loiret eco n° 35 - novembre 2010
DESCRIPTION
Le magazine économique de la Chambre de commerce et d'industrie du LoiretTRANSCRIPT
RÉSEAUX SOCIAUX :faites-vous bien voir !
n°35
novembre
2010
8 INDUSTRIEAérowatt a le vent en poupe
13 DÉVELOPPEMENT DURABLELyovel Sema, entreprise écocitoyenne
12 SERVICESLes Balnéades : encore plus de bien-être
Laurent Clementz, directeur associé People Centric
édito
novembre 2010 35 3
CRÉER, REPRENDRE, ET ASSURER sa pérennité
Avec 700 visiteurs et 450 participants aux conféren-
ces organisées le 7 octobre dernier, la 7ème édition du
Salon de la création et de la reprise d’entreprises n’a
une fois de plus pas usurpé son titre de « rendez-
vous incontournable ». Avec un objectif résumé dans
cette phrase : faciliter les démarches des porteurs
de projets grâce à la présence, en un lieu unique,
de l’essentiel des professionnels compétents pour
les accompagner.
La manifestation, orchestrée par le Réseau Création
Orléans Loiret (RCOL) - dont la CCI du Loiret est un
des membres fondateurs - a permis à l’ensemble des
exposants de fi xer près de 160 rendez-vous pour un
suivi de projet. Parmi les visiteurs, presque deux fois
plus de créateurs que de repreneurs potentiels, qui
ont plébiscité le rythme enlevé des conférences et le
professionnalisme du salon en général.
Comme le précise l’enquête Système d’information
sur les nouvelles entreprises (Sine) menée par l’Insee
tous les cinq ans, les facteurs favorisant la survie des
entreprises après leur création sont multiples : expé-
rience du créateur, moyens investis au départ, secteur
d’activité (l’industrie résiste mieux que le commerce)
ou encore statut (les sociétés plus pérennes que les
entreprises individuelles)… Auquel il faut ajouter ce
paramètre de taille : c’est au cours de la première
année d’existence que les cessations d’activités sont
les plus nombreuses.
Pour éviter ces cessations et mettre toutes les
chances du côté des futurs entrepreneurs, la CCI
du Loiret adapte en continu son offre d’accompa-
gnement et de formation : ateliers personnalisés,
rendez-vous experts, coaching individuel, création
d’un Parcours « Premium » innovant destiné aux
porteurs de projet à haut potentiel, actions ciblées
reprise-transmission…
Nous savons aussi que certains critères sont déci-
sifs dans le choix de créer une entreprise sur un
territoire donné, comme l’accessibilité grâce à un
large réseau de transport, la qualité de vie, la pré-
sence de bassins d’emplois et l’excellence de cer-
tains secteurs industriels (2)… C’est pourquoi la CCI
veille à rendre le Loiret toujours plus attractif et à
dynamiser son économie.
(1) Au 26.10.2010(2) Sondage Chef d’entreprise Magazine
(du 28 avril au 27 mai 2010)
www.reseaucreation45.com
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Faites avancer le débat économique !
www.blogdupresident.loiret.cci.fr
YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret
tableau de bord
4 35 novembre 2010
INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
sept.oct.
Créations
Radiations
déc.nov. jan. 10 fév. mars avril mai juin juillet août
117
44
la Loire
Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009
Patay
Orléans
Jargeau
Châteauneufsur Loire
Sullysur Loire
Gien
Briare
ChâtillonColigny
Château-Renard
Lorris
Montargis
Beaunela Rolande
Pithiviers
Malesherbes
Puiseaux
Neuvilleaux Bois Courtenay
Ferrières
Bassin de Vie deSouppes sur Loing
Bassin de Vied'Angerville
Bassin de Viede Toury
Bassin de Viede Châteaudun
Beaugency
La Ferté Saint Aubin
Meungsur Loire
0
5
10
15
20
25
Produits
manufacturés
dont
biens
durables
août 2009
21 770
8 814 8 823 8 747
22 394
évolution sur 1 mois
22 035
juillet 2010 août 2010
évolution sur 1 mois
-1,6 %
évolution sur 1 an 1,2 %
évolution sur 1 an -0,8 %
-0,9 %
en millions
d’euros
Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL
Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – octobre 2010
Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee
Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement
4e trimestre 2007 2008 Évolution
Logements (nbr) 1 352 1 712 27 %
Locaux d’activités (m²) 220 787 276 043 25 %
Taux de chômageSource > Insee (*Estimations provisoires)
2e trimestre Variation sur Variation sur 2010* un trimestre un an
Loiret 8,6 % -0,2 pt + 0,4 pt
Centre 8,6 % -0,2 pt + 0,3 pt
France 9,3 % -0,2 pt + 0,2 pt
Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT
Centre Loiret variation sur un an
Taux d’occupation 65,8 % 58,8 % -1,6 pt
août 2010
Fréquentation hôtelière 716 542 149 568 1,96 %
août 2010 - nuitées
Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes
en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T2 - 2010) (T2 - 2010) Loiret
Exportations 3 783 492 1 405 742 37,15 %
Importations 3 751 655 1 338 735 35,68 %
Soldes 31 837 67 007 –
Beaugency 2
Briare 2
Châteauneuf-sur-Loire 3
Château-Renard 1
Cléry-Saint-André 2
Ferrières 3
Gien 2
La Ferté Saint-Aubin 3
Lorris 1
Malesherbes 1
Meung-sur-Loire 1
Montargis 7
Neuville-aux-Bois 1
Orléans 38
Pithiviers 3
03 édito
04 tableau de bord
06 actualités
07 made in Loiret
08 industrieAérowatt a le vent en poupe
11 commerceHashènka, le raffi nement vénitien
12 servicesLes Balnéades : encore plus de bien-être
13 développement durableLyovel Sema, entreprise écocitoyenne
14 innovationAFL Honeycomb Structures, du crash-test au design
15 à tableL’Auberge Solognote monte en gamme
16 dossierRÉSEAUX SOCIAUX :
faites-vous bien
voir !
Investir sur le potentiel
de l’Internet collaboratif
et des réseaux sociaux
en ligne : nombreux
sont les dirigeants qui
n’y croient pas encore.
Pourtant, les possibilités de doper la compé-
titivité de son entreprise en s’appuyant sur ces
vecteurs semblent infi nies. Qu’ils en aient fait
leur cœur de métier ou qu’ils en prônent une
utilisation bien ciblée, les interviewés de ce
dossier sont tous unanimes : le web 2.0 est
incontournable !
24 passés composésAu fi l de l’eau, au fi l de la Toile. Histoire de réseaux.
26 CCI infos
sommaire
novembre 2010 35 5
n° 35novembre 2010Magazine de la CCI du Loiret
ADMINISTRATION
Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bruno Jacquemin
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Anne Ferreira
RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit
RÉDACTION
Gaëlle LepetitMarie Belhomme (p.8 à 15)
DIFFUSION
Chantal Legris
CONCEPTION
www.enola-creation.fr
PHOTOS
Didier Depoorter
IMPRESSION
Imprimerie Nouvelle
PUBLICITÉ
Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22
TIRAGE
21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642
CONTACT CCI - RÉDACTION
Tél. 02 38 77 77 [email protected]
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr
LA CCI SUR INTERNET
www.loiret.cci.fr
communication globale
CONSEIL, CRÉATION & EXÉCUTION
d'identités visuelles,d'identités visuelles,de chartes graphiques…de chartes graphiques…
DÉVELOPPEMENT, HÉBERGEMENT & PROMOTION
de sites vitrines, marchands, de sites vitrines, marchands, événementiels…événementiels…
ÉTUDE, CONCEPTION & RÉALISATION
de newsletters,de newsletters,d'interfaces spécifiques…d'interfaces spécifiques…
Hervé de Trogoff 02 38 78 04 7802 38 78 04 78
Une équipe de profess ionnels AU SERVICE DE VOTRE COMMUNICATION depuis 199469 rue du Colombier - 45000 Orléans - [email protected]
RÉSEAUX SOCIAUX : faites-vous bien voir !
n°35novembre
2010
8 INDUSTRIE
Aérowatt
a le vent
en poupe
13 DÉVELOPPEMENT DURABLE
Lyovel Sema,
entreprise écocitoyenne
12 SERVICES
Les Balnéades :
encore plus de
bien-être
Laurent Clementz, People Centric
11
1513
14
6 35 novembre 2010
actualités
Rationaliser leur organisation, repenser
leurs missions : c’est ce que les Cham-
bres de Commerce et d’Industrie (CCI) ont
fait depuis de nombreuses années, anti-
cipant la Révision générale des politiques
publiques (RGPP) conduite en 2008 par le
Gouvernement. Parallèlement, elles ont
dû s’adapter à un secteur économique en
profonde mutation et à la multiplication
de nouveaux acteurs, publics et privés,
positionnés eux aussi sur les services et
le conseil aux entreprises. Elles ont ainsi
fait évoluer leurs missions traditionnelles
(formation, accompagnement à la création
et au développement des entreprises…)
mais aussi investi de nouveaux domaines
(développement durable, animation de
communautés…) tout en repensant leur
organisation sur le territoire (passant
de 161 CCI en 2000 à 148 ce jour). La loi
qui réforme les CCI (1) entre en vigueur le
1er janvier 2011. Objectif principal : une plus
grande effi cacité dans le service rendu aux
entreprises grâce à une offre plus homo-
gène et plus performante. Mais il s’agira
également de réaliser des économies de
structures grâce à une répartition cohé-
rente des missions entre les différents
échelons (voir graphique ci-dessous).
Répartition qui devra par ailleurs favoriser
une meilleure représentation des intérêts
des entreprises face à la montée en puis-
sance de l’échelon régional.
Une fi scalité régionale uniqueAutre changement crucial, l’instauration
d’une fi scalité régionale unique. Ce sont
les futures Chambres de Commerce et
d’Industrie de Région (CCIR) qui perce-
vront les ressources fi scales et les répar-
tiront entre les Chambres de Commerce et
d’Industrie Territoriales (CCIT). Concrète-
ment, c’est la CCIR du Centre qui répartira
les fi nancements entre les six CCIT de la
région : Loiret, Cher, Eure-et-Loir, Indre,
Indre-et-Loire (Touraine), Loir-et-Cher, en
tenant compte des schémas régionaux de
développement économique. Le fi nance-
ment sera assuré par une taxe addition-
nelle à la contribution économique terri-
toriale (CET) répartie ainsi : une cotisation
sur le foncier (40 % du produit, taux voté au
niveau régional et gelé jusqu’en 2013), une
cotisation sur la valeur ajoutée (60 % du
produit, taux fi xé au niveau national, taux
réduit de 4 % en 2011, 8 % en 2012, 15 % en
2013). Au fi nal, la réforme doit permettre
aux CCI de se positionner comme acteurs
incontournables du développement éco-
nomique local, représentant les intérêts
des entreprises. (1) Loi n° 2010-853 du 23.07.2010
Repères actuels
Nature juridique Les CCI sont des établissements publics à caractère administratif à statut particulier, gérées par des chefs d’entreprise élus par leurs pairs, avec une tutelle technique de l’État.
Missions des CCI La représentation des intérêts de l’industrie, du commerce et des services auprès des pouvoirs publics, en toute indépendance. Le développement économique des territoires. L’accompagnement des entreprises dès leur création, lors de leur reprise, ainsi que dans les différentes formalités à toutes les étapes de la vie d’une entreprise. La formation initiale et continue (la CCI du Loiret gère l’Ecole de Commerce et de Gestion d’Orléans et son propre pôle de formation continue), La gestion d’infrastructures. Le soutien à l’international, au développement de l’économie numérique, la promotion du développement durable, de l’innovation, intelligence économique…
RÉFORME DES CCI, pour mieux vous servir
Pilotage territorial et opérations> Proximité> Soutien> Conseil
Pilotage régional et organisation/gestion> Stratégie> Fiscalité> Budget> Gestion des Ressources
Humaines
Pilotage stratégiquedu réseau> Encadrement> Promotion
Entreprises CCIT
Chambres de Commerceet d’Industrie Territoriales
CCIR
Chambres de Commerceet d’Industrie de Région
ACFCI
Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie
Une nouvelle organisation plus performante
RATIONALISER LEUR ORGANISATION, REPENSER LEURS MISSIONS
POUR UNE EFFICACITÉ ACCRUE DU SERVICE RENDU AUX ENTREPRISES :
C’EST L’UN DES OBJECTIFS PRINCIPAUX DE LA RÉFORME DU RÉSEAU
CONSULAIRE. EXPLICATIONS.
