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1Magazine LPEE - N° 89 - 2019

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Chères lectrices, chers lecteurs,

La stratégie du LPEE pour les 5 années à venir se distingue par une mobilisation ciblée, un positionnement régional désormais dessiné et un investissement réfléchi dans le renforcement du capital humain et l’acquisition de matériels en adéquation avec les nouvelles exigences du secteur.

L’implication des équipes régionales et centrales du LPEE dans de nombreux chantiers stratégiques a marqué les paysages marocain et africain en matière d’essais, études et contrôles. En 2019, le LPEE garde et consolide sa place de leader en matière de sûreté et sécurité des ouvrages et infrastructures d'envergure. Il continue à œuvrer malgrè de nombreux défis et challenges techniques et concurrentiels à garantir la souveraineté technologique du Royaume dans ce domaine.

En septembre 2019, une réunion présidée par Abdelkader AMARA, ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a été une occasion de faire le point sur l’état d’avancement des chantiers des grands barrages, auxquels le LPEE porte un interêt particulier. En effet, le LPEE est impliqué avec force dans les grands chantiers du secteur comme celui du barrage de Tiddas. Une approche proactive sera déployée concernant les projets futurs, notamment ceux du Programme Prioritaire d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2019 - 2026, préparé sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, et présenté à l’occasion de différentes réunions présidées par le souverain.

Par ailleurs, Le LPEE suit de prèt l’évolution du secteur électrique qui présente de réelles perspectives de développement, favorisées notamment par les programmes d'habitat social et l'amélioration des conditions de vie du monde rural, le développement du secteur de l'automobile, l'épanouissement de certaines filières (faisceaux de câbles et accumulateurs électriques), les projets d'envergure prévus par l'ONE, notamment la construction de plusieurs centrales électriques, la pénétration progressive des marchés africains et la volonté de développer le secteur des énergies renouvelables.

L’expertise du LPEE dans le secteur de l’électricité et de la Haute tension est au sommet de sa maturité. Le Centre d’Essais et d’Etudes Electriques (CEEE) du LPEE a renforcé sa gamme de tests et d’essais sur les installations et équipements HT. Ainsi, un investissement important a été réalisé, ces trois dernières années, pour le développement des essais in situ des installations et des équipements HTA/HTB.

Au niveau scientifique, le dernier trimestre 2019 était ponctué par la participation du LPEE à plusieurs évènements structurants dont le 26ème Congrès Mondial de la Route, tenu à Abou Dhabi, la troisième édition de la Conférence Internationale sur la Mobilité Durable, La 13ème édition du Salon International de l’Électricité, de l’Éclairage, de l’Électrotechnique et de l’Automatisation Industrielle, ou encore le séminaire sur l’impact de la qualité dans l’industrie du béton. Lors de ces rendez-vous scientifiques de haut niveau, le LPEE cible et optimise sa participation par des contributions techniques et scientifiques accompagnées de communications accès sur l’action et le partage d’expertises.

Enfin , je ne saurai finir mon propos sans adresser tous mes vœux de santé, succès et prospérité au nom de la grande famille LPEE à tous nos lecteurs et lectrices, nos clients et partenaires, à l’occasion de l’année 2020 en perspective.

Mustapha FARES Directeur Général du LPEE

GÉOSYNTHÉTIQUES ET DÉVELOPPEMENT

DURABLE

SÉMINAIRE SUR

05 07MARS2020

TANGERSous-thèmes

Géotextiles dans le drainage, séparation et filtrationGéomembranes dans les décharges et besoins agricolesGéogrilles dans le renforcement des sols et talusGéosynthétiques contre l’érosionApplications nouvelles des géosynthétiquesÉtat d’avancement (normalisation et spécifications)

Contact Secrétariat du CMG :Tél : +212 5 22 54 75 81Fax : +212 5 22 54 75 12E-mail : [email protected]

Partenaires Sponsors / Exposants

Réal

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SommaireLPEE Magazine - N° 89 - 4ème Trimestre 2019

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LPEE Magazine est une publicationdu Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes sise 25, rue Azilal – Boite Postale : 13 389

Casablanca 20110Tél : 05 22 54 75 75 (LG)

E-mail : [email protected] : 05 22 30 15 50

Site web : www.lpee.ma

Directeur De la publication

Mustapha FARES

autorisation De publication

N°9/83

impression

Imprimerie Toumi

Dépot légal

24/1984

le lpee est accréDité

conception, réDaction, éDition

Mediating29 bis impasse Al Adarissa,

Hassan RabatTel : + 212 (0) 5 37 70 37 26Fax : + 212 (0) 5 37 70 37 20

GSM : + 212 (0) 6 36 12 57 92www.mediating.ma

lpee magazine n°89

ont contribué à ce numéro

Mustapha FARES Houssine EJJAAOUANI

Mohamed FARSIYounnesse ABBAD EL ANDALOUSSI

Mohamed AIT EL AALEl Bachir CHERKAOUI

Khalid EL AZDISaid LAGZOULIAbdellah OUALIHasna METRANE

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eDitorial

événement

LE LPEE, une mobilisation ciblée, un positionnement à l’international désormais dessiné

Le LPEE, à la 13ème édition d’elec expo

Participation du LPEE au séminaire sur l’impact de la qualité dans l’industrie du béton

Participation du LPEE à la troisième édition de la Conférence Internationale sur la Mobilité Durable

Participation du LPEE/CTR Agadir-Guelmim à la Journée BTP

Dossier

Haute tension, un domaine d’expertise électrique du LPEE, au sommet de sa maturité

chantiers et régions

Aménagement de la RN9 reliant Marrakech à Ouarzazate, un chantier qui mobilise le LPEE/CTR Marrakech

État d’avancement de la réalisation des grands barrages en cours

international

Le LPEE au 26ème Congrès Mondial de la Route à Abou Dhabi

Performances des EME et BBMEbilan des études de formulation

agenDa

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GÉOSYNTHÉTIQUES ET DÉVELOPPEMENT

DURABLE

SÉMINAIRE SUR

05 07MARS2020

TANGERSous-thèmes

Géotextiles dans le drainage, séparation et filtrationGéomembranes dans les décharges et besoins agricolesGéogrilles dans le renforcement des sols et talusGéosynthétiques contre l’érosionApplications nouvelles des géosynthétiquesÉtat d’avancement (normalisation et spécifications)

Contact Secrétariat du CMG :Tél : +212 5 22 54 75 81Fax : +212 5 22 54 75 12E-mail : [email protected]

Partenaires Sponsors / Exposants

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6 Magazine LPEE - N° 89 - 2019

Événement

LE LPEE, UNE MOBILISATION CIBLÉE, UN POSITIONNEMENT À L’INTERNATIONAL DÉSORMAIS DESSINÉ

Le dernier trimestre 2019 est ponctué par la participation du LPEE à plusieur évènements structurants. Le LPEE cible et optimise sa participation aux évènements par des contributions techniques et scientifiques et par une communication par l’action et le partage d’expertises.

LE LPEE, À LA 13ÈME ÉDITION D’ELEC EXPO

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste, la Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (FENELEC) du Royaume du Maroc a organisé du 30 octobre au 02 novembre 2019, à la Foire Internationale de Casablanca le salon elec expo, EneR Event et Tronica Expo . Le LPEE a participé par un stand et une importante délégation.

Ce salon, formule trois en un a porté sur :

La 13ème édition d’elec expo : Salon International de l’Electricité, de l’Eclairage, de l’Electrotechnique et de l’Automatisation Industrielle,

La 8ème édition d’EneR Event : Salon International des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique

La 7ème édition de Tronica Expo : Salon International des Com-posants, Systèmes et Applications Electroniques.

Cette édition, a connu la participation de 170 exposants en provenance de : l’Allemagne, la France, la Grèce, l’Italie, la Chine, la Turquie, le Portugal et le Maroc.

Le LPEE/CEEE récompensé à la 13ème édition d’elec expo.

AVANTAGES COMPARATIFS DU MAROC

L’industrie électronique avait été déterminée dans le cadre du Plan Emergence, comme l’un des métiers mondiaux du Maroc, permettant de booster son industrialisation et son offre exportable. Le Royaume commence à attirer de plus en plus, d’acteurs de référence mondiaux de l’industrie électronique. Pour cela, le Maroc avait créé un cadre incitatif, fait d'avantages fiscaux, d'aides à l'installation couvrant le foncier et les infrastructures de base, la formation de ressources humaines qualifiées et des offres de financement bancaires.

Par comparaison des coûts entre le Maroc et le sud de l’Europe : le Royaume se distingue par un coût de main d’œuvre de -50%, un IS de -100% (pendant 5 ans), pour arriver à des coûts totaux de -30%.

Les 4 jours du salon ont connu la visite de 7632 opérateurs professionnels, architectes, promoteurs immobiliers,

ingénieurs, techniciens, investisseurs, Directeurs, consultant, en plus des partenaires institutionnels : Offices,


Ecoles supérieures et les Centres de recherche et développement. Les visiteurs en ligne ont dépassé 62.000.

Comme chaque année, dans le cadre de la stratégie Maroc Export, des délégations africaines composées de 70 donneurs d’ordres ont visité le Salon. 375 rencontres B2B ont été programmées. Les invités viennent de 15 pays : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République du Congo (Brazzaville), République Démocratique du Congo (Kinshasa), Sénégal, Tchad, Togo et Tunisie.

