l'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité
TRANSCRIPT
www.uspo.fr
Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine USPON°5
Le magazine deS OfficinaUx qUi anticiPent
Médicaments
et vigilance sur la route
L’officine @ l’heure de la modernitéet de la sécurité
Dans la trousse de l’été,ne pas oublier le bracelet sécurité
Un geste simple de prévention à l’initiative de
Face au succès des éditions précédentes, Actavis renouvelle son opération bracelet sécurité*.
Pour toute information complémentairewww.braceletactavis.quotipharm.com
Évitons l’angoissed’un enfant égaré
* da
ns la
lim
ite
des
stoc
ks d
ispo
nibl
es –
Pho
to n
on c
ontr
actu
elle
.
26 avenue Tony Garnier 69007 Lyon t 04 72 60 60 72
032-
AG-0
5/20
13 -
Pro
06/
2013
annonce Bracelet Actavis - arrow 210x297mm-PRO.indd 1 7/05/13 10:34:06
Annonceurs dans ce numéro : ALLIADISKLESIALes laboratoires :
ARROW•BIOGARAN•BOIRON•FOURNIER•HARTMANN•MYLAN•
©D
eklo
fena
k -
Foto
lia.c
om
La campagne de communication avec affiche et pétition mis à la disposition des officines dans le dernier numéro du journal « Officines Avenir » a rencontré un énorme succès :
• Succès auprès des patients qui ont signé la pétition de soutien à leur pharmacie avec plus de 950 000 signatures en 45 jours,
• Succès auprès des pharmaciens et de leurs équipes qui ont constaté l’attachement des patients à leur service de santé de proximité, à leur disponibilité, à leur compétence.
L’USPO remercie très sincèrement tous les pharmaciens pour cette mobilisa-tion et nous allons mettre à profit ces résultats pour les prochaines négocia-tions avec les pouvoirs publics.
L’évolution de notre métier est nécessaire. Elle doit se faire avec prudence, pas à n’importe quel prix, au risque de déstabiliser une partie des pharmacies si les objectifs sont brutaux, intenables et non lisibles.
Le contexte économique est difficile. Nous devons garder tous les atouts de la profession avant les prochains arbitrages. Notre succès sur les économies génériques est un élément en notre faveur et nous devons l’utiliser pour éviter des TFR et des modifications de règles de calcul de marge et de remises. Le refus de signer l’avenant générique par un syndicat pénalise ce dossier et ses conséquences peuvent être catastrophiques et irréparables pour l’équilibre économique de nos officines.
Le débat sur internet fait aussi beaucoup de mal à notre profession et les menaces de dérèglementation dans l’ombre du rapport Attali planent dans les ministères et inquiètent beaucoup l’USPO.
Nous continuons avec cohérence et constance à défendre les valeurs de notre profession qui mérite toute la confiance des patients contre les prédateurs en tout genre.
Bien confraternellement,
Économie 2Génériques : Prime 2012, Objectifs 2013
Honoraire de dispensation 2014 : le point
ProsPective, Avenir 8PREPS : une expérimentation unique Ville/HôpitalLa mutualité française innoveLe calendrier des vaccinations 2013: - questions/réponses - nouveau calendrier vaccinalMédicaments sous surveillance renforcéeAsthme, le 2e entretien pharmaceutique en vue !
Brèves
Scannérisation : zéro papier enfin !DASRI et DASTRI : point d’étape
13Guide N°1 « patients sous anticoagulants oraux » : vente en ligne 17
FormAtion 16DPC : que faire en pratique ?
Pour vous Aider dAns votre quotidien 12
Enfin une messagerie sécurisée dédiée aux échanges professionnels !
ActuAlitÉs syndicAles 15L’USPO, Carte Blanche Partenaires et Swiss Life s’unissent pour sensibiliser les patients.
édit
o
Officines Avenir Publication de la SAS IDEA&CO, au capital de 1000 €43 rue de Provence - 75009 PARISTél. 01 46 47 20 80 / Fax 01 71 18 34 10
Directeur de publication : Gilles BonnefondDirecteur de la rédaction : Brigitte BouzigeComité de rédaction : Marie José Auge Caumon, Brigitte Bouzige, Daniel Burlet, Bertran Carlier
Conception, réalisation, impression : VALBLOR 67400 ILLkIRCh-GRAFFENSTADEN 13010956
Dépôt légal - n°ISSN 2258-4609Abonnement annuel 30 € - Parution trimestrielle
Je soutiens mon pharmacien
Gilles Bonnefond Président de l’USPO
éconoMie
Le doublement de la prime, un objectif pour maintenir l’économie de l’officine
I- L’avenant relatif à la fixation d’objectifs de délivrance de spécialités génériques
L’objectif national de substitution demeure à hauteur de 85 % sur l’ensemble du périmètre du répertoire actualisé à juin 2012.
Le dispositif renforcé en 2012 de « tiers payant contre génériques » est maintenu. En cas de non-respect, la menace de blocage de lots ne pourra être effective qu’après avoir averti les pharmaciens concernés. Le seuil de déclenchement des sanctions pour non-respect du tiers payant contre génériques est désormais fixé à 65 % du taux de substitution.
Les pharmacies renseignant la mention « non substituable » prévue dans la version 1.40 des logiciels pourront expliquer leurs difficultés en Commission Paritaire Locale si nécessaire.
Enfin , sur le site Ameli.fr, les pharmaciens pourront suivre leur taux de substitution par trimestre.
Les blocages a priori ou les récupérations d’indus décidés unilaté-ralement par certaines CPAM ne sont pas conventionnels. Si cela vous arrivait, contactez immédiatement votre syndicat USPO qui le contestera en commission paritaire locale.
Un accord avec les médecins, les pharmaciens et l’assurance maladie pour promouvoir la politique générique est envisagé également dans cet avenant.
Numéro indicateur
Indicateur Seuil bas
Taux de départ
Seuil inter.
Economie potentielle
1 ATORVASTATINE 57 % 77 % 82% 35,2 M€
2 ESOMEPRAZOLE 38 % 58 % 63% 51,8 M€
3 CLOPIDOGREL 41 % 61 % 66% 41,7 M€
4 RAMIPRIL 67 % 87 % 92% 9,0 M€
5 OLANZAPINE 46 % 66 % 71% 21,4 M€
6 AMLODIPINE 66 % 86 % 91% 5,7 M€
7 VALSARTAN + hCTZ 51 % 71 % 76% 12,1 M€
8 LETROZOLE 26 % 46 % 51% 18,5 M€
9 VALACICLOVIR 57 % 77 % 82% 7,6 M€
10 RISPERIDONE 48 % 68 % 73% 10,3 M€
11 LERCANIDIPINE 49 % 69 % 74% 10,7 M€
12 VALSARTAN 54 % 74 % 79% 8,8 M€
13 PAROXETINE 68 % 88 % 93% 3,7 M€
14 VENLAFAXINE 60 % 80 % 85% 5,6 M€
15 CANDESARTAN 49 % 69 % 74% 10,7 M€
16 NEBIVOLOL 30 % 50 % 55% 12,9 M€
17 RISEDRONATE 17 % 37 % 42% 15,0 M€
18 LOSARTAN + hCTZ 23 % 43 % 48% 11,5 M€
19 CEFPODOXIME 69 % 89 % 94% 2,2 M€
20 LOSARTAN 36 % 56 % 61% 8,2 M€
21 REPAGLINIDE 22 % 42 % 47% 10,5 M€
22 ZOLMITRIPTAN 24 % 44 % 49% 9,5 M€
23 TRAMADOL 41 % 61 % 66% 6,1 M€
24 LATANOPROST 22 % 42 % 47% 9,0 M€
25 CANDESARTAN + hCTZ 40 % 60 % 65% 7,9 M€
26 Reste du répertoire * 56 % 76 % 81 % 196,7 M€
II- L’avenant n°2 à la convention nationale
La prime sera calculée au titre de l’ensemble de l’année 2013 sur le périmètre suivant :
➔ Inclusion de toutes les molécules dont le brevet est échu à juin 2012 avec une mise en avant de 25 molécules priori-taires et une 26e ligne « Reste du répertoire » qui représente à elle seule 1/3 des économies, et donc 1/3 de la prime pour le pharmacien.
a – Liste des molécules du répertoire au 30 juin 2012
L’USPO a signé avec l’Assurance Maladie deux avenants sur les médicaments génériques permettant d’envisager en 2013 un doublement de la prime à hauteur de 150 millions d’euros soit en moyenne 6500 euros par officine.
L’USPO a obtenu un renforcement du respect de la convention et la clarification des méthodes de calcul sur l’exclusion des molé-cules difficiles à substituer au niveau de chaque pharmacie.
2
Pourquoi Mylan ?Entrez et découvrez.
Mylan, la gamme la plus largedepuis 13 ans (1)
Une gamme incontournable
675 spécialités (2) qui vous assurent un fort gain en marge (3)
(1) Depuis 2000, Mylan a toujours eu le plus grand nombre de spécialités en DCI commercialisées par un laboratoire de génériques (source CIP au 14/05/2013). (2) Nombre de présentations Mylan (source CIP au 14/05/2013). (3) Avec le plus grand nombre de présentations et la plus large gamme de spécialités inscrites au répertoire en nombre de spécialités commercialisées par un laboratoire de génériques (source CIP au 14/05/2013), Mylan offre la possibilité d’un gain en marge élevé.
Mylan SAS - 117, allée des Parcs - 69792 Saint-Priest CEDEX - RCS Lyon n° 399 295 385 -Tél. : +33 (0)4 37 25 75 00* V
oir
c’es
t cro
ire.
➔ Inclusion de quatre molécules plus récentes à fort poten-tiel d’économies
b – Molécules supplémentaires
Numéro indicateur
Date de première commercialisation
des génériques
indicateur Seuil bas
Taux de
départ
Seuil inter.
Economie poten-tielle
1 août 2012 IRBESARTAN 65 % 62 % 85 % 13,8 M €
2 novembre 2012 RABEPRAZOLE 60 % 26 % 80 % 11,7 M €
3 mars 2013 MONTELUkAST 50 % / 70 % 13,9 M €
4 avril 2013 TRAMADOL + PARACETAMOL
50 % / 70 % 18,0 M €
➔ Exclusion des groupes génériques suivants :
GroupePrime à la
performance
Tiers Payant contre
Génériques
Objectifs individuels
Objectif national de 85 %
l-ThYROXINE Exclus Exclus Exclus Inclusla classe thérapeutique des antiépileptiques à ce jour : LAMOTRIGINE, LEVETIRACETAM, TOPIRAMATE, VALPROATE DE SODIUM
Exclus Exclus Exclus Inclus
BUPRENORPhINE haut dosage Exclus Exclus Exclus Inclus
MYCOPhÉNOLATE MOFETIL Exclus Exclus Exclus Inclus
La stabilité des parques de génériques dispensés aux patients de plus de 75 ans sera appréciée sur 8 mois de l’année, du 1er mai au 31 décembre 2013. Les éventuelles ruptures de stock seront également discutées comme cela a été effectué en 2012.
Ces deux avenants ont également été signés par la CNAMTS, l’UNPF et l’UNOCAM.
Après avoir retardé l’aboutissement de cet accord, la FSPF n’est fina-lement pas signataire. Ce temps perdu représente une perte sèche pour l’officine alors que le taux de substitution stagne.
Il est regrettable que la prise en compte retardée des ruptures de stock dans le calcul de la stabilité des génériques se traduise par un paiement de la prime 2012 seulement en juin 2013. Nous avons obtenu l’assurance que le délai serait maintenant respecté.
Pour l’année prochaine, nous avons demandé le respect du paiement à fin mars.
Gilles Bonnefond
Président
Le maintien d’un taux de substitution à 85 % en fin d’année 2013 permet d’estimer la prime générique à hauteur de 150 millions d’euros contre 80 millions en 2012.
© T
ryfo
nov
3
éconoMie
Honoraires de dispensation :
réforme ou traquenard ?
Optez pour le Logiciel Métier enconstante évolution avec la profession
*0,1
5 €
TTC
/min
ute
Le Crystal Palace • 369/371 Promenade des Anglais06200 NICE • Tél. 0825 556 008* • www.alliadis.com
Prise en charge
du patientselon la nouvelle
convention pharmaceutique
Optimisation de la productivité
Coordination avec les
professionnels de santé
Pilotage etgestion de l’officine
• Réalisez et conservez vos entretiens pharmaceutiques
• Sécurisez la dispensation en cours• Bénéficiez de la base de données
la plus exhaustive du marché, mise à jour quotidiennement
• Développez et personnalisez le conseil au comptoir
• Télétransmettez vos pièces justificatives aux R.O.
• Réduisez le temps de recherche des médicaments
• Gagnez du temps dans les changements de prix sur les linéaires
• Bénéficiez d’une vision claire de laperformance de votre activité
• Disposez des conditions commer-ciales à jour de vos fournisseurs
• Identifiez le meilleur circuit de réapprovisionnement
• Obtenez les meilleurs tarifs• Dynamisez votre politique
commerciale
• Élargissez la sécurisation de votre dispensation
• Mutualisez vos achats• Accédez aux droits R.O et R.C
L’USPO est favorable à la mise en place progressive d’une rémunéra-tion plus indépendante du prix et des volumes de médicament, nous conduisons cette réflexion depuis plus de 12 ans et c’est un des piliers fondateurs de notre syndicat.
Nous avions largement anticipé mais bien seul à cette époque à avoir compris l’évolution nécessaire du métier et du mode de rémunération.
Les conditions sont malheureusement bien plus complexes mainte-nant et la fragilité à la fois du réseau et des pharmaciens nous impo-sent d’obtenir des garanties.
L’USPO souhaite un engagement de l’état sur un contrat pluriannuel permettant de négocier avec l’assurance maladie cette modification et éviter que des décisions de baisses de prix, de TFR ou de chan-gement des règles de prescription et de remboursement ne viennent tout remettre en cause.
Cette stratégie que l’USPO défend depuis presque un an est la bonne et les refus ou hésitations de nos interlocuteurs révèlent le risque d’arrière-pensées et du piège tendu qui se refermerait sur les négociateurs et la profession.
La signature de l’avenant générique avec un paiement à la perfor-mance représente déjà une augmentation significative supérieure à 2,5 % de notre rémunération qui nous permet de passer le cap de l’année 2013. Il n’est pas cohérent sur le plan politique et écono-mique de retarder cet avenant.
Nous continuons à réclamer la lisibilité et le pacte de confiance pour négocier en proposant de renforcer les rémunérations spécifiques sur les traitements substitutifs aux opiacés, la dispensation auprès des personnes âgées et un minimum de perception par ordonnance pour toutes les pharmacies par la mise en place d’un honoraire complé-mentaire de dispensation équivalent à l’honoraire de garde pour les ordonnances inférieures à 15 euros.
L’USPO est déterminée et constante dans sa politique de défense professionnelle, nous maintenons un cap qui donne de la crédibilité à notre action et qui nous permet de réussir comme le changement de calcul de marge sur les grands conditionnements.
Continuez à nous soutenir ; il n’y a pas de solution miracle comme certains tentent de le faire croire, mais un combat âpre et difficile pour faire reconnaitre notre métier et le revaloriser.
93,10 % des officines sont en version 1.40
dont 79,40 % en addendum 4
13,70 % en addendum 6
1% en addendum 2 bis (ne permet pas la lecture des CIP 13)
99,89 % des officines sont équipées de lecteurs V3
La combinaison d’un logiciel en version 1.40 avec un lecteur V3 permet la lecture des dates de dates de fins de droits et des cartes Vitale.
Source : CNAMTS avril 2013
données équipements
Sesam-Vitale
4
ProSPectiVe aVenir
Le PrePS* : une expérimentation unique Ville-Hôpital
Dans le prolongement de la loi hPST, professionnels de santé et institutionnels s’accordent sur la nécessité d’un décloisonnement des soins entre la ville et l’hôpital, garant de la consolidation et de la sécu-risation du parcours de soins des patients.
Les sorties d’hospitalisation, notamment, constituent un moment particulièrement critique pour la continuité de ce parcours, en termes de sécurisation de la prise en charge médicamenteuse.
D’après la littérature, 20 à 80 % des malades souffriraient de problèmes médicamenteux par défaut de continuité de l’information. La conciliation médicamenteuse exercée à l’entrée ou à la sortie permet d’éviter une partie de ces dysfonctionnements.
Qu’est-ce que la conciliation ? La conciliation médicamenteuse est l’acte de vérification des éventuelles discordances thérapeutiques dans le traitement du patient à son entrée ou à sa sortie d’hospitalisation. Il y a un intérêt grandissant pour cet exercice.Elle consiste, lors de l’hospitalisation, à effectuer une démarche auprès du patient et/ou de son médecin traitant et/ou de son pharmacien d’officine pour connaître tous les traitements pris réellement par le patient.
Afin d’évaluer le bénéfice du développement des relations entre pharmacien hospitalier et officinal, la Société Française de Phar-macie Clinique (SFPC), en partenariat avec les syndicats représen-tatifs de la pharmacie d’officine et l’Ordre des Pharmaciens, a initié une étude d’envergure sur les prescriptions médicamenteuses des sorties hospitalières.
Durant la période de novembre 2013 à novembre 2014 et d’une manière aléatoire, certains d’entre vous pourront être amenés à prendre en charge, au sein de leur officine, des patients inclus dans cette étude. Dans ce contexte, ces pharmaciens seront susceptibles d’être contactés par téléphone afin de répondre à un questionnaire consécutif à la prise en charge de leur patient.
Afin de contribuer au mieux à la finalisation de cette étude sans précédent, il est très important que toute l’équipe offi-cinale soit informée de cette étude.
*PREPS : Protocole de Recherche et d’Evaluation en Programme de Santé
Brigitte Bouzige
Vice-présidente USPO Membre commission paritaire nationale des programmes d’accompagnement
La conciliation d’ordonnance
NEUTRALISÉES
ODEURS
Sous-vêtement absorbant pour incontinence urinaire pour le jour.
Absorption renforcée, pour la nuit.
Fabricant : Paul HARTMANN AG. Dispositif médical de classe I. Lire attentivement les instructions fi gurant sur l’étiquetage. Date de création de la publicité : février 2013.
Un moyen sûr et effi cace pour développer vos ventes
super
UPSO
N°4
Ceinture avec élastiques souples à l’entrejambe pour un maintien parfait. Quasi invisible sous les vêtements.
Matière douce et 100% respirante, adaptée aux peaux sensibles.
« Neutralisateur d’odeurs » qui agit dès que le fl uide pénètre dans le coussin.Discrétion assurée !
