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LYCEE « HOREA, CLOŞCA ŞI CRIŞAN » ALBA IULIA
Année 2010-2011
Classe de Xe F
Thème :
« Crépuscule dans ton école » : projet-lecture
Sous-thème :
Les vampires : mythes et représentations
Equipe pédagogique :
Professeurs de français : Georgeta Bădău
Documentaliste-bibliothécaire : Lucreţia Bîrz
S O M M A I R E
1
Introduction
Cazacu Andreea Maria; Iosif Iulia
p. 3
Chapitre 1 : Origine du mythe Nemeş Adrian, Nicula Răzvan, Pocol Andrei, Popescu
Daniel
p.4-6
Chapitre 2 : Représentations du vampire dans les croyances populaires roumainesIonas Andreea, Luca Nicolae, Moca Alina, Olea
Ovidiu
p.6-8
Chapitre 3 : Représentations du vampire dans la littératureCoacăză Carmen, Kapolnai Ildiko, Nicula Raluca, Păţan Lia
p.8-10
Chapitre 4 : Représentations du vampire dans les filmsAvram Georgiana, Ion Gabriela
p.11-12
Bibliographie p.13
Annexes : Descriptif du projetStructure du Carnet de bord
p. 14-15p.16-18
I n t r o d u c t i o n2
Inspiré de l’immense succès littéraire et cinématographique « Twilight » et basé sur la
réalisation de productions multimédia destinées à susciter l'envie de lire en français, le projet
« Crépuscule dans ton école » s'articule autour d'un blog1 alimenté par des élèves et par l’équipe
pédagogique. Grâce à ce blog, tous les élèves sont au courant de tout ce qui se passe autour du
projet.
Le projet intitulé « Crépuscule dans ton école » vise à mettre les élèves en situation de
communication réelle, à travers des activités interactives. Il se veut aussi une façon de les
familiariser avec les mythes et les légendes européens ou appartenant au patrimoine culturel
mondial concernant le thème abordé dans la saga « Twilight ».
L’activité proposée à notre classe – élaboration du dossier thématique « Les vampires :
mythes et représentations» - a été conçue comme une préparation au projet interdisciplinaire
que nous devrons réaliser l’année prochaine.
La classe a été divisée en 6 sous-groupes et la répartition des sous-thèmes a été faite par
un tirage au sort : origine du mythe, représentations du vampire dans les croyances populaires
roumaines, représentations du vampire dans les croyances populaires du monde, représentations
du vampire dans la littérature, représentations du vampire dans la peinture et la photographie,
représentations du vampire dans le film. Chaque élèves a reçu le descriptif du projet et le
planning de différentes étapes. Quant à la bibliographie, le blog du projet a de nombreux liens
utiles pour la recherche d’information et le CDI nous offre beaucoup de livres, revues et
dictionnaires. En plus, il y a eu des visionnages collectifs des films de la série « Twilight » qui
nous ont été proposés par la bibliothécaire documentaliste au début du projet.
Chacun de nous a dû tenir un carnet de bord évaluable et participer à l’élaboration, au
niveau de son groupe, d’un dossier de 2-3 pages, en indiquant, selon de normes précises, les
sources d’information utilisées.
1 http://lewebpedagogique.com/amurg/
3
Chapitre 1 : L’origine du mythe du vampire
Venus tout droit du monde des légendes, des rumeurs, des songes ou de la réalité, les
vampires sont ces morts qui sortent la nuit des cimetières pour aller sucer le sang des vivants, à
la gorge ou au ventre, avant de paisiblement s'en retourner à leur fosse. Mais qui sont-ils
véritablement ?
Evolution du mythe
La légende du vampire puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et
diverses et se retrouve dans toutes sortes de cultures à travers le monde.
Pourtant, le vampire tel qu'on le connaît en Occident n'est qu'une apparition récente : au
18e siècle. Le mot d'origine moldave apparaît en 1726 à Vienne et sera retranscrit en français en
1732. Jean-Claude Aguerre (auteur d'une thèse de philosophie sur le sujet) dit au sujet du 18e
siècle: « à cette époque dite des Lumières2, la raison triomphe et Dieu tombe de son piédestal.
Or, c'est justement à ce moment-là que l'Europe connaît une vague extraordinaire de
manifestations vampiriques. Comme si, inconsciemment, les populations, désemparées par
l'affaiblissement de la religion, se tournaient vers les puissances des ténèbres pour retrouver la
promesse d'immortalité».
Dans la majorité des cas, les vampires sont des revenants et des êtres maléfiques, soit
victimes de suicides, soit résultat d’une possession du cadavre par un esprit malveillant.