L’activité scientifique du Salon qui est le FORUM AFRIQUE GLOBAL ELEC a connu la tenue de 39 conférences thématiques programmées par le Comité Scientifique et animées par des sommités de très haut niveau et des grandes instances marocaines spécialisées : ministères, ONEE, MASEN, AMEE, Fondation MASCIR, IRESEN, LPEE, Cluster Solaire, BMCE Banque, CE3M et autres ...

Durant les huit dernières années, la FENELEC mène des actions structur-antes dans différents domaines nota-mment la formation, la normalisation, la réglementation, l’amélioration du climat des affaires et du développe-ment à l’international.

ELEC EXPO

Le secteur de l'industrie électrique occupe une place importante au niveau de l'industrie marocaine, compte tenu de son implication avec les différents secteurs économiques.

Le secteur électrique présente de réelles perspectives de développe-ment, favorisées notamment par :

Les programmes d'habitat social et l'amélioration des conditions de vie du monde rural.

Le développement du secteur de l'automobile, contribuant à l'épanouissement des filières telles que les faisceaux de câbles et les accumulateurs électriques.

Les projets d'envergure prévus par l'ONE, notamment la construction de plusieurs centrales électriques.

La pénétration progressive des marchés africains.

La volonté de développer le secteur des énergies renouvelables.

A signaler également que les entrepris-es du secteur exploitent de nouveaux débouchés en Afrique, notamment au sein des pays Subsahariens (Séné-gal, Cameroun, Côte d'Ivoire, Gabon,

Guinée Equatoriale, Mali, Togo, Bénin,.) dont le déficit en matière d'électrifi-cation est important. Ainsi, plusieurs entreprises se sont orientées vers le marché africain pour exporter leur savoir-faire et les produits électriques qui ont fait preuve de qualité.

TRONICA EXPO

Le Maroc conforte sa position en tant que nouveau centre mondial de l’industrie électronique, spécialement la conception et la fabrication des puces électroniques.

ENER EVENT

Dépourvu de ressources énergétiques conventionnelles et engagé dans la voie du développement durable, le Maroc est dans l’obligation de s'orienter vers la recherche et le développement des énergies renouvelables, propres et respectueuses de l'environnement.

Les énergies renouvelables participent à hauteur de 4% au bilan énergétique national et sont à l’origine de prêt de 10% de l’énergie électrique, grâce à l’effort important de mobilisation de la ressource hydraulique ainsi qu’à l’effort d’implantation des premiers parcs éoliens (LPEE mag n° 76).

13ème édition d’elec expo.

La politique « énergies propres »

est en marche avec des objectifs

ambitieux : 12% de mix énergétique

et 12% d efficacité énergétique en 2020


PARTICIPATION DU LPEE AU SÉMINAIRE SUR L’IMPACT DE LA QUALITÉ DANS L’INDUSTRIE DU BÉTON

Le LPEE/CEGT a pris part à ce séminaire organisé le 17 décembre 2019 par Ciments de l’Atlas (CIMAT) en qualité de partenaire. Il a contribué par ailleurs à l’enrichissement du programme de la rencontre par une intervention de Abdellah OUALI, ingénieur, expert en durabilité des bétons au LPEE/CEGT, sous le thème : Apport de l’engagement qualité pour la fabrication des bétons spéciaux : Cas d’intérêt « Le Grand Théâtre de Rabat.

D’autres thématiques ont été pro-grammées lors de cette rencontre notamment :

La Qualité dans l’industrie du béton : Centre de coût ou centre de profit ?

La certification NM et le marquage Cم des produits dérivés du ciment : Apports et Défis.

Perspective de l’industrie du Préfa au Maroc.

Perspective du Béton Prêt à l’Emploi au Maroc.

Planification de la qualité des bétons : de la conception à l’évalu-ation.

La qualité du Ciment au service de la Construction durable.

Maroc, un important potentiel en énergies renouvelables

Notamment pour le solaire et l'éolien en particulier au niveau des zones côtières qui portent sur 3.500 km :

Solaire : un rayonnement moyen de 5 kWh/m²/j.

Eolien : un potentiel éolien de plus de 6000 MW.

Petite Hydraulique : un potentiel significatif pour les microcentrales hydrauliques : plus de 200 sites exploitables.

Biomasse : 9 millions d'hectares de forêts.

La Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables compte aujourd’hui plus de 600 Entreprises adhérentes, représentant plus de 95% de l’activité, produits et services des secteurs électrique, électronique et énergies renouvelables au niveau national. Elle regroupe les professionnels des secteurs qu’elle représente sous forme de cinq composantes :

L’Association des Fabricants de Matériel Electrique (Afem).

L’Association des Installateurs de Matériel Electrique (Aiem).

L’Association des Distributeurs de Matériel Electrique (Adem).

L’Association du Secteur de l‘Electronique (Asel).

L’Association des Industries Solaires et Eoliennes (Amisole).

FENELEC

Événement

CIMAT

Avec ses deux usines de production à Ben Ahmed et à Béni Méllal, entrées en exploitation en 2010 et dotées d’une capacité totalisant 3,2 millions de tonnes, CIMAT se positionne comme un opérateur cimentier national de référence s’inscrivant dans la dynamique de développement national tant sur le plan économique que social et humain. L’engagement pour un développement durable selon Anas SEFRIOUI, président de CIMAT est basé sur un équilibre entre la croissance économique et le respect de l’environnement et s’est matérialisé dans la conception et le choix des équipements des deux unités, par l’adoption des standards internationaux les plus rigoureux en matière de préservation de l’environnement dans l’ensemble de ses différentes composantes.


PARTICIPATION DU LPEE À LA TROISIÈME ÉDITION DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA MOBILITÉ DURABLE

Le LPEE a enrichi ce rendez-vous de haut niveau par deux communications de Houssine EJJAAOUANI, Directeur adjoint et Directeur scientifique du LPEE. L’une portait sur « Liquéfaction des sols : traitement appliquant la rigidité et le drainage des colonnes », l’autre sur « Interaction sol structure ; application aux inclusions rigides ».

Après le succès retentissant des deux dernières éditions, la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a organisé la troisième édition de la Conférence Internationale sur la Mobilité Durable, le 26 novembre 2019 sous le thème : « Transport routier et mobilité durables pour un avenir durable ». Cette Initiative a été lancée par l'ADM en 2016, année à laquelle le Maroc avait organisé la COP 22 à Marrakech.

Cette rencontre a rassemblé plus de 200 conférenciers nationaux et internationaux (experts, opérateurs, investisseurs…) de haut niveau pour débattre des enjeux de la mobilité durable à l’aune des évolutions techn-ologiques de ces dernières années.

L’objectif principal à travers cette conférence internationale est de

sensibiliser les parties prenantes, de mobiliser les acteurs, de partager les expériences, de capitaliser sur les bonnes pratiques et d’accompagner les différentes institutions à prendre des engagements solides en matière de sécurité et de mobilité durable. Aussi, il est question, entre autres, d’explorer les nouveaux mécanismes de financement verts mis en place dans le cadre de la finance climat, d’initier la réflexion pour le développement d’un véritable écosystème autour de la sécurité, du transport routier et de la mobilité durables, de rappeler la position du Maroc et communiquer auprès de la communauté interna-tionale, sur l’engagement du Royaume pour l’environnement, pour la sécurité et pour la mobilité durable.

Les panélistes à travers 3 sessions ont abordé les questions relatives à la mobilité durable, les solutions offertes par les nouvelles technologies entre autres la problématique de la sécurité des routes.

Selon les études menées par l’ONU, « l’Afrique contribue pour moins de 4% aux émissions mondiales de GES et paradoxalement elle est aussi la région la plus vulnérable aux effets négatifs des changements climatiques ». De ce fait, le continent est confronté à la problématique du changement clima-tique, considéré comme l’un des plus importants défis de développement du 21 siècle.

PARTICIPATION DU LPEE/CTR AGADIR-GUELMIM À LA JOURNÉE BTP

Le club BTP de l’ENSA Agadir a réuni les professionnels et acteurs de la chaîne de la construction/BTP lors de sa 4ème édition de la journée BTP qui s’est déroulée le 07 décembre 2019, sous le thème : « Green building : Perspective sur une performance écologique optimale ».

rnée BTP Jou


Dossier

HAUTE TENSION, UN DOMAINE D’EXPERTISE ÉLECTRIQUE DU LPEE, AU SOMMET DE SA MATURITÉ

DEFINITION DES DEUX PHENOMENES ET THEORIE

Tension de pas

La tension de pas est la différence de potentiel entre deux points à la surface du sol, séparés par une distance d’environ 1 m, correspondant à un pas humain, dans la direction du gradient de potentiel maximum (Figure 1).

Cette différence peut devenir poten-tiellement dangereuse, pour une per-sonne circulant dans le voisinage, en cas d’un courant de foudre ou d’un courant de défaut phase-terre.

La mesure de la tension de pas et de toucher dans les postes THT est une pratique au LPEE/CEEE, depuis une dizaine d’années qui a été façonnée par un développement progressif et une recherche dans ce domaine en particulier et dans l’expertise électrique en général. Un investissement important a été également réalisé ces trois dernières années pour le développement entre autres des essais in situ des installations et équipements HTA/HTB.

une structure mise à la terre, et ses pieds (Figure 2).

Cette tension peut devenir poten-tiellement dangereuse pour une personne se tenant à côté d’une structure métallique en cas d’un courant de foudre ou un courant de défaut phase-terre.