“Chevaux du vent” : tel est le nom du décor dessiné par Marine Oussedik, peintre-sculpteur
diplômée de l’École Supérieure d’Arts Graphiques de Paris pour la Faïencerie de Gien. Des
chevaux arabes, « toujours en mouvement », ornent coupe carrée, porte-cartes, vide-poche
et mug, conçus comme accessoires de bureaux. Comme d’autres pièces, elles peuvent être
personnalisées avec un logo d’entreprise. Depuis près de 30 ans maintenant, la célèbre manu-
facture fait appel à de nombreux artistes, créateurs et designers reconnus pour signer des
créations spéciales. La Faïencerie de Gien, dirigée par Louis Grandchamp des Raux, se posi-
tionne parmi les entreprises françaises les plus prestigieuses dans le domaine des Arts de la
table et comme un acteur reconnu dans l’univers du luxe. Labellisée Entreprise du Patrimoine
Vivant, elle fi gure aussi parmi les 75 maisons prestigieuses représentatives de « l’Art de vivre en
France ». Son secret ? Une production française avec des techniques artisanales d’impression
et de peinture à la main, perpétrées depuis 1821. www.gien.com
Il aura fallu sept années de travail à Guillaume Durand pour élaborer sa nouvelle boisson. Baptisée « B’ee », la
boisson « pétillante et rafraîchissante » est composée d’ingrédients d’origine naturelle aux propriétés énergi-
santes : miel, extrait de gelée royale et ginseng. Le gérant, apiculteur de métier et repreneur de l’exploitation de
son grand-père (entreprise Mellona/Lapicole à Vennecy), souhaitait « bousculer un peu l’offre ». Avec, comme
atout majeur, sa maîtrise du miel, une matière première dont la qualité et la saveur fl uctuent respectivement
selon les méthodes de travail employées et les fl eurs butinées. Disponible dans quelques boulangeries, épice-
ries, bars et grandes surfaces d’Orléans et de la région, B’ee s’achète aussi sur les marchés orléanais (place
de la République, place du Martroi…). Forte de ses vertus énergisantes, sa consommation est préconisée au
petit-déjeuner, au goûter, avant une activité sportive ou en base de cocktail apéritif.
www.lapicole.com
Lancée en 2005 par Guillaume Oltra sur le concept innovant du nettoyage automobile écolo-
gique sans mousse ni haute pression, Roul’net commercialise une gamme de produits pour
particuliers (auto et moto). Disponibles en ligne, les 14 références à base d’huiles essentielles
et de cires végétales garantissent un pourcentage de biodégradabilité avoisinant 98 %. Véritable
innovation, « Net’àsec » se présente prêt à l’emploi, sans rinçage, et permet une économie
d’eau qui peut aller jusque 200 litres. L’entreprise, lauréate 2009 des Trophées de l’entreprise
du Loiret dans la catégorie Développement durable, séduit un nombre croissant de grandes
entreprises, garages et concessions. Via la structure Conexxiô, présidée par Alexandre Jousset,
Roul’net a développé un réseau de franchises à Orléans, Tours, Chinon, Saumur et Montargis.
Installée à Fleury-les-Aubrais depuis 2008, Roul’net y stocke et y prépare également l’ensemble
des véhicules neufs d’une grande marque automobile française. www.roulnet.fr
DES CHEVAUXde faïence
VOITURES PROPRES, zéro goutte d’eau
MADE IN LOIRET
Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant,
original, particulier ? Adressez une photo haute défi nition du produit/service ainsi que toute documentation
relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à [email protected] – Objet :
Made in Loiret.
novembre 2010 35 7
UNE BOISSONavec du piquant
8 35 novembre 2010
Elle fait partie des rares sociétés du
Loiret cotées en bourse. Aérowatt,
producteur d’énergies vertes basé à
Saran, a enregistré un chiffre d’affaires de
11 M€ en 2009, représentant une hausse
de 43 % en un an, et de 7,2 M€ sur le pre-
mier se mestre 2010 (soit une augmen-
tation de 47 %). Une progression qui se
maintient malgré un contexte diffi cile et
des aides fi scales revues à la baisse. Fort
d’une cinquantaine de centrales (la moi-
tié en éolien, l’autre en solaire), réparties
prin ci pa lement en métropole mais aussi
outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Guade-
loupe, Réunion, Saint-Pierre-et-Mique-
lon), ce groupe indépendant poursuit le
développement de ses implantations pour
lesquelles il a réinvesti 64 M€ en 2009. Il
vient notamment de lancer une deuxième
phase d’investissement pour sa filiale
Aérowatt Énergies, qui permettra d’ex-
ploiter une puissance cumulée de plus
de 20 MW (de quoi couvrir les besoins de
18 500 foyers) et se traduira par l’implan-
tation en France de trois parcs éoliens et
d’une centrale photovoltaïque. Cet enga-
gement s’inscrit dans un partenariat pour
lequel la Caisse des Dépôts, actionnaire à
35 %, a déjà versé 5,7 M€ (sur les 9,2 M€
promis) et se concrétise par 10 centrales
sur les 60 prévues. Plus largement, ce
déploiement rejoint le vaste parc que le
groupe Aérowatt exploite sur le territoire
et outre-mer, totalisant une puissance de
110 MW (contre 72 MW en 2008 et 400 MW
prévus en 2013), ce qui en fait un acteur
incontournable du marché français de
l’énergie.
Soleil et vent en stockÀ l’origine, en 1966, Aérowatt fabriquait
des éoliennes. Progressivement, la
société a élargi son activité : repérer
des lieux, construire puis exploiter
des centres de production et, depuis
l’ouverture du Marché de l’énergie en
2000, revendre de l’électricité à ERDF.
« Nous sommes dans un système qui est
régulé, explique le président du directoire
Jérôme Billerey, ingénieur SUPELEC
spécialiste des énergies renouvelables
depuis 30 ans. Nous avons des contrats
de long terme, entre 15 et 20 ans ».
Pour cela, Aérowatt a multiplié par cinq
son effectif en quatre ans et emploie
aujourd’hui 52 personnes. L’entreprise,
qui compte parmi ses fournisseurs son
voisin Vergnet pour les zones cycloniques,
veut fortement développer le solaire qui
passe déjà cette année de 5 % à près de
25 % de la production. Le groupe compte
également s’étendre géographiquement
avec des projets assez engagés sur l’île
Maurice et la Beauce, pour l’éolien,
et l’Italie pour le solaire. « On regarde
aussi d’autres territoires comme l’Afrique
du Nord ou le sud Saharien », ajoute
Jérôme Billerey. Côté R&D, les ingénieurs
tentent de mettre au point un système
de stockage, qui lisserait les pointes
de ces énergies très fl uctuantes, et un
procédé de prévision de la production,
avec Météo France. Objectif : maîtriser
davantage encore et développer ces
énergies renouvelables qui n’atteignent
en France que 20 % des objectifs fi xés
par le Grenelle de l’environnement pour
2020.
www.aerowatt.com
LE PRODUCTEUR D’ÉLECTRICITÉ VERTE BASÉ À SARAN POURSUIT SON
DÉVELOPPEMENT ET SES IMPLANTATIONS DE CENTRALES ÉOLIENNES ET
SOLAIRES À TRAVERS LE MONDE.
John Deere célèbre ses 50 ans
en FranceJohn Deere a célébré en octobre dernier le cinquantenaire de son
implantation en France. Le Groupe américain, qui commercialise des matériels agricoles et des
équipements pour l’entretien des espaces verts depuis sa succursale
d’Ormes, possède par ailleurs à Saran son unique centre de production de moteurs diesel non routiers d’Europe (1 000 salariés dans le Loiret). John
Deere a investi 54 M€ ces deux dernières années sur son site de
Saran (46 nouveaux équipements industriels) ainsi que 12 M€
dans une nouvelle infrastructure européenne de R&D moteurs.
Certifi é ISO 14 001 et engagé dans une démarche continue de
réduction des émissions polluantes de ses moteurs, John Deere a
affi ché un CA 2009 de 1 012 M€, dont 666 M€ en France.
www.johndeere.fr
industrie
Jérôme Billerey
AÉROWATTa le vent en poupe
12 rue des Déportés 45170 CHILLEURS-AUX-BOISTél. 02 38 32 91 [email protected]
La fi n d’année arrive,le Lancelot vous propose de
découvrir la palette des saveurs festives de son menu…
avec vos collaborateurs ou vos clients, l’occasion de passer
un moment agréable.
®
02 3
8 68
16
40
Comprendre en amont vos souhaits et votre environnement
afin de concevoir des solutions pour atteindre vos objectifs.
Fabriquer dans nos ateliers pour vous proposer toute la gamme des solutions techniques.
Partout en France, installer sur votre site grâce à nos équipes formées et habilitées.
42, rue de la Gare • 45430 CHÉCY
Signalétique intérieure et extérieure pour sites industriels, commerciaux et administratifs - Habillage façade
Depuis 1967
Centre de conférences :9 place du 6 juin 1944
(Arrêt de bus : Centre de Conférencesou Carré Saint-Vincent)
commerce
Un peu de Venise à Orléans : c’est sur
cette niche que la boutique Hashènka
a ouvert ses portes rue de la Cerche. Elle
est en effet la seule de la région à ven-
dre d’authentiques objets provenant de
Venise et Murano. Des bijoux en verre
pour commencer, qui constituent 65 %
des ventes soit environ 4 000 pièces par
an, mais aussi de la décoration. Chris-
tian Kula, le gérant, se fournit auprès des
petits ateliers, souvent familiaux, de ces
artisans d’art réputés à travers le monde
et se rend donc environ quatre fois par an
sur la lagune, à Venise et Murano. « Je
regarde les nouveautés et les spécialités
de chacun », indique ce négociant. Bou-
cles d’oreilles, langues de chat, bagues,
bracelets ou colliers, en Murrine (petites
formes de ronds étoilés), feuille d’argent
ou d’or mêlée d’Aventurine (poudre de cui-
vre) : chaque modèle, fabriqué sur place,
est unique par sa profondeur et ses tein-
tes. Christian Kula rapporte également
de nombreux objets décoratifs en verre
(vide-poches, sculptures, etc.) ainsi que
les fameux masques de Venise en papier
mâché ou en pâte à bois. Auparavant, ce
chef d’entreprise évoluait dans un toute
autre milieu : le marketing et la fi nance.
Puis le hasard s’en est mêlé. « Nous avons
découvert ces bijoux dans un magasin,
avec ma femme. Et nous avons eu envie
d’ouvrir un commerce comme celui-là ».
Nous sommes en 1999. Ils créent à Nan-
terre, près de Paris, la société mère KPDP.
Aujourd’hui, ils possèdent trois magasins :
à Vannes, Gand en Belgique et Orléans,
ouvert en janvier 2007. Pourquoi Orléans ?
En raison du succès rencontré sur le mar-
ché de Noël. À ce jour, la boutique réalise
un chiffre d’affaires d’environ 150 000 €
(sur les 450 000 de KPDP), emploie deux
personnes et accueille quelque 2 000
clients. Des clients fidèles, collection-
neurs ou non, qui viennent de la région
ou de Paris mais parfois aussi de plus loin
comme du Pays Basque !
Créer ses propres piècesEn quelques années, Hashènka s’est forgé
une solide réputation de spécialiste auprès
d’une large clientèle qui compte de plus
en plus de jeunes. En complément de la
carte de fi délité, le gérant met maintenant
en place une carte « Privilège » à destina-
tion des comités d’entreprise, qui offre des
réductions de 10 %. Aujourd’hui, Christian
Kula compte surtout faire évoluer le site
www.murano.nu, qui a déjà reçu plus de
4 200 visites en un an, ouvrir un quatrième
magasin, au Mans cette fois, et développer
une activité de grossiste dans le nord de
l’Europe. Une année 2011 qui s’annonce
donc chargée puisqu’en plus de tous ces
projets et activités, Christian Kula se lance
depuis peu dans la création lui aussi,
en petites quantités. « J’ai fait un stage
d’apprentissage en 2009 pour apprendre
à fabriquer des bijoux en verre, chez un
artisan d’art ». Plus précisément chez un
maître-verrier de Murano, le nec plus ultra
pour apprendre les techniques et connaître
le métier. « Je m’épanouis dans un métier
qui me plaît et dans un univers vraiment
agréable. Il y a une part de rêve… »
www.murano.nu
En charge de la protection sociale obligatoire des travailleurs indépendants, le Régime Social des Indépendants (RSI) s’engage dans une démarche de prévention des diffi cultés de ses ressortissants chefs d’entreprise. Ainsi, les commerçants et artisans dont l’activité est impactée par les aménagements de voierie actuels à Orléans et son agglomération (baisse de fréquentation et de résultat), s’ils sont situés sur le trajet immédiat de la future ligne de tramway CLEO, peuvent solliciter le RSI. Faire face à des diffi cultés de trésorerie, adapter le règlement des cotisations ou encore bénéfi cier d’une intervention du Fonds Sanitaire et Social Actifs sont autant de solutions qui seront étudiées au cas par cas. Les entreprises concernées qui n’auraient pas reçu cet été le courrier d’information concernant ces nouvelles dispositions sont invitées à contacter le RSI. Tél. : 02 38 56 74 82
INSTALLÉ DEPUIS 2007 À ORLÉANS, CE COMMERCE VEND D’AUTHENTIQUES BIJOUX EN VERRE DE MURANO
ET MASQUES DE VENISE. UNE SPÉCIFICITÉ QUI A SU CAPTER UNE VASTE CLIENTÈLE VENUE PARFOIS DE
TRÈS LOIN POUR ACQUÉRIR CES OBJETS UNIQUES.
