mac mandatory access control contrôle daccès obligatoire 1 [email protected] inf6153
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Pourquoi MAC• Dans les organisations, il existe normalement des ressources qui
doivent être administrées par le gérant du système selon des politiques qui échappent à l’usager
• Autrement dit, le système en est le propriétaire et impose des règles d’utilisation rigides
• Le but principal des systèmes MAC est de protéger l’information– Accès et intégrité– Ce but est obtenu en limitant les droits des usagers sur les objets qui
contiennent les informations– Noter la différence entre protéger l’information et protéger les objets
contenant l’information– La protection de l’information implique le contrôle de flux de l’information
dans l’organisation– Ces modèles ne se préoccupent pas explicitement des droits d’exécution
2INF6153
Exemples de MAC
• Bell-LaPadula• Biba• Multi-level Access Control (MLS)• Lattice-Based Access Control• Muraille de Chine• Plusieurs autres …
3INF6153
Bell-La Padula (BLP)
INF6153 4
INF6153 5
MarcFichier
de Marc
INF6153
AnneFichier
de Anne
Projet A1
Projet A2
Premier exempleMarc travaille sur un projet A1Anne travaille sur un projet A2Aucune information ne peut circuler A1A2Quelles seraient les règles pour ceci?
Barrière
Règle simple
• Les participants du projet A2 ne peuvent pas lire les fichiers du projet A1
• Suffisante?
INF6153 6
MarcFichier
de Marc
AnneFichier
de Anne
Projet A1
Projet A2
/Barrière
Règle
• Les participants du projet A1ne peuvent pas écrire dans les fichiers du projet A2
INF6153 7
MarcFichier
de Marc
AnneFichier
de Anne
Projet A1
Projet A2/
/Barrière
Bell-LaPadula: motivation• Dans un environnement
hiérarchique, p.ex. militaire– Les supérieurs peuvent
s’informer au sujet des inférieurs, pas le contraire
– Les inférieurs peuvent informer les supérieurs,
– Personne ne peut divulguer à des niveaux inférieurs les informations acquises
– Autrement dit, l’information peut être transférée seulement vers l’haut de la hiérarchie
8INF6153
Bell-LaPadula: besoins
• Hypothèse: – Nous avons un ensemble ordonné de niveaux de permission
• P.ex. de soldat (bas) à général (élévé)
– Nous avons des informations qui sont plus ou moins ‘délicates’
• Besoin– Les informations peuvent être transférées des niveaux bas
vers les niveaux plus élevés, mais pas dans le sens contraire
9INF6153
Implémentation• Pour contrôler le flux de l’information, nous
contrôlerons le mouvement des fichiers (objets) qui les contiennent– Les opérations de lecture ou écriture qui transfèrent les
informations vers l’haut sont permises– Les opérations de lecture ou écriture qui transfèrent les
informations vers le bas ne sont pas permises
10INF6153
Implémentation:Niveaux de sujets et objets
• Les sujets sont classés par Niveau d’autorisation• Les objets sont classés par Niveau de sensitivité• Pour simplicité, nous ferons l’hypothèse qu’il y ait une
correspondance 1-1 entre ces deux niveaux, nous les appellerons niveaux de sécurité:– P.ex.
• Très secret = Général• Secret = Colonel• Confidentiel = Capitaine• Public = Major
11INF6153
Généralisation
• La correspondance 1à 1des niveaux d’autorisation et de sensitivité n’est pas nécessaire
• On pourrait avoir un niveau d’autorisation qui correspond à plusieurs niveaux de sensitivité ou le converse
• Cependant le modèle reste essentiellement le même donc nous ne parlerons pas de ces cas
INF6153 12
Propriétés
• (Propriété simple, lecture) Read down, No read up– Un sujet à un niveau peut lire un objet ssi le niveau de l’objet est
inférieur ou égal au niveau du sujet
• Suffisant?
INF6153 13
Propriétés ou règles
• (Propriété simple, lecture) Read down, No read up– Un sujet à un niveau peut lire un objet ssi le niveau de l’objet
est inférieur ou égal au niveau du sujet• Cette propriété n’est pas suffisante pour limiter la diffusion des
informations!
• (Propriété écriture) Write up, No write down– Un sujet à un niveau peut écrire sur un objet ssi le niveau de
l’objet est supérieur ou égal au niveau du sujet• Car il faut empêcher à un usager de déclassifier les informations en
recopiant les objets qui les contiennent à des niveaux inférieurs
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Propriété est une terminologie très utilisée, mais selon moi erronée
INF6153
Graphiquement
Propriété simple Propriété
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Top Secret
Secret
Confidentiel
Ne pas lire en haut
Top Secret
Secret
Confidentiel
Ne pas écrire en bas
Dessins de Sofiene BoularesINF6153
Exemple
INF6153 16
• À quels niveaux peut lire Kamel?• À quels niveaux peut-il écrire?