Phénomène

La circulation des courants de défaut dans le réseau de mise à la terre (MALT) induit son élévation de potentiel et expose le personnel marchant ou se tenant debout dans cette zone :

A une tension de ‘pas’ apparais-sant entre ses deux jambes.

A une tension de contact au niveau des masses métalliques.

Figure 1.

Figure 3.

Figure 2.

Tension de contact

La tension de contact (ou de toucher) VTouch est la différence de potentiel entre la main d’une personne touchant


Équipements Centre d'Essais et d'Etudes Electriques - LPEE/CEEE.

Le courant de défaut max est déterminé par l’équation :

: facteur de décroissance pour la durée du défaut tf.

: facteur de division du courant de défaut.

I0 : courant de défaut monophasé à la terre.

3I0, c’est le courant maximum de défaut prévu, avec :

Et où :

Rdf : résistance estimée du défaut (supposée nulle).

R0, Rd, Ri : résistances homopolaire, direct et inverse lors d’un défaut dissymétrique (Ω).

X0, Xd, Xi : réactances homopolaire, direct et inverse lors d’un défaut dissymétrique (Ω).

V : tension simple (entre phase-neutre) (V).

Ce courant engendre une augmentation du potentiel de terre, cette élévation de potentiel de la terre EPT, est définie par :

Avec

Et où :

ρ : résistivité du sol (Ω.m).

LT : longueur totale des conducteurs de réseau de terre (m)

e : profondeur d’enfouissement (m).

A : surface de la grille (m2).

Une grille de terre non homogène produira des différences de potentiels, soit à l’intérieur de la station ou bien aux extrémités, et donc circulation d’un faible courant entre les deux pas d’une personne.

Ces faibles courants peuvent causer des effets de santé graves.

Courant tolérable par le corps humain

Pour une personne de poids moyen 50 kg, le courant est donné par la formule :

Pour une personne de poids moyen 70 kg, ce courant devient :

Où

Ib : courant tolérable par le corps humain (A).

SB : constante empirique de Dalziel.

tc : durée de l'exposition en (s).

Les limites

Tensions de contact VT et de pas VS maximales admissibles pour une

Figure 4.

Le risque

Dans des conditions de défaut à la terre typiques, le flux de courant vers la terre produira des gradients de potentiels dans et autour d'une sous-station. La figure 4 montre cet effet pour une sous-station avec une simple grille de mise à la terre rectangulaire dans un sol homogène.


Dossier

personne de poids moyen 50 kg sont définies comme suit :

Pour une personne de poids moyen 70 kg :

Avec :

Cs : facteur de réduction en présence de la couche superficielle.

hs : épaisseur du matériau de la couche de surface de haute résistivité en m.

ρs : résistivité de la couche superficielle (Ω.m).

Modélisation de la tension de pas :

Rc : résistance du corps humain (Ω) (Rc=1000 Ω).

Rp : résistance de terre d'un pied (Ω).

VStep =(Rc+2Rp)IcAvec :

Rp=3ρs*CsRc=1000 Ω Ic= Ib

VStep max = (1000+6 ρs*Cs) √(Sb/tc)

Figure 5.

Figure 6.

Modélisation tension de toucher :

Vtouch =(Rc+Rp/2)Ic

Avec :

Rp=3ρs*CsRc=1000 Ic= Ib

VTouch max= (1000+1.5 ρs*Cs) √(Sb/tc)

ramenée au courant de défaut maximal Idm de la note de calcul selon la formule :

VStep/Touch = Vmesuré*Idm/Iinjecté.

Cette méthode a permis de déceler toute non homogénéité du réseau de terre et toute mauvaise mise en œuvre de la mise à la terre des structures métalliques enfouies dans le sol y compris les clôtures métalliques.

Développement des essais sur équipements et installations HTA et HTB

Le centre d’essais et d’études électriques du LPEE a complété sa gamme de tests et d’essais, in situ, sur les installations et équipements HT (essais de réception avant mise sous tension ou installations existantes dans le cadre du contrôle périodique ou pour l’entretien et la maintenance) :

Essais sur transformateurs

Rapport de transformation.

Résistance d’enroulement.

Résistance dynamique (DRM).

Courant de magnétisation.

Impédance de court-circuit/Réactance de fuite.

Réponse diélectrique et facteur de dissipation (Tan Delta).

Démagnétisation.

Essais sur disjoncteurs

Test des résistances de contact statiques (mesure de micro-ohm). .

Tests des temps de manœuvre.

Analyse des courants bobine et moteur.

Test du minimum de tension.

Test en condition de sous-tension.

Test de la résistance de contact dynamique DRM.

MESURES PRATIQUES DEVELOPPEES, APPORT DU LPEE/CEEE

Pour répondre aux besoins de ses partenaires, le Centre d’Essais et d’Etudes Electriques (CEEE) du LPEE s’est équipé de matériels permettant la mesure de la tension de pas et de toucher moyennant deux méthodes :

Injection à faible courant et à 128Hz

Le LPEE/CEEE a développé et expérimenté la méthode d’injection à faible courant sur les dix dernières années. L’injection est faite à faibles courants avec une fréquence 128 Hz, qui est non multiple de la fréquence du réseau et ses harmoniques et ce, pour éviter tous les problèmes des tensions induites et des influences mutuelles des réseaux avoisinants. Les tensions de pas et de toucher sont ensuite mesurées moyennant des piquets de terre espacés de 1m pour la tension de ‘pas’ ou piquet de terre enfoui à un mètre des structures métalliques pour la tension de toucher.

L’influence mesurée d’une telle simulation et injection est ensuite


Essais de déplacement des contacts principaux.

Essais sur transformateurs de mesure (TC, TT & combiné)

Rapport, charge et polarité.

Erreur de phase et d'amplitude.

Courbe d'excitation.

Résistance d'enroulement.

Charge secondaire.

Tension de tenue diélectrique (2 kV CA).

Continuité de circuit de TC.

Essais sur lignes et câbles

Impédance (facteur k).

Couplage des transformateurs.

Détection et analyse des décharges partielles

Les mesures des décharges partielles conformément à la norme CEI 60270 :

Transformateurs

Postes blindés

Câbles HT

Alternateurs.

Essais sur les installations de mise à la terre

Continuité et équipotentialité.

Impédance de la prise de terre.

Tensions de pas.

Tension de toucher.

Ce développement et nouvelle acquisition de laboratoire mobile d’équipements pour test des instal-lations HT, englobe entre autre une valise d’injection primaire CPC100, le module CP CU1 pour l’injection et le voltmètre HGT1 FFT pour la mesure des tensions de pas et de toucher.

La méthode consiste à injecter dans le réseau de terre un courant allant jusqu’à 100A et mesurer l’élévation de potentiel dans la terre et notamment les tensions de pas et de toucher qui en résultent.

Cette méthode dictée par les normes américaines IEEE - 80 est en cours d’expérimentation au niveau de LPEE/CEEE moyennant cette nouvelle acquisition de matériels.

Cette seconde méthode permettra, entre autre, la comparaison de ses résultats par rapport aux résultats de la première méthode et la validation des méthodes.



de mesure (TC, TT & combiné)

Essais sur disjoncteurs

Essais sur lignes et câbles

Détection et analyse des décharges partielles

Essais sur les installations de mise à la terre

Normes américaines IEEE – 80, en cours

d expérimentation au niveau

de LPEE/CEEE


Dossier

QUELQUES PROJETS TRAITES PAR LE LPEE/CEEE DURANT LES TROIS DERNIERES ANNEES

Poste d’évacuation 33/225KV parc éolien de Midelt.

Poste 225/60KV Hssain Sala El Jadida.

Poste 225/11KV LafargeHolcim.

Poste 225/22KV de Berrchid III.

Poste 33/225KV d'Aftissat Boujdour.

Poste 225KV/400KV d’Agadir.

Poste Khalladi 225KV/33KV- Tanger

Poste esterne 225KV de Noor IV Ouarzazate.

Poste 225/22KV Noor Laâyoune.

CAS PRATIQUE

Hypothèses :

Courant de court-circuit triphasé symétrique I = 40 kA.

Fréquence du réseau f = 50 Hz.

Durée du court-circuit tc = 0.3s.

Résistivité du matériau de surface ρs= 3000 Ω.m.

Résistivité du sol ρ= 559.17 Ω.m.

Poids corporel P=70 Kg.

Résultats (selon les formules de la norme IEEE-80) :

Résistance théorique de la prise de terre : 0.07 ohm.

Quelques mesures relevées sur le site conformément à la procédure et méthode développées :

La mise en œuvre de la terre soulevait selon ces mesures des non conformités pouvant induire, en cas de défaut à la terre, des tensions de toucher supérieures aux limites préconisées.

A la suite de la reprise de ces mises à la terre par l’entreprise de travaux, le CEEE a remesuré selon la même procédure les tensions de toucher qui ont donné les valeurs suivantes :

Exemple de représentation graphique des tensions de pas mesurées selon une direction définie :

Les tensions de pas n’excèdent pas la valeur limite calculée de 3171V.