HASHÈNKA,le raffi nement vénitien
Christian Kula
Baisse d’activité liée aux travaux du tram : le RSI s’engage
novembre 2010 35 11
L’année 2010 aura été celle du renou-
veau aux Balnéades. Ce grand centre
de balnéothérapie et bien-être, situé à
quelques mètres du golf de Limère, à
Ardon, aux portes d’Orléans, a en effet
changé de propriétaire en janvier dernier.
La mutuelle Sphéria Val de France a cédé
la totalité de ses parts à la SBL, Société des
Bains de Limère, détenue par Jean Cou-
rant, ex-président de Préteux-Bourgeois
(leader européen du bouchon en liège,
basé à Ingré) et Denis Deketelaere, ancien
PDG de l’entreprise régionale EPH 2000
(intelligence électrique). Ensemble, ils ont
décidé de donner une nouvelle dynamique
à ce site créé en 1993 et qui enregistre un
chiffre d’affaires annuel de 2,7 M€ HT :
renforcer l’identité du centre autour de
trois thématiques que sont le bien-être,
la forme et la détente. Pour commencer,
Les Balnéades se sont offert une véritable
cure de jouvence. Visuellement déjà, avec
un hall revisité aux couleurs de l’Asie, dans
une ambiance lumineuse et zen ; ou des
cabines de soins et de massage transfor-
mées en véritables bulles de bien-être,
épurées et feutrées. Moins visibles, mais
nécessaires, les travaux ont aussi modifi é
l’aspect technique, tant pour le confort
que pour le respect des normes (avec des
fi ltres UV uniques dans le Loiret). La direc-
tion a d’autre part mené une réforme orga-
nisationnelle portant sur les équipes (soit
42 salariés pour garantir une ouverture
7 jours sur 7), avec notamment la créa-
tion d’un poste de « responsable service
client » pour un ac com pa gnement plus
personnalisé ; ou d’une école de formation
interne de masso-thérapeutes, discipline
qui « concentre une grande partie des
demandes de la clientèle », note le direc-
teur Christian Camus.
Une offre masculine renforcéeUne clientèle qui représente plus de
1 000 abonnements et 100 000 passages
par an et se constitue à 80 % d’habitants
du Loiret, les 20 % restants provenant
essentiellement de la région parisienne.
Pour cette clientèle, Christian Camus a
imaginé une nouvelle carte, toujours plus
attractive. « On développe évidemment
les massages du monde, pour le voyage
sensoriel, commente celui-ci, ainsi que les
soins esthétiques ». Autres axes de travail :
le secteur des soins pour homme qui se
voit renforcé, la création d’une « initiation
au massage bien-être » et le maintien
du pôle soins orientaux pour lequel les
lieux étaient pionniers dès 2002. L’offre
s’enrichit par ailleurs de nouveaux cours
en salle ou dans le bassin (Oxigeno, Kimax,
Aqua Music, etc.), d’un site Internet rénové,
de formules d’abonnement plus variées et
d’une « offre business » qui s’adresse à
« un public de cadres et décisionnaires » et
se décline en divers produits sur mesure
(d’une journée de soins à la privatisation
totale des lieux, en passant par l’incentive).
Après toutes ces évolutions, Les Balnéades
se lancent déjà un nouveau défi pour 2011 :
réduire leur consommation énergétique.
Entre maîtrise des coûts et développement
durable.
www.les-balneades.fr
16 novembre 2010
Forum de recrutement
emploi et handicap
Dans le cadre de la 14ème semaine pour l’emploi des personnes
handicapées, l’AGEFIPH, Cap Emploi, la Maison départementale
du handicap (MDPH), Pôle Emploi et la Ville d’Orléans organisent pour la troisième
année consécutive le forum de recrutement Emploi et Handicap.
Plus de 50 entreprises seront présentes, tous secteurs d’activités confondus, le mardi 16 novembre
prochain au Zénith d’Orléans, pour accueillir les demandeurs
d’emploi et leur proposer de nombreuses offres. Cap Emploi,
organisme de placement spécialisé assurant une mission de service
public, inscrit dans le cadre de la loi Handicap de février 2005, sera également présent pour informer
et conseiller les employeurs sur leur obligation d’emploi des
travailleurs handicapés. L’édition 2009, qui a drainé près de 800
visiteurs et réuni 57 entreprises, a permis à 48 personnes en
situation de handicap de signer un contrat de travail.
www.capemploi45.net
services
Christian Camus
12 35 novembre 2010
LES BALNÉADES :encore plus de bien-être…LES BALNÉADES, SITUÉES À ARDON PRÈS D’ORLÉANS, ONT CHANGÉ DE
PROPRIÉTAIRE ET FAIT LE PLEIN DE NOUVEAUTÉS : LOCAUX REVISITÉS ET
OFFRE ENRICHIE, DANS L’OPTIQUE DE RENFORCER SON POSITIONNEMENT
DE CENTRE DÉDIÉ AU BIEN-ÊTRE, À LA FORME ET À LA DÉTENTE.
ISO 14001 : la certifi cation reconnaît les
efforts d’une entreprise pour sa dé marche
de protection de l’environnement. Distinc-
tion qu’a justement reçue, il y a un an,
l’agence régionale de Lyovel Sema, (près
de 11 M€ de chiffre d’affaires), spécialisée
dans les distributeurs de boissons et de
confi series ou sandwichs. Cette antenne,
basée à Ormes dans la zone d’activité
Pôle 45, emploie 90 personnes et couvre
une douzaine de départements, depuis la
région parisienne jusqu’au Puy-de-Dôme,
sur lesquels elle exploite 2 550 automates
répartis chez 900 clients. Dès son arrivée
à la tête de la direction régionale, fi n 2008,
Philippe Morain a choisi de « s’inscrire dans
une démarche environnementale, initiée
d’ailleurs par le groupe ». En moins d’un
an, l’agence qu’il dirige a donc obtenu le
fameux label, seule de sa catégorie dans
toute la région Centre et deuxième du
groupe Lyovel (qui présente maintenant sa
candidature pour une certifi cation de l’en-
semble du groupe). « Après étude, explique
Philippe Morain, on a dégagé tous nos axes
de progrès pour minimiser notre empreinte
sur l’environnement, qu’il s’agisse de
production de déchets ou de maîtrise de
l’énergie ». Cela se traduit par un large
plan d’action « vert » : mesure régulière de
la consommation en électricité et en eau,
mise en veille des automates, arrivée pro-
chaine de machines éclairées uniquement
au LED, sensibilisation des fournisseurs,
formation du personnel à l’éco-conduite
afi n de moins consommer et de réduire ses
émissions de CO2. Car la pollution fait éga-
lement partie des préoccupations majeures
de Lyovel. « Nous organisons le tri de nos
déchets et avons par ailleurs diminué notre
consommation de papier de 50 % », indique
le responsable.
Du marc de café dans le compostLes machines en fi n de vie partent chez
un spécialiste qui les démantèle et 100 %
des déchets électroniques et électriques
sont valorisés. « Le groupe est en période
de test pour implanter chez nos clients
des collecteurs à gobelets afi n de tous les
récupérer pour les recycler », annonce
Philippe Morain. En parallèle, de nom-
breux distributeurs sont déjà équipés
depuis 2007 de gobelets en carton, spa-
tules en bois et même détecteur de mug.
Mais le plus innovant - et l’agence Lyovel
du Centre devient pionnière sur cette ini-
tiative - réside dans la réutilisation du
marc de café en fertilisant. « On démarre
en novembre un partenariat avec des agri-
culteurs de Touraine », précise Philippe
Morain. Ces derniers vont donc incorporer
à leur compost ce marc qui partait aupara-
vant à l’incinération ou en enfouissement.
Une démarche écocitoyenne qui s’intègre
dans une politique plus large de dévelop-
pement durable. Lyovel propose en effet
dans ses automates des produits bio et
d’autres issus du commerce équitable,
certifi és Max Havelaar, comme 21 % du
café distribué.
développement durable
LYOVEL SEMA, entreprise écocitoyenne
L’exemplarité de CHRYSO récompensée
par l’AFNORTrès engagée en matière de
développement durable, l’entreprise Chryso a passé
avec succès l’évaluation AFAQ 1000NR (AFAQ 26000 depuis
début novembre). Le leader sur le marché de la fabrication d’adjuvants pour matériaux de construction se positionne ainsi
au 3e rang des 100 entreprises évaluées et 1er adjuvantier à atteindre ce niveau. Si l’éco-
conception et l’analyse du cycle de vie des produits sont
systématiquement intégrées au processus de conception de
nouvelles solutions, cinq domaines ont été jugés exemplaires : la
gestion de l’énergie et de l’eau sur le site de Sermaises dans le Loiret
(plus grand site de production du groupe), l’implication forte des salariés dans la défi nition
de leur mission, une démarche participative (écoute clients/
vision partagée auprès des collaborateurs), la politique
handicap de l’entreprise mais aussi l’importance du critère
RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) dans le calcul de
l’intéressement. www.chryso.com
SPÉCIALISTE DES DISTRIBUTEURS DE BOISSONS ET CONFISERIE,
L’AGENCE RÉGIONALE DE LYOVEL SEMA POURSUIT, À TOUS LES
NIVEAUX, SON ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL POUR LEQUEL ELLE
A REÇU LA CERTIFICATION ISO 14001.
Philippe Morain
novembre 2010 35 13
14 35 novembre 2010
La première fois qu’il a utilisé le nid-
d’abeille aluminium remonte à l’année
1974, pour la fondation Vasarely à Aix-en-
Provence : ces panneaux alvéolés, intégrés
dans un toit en verre, permettaient de briser
les rayons du soleil. Patrick Poisson est un
homme d’idées. À l’époque, il vient d’entrer
chez AFL, Ateliers de Fontenay-sur-Loing.
Depuis, il est à la tête de la holding AFL,
basée à Amilly, qui chapeaute sept sociétés,
de la ferronnerie d’art à l’ébénisterie, en
passant par ledit nid-d’abeille. Pour cette
dernière activité, AFL Honeycomb Structu-
res, qui emploie sept personnes et réalise
un chiffre d’affaires annuel d’un million
d’euros (sur les 10 M€ du groupe), Patrick
Poisson a investi 1,5 million d’euros l’an
passé dans un nouveau site de production,
à Courtenay. Depuis le toit de la fondation
Vasarely, l’utilisation du nid-d’abeille s’est
multipliée. Dans les années 80, Patrick
Poisson devient en effet sous-traitant de
l’aéronautique et découvre que ce maté-
riau permet aussi de canaliser les flux
d’air. Il l’adapte alors en souffl eries pour
les locomotives de la SNCF puis les TGV.
« On s’est aussi aperçu que le nid-d’abeilles
absorbait les chocs sans restituer l’effort »,
raconte le PDG. Dès 1982, il travaille avec
L’UTAC, Union Technologie Automobile et
Cycle, sur les casques de mannequins des
essais automobiles puis, dès 1991, sur les
barrières de crash-tests. « Le 24 décembre
1993, se souvient-il, on a été homologués,
c’était mon cadeau de Noël ! » S’ouvre alors
un marché exponentiel. Aujourd’hui, cette
entreprise fabrique sept types de barriè-
res pour chocs frontaux et latéraux, ce
qui représente 77 % de son activité. Elle
totalise 15 % du marché mondial, fournit
exclusivement Renault, Peugeot, Citroën et
Dacia, et compte parmi ses clients d’autres
constructeurs (Fiat, Toyota, Daewoo, Kia,
Nissan, etc.) ainsi que des laboratoires.
Un savoir-faire exportableAFL Honeycomb travaille aussi pour
l’aérospatiale et toujours pour le ferroviaire.
Et ce matériau, qui allie résistance et
légèreté, connaît d’autres applications.
