loiret eco n°31 - mai 2010
DESCRIPTION
Magazine de la Chambre de Commerce et d'Industrie du LoiretTRANSCRIPT
ÉCO-CONCEPTION : s’engager dans un cercle vertueux
n°31mai
2010
13 SERVICES
La Tribune
d’Orléans lance
sa Net TV
14 INNOVATION
L’Europe soutient
les entreprises
innovantes
17 INTERNATIONAL
V.I.E : trois lettres pour
doper sa stratégie à
l’export
François Desfretier, directeur de PDG Plastiques
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Fédérervos équipes autour d’un projet commun
Pour cet événement :1 600 participants
50 animateurs 320 toiles
30 kilos de peinture1 920 pinceaux
1 agence : XCPH Organisation
7 bis, rue de l ’ Industrie / Z.A. les Montées / 45073 Orléans Cedex 2 / 02 38 56 60 54
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édito
mai 2010 31 3
La réforme des retraites,
C’EST CAPITAL !
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Faites avancer le débat économique !
www.blogdupresident.loiret.cci.fr
Le 8ème rapport du Conseil d’orientation des re traites
(COR) du 14 avril dernier l’a mis crûment en
lumière : même en tenant compte des hypothèses les
plus drastiques en matière d’âge légal de départ à la
retraite et durée de cotisation, l’équilibre des ré gimes
de retraite ne serait pas atteint. Leur besoin de fi nan-
cement est estimé, à l’horizon 2050, à plus de 100 mil-
liards d’euros. Il devrait être, dès 2010, de 32 milliards
d’euros.
Qui, dans ce contexte, pourrait encore prôner l’immo-
bilisme ? Peut-on jouer cavalier seul et refuser un ali-
gnement sur le reste de l’Europe concernant l’âge de
départ à la retraite (1) ? Le système est complexe certes
mais les leviers sont nombreux (âge légal de départ et
durée de cotisation, montant des pensions, niveau des
recettes…), les cas particuliers épineux (pénibilité du
travail, régimes spéciaux, fonction publique…) et les
impondérables compliquent le tout (un ratio démogra-
phique effectifs de cotisants/retraités qui se dégrade
sous l’effet combiné de la crise et du chômage auquel
s’ajoutent le vieillissement de la population et l’allon-
gement de l’espérance de vie).
Faut-il se résoudre à voir le montant des pensions
baisser, ou en tout cas à voir se réduire le « taux de
remplacement », à savoir le rapport entre pension
moyenne et revenu moyen d’activité ? Faut-il se rési-
gner à payer plus de prélèvements ? Selon le COR, une
hausse du taux de prélèvement permettant de couvrir
les besoins de fi nancement annuel, à l’horizon 2020,
serait de « 3,8 points dans le scénario A, de 4,2 points
dans le scénario B et de 4,7 points dans le scénario
C (pour un taux de prélèvement initial rapportant les
recettes du système de retraite aux rémunérations
brutes de 28,8 %) ».
Je suis, sur la question de la hausse des prélèvements,
tout à fait défavorable à une hausse des cotisations
patronales. En cette période de relance économique,
de nombreuses entreprises sortent à peine la tête de
l’eau ou essayent encore diffi cilement de se maintenir
à fl ots et il serait dommageable de les pénaliser en les
taxant lourdement.
Oui à une réforme inéluctable, mais pas au détriment
de la compétitivité de nos entreprises dans un contexte
concurrentiel.
(1) http://tinyurl.com/38utw - Selon L’observatoire des Retraites, l’âge moyen dans les 27 pays de l’UE serait de 63.8 ans pour les hommes.
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tableau de bord
4 31 mai 2010
INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
juill. août
Créations
Radiations
oct.sept nov. déc. jan. 10 fév. marsavril mai juin
121
33
la Loire
Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009
Patay
Orléans
Jargeau
Châteauneufsur Loire
Sullysur Loire
Gien
Briare
ChâtillonColigny
Château-Renard
Lorris
Montargis
Beaunela Rolande
Pithiviers
Malesherbes
Puiseaux
Neuvilleaux Bois Courtenay
Ferrières
Bassin de Vie deSouppes sur Loing
Bassin de Vied'Angerville
Bassin de Viede Toury
Bassin de Viede Châteaudun
Beaugency
La Ferté Saint Aubin
Meungsur Loire
0
5
10
15
20
25
Produits
manufacturés
dont
biens
durables
décembre 2009
22 767
9 7919 035 8 961
22 191
évolution sur 1 mois
21 923
janvier 2010 février 2010
évolution sur 1 mois
-1,2 %
évolution sur 1 an 1,6 %
évolution sur 1 an 4,6 %
-0,8 %
en millions
d’euros
Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL
Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – mars 2010
Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee
Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement
4e trimestre 2007 2008 Évolution
Logements (nbr) 1 352 1 712 27 %
Locaux d’activités (m²) 220 787 276 043 25 %
Taux de chômageSource > Insee
4e trimestre Variation sur Variation sur 2009 un trimestre un an
Loiret 8,1 % - 0,7 pt + 1,4 pt
Centre 8,3 % - 0,5 pt + 1,3 pt
France 9,1 % - 0,5 pt + 1,3 pt
Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT
Centre Loiret variation sur un an
Taux d’occupation 38,2 % 43,2 % 0,13 pt
décembre 2009
Fréquentation hôtelière 302 595 85 917 - 0,72 %
décembre 2009 - nuitées
Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes
en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2009) (T4 - 2009) Loiret
Exportations 3 500 203 1 271 121 36,32 %
Importations 3 315 282 1 270 837 38,33 %
Soldes 184 921 284 –
Beaugency 7
Briare 1
Châteauneuf-sur-Loire 4
Château Renard 1
Châtillon Coligny 2
Châtillon sur Loire 2
Cléry Saint André 1
Ferrières 1
Gien 3
Jargeau 1
La Ferté Saint-Aubin 2
Malesherbes 3
Meung-sur-Loire 1
Montargis 13
Orléans 63
Pithiviers 8
Puiseaux 1
Souppes 1
Sully sur Loire 6
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03 édito04 tableau de bord06 perspectives
Du développement durable à la RSE
08 actualités11 commerce
Jacques Macon, antiquaire visionnaire
12 industrieLes Escaliers Bellier valorisent le bois et ses déchets
13 servicesLa Tribune d’Orléans lance sa Net TV
14 innovationLe coup de pouce de l’Europe aux entreprises innovantes
17 internationalV.I.E : trois lettres pour doper sa stratégie à l’export
18 créationDe la créativité sur les tables
19 à tableFood Sweet Home, voyage culinaire à domicile
22 dossierÉCO-CONCEPTION :
s’engager dans un
cercle vertueux
Depuis plusieurs
années déjà, les
entreprises, particu-
lièrement sensibilisées
aux questions environ-
nementales, se sont
activement préoccupées des mesures per-
mettant de réduire l’impact de leurs sites de
production sur l’environnement. Désormais,
la réfl exion amorcée à l’échelle globale de
l’entreprise se poursuit à l’échelle du produit.
Celui-ci voit son cycle de vie analysé étape par
étape, afi n d’améliorer ses qualités environ-
nementales.
29 passés composésCercles vertueux
30 CCI infos
sommaire
mai 2010 31 5
n° 31mai 2010Magazine de la CCI du Loiret
ADMINISTRATION
Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bruno Jacquemin
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Emmanuelle Brier-Levitte
RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit
RÉDACTION
Gaëlle LepetitRédaction, Estelle Boutheloup (p.13, 14, 18 et 22 à 27)
DIFFUSION
Chantal Legris
CONCEPTION
www.enola-creation.fr
PHOTOS
Didier Depoorter
IMPRESSION
Imprimerie Nouvelle
PUBLICITÉ
Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22
TIRAGE
21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642
CONTACT CCI - RÉDACTION
Tél. 02 38 77 77 [email protected]
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr
LA CCI SUR INTERNET
www.loiret.cci.fr
ÉCO-CONCEPTION : s’engager dans un cercle vertueux
n°31mai
2010
13 SERVICES
La tribune
d’Orléans lance
sa Net TV
14 INNOVATION
L’Europe soutient
les entreprises
innovantes
17 INTERNATIONAL
V.I.E : trois lettres pour
doper sa stratégie à
l’export
François Desfretier, directeur de PDG Plastiques
11
1912
18
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La CCI du Loiret a affi ché dès le début de la mandature sa volonté de développer une « stratégie verte ». Qu’en est-il aujourd’hui ?Je commencerai par ce préalable relatif
à la terminologie utilisée : stratégie
verte, politique environnementale, green
business, démarche développement
durable… ces mots sont parfois utilisés
à mauvais escient et deviennent source
de confusion. La politique de la CCI
du Loiret va bien au-delà de la seule
problématique environnementale.
C’est une de ses missions, bien
sûr, de délivrer aux entreprises un
message lisible sur l’environnement,
de faire connaître et partager les outils
disponibles, de développer un réseau
sur ce thème, d’expliquer la pluralité
d’une « démarche développement
durable », mais nous sommes sur
ce point un contributeur parmi
d’autres. À mon sens, pour ne pas être
réducteur, c’est sur la responsabilité
sociétale de l’entreprise ou RSE(1)
qu’il faut se concentrer, et c’est là
que se situe notre valeur ajoutée car
nous pouvons accompagner et guider.
L’enquête que nous avons menée
en novembre dernier a clairement
montré l’intérêt des entreprises pour la
performance sociale, une composante
de cette RSE. Couplée à une démarche
environnementale, c’est un véritable
booster de compétitivité ! Le thème de
la performance sociale sera d’ailleurs
abordé en mai lors des 7èmes ateliers du
Développement durable [voir l’encadré
ci-contre].
Sur le plan de la RSE, où se situe la CCI elle-même ?Il est apparu évident que pour être
légitime sur ce point, nous nous devions
d’être exemplaires et nous œuvrons pour
cela. Nous déclinons, progressivement,
les trois piliers fondamentaux du
développement durable (économique,
social et environnemental) selon deux
axes, interne et externe. C’est une
volonté du président de la CCI, de son
bureau et de son directeur général.
Un diagnostic RSE est en cours de
réalisation, il doit permettre de dresser
un état des lieux des pratiques qui sont
les nôtres : consommation d’énergie,
accès et déplacements, ressources
humaines, relations clients-fournisseurs,
éco-responsabilité des achats… Nous
avons déjà initié plusieurs actions en
interne, pour des déplacements plus
rationnels, une consommation de
papier réduite, nous avons instauré
un éco-challenge pour mobiliser les
collaborateurs à ces questions. Il n’y a
pas de petites actions, tout s’additionne
au fi nal.
Quelle place le développement durable occupe t-il dans le projet Citévolia ?La réponse est simple : Citévolia EST un
projet durable parce qu’il a pour vocation
d’accompagner les entrepreneurs à
s’adapter aux mutations, en intégrant
toutes les composantes de la RSE.
Citévolia s’appuie sur une idée forte : la
formation tout au long de la vie, en un
même lieu, d’un public mixte (étudiants,
salariés, chefs d’entreprises, créateurs)
et une offre de formation (Ecole des
managers, module « Premium »…) qui
perspectives
6 31 mai 2010
Membre élu à la CCI du Loiret et dirigeant de l’entreprise
orléanaise Metz, spécialisée dans les métiers de fi nition du
bâtiment, Antoine Metz revient sur les fondamentaux de la
politique de la CCI du Loiret en matière de développement
durable. Il met en avant la responsabilité sociétale de
l’entreprise.
Antoine Metz
DU DÉVELOPPEMENT DURABLEà la responsabilité sociétale de l’entreprise
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promeut la RSE. Citévolia c’est aussi
un projet immobilier, urbain et un lieu
de business dont la construction sera
respectueuse de l’environnement et
c’est enfi n un projet d’envergure pour
le rayonnement d’Orléans et de la
région, car il inscrit le développement
économique des entreprises dans la
pérennité.
Et en tant que chef d’entreprise vous-même, quelle position avez-vous adopté sur ces questions ?Nous avons opté pour de nouvelles
méthodes de travail, délaissé les
produits agressifs au profi t de
produits écologiques, biodégradables,
choisi des peintures sans composés
organiques volatils (COV), le tri
sélectif, nous remettons un « mémoire
environnemental » à chacun de nos
clients… Par contrainte réglementaire,
mais aussi parce que c’est un atout
commercial : il est indéniable que ces
parti-pris ont joué en notre faveur pour
remporter certains marchés. Cela
implique un surcoût pour l’entreprise
mais cela devient incontournable, on
n’est pas dans une optique court terme.
Le consommateur dicte sa loi, il faut le
suivre, et pas seulement parce que cela
valorise mon entreprise, mais parce
que ce sont des choix que je trouve
fondés, pertinents et qui me conviennent
intellectuellement. Le développement
durable est à mes yeux une chance
de donner encore plus de sens au
monde de l’entreprise. Et de répondre
à ces questions cruciales : pourquoi ?
Comment ?
(1) La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est un « concept dans lequel les entre-prises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire »
Poursuivez le débat sur www.loiret.cci.fr !