55
ProSPectiVe aVenir
La Mutualité Française innove…
détection de la BPco en officine
Les missions des pharmaciens ont été élargies par les articles 36 et 38 de la Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (loi hPST), ce qui leur permet, notamment, de concourir à l’offre de soins de premier recours, de parti-ciper à l’éducation thérapeutique et aux actions d’accompagnement des patients, de proposer des conseils et prestations destinés à favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes.
Si beaucoup de pharmaciens se sont déjà engagés dans l’exercice de ces nouvelles missions, peu d’entre eux le font de façon coordonnée, faute de disposer de proto-coles et d’indicateurs de qualité validés au niveau national et de partenaires engagés à leurs côtés.
Les mutuelles santé, adhérentes à la Fédé-ration Nationale de la Mutualité Française (FNMF), réfléchissent actuellement à faire évoluer les relations qu’elles ont créées avec les pharmaciens à travers la gestion du tiers payant. Elles proposent un cadre plus global d’offre de services et prestations innovants tournés vers l’amélioration de la qualité de la prise en charge des adhérents.
Plusieurs pistes sont aujourd’hui envisa-gées parmi lesquelles une expérimentation de la détection de la broncho-pneumo-pathie chronique obstructive (BPCO) en officine. En effet, on estime que 2/3 des patients ne sont pas diagnostiqués ou le sont au stade du handicap respiratoire irréversible. La détection au stade précoce constitue un enjeu majeur d'amélioration de la prise en charge des patients, car elle permet d’enrayer la progression de la maladie. Les pharmaciens peuvent être des acteurs efficaces de cette détection, par leur proximité et leur disponibilité, dès lors qu’ils disposent d’un espace de confi-dentialité et d’une formation adaptée.
La rédaction du cahier des charges de ce projet d’expérimentation a été confiée à un groupe de travail composé de mutuelles et de représentants syndicaux des pharma-ciens libéraux et mutualistes. Il constitue le préalable de l’expérimentation qui doit être lancée en octobre. Par cette démarche, la Mutualité Française, premier acteur de prévention après l’Etat, souhaite démontrer le rôle central du pharmacien dans l’offre de soins de premier recours.
FNMF
En savoir plus sur la BPCO La BPCO est une maladie pulmonaire grave qui se traduit par une obstruction bronchique permanente et progressive. Elle évolue silencieusement jusqu'à ce que l'insuffisance respiratoire altère irrémédiablement la qualité de vie des patients. Le tabagisme est à l’origine de cette maladie dans plus de 80 % des cas. L’exposition professionnelle à des particules ou des substances chimiques aggrave le risque de développer une BPCO.
Aujourd’hui, cette pathologie encore trop méconnue touche en France entre 5 et 15% des adultes de plus de 45 ans, soit près de 3,5 millions de personnes. 100 000 patients sont atteints d’une forme sévère qui nécessite une oxygénothérapie à domicile. La mortalité est évaluée à 16 000 décès chaque année.
L’OMS considère qu’à l’horizon 2030, la BPCO sera la 4e cause de mortalité au rang mondial du fait du vieillissement de la population et de l'augmentation du tabagisme.
Sources :
- Programme d’actions en faveur de la BPCO 2005-2010 « Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO », Ministère de la Santé » et des Solidarités.
- Place du pharmacien d’officine dans la prise en charge de la BPCO, Journal de Pharmacie Clinique, Volume 31, Numéro 1, 51-60, Mars 2012, synthèse
6
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
ProSPectiVe aVenir
Médicaments sous surveillance renforcée
Tous les médicaments sont surveillés dès leur mise sur le marché. Leur inscription sur cette liste signifie qu’ils sont surveillés de manière plus étroite que les autres. Cette inscription s’explique notamment par un moindre recul d’expérience, du fait de leur mise sur le marché récente ou d’un manque de données sur leur utilisation à long terme.
En aucun cas, il ne s’agit d’une liste de médi-caments dangereux, ni même présentant un problème particulier de sécurité. Il s’agit simple-ment de médicaments pour lesquels les auto-rités sanitaires souhaitent pouvoir disposer de données complémentaires. L’attention des professionnels de santé et des patients est attirée sur l’importance de déclarer de façon systématique les éventuels effets indésirables qui pourraient être liés à ces médicaments.
Il ne faut donc pas interrompre un traitement quand le médicament fait l’objet d’une surveillance renforcée.
En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de son médecin ou de son pharmacien.
Comment reconnaît-on ces médicaments sous surveillance renforcée ?
Les médicaments sous surveillance renforcée sont identifiables par la présence d’un triangle noir inversé (aussi appelé « black symbol ») dans la notice d’information des patients et dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP). Ce triangle est accompagné d’une courte phrase explicative :
"Ce médicament fait l’objet d’une surveillance renforcée"
Ce symbole sera utilisé dans tous les Etats Membres de l’Union européenne.
Il commencera à apparaître sur la notice et le RCP des médicaments concernés dès l’automne 2013, mais ne figurera pas sur le condition-nement des médicaments.
Les patients et les professionnels de santé sont vivement encouragés à déclarer tous les effets indésirables susceptibles d’être liés à ces médi-caments, de manière à ce que toute nouvelle information puisse être analysée rapidement et efficacement.
Publiée pour la première fois en avril 2013, cette liste de médicaments est révisée tous les mois par le PRAC (Pharmacovigilance Risk Assessment Committee). Elle peut être consultée en permanence sur le site Internet de l’EMA (www.ema.europa.eu) et est également publiée par les autorités de santé nationales dans chacun des Etats Membres (l ’ANSM pour la France).
Un médicament peut être inscrit sur cette liste lors de l’octroi de son AMM ou à tout moment de son cycle de vie. Il reste sous surveillance pendant 5 ans ou jusqu’à ce que le PRAC décide de le retirer de la liste.
Médicaments faisant l’objet d’un plan de gestion des risques
Les plans de gestion des risques (PGR) sont des outil participant à la surveillance des médi-caments, notamment pour ceux récemment mis sur le marché. Ils ont été mis en place dès 2005 et font partie du dossier d’AMM.
Un PGR est requis pour tout médicament conte-nant une nouvelle substance active. Il peut aussi être mis en place après la commercialisation du produit si des changements significatifs inter-viennent (nouvelle indication, nouveau dosage, nouvelle voie d’administration, nouveau procédé de fabrication) ou si un risque important a été identifié après la mise sur le marché.
Il permet :
de mieux caractériser ou prévenir les risques • associés à un médicament,
de compléter les données disponibles au • moment de la mise sur le marché,
de surveiller les conditions réelles d'utilisa-• tion.
Le statut de « médicament sous surveillance renforcée » s’applique systématiquement à un médicament dans les cas suivants :
il contient une nouvelle substance active •autorisée dans l’UE depuis le 1er janvier 2011;
il s’agit d’un médicament biologique (vaccin •ou médicament dérivé du sang, par exemple) et qui dispose d’une expérience d’utilisation limitée depuis la commercialisation;
il bénéficie d’une autorisation condition-•nelle (le laboratoire détenteur de l’autori-sation de mise sur le marché - AMM - doit fournir des données complémentaires sur ce médicament) ou bien d’une autorisation sous des conditions exceptionnelles (pour des raisons particulières, le laboratoire ne peut pas fournir un ensemble complet de données) ;
il a été demandé au laboratoire de mener •des études complémentaires pour recueillir par exemple des données sur l’utilisation prolongée de ce médicament ou sur un effet indésirable rare observé pendant les essais cliniques (études PASS = post-authorisa-tion safety studies : études conçues pour confirmer, mieux caractériser ou réfuter un signal de sécurité qui a été identifié comme associé à un médicament).
A partir du 25 avril 2013, une liste européenne sous surveillance renforcée est publiée tous les mois par l’Agence Européenne du Médicament (EMA). Elle s’inscrit dans le cadre des nouvelles dispositions communautaires relatives à la sécurité des médicaments (législation en matière de pharmacovigilance), entrées en vigueur en 2012 .
Il implique, si besoin, des mesures complémen-taires aux activités de routine, comme :
une pharmacovigilance renforcée sur cer tains • des risques mis en évidence dans le PGR,
des études de sécurité d’emploi post-• AMM et/ou des études d’utilisation,
des mesures de minimisation du risque • (documents d’information pour les profes-sionnels de santé ou les patients).
Proposition USPO On pourrait remplacer les PGR par des plans de gestion-sécurité (PGS), vérita-bles études observationnelles réalisées conjointement par les pharmaciens, les médecins et avec le concours des patients bien informés.
Marie-José Auge Caumon
Qui sont ces « médicaments sous surveillance renforcée » ?
7
Le c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns o
u ca
lend
rier
vac
cina
l, él
abor
é pa
r le
m
inis
tère
cha
rgé
de la
San
té a
près
avi
s du
Hau
t Con
seil
de la
san
té p
ubliq
ue,
défi n
it le
s va
ccin
atio
ns a
pplic
able
s au
x pe
rson
nes
rési
dant
en
Fran
ce e
n fo
ncti
on
de le
ur â
ge e
t rés
ume
les
reco
mm
anda
tion
s «
géné
rale
s ».
Les
rec
omm
anda
tion
s va
ccin
ales
« p
arti
culiè
res
» pr
opre
s à
des
situ
atio
ns p
arti
culiè
res
(ris
ques
ac
crus
de
com
plic
atio
ns, d
’exp
osit
ion
ou d
e tr
ansm
issi
on) o
u à
des
expo
siti
ons
prof
essi
onne
lles
ne s
ont p
as a
bord
ées
dans
ce
docu
men
t.
Le c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns 2
013
intr
odui
t des
mod
ifi ca
tion
s im
port
ante
s po
ur l’
ense
mbl
e de
la p
opul
atio
n en
term
es
de p
rim
ovac
cina
tion
et d
e ra
ppel
s :
nour
riss
ons,
enf
ants
, ado
lesc
ents
et
adu
ltes
.
Ce
nouv
eau
cale
ndri
er im
pliq
ue u
ne p
hase
de
tran
siti
on e
ntre
anc
ien
et n
ouve
au
cale
ndri
er v
acci
nal.
Che
z l’a
dult
eEn
tre
25 a
ns e
t 65
ans,
le p
roch
ain
rapp
el
dTP
à e
ffec
tuer
est
dét
erm
iné
par
les
règl
es
suiv
ante
s :
• le
dél
ai a
près
le d
erni
er r
appe
l eff
ectu
é do
it ê
tre
de p
lus
de c
inq
ans
;
• l’i
nter
valle
ent
re le
der
nier
rap
pel
effe
ctué
et l
e pr
ocha
in r
ende
z-vo
us
vacc
inal
à â
ge fi
xe (N
) ne
doit
pas
exc
éder
vi
ngt-
cinq
ans
.
Si c
e dé
lai e
st in
féri
eur
à ci
nq a
ns,
le p
roch
ain
rapp
el (R
) ser
a ef
fect
ué
au r
ende
z-vo
us v
acci
nal à
âge
fi xe
sui
vant
(N
+1) :
soi
t un
inte
rval
le m
axim
um
de v
ingt
-cin
q an
s.
Si le
dél
ai e
st s
upér
ieur
à v
ingt
-cin
q an
s,
un r
appe
l im
méd
iat e
st a
lors
pra
tiqu
é.
Le d
élai
ent
re c
e ra
ppel
et l
e pr
ocha
in
rend
ez-v
ous
vacc
inal
à â
ge fi
xe (N
) de
vra
être
d’a
u m
oins
cin
q an
s.
Si c
e dé
lai e
st d
e m
oins
de
cinq
ans
, le
rec
alag
e se
ra d
iffér
é au
ren
dez-
vous
va
ccin
al à
âge
fi xe
sui
vant
(N+1
).
D
D
ipht
érie
dos
e en
tière
d’
anat
oxin
e
d
diph
téri
e do
se r
édui
te
d’an
atox
ine
C
a C
oque
luch
e ac
ellu
lair
e do
se e
ntiè
re d
’ant
igèn
es
coqu
eluc
heux
ca
co
quel
uche
ace
llula
ire
dose
réd
uite
d’a
ntig
ènes
co
quel
uche
ux
T
Téta
nos
P
P
olio
myé
lite
H
ib
Hae
mop
hilu
s in
fl uen
zae
de ty
pe b
VH
B
Hép
atite
B
P
nC
Pne
umoc
oque
con
jugu
é
Mén
ingo
C
Mén
ingo
coqu
e C
H
PV
Pap
illom
avir
us h
umai
ns
R
OR
R
ouge
ole,
Ore
illon
s, R
ubéo
le
D :
Dip
htér
ie d
ose
entiè
re d
’ana
toxi
ne -
d :
diph
téri
e do
se r
édui
te d
’ana
toxi
ne -
Ca
: C
oque
luch
e ac
ellu
lair
e do
se e
ntiè
re d
’ant
igèn
es c
oque
luch
eux
- ca
: co
quel
uche
ace
llula
ire
dose
rédu
ite d
’ant
igèn
es c
oque
luch
eux
- T
: Tét
anos
- P
: P
olio
myé
lite
- H
ib :
Hae
mop
hilu
s in
fl uen
zae
de ty
pe b
- V
HB
: H
épat
ite B
-
PnC
: P
neum
ocoq
ue c
onju
gué
- M
énin
go C
: M
énin
goco
que
C -
HP
V : P
apill
omav
irus
hum
ains
- R
OR
: R
ouge
ole,
Ore
illon
s, R
ubéo
le
POIN
T SU
R LE
S PR
INCI
PALE
S N
OUVE
AUTÉ
S DU
CAL
ENDR
IER
DES
VACC
INAT
ION
S20
13
5/6
Doc
umen
t des
tiné
au
x pr
ofes
sion
nels
de
sant
é
EXEM
PLES
DE
MIS
E À
JOUR
CHE
Z L’
ADUL
TE D
E PL
US D
E 65
AN
S
Donn
ées l
ors d
e la c
onsu
ltatio
nPr
ocha
ins r
ende
z-vo
us va
ccin
aux à
âge f
ixe
Âge d
u pat
ient
Âge l
ors d
u der
nier
rapp
elRa
ttrap
age
75 an
s N
85 an
s N+
195
ans
Etc.
68 a
ns63
ans
—R
RR
73 a
ns70
ans
——
RR
66 a
ns40
ans
Imm
édia
tR
RR
72 a
ns50
ans
Imm
édia
t—
RR
Exe
mp
le :
Per
sonn
e d
e 66
ans
, der
nier
rap
pel
à 4
0 an
s =
> r
app
el im
méd
iat
et p
roch
ain
rap
pel
à l’
âge
de
75 a
ns (N
)
CON
DITI
ON
S DE
S RA
PPEL
S dT
P CH
EZ L
’ADU
LTE
DE P
LUS
DE 6
5 AN
S EN
FO
NCT
ION
DE
L’ÂG
E À
LA C
ON
SULT
ATIO
N
ET E
N F
ON
CTIO
N D
E L’
ÂGE
DU D
ERN
IER
RAPP
EL
ÂGE
LORS
DE
LA C
ON
SULT
ATIO
N
66-6
970
-74
75 a
ns76
-79
80-8
485
ans
86-8
990
-94
95 a
ns
ÂGE LORS DU DERNIER RAPPEL EFFECTUÉ
15-1
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
20-2
4pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
25-2
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
30-3
4pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
35-3
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
40-4
4pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
45-4
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
50-5
4pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
55/5
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
60-6
475
puis
85
puis
85
puis
85
puis
95
puis
95
puis
95
puis
105
puis
105
65-6
975
75pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
70-7
485
8585
puis
95
puis
95
puis
95
puis
105
puis
105
75-7
985
8585
puis
95
puis
95
puis
105
puis
105
80-8
495
9595
95pu
is 1
05
85-8
995
9595
95pu
is 1
05
90-9
410
510
5
Rap
pel i
mm
édia
t pui
s pr
ocha
in r
ende
z-vo
us v
acci
nal
Rap
pel à
eff
ectu
er a
u pr
ocha
in r
ende
z-vo
us v
acci
nal
◆ Ap
rès
l’âg
e d
e 65
ans
, le
pro
chai
n ra
pp
el d
TP
à e
ffec
tuer
est
dét
erm
iné
par
les
règl
es
suiv
ante
s :
•le
dél
aia
prè
sle
der
nier
rap
pel
eff
ectu
éd
oit
être
de
plu
sd
eci
nqa
ns;
•l’i
nter
valle
ent
rele
der
nier
rap
pel
eff
ectu
éet
lep
roch
ain
rend
ez-v
ou
sva
ccin
al
à âg
e fix
e (N
) ne
do
it p
as e
xcéd
er q
uin
ze a
ns.
Si l
e d
élai
est
infé
rieur
à c
inq
ans
, le
pro
chai
n ra
pp
el (
R)
sera
eff
ectu
é au
ren
dez
-vou
s va
ccin
al à
âge
fixe
sui
vant
(N
+1) :
soi
t un
inte
rval
le m
axim
um d
e q
uinz
e an
s.
Si
le d
élai
est
sup
érie
ur à
qui
nze
ans,
un
rap
pel
im
méd
iat
est
alo
rs p
ratiq
ué.
Le d
élai
en
tre
ce r
app
el e
t le
pro
chai
n re
ndez
-vou
s va
ccin
al à
âg
e fix
e (N
) dev
ra ê
tre
d’a
u m
oins
ci
nq a
ns.
Si c
e d
élai
est
de
moi
ns d
e ci
nq a
ns,
le r
ecal
age
sera
diff
éré
au r
end
ez-v
ous
vacc
inal
à â
ge fi
xe s
uiva
nt (
N+1
).
CO
ND
ITIO
NS
DES
RA
PP
ELS
dTP
CH
EZ L
’AD
ULT
E D
E P
LUS
DE
65 A
NS
EN F
ON
CTIO
N D
E L’
ÂG
E À
LA
CO
NSU
LTAT
ION
ET
EN F
ON
CTIO
N D
E L’
ÂG
E D
U D
ERN
IER
RA
PP
EL
moi
s3
moi
s4
moi
s9
moi
s11
moi
s12
moi
s13
-15
moi
s16
-18
moi
s6
ans
11 a
ns14
ans
16-1
8 an
s
RO
R 1
RO
R 2
DTC
aP
+P
nC+
PnC
+P
nC+
+H
PV*
**
(3
dose
s)
AN
CIE
N20
12R
OR
1*
RO
R 1
RO
R 2
DTP
(d
TP**
)D
TCaP
HP
V***
(3
do
ses)
dTP
+P
nC+
PnC
+P
nC+
POIN
T SU
R LE
S PR
INCI
PALE
S N
OUVE
AUTÉ
S DU
CAL
ENDR
IER
DES
VACC
INAT
ION
S20
13
2/6
Doc
umen
t des
tiné
au
x pr
ofes
sion
nels
de
sant
é
Ch
ez l’
enfa
nt
et l’
ado
lesc
ent
◆ Co
que
luch
e : u
n ra
pp
el e
st d
éso
rmai
s re
com
man
dé
à l’â
ge
de
6 an
s, c
om
bin
é à
celu
i d
éjà
pré
vu à
cet
âg
e-là
co
ntre
la d
ipht
érie
, le
tét
ano
s et
la p
olio
myé
lite
avec
un
vacc
in
cont
enan
t des
co
ncen
trat
ions
no
rmal
es d
’ana
toxi
ne d
ipht
ériq
ue e
t d’a
ntig
ènes
co
que
lu-
cheu
x (D
TCaP
) ;
◆ Dip
htér
ie, t
étan
os,
co
que
luch
e et
po
liom
yélit
e : u
n ra
pp
el e
st d
ésor
mai
s re
com
man
dé
à l’â
ge
de
11-1
3 an
s av
ec u
n va
ccin
co
nten
ant
des
co
ncen
trat
ions
réd
uite
s d
’ana
toxi
ne
dip
htér
ique
et
d’an
tigèn
es c
oque
luch
eux
(dTc
aP).