Plus décoratives et architecturales, comme
à l’origine finalement. Patrick Poisson
« designe » en effet quelques lampes
dans les années 80 et, plus récemment,
des tables pour le Pavillon de l’Arsenal à
Paris, une paroi verre-nid d’abeille dans le
restaurant « Jules Verne » de la Tour Eiffel,
les parements de portes du siège de Louis
Vuitton, d’autres parois au Musée Le Prieuré
à Saint-Germain-en-Laye, etc. Aujourd’hui,
l’entrepreneur continue de croire à cette
diversifi cation et poursuit le développement
des barrières crash- tests. La maîtrise
totale de cette technologie lui permet en
effet d’envisager une expansion en Chine,
en Inde et au Brésil. Des négociations
sont en cours et un investissement de
400 000 € dans la production est déjà
programmé. Autre projet : la fabrication de
panneaux photovoltaïques. Panneaux que
Patrick Poisson manipulait déjà en 1980
en montant la première maison solaire à
la Foire de Paris.
www.afl -honeycomb.com
EXtenGIS, un « supercalculateur » labellisé DREAMEXtenGIS, tel est le nom du « supercalculateur » développé par la PME orléanaise Géo-Hyd, spécialisée dans la gestion de la ressource en eau et en systèmes d’information environnementaux. Basé sur le calcul intensif et le traitement de données géographiques et environnementales massives, EXtenGIS a été sollicité par le Conseil général du Loiret pour modéliser les hauteurs d’eau de la Loire à partir des plus hautes eaux connues et du modèle numérique de terrain. Le système d’informations géographique, qui réduit le temps de calcul de 15 jours avec des moyens classiques, à quelques heures, a été labellisé par le pôle de compétitivité DREAM (Durabilité de la Ressource en Eau et Milieux Associés). Parmi les nombreuses actions en cours, le pôle présidé par Daniel Villessot coorganise avec le cluster ResoNat un forum national d’échanges recherche/Entreprises le 14 décembre prochain sur les aspects « eau, sol, sous-sol, biodiversité et forêts » (site du BRGM). www.poledream.org
L’ENTREPRISE DE COURTENAY FABRIQUE DES BARRIÈRES DE CRASH-
TEST AVEC DES PANNEAUX DE NID D’ABEILLE ALUMINIUM QU’ELLE
DÉCLINE AUSSI DANS LE MOBILIER. SON PDG, PATRICK POISSON,
INNOVE SANS CESSE AVEC CE MATÉRIAU CONNU POUR SA RÉSISTANCE
ET SA LÉGÈRETÉ, ET DE MANIÈRE PLUS INATTENDUE, SA BEAUTÉ.
innovation
AFL HONEYCOMB STRUCTURES, du crash-test au design
Patrick Poisson
Côté décoration, rien n’a changé. En
revanche, depuis qu’il a repris les com-
mandes de L’Auberge Solognote cet été, à
La Ferté-Saint-Aubin, Sébastien Lelièvre
a enrichi la carte de nouvelles formules
et saveurs du terroir. Saison et situation
géographique obligent, le gibier s’invite
dans les assiettes pour cet automne-
hiver. Marbré de lièvre avec noix de ris
de veau, noisettes grillées et chutney aux
fi gues ; terrine de foie gras de canard et
de magrets fumés ; fi let de biche aux baies
d’airelles confi tes et sa tartine de Munster
grillée ; ou encore, côté poissons, un dos
de bar rôti et brochette de Saint-Jacques
avec une crème de fenouil et, pour fi nir,
une feuillantine de chocolat noir praliné
avec crème au miel… Ces plats raffi nés
s’intègrent dans les nouveaux menus ima-
ginés par Sébastien Lelièvre : le Solognot
(16 ou 21€) et le Gourmand (27 ou 29€).
« Et tout est fait maison », souligne-t-il.
Ces formules s’ajoutent aux marmites et
tartines mais surtout au traditionnel menu
« Entreprise », à 11,90€ pour les déjeu-
ners de la semaine, qu’il a évidemment
gardés. « Les habitués sont revenus », se
réjouit Sébastien Lelièvre qui réalise géné-
ralement 40 couverts sur 42 places à midi
et devrait capter une clientèle plus large
avec cette offre renouvelée, notamment le
soir. Car le nouveau gérant a aussi modifi é
les horaires d’ouverture de ce restaurant
traditionnel qui tend dorénavant vers le
gourmet : ouvert du lundi au samedi à
midi, il accueille maintenant la clientèle
les vendredis et samedis soirs. Installée
derrière la Halle, au calme, à distance
suffi sante de la Route nationale, L’Auberge
Solognote emploie deux employés ainsi
que deux apprentis pour se partager la
cuisine, la salle et, quand le temps s’y
prête, la terrasse.
Un parcours bien baliséLe chef d’entreprise, en plus de concoc-
ter les menus, œuvre en salle auprès des
clients. « C’est ce que j’ai toujours fait »,
explique cet homme de 30 ans. Son bac
pro en poche obtenu au lycée Dolto à Oli-
vet, il trouve en effet un poste de maître
d’hôtel à L’Escale du Port Arthur, à Saint-
Hilaire-Saint-Mesmin, où il reste pendant
10 ans. « Quand j’ai été licencié en novem-
bre 2009, j’ai choisi de me lancer à mon
compte et, dans les 15 jours qui suivaient,
je commençais les visites ! » La deuxième
est la bonne. La localisation, le style et le
très bon état de la cuisine le décident.
Puis tout va très vite : compromis signé
en février, reprise en juillet. Entretemps,
le futur restaurateur suit plusieurs forma-
tions : Cinq jours pour entreprendre à la
CCI du Loiret, ainsi que deux autres modu-
les concernant les normes d’hygiène et la
licence IV. Il enchaîne avec les formalités,
décroche un prêt bancaire et deux autres
à taux zéro, Nacre et Loiret Initiative. Des
étapes qui génèrent des rencontres, « ce
qui a été très utile et m’a aidé à faire des
choix », constate-t-il. Aujourd’hui, son
affaire tourne et son statut d’indépendant
lui apporte une « grande satisfaction ».
à table
L’Auberge Solognote
50 rue des Poulis
45240 La Ferté-Saint-Aubin
Tél. : 02 38 76 50 65
L’AUBERGE SOLOGNOTE monte en gammeSITUÉ JUSTE DERRIÈRE LA HALLE DE LA FERTÉ-SAINT-AUBIN, CE
RESTAURANT TRADITIONNEL A CHANGÉ DE MAINS EN JUILLET.
LE NOUVEAU GÉRANT A DONNÉ UNE NOUVELLE ÂME À LA CARTE,
DORÉNAVANT PLUS AXÉE SUR LE TERROIR ET LE GOURMET.
Sébastien Lelièvre
novembre 2010 35 15
Le Club Hôtelier Orléanais s’impose
sur le NetLe site www.orleans-hotels.fr,
créé en juillet 2009 par le Club Hôtelier Orléanais avec le soutien
opérationnel et fi nancier de la CCI du Loiret, est désormais traduit
en cinq langues (anglais, allemand, espagnol, néerlandais et italien). Fédérant 35 hôtels sur les 50 de
l’agglomération orléanaise, le site de réservations de chambres en ligne permet de visualiser le nombre de chambres disponibles sur 10 jours
dans chacun des établissements. Avec le fonctionnement suivant : le
site publie la liste des disponibilités des hôtels (avec en tête de liste l’établissement ayant effectué
la mise à jour la plus récente), donnant à l’internaute la possibilité
d’accéder à une fi che descriptive de chaque établissement, de le
localiser sur une carte Google et de réserver en ligne sur le site de
l’hôtel. Marc Langmann, président du Club Hôtelier Orléanais et gérant
de l’Hôtel des Cèdres à Orléans, annonce une fréquentation du site en hausse constante, passé de 1500
à 2000 connexions mensuelles entre juin et octobre 2010.
www.orleans-hotels.fr
16 35 novembre 2010
dossier
RÉSEAUX SOCIAUX :faites-vous bien voir !
Publier les menus de son restaurant et
des photos de ses plats sur une « page
pro » Facebook, « twitter » les rendez-vous
les plus intéressants de son agenda, par-
tager son expertise en matière de valo-
risation des déchets en entreprise sur
une plateforme collaborative ou encore
organiser un recrutement de candidats
effi cace via Internet : ces quelques exem-
ples illustrent, à des degrés différents,
quelques usages professionnels possi-
bles des réseaux sociaux numériques et
de l’Internet collaboratif (ou web 2.0). En
effet, grâce à eux, les entreprises peuvent
communiquer, recruter, collaborer, par-
tager l’information, les expériences, les
bonnes pratiques, capitaliser le savoir,
stimuler l’innovation, débrider la créati-
vité et bien entendu, faire du business… Un
potentiel si vaste que la question posée par
L’express.fr le 19 août dernier - « Faut-il
interdire Internet dans les entreprises ? »
- paraît pour le moins incongrue. Et même
complètement révolue pour la génération
Y, ces « enfants du Net » nés entre la fi n
des années 70 et le milieu des années 90,
pour qui l’utilisation des réseaux sociaux,
sur leur temps de travail, est aussi naturel
(voire plus) que de décrocher le téléphone.
Perçus comme un véritable outil de travail,
INVESTIR SUR LE POTENTIEL DE L’INTERNET COLLABORATIF ET DES RÉSEAUX SOCIAUX EN LIGNE :
NOMBREUX SONT LES DIRIGEANTS QUI N’Y CROIENT PAS ENCORE. POURTANT, LES POSSIBILITÉS DE
DOPER LA COMPÉTITIVITÉ DE SON ENTREPRISE EN S’APPUYANT SUR CES VECTEURS SEMBLENT INFINIES.
RETOMBÉES COMMERCIALES, CONQUÊTE ET FIDÉLISATION DE CLIENTS, IMPLICATION DES PARTENAIRES,
DE SES COLLABORATEURS, RECRUTEMENT, CAPITALISATION DE SAVOIRS, ACTIONS DE LOBBYING… QU’ILS
EN AIENT FAIT LEUR CŒUR DE MÉTIER OU QU’ILS EN PRÔNENT UNE UTILISATION BIEN CIBLÉE, LES
INTERVIEWÉS DE CE DOSSIER SONT TOUS UNANIMES : LE WEB 2.0 EST INCONTOURNABLE !
Rodolphe Champagne, responsable communication Groupe Mr.Bricolage
les réseaux sociaux ont notamment pour
ces salariés une double vocation : répon-
dre à des problématiques professionnelles
quotidiennes (une question à résoudre, de
la veille…) et communiquer autour de la
marque de leur entreprise. De plus en plus
enclines à tolérer ces pratiques, les entre-
prises prônent toutes un usage rai son-
nable du web. Certaines le réglementent
avec des chartes de « bonne utilisation »,
d’autres pas. À la CCI du Loiret, dont les
115 collaborateurs ont été incités à utiliser
ces nouveaux outils, Bruno Jacquemin, son
directeur général, a parié sur l’autorégu-
lation. « Chacun les a expérimentés à des
degrés divers, selon les générations, les
pratiques et les expériences : l’entreprise
est un microcosme de la société. Les col-
laborateurs se sont appropriés ces outils,
comme l’Intranet, un accès libre à Inter-
net… je me réjouis de voir que nous avons
atteint une maturité et un savoir-vivre suf-
fi sants pour nous autoréguler, sans avoir
à les revendiquer du bas ni à les imposer
du haut ». Au regard d’une récente étude
menée par l’Acfci (Assemblée française
des chambres de commerce et d’industrie)
auprès du réseau consulaire, la présence
de la CCI du Loiret sur les réseaux sociaux
numériques apparaît plutôt développée :
une page, un profi l et un groupe Facebook
(à l’instar d’un quart des CCI), un hub Via-
deo dédié et un compte Twitter (comme un
cinquième des CCI), un blog du président,
mais aussi une page Netvibes et de nom-
breuses productions publiées sous Issuu
(des Pdf transformés en livres nu mé-
riques) ou encore Slideshare (partage de
documents professionnels). Une présence
active que Bruno Jacquemin explique (lire
encadré p. 22) par la nécessité pour une
CCI, face à l’explosion des réseaux sociaux
numériques et leurs répercussions sur
les organisations et les individus, « d’es-
sayer de comprendre le phénomène en
s’y impliquant, puis en le décryptant et
en partageant les expériences dans ce
domaine ».
Les TPE et les PME, cibles prioritairesSi presque toutes les entreprises fran-
çaises d’au moins 10 salariés sont
connectées à Internet, moins d’une entre-
prise sur deux a par exemple informatisé
la gestion de ses commandes, seule une
sur trois l’a intégrée au sein d’un progiciel
de gestion intégrée et seulement 14 %
d’entre elles utilisent un progiciel de ges-
tion de la relation client (1). Selon un rap-
port 2007 de la Commission européenne,
les technologies de l’information et de la
communication (TIC) ont contribué pour
près de 50 % à la croissance de produc-
tivité de l’Union Européenne entre 2000
et 2004. La France, avec 5,6 % de son PIB
produit par ce secteur, ne se place qu’au
10ème rang européen (en tête l’Irlande
avec 12,4 % du PIB, puis la Finlande avec
10 % et la République tchèque 9,8 %). Et
si l’économie nu mé rique reste le prin-
cipal facteur de gain de compétitivité
des économies développées, la prise de
conscience reste très… progressive. Selon
une enquête menée par la CCI du Loiret
en avril 2009 auprès d’un échantillon de
150 dirigeants du département, ils étaient
près de 13 % à utiliser les réseaux sociaux
novembre 2010 35 17
Mr.Bricolage, une stratégie web solideLorsqu’il prend les rênes de la communication du Groupe Mr.Bricolage début 2009, Rodolphe Champagne se voit investi de plusieurs missions, dont le développement de la communication web du n° 3 français du bricolage. L’enjeu est de taille : coté en bourse, le Groupe dirigé par Jean-François Boucher (340 salariés au siège de La Chapelle-Saint-Mesmin, 12 000 pour l’ensemble du Groupe) affi che un CA de 2,2 Mds € et compte avec ses enseignes Briconautes et Catena 600 magasins en France, 51 à l’étranger. Autant de cibles multiples (actionnaires, investisseurs potentiels, clients, journalistes…) à nourrir d’informations. « Nous avons lancé simultanément en octobre 2009 un site Internet institutionnel, un blog et une page Facebook » énumère-t-il. Leur point commun ? Une très grande interactivité, des outils 3D, beaucoup de vidéos. « Nous sommes sans doute le seul groupe coté en bourse dans lequel les membres du comité exécutif s’expriment en vidéo » avance-t-il. Ouverture, transparence… des valeurs déclinées sur tous les supports web. Avec le blog, « monté en moins de six mois », l’enseigne fait son entrée dans l’univers de la vente en ligne (sélection de produits design, possibilité de vote des internautes, mais aussi des news…). Un blog que l’on retrouve sous forme de page Facebook, à côté de la page offi cielle Mr.Bricolage et celle d’« ElyseMrBricolage » (tenue par une salariée du service communication). L’ensemble des fl ux est relayé sur Twitter et sous Friendfeed. « Entre deux nous avons développé le site client, avec pour crédo le conseil et la proximité sur le terrain ». Un résultat très professionnel – une webtv avec journalistes et chroniqueurs renommés, comme Lætitia Nallet ou Philippe Colignon, 100 fi ches conseil en vidéo… – pensé pour des « néobricoleurs(leuses) ». En attendant de déployer des écrans tactiles diffusant la webtv en magasin, Rodolphe Champagne souligne que si tout est « en constante amélioration », la démarche est englobée dans un plan à trois ans. Tout a donc été anticipé, de la dimension internationale (un système de gestion de contenu prévu en anglais dès le départ) aux compatibilités IPhone et IPads… www.mrbricolage.com Et aussi sur :
www.mrbricolage.fr
www.design.mr-bricolage.fr
18 35 novembre 2010
dossier
type Facebook ou Viadeo, mais seule-
ment 4 % dans un cadre professionnel.