GiS Tr1

Tension de Toucher maximum admissible (V) 951.6 951.6

Tension de pas maximum admissible (V) 3171.75 3171.05

PoinT de

meSure n°déSiGnaTion

Sur Plan TenSion Toucher meSurée (V)

TenSion limiTe (V)

conforme/non conforme remarqueS

1 a 1094.17 951.6 nc -

2 b 1718.89 951.6 nc -

3 c 1267.91 951.6 nc -

4 d 901,95 951.6 c -

5 E 1382.5 951.6 NC -

6 F 1426.86 951.6 nc -

PoinT de

meSure n°déSiGnaTion

Sur Plan TenSion Toucher meSurée (V)

TenSion limiTe (V)

conforme/non conforme remarqueS

1 a 866,41 951.6 c poinT mesuré lors de la leVée de réserVe

2 b 350,45 951.6 c poinT mesuré lors de la leVée de réserVe

3 c 765,79 951.6 c poinT mesuré lors de la leVée de réserVe

5 E 919,61 951.6 C poinT mesuré lors de la leVée de réserVe

6 F 892,40 951.6 c poinT mesuré lors de la leVée de réserVe

Tension de pas (Xv;Y) ramenée au courant de défaut max.


References documentaires :

IEEE Guide for Safety in AC Substation Grounding- IEEE Std 80-2000.

Thèse Contribution à l'Optimisa-tion des Systèmes de Mise à la Terre par Algorithme Génétique & Essaim Particulaire KEMARI Youcef.

Thèse évaluation de l'effet de la mer et du contrepoids sur le profil de la tension d'un système de mise à la terre d'une ligne de transport d'énergie à haute tension dans un sol résistif de SEMAAN GEORGES.

ECLAIRAGE

Le réseau électrique peut être facilement comparé à un réseau routier, il a ses autoroutes, ses voies nationales et départementales. Une fois produite, l’électricité doit être transportée et distribuée jusqu’au consommateur. Pour cela, on distingue le réseau de transport et le réseau de distribution.

Le réseau de transport : lignes très haute et haute tension

Il est constitué de deux types de lignes : les lignes très haute tension (THT) et les lignes haute tension (HT).

Les lignes THT permettent de transporter de grandes quantités d’électricité sur de longues distances

avec des pertes minimales. Ces lignes, dont la tension est supérieure à 100 kilovolts (kV) constituent le réseau de grand transport ou d’interconnexion. Elles permettent de relier les régions et les pays entre eux ainsi que d’alimenter directement les grandes zones urbaines. La majorité des lignes THT ont une tension de 400 kV.

Les lignes HT constituent le réseau de répartition ou d’alimentation régionale et permettent le transport à l’échelle régionale ou locale. Elles acheminent l’électricité aux industries lourdes, aux grands consommateurs électriques comme les transports ferroviaires et font le lien avec le second réseau. Leur tension est comprise entre 10kV et 100kV.

Le réseau de distribution : lignes moyenne et basse tension

Tout comme le premier, ce réseau est constitué de deux types de lignes : les lignes moyenne tension (MT) et les lignes basse tension (BT).

Les lignes moyenne tension permettent le transport de l’électricité à l’échelle

locale vers les petites industries, les PME et les commerces. Elles font également le lien entre les clients et les postes de transformations des compagnies de distribution du courant. Les lignes MT ont une tension comprise entre 15kV et 30kV.

Les lignes basse tension sont les plus petites lignes du réseau. Leur tension est de 230V ou 400V. Ce sont celles qui nous servent tous les jours pour alimenter nos appareils ménagers. Elles permettent donc la distribution d’énergie électrique vers les ménages et les artisans.

On distingue deux catégories de hautes tensions :

Le domaine haute tension A (ou HTA), ou moyenne tension (MT), concerne les installations électriques dans lesquelles la tension :

• excède 1 000 volts sans dépasser 50 000 volts en courant alternatif,

• ou excède 1 500 volts sans dépasser 75 000 volts en courant continu.

Équipements Centre d'Essais et d'Etudes Electriques - LPEE/CEEE.

Enceinte climatique - LPEE/CEEE.


Dossier

AVIS D’EXPERT

Le LPEE, et tout particulièrement son Centre d’Essais et d’Etudes Electriques (CEEE), restent fidèles au rendez-vous du salon Elec Expo auquel ils participent à chaque édition. C’est une occasion pour nous d’aller à la rencontre des industriels marocains et étrangers également pour s’informer des nouveautés dans notre secteur d’une part, mais c’est aussi une opportunité pour ces entreprises de découvrir les nouvelles solutions offertes par le LPEE/CEEE dans les domaines des essais, études et expertises sur les produits et installations électriques.

Le LPEE/CEEE s’inscrit dans une dynamique de développement continu de ses activités ; on cherche toujours à se moderniser et assurer une veille sur les nouveautés du marché, notamment en termes de normalisation, de méthodes et de matériel d’essais, tout en restant en permanence à l’écoute de nos clients et de leurs besoins en perpétuelle évolution voire mutation.

Dans cette perspective, nous avons mis le focus cette année sur les produits, équipements et installations haute tension avec un budget consacré en matériel qui dépasse les 3 millions de dirhams pour pouvoir répondre à la demande de nos partenaires, à savoir l’ONEE branche électricité et les installateurs marocains et étrangers opérant au Maroc.

Nous avons également développé notre expertise en matière de contrôle des paratonnerres et parafoudres à travers l’acquisition d’un nouvel équipement dédié, ainsi qu’en matière d’essais sur les batteries de téléphones cellulaires, en partenariat avec le ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Économie Verte et Numérique avec lequel nous avons réalisé une campagne de communication ciblée sur cette thématique.

Le champ des réalisations est vaste mais je me contente de ces exemples significatifs car comme je l’ai dit la dynamique du développement est continue pour être toujours à la page et pouvoir répondre efficacement à la demande voire l’anticiper

Propos recueillis lors de la participation du LPEE/CEEE à la 13ème édition du salon Elec Expo, organisé par la FENELEC du 30 octobre au 02 novembre 2019, à la Foire Internationale de Casablanca.

Mohammed FARSI, Directeur du LPEE/CEEE

Le domaine haute tension B (ou HTB) concerne les installations électriques dans lesquelles la tension :

• excède 50 000 volts en courant alternatif,

• ou excède 75 000 volts en courant continu.

Le courant alternatif (qui peut être abrégé par CA)n 1 est un courant électrique périodique qui change de sens deux fois par période et qui transporte des quantités d'électricité alternativement égales dans un sens et dans l'autre1. Un courant alternatif a donc une composante continue (valeur moyenne) nulle.

Le courant continu1 ou CC1 (DC pour direct current en anglais1) est un courant électrique dont l'intensité est indépendante du temps (constante). C'est, par exemple, le type de courant délivré par les piles ou les accumulateurs2.

Coin noir - LPEE/CEEE.


AMÉNAGEMENT DE LA RN9 RELIANT MARRAKECH À OUARZAZATE, UN CHANTIER QUI MOBILISE LE LPEE/CTR MARRAKECH

ceT axe routier reliant Marrakech à Ouarzazate revêt une impor-tance stratégique du fait qu’il

représente l’axe principal qui traverse la chaîne montagneuse du grand Atlas et qui assure la liaison entre le Nord et les Provinces situées au Sud-Est du Royaume. Les différents lots por-tent sur :

Lot 1 : dédoublement de la route entre Marrakech et Ait Ourir entre les PK 253 et 272, sur une longueur de 18 Km, pour un coût global de 153 millions de dirhams. Les travaux de la route sont achevés, et l’état d’avancement des travaux de reconstruction et de dédoublement du pont sur Oued Ghmat au PK 262 est à 30%.

Lot 2 : aménagement et renforcement de la voie de contournement de la ville Ait Ourir entre les PK 273 et 278 sur une longueur d’environ 5 Km pour un coût de 54 millions de dirhams et

Le LPEE via son CTR Marrakech, comme dans tous les projets structurants relevant de ses compétences, contribue activement à la réalisation de ce projet en mettant à la disposition de l’entreprise et du Maître d’Ouvrage tous les moyens humains et matériels nécessaires aux contrôles et essais ad hoc.

Aperçu site du chantier RN9 Marrakech - Ouarzazate.

PublicationChantiers et régions

dont les travaux d’aménagement de la route sont achevés.

Lot 3 : aménagement, renforcement et amélioration du tracé de section reliant Ait ourir et Toufliht entre les PK 278 et 304 sur une longueur de 26 Km, pour un coût global de 238 millions de dirhams. Ce lot est en phase d’étude, le lancement de l’appel d’offres des travaux de réalisation est prévu dans les prochaines semaines.

Lot 4 : aménagement, renforcement et amélioration du tracé de la section reliant Toufliht et Taddart entre les PK

304 et 335 sur une longueur de 30,5 Km pour un coût global de 413 millions de dirhams, l’état d’avancement des travaux de ce lot est à 65%.

Lot 5 : élargissement et amélioration du tracé avec la création de la 3ème voie entre Taddart 2 et le col de Tichka entre les PK 335 et 348, sur une longueur de 13,5 km pour un coût global de 202 millions de dirhams, les travaux sont achevés en novembre 2016 et les travaux complémentaires de confortement de l’environnement de cette section ont atteint un avancement de 90%.

C'est un axe principal qui traverse

la chaîne montagneuse du grand Atlas


Etudes géotechniques complé-mentaires des murs de soutènement.

Avis géotechniques portant sur les stabilités de talus.

Avis géotechniques sur les dépôts devant recevoir les déblais excéden-taires du chantier.

Réceptions géotechniques des talus après terrassements et récep-tion de fouilles des ouvrages.

Etude géotechnique complé-mentaire des butes des déblais.

Etudes complémentaires des remblais rasants.

Essais de laboratoire et in situ

Afin d’accompagner le chantier dans des conditions optimales, un Laboratoire de chantier a été équipé sur place pour répondre à toutes les exigences des essais nécessaires selon les normes en vigueur :

Etude de formulation des bétons.