Exemple
• Kamel peut lire au niveaux Secret, Confidentiel, Public
• Il peut écrire aux niveaux Secret et Très secret– S’il pouvait écrire au niveau Public il pourrait copier des
fichiers du niveau Secret au niveau Public, etc.• Déclassant donc ces fichiers et les infos y contenues
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Très sécret Johanne Fichier Personnel
Secret Kamel Courriels
Confidentiel Jocelyne Mémorandum
Public Richard Communiqués
INF6153
Tableau de contrôle d’accès
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Fichier Personnel =
TS
Courriels = S
Mémos = C
Communiqués = P
Johanne = TS R, W R R R
Kamel = S W R, W R R
Jocelyne = C W W R, W R
Richard = P W W W R, W
P < C < S < TS
INF6153
Propriété globale
• Par un simple raisonnement inductif, on voit donc que la propriété globale suivante est préservée:– Aucun usager ne peut arriver à lire des informations qui sont à un
niveau supérieur à son niveau d’autorisation• Base: par définition, ceci n’est pas possible au début• Pas d’induction: on voit que, étant donné que après n opérations la propriété
est préservée, donc elle sera préservée après n+1 opérations car:– Ceci est évident dans le cas où l’opération n+1 est une opération de lecture
(aucun changement dans les droits d’accès)– Si l’opération n+1 est une opération d’écriture, elle ne pourra que déplacer un
fichier vers un niveau égal ou supérieur, donc la propriété est préservée
19INF6153
Séparation entre objets et informations
• Pour bien comprendre BLP, il est nécessaire d’insister sur la distinction entre– Information et– Objets, ou fichiers, qui contiennent l’information
• Il a été nécessaire d’introduire le concept de niveau de sensitivité des informations, qui reste inchangé malgré que le niveau de sensitivité de leurs contenants, les fichiers, change si on les recopie à des niveaux différents
• Au lieu, on peut confondre la distinction entre sujets et objets– On se concentre donc sur le flux d’information entre niveaux de sécurité– Car les sujets peuvent lire et écrire dans les objets de leurs niveaux
• L’information est protégée en forçant un certain flux– Du bas à l’haut
• Ce flux est forcé en limitant ce que les sujets aux différents niveaux peuvent faire avec les objets-fichiers
20INF6153
Exercice: Cheval de Troie
• Revenir à l’exemple du Cheval de Troie du cours précédent et voir pourquoi les chevaux de Troie ne sont pas possibles dans BLP
INF6153 21
BLP Extension 1(pour permettre la transmission en bas)
• La prohibition d’écrire à un niveau inférieur ne permet pas la transmission des ordres!
• Pour ce faire, un usager peut décrémenter son niveau à un niveau inférieur– Il peut donc avoir un niveau maximal – Et un niveau courant
• P.ex. un colonel peut descendre au niveau d’un sergent pour (et seulement pour) donner des ordres à un sergent ou à niveau entre sergent et colonel
• Il faut supposer qu’il n’en profitera pas pour répandre des autres informations …
• Concept de sujet fiable = trusted subject
22INF6153
BLP extension 2(Pour limiter les droit d’accès à certains types d’info)
• Pour mieux implémenter le critère de ‘besoin de savoir’ on a dans BLP des catégories d’informations dans chaque niveau
• P.ex. dans l’ensemble des fichiers d’une organisation on peut avoir:– Fichiers ‘Nucléaire’, ‘Europe’, ‘Asie’ etc.– En plus d’avoir des niveaux de sensitivité et d’autorisation, les usagers et
les objets appartiennent aussi à des catégories d’informations– Les catégories traversent les niveaux– Contrainte additionnelle: un sujet ne peut accéder qu’à des fichiers dans
sa propre catégorie: • partition des données• à travers tous les niveaux de sécurité
23INF6153
Nuc
Eur
Asie
Etc.