En revanche, la plateforme collaborative
Loiret Ecobiz déployée par la CCI du Loi-
ret fi n 2008 dénombre aujourd’hui 6 800
adhésions autour de dix communautés
thématiques (2) et huit commu nau tés
hébergées (3). Un outil en ligne à l’attention
des chefs d’entreprises et des acteurs
économiques du dé par tement, destiné
à stimuler le partage d’expériences, de
« Il faut savoir à qui l’on parle, sur quel média et sur quel ton » prévient d’emblée David Bedouet, dirigeant de Boîte@Media et président de la Webschool Orléans. L’entreprise de Saint-Jean-de-la-Ruelle, spécialisée en communication web (création, administration et maintenance de sites, référencement naturel et indirect, conseil, formation) aide ses clients à optimiser leur présence sur le web y compris grâce aux réseaux sociaux. Ce qu’ils peuvent en attendre ? Une communication directe avec leurs partenaires, leurs salariés, leurs clients, leurs prestataires… Augmenter la visibilité des entreprises et générer du trafi c vers leur site Internet, ce sont à ces priorités que Boîte@Media travaille. « Sur une page professionnelle Facebook, l’idée sera de diffuser son expertise et son savoir-faire auprès d’un maximum de personnes, qui pourront à leur tour relayer l’information auprès de leurs contacts ». Effet boule de neige garanti. Autre intérêt d’une présence sur Facebook ou Twitter, notamment pour les entreprises du e-commerce : générer du trafi c indépendamment du système de référencement de Google et qui plus est, du trafi c qualifi é : « quand l’internaute n’arrive pas sur votre site par hasard, mais parce qu’il a volontairement cliqué sur le lien, alors vous augmentez votre potentiel de vente » explique-t-il. Dernière opération réussie : un relooking complet sur les plans visuel et éditorial, en collaboration avec l’agence SoolDesign, du CJF Fleury Handball. Site rénové, création d’un compte Twitter, présence accrue sur Facebook (+ 300 fans en un mois), interconnexion avec les acteurs locaux et nationaux. « On peut le dupliquer sur n’importe quel secteur » affi rme le chef d’entreprise. Il combine lui-même principalement plusieurs outils pour la promotion de son entreprise : un site Internet, un blog et deux profi ls professionnels sur Facebook, relayés sur un compte Twitter. Une démultiplication des supports pas forcément chronophage : « il est possible d’automatiser certaines actions pour qu’une seule et même publication soit dupliquée sur plusieurs vecteurs différents ». www.boite-a-media.fr Et aussi sur :
http://blog.boite-a-media.fr
David Bedouet, fondateur de Boîte@Media
Boîte@Media, créateur de visibilité
La valeur ajoutée des TIC ?
Les réseaux sociaux !
Pour accélérer l’intégration des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) dans les entreprises, un plan national de développement de l’économie numérique a été lancé en 2008. Parmi les préconisations pour hisser le pays au rang de « puissance » numérique à l’horizon 2012 : poursuivre le déploiement du très haut débit, soutenir la création d’entreprises dans le secteur des TIC mais aussi diffuser ces technologies dans les TPE et PME. Plus d’obstacle désormais à l’informatisation et à la maîtrise du b.a-ba : le programme gouvernemental « Passeport pour l’économie numérique », relayé dans le département par la CCI du Loiret et reconduit jusqu’en 2011, permet aux dirigeants de TPE d’assister à des modules gratuits d’initiation aux fondamentaux et de bénéfi cier de conditions préférentielles pour l’achat de matériel et logiciels (près de 450 « passeports » délivrés dans le Loiret ce jour). Une fois ces freins -facilement- levés, le chef d’entreprise aura vite intégré quel peut être le premier bénéfi ce de l’informatisation : le gain de temps. Ainsi, après l’automatisation des tâches sans valeur ajoutée, l’informatisation de la gestion des opérations courantes, la dématérialisation des procédures administratives, il pourra s’atteler à ce qui fait la vraie valeur ajoutée des TIC : l’utilisation d’outils collaboratifs et l’investissement sur les réseaux sociaux.
BERNIER ORLÉANS 30, rue André Dessaux - Fleury-les-Aubrais
Tél. : 02 38 65 00 80 - Johann Charpin, Jourdan Ménard, Eric Hardy
www.pointdevente.peugeot.fr
Modèles présentés : Bipper Pack GPS avec options porte latérale coulissante et peinture métallisée, Partner Pack GPS avec options porte latérale coulissante
et peinture métallisée, Expert Pack GPS L1H1 avec option peinture métallisée, Boxer Pack GPS L2H2 avec option peinture métallisée.
(1) (2) (3) (4) Avantage client composé d’une remise de (1) 2 952€ HT, (2) 3 880€ HT, (3) 5 310€ HT, (4) 6 762€ HT sur le tarif Peugeot 10B du 05/07/2010, de 1 500€ HT de prime à
la casse Peugeot(5) et d’un avantage d’équipements de (1) 348€ HT par rapport à un Bipper Pack CD Clim neuf avec options aide au parking arrière, pack confort, projecteurs anti-
brouillard et la pose en accessoire d’un GPS Garmin Nüvi 765 dans le réseau Peugeot, (2) 620€ HT par rapport à un Partner Pack CD Clim neuf de motorisation et dimensions équi-
valentes avec options navigation/kit mains libres WIP Nav, pack visibilité, régulateur/limiteur de vitesse et tapis PVC zone de chargement, (3) 690€ HT par rapport à un Expert Pack
CD Clim neuf de motorisation et dimensions équivalentes avec options navigation/kit mains libres WIP Nav, pack visibilité et régulateur/limiteur de vitesse, (4) 238€ HT par rapport
à un Boxer Pack CD Clim neuf de motorisation et dimensions équivalentes avec options projecteurs antibrouillard, régulateur de vitesse et la pose en accessoire d’un GPS Garmin
Nüvi 765 dans le réseau Peugeot. Offres non cumulables, réservées aux professionnels pour un usage professionnel, hors loueurs et flottes, valables du 01/09/10 au 31/12/10,
dans le réseau Peugeot participant pour tout achat d’un (1) Bipper Pack GPS, (2) Partner Pack GPS, (3) Expert Pack GPS, (4) Boxer Pack GPS, neuf. (5) Prime à la casse Peugeot de
1 500€ HT pour la reprise d’un véhicule de 8 à 10 ans destiné à la casse.
BIPPER PACK GPS
4800€D’AVANTAGE CLIENT(1)
SOUS CONDITION DE REPRISE(5)
HTPARTNER PACK GPS
6000€D’AVANTAGE CLIENT(2)
SOUS CONDITION DE REPRISE(5)
HTEXPERT PACK GPS
7500€D’AVANTAGE CLIENT(3)
SOUS CONDITION DE REPRISE(5)
HTBOXER PACK GPS
8500€D’AVANTAGE CLIENT(4)
SOUS CONDITION DE REPRISE(5)
HT- Au
tom
obile
s PE
UG
EOT
552
144
503
RCS
Paris
.
UN GRAND ÉVÉNEMENT, DE GRANDES OFFRES !
www.bernieror.peugeot.com
20 35 novembre 2010
dossier
bonnes pratiques, à générer du business,
avec des prolongements sous formes
d’ateliers, de conférences, de visites, de
rencontres. Cette propension croissante
à utiliser Internet de manière interactive,
David Bedouet, dirigeant et fondateur de
Boite@Media (Saint-Jean-de-la-Ruelle),
spécialisée dans la commu ni ca tion web,
l’observe également. « À côté de la créa-
tion de sites Internet traditionnels, j’en-
registre des demandes de plus en plus
fréquentes pour la création et l’adminis-
tration de comptes Facebook profession-
nels ». Alors que sur Internet, les conseils
aux néophytes pullulent (Les sept règles
d’or pour animer une page de marque sur
Facebook, Bâtir une stratégie de marque
sur les réseaux sociaux, Comment éva-
luer la pertinence d’un blog profession-
nel ?...), il existe localement un moyen
simple, gratuit, souple et ludique pour
se mettre le pied à l’étrier : fréquenter
la Webschool Orléans. Dans cet atelier
du numérique précurseur (qui a inspiré
la création de nombreuses Webschools
en France), experts et passionnés trans-
mettent bénévolement leur savoir tous
les 3èmes mardi de chaque mois autour de
thématiques en lien avec « les nouveaux
usages et pratiques du web et du 2.0 ».
Une effi cacité redoutableRodolphe Champagne, responsable
commu ni ca tion du Groupe Mr Bricolage
l’affirme : « aujourd’hui, un simple site
Internet ne suffit plus. Il faut créer un
ensemble de planètes interconnectées
sur le web, de façon à multiplier les por-
tes d’entrées ». Ce qu’on peut conseiller
aux chefs d’entreprises qui ont envie
d’être présents sur les réseaux sociaux
en ligne ? Lucie Brasseur, fondatrice de
la webtv économique régionale Twideco,
se veut encourageante : « Il faut être
acteur, participer… bien sûr il est plus
effi cace de cibler ses réseaux, par exem-
ple sur LinkedIn pour un développement
à l’international ou Viadeo pour des pers-
pectives de recrutement, mais on peut
très bien commencer en allant sur Face-
book pour prendre ses marques ». David
Bedouet, lui, insiste sur la structuration
de la démarche : « une présence profes-
sionnelle sur les réseaux sociaux passe
par une stratégie, la mise à plat d’objec-
tifs ainsi qu’une évaluation avec retours
Demander à Lucie Brasseur de s’exprimer sur les vertus des réseaux sociaux ? C’est avancer en terrain conquis chez cette jeune chef d’entreprise qui ne cesse de marteler qu’ils incarnent non pas l’avenir, mais le présent ! La webtv économique régionale créée il y a quatre ans et basée à Saint-Jean-de-Braye (un talk-show hebdomadaire diffusé en streaming) a trouvé sa déclinaison en mars 2010 dans la presse écrite avec le bimensuel Twideco news. La dirigeante a
par ailleurs donné le coup d’envoi de la 2ème édition du concours Créador : ouvert aux créateurs et repreneurs de la Région Centre, ce sont les candidats eux-mêmes qui décuplent leurs chances de devenir lauréat en appelant leurs réseaux à voter pour eux en ligne. Début septembre, Lucie Brasseur a aussi lancé avec la société tourangelle Wom’up (lauréat du premier Créador) MonRéseauBusiness Centre. « Ce réseau cible tous ceux qui travaillent en Région Centre, l’ensemble du monde économique. Bien sûr il est orienté BtoB, mais il s’adresse aussi aux dircoms, aux DAF [directeurs administratifs et fi nanciers], aux chargés d’affaires… aux multinationales comme aux TPE » décrypte-t-elle. Il a pour objectif de « développer des savoirs communs, partager des informations et créer des espaces d’échanges ». Si la plateforme compte déjà parmi ses membres le CJD Tours, Lucie Brasseur voudrait convaincre d’autres réseaux professionnels de venir y créer leur groupe de discussion. Ce qu’ils pourraient
y faire ? « Chercher des locaux à louer, vérifi er la date de la prochaine assemblée plénière, trouver un emploi pour un conjoint qui suit son époux muté… » énumère-t-elle. Avec une vingtaine de groupes dont le plus étoffé (Twideco) totalise à ce jour une soixantaine de membres, MonRéseauBusiness Centre parie sur « la proximité géographique et des centres d’intérêts communs ». Et vise le cap des 2 000 inscrits à la fi n de l’année. www.twideco.tv Et aussi sur :
www.monreseaubusiness.com
www.creador.fr
Lucie Brasseur, fondatrice de Twideco
MonRéseauBusiness-Centre surfe sur la proximité
novembre 2010 35 21
sur investissement. Sans stratégie, pas
de résultat ». En effet, lorsqu’on en maî-
trise bien les codes et les rouages, l’effi -
cacité des réseaux sociaux peut se révéler
redoutable. Sollicité pour rendre service
à une institution régionale dans le cadre
d’un recrutement, Fabien Prêtre, dirigeant
d’Oxyneo (régie marketing et communica-
tion web basée à Saint-Pryvé-Saint-Mes-
min) a lancé en septembre via ses comptes
Twitter et Facebook une annonce pour la
recherche d’un Community Manager. Dans
les minutes qui suivent, le chef d’entre-
prise reçoit cinq CV (« dont celui d’un com-
munity manager renommé »), puis une
quinzaine en quelques jours, puis d’autres,
l’information ayant été « retwittée » (tra-
duisez : relayée à nouveau par d’autres
comptes Twitter). « L’Estacom a aussi
rebondi sur ce twitt en me téléphonant
pour proposer les profi ls de ses élèves »
souligne Fabien Prêtre, en pointant le côté
fulgurant et qualitatif de cette opération
de recrutement atypique. Des réseaux
sociaux capables de générer du business,
le cabinet People Centric, spécialisé dans
le recrutement de compétences informa-
tiques, le vérifi e chaque jour. « C’est pour
nous le nouveau moyen de faire des affai-
res, de signer des contrats de recrutement
et d’entrer rapidement en contact avec des
décideurs » constate son directeur asso-
cié, Laurent Clementz. Ces réseaux, il les
dépeint comme « un moyen non intrusif de
créer des liens, plus ou moins lâches, qui
peuvent se renouer le moment opportun.
