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HEBDOMADAIRE DE L'UNIVERSITE DU QUEBEC A RIMOUSKI
lUN 0711-2254 l4 e année, numéro 29 Mardi, 5 avril 1983
A R.{mou~k..{
Colloque p ovincial d'océanographieLes jeudi et vendredi 7 et 8 avril pro-·chains, l'Université du Québec à Rimouskisera l'hôte du premier colloque provinciald'océanographie. Près d'une centaine despécialistes du domaine maritime provenantsurtout du Québec, mais aussi des Maritimes et de l'Ontario, sont attendus.
Le colloque portera sur la sédimentologiecôtière. La sédimentologie, c'est l'étude desmatières animales, végétales et minéralesqui sont en suspension dans l'eau et quifinissent tôt ou tard par se retrouver aufond de la mer. Une partie de ces sédi-ments vient des rivières, une autre partiedu milieu marin. Le phénomène est particulièrement important près des côtes, làoù les rivières pénètrent dans l'océan, etlà où les vagues se jettent sur les riva-ges. La perturbation des sédiments estalors considérable.
Jeudi matin, les conférences porteront surles vague~. Jeudi après-midi, sur lesphénomènes côtiers. Vendredi matin, onétudiera diverses méthodes d'analyse dumouvement des sédiments, alors que vendredi après-midi, deux conférences explique-
SUBVENTIONS DU CRSHC
Le Conseil de la recherche en scienceshumaines du Canada a accordé dernièrementun montant de 117 000 $ à des chercheursde l'UQAR, pour l'année 1983 .
L'équipe du professeur Serge Côté a reçuun montant de 95 295 $ pour son projet"La pénétration du capitalisme dans l'Estdu Québec". Il s'agit d'une deuxièmesubvention accordée par le Conseil pource projet, la premi~re ayant apporté l'andernier 61 700 $. Le projet vise à étudier les formes prises par la productiondans la région, depuis la fin du si~cle
dernier. Par production , il faut entendreles activités économiques primaires
ront les interactions entre ces sédimentset la vie animale marine.
Quelques professeurs et étudiants en océanographie de Rimouski présenteront desconférences: Barbara Karakiewick, BernardLong et Georges Drapeau de l'INRS-Océanologie; Bernard Laroche, Marc Pelletier etCaroline Leblanc, de la maîtrise en océanographie de l'UQAR. Michel Khalil, professeur en océanographie, est le coordonnateur du colloque.
(extraction de la forêt, des mines, lapêche et l'agriculture) et secondaires(transfo rmation de ces produits).
L'autre subvention, d'un montant de21 752 $ , va à Nicole Thivierge, professeure d'histoire. En collaboration avecJe~n-Pierre Charland , de l'Universitéd'Ottawa (qui a reçu également une subvention de 21 000 $), madame Thivierge retracera l'évolution des technologies nouvelles au Québec et l e u r impact sur l'organisation du travail et sur les travailleursdu secteur industriel (papier, métallurgieet texti le). La période couverte va de lafin du Ige si~cle à aujourd'hui.
.Le mercredi 6 avril, à 20 h, Jean-PierreDerriennic, professeur du département desSciences politiques de l'Université Laval,donnera une conférence sur "la guerre duLiban". L'entrée est libre à cette conférence, qui se déroule au Salon du personnel de l'UQAR (C-l06) et qui est organiséepar le département des Lettres et Scienceshumaines, dans le cadre d'un cours d'histoire sur l'Islam contemporain.
-Auteur de plusieurs articles et volumessur la pédagogie, Claude Paquette, duCentre d'intervention et de formation, àVictoriaville, donnera deux conférences àla salle F-2l0 de l'UQAR, le lundi Il avrilprochain.
A 14 h, la premi~re conférence s'intitule"La pédagogie ouverte: une alternative".Le conférencier présentera la pédagogieouverte tant dans ses fondements que dansses pratiques. Ces quelques pistes permettront de démontrer que la pédagogie'ouverte est actuellement une alternativeà la pédagogie dominante. Elle se développe de plus en plus ~u Québec et ellesuscite de nombreuses interrogations dansles différents milieux -é du c a t i f s et sociaux. De plus, le conférencier présentera les principales tendances actuellesau niveau de la recherche.