Modèles Treillis
Lattice Models
INF6153 24
Treillis de catégories d’informations
• Les informations peuvent être structurées, et un sujet peut avoir accès à des sous-ensembles de catégories
• Ceci conduit à un modèle plus complexe
25INF6153
Exemple
• Marie: (TopSecret {NUC, EUR, ASI})• Jean: (Secret, {NUC, ASI } ) • Tom: (Confidential, {EUR, ASI } )
• Marie a plus de droit d’accès que Jean ou Tom, • Jean a plus de droits d’accès que Tom aux objets dans la catégorie ASI, • Cependant Tom a des droits d’accès dans la catégorie EUR, que Jean ne
peut pas toucher
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INF6153
Marie
TomJean
Rélation dom
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(A,C) dom (A,C) ssi A≤ A et C C
Exemples– (Top Secret, {NUC, ASI}) dom (Secret, {NUC})– (Secret, {NUC, EUR}) dom (Confidential,{NUC, EUR})– (Secret, {NUC, EUR}) dom (Secret, {NUC})– (Top Secret, {NUC}) dom (Confidential, {EUR})
INF6153
Propriétés simple et * avec dom
• Simple: Un Sujet peut lire un Objet ssi Sujet dom Objet
• * : Un sujet peut écrire un Objet ssi Objet dom Sujet
INF6153 28
Ensembles partiellement ordonnés
• Un ensemble partiellement ordonné (L,R) est un ensemble L muni d’une rélation R qui est réfléxive, antysimétrique et transitive– Les rélations ≤ et sont de ce type– La rélation dom l’est aussi
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Réfléxive: pour tout a, aRaAntisimétrique: aRb et bRa implique a=bTransitive: aRb et bRc implique aRc
Treillis• Un treillis est un ensemble partiellement ordonné (L, ≤) qui
satisfait aux conditions suivantes: – Pour n’importe quel paire d’éléments (a,b) LxL il existe ∈
• Un élément c tel que a≤c et b≤c (borne supérieure) – Cet élément c sera écrit a b⊕
• Un élément d tel que d≤a et d≤c (borne inférieure)– Cet élément sera écrit ⊗
– Par conséquence, un ensemble partiellement ordonné a • Un ‘plus grand élément’, borne supérieure de tous• Un ‘plus petit ‘élément’, borne inférieure de tous
30INF6153
Treillis pour l’exemple précédent: catégories
• L’ensemble de tous les sous-ensembles des catégories précédentes forme un treillis pour la rélation dom :
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NUC, EUR, US
NUC, EUR
US
EUR, USNUC, US
EUR
∅
NUC
INF6153
Treillis pour l’exemple précédent: Niveaux de sécurité
32
TopSecret
Secret
Confidential
≥
≥
INF6153
Treillis global
• Le treillis global pour notre exemple est le produit des deux treillis précédents
• Le produit de deux treillis est un treillis, donc le treillis global sera aussi un treillis
• Le ‘plus grand élément’ de ce treillis est:– (TopSecret, {NUC, EUR, US}) (l’usager qui a accès à tout)
• Le ‘plus petit élément’ est:– (Confidential, ) ∅ (l’usager qui n’a accès à rien)
– Le treillis a 3x8=24 éléments:– Exercice: Énumérez-les!
• Ce treillis montre la direction du transfert de l’information dans l’organisation concernée
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Autre exemple
INF6153 34people.sabanciuniv.edu/levi/cs432/AccessControl.ppt
Et encore …
• Comme nous avons des modèles dans lesquels il n’y a que des niveaux de sécurité– Une seule classe
• Nous pouvons aussi avoir des modèles où il n’y a que des classes– Un seul niveau de sécurité
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Propriété simple et propriété • Pour tous les modèles MAC, la théorie fait distinction
entre propriété simple et propriété étoile – Propriété simple: concerne la lecture– Propriété : concerne l’écriture
• Dans BLP, il est difficile de voir l’utilité de la propriété simple toute seule, sans aucune contrainte sur l’écriture– Car un supérieur pourrait causer une fuite d’informations vers
le bas– Normalement les deux propriétés sont utiles ensemble
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On devrait plutôt les appeler contraintes ou politiques
INF6153
Modèle Biba
INF6153 37
Modèle Biba
• Dans BLP, le but est de permettre seulement le flux des informations vers l’haut• Pour la confidentialité
• Dans Biba, le but est permettre seulement le flux de l’information vers le bas– Pour l’ intégrité: éviter que les informations situées en haut
soient polluées par des sources inférieures : • Ex typique: les employés ne peuvent pas changer les directives • Autre exemple: un programme exécuté en haut serait plus fiable
qu’un programme exécuté en bas
38INF6153
BLP: ConfidentialitéBiba: Intégrité
Propriétés Biba
Biba est parfaitement dual par rapport à BLP: (propriété écriture,) Write down, No write up
Un sujet à un niveau peut écrire sur un objet ssi le niveau de l’objet est inférieur ou égal au niveau du sujet
(propriété simple, lecture) Read up, No read downUn sujet à un niveau peut lire un objet ssi le niveau de l’objet est supérieur ou égal au niveau du sujet
• Sans ceci des sujets pourraient acquérir des information au bas et les écrire à leur propre niveau,