La c
o-a
dm
inis
trat
ion
est
pos
sib
le a
vec
l’une
des
tro
is d
ose
s d
e la
vac
cina
tion
(HP
V).
◆ Inf
ecti
ons
à p
apill
om
avir
us
hum
ains
(HP
V) :
la v
acci
nati
on
est d
éso
rmai
s re
com
man
-d
ée c
hez
les
jeun
es fi
lles
entr
e 11
et
14 a
ns.
Ch
ez l’
adu
lte
◆ Le
s ra
pp
els
cont
re
la
dip
htér
ie
à d
ose
ré
dui
te
en
anat
oxin
e,
le
téta
nos
et
la
po
liom
yélit
e (d
TP
) se
font
dés
orm
ais
à âg
e fix
e et
so
nt r
eco
mm
and
és a
ux
âges
de
25,
45 e
t 65
ans
, pui
s, te
nant
co
mp
te d
e l’i
mm
uno
séne
scen
ce a
u-d
elà
de
65 a
ns, à
75
ans,
85
ans
, etc
.
◆ Un
rap
pel
con
tre
la c
oq
uelu
che
à d
ose
réd
uite
en
antig
ènes
co
que
luch
eux
est r
eco
m-
man
dé
à l’â
ge
de
25 a
ns (d
TcaP
) che
z le
s p
erso
nnes
n’a
yant
pas
reç
u d
e va
ccin
co
que
-lu
cheu
x d
epui
s p
lus
de
cinq
ans
en
com
plé
men
t d
e la
str
atég
ie d
e co
coo
ning
2 .
CALE
NDR
IER
VACC
INAL
NO
URRI
SSO
N, E
NFA
NT,
ADO
LESC
ENT
- RE
COM
MAN
DATI
ON
S GÉ
NÉR
ALES
CO
MPA
RAIS
ON
CAL
ENDR
IER
DES
VACC
INAT
ION
S 20
13 S
IMPL
IFIÉ
ET
CALE
NDR
IER
2012
2 m
ois
3 m
ois
4 m
ois
9 m
ois
11
moi
s12
m
ois
13-1
5 m
ois
16-1
8 m
ois
6 ans
11
ans
14
ans
16-1
8 an
s
NOUV
EAU
2013
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ib
VHB
DTCa
PHib
VH
BRO
R 1
ROR
2DT
CaP
dTca
P (e
ntre
11 e
t 13
ans)
+ PnC
+ PnC
+ PnC
+M
énin
goC
+H
PV**
* (3
dose
s)
ANCI
EN20
12
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ibDT
CaPH
ib
VHB
ROR
1*RO
R 1
ROR
2DT
CaPH
ib
VHB
DTP
(dTP
**)
DTCa
PH
PV**
* (3
dos
es)
dTP
+ PnC
+ PnC
+ PnC
+M
énin
goC
* V
ie e
n co
llect
ivité
- *
* E
n p
ratiq
ue -
***
Jeu
nes
fille
s
D :
Dip
htér
ie d
ose
entiè
re d
’ana
toxi
ne, d
: d
ipht
érie
dos
e ré
dui
te d
’ana
toxi
ne –
Ca
: Coq
uelu
che
acel
lula
ire d
ose
entiè
re d
’ant
igèn
es c
oque
luch
eux,
ca
: co
que
luch
e ac
ellu
laire
dos
e ré
dui
te d
’ant
igèn
es c
oque
luch
eux
– T
: Té
tano
s –
P :
Pol
iom
yélit
e –
Hib
: H
aem
ophi
lus
influ
enza
e d
e ty
pe
b –
VH
B :
Hép
atite
B
– P
nC :
Pne
umoc
oque
con
jugu
é –
Mén
ing
o C
: M
énin
goco
que
C –
HP
V :
Pap
illom
aviru
s hu
mai
ns –
RO
R :
Rou
geol
e, O
reill
ons,
Rub
éole
2. V
acci
natio
n d
es a
dul
tes
ayan
t un
pro
jet
par
enta
l et
, à
l’occ
asio
n d
’une
gro
sses
se,
les
mem
bre
s d
e l’e
ntou
rage
fam
ilial
(enf
ant
qui
n’e
st p
as à
jour
pou
r ce
tte
vacc
inat
ion,
ad
ulte
qui
n’a
pas
reç
u d
e va
ccin
a-tio
n co
ntre
la c
oque
luch
e au
cou
rs d
es c
inq
der
nièr
es a
nnée
s) e
t le
plu
s tô
t pos
sib
le a
prè
s l’a
ccou
chem
ent
pou
r la
mèr
e.
CALE
ND
RIE
R V
AC
CIN
AL
NO
UR
RIS
SON
, EN
FAN
T, A
DO
LESC
ENT
- R
ECO
MM
AN
DAT
ION
S G
ÉNÉR
ALE
SC
OM
PAR
AIS
ON
CA
LEN
DR
IER
DES
VA
CC
INAT
ION
S 20
13 S
IMP
LIFI
É ET
CA
LEN
DR
IER
201
2
* Vi
e en
col
lect
ivité
- *
* En
pra
tique
- *
** J
eune
s fi l
les
POIN
T SU
R LE
S PR
INCI
PALE
S N
OUVE
AUTÉ
S DU
CAL
ENDR
IER
DES
VACC
INAT
ION
S20
13
3/6
Doc
umen
t des
tiné
au
x pr
ofes
sion
nels
de
sant
é
Tran
sitio
n en
tre
anci
en e
t no
uvea
u ca
lend
rier
vac
cina
l 20
13Le
prin
cip
e gé
néra
l est
de
se r
ecal
er le
plu
s ra
pid
emen
t su
r le
nou
veau
cal
end
rier.
Ch
ez le
no
urr
isso
n, l
’en
fan
t et
l’ad
ole
scen
tP
our
tout
nou
rris
son,
enf
ant
et a
dol
esce
nt a
yant
déj
à re
çu u
n ou
des
vac
cins
ava
nt l
a m
ise
en p
lace
de
ce n
ouve
au c
alen
drie
r va
ccin
al,
le t
able
au c
i-d
esso
us p
réci
se l
es
cond
ition
s d
e p
ours
uite
de
la v
acci
natio
n.
PÉRI
ODE
DE
TRAN
SITI
ON
AVE
C LE
S AD
MIN
ISTR
ATIO
NS
EFFE
CTUÉ
ES A
NTÉ
RIEU
REM
ENT
ADUL
TE
Tran
sitio
n2 m
ois
3 moi
s4 m
ois
11 m
ois
16-1
8 moi
s6 a
ns11
- 13
ans
16-1
8 ans
25 an
s
Dern
ière
inje
ctio
n ef
fect
uée s
elon
le
cale
ndrie
r va
ccin
al20
12
Pour
suite
selo
n le
nou
veau
ca
lend
rier
vacc
inal
2013
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ib
VHB
DTCa
PHib
VH
BDT
CaP
dTca
PdT
caP
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ibDT
CaPH
ib
VHB
*DTC
aPH
ib
VHB
DTCa
PdT
caP
dTca
P
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ibDT
CaPH
ib
VHB
*DTC
aPH
ib
VHB
DTCa
PdT
caP
dTca
P
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ibDT
CaPH
ib
VHB
DTCa
PHib
VH
BDT
CaP
dTca
PdT
caP
dTP/
dTca
P**
DTCa
PdT
caP
DTCa
P**
dTca
PdT
caP
DTCa
P/dT
caP
dTca
P
dTP/
dTca
PdT
caP
* L’
inte
rval
le m
inim
al e
ntre
la 3
e do
se e
t ce
rap
pel
do
it êt
re d
e si
x m
ois
- *
* H
ors
rec
om
man
dat
ion
pré
céd
ente
D :
Dip
htér
ie d
ose
ent
ière
d’a
nato
xine
, d :
dip
htér
ie d
ose
réd
uite
d’a
nato
xine
– C
a : C
oq
uelu
che
acel
lula
ire d
ose
ent
ière
d’a
ntig
ènes
co
que
luch
eux,
c
a :
coq
uelu
che
acel
lula
ire d
ose
réd
uite
d’a
ntig
ènes
co
que
luch
eux
– T
: Té
tano
s –
P :
Po
liom
yélit
e –
Hib
: H
aem
op
hilu
s in
fluen
zae
de
typ
e b
–
VH
B :
Hép
atite
B
Exe
mp
les
:
◆ Che
z un
nou
rris
son
ayan
t d
éjà
reçu
les
3 d
oses
de
la p
rimov
acci
natio
n à
un m
ois
d’in
terv
alle
, il c
onvi
ent
d’a
dm
inis
trer
le r
app
el
à l’â
ge d
e 11
moi
s et
de
pou
rsui
vre
avec
le n
ouve
au s
chém
a. L
’inte
rval
le m
inim
al e
ntre
la 3
e d
ose
et le
rap
pel
doi
t êt
re d
e si
x m
ois
(lign
e 3)
.
◆ Les
enf
ants
aya
nt d
éjà
reçu
un
vacc
in d
TP (o
u un
dTc
aP) à
l’âg
e d
e 6
ans
rece
vron
t un
vacc
in D
TCaP
ent
re 1
1 et
13
ans
(lign
e 5)
. Le
s en
fant
s ay
ant
reçu
un
DTC
aP à
l’âg
e d
e 6
ans
rece
vron
t un
dTc
aP e
ntre
11
et 1
3 an
s (li
gne
6).
PÉR
IOD
E D
E TR
AN
SITI
ON
AVE
C L
ES A
DM
INIS
TRAT
ION
S EF
FECT
UÉE
S A
NTÉ
RIE
UR
EMEN
T
* L’
inte
rval
le m
inim
al e
ntre
la 3
e dos
e et
ce
rapp
el d
oit ê
tre
de s
ix m
ois
- **
Hor
s re
com
man
datio
n pr
écéd
ente
Cal
endr
ier
des
vacc
inat
ions
201
3P
oint
sur
les
prin
cipa
les
nouv
eaut
és
Le c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns o
u ca
lend
rier
vac
cina
l, él
abor
é pa
r le
m
inis
tère
cha
rgé
de la
San
té a
près
avi
s du
Hau
t Con
seil
de la
san
té p
ubliq
ue,
défi n
it le
s va
ccin
atio
ns a
pplic
able
s au
x pe
rson
nes
rési
dant
en
Fran
ce e
n fo
ncti
on
de le
ur â
ge e
t rés
ume
les
reco
mm
anda
tion
s «
géné
rale
s ».
Les
rec
omm
anda
tion
s va
ccin
ales
« p
arti
culiè
res
» pr
opre
s à
des
situ
atio
ns p
arti
culiè
res
(ris
ques
ac
crus
de
com
plic
atio
ns, d
’exp
osit
ion
ou d
e tr
ansm
issi
on) o
u à
des
expo
siti
ons
prof
essi
onne
lles
ne s
ont p
as a
bord
ées
dans
ce
docu
men
t.
Le c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns 2
013
intr
odui
t des
mod
ifi ca
tion
s im
port
ante
s po
ur l’
ense
mbl
e de
la p
opul
atio
n en
term
es
de p
rim
ovac
cina
tion
et d
e ra
ppel
s :
nour
riss
ons,
enf
ants
, ado
lesc
ents
et
adu
ltes
.
Ce
nouv
eau
cale
ndri
er im
pliq
ue u
ne p
hase
de
tran
siti
on e
ntre
anc
ien
et n
ouve
au
cale
ndri
er v
acci
nal.
Che
z l’a
dult
eEn
tre
25 a
ns e
t 65
ans,
le p
roch
ain
rapp
el
dTP
à e
ffec
tuer
est
dét
erm
iné
par
les
règl
es
suiv
ante
s :
• le
dél
ai a
près
le d
erni
er r
appe
l eff
ectu
é do
it ê
tre
de p
lus
de c
inq
ans
;
• l’i
nter
valle
ent
re le
der
nier
rap
pel
effe
ctué
et l
e pr
ocha
in r
ende
z-vo
us
vacc
inal
à â
ge fi
xe (N
) ne
doit
pas
exc
éder
vi
ngt-
cinq
ans
.
Si c
e dé
lai e
st in
féri
eur
à ci
nq a
ns,
le p
roch
ain
rapp
el (R
) ser
a ef
fect
ué
au r
ende
z-vo
us v
acci
nal à
âge
fi xe
sui
vant
(N
+1) :
soi
t un
inte
rval
le m
axim
um
de v
ingt
-cin
q an
s.
Si le
dél
ai e
st s
upér
ieur
à v
ingt
-cin
q an
s,
un r
appe
l im
méd
iat e
st a
lors
pra
tiqu
é.
Le d
élai
ent
re c
e ra
ppel
et l
e pr
ocha
in
rend
ez-v
ous
vacc
inal
à â
ge fi
xe (N
) de
vra
être
d’a
u m
oins
cin
q an
s.
Si c
e dé
lai e
st d
e m
oins
de
cinq
ans
, le
rec
alag
e se
ra d
iffér
é au
ren
dez-
vous
va
ccin
al à
âge
fi xe
sui
vant
(N+1
).
D
D
ipht
érie
dos
e en
tière
d’
anat
oxin
e
d
diph
téri
e do
se r
édui
te
d’an
atox
ine
C
a C
oque
luch
e ac
ellu
lair
e do
se e
ntiè
re d
’ant
igèn
es
coqu
eluc
heux
ca
co
quel
uche
ace
llula
ire
dose
réd
uite
d’a
ntig
ènes
co
quel
uche
ux
T
Téta
nos
P
P
olio
myé
lite
H
ib
Hae
mop
hilu
s in
fl uen
zae
de ty
pe b
VH
B
Hép
atite
B
P
nC
Pne
umoc
oque
con
jugu
é
Mén
ingo
C
Mén
ingo
coqu
e C
H
PV
Pap
illom
avir
us h
umai
ns
R
OR
R
ouge
ole,
Ore
illon
s, R
ubéo
le
D :
Dip
htér
ie d
ose
entiè
re d
’ana
toxi
ne -
d :
diph
téri
e do
se r
édui
te d
’ana
toxi
ne -
Ca
: C
oque
luch
e ac
ellu
lair
e do
se e
ntiè
re d
’ant
igèn
es c
oque
luch
eux
- ca
: co
quel
uche
ace
llula
ire
dose
rédu
ite d
’ant
igèn
es c
oque
luch
eux
- T
: Tét
anos
- P
: P
olio
myé
lite
- H
ib :
Hae
mop
hilu
s in
fl uen
zae
de ty
pe b
- V
HB
: H
épat
ite B
-
PnC
: P
neum
ocoq
ue c
onju
gué
- M
énin
go C
: M
énin
goco
que
C -
HP
V : P
apill
omav
irus
hum
ains
- R
OR
: R
ouge
ole,
Ore
illon
s, R
ubéo
le
POIN
T SU
R LE
S PR
INCI
PALE
S N
OUVE
AUTÉ
S DU
CAL
ENDR
IER
DES
VACC
INAT
ION
S20
13
5/6
Doc
umen
t des
tiné
au
x pr
ofes
sion
nels
de
sant
é
EXEM
PLES
DE
MIS
E À
JOUR
CHE
Z L’
ADUL
TE D
E PL
US D
E 65
AN
S
Donn
ées l
ors d
e la c
onsu
ltatio
nPr
ocha
ins r
ende
z-vo
us va
ccin
aux à
âge f
ixe
Âge d
u pat
ient
Âge l
ors d
u der
nier
rapp
elRa
ttrap
age
75 an
s N
85 an
s N+
195
ans
Etc.
68 a
ns63
ans
—R
RR
73 a
ns70
ans
——
RR
66 a
ns40
ans
Imm
édia
tR
RR
72 a
ns50
ans
Imm
édia
t—
RR
Exe
mp
le :
Per
sonn
e d
e 66
ans
, der
nier
rap
pel
à 4
0 an
s =
> r
app
el im
méd
iat
et p
roch
ain
rap
pel
à l’
âge
de
75 a
ns (N
)
CON
DITI
ON
S DE
S RA
PPEL
S dT
P CH
EZ L
’ADU
LTE
DE P
LUS
DE 6
5 AN
S EN
FO
NCT
ION
DE
L’ÂG
E À
LA C
ON
SULT
ATIO
N
ET E
N F
ON
CTIO
N D
E L’
ÂGE
DU D
ERN
IER
RAPP
EL
ÂGE
LORS
DE
LA C
ON
SULT
ATIO
N
66-6
970
-74
75 a
ns76
-79
80-8
485
ans
86-8
990
-94
95 a
ns
ÂGE LORS DU DERNIER RAPPEL EFFECTUÉ
15-1
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
20-2
4pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
25-2
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
30-3
4pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
35-3
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
40-4
4pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
45-4
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
50-5
4pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
55/5
9pu
is 7
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
60-6
475
puis
85
puis
85
puis
85
puis
95
puis
95
puis
95
puis
105
puis
105
65-6
975
75pu
is 8
5pu
is 8
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 9
5pu
is 1
05pu
is 1
05
70-7
485
8585
puis
95
puis
95
puis
95
puis
105
puis
105
75-7
985
8585
puis
95
puis
95
puis
105
puis
105
80-8
495
9595
95pu
is 1
05
85-8
995
9595
95pu
is 1
05
90-9
410
510
5
Rap
pel i
mm
édia
t pui
s pr
ocha
in r
ende
z-vo
us v
acci
nal
Rap
pel à
eff
ectu
er a
u pr
ocha
in r
ende
z-vo
us v
acci
nal
◆ Ap
rès
l’âg
e d
e 65
ans
, le
pro
chai
n ra
pp
el d
TP
à e
ffec
tuer
est
dét
erm
iné
par
les
règl
es
suiv
ante
s :
•le
dél
aia
prè
sle
der
nier
rap
pel
eff
ectu
éd
oit
être
de
plu
sd
eci
nqa
ns;
•l’i
nter
valle
ent
rele
der
nier
rap
pel
eff
ectu
éet
lep
roch
ain
rend
ez-v
ou
sva
ccin
al
à âg
e fix
e (N
) ne
do
it p
as e
xcéd
er q
uin
ze a
ns.
