande organisée. Ces conclusions émanent notamment des résultats de l’enquête menée depuis août par la brigade nationale de la police judiciaire sur les irrégularités de certains projets de la CGI dans le nord du pays. A l’origine de cette histoire, qui prend les allures d’un nettoyage au sein de la plus grande institution financière du Royaume, des plaintes de Marocains résidant à l’étranger adressées directement au cabinet royal, il y a quelques mois. “Ce sont des clients mécontents de la finition de leurs appartements dans le projet Madinat Bades de la CGI à Al Hoceima. Ils n’ont saisi le roi qu’après avoir épuisé tous les recours”, raconte un élu local de la ville… »

Habitat-immobilier

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19-25/10/2014 Maroc : la gestion de plusieurs projets

immobiliers de la Caisse de dépôt et de gestion fait l’objet d’une enquête pour irrégularités techniques et financières

Elections

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24/10/2014 Supervision des élections : l’USFP et l’Istiqlal réclament une

instance nationale pour le suivi et le contrôle

7 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

« Le séisme qui a ébranlé la Compagnie générale immobilière (CGI) durant l’été, à la suite de l’intervention du roi demandant une enquête conjointe des ministères de l’intérieur et des finances au sujet de l’opération Madinat Bades à Al Hoceima, n’en finit pas avec ses répliques. Après l’enquête menée sur les dysfonctionnements financiers de la Compagnie, et la mise en accusation pour dissipation de deniers publics du top management de la CGI et de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), voilà que le ministère des finances a demandé et obtenu la radiation de la valeur CGI de la Bourse de Casablanca. Mais uniquement pour les actions cotées, et non pour les obligations émises. Le communiqué annonçant la radiation est tombé mercredi 22 octobre, surprenant tout le monde, et en premier l’encadrement de la CGI et les investisseurs, petits ou grands, en bourse. La première question qui se pose est la régularité de la démarche du ministère des finances… Ni la CGI ni le ministère des Finances ne semblent en mesure de répondre… » Voir le lien : http://bit.ly/12iGMLF

« La Chambre des conseillers a adopté à l’unanimité, lors d’une séance plénière, mercredi 22 octobre 2014, le projet de loi no 108-13 relatif à la justice militaire. Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’administration de la défense nationale, Abdellatif Loudiyi, qui présentait ce projet, a souligné que ce texte représente “une phase pionnière et un saut qualitatif dans le processus de réforme du système judiciaire, conformément aux directives du roi et en application des dispositions de la Constitution de 2011”. Ce projet vise à réaliser une réforme globale et profonde du code de justice militaire, promulgué en 1956, pour qu’il soit en accord avec les dispositions de la nouvelle Constitution, et à renforcer les fondements d’une justice indépendante et spécialisée garantissant les droits et les libertés… »

« Un arrêté signé par le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Boussaïd, et qui annonce la dématérialisation des marchés publics, a été publié dans la version arabe du Bulletin officiel no 6298 du 09 octobre 2014. Cet arrêté sur la dématérialisation des marchés publics fait partie du

Marchés publics

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23/10/2014 La dématérialisation de la commande publique entre en

vigeur à partir de janvier 2015

22/10/2014 Et soudain, la CGI se retire de la

Bourse de Casablanca

Justice

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24/10/2014 Le projet de loi relatif à la justice militaire adopté par

la Chambre des conseillers

8 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

programme de dématérialisation de la commande publique. Il détermine les conditions de dépôt et de retrait des plis et des offres des concurrents par voie électronique dans le portail des marchés publics. Le texte détaille également les conditions et les modalités d’ouverture des plis et l’évaluation des offres des concurrents par voie électronique. Il annonce l’entrée en vigueur de la dématérialisation de la commande publique à partir de janvier 2015, notamment pour les commandes dont la valeur est égale ou dépasse les 5 millions de dirhams (hors taxes). En ce qui concerne les marchés publics d’une valeur estimée à 2 millions de dirhams et plus (hors taxes), ce texte ne leur est applicable qu’à partir du 1er janvier 2016. A partir de 2017, la dématérialisation, précise le texte, sera généralisée pour toutes les commandes publiques, quelle qu’en soit la valeur. »

« L’actuel code de la presse semble vivre ses dernières heures. C’est dans moins de deux mois que le gouvernement compte mettre le projet du nouveau code dans le circuit d’adoption, après une période de discussion publique. Cette dernière a démarré samedi 18 octobre dernier à Tanger. En effet, c’est à la Maison de la presse, inaugurée en avril dernier, que Mustapha El Khalfi, ministre de la communication, a présenté le texte final du projet de code de la presse et de l’édition. Le document qui restera en discussion publique durant un mois (son texte est en consultation libre sur le site du ministère : mincom.gov.ma) présente de nombreuses nouveautés qui, selon le ministre, entendent doter le pays d’un “code moderne qui garantit la liberté de la presse et le respect de la déontologie”… »

« Après une très longue pause, le procès de l’affaire CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) a repris mardi 21 octobre à la cour d’appel de Casablanca. Au cours de cette audience, la cour a décidé de recourir à la force publique pour convoquer l’un des témoins dans l’affaire CNSS Cette mesure a été prise après avis du procureur général du roi. Le témoin, Lahcen Bahij, n’a pas répondu à de précédentes convocations. Il devra en principe répondre présent à la prochaine audience prévue le 20 novembre. La défense avait rappelé au tribunal sa requête initiale : convoquer des témoins clés pour préserver les droits des accusés. Le procès dans cette affaire concerne plus d’une vingtaine de personnes poursuivies notamment pour dissipation de deniers publics. A titre de rappel, ce procès-fleuve qui a démarré le 4 octobre 2011 n’a pas encore connu d’issue.»