Plusieurs théories modernes font des phénomènes d’hystérie collective, d’enterrements
prématurés ou de l’ignorance du processus de décomposition des cadavres, des causes expliquant
la croyance dans le vampirisme, ainsi que les exécutions de vampires supposés. Auparavant, on
attribuait de tels phénomènes aux démons ou aux esprits, mais aussi au Diable.
De la méconnaissance de la science vers la naissance de la légende
C'est à partir de 1710 qu'une psychose collective apparaît dans l'Europe occidentale
quand la Prusse orientale connaît une terrible épidémie de peste. On constate aussi des faits
étranges et terribles pour l'époque : des corps défunts ne se décomposent pas et sont donc
assimilés à des vampires. Donc la méconnaissance de la science peut conduire à des
interprétations graves et dangereuses. Les autorités (alors l'Eglise) prennent part à l'affaire.
2 Les Lumières sont une expression métaphorique définissant le mouvement culturel et philosophique qui a dominé, en Europe et particulièrement en France, le XVIIIe siècle auquel il a donné, par extension, son nom de siècle des Lumières. Les penseurs de cette époque ont marqué le domaine du savoir (science et philosophie) et de l’art (la littérature en particulier) par leurs questions et leurs critiques fondées sur la « raison éclairée » de l’être humain et sur l’idée de liberté.
4
C'est donc un procès du « faux mort » qui est organisé et le rite de « dévampirisation »
consiste à enfoncer un pieu dans le coeur du cadavre qui est brûlé. Jean Goens, médecin
dermatologue, explique que le vampirisme est une épidémie qui se transmet de proche en proche
et, par conséquence, les gens soupçonnaient les cadavres de contaminer les mortels. Mais ils
répondaient à cela en les brûlant, chose en fait intelligente puisque cela empêchait la propagation
de l' « épidémie ». De plus, en période d'épidémie, on enterre les gens à la hâte. Il a pu arriver
assez souvent que des « défunts » soient seulement dans le coma. Les comateux tentaient de
sortir de leur cercueil avec l'énergie du désespoir ce qui illustre parfaitement le fait que l'on
raconte que les vampires sortent de leur cercueil.
Un autre fait expliquant l'apparition des vampires: une épidémie de rage survenue en
Hongrie dans les années 1721-1728 chez les chiens, les chauves-souris et les loups. Ces
animaux ont très bien pu contaminer l'homme par morsure. Or les symptômes de la rage humaine
(errance la nuit, troubles nerveux qui poussent les « enragés » à mordre leur proches, yeux
globuleux) présentent des analogies troublantes avec le vampirisme.
Le phénomène touche vers 1725 l'Autriche, la Serbie, la Pologne, la Russie. La
France, quant à elle, ne l'apprend qu'au travers des gazettes et des histoires contées d'hommes
devenus vampires. Le roi Louis XV est fort intéressé et les cours européennes se passionnent
pour ce phénomène qui fait doucement rigoler les philosophes.
Le vampire, source d’inspiration pour les écrivains
Le vampire a fortement inspiré les écrivains dès 1748. On peut ainsi citer le poème « Der
Vampir » d'Auguste Ossenfelder et « La Fiancée de Corinthe » dr Goethe. D'autres auteurs
s'inspirant des précédents vont continuer de répandre le mythe du vampire. Mais c'est surtout en
Angleterre que la mode fait recette grâce à l'école gothique et à ses nombreux représentants.
Le vampire classique prend forme sous la plume de Polidori, docteur et secrétaire de
Byron. Lord Ruthven, puisque tel est le nom de ce vampire, est le résultat d'un pari fait entre
Mary Shelley, son mari, Percy Bysshe Shelley et Byron, ce pari consistant à écrire une histoire
de mort-vivant. Mary donnera à la littérature sa créature de Frankenstein, Percy un poème et
Byron un simple brouillon qu'il oubliera par la suite et que Polidori reprendra. Mais là oů le
vampire aurait pu être une créature laide et décomposée, Polidori, en caricaturant les traits et la
personnalité de Byron, lui donnera l'apparence de notre vampire connu : un dandy détaché du
monde et de l'humanité, cynique et cruel.
L'apogée du vampirisme au XIXe siècle se trouve surtout être Dracula et si, comme tout
autre vampire, il est le digne successeur de la caricature de Byron, il est aussi l'héritier des
écrivains gothiques irlandais. Ce comte venu d'une autre époque et résidant dans un ancien
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château deviendra l'archétype du vampire, faisant oublier par la même occasion ses
prédécesseurs.