A 20 h, la deuxi~me conférence portera sur"la pédagogie ouverte et le projet éducatif". Le conférencier présentera lesliens entre le courant de la pédagogieouverte et le concept de projet éducatif.Des divergences et des convergences serontanalysées. De plus, le conférencier tentera de démontrer l'intérêt que peut avoirle concept de projet éducatif pour les tenants d'une pédagogie ouverte. Une placeimportante sera faite aux valeurs inhérentes tant à la pedagogie ouverte qu'auconcept de projet éducatif.
Le tout est organisé par le départementdes Sciences de l'éducation.
.Les étudiants et étudiantes qui aimeraientobtenir des feuilles brouillon pour lapréparation de leurs travaux scolaires,peuvent en obtenir une pile en s'adressantau local D-305.
.La recherche scientifique au Québec, dansles prochaines années, sera orientée versquels secteurs? S~lon le ministre déléguéà la Science et à la technologie, GilbertPaquette, "on aura tendance à développerdes Centres de recherche qui regrouperontdes chercheurs universitaires et des entreprises comme c'est le cas avec l'IRDAet l'IRSST." On sait que l'Institut derecherche et de développement sur l'amiante et l'Institut de recherche en santé et
Situation financièreET DEPENSES DES ETUDIANTS DE L'UQAR
Quelle est la situation financi~re desétudiants(es)? Quelles sont leurs dépenses? Quels sont leurs besoins financiers?
U~e enquête scientifique prép~r~e par YvesOlon, professeur d'économique à l'UQAR
~ ,permettra de repondre à ces questionsgrâce à la collaboration d'étudiants(es)choisis(es) au hasard pour faire partied'un échantillon.
Combien sont-ils? Ils sont 300 choisisparmi tous les étudiants(es) à temps complet de l'UQAR.
Cgmment peuvent-i~s êt~e rejoints pourrepondre au questlonnalre? La liste despersonnes choisies sera affichée par programme sur les babillards des modules.Les questionnaires seront disponibles auxmodules ou vous seront remis par un professeur en classe à partir du mardi 5avril.
Pourquoi répondre au questionnaire? Enplus des besoins propres à la recherche,les résultats de l'étude, qui seront disponibles à l'automne 1983, pourront donneraux étudiants et à leur Association desrenseignements importants sur leur situation financi~re.
Avis de recherche: Si vous connaissezun(e) ou des étudiants(es) inscrits(es)sur les listes, demandez-leur de répondreau questionnaire. Si on vous contactecomplétez le questionnaire. Votre cOliaboration est indispensable pour connaîtrela situation financi~re et les dépensesdes étudiants(es) de l'UQAR.
sécurité au travail, sont nés ces dernièresannées, tout comme l'Institut québécois derecherche sur la culture (IQRC) et l'Institut de recherches appliquées sur le trava i 1 (1 RAT). Selon des 0 b s e rv a t eu r s,levent semble souffler comme jamais du cOtéde l'applicabilité de la recherche, de latechnologie et de l'innovation industrielle .
. Jacques Daigneau1t, professeur en sciencesde l'éducation à l'UQAR, vient d'obtenirson diplôme de doctorat en éducation del'Université Laval. Sa thèse se veut uneréflexion sur les fondements du discourspédagogique, de façon à montrer que la
.pédagogie relève peut-être davantage del'art que de la s~ience. Le jury a unanimement recommandé la publication intégralede la thèse. Le travail sera vraisemblablement déposé à l~ bibliothèque.
.Nos sympathies sont offertes à A1cideHorth, professeur du département d'Océanographie, en deuil de son fr~re Onil, deSaint-Jogues, en Gaspésie.
Pubf~c.at~o H
L'approche communautaire en santé
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Au mois de mai , l ' ann é e derni~re, avaitlieu à l'UQAR un colloque sous le thème:"L'approche communautaire: vers une pratique élargie en santé mentale et physique". C'est sous le même titre que vientd'être publiée une nouvelle monographie(la 17e) au département des Sciences del'éducation de l'UQAR . Le document réunitle texte des conférences majeures quiavaient alors été prononcées.