Si l
e d
élai
est
infé
rieur
à c
inq
ans
, le
pro
chai
n ra
pp
el (
R)
sera
eff
ectu
é au
ren
dez
-vou
s va
ccin
al à
âge
fixe
sui
vant
(N
+1) :
soi
t un
inte
rval
le m
axim
um d
e q
uinz
e an
s.
Si
le d
élai
est
sup
érie
ur à
qui
nze
ans,
un
rap
pel
im
méd
iat
est
alo
rs p
ratiq
ué.
Le d
élai
en
tre
ce r
app
el e
t le
pro
chai
n re
ndez
-vou
s va
ccin
al à
âg
e fix
e (N
) dev
ra ê
tre
d’a
u m
oins
ci
nq a
ns.
Si c
e d
élai
est
de
moi
ns d
e ci
nq a
ns,
le r
ecal
age
sera
diff
éré
au r
end
ez-v
ous
vacc
inal
à â
ge fi
xe s
uiva
nt (
N+1
).
CO
ND
ITIO
NS
DES
RA
PP
ELS
dTP
CH
EZ L
’AD
ULT
E D
E P
LUS
DE
65 A
NS
EN F
ON
CTIO
N D
E L’
ÂG
E À
LA
CO
NSU
LTAT
ION
ET
EN F
ON
CTIO
N D
E L’
ÂG
E D
U D
ERN
IER
RA
PP
EL
moi
s3
moi
s4
moi
s9
moi
s11
moi
s12
moi
s13
-15
moi
s16
-18
moi
s6
ans
11 a
ns14
ans
16-1
8 an
s
RO
R 1
RO
R 2
DTC
aP
+P
nC+
PnC
+P
nC+
+H
PV*
**
(3
dose
s)
AN
CIE
N20
12R
OR
1*
RO
R 1
RO
R 2
DTP
(d
TP**
)D
TCaP
HP
V***
(3
do
ses)
dTP
+P
nC+
PnC
+P
nC+
POIN
T SU
R LE
S PR
INCI
PALE
S N
OUVE
AUTÉ
S DU
CAL
ENDR
IER
DES
VACC
INAT
ION
S20
13
2/6
Doc
umen
t des
tiné
au
x pr
ofes
sion
nels
de
sant
é
Ch
ez l’
enfa
nt
et l’
ado
lesc
ent
◆ Co
que
luch
e : u
n ra
pp
el e
st d
éso
rmai
s re
com
man
dé
à l’â
ge
de
6 an
s, c
om
bin
é à
celu
i d
éjà
pré
vu à
cet
âg
e-là
co
ntre
la d
ipht
érie
, le
tét
ano
s et
la p
olio
myé
lite
avec
un
vacc
in
cont
enan
t des
co
ncen
trat
ions
no
rmal
es d
’ana
toxi
ne d
ipht
ériq
ue e
t d’a
ntig
ènes
co
que
lu-
cheu
x (D
TCaP
) ;
◆ Dip
htér
ie, t
étan
os,
co
que
luch
e et
po
liom
yélit
e : u
n ra
pp
el e
st d
ésor
mai
s re
com
man
dé
à l’â
ge
de
11-1
3 an
s av
ec u
n va
ccin
co
nten
ant
des
co
ncen
trat
ions
réd
uite
s d
’ana
toxi
ne
dip
htér
ique
et
d’an
tigèn
es c
oque
luch
eux
(dTc
aP).
La c
o-a
dm
inis
trat
ion
est
pos
sib
le a
vec
l’une
des
tro
is d
ose
s d
e la
vac
cina
tion
(HP
V).
◆ Inf
ecti
ons
à p
apill
om
avir
us
hum
ains
(HP
V) :
la v
acci
nati
on
est d
éso
rmai
s re
com
man
-d
ée c
hez
les
jeun
es fi
lles
entr
e 11
et
14 a
ns.
Ch
ez l’
adu
lte
◆ Le
s ra
pp
els
cont
re
la
dip
htér
ie
à d
ose
ré
dui
te
en
anat
oxin
e,
le
téta
nos
et
la
po
liom
yélit
e (d
TP
) se
font
dés
orm
ais
à âg
e fix
e et
so
nt r
eco
mm
and
és a
ux
âges
de
25,
45 e
t 65
ans
, pui
s, te
nant
co
mp
te d
e l’i
mm
uno
séne
scen
ce a
u-d
elà
de
65 a
ns, à
75
ans,
85
ans
, etc
.
◆ Un
rap
pel
con
tre
la c
oq
uelu
che
à d
ose
réd
uite
en
antig
ènes
co
que
luch
eux
est r
eco
m-
man
dé
à l’â
ge
de
25 a
ns (d
TcaP
) che
z le
s p
erso
nnes
n’a
yant
pas
reç
u d
e va
ccin
co
que
-lu
cheu
x d
epui
s p
lus
de
cinq
ans
en
com
plé
men
t d
e la
str
atég
ie d
e co
coo
ning
2 .
CALE
NDR
IER
VACC
INAL
NO
URRI
SSO
N, E
NFA
NT,
ADO
LESC
ENT
- RE
COM
MAN
DATI
ON
S GÉ
NÉR
ALES
CO
MPA
RAIS
ON
CAL
ENDR
IER
DES
VACC
INAT
ION
S 20
13 S
IMPL
IFIÉ
ET
CALE
NDR
IER
2012
2 m
ois
3 m
ois
4 m
ois
9 m
ois
11
moi
s12
m
ois
13-1
5 m
ois
16-1
8 m
ois
6 ans
11
ans
14
ans
16-1
8 an
s
NOUV
EAU
2013
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ib
VHB
DTCa
PHib
VH
BRO
R 1
ROR
2DT
CaP
dTca
P (e
ntre
11 e
t 13
ans)
+ PnC
+ PnC
+ PnC
+M
énin
goC
+H
PV**
* (3
dose
s)
ANCI
EN20
12
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ibDT
CaPH
ib
VHB
ROR
1*RO
R 1
ROR
2DT
CaPH
ib
VHB
DTP
(dTP
**)
DTCa
PH
PV**
* (3
dos
es)
dTP
+ PnC
+ PnC
+ PnC
+M
énin
goC
* V
ie e
n co
llect
ivité
- *
* E
n p
ratiq
ue -
***
Jeu
nes
fille
s
D :
Dip
htér
ie d
ose
entiè
re d
’ana
toxi
ne, d
: d
ipht
érie
dos
e ré
dui
te d
’ana
toxi
ne –
Ca
: Coq
uelu
che
acel
lula
ire d
ose
entiè
re d
’ant
igèn
es c
oque
luch
eux,
ca
: co
que
luch
e ac
ellu
laire
dos
e ré
dui
te d
’ant
igèn
es c
oque
luch
eux
– T
: Té
tano
s –
P :
Pol
iom
yélit
e –
Hib
: H
aem
ophi
lus
influ
enza
e d
e ty
pe
b –
VH
B :
Hép
atite
B
– P
nC :
Pne
umoc
oque
con
jugu
é –
Mén
ing
o C
: M
énin
goco
que
C –
HP
V :
Pap
illom
aviru
s hu
mai
ns –
RO
R :
Rou
geol
e, O
reill
ons,
Rub
éole
2. V
acci
natio
n d
es a
dul
tes
ayan
t un
pro
jet
par
enta
l et
, à
l’occ
asio
n d
’une
gro
sses
se,
les
mem
bre
s d
e l’e
ntou
rage
fam
ilial
(enf
ant
qui
n’e
st p
as à
jour
pou
r ce
tte
vacc
inat
ion,
ad
ulte
qui
n’a
pas
reç
u d
e va
ccin
a-tio
n co
ntre
la c
oque
luch
e au
cou
rs d
es c
inq
der
nièr
es a
nnée
s) e
t le
plu
s tô
t pos
sib
le a
prè
s l’a
ccou
chem
ent
pou
r la
mèr
e.
CALE
ND
RIE
R V
AC
CIN
AL
NO
UR
RIS
SON
, EN
FAN
T, A
DO
LESC
ENT
- R
ECO
MM
AN
DAT
ION
S G
ÉNÉR
ALE
SC
OM
PAR
AIS
ON
CA
LEN
DR
IER
DES
VA
CC
INAT
ION
S 20
13 S
IMP
LIFI
É ET
CA
LEN
DR
IER
201
2
* Vi
e en
col
lect
ivité
- *
* En
pra
tique
- *
** J
eune
s fi l
les
POIN
T SU
R LE
S PR
INCI
PALE
S N
OUVE
AUTÉ
S DU
CAL
ENDR
IER
DES
VACC
INAT
ION
S20
13
3/6
Doc
umen
t des
tiné
au
x pr
ofes
sion
nels
de
sant
é
Tran
sitio
n en
tre
anci
en e
t no
uvea
u ca
lend
rier
vac
cina
l 20
13Le
prin
cip
e gé
néra
l est
de
se r
ecal
er le
plu
s ra
pid
emen
t su
r le
nou
veau
cal
end
rier.
Ch
ez le
no
urr
isso
n, l
’en
fan
t et
l’ad
ole
scen
tP
our
tout
nou
rris
son,
enf
ant
et a
dol
esce
nt a
yant
déj
à re
çu u
n ou
des
vac
cins
ava
nt l
a m
ise
en p
lace
de
ce n
ouve
au c
alen
drie
r va
ccin
al,
le t
able
au c
i-d
esso
us p
réci
se l
es
cond
ition
s d
e p
ours
uite
de
la v
acci
natio
n.
PÉRI
ODE
DE
TRAN
SITI
ON
AVE
C LE
S AD
MIN
ISTR
ATIO
NS
EFFE
CTUÉ
ES A
NTÉ
RIEU
REM
ENT
ADUL
TE
Tran
sitio
n2 m
ois
3 moi
s4 m
ois
11 m
ois
16-1
8 moi
s6 a
ns11
- 13
ans
16-1
8 ans
25 an
s
Dern
ière
inje
ctio
n ef
fect
uée s
elon
le
cale
ndrie
r va
ccin
al20
12
Pour
suite
selo
n le
nou
veau
ca
lend
rier
vacc
inal
2013
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ib
VHB
DTCa
PHib
VH
BDT
CaP
dTca
PdT
caP
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ibDT
CaPH
ib
VHB
*DTC
aPH
ib
VHB
DTCa
PdT
caP
dTca
P
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ibDT
CaPH
ib
VHB
*DTC
aPH
ib
VHB
DTCa
PdT
caP
dTca
P
DTCa
PHib
VH
BDT
CaPH
ibDT
CaPH
ib
VHB
DTCa
PHib
VH
BDT
CaP
dTca
PdT
caP
dTP/
dTca
P**
DTCa
PdT
caP
DTCa
P**
dTca
PdT
caP
DTCa
P/dT
caP
dTca
P
dTP/
dTca
PdT
caP
* L’
inte
rval
le m
inim
al e
ntre
la 3
e do
se e
t ce
rap
pel
do
it êt
re d
e si
x m
ois
- *
* H
ors
rec
om
man
dat
ion
pré
céd
ente
D :
Dip
htér
ie d
ose
ent
ière
d’a
nato
xine
, d :
dip
htér
ie d
ose
réd
uite
d’a
nato
xine
– C
a : C
oq
uelu
che
acel
lula
ire d
ose
ent
ière
d’a
ntig
ènes
co
que
luch
eux,
c
a :
coq
uelu
che
acel
lula
ire d
ose
réd
uite
d’a
ntig
ènes
co
que
luch
eux
– T
: Té
tano
s –
P :
Po
liom
yélit
e –
Hib
: H
aem
op
hilu
s in
fluen
zae
de
typ
e b
–
VH
B :
Hép
atite
B
Exe
mp
les
:
◆ Che
z un
nou
rris
son
ayan
t d
éjà
reçu
les
3 d
oses
de
la p
rimov
acci
natio
n à
un m
ois
d’in
terv
alle
, il c
onvi
ent
d’a
dm
inis
trer
le r
app
el
à l’â
ge d
e 11
moi
s et
de
pou
rsui
vre
avec
le n
ouve
au s
chém
a. L
’inte
rval
le m
inim
al e
ntre
la 3
e d
ose
et le
rap
pel
doi
t êt
re d
e si
x m
ois
(lign
e 3)
.
◆ Les
enf
ants
aya
nt d
éjà
reçu
un
vacc
in d
TP (o
u un
dTc
aP) à
l’âg
e d
e 6
ans
rece
vron
t un
vacc
in D
TCaP
ent
re 1
1 et
13
ans
(lign
e 5)
. Le
s en
fant
s ay
ant
reçu
un
DTC
aP à
l’âg
e d
e 6
ans
rece
vron
t un
dTc
aP e
ntre
11
et 1
3 an
s (li
gne
6).
PÉR
IOD
E D
E TR
AN
SITI
ON
AVE
C L
ES A
DM
INIS
TRAT
ION
S EF
FECT
UÉE
S A
NTÉ
RIE
UR
EMEN
T
* L’
inte
rval
le m
inim
al e
ntre
la 3
e dos
e et
ce
rapp
el d
oit ê
tre
de s
ix m
ois
- **
Hor
s re
com
man
datio
n pr
écéd
ente
Cal
endr
ier
des
vacc
inat
ions
201
3P
oint
sur
les
prin
cipa
les
nouv
eaut
és
Que
stio
ns-r
épon
ses
sur
le c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns 2
013
Le c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns 2
013
intr
odui
t des
mod
ifi ca
tion
s im
port
ante
s po
ur l’
ense
mbl
e de
la p
opul
atio
n : n
ourr
isso
ns, e
nfan
ts, a
dole
scen
ts e
t adu
ltes
.
Les
prin
cipa
ux p
oint
s à
rete
nir
du n
ouve
au
cale
ndri
er d
es
vacc
inat
ions
201
3
Che
z le
s no
urri
sson
s•
Pou
r le
DTC
aPH
ib, l
e sc
hém
a de
pr
imov
acci
nati
on à
3 d
oses
et u
n ra
ppel
à
16-1
8 m
ois
est r
empl
acé
par
un s
chém
a à
2 do
ses
espa
cées
de
deux
moi
s et
d’u
n ra
ppel
ava
ncé
à l’â
ge d
e 11
moi
s.
Che
z le
s en
fant
s•
Un
rapp
el d
e va
ccin
coq
uelu
cheu
x es
t ajo
uté
à l’â
ge d
e 6
ans.
En
effe
t,
les
donn
ées
réce
ntes
évo
quen
t une
dur
ée
de p
rote
ctio
n pl
us c
ourt
e av
ec le
vac
cin
coqu
eluc
heux
ace
llul
aire
act
uel
qu’a
vec
le v
acci
n en
tier
(qui
n’e
st p
lus
com
mer
cial
isé
depu
is 2
006
pour
de
s ra
ison
s de
tolé
ranc
e).
• L’
âge
du d
ébut
de
la v
acci
nati
on d
es
jeun
es fi
lles
cont
re le
HP
V es
t ava
ncé
dès
l’âge
de
11 a
ns p
our
une
mei
lleur
e im
mun
ogén
icit
é to
ut e
n pr
ofi t
ant
d’un
ren
dez-
vous
vac
cina
l.
• Le
rap
pel d
TP e
st s
uppr
imé
aux
âges
de
16-
18 a
ns.
Che
z le
s ad
ulte
s•
La d
urée
de
prot
ecti
on d
es v
acci
ns d
TP,
bien
sup
érie
ure
à di
x an
s, p
erm
et d
e pr
opos
er d
es r
ende
z-vo
us v
acci
naux
à
âges
fi xe
s : 2
5 an
s, 4
5 an
s et
65
ans.
À
par
tir
de c
et â
ge, c
ompt
e te
nu d
e l’i
mm
unos
énes
cenc
e, le
s re
ndez
-vou
s va
ccin
aux
sont
réa
lisés
aux
âge
s de
75,
85
et 9
5 an
s.
1. P
ourq
uoi s
impl
ifi er
le ca
lend
rier
de
s va
ccin
atio
ns ?
Le ca
lend
rier d
es va
ccin
atio
ns e
st co
mpl
exe :
il vi
se à
pr
otég
er la
pop
ulat
ion
géné
rale
et c
erta
ines
pop
ula-
tions
spé
cifi q
ues
au p
lus
just
e de
l’ét
at d
es c
onna
is-
sanc
es s
cien
tifi q
ues.
Ain
si, i
l pre
nd n
otam
men
t en
com
pte
les
situ
atio
ns é
pidé
mio
logi
ques
rég
iona
les
et la
frag
ilité
de
cert
ains
gro
upes
de
pers
onne
s.
La s
impl
ifi ca
tion
du c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns
s’est
app
uyée
sur
l’ex
périe
nce
d’au
tres
pay
s eu
ro-
péen
s (S
uède
, Dan
emar
k, F
inla
nde
et It
alie
) et
les
fond
emen
ts d
e di
vers
cal
endr
iers
vac
cina
ux p
our
optim
iser
le
nom
bre
d’in
ject
ions
néc
essa
ires
à la
pr
otec
tion
de la
pop
ulat
ion
et r
endr
e le
s âg
es d
es
rend
ez-v
ous
vacc
inau
x pl
us f
acile
men
t m
émor
isa-
bles
par
les
prof
essi
onne
ls d
e sa
nté
et le
pub
lic.
2. P
ourq
uoi m
odifi
er le
cale
ndri
er va
ccin
al
des
nour
riss
ons
pour
les
vacc
ins
diph
téri
e,
téta
nos,
coqu
eluc
he, p
olio
myé
lite,
Ha
emop
hilu
s in
fl uen
zae
de ty
pe b
(D
TCaP
Hib)
? L’e
xpér
ienc
e de
qua
tre
pays
eur
opée
ns (S
uède
, Da-
nem
ark,
Fin
land
e et
Ital
ie),
qui o
nt m
is e
n pl
ace
et
dém
ontr
é l’e
ffi ca
cité
d’u
n sc
hém
a si
mpl
ifi é
(2 d
o-se
s pl
us 1
rap
pel),
et
une
mei
lleur
e co
nnai
ssan
ce
de la
dur
ée d
e pr
otec
tion
des
vacc
ins
ont c
ondu
it à
ce c
hang
emen
t. Ce
tte m
odifi
catio
n se
trad
uit p
ar la
su
ppre
ssio
n d’
une
inje
ctio
n lo
rs d
u sc
hém
a de
pri-
mov
acci
natio
n. E
n ef
fet,
il ap
para
ît au
jour
d’hu
i que
ce
sch
éma
sim
plifi
é pe
ut in
duire
une
aus
si b
onne
pr
otec
tion.