22/10/2014 Code de la presse et de l’édition : le

projet final présenté par le ministère de la communication

22/10/2014 Affaire CNSS : un témoin à convoquer d’urgence

Santé – médicaments-mutuelles

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Médias

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9 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

La chambre criminelle de la cour d’appel de Fès a acquitté des responsables du ministère de l’agriculture à Midelt et à Khénifra qui étaient poursuivis pour dissipation de deniers publics et faux et usage de faux, lors de la cession de trois lots de terrains destinés à l’exploitation agricole dans le cadre du plan Maroc vert.

Dans un entretien accordé au Matin du 20 octobre 2014, Abdeslam Aboudrar, président de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), déclare à propos de la nouvelle instance : « notre grande attente est que la loi prévue réponde aux dispositions de la Constitution de 2011. A cet effet, nous insistons sur trois points essentiels : les garanties de l’indépendance de la future instance, notamment en matière de ressources financières et humaines, la nécessité d’élargir la définition même de la corruption pour englober l’ensemble des actes cités par l’article 36 de la Constitution et de se conformer aux dispositions de l’article 167 [N.D.L.R l'article 167 de la constitution est consacré aux attributions de l'instance]. Enfin, la loi est appelée à élargir les nouvelles prérogatives de l’instance relative à l’autosaisine, sachant que le projet initial adopté par l’assemblée plénière de l’ICPC avait précisé que les investigations auraient un caractère pré-judiciaire. » «...La future instance gardera ses prérogatives en matière de prévention, mais elle sera également dotée d’un pouvoir d’investigation et d’autosaisine devant s’arrêter là où commence le rôle de la justice…», a également souligné M. Aboudrar qui considère que la mise en place d’une stratégie nationale et d’autres mesures est nécessaire pour combattre la corruption et assurer la transparence. »

« Le ministre de la fonction publique a parcouru la moitié du chemin, concernant les concertations régionales menées autour du projet de réforme de la fonction publique. La rencontre tenue à Oujda le 22 octobre a permis d’avancer sur plusieurs points inscrits au programme des réunions, et 4 étapes doivent encore avoir lieu. Le gouvernement a présenté un bilan d’étape, axé essentiellement sur la refonte globale du Statut général de la fonction publique et des textes réglementaires y afférents, la qualité du service public, la simplification des procédures administratives, la concentration ainsi que la mise en œuvre de la bonne gouvernance. “L’évaluation et le suivi de ce programme, ainsi que son enrichissement, sont cruciaux”, a expliqué Mohamed Moubdii à Oujda, avant d’ajouter que “le forum

Secteur public

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20/10/2014 Abdeslam Aboudrar, président de l’ICPC : « la loi est appelée

à éclaircir davantage les nouvelles prérogatives de l’instance relatives à l’autosaisine »

24/10/2014 Réforme administrative : l’Oriental sensibilisé

Secteur agricole

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18-19/10/2014 Fès : la cour d’appel acquitte des responsables du

ministère de l’agriculture poursuivis pour dissipation de deniers publics

10 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

mis en place sur le site web du ministère pour recueillir les propositions et recommandations des citoyens, des universitaires et de toute personne concernée permettra au gouvernement de classer les remarques et les recommandations qui seront prises en considération dans le cadre du plan du ministère”… »

« L’étude du baromètre du développement international (Baromètre BearingPoint) a été présentée mercredi 22 octobre au siège de la Confédération générale des entreprises du Maroc. Le patronat étant également associé à cette deuxième édition. Le baromètre repose sur un questionnaire soumis à un panel d’entreprises ainsi que sur les témoignages d’acteurs de la promotion de l’export. Le questionnaire a été construit par l’équipe BearingPoint Maroc avec la collaboration de consultants internationaux. Les profils interrogés sont le management et les responsables de stratégies de l’export. Le sondage a été mené par deux canaux : un mailing adressé par internet et des entretiens avec des chefs d’entreprises. Le premier canal a été exploité entre juin et juillet 2014 alors que les entretiens se sont déroulés au cours du mois de septembre. Les résultats de cette étude montrent que la corruption occupe la première place des risques les plus cités par les entreprises avec 67%... »

Le ministre chargé des relations avec le Parlement et la société civile, Lahbib Choubani, a indiqué que le gouvernement procèdera prochainement à la promulgation de la loi formant code de la société civile. Composé de 150 articles, ce code vise à encadrer la relation entre l'Etat et les associations, a souligné le ministre lors du 9ème forum des associations tenu samedi 19 octobre dernier à Tiznit. Le ministre a par ailleurs affirmé que le soutien public au tissu associatif dépendra de la situation légale et de la gouvernance de chaque association.