La genèse de People Centric ? « Nous sommes une spin-off née de la volonté de la SSII orléanaise Pentalog de dupliquer ses propres process en matière de recrutement auprès de nouveaux clients » plante Laurent Clementz, directeur associé de la structure spécialisée dans le recrutement de compétences informatiques. Au total, au sein de People Centric Roumanie et de sa fi liale française, ce sont 20 salariés « tous polyglottes et avec un background IT » qui recrutent des compétences informatiques majoritairement pour des SSII et dans une moindre proportion pour des éditeurs de logiciels et des plateformes d’e-commerce à des postes fonctionnels, commerciaux, de développement et de R&D. La carte maîtresse de People Centric, c’est indéniablement les outils innovants qu’elle a développés. « Nous sommes arrivés avec des idées nouvelles sur un marché mature en France - on dénombre des dizaines de cabinets de recrutement informatique pour environ 700 000 informaticiens – et encore assez archaïque » précise le dirigeant. Exit les échanges de mails froids et fastidieux, les appels téléphoniques aux assistants de DRH, auxquels le cabinet de recrutement a substitué des services novateurs. C’est ainsi tout le circuit de recrutement (recherche et évaluation de candidats, échanges d’informations sur les profi ls et compétences, interaction directe entre consultants et candidats…) que l’entreprise a repensé sous forme d’un extranet de gestion des compétences, accessible à ses clients et collaboratif. Autre idée révolutionnaire : une plateforme de tests gratuite en ligne. Si chaque poste à pourvoir est systématiquement relié au(x) test(s) correspondant(s), elle reste ouverte à tous. « 10 personnes s’y évaluent toutes les heures. Bien sûr la plateforme contribue à doper notre notoriété mais elle nous sert aussi à repérer de bons profi ls » confi e Laurent Clementz. Présente sur Viadeo, LinkedIn, un peu moins sur Facebook et Twitter pour des raisons de cible, People Centric revendique deux sources de contacts principales pour faire du business, et rapidement : « la recommandation via les réseaux personnels, non numériques, et les réseaux sociaux ». Démarche payante : les prévisions de CA généré, pour l’instant confi dentielles, se comptent déjà en plusieurs centaines de milliers d’euros. www.people-centric.fr Et aussi sur :
blog.people-centric.fr
Retrouvez-les aussi sur :
People Centric, le recrutement IT nouvelle génération
Laurent Clementz,
directeur associé People Centric
22 35 novembre 2010
dossier
Si j’entre en relation par Viadeo avec un
fournisseur que j’ai repéré, ce n’est pas
forcément pour signer l’affaire immé-
diatement. Je le fais entrer dans mon
écosystème et je vais ainsi pouvoir me
faire, à mon gré, une opinion sur l’entre-
prise et ses hommes, avant même qu’un
deal ne soit fait ». Un exemple concret de
signature de contrat facilitée grâce aux
réseaux sociaux ? « Une affaire conclue
en deux heures ! Le prospect, avec qui
j’avais échangé il y a six mois sur Inter-
net, savait tout de People Centric ». Un
succès que le chef d’entreprise a aussitôt
salué sur son profi l Facebook d’un « Je
me régale. Merci les réseaux sociaux ».
Car la transparence, c’est aussi la règle
pour People Centric : un site web qui dif-
fuse entre autres ses prix, le détail de ses
process, la photo et le profi l de ses colla-
borateurs, beaucoup de vidéos, et un blog
très actif. Une transparence bien réelle :
Laurent Clementz s’est aussi fait l’écho,
sur ce même profi l, du mécontentement
d’un développeur Senior après le mauvais
score obtenu à son évaluation en ligne sur
la plateforme People Centric, et annon-
çait que l’entreprise allait « enquêter ».
Même souci de vérité dans la communica-
tion web du Groupe Mr Bricolage, dont les
vidéos de « portraits métiers » en ligne
sur le site institutionnel ont été tournées
avec de vrais vendeurs du groupe, sans
Une CCI curieuse et pédagogue
Comment appréhender l’irruption du web 2.0 et des réseaux sociaux en ligne, issus de la sphère privée, dans l’organisation des entreprises ? Cette question, la CCI du Loiret l’a prise à bras-le-corps dès 2005. « Le web 2.0, avec son cortège de nouveaux outils et nouvelles pratiques, a provoqué un bouleversement des comportements d’une telle ampleur qu’en tant que CCI, dans notre rôle de « vigie » des entreprises, nous nous devions d’essayer de comprendre ». Et pour comprendre, pas d’autre issue que de s’y plonger. « Non seulement la CCI du Loiret est curieuse, mais sa vocation est d’expliquer aux entreprises, de les sensibiliser, de partager, de valoriser les témoignages sur ce phénomène ». Accompagnement du dispositif gouvernemental « Passeport pour l’économie numérique », déploiement du réseau Ecobiz, soutien à la très interactive Webschool, accueil et organisation des Assises du numérique à Orléans en juin 2008 : la CCIL s’est fortement mobilisée pour la promotion des technologies numériques. Comme le rappelle le directeur général, la force de la plateforme Ecobiz « créée avant Facebook et Viadeo, c’est que nous ne l’avons pas pensée comme un seul réseau social virtuel, mais dans l’optique d’une démarche fédérant des personnes volontaires pour se connaître et partager sur un territoire dédié ». À la question de savoir comment un chef d’entreprise peut opérer un choix face à une offre de réseaux sociaux de plus en plus dense et diversifi ée, Bruno Jacquemin répond simplement : « on sait que l’investissement dans les réseaux sociaux peut être chronophage et que la capacité d’attention de chacun n’est pas démultipliable à l’infi ni. Il faut donc s’orienter vers ceux qui leur conviennent le mieux ». En intégrant cette nouvelle tendance : une complémentarité croissante avec « plus d’interopérabilité et d’interconnexions ». Et aussi sur :www.loiret.cci.fr
http://www.netvibes.com/cci-du-loiret
Bruno Jacquemin, directeur général de la CCI du Loiret
novembre 2010 35 23
casting ni consigne préalable. « Quand on
triche sur le web, qu’on essaye d’enjoliver
la réalité, cela se voit. Les internautes ne
sont pas dupes, ils ont les moyens de véri-
fi er et de comparer » prévient Rodolphe
Champagne. Qui plus est, les internautes
ont désormais le moyen de s’exprimer et
c’est justement le pouvoir que leur offre
le web 2.0 : non plus réduits à de simples
consommateurs, ils deviennent produc-
teurs d’informations. Pour Laurent Cle-
mentz, les réseaux sociaux peuvent aussi
infl uer sur les critères de choix d’un pres-
tataire ou d’un partenaire. « Avant, on
aurait davantage été vigilant sur l’assise
fi nancière d’une entreprise ou sur la qua-
lité de ses plaquettes de communication…
aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux,
c’est le contenu qui prime ». Pour la pros-
pection commerciale aussi, y compris à
l’international, l’économie numérique fait
ses preuves. C’est ainsi que People Centric
a signé un contrat non prévu à Barcelone,
« malgré la distance et malgré la langue »,
et sans commercial dédié la zone.
Maîtriser son identité numériqueQuestion concomitante à une présence pro-
fessionnelle sur les réseaux sociaux, celle
de la gestion de son identité numérique.
Lucie Brasseur préconise la prudence :
« On peut intégrer quelques éléments de
sa vie personnelle pour « humaniser » son
profi l Facebook par exemple, mais il faut
toujours mesurer les répercussions de ce
que l’on va publier ». Même analyse pour
David Bedouet, qui conseille une « non-
chalance calculée » à ceux qui refuse-
raient une utilisation trop conformiste de
Facebook. Rodolphe Champagne, dont le
profi l Facebook à son nom reste malgré
tout exclusivement à vocation profession-
nelle, enseigne le principe suivant à ses
étudiants en Master Finance Comptabi-
lité Contrôle Audit et Master Marketing
du Produit : « Lorsque vous publiez une
information sur Facebook, gardez à l’esprit
que c’est comme si vous l’affi chiez en 4x3.
Une fois qu’on sait cela, on peut ouvrir sa
bulle comme on le souhaite ». Les médias
sociaux jouent un formidable rôle d’accélé-
rateur, y compris dans les relations avec la
presse. Trois des interviewés de ce dossier
(jamais rencontrés auparavant) contactés
via Facebook, ont répondu par l’affi rmative
en moins de 30 minutes à la sollicitation
de la CCI du Loiret. Sans compter l’impact
favorable de cette connaissance virtuelle
préalable sur la qualité de la rencontre
« réelle ». Comme l’a déclaré un jour Alain
Bosetti, président du Salon des micro-
entreprises et de Place des réseaux, lors
d’une manifestation Ecobiz, se priver de
la dynamique des réseaux sociaux, c’est
tout simplement « perdre du temps, des
opportunités et le plaisir d’échanger avec
des gens ». Maintenant, vous savez.
(1) Insee Première N° 1184 - avril 2008(2) Performance industrielle, Créateurs-
repreneurs, Nouveaux entrepreneurs, Prestataires de services, RH et Management, Environnement, Logistique, Commercial-Marketing, Mobilité et déplacements, Innovation.
(3) Grand Maillage, GEZI, GEP45, Réseau des entreprises MSP, ANDRH, Entreprendre et réussir45, Portes de Sologne, Portes d’Orléans Nord.
LEXIQUE
Facebook : réseau social numérique
créé en 2004 aux Etats-Unis destiné
à mettre en relation des personnes
proches ou inconnues (1/2 milliard
d’utilisateurs actifs selon Facebook).
www.facebook.com
Viadeo : réseau social professionnel
lancé initialement en France destiné
à augmenter les opportunités de
business et de carrière (plus de 30
millions de membres dans le monde
selon Viadeo). www.viadeo.com
Twitter : outil de réseau social et
de microblogging qui permet à
l’utilisateur d’envoyer gratuitement
en temps réel des messages brefs,
appelés tweets (« gazouillis »), par
Internet, par messagerie instantanée
ou par SMS. www.twitter.com
LinkedIn : service en ligne
qui permet d’optimiser son
réseau professionnel (nouvelles
opportunités de carrière, de
business, conseils d’experts) qui
revendique plus de 80 millions de
membres dans le monde.
www.linkedin.com
Friendfeed : service qui permet de
partager en ligne un fl ux instan-
tané et personnalisé, composé du
contenu partagé par vos contacts.
www.friendfeed.com
Issuu : plateforme de numérisation
de catalogues, magazines….
www.issuu.com
Slideshare : outil de partage en ligne
de présentations, documents et
vidéos professionnels.
www.slideshare.net
Retrouvez toute l’actualité
économique et celle de la
CCI du Loiret sur :
www.loiret.cci.fr
www.netvibes.com/cci-du-loiret
http://twitter.com/cciloiret
www.facebook.com/cci.loiret
www.slideshare.net/cciloiret
http://issuu.com/cciloiret
24 35 novembre 2010
Avec la multiplication des relations et des
connexions, des échanges et des interac-
tions, les réseaux proposent de nouveaux
challenges et apparaissent dans tous les
domaines comme un atout pour l’avenir.