3. Q
uelle
est
la p
rinc
ipal
e in
nova
tion
du
cale
ndri
er va
ccin
al ch
ez le
s no
urri
sson
s ?
Le s
chém
a de
prim
ovac
cina
tion
du n
ourr
isso
n (3
pl
us 1
: un
e in
ject
ion
à 2,
3 e
t 4
moi
s, s
uivie
s d’
un
rapp
el à
16-
18 m
ois)
est
rem
plac
é pa
r un
sch
éma
(2 p
lus
1 : u
ne in
ject
ion
à 2
et 4
moi
s et
un
rapp
el à
l’â
ge d
e 11
moi
s). C
ette
inno
vatio
n pe
rmet
de
rédu
ire
d’un
e do
se le
sch
éma
de p
rimov
acci
natio
n to
ut e
n as
sura
nt u
ne b
onne
pro
tect
ion
des
nour
risso
ns.
4. P
ourq
uoi e
ffect
uer l
a pr
imov
acci
natio
n pa
r le
s va
ccin
s DT
CaPH
ib à
2 e
t 4 m
ois
alor
s qu
e le
s qu
atre
pay
s eu
ropé
ens
qui o
nt a
dopt
é un
sc
hém
a si
mpl
ifi é
l’effe
ctue
nt à
3 e
t 5 m
ois ?
En
Fra
nce,
il p
araî
t im
port
ant d
e co
mm
ence
r à v
ac-
cine
r dès
l’âg
e de
2 m
ois
pour
évit
er la
sur
venu
e de
m
énin
gite
s à
Hae
mop
hilu
s in
fl uen
zae
ou d
e m
énin
-gi
tes à
pne
umoc
oque
s qui
affe
cten
t sur
tout
les p
etits
no
urris
sons
. Il e
n es
t de
mêm
e de
s fo
rmes
gra
ves
de la
coq
uelu
che
cont
re le
sque
lles
la p
rem
ière
dos
e de
vacc
in a
déj
à un
effe
t pro
tect
eur.
Ains
i, en
Suè
de,
les
hosp
italis
atio
ns p
our
coqu
e-lu
che
préd
omin
ent
chez
les
nou
rris
sons
âgé
s de
m
oins
de
3 m
ois.
Au
Dane
mar
k, il
a é
té d
émon
tré
que
le fa
it d’
initi
er la
vacc
inat
ion
à se
ulem
ent 3
moi
s a
eu p
our
cons
éque
nce
une
augm
enta
tion
de l’
inci
-de
nce
des
coqu
eluc
hes
préc
oces
. Pou
r ce
s ra
ison
s,
il es
t pré
féra
ble
de m
aint
enir
en F
ranc
e le
déb
ut d
e la
prim
ovac
cina
tion
dès
l’âge
de
2 m
ois.
5. P
ourq
uoi r
espe
cter
un
inte
rval
le d
e de
ux
moi
s en
tre
la p
rem
ière
et l
a se
cond
e do
se
de va
ccin
DTC
aPHi
b-VH
B?
La p
rimov
acci
natio
n a
pour
but
d’a
ctive
r le
s ly
m-
phoc
ytes
B e
t la
fabr
icat
ion
des
antic
orps
, pui
s de
ré
alis
er u
ne m
atur
atio
n d’
affi n
ité d
e ce
s an
ticor
ps e
t d’
indu
ire u
ne m
émoi
re im
mun
itaire
. Un
inte
rval
le d
e de
ux m
ois
entr
e le
s 2
dose
s pe
rmet
d’o
bten
ir ce
tte
bonn
e ré
pons
e im
mun
itaire
. Ce
sché
ma
sim
plifi
é à
2 do
ses
est u
tilis
é pa
r qua
tre
pays
eur
opée
ns (S
uède
, Da
nem
ark,
Fin
land
e et
Ital
ie).
6. E
st-o
n ce
rtai
n qu
e le
sch
éma
prop
osé
pour
le va
ccin
DTC
aPHi
b (p
rim
ovac
cina
tion
aux
âges
de
2 et
4 m
ois)
aur
a un
e ef
fi cac
ité
équi
vale
nte
à ce
lle d
u sc
hém
a ad
opté
par
les
quat
re p
ays
euro
péen
s (p
rim
ovac
cina
tion
aux
âges
de
3 et
5 m
ois)
?La
prim
ovac
cina
tion
a po
ur b
ut d
’act
iver
les
lym
-ph
ocyt
es B
et
la fa
bric
atio
n de
s an
ticor
ps, p
uis
de
réal
iser
une
mat
urat
ion
d’af
fi nité
de
ces
antic
orps
et
d’in
duire
une
mém
oire
imm
unita
ire. À
l’âg
e de
2
moi
s, le
sys
tèm
e im
mun
itaire
du
nour
risso
n a
ac-
quis
le n
iveau
de
mat
urité
néc
essa
ire p
our
assu
rer
ces
fonc
tions
. M
ême
si à
ce
jour
auc
une
étud
e n’
a co
mpa
ré c
es
deux
sch
émas
vac
cina
ux,
parm
i le
s qu
atre
pay
s eu
ropé
ens
ayan
t un
sché
ma
à 2
dose
s à
3 et
5 m
ois,
pl
us d
e 60
% d
es n
ourr
isso
ns r
eçoi
vent
la 1
re d
ose
au c
ours
du
3e moi
s (e
ntre
2 e
t 3 m
ois)
en
Italie
. Le
sché
ma
vacc
inal
des
Ital
iens
pou
r leq
uel o
n di
spos
e d’
un im
port
ant r
ecul
est
don
c en
réal
ité tr
ès p
roch
e du
sch
éma
vacc
inal
pro
posé
en
Fran
ce.
7. Ê
tes-
vous
cert
ains
que
la s
uppr
essi
on
d’un
e do
se d
e va
ccin
DTC
aPHi
b en
pr
imov
acci
natio
n de
s no
urri
sson
s so
it ju
dici
euse
? Le
s sc
hém
as v
acci
naux
ont
déj
à ét
é si
mpl
ifi és
ave
c la
rédu
ctio
n du
nom
bre
de d
oses
de
vacc
in D
TCaP
Hib
po
ur q
uatr
e pa
ys e
urop
éens
(Suè
de, D
anem
ark,
Fin
-la
nde
et It
alie
). En
Fra
nce
et d
ans
d’au
tres
pay
s, le
sch
éma
vacc
inal
à
3 do
ses
pour
le v
acci
n pn
eum
ococ
ciqu
e co
njug
ué
(aux
âge
s de
2, 3
et 4
moi
s) a
déj
à ét
é re
mpl
acé
de-
puis
201
0 pa
r un
sché
ma
à 2
dose
s (a
ux â
ges
de 2
et
4 m
ois)
san
s im
pact
épi
dém
iolo
giqu
e.
8. P
ourq
uoi a
voir
ava
ncé
à 11
moi
s l’â
ge
du ra
ppel
DTC
aPHi
b-VH
B ?
Le ra
ppel
a p
our b
ut d
’aug
men
ter d
e fa
çon
dura
ble
la
prod
uctio
n d’
antic
orps
par
la ré
activ
atio
n de
s ce
llule
s m
émoi
re, g
age
d’un
e bo
nne
prot
ectio
n à
long
term
e.
Le s
ystè
me
imm
unita
ire a
ttein
t, ve
rs l’â
ge d
e 1
an, u
n ét
at d
e m
atur
atio
n pe
rmet
tant
cette
mis
e en
pla
ce.
Les
sché
mas
sim
plifi
és a
dopt
és p
ar q
uatr
e pa
ys
euro
péen
s co
mpo
rten
t un
rap
pel à
11
ou 1
2 m
ois.
Pa
r ai
lleur
s, e
n Fr
ance
, des
infe
ctio
ns in
vasi
ves
à H
aem
ophi
lus
infl u
enza
e de
typ
e b
sont
obs
ervé
es
chez
des
nou
rris
sons
âgé
s de
12
à 18
moi
s, a
vant
le
rap
pel j
usqu
’à p
rése
nt r
ecom
man
dé e
ntre
16
et
18 m
ois.
L’a
vanc
emen
t de
celu
i-ci à
11
moi
s de
vrai
t fa
ire d
ispa
raîtr
e ce
s ca
s.
9. L
e sc
hém
a va
ccin
al s
impl
ifi é
pour
les
vacc
ins
diph
téri
e, té
tano
s, co
quel
uche
, po
liom
yélit
e, H
aem
ophi
lus
infl u
enza
e de
ty
pe b
(DTC
aPHi
b) p
ourr
ait-
il in
duire
une
ré
surg
ence
de
cert
aine
s m
alad
ies
infe
ctie
uses
chez
les
enfa
nts ?
Vi
s-à-
vis d
’Hae
mop
hilu
s in
fl uen
zae,
auc
une
réé-
mer
genc
e n’
a ét
é ob
serv
ée d
ans
les
quat
re p
ays
euro
péen
s ay
ant
adop
té u
n sc
hém
a si
mpl
ifi é.
En
outr
e, l’
avan
cem
ent,
de 1
8 m
ois
à 11
moi
s, d
e l’â
ge
du r
appe
l dev
rait
faire
dis
para
ître
les
cas
rési
duel
s ac
tuel
lem
ent o
bser
vés
entr
e 12
et 1
8 m
ois.
Po
ur la
coq
uelu
che,
le p
robl
ème
esse
ntie
l est
d’é
vi-te
r les
coqu
eluc
hes d
es n
ourr
isso
ns. L
e m
aint
ien
à 2
moi
s du
déb
ut d
e la
vacc
inat
ion
est u
ne m
esur
e im
-po
rtan
te. L
a pr
otec
tion
des
nour
risso
ns d
e m
oins
de
3 m
ois
repo
se s
ur l’
imm
unis
atio
n de
leur
ent
oura
ge.
L’int
rodu
ctio
n d’
un r
appe
l à 6
ans
, le
mai
ntie
n d’
un
rapp
el à
11
et 2
5 an
s et
une
mei
lleur
e ap
plic
atio
n de
la
str
atég
ie d
u co
coon
ing
sont
des
mes
ures
sus
cep-
tible
s d’
amél
iore
r la
situ
atio
n ac
tuel
le.
Enfi n
, le
s sy
stèm
es d
e su
rvei
llanc
e de
s m
alad
ies
à pr
éven
tion
vacc
inal
e ex
ista
nts
(Ren
acoq
, Epi
bac,
dé
clar
atio
n ob
ligat
oire
) pe
rmet
trai
ent
de r
epér
er
rapi
dem
ent
une
réém
erge
nce
des
mal
adie
s ci
tées
si
cel
a su
rven
ait.
Les
autr
es i
nfec
tions
à p
réve
ntio
n va
ccin
ale
font
l’o
bjet
d’u
ne c
ouve
rtur
e va
ccin
ale
élev
ée e
t d’
une
fort
e im
mun
ité d
e gr
oupe
.
10. P
ourq
uoi a
voir
sup
prim
é la
vacc
inat
ion
par l
e RO
R à
l’âge
de
9 m
ois
chez
les
nour
riss
ons
accu
eilli
s en
colle
ctiv
ité ?
En d
ehor
s de
s pé
riode
s ép
idém
ique
s te
lles
qu’o
b-se
rvée
s en
Fra
nce
entr
e 20
08 e
t 201
1, le
ris
que
de
cont
ract
er la
rou
geol
e n’
est p
as p
lus
élev
é ch
ez u
n no
urris
son
adm
is e
n co
llect
ivité
que
che
z un
nou
r-ris
son
béné
fi cia
nt d
’un
autr
e m
ode
de g
arde
. De
s ét
udes
réce
ntes
ont
par
aill
eurs
mon
tré
que
la
répo
nse
imm
unita
ire a
u va
ccin
roug
eole
ux e
st s
igni
-fi c
ative
men
t in
férie
ure
chez
les
nour
risso
ns v
acci
-né
s à
l’âge
de
9 m
ois,
com
paré
e à
celle
obt
enue
chez
ce
ux v
acci
nés
à l’â
ge d
e 12
moi
s. C
ette
diff
éren
ce
pers
iste
apr
ès l’
adm
inis
trat
ion
de la
sec
onde
dos
e.
En o
utre
, une
étu
de c
anad
ienn
e ré
cent
e m
ontr
e qu
e le
ris
que
de s
urve
nue
de ro
ugeo
le c
hez
les
pers
on-
nes
vacc
inée
s à
2 do
ses
est d
’aut
ant p
lus
élev
é qu
e la
vac
cina
tion
a ét
é in
itiée
tôt
. En
cons
éque
nce,
la
vacc
inat
ion
ROR
chez
les
enfa
nts
adm
is e
n co
llect
i-vit
és à
9 m
ois
n’es
t plu
s re
com
man
dée.
11. P
ourq
uoi r
ecom
man
der l
’adm
inis
trat
ion
de la
sec
onde
dos
e de
vacc
in R
OR à
l’âg
e de
16
-18
moi
s au
lieu
de
13-2
4 m
ois ?
La
sec
onde
dos
e de
vac
cin
ROR
peut
êtr
e ad
min
is-
trée
plu
s tô
t à c
ondi
tion
de m
aint
enir
un d
élai
min
i-m
al d
’un
moi
s en
tre
les
2 do
ses.
Un
rend
ez-v
ous
vacc
inal
est
pré
vu à
l’âg
e de
16
et 1
8 m
ois.
Il a
ppar
aît o
ppor
tun
de p
rofi t
er d
e ce
rend
ez-
vous
pou
r ad
min
istr
er l
a se
cond
e do
se d
e va
ccin
RO
R pl
utôt
que
d’a
ttend
re l’
âge
de 2
ans
.
12. P
ourq
uoi a
jout
er u
n ra
ppel
coqu
eluc
heux
à
l’âge
de
6 an
s ?
Le c
ontr
ôle
de la
coq
uelu
che
est u
ne p
réoc
cupa
tion
dans
tous
les
pays
qui
ont
mis
en
plac
e un
e st
raté
gie
vacc
inal
e co
ntre
cet
te m
alad
ie q
ui r
este
red
outa
ble
chez
les
petit
s no
urris
sons
. De
plu
s, d
es d
onné
es ré
cent
es is
sues
des
Éta
ts-U
nis
et d
’Aus
tral
ie s
uggè
rent
que
les
enf
ants
vac
ciné
s av
ec d
u va
ccin
coq
uelu
cheu
x ac
ellu
laire
pou
rrai
ent
être
moi
ns b
ien
prot
égés
que
ne
l’éta
ient
les
enfa
nts
vacc
inés
com
me
autr
efoi
s av
ec u
n va
ccin
ent
ier.
Le v
acci
n en
tier
a ét
é re
mpl
acé
en 2
006
par
le v
ac-
cin
coqu
eluc
heux
ace
llula
ire p
our
des
rais
ons
de
mei
lleur
e to
léra
nce
et n
’est
plu
s di
spon
ible
act
uel-
lem
ent.
Il es
t don
c né
cess
aire
d’a
jout
er c
e ra
ppel
de
6 an
s en
pro
fi tan
t du
rend
ez-v
ous
vacc
inal
DTP
déj
à pr
évu
à ce
t âge
, tou
t en
mai
nten
ant u
n ra
ppel
coqu
e-lu
cheu
x à
l’âge
de
11-1
3 an
s.
13. P
ourq
uoi a
voir
chan
gé l’
âge
d’in
itiat
ion
de la
vacc
inat
ion
cont
re le
pap
illom
avir
us
(HPV
) che
z les
fi lle
s ?
Les
donn
ées
scie
ntifi
ques
mon
tren
t que
la ré
pons
e im
mun
itaire
est
mei
lleur
e lo
rsqu
e le
vac
cin
est a
d-m
inis
tré
avan
t 14
ans
plut
ôt q
u’ap
rès.
Par
aill
eurs
, l’a
ccep
tabi
lité
de c
ette
vac
cina
tion
et la
cou
vert
ure
vacc
inal
e ne
son
t pas
sat
isfa
isan
tes
en F
ranc
e po
ur
conf
érer
une
pro
tect
ion
de l’
ense
mbl
e de
la p
opu-
latio
n.
Reco
mm
ande
r l’i
nitia
tion
de la
vac
cina
tion
entr
e 11
et
14
ans
plut
ôt q
u’à
14 a
ns in
trod
uit p
lus
de s
ou-
ples
se e
t per
met
au
méd
ecin
et à
la fa
mill
e, e
n fo
nc-
tion
de le
urs
perc
eptio
ns, d
e pr
opos
er la
vacc
inat
ion
soit
à un
âge
où
il n’
est p
as in
disp
ensa
ble
d’ab
orde
r la
que
stio
n de
la s
exua
lité,
soi
t plu
s ta
rd d
ans
le c
a-dr
e d’
une
info
rmat
ion
sur
la s
exua
lité
et le
s m
ala-
dies
sex
uelle
men
t tra
nsm
issi
bles
. En
fi n, c
ette
mod
ifi ca
tion
perm
et d
e pr
ofi te
r du
ren-
dez-
vous
vac
cina
l pré
vu p
our
le r
appe
l dTc
aP p
our
prop
oser
ou
initi
er la
vacc
inat
ion
HPV
, per
met
tant
de
co-a
dmin
istr
er u
ne d
es d
oses
de
vacc
in H
PV a
vec
ce
rapp
el d
TcaP
.
14. P
ourq
uoi a
voir
mod
ifi é
l’âge
du
rattr
apag
e po
ur la
vacc
inat
ion
HPV :
15
à 1
9 an
s ré
volu
s au
lieu
de
15 à
23
ans ?
Il es
t néc
essa
ire d
e va
ccin
er le
s je
unes
fi lle
s av
ant
qu’e
lles
ne s
oien
t inf
ecté
es (l
e va
ccin
éta
nt p
eu e
f-fi c
ace
si e
lles
sont
déj
à in
fect
ées)
. Par
aill
eurs
, l’in
-di
catio
n de
vac
cina
tion
liée
à un
e vie
sex
uelle
initi
ée
depu
is m
oins
d’u
n an
s’e
st a
véré
e d’
appl
icat
ion
dif-
fi cile
. De
fait,
les
étud
es m
ontr
ent q
ue la
vacc
inat
ion
est r
arem
ent i
nitié
e ap
rès
l’âge
de
18 a
ns. R
édui
re
l’éve
ntai
l d’â
ge d
imin
ue d
onc
le r
isqu
e de
vac
cine
r de
s fe
mm
es d
éjà
infe
ctée
s.