L'approche communautaire a tendance ~ considérer la personne et sa communauté dansleur ensemble. La distinction entre santémentale et santé physique, par exemple,peut devenir artificielle. De même, lemilieu ambiant (famille, amis, travail)est un facteur à considérer attentivementlorsqu'on étudie l'état de santé d'unepersonne ou d'un groupe.
Principalement en Amérique du Nord, l'intérêt pour la psychologie communautaireest grandissant. A chaque année, lors deleur congrès annuel, les psychologuesaméricains, dans le cadre de "l'AmericanPsychological Association", présentent unnombre impressionnant de recherches quiabordent des probl~mes psychologiquesdans une perspective communautaire.L'analyse de ces études nous permet d'observer à la fois un souci de préventiondans le domaine de la santé mentale etune préoccupation scientifique majeurepour considérer les variables biologiques,psychologiques et sociales dans le domainedu comportemen t humain. La revue spécialisée "American Journal of CommunityPsychology" publie essentiellement desrecherches traitant directement du rapportentre les facteurs de l'environnement etles mécanismes d'adaptation dans le domaine de la santé mentale.
Au Canada, la psychologie communautaire apris un essor considérable depuis les cinqderni~res années. Un certain nombred'universitaires provenant principalementdes universités d'Ottawa, de Montréal, deToronto et du Manitoba ont lancé en 1982la "Revue Canadienne de Santé MentaleCommunautaire". Au Québec, l'UQAR présentait en 1982 un programme de baccalauréat en psychologie et un dossier d'opportunité de maîtrise en psychologie, pourfin d'apprcb'ation, au Conseil des univer~ités et la psychologie communautaireen était l'orientation majeure. En décembre 1982, la "Revue Québécoise de psychologie" décidait de présenter un dossierspécial sur la psychologie communautaireà tous les psychologues de la province deQuébec pour le mois de mai 1983. Ce dossier spécial étant alimenté principalementpar les travaux effectués dans le domainepar le groupe d'intervention et de recherche en psychologie communautaire de l'UQAR.
C'est a u mois à'oc tobre 1981, qu'un groupede recherche et d'intervention en psychologie communautaire fut formé parmi despsychologues provenant à la fois de l'Université et du milieu. Line Trépanier,
C.L.S.C. Matane; Mich~le Gervais, hôpitalS~inte-Anne-des-Monts; Nicole Royer, UQAR;M1chel Arsenault, C.L.S.C. Matane; BertrandOlivier, C.L.S.C. Grande-Vallée· GillesMireault, DSC hôpital de Rimouski; YvesGros-Louis, hôpital Sainte-Anne-des-Monts·Simon Papillon, UQAR, composaient ce grou~e.Le travail a d'abord porté sur l'organisation d'un colloque régional sur la psychologie communautaire.
La nouvelle monographie, disponible aucoût de 5 $ au département des Sciencesde l'éducation de l'UQAR (724-1682, localA-132), fait donc état des conférencesprésentées à ce colloque.
Un deuxi~me colloque, fortement axé surl~ pratique, est présentement en préparat i on . Il portera sur "les programmespréventifs en santé mentale et communautaire". Il aura lieu le 7 octobre prochain, et pourrait intéresser les psychologues, ti~vailleurs et travailleuses sociaux, professionnels(les) de la santé etétudiants(es) de toute la région.
PUBLICATION EN HISTOIRELa population d'un village périphérique,au Saguenay, désire écrire son histoire.Elle apprqche quelques sp~cialistes quitentent de les amener à amorcer leurpropre réflexion sur leur passé. Les origines du village, les structures de lavie quotidienne, la vie mtinicipale, lepatrimoine, voilà tout autant d'élémentsd'appréhension de ce passé. C'est là lesujet d'un livre de 272 pages qui vientde paraître, intitulé Late~~~è~e auSagu~nay (G~and B~alé), de~ o~~g~ne~ ano~ jOU~~; Camil Girard, professeurd'histoire à l'UQAR, auparavant à l'Universit~ du Québec à Chicoutimi, dirigeaitla recherche et la rédaction de l'ouvrage.