(Cliquez sur Loiret Eco et postez vos
commentaires !)
mai 2010 31 7
26 et 27 mai 2010 : 7èmes ateliers du développement durable (ADD) –2ème édition ENVIPRO à Orléans
120 intervenants, 26 conférences et la présence de Chantal Jouanno, Secrétaire d’État chargée de l’Écologie, sont au programme de ces 7èmes ADD organisés au centre de conférences d’Orléans par IDEAL Connaissances en partenariat avec la Ville d’Orléans, le Conseil régional du Centre, la CCI du Loiret et la DIRECCTE Centre. Accueillie dans le cadre des ADD, la 2ème édition d’ENVIPRO, le salon des professionnels de l’environnement et du développement durable, regroupera près de 40 exposants. À noter, un parcours de huit ateliers techniques destinés plus particulièrement aux
entreprises : bilan carbone, mobilité durable, politique managériale et sociale de l’entreprise, évolution des Fiches de Données de Sécurité (FDS), transposition de la directive cadre Déchets, économie de fonctionnalité et innovation par les services, nouvelle directive Machines.Programme et inscriptions sur : www.ateliers-developpementdurable.com
Pour recevoir une invitation gratuite : [email protected]
4 octobre 2010 : l’Afnor présente la norme ISO 26000 à OrléansLe futur référentiel international ISO 26000, destiné à clarifi er et défi nir le concept de responsabilité sociétale, devrait être publié à
l’automne prochain. Véritable avancée dans l’approche du développement durable, applicable à tout type d’organisations (entreprises, collectivités, associations, syndicats…), la norme ISO 26000 sera présentée à Orléans le 4 octobre prochain par le Groupe Afnor dans le cadre d’un Tour de France sur cette question.Inscriptions sur www.afnor.org
C’est d’actualité !Le
développement
durable est
une chance de
donner encore
plus de sens
au monde de
l’entreprise.
2 édition ENVIPRO à
Organisés par En partenariat avec
RETROUVEZEN PARALLÈLE
LE 2e SALONRETREN PALE 2e SLE 2
120 intervenants
26 conférences40 exposants
www.ateliers-developpementdurable.com
PR
OG
RA
MM
E
LE RENDEZ-VOUS DES ACTEURSDU DÉVELOPPEMENT DURABLE
26 & 27 mai 2010Centre de Conférences
ORLÉANS
Sous le haut patronageet en présence de
Chantal JOUANNO,Secrétaire d’Etat
chargée de l’Ecologie
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NESO comme New Energy Solutions in
Orléans. Le colloque organisé par le
Pôle de compétitivité S2E2 avec le soutien
de la région Centre les 22 et 23 juin pro-
chains au Centre de conférences d’Orléans
aura pour fi l conducteur l’effi cacité énergé-
tique dans le bâtiment. Tous les deux ans,
l’événement destiné aux professionnels
de l’énergie, du bâtiment et des collecti-
vités locales, propose un panorama des
moyens et technologies disponibles dans
une région « qui veut faire de son terri-
toire un pôle d’excellence européen en la
matière ». Au cœur des échanges cette
année : le potentiel des TIC en liaison avec
les nouveaux matériaux et techniques de
construction. Un potentiel qui doit intégrer
les conditions d’utilisation des bâtiments,
la communication avec les autres systè-
mes de la maison ou des bureaux, et être
capable de restituer l’information à leurs
occupants tout en répondant à des exi-
gences de confort, de sécurité, de santé et
d’économie d’énergie. Deux tables rondes
en séance plénière sont programmées
(Bâtiment intelligent : d’où venons-nous ?
où allons-nous ? et Le bâtiment intelligent
dans son environnement) ainsi que la visite
de sites exemplaires en matière de gestion
de l’énergie sur l’agglomération orléanaise.
Nouveauté : une convention d’affaires orga-
nisée par les CCI du Loiret et de Touraine
le 23 juin. Industriels, distributeurs, instal-
lateurs et porteurs de projet en bâtiment
in tel ligent ou en énergies renouvelables
pourront s’y rencontrer et nouer des par-
tenariats commer ciaux ou technologiques.
La conférence grand public sur le thème de
la domotique sera animée par le journaliste
Jérôme Bonaldi.
Programmes et inscriptions
sur www.neso2010.org
8 31 mai 2010
actualités
NESO : S2E2 fait le point sur l’effi cacité
énergétique dans le bâtiment
Créés en 1974, les centres de Gestion
Agréés (CGA) ont pour vocation d’appor-
ter aux entreprises industrielles, commer-
ciales, ainsi qu’aux artisans, une assistance à
la gestion et une prévention fi scale. En outre,
adhérer à un CGA permet d’éviter une majo-
ration de 25 % de son bénéfi ce imposable.
Des avantages fi scaux liés à l’adhésion à un
CGA, environ 4 000 entreprises du départe-
ment pourraient en bénéfi cier, selon Fran-
çois Duplessy, directeur du Centre de ges-
tion Agréé Val de France : « Un changement
important a été induit par la Loi de fi nances
pour 2009 (1), il est entré en vigueur au 1er jan-
vier de cette année et reste pourtant méconnu
des entreprises ». Ainsi, l’obligation préalable
de faire appel à un expert-comptable pour
adhérer à un CGA a été levée, ce qui rend
désormais possible, pour toutes les entre-
prises soumises à l’impôt sur le revenu, une
adhésion directe et par conséquent de béné-
fi cier des avantages fi scaux correspondants.
Sont également concernés les futurs entre-
preneurs à responsabilité limitée (EIRL), dont
le statut entrera offi ciellement en vigueur le
1er janvier 2011. Pour autant, CGA et experts-
comptables poursuivent leurs partenariats
et affi chent leurs complémentarités. « Nous
sommes partenaires de la profession comp-
table et avons signé un partenariat avec le
Conseil Régional de l’Ordre de Experts-
Comptables et la Chambre Départemen-
tale des Experts-Comptables du Loiret, qui
constitue une déclinaison affi née et pratique
du partenariat national signé entre les instan-
ces nationales représentatives. L’objectif est
clairement de respecter les compétences et
périmètres respectifs d’activité de chacun »
précise François Duplessy.
www.cga-val-de-france.fr
(1) Loi n° 2008-1425 du 27 décembre 2008 de fi nances pour 2009 - article 10, point 1.
Centre de Gestion Agréé :
la loi de fi nances change la donne Enquête besoins en main d’œuvre en région Centre
Un peu de 14 300 projets de recrutements dans le Loiret (56 000
dans la région Centre) et 19,5 % d’établissements envisageant de recruter
du personnel en 2010 : c’est une des conclusions de l’enquête Besoins en
main-d’œuvre en région Centre 2010 publiée par Pôle emploi Centre. Une
proportion d’établissements qui varie selon les bassins d’emploi : Orléans et Gien atteignent des taux respectifs de 21.5 % et 20.1 % alors que les bassins du nord-est du Loiret fi gurent parmi
les cinq derniers bassins au niveau des intentions de recrutement. Sur
les 14 353 projets recensés (58 % issus du secteur des services et
pour 69 % concentrés sur le bassin d’Orléans), c’est par ordre décroissant
dans l’industrie manufacturière, le commerce, l’agriculture et les industries
agroalimentaires que les intentions d’embauche s’annoncent le plus diffi cile à mettre en œuvre. Enfi n, sur la totalité
des intentions exprimées, seules 34 % relèvent de la saisonnalité. Au niveau
régional, l’enquête fait ressortir un accroissement de 16,8 % du nombre de
projets de recrutement en 2010. Pour retrouver l’intégralité de l’étude :
http://www2.pole-emploi.fr/region/cen-
tre/index.html
NESO 2010NESO 2010
PROPOSÉ PAR S2E2 AVEC LE SOUTIEN DELA RÉGION CENTRE
New Energy Solutions in Orléans
L’efficacité énergétique dans le bâtiment
Quand lebâtiment devient
INTELLIGENT
AY
LE
SB
EA
RE
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ET
OU
R G
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Renseignements et inscriptions
www.neso2010.org
CColloque et Convention d’affaires 22 et 23 juin 2010
Centre de Conférences d’Orléans
ConférenceDomotique : y a-t-il un pilote dans la maison ?Mardi 22 juin 2010 à 19hEntrée libre et gratuite>> proposée et
animée par Jérôme BONALDI
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mai 2010 31 9
actualités
François Héliou nouveau président des DCF d’Orléans
AVRIL À JUIN Constitution des listes électoralesPour constituer la liste des électeurs, un
questionnaire visant à actualiser nos infor-
mations sera adressé à l’ensemble des
entreprises du Loiret. En effet, la loi élec-
torale permet aux entreprises de disposer
d’électeurs supplémentaires en fonction
de leur effectif et de leurs établissements
inscrits au RCS. Cette liste sera arrêtée
au 30 juin.
SEPTEMBREDépôt des candidaturesLes candidats aux fonctions de membres
ou de délégués consulaires devront dépo-
ser leur candidature en préfecture entre le
1er et le 30 septembre.
OCTOBREEnvoi du matériel de votePas besoin de se déplacer : le vote se fera
uniquement par correspondance. Les
électeurs auront 3 semaines pour voter.
NOVEMBREScrutin et résultatsLe scrutin devrait se dérouler sur la 2ème
quinzaine d’octobre. Le dépouillement et
la proclamation des résultats sont prévus
le 8 novembre (les dates exactes restent
cependant à confi rmer).
Contact :
Pôle Relations Institutionnelles/Élus
Raphaële Cousin – Tél. : 02 38 77 77 75
C’est François Héliou, 53 ans, chef de
l’entreprise AMS Propreté à Saint-
Jean-de-Braye, qui a succédé à Karine
Prigent comme président des Dirigeants
Commerciaux de France d’Orléans. Parmi
ses missions, celle de réaffi rmer le rôle
majeur joué par la force de vente d’une
entreprise, notamment en période éco-
nomique difficile. En 2010 seront donc
plus particulièrement creusées deux
questions clés : comment organiser ses
actions, structurer ses offres et dynami-
ser ses équipes dans un tel contexte et
comment renforcer son réseau économi-
que. Les DCF Orléans, une des 77 asso-
ciations locales de l’organisation, compte
40 membres et célèbre ses 45 ans cette
année. À côté de ses missions « tradition-
nelles » - commissions de travail, visites
d’entreprises, Bestcom DCF – l’association
a choisi cette année de se pencher sur une
thématique porteuse : l’éco-construction,
qui, comme l’a précisé Karine Prigent,
aujourd’hui chargée des relations exté-
rieures et des partenariats au sein du
mouvement, « constitue un vrai gisement
de métiers, sur le plan de la formation des
collaborateurs aux produits et à la vente».
Autre temps fort : le 49e concours national
de la commercialisation auquel participent
quelque 9800 élèves Bac+2/3 et Bac+4/5.
Organisée par les DCF avec l’Education
nationale, l’épreuve a porté cette année
sur la candidature d’Annecy aux JO d’hiver
2018. Dans le Loiret, ce sont deux élèves
des lycées Saint-Paul et Voltaire qui ont
été désignés lauréats. La fi nale nationale
aura lieu à La Baule le 19 juin prochain, où
se déroulera le congrès national des DCF.
Un congrès dont les échanges porteront
sur l’entreprise 3.0, la « génération Y » et
l’évolution des modes de management.
www.reseau-dcf.fr
Élections consulaires : calendrier des échéances clés
François Héliou et Karine Pringent
Thi
nkst
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A PRIORI FIXÉES AU MOIS DE NOVEMBRE 2010, LES ÉLECTIONS SE DÉROULERONT SELON UN PROCESSUS
QUE NOUS VOUS DÉTAILLONS CI-DESSOUS. COMPTE TENU DE LA RÉFORME DU RÉSEAU CONSULAIRE EN
COURS DE DISCUSSION AU PARLEMENT, IL EST SUSCEPTIBLE D’ÊTRE MODIFIÉ.
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10 31 mai 2010
commerce
« J’ai 49 ans d’antiquités à mon compte ! »
résume avec enthousiasme Jacques
Macon, Antiquaire à Montargis et à Fer-
rières-en-Gâtinais , dont il est originaire.
Dès l’âge de 17 ans, il arpente les allées
fourmillantes du Marché aux Puces de
Saint Ouen, prend peu à peu ses marques
à la salle des Ventes de Drouot, acquiert un
professionnalisme reconnu par ses pairs et
déclare être aujourd’hui, à 69 ans, toujours
aussi amoureux de son métier. Une passion
dévorante, qui va même « de pire en pire »
et qui le pousse avec une insatiable curio-
sité à défricher de nouveaux territoires.
Jacques Macon, fi gure locale, dont le 2ème
métier est la tapisserie, l’affi rme, il aime
« les belles choses et vise la qualité ».