– progressivement jusqu’aux niveaux les plus élevés
39INF6153
Permissions et interdictions dans Biba
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Dessin de Sofiene BoularesINF6153
(Il faut que je refasse cette figure…)
Exécution de programmes• BLP et Biba peuvent inclure des règles d’exécution de
programmes, qui sont identiques aux règles de lecture• Les programmes sont des ‘sujets’ qui appartiennent à
des niveaux – BLP: un sujet X peut exécuter un sujet Y ssi X≤Y– Biba: un sujet X peut exécuter un sujet Y ssi X≥Y
• Dans les deux cas, un sujet ne peut pas augmenter ses droits en exécutant un programme
– P.ex. dans Biba le droit de Y de transférer l’information vers l’haut n’excède pas le droit de X
41INF6153
Combinaisons et modèles reliés
INF6153 42
Variations
• Politique: Les directives sont transférées de l’haut vers le bas, mais tous peuvent les lire– Pour implémenter ceci, il est suffisant d’avoir Biba
sans Biba simple
• Politique: Les statistiques sont transférées du bas vers l’haut, mais tous peuvent les lire– Pour implémenter ceci, il est suffisant d’avoir BLP
sans BLP simple
43INF6153
Combinaison BLP-Biba v. 1
• BLP est un modèle de confidentialité, Biba est un modèle d’intégrité
• Les combiner carrément ensemble pour les mêmes données conduit à une situation où chaque niveau peu lire ou écrire seulement sur lui-même
• Le flux d’information entre niveaux est défendu
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Combinaison BLP-Biba v. 2
• BLP et Biba peuvent aussi être combinés à condition que chaque modèle s’applique à des catégories d’information différentes
• Cas limites:– Supposons que S soit un sujet de confidentialité maximale et d’intégrité
minimale : • il peut seulement lire des autres niveaux
– Supposons que S soit un sujet d’intégrité maximale et de confidentialité minimale :
• il peut seulement écrire dans les autres niveaux– Voir Benantar ACS p.143
• Exercice: le même type de question mais en partant des objets
45INF6153
Exercice
• Dans un système qui peut supporter tant BLP que Biba pour différents types d’informations – montrez comment on peut pallier à la difficulté que dans
BLP ‘pur’ il est impossible de transmettre les ordres vers le bas
INF6153 46
Modèle Lipner
• Le modèle de Lipner profite de la possibilité de combiner les deux modèles de confidentialité et d’intégrité– Voir Bishop: Computer Security Sect. 6.3.2
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Composition de treillis
INF6153 48
Composition
• Pourquoi: – Deux ensembles de fichiers sous l’autorité de deux
administration différentes– Un partage de données est souhaité– Les politiques de chacune des deux administrations
doivent être respectées conjointement– Si un usager n’a pas le droit pour administration X ou Y,
il ne doit pas l’avoir dans le système combiné
49INF6153
Composition de treillis
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LOW
(HIGH, {EAST}) (HIGH, {WEST})
(HIGH, {EAST, WEST})
LOW
(TS, {EAST}) (TS, {SOUTH})
(TS, {EAST, SOUTH})
(S, {EAST, SOUTH})
(S, {EAST}) (S, {SOUTH})
INF6153
Chacun des deux treillis représente les critères d’une administration différentePour la composition, il faut établir des relations
Comment composer
• Observons que quelques étiquettes sont identiques – LOW, EAST sont à gauche et à droite etc.– Nous supposons qu’elles veulent dire la même chose
• Quelques étiquettes sont différentes– HIGH seulement à gauche, SOUTH seulement à droite etc,– Nous pouvons établir des relations entre ces deux ensembles
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LOW
(HIGH, {EAST}) (HIGH, {WEST})
(HIGH, {EAST, WEST})
LOW
(TS, {EAST}) (TS, {SOUTH})
(TS, {EAST, SOUTH})
(S, {EAST, SOUTH})
(S, {EAST}) (S, {SOUTH})
INF6153
Relations entre étiquettes différentes
• Supposons que les catégories sont indépendantes– Nous aurons donc trois catégories différentes
• EAST, WEST, SOUTH
• Supposons que LOW veuille dire la même chose et que les niveaux soient dépendants comme suit:– LOW≤S ≤ HIGH ≤ TS
• Quelques unes des relations résultantes:– (S,{WEST}) indépendant de (HIGH,{EAST})
– (HIGH,{SOUTH}) ≤ HIGH,{EAST,SOUTH}) ≤(TS,{EAST,WEST, SOUTH})
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LOW
(HIGH, {EAST}) (HIGH, {WEST})
(HIGH, {EAST, WEST})
LOW
(TS, {EAST}) (TS, {SOUTH})
(TS, {EAST, SOUTH})
(S, {EAST, SOUTH})
(S, {EAST}) (S, {SOUTH})
INF6153
Exercice
• Dessiner le treillis composé entier
53INF6153
Cas de treillis indépendants
• Il pourrait aussi arriver que les niveaux dans les deux treillis soient indépendants
• Dans ce cas, l’ensemble des niveaux dans le treillis résultant serait le produit cartésien des niveaux des deux treillis d’origine
• Un sujet aurait donc une paire de niveaux, p.ex. (HIGH, S) et pourrait donc accéder à tous les niveaux jusqu’au sien
• Un sujet qui n’est pas reconnu dans un des deux systèmes aura la classification la plus basse dans ce système• P.ex. LOW