A partir du milieu du XIXe siècle, le boiset l'agriculture sont les princip~les
activités économiques. S'articulent alors,comme en parallèle, pourrait-on dire enclandestinité, les structures de la viequotidienne, reflet d'une culture quicherche sa cohérence. Les corps municipaux contribuent à harmoniser les rapportsentre la vie interne du village et sesinfluences externes. Aujourd'hui, villagedortoir situé à quelques kilomètres descentres urbains tels Chicoutimi, Jonquièreet La Baie, la population sent le besoinde se situer par rapport ~ un avenir incertain. Des changements majeurs s'annoncent. Une grande compagnie projette venirs'installer. Que faire?
Mise en valeur des archives religieuses,archives municipales, documents photographiques des villageois, enquete d'histoireorale auprès des personnes âgées.
On peut se procurer le volume en écrivantau: Comité du centenaire de Laterrièrerue Notre-Dame, Laterrière, Que., GOV ÎKO.Coat: 12 $.
.Ils sont au service de la population, lesmédias d'information, mais curieusementceux-ci attirent toujours peu de gens dugrand public, lorsqu'une rencontre porteprécisément sur leur raIe ou leur actiondans la sociéte. De même qu'au récentco Il 0 que s ur Lat é l é vis i on. .. e t . vous, i lY a un mois, le mini-colloque intituléL'information l Rimouski est-elle satisfaisante?, la semaine derniSre, a principale ent réuni des personnes · du monde descommunications, directement concernés,dont quelques étudiants(es). L'activité a quand même permis de rebrasserd'éternels problèmes journalistiques: larareté des ressources humaines pour quelques médias, le manque de temps pourtraiter certains dossiers en profondeur
t la difficulté de couvrir les activitésde façon satisfaisante à l'extérieur deRimouski (ttTrois-Pistoles est plus tournév rs Rivière-du-Loup que vers Rimouski tt).Enfin, une plus grande complémentaritéentre les médias, une plus grande variétédans leur contenu d'information, semblentsouhaitables, tout comme une meilleurecouverture des municipalités autres queRimouski.
_ëf~~--------Racquetball pour les étudiants(es) l te psco plet t les membres du SAPS
Le contrat de location de terrain étanttermin~ entre l'Université et le Centresportif de Rimouski, ce dernier . offre 1
qu nd mIme l'opportunité l ces personnesde pratiquer leur sport aux conditionssuivantes:
- réserver Vous-Meme votre terrain (heuresde l'Université) à 723-2344;
- le coQt est de 5 $ (pour deux personnes,y compris les services essentiels); vouspayez votre location sur place;
- la carte de membre du SAPS ou d'étudiantà temps complet est obligatoire;
- fin de l'activité: vendredi 22 avril.
Heures de réservation: lundi., 13 h 30, 16 h 30;mardi, Il, 12 h , 16h30; mercredi, 12 h,15 h 30 (2), 16 h 30 (2); jeudi, Il h , 12 h,15 h 30 (2), 16 h 30 (2); vendredi, Il h 30,13h30, 15h30, 16h30 (2).
Cours de conditionnement physique etactivitis libres (session de printemps)
Les lundis et mercredis, c~urs dirig~s.
Les vendredis, activités physiques libres.
Début: le lundi 18 avril. Fin: le vendredi~i. Durée: 6 semaines-.-Heure: 11h15l 18h15.-cëQt: étudiants UQAR, 10 $;aembres SAPg:-I6 $; autres, 18 $.Inscription au local G-222 (vous pouvezvous inscrire d~s maintenant).
-L'Université Carleton , d'Ottawa, organise dula au 12 juin une conférence nationale intitulée"Sciences, savoir et pouvoir". Les étudiants(es)en sciences, préoccupés(es) par les problèmesmoraux que posent les travaux scientifiques etdésireux(ses) d'en discuter en profondeur, sontsollicités(es)~ Des experts seront présents àcette conférence et un nombre limité de ~ersonnes
peut s'inscrire. Plus de renseignements- aulocal D-305.