Certes, les outils sont nouveaux et les
techniques opérationnelles to ta lement
novatrices. Bien sûr, la géographie mou-
vante de l’information, l’espace dans
lequel s’imbriquent les divers moyens
de circulation et de communication, sont
d’une complexité et d’une organisation
sans précédent. Mais l’idée elle-même,
le concept opératoire et la démarche de
réseaux sont bien plus anciens qu’on ne
croit. Le Loiret en la matière possède une
sérieuse antériorité. Très tôt dans son his-
toire en effet, on voit se mettre en place
et se développer un modèle original de
maillage collaboratif, à la fois libre, ouvert
et très structuré, inscrit durablement dans
le tissu économique et social de notre ter-
ritoire : il s’agit de La Communauté des
marchands fréquentant la rivière de Loire,
vaste organisation active et puissante dont
l’origine remonte au Moyen Âge.
Appuyée sur le principe de « l’union fait la
force », cette association réunissait, dans
le libre exercice de leur profession, tous
les marchands et bateliers, travailleurs
et patrons sans exclusive, dont le rayon
d’activité s’étendait sur l’ensemble du
bassin de la Loire, alors artère principale
des communications et des échanges. Son
but était, en engageant tous ses membres
dans une relation solidaire de réseau et de
coopération, d’assurer la sûreté de la navi-
gation, ainsi que la protection et l’essor du
commerce fl uvial. Ses actions multiples
et effi caces ont permis de faire abolir les
péages abusifs que les seigneurs riverains
levaient sur les marchandises, entravant
et la navigation et le négoce. Elle œuvrait
sans cesse à maintenir navigable le cours
du fl euve, en assurant le curage et le bali-
sage de son lit. Elle assumait toutes les
charges d’aide et d’appui aux marchands et
nautoniers du réseau : assurance, défense
des intérêts lors d’accidents et d’avaries,
secours mutuels et assistances en cas de
maladie ou décès. Le statut de cette Com-
pagnie était très original : tous les acteurs
du négoce fl uvial y étaient admis sur un
pied d’égalité ; il n’y avait pas de monopole
dans la direction de la Communauté : cha-
cun y trouvait assistance et sauvegarde et
pouvait y profi ter des avantages communs,
au prix d’une coopération personnelle et
d’une contribution volontaire minime que
l’on décidait soi-même et que l’on prélevait
sur sa propre activité.
C’est à Orléans, choisie à la fois pour sa
position privilégiée sur le fl euve et la place
prééminente qu’elle occupait, depuis les
temps les plus reculés, en tant que ville
négociante, que la Communauté avait éta-
bli son siège.
Cette organisation pionnière, basée sur les
liens entre les individus, sur les relations
de collaboration, sur le partage et le déve-
loppement des ressources et des bonnes
pratiques, sur la réciprocité des intérêts et
des devoirs, sur l’égalité des parties pre-
nantes, préfi gure de manière exemplaire
les réseaux sociaux qui ont aujourd’hui le
vent en poupe. Et puis, que ce soit sur la
Loire ou sur le Web, il s’agit avant tout de
navigation : on est passé du fi l de l’eau au
fi l de la Toile, et c’est encore et toujours
une histoire de réseau.
passés composés
AU FIL DE L’EAU, AU FIL DE LA TOILEHISTOIRES DE RÉSEAUXLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin
A L’HEURE OÙ CHACUN, POUR SON DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
ET PROFESSIONNEL, CHERCHE À APPRIVOISER LES RÉSEAUX, VOICI
L’HISTOIRE D’UN RÉSEAU REMARQUABLE, PUISSANT, EFFICACE,
À VISÉES ÉCONOMIQUES AUTANT QUE SOCIALES, À LA FOIS FLEXIBLE
ET ORGANISÉ ET QUI A PORTÉ SES FRUITS PENDANTS DES SIÈCLES.
ET DONT LA CCI DU LOIRET EST LA LOINTAINE HÉRITIÈRE.
Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.
Anne-Marie Royer-Pantin
L’Aéroport du Loiret est tout à la fois un point d’entrée
privilégié dans un département aux richesses multiples
et un point d’envol de premier ordre vers des
métropoles nationales et européennes avec l’objectif
constant de deux notions fondamentales pour
l’Aéroport « services aux entreprises et attractivité du
territoire ».
www.loiret.aeroport.fr – Les Quatre Vents – 45550 SAINT DENIS de l’HOTEL
Tél : 02 38 46 33 32 - [email protected]
Embarquement immédiat vers le succès
/////////////////////////////////////////////
ECOBIZ ENVIRONNEMENT
19 novembre 2010
La gestion de l’environnement par
le CNPE de Dampierre-en-Burly
Le Groupe EDF est certifié ISO 14 001
depuis février 2004. Le Centre Nucléaire
de Production d’Électricité de Dampierre
en Burly a donc mis en place un Système
de Management de l’Environnement
répondant aux exigences du référentiel
pour améliorer de façon continue sa per-
formance environnementale. Tour d’ho-
rizon des méthodes et moyens et visite
du laboratoire et de l’aire de transit des
déchets conventionnels. Sur inscription
uniquement.
7 décembre 2010
La prévention des risques associés aux
rayonnements électromagnétiques
Les sources de rayonnement électroma-
gnétiques susceptibles d’être rencontrées
en entreprise sont nombreuses (soudage,
four, antenne et téléphone, WiFi, RFID,
micro-ondes, lampes fl uorescentes com-
pactes…). Une rencontre avec la CARSAT du
Centre pour connaître les principaux effets
sur la santé et les risques connus ainsi que
les moyens d’évaluation du risque et les
mesures de prévention envisageables selon
différentes situations de travail. L’occasion
également de faire le point sur la directive
européenne 2004/40/CE portant sur les
prescriptions minimales de sécurité en ce
qui concerne l’exposition des travailleurs
aux champs électromagnétiques.
Contact : Sébastien Saint-Chély
Tél. : 02 38 77 77 77
http://environnement.loiret-ecobiz.fr
//////////////////////////////////////////////
ECOBIZ INNOVATION
9 novembre 2010 (Pithiviers)
et 18 novembre (Montargis)
Ateliers Open Innovation
Lire page 29.
Contact : Nathalie Purdom
Tél. : 02 38 77 77 77
http://innovation.loiret-ecobiz.fr
LES RENCONTRES
LOIRET ECOBIZ
www.loiret-ecobiz.fr
Retrouvez toute l’actualité
économique et celle de la
CCI du Loiret sur :
www.loiret.cci.fr
www.netvibes.com/cci-du-loiret
http://twitter.com/cciloiret
www.facebook.com/cci.loiret
www.slideshare.net/cciloiret
http://issuu.com/cciloiret
Participation record pour la 2ème opération Berges de Loire propres
Plus de 500 participants étaient réunis le 18 septembre dernier pour la deuxième édition de l’opération Berges de Loire propres, initiée dans le cadre de la communauté Ecobiz-Environnement animée par la CCI du Loiret. Les 24 entreprises partenaires de l’opération (9 l’an passé), ainsi que quatre associations, la Préfecture du Loiret, Pôle Emploi Centre et la CCI du Loiret, ont ainsi rassemblé plus de 500 employés et leurs familles pour une vaste collecte de déchets. Des salariés mobilisés, pour certains autour de leur direction
(Hitachi, La laiterie de Saint-Denis de l’Hôtel, McKey, Auchan ou encore Véolia Propreté) pour passer au peigne fi n les différentes zones à nettoyer : 20 communes de Briare à Mareau-aux-Prés, soit 58 km de berges. Résultat après une collecte de quatre heures : 4,15 tonnes de déchets, dont plus de 500 kg de verre et 110 kg de déchets dangereux.
25 novembre 2010
2ème édition des Trophées de l’entreprise
C’est le 25 novembre prochain, au centre de conférences d’Orléans, que se tiendra
la deuxième édition des Trophées de l’entreprise organisés par la République
du Centre avec la CCI du Loiret, le Conseil général du Loiret, Orcom et
le Crédit Agricole Centre Loire. Sept entreprises du Loiret seront couronnées
pour leur performance dans l’une des catégories suivantes : Innovation,
Développement durable, Performance économique, International, Gestion des
compétences, Groupement d’entreprises & dynamique des réseaux et Espoir de l’économie, sans oublier le Prix Spécial du Jury. À retrouver dans le dossier de
Loiret Eco de décembre/janvier. Entrée sur invitation.
CCI infos
26 35 novembre 2010
CCI infos
novembre 2010 35 27
DES ORAC pour doper son commerce
DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE, DES OPÉRATIONS COLLECTIVES
DE MODERNISATION DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES
SERVICES (ORAC) SONT DÉPLOYÉES DANS CHACUN DES PAYS DU
LOIRET. OBJECTIF : SOUTENIR LES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT ET
AMÉLIORER LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES DES COMMERÇANTS
ET ARTISANS EN MILIEU RURAL.
Embellir sa boutique, rénover sa vitrine,
aménager ou mettre aux normes ses
locaux, acquérir des équipements appor-
tant une plus-value à l’entreprise : c’est
pour soutenir ce type de projets que des
opérations collectives de modernisa-
tion du commerce, de l’artisanat et des
services (ORAC) sont déployées depuis
le début de l’année dans l’ensemble du
Loiret. Successivement mises en œuvre
dans les pays Forêt d’Orléans Val de Loire,
Beauce Gâtinais en Pithiverais et Gien-
nois en 2010, les ORAC seront également
déclinées dans les pays Sologne Val Sud,
Loire-Beauce et Gâtinais au cours du 1er
semestre 2011. D’une durée de trois ans,
le dispositif s’adresse aux commerçants et
artisans (en phase de création, de reprise,
de modernisation ou de développement)
dont le chiffre d’affaires n’excède pas un
million d’euros. Sous réserve de respecter
les critères d’éligibilité - comme un mon-
tant d’investissement minimal de 10 000 €
hors taxes -, la subvention peut s’élever
jusqu’à 30 % du montant des investisse-
ments hors taxes.
« Chéquiers commerce » pour développer la compétitivité de son entrepriseDans les pays Beauce Gâtinais en Pithi-
verais et Giennois (soit 127 communes
concernées), l’ORAC se décline également
sous la forme d’un « chéquier commerce »
qui permet de soutenir fi nancièrement les
professionnels qui font appel à une exper-
tise externe : deux heures de conseil (sur
un total de six heures maximum) à dis-
position des commerçants et artisans,
à utiliser auprès d’un cabinet référencé
pour aménager son point de vente, adapter
son offre commerciale, défi nir les enjeux
organisationnels de son projet d’inves-
tissement… Les ORAC sont menées avec
le concours financier de l’État (FISAC),
de la Région Centre (Contrat de Pays),
du Conseil Général du Loiret et l’appui
technique et fi nancier de la CCI du Loiret
et de la CMA du Loiret. La CCI du Loiret,
compé tente pour émettre un avis sur la
viabilité économique des projets présen-
tés, accompagne également les entrepre-
neurs qui le souhaitent dans le montage de
leur dossier.
Contacts :
CCIL – Pascal Hurault
Pôle Expertises Économiques
Tél. : 02 38 77 77 77
Développement durable : effet
de mode ou accélérateur de performances ?
Pourquoi et comment s’engager dans une démarche développement durable,
pour quels bénéfi ces ? C’est sur cette thématique que les entreprises Version Écologique (fournitures de bureau et objets publicitaires éco-
responsables…), Osmoze (conseil en développement durable pour les PME) et Abeille Royale (Traiteur) organisent
une série de mini-conférences à Gien et Montargis en novembre et décembre, puis en 2011 à Pithiviers, Beaugency
et Orléans. Des rendez-vous/petits-déjeuners autour de témoignages de
chefs d’entreprises du Loiret engagés. En partenariat avec la communauté
Loiret Ecobiz Environnement. 18 novembre (8 h 30) - Gien, ancien
Hôtel de ville
9 décembre (8 h 30) - Montargis,
agence locale de la CCIL
DES ORAC DÉPLOYÉS DANS L’ENSEMBLE DU LOIRET
CCI infos
28 35 novembre 2010
PHARMACIE-COSMÉTIQUE : lancement de la 5ème vague de contrats de professionnalisation
Opération reconduite pour la 5ème année
consécutive. Face au succès du dispo-
sitif Pharcos, toutes les parties prenantes
ont unanimement approuvé sa recon-
duction. Objectif du dispositif ? Anticiper
une pénurie de main-d’œuvre dans les
secteurs pharmacie-cosmétique (très
développés dans le Loiret et la région) en
formant de nouveaux collaborateurs aux
métiers de conducteurs de lignes et d’opé-
rateurs de fabrication. Recrutés en CDD
de douze mois au titre du contrat de pro-
fessionnalisation, ceux-ci bénéfi cient d’un
cursus en conditionnement ou en fabrica-
tion, débouchant sur un titre du Ministère
du Travail (Conducteur d’installations et de
machines automatisées) ou un certifi cat
de qualifi cation professionnelle reconnu
par la profession mais aussi par d’autres
branches, comme l’agro-alimentaire ou
la plasturgie. Alors que les candidats de
la quatrième promotion ont offi ciellement
reçu leur diplôme le 19 octobre dernier
(photo) – avec un taux de réussite avoisi-
nant les 80 % – le lancement de la 5ème
vague Pharcos débutera en novembre.
Au programme : une formation de deux
semaines à un mois en alternance au
centre de formation de la CCI du Loiret, à
Sainte Croix-Saint Euverte et pour quel-
ques jours à l’IMT de Tours.