Tout
efoi
s, la
pos
sibi
lité
d’un
rat
trap
age
vacc
inal
au-
delà
de
18 a
ns (j
usqu
’à 1
9 an
s ré
volu
s) e
st m
aint
e-nu
e po
ur la
isse
r un
tem
ps s
uffi s
ant a
ux je
unes
fi lle
s de
déc
ider
de
se v
acci
ner
sans
avo
ir à
solli
cite
r un
ac
cord
par
enta
l.
15. L
’inte
rval
le e
ntre
la d
erni
ère
vacc
inat
ion
de l’
enfa
nt (1
1-13
ans
) et l
a pr
emiè
re
vacc
inat
ion
de l’
adul
te (2
5 an
s) n
’est
-il
pas
trop
long
? Be
auco
up d
e pa
ys p
ropo
sent
un
nom
bre
plus
ré-
duit
de r
appe
ls d
TP ;
la d
urée
con
nue
de p
rote
ctio
n co
nfér
ée p
ar c
es va
ccin
s –
au-d
elà
de d
ix a
ns –
per
-m
et d
e le
ver t
oute
inqu
iétu
de.
16. Q
uelle
est
la p
rinc
ipal
e in
nova
tion
du ca
lend
rier
vacc
inal
des
adu
ltes ?
Le n
ouve
au c
alen
drie
r vac
cina
l pro
pose
des
rapp
els
dTP
à 25
, 45,
65
ans,
pui
s à
75, 8
5 an
s, e
tc. e
n re
m-
plac
emen
t des
inte
rval
les
déce
nnau
x, c
e qu
i fac
ili-
tera
la m
émor
isat
ion
des
date
s de
rap
pels
pou
r le
s pr
ofes
sion
nels
de
sant
é et
le p
ublic
. En
effe
t, de
s do
nnée
s ré
cent
es e
t le
rec
ul d
u te
mps
con
fi rm
ent
que
la d
urée
de
prot
ectio
n co
nfér
ée p
ar le
s va
ccin
s di
phté
rie, t
étan
os e
t pol
iom
yélit
e (d
TP) s
’éte
nd b
ien
au-d
elà
de d
ix a
ns, s
auf c
hez
les
pers
onne
s âg
ées
du f
ait
de l
’imm
unos
énes
cenc
e. P
ar a
illeu
rs,
de
nom
breu
ses
pers
onne
s ig
nore
nt le
ur s
tatu
t vac
cina
l et
de
nom
breu
x m
édec
ins
méc
onna
isse
nt c
elui
de
leur
s pa
tient
s.
17. P
ourq
uoi p
révo
ir le
pre
mie
r ren
dez-
vous
va
ccin
al d
TcaP
de
l’adu
lte à
25
ans
plut
ôt
qu’a
ux â
ges
de 2
6-28
ans
?Vi
ngt-
cinq
ans
est
un
âge
clef
pou
r pra
tique
r le
rap-
pel d
e la
vac
cina
tion
antic
oque
luch
euse
de
l’adu
lte,
en r
aiso
n de
l’âg
e m
oyen
de
la p
rem
ière
gro
sses
se
en F
ranc
e. C
e ra
ppel
va im
mun
iser
ces
jeun
es a
dul-
tes
cont
re la
coq
uelu
che
et é
viter
qu’
ils n
e de
vien-
nent
les
con
tam
inat
eurs
de
leur
s je
unes
enf
ants
. Ce
la c
ontr
ibue
à l’
appl
icat
ion
de la
str
atég
ie d
u co
-co
onin
g.
18. P
ourq
uoi a
voir
reco
mm
andé
un
inte
rval
le
de d
ix a
ns p
our l
es ra
ppel
s de
s ad
ulte
s au
-del
à de
65
ans ?
Les
pers
onne
s âg
ées
ont u
ne a
ltéra
tion
de le
ur s
ys-
tèm
e im
mun
itaire
: au-
delà
de
65 a
ns, l
a du
rée
de
prot
ectio
n co
nfér
ée p
ar le
s va
ccin
s es
t plu
s co
urte
. Ai
nsi,
le p
rem
ier
rapp
el d
u se
nior
est
reco
mm
andé
à
75 a
ns, p
uis
à 85
ans
, etc
.
19. C
omm
ent l
es m
édec
ins
vont
-ils
faire
, en
pra
tique
, pou
r s’y
retr
ouve
r pen
dant
la
pér
iode
de
tran
sitio
n ?Le
prin
cipe
est
de
se re
cale
r le
plus
rapi
dem
ent p
os-
sibl
e su
r le
nou
veau
cal
endr
ier.
À ce
tte fi
n, le
s m
o-da
lités
ser
ont p
réci
sées
de
faço
n dé
taill
ée d
ans
une
anne
xe d
u ca
lend
rier d
es va
ccin
atio
ns 2
013.
Que
stio
ns-r
épon
ses
sur
le c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns 2
013
Le c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns 2
013
intr
odui
t des
mod
ifi ca
tion
s im
port
ante
s po
ur l’
ense
mbl
e de
la p
opul
atio
n : n
ourr
isso
ns, e
nfan
ts, a
dole
scen
ts e
t adu
ltes
.
Les
prin
cipa
ux p
oint
s à
rete
nir
du n
ouve
au
cale
ndri
er d
es
vacc
inat
ions
201
3
Che
z le
s no
urri
sson
s•
Pou
r le
DTC
aPH
ib, l
e sc
hém
a de
pr
imov
acci
nati
on à
3 d
oses
et u
n ra
ppel
à
16-1
8 m
ois
est r
empl
acé
par
un s
chém
a à
2 do
ses
espa
cées
de
deux
moi
s et
d’u
n ra
ppel
ava
ncé
à l’â
ge d
e 11
moi
s.
Che
z le
s en
fant
s•
Un
rapp
el d
e va
ccin
coq
uelu
cheu
x es
t ajo
uté
à l’â
ge d
e 6
ans.
En
effe
t,
les
donn
ées
réce
ntes
évo
quen
t une
dur
ée
de p
rote
ctio
n pl
us c
ourt
e av
ec le
vac
cin
coqu
eluc
heux
ace
llul
aire
act
uel
qu’a
vec
le v
acci
n en
tier
(qui
n’e
st p
lus
com
mer
cial
isé
depu
is 2
006
pour
de
s ra
ison
s de
tolé
ranc
e).
• L’
âge
du d
ébut
de
la v
acci
nati
on d
es
jeun
es fi
lles
cont
re le
HP
V es
t ava
ncé
dès
l’âge
de
11 a
ns p
our
une
mei
lleur
e im
mun
ogén
icit
é to
ut e
n pr
ofi t
ant
d’un
ren
dez-
vous
vac
cina
l.
• Le
rap
pel d
TP e
st s
uppr
imé
aux
âges
de
16-
18 a
ns.
Che
z le
s ad
ulte
s•
La d
urée
de
prot
ecti
on d
es v
acci
ns d
TP,
bien
sup
érie
ure
à di
x an
s, p
erm
et d
e pr
opos
er d
es r
ende
z-vo
us v
acci
naux
à
âges
fi xe
s : 2
5 an
s, 4
5 an
s et
65
ans.
À
par
tir
de c
et â
ge, c
ompt
e te
nu d
e l’i
mm
unos
énes
cenc
e, le
s re
ndez
-vou
s va
ccin
aux
sont
réa
lisés
aux
âge
s de
75,
85
et 9
5 an
s.
1. P
ourq
uoi s
impl
ifi er
le ca
lend
rier
de
s va
ccin
atio
ns ?
Le ca
lend
rier d
es va
ccin
atio
ns e
st co
mpl
exe :
il vi
se à
pr
otég
er la
pop
ulat
ion
géné
rale
et c
erta
ines
pop
ula-
tions
spé
cifi q
ues
au p
lus
just
e de
l’ét
at d
es c
onna
is-
sanc
es s
cien
tifi q
ues.
Ain
si, i
l pre
nd n
otam
men
t en
com
pte
les
situ
atio
ns é
pidé
mio
logi
ques
rég
iona
les
et la
frag
ilité
de
cert
ains
gro
upes
de
pers
onne
s.
La s
impl
ifi ca
tion
du c
alen
drie
r de
s va
ccin
atio
ns
s’est
app
uyée
sur
l’ex
périe
nce
d’au
tres
pay
s eu
ro-
péen
s (S
uède
, Dan
emar
k, F
inla
nde
et It
alie
) et
les
fond
emen
ts d
e di
vers
cal
endr
iers
vac
cina
ux p
our
optim
iser
le
nom
bre
d’in
ject
ions
néc
essa
ires
à la
pr
otec
tion
de la
pop
ulat
ion
et r
endr
e le
s âg
es d
es
rend
ez-v
ous
vacc
inau
x pl
us f
acile
men
t m
émor
isa-
bles
par
les
prof
essi
onne
ls d
e sa
nté
et le
pub
lic.
2. P
ourq
uoi m
odifi
er le
cale
ndri
er va
ccin
al
des
nour
riss
ons
pour
les
vacc
ins
diph
téri
e,
téta
nos,
coqu
eluc
he, p
olio
myé
lite,
Ha
emop
hilu
s in
fl uen
zae
de ty
pe b
(D
TCaP
Hib)
? L’e
xpér
ienc
e de
qua
tre
pays
eur
opée
ns (S
uède
, Da-
nem
ark,
Fin
land
e et
Ital
ie),
qui o
nt m
is e
n pl
ace
et
dém
ontr
é l’e
ffi ca
cité
d’u
n sc
hém
a si
mpl
ifi é
(2 d
o-se
s pl
us 1
rap
pel),
et
une
mei
lleur
e co
nnai
ssan
ce
de la
dur
ée d
e pr
otec
tion
des
vacc
ins
ont c
ondu
it à
ce c
hang
emen
t. Ce
tte m
odifi
catio
n se
trad
uit p
ar la
su
ppre
ssio
n d’
une
inje
ctio
n lo
rs d
u sc
hém
a de
pri-
mov
acci
natio
n. E
n ef
fet,
il ap
para
ît au
jour
d’hu
i que
ce
sch
éma
sim
plifi
é pe
ut in
duire
une
aus
si b
onne
pr
otec
tion.
3. Q
uelle
est
la p
rinc
ipal
e in
nova
tion
du
cale
ndri
er va
ccin
al ch
ez le
s no
urri
sson
s ?
Le s
chém
a de
prim
ovac
cina
tion
du n
ourr
isso
n (3
pl
us 1
: un
e in
ject
ion
à 2,
3 e
t 4
moi
s, s
uivie
s d’
un
rapp
el à
16-
18 m
ois)
est
rem
plac
é pa
r un
sch
éma
(2 p
lus
1 : u
ne in
ject
ion
à 2
et 4
moi
s et
un
rapp
el à
l’â
ge d
e 11
moi
s). C
ette
inno
vatio
n pe
rmet
de
rédu
ire
d’un
e do
se le
sch
éma
de p
rimov
acci
natio
n to
ut e
n as
sura
nt u
ne b
onne
pro
tect
ion
des
nour
risso
ns.
4. P
ourq
uoi e
ffect
uer l
a pr
imov
acci
natio
n pa
r le
s va
ccin
s DT
CaPH
ib à
2 e
t 4 m
ois
alor
s qu
e le
s qu
atre
pay
s eu
ropé
ens
qui o
nt a
dopt
é un
sc
hém
a si
mpl
ifi é
l’effe
ctue
nt à
3 e
t 5 m
ois ?
En
Fra
nce,
il p
araî
t im
port
ant d
e co
mm
ence
r à v
ac-
cine
r dès
l’âg
e de
2 m
ois
pour
évit
er la
sur
venu
e de
m
énin
gite
s à
Hae
mop
hilu
s in
fl uen
zae
ou d
e m
énin
-gi
tes à
pne
umoc
oque
s qui
affe
cten
t sur
tout
les p
etits
no
urris
sons
. Il e
n es
t de
mêm
e de
s fo
rmes
gra
ves
de la
coq
uelu
che
cont
re le
sque
lles
la p
rem
ière
dos
e de
vacc
in a
déj
à un
effe
t pro
tect
eur.
Ains
i, en
Suè
de,
les
hosp
italis
atio
ns p
our
coqu
e-lu
che
préd
omin
ent
chez
les
nou
rris
sons
âgé
s de
m
oins
de
3 m
ois.
Au
Dane
mar
k, il
a é
té d
émon
tré
que
le fa
it d’
initi
er la
vacc
inat
ion
à se
ulem
ent 3
moi
s a
eu p
our
cons
éque
nce
une
augm
enta
tion
de l’
inci
-de
nce
des
coqu
eluc
hes
préc
oces
. Pou
r ce
s ra
ison
s,
il es
t pré
féra
ble
de m
aint
enir
en F
ranc
e le
déb
ut d
e la
prim
ovac
cina
tion
dès
l’âge
de
2 m
ois.
5. P
ourq
uoi r
espe
cter
un
inte
rval
le d
e de
ux
moi
s en
tre
la p
rem
ière
et l
a se
cond
e do
se
de va
ccin
DTC
aPHi
b-VH
B?
La p
rimov
acci
natio
n a
pour
but
d’a
ctive
r le
s ly
m-
phoc
ytes
B e
t la
fabr
icat
ion
des
antic
orps
, pui
s de
ré
alis
er u
ne m
atur
atio
n d’
affi n
ité d
e ce
s an
ticor
ps e
t d’
indu
ire u
ne m
émoi
re im
mun
itaire
. Un
inte
rval
le d
e de
ux m
ois
entr
e le
s 2
dose
s pe
rmet
d’o
bten
ir ce
tte
bonn
e ré
pons
e im
mun
itaire
. Ce
sché
ma
sim
plifi
é à
2 do
ses
est u
tilis
é pa
r qua
tre
pays
eur
opée
ns (S
uède
, Da
nem
ark,
Fin
land
e et
Ital
ie).
6. E
st-o
n ce
rtai
n qu
e le
sch
éma
prop
osé
pour
le va
ccin
DTC
aPHi
b (p
rim
ovac
cina
tion
aux
âges
de
2 et
4 m
ois)
aur
a un
e ef
fi cac
ité
équi
vale
nte
à ce
lle d
u sc
hém
a ad
opté
par
les
quat
re p
ays
euro
péen
s (p
rim
ovac
cina
tion
aux
âges
de
3 et
5 m
ois)
?La
prim
ovac
cina
tion
a po
ur b
ut d
’act
iver
les
lym
-ph
ocyt
es B
et
la fa
bric
atio
n de
s an
ticor
ps, p
uis
de
réal
iser
une
mat
urat
ion
d’af
fi nité
de
ces
antic
orps
et
d’in
duire
une
mém
oire
imm
unita
ire. À
l’âg
e de
2
moi
s, le
sys
tèm
e im
mun
itaire
du
nour
risso
n a
ac-
quis
le n
iveau
de
mat
urité
néc
essa
ire p
our
assu
rer
ces
fonc
tions
. M
ême
si à
ce
jour
auc
une
étud
e n’
a co
mpa
ré c
es
deux
sch
émas
vac
cina
ux,
parm
i le
s qu
atre
pay
s eu
ropé
ens
ayan
t un
sché
ma
à 2
dose
s à
3 et
5 m
ois,
pl
us d
e 60
% d
es n
ourr
isso
ns r
eçoi
vent
la 1
re d
ose
au c
ours
du
3e moi
s (e
ntre
2 e
t 3 m
ois)
en
Italie
. Le
sché
ma
vacc
inal
des
Ital
iens
pou
r leq
uel o
n di
spos
e d’
un im
port
ant r
ecul
est
don
c en
réal
ité tr
ès p
roch
e du
sch
éma
vacc
inal
pro
posé
en
Fran
ce.
7. Ê
tes-
vous
cert
ains
que
la s
uppr
essi
on
d’un
e do
se d
e va
ccin
DTC
aPHi
b en
pr
imov
acci
natio
n de
s no
urri
sson
s so
it ju
dici
euse
? Le
s sc
hém
as v
acci
naux
ont
déj
à ét
é si
mpl
ifi és
ave
c la
rédu
ctio
n du
nom
bre
de d
oses
de
vacc
in D
TCaP
Hib
po
ur q
uatr
e pa
ys e
urop
éens
(Suè
de, D
anem
ark,
Fin
-la
nde
et It
alie
). En
Fra
nce
et d
ans
d’au
tres
pay
s, le
sch
éma
vacc
inal
à
3 do
ses
pour
le v
acci
n pn
eum
ococ
ciqu
e co
njug
ué
(aux
âge
s de
2, 3
et 4
moi
s) a
déj
à ét
é re
mpl
acé
de-
puis
201
0 pa
r un
sché
ma
à 2
dose
s (a
ux â
ges
de 2
et
4 m
ois)
san
s im
pact
épi
dém
iolo
giqu
e.
8. P
ourq
uoi a
voir
ava
ncé
à 11
moi
s l’â
ge
du ra
ppel
DTC
aPHi
b-VH
B ?
Le ra
ppel
a p
our b
ut d
’aug
men
ter d
e fa
çon
dura
ble
la
prod
uctio
n d’
antic
orps
par
la ré
activ
atio
n de
s ce
llule
s m
émoi
re, g
age
d’un
e bo
nne
prot
ectio
n à
long
term
e.
Le s
ystè
me
imm
unita
ire a
ttein
t, ve
rs l’â
ge d
e 1
an, u
n ét
at d
e m
atur
atio
n pe
rmet
tant
cette
mis
e en
pla
ce.
Les
sché
mas
sim
plifi
és a
dopt
és p
ar q
uatr
e pa
ys
euro
péen
s co
mpo
rten
t un
rap
pel à
11
ou 1
2 m
ois.
Pa
r ai
lleur
s, e
n Fr
ance
, des
infe
ctio
ns in
vasi
ves
à H
aem
ophi
lus
infl u
enza
e de
typ
e b
sont
obs
ervé
es
chez
des
nou
rris
sons
âgé
s de
12
à 18
moi
s, a
vant
le
rap
pel j
usqu
’à p
rése
nt r
ecom
man
dé e
ntre
16
et
18 m
ois.
L’a
vanc
emen
t de
celu
i-ci à
11
moi
s de
vrai
t fa
ire d
ispa
raîtr
e ce
s ca
s.
9. L
e sc
hém
a va
ccin
al s
impl
ifi é
pour
les
vacc
ins
diph
téri
e, té
tano
s, co
quel
uche
, po
liom
yélit
e, H
aem
ophi
lus
infl u
enza
e de
ty
pe b
(DTC
aPHi
b) p
ourr
ait-
il in
duire
une
ré
surg
ence
de
cert
aine
s m
alad
ies
infe
ctie
uses
chez
les
enfa
nts ?