Chapitre 2 : Représentations du vampire dans les croyances populaires
roumaines
Le vampirisme a des traces dans beaucoup de civilisations et de nombreux contes y font
référence.
Les Carpates : un lieu de prédilection pour les vampires
Le vampire, quels que soient les noms qu'on a pu lui donner, atteint la dimension d'un
véritable archétype surgi des profondeurs de l'inconscient collectif de l’humanité. Malgré
l'universalité du mythe3, les vampires ont trouvé une niche écologique de prédilection dans les
montagnes des Carpates et dans les pays voisins.
Pour ce qui est des croyances populaires, on s'accordait à penser que les suicidés et les
homosexuels deviendraient des vampires à leur mort. Les premiers risquent de devenir vampire
car ils ont osé disposer de leur corps qui pourtant ne leur appartient pas. En effet, pour la religion
chrétienne, le corps ne nous appartient pas, il nous est prêté par Dieu, ce qui fait du suicide un
acte d'offense majeure avec cette horrible conséquence de revenir en tant que vampire et d'errer
sans fin. Pour les homosexuels, ils sont rejetés par l'Eglise et sont donc voués corps et âme à
Satan. Ce sont des excommuniés et c'est donc leur prix à payer pour leur pêcher. Cette croyance
existe depuis très longtemps car déjà en Grèce antique, les cadavres des suicidés avaient la tête
tranchée et étaient brûlés pour que leurs âmes ne viennent tourmenter les vivants.
Les vampires dans le folklore roumain
Dans les croyances populaires roumaines, il y a plusieurs créatures dont l’apparence et le
comportement sont liés aux vampires.
Le « moroï » est un vampire ou un fantôme, généralement masculin (le terme féminin est
« moroaica »). Ce sont des morts qui sortent de leur tombe pour sucer le sang et l'énergie des
vivants. Dans la plupart des cas, ils n'ont pas été baptisés.
Les « strigoï », « strigoaica » ont des visages et des cheveux rougeâtres. Ils possèdent
deux cœurs dont l'un est habité par un démon. Ils sont avides de sang, peuvent prendre
l'apparence d'animaux et parfois devenir invisibles. Le « strigoï viu » est un sorcier ou, plus
souvent, une sorcière, qui a des capacités vampiriques. 3 Une très intéressante présentation des représentations du vampires chez les différents peuples peu être lue
sur le http://morduedevampires.pagespro-orange.fr/Articles/A0018.htm
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Le « procolici » est un vampire s'apparentant aux loups-garous. En tournant trois fois sur
lui-même, il peut se changer en loup ou en chien. Pour reprendre sa forme initiale, il tourne alors
dans le sens inverse.
« Nosferatu », « Nesuferit » serait l'enfant illégitime de parents également illégitimes. Ce
vampire, très violent, aime pervertir les vivants et peut se reproduire avec une mortelle.
Pour les Roumains, très croyants au sujet des vampires, un bébé pouvait naître strigoï
(le vampire local). Une femme ayant bu de l'eau impure mêlée à de la salive démoniaque
accouche d'un enfant vampire ou encore, une femme enceinte qui est sortie, nue tête, la nuit et
qui a rencontré le diable qui lui a placé une coiffe rouge pareille à la sienne a des soucis à se
faire. Toujours en Roumanie, les personnes risquant de devenir strigoï à leur mort étaient les
maudits, les excommuniés, les géotiens (sorciers), les enfants morts non baptisés, les personnes
mortes subitement, les pendus et les noyés. Ajoutons à cela, les cadavres sur lequel un chat ou un
chien était passé et les personnes qui se sont fait voler leur ombre.
Le vampire le plus célèbre de Roumanie
Le vampire le plus célèbre de Roumanie reste Dracula, un comte qui aurait vécu en
Transylvanie, dans les Carpates. Sa première apparition se fait dans la littérature, dans le roman
de Bram Stoker « Dracula », qui date de la fin du XIXe siècle. Si l'on se penche sur la genèse du
roman de Stocker, on s'aperçoit que le personnage de Dracula est inspiré d'un homme ayant
réellement existé, le voïvode Vlad II Ţepeş (l'Empaleur), aussi appelé Vlad II le Dragon. Dracula
viendrait du nom latin draco qui veut dire dragon ou diable ou encore du mot slave dr kol qui
signifie pieu ou pal.
Il est né en 1431 à Sighisoara, une localité de la Transylvanie. Durant son enfance, Vlad
Tepes dit Dracula, avait été pris en otage par les Turcs qui faisaient pression sur son père, alors
sur le trône de Valachie. Une fois au pouvoir, il a dû constamment défendre son territoire contre
les Hongrois et les Ottomans tout en maintenant l'ordre sur ses terres. Pour arriver à ses fins, il a
fait régner la terreur par des actes sanguinaires. Il empalait ses ennemis vaincus sur des pieux. La
légendeveut qu'il ait éventré une femme pour vérifier qu'elle était enceinte.