Commodes Louis XIV et Louis XV, sièges
Napoléon III, trumeaux, glaces, consoles,
tapisseries d’Aubusson, bronzes… : Jacques
Macon se plaît à débusquer des pièces
originales et, même s’il avoue ne pas être
infaillible, à démasquer les copies, souvent
asiatiques. Des produits sélectionnés en
fonction des attentes de la clientèle, car
les Antiquités sont elles aussi tributaires
de la mode « ce sont les clients qui font les
bons marchands, le tout n’est pas d’ache-
ter de belles choses, encore faut-il pouvoir
ensuite les vendre ! ». Avide de découverte,
Jacques Macon n’hésite pas à faire le grand
écart et à se faire le promoteur de jeunes
designers.
Intéresser les industriels au designInitié au design par l’une de ses filles,
Marie Macon (designer associée à Anne-
Laure Lesquoy), l’Antiquaire organise une
exposition(1) du 4 au 6 juin, dans sa bouti-
que montargoise qu’il n’hésitera pas à vider
pour l’occasion. « Elles exposeront leurs
créations, des objets, bijoux, du design
industriel… mon objectif est d’amener le
design à un large public, y compris aux
lycéens locaux que nous allons inviter,
mais aussi d’interpeler les industriels
sur l’intérêt d’intégrer le design dans leur
entreprise » détaille le commerçant. Issues
de l’École nationale supérieure de création
industrielle, Marie Macon et Anne-Laure
Lesquoy mènent depuis une dizaine d’an-
nées des recherches conceptuelles (cou-
verts « gribouillage », vaisselle à message,
éoliennes de balcon…) et collaborent par
exemple à la conception des cahiers de
tendances de décoration intérieure Pro-
mostyle. Si elles ont notamment éco-conçu
des installations et « développé un univers
de communication pour EDF ENR », elles
ont reçu le prix Janus de la Santé en 2008
pour le design d’une ceinture lombaire bio
(groupe Thuasne). Macon&Lesquoy, société
d’édition depuis 2009, vend en ligne les pro-
duits auto-édités des deux créatrices. À
l’ap proche de l’événement, Jacques Macon
jubile. Il a dans les yeux la même étincelle
que lorsqu’il raconte avoir vendu sans délai,
à ses débuts, le sommier et matelas de sa
chambre à coucher. (1) PASSÉ PRÉSENT, des designers chez un
antiquaire - du 4 au 6 juin 2010 - magasin d’Antiquités J. Macon, rue de la Pêcherie, 45 200 Montargis
www.maconetlesquoy.com
www.maconjacques.com
Récemment installée dans sa boutique orléanaise (rue Jousselin), Aurélie Pesty a misé sur un concept original en région Centre : regrouper en un même lieu formation, distribution et prestations en Institut. Créée en 2003, Beauté&Co forme les professionnels aux métiers de styliste d’ongle, à la pose d’extensions et à la teinture permanente des cils. Aurélie Pesty propose également à la vente de nombreux produits et du matériel (1 000 références) pour les professionnels et les particuliers. Enfi n, au sein de la boutique fraîchement « designée » par ByDine, designer indépendant et décoratrice d’intérieur, Aurélie Pesty a développé le « Concept Bar Beauty » : « exit les cabines d’esthétique ! J’ai voulu un lieu original, glamour, spacieux et convivial, avec des prestations de qualité et qui offre la possibilité de prendre soin de soi tout en dégustant un café, en regardant des conseils beauté ou en feuilletant un magazine féminin… ». Un nouvel espace qu’elle propose de découvrir lors des portes ouvertes organisées du 31 mai au 5 juin prochains. www.beaute-and-co.fr
IMPLANTÉ DANS LE QUARTIER DE LA PÊCHERIE AU CENTRE VILLE DE
MONTARGIS, JACQUES MACON, ANTIQUAIRE AUTODIDACTE, PRÉSIDENT
DE LA FOIRE DES ANTIQUAIRES DE LA VILLE, A SU SE FAIRE UN NOM
DANS LE MÉTIER. CURIEUX ET OUVERT, IL PROMEUT AUSSI LE DESIGN
AUPRÈS DES INDUSTRIELS.
JACQUES MACON,antiquaire visionnaire
Jacques Macon
Portes ouvertes chez Beauté&Co du 31 mai au 5 juin 2010
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Inaugurés en novembre dernier sur la
ZAC de l’Évangile à Fay-aux-Loges,
classée « zone verte », les nouveaux bâti-
ments de l’entreprise Bellier se veulent
exemplaire à plus d’un titre. Après l’incen-
die qui a ravagé entièrement son ancien
site de production à Sully-la-Chapelle, le
fabricant-poseur d’escaliers en bois sur
mesure a placé la barre très haut. « Le
projet de déménagement était antérieur
à l’incendie, mais les locaux n’étaient de
toute façon pas assez fonctionnels, trop
exigus pour nous qui manipulons des
planches de quatre à cinq mètres de long »
souligne Samuel Poisson, directeur tech-
nique. Le parc machines – entièrement
neuf – s’appuie sur un réseau informatique
perfectionné et des process numériques
très pointus. Mais ce qui frappe d’emblée
sur ce site de production de 4 000 m², où
1 800 escaliers sont conçus, sciés et façon-
nés chaque année, c’est l’absence totale
de copeaux et le faible niveau sonore qui
y règnent. Samuel Poisson et son associé
Rémi Moizard ont opté pour un traitement
des déchets très effi cace et très rentable.
« Notre parc machines est raccordé à un
réseau d’aspiration qui récupère chutes
de bois, copeaux, sciures et poussières.
Stockés dans un silo puis convoyés dans
une chaufferie de 400 kW, ils permettent
de chauffer l’intégralité des ateliers et des
bureaux » détaille Samuel Poisson. Régle-
mentation oblige, tous les postes de travail
ont été équipés de tables aspirantes pour
éviter l’inhalation de poussières de bois.
Même attention accordée aux nuisances
sonores, « dans le souci du bien être des
35 salariés de l’entreprise » avec des
parois acoustiques spéciales.
Plus d’inox, moins d’exotismeLa sensibilité des dirigeants aux ques-
tions environnementales ne s’arrête pas
là. Sous l’impulsion d’une clientèle de
plus en plus réticente à l’achat de bois
exotiques, Bellier s’est tourné il y a qua-
tre ans vers d’autres essences de bois.
« 80 % de nos escaliers sont réalisés en
hêtre, certifi és PEFC, ce qui garantit une
bonne gestion des forêts et un bon pré-
visionnel des volumes, le reste de nos
productions se répartit entre chêne fran-
çais, et dans une moindre mesure, iroko,
frêne, sapin et hévéa ». Autre demande,
plus récente, de ses clients (particuliers,
entreprises et promoteurs immobiliers) :
la conception d’escaliers mixtes, incluant
de l’inox, devenus très « tendance ». Avec
un CA avoisinant 4 M€ en 2009, l’entre-
prise ambitionne d’élargir son périmètre
d’intervention au-delà du rayon actuel de
150 km. L’établissement, qui dispose de
deux magasins, un à Fleury-les-Aubrais,
l’autre dans l’Essonne, continue de garan-
tir à ses clients une réactivité maximale,
comme l’explique Samuel Poisson : « entre
le relevé de cotes chez un client et la pose
fi nale, il s’écoule quatre semaines ».
www.escalierbellier.net
L’ENTREPRISE BELLIER, CRÉÉE EN 1976 ET REPRISE IL Y A SEPT ANS PAR
SAMUEL POISSON ET RÉMI MOIZARD, A INAUGURÉ IL Y A QUELQUES MOIS
UN SITE DE PRODUCTION SOUCIEUX DE L’ENVIRONNEMENT COMME DU
BIEN-ÊTRE DE SES SALARIÉS.
Centrales nucléaires sous
surveillanceL’autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)
a rendu public son bilan 2009 suite aux contrôles effectués sur les sites
nucléaires de la Région Centre (Dampierre-en-Burly dans le Loiret,
Belleville-sur-Loire dans le Cher, Saint-Laurent-des-Eaux dans le Loir-et-Cher
et Chinon dans l’Indre-et-Loire). Si, globalement, les résultats sont
satisfaisants, les sites de Dampierre et de Chinon « ont subi une évolution défavorable ». Pointées dans le bilan
pour la centrale de Dampierre, qui comprend 4 réacteurs de 900 MWe,
les « inétanchéités répétées du gainage des crayons combustibles »,
les défaillances récurrentes dans la surveillance des prestataires de
maintenance de la centrale et les lacunes en matière de radioprotection
des travailleurs. La maîtrise des rejets radioactifs y reste en revanche cette année encore « d’un niveau très
satisfaisant ». Pour 2010, l’ASN a donc demandé trois axes de progrès : la présence des agents sur le terrain,
le respect des textes réglementaires et prescriptifs et l’amélioration de la culture sécurité des intervenants.
www.asn.fr
industrie
Samuel Poisson et Rémi Moizard
LES ESCALIERS BELLIERvalorisent le bois et ses déchets
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mai 2010 31 13
En ces temps de crise, où la presse écrite
souffre particulièrement, certains jour-
naux gratuits ont réussi à tirer leur épingle
du jeu. C’est le cas de La Tribune d’Orléans,
hebdo d’infos locales lancé en septem-
bre 2006 par la Nouvelle société de presse
et d’édition de la vallée de la Loire (NSPEVL).
À sa tête Laurent Rouault, formé à l’École
supérieure de journalisme de Lille et fort
d’une expérience en Champagne, créant en
1998 l’hebdo payant Marne Hebdo (revendu
en 2001 et aujourd’hui disparu). Mais « un
hebdo payant, c’est compliqué. La solution
a été de créer un gratuit pour viser une
large diffusion ». La Tribune d’Orléans était
née, tirant à l’origine à 20 000 exemplaires.
Elle atteint aujourd’hui les 30 000 exemplai-
res accessibles via 450 points de dépôt et
compterait selon son directeur 120 000 lec-
teurs sur l’agglomération orléanaise. Mais
justement, pourquoi Orléans ? Pour Laurent
Rouault, c’est une « capitale régionale riche,
avec une population intéressante proche de
Paris et avec un environnement concurren-
tiel standard et intéressant ». Et de position-
ner la Tribune, ciblée vers les foyers urbains
actifs, comme « un relais générationnel
pour les jeunes qui ne veulent plus acheter
la presse », avec l’objectif de « poursuivre
une logique d’information auprès des jeu-
nes ». Selon lui, « le rapport au territoire et
sa valorisation a changé, les jeunes veulent
connaître les sorties, et a minima ne pas se
sentir exclus de leur territoire ».
Viser l’axe ligérienAvec un CA de 451 000 € en 2008 (en très
léger recul pour 2009) le bilan de la Tribune
est « très positif » juge Laurent Rouault. « Ça
a très vite pris car les gens se sont rendus
compte qu’on avait une ligne éditoriale,
une analyse et une façon de voir la région
différente ». Porté par la cote de sympa-
thie pour la Tribune, tant côté lecteurs que
côté annonceurs, la SARL Nouvelle Société
de Presse Gratuite de la Région Centre
(NSPGRC), gérée par Laurent Rouault,
a décliné en octobre 2008 le concept sur
Tours, avec un tirage atteignant désormais
les 28 000 exemplaires.
De quoi donner des ailes, au point de lancer
en septembre « une Net TV basée sur un
concept généraliste et original pour propo-
ser un média nouveau ». Pour cela une troi-
sième société sera créée, avec un capital de
70 000 €, soutenue par une banque et la hol-
ding marnaise JVS. « Ce sera un média low
cost qui s’appuiera sur les deux structures
existantes. Mais, on ne rêve pas, il faut être
réaliste et modeste ». Car le temps d’an-
tenne ne devrait pas dépasser une heure par
jour. Et même si Laurent Rouault souhaite
conserver le secret sur le nom, le contenu
et le fonctionnement de cette future Net TV,
Loiret Eco est déjà en mesure de révéler
qu’elle sera accessible sur iPhone…
www.tribune-orleans.fr
20 mai 2010 : forum de l’alternance, de l’entreprise et de l’emploiUn forum intercommunal de l’alternance, de l’entreprise et de l’emploi : c’est ce qu’organisent les communes de Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Denis-en-Val, Saint-Cyr-en-Val et Sandillon le 20 mai prochain. Située salle Montission à Saint-Jean-le-Blanc de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, la manifestation doit favoriser la rencontre des demandeurs d’emplois et des scolaires avec des entreprises de tous secteurs d’activité, des centres de formation des apprentis et huit organismes de formation. Objectif : favoriser les opportunités de recrutement, de contrats en alternance ou de contrats pour des emplois saisonniers. De nombreux partenaires seront présents lors du forum : la Mission Locale, le Pôle Emploi, la Maison de l’emploi du bassin orléanais, le service insertion du Conseil Général, le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi de l’AgglO. Contact : 02 38 76 41 33.
services
Laurent Rouault
LA TRIBUNE D’ORLÉANSlance sa Net TVDU PAPIER AU WEB, IL N’Y A DÉSORMAIS QU’UN PAS. APRÈS LA TRIBUNE
D’ORLÉANS EN 2006, SUIVI DEUX ANS PLUS TARD DE LA TRIBUNE DE
TOURS, LE JOURNALISTE LAURENT ROUAULT CRÉE UNE TÉLÉVISION SUR
INTERNET. LANCEMENT PRÉVU DÈS SEPTEMBRE.