.Le projet Canada au travail concernantQuébec-Téléphone présenté par JacquesLemay et André COté, projet dont nous parlions la semaine dernière, a pour but defaire un dépat d'archives sur l'histoirede la compagnie, et non pas l'élaborationd'un texte à caractère historique.
.Au Musée régional, Robert Casavant expose quelquessa dessins récents, où il laisse vibrer ses paysages intérieurs.
.Une entente semblable à celle qui existeavec les universités de la Nouvelle-Angleterre et de Califo rnie lie maintenant lesUniversités du Qué bec avec celles de l'Etat de New York. Grâce à cet accord,un(e) étudiant(e) à un programme pourrapoursuivre ses études dans l'un des établissements d'accueil de l'autre partietout en demeurant i n s c r i t ( e ) à son université d'attache à laquelle il paie d'ailleurs des frais de scolarité. Il(elle)n'aura pas à défrayer des frais de scolarité supplémentaires et les crédits obtenusà l'extérieur lui seront reconnus commepartie intégrante du diplame recherché.Les personnes inté ressées doivent se rendre au local C-lOl (Registrariat).
.Jeudi soir, 21 h, au Centre civique~ PaulPiché.
.Derni~re représen tation de Ciné-UQAR, lemardi 5 avril, à 16 h 30 et 19 h, au F-2l0"le film "Montenegro", une comédie satirique de Dusan Makavejev. Une américaine,Marilyn, mariée à un industriel suédoiset mêre de deux enfants, manifeste dessignes croissants d'insatisfaction et dedéséquilibre. Son mari Martin invite unpsychiatre à venir l'examiner" mais laconsultation n'aboutit pas. Ayant voulusuivre Martin dans un voyage d'affaires,Marilyn est retenue par les douaniers ll'aéroport. Elle fait ainsi la connaissance d'immigrants yougoslaves qui l'entraînent à un curieux cabaret géré parl'un d'eux dans la banlieue de Stockholm.La jeune femme y connaît d'étranges expériences.
.En fin de semaine prochaine, au Cinéma 4,"T'emp@ches tout le monde de dormir", unecom6die de Gérard Lauzier. Un charmantgarçon, un peu collant, profite pourquelques nuits de l'hospitalité de deuxcopines.
Message de 'Association étudiante5
BONJOUR ETUDIANTS ET ETUDIANTES DE L'UQARIl me fait plaisir de vous annoncer quel'Association étudiante entreprend présentement des démarches aupr~s de la direction de l'UQAR pour obtenir sa reconnaissance officielle. Nous désirons ainsiratifier une entente avec l'administrationpour définir nos droits et responsabilitésen tant que structure représentant lesétudiants(es) de l'UQAR.
Cette entente devrait nous permettre, avecl'appui des étudiants(es), de recevoir unecotisation perçue à la source dont lemontant serait fixé en assemblée généraleà chaque année. Il est évident que cettecotisation nous est nécessaire pour fonctionner de façon adéquate et remplir nosmandats déterminés en assemblée générale.
Grâce à une cotisation de 5 $ par session,par étudiant (e) (à temps plein au prem~er
cycle), l'Association étudiante pourraltvoir son implication et son efficacitétr~s largement augmentées. Nous pourrionsengager un ou une permanente et ainsitenir un plus grand suivi dans nos activités.Nous pourrions éventuellement offrir unefoule de services à la population étudiante de l'Université, sans que celan'implique d'autres dépenses pour la direction. Exemple: photocopieuse à 5~,
comptoir de livres usagés, service dedactylo, garderie, imprimerie, journalétudiant, service d'imprimerie, etc.