Vi
s-à-
vis d
’Hae
mop
hilu
s in
fl uen
zae,
auc
une
réé-
mer
genc
e n’
a ét
é ob
serv
ée d
ans
les
quat
re p
ays
euro
péen
s ay
ant
adop
té u
n sc
hém
a si
mpl
ifi é.
En
outr
e, l’
avan
cem
ent,
de 1
8 m
ois
à 11
moi
s, d
e l’â
ge
du r
appe
l dev
rait
faire
dis
para
ître
les
cas
rési
duel
s ac
tuel
lem
ent o
bser
vés
entr
e 12
et 1
8 m
ois.
Po
ur la
coq
uelu
che,
le p
robl
ème
esse
ntie
l est
d’é
vi-te
r les
coqu
eluc
hes d
es n
ourr
isso
ns. L
e m
aint
ien
à 2
moi
s du
déb
ut d
e la
vacc
inat
ion
est u
ne m
esur
e im
-po
rtan
te. L
a pr
otec
tion
des
nour
risso
ns d
e m
oins
de
3 m
ois
repo
se s
ur l’
imm
unis
atio
n de
leur
ent
oura
ge.
L’int
rodu
ctio
n d’
un r
appe
l à 6
ans
, le
mai
ntie
n d’
un
rapp
el à
11
et 2
5 an
s et
une
mei
lleur
e ap
plic
atio
n de
la
str
atég
ie d
u co
coon
ing
sont
des
mes
ures
sus
cep-
tible
s d’
amél
iore
r la
situ
atio
n ac
tuel
le.
Enfi n
, le
s sy
stèm
es d
e su
rvei
llanc
e de
s m
alad
ies
à pr
éven
tion
vacc
inal
e ex
ista
nts
(Ren
acoq
, Epi
bac,
dé
clar
atio
n ob
ligat
oire
) pe
rmet
trai
ent
de r
epér
er
rapi
dem
ent
une
réém
erge
nce
des
mal
adie
s ci
tées
si
cel
a su
rven
ait.
Les
autr
es i
nfec
tions
à p
réve
ntio
n va
ccin
ale
font
l’o
bjet
d’u
ne c
ouve
rtur
e va
ccin
ale
élev
ée e
t d’
une
fort
e im
mun
ité d
e gr
oupe
.
10. P
ourq
uoi a
voir
sup
prim
é la
vacc
inat
ion
par l
e RO
R à
l’âge
de
9 m
ois
chez
les
nour
riss
ons
accu
eilli
s en
colle
ctiv
ité ?
En d
ehor
s de
s pé
riode
s ép
idém
ique
s te
lles
qu’o
b-se
rvée
s en
Fra
nce
entr
e 20
08 e
t 201
1, le
ris
que
de
cont
ract
er la
rou
geol
e n’
est p
as p
lus
élev
é ch
ez u
n no
urris
son
adm
is e
n co
llect
ivité
que
che
z un
nou
r-ris
son
béné
fi cia
nt d
’un
autr
e m
ode
de g
arde
. De
s ét
udes
réce
ntes
ont
par
aill
eurs
mon
tré
que
la
répo
nse
imm
unita
ire a
u va
ccin
roug
eole
ux e
st s
igni
-fi c
ative
men
t in
férie
ure
chez
les
nour
risso
ns v
acci
-né
s à
l’âge
de
9 m
ois,
com
paré
e à
celle
obt
enue
chez
ce
ux v
acci
nés
à l’â
ge d
e 12
moi
s. C
ette
diff
éren
ce
pers
iste
apr
ès l’
adm
inis
trat
ion
de la
sec
onde
dos
e.
En o
utre
, une
étu
de c
anad
ienn
e ré
cent
e m
ontr
e qu
e le
ris
que
de s
urve
nue
de ro
ugeo
le c
hez
les
pers
on-
nes
vacc
inée
s à
2 do
ses
est d
’aut
ant p
lus
élev
é qu
e la
vac
cina
tion
a ét
é in
itiée
tôt
. En
cons
éque
nce,
la
vacc
inat
ion
ROR
chez
les
enfa
nts
adm
is e
n co
llect
i-vit
és à
9 m
ois
n’es
t plu
s re
com
man
dée.
11. P
ourq
uoi r
ecom
man
der l
’adm
inis
trat
ion
de la
sec
onde
dos
e de
vacc
in R
OR à
l’âg
e de
16
-18
moi
s au
lieu
de
13-2
4 m
ois ?
La
sec
onde
dos
e de
vac
cin
ROR
peut
êtr
e ad
min
is-
trée
plu
s tô
t à c
ondi
tion
de m
aint
enir
un d
élai
min
i-m
al d
’un
moi
s en
tre
les
2 do
ses.
Un
rend
ez-v
ous
vacc
inal
est
pré
vu à
l’âg
e de
16
et 1
8 m
ois.
Il a
ppar
aît o
ppor
tun
de p
rofi t
er d
e ce
rend
ez-
vous
pou
r ad
min
istr
er l
a se
cond
e do
se d
e va
ccin
RO
R pl
utôt
que
d’a
ttend
re l’
âge
de 2
ans
.
12. P
ourq
uoi a
jout
er u
n ra
ppel
coqu
eluc
heux
à
l’âge
de
6 an
s ?
Le c
ontr
ôle
de la
coq
uelu
che
est u
ne p
réoc
cupa
tion
dans
tous
les
pays
qui
ont
mis
en
plac
e un
e st
raté
gie
vacc
inal
e co
ntre
cet
te m
alad
ie q
ui r
este
red
outa
ble
chez
les
petit
s no
urris
sons
. De
plu
s, d
es d
onné
es ré
cent
es is
sues
des
Éta
ts-U
nis
et d
’Aus
tral
ie s
uggè
rent
que
les
enf
ants
vac
ciné
s av
ec d
u va
ccin
coq
uelu
cheu
x ac
ellu
laire
pou
rrai
ent
être
moi
ns b
ien
prot
égés
que
ne
l’éta
ient
les
enfa
nts
vacc
inés
com
me
autr
efoi
s av
ec u
n va
ccin
ent
ier.
Le v
acci
n en
tier
a ét
é re
mpl
acé
en 2
006
par
le v
ac-
cin
coqu
eluc
heux
ace
llula
ire p
our
des
rais
ons
de
mei
lleur
e to
léra
nce
et n
’est
plu
s di
spon
ible
act
uel-
lem
ent.
Il es
t don
c né
cess
aire
d’a
jout
er c
e ra
ppel
de
6 an
s en
pro
fi tan
t du
rend
ez-v
ous
vacc
inal
DTP
déj
à pr
évu
à ce
t âge
, tou
t en
mai
nten
ant u
n ra
ppel
coqu
e-lu
cheu
x à
l’âge
de
11-1
3 an
s.
13. P
ourq
uoi a
voir
chan
gé l’
âge
d’in
itiat
ion
de la
vacc
inat
ion
cont
re le
pap
illom
avir
us
(HPV
) che
z les
fi lle
s ?
Les
donn
ées
scie
ntifi
ques
mon
tren
t que
la ré
pons
e im
mun
itaire
est
mei
lleur
e lo
rsqu
e le
vac
cin
est a
d-m
inis
tré
avan
t 14
ans
plut
ôt q
u’ap
rès.
Par
aill
eurs
, l’a
ccep
tabi
lité
de c
ette
vac
cina
tion
et la
cou
vert
ure
vacc
inal
e ne
son
t pas
sat
isfa
isan
tes
en F
ranc
e po
ur
conf
érer
une
pro
tect
ion
de l’
ense
mbl
e de
la p
opu-
latio
n.
Reco
mm
ande
r l’i
nitia
tion
de la
vac
cina
tion
entr
e 11
et
14
ans
plut
ôt q
u’à
14 a
ns in
trod
uit p
lus
de s
ou-
ples
se e
t per
met
au
méd
ecin
et à
la fa
mill
e, e
n fo
nc-
tion
de le
urs
perc
eptio
ns, d
e pr
opos
er la
vacc
inat
ion
soit
à un
âge
où
il n’
est p
as in
disp
ensa
ble
d’ab
orde
r la
que
stio
n de
la s
exua
lité,
soi
t plu
s ta
rd d
ans
le c
a-dr
e d’
une
info
rmat
ion
sur
la s
exua
lité
et le
s m
ala-
dies
sex
uelle
men
t tra
nsm
issi
bles
. En
fi n, c
ette
mod
ifi ca
tion
perm
et d
e pr
ofi te
r du
ren-
dez-
vous
vac
cina
l pré
vu p
our
le r
appe
l dTc
aP p
our
prop
oser
ou
initi
er la
vacc
inat
ion
HPV
, per
met
tant
de
co-a
dmin
istr
er u
ne d
es d
oses
de
vacc
in H
PV a
vec
ce
rapp
el d
TcaP
.
14. P
ourq
uoi a
voir
mod
ifi é
l’âge
du
rattr
apag
e po
ur la
vacc
inat
ion
HPV :
15
à 1
9 an
s ré
volu
s au
lieu
de
15 à
23
ans ?
Il es
t néc
essa
ire d
e va
ccin
er le
s je
unes
fi lle
s av
ant
qu’e
lles
ne s
oien
t inf
ecté
es (l
e va
ccin
éta
nt p
eu e
f-fi c
ace
si e
lles
sont
déj
à in
fect
ées)
. Par
aill
eurs
, l’in
-di
catio
n de
vac
cina
tion
liée
à un
e vie
sex
uelle
initi
ée
depu
is m
oins
d’u
n an
s’e
st a
véré
e d’
appl
icat
ion
dif-
fi cile
. De
fait,
les
étud
es m
ontr
ent q
ue la
vacc
inat
ion
est r
arem
ent i
nitié
e ap
rès
l’âge
de
18 a
ns. R
édui
re
l’éve
ntai
l d’â
ge d
imin
ue d
onc
le r
isqu
e de
vac
cine
r de
s fe
mm
es d
éjà
infe
ctée
s.
Tout
efoi
s, la
pos
sibi
lité
d’un
rat
trap
age
vacc
inal
au-
delà
de
18 a
ns (j
usqu
’à 1
9 an
s ré
volu
s) e
st m
aint
e-nu
e po
ur la
isse
r un
tem
ps s
uffi s
ant a
ux je
unes
fi lle
s de
déc
ider
de
se v
acci
ner
sans
avo
ir à
solli
cite
r un
ac
cord
par
enta
l.
15. L
’inte
rval
le e
ntre
la d
erni
ère
vacc
inat
ion
de l’
enfa
nt (1
1-13
ans
) et l
a pr
emiè
re
vacc
inat
ion
de l’
adul
te (2
5 an
s) n
’est
-il
pas
trop
long
? Be
auco
up d
e pa
ys p
ropo
sent
un
nom
bre
plus
ré-
duit
de r
appe
ls d
TP ;
la d
urée
con
nue
de p
rote
ctio
n co
nfér
ée p
ar c
es va
ccin
s –
au-d
elà
de d
ix a
ns –
per
-m
et d
e le
ver t
oute
inqu
iétu
de.
16. Q
uelle
est
la p
rinc
ipal
e in
nova
tion
du ca
lend
rier
vacc
inal
des
adu
ltes ?
Le n
ouve
au c
alen
drie
r vac
cina
l pro
pose
des
rapp
els
dTP
à 25
, 45,
65
ans,
pui
s à
75, 8
5 an
s, e
tc. e
n re
m-
plac
emen
t des
inte
rval
les
déce
nnau
x, c
e qu
i fac
ili-
tera
la m
émor
isat
ion
des
date
s de
rap
pels
pou
r le
s pr
ofes
sion
nels
de
sant
é et
le p
ublic
. En
effe
t, de
s do
nnée
s ré
cent
es e
t le
rec
ul d
u te
mps
con
fi rm
ent
que
la d
urée
de
prot
ectio
n co
nfér
ée p
ar le
s va
ccin
s di
phté
rie, t
étan
os e
t pol
iom
yélit
e (d
TP) s
’éte
nd b
ien
au-d
elà
de d
ix a
ns, s
auf c
hez
les
pers
onne
s âg
ées
du f
ait
de l
’imm
unos
énes
cenc
e. P
ar a
illeu
rs,
de
nom
breu
ses
pers
onne
s ig
nore
nt le
ur s
tatu
t vac
cina
l et
de
nom
breu
x m
édec
ins
méc
onna
isse
nt c
elui
de
leur
s pa
tient
s.
17. P
ourq
uoi p
révo
ir le
pre
mie
r ren
dez-
vous
va
ccin
al d
TcaP
de
l’adu
lte à
25
ans
plut
ôt
qu’a
ux â
ges
de 2
6-28
ans
?Vi
ngt-
cinq
ans
est
un
âge
clef
pou
r pra
tique
r le
rap-
pel d
e la
vac
cina
tion
antic
oque
luch
euse
de
l’adu
lte,
en r
aiso
n de
l’âg
e m
oyen
de
la p
rem
ière
gro
sses
se
en F
ranc
e. C
e ra
ppel
va im
mun
iser
ces
jeun
es a
dul-
tes
cont
re la
coq
uelu
che
et é
viter
qu’
ils n
e de
vien-
nent
les
con
tam
inat
eurs
de
leur
s je
unes
enf
ants
. Ce
la c
ontr
ibue
à l’
appl
icat
ion
de la
str
atég
ie d
u co
-co
onin
g.
18. P
ourq
uoi a
voir
reco
mm
andé
un
inte
rval
le
de d
ix a
ns p
our l
es ra
ppel
s de
s ad
ulte
s au
-del
à de
65
ans ?
Les
pers
onne
s âg
ées
ont u
ne a
ltéra
tion
de le
ur s
ys-
tèm
e im
mun
itaire
: au-
delà
de
65 a
ns, l
a du
rée
de
prot
ectio
n co
nfér
ée p
ar le
s va
ccin
s es
t plu
s co
urte
. Ai
nsi,
le p
rem
ier
rapp
el d
u se
nior
est
reco
mm
andé
à
75 a
ns, p
uis
à 85
ans
, etc
.
19. C
omm
ent l
es m
édec
ins
vont
-ils
faire
, en
pra
tique
, pou
r s’y
retr
ouve
r pen
dant
la
pér
iode
de
tran
sitio
n ?Le
prin
cipe
est
de
se re
cale
r le
plus
rapi
dem
ent p
os-
sibl
e su
r le
nou
veau
cal
endr
ier.
À ce
tte fi
n, le
s m
o-da
lités
ser
ont p
réci
sées
de
faço
n dé
taill
ée d
ans
une
anne
xe d
u ca
lend
rier d
es va
ccin
atio
ns 2
013.
En 2013, MSSanté est disponible en version d’essai : testez-le et faites part de vos remarques !
Afin de déployer en 2014 un service totalement adapté aux prati-ques des professionnels et aux outils qu’ils utilisent dans leur quotidien, MSSanté est proposé en version bêtatest, qui permet à chaque utilisateur de faire part de ses remarques et suggestions d’amélioration.
Profitez-en pour inviter les professionnels qui vous entou-rent à échanger avec vous par email grâce à MSSanté !
Les Conseils nationaux des ordres des professions de santé : ordres des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, des masseurs-kinésithérapeutes, des pédicures- podologues et des infirmiers apportent leur soutien au développe-ment d’un espace sécurisé et fiable de messageries.
Un espace sécurisé de messageries est attendu depuis longtemps par tous les professionnels afin de faciliter leurs exercices profession-nels dans la prise en charge des patients sans rupture et sans délais dans les échanges d’informations lors des parcours de soins.
Un tel réseau de messageries sécurisées facilitera le décloison-nement entre la ville et l’hôpital, au service de la coordination des parcours de soins des patients. Il pourra également contribuer aux expérimentations prévues pour améliorer la prise en charge des personnes en risque de perte d’autonomie (PAERPA).
Grâce à un espace de confiance et des dispositifs de sécurité cohé-rents, l’utilisateur pourra non seulement envoyer un message à n’im-porte quel autre professionnel présent dans l’annuaire, quel que soit son opérateur de messagerie, mais également, à terme, alimenter le Dossier Médical Personnel (DMP) d’un patient d’un simple mail, voire engager une prescription électronique, ce qui atteste de la complé-mentarité et de la compatibilité de ces deux outils de coordination.
Jacques LUCAS, vice-président du CNOM :
« Nous sommes heureux de constater que l’ASIP Santé mène avec les ordres, les organisations professionnelles, les fédérations hospita-lières, les régions et les éditeurs une concertation efficiente : l’évolu-tion des messageries des professionnels de santé se conduira à la fois sur le plan technique et tout autant sur celui des usages conformes à la déontologie professionnelle et à la réglementation relative aux sécurités informatique ».« L’implication conjointe des expertises de l’ASIP Santé et des ordres professionnels est à ce titre indispensable. » ajoute Patrick FORTUIT, président du Comité conjoint de gestion du RPPS et vice-président du CNOP.
Opportunité également pour Jean-Yves ROBIN, directeur de l’ASIP Santé, de rappeler que « le projet de messagerie sécurisée est attendu par les professionnels depuis des années et la mobilisation coor-donnée de tous les professionnels est le meilleur garant du dévelop-pement du projet ».
12
Pour VouS aider danS Votre quotidien
enfin une messagerie sécurisée
dédiée aux échanges professionnels
Depuis le 26 avril dernier, l’adresse www.mssante.fr vous permet de découvrir le système des messageries sécurisées actuellement en cours de développement par l’ASIP Santé (Agence des Systèmes d’In-formation Partagés de Santé) du ministère de la santé qui gère notam-ment le RPPS (Répertoire Partagé des Professionnels de Santé), avec le soutien des ordres des professions de santé.
L’idée ? Donner la possibilité à tout professionnel de santé d’adresser un courrier électronique à n’importe quel autre professionnel, dans l’in-térêt du patient et ce, de façon totalement sécurisée à la fois pour les données personnelles et pour la responsabilité du professionnel.
Ce système, baptisé MSSanté, est actuellement mis au point en concertation avec les représentants des professionnels, mais égale-ment avec les établissements et les éditeurs de logiciels de santé, qui intégreront progressivement dans les prochains mois les fonctionna-lités et dispositifs de sécurisation permettant d’échanger par mail entre professionnels, simplement et en toute confiance. Un service de messa-gerie sécurisée webmail, proposé gratuitement par l’ASIP Santé et par les ordres, est disponible sur www.mssante.fr à partir de juin 2013.
En officine, le pharmacien pourra se connecter directement de son poste de travail, grâce à sa Carte de Professionnel de Santé (CPS), pour recevoir des compte-rendus de consultations ou des précisions concernant le dossier d’un patient. MSSanté est un service entière-ment sécurisé, et dédié à ces messages professionnels : une opportu-nité pour améliorer la coordination des soins et consolider les coopé-rations professionnelles.