• Les conditions d’accès sont la conjonction simple des conditions dans les deux treillis originaires
54INF6153
Autres extensions de BLP
• BLP a été très étudié et des nombreuses extensions ont été proposées pour le rendre plus pratique ou pour l’adapter à fins différents
• Plusieurs extensions ont conduit à des failles, comme l’extension suivante dans laquelle on permet aux sujets de créer des objets et d’en changer le niveau
55INF6153
Concept de canal couvert
• Nous avons parlé de canaux indirects– Passage d’informations indirect– Peut être voulu, conforme aux politiques
• Un canal couvert au lieu est un passage d’information qui est utilisé pour contourner les politiques– Storage channels
• Utilisent des données intermédiaires
– Timing channels• Utilisent le délais de temps
– Pas traités dans ce cours
INF6153 56
Canaux couverts dans BLPUtilisant les données
• S, sujet de bas niveau, S’ sujet de haut niveau• Ils se mettent d’accord afin que S’ puisse passer un bit d’info à S,
dans la manière suivante:• S crée un nouveau objet O• S’ peut changer ou non le niveau de O, le rendant inaccessible à S• Quand S cherchera à lire O, il saura si S’ lui a dit ‘oui’ ou ‘non’
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Principe de tranquillité
• Le principe de tranquillité dit que les sujet et les objets ne peuvent pas changer de niveau de sécurité
• En pratique, ceci est trop inflexible et certains changements peuvent être admis, avec certaines précautions
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Aspect discrétionnaire• Les modèles treillis peuvent être combinés avec l’aspect
discrétionnaire de DAC• On peut ajouter à ces modèles une matrice de contrôle d’accès avec
ses propres contraintes– Supposons qu’un sujet X puisse lire ou écrire sur un objet Y selon les règles de
BLP– Il pourrait encore être incapable de le faire car la matrice de contrôle d’accès
lui nie ce droit
• Cependant il est nécessaire de limiter fortement le droit du propriétaire de transférer ses droits– Exercice: réfléchir sur ce point: quelles limites sont nécessaires?
INF6153 59
Limites de BLP
• Fiable quand le système est statique– Défendu de créer des nouveaux sujet ou objets– Défendu de changer de niveaux
• Ou quand il est administré de manière très stricte: p.ex.– Les changements de niveaux peuvent être faits seulement après des
précautions particulières• Un sujet qui passe à un niveau inférieur peut avoir stocké des informations au
niveau précédent et les rendre disponibles à son nouveau niveau
• Il pourrait être impossible de structurer une organisation selon BLP ‘stricte’– http://www.cryptosmith.com/archives/36
60INF6153
Notre simplification …
• Pour simplifier, nous avons fait l’hypothèse que les sujets et les objets sont classifiés selon la même échelle
• Le cas général serait que les sujets et les objets peuvent être classifiés sur des échelles différentes, et qu’il y a des rélations ≤ entre catégories des sujets et catégories des objets
• La substance reste la même, cependant
INF6153 61
BLP Dans les Systèmes d’exploitation
INF6153 62
Anneaux de protection
• Le concept de ‘Anneaux de protection’ est une application de BLP aux systèmes d’exploitation et a été implémentée dans quelques matériels et logiciels
INF6153 63
Deux anneaux de protection• Dans la plupart des ordis, la machine peut exécuter en un de
deux modes:– Superviseur ou usager
• Si la machine est en mode superviseur, elle peut exécuter les instructions privilégiées du SE– Elle peut lire les données des usagers– Elle ne peut pas transférer des infos privilégiées à l’usager
• Si la machine est en mode usager, elle ne peut exécuter que les programmes usagers– Elle ne peut pas lire dans le SE– Elle peut transférer des infos au SE
INF6153 64
Généralisation à plusieurs niveaux
• Dans le système Multics (approx 1965!) on prévoyait jusqu’à 32 anneaux d’exécution (0-31)
• Les anneaux les plus internes sont les plus protégés– C’est la place des fonctionnalités les plus critiques
INF6153 65
Mécanismes
• L’Unité Centrale a un registre qui contient le numéro de l’anneau où elle est en train d’exécuter
• Le Système d’Exploitation suit des règles rigoureuses concernant les permissions de – Lecture et écriture entre niveaux– Appels de procédures entre niveaux
INF6153 66
Exemples de niveaux
– 0: Noyau du Système d’exploitation– 1: Le reste du SE– 2: Utilitaires– 3: Programmes d’usager
• Ceci pourrait être étendu à plus de niveaux– P.ex. on pourrait distinguer différentes parties du SE ou
d’utilitaires, plus ou moins protégées– Les usagers pourraient aussi dire que quelques uns de leur
programmes devraient être plus protégés que d’autres
INF6153 67
Catégories d’objets
• Ce système considère aussi les catégories d’objets• À chaque niveau, il pourrait y avoir différentes
catégories d’objets avec des protections différentes comme dans BLP