Etude de formulation du BBSG et la GBB (niveau 2 et niveau 4).

Etablissement des fuseaux de régularité de fabrication des graves et granulats.

Planches d’essai de compactage des remblais et des Graves non traitées.

Abdelkader AMARA, ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, en visite le lundi 30 septembre 2019 aux chantiers d’aménagement de la RN9 reliant Marrakech à Ouarzazate.

MISSIONS DU LPEE SUR CET AXE ROUTIER STRATÉGIQUE

L’intervention du LPEE sur le chantier en question est régie, soit par une con-vention avec l’Entreprise adjudicataire assurant ainsi le contrôle externe, soit par un marché public avec le Maître d’Ouvrage pour assurer les prestations du contrôle extérieur.

Natures des interventions

Pour les besoins du projet, le LPEE : CTR Marrakech a mis à la disposition de l’Entreprise et du M.O toutes les compétences techniques et les moyens matériels pour l’accompagnement du projet :

Etudes et expertises

Expertises pour les glissements de terrain.

Lot 6 : aménagement, renforcement et amélioration du tracé de la section reliant le col de Tichka et Amerzgane entre les PK 348 et 403 sur une longueur de 54,5 Km, pour un coût global de 477 millions de dirhams et dont l’état d’avancement des travaux de l’aménagement de la route est à 18%.

Lot 7 : aménagement, renforcement et amélioration du tracé de la section reliant Amerzgane et Ait Zineb entre les PK 403 et 413 sur une longueur de 10 Km pour un coût global de 65,4 millions de dirhams et dont les travaux de l’aménagement de la route sont en cours de démarrage.

Lot 8 : dédoublement de la section reliant Ait Zineb et Ouarzazate entre les PK 413 et 431 sur une longueur de 18 Km pour un coût global de 229 millions de dirhams, ledit lot est en phase finale d’études du projet d’exécution.

Financé en totalité par le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, le coût global de ce projet s’élève à 1831 millions de dirhams portant sur un linéaire de 177 Km avec construction et reconstruction de 24 ponts ainsi que le traitement de plusieurs points de glissement.

La date d achèvement de ce projet structurant

est prévue en 2022


Identification des matériaux de remblai.

Identification des graves non traitées pour couche de fondation et couche de base.

Contrôle de compactage à l’aide de densitomètre à membrane et/ou du gamma-densimètre.

Contrôle de la qualité des enrobés (caractéristiques du produit, compacité, hauteur de sable) et de ses constituants.

Contrôle de la qualité des bétons (compression + traction) et de ses constituants.

Essais de traction et de flexion sur fils de gabion (CEMGI).

Essais sur géotextile (CEMGI).


Réception des compacteurs (CERIT).

Vérification des postes d’enrobé et des centrales à béton.

Essais sur enrochements.

Qualification des matériaux d’oued à exploiter.

Contraintes particulières du chantier

Comme il a été dit auparavant, la route nationale N° 9 traverse le haut Atlas occidental au col de TICHKA qui culmine à 2300 m, ce qui signifie que le tracé est caractérisé par des spécificités et contraintes particulières inhérentes au contexte montagneux du chantier.

En outre, l’élargissement de la plate-forme à 12 m, les rectifications du tracé et l’ouverture de plusieurs sites propres ont engendré des travaux de terrassements assez conséquents dans des facies géologiques volcano-sédimentaires et métamorphiques de compétences et de structures variées, ce qui a occasionné des instabilités de terrain (glissements, chute de blocs, écroulements).

Cependant et malgré ces diverses contraintes, l’équipe du LPEE/CTR de Marrakech relève au fil du chantier ce défi et accompagne l’exécution des travaux en ayant recours au réseau LPEE avec toutes ses composantes humaines et matérielles (Logistique, expertises, centres spécialisés. Etc...).

LE CHANTIER RN9 MARRAKECH-OUARZAZATE ET LES CONTRAINTES NATURELLES DU SITE EN IMAGES

RN9 Marrakech - Ouarzazate



ÉTAT D’AVANCEMENT DE LA RÉALISATION DES GRANDS BARRAGES EN COURS

la réunion sus-citée s’est dérou-lée en présence des responsables d’aménagements temporaires

de ces ouvrages et a été consacrée à l’examen de l’état d’avancement des travaux de réalisation des ouvrages en question, ainsi qu’aux mesures admin-istratives, techniques et financières à entreprendre afin d’assurer l’achève-ment des travaux y afférents dans les meilleurs délais.

Il s’agit de 18 grands barrages, répartis sur plusieurs provinces à travers le Royaume, qui permettront d’assurer le stockage d’un volume total d’eau avoisinant les 4 milliards de mètres cubes, avec un coût global de 20,6 milliards de dirhams.

Lors de cette réunion, Abdelkader AMARA a mis en exergue la place importante qu’occupe la construction des barrages dans cette politique de l’eau, à travers notamment la mobilisation des ressources en eau, surtout eu égard aux changements climatiques que connaît la région.Abdelkader AMARA a également insisté sur l’importance d’entreprendre toutes les mesures possibles et a appelé à renforcer la coordination entre les différents intervenants aux niveaux central et territorial, à savoir l’Administration, les entreprises, les

L’état d’avancement de réalisation des grands barrages a été au centre d’une réunion tenue à Rabat fin septembre 2019 et présidée par le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader AMARA. Le LPEE accompagne ces grands chantiers dès leur genèse, L’une des dernières visites à laquelle le LPEE a pris part est celle du barrage de Tiddas, organisée par le Comité Marocain des Barrages (CMB).

Axe du barrage Tiddas (photo prise à partir de la rive gauche).

bureaux d’études, les laboratoires, les autorités locales et les représentants de la population, dans le but de dépasser les contraintes et les difficultés entravant l’avancement des travaux au niveau desdits ouvrages, dans la perspective d’achever leur réalisation dans les délais prévus.

Dans ce sens, le ministre a souligné le rôle fondamental des opérations de sensibilisation du citoyen sur le comportement à adopter vis-à-vis de cette ressource vitale qu’est l’eau, dont la mobilisation est confrontée à plusieurs problématiques à l’échelle nationale, régionale et internationale.

Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’adopter une approche proactive concernant les projets futurs, nota-mment ceux du Programme Prioritaire d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2019-2026, préparé sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, et présenté à l’occasion de différentes réunions présidées par le souverain.

Barrage Dar Khroufa dans la province de Larache : les travaux sont achevés.

Barrage Charif Al Idrissi dans la province de Tétouan : les travaux sont achevés.

Barrage Tamaloute dans la prov-ince de Midelt : les travaux sont achevés.

Barrage Oueljet Es Soltane dans la province de Khémisset : travaux avancés à 99.6%

Barrage Timkit dans la province d’Errachidia : travaux avancés à 99%.

Barrage Kaddoussa dans la province d’Errachidia : travaux avancés à 75%.

Barrage El Kharroub dans les provinces de Larache et Tétouan : travaux avancés à 73%.

Barrage Sidi Abdellah dans la province de Taroudant : travaux avancés à 65%.

Barrage M’dez dans les provinces de Sefrou et Boulemane : travaux avancés à 55%.


Le chantier du barrage Tiddas permettra de créer environ 400 000 jour-emploi pour la main d'œuvre ordinaire et spécialisée.

Coût et financement du projet

Le coût global des travaux du barrage est estimé à 1.400 millions de dirhams. Ce coût englobe les travaux de génie civil et d'injections, les équipements électromécaniques, l'acquisition des terrains ainsi que les études et le contrôle des travaux. Le projet est financé par le budget général de l'Etat.

Intervenants dans le projet

Maître d’Ouvrage : ministère de l'Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau - Direction des Aménagements Hydrauliques.

Ingénieur conseil : Bureau d'étude Conseil, Ingénierie et Développe-ment-CID.

Contrôle des travaux : Laboratoire Public d'Essais et d’Études.

Travaux de génie civil : Société Générale des Travaux du Maroc (SGTM).

Travails électromécaniques : Société AICM.

(Pour plus de détails sur ce projet LPEE magazine n°79).

Abdelkader AMARA ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a présidé, le mardi 17 septembre 2019, une réunion consacrée à l’état d’avancement des travaux de réalisation des grands barrages.

d’Errachidia et Oueljet Es Soltane dans la province de Khémisset sera effectuée avant la fin de l’année 2019.

VISITE DU BARRAGE TIDDAS EN NOVEMBRE 2019

Le Comité Marocain des Barrages a organisé sous l'égide du ministère de l'Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau - Département de l'eau, une visite au chantier du barrage Tiddas en novembre 2019.

Situation

Le site du barrage Tiddas se trouve sur l'Oued Bouregreg à environ 60 Km à l'amont du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah et environ 5 Km à vol d'oiseau à l'ouest du village Tiddas.

Objectifs

Alimentation en eau potable et indus-trielle de la région Rabat-Casablanca ; amélioration la régularisation des ap-ports du barrage SMBA ; renforcement de production de l'énergie électrique ; protection des périmètres aval contre les inondations.

Délai des travaux

Les travaux de réalisation du barrage Tiddas s'étaleront sur une durée de 56 mois et seront achevés en 2021 .

Barrage Agdez dans la province de Zagora : travaux avancés à 38%.

Barrage Tiddas dans la province de Khémisset : travaux avancés à 30%.

Barrage Ghiss dans la province d’Al Hoceima : travaux avancés à 24%.