Secteur privé

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23/10/2014 Baromètre BearinPoint : la corruption arrive en tête des

risques les plus cités par les entreprises avec 67%

Société civile

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21/10/2014 La loi sur les associations bientôt promulguée ?

11 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

« La justice turque a abandonné, vendredi 17 octobre, ses poursuites contre cinquante-trois personnes, dont deux fils d'anciens ministres, inculpées dans une retentissante affaire de corruption qui a fait trembler le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir l'hiver dernier, a rapporté l'agence de presse officielle Anatolie. Le procureur d'Istanbul, chargé de l'enquête, a prononcé un non-lieu général, arguant d'un « manque de preuves », d'« irrégularités dans la collecte des preuves » et de « l'absence d'éléments prouvant que ces personnes faisaient partie d'une organisation criminelle », selon Anatolie. Parmi les personnes mises hors de cause figurent Baris Güler et Kaan Caglayan, respectivement fils des ex-ministres de l'intérieur et de l'économie, ainsi que l'homme d'affaires d'origine azerbaïdjanaise Reza Zarrab et le directeur de la banque publique Halkbank, Süleyman Arslan. M. Zarrab était poursuivi pour avoir organisé un trafic illégal d'or avec l'Iran, sous embargo, en versant des pots-de-vin aux fils des deux ministres ainsi qu'à leurs pères. Les cinquante-trois suspects dans cette affaire avaient été interpellés à la mi-décembre dans le cadre d'une vaste opération anticorruption, qui a provoqué la démission de trois ministres et éclaboussé l'ensemble du gouvernement, y compris le premier ministre de l'époque, Recep Tayyip Erdogan, aujourd'hui président… »

Voir le lien : http://bit.ly/1wtx5oH

« La France, toujours mauvaise élève dans la lutte contre la corruption. Le groupe de travail de l’OCDE a exprimé jeudi 23 octobre “d’importantes préoccupations quant au caractère limité des efforts” de la France en matière de lutte contre la corruption internationale. Ce groupe de travail juge, dans un communiqué, que la France ne met pas en œuvre les réformes “annoncées initialement et toujours nécessaires” pour se conformer à la convention de l’OCDE sur la corruption d’agents publics étrangers, qui vise à éradiquer les pratiques de pots-de-vin et autres caisses noires dans l’attribution de gros marchés publics internationaux... La France avait déjà été rappelée à l'ordre en 2012, on lui demandait alors d'"intensifier ses efforts". Deux ans plus tard, l'organisation constate que ceux-ci ne sont pas suffisants. Le groupe de travail salue, certes, "plusieurs réformes significatives" dont la création du parquet national financier, l'augmentation des sanctions pénales - 24 nouvelles affaires ont été ouvertes depuis octobre 2012 - ou encore la possibilité pour les associations anti-corruption (comme Anticor) de se porter partie civile. Toutefois, la France ne met pas en œuvre "une partie significative des 33 recommandations formulées par le Groupe de travail"… »

Voir le lien : http://bit.ly/1wtZ4Tk

INTERNATIONAL

France

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23/10/2014 Lutte contre la corruption : l’OCDE épingle les efforts

«limités» de la France

Turquie

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25/01/201

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18/10/2014 Turquie : non-lieu général dans une affaire de corruption visant le gouvernement

12 Revue de presse N° 334 du 18 au 24 octobre 2014

Décision-cadre du Conseil de l’Union européenne relative à la lutte

contre la corruption dans le secteur privé

Le Conseil de l’Union européenne a adopté le 22 juillet 2003 une décision-cadre relative à la lutte contre la corruption dans le secteur privé. L’article 2 de cette décision-cadre oblige les Etats membres à pénaliser des actes de corruption effectués délibérément dans le cadre des activités professionnelles, notamment :

la corruption active qui est « le fait de promettre, d'offrir ou de donner, directement ou par l'intermédiaire d'un tiers, à une personne qui exerce une fonction de direction ou un travail, à quelque titre que ce soit, pour une entité du secteur privé, un avantage indu de quelque nature que ce soit, pour elle-même ou pour un tiers, afin que cette personne accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte en violation de ses obligations. »

la corruption passive qui « le fait pour une personne, dans l'exercice d'une fonction de direction ou d'un travail, à quelque titre que ce soit, pour une entité du secteur privé, de solliciter ou de recevoir, directement ou par l'intermédiaire d'un tiers, un avantage indu de quelque nature que ce soit, pour elle-même ou pour un tiers, ou d'en accepter la promesse afin qu'elle accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte en violation de ses obligations. »

Les activités professionnelles au sein des entités privées à but lucratif ou non lucratif sont également visées par la Décision-cadre qui instaure la responsabilité non seulement des personnes physiques (les employés), mais aussi celle des personnes morales (les entreprises).

Sources : http://bit.ly/10rAatx

http://bit.ly/1pI5Z7p

A savoir