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14 31 mai 2010
Chargé de mission à la Direction de
l’Industrie, des Services et du Déve-
loppement international de la région
Centre, Olivier Heurtebise est direct : « en
accompagnant l’entreprise dans sa prise
de risque, nous nous positionnons là où le
banquier ne peut pas toujours aller ». Chef
de fi le en matière de développement éco-
nomique depuis la loi de décentralisation
de 2004, la région Centre s’est vue confi er
par l’Union européenne une enveloppe de
196 M€ au titre du fonds FEDER (Fonds
européen de développement régional) dont
109 M€ dédiés à la recherche et l’innova-
tion. Une opportunité de fi nancement pour
les entreprises porteuses de projets s’ins-
crivant dans l’axe 1 du Programme opéra-
tionnel FEDER, « Soutenir la re cherche,
l’innovation et le développement des
entreprises ». Un axe sur lequel agissent
prioritairement, sur des champs d’inter-
vention différents, la région Centre, l’État
et la DRRT*.
Des aides publiques préalablement indispensables« Nous intervenons sur la mesure 132 qui
vise à « Encourager la recherche collabo-
rative », explique Stéphane Roche, chargé
de mission Développement industriel à la
DIRECCTE**, ex DRIRE. Nous rencontrons
des entreprises qui veulent développer
un projet collaboratif, s’appuyant sur de
la R&D et de l’innovation et impliquant au
moins deux partenaires. Si le projet pré-
sente un risque industriel, nous pouvons
engager du fonds FEDER pour aider au
fi nancement avec un taux d’intervention
pouvant aller jusqu’à 40 % des dépenses
liées au projet ». Ainsi, au niveau de la
DIRECCTE, 11 projets régionaux ont déjà
été soutenus dont TSAR (Techniques syl-
vicoles et agricoles rémédiantes) du clus-
ter DREAM qui a bénéfi cié de 186 000 €
du FEDER. L’État a aussi accompagné
une vingtaine de projets via la mesure 15,
« Développer les actions en faveur de l’in-
novation au bénéfi ce de groupes d’entre-
prises », l’idée étant pour Stéphane Roche,
« de créer des dynamiques collectives
pour plus de performance individuelle,
et favoriser le soutien aux fi lières é co no-
miques ».
Pour autant, le FEDER n’oublie pas les
projets individuels : « c’est d’ailleurs la
spécifi cité de la région Centre, souligne
Olivier Heurtebise, qui intervient, via la
mesure 16, pour « Soutenir les projets de
développement des entreprises » notam-
ment orientés vers la recherche et l’in-
novation. Sur 2007-2013, 18 M€ seront
gérés par la Direction de l’industrie de la
région Centre. 45 dossiers (Vergnet Hydro,
Guinault, Eco-Mulch…) ont déjà été sou-
tenus à hauteur de 7,6 M€. Par ailleurs,
pour fi nancer des projets d’innovation, la
Région a signé une convention de cofi-
nancement de plus de 1 M€ avec Oséo ».
Levier de croissance peu connu des entre-
prises, les subventions FEDER imposent
toutefois d’être complétées par d’autres
aides publiques. * Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie ** Direction régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi.
www.europe-centre.eu, www.arittcentre.fr/
guidefeder, www.centre.drire.gouv.fr
LE COUP DE POUCE de l’Europe aux entreprises innovantes
Deret Transporteur signe la Charte d’objectif CO2Le 1er réseau de livraison urbaine 100 % électrique, créé par Deret Transporteur, a été couronné du Grand Prix de l’Innovation Transport et Logistique lors de la Semaine internationale du Transport et de la Logistique. Lancée à Orléans fi n mai 2009 et déployée dans les 21 plus grandes villes de France fi n novembre dernier, l’activité de Deret transporteur (fi liale du groupe orléanais Deret, 1500 salariés, 153 M€ de CA) consiste à livrer les marchandises en centre ville grâce à des véhicules utilitaires électriques. Les agences sont situées en périphérie des agglomérations et au carrfour des grands axes à moins de 10 km de l’hypercentre. Certifi ée ISO 9001 et ISO 14001, l’entreprise a signé le 29 avril dernier la Charte d’objectif CO2 et s’engager ainsi à réduire ses émissions de CO2 de 20 % sur trois ans. www.deret.fr
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mission à l’étranger de six mois à deux
ans, afi n de développer son entreprise à
l’export : c’est ce que permet, en subs-
tance, le Volontariat International en
Entreprise (V.I.E). Un mode de recrute-
ment alternatif, flexible, peu onéreux
(coût fixé selon le pays d’affectation,
environ 2 000 € mensuels, exonérés de
charges patronales), et qui fait partie de
l’arsenal mis à la disposition des entrepri-
ses primo-exportatrices comme des plus
confi rmées depuis mars 2000, et ce, quels
que soient leur taille et leur secteur d’ac-
tivité. La procédure reste simple : une fois
le profi l-type du V.I.E établi et le candidat
potentiel identifi é, six à huit semaines suf-
fi sent pour qu’il soit opérationnel. L’étape
de défi nition des besoins, cruciale, doit
être le plus en adéquation possible avec
la stratégie à l’export de l’entreprise. Une
mission de conseil qui incombe au réseau
des CCI, en liaison avec Ubifrance. « C’est
l’entreprise qui a la main sur le choix du
V.I.E, précise Johann Remaud, délégué
régional d’Ubifrance (1), et pour l’aider à
trouver le profi l optimal nous gérons une
base de 73 000 CV, du niveau BEP jusqu’à
Bac +5. Nous disposons même d’une
équipe spécialisée dans la recherche de
profi ls pointus ». Qu’il s’agisse de pros-
pection commerciale, de renforcement ou
de formation d’équipes locales, d’études
de marchés, jamais le V.I.E n’est « lâché
dans la nature » en terres étrangères. « Il
est accueilli dans un cadre professionnel,
dans un centre d’affaires, au sein des CCI
françaises ou de bureaux Ubifrance » indi-
que Johann Remaud.
V.I.E, comme Very Important EmployeeAutres points fort du dispositif, sa grande
souplesse : plusieurs V.I.E peuvent être
accueillis simultanément au sein d’une
même entreprise, et les missions recon-
duites les unes après les autres, sans
limitation. À noter que l’entreprise peut en
outre bénéfi cier d’un crédit d’impôt pour
les projets situés en dehors de l’espace
économique européen (50 % des dépen-
ses occasionnées par le V.I.E, plafonnés à
40 000 euros). Côté jeunes diplômés, signer
un V.I.E constitue un vrai levier pour leur
employabilité future. « Dans 70 % des cas, il
reçoit une proposition d’embauche à l’issue
de sa mission » confi rme le délégué régio-
nal Ubifrance. Alors que 65 % des entrepri-
ses utilisatrices du V.I.E sont des PME-PMI,
la Région Centre se place au 11ème rang des
régions y ayant recours(2), avec 55 V.I.E pour
39 entreprises (dont 20 V.I.E. pour 15 socié-
tés du Loiret). Régulièrement, CCI Centre
International organise des réunions d’in-
formations pour sensibiliser les dirigeants
aux vertus du V.I.E, comme en avril dernier,
témoignage d’Alstef Automation à l’appui.
Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du
pari lancé en 2008 à l’échelon national par
l’ACFCI, la DGTPE, Ubifrance et l’UCCIFE :
dénombrer 10 000 exportateurs supplé-
mentaires d’ici 2011. (1) Agence française pour le développement
international des entreprises(2) Classement Ubifrance 22.02.2010
www.ubifrance.fr
http://international.proforum.fr
V.I.E : trois lettres pour doper sa stratégie à l’export
Deux V.I.E en Finlande, un en Turquie, un en Chine (quart de temps mutualisé avec d’autres entreprises), cinq au Canada : Alstef Automation, basée à Boigny-sur-Bionne, croit aux vertus du dispositif pour développer sa compétitivité à l’international. Le déclic ? Une présentation du V.I.E par la CCI du Loiret en 2007, parallèlement à l’obtention d’un contrat d’envergure avec l’aéroport international de Montréal. Pour Sylvie Schroeder, directeur administratif et fi nancier de l’entreprise spécialisée dans les systèmes automatisés, l’expérience est une réussite sur toute la ligne : « les V.I.E sont des jeunes très motivés, attirés par la mobilité géographique, avec un très bon CV et un très bon niveau en langues ». Au Canada par exemple, cinq V.I.E ont été accueillis au sein de la fi liale de l’entreprise : deux ingénieurs automaticiens, un ingénieur bureau d’études mécanicien, un ingénieur informatique et un ingénieur responsable d’affaires. L’un d’entre eux, ainsi que le V.I.E commercial en Turquie, ont depuis été embauchés par Alstef en contrat à durée indéterminé. www.alstef.com
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ET SANS GREVER LA TRÉSORERIE DE SON ENTREPRISE, LE
VOLONTARIAT INTERNATIONAL EN ENTREPRISE (V.I.E) SÉDUIT DE PLUS
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RÉSEAU DES CCI, LE DISPOSITIF A ÉTÉ CRÉÉ IL Y A TOUT JUSTE 10 ANS.
Johann Remaud
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DE LA CRÉATIVITÉsur les tablesAVEC “DE LA SUITE DANS LES IDÉES…”, SYLVIE JEGOU IMAGINE ET
CONÇOIT DES TABLES CRÉATIVES POUR LES PROFESSIONNELS DE LA
RESTAURATION ET DE L’HÔTELLERIE. FORMES, COLORIS, DÉCORS…
UNE RÉFLEXION MENÉE DE LA NAPPE À L’ASSIETTE.
De la suite dans les idées ? Sylvie Jegou
n’en manque pas. Alors qu’elle se
destinait plutôt à une carrière dans l’en-
vironnement après des études à l’Institut
d’Arts Visuels d’Orléans, c’est fi nalement
vers les arts de la table qu’elle se dirigera.
Après quelques années passées dans le
textile en tant que styliste en lingerie, Syl-
vie Jegou lance en 2005 sa propre collec-
tion de linges de table qu’elle présentera
trois fois au salon parisien Maison&Objet.
« Développez-vous des produits pour
nous ? » lui demandent alors des restau-
rateurs en quête de produits originaux et
personnalisés. Depuis, l’idée a fait son
chemin : « à la Confédération des Arts de
la Table (CAT), j’ai rencontré une créatrice
en décor de porcelaine, Anne Haëntjens,
basée à La Baule. Nous nous sommes
associées en 2007 pour composer un
projet global qui a donné naissance à “De
la suite dans les idées…”, explique Syl-
vie Jegou. Ainsi, associant leurs compé-
tences, les deux créatrices vont fonction-
ner comme un bureau d’étude, selon la
même démarche qu’un architecte d’inté-
rieur. « L’idée est d’inscrire les arts de la
table dans la modernité en imaginant des
concepts graphiques créatifs et raffi nés
autour des nappages (nappes, tête-à-
tête, sets, serviettes…) tout en combinant
formes, couleurs et décor des assiettes.
Il s’agit d’un travail sur la table dans son
ensemble jusqu’à l’interface avec les four-
nisseurs. Certains chefs ont de l’ambition
par rapport à leur cuisine. Ils souhaitent
donc avoir une table qui leur ressemble et
différente de leurs concurrents ».
Évoluer sans révolutionnerC’est le cas par exemple d’Alain Gérard, du
renommé Eugène à Orléans. « Nous avons
travaillé sur une version plus contempo-
raine de l’assiette en tenant compte de
l’esprit méditerranéen sur lequel tout a
été capitalisé. Nous avons repensé l’image
et les coloris en cohérence avec le lieu. Le
tout en avançant par petite touche comme
font les chefs dans leur cuisine ». Autre
réfl exion, celui du restaurant Pierre, au
Palais Royal. « Cet établissement reçoit
beaucoup de groupes : les tables sont donc
souvent accolées. Pour marier l’esthé-
tisme au côté fonctionnel, nous étudions la
possibilité de surnappes attachées entre
elles par des liens. Chaque concept doit
pouvoir s’adapter au service : il faut que
ce soit un plus et non une contrainte ».
Même si certains restaurateurs éprouvent
encore des diffi cultés à sortir de la mise en
scène des tables traditionnelles, le chal-
lenge pour Sylvie Jegou est de faire évo-
luer l’image des restaurateurs sans qu’ils
ne se coupent de leur clientèle habituelle.
« Nous sommes là pour les aider à mon-
trer qu’ils évoluent, comme leur cuisine,
tout en restant sur les fondamentaux. Il ne
s’agit pas de tout révolutionner ».
www.sylvie-jegou.com
Deux heuresde consultations
pour les créateurs d’entreprise
Deux heures de consultation gratuite pour mettre le pied des créateurs
d’entreprise à l’étrier : c’est ce que proposent les Experts comptables de
la région d’Orléans. Une initiative que justifi e ainsi Serge Aubailly, président
du conseil régional de l’ordre des experts-comptables (Croec) : « Logi-
quement, ils sont souvent jeunes et manquent d’expérience en la matière.