Il a été tué et décapité lors d'une bataille. Sa tête aurait été promenée par les vainqueurs à travers
tout l'empire. En 1474 a paru, officiellement, un texte allemand intitulé « L'histoire du Prince
Dracula » et relatant les actes sanguinaires de ce voïvode
De nos jours encore, le château de Bran4, construit aux environs de 1300 par le chevalier
teuton Dietrich, est relié au nom du voïvode Dracula par ce qu'il évoque avec l'atmosphère
4 Pour plus d’information sur ce château, à consulter le site: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Bran
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sombre de ses couloirs obscurs, ses nombreuses cours intérieures et ses créneaux à plusieurs
niveaux.
Chapitre 3 : Représentations du vampire dans la littérature
Historiquement, le premier cas de vampire apparaît en 1725 en Serbie. Les cas de Pierre
Plogojowitz et Arnold Paul écrits dans le « Visum et Repertum » (un ouvrage publié en 1732
par le chirurgien de régiment Johannes Flückinger) sont les plus connus. Ces cas relatent des
histoires vampiriques sur des personnes décédées qui seraient revenues d’entre les morts et se
seraient mis à se nourrir de sang humain en les mordants dans le cou. Beaucoup ont tenté
d’expliquer rationnellement le vampirisme par des maladies génétiques rares, mais la science
n’était pas avancée à cette époque et le vampirisme a aussi été une façon d’expliquer des
maladies qui les dépassaient.
Bram Stocker a posé les bases de la légende du vampire
Le vampire historique a laissé la place au vampire littéraire avec le « Dracula » de Bram
Stocker en 1897. Si l'on se penche sur la genèse du roman de Stocker, on s'aperçoit que le
personnage de Dracula est inspiré d'un homme ayant réellement existé, Vlad II l'Empaleur aussi
appelé Vlad II le Dragon. Dans le roman de Bram Stocker, il est décrit comme un vieillard
hideux, maigre, les doigts crochus, bref, le physique du mal. Il peut se transformer en animal ou
bien les commander, il est télépathe, il peut lire dans les pensées. Cependant, il est aussi dans
l'incapacité de faire certaines choses : traverser un cours d'eau, voir son reflet dans un miroir ;
son corps ne produit par d'ombre, il est sensible à la lumière du soleil. Bram Stocker est le
premier à dire qu’un vampire doit être invité à entrer dans une demeure pour ensuite y revenir
quand bon lui semble. Donc, Bram Stocker a posé les bases de la légende du vampire. Au fil du
temps, Dracula est devenu un personnage capable de s'émouvoir, de ressentir...Devenant ainsi un
personnage romantique, torturé, presque humain, et poussé par la souffrance dans la voie du
mal.
Les vampires d'Anne Rice se démarquent des vampires classiques
Le personnage de Dracula sera repris par Anne Rice, écrivaine américaine, dans une série
de romans, « Les Chroniques des vampires », centrés sur le personnage de Lestat de Lioncourt,
un noble français transformé en vampire au cours du XVIIIe siècle. Les vampires d'Anne Rice se
démarquent des vampires classiques comme Dracula par différents aspects. Ils ne sont pas
affectés par les armes classiquement utilisées contre les vampires : ail, croix ou argent ; ils ne
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peuvent pas non plus être détruits par des pieux en bois. Ils ont besoin de sang, mais pas chaque
nuit (selon l'âge). Le sang humain est préféré pour son goût, mais le sang animal peut aussi être
consommé. Dans la plupart des cas, les vampires de moins d'un millier d'années peuvent être
détruits par les rayons du soleil ou par le feu. Ils ne possèdent pas non plus de pouvoirs
typiquement « vampiriques » tels que la capacité de se changer en chauve-souris ou de jeter des
sorts, mais les plus forts et anciens ont le pouvoir de voler. La plupart d'entre eux possèdent
également la capacité de lire dans les pensées des humains ou des vampires plus faibles, hormis
ceux qu'ils ont eux-mêmes créés. Ils peuvent se déplacer extrêmement rapidement (plus vite que
l'œil humain ne peut le percevoir), possèdent une très grande force et leurs sens sont
particulièrement acérés. Les plus anciens peuvent également avoir d'autres talents tels que le don
de faire se mouvoir les objets par le jeu de leur volonté (Don de l'Esprit) ou celui d'embraser
toute chose par la pensée (Don du Feu). Ils possèdent souvent de grandes qualités artistiques. La
principale caractéristique des vampires d'Anne Rice est leur personnalité sensible, émotive et
sensuelle, souvent la proie de passions.