Barrage Essakia El Hamra dans la province de Laayoune : travaux avancés à 18%.

Barrage Targa Ou Madi dans la province de Guercif : travaux avancés à 15%.

Barrage Toudgha dans la province de Tinghir : travaux avancés à 15%.

Barrage Fask dans la province de Guelmim : travaux avancés à 13%.

Barrage Boulaaouane dans la province de Chichaoua : démarrage des travaux.

Barrage Ait Ziat dans la province d’El Haouz : démarrage des travaux.

Les travaux démarreront également au niveau des barrages Boulaaoune (Chichoua) et Ait Ziat (El Haouz).

La mise en eau des barrages Dar Khroufa dans la province de Larache, Charif Al Idrissi dans la province de Tétouan et Tamaloute dans la province de Midelt a été opérée. De même, la mise en eau des barrages Timkit dans la province


PublicationInternational

LE LPEE AU 26 ME CONGRÈS MONDIAL DE LA ROUTE À ABOU DHABI

le Royaume a été représenté par une délégation conduite par Khalid CHERKAOUI, Secrétaire

Général du ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, un stand a accompagné l'évènement.

Ce rendez-vous, organisé du 06 au 11 octobre 2019, par le département des transports d'Abou Dhabi et l'Association Mondiale de la Route (AIPCR), est marqué par la participation de près de 5000 experts dans le domaine routier. Il a accueilli des délégations de plusieurs pays et des stands, outre 200 exposants représentant les plus grandes compagnies internationales et pas moins de 40 ministres.

Les travaux du 26ème Congrès Mondial de la Route se sont ouverts, dimanche 06 octobre 2019 à Abou Dhabi, avec la participation des délégations représentant plusieurs pays à travers le monde, dont le Maroc. Une importante délégation du LPEE était au rendez-vous pour partager sa longue expérience et son expertise de pointe dans le domaine de l’infrastructure routière.

Participation du Maroc aux travaux du 26ème Congrès Mondial de la Route à Abou Dhabi.

Dans une déclaration à l'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), Khalid CHERKAOUI a souligné que la participation du Maroc à cet évènement mondial ambitionne de mettre en avant l'expérience marocaine distinguée en matière de routes et autoroutes, notant que ce congrès offre l'occasion aux membres de la délégation marocaine, composée de responsables du ministère et de professionnels, de tenir des rencontres avec leurs homologues des autres pays pour faire connaître les chantiers

concrétisés dans le Royaume et les perspectives de développement des infrastructures dans le pays.

La délégation a participé aussi à des colloques et rencontres organisés dans le cadre de ce congrès pour débattre des défis auxquels est confronté le secteur du transport routier, notamment les changements climatiques et la mobilité durable tels le développement des véhicules électriques et les innovations dans ce domaine, a-t-il ajouté.

Une occasion pour mettre en avant l'expérience et savoir-

faire marocains distingués en matière

de routes et autoroutes


Le Maroc, membre actif de l'Association mondiale de la Route, dispose de 60000 km de routes classées dont 40000 km goudronnées, d'un réseau autoroutier de 1800 km et 1200 km de voies express, outre des infrastructures importantes dans le domaine des chemins de fer notamment le train à grand vitesse (TGV), des ports et aéroports et plateformes logistiques, a-t-il relevé.

PARTICIPATION DU LPEE

La participation à cet évènement mondial a pour objectif de représenter le laboratoire LPEE auprès de la délégation marocaine aux côtés des délégués du ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de

au Centre Expérimental des Grands Travaux (LPEE/CEGT).

Moammed LIZOUL et Ahmed ZLAYJI, ingénieurs au Centre d’Etudes et de Recherches des Infrastructures de Transports (LPEE/CERIT).

Abdelaaziz ELKHAYARI, ingénieur au Centre Technique régional de Fès-Meknès (LPEE/CTR Fès-Meknès).

MOMENTS FORTSDE LA MISSION DU LPEE

Rencontre avec l’ambassadeur marocain aux Emirats Arabes Unis et sa visite au Stand du ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, installé au congrès.

Rencontre avec les représentants de la société CEREMA en tant qu'experts sur les problématiques d'environnement, d’infrastructure, de climat et d'énergie dans le but d’établir un contrat de partenariat dans le futur.

Présentation par Khalid EL AZDI d’une contribution dans le cadre des séances programmées le 08/10/2019, sous le thème « Performances des EME et BBME : bilan des études de formulation » (voir aperçu du contenu pages suivantes).

Membres de la délégation du LPEE conduite par Mustapha FARES, DG du LPEE.

Participation du Maroc aux travaux du 26ème Congrès Mondial de la Route à Abou Dhabi.

l’Eau et des autres bureaux d’études marocains pour mettre en avant l'expérience marocaine notoire en matière d’infrastructures de transport.

DÉLÉGATION DU LPEE

Mustapha FARES, Directeur Général du LPEE.

Khalid EL AZDI, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches des Infrastructures de Transports (LPEE/CERIT).

Lahoucine OUJAA, Directeur du Centre Technique Régional de Laâyoune-Ed Dakhla (LPEE/CTR Laâyoune-Ed Dakhla).

Mohammed El OUARDI, Abdellah OUALI et Abdelhak SABIHI, ingénieurs


PERFORMANCES DES EME ET BBME BILAN DES ÉTUDES DE FORMULATION

INTRODUCTION

Les EME et BBME sont venus répondre à un besoin lié à l’accroissement du tra-fic, à son agressivité, à l’indisponibilité des matériaux, … La formulation de ce type d’enrobés est réalisée en suivant un processus de laboratoire visant à rechercher la composition optimale permettant d’atteindre les meilleures performances possibles ou du moins les exigences fixées par les cahiers des charges ou les normes produits correspondantes.

Quel est ce processus ? Quels résultats obtient-on ? Quels enseignements à tirer des données disponibles ?

DÉMARCHE DE L’ÉTUDE DE FORMULATION

Objet : définir la composition granulaire, le pourcentage de liant et éventuellement celui des ajouts permettant d’atteindre les perfor-mances requises. Après une première phase d’identification des intrants, l’épreuve de formulation comprend des séquences d’essai adaptées. Ain-si, il est possible de distinguer quatre niveaux de formulation :

Niveau 4 : prend en compte la résistance à la fatigue.

Niveau 3 : introduit en plus un essai à caractère structurel, la détermination du module de rigidité dans des conditions fixées.

Niveau 2 : comprend les essais de niveau 1, complétés par un essai d’orniérage. Il correspond aux formules destinées à des chaussées soumises à des contraintes particulières, en relation avec des problèmes d’orniérage tel le cas d’une chaussée supportant un

BILAN DES ÉTUDESDE FORMULATION

Il s’agit de l’analyse et l’exploitation des données issues des études réalisées entre 2013 et 2017, à l’occasion de divers chantiers et à travers tout le Maroc. Un ensemble de 50 études de formulation a été examiné, portant sur les produits bitumineux suivants :

19 études de formulation d’EME 0/14.

11 études de formulation de BBME 0/10.

20 études de formulation de BBME 0/14.

Pour chacune des études mentionnées, ont été examinés successivement :

Sur le plan du mélange minéral : les pourcentages des différents gran-ulats, le pourcentage des agrégats d’apport, les ajouts de ciment ou de filler.

Sur le plan du liant utilisé : sa classe, sa pénétrabilité, son point de ramollissement bille et anneau, son retour élastique quand cela est req-uis ainsi que le pourcentage adopté dans le mélange et le module de richesse correspondant.

Sur le plan des performances mécaniques : les caractéristiques Duriez, PCG, orniérage, module et fatigue.

CONCLUSION

Mener des études de formulation pour les produits type EME et BBME suppose la réalisation d’un nombre considérable d’essais allant de l’iden-tification des matériaux de base

trafic élevé, un trafic lent, canalisé ou en épaisseur forte.

Niveau 1 : consiste à examiner le pourcentage des vides à la Presse à cisaillement giratoire et la tenue à l’eau du mélange. Le niveau 1 est suffisant dans les cas courants de trafics faibles ou moyens sans sollicitation particulière.

Niveau 0 correspond à la phase d’identification des matériaux de base et la composition du mélange granulaire.

PublicationInternational


jusqu’à l’évaluation des performanc-es mécaniques des dits produits. Le délai et le coût de ces études est à prendre en compte lors de la planifi-cation des travaux.

Le secteur des granulats et des liants hydrocarbonés étant, pour le moment assez peu organisé en termes de régularité de fabrication, les entreprises sont amenées, pour chaque chantier de procéder à une nouvelle étude de formulation. Ceci ne permet pas la réutilisation de formules préétablies pouvant amener à optimiser les délais et coûts de ces études.

Les données précédemment exposées et qui découlent des études de formulation réalisées au cours des cinq dernières années au LPEE permettent de conclure ce qui suit :

• L’étude de la compactabilité à la PCG est une étape importante qui permet de faire un premier choix de la composition à tester. Cet essai ne présente pas, en général, une difficulté particulière puisqu’on arrive assez aisément à varier deux paramètres (la proportion de la fraction sab-leuse et le pourcentage en bitume) pour aboutir à une formule compactable. Il est à noter que l’on est amené parfois à déroger aux valeurs de consignes dans l’objectif d’améliorer les performances mécaniques de l’enrobé.