INF6153 68
Modèle treillis de Denning:Une abstraction
V. Benantar Chap. 4
69INF6153
Modèle treillis de Denning
• Dans le modèle treillis on ne parle plus de sujets et objets mais seulement de flux d’information entre niveaux de sécurité– Qui forment un treillis
• Abstraction très utile– Mais pour l’implémentation le flux d’information est
conditionné par les restrictions sur les lectures et écritures des objets
70INF6153
Ensemble SC, Rélation , Opérateurs⊗⊕
• Il existe un ensemble fini SC de classes de sécurité• La rélation dans SC dénote le flux d’information. Elle est:
– Réfléxive: AA pour tout A– Transitive: AB et BC implique AC– Antisymétrique: AB et BA implique A=B
• L’opérateur dans SC est la jonction:⊕– A B est le plus grand dénominateur commun entre A et B par rapport à la rélation ⊕
– AA B et B⊕ A B⊕
• L’opérateur dans SC est l’intersection ⊗– A B ⊗ A et A B ⊗ B
71INF6153
Critère de sécurité (safety)
• Un système est sécuritaire si on ne peut pas avoir des séquences d’opérations (read, write) qui créent un flux différent de celui spécifié par – Ceci considère aussi les opérations d’affectation a=f(b1,
…,bn) qui peuvent être vues comme des lectures suivies par une écriture
72INF6153
Condition pour la sécurité
• Essentiellement, si SC est un treillis fini pour les opérateurs , , il est sécuritaire⊕ ⊗
• Donc il n’y a pas de flux d’information autre que celui spécifié par – Avec son extension transitive, évidemment
73INF6153
Application à BLP
• BLP respecte ce modèle car:– L’ensemble de niveaux de sécurité est fini– L’opérateur est la relation dom inversée
• L’information peut être transférée de A à B ssi B dom A• Nous avons en fait vu comment les systèmes BLP peuvent
être représentés comme treillis
74INF6153
Problèmes?
• Ce modèle est intéressant car il peut être utilisé pour parler de la sécurité à l’intérieur d’un programme, mais ce type de sécurité pourrait être impossible à obtenir:– P.ex. un programme usager A peut demander un service
d’une procédure P plus protégée• A peut passer à P des paramètres: OK• Cependant P voudrait transférer à A des résultats: PAS OK!
INF6153 75
Non-Interférence
76INF6153
Non-Interférence
• Un système est vu comme une machine avec entrées et sorties• Les entrées et sorties sont classifiées à niveaux
– Bas ou haut selon leur niveau de sécurité• Un système respecte le critère de non-interférence ssi tout calcul
pour des résultats de bas niveau est toujours indépendant des entrées d’haut niveau– Les entrées d’haut niveau n’ont aucun effet sur le calcul des sorties de
bas niveau– Donc il n’y a aucune fuite d’informations de l’haut niveau vers le bas
niveau • Un critère très stricte
77INF6153
Cas concret
• Supposons un programme qui, pour une personne, prend en entrée sa date de naissance, contenant:– Le jour de son anniversaire (donnée publique)– Son année de naissance (donnée confidentielle)
• Le programme peut être utilisé pour effectuer– L’envoi automatique à tous d’un message de souhaits
• Ceci doit être effectué sans donner aucune indication qui puisse faire connaître l’année de naissance
• Cette partie du programme ne devrait pas la lire– L’envoi d’un message confidentiel lui annonçant sa date et conditions de
retraite• Tous les éléments de la date de naissance sont utilisés
78INF6153
Plus formellement
• Dénotons par– hi une donnée d’haut niveau de sécurité
– bi une donnée de bas niveau
• Un calcul bj = F(h1, … ,hn, b1, …, bn) doit être une fonction de b1 … bn exclusivement– doit être indépendent des valeurs de h1 … hn
• Tandis que un calcul hj = F’(h1, … ,hn, b1, …, bn) peut être une fonction de tous les arguments
79INF6153
Trop stricte ou non?
• Le critère de la non-interférence est trop stricte!• Exemple: vérification d’un mot de passe
– Nous avons une fonction qui prend comme argument une donnée secrète, une publique et donne comme résultat une donnée publique
• Mais notez que même dans ce cas le critère n’est pas vraiment erroné car utilisant les données publiques on peut dans des cas faciles trouver la donnée secrète– Supposez que le mot de passe soit un seul bit …
80INF6153
Prise en compte du chiffrage
• L’idée de base du chiffrage est d’utiliser des fonctions F qui permettent de calculer
bj = F(h1, … , hn, b1, …, bn)
de manière que h1, … ,hn soient pratiquement impossibles à récupérer à partir de bj
81INF6153
BLP et non-interférence
• BLP respecte le critère de non-interférence seulement s’il est statique– Sinon les canaux couverts sont possibles
82INF6153
Exercice(modèle dit de laisse d’eau - watermark)
• Supposons avoir les niveaux de sécurité mais pas les mécanismes obligatoires pour empêcher les lectures et écritures
• Un sujet A à un niveau de sécurité S réussit à lire des données Y à un niveau S’>S– Que pourrait-on faire par rapport à A pour continuer à protéger la
confidentialité dans le système?