Il est assuré que ce · petit 5$ de chaqueétudiant(e) pourrait contribuer à créerun climat social particuli~rement intéressant à l'intérieur de l'Université, en
Re·c·o.rnrn an cla t ion
Historique
Plusieurs démarches entreprises antérieurement par le Syndicat étudiant de l'UQAR(SEUQAR) et par la corporation del'AGEUQAR en vue d'obtenir une reconnaissance officielle de la part de l'Université et une cotisation à la source, n'ontpas donné les résultats escomptés. Autrement dit, l'AGEUQAR n'est toujours pasreconnue par l'Université dans sa raisond'être et dans ses fonctions.
Tenant compte de cette situation et considérant l'indéniable nécessité d'inciterl'Université à prendre une position clairesur la question, l'Assemblée généraleannuelle de l'AGEUQAR du 17 novembre 1982a mandaté ses représentants et représentantes pour entreprendre les démarchesinhérentes à la reconnaissance de l'Association par l'Université et à la perception de la cotisation à la source.A son Assemblée générale du 24 févrierdernier, les membres de l'AGEUQAR ontadopté à l'unanimité le projet de protocole d'entente entre l'Université etl'Association, présenté par le Conseild'administration de l'AGEUQAR. Ce derniera été mandaté par l'Assemblée générale
plus de générer quelques emplois à tempspartiel pour les étudiants(es) et decréer des services à des coOts moins élevés.La cotisation perçue à la source, c'estune réalité qui existe dans d'autres universités. A Trois-Rivières, l'Associationétudiante gère un budget de l'ordre de90 000 $ par année; elle peut ainsi tenirun suivi dans ses activités, être représentée au niveau national, diffuser del'information pertinente aux étudiants(es)et leur offrir des facilités.
La reconnaissance, ça signifie une priseen charge par les étudiants(es) de leurvie étudia~te. Ca signifie que nous sommes un groupe solidaire capable de se tenir, de s'affirmer et de prendre nos responsabilités comme des personnes autonomesque nous sommes.
L'Association générale des étudiants(es)a besoin de cette reconnaissance pours'affirmer. Nous avons besoin de la cotisation perçue à la source pour mener ~
terme nos projets et vos projets. Maisplus encore, nous avons besoin de votreappui, de votre implication et de votrecollaboration pour nous aider à chercherdes solutions aux problèmes économiques,sociaux et politiques qui nous touchenttous.
Solidairement vôtre,Jean Labonté, trésorier pour l'Associationgénérale étudiante de l'UQAR
P.S. Pour plus d'information, contactezun des membres de l'A.G.E. ou venez nousrencontrer au local E-002-2, t é l . : 7241523.
pour négocier le dit protocole avec l'Université.NOUS RECOMMANDONS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'UQAR DE:
1. reconnaître l'AGEUQAR comme représen-tante des étudiants et étudiantes de
premier cycle à temps complet, fréquentantl'UQAR ~ 300 des Ursulines à Rimouski etles autres étudiants et étudiantes del'UQAR qui en auront fait la demande,
2. reconnaître pour l'AGEUQAR le droit de:-prélever une cotisation à la source,-désigner les représentants et repré-sentantes des étudiants et étudiantesau C.A. et à la Commission des étudesde l'UQAR,
-utiliser en exclusivité certains locaux de l'UQAR pour les fins de sesactivités,
-avoir accès à certains services del'UQAR,
-atre prévenue des réunions du C.A. etde la Commission des études de l'UQAR,
-gérer un café étudiant,
3. adopter le projet de protocole d'en-tente entre l'AGEUQAR et l'UQAR présen
té par l'AGEUQAR.
Le Conseil d'administration de l'AGEUQAR29 mars 1983
6-------------------------------------------------ParticipezNOUS ON Y CROIT!
Vous le savez, le téléthon de la paralysiecérébrale aura lieu les 9 et 10 avril àRadio-Québec.
Un groupe d'étudiants(es) de l'UQAR a décidé de s'impliquer et d'organiser deuxjours d'activités pré-téléthon les 6 et 7avril.
D'abord le mercredi 6 avril, nous organisons un souper-rencontre et un spectacleamateur à l'Index. Ce souper vous estoffert au prix de 3,50 $ pour les étudiants(es) et 4,00 $ pour les travailleurs(euses).