• L’essai de sensibilité à l’eau, ne paraît pas, sur la base des études réalisées, être un essai suffisamment discriminant à même de permettre le choix entre plusieurs formules. Les

valeurs obtenues sont toujours bonnes. Par contre, il nous semble plus pertinent, pour l’évaluation de la sensibilité à l’eau, de vérifier l’affinité liant-granulat à travers l’essai d’adhésivité.

• Le recours à des formules présentant moins de 50% de sable et un passant à 2 mm ne dépassant pas 30% a permis de s’affranchir du phénomène d’orniérage en adoptant des formules rugueuses présentant un bon frottement interne. Les résultats obtenus sont toujours satisfaisants.

• Les performances mécaniques : module et fatigue, ne sont pas toujours facilement atteintes et plusieurs tentatives sont souvent nécessaires pour y arriver. Il est à préciser que :

Le module de l’EME fixé à 14 000 MPa est généralement atteint surtout quand on a recours à un bitume dur. La résistance à la fatigue, quand elle est demandée, est plus ou moins facilement obtenue.

Le module du BBME fixé à 12 000 MPa est, quant à lui, plus difficilement atteignable et l’ét-endue des valeurs obtenues est importante (7 000 à 12 000 MPa). Les formules validées l’ont été avec des valeurs dépassant de très peu 12 000 MPa. Sur ce point et devant cette difficulté, se pose la question de la pertinence de cette spécification ou du moins son niveau si l’on considère que cet enrobé est destiné à la couche de roulement. Pour cette dernière, il nous semble que la résistance à l’orniérage,

en plus d’être nécessaire, est suffisante pour assurer un bon comportement de la couche de roulement. La recherche de couches trop rigides en surface peut d’ailleurs conduire à un vieillissement plus rapide et une fissuration par le haut de ce type d’enrobés.

RECOMMANDATIONS

Mieux tenir compte du délai et du coût des études de formulation dans la planification et l’exécution des travaux.

Encourager l’organisation des car-rières et des usines de modification des liants pour assurer une régularité à même de favoriser le recours à des formules pré-étudiées. Une simple vérification des intrants avec quelques essais mécaniques pourraient être dans ce cas suffisante.

Réfléchir sur les spécifications à adopter notamment en ce qui concerne le module exigé pour les BBME. Les études de dimensionne-ment ou les études de variantes se feront alors sur la base des valeurs de module arrêtées.

BIBLIOGRAPHIE

USIRF, « Les enrobés bitumineux » Editions RGRA.

NF EN 98-140 « Couches d’assises : enrobés à module élevé ».

NF EN 98-141 « Couches de roulement e couches de liaison : bétons bitumineux à module élevé ».

Extraits de la présentation de Khalid El AZDI au 26ème Congrès Mondial de la Route à Abou Dhabi, octobre 2019.


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SALON DES SOLUTIONS ET TECHNOLOGIES DES PROFESSIONNELS DE L'ASPHALTE ET DE L'INFRASTRUCTURE ROUTIÈRE

Un espace de rencontres, d'échanges et de débats ouvert pour donner le maximum d'information aux jeunes afin de les accompagner dans leur choix d'études et de carrières.

Les Professionnels peuvent partager leurs expériences, faire des conven-tions de partenariats et d'échanges, réaliser des opportunités de coopéra-tion et de développement. Ce forum constitue un carrefour du recrute-ment, de l'emploi et des métiers.

Secteurs concernés : Génie Civil, aménagement urbain, routes, ponts et tunnels, bâtiment et construction, équipements pour lieux de loisirs, ges-tion et traitement de l'eau, gestion des déchets, recyclage, protection de l'en-vironnement.

Cet événement est le rendez-vous le plus important permettant de découvrir et d'apprécier toutes les nouveautés du secteur des infrastruc-tures routières : des matériaux, des innovations technologiques, la nou-velle réglementation européenne et les derniers objectifs et projets des techniciens et chercheurs pour la construction de routes toujours plus sûres, efficaces et respectueuses de l'environnement.

DU 25 AU 27 FÉVRIER 2020, AU PARC D'EXPOSITION DE L'OFFICE DES CHANGES (CICEC), CASABLANCA

SALON INTERNATIONAL DE L'ÉNERGIE SOLAIRE ET DE L'EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AU MAROC

SOLAIRE EXPO MAROC est une plateforme B to B adéquate et cohérente pour créer, développer et présenter des solutions pour les acteurs et les amateurs de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique, en permettant de présenter les innovations techniques et les dernières tendances, développer un marché à l’international, en particulier au Maroc et en Afrique.

FÉVRIER 2020, PARC D'EXPOSITION DE L'OFFICE DES CHANGES (CICEC), CASABLANCA

SALON MAROCAIN INTERNATIONAL DU MARBRE ET DE LA PIERRE NATURELLE

Maroc Stone, une Foire Internationale du marbre et des produits en pierre naturelle au Maroc, organisé par Pyramids Group Fair.


DU 1 AU 2 AVRIL 2020, À L’ESPACE GRANDE ARCHE - PARIS - LA DÉFENSE-FRANCE

DU 7 AU 9 AVRIL 2020,AU PARC D'EXPOSITION DE L'OFFICE DES CHANGES (CICEC) CASABLANCA

32ÈME ÉDITION DU SALON DES SOLUTIONS EN ANALYSE INDUSTRIELLE

CONGRÈS ET SALON POUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS ET L'OPTIMISATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Avec des leviers de croissance tels que l’évolution des réglementations, la recherche de l’efficacité énergétique, la quête de teneurs toujours plus faibles en qualité de l’air, le marché mondial de l’analyse industrielle connaît une jolie embellie : +5,7% (CAGR) entre 2016 et 2021, à 4,06 milliards de dollars, pour le marché mondial des analyseurs

Chaque année, Casablanca, la cap-itale économique du Royaume du Maroc, accueille Préventica pour son Congrès / Salon dédié à la maîtrise globale des risques, véritable carrefour de rencontres entre professionnels. Cet événement de 3 jours, rassemble à la fois des acteurs institutionnels, des entreprises, des collectivités territo-riales et des experts terrain. En com-plément des entreprises marocaines qui demeurent majoritaires, Préventica Maroc développe sa position interna-tionale au fil des années à travers la présence de nombreux participants étrangers. Pour l’édition 2018, 30 pays étaient représentés à travers des per-sonnalités, partenaires, conférenciers, exposants et visiteurs, tels que Séné-gal, Tunisie, Côte d’Ivoire, Niger, Cam-eroun, Egypte, Espagne, Italie, France… mais aussi Chine, Canada, Etats-Unis et Emirats Arabes Unis.

DU 25 AU 26 MARS 2020,CITÉ CENTRE DE CONGRÈS LYON FRANCE

DU 7 AU 9 AVRIL 2020, À L’OFFICE DES FOIRES ET EXPOSITIONS DE CASABLANCA (OFEC)

DU 4 AU 6 JUIN 2020, À BORDEAUX (FRANCE)

SALON DES FOURNISSEURS DE MATÉRIELS ET SERVICES POUR LE LABORATOIRE

SALON INTERNATIONAL DE LA LOGISTIQUE AU MAROC

28E ÉDITION DES SOMMETS AFRIQUE-FRANCE

Ce salon cible tout l’écosystème du laboratoire : grandes, moyennes et pe-tites entreprises, startups, chercheurs, étudiants, sociétés savantes mais aussi acheteurs et techniciens de laboratoire du secteur public ou des industries pharmaceutiques, chimiques, agroa-limentaires, cosmétiques et des biotechnologies 63% Secteur Privé : Industrie, Recherche privée, Contrôle, Qualité, Analyse, Process, Conseil 37% Secteur public : Recherche fond-amentale, académique, appliquée et publique.

Salon spécialisé en logistique leader en Afrique avec une ambition régionale claire, Logismed a atteint le statut d’évènement annuel majeur du secteur logistique à l’échelle régionale et de rendez-vous incontournable de la communauté logistique nationale, fortement impliquée dans la prép-aration de son programme et dans son animation effective. Organisé sous l’égide du ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.

Cette 28e édition des Sommets Afrique-France réunira l’ensemble des acteurs politiques et économiques, français et africains, de plus de 50 pays, autour des projets et solutions d’aujourd’hui pour imaginer et construire, les villes et territoires durables de demain. Sous le thème central « Changer les villes et territoires pour changer la vie », cette édition abordera particulièrement la problématique de l'urbanisation et de ses défis, à transformer en opportunité.

Au Parc des Expositions de Bordeaux près de 500 entreprises françaises et africaines, seront présentes.

de gaz (Markets & Markets), +13,3% (CAGR), à 3,3 milliards de dollars en 2024, pour le marché mondial du PAT (Market Research Engine).