Ils sont aussi attentifs à leurs dépenses et pensent pouvoir faire
l’économie des services de l’Expert-comptable ». Un choix souvent lourd
de conséquences, quand on sait que 80 % des entreprises qui déposent le bilan n’avaient pas d’expert-compta-ble. L’idée, au cours des deux heures
de consultations gratuites et sans engagement de la part des créateurs, est de passer en revue quels sont les
avantages à avoir un ex pert- comp-table à ses côtés. « En connaissant
ses ambitions, mais aussi ses moyens techniques, fi nanciers et humains,
nous pouvons anticiper et gagner du temps, économiser des dépenses i nu-
tiles, trouver le bon statut social de la future entreprise ». Sans compter la crédibilité gagnée auprès des par te-
naires fi nanciers auxquels on présente un business plan validé par un expert-
comptable. www.experts-comptables-orleans.fr
création
Sylvie Jegou
mai 2010 31 19
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Elle a le rire franc et joyeux. Céline
Lebrun, jeune chef à domicile de 26
ans, s’amuse avec un plaisir non dissimulé
à faire le grand écart entre une cuisine
aux accents métissés (asiatique ou mau-
ricienne, la nationalité de sa mère) et des
menus gastronomiques, plus traditionnels
(une infl uence de son père, originaire de
Sologne ?). Avec, pour seul désir, celui de
régaler les gens. « Je fais un premier repé-
rage à domicile, je défi nis le menu avec le
client, en tenant compte de ses souhaits
et de son budget. Je fais les courses, la
cuisine, la vaisselle, j’apporte mon maté-
riel… les hôtes ont juste à profi ter de leurs
invités » résume-t-elle. Sortie de l’école
hôtelière de Blois en 2001, elle enchaîne
pêle-mêle les « saisons » et les ex pé-
riences dans des établissements renom-
més : Hôtel du Palais à Biarritz, Village
Montana à Tignes… Puis met le cap sur
Londres où elle pose ses valises un peu
plus de trois ans. Céline Lebrun y participe
entre autres à l’ouverture d’un hôtel cinq
étoiles à Soho (comme chef de partie) et
affi ne ses techniques pendant un an dans
un restaurant gastronomique asiatique
à Chelsea. De retour en France, la jeune
femme ouvre une parenthèse et fait ses
armes dans l’univers de la réception. Une
expérience qu’elle juge aujourd’hui béné-
fi que et utile dans son métier de chef à
domicile. « Cela m’a appris à gérer l’as-
pect relationnel et à adoucir le côté un peu
brut de décoffrage qu’on peut parfois avoir
lorsqu’on reste en cuisine ! » reconnaît-
elle avec humour.
Plébiscitée par les chefs« Toujours partante pour relever de nou-
veaux challenges », Céline Lebrun cuisine
pour deux à 80 personnes et donne aussi
des cours à domicile, au sein de l’École de
la Table et parfois à des chefs plus renom-
més qu’elle : experte en sushis et makis
(« très prisés actuellement » confi e-t-elle),
elle a récemment enseigné la technique
à Jean-Charles Dartigues (Côté Saveurs)
et Laurent Camus (L’Eldorado). Quelques
exemples de ce qu’on peut déguster juste
en se mettant les pieds sous la table ?
Un cari mauricien (un ragoût de viande
ou de poisson épicé servi avec du riz,
des lentilles ou des haricots rouges) ou,
pour les papilles plus sages, un pavé de
cabillaud rôti avec sa compotée de fenouil
au cumin, carottes confi tes et crème à l’ail.
À mi-chemin, le fi let mignon de porc au
gingembre et au miel, purée de patates
douces et bok choï, est un bon compromis.
Côté verrines apéritives, Food Sweet Home
a trouvé les bonnes alliances. Que dire du
tartare de saumon aux baies roses et son
espuma d’aneth ? De la crème mascar-
pone au basilic, velouté de poivrons et noix
de Saint-Jacques au piment d’Espelette ?
Du velouté d’asperges vertes avec son œuf
de caille poché et sa tuile au parmesan ?
Qu’ils sont tous les trois, aussi beaux à
voir, qu’à déguster.
www.foodsweethome.com
à table
Food Sweet Home
20 place du jardin des plantes
45100 Orléans
Tél. 06 84 51 20 45
Prêt Oséo pour la modernisation et la reprise d’un
restaurantDe 30 000 à 120 000 €, à taux
(fi xe) préférentiel grâce au fonds de modernisation de la restauration,
sans garantie sur les actifs de l’entreprise ni caution personnelle
du dirigeant, remboursable sur 5 ans et automatiquement accompagné
d’un prêt bancaire : c’est ce que permet le prêt participatif pour la
modernisation et la transmission de la restauration (PPMTR) proposé
par Oséo. Il s’adresse aux exploitants ou repreneurs d’entreprises de la
restauration (sous réserve du respect des engagements du Contrat d’Avenir
de la Restauration) qui engagent un programme de mise aux normes de
l’établissement et d’amélioration de l’accueil en vue du développement de l’activité et de l’emploi, ou une
opération de transmission. Le remboursement est allégé la 1ère année
grâce au différé d’amortissement du capital de 12 mois et le prêt peut
être garanti par Oséo jusqu’à 70% avec le soutien des régions.
www.oseo.fr
ou www.loiret.cci.fr onglet « CHR »
FOOD SWEET HOME, voyage culinaire à domicileFIN 2009, CÉLINE LEBRUN A CRÉÉ SON ENTREPRISE DE CUISINE
À DOMICILE. LE TEMPS D’UN DÎNER, D’UN BUFFET, D’UN COURS
OU D’UNE INAUGURATION, ELLE S’EMPARE DES FOURNEAUX POUR
CONCOCTER UNE CUISINE EMPREINTE - OU NON ! - DE SES RACINES
ET DE SON EXPÉRIENCE.
20 31 mai 2010
Céline Lebrun
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22 31 mai 2010
dossier
ÉCO-CONCEPTION :s’engager dans un cercle vertueux
Beaucoup d’observateurs s’accordent
à le dire, prôner la devise « Après moi
le déluge… » n’est plus de mise. Selon
Patrick Legoff, d’Idéovia design : « Nous
devons passer d’une société de consom-
mation exponentielle, d’une société dont
la possession de l’objet à demeure est la
règle vers une société dont la consomma-
tion raisonnée de l’usage au juste besoin
sera la règle ». Il faut se rendre à l’évi-
dence : aucun produit n’y échappe : tous
suivent un cycle de vie, qui part du stade
des matières premières, assimilé à la
naissance, jusqu’à l’utilisation, en passant
par la fabrication et la distribution… sans
oublier le stade de fi n de vie. De même,
aucun produit n’échappe à la règle : cha-
cun d’entre eux a forcément un impact
négatif sur l’environnement, qu’il s’agisse
de pollution, de consommation énergéti-
que ou de contribution à l’épuisement des
ressources naturelles. Pour chacune de
ces étapes du cycle de vie d’un produit, il
existe des axes d’amélioration. Au terme
d’une analyse multi-critères, il est possi-
ble de redéfi nir le cahier des charges et de
repenser la conception. Avec peut-être à
la clé l’obtention d’un des deux écolabels
délivrés par l’AFNOR : l’écolabel français,
la Marque NF Environnement et l’Eco-label
DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES DÉJÀ, LES ENTREPRISES, PARTICULIÈREMENT SENSIBILISÉES AUX QUESTIONS
ENVIRONNEMENTALES, SE SONT ACTIVEMENT PRÉOCCUPÉES DES MESURES PERMETTANT DE RÉDUIRE
L’IMPACT DE LEURS SITES DE PRODUCTION SUR L’ENVIRONNEMENT. DE NOMBREUSES RÉALISATIONS
ONT ÉTÉ ENGAGÉES, NOTAMMENT EN RELATION AVEC LA NORME ISO 14001. DÉSORMAIS, LA RÉFLEXION
AMORCÉE À L’ÉCHELLE GLOBALE DE L’ENTREPRISE SE POURSUIT À L’ÉCHELLE DU PRODUIT. CELUI-CI VOIT
SON CYCLE DE VIE ANALYSÉ ÉTAPE PAR ÉTAPE, AFIN D’AMÉLIORER SES QUALITÉS ENVIRONNEMENTALES.
UNE DÉMARCHE SUR FOND DE DÉVELOPPEMENT DES ÉCOLABELS, SYMBOLES DE RECONNAISSANCE
PAR LE PUBLIC, DE PRISE EN COMPTE PAR LE FABRICANT DE LA NÉCESSITÉ DE MINIMISER L’IMPACT DU
PRODUIT SUR L’ENVIRONNEMENT.
François Desfretier, directeur de PDG Plastiques
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européen, créés respectivement en 1991
et 1992. Vue du côté de l’entreprise, l’éco-
conception est une décision stratégique,
qui l’engage au plus haut niveau et dont
la réussite impose une implication trans-
versale de tous les services. Sachant que
par ailleurs la démarche s’inscrit dans la
durée. L’ADEME (Agence de l’Environne-
ment et de la Maîtrise de l’Énergie) relate
ainsi qu’il aura fallu quatre ans au fabricant
d’onduleurs MGE UPS Systems, leader
mondial pour la protection des installa-
tions informatiques, Internet, télécommu-
nications et industrielles, entre le démar-
rage de la démarche dans l’entreprise et
son application à l’ensemble des projets.
Mais le jeu en vaut la chandelle : l’ADEME
fait ainsi remarquer que pour l’américain
Steelcase, numéro un mondial du mobilier
de bureau, la démarche d’éco-conception
est passée « d’un projet local à une démar-
che mondialisée ». Résolument innovante,
la voie de l’éco-conception engendre aussi
un impact positif en termes économiques,
par exemple en réduisant certains coûts
liés à la refonte du process de fabrication
ou à la révision du système de transport.
Une voie ouverte à tousDémarche pragmatique et de bon sens,
l’éco-conception offre de nombreuses
possibilités à toute entreprise désireuse
de s’engager dans cette voie et d’inno-
ver. À toutes les étapes du cycle de vie
d’un produit, l’entreprise peut agir pour
trouver de nouvelles solutions grâce à
l’éco-conception : dès le stade du choix
des ma tières premières, le recours à
des matériaux facilement recyclables
par exemple ou encore la réduction du
volume et du poids de l’emballage ; puis
au stade de la fabrication, en élaborant un
processus réduisant le nombre de pièces,
le nombre d’é tapes d’assemblage, ainsi
que le volume des déchets ou des émis-
sions ; l’exigence d’éco-conception s’ap-
plique également au circuit de distribution
et de vente, no tamment en optimisant la
logistique et les supports de vente, et se
poursuit au stade de l’utilisation du pro-
duit, qu’il s’agisse de l’augmentation de
fi abilité, d’une modularité accrue, voire
d’une mutation d’un produit en service (cf.
le succès du concept à la base du phéno-
mène des services de type Vélib’).
Mais la démarche d’éco-conception ne
s’arrête pas là : au moment où le produit a
atteint sa fi n de vie, il est crucial de pouvoir
séparer ses différents composants dans
l’optique de les valoriser, soit par recy-
clage, soit par réutilisation. Il demeure
toutefois une constante qu’il ne faut pas
oublier : à chacune des étapes du cycle de
vie où des améliorations sont envisagées,
la démarche d’éco-conception impose
de rester particulièrement vigilant sur la
nécessité de ne pas transférer un impact
polluant vers une autre étape du cycle de
vie. C’est pourquoi il est nécessaire à la
fois de bien prendre en compte la mul-
tiplicité des impacts environnementaux
possibles - c’est le rôle d’une approche
multicritères - et dans le même temps,
de bien considérer l’intégralité du cycle
de vie, via une étude étape par étape.