Le phénomène littéraire « Twilight »
Une nouvelle littérature vampirique est en plein essor : la littérature jeunesse destinée à
un public de jeunes adultes.
La plus connue est, pour le moment, la saga de Stephenie Meyer avec le phénomène
littéraire « Twilight », publié entre 2005 et 2008. Stephenie Meyer revisite le mythe du vampire,
ne tenant pas compte de ce qui a pu être écrit sur les vampires auparavant : ses vampires – les
« gentils » - ne se nourrissent pas de sang humain mais du sang animal, ils essaient de s’adapter
à la vie des humains. Dans son mythe, les vampires ne brûlent plus au soleil, mais ils scintillent,
ils peuvent entrer dans les maisons sans la « permission ». Les romans de la saga « Twilight » se
sont vendus en plus de 100 millions d'exemplaires dans 50 pays.
Le premier tome, « Fascination » (2005) ranconte l'historire de Bella Swan, jeune fille
ayant quitté la Californie pour emménager avec son père dans la ville de Forks, au nord-ouest du
pays. Réservée et romantique, elle s'éprend d'Edward, jeune vampire intrigant au charme
irrésistible. Dans le deuxième tome, « Tentation » (2006), Bella et Edward entrent en dernière
année de lycée. Bella fête ses 18 ans. La soirée d’anniversaire que lui organisent les Cullen
tourne mal : la jeune fille se blesse et la vue de son sang provoque des réactions diverses chez les
vampires. Trois jours plus tard, Edward lui annonce qu’il ne l’aime plus et que sa famille
déménage. Bella ne comprend pas ce brusque retournement et sombre dans la dépression. Elle
reprend le dessus peu à peu et s’aperçoit qu’en courant de graves dangers elle peut entendre la
voix d’Edward. Elle décide alors de s’exposer régulièrement. Dans ce but, elle restaure de
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vieilles motos avec Jacob, le fils de Billy. Une amitié amoureuse se noue entre eux. Mais le
retour soudain de Victoria et Laurent jette le trouble à Forks. Bella se retrouve traquée. Elle est
sauvée in extremis par le clan indien des Protecteurs, qui ne sont autres que des loups-garous,
ennemis héréditaires des vampires. « Hésitation » (2007), le troisième tome, nous présente un
Seattle ravagé par un enchaînement de mystérieux meurtres. Victoria, une vampire malveillante,
continue sa quête de vengeance. Bella se retrouve à nouveau encerclée par le danger et elle est
forcée de choisir entre son amour pour Edward et son amitié pour Jacob. « Révélation » (2008),
le quatrième roman de la série. Bella Swan et Edward Cullen s'uniront et mettront au monde
Renesmee Carlie Cullen mi vampire-mi humaine.
Bien avant Bella, c’était Elena Gilbert…
Lisa Jane Smith (connue également comme Ljane Smith, Lisa Smith ou L. J. Smith)
est une écrivaine américaine vivant en Californie. Ses histoires portent habituellement sur un
conflit entre le bien et le mal, tournant autour d'un personnage ambigu central, qui, tout en
essayant de séduire l'héroïne et la pousser vers l'obscurité, finit par lui-même renaître dans la
lumière et devient ainsi un héros. Parfois, ce scénario est inversé, ou c’est une variation sur le
même thème. Le Journal d'un vampire, publié en 1991, aux Etats-Unis, est une série de livres
parlant d'une jeune fille, Elena Gilbert, dont les parents sont morts dans un accident de voiture et
qui retrouve soudain le goût de vivre lorsque Stefan Salvatore, un adolescent italien, arrive dans
son lycée. Stefan est mystérieux, il est d'une beauté inhumaine, il conduit une Porshe, son
blouson en cuir taillé sur mesure sent l'argent et l'aisance. Quelques siècles plus tôt, la femme
qu'il aimait l'a transformé en vampire, avant de le trahir avec son frère ennemi, Damon. Des
évènements tragiques se succèdent bientôt dans la région. Tout accuse Stefan, mais Elena est
convaincue de son innocence. Les romans constituent le récit captivant de deux frères vampires
déchirés par l'amour d'une même femme. Ce triangle amoureux est d'une dangereuse sensualité.