UNITÉ RESPONSABLE ADRESSE TEL FIXEdirecTion Générale /dG muSTaPha fareS

25, rue azilal - caSablanca

05 22 54 75 00direcTion Technique eT ScienTifique/dTS-dGa houSSine eJJaaouani 05 22 54 75 81direcTion financière eT commerciale/df Kamal mouSSaid 05 22 54 75 04direcTion deS ReSSourceS HumaineS/drh haKima lahlou 05 22 54 75 03direcTion de conTrôle de GeSTion,de l’orGaniSaTion eT deS SySTèmeS

d’informaTion/dcG-doSiKhalid benJelloun harzimi 05 22 54 75 58

direcTion de la loGiSTique, aPProViSionnemenT

eT GeSTion de PaTrimoine/dlaPimane deKKaK 05 22 54 75 28

cenTre d’eSSaiS eT d’eTudeS elecTriqueS/ceee mohamed farSi

Km 7, rouTe d’el Jadida

oaSiS - caSablanca

05 22 48 87 70cenTre exPérimenTal deS GrandS TraVaux/ceGT mohamed aiT el aal 05 22 48 87 25cenTre exPérimenTal de l’hydraulique/ceh el haSSane ziane 05 22 48 87 62cenTre d’eTudeS eT de rechercheS deS infraSTrucTureS de TranSPorT/ceriT

Khalid el azdi 05 22 48 87 13

cenTre exPérimenTal deS SolS/ceS abdeloihad Gourri 05 22 48 87 50cenTre deS STrucTureS eT TechniqueS de conSTrucTion/cSTc

mohammed errouaiTi 05 22 48 87 30

direcTion exPorT/de mohammed bencheqroun 05 22 48 87 49direcTion du SySTème manaGemenT eT audiT/dSma mohamed benyahia Tabib 05 22 48 87 21laboraToire naTional de méTroloGie/lnm mohammed berrada 05 22 48 87 27cenTre exPérimenTal deS maTériaux eT du Génie induSTriel/cemGi

mohammed errouaiTi croiSemenT rouTeS naTionaleS 106 eT 107 TiT mellil - caSablanca

05 22 69 90 20

cenTre d’eTudeS eT de rechercheS Sur l’enVironnemenT eT la PolluTion/cereP

abdelmohSine Karioun 05 22 69 90 10

cTr aGadir-Guelmim el bachir cherKaouirue 18 noVembre,q.i - bb 3136 - aGadir

05 28 82 46 88

cTr caSa-SeTTaT ayoub belKacem

aV. abdelKader eSSahraoui arrondiSSemenT de Sidi oThmane PrefecTure deS arrondiSSemenTS moulay rachid - caSablanca

05 22 30 46 95/96

cTr fèS-meKnèS mohamed doSS bennani

zone induSTrielle meJJaT n° 143-144-145-146commune de meJJaT - PréfecTure meKnèS

05 35 50 23 9705 35 50 36 41

lr el Jadida ahmed bahiJloT 206 - zone induSTrielle - el Jadida

05 23 37 38 82

cTr laâyoune-ed daKhla lahoucine OUJAAParc deS TraVaux Public

bP 353 - laâyoune05 28 89 48 33

cTr marraKech younneSSe abbad el andalouSSihay al maSSira i, loT 675b eT 681b - bP 4732 - marraKech

05 24 34 63 22

cTr ouJda haSSan baKaliloT 146 zone induSTrielle, bd mohamed V - ouJda

05 36 68 39 45

cTr rabaT-Salé-KéniTra redouane nabaouiloT 58 zi bir rami eST - KéniTra

05 37 37 85 14

lr Safi ahmed bahiJréSidence niaSS‚ rue Taib ben hima - Safi

05 24 62 00 12

cTr TanGer-TéTouan-al hoceima abdelKhaleK zeryouhrouTe de marTil, zi - BP 6015 - TéTouan

05 39 97 96 67

responsables

centraux et régionaux

Des unités Du LPEE


la revue aborde, désormais, la construction sous un angle « Technique et Scientifique », et se veut notamment s’ouvrir davantage sur les travaux de recherches. Qu’elles soient achevées ou en cours ou traitant de problématiques ponctuelles rencontrées sur

chantiers ou encore proposant des solutions, ces recherches présenteront indéniablement une matière intéressante pour les professionnels voire pour tout lecteur de différents bords.

THÈME GÉNÉRAL :

Géosynthétiques, une protection efficace pour les ressources naturelles :

LA RSTC REVUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE CONSTRUCTION N° 137-138éditée par le LPEE

• Les propriétés et la performance des géosynthétiques.

• Les déchets.

• Les murs renforcés.

• Le renforcement des fondations superficielles.

• L’utilisation des géosynthétiques dans les infrastructures de transport.

• L’utilisation des géosynthétiques dans les structures hydrauliques.

• Les géosynthétiques et la filtration des sols.

LPEE MAGAZINEédité par le LPEE N° 87

CAMEROUNbarrage de Nachtigal

QUALITÉ des eaux et sable des plages du Royaume

N° 88

L’ORIENTAL,PROJETS STRUCTURANTSqui ont renforcé l’attractivité de la région

TOP DIX DES TECHNOLOGIES innovantes du BTP

N° 86

UN CENTRE HOSPITALIERuniversitaire à Agadir en 2021

UNE JOURNÉE TECHNIQUEau LPEE/CTR Agadir-Guelmim

Le LPEE, un leader pour partenaire25, Rue Azilal - Casablanca, Maroc - Tél. : 05 22 54 75 00 (L.G) - Fax : 05 22 30 15 50

Site web : www.lpee.ma - E-mail : [email protected]

TangerKm7, Route de Rabat

B.P. 1006 Tél : 05 39 38 07 66Fax : 05 39 38 07 65

[email protected]

EL JadidaLot 206 Zone industrielle

Code Postal : 2040Tél : 05 23 37 38 82Fax : 05 23 35 39 12

[email protected]

FèsQuartier

de la Pépinière DokkaratB.P. 2407 Fès Principal

Tél : 05 35 65 44 63 / 65 41 98Fax : 05 35 65 49 [email protected]

MarrakechHay Al Massira 1 Lot 675 B et 681 B

BP 4732 MarrakechTél : 05 24 34 63 22 / 34 59 55

Fax : 05 24 34 62 [email protected]

Nador170, Rue Khalid Bnou Loualid

BP 131 Tél : 05 36 60 45 37 Fax : 05 36 33 02 90

[email protected]

Sa�Route Dar Si Aissa,

ville nouvelle Tél : 05 24 62 00 12 Fax : 05 24 62 65 23 lpee.sa�@lpee.ma

DakhlaBd El Ouala

Dakhla Tél : 06 60 42 71 78 Fax : 06 60 42 71 78

[email protected]

CasablancaAv. Abdelkader Essahraoui

Arrondissement de Sidi Othmane Préfecture des Arrondissements

Moulay Rachid Tél : 05 22 30 46 95 / 96


OuarzazateQuartier industriel N°6

Tél : 05 24 88 51 81Fax : 05 24 88 51 40

[email protected]

Beni MellalRoute de Tadla

BP 136Tél : 05 23 48 28 46Fax : 05 23 48 49 02

[email protected]

MeknèsZone Industrielle Mejjat

N° 143-144-145-146Commune de Mejjat - Préfecture Meknès

Tél : 05 35 50 23 97 / 36 41Fax : 05 35 50 24 88

[email protected]

LaracheRue El Menzeh

Tél : 05 39 91 22 11 / 91 01 08Fax : 05 39 91 51 29

[email protected]

KénitraLot 58 Bir Rami Est Quartier

IndustrielCode Postal : 14 090 Kénitra

Tél : 05 37 37 85 14 / 92Fax : 05 37 37 84 95

[email protected]

LaâyouneParc des Travaux Public

BP 353Tél : 05 28 89 48 33Fax : 05 28 89 11 06

[email protected]

TétouanZI - BP 6015

MartilTél : 05 39 97 96 67Fax : 05 39 68 80 21

[email protected]

AgadirRue 18 Novembre Q.I.

B.P. 3136 AgadirTél : 05 28 82 05 22 / 82 46 88


C.E.E.E.Centre d’Essais

et d’Etudes ElectriquesElectricité, Enérgie, Sécurité

Tél : 05 22 48 87 70Fax : 05 22 23 42 14

[email protected]

C.E.H.Centre Expérimental

de l’HydrauliqueModélisations, Bathymétrie

Tél : 05 22 48 87 62Fax : 05 22 23 43 04

[email protected]

C.E.R.E.P.Centre d’Etudes et de Recherche

sur l’Environnement et la PollutionEaux, Air, Pollutions

Tél : 05 22 69 90 10Fax : 05 22 69 90 34

[email protected]

C.S.T.C.Centre Scienti�que

et Technique des ConstructionsAuscultation, Structures,

PathologieTél : 05 22 48 87 30 Fax : 05 22 25 06 44

[email protected]

C.E.G.T.Centre Expérimentaldes Grands Travaux

Barrages, Ports, AménagementsTél : 05 22 48 87 25 Fax : 05 22 48 87 06

[email protected]

C.E.M.G.I.Centre Expérimental des

Matériaux et du Génie IndustrielEmballage et conditionnementphysico-chimie des matériaux

Tél : 05 22 69 90 20 Fax : 05 22 51 06 29

[email protected]

C.E.R.I.T.Centre d’Etudes et de Recherchedes Infrastructures de TransportRoutes, Autoroutes, Voies ferrées

Tél : 05 22 48 87 13 Fax : 05 22 23 19 54

[email protected]

C.E.S.Centre Expérimental des Sols

Géotechniques, Sols, FondationsTél : 05 22 48 87 50 Fax : 05 22 23 41 [email protected]

L.N.M.Laboratoire National

de MétrologieMétrologie, Etalonnage,

FormationTél : 05 22 48 87 27 Fax : 05 22 98 25 72

[email protected]

Centres Techniques et Laboratoires Régionaux

Centres Spécialisés

Le réseau LPEE

Al HoceimaQuartier Calabonita Lot.

Cherrate N 146 Tél : 05 39 98 53 17 Fax : 05 39 95 53 18

[email protected]

OujdaZI, N 146 Bd Med V

BP 427Tél : 05 36 68 39 45Fax : 05 36 68 19 95

[email protected]

magaine lpee - 1

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