Visant à intégrer les aspects environne-
mentaux au cœur de la conception et du
développement du produit, l’éco-concep-
tion se donne pour objectif à la fois de
réduire les impacts négatifs du produit
sur l’environnement pendant toute la
durée de son cycle de vie, tout en préser-
vant, voire même en améliorant la qualité
d’usage du produit. Sur un plan pratique,
la démarche d’éco-conception peut sché-
matiquement être considérée comme
étant réalisable à trois niveaux : dans son
Guide de l’éco-conception des produits et
services, l’association Orée distingue le
niveau « incrémental », correspondant à
une optimisation environnementale d’un
produit existant (par exemple en rédui-
sant sa consommation énergétique), puis
mai 2010 31 23
Quand PDG Plastiques réinvente les emballages« On se doit de favoriser l’éco-conception et l’éco-innovation, assure François Desfretier, directeur de PDG Plastiques. Si l’on n’aide pas à la réduction des quantités, notre métier pourrait être remis en cause : nous avons une part de responsabilité dans la conception et la mise sur le marché des emballages ». Ainsi, l’entreprise de Malesherbes (18 M€ de CA), spécialiste du PET et de l’injection plastique, s’est engagée dans l’amélioration et la conception de nouveaux emballages plastiques dédiés aux liquides de l’agroalimentaire. « Notre cellule R&D a travaillé sur la forme de la nouvelle préforme du pot Benco (poudre chocolatée). En remplaçant l’emballage en PVC par le PET, nous avons gagné 40 % sur le poids du pot, mais aussi en design, avec plus de transparence et de brillance, et en recyclage ». Autre exemple d’éco-conception : des bouteilles de vin en PET « pour des vins de cépage d’une conservation de deux ans. Nous avons renforcé des propriétés du matériau pour faire barrière à l’oxygène. Plus de bouchon, certes, mais de 450 g du verre on tombe à 50 g ». PDG Plastiques a aussi relevé d’intéressants défi s en termes d’innovation, avec à la clé deux Oscar de l’emballage : l’un, en 2006, pour la création d’une petite préforme, la plus légère au monde (2,4 g), en forme de fraise ou de framboise, « servant à souffl er un contenant de 60 ml de yaourt à boire : Nestlé souhaitait un produit ludique et plus écologique. Complètement écrasable pour tout boire facilement, il est recyclable à 100 % ». Puis second Oscar en 2008 pour une première mondiale : « nous avons inventé la première bouteille de lait en PET 100 % barrière à la lumière. Sans opercule, cette bouteille développée avec LSDH* est 20 % plus légère qu’une bouteille de lait classique. Résultat : 600 t d’aluminium (non recyclable) économisé par an et 6 000 t de plastique en moins ». Autant de solutions originales que PDG Plastiques offre à ses clients pour plus de compétitivité. www.pdg-plastiques.fr
* Laiterie de Saint-Denis-de-L’Hôtel
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le niveau de « re-design », impliquant de
revoir la conception-même du produit
(Orée cite le travail effectué par Givenchy
sur le fl aconnage de son parfum Ange et
Démon, le dotant d’une recharge éco-pam-
pille), et enfi n, le niveau dit « bluesky »,
faisant référence au développement cette
fois d’un tout nouveau concept du produit,
n’hésitant pas à remettre radicalement en
cause la manière dont il répond au besoin
existant : l’exemple cité par Orée est celui
du concept Cyclocity®, créé par JCDecaux,
initialement lancé à Lyon avant d’être
repris à Paris pour le Vélib’.
Pourquoi et comment éco-concevoir ?Désormais donc, les consommateurs affi -
chent clairement leurs attentes de res-
ponsabilité vis-à-vis de l’environnement
de la part des concepteurs des produits
qu’ils achètent. Cette tendance de fond
s’accompagne d’un accroissement de
leurs exi gences, incluant une notion de
transparence qui pousse le consomma-
teur à privilégier les produits bénéfi ciant
de labels crédibles, accordés par des
organismes indépendants. Dans le même
temps, le contexte réglementaire a son
importance : il existe d’abord à l’échelle
européenne, par l’intermédiaire d’un
certain nombre de directives spécifi ques
à des catégories de produits bien précis,
comme les emballages, les équipements
électriques et électroniques, les produits
consommateurs d’énergie ou encore les
véhicules hors d’usage ; puis, à l’échelle
nationale, le contexte réglementaire se
précise, à la fois via les textes de trans-
position des directives européennes,
mais également par l’intermédiaire du
Grenelle de l’environnement et de sa loi
de programmation. Il est ainsi à noter
que « consommation et production dura-
bles » fi gure dans la liste des neufs défi s
qui composent actuellement la stratégie
nationale de développement durable, au
même titre par exemple que « change-
ment climatique et énergies » ou encore
« transport et mobilité durables ». Enfi n,
l’acheteur public se montre désormais de
plus en plus sensible à la notion d’éco-
conception, le nouveau Code des marchés
Publics prévoyant la possibilité d’intégrer
un certain degré d’exigences en termes de
caractéristiques environnementales dans
le cadre de la passation des marchés.
24 31 mai 2010
dossier
« Coût de revient, prix de vente, marge… Avant, quand une entreprise réfl échissait à un nouveau produit, le prix était le nerf de la guerre, explique Patrick Legoff. Aujourd’hui, face à des consommateurs mieux informés et que l’on trompe de moins en moins, il est de la responsabilité de l’industriel de proposer des produits éco-conçus et qui ont du sens ». Pour aider les PME et PMI à développer de nouveaux produits ou services sur l’éco-conception, Patrick Legoff, designer et consultant R&D, a créé en 2007 sa société de conseils, Idéovia design. « L’éco-conception est une méthodologie par laquelle on étudie le cycle de vie d’un produit sur le plan qualitatif et quantitatif : matériaux, sous-traitants, transports, usage en clientèle, le recyclage. Autant de points sur lesquels l’entreprise doit réfl échir au fur et à mesure qu’elle développe un concept ». En intervenant dans les entreprises, Patrick Legoff se porte ainsi garant de cette méthodologie de l’A.C.V.
(Analyse du cycle de vie). « Réfl échir sur l’impact environnemental permet d’imaginer de nouvelles solutions souvent brevetables », poursuit Patrick Legoff. Pour preuve, il vient d’imaginer le Qaïto 2.5 : un brûleur à pellets (granulés de bois) de 2,5 l, qui s’insère dans les cheminées fermées alors que jusqu’à présent, ces granulés ne pouvaient être utilisés que dans des systèmes spécifi ques (poêles, chaudières à pellets…). Commercialisé dès septembre (- 300 €) et distribué par la société Lug d’Albio Créations, ce brûleur présente évidemment des avantages non négligeables. « Écologique : les granulés en sciure de bois ne dégagent pas plus de CO2 que ce que les arbres ont utilisé pour pousser. Économique : le brûleur, à utiliser en intersaison quand les soirées sont encore fraîches, permet de gagner 2-3 °C et évite de rallumer le chauffage. Enfi n, alors qu’un poêle coûte entre 2 000 et 2 500 €, un sac de 15 kg de granulés revient lui à 4,50-6 € ». À bon entendeur ! [email protected]
Patrick Legoff, directeur d’Idéovia Design
Idéovia design : conseil en bonnes résolutions
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mai 2010 31 25
Des avantages pour l’entrepriseS’il est acquis que les consommateurs
semblent aller résolument dans le sens
d’une démarche privilégiant des produits
mieux conçus du point de vue du respect
de l’environnement, quels avantages l’en-
treprise peut-elle attendre et quel retour
sur investissement peut-elle espérer en
s’engageant dans la voie de l’éco-concep-
tion ? D’un point de vue strictement éco-
nomique tout d’abord, l’éco-conception
peut apporter une meilleure maîtrise des
coûts de fabrication, grâce notamment à
« la recherche du moins de matière, de la
mise en œuvre de matières moins rares,
la réduction du volume et du poids, la
simplifi cation de l’usage, une production
plus rapide, la réduction des emballages,
les circuits courts, moins de transport »,
rappelle Patrick Legoff, d’Idéovia design.
En outre, l’aspect innovation propre à la
démarche peut au fi nal s’avérer straté-
gique, contribuant à la différenciation de
l’offre produit, autre avantage résultant du
choix de l’éco-conception.
Dès lors, comment procéder ? Prenons
par exemple le cas d’un spécialiste de la
conception des emballages. La question de
leur recyclabilité se situe au cœur même
de l’éco-conception. En effet, les matiè-
res premières utilisées pour la fabrication
d’un emballage sont, après remplissage
et utilisation, collectées et triées en vue
d’être recyclées afi n de pouvoir être réu-
tilisées en fabrication, refermant ainsi la
boucle d’un cercle vertueux. Pour favo-
riser de telles initiatives, une documen-
tation spécifi que destinée aux fabricants
d’em bal lages et aux conditionneurs a été
conçue par le LNE (Laboratoire national de
métrologie et d’essais), avec le concours
de l’ADEME et d’Eco Emballages. Téléchar-
geable depuis le site Internet du LNE, le
Guide pour l’amélioration de la recyclabi-
lité des emballages propose une approche
concrète, avec une analyse en trois étapes :
primo, description de chaque type d’em-
ballage sur une fi che pratique précisant
entre autres les matériaux constitutifs, les
traitements appliqués, les dimensions, le
poids ; secundo, identifi cation des points à
Combien connaissent l’impact écologique de leur entreprise sur le monde ? Sylvain Pinon, lui, le sait. Directeur des développements chez Maquet, fi liale du groupe suédois Getinge, spécialiste de l’éclairage opératoire, des traitements et produits destinés aux interventions chirurgicales et soins intensifs, c’est sa préoccupation de tous les jours. « Cela fait déjà depuis plusieurs années que l’entreprise mène une politique d’éco-conception et d’éco-développement. À la fois poussée par une tendance marché, des clients de plus en plus demandeurs (hôpitaux, cliniques, laboratoires…) mais aussi par la charte d’engagement du groupe Getinge », précise-t-il. Implantée à Ardon depuis 1997, l’usine fabrique chaque année quelque 10 000 coupoles d’éclairages pour les blocs opératoires. « Maquet est un leader qui souhaite le rester. Il lui faut donc être prêt avant toutes obligations légales et anticiper particulièrement sur la technologie, le tout dans une démarche responsable ». Pour connaître l’impact environnemental de ses produits, Maquet a fait appel à CODDE Bureau Veritas. L’ancienne génération de produits (lampes halogènes) a été comparée à la nouvelle à base de LED (diodes électroluminescentes avec un meilleur rendement, une durée de vie accrue et une recyclabilité à près de 80 %). Parmi les axes d’amélioration : une réduction de la taille des cartes électroniques, diffi ciles à recycler. « Car plus de LED signifi e plus de cartes électroniques, donc plus de diffi cultés à recycler et une contribution à l’eutrophisation de l’eau ». En 2010 l’entreprise va utiliser un logiciel analysant en temps réel les variations des critères environnementaux en fonction des choix ambitionnés. Parallèlement, l’entreprise travaille sur l’emballage, le poids et le recyclage des produits (tous dotés d’un profi l environnemental accessible au client). À terme, Maquet souhaite établir un label sur ses produits au niveau français, voire européen. Un moyen de se différencier en s’inscrivant sur la liste des rares produits européens aujourd’hui labellisés. www.maquet.com
Opération LED chez Maquet
Sylvain Pinon, directeur des développements
chez MAQUET
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améliorer grâce à une grille d’analyse fai-
sant référence à la conception de l’embal-
lage et au type de produit emballé ; tertio,
évaluation de l’aptitude au recyclage via la
consultation d’une fi che de recommanda-
tions générales, puis examen des points
clés à analyser en fonction du matériau
utilisé, par l’intermédiaire de fiches
matériaux. De cette façon, les concep-
teurs d’emballages disposent de toutes
les informations préalables nécessaires
pour imaginer des solutions optimales.
À la clé, cinq avantages pour l’entreprise
s’étant engagée dans la voie de l’embal-
lage recyclable : concevoir le bon embal-
lage au bon moment, innover, être plus
compétitif, agir pour l’environnement, et
enfi n, améliorer l’image de l’entreprise.
Différents niveaux de labelPar rapport à la réglementation à laquelle
tous les produits commercialisés doivent
satisfaire, les labels attestent de perfor-
mances environnementales supérieures.