Après le souper, pendant une courte période, Hélène Saint-Laurent, directrice del'Association de paralysie cérébrale pourla région, expliquera les causes et conséquences de la paralysie cérébrale et lesseivices que propose l'Association.
Après cette courte période, nous passeronsau spectacle amateur où tout le monde peutmontrer ses talents (si vous souhaitezparticiper: chanteurs(euses), musiciens(nes), contacter Alain à 723-1845 ouPatrick à 724-9052). En deuxième partiede ce spectacle, Raymond Bruneau, pianistebien connu, nous présentera son spectacle.
Les billets sont en vente à l'Index etchez madame Ross au D-llO-2.
Le jeudi 7 avril, nous vous présenterons10 films sur la vie des personnes handica-
pées. Ce Handi-Films sera présenté àla salle E-004 (à côté de l'Index).Programmation: 12 h , "L'amour maternel"(la surprotection ou le respect de l'indé-pendance de l'enfant handicapé). 12 h 30,"Je trouverai un moyen" (Nadia a 9 ans,elle nous raconte sa vie et son handicap).13 h, "Logements sans barriêres" (l'accessibilité, une liberté fondamentale pour lapersonne handicapée). 16 h, "Des sourdstels quels" (un groupe dëSourds montentune pièce de théâtre). 16 h 30, "MonsieurSymbole" (histoire du Bliss, moyen decommunication); ce film sera suivi d'undébat, où un professeur de Bliss nousexpliquera concrètement la méthode Blissen montrant l'écriture. 18 h, "Autopsied'une exclusion" (Jean-Claude, Il ans,handicapé, est exclu d'une partie dehockey). 18 h 30, "Voyagez avec nous"(l'accessibilité des transports, une liberté fondamentale). 19 h, "Retour à unevie normale" (la réadaptation d'une per-sonne aveugle). 19 h 30, "Survivre" (vied'un couple de paralysés cérébraux, unappel au dialogue, au respect, à la dignité). 20 h 30, "Gestes absurdes" (lafuite, le rejet, l'exclusion).
Nous vous demandons d'être à l'heure pourrespecter le programme. Merci. Le prixd'entrée est une participation aux frais:acheter le macaron de l'Association àl'entrée (1 $), macaron avec l'oiseau del'Association, qui donne accès à tous lesiilms.
Merci de votre participation.Le groupe organisateur.
LES PUBLICATIONS: UNE APPROCHE HUMORISTIQUE!
Dans un "point de vue" humoristique,~arleen Boudreau Flory, d'un collège desEtats-Unis, a donné récemment quelquesconseils aux jeunes chercheurs quant à larédaction d'un article scientifique afind'obtenir du succès auprès des pairs.
Titre: il doit être long et obscur.NOtëS de bas de page: elles sont plusimportantes que le texte. On doit s'enservir pour envoyer àes fleurs et attaquerdes pairs.Article: si le titre et les notes de basde page sont bons, n'importe lequel textefera l'affaire. Toutefois, ne pas oublierles longues citations. Le style est important, car il vous protège. L'utilisationd'une nouvelle terminologie captive lelecteur.Nombre de pages: le plus grand nombrepossible, car les administrateurs lescomptent.Vérités universitaires sur les publications: a) produire autant que possible sur
UQAR information Hebdomadaire de l'Université du Québec à Rimouski
aussi peu que possible; b) il est peuimportant que vous ayez raison vu que cequi prime, c'est que les autres, avanttout, aient tort; c) le succès d'un article consiste à le rendre aussi difficileà lire que possible, aussitOt que possible.
Source: The Chronicle of Higher Education,26 janvier 1983.
6 avril: Benoît Beaucage, Jean-MarcDuguay, Claude Plante;
7 avril: Pierre Collins;9 avril: Sonia Saint-Pierre;
10 avril: Paul Lepage, Yves Michaud.
Direction et Publication: Service des relations publiques et de l ' informa t ion · Loca1D-305 - Tél.: 724-1425
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Mario Bélanger, Mariette Parent
Richard Fournier
Simone Fortin
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