MSSanté en pratique1. Qui peut s’en servir ?Les messageries sécurisées MSSanté sont réservées aux profession-nels de santé éligibles à l’obtention d’une carte CPS. MSSanté est un système réservé aux échanges interprofessionnels, vous ne pouvez donc pas vous en servir pour envoyer des documents à un patient.
2. Comment activer votre adresse de messagerie et commencer à utiliser le webmail?Rendez-vous sur www.mssante.fr, muni de votre carte CPS. Pour créer votre adresse de messagerie sécurisée, il vous suffit de vous identifier grâce à la lecture de votre carte, et de créer votre compte mail en quelques clics. Ensuite, vous pouvez accéder à votre boîte mail à partir de la rubrique « connexion », toujours grâce à votre CPS ou bien avec les identifiants/mot de passe qui vous auront été attri-bués lors de votre inscription.
3. Pourquoi l’utiliser ? Le service de messagerie sécurisée MSSanté vous permet d’utiliser l’email dans votre pratique professionnelle, et en facilite vos échanges. MSSanté, c’est la garantie d’échanger par email en toute sécurité ! Le système propose également un annuaire national commun, qui recense toutes les professions de santé : un outil précieux pour rechercher un professionnel dans votre secteur.
4. En cas de difficulté, comment faire ?Pour toute question sur MSSanté, contactez le 3657 (prix d’un appel local), ou utilisez le formulaire de contact disponible en ligne sur www.mssante.fr.
BrèVeS
Scannérisation :
zéro papier enfin !La SCannérisation des ORdonnances (programme SCOR) dans sa version définitive, c’est à dire la télétransmission à l’Assurance Maladie des pièces justificatives numériques sans CD-ROM, est maintenant accessible à l’ensemble des officines.
Une autorisation de la CNIL permet la généralisation de cette simpli-fication administrative largement souhaitée par l’USPO depuis plus de cinq ans.
La CNIL avait précédemment limité à 150 le nombre d’officines autorisées à télétransmettre les pièces numériques. Un accord de la CNIL en faveur de la généralisation est intervenu. Il s’accompagne d’une demande d’information des assurés via un affichage dans les officines. La mention de l’encadré ci-dessous doit être visible par les patients si l’officine utilise cette procédure.
Les ordonnances scannées sont télétransmises sur un serveur infor-matique dédié de l’Assurance maladie, dénommé Point d’Accueil Inter Régimes (PAIR). Le PAIR recueille les ordonnances télétrans-mises et les rend accessibles pour tous les régimes d’Assurance Maladie (CPAM, MSA, RSI, CNMSS, SNCF, LMDE, etc..).
La suppression du CD-Rom et le passage à la télétransmission permettent de bénéficier d’un engagement1 de l’Assurance Maladie grâce à l’émission d’un accusé de réception émis par le PAIR pour les pièces justificatives numériques télétransmises. Cet accusé dont la valeur est identique à celle de l’ARL de la FSE est une preuve oppo-sable vis-à-vis d’un organisme qui vous demanderait à tort des justifi-catifs papiers, que la télétransmission ait été faite en mode sécurisé ou en dégradé. Nous sommes sur un zéro papier effectif.
Les pharmacies sous CD-Rom peuvent basculer immédiatement en demandant à leur éditeur de logiciel une mise à jour. Les autres officines peuvent démarrer directement ce protocole sans CD. Dans tous les cas la CPAM doit être avertie pour déclencher la nouvelle procédure.
Bertran Carlier
1. Voir l’article 37.9.1 de la Convention Pharmacie
RAPPELPour ceux qui débutent direc-tement cette procédure, l’étape initiale consiste à garder durant les premiers 90 jours les pièces papier justificatives permettant la vérifi-cation technique des pièces numériques par la CPAM. Passé ce délai, il n’est plus nécessaire de les conserver après réception de l’accusé de réception logique (ARL). Le premier versement de l’incitation à la numérisation et à la télétransmission (418,60 e TTC par an) intervient à l’issue de cette période initiale de vérification.
Contactez votre éditeur pour programmer cette simplification administra-tive vivement souhaitée et soutenue par l’USPO. Tous les pharmaciens sont reconnaissants pour cette simplification administrative.
daSri et daStri point d’étape
L’organisme DASTRI agréé comme éco-organisme en charge de la filière des déchets DASRI-PAT entre dans sa phase opérationnelle. Il a notamment en charge la distribution gratuite aux pharmaciens des boîtes récupératrices des déchets de soins piquants ou tranchants remises ensuite aux patients en auto-traitement (diabète principale-ment). Les pharmaciens doivent formuler leur commande sur un site internet dédié www.dastri.fr avec un accès sécurisé dès lors qu’ils auront reçu leurs identifiant et mot de passe individuels envoyés par courrier dès la fin du mois de mai.
En cas de difficultés, ou si vous n’avez pas reçu ce courrier, un numéro AZUR 0 810 022 001, sera mis à votre disposition du lundi au vendredi, de 9h à 18h. Cette plate-forme téléphonique sera ouverte pour vous accompagner jusqu’en septembre 2013.
Ce nouveau système se substitue en totalité aux systèmes existants ; DASTRI acceptera cependant les boîtes distribuées par les réseaux actuels jusqu’à fin 2013. Il conviendra donc d’informer les patients qu’ils doivent rapporter les anciennes boîtes au point de collecte avant la fin de l’année, même si elles ne sont pas pleines.
Lors de la première commande une attribution standard de 60 boîtes de 1 litre et de 30 boîtes de 2 litres sera effectuée par DASTRI.
Des réunions de concertation seront organisées en région pour préparer la stabilisation du réseau avec l’ensemble des partenaires concernés, professionnels de santé, institutionnels et gestionnaires des points de collecte. L’inclusion de tous les pharmaciens qui le souhaitent dans une zone où les pharmaciens sont sollicités doit être respectée à la lettre conformément au cahier des charges.
Gilles Bonnefond
Président de l’USPO
Mention d’information
de l’Assurance Maladie
Dans votre pharmacie, les ordonnances sont désormais
scannées et télétransmises directement
à l’Assurance Maladie. Ces opérations s’effectuent
dans les conditions de sécurité fixées par la Commission Nationale
de l’Informatique et des Libertés.
Comme pour les ordonnances papier, seul le personnel habilité de
l’orga nisme d’assurance maladie et soumis au secret professionnel
est autorisé à accéder à ces données.
13
Les dossiers de l’expert à l’officine Gynécologie et Obstétrique
Une collection d’ouvrages thématiques pour l’expertise et l’approfondissement Également disponibles : ORL et Troubles anxieux.
HOM ÉO PAT H I E
Un ouvrage proposé par la Librairie BOIRON à commander sur :
www.officines.boiron.fr ou auprès de votre établissement Boiron.
ProSPectiVe, aVenir
aStHMe: le 2e entretien pharmaceutique en vue
Les réunions préliminaires à la formalisation des entretiens pharma-ceutiques des patients asthmatiques ont débuté : la commission à laquelle participe activement l’USPO chargée de rédiger le protocole s’est réunie trois fois. Niveaux de sévérité
et stratégie thérapeutique Asthme intermittent :• 50 % des cas. Pas de traitement de fond.
Asthme persistant léger :• 30 % des cas. Traitement de fond = corticoïdes inhalés à faible dose
Asthme persistant modéré :• 9 % des cas. Traitement de fond = corticoïdes inhalés à dose plus élevée
Asthme persistant sévère :• 11 % des cas. Traitement de fond = corticoïdes inhalés à forte dose + broncho-dilatateur d’action prolongée + corticothérapie orale
Le rôle d’accompagnement du pharmacien vis-à-vis de ces patients
Contrôler l’observance du traitement de fond•Informer et conseiller le patient sur la bonne utilisation •de son traitementVérifier la maîtrise de la technique d’inhalation •Diriger vers le médecin en cas de besoin •avec l’accord du patient.
Rappel du cadre conventionnel « …Les parties signataires reconnaissent la nécessité de s’assurer outre de la bonne observance du traitement par les patients visés, de sa bonne administration à long terme, s’agissant de traitements inhalés, afin de permettre la prise en charge optimisée des populations concernées. Pour ce faire, elles estiment nécessaire de s’attacher à l’accompagnement des patients asthmatiques non contrôlés sous trai-tement de fond… »
14
Brigitte Bouzige
Vice-Présidente USPO Membre commission paritaire nationale
des programmes d’accompagnement
Le 2 octobre 2013 de 9h à 17h
Maison de la chimie28 rue Saint dominique - 75007 Paris
Les Vièmes rencontres de l’uSPo
SaVe tHe date
inscrivez vous sur www.uspo.fr
Une étude française1 confirme la corrélation entre, d’une part, la prise de médicaments avec des pictogrammes 2 et 3 et, d’autre part, la responsabilité dans les accidents de la route.
En tant que professionnel de santé, il est indispensable de sensibi-liser les patients aux risques liés à la prise de ces médicaments, en cas de conduite automobile.
Les catégories de médicaments
Rappelons que certains médicaments présentent des effets sur la capacité de conduire. Ils sont facilement identifiables par les picto-grammes figurant sur la boîte de médicament.
Le pictogramme 1, qui • alerte sur la prudence du conducteur.
Le pictogramme 2, qui • déconseille de conduire sans l’avis d’un professionnel.
Le pictogramme 3, qui • interdit de conduire sans l’avis contraire d’un médecin.
Le rôle des professionnels de santé est d'attirer l'attention du patient sur les risques induits dans le cas où il a l'intention de prendre le volant au cours d’un traitement, notamment pour les médicaments avec pictogrammes 2 et 3.
Le dispositif de sensibilisation auprès du grand public
Pour sensibiliser le grand public aux risques précédemment évoqués, l'USPO et Swiss Life, se sont associés, sous la coordination de Carte Blanche Partenaires, pour imaginer le dispositif suivant :
une distribution à tous les pharmaciens de France de l’affiche • jointe avec ce magazine, à exposer cet été dans leurs offi-cines pour relayer la campagne auprès du grand public;
la possibilité de télécharger sur le site • www.uspo.fr et d’imprimer un document de sensibilisation à remettre à ses clients;
la création d'une application mobile disponible sur Iphone et • Android, qui identifie pour chaque médicament les effets éventuels sur la conduite: indication thérapeutique, reprise du chapitre de l’AMM relatif aux effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines;
la mise en place d'un quizz sur la page Facebook de Swiss Life • pour apprendre de façon ludique, à identifier les médicaments à risque dans le cadre de la conduite automobile.
Un film diffusé sur Youtube présente les risques à prendre le volant en ayant des « facultés » diminuées. Ce film met en avant 3 bons réflexes à adopter en cas de prise de médicaments :
1. Demander conseil à son Pharmacien
2. Télécharger l’application Médicaments pour Iphone ou Androïd
3. Faire un quizz sur facebook.
Bertran Carlier
1. « Prescription Medicinesant the Risk of Road Traffic Crashes : A French registry-BasedStudy » L. Orriols et al, PLOS Medecine, novembre 2010, vol. 7.
actiVité SyndicaLe
L’uSPo, carte Blanche Partenaires et Swiss Life
s’unissent pour sensibiliser les patients aux risques
liés à certains médicaments et les accidents de la route
15
Les groupes Mornay et D.O s’unissent pour devenir
ForMation
Le dPc :que faire en pratique ?
Institué par l’Art. 59 de la loi hPST de juillet 2009, le DPC (Déve-loppement Professionnel Continu) est une obligation annuelle pour tous les professionnels de santé et notamment pour les pharmaciens titulaires, les pharmaciens adjoints et les préparateurs. Le DPC n’est pas une simple formation, mais un processus en trois phases dont seule la réalisation complète permettra la validation.
La première phase, interne à l’officine, consiste en une analyse de sa pratique et la détermination de ses besoins.
La seconde phase est cognitive avec l’acquisition des savoirs néces-saires à l’amélioration de ses pratiques.
La troisième phase, qui se déroule dans l’environnement professionnel, est l’évaluation de l’amélioration des pratiques en question.
C’est dans tous les cas un organisme de formation agréé qui dirige les différentes phases .
Le DPC pour les titulaires : www.mondpc.fr
Je dois m’inscrire en ligne sur le site www.mondpc.fr pour créer mon compte DPC. Pour cela il me faut mon numéro RPPS et un RIB.
Après avoir librement choisi mon programme de DPC parmi les programmes agréés DPC (consultables sur le site www.mondpc.fr), je m’inscris ensuite sur le site au programme de formation choisi auprès de l’organisme de formation (ODF) en charge du programme.
Rappel : Les programmes de formation peuvent être mis en œuvre soit en présentiel, soit à distance (e-learning, lecture de documents), ou bien être une association des deux formules.
Une fois les phases de formation terminées (cognitives et de mise en application et d’évaluation des pratiques professionnelles sous le contrôle de l’ODF), je valide mon DPC sur le site www.mondpc.fr par une synthèse.
Ce n’est qu’une fois que cette phase sera terminée que je pourrai faire « l’évaluation du programme suivi » sur le site www.mondpc.fr. Cette formalité est nécessaire à la validation du programme de DPC. Ce n’est qu’après la validation en ligne de mon programme DPC que je ferai ma demande d’indemnisation.
Le contrôle du respect de l’obligation annuelle de DPC est effectué par l’ordre.
1. Il est à noter que les préparateurs n’ayant pas de numéro RPPS, il leur est impos-sible actuellement de créer un compte sur le site mondpc.fr.
Le DPC pour les adjoints et les préparateurs
L’obligation annuelle de DPC est la même que pour les titulaires, le contrôle étant effectué par l’ordre pour les adjoints et par l’employeur pour les préparateurs. Le choix du programme de DPC est effectué par le salarié en accord avec le titulaire, les procédures d’inscrip-tion étant identiques à celles des titulaires1. En revanche, la prise en charge financière ne sera pas faite par l’OGDPC, mais par l’OPCA PL. Il est à noter qu’en ce qui concerne les adjoints, si la défunte FCC permettait une prise en charge du temps passé, celle-ci n’est pas prévue dans le dispositif du DPC.
En conclusion
Le DPC est devenu opérationnel dans sa première phase et se stabili-sera au cours du deuxième semestre 2013. Les formalités d’inscription et de suivi sont simples et centralisées sur un seul site. Il conviendra cependant d’être vigilants, pendant la période transitoire, sur les programmes et formations proposés et de s’assurer qu’ils seront bien pris en compte par l’OGDPC pour la validation de l’obligation annuelle.
Daniel BurletSecrétaire Général de l’USPO
PÉRIODE TRANSITOIREORGANISMES AGRÉÉS
En attendant l’évaluation des ODF par la commission scientifique indé-pendantes, ceux-ci bénéficient d’un agrément temporaire jusqu’au 30 juin 2012. Le processus d’agrément est engagé mais ne permettra pas d’évaluer l’ensemble des organismes avant cette date. En consé-quence, tant qu’un organisme n’aura pas été évalué, il pourra valable-ment continuer à proposer des programmes de DPC.
PROGRAMMES DE DPC
Le DPC est réputé obligatoire depuis le 1er janvier 2012. Pour l’année 2012, toutes les formations valent validation du DPC. Il suffit d’adresser les attestations de formations correspondantes à l’ordre.
Depuis le 1erjanvier 2013, les ODF peuvent, mais seulement jusqu’au 30 juin, proposer des programmes de DPC constitués d’une seule étape. Les professionnels peuvent bénéficier d’une rétroactivité pour les programmes réalisés au premier semestre 2013, à condition que les ODF entrent les programmes concernés sur le site de l’OGDPC et y inscrivent rétroactivement l’ensemble des participants. Il conviendra d’être vigilant sur ce point.
16
Conduite d’entretien
des patients sous anti-vitamine K
LES PATIENTS
SOUS ANTICOAGULANTS
ORAUX
UNION DES SYNDICATS
DE PHARMACIENS D’OFFICINE
GUIDE N° 1
UNION DES SYNDICATS DE PHARMACIENS D’OFFICINE
i. introduction
iii. Préalable à l’entretien
iV. L’entretien pharmaceutique
V. Synthèse et suivi de l’accompagnement
Vi. avenant n°1
ii. Guide de l’entretien (document conventionnel)
Ce guide, élaboré à partir des documents de réfé-rences établis par l’ANSM, est conçu pour vous aider à appréhender au mieux la conduite de l’en-tretien pharmaceutique dans le cadre de l’accom-pagnement des patients nécessitant un traitement chronique par AVk.Après plus de 40 ans d’utilisation, les AVK constituent le traitement anticoagulant de référence pour des pathologies fréquentes.
Ce traitement est indispensable mais néces-site toutefois des précautions importantes. En effet, les traitements par AVk constituent la première cause d’accidents iatrogéniques en France. Ces médicaments à marge thérapeu-tique étroite nécessitent donc une surveillance renforcée en raison du risque hémorragique élevé, mais également du risque thromboembo-lique en cas de sous-dosage…
indiSPenSaBLe !
6eHT + port
À commandez sur www.uspo.fr
U S P O : Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine à votre service!
Contactez-nous !
USPO 43 rue de Provence - 75009 Paris
Tél. 01 46 47 20 80 Fax 01 71 18 34 10
Email : [email protected] Site Internet : www.uspo.fr
Devenez adhérent de l’USPO !
Faites partager vos idées !
Réagissez à nos articles !
Aidez-nous à vous défendre !
L’ENGAGEMENT SANTÉ
Biogaran a retenu 38 fabricants-partenaires en France pour produire ses médicaments. Biogaran, laboratoire pharmaceutique français, fabrique 53 %* de ses médicaments en France. Favoriser une production sur notre territoire, c’est maintenir des emplois qualifi és dans nos régions. Parce que notre responsabilité va au-delà de la fabrication de médicaments.
w w w . b i o g a r a n . f r
PO
3854
- 0
3/13
*Données internes février 2013.
Votre offi cine nous est précieuse.
Et si les génériques soignaientaussi l’emploi dans vos régions ?
Mayenne
Plœrmel
Quimper
Evreux
L’Aigle
Hérouville Saint-Clair
Le Grand-Quevilly
Lys-lez-Lannoy
AmiensVernouillet
Epernon
Dreux
Gidy
Semoy
Lempdes
Bessay-sur-Allier
Gannat
Chateauneuf-en-Thymerais
Valenciennes
Osny
Bois-d’Arcy
Brétigny-sur-Orge
Reims
Sens
Auxerre
Dardilly
Saint-Genis-Laval
Alby-sur-Chéran
Fontaine-lès-Dijon
Livron-sur-Drôme
Bourgoin-Jallieu
Erstein
Beinheim
Angers
Vouvray
Chambray-les-Tours
Fontenay-sous-Bois
Domazan
AP Fabrication2013_A4.indd 1 08/04/13 09:47