Chapitre 4 : Représentations du vampire dans le film
La carrière du vampire dans le monde du cinéma commence très tôt
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Les origines du vampire, si elles ne sont pas cinématographiques, sont pourtant liées de
près au 7eme art. Invention littéraire, le vampire naît en effet quasiment en même temps le
cinéma. En décembre 1895, se déroule la première projection du cinématographe, « L’entrée du
train en gare de La Ciotat », et moins de deux ans plus tard, en 1897, est publié « Dracula » de
Bram Stocker, ouvrage fondateur du mythe.
Le premier film, « Nosferatu », un film muet, adapté selon un roman de Stoker, voit le
jour en 1922, en Allemagne. Réalisé par Friedrich W. Murnau, il demeure un chef d’œuvre
incontournable du genre. N’ayant pas payé les droits d’adaptation du roman, le cinéaste change
tous les noms des personnages : c’est donc le comte Orlok, interprété par Max Schreck, qui
reçoit le commis Hutter. Le film prend de nombreuses libertés avec le personnage romanesque :
Nosferatu « porteur de peste », c’est un personnage hideux, aux dents de lapin, aux yeux ronds
et aux mains crochues. L’Allemand Murnau y déploie des trésors de mise en scène, rapprochant
le style expressionniste avec ces intérieurs aux angles angoissants, ces ombres omniprésentes et
dévorantes, ce noir et blanc tranchant, à des scènes en extérieur fantastiques, allant jusqu’à
expérimenter l’utilisation du négatif pour une scène devenue mythique. Déployant l’idée de
frontière, ce film invente par ailleurs une spécificité absente chez Stocker : Nosferatu craint le
soleil, et ne sort que la nuit. Idée reprise à n’en plus finir.
Il faut attendre l’an 1931 pour que le vampire devienne à l’écran un personnage aussi
séduisant que celui imaginé par Bram Stocker. «Dracula» de Tod Brownig est ainsi le premier
film de vampire parlant et il est interprété par un émigré hongrois pas vraiment jeune et à
l’accent à couper au couteau: Bela Lugosi. Avec sa voix grave et son jeu de regard très
expressionniste, l’acteur impose une étrangeté qui convient parfaitement au rôle, dans des décors
volontiers baroques et très impressionnants. Le succès public est immédiat, et le studio se lance
dans toute une série de déclinaisons et explore les mythes horrifiques de la littérature
(Frankenstein, la momie, le loup garou, les monstres, l’homme invisible). Après «La fille de
Dracula», «Le Fils de Dracula», commencent les croisements : «Le Loup Garou contre
Dracula», «Frankenstien contre Dracula»… Mais l’effet de mode ne dure pas plus de dix ans.
Les années 1950-1960 : les vampires en technicolor
Dans les années 1950-1960, les Anglais ajoutent un ingrédient de poids : la couleur.
Après « The Curse of Frankenstein » en 1957, « Le Cauchemar de Dracula » en 1958 se
révèle être une des plus belles adaptations du roman de Stocker. Peter Cushing en Van Helsing et
Christopher Lee en Dracula donnent une énergie nouvelle, une sensualité et un érotisme qui
n’ont plus rien de suggérés. Le sang est désormais rouge, la chair déchire l’écran grâce à
l’invention du technicolor. La sensualité déborde de partout.
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Les années 70 et après, on retrouve les vampires disséminés chez de nombreux cinéastes,
pas toujours spécialistes des films de genre. La fascination pour ce personnage hors norme
fonctionne toujours à plein. Personnage à multiples facettes, le vampire peut en effet se prêter à
de nombreuses associations: évocation de l’homosexualité («Entretien avec un vampire» de
Neil Jordan), du cannibalisme («Trouble every day» de Claire Denis), de la drogue («The
Addiction» d’Abel Ferrara).
Les vampires dans les films du XXIe siècle
Le cinéma actuel met en scène un monstre ayant surmonté ses faiblesses. Désormais,
l'eau bénite, l'ail ou la croix ne suffisent plus pour le terrasser. Ses seuls points faibles résident
désormais dans l'exposition à la lumière du jour et la décapitation.
Les vampires du XXIe siècle sont montrés comme devenant plus humanisés, voire même
plus attachants et protecteurs de la race humaine selon certains films récents. Bien que de tous
temps, les vampires aient été considérés comme autrefois humains, mais par la suite contagieux
par voie de morsure, ils sont présentés aujourd'hui des gentlemen et des ladies très maniérés
évoluant dans une société secrète et inconnue des êtres humains.
Les dernières années, «Twilight» est devenu un vrai phénomène de mode et de société,
comme en témoigne son succès croissant, au cinéma comme au niveau littéraire. Le film raconte
l’histoire d’Isabella Swan (Bella), une jeune fille de 17 ans qui va vivre avec son père, policier
dans une petite municipalité rurale de l’État de Washington sur la côte Ouest. Au lieu de l’ennui
qu’elle croit y vivre, elle trouve l’amour sous les traits livides d’Edward Cullen, un très beau
garçon de 17 ans qui est un vampire, tout comme ses deux frères, ses deux soeurs et ses parents.