Une réponse collective à une problématique emploi-compétencesÀ l’origine de la réussite du dispositif, une
synergie efficace entre les acteurs : huit
entreprises des secteurs pharmacie-cos-
métique (avec l’arrivée de Gemey cette
année), les salariés eux-mêmes mais aussi
des tuteurs à l’engagement exemplaire. La
collaboration s’avère tout aussi fructueuse
entre les deux organismes de formation
qui assurent les cours, l’IMT de Tours et
le service Formation Continue du Lycée
Sainte Croix-Saint Euverte. L’un et l’autre
apportent leur expertise de l’enseignement
tout en répondant aux objectifs défi nis en
termes de compétences par les entrepri-
ses. De son côté, l’OPCA-C2P, (organisme
collecteur agréé du secteur), appuyé par
les branches Chimie et le LEEM (Les
entreprises du médicament), apportent
leur contribution sur les volets technique
et administratif ainsi que pour le montage
des contrats de professionnalisation. Enfi n,
l’UDEL (Union des Entreprises du Loiret) et
Les diplômés de la 4ème promotion Pharcos en octobre dernier.
En s’appuyant sur le dispositif d’Accompagnement à la Formation
et au Recrutement pour les Entreprises du Loiret (AFREL) de la Chambre de Commerce et
d’Industrie du Loiret, et sous l’égide de l’UMIH (Union des Métiers et
des Industries de l’Hôtellerie), une dizaine de restaurateurs et d’hôteliers-
restaurateurs du département vont recruter de nouveaux collaborateurs
en contrat de professionnalisation (CDD de 6 mois). Objectif : leur faire
découvrir les différentes facettes du métier - en salle ou en cuisine,
familiarisation avec les techniques de base ainsi qu’avec les questions
d’hygiène et de sécurité alimentaires - pour les inciter à s’engager dans
un secteur d’activités qui offre de nombreuses possibilités d’emploi et
d’évolution. À l’issue du CDD, les candidats pourront valider leurs
nouvelles compétences grâce à un certifi cat de qualifi cation
OPÉRATIONNEL DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES DANS LE SECTEUR DE
LA PHARMACIE-COSMÉTIQUE, LE DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT
À LA FORMATION ET AU RECRUTEMENT POUR LES ENTREPRISES DU
LOIRET (AFREL) MIS AU POINT PAR LA CCI ET L’UDEL SE DÉCLINE DANS
L’HÔTELLERIE-RESTAURATION. UNE RÉPONSE COLLECTIVE AUX MÉTIERS
EN TENSION, EN ASSOCIATION AVEC LES ENTREPRISES ET LES ACTEURS
DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION.
Hôtellerie-restauration : les
professionnels du secteur se
mobilisent pour recruter et former
de nouveaux collaborateurs
CCI infos
novembre 2010 35 29
LOIRET ECOBIZ INNOVATION : des ateliers pour passer à l’action
LANCÉE DÉBUT OCTOBRE PAR LA CCI DU LOIRET ET ORLÉANS VAL
DE LOIRE TECHNOPOLE (OVLT), LA 10ÈME COMMUNAUTÉ THÉMATIQUE
LOIRET ECOBIZ DÉDIÉE À L’INNOVATION SE DÉCLINE SOUS FORME
D’ATELIERS DÉDIÉS À L’OPEN INNOVATION.
la CCI du Loiret assurent l’encadrement et
l’animation du projet, de la conception à la
remise des diplômes en passant la gestion
du comité de pilotage. Autre atout du dispo-
sitif AFREL(1), qui s’inscrit dans une véritable
démarche de GPEC (Gestion prévisionnelle
des emplois et des compétences) : il contri-
bue à une élévation globale du niveau de
compétences du secteur en permettant aux
autres salariés des entreprises impliquées
de suivre certains modules du cursus.
Contact : 02 38 77 77 77(1) Accompagnement à la Formation et au
Recrutement pour les Entreprises du Loiret
Animer le territoire du Loiret et accom-
pagner les entreprises dans une
démarche d’innovation : telle est la voca-
tion de la dernière née des communautés
Loiret Ecobiz dédiée à l’innovation. Fruit
d’un partenariat CCI du Loiret/OVLT, la
communauté a pour objectif de rendre
l’innovation plus accessible tout en luttant
contre les idées reçues. Comme l’explique
Nathalie Purdom, animatrice de la com-
munauté : « les méthodes traditionnel-
les, en matière d’innovation progressive,
ont fait leur temps. Nombreuses sont les
entreprises qui revoient leurs méthodes de
travail pour rendre les produits innovants
plus effi caces et rentables ». Parmi les
outils déployés par la communauté Loiret
Ecobiz Innovation pour donner aux entre-
prises les meilleures chances de réussir
leur politique d’innovation fi gure l’Open
Innovation, ou l’innovation ouverte. Autre-
ment dit, une innovation qui associe des
tiers (comme les collaborateurs) au pro-
cessus de développement de l’entreprise.
Deux des quatre ateliers programmés
sur ce thème dans les agences locales de
la CCI du Loiret ont déjà eu lieu à Beau-
gency et Gien. Et déjà des prolongements
concrets se sont dessinés : l’accompagne-
ment individuel d’une entreprise sur un
projet innovant et pour une autre, une évo-
lution dans le choix de matière première,
ainsi que l’organisation d’un rendez-vous
d’affaires entre une entreprise et un desi-
gner… Les participants l’ont confi rmé : le
groupe crée l’émulation et l’Open Inno-
vation donne « envie d’aller plus loin »…
Et si votre entreprise se joignait à cette
dynamique ?
Prochains ateliers Open Innovation :
le 9 novembre à Pithiviers et le 18 à
Montargis.
Contact : Nathalie Purdom
Tél. : 02 38 77 77 77
http://innovation.loiret-ecobiz.fr
professionnel (RECAPE), portefeuille de compétences indispensables pour évoluer au sein du secteur de la restauration et de l’hôtellerie. Ils auront ensuite la possibilité d’intégrer un dispositif de formation qualifi ant à temps plein, ou même de postuler en tant que salarié, dans le même établissement ou chez un autre employeur.
Une offre née des besoins des entreprisesS’il marque l’aboutissement d’une démarche menée par l’UMIH et la CCI du Loiret, le dispositif est parti de l’analyse des attentes des hôteliers et des restaurateurs du Loiret en matière de compétences et d’emploi. Attentes ensuite traduites en termes de défi nition de poste et de parcours pédagogique. C’est l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) qui a conçu la partie formation et c’est elle qui assurera également les cours (soit un quart du temps total de travail). Pôle Emploi et la Mission Locale de l’Orléanais ont présélectionné les candidats pour les orienter vers les employeurs potentiels, hôteliers et restaurateurs indépendants, ou établissements d’enseignes nationales. À noter que le calendrier de la formation a été défi ni afi n de respecter les contraintes de saisonnalité de la profession. Enquête du Martroi : les dirigeants
du Loiret sont-ils innovants ?Quels sont les comportements et les besoins des entreprises en matière d’innovation ? C’est autour de cette question que la CCI du Loiret, en partenariat avec le Conseil général du Loiret, a réalisé une enquête téléphonique auprès de 150 dirigeants d’entreprises (5 à 250 salariés). Ce qu’elle nous apprend ? Que l’innovation est pour près d’un tiers d’entre eux liée à la seule R&D ou encore que la taille de l’entreprise infl uence sa capacité à innover. Autre enseignement : le coût lié à l’innovation reste à la fois son principal obstacle et son principal levier. Alors que les acteurs de l’innovation semblent méconnus des dirigeants (avec une bonne note toutefois pour la CCI du Loiret citée en 2ème position après les banques), les chefs d’entreprise utilisent à des degrés divers la recherche et le partage d’informations et la veille. Et seuls ¼ d’entre eux s’en servent pour adapter leur stratégie d’innovation. Pour lire l’enquête dans son intégralité : www.loiret.cci.fr
30 35 novembre 2010
CCI infos
ENQUÊTE SALAIRES : quelles sont les pratiques des entreprises du Loiret ?
Mesurer la compétitivité salariale de son
entreprise, pouvoir établir un comparatif
sur le marché local : telle est la vocation
de l’enquête menée d’avril à juillet 2010
par la CCI du Loiret, l’Adel (Agence de
développement économique du Loiret)
et l’Agglomération Orléans Val de Loire.
Même si les résultats détaillés de
l’enquête ne seront diffusés qu’aux 119
entreprises (6 261 salariés représentés)
ayant contribué à l’observation de la
rémunération de 31 fonctions, certaines
grandes lignes émergent. Premier constat :
la rémunération moyenne des salariés
du privé dans le Loiret en 2009 s’avère
très proche de la moyenne nationale
(moins un point par rapport à la moyenne
nationale). Si tel est le cas des fonctions
de production, les résultats sont à nuancer
pour d’autres métiers : les fonctions
tertiaires comme la comptabilité ou les
ressources humaines se positionnent
bien en deçà de la moyenne nationale
alors que les fonctions commerciales se
situent au-dessus. Autre enseignement
de cette enquête, la part variable de la
rémunération oscille autour de 5 %, voire
12 % dans les emplois commerciaux. Enfi n,
exception faite des cadres commerciaux
et des conducteurs de ligne, l’étude
confirme la corrélation entre âge du
salarié et niveau de rémunération. Saluée
par les trois partenaires économiques
et le représentant local de l’Association
nationale des dirigeants en ressources
humaines (Andrh), la participation des
entreprises à cette première enquête
départementale d’envergure est un succès.
L’enquête a désormais valeur d’outil de
référence en matière salariale et pourra
être utilisée par les trois partenaires dans
leurs échanges avec les investisseurs
potentiels qui souhaitent s’implanter, se
déployer ou relocaliser dans le Loiret.
Contact : CCIL Pôle Connaissance,
Études, Marketing
Mounir Essaadaoui
Tél. : 02 38 77 77 77
CONNAÎTRE LA RÉALITÉ SOCIALE ET LES PRATIQUES DES ENTREPRISES DANS LE LOIRET EN TERMES
DE RÉMUNÉRATION GLOBALE DE LEURS SALARIÉS EST ESSENTIEL POUR DISPOSER D’INDICATEURS DE
PERFORMANCE SOCIALE ET D’ATTRACTIVITÉ. LA CCI DU LOIRET, L’ADEL ET L’AGGLOMÉRATION ORLÉANS VAL
DE LOIRE, AVEC LE CONCOURS DE L’ANDRH, ONT ENQUÊTÉ AUPRÈS DE 1300 DIRIGEANTS.
NOUVEAU
Mobi’pratique : un annuaire électronique pour faciliter les actions de mobilité des entreprises du Loiret
La CCI du Loiret, en partenariat avec l’ADEME (1), la Région Centre et la DIRECCTE Centre (2), ont développé un nouvel outil gratuit pour accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de modes de transport alternatifs pour leurs employés. Baptisé Mobi’pratique, l’annuaire électronique des professionnels de la mobilité et des déplacements recense à ce jour plus de 70 prestataires et fournisseurs liés à la mobilité et aux déplacements durables (bureaux d’études, vélocistes, solutions de visio-conférences…). Il est accessible en ligne (www.mobipratique.fr) et il suffit aux prestataires souhaitant y figurer de s’inscrire gratuitement. La démarche,
initiée suite à la création d’un poste de conseil en mobilité par la CCI du Loiret, en partenariat avec l’ADEME, la Région Centre et la DIRECCTE Centre, est le fruit d’une réfl exion avec les entreprises. Elle répond aux souhaits des entreprises : avoir une meilleure visibilité sur les moyens existants pour fournir des équipements, aider à sensibiliser les salariés à la mobilité durable ou encore solliciter une prestation de bureau d’études. D’autres outils sont à la disposition des entreprises, comme la communauté Ecobiz de la CCI du Loiret consacrée à la mobilité et aux déplacements, qui favorise les échanges avec des partenaires potentiels et d’autres entrepreneurs. www.mobipratique.fr
http:/mobilite.loiret-ecobiz.fr/(1) Agence de l’Environnement
et de la Maîtrise de l’Énergie(2) Direction Régionale des Entreprises,
de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi
Contact : CCIL Conseil en mobilité
Karine Gauluet – Tél. : 02 38 77 77 77-
Une prochaine enquête sera réalisée
en 2012 avec pour objectif de renforcer
l’approche par filière ou branche
professionnelle. Tout dir igeant
d’entreprise est invité à y participer
en s’inscrivant dès maintenant sur
http://enquete-salaires.loiret.cci.fr
Du 25 novembreau 8 décembre 2010VOTEZ pour élire vos représentantsqui défendront vos intérêts à la CCIT du Loiret et à la CCIR du Centre
Vote parCORRESPONDANCETél. : 02 38 77 77 [email protected]
Informervos publics interne et externe
1er semestre 2010 :53 conventions
15 250 participants
1 agence : XCPH Organisation
7 bis, rue de l ’ Industrie / Z.A. des Montées / 45073 Orléans Cedex 2 / 02 38 56 60 54
www.xcph.com