• Un sujet A à un niveau de sécurité S réussit à écrire sur des données Y à un niveau S’<S– Que pourrait-on faire par rapport à Y pour continuer à protéger la
confidentialité dans le système?
• Aussi … essentiellement la même idée peut être utilisée pour protéger l’intégrité: comment?
INF6153 83
Modèle Muraille de ChineModèle Brewer-Nash
INF6153 84
Muraille de Chine (Chinese Wall)
• Exemple d’une compagnie de consultation• Peut avoir plusieurs clients en concurrence, p.ex. Nokia et Samsung• Doit bloquer le transfert d’informations confidentielles entre les
employés qui s’occupent de Nokia et les employés qui s’occupent de Samsung
• Après qu’un employé aura lu une information de Nokia, tout accès aux fichiers de Samsung devra être défendu et vice-versa
• Il est aussi nécessaire de bloquer les canaux couverts• Cette politique est aussi appelée “Brewer and Nash” du nom de ses
inventeurs
85INF6153
Structure
• Les entités (sujets et objets) sont organisées dans des classes de conflit d’intérêt– {Nokia,Samsung} est une telle classe– Autre exemple: (Bishop: CS A&S)
Bank of America
Citibank Bank of the West
Bank COI Class
Shell Oil
Union ’76
Standard Oil
ARCO
Gasoline Company COI Class
INF6153 86
Autre vision
87Dessin de Sofiene Boulares
Un sujet qui peut lire inf2 ne peut pas lire inf4 Il peut cependant lire dans les classes CI2 ou CI3Pour éviter la fuite d’informations ce sujet ne peut écrire que dans Banque1
INF6153
Classes de conflit
Compagnies
Objets
Besoins• (confidentialité) Un sujet ne peut pas recevoir des informations
de deux organisations en conflit d’intérêt – Ni directement ni indirectement
• (intégrité) Un objet ne peut pas recevoir des informations de deux organisations en conflit d’intérêt – Ni directement ni indirectement
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S
Banque Royale
Toronto-Dominion
Banque Royale
Toronto-Dominion
INF6153
O
NON NON
Concept d’”accès préalable”
• Les droits d’un sujet dépendent de ce que le sujet a déjà accédé précédemment– P.ex. s’il a déjà lu des données d’une cie A en conflit
d’intérêt avec B, il ne peut pas lire dans B– Une lecture de données le place dans une classe de
conflit d’intérêt, de laquelle il ne pourra pas sortir• Évidemment en pratique on pourra admettre ceci, notamment
après une longue période de temps …
89INF6153
Propriété simple
INF6153 90
Consultant
Auto A
Banque A
Gaz A
Banque B\
Suffisante?
Propriété *
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Consultant A
Consultant B
Banque A
Banque B
Auto A
\
\
Cette contrainte est pour empêcher la fuite d’infos, v. après
Contraintes pour une implémentation
• (Propriété simple) Un sujet S peut lire un objet O ssi un des suivants est vrai:– Tous les objets que S a déjà lu sont dans des classes de conflit différentes de
celle de O– S a déjà lu un objet dans la même compagnie
• (Propriété ) Un sujet S peut écrire un objet O ssi les deux suivants sont vrais:– La propriété simple permet à S d’accéder à O– S peut lire seulement les objets de la même compagnie de O
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Propriétés dérivées
• Pouvoir d’écriture très limité:– Un sujet qui a déjà lu des objets d’une seule compagnie
ne peut écrire que sur les objets de cette même cie– Un sujet qui a déjà lu des objets de plus d’une
compagnie ne peut plus écrire sur aucun objet• Même si les cies ne sont pas en conflit
93INF6153
Pourquoi limiter le pouvoir d’écriture
• Alice peut lire des objets dans la Banque Royale et Shell (dans classes de conflit différentes)
• Bob peut lire Banque Desjardins et Shell (OK pour propr. simple)• Si Bob pouvait écrire sur Shell, il pourrait transférer des information de
Desjardins à Alice
94INF6153
B Roy
B DesjShellOil
Alice
Bob\
Les infos de BDesj peuvent se
trouver dans Shell
Éviter fuites indirectes• Cette contrainte limite beaucoup l’utilité de ce modèle mais elle
ne peut pas être évitée• Supposons qu’on ajoute la règle que S peut écrire sur O
seulement si aucun sujet en conflit avec la cie de O ne peut y lire• La fuite peut encore se vérifier par l’entremise de Carole!