Les Cullen se distinguent nettement dans la généalogie traditionnelle du vampirisme. Ce sont des
vampires qui se prétendent végétariens, qui s’abreuvent seulement du sang d’animaux – leur
dentition est dépourvue de crocs –, qui ne dorment ni ne mangent jamais. La lumière du jour ne
les affecte pas, pas plus que l’ail ou un crucifix. Quand Bella apprend que son bel Edward a du
vampire dans les veines et qu’il a en réalité 109 ans, elle est trop amoureuse pour reculer, quitte à
y laisser sa dernière goutte de sang.
Un amour impossible (non pas entre deux familles tels les Montaigu et les Capulet
comme chez Shakespeare, mais entre deux espèces, les hommes et les vampires), des animaux
imaginaires hantant l’esprit humain depuis toujours, le tout dans une ville poussiéreuse des Etats-
Unis et un contexte terriblement contemporain, C’est ce qui explique la recette de la réussite
scénaristique de «Twilight».
Bibliographie et webographie:
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CHRONIQUES des vampires. In : Wikipédia : encyclopédie. Disponible en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chroniques_des_vampires
DRACULA. In : Wikipédia : encyclopédie. Disponible en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dracula
FERENŢ. Robert. Legenda vampirilor. Disponible en ligne : http://bitefight2underworld.wordpress.com/2008/02/26/legenda-vampirilor/
HISTOIRE des vampires au cinéma. Disponible en ligne : http://www.fluctuat.net/5895-Histoire-des-vampires-au-cinema HISTOIRE du vampirisme. Disponible en ligne : http://cadavresexquis.centerblog.net/rub-
HISTOIRE-DU-VAMPIRISME.html
MARIGNY, Jean. Le Vampire dans la littérature du XXe Siècle. Disponible en ligne : http://rernould.perso.neuf.fr/IMAGINAIRE/MarigVXX.html
MEYER, Stephenie. Lună nouă. Bucureşti : Rao, 2007.
L’ORIGINE des vampires. Disponible en ligne : http://www.vampires-fr.com/origine.php
RIOUX, Daniel. Sang neuf pour une histoire de vampires. In : Le Journal de Montréal, 2008. Disponible en ligne : http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/dossiers/2008/11/14/7415536-jdm.html
J.J.SMITH. In : Wikipédia : encyclopédie. Disponible en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/L._J._Smith
SFETCU, Nicolae. Mitul vampirilor. Disponible en ligne : http://www.sfetcu.com/ro/content/Mitul-vampirilor STEPHENIE Meyer. In : Wikipédia : encyclopédie. Disponible en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stephenie_Meyer
LE TOUR du monde des vampires. Disponible en ligne : http://morduedevampires.pagespro-orange.fr/Articles/A0018.html
VAMPIRE. In : Wikipédia : encyclopédie. Disponible en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vampire
Films:
Twilight (2008)Lună nouă (2009)Interviu cu un vampir (1994)
Annexes
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1. Fiche du projet
Intitulé du projet : Amurg în şcoala ta/ Crépuscule dans ton école
Thème du projet de classe: Les vampires : mythes et représentations
Classe : Xe F
Professeurs coordonnateurs : Georgeta Bădău et Sofia Elvireanu
Modalité de travail : groupe de 4 élèves
Durée du projet : du 11 octobre 2010 au 08 mai 2009
Produit(s) envisagé(s) : dossier thématique ; ce dossier de 14-16 pages (A4, Times New Roman 12/14 pour les titres, interligne 1,5), avec une page de couverture, un sommaire, une introduction, une conclusion, des annexes et une bibliographie collective présente les documents (textes, photographies, graphiques…) de chaque groupe ; les chapitres du dossier peuvent prendre des formes très variées quant à leur réalisation (supports à choisir par les élèves : présentation PowerPoint, dépliants, document Word, fichier audio ou vidéo etc) ; tous les produits seront postés sur le blog du projet et le dossier complet sera enregistré sur un DVD consultable au CDI).Eléments du dossier:
a. une page de couverture qui donne le titre du projet, le sous-titre, mentionne les auteurs, la
date et le lieu de l'élaboration, les coordonnateurs ;
b. un sommaire (présentant le plan général avec la pagination) ;
c. une introduction qui analyse le sujet, fait le point de la problématique pour donner au lecteur
le fil directeur qui permet de retrouver l'organisation du développement ;
d. un développement qui regroupe les informations d'une façon équilibrée suivant le plan. Sa
rédaction est claire : une idée par paragraphe ; chaque groupe rédigera 2 pages avec 4
intertitres ;
e. Une conclusion qui fait la synthèse de l'ensemble, présente le bilan, montre les limites du
dossier et élargit le sujet ;
f. Une bibliographie qui mentionne sous forme de liste ordonnée alphabétique ou thématique la
source des informations, en définissant leurs supports ; elle offre les principales références des
documents réellement utilisés pour la constitution du mémoire et permet de retrouver les
documents ; cette liste est présentée selon des normes précises ;
g. Les annexes, représentées par des documents qui complètent le dossier et explicitent certaines
informations : photos, vidéos, dessins, fichiers audio etc ;
Le dossier sera paginé, réalisé uniquement sur le recto des pages, rédigé au traitement de textes selon les
normes mentionnées ci-dessus.