En matière de développement et d’uti-
lisation d’étiquettes et de déclaration
environnementales (normes de la série
ISO 14020), on distingue trois types d’éti-
quetage : les écolabels offi ciels, comme
l’écolabel écologique communautaire
(éco-label européen) et l’écolabel éco-
logique français (marque NF Environne-
ment), créés respectivement en 1991 et en
1992, et tous deux délivrés en France par
l’AFNOR, organisme tiers garantissant la
performance du produit sur le plan du res-
pect de l’environnement ; les auto-décla-
rations, informations données par l’entre-
prise conceptrice du produit ; et enfi n, les
écoprofi ls, fournissant des informations
sur l’impact environnemental du pro-
duit (par exemple pour un réfrigérateur,
l’impact sur la couche d’ozone lorsque
l’appareil a atteint sa fi n de vie). Ces trois
formes d’étiquetage sont respectivement
désignées sous le type I, II et III et corres-
pondent aux normes ISO 14 024, 14 021 et
14 025. La liste des produits et services
pouvant être écolabellisés est re la ti-
vement étendue (49 catégories) et couvre
un large spectre : ameublement (mobilier
et matelas), appareils électriques (télévi-
seurs, etc.), bricolage (notamment pein-
tures et vernis), bureautique (ordinateurs
portables, cartouches d’impression laser),
26 31 mai 2010
dossier
Des intérieurs en DécoDurable
En créant son site de vente en ligne decodurable.com, Isabelle Lelièvre a allié conviction et passion. De sensibilité écologique, férue de décoration contemporaine, branchée nouvelles technologies et shopping sur le net, cette ancienne de chez Mars PF France s’est lancée fi n 2008, avec l’aide de son mari Bruno Costel, dans la vente d’objets de décoration éco-design pour la maison, le bureau, les enfants… « Pour se démarquer, il fallait créer un site différent tout en restant dans la mouvance des produits verts, explique Isabelle Lelièvre. L’idée a donc été de faire de l’écolo beau, du beau avec du bon ». Éco-conçus, labellisés ou issus du commerce équitable, les produits de DécoDurable (déjà plus de 1 000 références) se déclinent en différentes gammes : déco de maison (vase en fer forgé ou en carton, bougies en paraffi ne recyclée…), art de la table (vaisselle en bambou, assiettes et bols en canne à sucre, couverts en bois biodégradables, porte-savons ou cache-pots en pneus recyclés…). Également déco et jouets pour enfants (stickers sans solvants ou à base de fécule de pomme de terre, tableaux en matières naturelles et matériaux de récup’, mobilier en bois FSC, doudous et gigoteuses en coton bio, cabanes en carton recyclé…) ou encore déco de bureau avec des produits green high-tech (coque de protection en bambou pour iPhone, réveil avec pile à eau…) et de la papeterie recyclée. Passées avant 14 h, les commandes sont expédiées dans la journée soit par Isabelle si le produit est en stock, soit par le fournisseur ou le fabricant : « le drop-shipping a l’avantage d’éviter un trajet dans la mesure où le produit ne repasse pas par moi mais où il est directement envoyé au client ». Rentable depuis décembre 2009, Isabelle a choisi de réinvestir tout ce qu’elle gagnait dans l’achat de nouveautés parmi lesquelles « la mallette anniversaire écolo pour enfants, le sac à dos pack vacances ou bien les Postcarden avec graines à faire pousser soi-même ». www.decodurable.com
Isabelle Lelièvre, directrice de Decodurable
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mai 2010 31 27
habillement, linge de lit et textiles d’inté-
rieurs (textiles, chaussures), jardinage
(milieux de culture, amendements pour
sols, composteurs individuels), lubrifi ants
(huiles, graisses), papeterie et papier (dont
enveloppes, cahiers, colles et instruments
d’écriture), produits d’entretien (liquides
vaisselle, produits de nettoyage pour
vitres, etc.), produits d’hygiène (savons,
shampooings et après-shampooings),
produits à usage professionnel (peinture
routière, absorbants, blocs d’éclairage
de sécurité), services (dont camping et
hébergement touristique), vie domestique
(ampoules électriques, produits en papier
absorbant, sacs poubelle, etc.). Outre le
fait d’être rassuré quant au bien-fondé de
l’acte d’achat éco-responsable, le consom-
mateur peut aussi trouver grâce aux labels
un bénéfi ce concret : même si un produit
éco-labellisé peut se révéler plus cher à
l’achat, il s’avère en général bien moins
coûteux en termes d’utilisation, grâce
à ses qualités de respect de l’en vi ron-
nement, qu’il s’agisse par exemple d’une
consommation moindre ou d’une longé-
vité supérieure. Pour l’entreprise aussi,
l’éco-labellisation peut représenter un
surcoût au départ (frais de dossier, audit,
droits d’usage de la marque, etc.), mais
l’investissement est utile pour la promo-
tion de la qualité des produits et se trouve
en pratique souvent amorti grâce à une
large diffusion du produit. De quoi donner
à tous l’envie d’alimenter encore un peu
plus le cercle vertueux, consommateurs et
industriels étant grâce à l’éco-conception
réunis dans une démarche résolument
gagnant-gagnant.
« Ce qui peut déclencher l’éco-conception, c’est la réglementation » « Éco-conception et consommation durable, passez à l’action ! » Le slogan de l’ADEME résonne comme un défi . Et pour cause ! « L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie s’est engagée à soutenir fi nancièrement les entreprises faisant appel à une expertise extérieure pour réaliser l’évaluation environnementale de leurs produits (analyse du cycle de vie) dans le cadre du « Diagnostic Management Environnemental, approche produit », résume Philippe Bray, coordinateur Pôle Entreprises à l’ADEME Centre. Une aide à hauteur de 50 % du coût de la prestation avec un plafond d’environ 50 000 € ». Outre les consultants et bureaux d’étude spécialisés auxquels les entreprises peuvent recourir, CODDE, le pôle d’expertise en éco-conception et développement durable de Bureau Veritas, commercialise un logiciel de référence dans le monde (EIME) qu’il a développé pour aider à l’analyse des cycles de vie des produits dédiés aux équipements électriques et électroniques. « Ce qui permet à toutes les entreprises d’avoir un outil commun et de pouvoir travailler de façon autonome », précise Philippe Bray. Mais les aides ne sont pas le refl et des engagements. Toujours selon le coordinateur de l’ADEME, « ce n’est pas parce que l’on parle aujourd’hui d’éco-conception que les entreprises n’ont pas déjà entamé une démarche. Elles l’ont faite mais partiellement, notamment sur la fonction du produit mais pas sur sa durée de vie, rarement imaginée. Ce qui peut déclencher l’éco-conception, c’est la réglementation comme cela l’a été en 1992 avec les étiquettes-énergie sur l’électroménager ». Une modalité étendue depuis aux ampoules électriques, climatiseurs et voitures (système de bonus/malus écologique instauré en France en 2008). « Sans réglementation, la démarche est alors personnelle. Mais ne pas pouvoir ensuite faire reconnaître l’effort par un label offi ciel est un réel problème d’où la réticence de certaines entreprises à la démarche ». www.ademe.fr/eco-conception
Pour en savoir plus :
http://ecoconception.oree.org/
eco-conception-en-question.html
www.developpement-durable.gouv.fr/
Strategie-nationale-du.html
www.iso.org/iso/fr/iso_catalogue.htm
www.lne.fr/publications/plaquette-
recyclabilite-emballage.pdf
Philippe Bray, coordinateur Pôle Entreprises ADEME Centre
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La responsabilité et la bonne gestion
environnementales de l’entreprise sont
inscrites à l’ordre du jour : c’est à la fois
une impérieuse nécessité, une opportu-
nité nouvelle et un passionnant challenge.
Il ne s’agit pas seulement de « surfer »
sur la vague verte pour se donner bonne
conscience, mais bien de mettre l’entre-
prise au cœur du changement, à la pointe
de l’éco-développement et de l’éco-con-
ception, et, par là, de réintégrer l’activité
économique dans la dynamique des sys-
tèmes vivants. La démarche est rentable
et valorisante : le jeu en vaut vraiment la
chandelle.
Vaste territoire gâté par la nature, riche
d’écosystèmes multiples et variés, le Loiret
est un département resté longtemps rural
et qui a bénéfi cié d’une industrialisation
progressive, souple et diverse. C’est pour-
quoi il n’a jamais connu une croissance
aveugle de son économie, au détriment de
la nature et de la biodiversité – ce genre
de croissance aux effets pernicieux, déjà
dénoncés par Henry David Thoreau, l’écri-
vain américain précurseur de l’écologie :
« Quand l’économie avance, l’orée du bois
recule. » Eh bien, loin de faire reculer la
forêt, c’est une volonté de développement
économique qui a permis le reboisement de
vastes étendues de notre département.
À la croisée des chemins de l’agronomie,
de l’écologie et de l’économie, les forêts
du Loiret offrent un bel exemple d’exploi-
tation raisonnée et d’utilisation optimale
des ressources naturelles renouvelables.
Dès la fi n du 18ème siècle, des gestionnaires
éclairés, en Sologne et en Forêt d’Orléans,
ont compris la nécessité de développer la
ressource bois et se sont passionnés pour
une sylviculture intelligente, à vocation
résolument économique : ils ont replanté
avec persévérance de vastes étendues
en pins maritimes puis sylvestres, trouvé
de nouveaux débouchés et permis l’im-
plantation d’industries du terroir, qui ont
relancé l’économie locale. En plus des bois
d’œuvre et des bois de chauffage, les forêts
du Loiret fournissaient alors des étais de
mines et des poteaux télégraphiques ;
tout cela faisait fonctionner de nombreu-
ses scieries. À partir des sous-produits du
bois, s’étaient développées dans le Loiret
des activités originales : production de bri-
quettes de charbon à partir des résidus de
pins, production de « cotrets » ou petits
fagots pour chauffer les fours des boulan-
gers, fabrication d’allume-feu en bottes de
bâtonnets dont l’une des extrémités était
trempée dans la résine, fabrication de
balais de bruyère ou de bouleau… Dans le
bois, rien ne se perdait, tout était valorisé,
voire recyclé.
Ainsi au 19ème et au début du 20ème siècle,
la forêt replantée a été un creuset de soli-
darités créatrices ; bien gérée, elle était
devenue la garantie d’un développement
renouvelé, et une source d’innovations et
de richesses.
Ces expériences anciennes ont pourtant
une résonance très actuelle : elles parlent
de cohérence entre économie et écologie,
entre consommation et environnement.
Exemplaires, elles sont une incitation à
plus d’inventivité et de capacité d’adapta-
tion, une invitation à faire équipe avec la
nature, à redonner à l’homme, avec ses
désirs et ses besoins, sa juste place dans
l’écosystème.
passés composés
CERCLES VERTUEUXLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin
A L’HEURE DES VIBRANTS PLAIDOYERS EN FAVEUR DE LA
RÉCONCILIATION DE L’ÉCONOMIE ET DE LA NATURE, LE LOIRET
PEUT S’INSPIRER D’ANCIENNES INDUSTRIES DE SON TERROIR,
PIONNIÈRES EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, NÉES D’UNE
INTERACTION RESPECTUEUSE ET FRUCTUEUSE ENTRE L’HOMME ET
SON ENVIRONNEMENT. RETOUR SUR DES EXPÉRIENCES VERTUEUSES
ET ORIGINALES.
Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.
Anne-Marie Royer-Pantin
mai 2010 31 29
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Jeudi 10 juin 2010 (matin)
La prévention du stress et des risques
psychosociaux au travail
Un sondage réalisé fin mars 2009 par
l’ANACT et l’institut CSA révélait que 41% des
salariés se disent stressés (dont 13% très
stressés). Si les causes du stress d’origine
professionnelle peuvent être multiples,
ses conséquences le sont également :
absentéisme, turn-over, démotivation, perte
de confi ance des équipes, surmenage, baisse
de qualité, diminution de la productivité …
Intervenants : Cécile PASQUET – CRAM
du Centre
Témoignage de la Laiterie de St Denis
de l’Hôtel
Contact : Sébastien Saint-Chély
Tél. : 02 38 77 77 77
http://environnement.loiret-ecobiz.fr
LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr
Retrouvez tout l’agenda sur
www.loiret.cci.fr !
http://www.netvibes.com/cci-du-loiret
Suivez la CCIL sur
http://twitter.com/cciloiret
et sur
www.facebook.com
26 et 27 mai 2010
7èmes ateliers du développe-ment durable (ADD) / 2ème édition ENVIPRO
à Orléans
7 juin 2010 - CCI du Loiret à Orléans
Conférence du Martroi animée par Jean-Marc Sylvestre : “Économie sous infl uence : de nouvelles opportunités”
120 intervenants, 26 conférences et la présence de Chantal Jouanno, Secrétaire
d’État chargée de l’Écologie, sont au programme de ces 7èmes ADD organisés
au centre de conférences d’Orléans par IDEAL Connaissances en partenariat
avec la Ville d’Orléans, le Conseil régional du Centre, la CCI du Loiret et la DIRECCTE Centre. Accueillie
dans le cadre des ADD, la 2ème édition d’ENVIPRO, le salon des professionnels de l’environnement et du développement
durable, accueillera près de 40 exposants. A noter, un parcours de huit ateliers
techniques destinés plus particulièrement aux entreprises : bilan carbone, mobilité durable, politique managériale et sociale
de l’entreprise, évolution des Fiches de Données de Sécurité (FDS), transposition
de la directive cadre Déchets, économie de fonctionnalité et innovation par les
services, nouvelle directive Machines.
Programme et inscriptions sur : www.
ateliers-developpementdurable.com
Pour recevoir une invitation gratuite :
Quels sont les événements majeurs qui
pèsent sur la conjoncture actuelle ? Quelle
analyse des tendances lourdes de l’évo-
lution de la société (sur le plan structu-
rel, les relations au travail, les compor-
tements du consommateur…) ? Quelles
conséquences peut-on en tirer, comment
se démarquer grâce aux logiques d’offre
(innovation, réseaux…) ?
C’est Jean-Marc Sylvestre qui animera
cette conférence du Martroi, suivie
d’échanges avec le public. L’événement
marque le lancement, il y a deux ans, du
baromètre Ec’horizon. Une cérémonie avec
remise de prix aux panélistes Ec’horizon
(dont les unions commerciales du Loiret)
clôturera la soirée. La manifestation est
organisée par la CCI du Loiret, avec le sou-
tien du Conseil général du Loiret et de la
Banque Populaire Val de France.
Contact : Fatimata Diallo
pôle Connaissances,
Études & Marketing
Tél. : 02 38 77 77 30
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////ECOBIZ ENVIRONNEMENT
30 31 mai 2010
CCI infos agenda
Organisés par En partenariat avec
RETROUVEZEN PARALLÈLE
LE 2e SALONRETREN PALE 2e SLE 2
120 intervenants
26 conférences40 exposants
www.ateliers-developpementdurable.com
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LE RENDEZ-VOUS DES ACTEURSDU DÉVELOPPEMENT DURABLE
26 & 27 mai 2010Centre de Conférences
ORLÉANS
Sous le haut patronageet en présence de
Chantal JOUANNO,Secrétaire d’Etat
chargée de l’Ecologie
Jean-Marc Sylvestre, directeur adjoint de
l’Information en charge du pôle économie
et social sur LCI, y anime une chronique
journalière et une émission quotidienne,
« L’invité de l’économie », du lundi au
jeudi. Professeur à Sciences Po depuis
2004, il a publié de nombreux ouvrages
économiques. Parmi les plus récents :
Le roman vrai de la crise fi nancière avec
Olivier Pastré (Ed Perrin -Mai 2008) et La
France piégée - comprendre la crise (Ed.