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B Roy
B DesjShell Honda
Alice
CaroleBob
Les infos de
Banque2 peuvent se
trouver dans
Honda
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Contrainte additionnelle
• On peut renforcer la propriété simple comme suit:– Un sujet S peut accéder (=lire ou écrire) à un objet O ssi un des suivants est
vrai:• Tous les objets que S a déjà accédé sont dans des classes de conflit différentes de celle de O• S a déjà accédé à un objet dans la même compagnie
• Cette contrainte assure une propriété d’intégrité additionnelle:– Empêche qu’un sujet puisse écrire dans deux objets dans la même classe de
conflit• P.ex. sans cette contrainte Alice pourrait écrire dans les bases de données de deux
banques des informations différentes pour aider l’une et nuire à l’autre
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Alice
Banque1 Banque2
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NON
Succès de CW
• Malgré ses limites, le CW ou des mécanismes semblables sont prescrits dans des lois sur la comptabilité et la finance
• Sandhu a justement observé que les limitations de CW ne seraient pas raisonnables si appliquées à un usager physique, mais elles peuvent l’être si appliquées à un sujet informatique, tel qu’un Cheval de Troie
97INF6153
Puissance relative
• CW est plus puissant que BLP– CW peut émuler BLP– BLP ne peut pas émuler CW
• Dans BLP on ne peut pas garder la connaissance de ce qui s’est passé avant
– Les accès précédents
98INF6153
Flux d’information
• On voit que dans CW l’information peut être transférée seulement entre objets d’une même compagnie– Le transfert est impossible entre sujets de cies
différentes, même si elles sont dans des classes différentes de conflits
99INF6153
Informations désinfectées
• Pour pallier à ces limites, le modèle admet que n’importe qui peut faire accès à informations déguisées, en sorte qu’on n’en puisse pas déterminer l’origine– P.ex. des statistiques etc.
• ‘Sanitized’ information
INF6153 100
Plusieurs versions
• CW existe aussi en plusieurs versions• Une version souvent utilisée est de définir “l’accès
préalable” comme lecture seulement– Une écriture ne place pas un sujet dans une classe de
conflit d’intérêt– La propriété additionnelle que nous venons de
mentionner n’est pas vraie dans ce cas
101INF6153
Exercice
• Montrer comment le modèle CW empêche les Chevaux de Troie
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Étiquettes de sécuritéméthode qui combine des éléments de DAC et MAC
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Myers et Liskov 1997http://www.cs.cornell.edu/andru/papers/iflow-Sosp97/(les figures sont prises de cet article)
Modèle des étiquettes de sécurité
• Idée:– Alice a un dossier A de photos, elle ne veut pas qu’il soit jamais lu par son
patron• Une étiquette avec cette restriction accompagnera en permanence le dossier A,
même s’il est recopié ou modifié
– Bob a un dossier B de photos, il ne veut pas qu’il soit lu par son père et donc le dossier B aura une étiquette indiquant ce fait
– Un nouveau dossier C est produit qui contient des photos provenant de A et B– Le dossier C est automatiquement étiqueté qu’il ne peut être lu ni par le
patron d’Alice ni par le père de Bob
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Déclassement
• Jusqu`à ce point, les dossiers peuvent devenir seulement de plus en plus difficiles à accéder
• Ce modèle prévoit qu’un dossier puisse être déclassifié – par le propriétaire ou– par des agents fiés (trusted agents)
• P.ex. Alice et Bob ensemble décident que toutes les photos ‘délicates’ ont été enlevées et que C peut être étiqueté ‘public’.
• Ou il peuvent reconnaître un tiers comme agent fié qui peut déclassifier le fichier C
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Exemple d’hôpital
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p: p,H : le propriétaire est le patient et les données peuvent être lues par le patient ou l’hôpital
Aucune restriction
Data extractor: agent fié: nettoie les données des infos privées et les rend dispos aux chercheurs RR deviennent propriétaires et peuvent déclassifier le résultat de leur analyse
Exemple de banque
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Le propriétaire est un client spécifique Ci et tant le propriétaire que la banque peuvent le lire
La banque répond à plusieurs requêtes des clients. Le propriétaire des requêtes est le client mais la banque peut les voir aussi
L’agent fié T génère des totaux pour la banque et le résultat est visible seulement par la banque
Considérations
• Une idée brillante qui a été bien étudiée en théorie mais qui n’a pas encore été exploitée en pratique
• Se préoccupe surtout de l’aspect ‘protection de la vie privée’– Nous avons vu seulement des exemples de ‘lecture’
• Aura un futur …
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Conclusion sur les modèles MAC
• Les modèles MAC proposent des méthodes rigoureuses pour la protection des informations– Pour le contrôle de flux des informations – Au delà du simple accès aux données
• Leurs principes ont été très étudiés et implémentés dans nombreux systèmes
• Cependant pour être vraiment pratiques, ces méthodes doivent subir des exceptions– Ce qui ouvre des failles …
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Quelques champions …
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Kenneth BibaDavid Elliott Bell Dorothy Denning
Barbara Liskov