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Etapes et consignes : 1. Présentation du projet (27.09.2010)2. Formation des élèves à la création et la gestion d’un blog (11.10.2010)(salle AEL)3. Constitution des équipes (11.09.2010-18.09.2010) : 4 membres/équipe + 2 élèves qui rédigeront l’introduction et la conclusion 4. Répartition des sous-thèmes : 18.10.20104. Recherche et recueil d’informations liées aux sous-thèmes (19.10.2010- 06.12.2010)5. Traitement des informations recueillies (07.12.2010-17.01.2010)6. Bilan 1 (24.01.2010)6. Conception et réalisation des produits finaux (07.02.2011-04.04.2011)7. Présentation des produits de chaque groupe (06.04.2009-25.04.2009)8. Bilan 2 (02.05.2011 - 09.05.2009)
Critères d’évaluation du dossier :1. Respect de la consigne (évaluation collective) : 1 p2. Correction morphosyntaxique et lexicale (évaluation individuelle) : 3 p3. Vocabulaire (évaluation individuelle) : 2 p 4. Références bibliographiques et/ou webographiques rédigées conformément aux normes
(évaluation collective) : 1 p5. Contribution personnelle à la réalisation du projet : 1 point accordé par les membres du groupe +
1p accordé par les professeurs suite à l’évaluation du carnet de bord 6. Publication sur le blog (évaluation individuelle) : 1 p : texte, illustration, source, catégories,
mots-clés (0,20 p x 5)Présentation:1. Cohérence/pertinence de la présentation, respect d’un plan, annonce claire d’une thématique : 3 p.2. Réactivité face aux questions : 3 points2.1. Capacité à confirmer, nuancer et préciser ses idées : 1,5 p.2.2. Capacité à réagir aux arguments d’autrui pour défendre sa position 1,5 p.3. Niveau de français (vocabulaire/syntaxe) : 2 p.3.1. Richesse et pertinence du lexique 0,7 p.3.2. Correction morphosyntaxique 0,8 p.3.3. Maîtrise du système phonologique (prononciation et intonation claires) 0,5 p.3. Présence de l’élève : 1 p.1 point d’office à tout candidat.
2. Structure du Carnet de bord
LYCEE « HOREA, CLOŞCA ŞI CRIŞAN » ALBA IULIA15
Carnet de bordAnnée 2010-2011
Classe de Xe F
Thème :
« Crépuscule » dans ton école : projet-lecture
Sous-thème :
Les vampires : mythes et représentation
Equipe pédagogique :
Professeurs de français : Georgeta Bădău, Sofia Elvireanu,
Documentaliste-bibliothécaire : Lucreţia Bîrz
Nom et prénom :
Sous-thème de mon groupe :
Membres de mon groupe :
Sujet :
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SOMMAIRE
Échéancier : les dates à respecter
L'évolution du sujet
Bibliographie
Glossaire
Fiche de bilan hebdomadaire
Échéancier : les dates à respecter
Travail à faire pour le
L'évolution du sujet et de sa problématique
Date Sujet choisi, son évolution
Date Problématique choisie, son évolution
A quelle question relative au sujet va-t-on essayer de répondre ?
Quel est le problème que l'on se pose ?
Bibliographie
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Auteurs Titre du livre ou du périodique Chapitres pages retenues
Intérêts
Construction d'un glossaire
Mots rencontrés Significations
Fiche de bilan hebdomadaire date :
Objectifs poursuivis pendant cette semaine :
Objectifs atteints, les éléments essentiels de ma démarche, ma progression, mes critiques, mes difficultés, l'aide que je souhaite recevoir …
Prévision de travail Professeur responsable : …………………..
Liste du matériel demandé :
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