Buchet Chastel- Octobre 2008).
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32 31 mai 2010
CCI infos
OFFRE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA CCIL :une large palette au service de la performance économique des entreprises
LA STRATÉGIE DE LA CCI DU LOIRET EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES RESSOURCES QU’ELLE
MET À LA DISPOSITION DES ENTREPRISES S’INCARNENT DANS LE POSTULAT SUIVANT : LA PERFORMANCE
ÉCONOMIQUE D’UNE ENTREPRISE RÉSULTE DE SES PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES.
UN PRINCIPE QUI FAIT AUSSI PARTIE INTÉGRANTE DU PROJET CITÉVOLIA.
Si l’une des missions de la CCI du Loiret
consiste à informer les entreprises
sur les enjeux du développement durable,
à valoriser les éco-entreprises et les éco-
initiatives, tout en intégrant les critères du
développement durable dans son propre
fonctionnement, elle focalise son action sur
sa contribution au développement de leur
performance économique. Et pour doper
cette performance, deux leviers incontour-
nables : l’amélioration de la performance
environnementale et celle de la performance
sociale. Pour la première, la CCI du Loiret
a mis plusieurs outils à la disposition des
entreprises, comme la communauté Loiret
Ecobiz Environnement-sécurité, destinée à
fl uidifi er et accélérer le partage d’informa-
tions, d’expériences, et à stimuler la mise en
réseau des entreprises sur ces questions.
Les entreprises adhérentes se rencontrent
en outre régulièrement dans ce cadre pour
évoquer des sujets liés à la santé et à la
sécurité des salariés au travail. Un volet
qui comprend aussi le conseil et l’ac com-
pa gnement des entreprises en matière de
gestion de l’environnement, ainsi que la pro-
motion du « green business » (Salon Envipro,
lire pages 7 et 30, annuaire des éco-entre-
prises…). Concernant la performance sociale
aussi, une communauté RH&Management
Loiret Ecobiz a pour objectif de faire « phos-
phorer » les entreprises sur ces thémati-
ques. Expliquer, vulgariser, rendre possible
une démarche développement durable en
La mobilitéà la loupe
La CCI du Loiret a conçu une offre produits en partenariat avec la
Région Centre, l’ADEME Centre et la DIRECCTE :
- conseil en mobilité pour les entreprises,
- conseil en mobilité pour les parcs d’activités,
- adhésion au site de covoiturage (10 structures adhérentes, soit
15 000 co-voitureurs potentiels, salariés de ces structures, plus de
500 inscrits ce jour),- intervention mobilité au sein des
entreprises.
Contact :
CCI du Loiret
Pôle expertises économiques
Karine Gauluet
Tél. : 02 38 77 77 81
Les trois dimensions du développement durable
et enjeux mobilité
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CCI infos
Pour en savoir plus sur l’offre
produits de la CCIL et/ou obtenir
le catalogue sur cd rom
02 38 77 77 77
Communauté Loiret Ecobiz Mobilité
et déplacements
Karine Gauluet
Tél. 02 38 77 77 81
http://mobilite.loiret-ecobiz.fr
Communauté Loiret Ecobiz
RH & Management
Caroline Sasias
Tél. : 02 38 77 77 35
http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr
Communauté Loiret Ecobiz
Environnement – Sécurité
Sébastien Saint-Chély
Tél. : 02 38 77 77 19
http://environnement.loiret-ecobiz.fr
entreprise : tel, est, de manière plus glo-
bale, le leitmotiv de la CCI. Concrètement,
cette diffusion de l’information passe par
différents supports : Loiret Eco, site Inter-
net www.loiret.cci.fr, rencontres, enquêtes,
notes de conjoncture…
Autre ressource proposée aux acteurs
économiques locaux : un ac com pa gnement
dans la prise en compte de la mobilité et
des déplacements. Cette expertise, pour
laquelle la CCI a recruté un conseiller en
mobilité, se décline là encore sur de nom-
breux plans : animation d’une commu nau té
Loiret Ecobiz Mobilité et déplacements,
mise en place (avec l’AgglO, la Ville d’Or-
léans et le BRGM) d’un site de covoiturage,
animations des actions liées aux démar-
ches collectives de PDIE (Plan de Déplace-
ments Inter-Entreprises), enquêtes(1)…
Citévolia, un projet durableMais le développement durable, la CCI du
Loiret l’a bien sûr systématiquement inté-
gré dans le projet Citévolia. Durable parce
qu’il fait de la formation tout au long de
la vie une priorité et qu’il établit une pas-
serelle entre différents publics (étudiants,
salariés, chefs d’entreprises, créateurs…)
et parce que la responsabilité sociétale
des entreprises fait partie de l’offre de sa
nouvelle École des managers ou du nou-
veau module de formation « Premium »
pour les porteurs de projets. Durable bien
sûr parce que les normes architecturales
de ce qui sera un projet immobilier, urbain
et un lieu de business, seront respectueu-
ses de l’environnement. Durable enfin
parce que Citévolia inscrit le développe-
ment économique des entreprises dans la
pérennité.
(1) Mobilité et déplacements : quelles implica-tions des entreprises – mars 2010 – à découvrir sur www.loiret.cci.fr, Cliquer sur « Enquêtes du Martroi » en page d’accueil
Développement durable : la CCI du Loiret exemplaire ?
« Pour être légitime sur ce point, nous nous devions d’être exemplaires ». Comme le souligne Antoine Metz, membre élu à la CCI du Loiret, en charge des questions liées au développement durable, la CCI ne pouvait faire l’impasse sur
une stratégie interne volontariste en la matière. Avec, en fi ligrane, une action sur l’évolution des comportements. Un diagnostic RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) se déroule actuellement, et sa restitution est programmée au mois
de juin. Ce diagnostic doit passer au crible les pratiques globales (consommation d’énergie, accès et déplacements, risques, hygiène et sécurité…), l’organisation
du travail (objectifs, RH, relations clients/fournisseurs…) et l’analyse du comportement (éco-gestes, éco-responsabilité des achats, besoins en formation et en accompagnement…). Il se double d’entretiens en interne et en externe et d’enquêtes d’opinions auprès des collaborateurs. Un « Eco-challenge » est mené parallèlement
afi n de sensibiliser les collaborateurs aux enjeux du développement durable. Le diagnostic doit déboucher sur la mise en œuvre d’actions tangibles en faveur du
développement durable.
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Suite aux échanges entre la Ville d’Or-
léans, la CCI du Loiret et la CMA du
Loiret, le Conseil municipal (1) a délimité
un périmètre de sauvegarde du commerce
et de l’artisanat de proximité à l’intérieur
duquel est institué le droit de préemp-
tion sur les fonds artisanaux, les fonds
de commerce et les baux commerciaux.
Il est opposable depuis le 17 avril der-
nier. Concrètement, les cessions de
fonds de commerce, artisanaux et baux
commerciaux doivent faire l’objet d’une
déclaration préalable adressée à la Ville
d’Orléans en 4 exemplaires, soit sous pli
recommandé avec avis de réception, soit
par dépôt en mairie contre récépissé. La
notifi cation de la décision de préemption
interviendra au plus tard dans un délai de
deux mois à compter de cette déclaration.
La délibération, ainsi que le plan, peuvent
être consultés à la mairie d‘Orléans au
Pôle Commerce situé 7 rue Paul Fourché,
ainsi que sur son site Internet : www.ville-
orleans.fr. Dans un courrier adressé à
Yves Broussoux le 14 avril dernier, Serge
Grouard a précisé que « dans un objec-
tif commun de soutien au commerce et à
l’artisanat de proximité, la ville d’Orléans
s’appuiera sur l’expertise de la Chambre
de Commerce et d’Industrie du Loiret
et celle de la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat du Loiret afi n, notamment, le
cas échéant, de faciliter les rétrocessions
de commerce ».
(1) Délibération du 5 mars 2010
Depuis plus d’un an, la Chambre de
Commerce et d’Industrie du Loiret
interroge un panel de commerçants du
département afi n de recueillir leur opi-
nion sur la conjoncture. Elle leur res-
titue ensuite les informations sous la
forme d’un baromètre d’activité mensuel,
Ec’Horizon Commerce. La CCI du Loiret a
décidé d’étendre ce baromètre à d’autres
secteurs d’activités -industrie et services
aux entreprises- et d’interroger tous les
trimestres, les chefs d’entreprises de ces
secteurs. La CCI du Loiret entend ainsi
développer une expertise au plus près
des attentes des entreprises en leur per-
mettant d’intervenir dans le débat écono-
mique. Mi-mars, des panélistes ont ainsi
été recrutés et les premières enquêtes
(phoning) lancées dans la foulée. 207 pres-
tataires de services et 180 industriels ont
apporté leur contribution à l’issue du 1er
trimestre. Les conclusions des enquêtes
leur seront respectivement diffusées les
première et deuxième semaines de mai et
les pro chaines enquêtes seront effectuées
mi-juin. En adhérant à Ec’horizon, l’avan-
tage pour les chefs d’entreprise est triple.
D’abord, ils bénéfi cient d’une dynamique
de veille sur leur activité. Ensuite, ils dis-
posent d’un outil d’aide à la décision qui
apporte un éclairage régulier sur la situa-
tion économique de leur activité et permet
de se positionner par rapport aux concur-
rents. Enfi n, en répondant aux enquêtes,
les dirigeants peuvent exprimer leur opi-
nion de manière simple et rapide.
Contact : Pôle Connaissances,
Etudes & marketing
Fatimata Diallo / Mounir Essaadaoui
Courriel : [email protected].
ORLÉANS : délimitation d’un nouveau périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité
LE DISPOSITIF DE SUIVI DE CONJONCTURE DÉPLOYÉ DEPUIS PLUS D’UN
AN AUPRÈS DE 250 COMMERÇANTS VIENT D’ÊTRE DÉCLINÉ AUPRÈS DES
INDUSTRIELS ET DES PRESTATAIRES DE SERVICES. UN PRODUIT D’AIDE À
LA DÉCISION, UTILE POUR SE SITUER DANS SON ENVIRONNEMENT.
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CCI infos
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Faire partie du panel : mode d’emploi Demander un identifi ant par mail à [email protected]
Répondre à l’enquête du mois/trimestre par l’un des trois moyens suivants à votre choix :
- en ligne sur Internet (grâce à votre identifi ant, obligatoire)
- par courrier : CCI du Loiret - Baromètre Ec’Horizon, 23 Place du Martroi
45044 Orléans Cedex 1
- par fax au 02 38 42 26 71Quelque soit la solution retenue, elle ne prend que quelques minutes par mois ou par trimestre… En effet, il n’est fait appel qu’à des données de constat et de tendance de l’activité sur le mois / trimestre passé. A aucun moment, il n’est demandé de fournir des données chiffrées de type chiffre d’affaires.
BAROMÈTRE EC’HORIZON : les déclinaisons Industrie et Services aux entreprises opérationnelles !
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Stephen est directeur des ressources humaines,
en charge du développement durable, chez
Quiksilver, une entreprise qui met le respect
et la protection de l’environnement au cœur
de ses choix quotidiens.
« Avec l’offre kWh Equilibre d’EDF Entreprises,
nous participons concrètement au
développement des énergies renouvelables :
nous avons souscrit cette offre pour l’intégralité
de notre consommation d’électricité ; ainsi pour
chaque kWh que nous achetons, EDF s’engage
à produire 1 kWh à partir d’énergies renouvelables. »
Pour en savoir plus, appelez le 39 88* ou rendez-vous
sur www.edfentreprises.fr
Pour Stephen Le Bot, changer l’énergie,
c’est faire du développement durableune seconde nature pour son entreprise.
L’énergie est notre avenir, économisons-la !
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15, rue Eugène Vignat - 45010 Orléans cedex 1 - Tél. 02 38 25 44 28 - Mail : [email protected]
Succès confirmé pour la 2nde édition de COSM’Innov, le congrès de la recherche en cosmétologie
LE LO IRET, ACTEUR MAJEUR DE L A COSMET IC VALLEY www.adeloiret.com
330 congressistes, 21 nationalités, 92 entreprises, 51 Universités
Chercheurs, scientifiques et responsables R&D ont été accueillis
à Orléans, capitale de la recherche en cosmétologie,
les 30&31 mars derniers.
Deux journées de sessions animées par 29 conférenciers
de renommée internationale.
Une exploration des avancées technologiques dans le domaine de la cosmétique.
L’ADEL ET
ORLÉANS TECHNOPOLE
donnent rendez-vous
au monde de la recherche
en cosmétologie,
EN 2012,
POUR LA 3ÈME ÉDITION
DE COSM’Innov
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